“Une personne chère ne nous quitte jamais…Elle vit au plus profond de notre cœur et pour la revoir, il suffit de fermer les yeux “.
Les grandes familles ZONGO et KABORE à Laye, Barma, Bassinko, Ouagadougou.
Le doyen Kabore Idrissa à Bassinko
Le Rasamb-Naaba de Barma
Zongo Léon, Pascal
Les grandes familles SAWADOGO, KABORE, SONDO à Soala, Ouagadougou…
Le vieux Sawadogo Tinga Jean Paul et son épouse Angèle à Nonsin, ses frères, sœurs et enfants.
Le veuf Zongo jean baptiste, ses frères et sœurs.
Les enfants : Paule Ornela, Alexia Carmelle, Yanick Baptiste, Aude Hilarie, Paling-wendé Janice.
Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié à eux exprimés lors du rappel à Dieu de leur fille, sœur, épouse, belle-fille, mère :
Madame ZONGO/SAWADOGO KOUMBOU ANGELIQUE
Précédemment comptable à la société Elikan Petroleum, arrachée à leur affection le 11 juillet 2022 dans sa 41e année.
Les remerciements vont aux voisins du quartier, à la CCB Saint Joseph de Bassinko, à Monsieur le curée de la paroisse Saint jean Marie Vianney de Tampouy et son équipe, aux collègues des différents services, aux amis et promotionnaires, au Président fondateur du groupe Elikan petroleum M. Bouda R. Victor, à Monsieur L'Inspecteur chef de la circonscription d'éducation de base de Ouaga 9.
En ce douloureux anniversaire la famille vous prie de vous unir en prière selon le programme de messes ci-après :
Dimanche 9 juillet
7H : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
9H : Basilique Notre Dame de Yagma
9H : Eglise St Jean Marie Vianney de Tampouy
11H : Cathédrale de Ouagadougou
Mardi 11 juillet
5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
18H : St Jean Marie Vianney de Tampouy
18H : Eglise st Pierre de Gounghin
Mercredi 12 juillet 5H 45 : Eglise Notre Dame de Kologh Naaba
Jeudi 13 juillet 18H : Eglise St Jean Marie Vianney
Dimanche 16 juillet
7H : Eglise Kologh Naaba
8H : Eglise St Jean-Baptiste de Bassinko
9H : St jean Marie Vianney
9H : Basilique Notre Dame de Yagma
Que par la Miséricorde de Dieu les âmes des fidèles défunts reposent en paix.
La délégation spéciale de l'arrondissement 1 de Ouagadougou a lancé, ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », l'opération « quartiers propres », autour du thème « La salubrité de nos quartiers, un acte éco-citoyen qui nous engage tous ». Le lancement officiel a été acté par le coup de balai du ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Assainissement, Roger Baro, qui officiait en tant que patron de la cérémonie. Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho était le président d'honneur, et le P-DG du Groupe Eco-oil, El Hadj Moussa Kouanda, le parrain.
L'arrondissement n°1 de la commune de Ouagadougou s'étend sur une superficie de 20,979 km2. Selon l'Institut national de statistique et de la démographie, sa population était estimée en 2022 à 233 546 habitants, avec une forte présence de ressortissants de pays voisins. Le nombre de cette population traduit une forte urbanisation qui a eu pour corollaire des difficultés en matière de gestion des déchets tant liquides que solides, et une dégradation progressive du cadre de vie des ménages.
Partant de ce constat, la délégation spéciale a décidé d'entreprendre des actions en faveur de l'assainissement. C'est ainsi qu'elle a initié le projet « opération quartiers propres ». « Cette opération se veut un engagement patriotique, un coup de pouce aux efforts déjà fournis pour l'assainissement de notre arrondissement par les différentes autorités, notamment les exécutifs qui nous ont précédé à qui je rends un vibrant hommage », a déclaré le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 de Ouagadougou, Wend-yam René Koanda.
Officiellement lancé ce samedi 8 juillet 2023 sur le terrain « Camp fonctionnaire », en présence des responsables administratifs, religieux et coutumiers et des partenaires, ce projet dont l'objectif principal est de contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie de la population des six secteurs de l'arrondissement, s'articule autour de trois axes stratégiques, selon M. Koanda : « D'abord, sensibiliser la population sur son rôle dans la protection de l'environnement et de l'hygiène à travers la formation et des activités socio-éducatives. Ensuite, améliorer le système de gestion des déchets solides en dotant les ménages vulnérables ainsi que les lieux publics de poubelles et de bacs à ordures, et organiser le concours du secteur et de l'école le plus propre. Enfin, améliorer le système de gestion des déchets liquides en installant des latrines mobiles dans les lieux publics, en réhabilitant des toilettes au profit des ménages vulnérables, en réalisant des points de lavage de mains dans les écoles publiques et le curage de 10 000 mètres linéaires de caniveaux ».
Profitant de l'occasion, le président de la délégation spéciale de l'arrondissement n°1 a témoigné sa gratitude aux partenaires qui se sont déjà engagés à leurs côtés en décidant de prendre en charge la réalisation de certaines activités du projet. Il cité Sunu Assurance qui s'est engagée à prendre en charge la confection de bacs à ordures et à accompagner la réalisation du concours de l'école la plus propre ; Eco-oil qui prend en charge la confection de poubelles au profit de 21 écoles primaires de l'arrondissement ; et la « Maison bel jour » qui s'engage à la confection de latrines publiques aux abords des grandes voies. Le président de la délégation spéciale a associé à ses remerciements le ministère de l'Environnement et la commune de Ouagadougou pour l'accompagnement technique. M. Kouanda a, pour terminer, invité les potentiels partenaires et toutes les bonnes volontés à accompagner la mise en œuvre du projet, au grand bonheur des populations.
Chaque personne individuellement a sa partition à jouer dans la réussite de cette initiative. C'est pourquoi le parrain, le P-DG d'Eco-oil, à travers la voix de sa représentante, a lancé cet appel à l'endroit des premiers bénéficiaires : « A toute la population de l'arrondissement n°1, la salubrité de nos quartiers repose sur votre disposition d'esprit à opérer un changement radical dans vos comportements et actes de tous les jours, à travers l'appropriation de ce projet qui sera bénéfique pour tous. Aidez la délégation spéciale à vous aider ».
Un avis partagé par le président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. Des dires de Maurice Konaté, le combat incombe à tous, et le défi à relever doit concerner toute la population de la ville de Ouagadougou. « J'encourage les bénéficiaires du projet à œuvrer pour faire de leur arrondissement un espace sain où il faut bon vivre. J'exhorte également les autres arrondissements à vous emboiter le pas car c'est le moment pour nous de poser des actes audacieux afin de laisser aux générations à venir un signal fort pour un changement radical de comportement en matière d'assainissement », a-t-il plaidé. Tout en louant l'initiative, El hadj Moussa Kouanda a pris l'engagement de doter toutes les écoles primaires et publiques de l'arrondissement en poubelles afin d'amener les enfants à adopter des actes éco-citoyens dès le bas-âge.
Après avoir donné le ton, le ministre de l'Environnement, Roger Baro, a salué cette démarche qui entre en droite ligne de la vision de son département. « Nous venons de lancer, il y a une semaine à Ziniaré, la semaine nationale de la salubrité. C'était pour donner le signal pour que chaque acteur, chaque corps organisé puisse prendre le relais. L'arrondissement n°1 a entendu l'appel et nous a devancés en organisant l'opération quartiers propres. L'arrondissement n°1, c'est le premier arrondissement de la commune de Ouagadougou. Donc, il est bon que ce genre de message commence au centre pour contaminer les autres arrondissements. Donc, c'est un honneur pour nous et nous sommes rassurés que l'appel du gouvernement pour rendre le cadre de vie propre a été entendu par les collectivités. Ce qui se matérialise par la présente cérémonie », s'est réjoui le ministre. Puis de préciser : « Ce n'est pas seulement une cérémonie. Ce sont des activités de terrain qui doivent avoir des résultats ». Et d'appeler les hommes de médias à faire la veille citoyenne à la suite des engagements pris ce matin.
Cette cérémonie a été également marquée par la remise de matériels composés, entre autres, de brouettes, de pelles et de bacs à ordures.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
La finale de la coupe du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) s'est disputée ce samedi 8 juillet 2023, sur le terrain de ladite école. Elle a été remportée par l'équipe composée d'étudiants en cadastre. Cette activité sportive entre dans le cadre des 96 heures du financier, qui se tiennent cette année sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».
C'est sans surprise que l'équipe composée d'étudiants en cadastre est venue à bout de l'équipe de la première année du 2e groupe (A1 G2). En effet, l'équipe vainqueur a dominé le match de bout en bout. Les buts ont été marqués à la seconde mi-temps par Aboubacar Sawadogo alias Lukaku et Léopold Koama. En plus d'être le meilleur buteur, Lukaku a été désigné meilleur joueur de la coupe du directeur général de l'ENAREF. Il repart avec 65 000 francs en plus des prix spéciaux qu'il a reçus. Son équipe, quant à elle, empoche la somme de 100 000 francs CFA en plus du trophée. Le deuxième se console avec 75 000 francs CFA.
« On a assisté à un très beau match, un match de très belle facture, bien animé et très enthousiaste. Les jeunes gens se sont en tout cas donnés. Nous avons pu constater qu'il y avait du talent à l'ENAREF. Au-delà des formations, il y a des sportifs de haut niveau. Bravo à l'équipe vainqueur », s'est réjoui le promoteur de la coupe, Adama Badolo. En initiant cette compétition, qui est devenu une tradition à l'ENAREF, le directeur général veut favoriser cohésion entre les élèves qui viennent de d'horizons divers.
Pour le parrain de l'événement, le directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs, le capitaine Karim Souabou, représenté par Christophe Guissé, ce sont ces types d'évènements qui permettent de décrisper l'atmosphère, de décrisper les tensions, au regard du contexte national. De sa conviction, la modernité et la tradition ne s'opposent pas, ne sont pas en conflit et ne le seront jamais. « Cette activité contribue à la cohésion nationale, au brassage culturel et à la promotion du sport et des loisirs. Je profite de cette occasion pour lancer un appel à tous les fils et filles du pays, au renforcement de nos valeurs sociales et culturelles, et au vivre-ensemble ; des valeurs incontournables pour la victoire sur les forces du mal », a-t-il lancé à l'endroit de ses filleuls.
Le délégué général des élèves, Jacques B. Ouédraogo, a indiqué que cet évènement constitue l'aboutissement d'un travail collectif entre l'administration et le bureau des élèves. La compétition, a-t-il reconnu, offre l'occasion de partager les expériences footballistiques en transcendant nos différences ethniques, religieuses et politiques.
Il faut rappeler que la coupe du directeur de l'ENAREF entre dans le cadre des 96 heures du financier, organisées tous les ans. Pour cette édition 2023, le top de départ des activités a été donné le vendredi 7 juillet 2023 sous le thème : « Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique ».
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Sa Majesté Le Mogho Naba Baongo, la grande famille DERMÉ à Niongsin (Ouagadougou), la famille TOURÉ à Ragambin (Ouagadougou), Monsieur Issaka DERMÉ, Conseiller des Affaires Économiques à la retraite, domicilié à Ouagadougou au secteur 52 quartier Patte d'Oie.
La grande famille DIATTO à Kélindou, Ouagadougou et Diapaga.
Les familles ZIZIEN, NADIE et BASSAVET à Sadon, Léo, Boura et Ouagadougou.
Les familles alliées et amies.
Les enfants : Salimata, Jalal, Rachid et Latif,
Le petit fils : Dylan.
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, mère, belle-sœur, fille, sœur, tante et grand-mère.
Madame DERMÉ née NAMOULNIARA DIATTO Marie Hortense Professeur d'histoire et de géographie, Fondatrice du Complexe Scolaire l'Aurore (C.S.A).
Décès survenu le mardi 27 juin 2023 à Paris.
Programme des obsèques :
Vendredi 07/07/2023
22h00 : Arrivée de la dépouille mortelle à l'aéroport international de Ouagadougou.
Dimanche 09/07/2023
15h00 : Levée du Corps à la Morgue du CHU Bogodogo.. 20h00 : Veillée de prière au domicile familial sis à la Patte d'Oie. Lundi 10/07/2023
08h00 : Absoute à l'église Notre-Dame des Apôtres de la Patte d'Oie suivie de l'inhumation au cimetière municipal de Gounghin. Paix à son âme.
L'initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) a animé une conférence presse, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. L'objectif était pour les organisateurs de présenter ICEF-Burkina/BRICS et subséquemment de donner leur lecture sur l'accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS et sur l'actualité socio-politique nationale.
« Le Burkina Faso, sous la gouvernance de la Transition actuelle, mène, à notre sens, une politique salutaire sur le plan économique et financier. Cet élan mérite d'être soutenu et encouragé de façon sincère et honnête, car c'est une véritable politique de souveraineté économique et financière comme le voulait le président Thomas Isidore Sankara. La coopération de notre pays avec les BRICS et le lancement de l'APEC (Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire) sont des projets courageux, réfléchis et même historiques pour notre peuple dans sa quête de solutions endogènes contre la pauvreté et le grand banditisme. Comme l'a si bien exprimé le président Ibrahim Traoré dans son discours à la cérémonie de lancement de l'APEC : " L'avenir du Burkina, c'est nous qui devons l'inventer et l'entretenir" », ont posé les responsables de l'organisation, ICEF-Burkina/BRICS, à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général, Issaka Ouédraogo.
C'est dans cet esprit donc, qu'ils ont loué la perspective d'ouverture au Burkina d'une représentation de l'Alliance internationale des BRICS, dans l'actualité de laquelle, le président de la Transition a reçu des représentants et envoyé en fin mai et début juin 2023. Et pour l'occasion également, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré de la médaille des BRICS pour son combat pour la souveraineté du Burkina.
« Les domaines de coopération envisagés vont concerner entre autres, le développement économique, humanitaire et culturel », précisent-ils.
Les responsables de l'ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d'apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods « dont l'impact continue d'appauvrir nos pays ».
« L'ICEF-Burkina/BRICS salue et encourage le gouvernement à continuer dans cet élan patriotique de lutte acharnée vers notre souveraineté et la recherche des solutions endogènes à nos difficultés », exhortent les responsables de l'organisation, née en janvier 2023 et qui se veut une force de propositions pour la souveraineté nationale et l'épanouissement des populations.
Lefaso.net
La ministre en charge de l'Action humanitaire a procédé, le vendredi 7 juillet 2023 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, au lancement officiel du déploiement du Registre social unique des ménages, personnes pauvres et vulnérables (RSU). Il s'agit d'un système d'information et de gestion de données qui permettra d'améliorer la coordination, l'efficacité et l'efficience des programmes de protection sociale et de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso.
Le Registre social unique (RSU) produira, pour chaque personne pauvre et vulnérable enregistrée et enquêtée sur l'ensemble du territoire national, un code d'identification unique. Le système permettra donc de constituer une base de données unique sécurisée sur les conditions socio-économiques des personnes pauvres et vulnérables, pour une mise en œuvre efficace des programmes de protection sociale. Il s'agit aussi d'établir, à travers le RSU, à la demande des structures de prise en charge, les listes de bénéficiaires potentiels répondant à un ensemble de critères prédéfinis. Le RSU permettra aussi de mettre à jour la liste des bénéficiaires des prestations des programmes de protection sociale.
Selon le secrétaire technique du RSU, Moussa Ouattara, la méthodologie de ce système est axée sur l'approche communautaire qui se fera en milieu rural, et celle du dénombrement en milieu urbain. L'approche communautaire, a-t-il expliqué, consiste d'abord à déterminer les localités et le nombre de ménages pauvres potentiellement éligibles. Ensuite, il s'agira pour l'équipe de conduire un processus d'animation et de mobilisation sociale pour amener les communautés à identifier elles-mêmes les ménages pauvres et vulnérables en assemblées générales de villages, secteurs ou quartiers, en administrant un questionnaire complet aux ménages choisis par la communauté.
L'approche de dénombrement en milieu urbain, quant à elle, consiste à déterminer des zones de dénombrement, à administrer un questionnaire simplifié sur tablette à tous les ménages pour sélectionner les ménages pauvres et vulnérables par l'attribution d'un score (note), et à administrer un questionnaire complet sur tablette aux ménages classés pauvres par le scoring.
Un mécanisme pour recueillir les plaintes
La particularité du RSU, c'est aussi la mise en place d'un dispositif pour enregistrer et traiter d'éventuelles plaintes et réclamations des citoyens, liées à la mise en œuvre du RSU. Le secrétaire technique du Registre social unique, Moussa Ouattara, a affirmé que les plaignants peuvent directement contacter le comté de ciblage du village/secteur dans un délai de deux jours, contacter le service social communal le plus proche dans un délai de trois jours ou contacter le secrétariat technique du RSU dans un délai de cinq jours. Un numéro vert est également disponible : 80 00 12 56.
La ministre en charge de l'Action humanitaire, Nandy Somé, a indiqué qu'il s'agit de la phase pilote du déploiement du RSU qui a été lancée à Koudougou. Cette phase, a-t-elle poursuivi, couvrira au total 58 communes rurales, avec 1 030 villages et 210 440 ménages pauvres et vulnérables à identifier, à enregistrer dans la base de données du RSU et à mettre à la disposition des potentiels utilisateurs. « A l'issue de cette phase pilote, les leçons tirées nous permettront d'entamer la phase à l'échelle nationale qui s'étalera de 2023 à 2025, avec en perspective l'enregistrement de 1 423 473 ménages pauvres et vulnérables », a annoncé la ministre.
A l'en croire, le RSU offrira une opportunité de consolider les actions de protection sociale, d'établir des passerelles entre différents projets et programmes sociaux et d'accroître leurs impacts au profit des populations cibles. C'est pourquoi, elle a invité les autorités administratives, les leaders coutumiers et religieux, les structures publiques, les acteurs communautaires et les partenaires techniques et financiers à une sincère implication.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Des pensionnaires de AMPO (Association Managre-nooma pour la protection des orphelins) ont effectué leur sortie, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après avoir passé entre trois à une dizaine d'années dans les centres fermés de AMPO, notamment les orphelinats garçons et filles et le Centre Mia-Alma, ces pensionnaires ont atteint l'âge de 18 ans, et doivent maintenant être réintégrés dans la communauté.
Abdoul Aziz Kaboré est un élève qui fera la terminale C à la rentrée scolaire prochaine. Il a passé trois ans au sein de l'orphelinat garçon de AMPO où il est arrivé en classe de 3e. Ce 8 juillet, il effectue sa sortie du centre, parce qu'ayant atteint l'âge limite qui est de 18 ans. Un moment empreint d'émotions pour le jeune homme qui, prenant la parole au nom de ses camarades, a tenu à remercier la fondatrice de AMPO, Katrin Rohde, ainsi que ses collaborateurs pour la main tendue. Grâce à AMPO, Abdoul Aziz a pu poursuivre ses études dans de bonnes conditions et a appris à vivre en communauté.
Comme lui, ce 8 juillet 2023, seize pensionnaires des orphelinats filles et garçons, dix pensionnaires du centre Mia-Alma qui est un centre d'accueil de jeunes filles en difficulté, et 23 jeunes filles et garçons bénéficiaires du programme suivi-formation ont effectué leur sortie. Il s'agit d'un programme qui accompagne, pendant deux ans, les pensionnaires des centres fermés de AMPO qui, après leur passage au sein des centres, retournent dans la communauté parce qu'ils ont atteint l'âge limite.
« Les jeunes des orphelinats filles et garçons qui ont 18 ans doivent rejoindre leurs familles où ils sont accompagnés par un programme que nous appelons suivi-formation. Pendant deux ans, ce programme les accompagne pour s'assurer qu'ils seront bien intégrés dans leurs familles. Dans ce groupe, il y en a qui continuent leurs études à l'université, dans des centres de formation ou des écoles professionnelles de la place », a expliqué Denis Yaméogo, directeur général de AMPO.
Au cours de cette cérémonie de sortie, les bénéficiaires du programme suivi-formation ont bénéficié de kits d'installation pour exercer les différents métiers qu'ils ont appris pendant les années passées au centre. Katrin Rohde, fondatrice de AMPO, se dit fière de voir ces enfants recueillis depuis des années quitter le nid qu'a été AMPO pour eux. Elle leur a prodigué des conseils et leur a souhaité beaucoup de courage pour affronter la vie qui s'offre à eux.
Des conseils, le directeur général de AMPO en a aussi prodigué aux sortants. « Pendant leur séjour ici, on a appris à ces jeunes à être des enfants de AMPO. Être un enfant de AMPO, c'est un enfant qui dit la vérité, qui ne vole pas, qui ne triche pas, qui avance tout droit devant et qui sait qu'on commence petit pour devenir grand. En quittant nos centres, ce n'est pas un abandon de la part de AMPO, c'est aussi pour céder la place à leurs petits-frères qui sont à la porte et qui attendent d'entrer à AMPO », a indiqué M. Yaméogo.
La cérémonie de sortie des pensionnaires de AMPO a été l'occasion de reconnaître le mérite des partenaires de l'association. Ainsi, ces partenaires ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur soutien multiforme.
En rappel, AMPO dispose de deux orphelinats filles et garçons qui peuvent recevoir chacun 55 pensionnaires. Les élèves y arrivent en âge scolaire et y passent entre trois et une dizaine d'années. Puis à l'âge de 18 ans, ils quittent les orphelinats pour retourner dans leurs familles où ils continuent de bénéficier de l'accompagnement de AMPO qui, grâce au programme suivi-formation, paie leurs études ou formation, leur octroie de l'argent pour leurs besoins, etc. Il y a aussi le centre Mia-Alma qui accueille des filles en difficulté, souvent abandonnées. Là, elles sont scolarisées, apprennent un métier de sorte à être indépendantes à leur sortie.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Le Réseau d'initiatives de journalistes (RIJ) a organisé une assemblée générale, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. Après le bilan du comité de pilotage et l'adoption des statuts et du règlement intérieur, le nouveau bureau du RIJ a été élu par les membres. La nouvelle équipe sera dirigée par Jean Carem Kaboré, journaliste à la RTB/radio rurale.
Jean Carem Kaboré remplace Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba qui a occupé ce poste pendant quatre ans. Le nouveau bureau compte six membres et est appuyé par deux commissaires aux comptes. Juste Mien du journal Lefaso.net est l'un des commissaires aux comptes.
Le nouveau coordinateur a salué l'engagement de celle qu'il remplace, avant de décliner les grandes lignes de son mandat. Jean Carem Kaboré a confié que le nouveau bureau va suivre l'œuvre des devanciers en maximisant sur la formation et le renforcement des capacités des professionnels du monde des médias. « Au RIJ, nous avons une spécialité, celle du journalisme sensible aux conflits. Il s'agit de développer davantage cette problématique auprès des journalistes afin de les amener à l'exploiter quotidiennement. Nous allons œuvrer à rassembler les journalistes sur d'autres chantiers de développement. Le Burkina Faso traverse un moment difficile, il est du devoir des journalistes de donner de la voix, surtout de la bonne voix pour parler de cohésion sociale, de construction et de développement », a-t-il déclaré.
Un riche bilan
La coordinatrice sortante, Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba, a brossé le bilan de sa mandature. Plusieurs projets ont été réalisés en lien avec le journalisme sensible aux conflits, avec le financement de la Deutsche Welle Akademie. Ce projet a permis d'assurer des formations de journalistes dans tous les quatre coins du Burkina Faso sur le journalisme sensible aux conflits, le journalisme mobile (Mojo) et le podcasting.
Dans le cadre du projet, des journalistes ont été encouragés à travers le prix PaxSahel. Un site internet a été créé pour permettre aux populations de s'informer via des reportages des journalistes formés par le réseau et pour que d'autres journalistes puissent s'en inspirer pour des reportages futurs. On note également l'implication du RIJ dans le projet Covid-19 financé par l'Union européenne. Les populations ont été sensibilisées à la radio sur les bons gestes en rapport avec la prévention et la prise en charge de la maladie. Le réseau a été sollicité par l'UNICEF pour l'accompagner dans la visibilité de ses actions. Le bureau dirigé par Raïssa Romaine Bakouan/Zidouemba a organisé les festivités du 20e anniversaire du RIJ.
« L'apport du journalisme sensible aux conflits a été important dans la façon dont les journalistes ont pu couvrir la crise sécuritaire. Les formations ont permis aux journalistes de comprendre qu'en période de crise, il y a des précautions à prendre. Nous sommes dans un contexte hors-normes où la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres. Le journaliste travaille pour sa société, il n'a pas intérêt à œuvrer pour dégrader des situations difficiles. Son devoir est de dire la vérité, mais il faut savoir comment le dire à la population afin qu'elle vive en parfaite harmonie », a confié la coordinatrice sortante.
Il faut noter que le RIJ existe depuis 2001 et compte à ce jour plus de 300 membres.
SB
Lefaso.net
Les deux athlètes Burkinabè Hugues Fabrice ZANGO et Marthe Yasmine KOALA ont tous deux remporté la médaille d'or lors des compétitions disputées en l'espace de 48 heures.
Ce vendredi 7 juillet, Hugues Fabrice ZANGO a remporté l'or au Meeting International Sotteville-lès-Rouen en Normandie en France en réalisant un saut de 17,61 mètres.
Quant à Marthe Koala, elle s'est imposée en saut en longueur et remporte l'or avec un bond de 6,62 mètres, lors du Meeting de Bron en France, le jeudi 6 juillet 2023.
Prochain challenge pour Zango, la Diamond League de Monaco. A cet effet, le triple sauteur a ecrit sur sa page Facebook : « J'ai pris plaisir avant la prochaine étape de la Diamond League de Monaco. Rendez-vous le 21 juillet prochain à Monaco pour d'autres belles aventures ».
« On continue d'avancer », à ecrit Marthe Yasmine KOALA
Félicitations aux deux ambadeurs du sport Burkinabè
DCRP MSJE
(Ouagadougou, 7 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a accordé une audience au Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, conduit par son président Madi OUEDRAOGO.
Pour le président du Conseil des opérateurs économiques burkinabè de Côte d'Ivoire, il a été question au cours de cet entretien avec le Président de la Transition de développement et de la situation sécuritaire du pays. « Ce sont les deux sujets sur lesquels le Chef de l'Etat a échangé avec nous. Il nous a prodigué des conseils en tant qu'opérateurs économiques vivant à l'étranger. Il nous a expliqué comment nous devons nous prendre pour apporter notre contribution à la construction de la nation », a indiqué Madi OUEDRAOGO.
Selon M. OUEDRAOGO, ce que la nation peut attendre de la communauté burkinabè vivant en Côte d'Ivoire « c'est un engagement parce que la mère patrie est en danger et tout le monde est à son chevet ». C'est pourquoi il a rappelé la disponibilité de la diaspora burkinabè en terre ivoirienne d'apporter sa contribution pour aider les parents qui souffrent de cette situation que traverse notre pays. « C'est pour ça que nous sommes là, pour nous imprégner des réalités et nous armer pour voir comment apporter notre contribution de façon concrète », a affirmé Madi OUEDRAOGO.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
La crise sécuritaire a fait des victimes indirectes. C'est le cas d'Aicha (nom d'emprunt) répudiée par son époux depuis qu'il n'arrive plus à joindre les deux bouts du fait de l'inaccessibilité de certaines zones du pays. Témoignage d'une mère victime de violences dont le fondement repose sur les superstitions.
En larmes, la tête baissée, Aicha (nom d'emprunt) se remémore cette scène, le jour où son époux l'a répudiée. Après 15 ans de vie commune et quatre enfants dont une fille et trois garçons, sa vie a complètement basculé. Tout a commencé lorsqu'à ses 19 ans, son père décide de la donner en mariage. Au début de leur union, son époux lui donne de l'affection et de l'attention.
Pour subvenir aux besoins de sa famille, son conjoint se rend dans des villages environnants de Fada N'Gourma dans la région de l'Est, pour acheter des céréales afin de les revendre en ville. Un business qui lui rapporte gros. Malheureusement, la crise sécuritaire est passée par là. Les villages où il se rendait sont désormais inaccessibles et les affaires marchent au ralenti.
« Quand le terrorisme a commencé, il ne gagnait plus d'argent comme avant » se souvient-elle. Pour comprendre la raison de son mal, son conjoint décide d'aller consulter un marabout. « Mon mari est revenu à la maison en disant que son marabout lui a dit que j'étais la cause de ses malheurs. Le marabout a dit que je ne porte pas chance. J'étais bouleversée par ses propos. Je lui ai rappelé que j'ai quatre enfants avec lui et que cela est une chance. Il a répondu en disant que le bonheur ne dépend pas des enfants, mais de l'aisance financière. Il a dit que je suis tellement malchanceuse qu'il n'arrivait même plus à emprunter de l'argent », a-t-elle expliqué. C'est le début de l'enfer pour Aïcha.
Des enfants affectés
Son époux déscolarise ses deux aînés et les envoie au village. Suite au décès d'une proche parente d'Aïcha, son mari lui demande de se rendre au village pour assister aux funérailles. Une fois là-bas, il lui interdit de reprendre le chemin du domicile familial, à Ouagadougou. « Et pourtant, pour moi, il s'agissait de faire un aller-retour le même jour. Je n'ai absolument rien emporté ce jour-là. Je suis restée au village pendant un mois. J'étais obligée de laver la même tenue tous les jours. Je me cachais dans les champs en attendant que la tenue sèche et je la reportais. Il n'envoyait pas de l'argent », a-t-elle dit les larmes aux yeux.
Elle décide alors de revenir à Ouagadougou, malgré le refus catégorique de son époux et rejoint le domicile conjugal. Entre temps, ce dernier a pris une seconde épouse. Aïcha ayant refusé de rester au village, son mari décide de lui rendre la vie impossible. Il ne lui donne plus d'argent et ne s'occupe plus des enfants.
« Même l'argent de la popote ne m'était plus donné. Il donnait seulement l'argent à ma coépouse enceinte. En plus de mon travail de tisseuse, je me rendais dans des domiciles pour laver des vêtements. Le peu d'argent que je gagnais, je l'utilisais pour nourrir les enfants. Je n'avais plus d'argent pour scolariser mes deux premiers enfants, leur papa ayant refusé de le faire. Ma fille est donc allée en Côte d'Ivoire, où elle vend actuellement du bissap avec un membre de la famille. J'ai très mal, car, les promotionnaires de ma fille sont en avance à l'école », assure-t-elle.
Le pire pour elle est que son époux ne s'inquiète même pas de la santé de leur benjamin malade. Les joues du petit garçon grossissent de manière anormale depuis trois mois. « Au début, on pensait que c'était des oreillons, mais sa maladie ne fait que empirer. Des proches ont supplié son papa pour qu'il se rende à l'hôpital avec l'enfant. Il est allé une fois avec lui, mais c'était la première et la derrière fois ». Aicha confiera que la famille de son époux, les imams et les voisins ont à maintes reprises essayé de le raisonner, mais en vain. « On lui a demandé si je l'ai trompé ? Il a dit que non. On lui a demandé si je suis irrespectueuse ? Il a répondu non également. Il a juste dit qu'il ne voulait plus me voir chez lui. Il m'a même menacé en disant que si je ne quittais pas la maison, il allait me convoquer à la gendarmerie. J'ai eu peur, mais les voisins ont dit que s'il osait, c'est la gendarmerie même qui allait l'arrêter à ma place ».
Face à son refus de quitter le domicile conjugal, son époux s'est mis dans une colère noire un de ces quatre matins. C'est sous une pluie battante qu'il a jeté toutes ses affaires dans la cour et lui a interdit de rentrer dans le salon. « Mes affaires traînaient dans la cour et la pluie m'a copieusement battue. Je pensais qu'il allait au moins faire rentrer les enfants, mais il les a laissés dehors comme moi. Depuis un bon moment, il ne leur donne plus aucune affection d'ailleurs. Même ma rivale s'est mise à pleurer et lui a demandé d'arrêter. Elle a même menacé de s'en aller s'il continuait dans cette folie. Il s'est énervé encore plus et lui a dit qu'elle pouvait me suivre. Il a donné mon transport pour que j'aille rejoindre mon papa au village », s'est remémoré Aicha émue. Cette nuit-là, elle a dormi chez une proche avant de se rendre le lendemain chez un oncle.
Risquer sa vie en retournant dans une zone d'insécurité
Aïcha a une double peine, son village paternel ploie sous l'hydre terroriste. Son père a lui-même fui sa zone d'origine pour se réfugier à Pissila. « Mon papa est devenu un déplacé interne. Mon époux le sait très bien, mais cela ne l'empêche pas de me dire d'y aller avec les enfants. Il a dit qu'il allait m'envoyer de l'argent de temps en temps. Mon père ne veut pas que je vienne, car il vit là-bas dans des conditions difficiles et a peur que je sois exposée en cas d'attaque terroriste. Il faut dire aussi que mon deuxième fils est au village au côté de sa grande mère paternelle. Il ne va plus à l'école », a-t-elle révélé.
C'est dans ce tourbillon qu'elle a demandé à son oncle paternel de la recueillir avec ses deux enfants chez lui à Kaya en attendant qu'elle trouve une solution, ou à défaut, qu'elle reparte vivre à Pissila aux côtés de son père. Cette mère désespérée avouera que si son époux revenait vers elle, elle acceptera de regagner le domicile familial pour le bien-être des enfants. « Sinon si cela dépendait de moi, je ne vais plus y retourner » lâche-t-elle. Aicha n'a qu'un seul rêve, remettre ses enfants à l'école et leur assurer un bon avenir. Elle se dit dégoutée du mariage, car, si elle savait que son mari allait autant changer, son père n'allait même pas la donner en mariage, 15 ans plus tôt.
Samirah Bationo
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Le barreau du Burkina Faso organise les universités judiciaires, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou. Cette activité, qui réunit des avocats et des magistrats, a pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ».
Selon le bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Siaka Niamba, la postulation, c'est tout ce que l'avocat a comme rôle de représentation, de conseil, d'assistance à apporter à ses clients.
En organisant ces universités judiciaires, l'ordre des avocats du Burkina veut rapprocher les magistrats et les avocats « qui sont dans la même barque pour l'œuvre de justice », a justifié Me Siaka Niamba. « Il s'agit de faire en sorte que l'œuvre de justice se porte bien, qu'elle soit appréciée du justiciable », a-t-il poursuivi.
Et pour communier ensemble, les avocats ont choisi pour thème : « La postulation et l'office du juge et assimilés ». Selon le directeur de cabinet du ministre de la justice, garde des sceaux, Moussa Ouédraogo, ce thème va permettre aux acteurs de mieux cerner les contours de la notion de postulation, ses formes possibles et l'adoption de résolutions y relative. C'est « une question existentielle », a-t-il déclaré.
En plus du thème principal, plusieurs sous-thème vont enrichir ce panel. La problématique posée est de savoir s'il y a un monopole de l'avocat devant certaines juridictions. Est-ce que d'autres acteurs peuvent jouer le rôle d'avocat devant ces juridictions ? Est-ce qu'il y a des acteurs qui font l'œuvre d'avocat en cachette ? Ce sont autant de problématiques qui sont au menu de ces universités judiciaires 2023, a rappelé Me Siaka Niamba.
Présent à la cérémonie d'ouverture, le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) Mazobé Jean Kondé a laissé entendre que l'initiative d'organiser les universités judiciaires est à saluer « parce qu'elles permettent de mettre au cœur des échanges, des thématiques qui intéressent l'ensemble de la justice et ses acteurs ».
Cette année le barreau du Burkina a choisi de s'intéresser à la question de la postulation. « C'est une question transversale qui intéresse aussi bien les avocats et les magistrats que les justiciables », a-t-il indiqué.
Pour comprendre pourquoi certaines personnes se substituent aux avocats, la question de savoir si au Burkina Faso les avocats ne sont pas chers et pas accessibles se pose. Me Siaka Niamba a répondu : « il faut savoir que les avocats font beaucoup de social. Lorsque vous entrez dans un cabinet d'avocat, vous avez peut-être 50% des dossiers traités sans que l'avocat ne prenne un franc. Soit parce que le client n'a pas les moyens, soit parce qu'il n'a pas payé. Sur les 50 autres dossiers, il y a peut-être 20% où l'avocat gagne quelque chose de consistant et les 30%, ce sont les frais de procédure ».
Cryspin Laoundiki
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Le verdict dans l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou.
Marcel Tankoano, principal prévenu, écope de quatre ans de prison et dix millions d'amende ferme.
Pascal Zaïda et Abdoul Karim Baguian dit Lota écopent, chacun, de deux ans et six mois ainsi que deux millions d'amendes, le tout ferme.
Désiré Guinko prend 18 mois et un million d'amende ferme.
Boukaré Tapsoba est, lui, emprisonné à deux ans et un million d'amende ferme tandis que Karim Koné et Souleymane Belem écopent respectivement de douze mois et d'un million d'amendes fermes et de six mois avec sursis.
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Le verdict relatif à l'affaire dite appel à incendier le Palais du Mogho Naaba est tombé ce vendredi 7 juillet 2023 devant le tribunal de grande instance de Ouagadougou. Les journalistes Lookman Sawadogo et Alain Traoré dit Alain Alain, ainsi que Boukary Conombo de la société civile sont relaxés au bénéfice du doute.
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Les grandes familles KI, PARE, a YABA OUAGADOUGOU, BOBO DIOULASSO, KOUDOUGOU France ;
Les familles alliées et amis KI, PARE, GOBI, SANKARA, BONANE, TONI, GUEL, PANGUI, KAWANE, SIDIBE, KAMBIRE, TIOYE, YANRA, BERE,ZEBA,TINKODOGO
Les enfants et petits-enfants ;
Remercient sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté leurs marques de sympathie, de compassion, de solidarité, et de soutien multiforme lors du rappel à Dieu le 5 juillet 2023 à OUAGADOUGOU et de son inhumation le jeudi 6 juillet 2023 a YABA de leurs regretté père, oncle, frère, amis, et grand père Charles KI inspecteur du trésor à la retraite.
La famille se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu le tout puissant, dans sa grande miséricorde vous récompense au centuple de vos bienfaits.
Une messe sera dite à l'intention du défunt ce dimanche 9 juillet 2023 a 6h 30mn à la chapelle saint Marc a la Zone 1.
En attendant les funérailles qui sont prévues pour le 02 décembre à YABA, la famille vous invite à vous joindre à elle pour prier pour le défunt selon le programme suivant :
Dimanche 09 juillet 2023 :
Chapelle saint marc sis à la zone 1 messe de 6h 30mn
Dimanche 16 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise messe de 09 h : 00 mn
Église de Tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche Le 23 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de Tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche 30 juillet 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Dimanche 06 aout 2023 :
Chapelle saint marc, messe de 09 h : 00 mn
Église Saint François d'assise, messe de 09 h : 00 mn
Église de tingandogo, messe de 09 h : 00 mn
Église saint François Xavier à Tenkodogo messe de 09 h : 00 mn
Que dans sa grande miséricorde, l'éternel lui accorde le repos éternel.
UNION DE PRIERE
30 agents du cadastre ont été formés sur l'utilisation de récepteurs GNSS (Système global de navigation par satellite). Il s'est agi de renforcer leurs capacités à l'utilisation des récepteurs GNSS différentiels de type RTK de la marque Trimble et des modèles R10, R12i. La formation a pris fin ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou.
Il faut savoir que le GNSS permet à un État de déterminer les différents points sur son territoire de manière précise (les terres, l'immobilier, les travaux de lotissement, d'aménagement et de route). Cela permet de déterminer la limite d'une parcelle d'un particulier, par exemple, via le satellite.
A partir de là, les agents du cadastre ont des données précises et peuvent estimer les taxes que le citoyen doit payer en fonction de son bien (immobilier, parcelle, etc.) Cela permet en outre à l'Etat d'avoir une certaine maîtrise de son territoire à travers la topographie (technique de représentation sur un plan des formes du terrain, avec les détails des éléments naturels ou artificiels qu'il porte).
Il faut souligner qu'un agent du cadastre est en charge de répertorier les biens immobiliers, les parcelles afin de prélever l'impôt chez les particuliers. En effet, l'agent du cadastre a cinq missions à savoir : celle technique pour faire le plan cadastral, celle foncière qui lui permet d'identifier les parcelles foncières et d'aider à la gestion des titres fonciers, la mission fiscale qui lui permet d'évaluer et de prendre l'impôt, celle juridique qui lui permet de faire les bornages et les contenances des terres et une mission documentaire qui lui permet de donner des documents aux citoyens qui en ont besoin, comme un extrait cadastral.
Les agents du cadastre sont sous la coupe de la direction générale des impôts (DGI). « Nous avons une grande mission, celle d'assurer la digitalisation du cadastre. Les instruments au niveau du cadastre doivent être fiables et il faut qu'à l'échelle nationale, nous puissions avoir un même référentiel. A l'issue de cette formation, nous attendons un avancement dans le processus de digitalisation du cadastre afin d'avoir des plans fiables. Nous espérons que tout ce qu'il y'a comme cartographie au niveau national puisse avoir des documents fiables », a déclaré le directeur général des impôts, Daouda Kirakoya. Il faut noter que la formation a été assurée par l'Institut géographique du Burkina (IGB).
Un transfert de compétences
Selon le directeur général de l'IGB, Halidou Nagabila, ce transfert de compétences entre agents de l'Etat représente tout un symbole. « C'est une très haute vision de la part du directeur général des impôts qui a pris l'initiative de réunir l'ensemble des services publics pour faire en sorte qu'ils se soutiennent mutuellement en matière d'échanges de compétences et de savoirs pour permettre à l'Etat d'arriver à résoudre ses propres problèmes. Il faut d'abord utiliser le potentiel de l'Etat pour résoudre les problèmes de l'Etat. Après cela, si au niveau du potentiel de l'Etat il y'a des insuffisances, on peut regarder dans quelle perspective on peut trouver d'autres initiatives pour compléter ce qui manque à l'Etat » s'est-il exprimé.
Cette formation s'inscrit dans le cadre du Projet d'assistance technique et financière au profit de la direction générale des impôts (PATF-DGI) financé par la coopération suisse. « Nous avons décidé d'accompagner la DGI pour qu'elle modernise ses outils de collecte de mobilisation des recettes afin de renforcer les possibilités de financements de développement. Cette formation s'inscrit dans la suite logique de notre appui qui est de renforcer les capacités de mobilisation de la DGI dont celle d'appuyer les activités du cadastre. Nous sommes ravis de savoir que cette formation a pris le chemin d'une coopération étatique », a confié le représentant de la coopération suisse, Alexis Bancé.
La phase trois de ce projet va s'étaler jusqu'en 2025. Cette formation a débuté le 12 juin 2023.
SB
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Définition d'un agent du cadastre : L'Economiste du Faso
Les membres de l'association Déni Dêmè ont bénéficié d'un renforcement de capacité, du 4 au 6 juillet 2023 à Bobo-Dioulasso, en matière de promotion des droits de l'enfant. Cette formation qui a été organisée en collaboration avec l'UNICEF rentre dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show, festival culturel d'éveil des enfants du Burkina pendant les vacances scolaires. La cérémonie de clôture de l'atelier a eu lieu dans l'après-midi du jeudi 6 juillet 2023, avec la remise des attestations aux participants.
La cérémonie de clôture des trois jours de formation a été ponctuée par des allocutions, la remise d'attestions aux participants ainsi qu'une prestation musicale. Une cérémonie qui a connu la présence des autorités de la commune de Bobo-Dioulasso venues témoigner leur engagement à promouvoir les droits de l'enfant pour leur épanouissement. Le président de la délégation spéciale communale a été représenté à la clôture de l'atelier par son directeur de cabinet, Lamine Passoulé, qui a tenu à saluer à sa juste valeur cette initiative qui, selon lui, vise à promouvoir les droits de l'enfant au Burkina Faso.
Cette session de formation s'inscrit dans le cadre de l'organisation de la 24e édition de Fitini Show qui se tiendra à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Je ne suis ni employé, ni épouse ; Oui à l'éducation des enfants ! ». A en croire le président de l'association Déni Dêmè, Moussa Dembélé, à chaque début de Fitini Show, l'association organise des formations au profit de certains acteurs sur la maîtrise de la thématique retenue. « C'est pourquoi, cette année le comité d'organisation a décidé d'outiller certains acteurs sur les thématiques qui concernent cette 24e édition et qui sont liées à la protection de l'enfant, au genre et à l'éducation inclusive », a-t-il expliqué.
En effet, le Burkina Faso est confronté à plusieurs défis en matière de droits des enfants. Selon l'UNICEF, près de 40% des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent, et souvent dans des conditions dangereuses et préjudiciables à leur santé et à leur développement. De plus, de nombreux enfants sont victimes d'exploitation et d'abus sexuels surtout les filles. Ce qui a des conséquences graves sur leur santé physique et mentale. Aussi, les inégalités de genre persistent encore en dépit de toutes les actions entreprises par le gouvernement et ses partenaires. Les chiffres montrent que plus de filles que de garçons sont confrontées par exemple au mariage d'enfant et à d'autres formes de violences basées sur le genre et que les enfants en situation de handicap par exemple accèdent très marginalement aux services sociaux de base dont principalement l'éducation.
Toutes ces problématiques sont exacerbées dans le contexte actuel d'urgence que traverse le pays, et nécessite que les efforts soient soutenus pour contribuer à réduire les privations des droits des enfants. C'est ainsi que l'association Déni Dêmè en collaboration avec l'UNICEF a voulu saisir cette occasion pour sensibiliser ses membres sur les problématiques cruciales qui se posent aux enfants et renforcer leurs capacités pour qu'ils soient ainsi des acteurs de changement dans leurs communautés pour une meilleure protection des droits des enfants. « Cette formation était nécessaire pour que nous puissions avoir un bon Fitini Show avec un niveau élevé dans les différentes catégories », a dit Moussa Dembélé.
La formation était axée autour des communications et des messages de sensibilisation, des jeux de rôle sur les thématiques identifiées, afin de renforcer les connaissances des acteurs en contact permanent avec les enfants, notamment des jeunes, des enseignants, des leaders et des encadreurs de groupes. Environ une cinquantaine de personnes ont pris part à cette session de formation. Ils ont tous été outillés sur la protection et la promotion des droits des enfants et les violences basées sur le genre et ils sont désormais capables de les promouvoir dans leurs communautés. Ils ont été également sensibilisés sur l'éducation inclusive des enfants ainsi que ses défis notamment dans le contexte d'urgence. Ils sont aptes à intégrer les principes d'inclusion, d'égalité de genre dans la préparation et la mise en œuvre de l'évènement Fitini Show.
Par ailleurs, les participants ont pu avoir des notions sur la législation en matière de travail des enfants et ses pires formes et ils connaissent mieux les actions de l'UNICEF dans le domaine de l'inclusion et en particulier l'inclusion des enfants vulnérables (dont les enfants handicapés) dans l'éducation. « A travers cette séance de formation l'UNICEF espère contribuer à faire des participants, des relais auprès de leurs communautés respectives. Nous sommes toujours prêts à accompagner cette initiative, afin de renforcer le plaidoyer auprès des autorités compétences afin d'éradiquer les mauvaises pratiques telles que le travail des enfants et autres formes d'abus et d'exploitation », a indiqué la représentante de l'UNICEF à cette cérémonie, Ida Tamini.
Selon elle, contribuer au renforcement des compétences techniques des membres de Déni Dêmè et de la société civile sur les droits des enfants est d'une importance capitale pour l'UNICEF. Elle a affirmé que l'UNICEF et l'association poursuivent les mêmes objectifs à savoir l'épanouissement et le bien-être des enfants. « Nos filles et nos garçons, y compris celles et ceux vivant avec un handicap, ont besoin de protection, d'égalité dans le traitement, et d'accès à une éducation de qualité pour tous. Nous ne devons laisser personne pour compte », a-t-elle laissé entendre. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]
Romuald Dofini
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Le ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié, a présidé, ce vendredi 7 juillet 2023 à Ouagadougou, l'ouverture officielle et la conférence inaugurale des 96 heures du financier. Cette cérémonie s'est tenue en présence du délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et de la représentante du directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Irène Kabré/Bougma.
« Le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique », c'est ce thème qui a été choisi pour les 96 heures du financier, édition 2023.
Au programme de cette édition, des activités sportives, culturelles, récréatives, et intellectuelles et le panel sur le thème choisi meubleront ces quatre jours.
Présidant l'évènement, Bassolma Bazié a rappelé qu'il se tient dans un contexte particulier de notre pays et constitue un cadre de renforcement de la cohésion sociale, de l'intégration des communautés, un brassage culturel et des valeurs socio-culturelles au sein de l'école.
Une activité qu'il dit saluer à sa juste valeur, surtout le thème qui a été choisi, parce qu'il fait mention d'une problématique majeure qu'est la politisation de l'administration.
Pour le délégué général des élèves, Jacques Ouédraogo, et la représentante du directeur général de l'ENAREF, Irène Kabré/Bougma, c'est une activité classique qui permet de créer un brassage culturel et un cadre d'expression des communautés représentées dans l'école.
En effet, ces 96 heures, selon le délégué, sont l'équivalent des journées portes ouvertes à l'Ecole nationale des régies financières qui est une occasion pour les élèves d'inviter des écoles professionnelles sœurs et ceux qui sont dans d'autres secteurs d'activités, à venir découvrir ce qui se fait au sein de cette école des régies financières.
En revenant sur le thème choisi, Jacques Ouédraogo a expliqué qu'il a été motivé par l'adoption de la loi n-002-2023/ALT portant renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l'administration publique le 16 mars 2023. Un thème, dont le décor du débat a été planté par le chef de département bonne gouvernance du ministère en charge de la fonction publique, le collaborateur du ministre Bassolma, Sidi Barry.
Dans son exposé, il a d'abord expliqué comment la loi a vu le jour. Et selon ses explications, l'administration publique burkinabè est gangrenée par un phénomène, à savoir la politisation, que le Collège des sages de 1999 issu du drame de Sapouy avait révélée, mais aussi un rapport de 2015 du ministère en charge de la fonction publique. Cela était visible, dit-il, dans les nominations de complaisance, l'utilisation des biens et moyens de l'Etat pour des campagnes électorales et autres. C'est donc sur la base de tous ces éléments réunis que la loi a été votée en mars 2023 par l'ALT, et dont le décret d'application se fera dans les semaines à venir.
En somme, il a rappelé que le phénomène de politisation de l'administration compromet le principe de neutralité et d'impartialité de l'administration publique, dont les effets pervers se traduisent par le favoritisme, les nominations de complaisance, l'existence des clans dans l'administration, l'incompréhension et la mauvaise gestion des ressources publiques. Et face à une telle situation, il était donc impératif de réduire l'influence négative de la politique sur son fonctionnement, de renforcer la méritocratie en son sein, à travers l'adoption de la loi qui permettra de réduire le phénomène, d'améliorer l'efficacité des structures publiques et de contribuer au renforcement de la bonne gouvernance dans notre pays, a-t-il résumé.
YZ
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