Le Conseil national du patronat burkinabè a organisé, ce jeudi 29 juin 2023, un atelier de validation du rapport provisoire de l'évaluation finale du « Programme d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (PAFPA) : approche duale adaptée au Burkina Faso ». Sa zone d'intervention regroupe six régions que sont le Centre, le Centre-sud, le Centre-ouest, les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun et les Cascades.
Le Programme d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (PAFPA), à travers son approche duale, est une réponse concertée du ministère de la Jeunesse et du secteur privé à travers le Conseil national du patronat burkinabè, aux problèmes de compétences des jeunes et femmes en général et particulièrement, à leur insertion socioprofessionnelle et à leur expression citoyenne. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un partenariat public-privé dans lequel le secteur privé burkinabè apporte son expertise au gouvernement en matière de formation, de qualification et d'insertion des jeunes.
La Coopération suisse y a apporté son expertise technique et un appui financier de près de 3,1 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre. Lancé le 22 février 2019, le PAFPA Dual prendra fin le 30 juin 2023. En vue d'apprécier dans quelle mesure les résultats de développement ont été atteints, le patronat burkinabè a réalisé avec l'appui du cabinet CEFCOD, une évaluation finale dudit programme. Ce rapport provisoire était au centre d'un atelier de validation ce jeudi 29 juin 2023, à Ouagadougou.
Cette rencontre qui a réuni l'ensemble des parties prenantes concernées par ce programme, a été mis à profit pour discuter et échanger sur les livrables avec comme principaux objectifs : examiner et valider le rapport provisoire de l'évaluation finale du programme, formuler des orientations et des recommandations afin de disposer d'un rapport définitif. Le PAFPA Dual a couvert les régions du Centre, du Centre-sud, du Centre-ouest, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun et des Cascades. Malgré un retard de démarrage lié à la complexité du dispositif à construire mais aussi aux crises sanitaires et sécuritaires, ce programme a engrangé des résultats qui, de l'appréciation du coordonnateur Jean-Marie Bado, vont au-delà de leurs attentes.
9 009 jeunes et femmes ont été formés sur une cible de 8 000 jeunes ; 1 632 formateurs ont été formés sur une cible globale de 1 000 formateurs, formateurs endogènes ; 4 357 bénéficiaires formés par le programme sont en situation d'emploi soit 54% du taux d'insertion professionnelle ; onze référentiels de formation et trois guides pédagogiques ont été élaborés sur une cible de dix référentiels. Ce sont autant d'indicateurs d'impact qui fondent la satisfaction de l'unité de gestion.
« Nous avons formé dans une quarantaine de métiers. Ces métiers vont de l'agro-sylvo-pastoral, l'agriculture, l'élevage, l'environnement mais aussi à des métiers dits « émergents » tels que les BTP, les mines, la transformation des produits agroalimentaires, la climatisation (...) », a fait savoir M. Bado. Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt. De nombreux défis restent à relever dans le domaine de l'EFTP au Burkina Faso. De ce fait « nous devons continuer à travailler ensemble pour renforcer les acquis de ce programme dans la perspective d'asseoir durablement la formation en milieu de travail qui est la nouvelle vision du département en charge de la jeunesse », estime le coordonnateur.
C'est pourquoi, le CNPB a pris l'engagement de poursuivre cette initiative avec les jeunes dans une nouvelle phase qui a déjà commencée. Le rapport provisoire qui sera examiné, au cours des travaux, est le fruit d'une analyse minutieuse des données recueillies sur le terrain, entretiens menés avec les parties prenantes et des évaluations réalisées dans les centres et entreprises de formation.
« Au cours de cette évaluation, nous avons interrogé 2 600 jeunes. Plus de 90% de ces jeunes disent qu'ils sont satisfaits de la formation reçue. Aussi, ils ont révélé que leurs compétences ont été renforcées », a, pour sa part, confié le représentant du cabinet CEFCOD, Salif Guindo. Prononçant le discours d'ouverture, la représentante du secrétaire général du ministre de la jeunesse, Franceline Kaboré, a rassuré le patronat que son département accordera une attention particulière aux recommandations qui seront formulées par les participants.
Elle a, par ailleurs, promis que les bonnes pratiques et les leçons apprises du PAFPA seront exploitées dans le cadre de la nouvelle réforme engagée dans le secteur de l'EFTP. Cette nouvelle réforme met l'accent sur l'apprentissage en milieu de travail. Tout en remerciant la Coopération suisse, Mme Kaboré a réaffirmé la disponibilité de son ministère aux côtés du patronat dans ses efforts, afin de contribuer à la qualification des ressources humaines.
Aïssata Laure G Sidibé
Lefaso.net
Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) ordonne aux distributeurs de services audiovisuels à péage de suspendre, pendant trois mois, de leurs bouquets, la télévision LCI pour avoir laissé diffuser des informations erronées et graves sur la situation sécuritaire au Burkina.
Les dépositions des témoins au procès Vincent Dabilgou et autres se poursuivent avec Rouamba Soumaïda (SG du NTD de l'arrondissement 4) et Joël Yaméogo (Megamonde).
Il faut préciser que Rouamba Soumaïda est éditeur, imprimeur et libraire. À la barre, sieur Rouamba a affirmé avoir livré des affiches, des spécimens et des posters du NTD à monsieur Séré qu'il a rencontré par le bon soin de l'ex ministre Dabilgou.
Les montants de ces prestations ont été payés par chèques. "Le premier chèque est estimé à plus d'un million de francs CFA. Le deuxième chèque, un peu plus. Le compte débiteur c'est Ecobank", a affirmé le témoin.
Est-ce que vous confirmez que les gadgets que vous avez livrés étaient destinés exclusivement à la campagne de M. Séré, questionnent les conseils de M. Dabilgou ? "Oui pour ce qui concerne la liste des candidats de la Boucle du Mouhoun", a-t-il affirmé.
Est-ce que les spécimens et autres gadgets que vous avez livrés pouvaient être utilisés par d'autres candidats, réplique un des conseils de Séré ? Si les posters étaient ceux de M. Séré, les spécimens, eux, pouvaient être utilisés par les autres candidats, a répondu sieur Rouamba.
De ces explications, une première commande a été livrée au siège du parti, la deuxième chez M. Séré et une dernière expédiée directement à Dédougou (chef-lieu de la Boucle du Mouhoun).
Rappelé à la barre pour des précisions, M. Séré a laissé entendre que les commandes à lui destinées ont été directement acheminées à Dédougou. "Les autres commandes étaient de l'ordre de près de 100 000 spécimens et les différents paiements ont été faits au nom du NTD", a-t-il ajouté.
10 sur 75 motos payées
À la suite de Rouamba Soumaïda, c'était au tour de Joël Yaméogo de Megamonde d'être entendu sur cette affaire.
De ce que sait Yaméogo Joël, Megamonde à livré 75 motos au NTD. Mais dans les pièces, il est plutôt question de 100 motos. Il dit ne pas avoir connaissance des 25 autres motos ou si son patron a eu à faire don de 25 motos à M. Dabilgou plus tard. Qu'à cela ne tienne, sur les 100 ou 75 motos, seulement 10 ont été payées.
À la question de savoir si Megamonde a engagé des procédures pour recouvrer le reste, sieur Yaméogo répond par la négative. "Non. C'est classique chez nous. Il y a une relation de confiance entre nous et nos clients", a-t-il soutenu.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
CENTRALE RH est une entreprise de Conseil, Recrutement, Formation, Etudes et Recherche en ressources humaines. Il souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d'un Assistant Comptable au profit d'une ONG de développement qui met en œuvre plusieurs projets sociaux au Burkina Faso.
1. CONDITIONS GÉNÉRALES DU POSTE
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (01 an) assorti d'une phase d'essai avec possibilité de renouvellement suivant performance.
2. DESCRIPTION DES RESPONSABILITÉS DU POSTE
Il s'agit pour l'Assistant Comptable d'aider son supérieur hiérarchique à assurer la bonne tenue comptable, les contrôles comptables périodiques et le respect des procédures comptables, fiscales et sociales. L'Assistant comptable est chargé d'assurer les opérations administratives étroitement liées à la fonction. De façon spécifique, l'Assistant Comptable doit aider son supérieur hiérarchique à :
Assurer la gestion du courrier et des documents administratifs liés au service
Assurer l'archivage des dossiers
Assurer l'accueil des personnes en contact avec le service
Assurer la confidentialité des informations liées au service
Collecter, analyser, traiter, imputer et saisir les pièces comptables ;
Etablir pour le supérieur hiérarchique l'état de paiement des fournisseurs suivant la procédure
Transmettre les chèques au niveau de la comptabilité ;
Contrôler les pièces justificatives ;
Informer et sensibiliser les fournisseurs sur les procédures de paiement
Établir les différentes déclarations fiscales et sociales conformément au calendrier spécifique à l'ONG
Participer aux activités d'inventaire de l'ONG
Participer à l'organisation des missions d'audit comptable et financier de
Assurer la bonne tenue des documents et pièces comptables
Assurer la disponibilité à temps des documents et des données nécessaires au service
Réaliser toute autre activité en lien avec le poste et réaliser toute autre tâche à lui confiée par le supérieur hiérarchique
3. EXIGENCES DU POSTE
➢ Avoir au minimum un diplôme de niveau BAC+2 en finance comptabilité, audit contrôle de gestion ou autre diplôme équivalent
➢ Avoir au moins quatre ans (03) ans d'expérience à un poste similaire dans une ONG
➢ Avoir au moins l'expérience dans la gestion des projets
➢ Avoir une bonne connaissance des obligations fiscales et sociales en vigueur dans la gestion des projets, ONG.
➢ Savoir analyser, traiter, imputer et saisir des pièces comptables
➢ Savoir gérer un fichier des immobilisations
➢ Être capable de travailler sous pression et préserver la confidentialité
➢ Avoir une bonne capacité de rédaction, d'analyse et de synthèse
➢ Avoir de bonne connaissance en rédaction administrative
➢ Etre capable de participer à l'élaboration d'un budget de programme et d'activités en collaboration avec les membres d'une équipe
➢ Avoir une maîtrise de l'outil informatique (Excel, Word, PowerPoint, Outlook, logiciel comptable)
➢ Avoir une aisance dans l'expression écrite et orale en français
➢ Etre dynamique, ordonné et disponible
4. DEPOT DES CANDIDATURES
Chaque personne intéressée doit faire parvenir à l'adresse centralerh@yahoo.fr au plutard le mercredi 05 Juillet 2023 à 12H00, les documents suivants :
Un CV à jour ;
Les copies de diplômes, attestations et certificats de travail.
Préciser la prétention salariale dans le message de transmission des dossiers
NB : les dix meilleurs candidats présélectionnés seront invités à un test écrit le Samedi 8 Juillet 2023.
En cas de besoin, merci d'appeler aux heures normales de service sur le 25 39 31 04 ou envoyer un mail à l'adresse suivante : centralerh@yahoo.fr
LES GRANDES FAMILLES OUEDRAOGO, KANAZOE, DONDASSE, ZABA A YAKO, DOURE, SAMBA,TIGUIDALGUE, SILMISSI, MOGTEDO, BOBO DIOULASSO, ABIDJAN, USA, CANADA ;
SA MAJESTE, LE CHEF COUTUMIER DE YAKO, LE CHEF COUTUMIER DE SASSA, LE CHEF COUTUMIER DE DOURE,
MR EL HADJ BOUREIMA OUEDRAOGO A YAKO ;
LE SONG KOLOGOGO NAABA DE KOULOUBA ;
SES ENFANTS ABDOU, MAIMOUNATA, ISMAI, RAMATOU, FATOUMATA, SOULEYMANE ;
SES PETIT-ENFANT : DAVIS, YASMINE, RAINA, AIDA, IMANE, ICHAME, SHAINA ;
VOUS REMERCIENT SINCEREMENT POUR VOTRE SOUTIEN ET COMPASSION SUITE AU RAPPEL A DIEU DE LEUR FRERE, PERE, GRAND-PERE, EPOUX, ONCLE
EL HADJI OUEDRAOGO MAMADOU
SURVENUE LE SAMEDI 24 JUIN 2023
L'ENTERREMENT A EU LIEU LE DIMANCHE 25 JUIN 2023 A DOURE.
LE DOUA DU 8 EME JOUR AURA LIEU CE DIMANCHE 02 JUILLET 2023 A 8H, A SON DOMICILE A LA ZONE 1 DE OUAGADOUGOU
UNION DES PRIERES
Le Haltha Yoga club de Ouagadougou a célébré, le samedi 24 juin 2023, la journée internationale du yoga sous le thème : « Le monde entier est une seule famille ». Une aubaine pour le club de yoga de faire davantage connaître ce sport. A l'occasion, une trentaine de personnes ont reçu leurs attestations de fin de formation.
Le Burkina Faso, à l'instar des autres pays du monde, a commémoré la journée internationale du yoga, instituée par les Nations-Unies le 21 juin de chaque année. A travers une séance de démonstration, Haltha Yoga club de Ouagadougou a marqué d'une pierre blanche cette journée. Selon Idriss Ouédraogo, ancien ambassadeur du Burkina Faso en Inde, membre-fondateur du club, la science s'accorde à dire que la yoga aide à réduire le stress, renforce la santé physique, mentale, etc. Grâce au yoga, on peut apprendre à accepter nos propres imperfections et à avoir plus de compassion envers les autres.
L'institutionnalisation d'une journée internationale, de son avis, constitue un véritable témoignage du dévouement et du travail acharné « d'innombrables » yogis et professeurs qui ont diffusé de manière désintéressée le yoga dans le monde entier. Au-delà de la pratique, le Haltha Yoga club veut qu'il soit un style de vie.
Le chargé d'affaires de l'ambassade d'Inde au Burkina Faso, M.S.M. Chkraborty, a laissé entendre que le yoga fait partie de l'héritage culturel de son pays. La journée internationale du yoga témoigne de l'aspect universel et de la signification importante de cette pratique.
Il y a quelques années, à la faveur de la journée internationale du yoga, les bienfaits de la pratique avaient séduit Tahirou Bangré, alors ministre des Sports. Il avait ainsi proposé que le yoga soit dispensé dans les universités et les instituts. C'est dans cette lancée que le club de yoga de l'Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH) a vu le jour. « Nous sommes très heureux qu'après trois années de pratique, une trentaine d'étudiants soient déclarés aptes à assurer l'enseignement du yoga », s'est réjoui Idriss Ouédraogo. Cette promotion a été baptisée « Promotion Tahirou Bangré ».
L'ancien ministre s'est réjoui de ce choix. « C'est un honneur pour moi. C'est la première fois que mon est associé à une promotion. C'est vrai qu'à l'époque, il y a cinq ans, ils étaient passés me voir pour parler du yoga. On a donc institué le yoga à l'ISSDH. Cela a porté fruit ; ce sont une trentaine de récipiendaires qui a reçu leurs attestations. Je suis très fier », a-t-il confié.
Mme Badolo, chargée de mission au ministère des Sports, représentant le ministre, a de son côté salué cette initiative et a invité la population à la pratique du sport.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
La 7e édition des Journées de l'orientation scolaire et professionnelle (JOSP) de la région du Centre-est aura lieu à Tenkodogo les 13 et 14 juillet 2023 sous le haut patronage de Aboudou Karim Lamizana, gouverneur de la région. Le président du comité d'organisation, Ousmane Massimbo, énonce les activités de cette édition.
Des conférences sur des thématiques de l'orientation scolaire et professionnelle et des ateliers de formation sur l'utilisation de la plateforme d'inscription universitaire au Burkina Faso sont les premières activités de la 7e édition des Journées de l'orientation scolaire et professionnelle de Tenkodogo.
Les conseillers d'orientation scolaire et professionnelle feront aussi un travail de coaching en techniques de recherche d'emplois avec tous les participants. En effet, chaque bachelier choisira son métier sous forme de projet professionnel. Les informations sur les métiers contribueront à mieux guider les participants dans leurs choix de filières.
La présentation des filières universitaires est également l'une des grandes activités de cette édition des journées de l'orientation scolaire et professionnelle. Les universités ont des espaces pour échanger directement avec les parents d'élèves et les bacheliers. Un tableau de projection est aussi mis à leur disposition.
Les Journées de l'orientation scolaire et professionnelle de Tenkodogo permettront aux participants de mieux connaître les offres de formation de l'enseignement supérieur. Les bacheliers pourront choisir les filières orientées vers les métiers les plus accessibles. Le président du comité d'organisation, Ousmane Massimbo, invite les établissements d'enseignement supérieur, tous les bacheliers et parents d'élèves à participer à cette édition des Journées de l'orientation scolaire et professionnelle de la région du Centre-est.
Gérard BEOGO
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Avis de recrutement d'un consultant externe pour la réalisation d'une étude de base du projet Laafia Weltare : projet de renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso
Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace met en œuvre des programmes promouvant la résilience psychosociale et économique des personnes affectées par les crises sécuritaire et humanitaire dans une perspective de facilitation de la cohésion sociale.
Dans le cadre du projet « Renforcement du bien-être psychosocial des personnes affectées par la crise sécuritaire pour la résilience et une paix durable au Burkina Faso (Laafia weltaré) », financé par l'Ambassade de Suède au Burkina Faso, Interpeace est à la recherche d'une équipe de consultants(es) spécialisés (es)/un cabinet d'étude en vue de la réalisation d'une étude de base. Cette étude permettra de mieux comprendre les dynamiques interconnectées et les besoins en matière de santé mentale et de soutien psychosocial (SMSPS), de paix et de cohésion sociale et de renforcement des moyens de subsistance ; de formuler des recommandations à Interpeace pour une intervention efficiente du projet, et de recueillir les données de base manquantes.
Objectif de la mission : L'étude vise à mieux comprendre la situation actuelle en ce qui concerne la santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS), la paix et la cohésion sociale et les moyens de subsistance dans la région des Cascades ; d'identifier les besoins et les capacités existantes en ce qui concerne ces trois dimensions et de fournir des recommandations pour la mise en œuvre efficace du projet. L'étude devrait être un mélange d'analyse sociopolitique et de cartographie communautaire des besoins et des capacités existantes en matière de SMSPS, de paix et de cohésion sociale et de moyens de subsistance. Par ailleurs, l'étude devra fournir des données de base pour des indicateurs spécifiques.
Zone d'intervention : l'étude devra couvrir la Région des Cascades au Burkina Faso. Le/La consultant (e)/le cabinet d'étude sera amené(e) à se déplacer dans la Région d'intervention pour la collecte des données et la réalisation de l'étude.
Les missions sont détaillées dans les termes de référence.
Profil recherché : Un/une consultant (e)/un cabinet d'étude qui satisfait aux conditions ci-après :
Avoir au moins une maîtrise en sciences sociales avec une expérience professionnelle reconnue dans ce domaine
10 ans ou plus d'expérience au sein de l'équipe dans la recherche et analyse qualitatives et quantitatives sur les domaines de santé mentale, de paix et de conflit et de moyens de subsistance
5 ans ou plus d'expérience professionnelle avérée dans les domaines de la promotion de la cohésion sociale, le soutien psychosocial, la santé mentale, la consolidation de la paix et les moyens de subsistance au sein de l'équipe de recherche
Expérience avérée en analyse socio-politique et économique
Solides compétences en matière d'analyse et rédaction des rapports
Bonne connaissance de la Région des Cascades
Excellente maîtrise du français (parlé et écrit)
Excellente capacité en communication
Maîtrise de la langue locale
Connaissance sur les thématique genre et l'inclusivité.
Les consultant(e)s ou Cabinet d'étude intéressés par le présent avis de recrutement peuvent obtenir les termes de référence complets en envoyant un mail à l'adresse suivante : koama@interpeace.org ; ilboudo@interpeace.org
Dates de dépôt des offres
Les offres sont recevables du 30 juin au 11 juillet 2023 au plus tard à 15h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.
L'ouverture des plis se fera le mardi, 11 juillet 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.
La grande famille TIENDREBEOGO à Villy, Koudougou ;
Les familles TIENDREBEOGO, YE à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte d'Ivoire, Bagassi ;
Les familles alliées ;
Madame Marie Jocelyne TIENDREBEOGO/YE ;
Les enfants Rosine, feue Béatrice, Ernest, Séraphine, Désiré, Maxime, Alice, Clémence à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Bitou ;
Les petites filles et petits fils ;
Les parents, frères et sœurs, les cousins et cousines, amis, neveux et nièces ;
ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur enfant, père, grand-père, oncle, époux, cousin et ami ;
Monsieur Anthyme Zanna TIENDREBEOGO à la retraite ; précédemment Technicien à la Société Africaine de Pneumatique (SAP Olympique) ;
Décès survenu le 28 juin 2023 à Bobo-Dioulasso à l'âge de 70 ans.
LE PROGRAMME DES OBSEQUES SE PRESENTE COMME SUIT :
Vendredi 30 juin 2023
19h30 : veillée de prière à son domicile à Ouezzin-ville, secteur 15 ;
Samedi 1er juillet 2023
10h00 : levée du corps à l'Hôpital Sanou Souro ;
14h00 : absoute à l'église Saint Paul de Ouezzin-ville suivi de l'inhumation à son domicile.
Union de prière !!!
Que par la miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent dans la paix du Seigneur
Dans le cadre du panel organisé par le Centre d'analyses des politiques économiques et sociales, mardi 27 juin 2023, sur le thème « Politiques publiques de développement au Burkina Faso : Pourquoi ça ne marche pas ? », l'ancien ministre de l'Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Seglaro Abel Somé, a exposé sur les leçons à tirer des échecs ou des succès de la mise en œuvre des politiques publiques au cours des dix dernières années au Burkina Faso. Le Pr Idrissa Ouédraogo, lui, a tenté de donner la recette pour combiner réalisme et volontarisme pour des politiques publiques réussies.
Selon Dr Seglaro Abel Somé, l'intitulé de son exposé renvoie globalement à une appréciation de l'exécution de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Faisant un rappel, il a indiqué que la SCADD avait pour objectif global de réaliser une croissance économique forte (10%), mais sa période de mise en œuvre s'est caractérisée par le maintien de la croissance économique à un rythme « appréciable » supérieur à 5% par an. « A la fin de la mise en œuvre de la SCADD, l'incidence de la pauvreté, qui était partie à la hausse durant la période de l'exécution du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), a légèrement reculé pour s'établir à 40% », a rappelé l'ancien ministre.
La SCADD et la baisse de la charge de la dette…
Il a également souligné que le financement privé de l'économie a poursuivi son ascension, tout comme les recettes fiscales. « Par ailleurs, précise-t-il, suite à la mise en œuvre réussie par le pays des politiques qui conditionnaient les initiatives d'allègement de la dette publique, l'Etat a réussi à dégonfler la charge de la dette qui fut, à la fin du quinquennat 2011-2015, contenue à 30% du PIB contre 38% auparavant ».
…et le PNDES et l'accroissement de la dette publique à 38,8% du PIB
Pour ce qui concerne le PNDES, l'ancien ministre note qu'en dépit de l'hostilité de l'environnement dans lequel s'est mis en œuvre ce programme (fronde sociale, terrorisme, tensions communautaires), les résultats de son exécution affichaient une croissance économique atteignant en moyenne 5,2% par an. « Sur le plan social, l'espérance de vie à la naissance a été d'environ 62 ans, contre 58 ans au cours du quinquennat écoulé ; et le taux brut de scolarisation au secondaire a atteint 39,3% contre 28,4%, cinq ans plus tôt », présente le panéliste.
« Au plan financier, si le financement privé rapporté au PIB s'est relativement amélioré, atteignant 27,4% entre 2016 et 2020 contre 20,3% en moyenne entre 2011 et 2015, la pression fiscale ne s'est accrue que d'une unité de pourcentage, passant à 14,7% du PIB contre 13,6%. Toutefois, en dépit de cette légère amélioration de mobilisation des recettes fiscales, la dette publique s'est rapidement accrue pour s'établir à 38,8% du PIB contre 30,8% cinq ans auparavant », a détaillé Dr Abel Seglaro Somé.
Leçons à retenir
Plusieurs leçons sont à tirer de l'exécution des politiques publiques, selon l'enseignant en économie. Il énumère l'instabilité des politiques publiques de moyen terme (les référentiels quinquennaux) dont pratiquement aucune n'a pu être menée à terme entre 1960 et 1990, la faible cohérence de ces politiques publiques due aux changements institutionnels, la confusion et la divergence des dénominations, etc.
Pour le Dr Somé, le recul de l'implication des populations dans la construction du développement au tournant des années 1990 doit être corrigé. D'ailleurs, ce recul « interpelle quant aux compétences et responsabilité réellement transférées aux collectivités territoriales ».
« Aussi, ajoute-t-il, la forte dépendance du financement de la politique à l'apport des partenaires institutionnels et privés réduit la rapidité d'exécution des projets, mais également le choix des priorités par l'État. »
Même s'il existe l'Étude nationale prospective Burkina 2025 depuis 2004, Dr Seglaro Somé note une faible prise en compte du long terme dans la planification et l'absence d'une vision ou d'orientations en vue de la construction d'institutions fortes.
Pour un savant dosage de réalisme et de volontarisme
Selon le Pr Idrissa Ouédraogo, enseignant-chercheur en économie, tout bon leader politique doit savoir proposer des projets qui vont au-delà des propositions pour trouver des solutions aux problèmes les plus pressants des populations.
« Tout décideur public qui veut une mise en œuvre adéquate des politiques publiques doit assurer un savant dosage de réalisme et de volontarisme. Il faut qu'il se projette dans le futur. La projection vers le futur est un choix souvent difficile dans nos pays, tant la préférence pour le présent est forte », souligne le panéliste.
« On ne rêve pas chez nous et c'est dommage »
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Il a fait remarquer que tout leader qui s'autorise à rêver et à avoir de grandes ambitions pour son pays est voué aux gémonies. « On a vu en 2020 comment on a diabolisé et couvert de moqueries un candidat à la présidentielle qui a proposé un canal [rires dans la salle]. Il a parlé de tunnel, mais c'est un lapsus. Est-ce que vous savez que le Ghana est actuellement en train de réaliser ce projet ? Ils sont en train de creuser un canal pour venir vers la Volta River, la zone proche de chez nous », révèle le Pr Ouédraogo.
Et de regretter : « Malheureusement, on ne rêve pas chez nous et c'est dommage. Nous avons une forte phobie des grands projets. C'est comme si nous n'avions pas d'ambition pour notre pays. C'est vrai qu'il faut résoudre les problèmes de l'immédiat, mais il faut aller au-delà de cet immédiat et rêver pour nos enfants et petits-enfants. Les grands peuples sont ceux qui ont nourri et entretenu de grands rêves pour lesquels ils se sont battus. »
A titre illustratif, le professeur Ouédraogo a indiqué que le canal de Suez en Egypte, long de 193 kilomètres, le lac artificiel de la Libye construit par Mouammar Kadhafi, le canal de Chine qui fait 1 794 kilomètres, les pyramides d'Égypte, la grande muraille de Chine sont autant de projets qualifiés de fous à leur époque, mais qui font aujourd'hui la fierté des peuples.
HFB
Lefaso.net
Les fidèles musulmans du Burkina Faso, à l'instar des autres à travers le monde, fêtent l'Aïd-el-Kebir ou la Fête de Tabaski, ce mercredi 28 juin 2023. A Ouagadougou, ils ont prié pour la paix et surtout pour les soldats au front. Comme à l'accoutumée, la grande prière de la Tabaski a connu la présence de plusieurs membres du gouvernement et de représentants des autres confessions religieuses.
Ils sont plusieurs milliers de musulmans à sacrifier à la traditionnelle prière de l'Aïd-el-Kebir. Munis de leurs tapis de prière, les fidèles ont occupé l'espace de la Place de la nation et les environs.
Dans son intervention, le président de la communauté musulmane du Burkina Faso, Moussa Kouanda, a remercié les membres du gouvernement et les frères d'autres confessions religieuses qui sont venus pour montrer que le Burkina Faso est un pays de tolérance religieuse exemplaire.
Il a expliqué que la fête du jour marque un acte foi, un symbole de soumission totale à Allah.
Au nom du gouvernement, le ministre d'État Bassolma Bazié a félicité la communauté musulmane pour son investissement afin que le Burkina Faso puisse retrouver la paix, la cohésion et la convivialité.
Actualité sécuritaire oblige, le ministre a lancé un message d'encouragement. « La douleur est certes forte, mais nous allons toujours rester debout. Nous allons nous sortir de cette période assez difficile. C'est avec grand espoir que nous nous battons », a-t-il déclaré. Bassolma Bazié a invité les musulmans du Burkina Faso à continuer à s'investir pour la paix.
Présent à cette prière de la Tabaski, le cardinal Philippe Ouédraogo a témoigné sa fraternité à la communauté sœur. « La fête des musulmans, c'est notre fête et c'est notre joie. C'est pour cela que la communauté catholique, nous sommes là avec eux pour montrer notre proximité, notre fraternité et notre amitié », a-t-il affirmé.
L'évêque de Ouagadougou a ensuite souhaité une bonne fête à tous les musulmans : « Que le Seigneur bénisse la communauté musulmane et qu'Il bénisse toutes les communautés qui vivent en syntonie dans notre pays. Nous souhaitons qu'ensemble, nous puissions nous donner la main dans le dialogue inter-religieux et culturel, pour promouvoir l'unité ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Lors du panel organisé par le panel du Centre d'analyses des politiques économiques et sociales, ce mardi 27 juin 2023 à Ouagadougou, l'ancien Premier ministre Tertius Zongo a exposé sur le rôle et l'importance du leadership et de la vision dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques ", a-t-il laissé entendre.
Selon le panéliste, le leadership a un rôle dans l'énoncé de la vision ainsi que dans la motivation et l'engagement des acteurs. "La personne publique se doit de rechercher en permanence l'intérêt général. Elle doit avoir des connaissances approfondies sur l'économie politique du pays, de la sociologie afin que les politiques publiques répondent aux besoins des populations.
Pour l'ancien Premier ministre, le développement a un caractère dynamique et constructif. « Il suppose donc un minimum de consensus national pour s'inscrire dans la durée, car le pire ennemi du développement, c'est ce que les Anglais appellent le “Stop and Go”. Je commence un projet, Bouda (Seydou Bouda) vient, casse et recommence. Kimsé (Kimseyinga Savadogo) vient, casse et dit qu'il faut plutôt construire un trou que de bâtir un mur. Et après, l'on s'étonne que ça ne marche pas », s'exclame le panéliste.
Selon lui, une fois que le leader est convaincu de cette démarche de long terme, il faut qu'il arrive à une cohésion au niveau de l'action gouvernementale. « Le vrai problème des choses qui ne marchent pas, ce ne sont pas les gens sur le terrain. C'est le gouvernement. C'est le manque de cohésion. Un gouvernement, ce ne sont pas des équipes isolées où chacun vient jouer son rôle. Non ! Le gouvernement est une équipe et ce qui caractérise sa force, c'est sa cohérence, sa collégialité », a soutenu Tertius Zongo.
Pour lui, quels que soient le temps et l'espace où le leader se trouve, il y a trois postulats qui se posent à lui.
Le premier postulat selon le paneliste est que "L'émergence est un pari sur l'avenir et l'approche prospective est un élément constitutif de ce pari". Pour Tertius Zongo, c'est au leader d'incarner cette fonction de choix collectif.
Le deuxième postulat posé par l'ancien chef du gouvernement, c'est que "l'avenir se prépare et l'émergence comme le développement se planifie et se gère".
Le paneliste a fait remarquer que l'administration publique fait partie des composantes de la création de richesses comme le privé, les paysans. Par conséquent, l'agent public devrait se soucier de ce qu'il apporte comme contribution dans la production de richesse globale."
Le troisième postulat posé par Tertius Zongo est que "l'émergence se construit et résulte de la mise en oeuvre de stratégies, de politiques qui sont inscrites dans la durée". "Ces dernières, soutient-il, doivent faire l'objet d'un suivi, d'une évaluation rigoureuse de manière à assurer leur cohérence et leur pertinence".
Lefaso.net
La série de renvois se poursuit dans le dossier qui oppose Achille Tapsoba à Eddie Komboïgo à la direction du Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP). Annoncé pour être jugé, après plusieurs renvois, ce mardi, 27 juin 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou, le dossier est finalement renvoyé au rôle général.
Le tribunal a ainsi accédé à la demande des avocats des parties, qui ont motivé leur requête par l'absence de certains de leurs confrères et les vacances judiciaires qui pointent à l'horizon (les vacances judiciaires étant en principe de juillet à fin septembre : ndlr).
Le dossier sera donc reprogrammé pour le compte de l'année judiciaire 2023-2024.
"Le renvoi au rôle général consiste à ramener le dossier au greffe pour être reprogrammé, mais sans fixer de date précise", explique un magistrat.
Pour mémoire, les deux parties s'accusent de « faux et usage de faux », dans le congrès querellé de décembre 2021 à l'issue duquel, Eddie Komboïgo a été porté président du parti par les participants à cette instance. Ce qui a ouvert une bataille judiciaire, caractérisée par ces épisodes de renvois : 20 décembre 2022, 31 janvier 2023, 28 février, 25 avril, 30 mai, 27 juin 2023 puis, renvoi au rôle général pour le compte de l'année judiciaire 2023-2024.
O.L
Lefaso.net
Le dossier qui oppose Mohamed Sinon à la gendarmerie nationale, appelé à la barre ce mardi 27 juin 2023, a été renvoyé à la date du 18 juillet 2023. L'objectif de ce renvoi est d'« aviser la victime » : la gendarmerie nationale.
En l'absence donc de la gendarmerie nationale à l'audience, le tribunal a jugé nécessaire de renvoyer le dossier au 18 juillet 2023.
Dans la foulée , le tribunal a reçu une demande de mise en liberté provisoire formulée par les avocats du mis en cause. Ils motivent leur requête par le fait que leur client ne se sent pas bien (certificat médical à l'appui). Une demande à laquelle s'est opposé le Parquet, soutenant que le prévenu "ne présente aucune garantie de représentation et pourrait, au besoin, se faire soigner à l'infirmerie de la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou, MACO".
Le tribunal tranche en rejetant la demande de liberté provisoire et renvoie le dossier au 18 juillet 2023.
Poursuivi pour « diffamation et mise en danger de la vie d'autrui », Mohamed Sinon a comparu pour la première fois dans ce dossier, le 30 mai 2023 avant qu'il ne soit renvoyé au 20 juin, puis à ce mardi, 27 juin 2023.
Rappelons au passage que Mohamed Sinon a, le 10 février 2023, fait l'objet d'une condamnation, avec sursis, de 24 mois de prison avec une amende de 500 000 FCFA dans un précédent dossier où il était poursuivi pour "appel au meurtre".
Le dossier en cours est, lui, relatif à un audio publié en début mai 2023, et à lui attribué, dans lequel, il a ouvertement fustigé le corps de la gendarmerie nationale.
En effet, selon un communiqué du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, en date du 21 mai 2023, Sinon Mohamadi (communément appelé Mohamed Sinon) est interpellé et poursuivi pour ses audios qui allèguent que la gendarmerie nationale ne s'investit pas « à cent pour cent » dans la lutte contre le terrorisme. « Il est poursuivi pour des faits de diffamation et de mise en danger de la vie d'autrui », précise le procureur du Faso.
Membre d'un mouvement dit panafricain, Mohamed Sinon est connu et se présente comme un proche et soutien inconditionnel du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
L'homme a alimenté l'actualité par ses propos, les uns aussi virulents que les autres.
Lefaso.net
Au siège de la jama'at islamique ahmadiyya du Burkina, sis arrondissement N°4 de Ouagadougou, où il a dirigé la prière de la Tabaski, mercredi, 28 juin 2023, l'Amir et chef missionnaire, Mahmood Nasir Saqib, a invité les fidèles à prier pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur tout le territoire, chaque Burkinabè, chez lui.
L'imam Mahmood Nasir Saqib a déroulé son sermon sur le contexte que le pays traverse, privant des milliers de familles, environ deux millions de Burkinabè d'esprit de fête.
« On célèbre la Tabaski, c'est la fête, on est content. Mais, la question qu'il faut se poser, c'est est-ce que tout le monde est content ? Aujourd'hui, environ deux millions de Burkinabè veulent cultiver, mais ne peuvent pas. Pourtant, c'est leur source de revenus, leur source de vie. C'est à eux que doivent aller aujourd'hui nos prières, nos sacrifices. Quand on prie, il faut prier pour ces frères qui sont en difficultés. Ceux qui ne sont pas dans les difficultés ne peuvent pas comprendre, mais c'est le jour où ils seront en difficultés qu'ils vont comprendre ce que c'est que la difficulté. Il faut prier pour la protection des FDS (Forces de défense et de sécurité), pour que Dieu les protège et pour que la Tabaski 2024 soit célébrée sur toute l'étendue du territoire national, chaque Burkinabè, chez lui. La vraie fête, c'est quand tous les Burkinabè seront chez eux, sur l'ensemble du territoire national, les FDS auprès de leurs familles », s'est-il adressé aux fidèles.
Selon Mahmood Nasir Saqib, il est important pour chaque homme en bonne santé et qui dispose d'un minimum, de ne pas oublier qu'il peut se retrouver dans des mêmes difficultés de santé et de vie que l'autre. "Voilà pourquoi c'est maintenant qu'il faut faire le bien, aider les autres, partager leur peine, être humain...", encourage le leader religieux.
Dans le contexte national difficile où se tient la Tabaski 2023, le guide religieux a lancé un appel à tous les Burkinabè, de toutes les religions. « Je demande à chacun, tous ceux qui sont croyants, ce n'est pas seulement aux musulmans,…. aujourd'hui, l'équation, ce n'est pas la religion, c'est le Burkinabè qui est important. Ceux qui sont Burkinabè, il faut qu'on vive ensemble, main dans la main, pour gagner des victoires. Aujourd'hui, laissons les noms des religions, il faut qu'on devienne Burkinabè, vivre ensemble pour gagner ; parce qu'on vit dans une situation de guerre », a émis l'Amir et chef missionnaire de la communauté, Mahmood Nasir Saqib.
Il est également revenu sur le sens du sacrifice du mouton en ce jour de Tabaski. « Il faut partager la viande avec ceux qui n'ont pas les moyens tous les jours de se l'offrir. Quand on égorge le bélier ou le bœuf, on doit partager en trois parties (et on ne garde pas la meilleure viande pour soi et partager les autres) : la première partie doit être donnée aux personnes démunies, et ici, il faut aller chez elles, il ne faut pas attendre qu'elles viennent à vous, sinon ce sont plutôt des péchés vous allez récolter ; la deuxième partie doit être destinée à vos proches parents (maman, papa, ceux qui sont à côté de vous, voisins …) et la troisième partie pour votre famille », rappelle imam Mahmood Nasir Saqib, recommandant à chaque fidèle de profiter de la journée pour raffermir la fraternité et l'amour du prochain autour de lui.
Le vice-président de la jama'at (communauté) islamique ahmadiyya du Burkina, Souleymane Kaboré, encourage également les fidèles à faire des actes de solidarité, dans les quartiers, les villages et avec toutes les couches de la société, une attitude de tous les jours.
O.L.
Lefaso.net
Au titre des témoins dans le procès Vincent Dabilgou, figure le trésorier du Nouveau temps pour la démocratie (NTD), Amadou Onadja. Ce mardi 27 juin 2023, il a justifié devant le tribunal, la provenance des 80 millions fcfa que M. Dabilgou dit avoir reçus de l'Alliance des partis politiques de la majorité (APMP) et la gestion qui en a été faite.
"D'où viennent les financements du NTD ?". Telle est d'entrée de jeu, la question qui a été adressée au témoin. "Les fonds du NTD viennent des cotisations, des dons et des contributions des responsables du parti. Pour les dépôts de candidature il y a une cotisation. Pour la campagne, il n'a pas été élaboré un état pour dire ce qu'il faut précisément. C'est chaque candidat qui porte sa campagne avec ses propres fonds" a-t-il répondu.
A la question de savoir combien il avait reçu de la part de l'APMP et combien de motos avaient été acquises par le NTD pour la campagne, le témoin répondra comme suit : "Je profite avant de répondre à la question préciser une chose que j'ai dite au niveau de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC). Ce n'est pas 5 millions fcfa que l'APMP a remis mais c'est plutôt 80 millions fcfa. Cette somme a été remise au président du parti, Vincent Dabilgou. La première fois que j'ai été entendu par L'ASCE-LC, j'ai dit que je ne me rappelle pas vraiment du montant mais j'ai juste dit que j'ai reçu 5 millions qui ont été répartis entre les candidats.
Toutefois, j'ai promis que je reviendrais avec les documents pour dire clairement combien j'ai reçu. Le lendemain, je suis allé justifier avec les documents que nous avons reçus en vrai 80 millions fcfa et que cet argent a été réparti entre les candidats. Pour ce qui est des engins, combien de motos ont été achetées, je ne saurai le dire. Mais tout ce que je sais, c'est que les fonds du parti ne pouvaient pas suffire à acheter ces motos. Je précise aussi que ce n'est pas le parti qui les a achetées, mais il s'agit d'une contribution personnelle du président Vincent Dabilgou pour la campagne."
Pour le procureur, les déclarations du témoin montrent à souhait que du faux leur a été servi depuis le début. "Vous dites que vous avez reçu les 80 millions avant le début de la campagne, c'est a dire avant même le 31 octobre. Alors que la deuxième décharge signée par M. Dabilgou et qui attestait qu'il recevait les 50 millions de l'APMP a été signée le 3 novembre. C'est quand même bizarre" a-t-il relevé
"Le trésorier ne peut pas nous dire qu'il a reçu 80 millions alors que Clément Sawadogo, le boss des boss même de l'APMP, a dit qu'il a remis l'argent en deux tranches. 30 millions d'abord et 50 millions après. S'il est vrai qu'il a reçu 80 millions de l'APMP alors que cela s'est fait en deux tranches, c'est que l'argent ne provient pas de la même source. Cela veut dire que M. Dabilgou a, en recevant la première enveloppe en septembre, a attendu jusque après le 3 novembre, date à laquelle il a reçu la deuxième enveloppe, pour remettre l'argent au trésorier. Chose qui n'est pas le cas, parce que le témoin dit avoir reçu les 80 millions en espèces, avant même le début de la campagne qui était le 31 octobre" a renchéri Me Ouali, conseil de Jean Gabriel Séré.
"Le témoin dit avoir reçu 80 millions qu'il a répartis entre les candidats au sein du parti, alors que M. Dabilgou dit que de ces 80 millions là, 10 millions ont été remis à M. Koanda pour acheter des motos. Des deux versions, laquelle doit-on retenir ?" s'interroge Me Marcelin Ziba, conseil du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).
Appelé à la barre pour éclaircir cette affaire, Vincent Dabilgou explique que le procureur et sa suite ont tout faux, car depuis le début, il a clairement précisé que l'argent qui lui a été donné par l'APMP a été après remis entre les mains du trésorier après le debut la campagne. De ses dires, c'est par "stratégie politique" qu'il avait gardé les 30 millions par devers lui, avant de les rendre au trésorier une fois que la deuxième enveloppe a été perçue.
Pour ses conseils, les PV sur lesquels se base le parquet pour faire pression sur le tribunal sont lacunaires et mal constitués car ne contenant pas certaines informations, capitales pourtant pour la manifestation de la vérité dans le cadre de ce procès. "Ce qui est bien dans cette affaire c'est que les PV d'enquêtes préliminaires ne tiennent pas le juge, sinon le témoin ne serait pas appelé à la barre. Et même là, les PV ne témoignent pas entièrement de ce dont parle le témoin.
Il a précisé qu'il est revenu le lendemain pour justifier que c'est bel et bien 80 millions que l'APMP a remis au président du parti pour la campagne, mais les PV n'en font pas cas. Ce n'est souvent pas facile quand on est entendus par L'ASCE-LC. Nous savons tous les conditions dans lesquelles ces interrogatoires se tiennent. Raison pour laquelle, pour que la lumière soit faite sur cette affaire, nous souhaitons que soient privilégiées les déclarations qui ont été faites ici à la barre par le témoin", ont ils conclu.
Erwan Compaoré
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Le nouveau ministre de l'Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié, a été officiellement installé dans ses fonctions ce mardi 27 juin 2023, au sein dudit ministère à Ouagadougou.
C'est le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, qui a procédé à la passation de charges. Dans son allocution, le ministre entrant a rappelé qu'il arrive à la tête du département à un tournant de l'histoire du Burkina Faso. En effet, a-t-il dit, les autorités placent les secteurs agricole, pastorale et halieutique au centre de leurs préoccupations. Il a insisté sur le fait que la dignité d'un pays passe par ces secteurs clés. A ses collaborateurs, Ismaël Sombié a signifié que pour rendre le Burkina Faso autonome sur le plan alimentaire, les Burkinabè doivent se retrousser les manches.
« Nous devons travailler à rendre l'agriculture et l'élevage burkinabè toute leur place. La mission est certes exaltante, mais requiert également un don de soi. En effet, cela va vous demander d'être encore plus des hommes et des femmes de terrain, loin de nos bureaux souvent climatisés et plus proches des agriculteurs et éleveurs. Je ne crois pas aux victoires solitaires. C'est donc ensemble, main dans la main, que nous allons relever les nombreux défis qui se présentent à tous au plus grand bonheur des Burkinabè des villes et des villages », a lancé le nouveau ministre.
Ismaël Sombié remplace Dénis Ouédraogo qui a été à la tête du ministère pendant huit mois. Dans son discours, le ministre sortant a déclaré que le secteur de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques est stratégique pour un pays. Il a donc demandé à son successeur de suivre avec attention les projets déjà lancés qui ont pour but de permettre au Burkina Faso d'avoir une autosuffisance alimentaire et de faire en sorte que le pays exporte à l'échelle internationale plusieurs produits. « Je souhaite que tous les acteurs du ministère soutiennent et accompagnent le nouveau ministre afin qu'il puisse avancer », a-t-il conseillé. Il a rappelé que le vœu du président de la transition, Ibrahim Traoré, est que le Burkina Faso rayonne au niveau de ce secteur.
Jacques Sosthène Dingara a, pour sa part, précisé que le gouvernement qu'Ismaël Sombié rejoint est une équipe de combat.
Le commandant Ismaël Sombié a précédemment occupé le poste de directeur général de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS).
SB
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Le nouveau ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, a officiellement été installé dans ses fonctions par le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, le mardi 27 juin 2023. Nommé en conseil de ministre le 25 juin dernier, il remplace à ce poste le colonel des Eaux et Forêts, Augustin Kaboré, qui a passé huit mois à la tête de ce département ministériel.
« M. Roger Baro, par décret n°20023/0766PRES/PM du 25 juin 2023, vous avez été nommé ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement dans le gouvernement du Burkina Faso. C'est une grande confiance qui a été placée en vous au regard de vos compétences et de votre expérience. Mais en même temps, c'est une grande responsabilité que vous allez désormais assumer, celle de conduire la politique du gouvernement de transition en matière d'eau et d'assainissement ». C'est par ces mots que le secrétaire général du gouvernement, Jacques Sosthène Dingara, a installé le nouveau ministre de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro.
Le nouveau ministre est inspecteur de l'environnement avec une grande expérience dans le secteur de l'environnement et de l'eau, pour avoir occupé de nombreux postes de responsabilité, notamment celui de directeur général de la préservation de l'environnement. Il a aussi été responsable du programme budgétaire assainissement de l'environnement et assainissement du cadre de vie, directeur de la pollution et des risques environnementaux, coordinateur du projet Plan d'actions national sur la réduction ou l'élimination du mercure dans le secteur de l'exploitation minière artisanale et à petite échelle d'or, directeur de la promotion de l'éducation environnementale et de l'éducation environnementale et de l'écocitoyenneté.
Continuer l'œuvre entamée
« Rassurez leurs excellences de ma disponibilité, de ma loyauté et de mon engagement et celui de tous mes collaborateurs à mettre en œuvre les missions à nous assignées. A leur endroit, je voudrais, en signe de reconnaissance, faire mienne la sagesse africaine selon laquelle si j'ai vu plus loin, c'est en m'appuyant sur les épaules des géants. Ainsi, ils restent nos géants, nos référents pour la mise en œuvre de la politique du gouvernement », a lancé dès l'entame le ministre entrant. D'après lui, « les voix du Seigneur sont impénétrables ». Cette expression qu'il a empruntée à la religion résume à elle seule, pour lui, la raison de la présente cérémonie qui consacre son installation comme ministre.
Il a de ce fait traduit sa reconnaissance au président de la transition et au Premier ministre pour la confiance qu'ils ont placée en sa personne pour conduire, avec l'ensemble de ses collaborateurs, les destinées du ministère. « C'est une mission exaltante et un défi immense en ces instants où notre pays est engagé dans la lutte contre l'insécurité et pour l'intégrité territoriale avec les FDS et les VDP en ligne de front. Je ne remplace pas le ministre Kaboré, je lui succède pour continuer l'œuvre que les autorités lui avaient confiée », a-t-il nuancé. Parce que, a-t-il dit, c'est au bout des anciennes cordes que se tissent les nouvelles. A tous ses collaborateurs, toutes catégories confondues, il a appelé à l'union, à l'engagement et au don de soi. « C'est à ce prix qu'ensemble, notre département inscrira en lettres d'or sa contribution à la mise en œuvre du plan d'action pour la stabilisation et le développement », a-t-il espéré.
La tradition administrative
Le colonel des Eaux et Forêts Augustin Kaboré, ministre sortant, n'a pas voulu dérober à la tradition administrative qui voudrait qu'on dresse son bilan à sa sortie de fonction. C'est pourquoi, il a marqué un arrêt sur quelques actions qui ont marqué son passage à la tête du département. Dans le domaine paramilitaire, il a mentionné le renforcement des capacités du cadre paramilitaire pour sa participation, auprès des autres forces, aux opérations de reconquête du territoire national, à travers la tenue du Conseil supérieur des Eaux et Forêts, l'acquisition de matériel et d'outillage technique ainsi que de logistique au profit des Eaux et Forêts, et l'engagement d'actions en vue de l'achèvement de la caserne des Eaux et Forêts.
A ces actions s'ajoutent l'apurement de quatre forêts classées dans les régions du Centre-Sud, des Cascades, du Plateau central et du Sud-Ouest ; l'adoption et l'opérationnalisation d'un plan d'action de recrutement 2024-2025 de 4 000 agents au profit du cadre paramilitaire.
Dans le domaine de la protection et de la gestion de l'environnement, il y a l'immatriculation de trois forêts classées, la validation du document de la vision 2050 du développement à faible émission de carbone, la tenue de la première édition de la Semaine nationale de l'économie verte, le lancement officiel du Programme de gestion durable des paysages communaux (REDD+), entre autres.
Obissa Juste Mien
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