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Updated: 1 month 4 weeks ago

Mali : MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS : Une attaque des assaillants armés fait 4 soldats tués et des blessés à Goma-Coura

Thu, 13/10/2016 - 22:32
Nema-Nampala Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants informe l’opinion nationale et internationale que des assaillants armés ont attaqué les Forces Armées maliennes, dans la matinée du jeudi 13 Octobre 2016. Une attaque complexe au cours de laquelle l’ennemi a utilisé des mines posées sur la route avant d’ouvrir le feu. L’attaque est survenue dans le secteur de Goma-Coura et a visé  un détachement de Nampala en mission de ravitaillement. Les Forces Armées déplorent quatre soldats tués, sept autres blessés. Des véhicules ont également été endommagés.

Une mission a été dépêchée sur les lieux en vue de secourir les blessés et procéder au ratissage de la zone.

Dans ces circonstances douloureuses, le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants présente ses condoléances aux familles durement éplorées et les assure de la reconnaissance éternelle de la nation malienne.

Le Ministre de la défense condamne avec vigueur, ces attaques lâches et barbares et réaffirme la détermination des Forces Armées maliennes à poursuivre leurs missions de sécurisation des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire.

Ampliations :                                                                                        Pour le Ministre et par ordre

Archives et chrono.………02                                                                        Le Secrétaire Général

 

Général de Brigade Salifou KONE

Chevalier de l’Ordre National

Source :  Ministère de la Défense et des Anciens Combattants

Categories: Afrique

Quatre soldats maliens tués dans l’explosion de mines

Thu, 13/10/2016 - 20:08

Quatre militaires maliens ont été tués jeudi dans le centre du Mali lorsque leurs véhicules ont sauté sur des mines, a-t-on appris de sources militaires.

 

« Entre les localités de Diabaly et de Nampala (centre), quatre militaires maliens ont trouvé la mort quand leurs véhicules ont sauté sur des mines », a déclaré à l’AFP un gradé de haut rang de l’armée malienne.

 

L’information a été confirmée par un officier de l’armée malienne en poste à Ségou, une des principales villes de la région, précisant que l’attaque s’était produite « dans le village de N’Goma Coura ».

 

« Deux véhicules de l’armée ont été calcinés après l’explosion de trois mines », selon cette source, qui fait également état de plusieurs soldats blessés et de l’envoi de renforts de l’armée sur les lieux.

 

Deux soldats maliens avaient été tués et deux grièvement blessés le 5 octobre près de Tombouctou, dans le nord-ouest du pays, par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule, selon des sources militaires.

 

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

 

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

 

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

 

Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.

 

Categories: Afrique

Nigeria: 21 lycéennes de Chibok libérées par Boko Haram

Thu, 13/10/2016 - 20:04

Vingt-et-une lycéennes de Chibok, enlevées par Boko Haram il y a plus de deux ans, ont été libérées par leurs ravisseurs jeudi après des négociations entre le gouvernement et le groupe jihadiste nigérian facilitées par la Suisse et le Comité international de la Croix-Rouge.

Qualifiant cette libération « d’importante », les autorités espèrent que cette nouvelle étape aidera à retrouver les 197 autres jeunes filles toujours entre les mains de Boko Haram depuis avril 2014.

« Ce n’est qu’une première étape, et nous pensons que cela nous conduira à libération de toutes les filles », a déclaré le ministre de l’Information, Lai Mohammed à Abuja.

« Cela ne veut pas dire que nous mettons fin aux opérations militaires, mais cela pourrait être une autre manière de conduire les contre-offensive dans cette guerre contre la terreur », a-t-il ajouté, alors que l’armée nigériane n’a toujours fait aucune déclaration publique.

La présidence a affirmé dans un communiqué que cette libération avait eu lieu après des négociations entre Boko Haram et le gouvernement nigérian, facilitées par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le gouvernement suisse.

« A la demande du gouvernement nigérian, la Suisse a facilité les contacts entre les autorités et les intermédiaires de Boko Haram (…).

La Suisse s’y est engagée sur des bases humanitaires », a déclaré Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du département fédéral suisse des Affaires étrangères.

Les lycéennes ont été échangées contre quatre combattants de Boko Haram dans la ville de Banki, à la frontière du Cameroun, selon des sources locales.

« Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (…), vers 3 heures du matin. Les quatre combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki depuis Maiduguri dans un hélicoptère de l’armée et ont été conduits à Kumshe dans des véhicules du CICR », a rapporté une source proche du dossier à l’AFP.

La présidence avait révélé le mois dernier que de précédentes négociations avec Boko Haram avaient échoué, notamment à cause des récentes divisions à la tête du groupe islamiste ou parce que le gouvernement était réticent à accéder aux demandes du groupe.

Le ministre de l’Information a été catégorique: « Ce n’était pas un échange ».

– Signe encourageant –

Parmi les 276 lycéennes enlevées par Boko Haram le 14 avril 2014, 57 avaient réussi à s’échapper juste après le rapt, et l’une d’entre elles a été retrouvée par l’armée au mois de mai, avec son mari, un combattant, et leur enfant âgé de 4 mois.

Relayé par les médias du monde entier, ce kidnapping de masse a provoqué une vague d’indignation massive, notamment sur Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls (« Ramenez-nous nos filles »), relayé jusqu’à la Maison Blanche par la première dame, Michelle Obama.

Le retour des « filles de Chibok » avait été l’un des points forts de la campagne du candidat Muhammadu Buhari, finalement élu en mai 2015. Le président a depuis lors essuyé les critiques pour n’avoir pas réussi à les retrouver.

Il s’est dit heureux de la libération de 21 lycéennes, jeudi, avant de s’envoler vers l’Allemagne, notamment pour demander un soutien financier et logistique, alors que le Nord-Est est totalement détruit par la guerre et que la situation humanitaire est catastrophique.

Les lycéennes libérées sont attendues à Abuja, où elles recevront un suivi médical et psychologique, mais où leur identité devra être confirmée par leur famille avant d’être dévoilée à la presse.

Même si cette annonce est un signe encourageant, les experts soulignent que Boko Haram est toujours une force relativement importante et divisée en plusieurs factions ennemies qui se déchirent pour le contrôle de la région.

Mercredi, une bombe a fait huit morts dans une gare routière de la capitale du Borno, Maiduguri.

« C’est effectivement une avancée positive, mais je pense que nous devons rester réalistes », explique à l’AFP Omar Mahmood, chercheur pour l’Institute for Security Studies.

« Ils sont toujours en mesure de conduire des attaques, nous l’avons vu à Maiduguri », hier (mercredi).

L’insurrection de Boko Haram a fait plus de 20.000 morts et 2,6 millions de déplacés depuis 2009.

Categories: Afrique

RD Congo: Greenpeace « salue » l’annulation de contrats forestiers illégaux

Thu, 13/10/2016 - 18:54

L’organisation environnementaliste Greenpeace a salué jeudi l’annulation en République démocratique du Congo de trois licences d’exploitations forestières délivrées illégalement en 2015 mais a exhorté les autorités congolaises à prendre des mesures complémentaires pour punir les coupables.

Greenpeace Afrique « salue l’annulation formelle » de ces trois contrats accordés en violation d’un moratoire sur l’attribution de nouvelles concessions d’exploitation forestière industrielle datant de 2002, écrit l’ONG dans un communiqué.

Cette étape « était une priorité mais il faut aller plus loin, étant donnée l’implication d’officiels au plus haut niveau dans la dissimulation de ces violations du moratoire », ajoute le texte.

« Pour rétablir sa crédibilité le gouvernement aurait dû envoyer un signal clair qu’il ne tolérerait pas que les auteurs de ces actes criminels restent impunis et qu’il renforcerait son contrôle sur le moratoire », écrit l’ONG.

Greenpeace regrette que les autorités n’aient pas institué une commission d’enquête indépendante, dont les résultats auraient permis de « prendre les sanctions appropriées » contre les responsables de « ces actes criminels ».

Dans un rapport publié en juillet, l’organisation écologiste avait accusé l’ex-ministre de l’Environnement congolais Bienvenu Liyota Ndjoli d’avoir attribué mi-août 2015, trois concessions forestières à deux sociétés chinoises.

Greenpeace avait également reproché à l’actuel ministre de l’Environnement congolais, Robert Bopolo, d’avoir « signé des ordres de mission dans les concessions illégalement attribuées ».

Après ces révélations, M. Bopolo avait annoncé à l’AFP qu’il allait annuler ces permis. Greenpeace note que c’est chose faite depuis la parution d’un arrêté ministériel au Journal officiel en septembre.

En mars, M. Bopolo avait déclaré que les autorités congolaises envisageaient de mettre fin à ce moratoire décidé sur la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003).

Il avait avancé qu’il en allait de l’intérêt financier de la RDC, qui fait face à l’effondrement de ses recettes provenant de l’exportation des minerais.

La RDC abrite plus de 60% des forêts denses du Bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète après l’Amazonie, avec une biodiversité très riche.

Le pays possède ainsi la deuxième forêt tropicale primaire de la planète, avec 86 millions d’hectares dont près de 60 potentiellement exploitables.

Plusieurs ONG de défense de l’environnement s’inquiètent de l’accélération du rythme de la déforestation en RDC depuis quelques années, due essentiellement aux coupes artisanales (exploitation illégale de charbon de bois, agriculture sur brûlis).

Categories: Afrique

Burkina: cinq tués lors de l’attaque à la frontière malienne mercredi (nouveau bilan)

Thu, 13/10/2016 - 18:38
L’attaque mercredi dans le nord du Burkina à Intangom, poste frontalier situé à cinq kilomètres du Mali et également proche de la frontière avec le Niger, a finalement fait 5 morts, 3 millitaires et deux civils alors qu’un militaire est porté disparu, selon un nouveau bilan de l’armée jeudi.

La veille l’armée avait donné un bilan de trois militaires et deux assaillants tués.

Les deux civils, le deuxième conseiller municipal d’Intagom et son fils, sont des « victimes collatérales » de l’attaque, a indiqué une source militaire à l’AFP jeudi, précisant qu’un soldat était « porté disparu ».

Selon le communiqué de mercredi, tôt mercredi matin, « des individus non identifiés ont attaqué le poste avancé de Intangom à cinq kilomètres de la frontière malienne et à une vingtaine de kilomètres de Tin-Akoff (frontière du Niger) ».

« On pense que ce sont des éléments jihadistes. Le renfort est parti appuyé par un hélicoptère. Nous espérons les localiser », avait déclaré mercredi à l’AFP un haut responsable de l’armée burkinabè sans autre précision.

« Les assaillants sont arrivés vers 04h00 du matin » et étaient armés de « kalachnikovs », a indiqué à l’AFP un haut responsable administratif joint au téléphone à Gorom-Gorom, chef lieu de la province de l’Oudalan dont dépend Intangom.

« Ils ont récupéré un véhicule pick-up armé et d’autres armes qu’ils ont abandonnés dans la brousse du côté du Mali où ils sont repartis », a ajouté ce responsable.

Le détachement de l’armée burkinabè occupait depuis peu un poste de police qui avait été l’objet d’une attaque le 1er juin, au cours de laquelle trois policiers avaient été tués.

C’est la première fois que des militaires burkinabè sont tués sur leur sol par des présumés jihadistes. Des douaniers et des policiers ont déjà été tués dans des attaques similaires.

L’armée burkinabè dispose depuis 2012 d’un bataillon anti-terroriste au nord, déployé le long de la frontière avec le Mali.

Le nord du Burkina Faso, frontalier du Niger et du Mali, est l’objet d’attaques fréquentes.

Selon un décompte de l’AFP, c’est la huitième attaque perpétrée dans la seule province de l’Oudalan depuis 2015, faisant d’elle la province la plus exposée, mais aucun auteur n’a jusqu’ici été appréhendé.

Début septembre, deux personnes dont un douanier ont été « abattues » dans l’attaque du poste de douane de Markoye, située à 45 km à l’est de Gorom-Gorom.

Longtemps préservé, le Burkina Faso, pays sahélien pauvre d’Afrique, est entré depuis 2015 dans un cycle d’enlèvements et d’attaques terroristes surtout dans sa région septentrionale.

Début avril 2015, un agent de sécurité roumain d’une mine de manganèse avait été kidnappé à Tambao, et en janvier 2016, un couple de médecins australiens – dont l’épouse a depuis été libérée – avait été enlevé à Djibo.

Le 15 janvier 2016, un commando de trois assaillants a tué 30 personnes et fait 71 blessés dans le centre de Ouagadougou.

Categories: Afrique

Fifa: enquête préliminaire sur la célébration d’Aurier

Thu, 13/10/2016 - 18:11

Une « enquête préliminaire » de la Fifa a été lancée sur le geste mimant un égorgement effectué par le défenseur du PSG Serge Aurier lors du match Côte d’Ivoire-Mali (3-1) samedi en qualifications au Mondial-2018, a-t-on appris jeudi après de l’instance mondiale du football.

« Une enquête préliminaire est actuellement en cours », a simplement indiqué la Fifa à l’AFP.

Autour de la demi-heure de jeu samedi soir à Bouaké, l’arrière droit a centré et provoqué un but contre son camp d’un Malien, donnant l’avantage aux Ivoiriens (2-1 à ce moment là). Il l’a alors célébré en se frappant la poitrine du bras droit puis en mimant un égorgement, en direction des tribunes.

Le geste du joueur parisien avait agité les réseaux sociaux, suscitant sarcasmes ou messages de défiance à l’égard des médias.

Aurier (23 ans) a plusieurs fois défrayé la chronique ces derniers mois. Fin septembre, il a été condamné à deux mois de prison ferme après une altercation avec des policiers à Paris. En février, il avait insulté et moqué son entraîneur du PSG d’alors, Laurent Blanc, et certains de ses coéquipiers, sur l’application Periscope.

Lors de ce même match de samedi dernier, Aurier avait aussi eu un geste secourable: il avait évité à un joueur d’avaler sa langue après un choc dans un duel, comme l’avait raconté le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, mercredi sur RMC.

« Aurier a eu un réflexe énorme. Je lui en ai parlé après et je l’ai même remercié d’avoir eu ce sang-froid », a ajouté l’ex-membre du carré magique des Bleus des années 1980.

Categories: Afrique

Fifa: enquête préliminaire sur la célébration d’Aurier

Thu, 13/10/2016 - 17:59

Une « enquête préliminaire » de la Fifa a été lancée sur le geste mimant un égorgement effectué par le défenseur du PSG Serge Aurier lors du match Côte d’Ivoire-Mali (3-1) samedi en qualifications au Mondial-2018, a-t-on appris jeudi après de l’instance mondiale du football.

« Une enquête préliminaire est actuellement en cours », a simplement indiqué la Fifa à l’AFP.

Autour de la demi-heure de jeu samedi soir à Bouaké, l’arrière droit a centré et provoqué un but contre son camp d’un Malien, donnant l’avantage aux Ivoiriens (2-1 à ce moment là). Il l’a alors célébré en se frappant la poitrine du bras droit puis en mimant un égorgement, en direction des tribunes.

Le geste du joueur parisien avait agité les réseaux sociaux, suscitant sarcasmes ou messages de défiance à l’égard des médias.

Aurier (23 ans) a plusieurs fois défrayé la chronique ces derniers mois. Fin septembre, il a été condamné à deux mois de prison ferme après une altercation avec des policiers à Paris. En février, il avait insulté et moqué son entraîneur du PSG d’alors, Laurent Blanc, et certains de ses coéquipiers, sur l’application Periscope.

Lors de ce même match de samedi dernier, Aurier avait aussi eu un geste secourable: il avait évité à un joueur d’avaler sa langue après un choc dans un duel, comme l’avait raconté le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, mercredi sur RMC.

« Aurier a eu un réflexe énorme. Je lui en ai parlé après et je l’ai même remercié d’avoir eu ce sang-froid », a ajouté l’ex-membre du carré magique des Bleus des années 1980.

Categories: Afrique

Fifa: enquête préliminaire sur la célébration d’Aurier

Thu, 13/10/2016 - 17:58

Une « enquête préliminaire » de la Fifa a été lancée sur le geste mimant un égorgement effectué par le défenseur du PSG Serge Aurier lors du match Côte d’Ivoire-Mali (3-1) samedi en qualifications au Mondial-2018, a-t-on appris jeudi après de l’instance mondiale du football.

« Une enquête préliminaire est actuellement en cours », a simplement indiqué la Fifa à l’AFP.

Autour de la demi-heure de jeu samedi soir à Bouaké, l’arrière droit a centré et provoqué un but contre son camp d’un Malien, donnant l’avantage aux Ivoiriens (2-1 à ce moment là). Il l’a alors célébré en se frappant la poitrine du bras droit puis en mimant un égorgement, en direction des tribunes.

Le geste du joueur parisien avait agité les réseaux sociaux, suscitant sarcasmes ou messages de défiance à l’égard des médias.

Aurier (23 ans) a plusieurs fois défrayé la chronique ces derniers mois. Fin septembre, il a été condamné à deux mois de prison ferme après une altercation avec des policiers à Paris. En février, il avait insulté et moqué son entraîneur du PSG d’alors, Laurent Blanc, et certains de ses coéquipiers, sur l’application Periscope.

Lors de ce même match de samedi dernier, Aurier avait aussi eu un geste secourable: il avait évité à un joueur d’avaler sa langue après un choc dans un duel, comme l’avait raconté le sélectionneur du Mali, Alain Giresse, mercredi sur RMC.

« Aurier a eu un réflexe énorme. Je lui en ai parlé après et je l’ai même remercié d’avoir eu ce sang-froid », a ajouté l’ex-membre du carré magique des Bleus des années 1980.

Categories: Afrique

La Russie prête à fournir des armes au Mali et à assurer la formation des militaires maliens (communiqué malien)

Thu, 13/10/2016 - 17:35
La Russie est prête à fournir des armes au Mali pour lutter contre le terrorisme et à assurer la formation des militaires maliens, annonce un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères.

L’annonce a été faite par M. Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères et représentant spécial du président russe Vladimir Poutine pour le Moyen-Orient et l’Afrique, en visite au Mali depuis mercredi.

A la tête d’une forte délégation, M. Bogdanov a renouvelé le même engagement au président Ibrahim Boubacar Kéita qui l’a reçu en audience mercredi.

Au cours d’une séance de travail, précise le communiqué, les parties malienne et russe ont affiché leur volonté de renforcer la coopération bilatérale, en intégrant d’autres domaines comme le développement du partenariat entre opérateurs économiques, notamment la création de sociétés privées mixtes dans les secteurs des équipements, du transport aérien, des mines, de l’énergie renouvelable.

Profitant de l’occasion, M. Mikhaïl Bogdanov Il n’a pas manqué également de réaffirmer « l’attachement de la Russie à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali ».

« La Russie est disposée à aider le Mali à lutter contre le terrorisme et à assurer son développement économique… Nous suivons de très près tous les événements qui se passent au Mali et autour du Mali. En tant que membre du Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie pense que les problèmes africains doivent être résolus par les Africains », a-t-il indiqué.

Sur le plan militaire, M. Bogdanov a déclaré que depuis de nombreuses années son pays participe à la formation des militaires maliens et que sa visite au Mali va contribuer à « la redynamisation de cette formation de militaires maliens ».

Quant au ministre malien des Affaires étrangères, M. Abdoulaye Diop, il a déclaré que « la Russie reste un partenaire stratégique pour le Mali pour la défense de sa souveraineté. Le Mali est fier de ses nombreux cadres formés en Russieé, a ajouté M. Diop tout en sollicitant l’accompagnement de la Russie pour la stabilisation de son pays.

« Il y a eu des avancées, mais il y a aussi des difficultés… Pour relever les défis, le Mali a besoin du partenariat avec la Russie… », a conclu le chef de la diplomatie malienne.

Le Mali et la Russie ont fêté, l’année dernière, les 55 ans de leur coopération. F

Source: Agence de presse Xinhua
Categories: Afrique

Centrafrique: au moins 30 morts dans les violences de mercredi

Thu, 13/10/2016 - 17:32

Les violences de mercredi en Centrafrique ont fait 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) qui révèle que ses Casques bleus ont tué douze assaillants.

« La Minusca déplore que cette violence ait provoqué la mort de 30 personnes, à ce jour, et 57 blessés, dont la majorité reçoit des soins appropriés dans ses structures médicales », selon un communiqué publié au lendemain des affrontements à Kaga-Bandoro (centre).

Les violences ont commencé après la mort d’un milicien ex-séléka qui tentait avec trois autres de voler le groupe électrogène d’une radio locale.

« Il s’en est suivi une réaction disproportionnée d’éléments ex-seleka. Ces derniers s’en sont pris aux populations civiles, y compris les déplacés internes retranchés à l’évêché. Les violences ont également visé les autorités préfectorales, et donné lieu à des pillages contre des ONG et des agents des Nations unies », accuse la Minusca, qui est forte d’environ 12.000 hommes.

« Les Casques bleus ont immédiatement réagi pour repousser les assaillants, entrainant la mort de douze d’entre eux », ajoute la Minusca.

Les responsables humanitaires et la ministre des Affaires sociales, Virginie Baïkoua, ont condamné à l’unisson dans des communiqués « les attaques contre les déplacés et les actes de représailles envers les populations civiles ».

« A Kaga-Bandoro seul, la réduction de l’espace humanitaire a privé au moins 200 000 personnes d’assistance. Dans la région, l’insécurité alimentaire affecte 120.000 personnes et 73.206 personnes sont toujours déplacées », s’alarme dans un communiqué le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires.

La Centrafrique peine à se relever du chaos de la guerre civile provoquée en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par des rebelles séléka (« coalition » en sango) majoritairement musulmans, entraînant une contre-offensive des milices antibalaka majoritairement chrétiennes.

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Afrique du Sud: Zuma veut interdire la sortie d’un rapport sur la corruption

Thu, 13/10/2016 - 17:28

Le président sud-africain Jacob Zuma a saisi jeudi la justice pour empêcher en urgence la publication d’un rapport potentiellement explosif sur ses pratiques à la tête de l’Etat, de plus en plus controversées y compris dans son propre camp.

Très attendu, ce document doit résumer l’enquête menée par la médiatrice de la République, Thuli Madonsela, sur la famille Gupta, une puissante fratrie d’hommes d’affaires d’origine indienne soupçonnée d’influencer les décisions du chef de l’Etat.

Il devait être publié vendredi, au dernier jour du mandat de sept ans de Mme Madonsela, dont la détermination à lutter contre la corruption au sommet de l’Etat en a fait la bête noire de M. Zuma.

Le porte-parole de la présidence, Bongani Ngqulunga, a indiqué à l’AFP qu’un recours avait été déposé devant la justice pour en interdire la publication.

Selon le porte-parole de la médiatrice, cette requête devrait être examiné mardi par un tribunal. « Nous n’avons pas décidé de la façon de la traiter », a affirmé Oupa Segwale à l’AFP, entretenant le doute sur la publication ou pas du rapport vendredi.

Les allégations sur le rôle des Gupta empoisonnent le chef de l’Etat depuis des mois.

La sulfureuse famille, dont l’empire s’étend du secteur minier aux médias en passant par l’immobilier et l’ingénierie, est accusée d’avoir imposé au président la nomination de ministres ou de dirigeants d’entreprises publiques.

M. Zuma a reconnu être proche d’eux, mais a assuré avoir été le seul à décider de l’attribution des portefeuilles ministériels.

Sa décision de tout faire pour retarder la publication de l’enquête de la médiatrice traduit son inquiétude, ont relevé les analystes.

« On peut penser que le président Zuma a conclu que ce rapport ne lui serait pas très favorable et qu’il contiendrait des éléments explosifs (…) contre lui. Il veut gagner du temps », estime Richard Calland, professeur à l’université du Cap (sud).

« Cela suggère qu’il doit être au courant de la présence de preuves accablantes contre lui », a insisté auprès de l’AFP Ralph Mathegka, analyste indépendant. « Il veut essayer d’enterrer le rapport avant même qu’il voit le jour ».

Cette semaine, la famille Gupta et le président ont été interrogés par Mme Madonsela.

– Embûches –

« Tout rapport publié ne peut être de bonne foi et n’est qu’une tentative de publicité pour l’opinion de Mme Madonsela », a fait savoir la famille dans un communiqué.

De son côté, le président, qui avait refusé d’évoquer le fond de l’affaire lors de son interrogatoire, par la médiatrice la semaine dernière, a demandé à être confronté aux autres témoins de l’affaire avant de lui répondre.

Le chef de l’Etat garde un cuisant souvenir de ses rapports.

En 2014, elle l’avait accusé d’avoir « indûment bénéficié » de l’argent public pour financer des travaux de rénovation de sa résidence privée, dont le total s’élevait à 216 millions de rands (environ 20 millions d’euros de l’époque).

Après une longue bataille juridique, le chef de l’Etat a fini par rembourser en septembre 7,8 millions de rands (480.000 euros).

Sept ans après son arrivée au pouvoir, Jacob Zuma traverse une passe difficile, marquée par plusieurs scandales de corruption qui suscitent des critiques au sein même de son Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994.

Ses fidèles partisans s’y opposent ouvertement à une aile « réformiste », incarnée par le ministre des Finances Pravin Gordhan.

Ce dernier, nommé en décembre 2015, a fait de la bonne gestion de l’argent du contribuable et particulièrement des entreprises publiques une de ses priorités.

Hasard du calendrier ou conséquence de ces tensions, M. Gordhan a été convoqué par la justice le 2 novembre pour des accusations de fraude, que le ministre a qualifié de « harcèlement » politique.

Les tensions autour du rapport de Thuli Madonsela interviennent alors qu’elle doit être remplacée à son poste ce samedi par Busisiwe Mkhwebane, une avocate en poste au ministère de la sécurité de l’Etat.

Elle a laissé entendre que la corruption à la tête de l’Etat ne serait pas sa priorité, suscitant l’inquiétude de l’opposition.

Le deuxième et ultime mandat de Jacob Zuma expire en 2019.

Categories: Afrique

Mali : Un militaire tué et trois autres blessés dans une attaque à Goma-Coura

Thu, 13/10/2016 - 17:27

[Brève] – Les forces armées du Mali ont été les cibles d’une attaque à l’engin explosif dans la matinée du jeudi, 13 octobre, à Goma-Coura, une localité située à environ 75 km de Niono, dans la région de Ségou. Un véhicule de l’armée a explosé en roulant sur une mine placée sur son passage. Selon un bilan provisoire communiqué par l’armée, l’attaque a fait un mort et blessé trois militaires.

La rédaction / © maliactu.net

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Centrafrique: au moins 30 morts dans les violences de mercredi

Thu, 13/10/2016 - 17:24

Les violences de mercredi en Centrafrique ont fait 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca).

« La Minusca déplore que cette violence ait provoqué la mort de 30 personnes, à ce jour, et 57 blessés, dont la majorité reçoit des soins appropriés dans ses structures médicales », selon un communiqué publié au lendemain des affrontements à Kaga-Bandoro (centre).

Categories: Afrique

Climat: l’élimination progressive des gaz HFC au menu d’une réunion à Kigali

Thu, 13/10/2016 - 17:00

La communauté internationale s’est réunie jeudi à Kigali pour convenir d’un accord sur la disparition progressive des gaz HFC, qui pourrait permettre de limiter de manière significative le réchauffement climatique.

Les représentants de 197 pays, dont une quarantaine de ministres et le secrétaire d’Etat américain John Kerry, participent jeudi et vendredi à cette 28e réunion des parties au Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone.

Ils doivent discuter d’un amendement à ce traité qui prévoirait l’élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC). Utilisés dans la réfrigération, l’air conditionné, certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes, ceux-ci sont de redoutables gaz à effet de serre (GES).

« L’élimination ou la réduction rapide des hydrofluorocarbures, HFC, rendra notre monde plus sûr et plus prospère », a déclaré en ouverture de la conférence le président rwandais Paul Kagame, dont le pays est un pionnier en Afrique en matière d’écologie.

« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de faire quelques progrès, alors que nous avons le pouvoir de vraiment régler le problème », a-t-il plaidé.

Le rendez-vous de Kigali doit permettre de concrétiser les engagements pris dans le cadre du pacte de Paris, qui entrera en vigueur début novembre, et de donner un signal positif à quelques semaines de la prochaine grande conférence annuelle sur le climat (COP22), prévue à Marrakech (Maroc).

« Nous devons être ambitieux et personne, franchement personne, ne nous pardonnera, à vous et moi, si nous ne parvenons pas à un compromis lors de cette conférence », a estimé à Kigali le directeur du Programme des Nations unies pour l’environnement, Erik Solheim.

Les discussions sont allées « dans le bon sens » jeudi, selon Maxime Beaugrand, juriste à l’Institute for governance and sustainable development (IGSD), un groupe de réflexion.

« A mon sens, on peut s’attendre à un amendement demain (vendredi) sauf événement imprévisible », a-t-il déclaré à l’AFP. « Je pense qu’on aura un amendement (…) et qu’on sera suffisamment ambitieux, parce que les parties ont compris que leur protocole était aussi un protocole qui pouvait sauver le climat. »

Avec le pacte de Paris, la communauté internationale s’est engagée à agir pour contenir la hausse de la température globale « bien en deçà de 2°C » par rapport au niveau préindustriel et à « poursuivre les efforts » pour la limiter à 1,5°C.

Or l’élimination des HFC pourrait réduire de 0,5°C le réchauffement mondial d’ici à 2100, selon une étude publiée en 2015 par l’IGSD. A l’horizon 2030, elle permettrait d’éviter jusqu’à 1,7 gigatonne d’équivalent CO2 par an, soit les émissions annuelles du Japon.

– Financer la transition –

Les HFC sont utilisés depuis les années 1990 en remplacement des CFC (chlorofluorocarbures), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone.

Mais s’ils sont bons pour l’ozone, ils se sont révélés désastreux pour le climat. D’où l’idée, lancée dès 2009, d’un amendement au Protocole de Montréal pour leur suppression.

« Pratiquement tous les pays » sont d’accord pour éliminer de manière progressive les HFC, mais « il y a de grandes différences concernant la vitesse à laquelle ils sont prêts à agir », souligne cependant David Doniger, de l’ONG Natural Resources Defense Council.

Plusieurs projets d’amendements sont sur la table. Ils proposent différentes dates pour le « gel » de la production et de la consommation d’HFC, avant une diminution progressive à des rythmes variables, les pays riches étant invités à agir plus tôt et plus rapidement que les pauvres.

Selon M. Doniger, la plupart des pays sont prêts à geler la production et l’utilisation des HFC en 2021, des alternatives existant déjà, sous forme d’hydrocarbures, de dioxyde de carbone, d’ammoniac, d’eau ou d’hydrofluoroléfines (HFO).

L’Inde réclame 10 ans de plus et les pays du Golfe, grands consommateurs de climatiseurs, ont déjà obtenu une exemption pour une durée restant à négocier.

Si un consensus se dessine – notamment sous l’impulsion du président américain Barack Obama – sur le vote de cet amendement qui ne devrait pas intervenir avant vendredi soir, il reste à financer cette transition.

Les négociateurs doivent se mettre d’accord sur l’aide à apporter aux pays en voie de développement.

Fin septembre, 16 pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France…) et 19 organismes et donateurs privés réunis à New York ont promis 80 millions de dollars (71,5 millions d’euros).

« Les attentes sont fortes », souligne Rachel Cleetus, du think tank américain Union of concerned scientists. Et « le temps dont nous disposons pour limiter les pires conséquences du changement climatique diminue rapidement ».

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Mali : Livre : UN ESSAI MAGISTRAL SUR LA PROBLEMATIQUE FONCIERE AU MALI

Wed, 12/10/2016 - 11:55
«Droits fonciers urbains au Mali. De son évaluation à sa réforme, propositions pour une sécurisation des transactions foncières», tel est le titre du livre de Me Boubacar A-S. Sow, qui sera présenté le samedi prochain au Parc national  du Mali (Musée national) à partir de 16 heures. En parcourant l’ouvrage, le lecteur comprendra mieux les enjeux du droit foncier urbain au Mali, et particulièrement dans la ville de Bamako. En effet, le livre est un essai magistral sur la problématique de la sécurité juridique des transactions foncières et immobilières en milieu urbain au Mali. Il met à nu l’inadaptation et incapacité de la législation  à appréhender les enjeux vitaux de cette sécurité.
Au-delà de cette analyse, l’auteur du livre s’inscrit dans une perspective réformiste, proposant des pistes de solutions novatrices à mettre en œuvre par les décideurs politiques.

Il s’agit en particulier de la refonte totale et radicale de la législation foncière en vigueur : l’abandon des obsolètes principes coloniaux comme par exemple, la notion de mise en valeur ou le caractère inattaquable et définitif d’un titre foncier.
Par ailleurs, l’ouvrage de Me Sow nous apprend que la sécurité juridique tant recherchée passera par une meilleure gouvernance de la question foncière urbaine et par une réhabilitation de l’État dans ses manifestations régaliennes.

L’intérêt de ce document de 300 pages d’une brûlante actualité réside à la fois dans la perception pratique que l’auteur a des problèmes fonciers et immobiliers qu’il affronte tous les jours en tant que professionnel praticien du droit, ainsi que dans le débat et la réflexion qu’il suscitera.
Notaire de profession, Me Boubacar A-S. Sow est docteur en Droit privé de l’Université de Montpellier, détenteur d’un D.E.S.S en Droit notarial de la même faculté.

Il est également titulaire d’un Master II en Droit international comparé de l’environnement (D.I.C.E) de l’Université de Limoges.

M. Sidibé

Source : L’Essor

 

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Mali : Mme Diarra Raky Talla les moralise

Wed, 12/10/2016 - 11:37
Diarra Raky Talla, ministre de la Fonction publique Le Collectif des personnes handicapées diplômés a organisé mercredi passé un sit-in devant le ministère du Travail et de la Fonction publique.

Objectif : transmettre leurs revendications au ministre Diarra Raky Talla. Des revendications qui visent à leur faciliter l’accès aux services publics de l’Etat.

C’est aux environs de 08 heures, mercredi 05 octobre 2016, qu’une foule d’environ 50 personnes, composée de personnes handicapées, a pris d’assaut la devanture du ministère du Travail, de la Fonction publique. Cette foule, composée de représentants de plusieurs associations de handicapés, revendique des mesures discriminatoires positives dans le cadre de l’accès des personnes handicapées à la fonction publique et aux services sociaux de base.

Face à cette situation imprévue, le Collectif n’ayant sollicité aucune autorisation de marche ou de sit-in, Madame Diarra aura proposé de procéder à d’autres méthodes autres que des manifestations dans la rue qui peuvent troubler l’ordre public, tout en les invitant au dialogue.

Prenant la parole, Albert Kanouté, président de la Fédération des handicapés du Mali, a demandé au ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des relations avec les institutions, de protéger le droit des handicapés en faisant référence aux actions de feu le président Modibo Keïta, en matière de droit des handicapés à l’éducation, à la santé et aux emplois formels.

Toutes les mesures sont prises pour qu’il n’y soit aucune discrimination à l’encontre des travailleurs maliens à plus forte raison les handicapés, a indiqué Mme le ministre. Elle a rappelé les missions assignées à son département par le président de la République : promouvoir le dialogue social, la lutte contre les conflits sociaux et le respect des règles et des législations en matière du travail au Mali. Elle a rappelé entre autres qu’elle se doit de garantir l’accès aux emplois publics à tous les Maliens sans discrimination. Mme Diarra Raky Talla a également souligné les quelques actions déjà initiées au sein de son département en faveur des personnes handicapées, dont l’octroi d’un quota pour les personnes handicapées lors des concours d’entrée à la fonction publique de l’Etat.

Elle a précisé que la prise en charge des personnes handicapées relève de leur département de tutelle, en l’occurrence le ministère en charge de l’Action sociale et de la Solidarité. Selon elle, il n’existe aucune mesure discriminatoire positive dans le monde en général et au Mali en particulier pour faciliter l’accès des personnes handicapées à la fonction publique.

Madame Diarra n’a pas par ailleurs caché sa déception quant au choix de la rue par les handicapés, et aurait souhaité que les associations se donnent la peine de la rencontrer afin d’échanger sur leurs préoccupations. Elle a rappelé les dispositions règlementaires relatives à l’organisation de marche ou de sit-in, sans oublier la liberté d’expression et de manifestation qui sont amplement connues et respectées au Mali. Elle a invité les associations à mettre fin à de tels comportements et à privilégier le dialogue social. Elle les a rassurés de son soutien et leur a promis des suites à leur cahier de doléances.

La rencontre s’est achevée par la présentation des excuses du Collectif par leur représentant, lesquels ont été acceptées par Madame le ministre. Diarra Raky Talla les a rassurés de sa ferme volonté de maintenir le dialogue afin que toutes leurs préoccupations soient réglées dans un cadre légal.

Faut-il le préciser, dans le cadre réglementaire, un sit-in est organisé devant le service des marcheurs et non devant un autre ministère. Ce sit-in a aussi été organisé sans autorisation, sans une demande d’audience pour discuter de ces questions ou encore informer officiellement le département du Travail par une lettre.

André TRAORE

Source : Le Reporter

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Mali : Les éclairages de l’ambassadeur du Mali auprès de l’Unesco

Wed, 12/10/2016 - 11:21
Tout d’abord, il ne s’agit aucunement du Festi bazin. L’événement initié par la délégation permanente du Mali auprès de l’UNESCO, en préparation s’intitule « Les Journées du bazin » (comme indiqué dans la lettre de patronage ci-joint de la DG de l’UNESCO).

L’agence d’Aminata Bocoum a été mandatée par la Délégation pour apporter son expertise afin de mobiliser les partenaires et aider à l’organisation matérielle. Il n’a jamais été question de Festi-Bazin au sein de l’UNESCO (lettre de mandat n°99/DPM-UNESCO du 26 mai 2016, ci-joint). La Délégation permanente a démarché l’Agence conformément à la pratique à l’UNESCO d’associer les partenaires extérieurs à l’organisation de ses événements pour mobiliser les moyens nécessaires. La Délégation est passée par le même mécanisme pour organiser avec la Sous/Direction ERI de l’UNESCO, la Soirée «Vent de réconciliation par la culture sur le désert», le 2 décembre 2015. C’était Essakane production dirigée par Manny Ansar qui a été sollicitée par le ministère en charge de la Réconciliation à cet effet.

Les Journées du bazin sont proposées pour mobiliser les fonds et programmes de l’UNESCO pour soutenir la formation des femmes teinturières du Mali, protéger les teinturières contre l’utilisation de la soude caustique cancérigène à travers des kits de protection. Les 2 journées de débats et d’exposition sont prévues pour être consacrées à différentes activités intellectuelles, artisanales avec comme point d’orgue une soirée de défilé et de musique. Ainsi, le bazin n’est qu’un alibi pour promouvoir les teintures du Mali (patrimoine immatériel), et les métiers liés au secteur. C’est ainsi que le projet a été proposé au ministère de la Culture (lettre n°66/DPM-UNESCO du 11 avril 2016 de la Délégation permanente transmise par lettre n°4424/MAECIIA/DOI/DOT-BSM du 18 avril 2016).

Bien cordialement,

Dr. Oumar KEITA

Ambassadeur délégué permanent du Mali auprès de l’UNESCO

Source : Le Reporter

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Mali : Economie : la croissance durable et inclusive en ligne de lire

Wed, 12/10/2016 - 11:21
Depuis 2014, sous l’impulsion du Président IBK, le Gouvernement du Mali a engagé des réformes dans des secteurs stratégiques pour l’amélioration du bonheur des Maliens dans le cadre de l’émergence d’un Mali post-crise. Le secteur de l’économie, de la gestion des finances publiques constituait une priorité de ces réformes et ce dans un contexte défavorable, caractérisé par le délabrement du tissu économique, une timidité des partenaires, une faiblesse dans la mobilisation des ressources internes et une forte demande sociale. Trois ans  plus tard,  le résultat semble être encourageant et l’avenir prometteur. En effet, aux dires des spécialistes et autres observateurs, l’économie est au vert au Mali.  Expression utilisée par eux, ces experts pour désigner une économie en croissance. Aussi, soutiennent-ils, «l’économie du Mali a continué sa forte performance en 2015. Le PIB réel a enregistré une croissance de 6%, soutenue par une forte performance dans les secteurs de l’agriculture et des services, alors que l’inflation est restée faible à 1%». Les progrès réalisés sont reconnus et saluées dans la mise en œuvre des réformes structurelles, en particulier dans le domaine de la gestion des finances publiques. Et les experts remercient les autorités maliennes pour  leur engagement à travers un dialogue franc et fructueux.

L’ère de la renaissance de l’économie au Mali a sonné. L’effort d’un mécanisme rigoureux de mobilisation des ressources internes est soutenu par les partenaires. L’esprit  de Genève règne  entre Bamako et Paris, Bruxelles, en passant par Washington. Autant dire que si la crise perdure, il reste que le Mali n’est plus dans la salle d’attente des acteurs et partenaires économiques.

Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, c’est plus une capacité de résilience d’une économie face aux chocs, mais celle qui se porte relativement bien au Mali. C’est une économie qui a réalisé des performances assez remarquables ces deux dernières années. Que ce soit des chocs exogènes au niveau international ou même des chocs endogènes, en faisant face à une crise sécuritaire ou au terrorisme. Malgré ces difficultés, l’économie se porte relativement bien. Les indicateurs sont au vert, le taux de croissance est à 5,3%. Un taux robuste. Les perspectives se présentent plutôt bien. Le cadrage macroéconomique et budgétaire, élaboré et validé par le FMI,  donne des perspectives qui se présentent sous des formes encourageantes.

En effet, après avoir enregistré une croissance proche de zéro en 2012, l’économie au Mali est de nos jours dans une dynamique économique. À l’hôtel de finances, on parle volontiers de relance économique qu’on attribue à la bonne vision du Président IBK et qu’on s’évertue à porter vers une croissance durable et inclusive. La capacité de résilience aura donc permis à l’économie d’affronter les chocs exogènes au niveau international ou même des chocs endogènes, en faisant face à une crise sécuritaire.

On ne le dit jamais assez, mais les réformes engagées dans ce secteur en sont pour beaucoup. Des réformes portées par certaines mesures. D’abord, de la force dans la capacité de la mobilisation des ressources internes, de la volonté constante d’améliorer et de moderniser la gestion des finances publiques, et enfin du dialogue avec les partenaires à travers une diplomate économique conquérante. Une des mesures internes a consisté à réduire le train de vie de l’Etat. Un Etat qui a toujours tendance à vivre au-dessus de ses moyens. Ainsi, au niveau du Département des Finances, nous indique-t-on, le Président de la République a demandé de regarder dans quelle mesure l’Etat peut revenir dans les proportions raisonnables en matière de dépenses de fonctionnement de l’Etat.

En réponse, des mesures ont été prises pour aller vers la maîtrise des dépenses depuis 2014. Ces mesures qui se poursuivent de nous jours, auront permis de faire une économie de 25 milliards de nos francs, rien qu’en réduisant les dépenses de fonctionnement pour favoriser celles d’investissements. Une dynamique qui se poursuit et tient au cœur du ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, qui déclare en ce sens que «d’autres mesures sont en cours, notamment le parc automobile de l’Etat au sujet duquel nous sommes en train de réfléchir pour une rationalisation. Ce qui nous permettra de réduire les dépenses. Nous sommes en train de réfléchir à la mise en place d’une centrale d’achat des biens et équipements que l’Etat se procure chaque année sur les marchés. Tous ceux-ci combinés vont permettre de réduire les dépenses».

Un volet important est celui relatif aux exonérations. Ces exonérations sont des dépenses fiscales, nous dit-on. Elles constituent une politique d’exception, devenues une règle dans notre pays et des manques à gagner pour l’Etat. À l’arrivée du Président BK au pouvoir, elles étaient évaluées à plus de 400 milliards. De nos jours, elles varient entre 230 et 250 milliards de FCFA et sont prévues à la réduction en vue de renflouer la caisse de l’Etat. «Ce sont des dus et des ressources auxquels l’Etat renonce pour permettre de relancer l’activité économique. Ce n’est pas que nous ne voulions pas relancer l’activité économique, bien au contraire ! Il y a des exonérations que l’Etat donne à titre d’exception, qui, progressivement, sont devenues la règle.

Il faut que nous sortions de ces exonérations», nous assène un cadre financier au niveau du Département des Finances. On indiquera volontiers au chapitre de cet effort interne, pour financer l’économie, les mesures relatives à l’élargissement de l’assiette fiscale, à l’intensification des efforts de lutte contre la fraude, aux actions initiées dans le cadre de la réforme foncière et cadastrale, et bien sûr à l’exécution du programme annuel d’émissions de bons et obligations du Trésor, qui aura permis de mobiliser la somme de 287,813 milliards de FCFA. Un autre pan aura porté sur le paiement de la dette intérieure. Une mesure qui aura permis à l’Etat de débloquer la somme de 27 milliards FCFA dont 7 milliards FCFA pour 2016.

La dette intérieure, faut-il le rappeler, faisait l’objet d’audit des arriérés de paiement de la dette fournisseurs de 1995 à 2012. Et elle se poursuit. Tout comme le processus de réforme de la gestion des finances. Depuis plus d’une décennie, affirme un observateur, le Gouvernement du Mali a engagé une vaste réforme portant sur l’amélioration et la modernisation de la gestion des finances publiques. Son impact est lisible et son 2e plan  national a été développé par un plan intermédiaire d’actions devant aboutir à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouveau programme de réformes de la gestion des finances publiques. Un processus bien approprié par les bénéficiaires et encouragé par les partenaires, conclut-il.

Un élan de mobilisation interne soutenu par une diplomatie économique 

En effet, le Mali revient de loin. Les événements de 2012 ont porté un coup dur au tissu économique. Et avaient entraîné une timidité des partenaires, tout en accentuant la demande sociale. Ici, la réforme a consisté d’abord à instaurer la confiance des partenaires et à faire valoir ensuite les possibilités d’investissement dans un Mali à la porte de sortie d’une crise. Le résultat est que le Mali n’est plus dans la salle d’entente des partenaires. Le dialogue est renoué, l’embellie du partenariat est visible et le dossier Mali est plus considéré. Une des preuves à  ce cachet de satisfecit est l’accord au Mali par le FMI d’une facilité élargie de crédit (FEC) en 2016.

La Facilité élargie de crédit (FEC) est un instrument du FMI pour appuyer, en termes d’aide financière, les pays qui connaissent des difficultés de balance des paiements. C’est une aide financière qui permet d’appuyer le programme économique et financier d’un certain nombre de pays, leur permettant d’arriver à assurer une stabilité macroéconomique et de permettre une croissance durable et inclusive.

Cet instrument est destiné à des pays spécifiques. Généralement, ce sont des pays qui sont en voie de développement. Le Mali a été admis à ce programme courant 2016 avec l’engagement ferme des autorités à continuer le chemin du progrès économique tracé. Un fait qui signe ou plutôt encourage d’autres à revoir leur copie pour le Mali tant le climat d’investissement est favorable, bâtie autour d’un cadre macroéconomique stable et robuste. Reste à maintenir le cap, surtout de faire en sorte que cette croissance soit inclusive et au niveau du Département des Finances, l’objectif fixé est d’arriver à cela. L’engagement est ferme pour y à arriver.

«Nous aurions souhaité que l’ensemble de la population malienne puisse bénéficier de cette croissance. L’élément essentiel qui nous reste à réaliser aujourd’hui et sur lequel le Président de la République insiste tous les jours, ainsi que le Premier ministre, est de faire en sorte que cette croissance soit inclusive. Qu’elle soit de qualité et qu’elle permette une amélioration des conditions de vie de l’ensemble des populations maliennes. C’est ce défi qui se pose à nous aujourd’hui. C’est vers la réalisation de cet objectif-là que nous sommes engagés. Et ce n’est pas un hasard que dans la déclaration de politique générale du Premier ministre Modibo Keita, cet élément de l’amélioration des conditions de vie des Maliens soit un axe fondamental. Donc, il y a du travail à faire et c’est progressif.

À ce jour, il y a des acquis, car, grâce à cette croissance, nous arrivons à prendre en charge une bonne partie des populations. Les fonctionnaires ont vu leur salaire augmenter, parce que la valeur indiciaire a augmenté de 20%. Le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) dans notre pays a augmenté de 50%. Il est passé de 28 000 FCFA à 35 000 FCFA. Les allocations familiales ont vu leur taux augmenter de 100%», affirme le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé. Un engagement qui, à bien comprendre, indique que le pari est pris pour maintenir l’économie dans un processus de croissance durable et inclusif.

Bekhaye DEMBELE

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Source : Le Reporteur

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Mali : Éliminatoires Mondial «Russie 2018» : Les Aigles se noient à Bouaké malgré une entame de match euphorique

Wed, 12/10/2016 - 11:04
Rapidement menée au score contre le Mali, la Côte d’Ivoire a renversé la situation en inscrivant trois buts en huit minutes pour finalement s’imposer 3-1. Et du coup, les Eléphants de la Côte d’Ivoire prennent la tête du groupe C devant les Panthères du Gabon et les Lions de l’Atlas du Maroc qui se sont neutralisés (0-0) à Libreville. Les Aigles ferment la marche et risquent de longtemps regretter de n’avoir pas su jouer à fond leurs chances à Bouaké. Ce premier match des éliminatoires de la Coupe du monde «Russie 2018» avait superbement démarré pour Yacouba Sylla et ses camarades. En effet, dès la 18e minute, Sambou Yattabaré profitait d’une mésentente entre Bailly et Gbohouo pour ouvrir le score en faveur des Aigles. Un opportunisme qui concrétisait la belle entame de partie des protégés d’Alain Giresse. Une domination de courte durée puisque les Ivoiriens vont vite se reprendre profitant de la baisse de régime, puis de la noyade collective des Maliens. En huit minutes, ils reviennent au score, puis prennent l’avantage grâce à Kodjia (26e), Salif Coulibaly (CSC) et Gervinho (34e). À part l’auto-goal, le portier Oumar Sissoko doit beaucoup s’en vouloir sur le premier et le 3e but des Eléphants.

Grâce à ce succès, les hommes de Michel Dussuyer prennent la tête du groupe C devant le Gabon et le Maroc qui se sont neutralisés (0-0) à Libreville, quelques heures plus tôt. Le Mali rate ainsi son entrée en lice parce que les nôtres n’ont pas tellement cru en leurs chances et aussi par de malheureux concours de circonstances. Comme chaque fois que nous affrontons les Ivoiriens, nous restons aujourd’hui avec nos regrets. Oui des regrets parce que, à Bouaké, le Mali a sans doute affronté l’une des sélections ivoiriennes le plus à sa portée. Mais, les matches Mali-Côte d’Ivoire ou CI-Mali se jouent généralement au mental et non sur la forme du jour des deux sélections.

Sinon au niveau du jeu, les Aigles n’ont plus de complexe à nourrir devant les Éléphants. Malheureusement, au mental, les Ivoiriens l’emportent toujours car agressifs. Une agressivité qui a presque tourné à une agression délibérée, car nous sommes convaincus que la blessure de Moussa Doumbia est une agression volontaire visant non seulement à écarter un adversaire véloce, mais aussi intimider ses camarades qui avaient visiblement peur pour leurs précieuses jambes.

La sortie de Moussa Doumbia a certainement été le fait décisif, car ayant fragilisé les Aigles. Et sur le coup, Giresse n’a pas eu la main heureuse en faisant rentrer Diadié Samassékou totalement perdu dans la partie. À notre avis, le choix idéal aurait été de faire rentrer un joueur plus expérimenté comme Samba Sow ou Modibo Maïga. L’autre mauvais choix de Giresse est de préférer Oumar Sissoko à Soumbeyla Diakité et surtout à Djigui Diarra.  L’agression puis la sortie de Moussa Doumbia a donc plombé le jeu des Aigles qui ont cédé à la panique après l’égalisation ivoirienne au lieu de poser le jeu. À l’image de Salif Coulibaly qui a trompé son portier sur le second but. La preuve qu’il avait perdu son calme olympien. Et Gervinho en a profité pour mettre les Éléphants à l’abri.

Méconnaissables après le premier quart d’heure

Le jeu des protégés d’Alain Giresse s’est curieusement liquéfié après le premier quart d’heure de jeu pendant lequel la panique était dans le camp ivoirien. À l’image de Sambou Yattabaré, l’unique butteur côté malien, les Aigles intimidés ont levé le pied sur l’accélérateur en préférant subir le jeu et redonnant totalement confiance à leurs adversaires du jour. Ce fut très dommage car les Éléphants étaient prenables et le Mali pouvait avoir au moins le point du match nul. Cette Côte d’Ivoire est loin d’être un exemple de sérénité et de cohésion. La preuve, c’est que le climat était fréquemment houleux entre les joueurs, notamment entre le portier Sylvain Gbohouo et sa défense. Mais il faut reconnaître que les Aigles du Mali n’ont pas non plus préparé cette rencontre comme il se doit, avec seulement trois jours de regroupement à Paris et un effectif sans cesse remanié pour des blessures (???).

Compte tenu du temps, nous pensons que l’idéal aurait été de se préparer à Bamako où pourquoi pas à Bouaké. En tout cas, on n’aurait pu avoir alors tous les joueurs convoqués parce que le problème de visa ne se serait plus posé pour Soumbeyla Diakité, Djigui Diarra et Mohamed Oumar Konaté resté bloqué au Maroc. Il est difficile de mettre une équipe sur place avec un effectif qui change à chaque regroupement. Abdoulaye Diaby, Bakary Sacko, Adama Traoré Noss… ont cruellement manqué à Alain Giresse.

Et sans être dans les secrets des Dieux, nous avons l’impression qu’il y a un vrai problème de leadership au sein des Aigles face auquel la fédération et l’encadrement font la politique de l’autruche. Depuis la retraite internationale de Seydou Kéita alias Seydoublen, il y a moins de constance dans l’effectif de l’E.N senior comme si certains joueurs s’évitaient. On se demande par exemple pourquoi le jeune portier Samassa boude ou est écarté de la sélection ? Pourquoi depuis un certain temps Bakary Sacko et Modibo Maïga ne sont plus convoqués ensemble dans la sélection ?

Allez-y savoir pour quelle raison ?

Et avec cette instabilité chronique au sein de l’effectif des Aigles du Mali, un coach peut difficilement bâtir une équipe compétitive. En effet, il est difficile voire impossible de mettre une stratégie tactique sur place si on ne peut pas compter sur les mêmes joueurs pendant deux matches de suite. Comme le résume si bien notre ami Makan Magassouba, «au Sélectionneur malien de faire une bonne lecture de cette défaite afin que nous puissions être dans des conditions optimales pour les prochaines rencontres». Et nous ajoutons qu’avant cette seconde sortie du 11 novembre contre le Gabon à Bamako (le Maroc affronte à domicile la Côte d’Ivoire le même jour), nous pensons qu’une discussion franche s’impose entre les joueurs, l’encadrement technique et la Femafoot pour aplanir les difficultés.

Il faut voir les joueurs qui ont réellement envie de mouiller le maillot sans états d’âme et sans considérations personnelles pour arracher une première qualification historique à une phase finale de Coupe du monde. Dans les sports collectifs, difficile de réaliser un rêve s’il n’est pas partagé par tous les protagonistes !

Moussa BOLLY

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Source : Le Reporteur

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Mali – Conseil Economique social et culturel : La vache à lait

Wed, 12/10/2016 - 10:47
Le conseil économique social et culturel est la plus grande vache à lait de la république du Mali.

Les membres de cette assemblée dont l’existence est prévue par la Constitution (donc pas supprimable), sont bien rémunérées et fournissent le travail qui leur plait de fournir.

Certains bossent, plutôt bien d’ailleurs, d’autres n’y vont que pour toucher la paie.

Les syndicats et autres organisations y ayant des sièges y envoient leurs permanents ou leurs militants méritants et un peu sur le retour, à qui on assure ainsi une confortable fin de carrière.

Mais le plus gros scandale reste celui du choix des personnalités qualifiées nommées par le gouvernement.
C’est vrai qu’il est fort dommage que cette autorité constitutionnelle et ses membres ne servent à rien.

IL faudrait revoir son rôle, ses prérogatives et le valoriser à defaut de le supprimer.

la redaction

(c) maliactu.net

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