COMMUNIQUE
Le Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD) informe le Public que le deuxième appel à concours portant sur « la conception et la réalisation d'un logotype et d'une charte graphique au profit du Projet » a donné les résultats suivants par ordre de mérite :
• 1er : CRAC Communication
• 2ème : Creative and Work
• 3ème : TRAORE Latif Abdoul Razak
Les trois lauréats sont invités à prendre attache avec le service de communication du projet pour les formalités diverses.
Tout en félicitant l'ensemble des soumissionnaires pour les riches propositions, le projet rappel que, pour des besoins administratifs, les candidatures enregistrées font partie du fonds documentaire du projet. Par conséquent ils ne pourront pas être retirés.
Merci pour la compréhension.
Contact : 226 25 37 44 56
Le Coordonnateur du PGPC/REDD+
Jean Bosco SO
Officier de l'Ordre National
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a présenté à la presse les médailles d'or, d'argent et de bronze obtenues par ses athlètes au championnat national enfants de karaté-do. C'était à l'occasion d'une conférence de presse tenue ce samedi 1er juillet 2023 à Dédougou, au cours de laquelle elle a fait le bilan de sa participation audit championnat et celui de ses activités.
La ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun a également décliné ses perspectives à court terme, en lien avec des tâches à réaliser pour le développement de la discipline en particulier, et des arts martiaux en général dans la région. Ainsi, elle avoue être en pleins préparatifs pour la participation des athlètes de la Boucle du Mouhoun au championnat national de karaté-do des grandes catégories prévu pour se tenir à partir du 23 juillet 2023 à Ouagadougou. « Nous continuons le travail de préparation pour mettre en jambe nos athlètes qui iront au championnat national de karaté-do des grands », a laissé entendre le président de la ligue, Me Oumarou Doubassoé Nabié.
Déjà, en fin mai 2023, la ligue a organisé, à l'interne, une compétition dans la catégorie des grands qui a permis de sélectionner les meilleurs parmi les cadets, les juniors et les seniors. Ces derniers, à en croire le directeur technique de la ligue de karaté-do de la Boucle du Mouhoun, Me Mamadou Bénin, iront défendre les couleurs de la région au championnat national de leur catégorie. Au titre des perspectives, il faut ajouter la tenue d'un examen de grade pour fin juillet au niveau de la ceinture maronne, celle qui précède la ceinture noire.
La ligue régionale de karaté-do est satisfaite de la mise en œuvre de son programme d'activités à mi-chemin de l'année sportive 2022-2023, tout comme les résultats engrangés par ses athlètes au championnat national de la catégorie des petits. Sur les douze athlètes présentés, deux ont remporté des médailles. Il s'agit d'Alexandre Domboué qui a raflé deux médailles ; une en or et l'autre en bronze, respectivement en « Kumite » et en « Kata » dans la catégorie des benjamins garçons (10-11 ans), tandis que son coéquipier Alfred Diallo a remporté la médaille d'argent en combat ou « Kumite » au niveau des minimes (12-13 ans). Les athlètes de la région ont donné le meilleur d'eux-mêmes lors de la compétition, selon l'un des coachs, Me Fidèle Domboué, qui a salué le travail technique préalable. « Les compétitions en amont ont beaucoup participé à donner plus de tonus à nos athlètes. Ce qui leur a permis d'avoir les bagages nécessaires pour pouvoir s'imposer », a-t-il déclaré.
A l'instar de ce travail de préparation des athlètes aux compétions hors région, la ligue a travaillé à la mise en œuvre de deux autres principales activités. La première est relative au regroupement de tous les pratiquants des différents clubs pour un travail de mise à niveau chaque mois. La seconde dite « programme des gradés » vise les encadreurs. De l'avis du directeur technique de la ligue, il est question de « mettre ensemble, mensuellement, toutes les ceintures noires à partir du premier dan en montant, pour une mise à niveau car ce sont eux les instructeurs et les assistants des instructeurs ». Ce n'est pas sans difficultés que la ligue réalise ses activités. La principale contrainte est d'ordre financier car la structure fonctionne sur fonds propres. D'où l'appel de son président aux membres à se mettre à jour de leurs cotisations ainsi qu'aux mécènes à voler à leur secours.
A noter que la ligue de Karaté-do de la Boucle du Mouhoun est créée en 2013 et se compose des districts de Nouna, Solenzo, Tougan, Boromo et Dédougou. A ce jour, seul le district de Dédougou, comprenant cinq clubs, est fonctionnel. Les autres ont cessé leurs activités, en majorité dû à l'insécurité.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
COMMUNIQUE OFFRE DE FORMATION
Il est porté à la connaissance du public que l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI), l'école de formation professionnelle en diplomatie et relations internationales, organise une session de formation continue au bénéfice des cadres et agents des services de protocole sur le thème : « Protocole diplomatique et accueil » du 21 au 25 août 2023, à Ouagadougou.
Les agents chargés de Protocole sont les vitrines de nos administrations et services et le lien avec les partenaires étrangers. Il est donc important qu'ils soient outillés et renforcés dans leurs capacités. Pour ce faire, les modules tournent autour des points suivants :
la définition du rôle de protocole
les exigences du métier de protocole ;
l'accompagnement efficace de l'Autorité de rattachement ;
l'organisation des cérémonies et évènements.
La présente offre de formation a pour public cible :
les cadres et agents des structures publiques et privées ;
les agents des organisations internationales et sous régionales ;
les agents des collectivités territoriales (protocoles des gouverneurs) ;
les particuliers et toute personne intéressée.
La session de formation dure cinq (05) jours pour un coût de deux cent-cinquante mille (250 000) francs CFA par personne.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter l'INHEI aux numéros suivants : +226 25 40 79 60 / 25 40 79 82/Whatsapp 66 52 22 14, email : inhei@fasonet.bf
Le Directeur Général
Dr Poussi SAWADOGO
Officier de l'Ordre National
Les grandes familles DIALLO et OUEDRAOGO, à Ouahigouya, Ouagadougou et Bobo - Dioulasso
La familleMandé à Gourcy.
Les familles alliées : Zoungrana, Tapsoba, Compaoré, Boly, Zongo et Sawadogo.
Les enfants : Yacine Gaëlle, Nasser Arold, Issam, Mamouna, Souad, Ali, Malicki Junior, Sékinatou, Ramata, Massoud et Leïla,
M. DIALLO Bécaï, ses frères et sœurs,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, père : DIALLO MALICKI opérateur économique, décès survenu le 03 juillet 2023 de suite de maladie.
L'enterrement a eu lieu le jour même au cimetière de kamboinsin après la prière de 14heures. Par ailleurs ils vous informent que le doua du 7ème jour aura lieu le dimanche 09 juillet 2023 à son domicile à Hamdalaye à 09 heures.
Sa Majesté le chef de Tangaré, La grande famille Lingani à Tangaré, Sebré, Zèba à Garango, Ouaga, Bobo, Cote d'lvoire, Etats Unis, Canada, France, Maroc,
La grande famille Yoda, Bancé à Komtoèga, Ouaregou et Torla à Ouaga, Bobo, Côte d'Ivoire, Guinée, Gabon, Ouganda, Canada, France
Les familles alliées,
Papa Harouna Jacques Lingani et ses frères et sœurs,
Les enfants : Antoine , Jeanne, Hyacinthe, Jean Didier , Apollinaire, Modeste, Martine Benjamin, leurs épouses & époux, cousines et cousins, les petits-enfants et arrière-petits-enfants,
Très touchées par vos nombreuses marques de sympathies, de soutien et d'amitiés manifestées lors des funérailles chrétiennes qui se sont déroulées les 21 et 22 avril 2023 à Garango de leur épouse, sœur, mère, grand- mère et arrière-grand-mère
Yoda Sibidou Germaine
vous adressent leurs remerciements et leur profonde gratitude.
Ils s'excusent de ne pouvoir citer de noms de peur d'en oublier.
Puisse le Seigneur vous récompenser pour vos bienfaits.
Aussi, à l'occasion du premier anniversaire du décès de leur très regrettée (04 juillet 2023), ils vous invitent à une union de prière. A cet effet, des messes seront dites du lundi 03 au dimanche 09 juillet à l'église Saint Camille et au juvénat Saint Camille Garçon
Union de prière
Des centaines de manifestants ont apporté leur soutien à la transition burkinabè, ce samedi 1er juillet 2023 à Bobo-Dioulasso. C'était à l'occasion du grand meeting organisé par la Coordination des organisations de la société civile des Hauts-Bassins, à la Place Tiéfo-Amoro de la ville de Sya. A coups de slogans, les manifestants ont clamé leur soutien aux autorités actuelles du Burkina Faso, dans leur combat pour la reconquête de l'intégralité du territoire et la souveraineté du pays.
La Place Tiéfo-Amoro de Bobo-Dioulasso a été prise d'assaut dans la matinée de ce samedi 1er juillet 2023 par des centaines de manifestants, venus exprimer leur soutien à la transition burkinabè. Venus de divers horizons, ils n'ont pas voulu manquer l'occasion d'apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, et aux membres du gouvernement. Les manifestants ont réaffirmé leur engagement aux côtés des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la patrie, dans cette lutte contre les forces du mal.
Selon Blaise Hien, membre du comité d'organisation du meeting, l'objectif est de montrer aux autorités de la transition que ce peuple qui était derrière elles au début est toujours derrière elles. « En ce jour, nous renouvelons notre soutien au capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, et à son équipe. En moins d'une année de gestion du pouvoir, ils nous ont prouvé qu'ils sont des dignes fils et filles de ce pays. Nous devons les suivre dans leur combat pour la reconquête et la souveraineté du pays », ont fait savoir les manifestants.
Pour eux, il est temps de faire barrage aux personnes qui ne sont plus en phase avec les aspirations du peuple burkinabè et qui, à les en croire, ne sont que des « valets locaux de l'impérialisme ». Car ils estiment que la souveraineté du peuple ne doit pas être menacée par « les ennemis intérieurs et extérieurs de notre peuple ».
« Nous devons être unis face à l'attaque de la CEDEAO, de l'UA et de la communauté internationale qui ne veulent que maintenir le peuple burkinabè dans la soumission », a lancé le porte-parole des manifestants, Joseph Bado.
Dans la lecture de sa déclaration, il a fait savoir qu'il est impératif de soutenir les actions politiques, militaires et économiques de la transition. « Pour mener à bien ces actions, il nous faut une nouvelle Constitution en phase avec les réalités de notre peuple. Pour nos enfants, nous devons prendre le contrôle de notre économie à travers l'actionnariat populaire proposé par le capitaine Ibrahim Traoré. Pour nos enfants, nous devrons veiller à la défense de notre patrimoine foncier à travers le respect de la nouvelle loi sur le foncier. Œuvrons pour une réconciliation nationale avec l'appui de la transition », a-t-il souligné.
« Oui à la relecture de la Constitution »
Au cours de ce meeting, les manifestants ont salué le projet de nouvelle Constitution annoncé par la transition. Selon eux, il faut une nouvelle Constitution basée sur les réalités et les aspirations profonde des Burkinabè. Par ailleurs, les manifestants ont réaffirmé à l'opinion nationale et internationale que c'est le peuple burkinabè qui a donné cette légitimité au capitaine Traoré parce que le peuple se reconnaît dans ses décisions prises. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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Des manifestants sont sortis ce samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation à Ouagadougou pour un meeting de soutien à la Transition, aux Forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie et pour l'adoption d'une nouvelle Constitution.
« L'objectif principal, c'est la révision de la Constitution du Burkina Faso. En tant que leaders des organisations de la société civile, nous sommes fiers de ces décisions (adoption d'une nouvelle Constitution : ndlr) parce que depuis des années, nous avons constaté que le Burkina Faso fait face à des crises, favorisées par cette Constitution. Nous avons eu combien de coups d'État au Burkina Faso, ainsi qu'au Mali et d'autres pays voisins ? Pourquoi, parce que la Constitution qui nous a été imposée depuis 1960 ne reflète pas la réalité des Africains, en particulier des Burkinabè. (...). Mais ce qui me dérange est que cette Constitution de 1991 est la copie de la Constitution française de 1958. Et cette Constitution ne permet pas le développement du Burkina Faso, sur tous les aspects », pointe Alassane Sawadogo.
Puis étale-t-il : « Mais ce que nous voulons, est que le gouvernement de la Transition, en relisant cette Constitution, prenne en compte nos aspirations. C'est-à-dire au Burkina, nous avons nos chefs coutumiers, qui vivaient avant les indépendances, qui resolvaient leurs problèmes coutumièrement ; si vous avez un problème, on va appeler un forgeron, qui va venir faire ses coutumes et la paix règne. Ou bien d'autres ethnies ».
Selon le leader de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC/BF), Alassane Sawadogo, la Constitution actuelle comporte les germes de divisions. « La Constitution nous a amené une justice qui divise le peuple. Diviser le peuple pourquoi, parce que cette justice ne promeut pas la réconciliation, elle ne promeut que la division. On a un problème, on part en justice et la justice cherche à condamner. Que tu aies raison ou pas, ce n'est pas leur problème. Face à un avocat qui sait bien défendre, on peut te condamner avec ta sincérité, ta dignité. Mais dans nos coutumes, on cherche d'abord à réunir, à réconcilier. Nous voulons qu'on tienne compte de ces aspects. Aussi, l'éducation nationale, nous voulons qu'on puisse intégrer nos langues à partir de l'école primaire ; cela va au moins permettre à nos enfants de connaître nos cultures parce qu'en apprenant le français, ce n'est pas évident de parler nos cultures, nos coutumes, nos réalités. Nous avons vu que comme on nous a imposé le français, on frappe nos enfants à l'école parce qu'ils parlent le mooré, fulfuldé, dioula, etc. », justifie Alassane Sawadogo de la CNOSC/BF, structure organisatrice du meeting.
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Le 30 juin 2023, le chef de l'État, capitaine Ibrahim Traoré a signé un décret portant nomination de commandants de bataillons d'intervention rapide.
Au nombre de cinq, ces officiers vont désormais commander les 8e, 9e, 10e, 11e et 12e bataillons d'intervention rapide.
Ci-dessous l'intégralité du décret.
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Des organisations de la société civile ont appelé, ce samedi 1er juillet 2023, et sur toute l'étendue du territoire national, à des mobilisations (meetings) de "soutien au président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, à la transition et à la tenue d'un référendum pour adopter une constitution qui prend en compte les aspirations profondes du peuple".
A Ouagadougou, le point de ralliement est la mythique Place de la nation, Centre-ville. Contrairement à l'appel du 6 mai 2023, celui de ce samedi 1er juillet 2023 n'a pas le même débordement, en terme de mobilisation.
Les bretelles conduisant à la Place de la nation ne vivent donc pas aujourd'hui les ambiances fortes de mobilisation comme celle du 6 mai 2023. Le grand marché de Ouagadougou, Rood-wooko, sis à quelques encablures, vit son ambiance quotidienne, à notre passage à 11h50, contrairement au rendez-vous du 6 mai 2023 où il avait simplement fermé ses portes.
« Aujourd'hui-là ce n'est même pas une mobilisation. La fois dernière-là, quand on chantait l'hymne national, personne n'entendait, tellement ça bouillait, il y avait tellement de monde que la chaleur était intenable. C'était vraiment une grande mobilisation. Mais aujourd'hui-là, ce n'est rien ça ! Je pense que c'est la pluie de ce matin qui a joué sur la mobilisation (une pluie s'est abattue sur la capitale au petit matin, autour de 5h30 : ndlr). C'est à cette occasion (meeting du 6 mai : ndlr) que j'ai payé tout ça là (drapeaux burkinabè et russe, sifflet, vuvuzuelas : ndlr », peut-on capter des échanges entre manifestants.
« J'adore ce président, c'est le seul qui n'est pas venu pour de l'argent. Quand vous venez au pouvoir pour vous enrichir, vous ne pouvez pas réussir votre mission. (...). Nous n'avons pas le pouvoir d'être au front, mais nous pouvons et allons le soutenir (le président) à notre manière. Et moi je suis sorti pour lui (capitaine Ibrahim Traoré :ndlr). Je l'adore, je ne veux même plus qu'on organise des élections au Burkina... Quelle contrée de ce pays je ne connais pas ? Il n'y en a pas. Je faisais des forages. Mais à cause de l'insécurité, on ne peut plus bouger. Voilà pourquoi il faut qu'on bénisse ce président et sa suite pour qu'ils réussissent leur mission pour notre bonheur à tous. (...). Nous avons eu notre ''Burkinbila'' (homme intègre : ndlr), nous allons le soutenir à chaque fois que de besoin », se confie ce manifestant, paré des couleurs nationales.
Rappelons que ce constat a été fait entre 11h30 et 12h10. C'est d'ailleurs à 12h10 que l'hymne national a été entonné par les organisateurs à la Place de la nation, annonçant les discours de ce meeting.
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Le Centre pour le dialogue humanitaire (HD) est une organisation de diplomatie privée fondée sur les principes d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais de la médiation et du dialogue.
Dans le cadre de son action au Sahel, HD désire recruter un(e) :
Chargé(e) des Finances et de l'administration (H/F)
Basé(e) à Ouagadougou, Burkina Faso
Durée : Contrat de service 12 mois renouvelable
Type : Poste à 100%
En Afrique francophone, HD conduit ses efforts à trois niveaux complémentaires : la médiation d'accords politiques nationaux et de leur mise en œuvre en qualité de médiateur ou de soutien à une médiation entre gouvernements et oppositions armées ; la médiation d'accords locaux entre communautés pour la prévention, l'atténuation ou la résolution des conflits locaux en veillant à instituer un mécanisme permanent de gestion des tensions communautaires ; la médiation d'accords de partage des ressources naturelles et de transhumance entre communautés, notamment pastorales et agricoles.
Dans ce contexte, sous la responsabilité hiérarchique du Chef de bureau Burkina Faso, fonctionnelle du Responsable finances et administration Sahel, et en étroite collaboration avec la Chargée des Ressources humaines Sahel et le Chargé de comptabilité Sahel, le(a) chargé(e) des finances et de l'administration assume les responsabilités suivantes :
Garantir la conformité de l'administration, des finances et des ressources humaines du bureau de Ouagadougou et de son portefeuille de projets avec les politiques de l'organisation, celles des donateurs, la législation nationale ;
Assurer la gestion financière globale et quotidienne ainsi que la qualité et la régularité de la comptabilité en garantissant la remontée des données comptables et financières de manière fiable et régulière ;
Garantir les exigences de rapportage administratif, RH et financier des donateurs depuis la négociation des contrats jusqu'à leur clôture, et fournir le soutien nécessaire aux audits demandés par le siège et les donateurs ;
Assurer les suivis quotidiens ainsi que la mise en œuvre des politiques globales de l'organisation en matière de gestion des ressources humaines et la conformité de l'organisation vis-à-vis des organismes externes ;
Garantir le soutien logistique au bureau de Ouagadougou, notamment lors des missions terrain ou d'équipes HD à Ouagadougou en veillant au respect des procédures internes en la matière, des exigences des bailleurs et des validations liées à la sécurité.
Profil des candidat(e)s :
Les candidat(e)s doivent être au bénéfice d'une licence ou d'un Master en finance et/ou comptabilité, ainsi que d'une expérience d'au moins 5 ans dans une ONG ou une entreprise nationale ou internationale à poste équivalent avec des responsabilités à la fois au niveau financier, comptable, ressources humaines et administratif.
Critères à remplir pour postuler à ce poste :
• Démontrer des qualités organisationnelles, de planification et avoir le sens du détail
• Avoir une expérience de management d'équipe et avoir le sens de la confidentialité ;
• Bénéficier d'une expérience en compatibilité d'engagement et en matière de gestion comptable dans un ERP, idéalement « Microsoft Dynamics 365 - business central » ;
• Maîtriser les outils Microsoft Word, Excel et PowerPoint est impératif
• Avoir le français comme langue maternelle ou en avoir une maitrise parfaite.
La connaissance de langues locales et de l'anglais seront considérées comme un atout ;
• Être en mesure d'effectuer plusieurs tâches à la fois et de respecter des délais court ;
• Avoir la capacité de travailler de manière autonome tout en cultivant un fort esprit d'équipe.
Si ce poste vous intéresse et que vous remplissez tous les critères définis ci-dessus, merci d'envoyer un dossier complet (CV : maximum 2 pages + une lettre de motivation) à l'adresse suivante mali@hdcentre.org en précisant en objet votre nom, votre prénom, et l'intitulé du poste, d'ici le 13 juillet 2023. (Exemple : PRENOM NOM – Chargé(e) finances & administration)
HD promeut l'égalité des chances à l'emploi. Pour plus d'informations, veuillez visiter : www.hdcentre.org.
NB : Seul (e)s les candidats présélectionnés seront contactés pour la suite du processus de recrutement.
Le magistrat Ounténi Félix Natama a présenté officiellement son tout premier livre intitulé « Le prix de la stigmatisation ». La cérémonie de dédicace a eu lieu ce samedi 1er juillet 2023 à Ouagadougou.
« Le prix de la stigmatisation » est une œuvre interpellatrice de la conscience commune. A travers son personnage principal, Fiéro, le livre met à nu les conséquences liées au rejet, à l'abandon et à la stigmatisation. La société contribue à fabriquer des monstres, juste par manque d'empathie, par mépris, par dédain.
L'œuvre de 116 pages est un véritable cri d'appel. Car elle invite à plus d'amour, de sympathie, de fraternité et de solidarité entre humains. « Le prix de la stigmatisation » pointe du doigt la responsabilité individuelle et collective dans les comportements des personnes socio-déviantes, telles que celles en situation de rue et celles associées aux forces et groupes armés terroristes. Le livre montre à quel point le manque de chaleur humaine peut transformer une personne en un « monstre ».
Le roman raconte l'histoire d'un jeune homme appelé Fiéro. Il est né d'une mère qui traîne une bosse, rejetée et abandonnée par la communauté, et d'un père alcoolique. Sa mère va prendre soin de lui jusqu'à ce qu'il grandisse. Malheureusement, elle va tomber malade et la vie de Fiéro va basculer. Sa mère, sachant qu'elle ne recouvra pas la santé lui dit ceci : « Je te laisse entre les mains de la société, consciente que je suis pratiquement au terme de ma vie terrestre ; qu'elle fasse de toi ce qu'elle désire ». Abandonné par tous, déboussolé, Fiéro devient un jeune homme récidiviste de plusieurs méfaits, à tel point qu'il rejoint les groupes armés terroristes.
Selon l'auteur de l'œuvre, Ounténi Félix Natama, l'inspiration lui est venue d'écrire un livre en 2019, après l'attaque du convoi de la mine de Boungou qui avait fait plus de 30 morts. « Après l'attaque du convoi de la mine de Boungou, j'ai eu l'envie d'écrire un livre pour aborder la question de la stigmatisation ». D'après le magistrat, le rejet et l'abandon peuvent avoir des conséquences dramatiques aussi bien sur la vie des personnes stigmatisées que sur la société toute entière.
« Ce livre est un miroir du Burkina Faso tel que présenté à travers le parcours d'un enfant. L'œuvre m'a beaucoup édifié. J'ai retrouvé le Burkina Faso dans cette œuvre, même le Burkina meurtri. J'ai retrouvé beaucoup de choses qui permettent de comprendre la situation actuelle », a laissé entendre le critique littéraire et auteur, Dr Dramane Konaté. Pour lui, le livre aborde une thématique d'actualité au Burkina Faso. Il invite par ailleurs tout un chacun à lire l'œuvre pour comprendre comment le rejet et l'abandon peuvent pousser une personne à être socio-déviante.
Selon le magistrat à la Cour des comptes et parrain de la cérémonie, Emmanuel Ouédraogo, l'ouvrage retrace la réalité quotidienne de la grande masse du Burkina Faso. « Il y a un élément très important qui a attiré mon intention en tant que magistrat, sur la question de la réinsertion sociale des personnes jugées et condamnées lorsqu'elles sortent de prison. Qu'est-ce que ces personnes doivent devenir après les maisons d'arrêt si elles sont rejetées ? Il faut que la société aide ces personnes à se réinsérer socialement. Je pense que toute personne qui tombe à besoin d'aide pour se relever », a dit le parrain de la cérémonie.
« Le prix de la stigmatisation » est disponible dans les librairies. Il coûte 3 500 francs CFA l'unité.
Ounténi Félix Natama est titulaire d'une maîtrise en droit. Il intègre la magistrature en 2017. Il est le premier substitut du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Dédougou, et cumulativement premier commissaire du gouvernement adjoint du Tribunal administratif de Dédougou.
Rama Diallo
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La France connaît depuis quelques jours des émeutes consécutives à la mort de Nahel, un jeune homme tué par un policier pour refus d'obtempérer.
Des commerces, voitures et des supermarchés sont brûlés par les manifestants.
C'est dans ce contexte délétère que circule depuis quelques heures un communiqué attribué à la direction générale de la Police nationale faisant cas de la coupure d'Internet dans certains quartiers à partir du 3 juillet 2023 afin de prévenir une " utilisation abusive des réseaux sociaux et des plateformes en ligne pour coordonner des actions illégales et inciter à la violence".
Un faux communiqué démenti par le ministère de l'Intérieur dans un tweet et qui exhorte par ailleurs les Français à faire attention aux Fake news.
Lefaso.net
Source : cnews.fr
Dr Tahirou Sanou, enseignant-chercheur à l'université de Ouahigouya, a dédicacé, le samedi 1er juillet 2023 à la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso, son livre intitulé « La réforme du droit de la commande publique dans l'espace UEMOA ». Placée sous la présidence du Pr Séni Mahamoudou Ouédraogo et le parrainage de Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, cette cérémonie de dédicace a été suivie d'une formation gratuite sur le thème « Enjeux du nouveau décret modificatif de la réglementation des marchés publics au Burkina Faso ».
Parue en avril 2023, l'œuvre « La réforme du droit de la commande publique dans l'espace UEMOA » compte 462 pages et aborde des questions centrales telles que la mise en œuvre des procédures, le contrôle, la sanction et la professionnalisation des acteurs.
Selon Dr Tahirou Sanou, les raisons qui l'ont poussé à conduire les travaux de recherche sur le thème de la commande publique remontent à la période de l'exercice de ses fonctions en tant que chef du service du contentieux à l'ARMP (Autorité de régulation des marchés publics) où il a pu toucher du doigt la réalité de l'inefficacité du processus d'acquisition des biens et des services au profit de l'administration publique.
A partir de là, il a nourri l'ambition de conduire des travaux de recherche sur la thématique globale de la commande publique pour voir comment apporter sa modeste contribution à la résolution de cette problématique de l'inefficacité. Dans la formulation du sujet, il l'a élargi à l'espace UEMOA car à l'intérieur des Etats, les droits internes relatifs à la commande publique sont impulsés par la réforme de l'UEMOA. Il fallait donc élargir la réflexion et conduire les travaux à l'aune des innovations et des directives qui sont fixées par le législateur communautaire. Dans ce cadre donc, Dr Sanou aborde plusieurs préoccupations qui se posent aux acteurs de la commande publique.
« J'ai essayé de regarder les procédures d'acquisition des biens et services parce que, très souvent, les acteurs se plaignent de l'inefficacité des procédures, notamment les lourdeurs qui les caractérisent. J'ai aussi abordé la question du contrôle, parce que le contrôle est un aspect important de la commande publique. C'est quelque chose de nécessaire. Mais s'il n'est pas bien appréhendé, le contrôle aussi peut être un frein. Donc le contrôle dans toute sa dimension, que ce soit les contrôles a priori, le contrôle a posteriori, ce sont des aspects qui ont été abordés », indique Dr Sanou.
Il a par ailleurs abordé des questions plus modernes telles que la dématérialisation de la procédure d'acquisition des biens et services, l'acquisition de l'achat public durable, c'est-à-dire la commande publique durable, la question de la professionnalisation des acteurs de la commande publique parce que, souligne-t-il, « la réalité, c'est que l'une des faiblesses dans la commande publique, c'est parce qu'on a aussi plus d'amateurs que de professionnels. C'est pour cela d'ailleurs que les textes donnent l'impression d'être vraiment un frein, d'être inefficaces parce qu'en réalité, les acteurs souvent qui sont chargés de les mettre en œuvre n'ont pas le minimum nécessaire. Donc la question de la professionnalisation est également au cœur de ma réflexion dans le livre ».
Il est abordé également dans cette œuvre la question de l'éthique, notamment la question de la sanction. Pour sanctionner, il faut, selon Dr Sanou, un régime de sanction bien défini, cohérent, efficace et diversifié. A ce niveau, la réflexion porte sur l'exercice du pouvoir de répression à l'encontre des acteurs, dans le sens de la répression faite par le régulateur, mais aussi par le juge administratif.
Le parrain de la cérémonie, Al Hassane Sienou, président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, a félicité l'auteur de cette œuvre qu'il qualifie de belle. En son sens, la régulation de la commande publique est un sujet capital pour les opérateurs économiques. Pour le parrain, la commande publique, sans la régulation, serait confrontée à des difficultés.
« Le rôle de l'Etat, c'est de mobiliser les ressources. Le secteur privé, son rôle, c'est d'exécuter les commandes que viendrait à commander l'Etat. Sans la régulation, vous comprenez les difficultés qu'il peut avoir sur la passation de ces contrats. Nous avons discuté tout à l'heure et relevé un point qui était capital, qui concerne les marchés similaires dans les commandes publiques. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Haoua Touré
Lefaso.net
Le Burkina Faso a célébré, en différé, la Journée mondiale de l'environnement, le samedi 1er juillet 2023 à Ziniaré, dans la région du Plateau central. Le thème de cette édition est « Cohésion sociale, tourisme interne et développement durable : solution durable à la pollution plastique ». Cette célébration est un tremplin pour mener des réflexions afin de susciter un changement de paradigme en matière de préservation et de protection de l'environnement. La cérémonie a été patronnée par le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, en présence du tout nouveau ministre en charge de l'Environnement, Roger Baro.
En choisissant le thème « Cohésion sociale, tourisme interne et développement durable : solution durable à la pollution plastique », le Burkina Faso, à l'instar du monde entier, tire sur la sonnette d'alarme sur la pollution des matières plastiques non-dégradables. En effet, selon les chiffres du Programme des Nations-unies pour l'environnement (PNUE), plus de 400 millions de tonnes de plastique sont produites dans le monde, dont la moitié est conçue pour être utilisée une seule fois.
Moins de 10% est recyclé et environ 19 à 20 millions de tonnes finissent dans les lacs, les fleuves, etc. Par conséquent, les micro-plastiques, entendez par-là les minuscules particules de pastique jusqu'à 5 mm de diamètre, se retrouvent dans les aliments, l'eau et l'air. On estime que chaque personne consomme plus de 50 000 particules de plastique par an et beaucoup plus si l'inhalation est prise en compte.
Face à ce péril environnemental et humain, cette journée, a déclaré le ministre en charge de l'Environnement, Roger Baro, est aussi et surtout le moment propice pour tous de revoir les agendas, de repenser, de recadrer, de sensibiliser, de renforcer et de partager les connaissances et savoir-faire, d'opter pour des choix judicieux et innovants afin d'inverser la tendance de dégradation de l'environnement. « Cet examen de conscience qui doit nous habiter est d'une nécessité pour notre survie. A cet effet, le dérèglement climatique, la déplétion de la couche d'ozone, la déforestation, la dégradation des terres, les sècheresses récurrentes, etc., nous rappellent que notre vie sur terre ne tient qu'à un fil », a exposé le ministre.
Ainsi, Dr Baro en appelle au sens élevé de responsabilité et à l'engagement citoyen de tous les Burkinabè pour inverser la tendance, car il y va de notre bien-être. Il a aussi invité à un sursaut patriotique et de cohésion sociale pour garantir un lendemain meilleur. Il a terminé ses propos en traduisant sa reconnaissance aux sociétés Wend Panga et CIM Métal SA pour avoir accepté de parrainer la présente édition de la Journée mondiale de l'environnement (JME).
Réduire la dépendance au plastique
Pour vaincre la pollution plastique, le représentant de la représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso, Noël Compaoré, a des solutions. Il s'agit de dire non aux sacs plastiques, de laisser tomber les bouteilles plastiques, de bannir les pailles en plastique et d'éviter les couverts en plastique. L'espoir est donc permis.
Car dans son dernier rapport, le PNUE indique qu'il est possible de réduire la pollution plastique de 80% d'ici à 2040 si les efforts sont axés sur la réutilisation, le recyclage, la réorientation et la diversification des produits. Noël Compaoré a indiqué que son organisation est engagée à travailler avec les Etats, les entreprises et les consommateurs afin de se défaire de la dépendance au plastique, de promouvoir le « zéro déchet » et de mettre sur pied une économie véritablement circulaire. Le PNUD accompagne le Burkina Faso depuis le début de cette aventure et il n'est pas prêt de s'arrêter, a rassuré M. Compaoré.
Même son de cloche pour le parrain et le co-parrain de la JME 2023. Prenant la parole au nom des entreprises Wend Panga et CIM Metal SA, respectivement parrain et co-parrain, la directrice commerciale de CIM Metal SA, Djélika Ouédraogo, a rassuré que ces deux sociétés ne ménageront aucun effort pour accompagner le département en charge de l'Environnement dans la « noble et impérieuse » mission de lutte contre la dégradation de l'environnement.
En rappel, la JME est commémorée conjointement avec le lancement de la Semaine nationale de la salubrité et la foire des innovations et des initiatives vertes de Laongo.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CFECF-BF) a livré sa toute première cuvée de diplômés, ce samedi 1er juillet 2023 à Ouagadougou. Il s'agit de la promotion 2021-2022 des étudiants inscrits au diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière, forte de 22 étudiants. Les impétrants ont choisi comme nom de baptême « Expert Soumaïla Ouédraogo ». La cérémonie de sortie de promotion a été placée sous le parrainage du ministre de l'Economie, Dr Aboubacar Nacanabo, et sous le co-parrainage du président du Patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, était le patron.
Dans la vie de tout homme, il y a des moments qui restent durablement gravés dans les mémoires. Ce 1er juillet 2023 sera vraisemblablement de ceux-là pour les 22 diplômés d'études supérieures de comptabilité et gestion financière, formés par le Centre agréé de formation à l'expertise comptable et financière du Burkina Faso (CFECF-BF). Ils peuvent s'enorgueillir d'être les premiers diplômés à avoir été formés sur place au Burkina Faso, car jadis, les apprenants étaient obligés d'aller dans d'autres pays de la sous-région, notamment la Côte d'Ivoire et le Sénégal, afin de bénéficier de la formation à l'expertise comptable avec toutes les difficultés d'ordres social, économique et professionnel.
C'est dans une ambiance conviviale que les nouveaux promus ont reçu leurs parchemins de fin de formation devant un public composé essentiellement d'illustres personnalités, d'enseignants, d'étudiants, de familles et d'amis venus pour la circonstance. Cette cérémonie de sortie de promotion marque le début de leur entrée dans le parcours d'expertise comptable et financière. Durant trois ans, ces diplômés seront à la disposition de l'Ordre national des experts comptables et comptables agréés pour, in fine, sortir comme experts comptables et financiers.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, patron de la cérémonie, a été représenté par son chargé de mission, Saturnin Bationo. De prime abord, il a remercié les responsables du CFECF-BF pour le choix porté sur son premier responsable, avant de féliciter les lauréats pour l'obtention de leurs parchemins qui témoignent, selon lui, « de leur ardeur au travail ».
Dans cette même ordre d'idées, M. Bationo a exprimé la reconnaissance du ministre aux acteurs à la base de la mise en place du centre. Il a cité Ousmane Bougouma, président de l'Assemblée législative de la transition, pour avoir contribué à l'élaboration des textes fondamentaux du centre ; Tertius Zongo pour avoir accepté de partager les locaux de son établissement afin d'abriter le siège du centre ; le Pr Filiga Michel Sawadogo pour son plaidoyer auprès de l'UEMOA ; et le Pr Rabiou Cissé pour son implication personnelle à la mise en place du centre quand il occupait les fonctions de président de l'université Joseph-Ki-Zerbo.
S'exprimant sur la situation de la profession, le chargé de mission du ministre de l'Enseignement supérieur note une faible présence des experts comptables au Burkina Faso. « Les lauréats de ce jour et ceux des promotions à venir seront appelés à être des experts comptables. Ils pourront combler le vide qui existe dans ce domaine et relever les défis en matière de comptabilité, de gestion financière, d'audit et de contrôle », s'est-il convaincu.
Des défis à relever...
Le ministre de l'Economie, Dr Aboubakar Nacanabo, qui s'est fait également représenter par sa conseillère technique, était le parrain de la présente cérémonie. Ce choix n'est pas fortuit. L'institution qu'il représente est le département par excellence qui assure la tutelle technique de la profession de comptable au niveau national. De plus, il est lui-même du domaine et il intervient dans la formation à travers l'enseignement-apprentissage du module sur la fiscalité. Dr Mariam Hien/Zerbo a, au nom du ministre, expliqué les défis auxquels les impétrants sont confrontés.
Se référant au rapport 2021-2022 de l'Indice de développement humain (IDH) du PNUD, elle a révélé que le Burkina Faso, qui est classé 184e sur 191 pays, a connu un ralentissement de sa croissance économique de 2,5 en 2022, dont l'une des causes fondamentales est le phénomène d'insécurité lié aux attaques terroristes intervenues depuis 2015. En outre, en guise de recommandation aux futurs experts comptables, Mme Hien les a exhortés à apporter leur contribution au développement de notre pays avec leurs nouvelles compétences.
« Rien de solide dans ce monde ne peut se construire dans le désordre et dans l'indiscipline. Je vous exhorte donc à cultiver les valeurs de quête de l'excellence, du travail bien fait et d'observer la discipline dans tout ce que vous poserez comme action. C'est seulement dans le respect strict de ces valeurs que vous pourriez substantiellement contribuer au développement de notre cher pays, le Burkina Faso », insiste-t-elle.
Prenant la parole, le délégué de la promotion, Zacharia Balima, a exprimé ses sentiments de gratitude et de remerciement aux encadreurs, à l'équipe dirigeante du centre et aux autorités présentes. Aussi, il a affirmé qu'ils ont bénéficié d'une formation de qualité. « Notre satisfaction est à la taille des difficultés surmontées. Mes camarades et moi, nous sommes outillés en comptabilité, en finance, en fiscalité, en audit, pour proposer nos services aux entreprises, au gouvernement, aux organisations et aux particuliers », a-t-il souligné.
Douze centres de formation dans sept pays de l'espace UEMOA
Le coordonnateur du CFECF-BF a présenté l'historique et la situation dudit centre. Selon ses explications, la formation au diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière est née du souci pour le Conseil des ministres de l'UEMOA de contribuer à l'harmonisation des conditions d'exercice de la profession comptable dans les pays membres de l'Union.
Il s'agit d'un programme de formation approfondie dans le domaine de la comptabilité, du contrôle de gestion, de l'audit et de la finance. Afin d'être plus proche des apprenants, des appels à candidatures ont été lancés pour doter les pays membres de l'Union d'au moins un centre de formation. C'est ainsi qu'au Burkina Faso, un consortium composé de quatre acteurs que sont l'IUFIC, l'IBAM, l'APIST et l'ONECCA ont décidé de se mettre ensemble pour candidater. « A la délibération, le consortium fut retenu pour l'agrément. L'agrément pour l'ouverture du centre du Burkina a été accordé par décision du 26 juin 2019.
C'est en octobre 2019 que la première promotion a vu le jour avec une classe de diplôme d'études supérieures de comptabilité et gestion financière en jour, et une classe en soirée d'un effectif total de 78 étudiants », a confié Robert Bationo. A ce jour, le centre compte deux classes en jour et trois classes en soirée, avec un effectif total de 211 étudiants environ. Faisant de lui, le plus grand centre parmi les douze centres de formation dans les sept pays de l'espace UEMOA.
En termes de perspectives, le CFECF-BF, de par ses premiers résultats, entend maintenir le cap et consolider sa place de leader dans la formation à l'expertise comptable.
La présente cérémonie a été aussi marquée par des remises d'attestations de reconnaissance à des personnalités dont l'ancien Premier ministre du Burkina Faso, Tertius Zongo.
Aïssata Laure G. Sidibé
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Les grandes familles SEDOGO et COMPAORE à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Guirgo
Les familles alliées : Nana, Yaméogo, Traoré, Ouédraogo, Lonfo, Bissyandé à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Tenkodogo et Ouargaye
Mr SEDOGO Joanny, conseiller pédagogique à la retraite, résident à la zone 1 à Ouagadougou
Les enfants : Mamou, Serge, Catherine, Joëlle, Diane et Josiane
Les petits enfants et arrières petits-enfants,
Ont la profonde douleur de vous faire part du rappel à Dieu le jeudi 29 Juin 2023 de leur fille, épouse, mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Madame SEDOGO née Nana Maria, fonctionnaire à la retraite.
Le programme des obsèques est le suivant :
Lundi 03 Juillet
20H : Veillée de prière au domicile sis à la zone 1
Mardi 04 Juillet
8H30 : Levée du corps au domicile
9H00 : absoute à la paroisse notre dame de Fatima de Dassasgho, suivie de l'enterrement dans le domaine familial situé à 500 M du rond-point de la voie de contournement route de Loumbila
Union de prières
Dans la nuit du vendredi 30 juin 2023, une trentaine de terroristes ont été tués à Lago, localité située à une vingtaine de kilomètres de Gourcy dans la région du Nord.
Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB) qui rapporte l'information, les renseignements burkinabè ont pisté les terroristes aux environs de Gourcy. Ces derniers se sont retrouvés sous un grand arbre à Lago. Là, avec précision, les vecteurs aériens ont fait feu sur eux faisant une trentaine de morts.
Les opérations de sécurisation se poursuivent sur tous les fronts.
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Source : AIB
Le clap de fin de la Mission multidimensionnelle intégrée des nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a pris fin le vendredi 30 juin 2023 par une résolution du Conseil de sécurité adoptée à l'unanimité. Il n'y a pas eu de bras de fer sur la volonté malienne de mettre fin sans délai au mandat des Casques bleus. Ce sont les conditions du départ qui ont été négociées.
Le Mali, après avoir mis à la porte les soldats français de Barkhane, ceux européens de Takuba, renvoient les derniers étrangers présents sur son sol, à l'exception des Russes. Il ne reste plus que les instructeurs ou mercenaires russes auprès des Forces armées maliennes (FAMA). Pourquoi cette demande de retrait ?
Avant les Maliens, on a vu la population à Goma s'en prendre aux soldats de la mission de l'Organisation des nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) lors de la résurgence des attaques du groupe armé rebelle M21 en juillet 2022.
Les missions de maintien de la paix des Nations unies dans le format actuel ne sont pas des vaccins contre la guerre, elles ne soignent pas les causes du mal et figent la situation dans le meilleur des cas dans une situation de ni guerre ni paix à cause de leur mandat. L'Organisation des nations unies doit résoudre ce problème du mandat de ces nombreux militaires en voyage touristique, selon un chef d'Etat africain.
MINUSMA, une mission coûteuse et meurtrière
Voilà dix ans que 53 pays ont décidé de porter secours au Mali à travers la MINUSMA qui est l'opération de maintien de la paix des Nations unies la plus coûteuse (1,2 milliard de dollars par an) parce qu'elle se déroule dans un pays vaste, le deuxième pays le plus étendu d'Afrique. Elle mobilisait 11 500 militaires, 1 500 policiers 1 800 civils déployés dans 11 bases au nord et au centre du Mali. Ils sont 174 Casques bleus qui ont été tués au Mali, depuis 2013 : c'est un record au niveau des pertes en vies humaines pour une mission de l'ONU.
La MINUSMA, c'est aussi 63 aéronefs, dont seize avions qui permettaient de relier Bamako aux zones à haut défi sécuritaire du nord et du centre du pays. L'administration malienne avait aussi recours à ces liaisons aériennes. Les discussions sur les modalités du retrait vont concerner aussi le transfert des bases et de la logistique. Certains ne seraient pas favorables à ce que le matériel de l'ONU soit utilisé par la milice privée russe Wagner. Le dead line du retrait est le 31 décembre 2023, soit six mois pour plier bagage. C'est différent du retrait de la MONUSCO qui va se faire graduellement à partir de 2024.
Quand le 16 juin 2023, le ministre des affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, exigeait le « retrait sans délai » de la MINUSMA devant le Conseil de sécurité, personne ne pensait que l'affaire allait passer comme une lettre à la poste. Le patron de la MINUSMA, El Ghassim Wane, a rappelé que : « Le maintien de la paix est basé sur le principe du consentement du pays hôte, et sans ce consentement, les opérations sont presque impossibles ».
Le massacre de Moura, point d'orgue de la crise
Les Nations unies font face à une insatisfaction des pays qui accueillent les missions de maintien de la paix parce que le mandat des forces onusiennes ne leur permet pas de faire la guerre et de battre militairement les groupes armés auxquels ces pays sont confrontés. Et les populations civiles qu'elles sont censées protéger ne sont pas non plus contentes comme elles l'ont exprimé au Congo il y a un an. Le second volet de ces missions concernant les conditions du retour de la paix est une problématique complexe qui veut agir sur les négociations entre belligérants, le retour de l'administration, les écoles et services de santé qui nécessite plusieurs programmes sur plusieurs années, alors que les populations sont impatientes.
Les missions de maintien de la paix doivent revoir leur format, le principe de forces d'interposition, semble geler la crise et celle-ci perdure et se prolonge tout comme la mission qui n'a pas d'horizon. Le pouvoir de transition malien, après avoir chassé la force Barkhane, avait la MINUSMA dans son viseur surtout pour ses activités de protection des droits de l'homme. Il a ouvert une enquête judiciaire pour « espionnage, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat et complot militaire » contre les enquêteurs onusiens et leurs « complices » ayant participé au rapport de l'ONU sur le massacre de Moura, un village dans lequel des centaines de personnes ont été tuées par l'armée malienne et Wagner en mars 2022 selon l'ONU. Le rapport sur le massacre de Moura est le point d'orgue de la crise entre le pouvoir malien et la MINUSMA qui est neutre sur cette question puisqu'elle avait épinglé aussi les militaires français qui ont tiré (frappes aériennes) sur des populations civiles lors d'un mariage dans la localité de Bounti en 2021.
La MINUSMA n'aura plus le droit de faire des observations sur les droits de l'homme, ni de protéger les civils à partir du 1er octobre 2023. Elle prend fin, mais le Mali reste membre de l'Organisation des nations unies et les rapports entre les deux entités vont continuer. Le Mali essaie de prendre son destin en mains par cette décision.
L'Afrique est le continent où il y a le plus de missions onusiennes de maintien de la paix parce qu'il est celui où il y a le plus de crises et de conflits. Le sentiment général est que les missions onusiennes ne sont pas des remèdes à ces crises. Les populations ont l'impression que les missions, MINUSMA et MONUSCO essaient de lutter pour leur survie, donc pour la guerre, ce qui est la conséquence de leurs mandats.
Toutes les missions onusiennes en Afrique néanmoins ne sont pas des échecs. La MINUCI a atteint des objectifs louables en ramenant la paix, en démobilisant les combattants des Forces nouvelles et en organisant des élections en Côte d'Ivoire.
Sana Guy
Lefaso.net
(Vidéo : RTB)
Le vendredi 30 juin 2023 a eu lieu la proclamation des résultats du baccalauréat sur toute l'étendue du territoire national. A Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, le centre de composition du lycée provincial a enregistré des résultats satisfaisants, selon les présidents de jury.
Ils étaient nombreux, ce 30 juin 2023, les candidats à faire le pied de grue au lycée provincial de Koudougou pour la proclamation de leurs résultats. Ce centre de composition accueille quatre jurys avec 1 097 candidats pour la session du baccalauréat de cette année.
Les candidats, accompagnés de leurs parents et amis, attendaient avec la peur au ventre l'heure de vérité. Puis vint le moment fatidique avec la fameuse expression : « Candidats, approchez ! ». C'est le jury 277 qui a débuté la proclamation des résultats. Dans la foule, que d'émotions !
Parmi les heureux élus du jour, le candidat Rawelegueyoba Yaméogo du lycée départemental de Ramongo, qui n'arrivait pas à contenir sa joie. « Mes sentiments sont énormes en ce moment, je suis vraiment content de mes résultats. Si je dis que ce n'était pas difficile, ce serait me moquer de mes camarades. Donc je peux dire que c'est grâce à mes efforts et à l'accompagnement de mes enseignants que j'ai réussi », s'exclame le nouveau bachelier, tout en souhaitant bonne chance aux candidats admissibles.
« Bro, je l'ai chop, yes ! Dieu merci ! », a crié, en argot, Jean Eudes Arnaud Yaméogo à l'appel de son nom. En effet, Jean Eudes, en plus de ses études, faisait du commerce de boissons. Il explique qu'il était la risée de ses camarades qui ne croyaient pas en son succès. « Je suis très content puisqu'avec mon statut de vendeur de boissons, ils étaient nombreux ceux qui attendaient mon échec. Je vais leur dire que faire le commerce n'empêche pas la réussite, car l'apparence est trompeuse », lance-t-il.
Une autre candidate, Léa Tiono, se fait entendre par des cris de joie : « Je suis très contente, je rends grâce à Dieu pour le soutien au cours de l'année. Il a couronné tous mes efforts de succès ! ».
Admise au premier tour aussi, Grâce Emelie Nabi du jury 274 laisse éclater sa joie : « Je suis très heureuse parce que c'est le seigneur qui m'a fait grâce vraiment ce matin, et je lui en suis reconnaissante ». Pour elle, ce sont dix mois de travail, de nuits blanches et de fatigue qui ont été couronnés. Elle n'a pas manqué d'encourager ses camarades qui sont au second tour.
Pour les présidents de jury dudit centre, c'est un véritable exploit, parlant des résultats de cette année. Selon Dr Lassina Kaboré, président du jury 276, les résultats sont acceptables dans l'ensemble. « On aurait aimé avoir un score beaucoup plus reluisant. Mais en raison du contexte national et des difficultés rencontrées par les impétrants sur le terrain, de mon point de vue, c'est un score bon à prendre », dit-il. Même son de cloche chez la présidente du jury 274. Selon Dr Virginie Kaboré/Bonkoungou, c'est la première fois qu'elle voit un tel taux à l'examen du baccalauréat série A4.
« 99 admis au premier tour ; je trouve que c'est assez énorme, contrairement aux autres années où on n'avait pas atteint un tel score », confie-t-elle. Pour Dr Ablassé Rouamba, président du jury 275, c'est un résultat très satisfaisant également : « J'ai tenu la série A4 pendant plusieurs années et je peux dire que ces résultats sont très satisfaisants par rapport aux années antérieures, parce que 94 sur 270, c'est un taux de 34,93%, donc satisfaisant ».
A noter que le centre du lycée provincial, composé de quatre jurys (274, 275, 276 et 277), a accueilli 1 097 candidats à l'examen et a enregistré 326 admis à l'issue des résultats du premier tour, soit un taux de réussite de 29,71%. Les admissibles sont au nombre de 305.
Le nouveau logiciel n'a pas facilité le travail
Il faut relever que les difficultés n'ont pas manqué dans l'organisation de cette session du baccalauréat dans plusieurs centres de la ville. En effet, la plupart des responsables ont signalé des insuffisances constatées dans l'utilisation du nouveau logiciel.
« Le logiciel crée des problèmes. Le véritable problème est que le logiciel ne permet pas un retour en arrière. On avait peur même de se tromper et quand c'est ainsi, on multiplie les erreurs », confie Dr Virginie Kaboré/Bonkoungou.
De son côté, Dr Ablassé Rouamba, président du jury 275, ajoute que cette année, l'organisation a eu un sérieux problème. A l'entendre, le problème était d'ordre général car ils ont débuté la session sans logiciel, ce qui a entraîné un retard dans la correction des premières épreuves. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Prince Omar
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