Nous examinons les raisons qui ont motivé le déploiement d'une importante force militaire américaine à proximité immédiate du Venezuela.
Les personnes vivant avec un handicap (PVH) dans la ville de Bunia (Ituri) appellent les autorités à renforcer leur protection et à améliorer leur accès aux services essentiels. Elles ont formulé cette requête lors de la Journée internationale qui leur est dédiée, célébrée le 3 décembre de chaque année.
À six semaines des élections générales du 15 janvier 2026, l’ONU tire la sonnette d’alarme sur la dérive sécuritaire en Ouganda. Dans un communiqué publié mercredi 3 décembre, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, dénonce des « manœuvres répressives » visant l’opposition et les médias. Il appelle Kampala à cesser ces pratiques afin de garantir un scrutin « pleinement pacifique ».
Alors que le chef de l’Etat accentue sa dérive autoritaire, Hichem Mechichi, ancien chef de gouvernement, estime que le président de la République n’est pas insensible aux pressions internationales malgré son discours souverainiste.
Au Soudan, les différentes tentatives de dialogue pour obtenir un cessez-le-feu s’enlisent. Le chef de l’armée soudanaise, le général al-Burhan, a indiqué qu’il ne dialoguerait pas avec les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemedti, tant que ces derniers ne se retireront pas des zones qu’ils occupent. Les paramilitaires, eux, malgré l'annonce d'une trêve humanitaire, ont lancé une importante offensive cette semaine sur la région du Kordofan, devenue la nouvelle ligne de front. La communauté internationale a-t-elle encore les moyens d’infléchir le conflit ? Notamment les États-Unis ?
Sylvie et Francis Godard, la mère et le beau-père du journaliste Christophe Gleizes, sont les invités de RFI ce 4 décembre 2025. La justice algérienne a condamné en appel le journaliste français, Christophe Gleizes à sept ans de prison pour « apologie du terrorisme ». Ses parents étaient présents lors de l'audience à Tizi Ouzou. Ils témoignent.
L’entérinement de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC, ce jeudi 4 décembre à Washington, est largement commenté par les journaux en ligne et les tabloïds de la capitale congolaise.
C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier.
En Gambie, un ancien membre des escadrons de la mort actifs sous la présidence de Yahya Jammeh a été inculpé pour meurtres ce mercredi 3 décembre 2025. Sanna Manjang, considéré comme fugitif par la Gambie depuis plusieurs années, avait été arrêté samedi 29 novembre au Sénégal lors d'une opération conjointe, puis transféré mardi à Banjul. La justice gambienne va le juger pour le meurtre de deux hommes.
La coalition de l’opposition, Lamuka dénonce l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, prévu pour signature ce jeudi 4 décembre à Washington, le qualifiant de capitulation économique imposée et exigeant sa renégociation. Son porte-parole, Prince Epenge, argue que cet accord triangulaire États-Unis-RDC-Rwanda viole la souveraineté congolaise :
Mort d'Anicet Ekane au Cameroun, une autopsie a été réalisée, ce 3 décembre, sur la dépouille de l'opposant camerounais, en dépit des protestations de la famille, rapportées par les avocats du disparu. Ces derniers, constitués en collectif, ont précisé que la famille émettait des réserves sur l'intégrité des légistes désignés par le gouvernement et souhaitait adjoindre à cette équipe des experts indépendants.
Encore un nouveau rebondissement dans l’affaire des « Tuna bonds ». Ce scandale financier qui concerne deux milliards de dollars de prêts accordés au Mozambique en 2013 pour la constitution d’une flotte de pêche. La plupart de cet argent a disparu dans la corruption, laissant l'État mozambicain en quasi-banqueroute. Ce premier décembre, la justice suisse a annoncé le dépôt d’une plainte contre la banque Crédit Suisse, devenue membre du groupe UBS. Elle lui reproche sa mauvaise gestion qui a permis du blanchiment d’argent.
En Afrique du Sud, l’Assemblée nationale établit un comité pour superviser la présidence. C’était l’une des recommandations de la commission Zondo, lancée en 2018 pour enquêter sur la capture d'État et la corruption dans les services publics du pays. Avec ce nouveau comité, les parlementaires auront ainsi un droit de regard, notamment sur les finances de l'exécutif.
Au Sénégal, des affrontements ont eu lieu ce mercredi 3 décembre à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar après l’entrée de véhicules blindés des forces de l’ordre à l’intérieur du campus sur autorisation du recteur. Cela fait deux semaines que les étudiants manifestent pour le paiement des bourses dont ils sont privés, certains depuis plus d’un an. Ce mercredi, la tension est montée d’un cran, au moins une dizaine de jeunes ont été blessés selon plusieurs représentants d’étudiants.
En Guinée, cela fait près d’une semaine que la campagne pour la présidentielle du 28 décembre est ouverte. Elle a démarré le 28 novembre. Une campagne plutôt calme pour le moment, en l’absence des poids lourds de la scène politique, ce que certains observateurs perçoivent comme un manque d’enjeu se fait sentir. Il n’y a pas encore de meeting d’envergure, ni du côté du candidat Mamadi Doumbouya, ni du côté de ses huit concurrents.
Au départ un groupe d’autodéfense de la communauté Zandé les AAKG se sont formés pour lutter contre les groupes armés en Centrafrique. Formés à la va-vite par les mercenaires de Wagner, intégrés dans l’armée, mais mal payés et envoyés en première ligne, les miliciens ont fini par se rebeller et retournent leurs armes contre l’armée et surtout les peuls, causant près de 200 morts et des milliers de déplacés. L’International Crisis Group (ICG) leur a consacré un rapport publié le 30 novembre.
En Guinée-Bissau, une semaine après la prise de pouvoir par les militaires et la suspension du processus électoral en cours, la société civile tente de faire front. Elle se mobilise pour demander la libération des détenus et la publication des résultats de la présidentielle et des législatives. Un pacte social pour le retour à l’ordre constitutionnel que dix organisations de la société civile ont déjà rejointes.
L’Afrique de l’Ouest fait face à une émigration importante de sa jeunesse, notamment vers l’Europe. C’est le cas au Cap-Vert, particulièrement depuis que le Portugal – en quête de main d’œuvre – a mis en place un visa pour faciliter l’entrée des populations lusophones. Dans un pays d’1.4 million d'habitants, ces départs sont durement ressentis dans les milieux économiques.
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