Le 30 juin 2023, le Chef de l'État, capitaine Ibrahim Traoré a signé le décret de promulgation de la loi portant institution d'une contribution spéciale sur la consommation de certains produits. Les produits concernés sont entre autres, les cigarettes, les boissons alcoolisées et non alcoolisées y compris les jus de fruits, les cessions de terrains hors lotissement, les abonnements et réabonnement auprès d'opérateurs de télévision privée, les sacs et sachets en plastique, les services mobiles prépayés des opérateurs de téléphonie mobile, les produits de parfumerie et de toilette.
Selon le décret de promulgation de la loi, la base de la contribution est déterminée en fonction de la nature des biens et services imposables.
Ci-dessous l'intégralité du décret.
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Accompagnés par l'association Beoog-Neeré, en partenariat avec l'ONG Solidar Suisse, des producteurs ont offert l'excédent de leurs productions agricoles à des familles vulnérables, ce vendredi 30 juin 2023 dans la commune de Zorgho, région du Plateau central. Ainsi, ils ont remis 58 sacs de 50 kg de sorgho aux bénéficiaires. Ce geste entre dans le cadre de la journée de solidarité organisée chaque année par l'association Beoog-Neeré, en vue de soulager les ménages en détresse dans la province du Ganzourgou.
Dans le contexte d'insécurité alimentaire au Burkina Faso, l'Association Beoog-Neeré du Ganzourgou (ABNG), avec l'appui de l'ONG Solidar Suisse, œuvre à l'amélioration des conditions de vie des populations de la province. Ainsi, grâce à l'accompagnement dont ont bénéficié plus de 15 000 producteurs, aussi bien en formation qu'en équipements, plusieurs familles vulnérables reçoivent annuellement des vivres en guise de solidarité.
Un système de solidarité structuré
Pour atténuer les souffrances des populations, l'ABNG a mis en place deux stratégies. Il s'agit des greniers de solidarité et de la journée de solidarité. À ce jour, l'association dispose de plus de 30 tonnes de céréales reparties dans 24 villages de la province. Grâce à ces greniers, les populations vulnérables peuvent emprunter des céréales pour se nourrir pendant les périodes dites difficiles, et les rembourser à l'issue des prochaines récoltes.
Outre ces greniers, un prélèvement de 21 kg est effectué chaque année auprès des bénéficiaires après les récoltes. Ces céréales obtenues sont alors redistribuées gratuitement aux personnes vulnérables du Ganzourgou. Ce mécanisme mis en place a permis à l'ABNG d'instituer une journée de solidarité en faveur des menages vulnérables et des personnes déplacées internes de la province.
En vue de soutenir conséquemment ces familles à pouvoir se prendre en charge pour ne plus dépendre de l'aide qui leur est offerte, le président de l'association Beoog-Neeré, André B. Ouédraogo, dit entreprendre certaines initiatives. « Nous consacrons une semaine pour chaque village où nous équipons les habitants d'un camion et de bien d'autres matériels nécessaires aux travaux champêtres. Ensuite, les agents techniques de l'agriculture interviennent pour les former sur le terrain », a-t-il expliqué.
Autonomiser les bénéficiaires
C'est ainsi que le projet Renforcement de l'entrepreneuriat agricole des producteurs et productrices du village de Salogo a été initié par l'association Beoog-Neere du Ganzourgou, en partenariat avec Solidar Suisse. Ce projet s'est résolument investi dans une production agricole durable, créatrice de revenus et préservant l'environnement.
Parmi les actions entreprises, l'on a la mise en place d'une unité de production de compost enrichi au trichoderma. Cette fumure est utilisée dans la fertilisation des sols pour la production agricole et maraîchère (oignon, pomme de terre, etc.), et pour la production bio de moringa. Aussi, des sensibilisations pour l'adoption des pratiques saines et préservant l'environnement sont faites au profit de toute la population de la commune de Salogo.
Ce sont principalement des théâtres-forums et des ateliers-forums, ainsi que des émissions radiophoniques. Toutes ces actions s'inscrivent dans une démarche minutieuse visant à améliorer les bonnes pratiques agroécologiques des producteurs de la zone d'intervention du projet, et à rendre les populations autonomes.
Lire aussi : Journée de solidarité 2022 : Des producteurs du Ganzourgou offrent 2,6 tonnes de vivres aux personnes vulnérables
Hamed NANEMA
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La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo Sabané, a remis des équipements informatiques à la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), ce vendredi 30 juin 2023. Cette remise intervient dans le cadre du Programme d'identification unique pour l'intégration régionale et inclusive en Afrique de l'Ouest (WURI), volet Burkina Faso.
Quatre ordinateurs portables, trois scanners à plat, douze tablettes, huit répéteurs Wifi et un écran de projection, c'est le matériel remis à la présidente de la CIL afin de renforcer les capacités opérationnelles de sa structure afin qu'elle remplisse convenablement sa mission de protection des données à caractère personnel. « C'est avec un grand plaisir aujourd'hui que nous accueillons ce matériel de digitalisation de nos services, notamment pour la gestion des plaintes », s'est réjouie la présidente de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo Bonané.
Selon la ministre de la Transition digitale, il était important d'appuyer la CIL car elle est un partenaire clé du projet. « Ce matériel vient aider la Commission de l'informatique et des libertés dans son opérationnalisation, mais également dans sa dynamique de dématérialiser ses services pour être plus accessible aux usagers », a expliqué Aminata Zerbo Sabané.
Cet appui à la CIL s'inscrit dans le cadre de la première composante du projet WURI, consacrée au renforcement des capacités des parties prenantes de l'écosystème de l'identification électronique des personnes. Le projet s'articule sur deux autres composantes, à savoir l'établissement d'un système d'identification fondamental, solide et inclusif, et la promotion de l'accès aux services grâce au système d'identification.
L'objectif global du projet WURI est de fournir, à au moins 85% de la population du Burkina Faso, une preuve d'identité unique électronique reconnue par le gouvernement et qui facilite leur accès aux services.
Farida Thiombiano
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C'est par un panel sous le thème « Droits de l'enfant dans l'environnement numérique en contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso : réalités, enjeux et perspectives », que Compassion international-Burkina Faso a commémoré en différé, ce 30 juin 2023 au sein du Groupe scolaire Saint-Viateur de Ouagadougou, la Journée internationale de l'enfant africain. Il s'est agi de rappeler aux jeunes les avantages et les inconvénients du numérique dans le contexte actuel du Burkina Faso.
Le panel a été ponctué par quatre communications. La première, développée par Mathieu Lompo, magistrat et directeur de la justice juvénile, a porté sur les droits de l'enfant dans l'environnement numérique en contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso. A la suite du directeur de la justice juvénile, c'est Guesrima Aimé Ouadraogo de la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité, qui a évoqué la question de la protection de l'enfant contre la cybercriminalité.
Il a fait l'état des lieux, évoqué les défis et perspectives. Marcel Ouoba, informaticien à Compassion International, a, lui, entretenu les participants sur la protection des données personnelles des enfants. La communication du dernier paneliste, en la personne de Sahib Kobeané, a porté sur le rôle et les responsabilités des familles et des communautés dans la protection de l'enfant dans l'environnement numérique.
Un devoir
Ce panel vise donc à renforcer la sensibilisation des partenaires ecclésiastiques, des encadreurs, des familles et de la communauté sur les avantages et les inconvénients du numérique pour les enfants et les jeunes, surtout dans un contexte de crise sécuritaire. De l'avis du directeur national de Compassion international-Burkina Faso, Dr Issaka Kiemtoré, c'est un devoir conjoint de veiller au bien-être et à la protection de l'enfance.
Cette activité, a-t-il dit, n'est que le reflet des multiples actions que sa structure et ses églises partenaires mènent chaque année à l'échelle communautaire pour contribuer à la protection de l'enfance. Ainsi, avant que les panelistes n'entrent dans le vif du sujet, Dr Kiemtoré a sollicité le concours de toutes les parties prenantes dans la mobilisation des acquis et le renforcement de la sensibilisation à la protection de l'enfance, toutes choses qui permettront de réduire la fracture numérique au Burkina Faso et de faciliter la participation dans enfants à l'économie numérique.
La commune de Saaba s'implique
Cette activité a été parrainée par le président de la délégation spéciale de la commune de Saaba, représenté au panel par son vice-président Zackaria Kinda. Il a apprécié l'accompagnement de Compassion international-Burkina Faso dans l'amélioration du bien-être des enfants et des jeunes. « Mieux, au-delà des enfants et des jeunes, ce sont des familles et des communautés toutes entières qui sont tirées des griffes de la précarité par vos interventions », a-t-il reconnu. M. Kinda a terminé non sans rassurer du soutien de la commune de Saaba pour aider Compassion international dans le cadre du renforcement de ses actions de protection des enfants et des jeunes contre toutes formes d'abus, y compris la cybercriminalité.
Obissa Juste Mien
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Dans ce communiqué, la commission de la CEDEAO se dit préoccupée par les récents événements sécuritaires avec la mort d'une trentaine de soldats et de VDP les 26 et 27 juin 2023 dans des attaques terroristes.
Elle condamne avec fermeté ces attaques et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu'au gouvernement et au peuple burkinabè.
L'intégralité du communiqué ci-dessous.
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(Ouagadougou, 30 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, le jeudi 29 juin, dans l'après-midi, une délégation de la République populaire de Chine conduite par le Représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires africaines, Monsieur Yuxi LIU.
Présente à Ouagadougou pour une visite de travail de 72 heures, la délégation a saisi cette opportunité pour revisiter avec le Président de la Transition, l'état de la coopération sino-burkinabè dont les relations diplomatiques ont repris le 26 mai 2018.
Depuis lors, de nombreux accords ont été signés, contribuant à la réalisation de plusieurs projets et #infrastructures. Les deux pays ont par ailleurs salué l'excellence des relations et ont convenu de l'approfondissement de cette coopération au profit des peuples burkinabè et chinois.
La Chine a également réaffirmé son soutien marqué aux efforts en cours pour la sécurisation du pays.
Cette audience a été aussi une occasion pour la Chine de reafirmer son soutien aux efforts du peuple Burkinabé ,engagé activement dans la lutte contre le terrorisme.
Direction de la Communication de la présidence du Faso
#Com_Gouv_BF
#SIGBurkina
#BurkinaFaso
U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU
VACANCY ANNOUNCEMENT # Ouaga-2023-025
PUBLIC ENGAGEMENT (EMERGING VOICES (EV)) SPECIALIST
The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Public Engagement (Emerging Voices (EV)) Specialist in the Public Diplomacy Office.
Opening Date : July 03, 2023
Closing Date : July 17, 2023
Open to : All Interested Applicants/All Sources
Work Schedule : Full-Time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 18,620,494 p.a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-10)
ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.
BASIC FUNCTION OF POSITION :
The Emerging Voices (EV) Specialist works under the direct supervision of the Public Diplomacy Officer (or designee) and supervises the Experiential Learning/Education Outreach Coordinator and the American Center Director/English Language Coordinator. Is the leading LE Staff adviser for the Mission's Public Diplomacy (PD) engagement with the Emerging Voices (EV) audience sector : primarily youth, minorities, and others who are able to influence Burkinabe attitudes toward the U.S. using new, often digital, communication networks rather than prominent protocol positions or established institutions.
Plans, develops, coordinates, oversees, and evaluates impact of all PD activities, projects and initiatives to engage EV audience sectors. Tracks trends in emerging networks through direct engagement, research, polling and statistical analysis and analytics. Designs and recommends PD strategies to connect with EV audience sectors to promote understanding of and support for U.S. policy and dispel inaccurate perceptions. Directly supervises two (2) staff (Experiential Learning/Education Outreach Coordinator, American Center Director/English Language Coordinator).
Oversees and coordinates activities of the Partner American Spaces (American Corners in Koudougou + Bobo-Dioulasso...) by way of a contract or other instrument. Monitors performance and obtains results from contracted Partner American Space Directors.
QUALIFICATIONS REQUIRED :
1. EDUCATION : University degree in Communications, Journalism, International Affairs, American or Intercultural Studies, Marketing, or local equivalent is required.
2. EXPERIENCE : This position requires at least four (4) years of progressively responsible experience in a multilingual, multicultural, or multinational work environment with marketing, public relations, communication, or education duties as a significant part of the job is required. Experience with audience or market analysis and managing social media accounts is required. At least one (1) additional year of supervisory experience is required.
3. LANGUAGE : English : Fluent Speaking/Reading/Writing is required. French : Good working knowledge Speaking/Reading/Writing is required. This may be tested.
4. SKILLS AND ABILITIES : Analytic skills : Must have strong analytic skills and the ability to conceptualize how best to use PD tools to move Burkinabe attitudes in positive ways. Must be able to advise senior Mission leaders of opportunities to promote Mission objectives ; identify, analyze, predict and assess EV audience attitudes ; evaluate the impact of projects and modify approaches for greatest outcomes. Must be able to perceive the emergence of new influencers and adjust operations and programming accordingly.
Communication Interpersonal skills : Must have excellent customer relations, interpersonal cross-cultural communication skills, and be able to identify and engage key figures critical to shaping local public opinion. Must have excellent written and oral communication skills, including public speaking, interviewing for evaluation purposes, and writing reports and material for publication. Must be able to tailor communications to fit formal and informal situations and different ethnic, religious and linguistic cultures. Must be able to brief on a variety of issues and interpret between English and French for public programs.
Management Skills : Strong project management skills are required, including the ability to develop and oversee project budgets and to organize, run, and present projects such as workshops, seminars, digital video conferences, panel discussions, lectures and camps. Must be able to negotiate agreements with partner institutions and manage their fulfillment.
Technical Skills : Good keyboarding and data entry skills and excellent familiarity with electronic discovery tools, in particular the Internet, and standard information retrieval practices and procedures are required. Thorough, detailed knowledge of various computer software programs, specifically Microsoft Word, Excel, graphic design and photo editing software, and PD-specific software, databases, and reporting tools is required. Detailed knowledge of and ability to use social media and mobile platforms, photo and video sharing sites, podcast creation, and basic photo and video skills are all required. Must have good numerical skills to be able to develop and manage project and grant budgets ; must be able to develop descriptive statistical analysis of target audience composition and measure the impact of EV activities and initiatives. This may be tested.
Availability : Must be available to travel throughout Burkina Faso to support EV activities.
5. JOB KNOWLEDGE : Detailed knowledge of U.S. foreign policy objectives and American interests in Burkina Faso, especially the EV sector ; understanding of U.S. historical, political, economic, social and cultural forces that shape U.S. foreign policy ; comprehensive knowledge of the attitudes and preferences of the EV audience sector(s) ; understanding of regional, ethnic, socioeconomic, cultural and linguistic factors and the influence of religious, cultural and educational institutions in shaping EV perceptions of the U.S. are all required.
Knowledge of marketing techniques, market analysis and analytics, and customer service standards in the U.S. and Burkina Faso ; knowledge of trends in experiential learning and audience engagement ; understanding of communications in the region and the international information environment as it affects Burkina Faso. Must have general knowledge of project management, including defining project objectives, outcomes, and assessment methods.
HOW TO APPLY : Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number : Ouaga-2023-025, Public Engagement (Emerging Voices (EV)) Specialist and complete the online application.
• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g. c degrees, work attestations/certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system.
For more information on how to apply visit the Mission internet site https://bf.usembassy.gov/jobs/
Required Documents :
Please provide the required documentation listed below with your application :
All Applicants :
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• University degree in Communications, Journalism, International Affairs, American or Intercultural Studies, Marketing, or local equivalent is required.
• Work Attestations/Certificates
• Other documents
Eligible Family Member Applicants :
• Copy of Sponsor's Orders/Assignment Notification (or equivalent)
• Passport copy
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
What to Expect Next : Applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.
FOR FURTHER INFORMATION : Contact the Human Resources Office at 25 49 53 00
Note :
• All Application must be made in English.
• Only shortlisted applicants will be contacted.
EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.
Cercle OHADA du Burkina vous informe de l'ouverture des inscriptions pour la 13ième session du programme de formation au Certificat OHADA afin de bien maitriser le Traité OHADA et les 10 Actes uniformes dérivés qui commence le samedi 29 juillet 2023 à partir de 8h au CERPAMAD (siège). Le Certificat OHADA vise à permettre aux participants de mieux comprendre et mettre en application le droit uniforme des affaires africain.
Pour mémoire, l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a été créée par le Traité signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis en Ile Maurice en vue de remédier à l'insécurité juridique et judiciaire existante dans les Etats parties, de faciliter les échanges, et de restaurer la confiance des investisseurs. La pratique de l'OHADA et l'adhésion à ce droit des affaires harmonisé est un préalable à l'amélioration du climat des affaires en Afrique. Par conséquent, sa connaissance s'impose à tous ceux qui caressent le rêve d'une Afrique unie et prospère avec l'OHADA comme l'a toujours souhaité feu le juge KEBA Mbaye fondateur de l'UNIDA.
Participation financière :
La participation financière est fixée à la somme de 150 000 FCFA HT par personne à payer à l'inscription, donnant droit à un kit complet des 12 modules de la formation et aux pauses-café.
NB : Les frais de participation sont payés directement auprès de la Secrétaire principale au CERPAMAD contre reçu ou décharge, possibilité de paiement par chèque. Les sommes perçues ne sont pas remboursables en cas d'abandon ou pour toute autre raison.
Planning des modules :
Module 1
Genèse de l'OHADA
Module 2
Les Institutions de l'OHADA
Module 3
Acte Uniforme sur les Procédures Collectives d'Apurement du Passif - révisé
Module 4
Acte Uniforme sur le Droit Commercial Général - révisé
Module 5
Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales et du GIE - révisé
Module 6
Acte Uniforme sur les Procédures Simplifiées de Recouvrement et Voies d'Exécution- révision en cours
Module 7
Acte Uniforme sur les Sûretés-révisé
Module 8
Acte Uniforme sur la Médiation
Module 9
Acte Uniforme sur l'Arbitrage-révisé
Module 10
Acte Uniforme sur le Droit Comptable et l'Information Financière -révisé
Module 11
Acte Uniforme sur le Droit des Sociétés Coopératives
Module 12
Acte Uniforme sur le Droit du Transport de Marchandises par Route
Très important : Le Code OHADA (dernière édition) est obligatoire pour chaque participant.
Inscrivez-vous à cette 13ième Session de la formation au Certificat OHADA et profiter des 12 séances de formations assurées par des praticiens et professionnels avertis justifiant d'une expérience de plusieurs années pour « Comprendre l'OHADA ». Les séances se tiennent en présentiel tous les samedis matins au CERPAMAD de 8 h à 12h soit 4h avec une pause-café à 10h00 mn offerte aux participants.
Informations § Inscriptions contacter Cercle OHADA du Burkina : Récépissé n° : N 00000 508101/MATD/SG/DGLPAP/DOASOC du 28 janvier 2019, Siège social Immeuble CERPAMAD sis à la Zone du bois ; N° IFU : 00111804 E ; E-mail : cerclohadaburkina@yahoo.fr ; Tél / Mobile : (+226) 78 27 00 74 / 75 31 57 92 ou Tél / Fixe : (+226) 25 36 07 03 (Secrétariat du CERPAMAD, sis à la zone du bois, près du canal de Zogona, ex-secteur 13 à Ouagadougou).
Ensemble, construisons l'Afrique de demain avec l'OHADA !
Le procès Dabilgou touche peu à peu à sa fin. Dans la soirée du vendredi 30 juin 2023, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, les réclamations des parties civiles ont débuté avec l'Etat burkinabè et le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). En tout et pour tout, c'est la somme de 1 001 620 966 fcfa que l'Etat a réclamée aux prévenus, en réparation du dommage d'ordre matériel et moral qu'il a subi. Pour ce qui est du NTD (Nouveau temps pour la démocratie, parti dont Vincent Dabilgou est le président), le REN-LAC est formel : "le parti doit être dissout."
"Personnel, direct et certain" voilà les mots utilisés par le représentant de l'Etat burkinabè, pour qualifier le préjudice qu'à subi l'Etat. Des dommages qui selon lui, ne devaient pas exister car, les fonds détournés auraient pu servir à construire 30 écoles de 6 classes et acquérir plus de 700 kalachnikovs.
Au regard de cela, l'Agence judiciaire de l'Etat (AJE) n'est pas passée par quatre chemins pour avancer ses réclamations. 1 001 620 966 fcfa, voilà ce que réclame l'Etat. Ce montant est reparti comme suit :
Pour le marché entre la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina et la société Green Energie,131 702 128 fcfa ; pour les deux marchés entre le ministère des transports et la société Ildo Oil, 77 529 474 fcfa ; pour le trop perçu sur ordre de virement, 717 389 364 fcfa ; pour le préjudice moral subi par l'Etat, 70 000 000 fcfa ; pour les frais exposés et non compris dans les dépens, 5 000 000 fcfa.
Pour finir, l'AJE fera noter que l'issue de ce procès devrait permettre à chacune des parties de tirer des leçons. "Aux différentes sociétés impliquées dans cette affaire, vous ne devez pas aider les individus mal intentionnés à commettre des choses illégales. Même s'il s'agit de votre ami, il ne faut pas le faire.
Vous contribuez à nous renvoyer en arrière et nous ne nous développons pas. Aux partis politiques, nous leur demandons d'être bien structurés. Si vous prenez ne serait-ce que 1 fcfa, il faudrait que vous puissiez justifier cela au risque de ne pas pouvoir vous défendre un jour. Aux agents publics, on dit souvent lorsqu'on ne veut pas exécuter une tâche ou qu'on veut s'en débarrasser, que ce n'est pas le champ de mon papa. Nous, nous précisons que lorsqu'on doit gérer les caisses de l'Etat, on doit aussi se dire que ce n'est pas la caisse de notre papa. Rien ne peut justifier qu'on puise de l'argent dans les caisses de l'Etat, peu importe la raison" dira-t-il à cet effet.
Après l'AJE, s'est prêté à l'exercice des réclamations, le REN-LAC. Pour la partie représentée par Me Marcelin Ziba, le déroulé de ce procès a permis de faire ressortir la responsabilité de chacun des présumés. Pour le cas précis de Vincent Dabilgou, il dit regretter que le prévenu ait maintenu du début jusqu'à la fin être blanc comme neige, alors que plusieurs fois sa culpabilité sautait aux yeux. "Concernant la peine à lui appliquée, je m'en tiens à votre decision" dira-t-il au tribunal. Toutefois, pour ce qui est du NTD, Me Ziba est catégorique et inflexible : "il faut le dissoudre." "Les partis politiques doivent évoluer dans un cadre sain. Ils ne doivent pas évoluer aux moyens de financements occultes. Comment on peut imaginer que près de 1 milliard fcfa ait été investi pour les besoins d'une campagne ?
C'est ce qui leur a permis d'avoir le nombre de députés qu'ils ont eus. Si le NTD avait été placé sur un pied d'égalité avec les autres, peut être qu'il n'aurait pas eu le nombre de députés qu'ils ont eus et peut être que d'autres auraient eu la chance d'arriver aux affaires et montrer ce qu'ils savent faire pour ce pays. Si on s'inscrit dans cette logique, où ce sont ceux aux affaires qui se maintiennent aux moyens de ces artifices, c'est qu'on ne pourra jamais s'en sortir. C'est pour ça qu'on n'a pas encore de routes et d'infrastructures qui se respectent. Le NTD ne mérite pas de rester sur le paysage politique, il faut le rayer. Je n'ai rien contre M. Dabilgou, mais c'est parce qu'il s'agit des fonds publics" a t-il clamé à voix haute, dans une plaidoirie de 1h31mn.
L'audience est suspendue pour être reprise le lundi 3 juillet 2023. Notons que si les faits de détournement de deniers publics sont avérés, le prévenu principal, en la personne de Vincent Dabilgou, risque une peine d'emprisonnement allant de 11 à 21 ans.
Erwan Compaoré
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Depuis sa nomination en octobre 2022, le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimsson Kyelem de Tambela, a été rarement vu en compagnie de son épouse. Au point que certains Burkinabè, nourris par une curiosité légitime, dira-t-on, se demandaient si leur chef du gouvernement était marié. On a enfin la réponse grâce à une dépêche de nos confrères de l'Agence ivoirienne de presse (AIP).
Rendant compte d'une activité caritative, nos confrères ivoiriens nous apprennent que l'épouse du Premier ministre du Burkina Faso, Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela a contribué à la construction d'un orphelinat dédié aux orphelins des forces ivoiriennes de défense et de sécurité à l'initiative de la Fondation Force et Vie.
Pour confirmer son engagement à l'édification de cette infrastructure de bienfaisance, Mme Nadège Kansolé a participé à la cérémonie de la pose de la première pierre aux côtés de l'épouse du Premier ministre ivoirien, Mme Florence Achi, rapporte l'AIP.
Et pour l'occasion, l'épouse du Premier ministre ivoirien n'a pas manqué de mots chaleureux envers sa sœur du Burkina Faso qu'elle décrit comme une dame affable et généreuse. « Je rends un vibrant hommage à des personnalités qui ont apporté à la Fondation un soutien moral ou financier. La première est une dame affable, généreuse et au grand cœur, sensible à la cause des enfants défavorisés dont la présence nous émeut et nous comble de joie. Elle a fait spécialement le déplacement de son pays natal pour prendre part à l'évènement. J'ai nommé Mme Nadège Kansolé Kyelèm de Tambela… », a déclaré la présidente fondatrice de la Fondation Force et Vie, Mme Kouamé Ago Marie Fabienne.
La construction de cet orphelinat est une initiative de la Fondation Force et Vie dont la présidente est l'épouse du chef d'état-major général adjoint des Forces Armées de Côte d'Ivoire, le Général de division, Julien Kouamé.
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Source : Agence ivoirienne de presse (AIP)
La fête de la Tabaski 2023 à Dédougou portera à jamais une tache indélébile. En effet, une altercation s'est produite entre un groupe de jeunes et des supposés Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tard dans la nuit du 28 au 29 juin 2023 dans un maquis de la place pendant que les Dédougoulais continuaient de savourer la célébration de l'Aïd el Kébir. L'incident a fait des blessés chez des civils dont quelques-uns nous ont livré leurs témoignages.
« C'est précisément entre 1 heure et 2 heures du matin qu'une bagarre a éclaté entre un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) et un jeune civil. Ils se sont traînés jusque dans les caniveaux. Les gens ont réussi à les séparer. Le VDP a disparu dans le noir. On croyait que la bagarre était terminée. Mais un instant après, les VDP sont revenus nombreux. Ils ont commencé à tirer des coups de feu en s'approchant du maquis. Les uns tiraient en l'air et d'autres contre le sol. Je ne sais pas si ce sont des balles blanches ou des balles réelles. C'était la débandade » a relaté Israël Congo (nom d'emprunt), un témoin oculaire de l'incident.
Touché à la cuisse, il dit avoir constaté la blessure après sa fuite du lieu de la bagarre. « Les gens couraient, je me suis mis à courir également. Après, je remarque une plaie sur ma jambe. Je ne sais pas ce qui m'a blessé. Mais, je sais que je ne suis pas tombé », explique notre interlocuteur. Ce dernier ajoute que les VDP en veulent aux jeunes parce qu'ils leur « auraient piqué » une fille. « Nous ne pouvons pas aller en brousse nous battre et revenir faire la cour à une fille et vous, vous voulez la prendre nous laisser. Ce n'est pas possible », avoue-t-il avoir entendu vociférer les civils en treillis militaire.
Alassane Zoma (nom d'emprunt également) est blessé à la main gauche. Comme le premier, lui aussi dit s'être rendu compte de sa blessure quand il a vu ses habits blancs rougir de sang. « Quand ils ont commencé les tirs, j'ai esquivé, sauté et roulé. Je me suis battu pour me sauver. Par la suite, j'ai vu le sang qui coule de ma main. Je ne peux pas dire c'est quoi exactement qui m'a blessé », affirme celui qui a la main bandée.
Selon ses dires, il s'est rendu à l'hôpital pour des soins. Notre vis-à-vis renseigne avoir trouvé à ce lieu une autre victime de l'incident qui aurait reçu une balle à l'épaule et une deuxième à la fesse, si l'on croit ses propos. Ce dernier de nous souffler avoir entendu parler de quatre blessés provoqués par l'incident. Fort heureusement, l'on ne déplore pas de perte en vie humaine, selon des sources qui se sont confiées à nous.
L'information selon laquelle l'incident est parti d'un vol de bouteilles de boisson appartenant aux VDP par un jeune civil est bottée en touche par les deux témoins oculaires que nous avons rencontrés dans la soirée de ce jeudi 29 juin 2023.
Yacouba SAMA
Lefaso.net
L'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a organisé une conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela représente. Cette conférence qui s'est tenue ce vendredi 30 juin 2023 au sein de l'institut a été animé par le Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).
Dans sa mission de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique, l'institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC) a initié des conférences publiques sur des thèmes en lien avec ce domaine. C'est dans cette optique que s'est tenue cette présente conférence publique sur la protection civile dans les sociétés africaines et le capital sécurité intérieure que cela implique. Le thème choisi pour ces échanges avec les pensionnaires de l'institut est : « Rôle de la protection civile dans nos sociétés africaines, le capital sécurité intérieure ». Il a été présenté par Dr Lassina Zerbo, ancien Premier ministre du Burkina Faso et ancien secrétaire exécutif de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires (OTICE).
Pour le colonel-major Lazare Yago, président du conseil d'administration de l'ISEPC, l'objectif de cette conférence publique est profiter de la richissime expérience de Dr Lassina Zerbo afin de renforcer les compétences des étudiants de l'institut. « C'est une très belle initiative qui permet de partager des connaissances. L'intérêt c'est justement inviter une telle personnalité avec une telle expérience, un tel background de venir partager ses connaissances avec les étudiants que nous formons. Il s'agit aussi de faire en sorte que de retour dans leurs pays, ces étudiants puissent transmettre ce qu'ils ont appris ici, ce qui a été enseigné pour qu'au fur et à mesure les sociétés africaines évoluent en matière de protection civile et surtout harmonisent leurs textes, leurs lois, leurs règlementations et leurs façons d'agir », précise-t-il.
Il a rassuré que ces conférences publiques se poursuivront notamment au profit des populations civiles car selon lui, il faut de l'éducation, de la formation pour que les populations intègrent la nécessité des organisations de la protection civile dans leurs vies, qu'elles participent dans la planification et la mise en œuvre des mesures de sécurité et de protection civile.
Un thème d'actualité selon le lieutenant-colonel Boubakar Kéita, directeur général de l'ISEPC. « Ce thème est d'autant plus actuel que nos tributaires de la conférence de la Baule peinent à assurer une sécurité réelle aux populations surtout avec l'explosion des actes de nature terroriste, qui mettent mal à l'aise nos forces de défense et de sécurité. Faut-il le rappeler, notre monde fait de plus en plus face à des fléaux qui mettent à mal aussi bien le vécu de l'homme que de son environnement, proche ou lointain. Plus près de nous, en Afrique, nos terroirs jadis réputés pour leur tranquillité, le bon vivre-ensemble, sont de plus en plus objet de méfiance et même parfois des zones de non droit, des villages de plus en plus abandonnés. Ces réalités avec lesquelles certains semblent s'accommoder ne sont pas pour autant sans préjudice tant pour l'homme que ses biens », explique-t-il.
Dans ces échanges, le Dr Lassina Zerbo a d'abord rappelé que la protection civile regroupe l'ensemble des mesures mises en œuvre pour protéger les populations et les biens face aux menaces naturelles ou causées par l'homme et le capital sécurité intérieure est un appui essentiel pour le développement durable. Les organismes de protection civile sont donc chargés d'assurer cette sécurité et de coordonner les interventions d'urgence, selon lui.
Dr Lassina Zerbo est notamment revenu sur les problèmes de la protection civile en Afrique. Un continent qui fait face à des défis énormes notamment d'ordre sécuritaire avec des conflits armés qui persistent dans plusieurs régions du continent avec près de 15 pays touchés. Une situation qui a un impact considérable sur la stabilité et le développement économique des pays africains, selon le conférencier du jour.
Il a notamment souligné que l'Afrique est le continent le plus touché par les problèmes de déplacés internes avec près de la moitié des déplacés dans le monde. Selon les chiffres présentés par le Dr Lassina Zerbo, les attaques terroristes ont doublé depuis 2006 et 50% des décès liés au terrorisme depuis 2021 ont eu lieu en Afrique dont 1/3 dans 4 pays africains dont le Burkina Faso. L'impact de ces crises sécuritaires s'élèvent à plus 171,7 milliards de dollars.
D'où l'importance du renforcement de la protection civile. Dr Lassina Zerbo s'est aussi attelé sur l'importance du capital sécurité intérieure et les défis pour renforcer la sécurité intérieure. Il a regretté le manque de ressources financières pour soutenir les organismes de protection civile en Afrique, pour investir dans la protection civile. Il y a aussi les capacités techniques et technologiques limitées pour la surveillance, la prévention des risques dans les pays africains.
Dr Lassina Zerbo a donc insisté sur la nécessité de coordination des actions entre organismes africains de protection civile, de renforcement des mécanismes de la coopération régionale et des accords bilatéraux afin de renforcer la protection civile en Afrique. Pour Dr Lassina Zerbo, « il ne suffit pas d'intervenir rapidement, il faut se donner les moyens pour que cela ne se reproduise plus. Les pays avec un environnement sécuritaire stable favorisent les investisseurs étrangers et le développement socioéconomique ».
A l'issue des échanges, Dr Lassina Zerbo a trouvé le débat avec les étudiants de l'ISEPC enrichissant. Il a tenu également à féliciter l'institut pour les efforts consentis dans la formation des acteurs de la protection civile en Afrique. « Je voudrais féliciter l'ISEPC qui fait la fierté pas seulement du Burkina Faso mais de la sous-région et de l'Afrique pour le sérieux dans la formation. J'ai été très impressionné par la qualité des bâtiments, des hommes, de la richesse des débats qu'on a eus avec les étudiants. Il est donc impératif de renforcer la protection civile et de mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous », plaide-t-il. Il a profité de l'occasion pour inviter la presse à continuer la sensibilisation en matière de protection civile.
En rappel, l'Institut supérieur d'études de protection civile a été créé en 2013 sous la forme d'école nationale à vocation régionale et érigé en établissement public de l'Etat à caractère administratif. Sa mission est de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile en Afrique. A ce jour, l'ISEPC regroupe 26 pays.
Mamadou ZONGO
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Le procès Vincent Dabilgou se poursuit au Tribunal de grande instance de Ouagadougou. Dans la matinée du vendredi 30 juin 2023, a été entendu à la barre Edouard Bado. Le témoin est technicien supérieur dans une entreprise de Bâtiments et travaux publics (BTP) française du nom de BOUIN. Ami de longue date du prévenu Dabilgou, le témoin reconnaît l'avoir soutenu financièrement dans le cadre de sa campagne.
"Je connais M. Dabilgou depuis 34 ans maintenant. C'est un ami, un frère. Lorsqu'il a des besoins et qu'il m'en parle, je fais de mon mieux pour lui tendre la main. J'ai bel et bien contribué au financement de sa campagne. Seulement, je ne peux pas estimer le montant de ce financement. Tout ce que je sais, c'est que c'est plus de 10 millions. Et si je devais m'asseoir pour calculer combien je lui ai donné jusque là, ça va au delà de 20 millions." Voilà de façon résumée la version donnée par le témoin Édouard Bado, pour ce qui est de sa contribution dans la campagne du prévenu Vincent Dabilgou.
A la question du procureur de savoir s'il existe des traces matérielles pouvant servir de preuves pour attester qu'il a bel et bien soutenu financièrement le prévenu, le témoin souligne que son intention n'a jamais été de se glorifier ou de brandir un élément de preuve justifiant qu'il a soutenu le ministre Dabilgou. "Dabilgou est mon ami. C'est un ami. Quand je lui donne de l'argent, je ne peux pas savoir qu'on va m'appeler un jour pour me dire de justifier cela. Je retire beaucoup d'argent et à plusieurs reprises. Je ne peux pas donner de l'argent à mon ami et faire signer des documents comme quoi je lui ai donné de l'argent" a-t-il répondu.
Pour le procureur, le témoin fuit les questions car ce qu'il attend de lui, ce n'est pas une décharge signée par Dabilgou et lui même montrant qu'il y a eu donation, mais plutôt, qu'il fournisse au tribunal des preuves qui montrent qu'il a effectué des retraits et que cela a servi à financer la campagne du prévenu. "L'argent ne tombe pas du ciel", dira t'il à ce propos. Aussi, fait-il noter que le témoin a communiqué avec le prévenu alors qu'il était en détention, chose qui n'est pas normale.
A ce propos, le témoin rappelle que lorsqu'il a communiqué avec Dabilgou, il n'était pas encore témoin dans le cadre de ce procès. De ses explications, il était en France lorsqu'il a appris l'arrestation de son ami. "Je l'ai appelé de là-bas et une fois rentré, je suis allé le voir. Je n'étais lié ni de près, ni de loin à ce procès. Ce n'est que deux mois après ma visite que l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) m'a appelé pour m'entendre" a-t-il clarifié.
Notons au passage que l'audition de ce témoin ne s'est pas faite dans le plus profond des calmes. Il y a eu par deux fois des empoignades avec les parties au procès, en commençant par le procureur. Ce dernier qui lui reprochait de lui couper la parole dans ses observations, s'est énervé en tapant du poing sur la table, puis s'est écrié : Laissez moi finir !".
La deuxième altercation était avec Me Ouali, conseil de Jean Gabriel Séré. Ce dernier dans ses observations, dira clairement que le témoin, bien qu'étant employé d'une entreprise française, ne pouvait pas offrir ces coquettes sommes au prévenu Dabilgou. Des allégations qui ont fait sortir le témoin de ses gonds, l'emmenant à rétorquer au nez et à la barbe de l'avocat : "on n'est pas là pour parler de mon salaire, mais moi je peux vous payer". Ces propos du témoin ont suscité de vives réactions dans la salle. Certains estimant que Me Ouali l'avait poussé dans ses derniers retranchements. D'autres estimant que le témoin est trop zélé. Face au brouhaha qui s'installait dans la salle, le président du tribunal a suspendu l'audience, histoire de calmer les tensions avant la suite des débats.
Erwan Compaoré
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La proclamation des résultats du 1er tour du baccalauréat 2023 a eu lieu ce vendredi 30 juin 2023 à Ouagadougou. Sur 295 candidats, seulement 85 sont admis à l'issue des épreuves du 1er tour au jury 151 du lycée municipal Sig-nonghin.
Pour Cherita Zoundi nouvelle bachelière, après son admission au baccalauréat elle aimerait faire le journalisme. « Je suis très contente d'avoir obtenu mon baccalauréat cette année. Je compte m'inscrire dans une université pour étudier le journalisme car c'est ma passion. Je remercie parents amis et encadreurs pour leur soutien multiforme », a exprimé Cherita Zoundi.
Dans le jury 166 du complexe scolaire notre dame de l'Espérance pour le baccalauréat série D, sur 126 candidats inscrits, 28 sont admis soit 14 garçons et 14 filles suite aux épreuves du 1er tour.
Ceux qui vont composer les épreuves du second tour sont au nombre de 24, soit 9 garçons et 15 filles.
Pour la série G2, du jury 166 du complexe scolaire notre dame de l'Espérance, sur 171 candidats inscrits, ils sont 50 à être admis à l'issue des épreuves du 1er tour. 46 candidats sont au second tour et 75 ajournés.
Pour Evelyne Kaboré nouvelle bachelière du complexe scolaire mes Elites, c'est une très grande joie d'avoir obtenu le baccalauréat cette année. « Je suis sans mots et je suis très contente. Je remercie le bon Dieu qui m'a aidé à obtenir le baccalauréat. Je remercie mes parents et amis pour tout ce qu'ils ont fait pour moi. Que Dieu les bénisse », a laissé entendre Evelyne Kaboré.
La composition des épreuves du second tour aura lieu le lundi 3 juillet.
Carine Daramkoum
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Le Bureau international des droits des enfants (IBCR) a tenu un panel sur le thème « Les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et les violences sexuelles en ligne », ce vendredi 30 juin 2023 à Ouagadougou.
Dans le cadre du projet « Prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l'égard des enfants au Burkina Faso », le Bureau international des droits des enfants (IBCR) a organisé un panel au profit des enfants. Il s'agit, selon les organisateurs, de créer un cadre d'échanges entre les enfants du comité consultatif, les spécialistes afin de mieux défendre les droits des enfants.
Ce panel va permettre également la participation du comité consultatif des enfants à la commémoration de la Journée de l'enfant africain à travers le renforcement des compétences sur l'usage approprié des Technologies de l'information et de la communication (TIC) et les Violences sexuelles en ligne (VSL). C'est ainsi que le thème du panel est « Les TIC et les violences sexuelles en ligne ».
Pour Beatrice Nacoulma, la coordonnatrice technique dudit projet, ce panel rentre dans la dynamique de la commémoration de la Journée de l'enfant africain. « Nous avons voulons marquer cette journée avec les enfants du comité consultatif du projet par un panel sur les TIC, qui est d'actualité surtout avec la crise sécuritaire », a-t-il justifié.
A travers cette activité, l'IBCR veut donner des informations aux enfants du comité, car c'est un organe de veille. « Ce sont les enfants qui doivent veiller à la mise en œuvre du projet, veiller à ce que les droits de l'enfant soient effectivement promus », a affirmé Beatrice Nacoulma.
« Les TIC ont plusieurs avantages mais aussi plusieurs inconvénients »
Selon le directeur de cabinet de la ministre en charge du genre et de la famille, Soumèla Sakho, c'est une ingénieuse idée de l'IBCR qu'il faut saluer. L'ONG a pu associer les enfants autour de la célébration du mois de la famille et de l'enfant, qui se déroule du 15 mai au 16 juin. « Cette année, le thème de la journée a porté sur les enfants et l'environnement numérique. Le panel va permettre aux enfants de les informer, les éduquer sur les TIC et sur la question des violences sexuelles en ligne, qui sont des problématiques très prégnantes au Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Avec deux communications axées sur l'utilisation saine des TIC, les participants semblent avoir leurs comptes. C'est le cas de Yé Awa Coulibaly, élève en classe de 4e au Lycée Nelson Mandela. « J'ai reçu plus d'informations que j'ignorais », a confié la jeune fille. Au cours de ce panel, elle a tiré leçon de ses habitudes. « Je faisais beaucoup de photos et vidéos pour les publier. Aujourd'hui, j'ai vu qu'il n'est pas bon de publier les photos au hasard. Même à mes camardes, c'est interdit. Donc je dois faire plus attention maintenant », a-t-elle affirmé.
Yé Awa Coulibaly a justifié sa résolution : « ce n'est pas bon parce qu'une personne peut prendre ta vidéo et aller publier quelque part. Après quand tu vas vouloir être une autorité, ça peut t'empêcher d'être ce que tu veux ».
Dénoncer…
Le constat est pareil du côté de Sheila Luchress Somda. « J'ai retenu que les TIC ont plusieurs avantages mais aussi plusieurs inconvénients. J'ai retenu que les inconvénients sont plus nombreux que les avantages », a confié l'élève en classe de 4e. En tant que membre du comité consultatif, elle compte informer ses autres camarades sur les avantages et les inconvénients des TIC afin qu'ils puissent eux aussi être bien informés.
En cas de harcèlement ou toute forme de violence sur internet, Sheila Luchress Somda sait désormais vers qui s'adresser. « Je peux aller signaler à la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) pour qu'ils m'aident à retenir la personne », a-t-elle laissé entendre.
Et quand il s'agit d'une autre personne, « en tant que camarade, je dois l'épauler, la soutenir et lui dire d'aller informer la BCLCC afin qu'on puisse l'aider ».
Le Bureau international des droits des enfants (IBCR ou Le Bureau) est une organisation non gouvernementale internationale établie à Montréal (Canada) et agissant pour les droits de l'enfant depuis près de 30 ans dans le monde. Sa mission est de promouvoir et protéger les droits de l'enfant dans le monde, en renforçant les systèmes de protection de l'enfant et les compétences de celles et ceux qui les composent.
Au Burkina Faso, l'IBCR est présent depuis 2015 avec un premier projet terminé en 2020. Le Bureau met actuellement en œuvre un projet sur la période 2021-2026 visant à prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes à l'égard des enfants, avec le soutien financier d'Affaires mondiales Canada.
Cryspin Laoundiki
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Le « Projet de promotion de l'hygiène et l'assainissement dans les régions du Centre-nord, Centre-sud et du Nord du Burkina Faso » est arrivé à terme en cette fin de juin de 2023 et ce après 60 mois (cinq ans) de mise en œuvre. Porté par le consortium WaterAid Burkina Faso et Eau Vive Burkina Faso, il a été financé par la coopération suédoise. Il visait à répondre aux besoins des communautés en améliorant durablement et équitablement l'accès aux services d'assainissement et d'eau potable des populations des trois régions du Burkina.
Au terme du projet, et fort des résultats satisfaisants enregistrés, les responsables ont initié cet atelier national, qui s'est voulu un espace d'échanges et de plaidoyer autour des conditions d'un passage à l'échelle avec l'ensemble des acteurs engagés dans sa mise en œuvre et plus globalement de ces approches au Burkina Faso. En clair, discuter des conditions de vulgarisation et faire un plaidoyer auprès des autorités sectorielles concernées (éducation nationale, agriculture, environnement, santé, etc.) et des partenaires techniques et financiers pour la mise à l'échelle des approches « Ecole bleue » et « village propre et productif ».
Par ce cadre, il s'est agi, de façon spécifique, de dresser le bilan de la mise en œuvre des deux approches sur le terrain en termes d'enseignements et de leçons apprises ; partager des expériences diverses sur la mise en œuvre des approches « Ecole bleue » et « village propre et productif » par d'autres acteurs ; définir les conditions de base pour le passage à l'échelle dans la mise en œuvre de ces approches ; identifier des actions pour soutenir le plaidoyer pour la mise à l'échelle, etc.
Le « Projet de promotion de l'hygiène et l'assainissement dans les régions du Centre-nord, Centre-sud et du Nord du Burkina Faso » s'est déployé à travers cinq composantes principales : assurer un accès durable aux services d'hygiène, d'assainissement et d'eau potable des populations des trois régions (Centre-nord, Centre-sud et Nord) ; promouvoir la valorisation des sous-produits d'assainissement en milieux scolaire et communautaire ; favoriser l'émergence d'opérateurs locaux de fourniture des services d'assainissement des eaux usées et excrétas ; renforcer la gouvernance locale des services d'eau potable et d'assainissement des eaux usées et excrétas ; assurer la gestion, le suivi-évaluation et la capitalisation.
« Ecole bleue » et « village propre et productif », des approches intégrées et complémentaires
Une « Ecole bleue » se comprend comme une école disposant d'un système d'approvisionnement en eau potable fonctionnel et bien entretenu, de matériels et équipements d'hygiène et d'assainissement adéquats et durables, d'une cantine aux menus améliorés, d'un espace de mise en relation entre l'environnement et la gestion efficiente de l'eau. Dans le cadre de ce projet, cette approche a été expérimentée dans 25 écoles couvrant l'ensemble des trois régions du projet, dont une école par commune d'intervention. Elle a permis d'aménager des jardins scolaires, de les utiliser comme supports pédagogiques, de former des acteurs de l'éducation sur les techniques de production maraîchère et de plants en pépinières, de produire des plants et de faire du reboisement dans les écoles.
Le projet a également permis d'incarner l'approche « village propre et productif », une initiative qui offre un nouveau cadre de mise en œuvre de l'assainissement visant à promouvoir les progrès en assainissement et en hygiène, tout en encourageant les ménages à la valorisation des déchets locaux produits par un recyclage, pour améliorer la productivité agricole. Expérimentée dans le cadre de ce projet, l'initiative a concerné trois villages identifiés dans les trois régions d'intervention et a offert un cadre innovant pour inciter les communautés rurales à un assainissement amélioré et productif, en renforçant la résilience des communautés rurales, en améliorant la productivité agricole et en protégeant la santé et l'éco-système.
« ''Ecole bleue'' et ‘'village propre et productif'' sont des approches intégrées, qui prennent en compte les aspects d'assainissement, l'agriculture (productivité agricole). Ce sont des approches qui ont été faites, avec pour ambition de les faire connaître et éventuellement, de les mettre à la disposition des autres acteurs. Ce sont des approches complémentaires (elles ne sont pas très nouvelles), adaptées à notre environnement. Les ‘'Ecoles bleues'' ont un caractère pédagogique, parce que ça se déroule en milieu scolaire, donne l'occasion aux enfants d'avoir des connaissances en matière d'agriculture, de protection de l'environnement, de production et de nutrition (les productions sont utilisées pour l'alimentation de la cantine) et qui embarquent à la fois les enseignants, les élèves eux-mêmes, les parents d'élèves. Pour ce qui concerne les ‘'villages propres et productifs'', c'est un aspect important pour la production agricole, surtout avec le renchérissement des coûts des engrais chimiques, donc hors de portée, avoir des solutions alternatives dans leur environnement serait la bienvenue. C'est donc une approche qu'il faut également promouvoir pour solutionner ce problème », a résumé le directeur-pays de WaterAid Burkina, Éric Mamboué, qui a présidé l'atelier.
Directeur de l'école Koumbili dans la région du Centre-sud, Paul Ilboudo loue l'initiative. « Les retombées du projet sont énormes. Grâce au projet, nous n'avons plus de problème d'eau potable, nous avons également un jardin scolaire qui permet d'alimenter la cantine. (…). Le début n'a pas été simple, il a fallu une sensibilisation pour que les gens comprennent le bien-fondé. Aujourd'hui, tout le monde a compris l'importance. Nous avons formé des élèves (pour la pérennisation des acquis), nous avons mis en place des clubs. Et les élèves même conseillent leurs camarades. Aujourd'hui, même la gestion hygiénique des menstrues n'est plus un tabou dans notre établissement », confie le premier responsable de cette école de plus de 400 élèves, M. Ilboudo.
O.H.L
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Légendes
La proclamation des résultats du premier tour du baccalauréat session 2023 a eu lieu ce vendredi 30 juin. Dans la province du Nayala, on enregistre 235 admis et 294 candidats au second tour. Cette année, ils étaient 894 candidats à composer les épreuves du premier tour.
Le premier tour du baccalauréat session 2023 enregistre 235 admis dans la province du Nayala, soit un taux de réussite de 26,29%. La série A4 enregistre 161 admis au premier tour avec un taux de réussite de 27,81%. En ce qui concerne la série D, elle compte 74 admis au premier tour avec 23,49% de réussite.
Elles étaient 465 filles à composer les épreuves du premier tour. 108 sont admises, soit un taux de réussite de 23,23% et 154 tenteront de décrocher le premier diplôme universitaire au second tour.
En ce qui concerne la gent masculine, elle était au nombre de 429 candidats à composer au premier tour. 127 ont réussi avec un taux de 29,60% et 140 sont au second tour.
Quatre jurys composent l'unique centre de Toma. Il s'agit du jury 29 série A4, du jury 30 série A4, du jury 31 séries A4 et D et du jury 32 série D
Dans le jury 29, ils étaient 224 candidats à composer les épreuves du premier tour. 63 sont admis, soit un taux de réussite de 28,13% et 81 candidats sont au second tour contre 80 ajournés.
Du côté du jury 30, c'est 222 candidats au départ. On compte 59 admis. C'est un taux de réussite au premier tour de 26,58%. 80 candidats sont au second tour et 83 sont ajournés. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Y. I K-Z
Dans un communiqué signé ce vendredi 30 juin 2023, par le président du Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso, Hermann Doanio, le Bureau exécutif a dénoncé l'usurpation de son acronyme « CNOSC-BF » par la Coordination nationale des OSC du Burkina Faso. Par ailleurs, il se démarque de l'article de cette organisation intitulé « Burkina Faso : Un meeting annoncé par les OSC pour appeller à un changement de constitution », publié ce jour, par un média de la place. Les détails dans le communiqué ci-dessous.
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La Commission électorale indépendante (CEI) a rejeté le recours introduit, le 8 juin 2023, par l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour être inscrit sur le fichier électoral. Le Parti des peuples africains–Côte d'Ivoire (PPA-CI), dans un communiqué publié ce vendredi 30 juin 2023, considère « cette non-inscription comme une manœuvre politicienne visant à l'écarter de la vie politique et à affaiblir l'engagement et la mobilisation des militants et sympathisants du PPA-CI en vue des prochaines élections locales, qui se tiendront le 2 septembre ».
Une élection présidentielle est également prévue en 2025. Malgré tout, le document précise que Laurent Gbagbo « n'est point affecté par cette situation et entend se battre ». Pour rappel, l'ancien président de la Côte d'Ivoire a été condamné à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) en 2011. Cette condamnation a été prononcée en 2018 alors qu'il était détenu à La Haye.
Même s'il a été gracié par le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, il est toujours privé de ses droits civiques en attendant l'amnistie.
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Sources : VOA Afrique
Crédit photo : Lefigaro.fr
Un drame sanitaire a été évité de justesse au Burkina Faso. La section de recherches de la troisième Légion de gendarmerie a annoncé avoir démantelé des réseaux de contrebandes de produits alimentaires congelés impropres à la consommation. Ces opérations ont eu lieu les 23 et 27 juin 2023 à Ouagadougou et ont permis la saisie de 923 poulets congelés et 400 kilogrammes de poisson et de viande avariés.
Selon la section de recherches, « les commerçants véreux » qui alimentent cette contrebande agissent au sein de puissants réseaux et ont développé avec ingéniosité des stratégies de contournement des différents postes de contrôle pour rallier Ouagadougou via Cinkansé-Bittou-Tenkodogo, Dakola-Pô et Zabré-Manga.
« Les moyens de transport utilisés sont en général des minibus déguisés, communément appelés ‘'HIACE'' avec des sièges démontés, des camions de transport de marchandises diverses ainsi que des tricycles », précise cette même source.
Les investigations se poursuivent pour démanteler d'autres réseaux afin d'éradiquer cette pratique illicite dans la ville de Ouagadougou. Aussi, les populations peuvent dénoncer tout cas suspect à travers les numéros verts ci-après : 1010 (le Centre national de veille et d'alerte), le 16 (la gendarmerie ou le 17 (la police).
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Source : Direction de la communication et des relations publiques du ministère de la défense nationale