You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 2 months 1 week ago

Promotion du football : Le Chef de l'Etat échange avec le président de la Fecafoot

Mon, 29/05/2023 - 17:57

(Ouagadougou, 29 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé ce lundi matin une audience au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o. Présent à Ouagadougou dans le cadre de la finale de la coupe du Faso, Samuel Eto'o a échangé avec le Chef de l'Etat autour de la promotion du football.

« J'ai été agréablement surpris de voir que son excellence le Président de la Transition suit le football de près, d'autant plus qu'il a un agenda très serré. Je voudrais lui dire merci pour tous les efforts fournis pour que le football burkinabè soit à la place qu'il mérite », a déclaré le président de la Fecafoot à l'issue de l'audience.

Samuel Eto'o a félicité le Burkina Faso pour sa qualification à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), Côte d'Ivoire 2023. Pour lui, le Burkina Faso a une très belle équipe, et ce depuis la dernière CAN au Cameroun.

« Le Burkina Faso jouera pratiquement à la maison et il y aura beaucoup de pression, vu qu'ils auront des stades certainement pleins et acquis. Il faudra faire attention à cette équipe burkinabè parce que c'est déjà une belle équipe », a-t-il expliqué.

Le président de la Fédération camerounaise de football a précisé que son pays est à une victoire de la qualification et il reste confiant. Il espère que le Burkina Faso et le Cameroun ne seront pas dans la même poule parce que « ce sont deux pays frères et je souhaite qu'ils se rencontrent le plus tard possible dans cette compétition », a conclu Samuel Eto'o.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Droits de l'homme au Burkina : Un atelier pour la validation de l'examen périodique universel

Mon, 29/05/2023 - 17:56

Le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions tient ce lundi 29 mai 2023 à Ouagadougou, l'atelier national de validation de l'avant-projet de rapport du Burkina Faso dû au quatrième cycle de l'Examen périodique universel (EPU). L'objectif de cet atelier est de soumettre pour examen et validation le projet de rapport à tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits humains. 107 acteurs des droits humains ont été mobilisés pour ces échanges et la cérémonie d'ouverture a été présidée par la ministre Bibata Nébié, représentée par le gouverneur de la région du nord, David Ouédraogo.

Lorsque le Burkina Faso soumettait son Examen périodique universel (EPU) au conseil des droits de l'homme en mai 2018, le pays acceptait par la même occasion de souscrire à 184 des 204 recommandations qui lui avaient été faites. Du 6 au 17 novembre 2023, se tiendra à Genève, en Suisse, le prochain examen du Burkina Faso au titre du quatrième cycle. En attendant, d'ici le 7 août 2023, le pays devra produire et transmettre au Conseil des droits de l'homme, un rapport faisant état de la situation des droits humains de façon générale et plus spécifiquement, de la mise en œuvre des recommandations qu'il a acceptées lors de son troisième passage.

C'est dans ce cadre que se tient donc l'atelier national de validation de l'avant-projet du rapport national dû au titre du 4e cycle de l'EPU. « L'EPU a été établie par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale des nations unies. Elle a été adoptée le 15 mars 2006 et est à l'origine de la création du Conseil des droits de l'homme. Ce processus basé sur la coopération est un mécanisme du Conseil des droits de l'homme dans le cadre duquel cet organe évalue tous les quatre ans et demi, la manière dont chacun des 193 États membres de l'Organisation des nations unies (ONU), s'acquitte de ces obligations et engagements en matière des droits humains.

« L'objectif ultime est d'améliorer la situation des droits de l'homme dans tous les pays » Zeinab Diaby

Par ailleurs, il offre à chaque État, sous les auspices du Conseil des droits de l'homme, l'occasion de faire savoir les mesures qu'il a prise pour la mise en œuvre des recommandations afin d'améliorer la situation des droits de l'homme dans le pays. Il s'agit d'un mécanisme coopératif qui repose sur des informations fiables et objectives et une égalité de traitement de tous les États. L'EPU est l'un des piliers sur lequel s'appuie le Conseil des droits de l'homme. Il rappelle aux Etats leur responsabilité de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits de l'homme et les libertés fondamentales », a expliqué Zeinab Diaby, représentante du Haut-commissariat des nations unies aux droits de l'homme.

« Le processus d'élaboration du rapport national au titre de l'EPU obéit à une démarche inclusive et participative », Bibata Nébié par la voix de David Ouédraogo

Ainsi, dans la dynamique d'assurer l'implication effective de l'ensemble des acteurs et des autres parties prenantes au processus de l'élaboration de ce rapport, le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions a auparavant tenu deux ateliers de pré-validation de l'avant-projet. « Le premier atelier a permis de soumettre l'avant-projet de rapport à l'appréciation des acteurs publics et privés chargés de la promotion et de la protection des droits catégoriels, le 21 mars 2023. Le second atelier de pré-validation a permis de recueillir et de prendre en compte les amendements des membres de l'Assemblée législative de transition les 12 et 13 avril 2023. L'avant-projet de rapport a ensuite été consolidé au cours d'un atelier de finalisation tenu du 02 au 05 mai 2023 », a rappelé la ministre de la justice et des droits humains, chargée des relations avec les institutions, Bibata Nébié, par la voix du gouverneur de la région du nord, Raymond David Valentin Ouédraogo.

Une photo de famille des différents acteurs présents à cet atelier de validation

Les objectifs de cet atelier sont donc de : « présenter le projet de rapport aux participants ; recueillir leurs amendements ; actualiser les informations contenues dans le projet de rapport ; soumettre le projet de rapport à validation par les participants sous réserve de l'intégration des amendements », a-t-elle rajoutée. Cet atelier fut l'occasion pour la ministre d'en appeler à l'implication des différents acteurs pour que le Burkina puisse déposer un rapport de bonne facture.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Gestion des ressources naturelles : Le projet de gestion durable des paysages communaux lancé

Mon, 29/05/2023 - 17:56

Le lancement protocolaire du Projet de gestion durable des paysages communaux (PGPC) pour la REDD+ est intervenu ce lundi 29 mai 2023 à Ouagadougou. Un projet multi acteurs et multi secteurs qui vise à améliorer et à rendre plus inclusive la gestion des ressources naturelles au niveau local. Il est financé à hauteur de plus de 75 milliards de francs CFA par la Banque mondiale et l'Etat burkinabè. Il a une durée de cinq ans et s'exécutera dans 96 communes du Burkina Faso.

Le lancement ce jour du PGCP/REDD+ est la résultante de la bonne mise en œuvre des projets du Programme d'investissement forestier (PIF) et de la phase de préparation à la REDD+, exécutés entre 2014 et 2021. Il entend améliorer et rendre plus inclusive la gestion des ressources naturelles au niveau local face aux effets aggravés du changement climatique et à une compétition croissante autour des ressources naturelles.

Il est financé par la Banque mondiale et l'Etat du Burkina Faso pour un peu plus de 75 milliards de francs CFA. La part contributive de l'Etat burkinabè s'élève à 125 millions de francs CFA. Le PGCP/REDD+ sera mis en œuvre dans 96 communes réparties dans six régions du pays. Il s'agit des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, de l'Est, du Centre-est, du Centre-ouest, du Centre-sud, des Hauts Bassins et du Sud-ouest.

Plusieurs membres du gouvernement étaient présents au lancement du projet

Trente communes sont concernées pour la phase pilote du projet dont une convention a été signée au cours de cette cérémonie. Il s'étendra au fur et à mesure aux autres communes. Les résultats attendus, a détaillé la représentante résidante de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, sont de mettre un million d'hectares de terres sous gestion durable, de permettre à 1,7 millions de personnes de bénéficier des ressources naturelles, avec un accent sur les personnes vulnérables et de séquestrer 14 millions de tonnes d'émissions de gaz à effet de serre pendant la durée du projet.

La représentante résidente de la Banque mondiale a espéré que ce projet sera d'un apport considérable pour le gouvernement du Burkina Faso

La représentante résidente de la Banque mondiale a également indiqué que ce projet promeut l'entrepreneuriat privé pour l'exploitation durable des chaînes de valeur liées aux forêts, tels que, le karité, le néré et le baobab. Il inclut aussi un soutien important au renforcement de l'Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) et du système national de gestion des risques environnementaux et sociaux. « Nous restons convaincus que ce projet sera d'un apport considérable pour le gouvernement du Burkina Faso dans la mise en œuvre de sa politique de développement pour le bien-être des populations », a-t-elle espéré.

Une signature de convention

De la bonne gestion des fonds

Cette occasion a été mise à profit par le ministre en charge de l'environnement, Dr Augustin Kaboré pour non seulement témoigner la gratitude du gouvernement au Groupe de la Banque mondiale mais aussi le rassurer que le gouvernement utilisera de façon optimale et transparente ces ressources financières pour une mise en œuvre efficace et efficiente de ce projet. Il a rappelé que l'évènement de ce matin constitue l'aboutissement d'un travail participatif, inclusif et interactif qui a mobilisé plusieurs acteurs auxquels il a exprimé ces remerciements et ses félicitations.

Parce que le projet PGCP/REDD+ créera, à en croire le ministre en charge de l'environnement, des opportunités de développement économique et social tout en préservant le patrimoine naturel en permettant d'investir dans la conservation des forêts et espaces boisés, dans la protection de la biodiversité et dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Il a invité toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre de ce projet à un engagement sans faille afin qu'au soir du bilan, les objectifs soient atteints.

Avant le lancement du projet PGDC/REDD+, le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, par ailleurs président de l'association des présidents des délégations spéciales du Burkina Faso, Maurice Konaté, a, au nom des communes bénéficiaires de ce projet, réitéré à la Banque mondiale et au gouvernement sa profonde gratitude pour leur « précieux » accompagnement. Il a plaidé pour que les prochaines phases du projet intègre sa commune.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Séminaire international de formation : Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Mon, 29/05/2023 - 17:00

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur le système comptable des entités à but non lucratif les 3, 4 et 5 juillet 2023 à Ouagadougou.

Après sa publication au Journal Officiel de l'OHADA le 22 février 2023, l'Acte uniforme relatif au Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) entre en vigueur dans l'espace OHADA pour compter du 1er janvier 2024.

Ce texte, qui vient donc compléter les dispositifs existants de l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière (AUDCIF), permettra d'harmonisation des pratiques comptables des entités à but non lucratif avec un dispositif comptable qui permet de traduire leurs activités selon des règles comptables appropriées, améliorant ainsi significativement la qualité de l'information financière produite au sein de l'espace.

Le système comptable des entités à but non lucratif est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but de présenter les états financiers reflétant l'image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation de trésorerie des entités à but non lucratif afin de répondre aux besoins des parties prenantes.

Ce référentiel comptable s'applique aux entités suivantes :

 Les associations, les ordres professionnels et entités assimilées,
 Les projets de développement et assimilés

C'est pour préparer les acteurs à une mise en œuvre efficace de ce nouveau système que le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) organise un important séminaire international sur le SYCEBNL les 3, 4 et 5 juillet 2023 à la Résidence Alice à Ouagadougou au Burkina Faso.

 Objectif général

Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser le nouveau système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL).

 Objectifs spécifiques/ compétences visées

Les objectifs spécifiques visés par cette formation sont de :
 Maîtriser le cadre conceptuel pour pouvoir mieux se l'approprier
 Maîtriser la structure, le contenu et le fonctionnement des comptes du dispositif comptable des entités à but non lucratif applicable
 Maîtriser et traiter efficacement opérations et problèmes spécifiques
 Assurer le basculement au SYCEBNL à la date du 01 janvier 2024
 Produire les états financiers conformes à la nouvelle réglementation du SYCENBL

 Public cible

Ce séminaire est destiné à tous les professionnels du chiffre en particulier :
 Les directeurs administratifs et financiers
 Les chefs comptables et comptables
 Les auditeurs internes et contrôleurs de gestion
 Les experts - comptables et commissaires aux comptes
 Les vérificateurs fiscaux appelés à contrôler les entreprises
 Les responsables des ONG et Projets de développement
 Les dirigeants des Associations et des ordres professionnels
 Les responsables des sociétés coopératives
 Les formateurs, étudiants
 Toutes personnes intéressées

 Contenu de la formation

Le Système comptable des entités à but non lucratif, en abrégé (SYCEBNL) est subdivisé en quatre parties :
 Définitions et cadre conceptuel ;
 Structure, contenu et fonctionnement des comptes ;
 Opérations et problèmes spécifiques ;
 Présentation des états financiers

Pour permettre une meilleure appropriation du système, le séminaire est organisé autour de 4 modules à savoir :

 Module 1 : Présentation, cadre conceptuel et plan de comptes
 Module 2 : Opérations & problèmes spécifiques
 Module 3 : Présentation des états financiers
 Module 4 : Contrôle des comptes & Analyse financière

 Profil du formateur

La formation est assurée par Joël MABUDU,
 Expert-comptable diplômé,
 Certifié aux normes internationales,
 Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA,
 Co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)

Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
 Les normes comptables internationales,
 La gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
 La finance de marché,
 La cession, acquisition et transmission d'entreprise.

 Frais de participation

Frais de formation de chaque certificat est de 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles.

NB : Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre avant le 20 juin 2023 pour confirmer leur participation.
Les frais de formation donnent droit aux pauses-café et déjeuners durant la session

 Calendrier de formation

• Dépôt des dossiers : jusqu'au 30 juin
• Durée de la formation : 3, 4 et 5 juillet 2023
• Période de formation : cours du jour 8h00 à 17h00
• Lieu : Ouagadougou (Résidence Alice à la ZAD face à la Sonabel)

 Livrables

Après la formation, les participants auront droit à :
• Une attestation de formation
• Supports et outils pratiques du séminaire

 Inscription

La fiche d'inscription disponible ici
https://forms.gle/rznkJtD1FuaRFy987

Pour plus d'information sur nos offres de formation
www.lecagei.com

 Contact

Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

Categories: Afrique

Burkina/Mise en œuvre des ODD : Koudougou abrite les examens régionaux du rapport national volontaire

Mon, 29/05/2023 - 16:34

La direction générale de l'économie et de la planification à travers le ministère de l'Economie, des finances et du développement, a procédé au lancement de l'atelier des examens régionaux du rapport national volontaire de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à Koudougou le 25 mai 2023 au sein du conseil régional du Centre-ouest. Cet atelier concerne les régions du Centre-ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Nord.

Après Kaya et Bobo Dioulasso, c'est au tour de la cité du cavalier rouge d'abriter l'examen régional du rapport national volontaire de mise en œuvre des ODD. Le top départ a été donné par le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babou Pierre Bassinga.

Les travaux de ces examens régionaux ont réuni les représentants des associations de personnes vulnérables, les faîtières des producteurs, les Organisation de la société civile (OSC), les représentants du Conseil régional de la région ainsi que ceux des ministères en charge de l'eau et de l'assainissement et celui des infrastructures.

Babou Pierre Bassinga, gouverneur de la Boucle du Mouhoun

En effet, ces ateliers régionaux ont pour objectifs d'assurer l'appropriation du rapport par les acteurs régionaux ; de tenir compte des spécificités régionales dans les analyses ; d'identifier les difficultés et les contraintes liées à la mise en œuvre de chaque ODD au niveau régional et enfin de faire des commentaires et recommandations pour l'amélioration du rapport.

Pour le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, le travail consistera à examiner le rapport afin d'énumérer les acquis que le Burkina Faso a pu atteindre, identifier les difficultés et analyser les défis à relever. « Il y'a un lien entre le développement et la sécurité. Sans développement, pas de sécurité et sans sécurité pas de développement aussi », a laissé entendre Babou Pierre Bassinga. A l'entendre, l'atteinte des objectifs n'est pas chose aisée au regard de la situation sécuritaire que traverse le pays. « Nous allons faire un état des lieux pour voir comment prendre un meilleur envol pour une atteinte des objectifs du développement durable », a-t-il ajouté. Notons par ailleurs que le Burkina Faso s'est engagé dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 (PDDH-2030) et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine aussi appelé Agenda 2030.

Ismaël S. Ouédraogo, directeur régional de l'économie et de la planification de la région du Centre-ouest

Cadre d'orientation pour chaque pays, le Programme de développement durable a été adopté le 25 septembre 2015 par la communauté internationale sous l'égide des nations unies et est bâti sur 17 Objectifs de développement durable auxquels sont adossées 169 cibles assorties de 232 indicateurs.

Pour Ismaël S. Ouédraogo, directeur régional de l'économie et de la planification de la région du Centre-ouest, ce rapport permettra de faire le bilan de la mise en œuvre des ODD dans notre pays. « Ce rapport va nous permettre de voir comment l'atteinte des indicateurs est réalisée et de voir si nous sommes dans un bon chemin de réalisation des ODD », fait-il savoir.

Les participants

En rappel, le Burkina Faso s'est porté volontaire pour présenter un deuxième Rapport national volontaire (RNV) de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Forum politique de haut niveau, instance des nations unies chargée d'apprécier les progrès accomplis par les pays membres dans le cadre de la mise en œuvre des ODD.

Prince Omar
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Conseil régional du Centre : Des partenaires récompensés pour leurs efforts pour le vivre- ensemble

Mon, 29/05/2023 - 15:23

Débutée depuis le 22 mai 2023 dans la capitale burkinabè, la semaine régionale du vivre-ensemble du Centre s'est clôturée, dans la soirée de ce 28 mai, jour de la solennité de la Pentecôte.

Au cours de cette cérémonie de clôture, des partenaires ont vu leurs efforts récompensés sur la base des actions, en lien avec le vivre-ensemble dans la région du Centre. La 1ère édition de la semaine régionale du vivre-ensemble du Centre s'est déroulée à travers la réalisation d'une série d'activités, dans divers domaines dans la commune de Ouagadougou. Une cérémonie au terme de laquelle ceux qui se sont démarqués par leurs actions sur le terrain ont été félicités avec des certificats de reconnaissance.

Remise symbolique de certificats de reconnaissance aux partenaires qui se sont démarqués par leurs actions en lien avec le vivre-ensemble

Ces certificats de reconnaissance témoignent, par ailleurs de la volonté des autorités régionales du Centre de promouvoir le vivre-ensemble dans leur région, ont laissé entendre les organisateurs. De ce fait, plusieurs partenaires, comme le groupe Ecobank, le PNUD, le groupe Venegda Sarl, la Chambre des métiers, et autres, ont reçu des certificats de reconnaissance des mains des autorités de la région du Centre.

Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre, témoignant sa fierté de la tenue de la semaine régionale du vivre-ensemble

Pour le représentant du groupe Ecobank, Joseph P. Badini, cette distinction est un appel à toujours mieux faire dans le cadre du vivre-ensemble. Le représentant d'Ecobank-Burkina a fait savoir que son groupe va encore faire plus pour promouvoir le vivre-ensemble qui est le socle de la vie en société.

Hamidou Ouédraogo dit « Hamid Carreau », modèle de vivre-ensemble dans la région du Centre

En plus de ces partenaires distingués au cours de cette cérémonie, le parrain de cette édition de la semaine régionale du vivre-ensemble a été lui-aussi élevé comme homme modèle du vivre ensemble dans la région du Centre, année 2023. Il s'agit du président de la chambre consulaire régionale du Centre, Hamidou Ouédraogo dit "Hamid Carreau". Pour l'homme, chacun doit prendre conscience de cette valeur, dont a besoin notre société en ces périodes difficiles qu'elle traverse. Et c'est pourquoi, selon lui, chacun doit s'y mettre pour que notre vivre-ensemble soit consolidée et durable.

Lauréats et autorités posent pour la postérité de la semaine régionale du vivre-ensemble dans la région du Centre

La cérémonie de clôture a été présidée par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, aux côtés du président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté qui, ont témoigné leur fierté de la tenue de cette semaine régionale du vivre-ensemble qui a permis d'avoir des échanges directs avec les acteurs sur le terrain pour parler de l'importance de ce vivre ensemble qu'il faut travailler à consolider. Pour le gouverneur de la région du Centre, cette première expérience a été une réussite, du fait qu'elle a permis un brassage culturel entre les peuples, et en promouvant la culture de la tolérance zéro dans ladite région. Tout en soulignant qu'elle sera désormais annuelle et se tiendra de façon tournante dans la commune de Ouagadougou et ses communes alliées.

Rendez-vous est donc pris l'édition 2024 dans la commune rurale de Loumbila.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Culture : Théâtre Soleil initie 425 enfants à la pratique artistique et culturelle

Mon, 29/05/2023 - 15:23

Contribuer à l'éveil et à la réussite des enfants en les initiant à la pratique de l'art et de la culture du terroir, c'est le la vision du projet Graine d'espoir qui est à sa 7e édition. Dans ce cadre, le Théâtre Soleil a procédé, ce samedi 27 mai 2023, à la restitution d'ateliers artistiques (théâtre, danse, dessin, instruments de musique) auxquels ont pris part 425 enfants de 27 écoles (publiques et privées). L'événement a été parrainé par le comédien et metteur en scène burkinabè, Ildevert Meda.

Dans la pièce théâtrale intitulée « La chaussure du roi Mokoko », Yasmine joue le rôle du personnage qui a trouvé la solution à la préoccupation de sa majesté. Le roi Mokoko aimait la marche et se salissait les pieds chaque fois qu'il revenait de ses promenades. Comment donc permettre au roi Mokoko de poursuivre ses balades sans avoir les pieds sales, était l'équation à résoudre par les habitants du village.

Plusieurs propositions et recommandations sont faites sans être pour autant efficaces. C'est alors qu'un jour, le personnage qu'incarne Yasmine se propose d'envelopper les pieds du roi à l'aide d'un tissu. « Majesté, ce n'est pas parce que c'est dur que l'on n'ose pas mais c'est parce qu'on n'ose pas que c'est dur », lance-t-elle, avant de demander la permission au roi Mokoko d'emballer ses pieds.

La présentation du sketch intitulé « La chaussure du roi Mokoko »

Pour la première fois, le roi effectua sa promenade tout en ayant les pieds bandés. Cela fut une très belle expérience pour lui, car le roi Mokoko venait de trouver la réponse à sa question qui durait depuis des années.
Il aura fallu huit mois (d'octobre à fin mai) d'apprentissage auprès des encadreurs de Théâtre Soleil à travers le projet Graines d'espoir, pour présenter cette pièce théâtrale de belle facture. Toute chose qui contribue à l'épanouissement des enfants à l'instar de Yasmine, inscrite à l'atelier de théâtre. Comme elle, bien d'autres enfants sont inscrits en atelier de danse, de dessin et d'initiation aux instruments de musique traditionnelle (djembé, balafon, doum-doum).

Les enfants initiés aux arts plastiques.

Des parents satisfaits

La restitution des différentes œuvres artistiques a ému les parents qui sont venus découvrir le talent de leurs enfants. « Le travail qu'abat Théâtre Soleil au profit de nos enfants est à saluer car cela a un impact très positif dans les comportements quotidiens », a affirmé Arouna Zongo.

Pour lui, tous les parents devraient sans hésitation autoriser leur progéniture à participer aux ateliers artistiques organisés chaque année par Théâtre Soleil.

Les enfants initiés aux instruments de musique traditionnelle.

Assita Sanogo, également parent d'un des apprenants inscrits en cours de danse, confie que la participation de sa fille à cette formation artistique a littéralement changé son caractère. « J'ai été très réjouie de voir ma fille en pleine scène. Parce qu'au départ, elle était très timide. Mais elle est aujourd'hui transformée après avoir bénéficié, depuis quelques années, des cours offerts par Théâtre Soleil », se réjouie la mère
.
Madame Sanogo souligne en outre que le savoir-faire inculqué aux enfants a rendu sa fille plus éveillée et sociable. Ce qu'ont confirmé les enseignants de son école.

« Je remercie Théâtre Soleil pour l'opportunité qu'elle donne à nos enfants de pouvoir s'éveiller », Assita Sanogo, parent d'un des produits de Graine d'espoir.

La vision de Théâtre Soleil

Agés de 5 à 17 ans, les enfants (en majorité des élèves) reçoivent une éducation artistique deux fois par semaine (mercredi et samedi de 15h à 17h). Reconnu officiellement et muni d'une licence d'entrepreneur de spectacles vivants catégorie A, le Théâtre Soleil a pour objectif de développer une structure à la fois de formation, de création et de diffusion d'œuvres artistiques. Son ambition est de contribuer à insuffler de nouvelles énergies en matière de travail créatif et de favoriser l'accès des populations, le jeune public en particulier, aux spectacles vivants.

Il s'agit ici de montrer, à travers différents projets, que le théâtre de nature constitue un important instrument de promotion de la diversité culturelle et une source de création d'emplois artistiques et culturels durables. Pour ce faire, le Théâtre Soleil a initié en 2015 Graines d'espoir, un projet d'éducation artistique et culturelle destiné aux jeunes publics qui a permis à des milliers d'enfants d'avoir accès à l'art.

« On ne prétend pas faire de ces enfants des artistes. Mais on leur inculque des valeurs artistiques qui développent leurs capacités de création », Ildevert Meda, parrain de la 7e édition de Graine d'espoir.

Chaque année, dans le cadre de Graines d'espoir, plus de 400 enfants de différentes écoles de Ouagadougou participent aux ateliers artistiques et plus de 5 000 enfants spectateurs assistent aux représentations diffusées au sein de Théâtre Soleil et des écoles.

Structure culturelle burkinabè œuvrant dans le domaine de l'art et du spectacle depuis 2013, Théâtre Soleil a accueilli, pour cette année académique 2022-2023, 425 enfants de 27 écoles dont quatre écoles maternelles, huit établissements secondaires et quinze écoles primaires.

Participation aux grands festivals

Dans sa mission de service public en soutien à l'État burkinabè, Théâtre Soleil a diffusé, d'octobre à mai 2023, 105 représentations scolaires dans quatre villes et six communes rurales.

Ce qui a permis a plus de 30 000 spectateurs enfants d'assister aux différentes représentations. 200 enfants du projet Graines d'Espoir de Théâtre Soleil ont participé au spectacle de la cérémonie d'ouverture et de clôture de la 28e édition du Fespaco 2023.

« Nous avons des professionnels des arts qui partagent gratuitement leurs savoirs aux enfants », Thierry Meda, directeur de Théâtre Soleil.

Afin d'offrir la chance au maximum d'enfants, Théâtre Soleil a décidé, depuis l'année académique 2017-2018, d'ouvrir les différents ateliers aux élèves de la maternelle, mais aussi de prendre en compte ceux du quartier Cissin et de bien d'autres secteurs de Ouagadougou qui le désirent. Ce cycle de formation artistique et culturelle est animé par des artistes professionnels bénévoles, sous la direction de M. Oueda, directeur artistique de Théâtre Soleil.

Dès la rentrée des classes, les responsables de Théâtre Soleil rencontrent les directeurs d'écoles primaires situées dans sa zone. Chaque école fournit une liste de cinquante élèves compris entre la classe de CP2 et la classe de CM2. La sélection des enfants revient aux instituteurs. Toute école a droit à quinze places pour l'atelier de danse, quinze places pour l'atelier de théâtre, dix pour l'atelier de dessin et dix autres pour l'atelier d'initiation aux instruments de musique. Ce qui fait au total 50 places par école.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de SANOU Dalhourou Christine Bintou : Faire part

Mon, 29/05/2023 - 09:00

La Communauté Bobo Mandaré
Sa Majesté SIDIKI SANOU Chef de Canton
Sa Majesté Drissa Sanou Chef de DAGASSO
Sa Majesté Lamine Sanou Chef coutumier
La Famille de sa Majesté Feu Yacouba Citec Sanou Chef de Tinissilaloma
Sa Majesté Oumar Sanou Chef de Sangoulelouma
Leurs Majestés le Chef des Dioulas, le chef des Peuhls, Le chef des Dafing
Les chefs de villages Yéguéresso, Léguéma, Borodougou, Tondogosso, Niamadougou Les Chefs des dix villages de Bobo,

Les Grandes familles GnagaBalakonsso, Zarakonsso,Momorokonsso, Kounssagakonsso, les familles Diaby Kassamba, Dossama à Sakaby,Dao à Kuinima, Konaté à kuinima, Bindougousso, Kimidougou et Dogona
Les villages de Yéguérésso, Léguéma, Kouentou, Doufiguisso, Panoumasso, Bama, Banakélédaga, Kimidougou, Desso,Toukoro,Pala, Kofila, Satiri, Baré, Santidougou, Dafinso,

La Grande Famille Feu Bakary SANOU (Bakary Plombier),
La Grande Famille ZONGO et BAMOUNI a Bobo,
Les Enfants : Hélène Ouatinoma Ramatou SANOU/ZONGO, Francois Modeste ZONGO, Roland ZONGO/SANOU, Franck ZONGO, Feue Ardjouma SANOU, Oumar Souro SANOU, Kalo Souleymane SANOU, Dia Issouf SANOU, Orokia Ouingné SANOU,
Les Oncles Maternels : SANOU Dia Christophe et Frères,
Sanou Samuel et Lagassani Bema à Léguéma,

Les familles alliées SAKO à Ségou, Feue OUATTARA Sita à Karangasso Vigué, DRABO à Koudougou, ZONGO et BAMOUNI à Bobo, Koudougou et Ouagadougou, Feu OUATTARA Bamba à Bobo, TALL à Bobo, SANOU à Sowouleni, DABIRE à Bobo, TRAORE à Orodara, DAH à Bobo, SIMBORO à Ouagadougou, OUATTARA à Kombougou et Sainte Etienne, HEMA à Bobo, KANOUTE a Bobo, SANOU à Bobo, LAMIEN à Ouagadougou, OUEDRAOGO à Ouagadougou, DIANE et SESSOUMA à Bobo et Ouagadougou, AOUBA à Bobo, KIADA à Ouagadougou, KPOTCHAN au Benin,
Les amis et voisins, la famille de Feu Kafando Seydou, la famille de Feu Traoré Moussa, la famille de Feu Traoré Togo Adama, la famille de Feu Diallo Aboubacar, la Famille Guiré Issa, la Famille de Feu Sanon Souroukou, les familles Sangaré, Kam, Poda, Sanou, Nion et Diallo au secteur 5 Bobo, les familles Samoura et Camara à Koko,

La famille de Feu Sanou Kotalama, La famille de feu Sanou Bamoussa,
Le Colonel Sanon Dô Soungalo à la retraite à Ouagadougou et famille,
Tous les Petits-Fils et Arrières Petits-Fils, à Bobo, Ouaga, aux Etats-Unis, en France, en Espagne

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de SANOU Dalhourou Christine Bintou, précédemment Retraité de la SONAR à Bobo dans la nuit du Samedi 27 Mai 2023 à Bobo.

Vous êtes informé qu'il est prévu une Lecture du CORAN le Lundi 29 Mai 2023 à partir de 20h00 au secteur 4 à KOKO (Grande Famille de BAKARY « Plombier »).
La levée du Corps aura lieu le Mardi 30 Mai 2023 à 10 heures à l'hôpital SANOU SOURO suivi du passage du Corps à 10h30 au secteur 5 et du transfert du Corps a KOKO, secteur 4 .

Le Départ du Corps est prévu à 14h après la prière pour l'enterrement à Yéguérésso qui aura lieu à 16h.
La Cérémonie du Doua est prévue pour le Dimanche 04 Juin 2023 à partir de 8h00 au secteur N°04 Koko précédé d'uneLecture du CORAN « Fidaw » le SAMEDI 03 Juin à partir de 20h.

« Inna lillah wa inna ilayhi raaji uun »
« Tu es à Allah, tu retourneras à lui »

Categories: Afrique

Décès de Ouédraogo François : Faire part

Mon, 29/05/2023 - 08:30

Les grandes familles Ouédraogo, Compaoré, Dondasse, Zangreyanogo, Tiendrebeogo, Nikiema à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et en Côte d'ivoire,
Les familles alliées Kabore, Zoungrana et sawadogo à Ouagadougou, zorgho, Koudougou et à Kongoussi.

La veuve Kabore T. Angèle et ses enfants, Lucienne, Louise, Edwige, Simon, sœur Simone et Siméon Armand à Dassasgho.
Les petits enfants, ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, époux, père, frère, oncle, grand-père Ouédraogo François, le vendredi 26 mai 2023 à son domicile.

Le programme des obsèques est le suivant :
Lundi 29 mai 2023 :
*Lever du corps à 15H au CHU de Bogodogo
*Veillée de prière à 20H au domicile du défunt à Dassasgho

Mardi 30 mai 2023
*Absoute à 9H à l'église paroissiale Notre Dame de Fatima à Dassasgho, suivie de l'enterrement dans son village natal à Bendgo
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de papa François repose en paix.
Union de Prières

Categories: Afrique

Production de timbres fiscaux au Burkina : On en devient tous timbrés !

Mon, 29/05/2023 - 01:00

Au sortir du conseil des ministres du 24 mai 2023, le ministre d'Etat, ministre de la fonction publique du travail et de la protection sociale, a entamé un exercice nouveau dans la communication gouvernementale qui s'apparente à des commentaires sur ce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias. Notamment sur la production au Burkina Faso des timbres fiscaux et le décompte du nombre de personnes déplacées internes.

Quand bien même il a dit qu'il parlait au nom de ses chefs hiérarchiques, le Premier ministre et le chef de l'Etat, et que ses collègues ministres viendront compléter ses propos, nous avons été surpris de constater que les sujets abordés par l'ancien "général des travailleurs", le ministre d'Etat Bassolma Bazié ne figurent pas au compte rendu du conseil des ministres du 24 mai 2023. Jusqu'à plus amples informations, ce constat nous réjouit. Car pour être franc avec notre ministre d'Etat qui a demandé au peuple burkinabè la franchise envers les gouvernants, son intervention pose quelques problèmes.

Le Burkina Faso produira lui-même ses timbres fiscaux et un opérateur semble même avoir été trouvé et il aurait rencontré le président de la transition, selon la communication faite par le ministre d'Etat chargé de la fonction publique.

Timbres fiscaux made in Burkina

Le ministre d'Etat dit que sa communication sur les sujets qu'il a abordés est un ramassé, un rassemblé, en somme un raccourci. Et c'est là que le bât blesse, car la Direction générale des impôts (DGI) a annoncé qu'elle va mettre en circulation le timbre fiscal de 200 FCFA qui est en rupture. Ce timbre commandé en France n'a-t-il pas été livré ?

Et s'il est livré, il faudra le payer et même s'il n'est pas livré, le seul bon de commande signé quand on le résilie, il y a des coûts selon les contrats. La question est de savoir quels étaient les critères du choix du fournisseur du timbre ? La commission devrait-elle choisir un soumissionnaire local en priorité, ou les rapports qualité, prix sécurité entraient en ligne de compte ? La DGI a-t-elle fait une faute, elle qui dans ses perspectives envisageait aussi la production du timbre au Burkina ? Autant de questions non abordées. Le ministre se focalisant sur la production au Faso du timbre et non en France.

Verra-t-on désormais tous nos problèmes sous le seul prisme France ou pas France ? Le ministre en a dit trop et pas assez : la rencontre entre un potentiel fournisseur avec le président du Faso vaut-il bon de commande, quand bien même cet expert a convaincu de la qualité de sa proposition ?

Le ministre prétend que le coût ne serait pas un problème parce que le fournisseur serait Burkinabè. De sa part, cela nous assomme. Il y a quelques temps il aurait piqué une colère noire qu'on puisse le penser. Autres temps, autres fonctions, autres mœurs. Mais c'est un uppercut dans la tête pour qui se soucie de la bonne administration du bien public en ces temps de crise sécuritaire et humanitaire où l'argent manque le plus.

Le conseil des ministres, les ministres et le président approuvent les marchés selon des procédures établies et connues. Et son discours sur la production des timbres au Burkina n'en dit rien. Les procédures de passation des marchés publics sont soumises à des principes comme l'économie et l'efficacité du processus, la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la transparence du processus de passation.

Le discours du ministre d'Etat ne permet pas de savoir quelle sera le processus, surtout qu'il parle de l'imminence de la production. Si le timbre est produit au Burkina, tous les candidats ont-ils la possibilité de concourir en proposant leurs offres ? Peut-être que d'autres Burkinabè ont des solutions à proposer, l'Etat ne devrait pas faire de discrimination. L'avenir nous dira davantage sur cette affaire de production locale de timbres fiscaux car l'intervention du ministre d'Etat amène à se poser plus de questions qu'elle n'en éclaire.

Les deux millions de personnes déplacées internes

Voici une question aussi abordée par le ministre où on n'a pas eu des informations précises. Sauf que le chiffre du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) ne tient pas compte des personnes déplacées qui sont retournées dans leurs localités d'origine. Combien sont-elles ces personnes ? Le ministre d'Etat ne le dit pas, mais nous assure que la plateforme sera remise à jour. Mais on est vraiment surpris de cette contestation des chiffres du gouvernement par un membre du gouvernement.

Les personnes déplacées internes sont connues du CONASUR et on imagine difficilement que des déplacés ne prennent pas les vivres et que les services sociaux qui les distribuent ne sont pas au courant. Quel est cet organe qui connaît les retours des personnes déplacées internes mieux que les services de l'action sociale ? Il y a un malaise à voir le gouvernement saper lui-même sa crédibilité. Avoir des difficultés ne signifie pas qu'on ne peut pas les surmonter, mais refuser d'accepter la réalité ou essayer de l'enjoliver n'est pas le meilleur moyen de trouver la solution.

Au total cet exercice du ministre d'Etat n'a fait que créer des supputations sur la cohérence du gouvernement, l'envie de celui-ci de plaire à une portion de la population.

Sana Guy
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo teste son plan blanc

Mon, 29/05/2023 - 01:00

Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, avec l'appui du Centre de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et d'autres partenaires, a organisé, ce samedi 27 mai 2023, un exercice de simulation grandeur nature pour tester le plan blanc de l'hôpital. Il s'agit d'un exercice au cours duquel un important nombre de patients arrivent au CHU à la suite d'une situation d'urgence (catastrophe, intoxication, etc.). Comment l'hôpital s'organise-t-il pour leur prise en charge ?

Une situation d'urgence sanitaire peut survenir à tout moment, nécessitant la prise en charge d'un grand nombre de patients. Ce fut par exemple le cas de l'afflux de blessés lors de l'attaque de Cappuccino en 2016. L'hôpital Yalgado Ouédraogo, qui est le plus ancien et l'un des plus grands centres hospitaliers du Burkina, doit donc se préparer en conséquence pour y faire face.

C'est pourquoi, avec l'appui de ses partenaires, notamment le CORUS, l'hôpital a rédigé un plan blanc. Ce plan permet de savoir comment réagir en cas d'urgence. « C'est un référentiel conçu par l'ensemble des acteurs pour faire face à un éventuel afflux massif de patients que nous recevrons au CHU Yalgado Ouédraogo, quelle que soit la circonstance, quelle que soit l'origine », a expliqué Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo.

Et c'est pour éprouver la cohérence de ce plan blanc, identifier ses forces et faiblesses qu'a été initié cet exercice de simulation grandeur nature d'une situation d'urgence. Il a été organisé en collaboration avec l'OMS, Jhpieogo, AFNET, la Croix-Rouge, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, les forces de sécurité et le CORUS.

Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado-Ouédraogo.

Défilé d'ambulances, afflux d'un grand nombre de victimes en l'espace d'une heure et l'occasion de tester les services de l'hôpital, notamment les services de soins et d'aide au diagnostic, dans la gestion de ces patients. Un exercice nécessaire, à en croire Pr Nazinigouba Ouédraogo, professeur d'anesthésie-réanimation, chef du département d'anesthésie- réanimation du CHU Yalgado Ouédraogo et coordonnateur médical du plan blanc.

« Pour être efficace, il faut avoir pensé à l'avance comment faire et écrire cela sous la forme d'un plan cohérent pour permettre d'organiser les moyens aussi bien humains que matériels pour répondre à la situation (...) On peut avoir écrit un très beau plan et puis quand on commence à le mettre en œuvre, ça ne va pas du tout, tout va de travers. Donc il est nécessaire de faire des exercices (...) Déjà en temps normal, que ce soit en traumatologie, aux urgences médicales ou à la maternité, nos patients sont à terre. Ça c'est ce qui nous arrive au quotidien. Mais si 20, 30, 50, 100 victimes arrivent, comment cela va se passer ? C'est ce à quoi répond ce test", confie Pr Ouédraogo.

Dr Joseph Soubeiga, directeur du CORUS, a expliqué que l'exercice va permettre de tester plusieurs fonctions du plan blanc, notamment la capacité de l'équipe de crise du CHU à coordonner une urgence sanitaire. L'exercice va aussi tester les capacités des structures médicales à prendre en charge les victimes et aussi la capacité de la cellule de crise à communiquer avec le public et à gérer l'afflux des patients et des accompagnants de malades.

À l'issue de l'exercice, une fois les insuffisances constatées, des recommandations seront formulées afin de réadapter le plan blanc, de sorte à ce que l'hôpital puisse faire face de façon efficace à une urgence sanitaire.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte antiterroriste : Le Burkina interpelle le président Mohamed Bazoum sur la sous-traitance de la sécurité du Niger

Mon, 29/05/2023 - 00:30

En réaction aux critiques de Mohamed Bazoum sur sa stratégie anti-terroriste, le Burkina Faso a estimé ce samedi 27 mai 2023 que le président nigérien manque de vision, en pensant que des soldats venus de l'Occident vont se sacrifier gratuitement pour sauver son pays. Des informations rapportées par l'Agence d'Information du Burkina (AI B).

« Confier cette guerre à des armées venues des contrées lointaines, c'est avoir une courte vue en pensant que des soldats vont quitter l'Occident et venir se sacrifier de façon désintéressée pour le destin de nos pays. Mais visiblement, le président nigérien a fait l'option de confier son pays et le destin de son combat engagé à des pays étrangers », a déclaré donc le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le ministre de la communication réagissait aux propos du président du Niger Mohamed Bazoum qui a dit dans une interview accordée à "Jeune Afrique", que les terroristes sont plus aguerris que les armées de la sous-région et que c'était une erreur tragique pour le Burkina Faso, d'associer les VDP (civils) à la lutte.

« Contrairement au président nigérien, toute la dynamique de la Transition est fondée sur notre conviction intime et profonde que nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, que nos vaillants Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), soutenus par le peuple burkinabè dans son ensemble et sous le leadership de son Excellence, le capitaine Ibrahim Traoré, vont relever le défi. Nous allons reconquérir notre territoire. Nous allons ramener la paix par nous-mêmes », a ajouté le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Aussi, l'autorité burkinabè trouve malheureuse, qu'un chef d'Etat estime que des hordes terroristes sont plus aguerries que « nos armées ».

« Nous avons le plus profond respect pour l'armée nigérienne qui est une armée vaillante, pour le peuple nigérien qui est un peuple vaillant. Nous avons ici la conviction que ce peuple, que cette armée, contrairement à ce que le président nigérien a dit, est capable par lui-même de relever ce défi historique. Mais comme je l'avais dit, tout le problème : c'est le leadership », a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il pense également que cette interview eu égard au canal utilisé, n'avait d'autres objectifs que de faire plaisir aux pays d'origine des contingents déployés au Niger.

Le 26 avril 2023, le Burkina Faso avait déjà recadré le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme.

Lefaso.net
Source : Agence d'Information du Burkina

Categories: Afrique

Coupe du Faso 2023 : L'EFO bat SALITAS FC 3-0 et s'adjuge le trophée

Mon, 29/05/2023 - 00:10

La finale de la coupe du Faso 2023 s'est jouée dans l'après-midi de ce dimanche 28 mai 2023 au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. Elle a mis aux prises SALITAS FC et l'Étoile Filante de Ouagadougou (EFO) sous les yeux du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et de la légende camerounaise et invité d'honneur Samuel Eto'o, président de la fédération camerounaise de football.

Devant un public fortement mobilisé et des invités de prestige, les deux équipes vont pourtant rentrer dans les vestiaires avec un score de parité 0-0.De retour des vestiaires, plus déterminés, les Stélistes vont prendre rapidement le dessus sur les Colombes de Ouaga 2000. Grâce à un doublé de Camille Yé et un but d'Ange Cyriaque Ouédraogo, l'EFO s'impose nettement 3-0 et remporte la 36e coupe du Faso. C'est le 14e sacre pour la reine des stades dans cette compétition.

L'EFO vainqueur de cette finale repart avec le trophée, les médailles d'or et une enveloppe de 10 millions de FCFA. Finaliste malheureux, SALITAS FC se console avec les médailles d'argent et une enveloppe de 7,5 millions de FCFA. Vainqueur du match de classement, l'AS DOUANES 3e empoche 5 millions de FCFA et l'AS POLICE 4e se contente de 2,5 millions de FCFA. Les quatre équipes perdantes des quarts de finale reçoivent chacune la somme de 500 000 FCFA.

En rappel, l'AS DOUANES vainqueur du championnat représentera le Burkina Faso en ligue des champions de la CAF la saison prochaine et l'EFO vainqueur de la coupe du Faso représentera le pays des hommes intègres en coupe de la confédération.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

36e édition de la Coupe du Faso : Le Président de la Transition remet le trophée au capitaine de l'EFO, équipe vainqueur

Mon, 29/05/2023 - 00:08

(Ouagadougou, 28 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, cet après-midi, le trophée de la 36e édition de la Coupe du Faso, au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou à l'issue des 90 minutes de jeux sur la pelouse du Stade municipal Issoufou-Joseph-CONOMBO.

La phase finale de l'édition 2023 de la Coupe du Faso a mise en compétition Salitas Football Club (Salitas FC) et l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO). Le Chef de l'Etat a remis le trophée de la coupe du Faso 2023 au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou, équipe vainqueur de la compétition.

Après le coup d'envoi de cette finale donné par le Chef de l'Etat, les deux équipes se sont tenues en haleine, mais le score à la mi-temps est resté vierge.

A la reprise, l'EFO s'est montrée plus entreprenante en ouvrant le score à la 49e minute. Malgré la ferme volonté de Salitas, l'EFO doublera la mise à la 67e minute. Un troisième but, synonyme de clou du match, sera inscrit à la 80e minute.

Cette finale de la coupe du Faso s'est donc refermée sur ce score de 3 buts à 0 en faveur de l'Etoile filante de Ouagadougou qui trouve ainsi un 14e sacre depuis 1987.

L'édition 2023 de la coupe a connu la présence de Samuel ETO'O, ancien international camerounais et actuel président de la Fédération camerounaise de football, ainsi que de Jonathan PITROIPA et Bakary KONE, anciens internationaux burkinabè.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Burkina/Technologies : « Il faut apprendre à savoir parler à l'intelligence artificielle », explique le formateur digital, Dian Diallo

Mon, 29/05/2023 - 00:00

Gagner du temps en confiant certaines tâches à l'intelligence artificielle est aujourd'hui la nouvelle tendance qui s'impose dans un monde où la compétitivité est de plus en plus rude. C'est conscient de cette réalité que le passionné de nouvelles technologies, Dian Diallo, a depuis plusieurs années pris le train en marche. M. Diallo partage son expérience dans le domaine du digital et de l'intelligence artificielle.

Formateur digital et promoteur d'une entreprise de communication, Dian Diallo accompagne plusieurs entreprises et organisations dans leurs communications sur internet. Ses connaissances, son savoir-faire et ses compétences dans le domaine du digital et des outils de l'intelligence artificielle, lui ont valu la confiance de ceux qui sollicitent ses services.

Ce samedi 15 avril 2023, c'est au 1200 logements, un quartier de la capitale, que Dian Diallo a rendez-vous avec le personnel d'une organisation de la place. Objectif, leur apprendre à exploiter des outils technologiques qui sont à même de faciliter au quotidien leur travail, tout étant très efficaces.

Tous bien installés, les participants attendent avec impatience les nouvelles compétences qu'ils vont recevoir dans un instant. Smartphones, ordinateurs, vidéo projecteur et internet sont les équipements dont ils doivent disposer pour expérimenter instantanément une autre façon de travailler.

Les participants à la formation de Dian Diallo

« Je passe beaucoup de temps sur les médias sociaux à partager les témoignages des participants à mes formations. Et parmi ceux qui me suivent depuis des années et qui ont montré un intérêt à ce que je fais, figure Aminata Diallo, coordonnatrice d'une ONG qui a fait appel à mon humble expérience », a situé Dian Diallo, les circonstances qui ont prévalu à cette formation.

Cette dernière a toujours souhaité qu'il vienne partager son expérience avec le personnel de son administration, souligne-t-il. Ce qui justifie sa présence en ce jour, pour leur faire découvrir des outils d'intelligence artificielle, dit-il.

Selon M. Diallo, cette formation va permettre aux apprenants d'être ultra efficaces et de gagner du temps dans l'exécution de leurs différentes tâches. « Les outils sur lesquels nous avons en effet travaillé, vont de l'élaboration de rapports avec l'IA, aux compte-rendu de réunion, en passant par les lettres administratives, la conversion de notes vocales ou de fichiers audio en textes, etc. ».

« Nous avons sollicité cette formation parce que l'intelligence artificielle devient un outil incontournable dans la vie professionnelle », Aminata Diallo, coordonnatrice d'une ONG de la place

Après que Dian Diallo ait partagé une dizaine d'outils avec les apprenants, ceux-ci ont été émerveillés par le potentiel de ChatGPT, un outil lancé depuis le 30 novembre 2022 (utilisé par une centaine de millions de personnes). « Avec cet outil, les participants ont vu comment est-ce qu'ils pouvaient concevoir une lettre adressée au ministre de l'éducation par exemple en utilisant les bons prompts. Ils ont aussi appris comment élaborer des TDR de formation en quelques secondes et générer plusieurs messages de plaidoyers ».

Une problématique de comptabilité pour l'organisation d'une session de formation a même été résolue par ChatGPT, après que l'IA ait reçu cette requête des participants, confie Dian Diallo.

Pour lui, le monde entier devrait prendre le train en marche en s'appropriant les merveilles que produit aujourd'hui l'intelligence artificielle. Sinon, ce serait agir en 2023, à l'instar d'un monde traditionnel révolu, dit-il.

De l'avis de M. Diallo, l'intelligence artificielle aide à booster la créativité, à aller au-delà des limites, en mettant l'accent sur l'imagination. C'est pourquoi il pense que les écoles devraient de nos jours ouvrir une branche de « Prompt Engineering ». Cette discipline consiste à fournir les compétences pour savoir parler comme il se doit à l'intelligence artificielle, et la faire agir de manière adéquate. Toute chose qui sera bénéfique non seulement pour la communauté technologique et scientifique mais aussi pour le grand public, a-t-il mentionné.

« Nous avons par exemple pu avec les participants, traduire en anglais leurs statuts et règlements intérieurs en seulement quelques secondes. Des documents qui étaient pourtant scannés en format image ». Dian Diallo, formateur digital

Aussi, c'est convaincu qu'une véritable souveraineté ne saurait être acquise sans une connexion haut débit que Dian Diallo recommande fortement aux dirigeants de prendre les mesures appropriées pour l'expérimenter au Burkina Faso.

Selon M. Diallo, Internet n'a pas que des aspects négatifs, il dispose d'énormes avantages, étant le réseau des réseaux, qui permet aux cinq milliards d'êtres humains d'être connectés et interconnectés. C'est également l'instrument qui permet au monde de faire des affaires au-delà des frontières, argumente-t-il. « Grâce à Internet, des centaines de millions de personnes sont sorties du chômage, il faut juste savoir comment bien l'exploiter pour qu'il soit rentable, estime l'expert du digital ».

Fondateur et directeur de RD Digital, M. Diallo a travaillé avec une variété d'acteurs de divers secteurs, allant du monde de la politique en passant par l'entreprise, jusqu'au monde du développement, notamment des ONG. Sa maîtrise des solutions novatrices en matière de recherche internet, en prompt et en technologie est si impressionnante, au point d'être capable de les expliquer de manière claire et concise. Des qualités qui lui ont valu l'invitation à plusieurs reprises de structures et institutions à l'instar de l'université Nazi Boni, l'université de l'Unité africaine ex-IAM, l'université du Faso, l'espace culturel Gambidi et l'institut Imagine pour donner des formations de courte durée.

« Aujourd'hui, chaque être humain qui évolue sur la surface de la planète devrait au moins toucher ChatGPT pour voir jusqu'où il pourrait aller. C'est une erreur de ne pas utiliser l'iA en 2023 »

En plus d'être un formateur expérimenté, Dian Diallo a travaillé avec des journalistes pour le compte du Centre de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Il est membre du Pool des formateurs de l'incubateur KeoLID, où il partage son expertise en matière de stratégie de communication digitale et de marketing en ligne avec les startup incubés. Il a également contribué à l'appropriation de la technologie et des outils des médias sociaux en milieu rural et urbain sur plusieurs fronts importants à travers l'Afrique de l'Ouest et centrale, de son Sénégal natal au Cameroun en passant par le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Bénin…

Enfin, Dian Diallo est un auteur prolifique qui a publié de nombreux articles.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Droits d'auteurs : Plus de 750 millions de francs CFA à reverser aux bénéficiaires

Sun, 28/05/2023 - 23:55

La somme totale de 758 218 699 francs CFA sera mise en paiement au cours de cette répartition de mai 2023 au titre des droits d'auteurs. C'est ce qu'a annoncé ce vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou, le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) lors de sa conférence de presse. La répartition de mai 2023 porte essentiellement sur les droits de représentation et la copie privée des œuvres d'arts graphique et plastique (AGP).

De façon spécifique, le montant global net des droits mis en répartition au titre des droits de représentation et de la rémunération pour copie privée des œuvres AGP s'élève à 403 763 224 francs CFA contre 400 349 984 francs CFA en 2022. Soit un taux d'accroissement de 0,85% estimé à 3 413 240 francs CFA en valeur absolue. Au nombre de 6 981 sur un total de 11 565, le montant des bénéficiaires membres du BBDA, lui, est de 379 226 918 francs CFA soit 93.92% du montant total mis en répartition.

En plus du paiement des droits de mai 2023, les droits en instance des années 2019, 2020, 2021, 2022, février 2023 et ceux de la Semaine nationale de la culture (SNC 2023) d'un montant de 378 991 781 francs CFA seront également mis en paiement. Le montant total des redevances collectées en 2022 au titre des catégories mises en répartition en mai 2023, est de 817 587 880 francs CFA.

Le directeur général du BBDA, Hamed dit Patindeda Patric Lega a assuré que les mesures sont prises pour garantir le maximum de transparence possible

À la suite de la collecte, des prélèvements statutaires ont été opérés. Il s'agit des frais de gestion (qui varient de 10 à 35% selon la catégorie) : 208 025 436 francs CFA et du fonds de promotion culturelle et œuvres sociales (taux fixe de 10%) : 63 774 304 francs CFA.

Les bénéficiaires de cette répartition pourront se faire payer de diverses manières. D'abord, par virement bancaire. Pour ce cas, le membre doit adresser une demande au directeur général du BBDA, comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité et la copie de son relevé d'identité bancaire.

« Les droits qui sont repartis en février concernent les ouvrages édités, tandis que ceux des ouvrages publiés sont repartis en août », Armel Renée K. Compaoré/Zoungrana, directrice de la répartition du BBDA

Ensuite, par mobile money (ORANGE MONEY ou MOBICASH). À ce niveau, le membre adresse également une demande (fiche à retirer au service financier ou à la direction de la répartition) au directeur général comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité (passeport, carte nationale d'identité burkinabè ou carte consulaire).
Enfin, en espèce. Ce mode de paiement s'effectue au niveau des guichets du BBDA des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Le paiement des droits démarre le mercredi 31 mai 2023.

« En fonction du mode d'utilisation et de la zone de résidence de l'établissent qui exploite, les tarifs des redevances des œuvres protégées diffèrent », Chantal Kaboré, secrétaire général du BBDA

Le BBDA a confié que le montant le plus élevé à payer aux bénéficiaires est de 6 863 034 francs CFA et celui le moins élevé est de 2 300 francs CFA. Les bénéficiaires des droits d'auteurs ont un délai de quatre ? pour récupérer leur dû. Et ce, à compter du 31 décembre de l'année de répartition. Passé ce délai, les bénéficiaires perdent leurs droits qui sont reversés au Fonds de promotion culturelle et au Fonds d'œuvres sociales. Plusieurs initiatives sont menées par le BBDA pour optimiser la collecte des redevances. Ce sont notamment, la géolocalisation, le paiement par mobile money. Et des réflexions sont en cours pour l'implantation d'agence de la structure dans les autres régions du Burkina Faso.

Hamed NANEMA
Crédit photos : Bonaventure PARÉ
Lefaso.net

Categories: Afrique

Miss universités 2023 : Caren Kafando couronnée reine

Sun, 28/05/2023 - 23:50

La finale de la 21e édition de Miss universités a sacré la candidate M21, Caren Kafando, Miss universités Burkina 2023. Elle est également la Miss Moov ou Miss du public pour avoir obtenu le plus grand nombre de votes. Les candidates M14, Vanessa Tiendrébéogo et M5, Binta Diallo, sont respectivement 1re et 2e dauphines. La cérémonie s'est déroulée le samedi 27 mai 2023.

Elles étaient 25 au départ. A l'arrivée, c'est la représentante de l'université Aube-nouvelle, la candidate M21, Caren Kafando, qui a remporté la couronne de la 21e édition de Miss universités Burkina 2023. La candidate M14, Vanessa Tiendrébéogo, est la 1re dauphine et la candidate M5, Binta Diallo, la 2e dauphine. Après le premier passage des 25 candidates en tenue individuelle, puis en tenue traditionnelle individuelle et enfin, en tenue traditionnelle collective, quinze candidates ont été éliminées.

Dix ont été retenues pour poursuivre l'aventure. Ce sont les candidates portant les dossards M1, M3, M5, M7, M13, M14, M15, M16, M19 et M21. La compétition était plus ou moins serrée jusqu'à l'heure du speech ou il fallait démontrer qu'en plus d'être belle, on avait quelque chose dans la tête. Tour à tour, les dix candidates ont pris la parole pour passer leurs messages avec pour thème central « un hommage aux FDS et au VDP ».

Elles étaient 25 candidates à représenter l'ensemble des universités du Burkina Faso

C'est à l'issu de cela que le jury a désigné la candidate M21, étudiante de l'université Aube-nouvelle, Miss université Burkina 2023. Elle a obtenu la note de 76/100.
« Je suis très heureuse d'avoir été élue Miss universités 2023. Je sais que toutes, nous méritions cette couronne. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu, mes parents, mes amis, mes proches. Déjà je dis merci à Moov Burkina de nous avoir donné l'occasion de participer à cet évènement. Moov, c'est un réseau leader, un réseau que j'utilise depuis que j'ai un téléphone. Franchement, j'ai mis toute la rigueur qui s'imposait, j'ai travaillé. Mais les autres n'ont pas démérité », a déclaré la Miss après son sacre. Pour être couronnée, Miss Kafando a fait savoir qu'on leur a demandés d'avoir une bonne marche, une belle tenue traditionnelle, une belle marche avec la tenue traditionnelle, un bon discours ... « Ce que je peux dire, c'est que j'ai eu beaucoup de personnes qui m'ont soutenu dans cette aventure », s'est-elle réjouie.

La miss universités 2023, a remercié tous ceux qui l'on soutenu

Pour le promoteur de Miss universités, Honoré Bambara, c'est un pari qui a été une fois de plus tenu grâce à ses partenaires. De ce fait, il témoigné sa gratitude à CANAL+, à Moov Africa, à travers Moov Burkina, à SODIBO. Il a terminé en faisant un plaidoyer au nom de toute la communauté culturelle. « Nous souhaitons et nous voulons que le fonds de téléphonie mobile revienne vraiment aux acteurs culturels. Que ce fonds ne soit pas destiné aux activités du ministère ou des directions générales. C'est un appel, c'est un plaidoyer. Si le ministre nous regarde, les acteurs culturels réclament le fonds de téléphonie mobile », a-t-il plaidé.

Le promoteur de Miss Burkina, Honoré Bambara, a rendu hommage à tous ses partenaires

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Marché à bétail de Lanoag-Yiri : La commune de Ouagadougou s'enquiert des conditions de travail des commerçants

Sun, 28/05/2023 - 23:45

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou a effectué une visite dans la matinée de ce vendredi 26 mai 2023 sur le site du marché à bétail de Lanoag-Yiri, situé à la sortie sud de Ouagadougou. Le PDS et sa délégation, accompagnés de la presse, ont pu visiter des sites de vente de bovins, d'ovins et de caprins, etc.

Le 15 avril 2023, les commerçants de bétail du site de Ouaga Inter ont été déguerpis de force et réinstallés sur le site de Lanoag-Yiri. Un mois après ces évènements, les autorités communales ont décidé d'aller s'enquérir de la situation sur le nouveau site.
L'objectif est de toucher du doigt les conditions d'installation et de travail de ces commerçants de bétail, nouvellement installés un peu plus d'un mois après le déguerpissement forcé du site de Ouaga Inter.

Le PDS et sa délégation ont pu toucher du doigt le vécu de ces commerçants de bétail

« Il était de bon temps que nous venions voir comment ils sont installés, comment ils mènent leurs activités ? Quoiqu'on dise, ce sont des citoyens qui se battent jour et nuit pour subvenir à leurs besoins et participer au développement économique de la ville de Ouagadougou et du pays. … Ce sont des gens qui comptent pour nous, qui méritent notre attention. Aujourd'hui, nous sommes venus vers eux pour voir s'ils sont bien installés, quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent ? Avant que ceux de Ouaga Inter ne viennent, y avait d'autres commerçants qui s'étaient déjà installés ici, donc y a des problèmes de leadership et autres. Nous sommes venus pour pouvoir aplanir tous ces problèmes pour que les gens puissent s'installer convenablement et mener leurs activités. C'est dans ce sens que nous allons pouvoir aussi prélever les impôts qu'il faut pour construire encore cette ville », explique Maurice Konaté président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou à l'issue de la visite.

Maurice Konaté, PDS de la commune de Ouagadougou a rassuré que des mesures seront prises afin de trouver une solution à cet abattoir clandestin

Le constat amer de cette visite a été la découverte d'un abattoir clandestin à ciel ouvert. Certains riverains se plaignaient déjà de l'existence de cet abattoir et le premier responsable de la commune de Ouagadougou a pu voir de lui-même cette situation peu reluisante.

Une vue partielle de cet abattoir clandestin à ciel ouvert

De la viande accrochée sur place, des boyaux et des peaux d'animaux en putréfaction, des excréments d'animaux, des vendeurs et clients se côtoient dans une odeur nauséabonde et dans un bourdonnement infini d'essaim de mouches. C'est le constat qui se dégage à première vue de cet abattoir de fortune installé non loin des maisons d'habitation.

Ablassé Ouédraogo, président du marché à bétail de Lanoag-Yiri

Tout en regrettant la création de cet abattoir clandestin, Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Kadiogo et président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, a rassuré que des dispositions seront prises, de concert avec les premiers responsables du marché pour mettre fin à cette pratique.
Tout en remerciant les premiers responsables de la commune pour la visite, Ablassé Ouédraogo et Boubacar Déra, respectivement président et vice-président du marché à bétail de Lanoag-Yiri, assurent qu'il n'y a pas de « problèmes sur le site ».

Vue du marché à bétail de Lanoag-Yiri

Ils disent n'avoir plus la capacité de trouver de nouveaux locaux pour des particuliers qui souhaiteraient s'y installer en raison du nombre élevé des commerçants. Ils invitent donc ceux qui n'ont pas de local à venir simplement vendre ou acheter « sans chercher à créer de problème ».

« Notre seule préoccupation actuelle, c'est le retour de la paix afin que nous puissions mener tranquillement nos activités », a lancé Boubacar Déra. Sur l'abattoir clandestin, il appelle les autorités à trouver un consensus afin de ne pas créer « un autre problème dans ce problème ».

Boubacar Déra, vice-président du marché à bétail de Lanoag-Yiri

Dans la foule, un commerçant dissident a voulu prendre la parole pour égrener les difficultés rencontrées sur le site mais il a été empêché par ses pairs visiblement d'accord avec les dirigeants du lieu, qui crient « qu'il n'y a pas de problème sur le site ». Le PDS Maurice Konaté a rassuré que ce dernier sera invité dans les locaux de la mairie afin de pouvoir tirer cette histoire au clair. Le PDS a profité de l'occasion pour mettre en garde les éventuelles ventes de terrain sur le site, rassurant que le site appartient à la commune de Ouagadougou.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Université de Fada N'Gourma : Le Président de la Transition décline sa vision de l'enseignement aux acteurs

Sun, 28/05/2023 - 23:40

(Fada N'Gourma 26 mai 2023). En marge de la cérémonie de lancement du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi, le Président de la Transition, Chef de l'État le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé avec le personnel et les étudiants de l'université de Fada N'Gourma.

Au cours de cette rencontre, le Chef de l'État a décliné au monde universitaire de Fada N'Gourma sa vision de l'enseignement, du développement et profité recueillir les préoccupations des acteurs. « A vous jeunesse estudiantine, nous savons que nous ne pouvons aller nulle part sans vous. Vous représentez la jeunesse, vous représentez l'avenir. L'une de nos préoccupations lors de nos débats, c'est le monde scolaire et universitaire », a indiqué le Chef de l'État aux Étudiants.

Pour le Capitaine Ibrahim TRAORE, la mise en place du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi résulte du constat que le nombre d'étudiants augmente chaque année et les postes à pourvoir dans la fonction publique diminuent.

« Et pourtant notre pays regorge d'énormes potentialités, nous avons des terres riches pour l'agriculture, un sous-sol riche. Pourquoi ne pas orienter la jeunesse vers l'emploi, vers l'auto-emploi avec la promotion des écoles et centres de formation professionnelle », a soutenu le chef de l'État face à une assemblée acquise à sa cause.

Il s'agit désormais d'orienter de plus en plus la jeunesse vers la production dans des secteurs comme l'agriculture, l'élevage, la menuiserie, la soudure, la mécanique auto, la mécanique industrielle, les métiers des mines.

Pour le Chef de l'État, la création de l'Agence pour la promotion de l'entreprenariat communautaire (APEC) s'inscrit dans cette dynamique avec la vision de développer des unités de transformations des produits locaux et la résolution des questions de recherche de financements à travers l'actionnariat populaire.

Mais pour atteindre ces objectifs, le Président de la Transition est convaincu qu'il faut relire les textes et travailler à changer notre système pour favoriser le développement endogène et la création d'emplois pour les jeunes. « Il faut avoir le courage de changer tout cela. Si nous devons suivre ce que nous avons copié ailleurs, tout est réuni dedans pour que nous ne puissions pas nous développer », a affirmé le Capitaine TRAORE.

Il a rassuré les étudiants que le système éducatif est en cours de relecture de sorte qu'à un certain niveau, les apprenants puissent être orientés vers la formation professionnelle et l'emploi.
Le Chef de l'État a évoqué aussi la situation sécuritaire avec le monde universitaire. Pour le Président de la Transition, cette guerre imposée au Burkina Faso depuis près de huit ans n'est qu'une guerre pour le contrôle des richesses du pays, comme l'or. Il a appelé la jeunesse estudiantine à s'engager dans la lutte pour la souveraineté de notre pays.

Les préoccupations des acteurs universitaires ont tourné autour de l'insuffisance des infrastructures universitaires, l'insécurité et la question du manque d'emploi. Le Chef de l'État a rassuré l'auditoire que son gouvernement travaille à prendre en compte les préoccupations de la région de l'Est en général et de l'université de Fada N'Gourma en particulier.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Pages