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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali – Urgent : le poste de sécurité de Neguela attaqué

Sun, 30/10/2016 - 22:44
image d’illustration des assaillants lourdement armés ont braqué un poste de sécurité aujourd’hui à Neguela, a-t-on appris dimanche de sources de sécurité.

plus de détails dans les heures qui suivent

Categories: Afrique

Mali ou France : Alassane Pléa a fait son choix

Sun, 30/10/2016 - 22:10
Auteur d’un très bon début de saison, tout comme l’OGC Nice, Alassane Pléa s’est installé comme un titulaire indiscutable sous les ordres de Lucien Favre.

Auteur de 6 buts depuis le début de saison, l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais réussit plutôt bien chez les Aiglons. Dans Téléfoot, le Niçois a été interrogé sur son choix de sélection, entre le Mali (pays de son père) et la France.

« Même si le Mali est le pays de mon père et que c’est un très beau pays, Je suis français, je suis né en France. J’ai fait toutes mes classes depuis les U17 en France et l’Équipe de France, c’est quelque chose de très grands. Je veux continuer à progresser. » a-t-il avoué.

 

Categories: Afrique

PAUL KAGAME DU RWANDA A ETE MIS EN GARDE , IL PEUT ÊTRE ACCUSÉ D’AVOIR AIDÉ LES CRIMES DE GUERRE

Sun, 30/10/2016 - 22:05
Rwanda’s President Paul Kagame Le chef du bureau américain des crimes de guerre a mis en garde les dirigeants du Rwanda, dont le président Paul Kagame, qu’ils pourraient faire face à des poursuites au tribunal pénal international pour les groupes responsables des atrocités commises en République démocratique du Congo armement.

Stephen Rapp, qui dirige le Bureau américain de la justice pénale mondiale, a déclaré au Guardian la direction rwandaise peut être ouverte à des accusations de “complicité” crimes contre l’humanité dans un pays voisin – des actions similaires à ceux pour lesquels l’ancien président libérien, Charles Taylor, a été emprisonné pendant 50 ans par un tribunal international en mai.l’avertissement de Rapp suite à un rapport des Nations Unies accablant sur le soutien militaire rwandais récente pour M23, un groupe rebelle qui a poussé des centaines de milliers de personnes de leurs foyers depuis Avril comme il a saisi le territoire de la RDC.

Le groupe est dirigé par Bosco Ntaganda, connu sous le nom de Terminator, qui a été inculpé par la Cour pénale internationale il y a six ans pour les crimes de guerre, y compris le recrutement forcé d’enfants soldats. Le rapport de l’ONU accuse le Rwanda de blindage Ntaganda à la justice.

Le samedi, Washington a déclaré qu’il mettrait un terme à une certaine aide militaire au Rwanda après le rapport de l’ONU.

Le gel de l’aide et l’intervention publique de Rapp marquent un changement important abandon du soutien des États-Unis une fois solide pour Kagame, qui a été ancrée dans l’inaction persistante culpabilité internationale pendant le génocide des Tutsis rwandais de 1994.
Rapp, qui a déjà servi en tant que procureur en chef du génocide tribunal pour le Rwanda et plus tard a engagé la poursuite de Taylor sur ses crimes en tant que président du Liberia pour soutenir les rebelles en Sierra Leone voisine, ledit support rwandais pour M23 et d’autres groupes armés “doit cesser” parce il “maintient l’anarchie et à la fin de la journée permet à la commission permanente des atrocités”.

“Il y a une ligne que l’on peut traverser en vertu du droit international où vous pouvez être tenu responsable pour avoir aidé un groupe d’une manière qui rend possible leur commission d’atrocités», at-il dit.

“Charles Taylor n’a jamais mis les pieds en Sierra Leone, et a aidé et encouragé, et a été reconnu coupable d’avoir aidé et encouragé, le Front révolutionnaire uni avec l’assistance qui était importante et, les juges ont dit, sans laquelle le RUF ne pouvait pas avoir commis les atrocités au mesure où ils ne commettent eux. en raison de cette preuve, Charles Taylor a été reconnu coupable et condamné à 50 ans “.

Rapp a déclaré la preuve par le groupe d’experts de soutien du gouvernement rwandais pour M23 et d’autres groupes armés, y compris l’envoi d’armes et de troupes en RDC des Nations Unies, exposé Kagame et d’autres hauts responsables de l’enquête pour crimes de guerre.
“A ce stade, je ne suis pas sûr si nous sommes là en termes de comportement criminel», dit-il. “Mais si ce genre de chose a continué et les groupes qui étaient armés ont commis des crimes … alors je pense que vous auriez une situation où les personnes qui les aidaient à travers la frontière pourraient être tenus pénalement responsables.”

Le rapport de l’ONU, par un groupe d’experts nommés par le conseil de sécurité, a déclaré qu’il avait “trouvé des preuves substantielles attestant de soutien de responsables rwandais aux groupes armés opérant dans l’est de la RDC», y compris l’expédition des armes et de l’argent à M23 en violation d’une ONU embargo sur les armes et d’autres sanctions.

“Depuis les premières étapes de sa création, le groupe a documenté un motif systématique de soutien militaire et politique fourni à la rébellion M23 par les autorités rwandaises,” il a dit.

Le rapport indique que le gouvernement rwandais a donné “une aide directe à la création du M23 par le transport d’armes et de soldats à travers le territoire rwandais”, et a recruté des jeunes rwandais, ex-combattants démobilisés et des réfugiés congolais en tant que combattants M23.

Il offre également des preuves des «Forces de défense rwandaises directs (RDF) interventions sur le territoire congolais pour renforcer M23″ et “soutien à plusieurs autres groupes armés”.

“Unités opérationnelles RDF sont périodiquement renforcent le M23 sur le champ de bataille contre l’armée congolaise,” il a dit.

De nombreux membres du M23 ont autrefois servi dans une autre milice soutenu par le Rwanda, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), qui était responsable, avec d’autres milices pour atrocités pendant plusieurs années, y compris des meurtres ethniques et des viols de masse. Ntaganda était le chef militaire du CNDP.

Les experts accusent Rwanda de blindage Ntaganda contre les poursuites par la CPI pour crimes de guerre.
“Les autorités rwandaises ont insisté sur l’impunité pour leurs groupes et mutins alliés armés, y compris les ex-CNDP général Bosco Ntaganda,” ils ont dit.

Plus tôt cette semaine, Kagame a dénoncé la critique occidentale du rôle du Rwanda en RDC et a blâmé la poursuite du conflit sur les puissances étrangères qui “n’écoutent pas”, ainsi que la menace constante des forces extrémistes anti-tutsi, dirigé par les Hutus responsables de 1994 génocide.
“Ce problème n’a pas été causé par le Rwanda et il n’a pas été encouragé par le Rwanda», a déclaré Kagame. «En fait, le problème de la RDC est venu de l’extérieur. Il a été créé par la communauté internationale, nos partenaires, parce qu’ils ne nous écoutent pas … et à la fin ils ne fournit pas réellement une solution. Ils ne cessent de créer des problèmes pour nous. Nous mieux connaître nos problèmes, nous savons mieux sur les problèmes de cette région. ”

Kagame a également nié l’armement M23.

«La communauté internationale a dit que le Rwanda aide les rebelles, mais en les aidant avec quoi, et pour quelle raison? Ils disent que nous leur fournissons des munitions, mais ces gens obtiennent des armes de l’armée congolaise. Les munitions qu’ils ont est de leurs armureries congolais ,” il a dit. “Nous ne sommes pas fournissons même une seule balle, nous avons pas et nous ne le ferons pas.”
Kagame a rejeté les accusations que le Rwanda est un blindage Ntaganda de la CPI. Il a dit qu’il a dit au gouvernement de la RDC qu’il devrait traiter avec le général renégat, mais a averti que l’arrestation de Ntaganda ne ferait que créer plus de conflits.
“Après cela, les membres de la communauté internationale ont développé une idée que si le Rwanda ne peut pas les aider à arrêter quelqu’un dans un autre pays, puis ils nous ont mis ensemble avec ceux qu’ils veulent arrêter, et cela est vraiment la façon dont il est avéré être ,” il a dit.

Les dirigeants rwandais a fait face à des accusations de l’ONU avant, mais le dernier rapport a exposé à la critique publique inhabituelle de Washington.

“Nous avons beaucoup d’influence avec les Rwandais. Nous avons été très favorables à eux. Nous sommes prêts à parler franchement comme nous avons privé dans le passé, et maintenant publiquement», a déclaré Rapp. “M23 a été renforcée par le Rwanda, et cela doit cesser. Et c’est le message que nous livrons.”

Les États-Unis et de Grande-Bretagne ont longtemps été accusés de blindage Kagame de la critique sur le soutien du Rwanda pour les groupes armés en RDC et son pillage des minéraux là-bas.

Tony Blair, l’ancien Premier ministre britannique, a été parmi les plus forts partisans du président rwandais, le louant comme un “leader visionnaire” pour la reconstruction et le développement économique de son pays après le génocide.
l’invasion du Rwanda de ce qui était alors le Zaïre en 1996 pour effacer les camps de réfugiés abritant des groupes armés responsables du génocide deux ans plus tôt a été discrètement soutenu par Washington et Londres, qui n’a pas contesté une seconde invasion deux ans plus tard et la tentative de Kigali pour créer une administration proxydans l’est de la RDC en utilisant des groupes armés fidèles.

Mais le soutien public solide de Kagame a augmenté de plus en plus difficile à défendre étant donné l’ampleur de la souffrance en RDC, avec des centaines de milliers assassinés et des millions meurent de maladies et de malnutrition causée par le conflit, et un nombre incalculable de femmes violées, souvent à plusieurs reprises.

Plus tôt les rapports des Nations Unies ont accusé les forces de Kagame de crimes de guerre, y compris éventuellement le génocide, dans la RDC. D’autres ont critiqué le caractère de plus en plus autoritaire de la règle du président rwandais, y compris l’interdiction effective de l’opposition politique

 

la redaction

maliactu.net

Categories: Afrique

Sénégal : terre de mission pour les Wahhabites et les Frères Musulmans

Sun, 30/10/2016 - 21:55
Le wahhabisme ne sera éradiqué qu’une fois la monarchie sanguinaire del’Arabie Saoudite avec ses 1000 princes et ses branches terroriste telle le Daech, El Quaida et autres seront décimés.

À l’aube des indépendances africaines, le Sénégal, pays qui compte 94 % de musulmans, élisait à la magistrature suprême un chrétien, Léopold Sedar Senghor, indice d’une grande maturité politique et d’esprit de tolérance.

60 ans après, sous couvert de religion, le pays est devenu terre de mission pour les islamistes rigoristes venus d’Egypte et de la Péninsule arabique. Les Frères musulmans et les divers mouvements de réislamisation wahhabite y étendent désormais leur tentacule au grand dam de l’islam confrérique tolérant.

Pour faire face à cette vague venue de loin, les confréries sont tentées par la radicalisation de peur d’être balayées. L’islam confrérique n’est plus désormais à l’abri de certaines dérives. Ainsi, les Mourides, la plus puissante des confréries du Sénégal, ont constitué un véritable État dans l’État à Touba, leur ville sainte qui compte près d’un million d’habitants.

Dans cette «cité radieuse», les cinémas sont interdits, ainsi que la musique non religieuse. Les écoles de la République de ce pays officiellement laïc sont elles aussi interdites. Le football n’a pas davantage droit de cité.

I – Genèse d’une dérive
À l’indépendance, le pouvoir post colonial, sur l’incitation de son ancien tuteur français, a favorisé un rapprochement avec les pétromonarchies du Golfe pour faire barrage au marxisme à l’apogée de la guerre froide soviéto-américaine. Une politique amorcée dans la foulée de la 3ème guerre israélo-arabe d’octobre 1973, dans le prolongement du boom pétrolier et de la rupture collective des relations entre l’Afrique et Israël.
Sous l’effet du mirage pétrolier et des conseils de la firme pétrolière française ELF, Bernard Albert Bongo est ainsi devenu Omar Bongo et le Gabon francophone s’est mué en grande oreille de la France au sein de l’OPEP, le cartel anglophone des pays producteurs de pétrole, (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole).

À son tour, la Finance islamique fait son apparition sur le marché africain pour suppléer la France en phase de chômage structurel et de «charter de la honte», avec son cortège de Madrassas, de banques islamiques et de prosélytisme religieux, selon le rite wahhabite.

Une vingtaine de dirigeants de la Confrérie des Frères Musulmans, dont Ayman al Zawahiri, qui deviendra le successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al Qaida, bénéficiaient à cette époque d’un droit de cité dans les principales villes européennes.
La ré-islamisation des communautés immigrées d’Europe occidentale, -politique connue sous le nom pudique de «réappropriation de la culture d’origine»-,a été menée directement par l’Arabie saoudite, de concert avec le pacte atlantiste, afin de faire barrage à la propagation du communisme dans les franges immigrées de la population expatriée, de l’ordre de 12 millions de personnes à l’époque, et de freiner leur insertion dans les partis et mouvements syndicaux contestataires de l’ordre capitaliste et atlantiste (Parti communiste, CGT).

La décapitation des dirigeants emblématiques du continent, la neutralisation des représentants authentiques de l’islam noir a privé l’Afrique d’anti-corps en mesure de doter le continent d’un système immunitaire efficace face à la subversion téléguidée à distance et attisée par la gangrène locale.

II – Le laboratoire sénégalais

Les Frères Musulmans, le plus ancien parti transnational du Monde arabe, ont entrepris de s’implanter au Sénégal, plaque tournante de l’Afrique occidentale francophone, en vue de s’aménager une base de repli face à une Europe gagnée par l’islamophobie et de compenser ainsi leurs déboires en Egypte, en Arabie saoudite et en Tunisie.

A dire vrai, l’influence des Frères Musulmans au Sénégal– alliés à cette époque du royaume wahhabite ennemi déclaré du nassérisme et des régimes nationalistes dans le monde arabe – remonte à la décennie 1970, où la confrérie a bénéficié du boom pétrolier consécutif à l’usage par les Arabes de l’arme du pétrole contre les alliés occidentaux d’Israël dans la guerre d’octobre 1973.

Deux autres facteurs ont joué dans la propagation de l’islamisme en Afrique noire: le parrainage saoudien de la confrérie ainsi que la rupture des relations collectives entre l’Afrique et Israël qui s’est ensuivie, de même que l’instrumentalisation de l’Islam comme arme de combat contre l’athéisme de l’Union soviétique et de ses alliés régionaux ou locaux.

Depuis cette date, l’influence des FM s’est propagée de manière diffuse, par l’entremise d’associations de bienfaisance ou via des mouvements étudiants qui leur sont proches idéologiquement, tels l’association des Élèves et Étudiants Musulmans du Sénégal (AEEMS) créée en 1993 ou l’Association des Étudiants de l’Université de Dakar (AEMUD), formée entre 1984 et 1986.
Point de passage vers l’Amérique latine, le Sénégal est un territoire stratégique en Afrique de l’ouest. Indépendant depuis 1960, il occupe une place importante dans l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) ; du fait de ses relations étroites avec la France et une place majeure au sein de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ; aux côtés de l’Arabie Saoudite et du Qatar. L’islam est arrivé au Sénégal au XIème siècle.

Rompant avec cette tradition de discrétion, une délégation de la confrérie a effectué, en février 2014, une visite officielle au Sénégal. Cette première visite officielle des FM a paru répondre à une logique de légitimation de l’organisation, alors que la confrérie venait d’être frappée d’ostracisme par son ancien parrain, l’Arabie saoudite.
L’islamisation de la société sénégalaise à l’époque contemporaine a été favorisée en outre par le déploiement des banques islamiques dans une société en voie de paupérisation croissante tant du fait de la sécheresse que des gros scandales de corruption.

Le Qatar, parrain de substitution aux Frères Musulmans, a constitué un puissant vecteur au déploiement de la confrérie, notamment via les finances islamiques et leur chaîne vedette Al-Jazeera, un de ses instruments de pénétration économique et idéologique. Le Qatar a souhaité implanter une antenne francophone de la chaîne de télévision à Dakar, mais le président sénégalais y aurait opposé son veto à ce projet, privilégiant la chaîne française France24.
En dépit de ce camouflet, le Qatar a continué de témoigner d’un intérêt persistant pour le Sénégal, qui s’est récemment traduit d’ailleurs par sa contribution à la libération le 24 juin 2016, à la veille de la fin du Ramadan de Karim Wade, le fils de l’ancien président Karim Wade, incarcéré dans son pays pour fait de corruption. Karim Wade est arrivé à Doha, à bord de l’avion privé du procureur général du Qatar, en une caution indirecte de la principauté à l’affairisme de son protégé.

La stratégie rampante des FM n’a pas l’heur de plaire à tout le monde. L’un des plus virulents censeurs de la confrérie est un enseignant-chercheur de l’Université à Saint-Louis, Bakary Sambe, qui n’a cessé de mettre en garde contre l’islamisation de la société sénégalaise.

Dans une polémique restée célèbre, qui l’a opposée l’été 2013, à Tariq Ramadan, Bakary Sambe a accusé notamment le petit fils du fondateur de la confrérie «de vouloir faire de l’Afrique francophone sa nouvelle zone d’influence pour régler ses comptes avec l’Occident».
Au delà de la polémique et sans se prononcer sur le bien fondé des arguments de l’un comme de l’autre, l’universitaire sénégalais gagnerait en objectivité s’il portait les mêmes accusations à l’égard de l’entrisme feutré israélien au Sénégal et au delà en Afrique, dont l’objectif sous jacent est de cogérer le pré carré africain de la France en tandem franco israélien. Selon le bout de la lorgnette, la vue varie.

III – Liaisons dangereuses

La soumission des pouvoirs sénégalais successifs à la stratégie globale saoudienne était présentée comme un investissement à même de contribuer au développement économique du pays.
Le «socialiste» Abdou Diouf avait envoyé en 1990 l’armée sénégalaise participer à la Tempête du désert pour, disait-il, «défendre les lieux saints de l’islam». 93 soldats sénégalais périront dans le crash d’un avion militaire. En récompense de cet engagement militaire mercenaire, l’Arabie saoudite confiera au Sénégal l’organisation deux sommets islamiques en 1992 et 2008 grassement financés par la Banque islamique du développement dont Riyad est le principal bailleur.

 

Une sorte de bakchich dont une bonne partie servira à renflouer les comptes bancaires de certains membres de la nomenklatura sénégalaise.

 
Rebelote quinze plus tard. En avril 2015, le Sénégal de Macky Sall accède à la demande du nouveau roi Salmane et décide, «dans l’intérêt bien compris des deux pays», de jeter 2100 militaires dans la fournaise yéménite (sic)! Soit trois fois plus qu’il n’a envoyé combattre les terroristes au Mali tout proche.
Le risque n’est pas seulement d’essuyer de grosses pertes parmi ses soldats, mais surtout de les voir revenir au pays contaminés par l’idéologie wahhabite à l’origine de la création d’Al-Qaïda et de Daech.

 

René NABA
Source: Madaniya

(c) maliactu.net

Categories: Afrique

Centrafrique: Sangaris s’en va, les bandes armées dans les starting-blocks

Sun, 30/10/2016 - 19:08

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche soir à Bangui pour acter la fin de l’opération Sangaris qui aura mis fin aux tueries de masse en Centrafrique, sans parvenir à neutraliser les bandes armées qui terrorisent la population.

Si Paris se veut rassurant – « la France ne laisse pas tomber la Centrafrique », a insisté le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault – et met en avant la présence de plus de 10.000 Casques bleus de la Minusca, nombre de Centrafricains ne cachent pas leur inquiétude au sujet du départ des soldats français, arrivés dans l’urgence en décembre 2013.

« Les groupes armés sont en train de prendre leurs marques. Et je crains qu’ils ne lancent une offensive générale une fois les Français partis », dit à l’AFP en demandant l’anonymat – « car le sujet est très sensible » – un responsable politique centrafricain de premier plan, ajoutant: « les groupes armés redoutent la force française, mais pas la force onusienne ».

Ces dernières semaines, les Centrafricains voient en effet – la peur au ventre – ces bandes reprendre leurs exactions à grande échelle à l’intérieur du pays. Selon la Minusca, elles ont fait au moins plusieurs dizaines de morts et contraint des villageois à se cacher dans la brousse.

Jeudi et vendredi, au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées lors d’affrontements à Bambari (centre) et ses environs, selon la Minusca.

– cocktail sécuritaire explosif –

Ces groupes sont essentiellement issus de factions parfois rivales de l’ex-rébellion Séléka à dominante musulmane, chassée du pouvoir après l’intervention française, de miliciens anti-balaka, se revendiquant chrétiens, mais aussi de groupes d' »auto-défense » d’éleveurs nomades peuls, de bandes spécialisées dans le racket routier et d’éléments « incontrôlés ».

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka qui avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka.

Malgré ce cocktail sécuritaire explosif, la France, ancienne puissance coloniale restée omniprésente depuis l’indépendance, considère que la mission de Sangaris est achevée.

« Nous fermons une opération parce que cette opération a été un succès », a assuré le 19 octobre devant l’Assemblée nationale à Paris M. Le Drian.

« Nous avons évité des massacres de masse (…) permis un processus de réconciliation intercommunautaire, la reconstitution de l’Etat centrafricain, une élection présidentielle, des élections législatives », a-t-il énuméré.

« Nous avons aussi permis la mise en oeuvre d’un outil de formation de la nouvelle armée centrafricaine (EUTM RCA) et le déploiement de la mission des Nations unies », a-t-il poursuivi.

« Même si la stabilité n’est pas totalement revenue, il importe maintenant que (…) le relais soit pris et par les forces centrafricaines et par la mission des Nations unies ».

– concentration de combattants –

Selon Paris, environ 350 militaires français, équipés de drones d’observation, resteront présents, dont une centaine au sein de la force de l’ONU.

Si Sangaris – dont l’action a été ternie par des accusations de violences sexuelles qui mettent en cause également la Minusca – a effectivement mis fin à la terreur des bandes armées, les Centrafricains attendaient de la France qu’elle les débarrassent de ces « combattants » qui les martyrisent depuis des années dans l’impunité la plus totale.

« Je trouve que cela a un goût d’inachevé et risque bien de replonger le pays dans une situation beaucoup plus dramatique », déclare ainsi à l’AFP, Edgar Ngbaba, enseignant, interrogé sur la fin de Sangaris, qui a compté 2.000 hommes au plus fort de la crise et quelques centaines ces derniers mois.

« Moi, je ne crois pas du tout à ce départ », dit Marie Ndoïnam, commerçante. « Je me demande si ces gens ne sont pas déjà en train de tirer profit du départ des Français, en prenant position ça et là. Et que font les autorités? ».

Le gouvernement centrafricain ne dispose pas de forces de sécurité capables de tenir tête aux groupes armés et doit s’en remettre à la Minusca.

L’inquiétude des Banguissois est nourrie par les nouvelles parvenant de l’intérieur du pays. Selon des sources centrafricaines jointes par l’AFP, plusieurs centaines d’ex-séléka lourdement armés et issus de factions rivales se sont regroupés récemment à Batangafo (350 km au nord de Bangui).

Categories: Afrique

Côte d’Ivoire: plusieurs incidents pendant le référendum sur la Constitution

Sun, 30/10/2016 - 18:02

Le référendum sur une nouvelle Constitution, pour lequel 6,3 millions d’Ivoiriens sont appelés aux urnes dimanche, a été émaillé par des incidents dans des bureaux de vote à travers le pays, les autorités assurant toutefois que le processus se déroulait « bien dans l’ensemble ».

Des groupes de jeunes ont perturbé le processus de vote, saccagé ou emporté du matériel électoral dans plusieurs villes du pays: à Yopougon et Marcory, deux quartiers populaires, d’Abidjan, à Gagnoa (270 km à l’ouest d’Abidjan et fief électoral de l’ancien président Laurent Gbagbo), à Divo (70 km de Gagnoa) à Daloa (380 km nord-ouest d’Abidjan), à Dabou (50 km d’Abidjan).

Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, a parlé d’incidents dans une « centaine de bureaux de votes (20.000 au total) », mais a assuré que les « choses se (déroulaient) bien dans l’ensemble ».

L’opposition a appelé au boycottage du scrutin, reprochant au pouvoir de ne pas avoir consulté ni l’opposition ni la société civile, ainsi que de vouloir faire passer le projet « à la sauvette » avec une campagne de sept jours et une diffusion faible d’un texte qu’elle qualifie de « monarchique « et « rétrograde ».

A Yopougon, grand quartier populaire de l’Ouest d’Abidjan, réputé pro-opposition, une cinquantaine de jeunes ont bloqué une rue avant que trois d’entre vandalisent les 9 bureaux de l’école Sicogi II Marché.

– incendie criminel –

« Ils ont commencé à lancer des pierres (…) Puis ils sont entrés, ils ont tout cassé… Ils nous disaient d’arrêter de travailler +parce que la Constitution ne repondait pas aux attentes du peuple, que le président travaillait pour les Français », raconte à l’AFP Nandy Bamba, présidente d’un bureau.

« C’est une manière d’intimider mais nous on n’a pas peur », a affirmé Bahdjata Cissé, commerçante, qui a voté « Oui ».

A Marcory, des individus ont fait brûler des pneus dans une salle de classe espérant empêcher le vote.

L’issue du vote de dimanche ne fait de toute façon guère de doute, le taux de participation étant le principal enjeu de ce scrutin.

En août 2000, six mois après le coup d’Etat de Noël 1999, la deuxième Constitution ivoirienne avait recueilli 87% de « oui » pour un taux de participation de 56%.

L’opposition, qui juge en outre le texte soumis au vote dimanche « rétrograde » et « monarchique », et certains observateurs, estiment qu’il faut que le pouvoir actuel obtienne au moins le même score pour que le nouveau texte soit légitime.

« Voter est un devoir citoyen », a estimé dimanche le président ivoirien Alassane Ouattara après avoir voté à l’école Sainte-Marie d’Abidjan. « Tourner la page de la crise née de la Constitution de 2000 est quelque chose d’essentiel pour le futur de notre nation », a-t-il ajouté.

« Nous nous attendons à ce que les populations sortent nombreuses pour voter massivement le +oui+ », a pour sa part déclaré l’ancien président Henri Konan Bédié, principal allié électoral de M. Ouattara.

– ‘Pour mes enfants’ –

« Je fais ça (voter) pour mes enfants », a expliqué à l’AFP Soro Seydou, 61 ans et réparateur de télévision à Bouaké, ancienne capitale de la rébellion de Côte d’Ivoire.

De nombreux bureaux ont ouvert avec du retard en raison de l’absence de membres de commissions électorales ou de matériel. Les bureaux doivent normalement fermer à 18H00. Les résultats devraient être annoncés avant jeudi. Une source au sein de la Commission électorale indépendante tablait sur « lundi en fin de journée, mardi au plus tard ».

« Il n’y a pas beaucoup d’engouement », notait avant le scrutin le chercheur Meite Mamoudou, qui pronostique une « forte abstention », soulignant qu’il y a « un fort taux d’illettrisme, donc les gens ont du mal à connaître le texte ».

Selon le pouvoir, la nouvelle Constitution évacue notamment le concept d' »ivoirité » en clarifiant les conditions d’éligibilité du président. Ses détracteurs avaient reproché à M. Ouattara son origine burkinabè et contesté son éligibilité (il n’avait pu se présenter que grâce à un décret).

Ce concept d' »ivoirité », qui visait les étrangers, notamment ceux originaires du Burkina Faso voisin a miné la stabilité du pays pendant plus de dix ans.

Ce projet prévoit aussi la création d’un poste de vice-président qui alimente tous les fantasmes. En outre, ce texte crée un Sénat, institutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels et étend le domaine de compétence du Conseil économique et social à l’environnement.

Categories: Afrique

Egypte: le tourisme reste meurtri un an après le crash du Sinaï

Sun, 30/10/2016 - 17:15

Un an après le crash d’un avion russe dans le Sinaï, l’industrie touristique égyptienne est toujours au point mort, privant le pays de l’une de ses principales sources de revenus.

Dans sa boutique du bazar de Khan el-Khalili au Caire, Amgad el-Qasabgi surfe sur Facebook en attendant d’hypothétiques clients.

« Je n’ai rien d’autre à faire », explique le boutiquier, assis devant son étal dans une des petites allées du bazar, autrefois grouillant de touristes.

« Il n’y a pas de touristes étrangers. Et les dépenses des touristes égyptiens ne suffisent pas », déplore ce père de cinq enfants, sous les paillettes d’un costume de danse du ventre.

Seuls des familles égyptiennes et des étudiants flânent dans les ruelles étroites.

Le 31 octobre 2015, tout espoir de reprise du tourisme avait été éteint par le crash de l’avion de la compagnie russe Metrojet dans le Sinaï qui avait fait 224 morts.

Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) avait revendiqué cet attentat, perpétré par l’explosion d’une bombe à bord quelques instants après son décollage de la station balnéaire de Charm el-Cheikh (nord-ouest).

Ce drame a donné le coup de grâce au tourisme, déjà moribond après les années de troubles politiques ayant suivi la destitution du président Hosni Moubarak en 2011.

En juin 2015, la police avait déjoué un attentat suicide près du temple de Karnak à Louxor, l’un des haut lieux du tourisme, alors que 600 touristes se trouvaient à l’intérieur. Trois mois après, huit Mexicains étaient tués par erreur par l’armée égyptienne dans le désert.

– Vols annulés –

Après le crash d’octobre 2015, la Russie a annulé ses vols vers l’Egypte et la Grande-Bretagne ses liaisons vers Charm-el-Cheikh. Or Russes et Britanniques représentaient à eux seuls 40% des touristes étrangers en Egypte, selon des chiffres officiels.

Parmi les rares étrangers croisés au Caire, Jason Shi est venu de Chine avec son patron pour affaires. Devant le musée égyptien, il assure ne pas vouloir « manquer l’opportunité de visiter les lieux célèbres comme les pyramides ou le vieux Caire ».

« Notre diplomatie nous a avertis de ne pas visiter le Sinaï ou de ne pas sortir tard le soir dans les rues », explique-t-il toutefois.

Mais, regrette Abdel Rahman, un vendeur de lampes et d’objets en argent, « même les touristes qui viennent encore n’achètent rien ».

Le tourisme a longtemps été l’une des principales sources de revenus du pays, apportant environ 20% des besoins en devises étrangères.

Face au déclin de la fréquentation, le gouvernement a évoqué différentes causes dont un « complot international » contre l’Egypte, comme l’a encore dit la semaine dernière à la presse le Premier ministre Sherif Ismaïl.

Le nombre de touristes a chuté de plus de la moitié à 6,3 millions en 2015, contre 15 millions en 2010. Les revenus du tourisme ont chuté de 15% à 6,2 milliards de dollars l’année dernière, selon les chiffres officiels.

Mais le gouvernement compte toujours attirer quelque 20 millions de touristes en 2020 et a pour cela annoncé en 2015 un plan basé sur une campagne de publicité vantant le retour à la stabilité du pays et sur une amélioration des sites touristiques.

Depuis que le président Abdel-Fattah al-Sissi a renversé son prédécesseur islamiste Mohamed Morsi en 2013, les autorités mettent en avant le slogan « L’Egypte combat le terrorisme » sur plusieurs chaînes de télévision nationales.

Mais c’est une mauvaise idée pour attirer les touristes, selon Sherif Ibrahim, serveur dans un célèbre restaurant du bazar. Pour lui « aucun touriste sain d’esprit ne va venir en Egypte si on lui annonce qu’on combat le terrorisme ».

« Je ne suis pas optimiste pour la nouvelle saison si on parle de terrorisme et de nouveaux appels à manifester », regrette cet homme de 59 ans.

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Tunisie: le vin, sera-t-il son futur atout touristique?

Sun, 30/10/2016 - 12:09

En Tunisie où le tourisme vit une période difficile, Mohamed Ben Cheikh veut croire en des jours meilleurs: « notre pays est riche en produits du terroir », plaide-t-il depuis les hauteurs de son domaine. Parmi ces atouts, le vin, culture « ancestrale » en plein renouveau.

Pendant des décennies, la Tunisie s’est appuyée sur un tourisme de masse quasi exclusivement balnéaire. Mais l’instabilité née de la révolution de 2011 et plusieurs attentats jihadistes ont entraîné une profonde crise, amenant à réfléchir à une diversification.

Parmi les pistes étudiées, celle de l’oenotourisme.

« Le vin est un produit haut de gamme qui peut parler du terroir, de l’histoire. C’est un moyen de faire la promotion de la Tunisie », assure à l’AFP M. Ben Cheikh, président de la Chambre syndicale des producteurs de boissons alcoolisés.

A la tête du domaine Neferis, à Grombalia (40 km au sud de Tunis), où les collines toisent la Méditerranée au loin, il travaille à la création d’une « route des vins », « alternative au tourisme classique », qu’il veut mettre à la disposition des opérateurs dès l’an prochain.

« Notre pays est riche de sites archéologiques et produits du terroir. On peut créer un tourisme culturel », affirme-t-il.

– ‘Cellier de Rome’ –

La Tunisie, dont la population est en majorité musulmane, est considérée comme l’un des pays les plus libéraux du monde arabe et « produit du vin depuis au moins 2.800 ans », rappelle-t-il.

« Carthage était le grenier de Rome mais aussi son cellier. Elle a connu un grand agronome, Magon, le premier à avoir laissé des traités viticoles », fait-il valoir.

De Tunis à la péninsule du Cap Bon (nord-est), au milieu des oliviers centenaires, le projet prévoit d’associer visites archéologiques et découvertes œnologiques. Et ce second point pourrait bien en constituer la principale surprise.

Après un déclin post-indépendance -en partie lié à des mesures européennes de « préférence communautaire », selon Belgacem D’Khili, l’un des piliers du secteur viticole en Tunisie-, la viticulture tunisienne est parvenue à renaître à la fin des années 1990. L’Etat promeut alors la reprise des terres domaniales en association avec des étrangers. La démarche débouche sur sept « sociétés de mise en valeur de développement agricole ».

Vingt ans plus tard, le pari est plutôt réussi. Le vin tunisien, qui s’appuie sur de vieux cépages comme le carignan, voit pousser de nouvelles vignes de chardonnay, viognier ou verdejo. Il compte sept Appellations d’origine contrôlée (AOC).

Pour cela, « il a fallu investir dans de nouvelles technologies, du refroidissement durant la fermentation aux cuveries à température contrôlée », relève Rached Kobrosly, responsable qualité au domaine Neferis.

Au milieu des 450 hectares de vignoble, en ces derniers jours de vendanges, il assure que ses 1,2 million de bouteilles produites chaque année soutiennent désormais la comparaison à l’international.

M. Kobrosly en est dès lors persuadé: le vin tunisien, qui s’écoule pour l’heure essentiellement sur le marché local -à hauteur de 32 millions de bouteilles à l’année- a « de très fortes chances de pouvoir s’exporter ».

– ‘Révolution’ –

Les chiffres restent toutefois modestes.

Si les revenus du secteur atteignent 80 millions d’euros par an -et représentent une manne de 25 millions d’euros en recettes fiscales- la part des exportations ne dépasse pas 10 millions d’euros.

La faute à une surface limitée à l’échelle nationale (15.000 ha), mais aussi à une absence de politique marketing. « Le problème avec le vin tunisien n’est pas qu’il a une mauvaise image. Il n’en a aucune! », résume Rached Kobrosly.

« Pour renforcer son attractivité touristique, il faudrait relancer l’événementiel autour des vendanges, des caves », avance Tahar Ayachi, journaliste spécialisé dans le patrimoine et le tourisme. « Il fut un temps où on célébrait les récoltes, où on pressait le raisin sur les places des villages ».

Longtemps responsable des « Vignerons de Carthage », une coopérative qui avait le monopole avant la restructuration du secteur dans les années 90, Belgacem D’Khili parle d’un travail « de longue haleine ». Mais « avec la révolution (qualitative) des 20 dernières années, on a les atouts pour réussir », estime-t-il.

Associé à la promotion du domaine Shadrapa, sur les rives de l’oued Medjerda (70 km à l’ouest de Tunis), M. D’Khili croit aussi au potentiel touristique du secteur viticole: « Nous sommes à proximité d’un des plus beaux sites archéologiques, Dougga, et on travaille sur un circuit avec maisons d’hôte sur le domaine ».

La viticulture « est un secteur d’avenir qui apportera de la valeur ajoutée », assure-t-il.

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Addis Abeba: les taudis remplacés par des construction en banlieue

Sun, 30/10/2016 - 11:50

Depuis les étages des hôtels de luxe et immeubles de bureaux flambant neufs qui les entourent, les quelques maisons de tôle et de torchis encore debout, au milieu d’un champ de décombres, font figure de petit village assiégé.

« Ils sont venus de nombreuses fois pour nous forcer à partir. Ça ne me plaît pas, mais je vais être obligée de déménager », peste Getnesh Amare, en étendant son linge au milieu des débris des maisons de ses voisins, tous déjà partis, où des ferrailleurs de tout poil s’activent à récupérer ce qu’ils pourront revendre.

Le chantier, tout près du siège de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, est emblématique de la volonté des autorités éthiopiennes d’en finir avec les taudis. Ce quartier de Kazanches au cœur d’Addis Abeba, jadis connu pour ses bars louches et ses prostituées, doit devenir le centre d’affaires de la capitale éthiopienne.

D’un côté de la rue, des cafés branchés et des pâtisseries fines ont fait leur apparition. De l’autre, des habitants comme Getnesh s’accrochent encore à la vie sociale de leur quartier, misérable mais solidaire, et à leur « chika bet », ces maisons de fortune pour lesquelles la municipalité prélève un loyer dérisoire (rarement plus de 20 birr, soit 0,82 euro).

Cette femme de ménage, mère de quatre enfants, s’est vu promettre un trois-pièces dans un « condominium », la version éthiopienne des habitats HLM. Mais la perspective de vivre dans l’un de ces grands ensembles qui poussent comme des champignons à la périphérie d’Addis Abeba ne lui plaît guère.

« Ce n’est pas très confortable. Il n’y a de l’eau que deux fois par semaine et c’est au 4e étage », explique-t-elle. Et puis cet appartement est à plus d’une heure de trajet, loin du centre-ville.

– Un changement de vie ? –

Le « condo » est devenu un symbole de développement et les autorités éthiopiennes y voient un moyen de débarrasser le centre-ville de ses miséreux, de créer des emplois et de loger les plus de 3 millions d’habitants d’Addis Abeba qui s’entassent encore à 80% dans des chika bet.

« Je ne suis pas sûr qu’on puisse appeler cela des maisons. Il n’y a pas de toilettes, pas d’accès à l’eau courante, pas d’évacuation d’égouts (…) Dans les condos, la vie des gens est complètement changée », se félicite Haregot Alemu, le directeur de l’Agence du renouveau urbain et du développement des terres, chargée de superviser la construction des condominiums.

Pour les autorités, dont l’objectif affiché est de hisser l’Ethiopie au rang des pays à revenu intermédiaire d’ici 2025 – soit un revenu national brut (RNB) par habitant supérieur à 1.000 dollars – le condo doit aussi permettre de créer une classe moyenne de propriétaires, moins enclins à la contestation anti-gouvernementale qui agite depuis un an les ethnies Oromo et Ahmara.

« L’objectif est aussi d’encourager les citoyens d’Addis à prendre l’habitude d’épargner pour pouvoir acheter leur maison », ajoute Haregot Alemu.

A Jamo, l’une de ces villes nouvelles en banlieue d’Addis, les barres d’immeubles se succèdent les unes aux autres. Henok Kasahun, 27 ans, a quitté sans regret son quartier de Mexico Square, près du centre, pour vivre avec ses parents dans un appartement avec une chambre.

« Il y a des toilettes et une cuisine. On peut facilement avoir accès à l’eau et l’électricité. Dans notre ancienne maison, nous n’avions pas tout ça », explique-t-il.

L’objectif est de parvenir à construire 700.000 logements d’ici cinq ans. La demande est forte. Les autorités ont mis en place un système de loterie pour laquelle 750.000 personnes ont inscrit leur nom.

– ‘Au-dessus de nos moyens’ –

Mais la modernité a un prix. Le plan gouvernemental est un programme subventionné d’accession à la propriété et non pas de logements sociaux à loyers modérés.

Pour acquérir un « condo », les futurs propriétaires doivent débourser au moins 10% du prix de l’appartement, entre 100.000 et 500.000 birr (4.000 – 20.000 euros). Dans un pays où le salaire mensuel est souvent inférieur à 100 dollars, les remboursements peuvent vite devenir inabordables.

Topiyo Eshetu, sans emploi, a été l’une des premières à emménager, contrainte et forcée, dans un petit appartement de 36 m2 au rez-de-chaussée d’un immeuble de quatre étages construit il y a six ans. Les promesses de confort ne se sont pas concrétisées. Les murs sont déjà fatigués. L’eau et l’électricité vont et viennent au rythme des coupures et la place manque pour ses trois enfants.

Surtout, la famille peine à rembourser les 700 birr mensuels (29 euros) pour payer l’appartement.

« Avant, nous vivions dans une petite maison dans la mesure de nos revenus. Cela nous suffisait. Ici, nous vivons au dessus de nos moyens », regrette-t-elle.

La municipalité leur avait donné un mois pour déguerpir de leur logement sur Meskel Square, la place centrale d’Addis Abeba, et débourser l’acompte de 16.000 birr (660 euros).

« J’ai emprunté auprès de tous nos proches et amis », dit Topiyo. « Pour ceux qui peuvent se le permettre, on peut avoir une bonne vie ici, avec des commodités, mais pour les gens qui ont peu de revenus, c’est difficile », ajoute-t-elle.

Pour Haregot Alemu, ce développement à marche forcée est nécessaire pour « changer l’image d’Addis Abeba ».

« En tant que siège de l’Union africaine, notre vision est de créer une ville moderne et un modèle sur le continent », dit-il.

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Côte d’Ivoire: référendum sur une nouvelle Constitution

Sun, 30/10/2016 - 08:53

Le taux de participation des 6,3 millions d’Ivoiriens appelés à voter dimanche lors du référendum sur une nouvelle Constitution voulue par le président Alassane Ouattara sera le principal enjeu d’un scrutin que l’opposition a appelé à boycotter et dont l’issue ne fait guère de doute.

Les 20.000 bureaux de vote doivent ouvrir à 08H00 (locale et GMT) et fermer à 18H00. Les résultats doivent être annoncés avant jeudi mais une source au sein de la Commission électorale indépendante tablait sur « lundi en fin de journée, mardi au plus tard ».

« Le dimanche 30 octobre 2016, nous sommes tous appelés à faire un choix, qui va consolider la trajectoire de paix, de sécurité et de développement que nous avons entamée. Un choix qui va tourner définitivement la page du passé » et des crises politico-militaires qui ont secoué le pays pendant une décennie, a déclaré vendredi sur un ton solennel lors d’une adresse radio-télévisée le président Alassane Ouattara.

Il a ensuite demandé à ses compatriotes « de se rendre massivement aux urnes ».

En août 2000, six mois après le coup d’Etat de Noël 1999, la deuxième Constitution ivoirienne avait recueilli 87% de « oui » pour un taux de participation de 56%.

L’opposition, qui juge le texte « rétrograde » et « monarchique », et certains observateurs, estiment qu’il faut que le pouvoir actuel obtienne au moins le même score pour que le nouveau texte soit légitime.

Toutefois, les conditions ont changé et après la réélection triomphale en 2015 dès le 1er tour de M. Ouattara, il n’est pas certain que le président puisse attirer à nouveau ses compatriotes aux urnes.

« Il n’y a pas beaucoup d’engouement », note le chercheur Meite Mamoudou qui pronostique une « forte abstention ».

« Les dernières élections (présidentielle) montrent que la participation est faible », ajoute-t-il, soulignant qu’il y a « un fort taux d’illettrisme, donc les gens ont du mal à connaître le texte ».

« Tout ça, c’est des conneries! Ce qui nous intéresse c’est la vie chère, sortir de la pauvreté. Les riches sont plus riches et les pauvres restent pauvres. La Constitution ne va rien changer. Je n’irai pas voter », s’emporte Bamory Koné, un mécanicien d’Adjamé, un quartier qui a pourtant voté majoritairement pour le président Ouattara en 2015.

Selon le pouvoir, la nouvelle Constitution évacue notamment le concept d' »ivoirité » en clarifiant les conditions d’éligibilité du président. Ses détracteurs avaient reproché à M. Ouattara son origine burkinabè et contesté son éligibilité (il n’avait pu se présenter que grâce à un décret).

Ce concept d' »ivoirité », qui visait les étrangers, notamment ceux originaires du Burkina Faso souvent présents depuis plusieurs générations, a miné depuis le début des années 2000 la stabilité du pays. Pendant dix ans, la Côte d’Ivoire a été coupée en deux entre un nord rebelle et un sud favorable au président Laurent Gbagbo.

Le texte prévoit aussi la création d’un poste de vice-président qui alimente tous les fantasmes. En outre, la Constitution crée un Sénat, institutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels et étend le domaine de compétence du Conseil économique et social à l’environnement.

– « Désert électoral » –

Pour le politologue Jean Alabro, « autant l’actuelle Constitution (de 2000) était contre Ouattara, autant celle-ci est pour Ouattara et son camp. Il organise sa succession ».

De son côté, l’ensemble de l’opposition (deux coalitions distinctes) a appelé au boycottage tandis que depuis sa prison à la Cour pénale internationale de La Haye, l’ex-chef des « Jeunes patriotes » Charles Blé Goudé a appelé à « un désert électoral pour dire +NON+ à cette imposture ».

Sans réussir une mobilisation forte, l’opposition a organisé plusieurs rassemblements pour dire « Non à la IIIe république » (l’adoption du texte ferait passer le pays de la IIe à la IIIe république). Au moins deux manifestations interdites ont été dispersées à coups de gaz lacrymogène et selon l’opposition huit personnes interpellées étaient encore emprisonnées samedi soir.

Pascal Affi Nguessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par Laurent Gbagbo, principal parti d’opposition, estime que le texte a été préparé « en catimini » et souligne que ni l’opposition ni la société civile n’ont été consultées.

L’ONG Human Rights Watch estime qu' »avec à peine sept jours de campagne, des ressources insuffisantes, un manque d’accès aux médias contrôlés par l’État et la suspension de deux journaux », l’opposition « a du mal à défendre son point de vue auprès de l’opinion publique ».

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Centrafrique: Sangaris s’en va, les bandes armées sont prêtes

Sun, 30/10/2016 - 04:37

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est attendu dimanche soir à Bangui pour acter la fin de l’opération Sangaris qui aura mis fin aux tueries de masse en Centrafrique, sans parvenir à neutraliser les bandes armées qui terrorisent la population.

Si Paris se veut rassurant – « la France ne laisse pas tomber la Centrafrique », a insisté le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault – et met en avant la présence de plus de 10.000 Casques bleus de la Minusca, nombre de Centrafricains ne cachent pas leur inquiétude au sujet du départ des soldats français, arrivés dans l’urgence en décembre 2013.

« Les groupes armés sont en train de prendre leurs marques. Et je crains qu’ils ne lancent une offensive générale une fois les Français partis », dit à l’AFP en demandant l’anonymat – « car le sujet est très sensible » – un responsable politique centrafricain de premier plan, ajoutant: « les groupes armés redoutent la force française, mais pas la force onusienne ».

Ces dernières semaines, les Centrafricains voient en effet – la peur au ventre – ces bandes reprendre leurs exactions à grande échelle à l’intérieur du pays. Selon la Minusca, elles ont fait au moins plusieurs dizaines de morts et contraint des villageois à se cacher dans la brousse.

Jeudi et vendredi, au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées lors d’affrontements à Bambari (centre) et ses environs, selon la Minusca.

– cocktail sécuritaire explosif –

Ces groupes sont essentiellement issus de factions parfois rivales de l’ex-rébellion Séléka à dominante musulmane, chassée du pouvoir après l’intervention française, de miliciens anti-balaka, se revendiquant chrétiens, mais aussi de groupes d' »auto-défense » d’éleveurs nomades peuls, de bandes spécialisées dans le racket routier et d’éléments « incontrôlés ».

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka qui avait entraîné une contre-offensive des milices anti-balaka.

Malgré ce cocktail sécuritaire explosif, la France, ancienne puissance coloniale restée omniprésente depuis l’indépendance, considère que la mission de Sangaris est achevée.

« Nous fermons une opération parce que cette opération a été un succès », a assuré le 19 octobre devant l’Assemblée nationale à Paris M. Le Drian.

« Nous avons évité des massacres de masse (…) permis un processus de réconciliation intercommunautaire, la reconstitution de l’Etat centrafricain, une élection présidentielle, des élections législatives », a-t-il énuméré.

« Nous avons aussi permis la mise en oeuvre d’un outil de formation de la nouvelle armée centrafricaine (EUTM RCA) et le déploiement de la mission des Nations unies », a-t-il poursuivi.

« Même si la stabilité n’est pas totalement revenue, il importe maintenant que (…) le relais soit pris et par les forces centrafricaines et par la mission des Nations unies ».

– concentration de combattants –

Selon Paris, environ 350 militaires français, équipés de drones d’observation, resteront présents, dont une centaine au sein de la force de l’ONU.

Si Sangaris – dont l’action a été ternie par des accusations de violences sexuelles qui mettent en cause également la Minusca – a effectivement mis fin à la terreur des bandes armées, les Centrafricains attendaient de la France qu’elle les débarrassent de ces « combattants » qui les martyrisent depuis des années dans l’impunité la plus totale.

« Je trouve que cela a un goût d’inachevé et risque bien de replonger le pays dans une situation beaucoup plus dramatique », déclare ainsi à l’AFP, Edgar Ngbaba, enseignant, interrogé sur la fin de Sangaris, qui a compté 2.000 hommes au plus fort de la crise et quelques centaines ces derniers mois.

« Moi, je ne crois pas du tout à ce départ », dit Marie Ndoïnam, commerçante. « Je me demande si ces gens ne sont pas déjà en train de tirer profit du départ des Français, en prenant position ça et là. Et que font les autorités? ».

Le gouvernement centrafricain ne dispose pas de forces de sécurité capables de tenir tête aux groupes armés et doit s’en remettre à la Minusca.

L’inquiétude des Banguissois est nourrie par les nouvelles parvenant de l’intérieur du pays. Selon des sources centrafricaines jointes par l’AFP, plusieurs centaines d’ex-séléka lourdement armés et issus de factions rivales se sont regroupés récemment à Batangafo (350 km au nord de Bangui).

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Burkina: Kaboré appelle à une lutte « implacable » contre le terrorisme

Sun, 30/10/2016 - 02:00

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« C’est le lieu de réaffirmer avec force qu’autant nous devons opposer une lutte implacable contre le terrorisme et toutes ses formes, autant nous devons être intraitables à l’égard de tous les auteurs de tentative de déstabilisation de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso », a déclaré le chef de l’Etat.

Il s’exprimait à l’occasion de la célébration du deuxième anniversaire des manifestations populaires qui ont chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir le 31 octobre 2014.

Pays pauvre d’Afrique de l’ouest situé dans la bande sahélo-saharienne et zone tampon entre le Sahel et la zone guinéenne, le Burkina Faso, jusque-là épargné par les attaques qui touchent la plupart des pays sahéliens, fait face depuis 2015 à des attaques répétées sur son territoire. Le 15 janvier, une attaque spectaculaire menée par un commando jihadiste en plein coeur de Ouagadougou a fait 30 morts et 71 blessés.

Il y a deux semaines, quatre soldats burkinabè et deux civils ont été abattus par de présumés jihadistes à Intamgom, localité du nord située à 5 km de la frontalière du Mali et à une vingtaine de km du Niger.

Le président Kaboré a appelé tous les Burkinabè « à prêter main forte à nos forces de défense et de sécurité, à une franche collaboration afin de permettre de garantir la sécurité de notre pays et de sa démocratie ».

Il a assuré que « le gouvernement s’est d’ores et déjà engagé à prendre les dispositions pour renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité déployées sur les frontières comme à l’intérieur du pays ».

Visiblement agacé par les critiques quant à l’incapacité supposée de son gouvernement à répondre aux aspirations de la jeunesse « insurgée » qui a fait partir Compaoré il y a deux ans, M. Kaboré a appelé ses compatriotes « à quitter le terrain de la critique facile et des procès d’intention ».

« Il n’est pas possible de prétendre en moins d’un an (de gouvernance, ndlr) de trouver des solutions acceptables et durables sans se donner le temps et les moyens d’y travailler », s’est défendu le chef de l’Etat.

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Mauritanie: des milliers de manifestants à Nouakchott contre un changement de Constitution

Sat, 29/10/2016 - 23:26

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Nouakchott à l’appel de partis d’opposition contre de prochaines modifications constitutionnelles en Mauritanie, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les manifestants ont défilé à Nouakchott avant de se retrouver pour un meeting dans le centre-ville, à l’appel du Forum national pour l’unité et la démocratie (FNDU), une coalition qui regroupe une quinzaine partis de l’opposition radicale.

« Non au tripatouillage de la Constitution », « halte à la gabegie et à la corruption », « non à l’atteinte aux symboles de la République », ont scandé les manifestants estimés à plusieurs milliers, selon un journaliste de l’AFP.

« Le pays est pris en otage. Nous devons y faire face », a déclaré le président du FNDU, Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine.

Il a appelé « les forces opposées à cette mascarade (les modifications constitutionnelles envisagées) à se dresser comme un seul homme pour mettre fin aux projets de destruction du pays menés par Mohamed Ould Abdel Aziz », le président mauritanien.

Des partis de l’opposition non membres du FNDU, comme le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah, un des principaux opposants, ont participé à la manifestation de samedi, organisée après le dialogue national lancé le 29 septembre et qui s’est achevé le 21 octobre.

Cette conclave, prélude à une future révision constitutionnelle, a été boycottée par l’opposition qui a déjà annoncé son opposition aux changements prévus.

Une controverse avait éclaté entre l’opposition et le pouvoir, soupçonné de vouloir supprimer la limite de deux mandats présidentiels ce qui ouvrirait la voie à un troisième mandat de M. Ould Abdel Aziz.

Le chef de l’Etat mauritanien, qui achèvera son second mandat de cinq ans en 2019, a déjà annoncé que la limitation des mandats présidentiels à deux resterait inchangée dans la future révision constitutionnelle.

Les actes du dialogue, intitulés « accord politique », prévoient un référendum avant la fin de l’année et des élections municipales et législatives anticipées dont la date reste à fixer.

Parmi ses autres décisions phares figurent la suppression du Sénat, qui serait remplacé par des Conseils régionaux, la suppression de la Haute cour de justice, du médiateur de la République et du Haut conseil islamique.

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Les 10 pays à déstabiliser par les Etats-Unis dans les quatre prochaines années

Sat, 29/10/2016 - 23:04

1. Les Maldives. Quand on parle des Maldives, les seules images qui nous viennent sont des images de vacances, d’iles paradisiaques. Seulement, les Maldives ont deux particularités. D’une part l’archipel est situé entre la pointe sud de l’Inde et la base américaine Diego Garcia, et d’autre part c’est une république islamique, donc un endroit idéal pour y implanter un embryon d’Etat Islamique. Pour l’instant ces supposés terroristes ne font rien, mais le Think tank prévoit qu’ils feront des enlèvements de touristes. Puisqu’il le dit, nous pouvons être sûrs que ces enlèvements auront lieu.

2. Mauritanie. Une autre République Islamique, comme par hasard. Arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état, le président actuel a dû, pour se construire une certaine légitimité, se prêter à des élections validant son coup d’état en préservant les formes. En échange sans doute de cette reconnaissance, il s’est engagé à mener la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qui n’existait pas alors en Mauritanie. Le premier acte « terroriste » surviendra peu après. En effet, quand on s’engage à lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas seulement les moyens de lutte qui sont fournis, mais les terroristes aussi. Maintenant l’Etat Islamique est bien installé, à cheval entre la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Le Think Tank américain nous dit déjà d’où viendra le chaos. C’est l’esclavage qui sera l’étincelle. Bien que légalement l’esclavage ait été aboli dans ce pays, l’état semble impuissant à faire appliquer les lois, en partie à cause des mentalités, mais également par manque de moyens économiques pour accompagner ces lois. Si l’ONU l’avait vraiment voulu, il y a longtemps que l’esclavage aurait disparu en Mauritanie. Les trois pays limitrophes au nord, le Maroc, l’Algérie et le Mali, habités par les mêmes tribus esclavagistes, n’ont jamais eu à subir ces accusations. Considéré comme refuge du terrorisme (artificiellement implanté), pays pratiquant l’esclavage (c’est un problème aigu socio-économique et sociétal, et non du point de vue du droit), et enfin, rajoute l’AEI, pays de contrebandiers (ils ne disent pas la nature de la contrebande). Selon le Think Tank, la Mauritanie est devenue Afghanistan pré-11.09. Ça risque de chauffer

3. Algérie. C’est l’un des plus gros morceaux. L’un des plus convoités aussi. L’AEI le dit lui-même : l’un des plus riches. Que reproche-t-on à l’Algérie ? Comme pour les deux premiers, le terrorisme. La présence de l’AQMI dans le sud du pays est le prétexte de base. En plus de ce prétexte bateau classique, ils surveillent de près la mort d’Abdelaziz Bouteflika et apparemment, n’ont pas l’intention de laisser la succession se faire sans eux. Selon eux, « l’homme fort de longue date de l’Algérie, partira probablement avant la fin de ces quatre prochaines années ». Ils prédisent dont que le successeur aura à affronter les islamistes radicaux qui pourraient chercher à se venger d’avoir été écartés du pouvoir si longtemps. Là encore, s’ils prédisent qu’il y aura affrontement, il y en aura. Nous avons vu qu’après la guerre de la Libye il y a eu un redéploiement d’Al Qaïda au Nord du Mali et de la Mauritanie et dans le sud algérien. Pour l’instant, les terroristes ne s’aventurent pas trop à l’intérieur du pays, attendant sans doute le coup de sifflet du début des hostilités. Ils ne manqueront pas d’armes puisqu’ils ont puisé tout ce qu’il leur fallait dans l’arsenal libyen. L’AEI annonce déjà une catastrophe pour l’Europe (sous-entendu, il faudra que les Etats-Unis interviennent pour sauver l’Europe une nouvelle fois).

4. Ethiopie. Cette fois, il ne s’agit pas d’Etat Islamique ni d’Al Qaida. L’AEI nous présente l’Ethiopie comme le pays le plus fragile du monde gouverné par un pouvoir autocratique et répressif. Le 9 Octobre, nous publiions un article que nous avions intitulé Alerte ! Nouvelle déstabilisation en cours en Ethiopie. Le Think Tank américain vient confirmer ce que nous disions. Ce pays fait bien partie des pays à déstabiliser. Comme toujours, quand ils ne peuvent invoquer les raisons terroristes, les divisions ethniques et religieuses viennent à la rescousse. Il n’y a pas une seule région au monde en dehors de l’Europe où les ethnies ou les religions n’ont pas été utilisées pour pousser les populations les unes contre les autres. En Ethiopie, pays multiethnique dans lequel l’Islam a toujours côtoyé le Christianisme, ils n’ont pas fait exception. Ils ont déjà calculé que le pays comporte 30% de musulmans dont la croissance démographique est plus rapide que celle des chrétiens, et que cela provoquera, à terme, des conflits inter-religieux. Les troubles ont déjà commencé, et le fond du problème, on le connait : la Chine est là, et bien implantée.

5. Nigeria. Pour ce pays, le plus peuplé d’Afrique, il n’y a rien de nouveau. Ce ne sera que la continuation d’un processus de déstabilisation qui a commencé depuis longtemps. Et là, tous les outils habituels sont activés ; c’est la totale. Terroristes (Boko Haram), pirates transférés de Somalie vers le Golfe de Guinée, problèmes inter-ethniques (il y a 250 ethnies), rebelles armés contre le pouvoir central, et bien sûr, frictions inter-religieuses. En 2014 nous avons assisté au lancement mondial de Boko Haram, avec l’aide de Michelle Obama, avec l’enlèvement spectaculaire de centaines d’écolières. En Aout 2015 nous avions publié un article avec une photo montrant les filles enlevées brandissant une bannière du groupe avec la profession de foi écrite en arabe, mais avec une calligraphie hébraïque, ce qui nous donne des indices sur les origines de ces groupes terroristes. Pour compléter le tableau, l’AEI mentionne dans son étude l’un des problèmes majeurs du Nigeria, la corruption. Selon le Think Tank, le pays aurait perdu 400 milliards $ dus aux malversations et à la corruption depuis 1960, plus que l’aide internationale totale à l’Afrique au cours de la même période. Ce que ne dit pas l’entreprise américaine, c’est que pour 1 dollar qui descend vers le Sud, il y en a au moins 10 qui vont dans les poches des partenaires du nord. Mais, pour les Etats-Unis, un tel pays chargé de tant de tares ne peut qu’appeler à un sauvetage rapide de sa démocratie si fragile, sinon c’est l’Afrique toute entière qui se consumerait.
6. Turquie. La Turquie aussi a un pédigrée chargé. Le problème, c’est qu’avec ce pays membre de l’OTAN, la chose est délicate. Comment se débarrasser du président Recep Tayyip Erdoğan sans démembrer le pays ? L’AEI revient sur le coup d’état avorté de Juillet suivi de sa purge massive et de l’état d’urgence encore en cours. Beaucoup de choses ont déjà été tentées contre Erdogan, mais le fait que l’on veuille éviter le chaos en Turquie semble lui avoir porté chance. Le président turc n’est cependant pas à l’abri d’autres tentatives d’élimination. L’AEI laisse entendre qu’il pourrait y avoir plus de violence à l’horizon. Quoi qu’il en soit l’AEI prévoit un chaos après le départ mort ou vif d’Erdogan, un chaos qu’il convient de prévenir à tout prix.

7. Russie. Pour la Russie, le problème de l’AEI est à la fois simple et compliqué. Il est simple parce qu’il peut se résumer en un nom : Poutine. Une fois Poutine disparu, tout est réglé. Ils pourraient alors reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant son arrivée. Mais voilà, Poutine est bien là et ne semble pas disposé à leur faire le plaisir de disparaître. Il reste alors les solutions complexes et elles s’appuient sur les mêmes recettes classiques : terrorisme et religion. Ils comptent sur l’augmentation plus rapide de la population musulmane russe par rapport à la population chrétienne pour attiser les conflits inter-religieux. La Tchétchénie et le Daghestan restent pour eux deux terreaux pour le radicalisme à cultiver et à entretenir. Accessoirement, ils comptent également jouer avec les problèmes ethniques avec la carte des Tatars0. L’AEI pose alors une question : étant donné que les musulmans représentent une proportion croissante de la population des jeunes conscrits, la Russie pourra-t-elle compter sur sa propre armée dans un conflit sectaire ?

8. Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite pourrait devenir un problème très grave pour les Etats-Unis, principalement par leur propre faute. D’une part les Etats-Unis ont renforcé l’Iran face à l’Arabie Saoudite en levant l’embargo, avec, en parallèle, une baisse du prix du pétrole poussant l’économie saoudienne au bord du précipice. D’autre part, la guerre au Yémen se révèle être un bourbier pour le royaume et, pour couronner le tout, le roi saoudien est peut-être atteint de la maladie d’Alzheimer, selon l’AEI. La question pour les Etats-Unis est de savoir si l’Arabie Saoudite sera en mesure de tenir son rôle dans la stabilisation du Moyen-Orient et de l’économie mondiale, en vertu des accords qui les lient. Sinon, des solutions s’imposent.

9. Jordanie. La Jordanie est plus qu’un allié des Etats-Unis, c’est un Israël bis, du moins en ce qui concerne son gouvernement et sa monarchie. Le problème c’est que les Jordaniens sont des arabes qui voient bien ce qui se passe autour d’eux. Selon l’AEI, malgré les dénis du gouvernement jordanien, la Jordanie est en crise aujourd’hui. Les vagues successives de réfugiés ont soumis une énorme pression à l’économie jordanienne. Le roi Abdallah et la reine Rania ne sont pas populaires dans leur pays, même s’ils sont adulés à l’extérieur. Encore une fois, pour reprendre les choses en main, le terrorisme vient au secours des Américains. La grande crainte, c’est qu’après avoir été battus en Irak et en Syrie, les combattants de Daesh affluent vers la Jordanie. Cela nous donne des indications sur la future destination de certains des Daechiens après leur future débâcle.

10. Chine. Le gros morceau pour la fin. L’AEI esquisse quelques vagues traits pour se donner quelques motifs d’espérance, mais la seule solution qu’ils préconisent c’est… d’attendre. Attendre que la Chine s’effondre d’elle-même, comme l’Union Soviétique. Pour cela, ils comptent sur l’inégalité des revenus entre les villes et la campagne qui, pensent-ils, fera bouger la population, et les conséquences futures de la politique de l’enfant unique. Avec ce type de solutions pour l’abattre, la Chine a le temps de voir venir.
RESEAU INTERNATIONAL

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Mali : JT ORTM du 27 Octobre 2016

Fri, 28/10/2016 - 00:22
Les titres du Journal
  1. Problématique foncière : une feuille de route pour assainir le secteur
  2. Coton africain : un nouveau plan pour booster la production

Source : ORTM

Categories: Afrique

Mali : JT TM2 du 26 Octobre 2016

Fri, 28/10/2016 - 00:08
Les titres du Journal
  1. Sommet Afrique-France: L’assainissement préoccupe la mairie
  2. Littérature: Fatoumata Coulibaly (FC) publie

Source : ORTM

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Algérie: le Belge Georges Leekens nommé sélectionneur

Thu, 27/10/2016 - 22:24

Le Belge Georges Leekens, 67 ans, a été nommé sélectionneur de l’Algérie, poste vacant depuis le départ du Serbe Milovan Rajevac et qu’il a déjà occupé brièvement en 2003, a annoncé la Fédération algérienne (FAF), jeudi, dans un communiqué.

« La commission ad hoc, après avoir consulté plusieurs techniciens, a arrêté une short-list de cinq entraîneurs. Le choix a été porté sur M. Georges Leekens pour diriger la sélection nationale. Ce choix a été approuvé à l’unanimité par les membres du bureau fédéral », a indiqué la FAF.

Leekens, qui a déjà été à la tête des Verts en 2003 avant de quitter son poste « pour des raisons familiales », succède à Milovan Rajevac, limogé mi-octobre, trois mois seulement après sa nomination, dans la foulée du match nul contre le Cameroun (1-1) en ouverture des qualifications du Mondial-2018.

Les « Fennecs », qui ont hérité de la poule de la « mort », doivent disputer un match déjà décisif contre le Nigeria, le 12 novembre, pour conserver leurs chances de disputer un 3e Mondial d’affilée.

Ancien sélectionneur de la Belgique (1997-1999, puis 2010-2012), Leekens a également dirigé la Tunisie (2014-2015) avec qui il a été éliminé en quarts de finale de la CAN-2015 en Guinée équatoriale.

L’Algérie, 3e nation africaine au classement Fifa et qui court après un sacre continental depuis 1990, est l’un des favoris pour la CAN-2017 au Gabon (14 janvier-5 février). Elle a été reversée dans le groupe B, avec le Zimbabwe, la Tunisie et le Sénégal.

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Assassinat de deux journalistes de RFI au Mali: « trop de zones d’ombre » dans l’enquête (association)

Thu, 27/10/2016 - 19:50
RFI/Pierre René-Worms
Claude Verlon (au centre) et Ghislaine Dupont au Mali L’association des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes français de RFI assassinés il y a trois ans au Mali, a regretté jeudi les « zones d’ombre » qui entourent toujours le mobile et les circonstances de ce drame.

 

« Qui sont les tueurs, les commanditaires, quelles sont les circonstances, et pourquoi ? » s’est interrogé le porte-parole de l’association, Pierre-Yves Schneider, au cours d’une conférence de presse à Paris à la mémoire des deux journalistes de RFI.

 

Selon lui, la centaine de documents qui ont été déclassifiés par le ministère français de la Défense comporte « beaucoup de passages blanchis, raturés. Il y des éléments tronqués ».

 

L’association retient notamment un passage du livre récemment paru « Un président ne devrait pas dire ça », rédigé par les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme à partir de confidences du président François Hollande.

 

Evoquant le cas de deux autres Français enlevés au Mali en 2011, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, M. Hollande leur a confié le 7 novembre 2013, quatre jours après le double assassinat des journalistes: « on a le cas Lazarevic, sans doute détenu par ceux qui ont tué les deux journalistes et qui auraient tué Verdon ».

 

La mort de Philippe Verdon avait été annoncée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en mars 2013.

 

« On a envie d’en savoir plus depuis cette phrase », a affirmé le président de l’association, ajoutant que « toutes les pistes sont ouvertes dans cette affaire où il y a des choses à cacher ».

 

Une des hypothèses retenues par l’association serait que le commando qui a enlevé et tué les journalistes aurait pu être impliqué dans les négociations alors en cours pour libérer Serge Lazarevic (qui a retrouvé sa liberté en 2014).

 

Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, ont été enlevés à Kidal (nord du Mali) par des hommes armés le 2 novembre 2013 lors d’un reportage. Les deux corps ont été retrouvés deux heures après le rapt à 12 km de Kidal par des militaires français qui avaient été alertés de l’enlèvement. Aqmi avait revendiqué leur assassinat.

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a déclassifié cent documents confidentiels défense dans le cadre de l’enquête française sur l’assassinat des deux journalistes de RFI.

 

La société des journalistes de la radio et celles d’une vingtaine d’autres médias ont souligné dans un communiqué commun que « les circonstances de la tragédie suscitent toujours autant d’interrogations. Et nous avons le désagréable sentiment que tout n’est pas mis en oeuvre pour faire éclater la vérité dans cette affaire ».

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Attaques jihadistes: le Canada et la France vont financer des postes frontières au Burkina

Thu, 27/10/2016 - 19:46
Déploiement sécuritaire à kilwin, après une opération pour mettre la main sur un réseau de recruteur de terroristes à Ouagadougou, Burkina Faso, le 23 octobre 2016. (VOA/Zoumana Wonogo) Le Canada et la France vont financer la construction de postes frontières au Burkina Faso, un pays sahélien pauvre d’Afrique de l’ouest confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes récurrentes, surtout dans le nord près du Mali et du Niger.

 

« Toutes les attaques que nous avons subies ces derniers temps se situent principalement dans la zone du Sahel. (…) Ce financement va nous permettre d’avoir des constructions de postes frontières beaucoup plus sécurisés parce qu’à certains endroits nous n’avons que de petits bâtiments, pas de clôture, rien du tout… », s’est félicité le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré en signant l’accord de financement qui porte sur 300.000 euros environ.

 

Quatre militaires et deux civils ont été tués le 12 octobre par des présumés jihadistes au poste frontalier d’Intangom, à cinq kilomètres du Mali et à une vingtaine de km de la frontière avec le Niger. L’attaque a été perpétrée contre un détachement de l’armée burkinabè qui avait relevé au même poste frontière des policiers, victimes quelques semaines plutôt d’une première attaque qui avait fait un mort et trois blessés.

 

« La construction de ces postes frontaliers est à inscrire dans un vaste programme de plusieurs milliards de francs CFA (millions d’euros). Chaque année, on va construire des brigades de gendarmerie et de police dans le cadre de la stratégie de gestion des frontières », a-t-il ajouté.

 

« Il y aura également des dispensaires, des écoles pour faire en sorte que les populations frontières soient fixées et aient cette conviction qu’elles font partie intégrante du territoire national », a-t-il précisé à propos de ces régions où une partie des populations est nomade.

 

« Le Canada est uni avec le Burkina Faso, le Niger et le Mali dans la poursuite d’une plus grande sécurité dans la région », a indiqué l’ambassadeur du Canada au Burkina, Vincent Le Page.

 

L’ambassadeur français Xavier Lapeyre de Cabanes a estimé « légitime de soutenir les autorités du Burkina Faso pour mettre fin à ces tentatives de déstabilisation »

 

Ouagadougou abrite des Forces spéciales françaises, fer de lance du dispositif Barkhane de lutte contre les jihadistes dans le Sahel..

 

Le Burkina Faso a été victime d’une attaque terroriste spectaculaire le 15 janvier 2016. Un commando de trois assaillants avait tué 30 personnes et fait 71 blessés dans le centre de Ouagadougou.

 

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Agression sexuelle: Saad Lamjarred, star de la pop marocaine arrêté à Paris

Thu, 27/10/2016 - 18:59

Une star de la pop music marocaine, Saad Lamjarred a été interpellée mercredi matin à son hôtel parisien après qu’une jeune femme a déposé plainte pour agression sexuelle et violences volontaires, a-t-on appris jeudi de source policière, confirmant des informations de presse.

Une jeune femme âgée de 20 ans de nationalité française, en « villégiature à Paris », affirme avoir été agressée mercredi matin dans la chambre d’hôtel du chanteur de 31 ans, dans le centre de Paris.

La jeune femme a porté plainte. Saad Lamjarred a été interpellé mercredi matin et placé en garde à vue. Celle-ci a été prolongée et était encore en cours jeudi après-midi.

Le chanteur a déjà été mis en cause cette année aux Etats-Unis dans une affaire de viol datant de 2010, dans laquelle il a nié toute implication.

Il devait se produire samedi au Palais des congrès de Paris.

Né en 1985, Saad Lamjarred est originaire de Rabat, où il a grandi dans une famille d’artistes renommés. Il a commencé à se faire connaître dans le monde arabe en 2007 en participant à l’émission libanaise Super Star, mais n’est devenu une célébrité qu’à partir de 2013 grâce à son titre « Mal Hbibi Malou » (Qu’arrive-t-il à ma bien-aimée ?).

En septembre, son nouveau clip « Ghaltana » (Tu as tort) faisait un carton sur internet avec plus de 16 millions de vues en une semaine. Son titre phare, « Lm3allem » (C’est toi le boss), a été visionné 382 millions de fois à ce jour, alors que l’ensemble de ses vidéos comptabilise près de 613 millions de vues cumulées sur sa chaine YouTube, qui compte deux millions d’abonnés.

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