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Updated: 2 months 1 week ago

Burkina/Santé : Les néphrologues réfléchissent aux enjeux et perspectives de leur pratique

Thu, 01/06/2023 - 14:30

Ce mercredi 31 mai 2023, s'est ouvert à Ouagadougou le premier congrès de la Société burkinabè de néphrologie (SOBUNEPH). Le thème retenu pour ce premier congrès est « La pratique néphrologique en Afrique au sud du Sahara, enjeux et perspectives ».

La néphrologie est une spécialité médicale qui vise à prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies rénales. À en croire Pr Adama Lengani, président de la Société burkinabè de néphrologie, c'est une spécialité jeune, notamment au Burkina Faso où elle date de moins de 30 ans. Il révèle qu'avant 2006, le pays ne comptait qu'un seul néphrologue pour une trentaine actuellement. C'est une spécialité dont les traitements sont coûteux ainsi que les conditions d'exercice, ce qui limite l'accès aux soins pour les populations pauvres.

Ce premier congrès de LA SOBUNEPH réunit des néphrologues, des médecins généralistes et d'autres spécialistes, venus du Burkina et d'autres pays

Pourtant, comme le rappelle Dr Antoinette Tougma, chargée de mission qui a représenté le ministre de la santé, les maladies rénales sont un problème majeur de santé publique. Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), un adulte sur dix souffre d'une affection rénale, soit environ 850 millions de personnes dans le monde. En 2019, la maladie rénale était la 10e cause de mortalité au monde et si rien n'est fait, elle pourrait en être la 5e en 2040.

Au Burkina Faso, on estime à 2,5 millions, le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques rénales et qui l'ignorent, avec un taux de mortalité élevé. Cette mortalité élevée est due, selon Dr Tougma, au coût du traitement, à l'accès limité aux soins, à la pauvreté. « En milieu hospitalier, plus du tiers des patients sont vus au stade terminal de la maladie. La seule alternative thérapeutique qui existe est le traitement par hémodialyse », dit-il. Une thérapie assez coûteuse pour le Burkinabè moyen.

Pr Adama Lengani, président de la Société burkinabè de néphrologie

C'est pourquoi, conscient du problème, le Burkina Faso a pris plusieurs mesures dont l'octroi d'une subvention de cinq milliards de francs CFA par an aux centres de dialyse, permettant de réduire le coût d'accès à l'hémodialyse, ainsi que l'octroi de bourses pour la spécialisation de médecins en néphrologie, l'ouverture de centres d'hémodialyse et l'ouverture d'une formation d'attachés de santé en hémodialyse.

Photo de famille

Malgré ces efforts, des difficultés demeurent. Ce congrès est donc une occasion pour mener la réflexion sur ces difficultés, mais aussi sur les enjeux et perspectives de la néphrologie. C'est aussi le lieu d'une remise à niveau des connaissances au profit des néphrologues, comme le souligne Pr Lengani.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

REMERCIEMENTS ET PROGRAMME DES MESSES de Wendlassida Fabien SAWADOGO

Thu, 01/06/2023 - 13:12

La grande famille SAWADOGO à Noh, Sabcé, Piitenga, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, cote d'ivoire et aux etats Unis.

Le TENGAND SOOBA de Goungla

Sa majesté le Naaba Delwendé de Doulou, commune de Koudougou et famille
Les familles alliées,

Sawadogo S. Léon à Ouagadougou, ses frères et sœurs

Les sœurs,
NEERBEWENDIN G
NOMWENDE PATRICIA ARMELLA
PALIGWENDE MARIE GABRIELLE

Les neveux, nièces, cousins et cousines

Expriment leur profonde reconnaissance et adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près et de loin leur ont assisté lors de la maladie et du repos en Dieu de leur très cher fils, frère, oncle, neveu, beau frère, cousin

Wendlassida Fabien SAWADOGO, Communicateur

Décédé le vendredi 26 Mai 2023 et Inhumé le samedi 27 Mai 2023 à Bobo Dioulasso à l'âge de 37 ans.

Elles remercient du plus profond du cœur tous ceux ou celles qui les ont soutenu moralement, matériellement, financièrement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.
Elles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Puisse Dieu rétribuer a chacun et à chacune ses bienfaits au centuple.-

Elles vous informent également des messes qui seront dites pour le repos de son âme, selon le programme ci après :

Bobo-Dioulasso : les dimanches 4, 11, 18 et 25 juin 2023 à 7 heures à la chapelle Saint Paul de Ouezzinville

Ouagadougou : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de Tampouy

Commune de Sabcé : les dimanches 4 et 11 juin 2023 à 7 heures à la Paroisse Charles de Foucauld de Sabcé

Que la Grace de Dieu abonde dans chacune de vos vies.

« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent », Apocalypse 14 verset 13.

Categories: Afrique

AVIS DE DEMANDE DE PROPOSITION PUBLIC pour Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet

Thu, 01/06/2023 - 10:30

N° 83439786

1. Contexte

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de l'exécution de ses projets et programmes, la GIZ lance cet avis d'appel à proposition pour la sélection d'un bureau d'études pour l'Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.

2. Objectifs de la mission

L'objectif général de la mission est d‘Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.
3. Participation
La présente demande de proposition est ouverte aux prestataires remplissant les conditions administratives d'exercice au Burkina Faso.

4. Constitution du dossier de candidature

Dossier administratif :

Attestation de situation cotisante valide
Attestation de situation fiscale valide

Dossier technique :
• Description de la conception technique et méthodique
• La liste du Personnel : Experts avec CV
• Expériences dans les projets similaires : expériences générales et expériences spécifiques dans les études similaires ;
• Les certificats de Bonne exécution liés aux études similaires ;

Le dossier technique devra être constitué suivant les termes de référence et en faisant attention à la grille d'évaluation technique.

Dossier financier : Il sera présenté conformément au cadre budgétaire contenu dans les termes de référence.
 La soumission ;
 Le devis estimatif.

5. Soumission des propositions

Les propositions devront être soumises en Français au plus tard le 04 juin 2023 par email à l'adresse suivante : BF_Quotation@giz.de
L'objet du courriel portant votre proposition DOIT être libellé comme suit :

« DAOP N°83439786–ProPFR_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet »

La proposition doit être faite au format PDF et doit être composée de 3 fichiers, rédigés en français, et dûment signés par la partie responsable.
Chaque fichier doit être nommé comme suit :

DAOP N° 83439786_proposition_administrative_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439786_proposition_technique_nom du bureau d'étude.
DAOP N° 83439786_proposition_financière_nom du bureau d'étude.
Si la capacité des pièces jointes dépasse 15 Mo, veuillez soumettre votre proposition dans des courriers séparés, en étiquetant clairement chaque courrier.
Le non-respect de ces conditions entraine une disqualification de votre proposition.

6. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toute question supplémentaire, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel d'offres jusqu'au 02 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_ DAOP N° 83439786_ Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet

7. Informations complémentaires

Les informations complémentaires les termes de références et les autres documents ou pour toutes questions supplémentaires, veuillez écrire à l'adresse suivante BF_Quotation@giz.de à compter de la date de publication du présent appel à proposition jusqu'au 02 Juin 2023. Prière de retenir à cet effet l'objet : Infos_DAOP N° 83439786_Identification des potentielles Chartes Foncières Locales à établir dans les zones d'intervention du projet.

8. Conditions supplémentaires d'appel à proposition

Veuillez noter que votre participation à cette demande à proposition public national ne crée aucune obligation entre la GIZ et le soumissionnaire potentiel. La GIZ n'est pas responsable des frais encourus par les soumissionnaires dans le cadre de cet appel à proposition.

Le non-respect de l'une quelconque des conditions de l'appel à proposition en cours entraînera la disqualification automatique de votre proposition.
L'absence de tout élément, document ou dossier, ainsi que la présentation d'un document périmé ou non authentique entraînera le rejet de votre proposition.

La GIZ se réserve le droit d'annuler ou modifier l'appel à proposition public en cours à tout moment.

Fait à Ouagadougou, le 25/05/2023

Categories: Afrique

Offre d'emploi : Avis de recrutement d'une secrétaire bilingue

Thu, 01/06/2023 - 10:30

TISSOU CONSULTING recrute pour le compte d'une société basée à Ouagadougou, une SECRETAIRE-BILINGUE (Français-Anglais) aux conditions suivantes :

ACTIVITES

Rattachée directement au Président-Direction Générale de la société, la Secrétaire-bilingue aura pour principales activités :
Participer aux diverses réunions (en présentielle ou visio-conférences) et en faire systématiquement une synthèse à l'intention de tous les participants ;
La traduction de divers documents échangés (courriers physiques, mails, etc.) ;
Planifier les rendez-vous et déplacements du PDG ;
Emettre et recevoir les courriers physiques et numériques ;
L'archivage physique et numérique des dossiers ;
L'accueil des visiteurs ;
Gestion du standard téléphonique ;
Elaborer tout document à la demande de la hiérarchie ;
L'approvisionnement et la gestion et des fournitures bureautiques ;
Accomplissement de toutes autres tâches qui entrent directement ou indirectement dans le cadre de sa mission.

QUALIFICATIONS ET COMPETENCES

Avoir une excellente expression écrite et orale en français et en Anglais ;
Avoir une parfaite maîtrise du Pack Office surtout Word ;
Être capable de travailler sous pression et en équipe ;
Avoir l'esprit d'initiative ;
Avoir de sérieuses qualités humaines notamment relationnelles ;
Être discrète, méthodique et autonome ;
Avoir le sens commercial et du service client ;
Avoir le sens de l'organisation de ses tâches ;
Être rigoureuse et disponible ;
Avoir le sens de l'écoute et de la communication.

NIVEAU D'ETUDES

Être titulaire au moins, d'un BAC+2 ou 3 en Secrétariat de Direction-bilingue.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

3 à 5 ans à un poste similaire

NATURE DU CONTRAT

CDD de 1 an renouvelable

LIEU D'AFFECTATION

Ouagadougou

DISPONIBILITE

Immédiate

COMPOSITION DU DOSSIER

• Un CV détaillé et actualisé avec une photo ;
• Une lettre de motivation adressée au Gérant du Cabinet TISSOU CONSULTING

RENSEIGNEMENTS

Tél. : bureau : +226 25 41 44 39
GSM : +226 70 68 98 01(WhatsApp)

CONDITIONS DE DEPOT DE DOSSIERS PROCEDURE DE RECRUTEMENT

• Les candidat(e)s intéressé(e)s par le présent avis de recrutement sont priés d'envoyer leur dossier de candidature uniquement par e-mail à tissourecrutement@gmail.com au plus tard le vendredi 09 juin 2023 à 16h30 min.
• A l'issue de l'étude sur dossiers, 10 candidats seront retenus pour un test écrit
• Après le test écrit, les 5 meilleurs candidats seront retenus pour compléter leurs dossiers de candidature et participer à l'entretien oral devant un Jury

Categories: Afrique

Décès de PEMOU BOUEKO FRANCOIS XAVIER : Faire part

Thu, 01/06/2023 - 08:30

Les familles PEMOU, BAZI, TAMINI et alliées à Sara, Tya, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Banfora et Montpellier ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père et grand-père PEMOU BOUEKO FRANCOIS XAVIER. Décès survenu le mercredi 31 mai 2023 à l'hôpital SANOU SOUROU de Bobo-Dioulasso à l'âge 74 ;
Le programme des obsèques se présente ainsi qu'il suit :

SAMEDI 03 JUIN 2023

06H30 : LEVEE DU CORPS A LA MORGUE DU CHUSS DE BOBO-DIOULASSO

08H00 : MESSE A L'EGLISE SAINT PAUL DE OUEZZIN VILLE

10H 00 : TRANSFERT DE LA DEPOUILLE MORTELLE A SARA

13H00 : ENTERREMENT AU DOMICILE FAMILIALE

QUE PAR LA MISERICORDE DIEU L'AME DE PAPA FRANCOIS XAVIER REPOSE EN PAIX

Categories: Afrique

In memoria : KIWALO Germaine

Thu, 01/06/2023 - 08:30

Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle, la lumière de ta face »

02 juin 2003 – 02 juin 2023

Voilà vingt (20) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui notre chère fille, sœur, tante, belle-sœur KIWALO Germaine.

En ce triste anniversaire,

Les grandes familles KIWALO, DIAO, GUIEBO, SIDIBE et BOLARE à Koupéla, Dédougou et Ouagadougou
La grande famille KUIRE à Koupéla

Les familles alliées et amies
Les frères, sœurs, cousins, neveux et nièces

Prient tous ceux qui l'ont connue, approchée ou aimée, d'avoir une pensée pieuse en sa mémoire.

Des messes de requiem seront dites à son intention selon le programme suivant :

vendredi 2 juin 2023 à la Chapelle Jean XXIII à 18h30 mn ;

dimanche 04 juin 2023 à la paroisse Saint Albert le Grand de la Rotonde à 8h30mn.

Tu resteras à jamais gravé dans nos cœurs.

Union de prières

Categories: Afrique

Décès de SIRIBIE SOULEYMANE, dit Boutiq-Souleymane : Remerciements et faire-part

Thu, 01/06/2023 - 08:00

Les grandes familles SIRIBIE, SOURABIE, HEBIE, SOMBIE, à Moussodougou, Banfora, Bobo Dioulasso, Dédougou, Ouagadougou, et en Côte d'Ivoire,

Les familles alliées MOUGNIGA, KI, COUMBIA, SANON, KABORE, SOURABIE, HEBIE, SIRIBIE et SOMBIE,

Les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants,

Très touchés par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et d'amitié témoignées à leurs endroits lors du décès le 18 janvier 2023 et de l'inhumation le 19 janvier 2023 à Moussodougou de leur Epoux, Père, Beau-père, Frère, Oncle, Grand-père et arrière-Grand-père :

SIRIBIE SOULEYMANE, dit Boutiq-Souleymane, cultivateur à Moussodougou, dans sa 86ème année,

Renouvèlent leurs sincères remerciements :

• au chef de village de Moussodougou et ses notables ;

• aux autorités coutumières, religieuses et administratives de Moussodougou ;

• à Monsieur le Directeur Général de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina ;

• au personnel de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina ;

• au personnel de la PHARMACIE UNIVERS ;

• aux pharmaciens du Burkina ;

• à l'Association pour le développement économique et social de Moussodougou (ADESMO muganfié) ;

• aux parents, amis, voisins, connaissances ;

Pour leurs soutiens multiformes.

Les familles et les enfants s'excusent auprès de tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.

Que chacun soit récompensé au centuple de ses bienfaits.

Par ailleurs, elles vous informent que les funérailles traditionnelles auront lieu le dimanche 4 juin 2023 au domicile du défunt à Moussodougou au quartier Kayouna.

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Discours sur la situation de la nation : Des députés entre satisfaction, réserve et espoir

Thu, 01/06/2023 - 00:26

Six mois après le discours de politique générale, Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla est revenu devant la représentation nationale avec un discours sur la situation de la nation. Devant les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT), il a passé en revue la situation du pays et les perspectives. La séance qui s'est tenue toute la journée de ce mardi 30 mai 2023 a été présidée par le président de l'ALT, Dr Ousmane Bougouma. Après ce discours, quelques députés se sont prêtés aux questions des journalistes. Et c'est un discours positivement apprécié. Un discours enduit de courage, d'espoir et de patriotisme.

En cinquante minutes, le Premier ministre Maître Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambéla a passé en revue la situation nationale. La lutte contre l'insécurité, la gestion de la crise humanitaire, la réconciliation et une refondation consensuelle de la société, la gouvernance économique, les autres secteurs de l'État ont été abordés par le chef du gouvernement burkinabè.

Après ce discours, les députés réunis au sein des groupes constitués « Les organisations de la société civile, les partis et formation politiques, les forces vives des régions, les forces de défense et de sécurité, les personnalités désignées par le chef de l'Etat » ont soulevé quelques préoccupations. Parmi lesquelles, on retient en autres la destruction des infrastructures de téléphonie mobile, le coût et la qualité de la communication, les lourdeurs administratives, le développement de l'agriculture qui souffre de l'insuffisance de l'allocation budgétaire, la construction d'infrastructures routières afin de désenclaver les zones de production agricole, les conditions de retour des PDI dans leurs localités d'origine, la réconciliation nationale et la cohésion sociale, la prise en charge des personnes handicapées, l'avenir du chemin de fer notamment Ouaga-Abidjan, la situation de l'aéroport de Donsin.

Le député Souleymane Ouédraogo

On note aussi comme doléances des députés, la nécessité d'une politique inclusive, la réforme du système éducatif, la situation sécuritaire, les infrastructures sportives de qualité, la vie chère, le développement de l'élevage notamment un ministère entièrement chargé de ce domaine, le développement et l'équipement des infrastructures sanitaires, la situation des pertes à la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG) suite aux nombreux incendies, la tenue des élections, la situation des enfants PDI (traitement discriminatoire positif au profit de ces enfants), la prise en compte des familles d'accueil des PDI, la tenue des examens et concours dans des zones sous blocus sécuritaire, l'approvisionnement des zones à fort défi sécuritaire, la question de la décentralisation, la mendicité à Ouagadougou, le statut des coutumiers, la vulgarisation de l'agriculture avec la distribution à temps des intrants agricoles.

Le député Moumouni Dialla

Il y a aussi la situation du déploiement des VDP, la prise en charge des déplacés externes (ayant trouvé refuge dans des pays voisins), le manque de médicaments dans les centres de santé, l'inaccessibilité de certains centres de santé, le chevauchement des années académiques, l'énergie, l'augmentation du loyer, le désenclavement du pays notamment des zones de grande production agricole et halieutique, etc.

Mais dans l'ensemble, les députés interrogés par les hommes de média ont positivement apprécié le discours sur la situation nationale du Premier ministre.
Souleymane Ouédraogo, député représentant les personnes vivant avec un handicap, affirme que l'abnégation et l'intégrité du capitaine Ibrahim Traoré et du Premier ministre fondent l'espoir que les promesses annoncées seront réalisées. Il espère que dans la mise en œuvre de sa politique, les préoccupations des personnes vivant avec un handicap seront prises en compte par le gouvernement.

Le député Marc Gansonré

Tout en émettant quelques réserves, Moumouni Dialla, président de la composante « Organisations de la société civile », trouve le discours très ambitieux. Il appelle les autorités à prioriser les préoccupations de la jeunesse burkinabè. « Je retiens que c'est un discours hautement ambitieux, qui tient compte des grands chantiers que souhaitent les Burkinabè. On y trouve des éléments assez appréciables mais aussi des éléments qui restent à parfaire. De notre point de vue, en ce qui concerne l'éducation, la formation et l'emploi des jeunes, beaucoup de choses restent à faire. Quand vous prenez l'histoire du Burkina Faso, de 2014 à maintenant, nous avons subi une insurrection, au moins trois coups d'Etat. Et ce qui engendre ces évènements, c'est le fait qu'une frange de la population notamment sa frange jeune soit mise en marge dans la gouvernance globale de notre pays. J'aurai aimé qu'il y ait un chantier prioritaire pour l'éducation, la formation et l'emploi des jeunes afin de donner de l'espoir à la jeunesse », a-t-il indiqué.

La députée Neimata Brigitte Zoungrana

De son côté, Marc Gansonré, satisfait du discours du Premier ministre, attend des efforts dans le domaine de l'agriculture. « On a des éléments de satisfaction comme la cohérence de cette déclaration avec celle qui nous a été présentée, il y a six mois. Le deuxième élément de satisfaction, en écoutant le Premier ministre, est la mise en œuvre de la politique générale qui nous donne satisfaction. Le troisième point de satisfaction, le Premier ministre a eu une conviction presque contagieuse parce qu'il nous a présenté la réalisation d'un programme avec beaucoup de détails qui nous a permis de comprendre qu'il y a quelque chose qui est en train d'être fait et particulièrement je suis satisfait. Mais sur la question humanitaire, il y a des questions qu'il faut se poser. Aujourd'hui, on ne peut pas parler de la question humanitaire sans prendre en compte des éléments assez clairs sur la question de la sécurité alimentaire pour la population burkinabè. A ce sujet, nous ne pouvons pas comprendre que le budget qui a été alloué au secteur agricole ait eu une baisse de 5% par rapport à l'année passée… C'est vrai que nous sommes en état de guerre mais si la population a encore faim, ça va nous créer encore d'autres problèmes comme la non maîtrise de cette population, la perte de confiance de la population. Nous demandons donc que des choses soient faites sur ce sujet », souligne-t-il.

La députée Pélagie Konseibo

La députée Neimata Brigitte Zoungrana attend encore plus d'efforts du gouvernement, notamment sur la question humanitaire. « Disons que le discours du Premier ministre est assez incomplet parce que y a pas mal de zones d'ombres qu'il a survolées. Nous ne pouvons que croire ce qu'il a dit. Nous estimons qu'il y a déjà pas mal de choses concrètes qui ont été faites. S'il parle de plus de 20 000 ménages étant retournés chez eux, c'est déjà bon mais ce n'est pas encore arrivé si on pense que deux millions de personnes sont déplacées internes au Burkina Faso », affirme-t-elle.

C'est avec beaucoup de satisfaction et d'espoir que Pélagie Konseibo du groupe constitué « Forces de défense et de sécurité » a suivi le discours du Premier ministre. « J'ai écouté avec beaucoup d'attention le discours du Premier ministre. Son discours est parfait parce qu'il est revenu sur sa déclaration de novembre 2022. Par rapport à ce qu'il a dit en novembre passé, il y a eu des efforts, du progrès un peu partout. Au niveau sécuritaire, social, humanitaire, on a senti qu'il y a eu des avancées. En six mois, ce n'est pas simple mais pour un pays en insécurité, c'est déjà encourageant. Chez nous au Burkina Faso, on dit que tout et prioritaire, si on a la nécessité d'améliorer partout, ça sera salutaire », confie-t-elle.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net
Photos : Bonaventure Paré

Categories: Afrique

Burkina/Justice : Newton Ahmed Barry relaxé dans le dossier qui l'oppose à « Burkina Rempart »

Thu, 01/06/2023 - 00:20

Le journaliste, ex-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, a été relaxé dansl'affaire qui l'oppose au mouvement de la société civile dénommé « Burkina Rempart ». Le verdict a été rendu dans la matinée de ce mercredi 31 mai 2023 par le tribunal de grande instance Ouaga I.

Newton Ahmed Barry était poursuivi par l'organisation de la société civile « Burkina Rempart », « soutien indéfectible » de la transition, pour « diffamation et injures ».

« Le capitaine Ibrahim Traoré ne serait rien aujourd'hui sans le soutien de ses extrémistes islamisés, (…) djihadistes de la ville, fonctionnant comme des djihadistes de la brousse », rappelle la radio Oméga FM des propos de Newton Ahmed Barry, tenus sur le plateau de Radio France Culture le 30 janvier 2023, et jugés de "diffamatoires"et d' "injurieux".

Les requérants ont estimé que les propos de Newton Ahmed Barry exposent les militants de « Burkina rempart » à toutes sortes de danger. D'où leur demande à ce qu'il soit condamné et la décision publiée dans deux journaux, en vue de permettre aux victimes présumées de recouvrer leur « dignité bafouée », reprend le confrère de Oméga FM, qui précise que les requérants ont également réclamé 1 franc symbolique et le paiement des frais exposés non compris dans les dépens, estimés à 5 millions de francs CFA.

Les avocats du prévenu ont, eux, jugé qu'il n'y a pas d'éléments légaux, matériels et même intentionnels à la charge de leur client.

Pour le Parquet également, il n'existe pas de preuves suffisantes qui établissent un lien entre les déclarations de Newton Ahmed Barry et « Burkina Rempart ». C'est pourquoi a-t-il requis qu'il soit relaxé au bénéfice du doute.

Dans son verdict de ce mercredi 31 mai 2023, le tribunal a effectivement suivi la réquisition du Parquet, en relaxant Newton Ahmed Barry au bénéfice du doute. En outre, la constitution de partie civile des membres de « Burkina rempart » a été rejetée.

Ancien rédacteur en chef du journal d'investigation L'Evènement, Newton Ahmed Barry est connu pour ses analyses sans concession et ses prises de position ; ce qui n'est pas du goût de certains citoyens, notamment des soutiens proclamés du pouvoir de la transition. Il a, à cet effet, fait l'objet de menaces de mort.

O.L.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Elections au Burkina : Vers des congés prolongés pour les politiques ?

Thu, 01/06/2023 - 00:15

Dans son Discours sur la situation de la nation (DSN), le mardi, 30 juin 2023, devant l'Assemblée législative de transition (ALT), le Premier ministre Me Apollinaire Kyelèm de Tambèla a répondu à une question sur la tenue des prochaines élections au Burkina Faso (selon l'agenda initial, la transition prend fin en juillet 2024). Sans détour, le chef du gouvernement a fait taire tout suspens.

Dans un style dont lui seul a le secret, le Premier ministre a déclaré : « On ne peut pas faire des élections sans la sécurité. Ceux qui veulent des élections rapides, même demain, nous pouvons l'organiser s'ils assurent la sécurité du Burkina Faso. Nous sommes prêts (…) sinon, ce sera des élections aussitôt contestées aussitôt organisées »

Ainsi, Me Apollinaire Kyelèm a tranché. Il n'y aura pas d'élections au Burkina Faso, tant que la reconquête du territoire ne sera pas effective. Un argument qui vient, en réalité, soutenir celui du président de la transition Ibrahim Traoré au cours de son interview du 5 mai 2023. Le chef de l'Etat avait pris l'exemple de la négociation en novembre 2020 avec des groupes armés terroristes pour tenir les élections. Un acte qui a eu pour conséquences la recrudescence des attaques à partir de 2021.

Les nouvelles autorités ont affiché publiquement leur intention : pas de négociations avec les groupes armés. Ce message, le chef du gouvernement l'a réaffirmé au cours de son DSN. Ceux qui prétendent occuper certaines fonctions par le biais des élections doivent donc patienter. « Pour que les élections soient acceptées, il faut qu'au moins l'essentiel du pays puisse participer », a affirmé le chef du gouvernement.

Dans sa série de réponses aux questions, le Premier ministre a annoncé des chiffres pour faire l'état des lieux de cette reconquête. « 65% » du Burkina Faso est sous contrôle de l'armée et « 20% » où les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont un accès limité.

Si l'on doit comprendre la logique de Me Kyelèm de Tambèla et de son gouvernement, lorsque la reconquête sera effective sur l'ensemble du territoire national, on pourra parler d'élections au Burkina Faso.

C'est dire donc que la classe politique, qui a vu ses activités suspendues depuis septembre 2022 (deuxième coup d'Etat), verra sa pause se prolonger. Tout compte fait, les acteurs de la politique étaient déjà préparés psychologiquement. L'on se rappelle de sa dernière rencontre avec le président Ibrahim Traoré, où les quatre composantes de cette classe politique burkinabè ayant pris part à l'élaboration de la charte de la transition ont apporté leur soutien aux autorités actuelles.

Il s'est agi de l'ex-Alliance des partis politiques de la majorité présidentielle (APMP), l'ex-Chef de file de l'opposition politique (CFOP), l'ex-Opposition non affiliée (ONA) et les « Autres partis ». Ce jour, le porte-parole, Eddie Komboïgo, a indiqué que le souhait des partis politiques reste la récupération de l'ensemble du territoire, la réinstallation des populations dans leur localité avec le fonctionnement des services administratifs et sociaux minimum et un approvisionnement des produits de première nécessité dans « des conditions dignes ».

Ainsi, avec ces propos du Premier ministre, l'on est en droit de se demander si les arguments ne concourent pas à une prolongation des congés de la classe politique burkinabè.
Il faut rappeler que selon le calendrier de la CEDEAO soumis à la transition burkinabè, les élections doivent se tenir en juillet 2024.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Conseil des ministres du 31 mai 2023 : Le Gouvernement valide l'Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024

Thu, 01/06/2023 - 00:10

(Ouagadougou, 31 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, l'hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour, a indiqué le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO à l'issue des travaux du Conseil.

Le conseil des ministres a adopté l'Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024. « A la lumière de la situation sécuritaire et au regard des enjeux pour notre sécurité alimentaire liée à cette campagne agricole qui se profile, le Chef de l'Etat a voulu à travers cette initiative impliquer les forces combattantes dans la production agricole afin qu'on ait les capacités d'assurer la sécurité d'un certain nombre de sites pour la production » a déclaré le Porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Cette initiative d'un coût de plus de 22 milliards de FCFA comprend trois composantes. La première composante est l'initiative d'urgence pour l'intensification de la riziculture qui va concerner 4 000 hectares. La deuxième composante est le Programme alimentaire militaire du Burkina qui va mobiliser 3 500 hectares et la composante 3, la production de défense de la patrie contre l'insécurité alimentaire qui va concerner aussi 3 500 hectares.

Cette initiative présidentielle va mobiliser plus de 1000 militaires, plus de 2000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et plus de 4 000 personnes déplacées internes (PDI). « Et des mécanismes sont en train d'être étudiés pour mettre à contribution les détenus », a souligné le porte-parole du gouvernement. Cette volonté du Chef de l'Etat qui sera portée par le Bureau national des grands projets, une structure rattachée à la Présidence du Faso, devra permettre une production d'environ 190 000 tonnes de céréales et de légumes sur plus de 11 000 hectares.
Au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, le Conseil des ministres a adopté un rapport relatif à la situation de l'exécution du budget et de la trésorerie de l'Etat exercice 2023 au 31 mars 2023.

Selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, il ressort qu'au 31 mars 2023, un montant de 695 milliards de FCFA a été mobilisé par les régies de recettes. « Ce montant représente plus 25% des prévisions. Ce qui constitue une bonne performance par rapport à l'année passée et qui montre que nous sommes sur une bonne tendance » a indiqué le ministre NACANABO.

En ce qui concerne les recettes extraordinaires à savoir les dons, les projets et programmes, il ressort que 109 milliards de FCFA ont été mobilisés au titre du premier trimestre de l'année en cours.

Le Conseil a également examiné et adopté au compte du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l'Emploi un rapport relatif à la mise en place de Référents Opportunités-Insertion dans 302 communes rurales.

« Ce dispositif comprend la mise en place d'un Référent qui va être un agent de la commune en appui avec des cellules de la jeunesse et ces cellules vont recevoir des formations et des outils qui vont être élaborés par l'Agence nationale pour la promotion de l'emploi (ANPE). Ce qui va permettre à tout jeune de 15 à 35 ans et qui réside dans une commune rurale de venir auprès du Référent pour s'informer des opportunités d'emploi, des opportunités de formation professionnelle, des opportunités d'insertion qui existent » a expliqué le ministre en charge de l'emploi Boubakar SAVADOGO.

Selon le ministre, ce dispositif vient placer les questions de jeunesse au cœur des actions de développement. La mise en œuvre de l'initiative de Référents Opportunité-Insertion va nécessiter des concertations avec différents acteurs notamment les délégations spéciales, des associations de jeunesse, des ministères sectoriels, des partenaires techniques et financiers. Son lancement est prévu pour le 17 juin 2023 sous le patronage du Premier ministre.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

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Burkina Faso : Certains pensionnés de la CNSS seront payés via Orange Money

Thu, 01/06/2023 - 00:05

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et Orange Money Burkina Faso ont signé un partenariat pour le paiement numérique des pensions. La cérémonie de signature de cette convention s'est tenue dans la matinée de ce mercredi 31 mai 2023 au siège de la CNSS à Ouagadougou.

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et Orange Money Burkina Faso, avec l'appui du Projet d'appui à l'inclusion et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), ont signé une convention qui permettra à la CNSS d'offrir à ses pensionnés des prestations plus rapides, sécurisées et plus efficaces. Cette numérisation des paiements des pensions entre dans le cadre de la décision gouvernementale portant obligation de numérisation obligatoire des paiements au plus tard le 31 décembre 2021.

Selon Herman Yacouba Nacambo, directeur général de la CNSS, l'objectif de cette démarche, c'est de faire en sorte que les assurés qui ne sont pas encore dans le système bancaire puissent recevoir leurs paiements chez eux, sans se déplacer. Il s'agit pour la CNSS, déjà lancée dans la bancarisation, d'absorber les assurés qui sont toujours payés en espèces dans les guichets.

Herman Yacouba Nacambo, DG de la CNSS a souligné que cette convention constitue une étape importante pour la CNSS dans son engagement vers la dématérialisation de ses procédures

« La signature de la présente convention constitue une étape importante pour la CNSS dans son engagement vers la dématérialisation de ses procédures. L'acte que nous posons aujourd'hui consacre la concrétisation de la volonté sans cesse réaffirmée de notre institution à améliorer la qualité de ses services au bénéfice de ses différents assurés. La CNSS doit sa raison d'être aux assurés sociaux, c'est pourquoi elle ne ménage aucun effort dans le sens de leur bien-être et dans l'objectif de toujours améliorer les services qu'elle leur rend », explique Herman Yacouba Nacambo.

Laurent Birba, représentant la DG d'Orange Money Burkina Faso a salué cette nouvelle collaboration qui permettra de soulager certains pensionnés

« Nous avons un certain nombre de nos assurés qui sont déjà dans le système de la bancarisation. Mais il y a un groupe d'assurés qui n'est pas dans ce système de bancarisation et qui continue donc à être payé à la caisse. L'objectif c'est de faire en sorte que ces assurés puissent être payés par Orange Money, qu'ils puissent recevoir chez eux leurs paiements sans se déplacer, sans frais. Cela contribue à l'inclusion financière prônée par le gouvernement. Avec la situation sécuritaire que nous connaissons, dans certaines localités, les institutions bancaires ne sont plus sur place, et les paiements à la caisse sont devenus de plus en plus difficiles. Ce système que nous avons mis en place va permettre de soulager l'ensemble de nos assurés dans ces zones », a-t-il ajouté.

Laurent Birba, responsable marketing, représentant la directrice générale d'Orange Money Burkina Faso, rassure de la disponibilité du service Orange Money. « Nous avons eu la chance d'être choisis en tant que leader de la monnaie électronique au Burkina Faso depuis dix ans. Ce qui permet aujourd'hui à tous les Burkinabè de transférer et de recevoir de l'argent partout où ils sont. Malgré le contexte sécuritaire, Orange Money est présent partout au Burkina Faso 24h/24. Quoi de plus normal pour un partenaire de notre taille que d'accompagner ce projet de digitalisation en cours avec la CNSS pour le paiement des prestations et des allocations », déclare-t-il.

Séraphin Kientega, coordonnateur du PAIF-PME a rappelé que cette numérisation favorise également le développement du secteur financier et stimule la croissance économique

Séraphin Kientega, coordonnateur du PAIF-PME, a indiqué que cette convention marque une étape cruciale dans la modernisation et la transformation digitale du secteur des paiements des pensions au Burkina Faso. Pour lui, ce projet ambitieux est le fruit d'une collaboration étroite entre la CNSS et le PAIF-PME depuis 2019, démontrant ainsi l'importance du partenariat public-privé dans le développement socio-économique du Burkina Faso.

« Grâce à cette initiative ambitieuse, la CNSS et le PAIF-PME s'engagent à faciliter la vie de nos précieux pensionnés en leur offrant un accès plus rapide, plus sécurisé et efficace à leurs prestations. La numérisation des paiements du gouvernement et singulièrement les paiements des pensionnés est un véritable levier pour améliorer la qualité de vie de nos aînés et garantir leur bien-être. En éliminant les contraintes et les délais souvent associés aux paiements en espèces, nous ouvrons la voie à une nouvelle ère de simplicité et de commodité. Les pensionnés, nos aînés pourront désormais recevoir leurs paiements directement sur leurs téléphones mobiles, offrant ainsi une solution moderne et accessible à tous », précise-t-il.

Somtabangré Boureima Ouédraogo, président de l'ANR/BF a salué cette innovation de la CNSS

« Aussi, il est important pour nous de rappeler qu'en numérisant les paiements des pensions, nous ne faisons pas que moderniser les processus administratifs, mais nous contribuons également à renforcer l'inclusion financière de nos concitoyens. En facilitant l'accès aux services financiers, nous donnons à nos pensionnés la possibilité d'économiser, d'investir et de planifier leur avenir avec plus de confiance. Cela favorise également le développement du secteur financier et stimule la croissance économique », a-t-il soutenu.

Somtabangré Boureima Ouédraogo, président de l'Association nationale des retraités du Burkina Faso (ANR/BF), a salué positivement cette initiative. « C'est une bonne chose et nous ne pouvons que féliciter les deux institutions. Nous nous réjouissons de constater que la CNSS innove. Passer de la matérialisation à la numérisation des paiements des prestations des assurés sociaux, c'est vraiment un grand pas de franchi », confie-t-il.

Photo de famille des participants à cette cérémonie de signature de la convention

Ces paiements numériques via Orange Money concernent aussi bien les allocations familiales que les prestations relatives à la retraite. La direction régionale de Ouagadougou a été retenue comme site pilote pour ces paiements numériques. Grâce à une souscription volontaire, chaque assuré recevra le montant qui lui est dû sans aucun frais de transfert. Les frais de transaction seront pris en charge par le PAIF-PME. Le premier paiement de masse est prévu pour ce 1er juin 2023.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 31 mai 2023

Thu, 01/06/2023 - 00:00

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 47 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à « l'Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 ».
Cette Initiative présidentielle est organisée autour de trois (03) composantes à savoir :
composante 1 : Initiative d'urgence pour l'intensification de la riziculture au Burkina Faso sur 4 000 hectares ;
composante 2 : Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) sur 3 500 hectares ;
composante 3 : Production de défense de la Patrie contre l'insécurité alimentaire (PDPIA) sur 3 500 hectares.

Les objectifs de cette initiative sont entre autres, la satisfaction de la demande nationale en riz dans un contexte marqué par des contraintes sécuritaires, les changements climatiques et des restrictions d'importations liées à la crise russo-ukrainienne. L'initiative vise également la préparation des forces combattantes au métier de l'agriculture après la guerre contre le terrorisme et la production du sorgho, du maïs et du mil à haut rendement par les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

La mise en œuvre de l'Initiative impliquera des militaires, des VDP, des Personnes déplacées internes (PDI) et d'autres emplois agricoles directs. Il est attendu à l'issue de la saison 2023-2024, une production d'environ 190 000 tonnes de céréales et légumes sur environ 11 000 hectares.
Le coût du financement de l'Initiative présidentielle est de vingt-deux milliards cent soixante-huit millions six cent trente-sept mille quatre cent vingt-trois (22 168 637 423) F CFA. Elle sera financée par le budget de l'Etat et des Partenaires techniques et financiers.
Le second rapport est relatif à un projet de décret portant application des statuts de l'Agence nationale de renseignement (ANR).

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Rapport annuel 2022 sur le fonctionnement des conseils de discipline des institutions et départements ministériels.
Le conseil de discipline est l'un des organes consultatifs de la Fonction publique, institué auprès de chaque département ministériel et institution. Il est régi par les articles 79 et 81 de la loi 081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d'Etat et le décret
n°98-375/PRES/PM/MFDI/MEF du 15 septembre 1998 portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la Fonction publique.
Au total, 21 départements ministériels et institutions sur 34 ont transmis leur rapport 2022 sur le fonctionnement de leur conseil de discipline.
Le rapport annuel 2022 fait ressortir des difficultés rencontrées par les conseils de discipline dans leur fonctionnement et formule des recommandations. Il s'agit entre autres :

de la vulgarisation du guide de procédure disciplinaire au sein de l'administration ;
des sanctions à l'encontre des supérieurs hiérarchiques complaisants et laxistes ;
de la célérité dans la procédure de prise de sanctions administratives ;
du renforcement du dispositif de suivi de la mise en œuvre des décisions ;
de la dotation des conseils de discipline de moyens matériels et financiers permettant leur fonctionnement normal.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du Conseil national de population (CONAPO).

Le CONAPO a pour missions de proposer les grandes orientations nationales en matière de population, de les actualiser en fonction de l'évolution socio-économique et démographique du pays et de veiller à leur mise en œuvre.
L'adoption de ce décret permet au CONAPO d'assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2023-0198/PRES/TRANS/PM/MEFP du 13 mars 2023 portant organisation du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective.

Le deuxième rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2026.
Ce rapport dispose d'informations statistiques actualisées sur l'évolution de l'économie nationale de notre pays. Il prend en compte la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022, les perspectives sur la période 2023-2026 ainsi que les indicateurs des évolutions récentes de la conjoncture nationale et internationale.

Sur la base des dernières estimations, l'activité économique a enregistré une décélération de son rythme de croissance en 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est ressorti à 3,0% en 2022 contre 6,5% en 2021. Cette croissance en 2022 a été imprimée principalement par les secteurs primaire (+8,7%) et tertiaire (+6,7%), le secteur secondaire ayant enregistré une baisse (-6,1%).

Les perspectives de croissance restent favorables sur la période 2023-2026 sous les hypothèses d'une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international notamment la crise russo-ukrainienne, d'une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d'un climat socio-politique apaisé et d'une pluviométrie favorable sur la période de projection. L'activité économique connaîtrait donc une croissance de 5,8% en 2023, 4,6% en 2024, 5,2% en 2025 et 4,7% en 2026.

Le troisième rapport est relatif à la situation d'exécution du budget et de la trésorerie de l'Etat, exercice 2023, au 31 mars.
Au 31 mars, le budget de l'Etat, exercice 2023, enregistre un niveau d'exécution base « engagée visée » de 969,82 milliards F CFA sur un crédit de paiement ajusté de 3 235,91 milliards F CFA, soit un taux d'exécution de 29,97%. Ce taux d'exécution est supérieur à la cible de 25,00% escomptée à fin mars avec un écart de 4,97 points.

A la même date en 2022, le montant engagé visé était de 659,08 milliards F CFA, correspondant à un taux d'exécution de 22,58% sur des crédits de paiement de 2 919,15 milliards F CFA. L'analyse du taux d'exécution global fait ressortir une hausse de cet indicateur de 7,39 points par rapport à la même période de l'année précédente.

Le niveau de mobilisation des ressources de l'Etat à fin mars 2023 s'établit à 695,23 milliards F CFA pour une prévision de la Loi de finances initiale de 2 731,26 milliards F CFA, soit un taux de recouvrement de 25,45% correspondant à une hausse de 5,09 points de pourcentage par rapport à 2022 à la même période. Cette hausse pourrait s'expliquer notamment par le décaissement des dons projets à hauteur de 45,75%.

Quant aux recettes extraordinaires, elles se chiffrent à 109,63 milliards F CFA, soit un taux de décaissement global de 38,68%. Comparé à 2022 à la même période, il ressort une hausse de décaissement de 36,87 points de pourcentage.
Au titre de la gestion de la trésorerie à fin mars 2023, il a été décaissé 889,95 milliards F CFA contre des encaissements constatés de 885,48 milliards F CFA. Il se dégage un solde débiteur de 4,47 milliards F CFA. Ce solde est entièrement couvert par les disponibilités utilisables de début de période de l'ordre de 117,18 milliards F CFA.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d'une bonne exécution du budget de l'Etat en matière de recettes et de dépenses pour le reste de l'année 2023, dans le respect strict des règles de gestion.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant organisation et fonctionnement des régies de recettes et des régies d'avances de l'Etat et des autres organismes publics.

Ce décret est une relecture du décret n°2008-328/PRES/PM/MEF du 09 juin 2008 portant organisation et fonctionnement des régies de recettes et des régies d'avances de l'Etat et des autres organismes publics en vue de corriger certaines insuffisances et difficultés constatées dans ledit décret.
L'adoption de ce décret permet d'assurer un meilleur fonctionnement des régies de recettes et des régies d'avances de l'Etat et des autres organismes publics au Burkina Faso.

Le cinquième rapport est relatif au projet de Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) pour la période 2024-2026.

Le DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier qui couvre une période de trois (03) ans. Il a pour objectif de renforcer la discipline macro-budgétaire en définissant une trajectoire des finances publiques en lien avec les indicateurs macroéconomiques et financiers. Il contribue à une meilleure allocation des ressources mobilisables en cohérence avec les orientations stratégiques des politiques publiques et des priorités du Gouvernement.

Sur la période 2024-2026 et en tenant compte du scénario de base sous l'hypothèse d'une situation sécuritaire nationale normalisée, d'un climat politique apaisé et d'une pluviométrie favorable, l'activité économique connaîtrait une croissance projetée à 6,3% en 2024, 4,6% en 2025 et 5,4% en 2026.
Les recettes budgétaires totales seraient de 2 934,8 milliards F CFA en 2024 ; 3 103,8 milliards F CFA en 2025 et 3 405,3 milliards F CFA en 2026, soit un accroissement annuel moyen de 7,7%.

Les dépenses budgétaires totales se chiffreraient à 3 610,3 milliards F CFA en 2024 ; 3 546,6 milliards F CFA en 2025 et 3 869,5 milliards F CFA en 2026, soit un taux annuel moyen de progression de 3,5%.
L'épargne budgétaire se chiffrerait à 457,3 milliards F CFA en 2024 correspondant à une amélioration de 184,1 milliards F CFA par rapport à 2023. En 2025 et 2026, l'épargne budgétaire ressortirait respectivement à 572,1 milliards F CFA et à 782,9 milliards F CFA.

Le déficit budgétaire ressortirait à 675,5 milliards F CFA en 2024, à 442,7 milliards F CFA en 2025 et à 464,2 milliards F CFA en 2026. Rapporté au Produit intérieur brut (PIB), le déficit représenterait 4,6% en 2024 ; 2,9% en 2025 et 2,8% en 2026.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2024-2026 à l'Assemblée législative de Transition.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux résultats définitifs de la campagne agropastorale 2022-2023 et de la situation alimentaire et nutritionnelle.
Le bilan céréalier définitif fait ressortir un déficit brut de 72 387 tonnes résultant d'un excédent brut des céréales traditionnelles (mil, maïs, sorgho et fonio) de 472 068 tonnes et de déficits bruts respectifs de 304 775 et 239 679 tonnes pour le riz et le blé.

En prenant en compte le solde import/export de 675 901 tonnes, le bilan céréalier définitif fait ressortir un excédent net de 603 514 tonnes, dégageant un disponible apparent par habitant de 228 kg.

La production définitive des cultures céréalières est estimée à 5 179 059 tonnes. Cette production est en hausse de 11,11% par rapport à la dernière campagne agricole et de 7,79% par rapport à la moyenne des cinq (05) dernières années.
La production globale des autres cultures vivrières (patate, voandzou et niébé) est évaluée à 1 064 654 tonnes. Comparée à la campagne passée et à la moyenne des cinq (05) dernières années, elle est respectivement en hausse de 53,53% et de 29,56%, exception faite de l'igname qui connaît une baisse de production (-15,65%).

La production totale des cultures de rente (coton, arachide, soja et sésame), évaluée à 1 589 034 tonnes est en hausse respectivement de 9,50% et de 9,34% par rapport à la campagne précédente et à la moyenne des cinq (05) dernières années.
Le bilan fourrager indique un disponible fourrager au niveau national de 12 888 309 Tonnes de matières sèches (TMS), pour un besoin estimé à 17 433 962 TMS, soit un taux de couverture des besoins de 74%. Il ressort donc un déficit au plan national signifiant que le disponible fourrager ne pourra pas couvrir les huit (08) mois d'alimentation de la saison sèche.

Le taux de couverture des besoins céréaliers des provinces dégage vingt-trois (23) provinces excédentaires, quatre (04) provinces en situation d'équilibre et dix-huit (18) provinces déficitaires.
L'analyse de la vulnérabilité alimentaire montre que 2 195 758 personnes sont dans une situation d'insécurité alimentaire difficile dont 291 233 personnes en situation d'urgence et 22 480 en situation de catastrophe.

En situation projetée (juin à août 2023), en l'absence d'intervention humanitaire adéquate, environ 3 351 048 personnes pourraient tomber en insécurité alimentaire dont 604 641 personnes en urgence et 42 694 en famine. Ces populations sont concentrées dans les régions du Sahel, du Centre-Nord, de l'Est, du Nord et de la Boucle du Mouhoun.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue entre autres, du renforcement de l'approvisionnement des points de vente des céréales à prix subventionnés, de la prise des mesures pour freiner la volatilité des prix des céréales sur les marchés et du renforcement du contrôle dans la mise en application de la restriction d'exportation des céréales au niveau des postes frontaliers pour garantir l'offre aux consommateurs.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement renouvellement et nomination de Membres de la Brigade nationale anti-fraude de l'or (BNAF).
L'adoption de ces décrets permet le renouvellement et la nomination de Membres de la Brigade nationale anti-fraude de l'or en vue de son fonctionnement régulier.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO).
Ce décret vise la relecture du décret n°2018-0207/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 26 mars 2018 portant approbation des statuts de l'Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO).

L'adoption de ce décret permet à l'Ecole polytechnique de Ouagadougou de se doter de textes adaptés pour lui assurer une fonctionnalité plus efficiente, conformément au décret n°2017-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l'Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en place d'un dispositif d'accompagnement des jeunes dénommé « Référent-opportunités-insertion » dans les 302 communes rurales du Burkina Faso.
Le Référent-opportunités-insertion vise à promouvoir l'autonomisation socioéconomique des jeunes, femmes et hommes vivant en milieu rural.
Il s'agit de façon spécifique de mettre en place un dispositif d'orientation à l'insertion professionnelle des jeunes vivant en milieu rural, de faciliter l'accès de ces jeunes aux informations sur les opportunités socioéconomiques et professionnelles, de leur offrir des services d'accompagnement de proximité et de favoriser l'appropriation par les collectivités territoriales des compétences transférées en matière de jeunesse, d'emploi et de formation professionnelle.

L'adoption de ce rapport permettra la mise en place du Référent-opportunités-insertion dans les différentes communes rurales du Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants a fait au Conseil le point de la participation du Burkina Faso à la 6ème édition du Salon de l'aviation, de l'espace et de la technologie « TEKNOFEST », tenu du 25 au 29 avril 2023 à Istanbul en Turquie.

Le Salon de l'aviation, de l'espace et de la technologie est une activité majeure dans le monde de l'innovation technologique. La mission a permis à la délégation burkinabè de visiter des expositions d'aéronefs et les stands d'entreprises intervenant dans le domaine de l'aéronautique et de s'entretenir avec le ministre turc de la défense.

La chef de la délégation burkinabè a par ailleurs accordé une audience aux étudiants burkinabè de Turquie qui ont marqué leur solidarité à l'effort de guerre par la remise d'une contribution au profit du Fonds de soutien patriotique.
II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso au 1er Symposium mondial de la diaspora africaine (SMDA), tenu les 27 et 28 avril 2023 à Abuja au Nigeria.

Au cours de ce Symposium, 300 participants venus de 60 pays du monde ont mené des réflexions sur l'engagement de la diaspora en matière de développement de leur pays d'origine, la gouvernance de la diaspora par les Etats et le partage d'expériences réussies des membres de la diaspora, tant dans leur pays d'accueil que dans leur pays d'origine.

Les secteurs clés dans lesquels interviennent la diaspora ont été examinés. Il s'agit notamment des secteurs de la santé, de l'agriculture, du commerce, de l'industrie, de l'énergie et des infrastructures de développement, de la finance et du développement économique, de la culture et du tourisme.

II.3. Le ministre de l'Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication fait le compte rendu de la participation des experts du Burkina Faso à la réunion technique sur le Programme quinquennal de développement de l'élevage dans les Etats du Liptako-Gourma, phase 2 (PDELG 2), tenue du 10 au 14 avril 2023 à Bamako en République du Mali.

L'objectif cette 2ème phase du PDELG était de faire une revue et une mise à jour du document du deuxième Programme quinquennal de développement de l'élevage dans les Etats du Liptako-Gourma en prenant en compte le nouveau contexte économique et sécuritaire ainsi que les nouvelles orientations et stratégies des Etats membres dont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Pour le Burkina Faso, la mise en place de ce programme va contribuer à résorber les difficultés liées à la production animale, à la valorisation et à l'écoulement.
La seconde communication fait le point de la participation du Burkina Faso à la 48ème Assemblée annuelle du Conseil des Gouverneurs du groupe de la Banque islamique de développement (BID), tenue du 10 au 13 mai 2023 à Djeddah au Royaume d'Arabie Saoudite.

Placée sous le thème « Partenariats : un impératif face aux crises », cette Assemblée avait pour objectif d'examiner les rapports annuels de la BID et de ses institutions spécialisées et de procéder au renouvellement de certains de ses instances dirigeantes.

La réunion du comité de procédures de la BID a permis d'examiner et de valider le rapport 2022 sur les progrès accomplis par la Banque et ses institutions spécialisées et de préparer l'ordre du jour de la 49ème Assemblée annuelle.

En marge de cette 48ème Assemblée annuelle, la délégation burkinabè a eu des séances de travail avec le Directeur général de l'Institut islamique de recherche et de formation, le Président du groupe de la BID, le Directeur général de la Société internationale islamique pour le financement du commerce (SIFC), le Directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Président de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), le Vice-Président de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et le Directeur général du Fonds saoudien de développement.

Ces rencontres ont permis la signature de quatre (04) accords de prêts et de vente à tempérament pour le financement de divers projets.
II.4. Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point des préparatifs des examens et concours scolaires de la session 2023.

L'examen du Certificat d'études primaires (CEP) se déroulera du 06 au 15 juin 2023 sur le territoire national avec 376 275 inscrits, soit 208 901 filles et 167 374 garçons.
Les examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), du Brevet d'études professionnelles (BEP) débuteront le 1er juin et prendront respectivement fin les 11, 12 et 14 juin 2023.
Le Brevet d'études du premier cycle (BEPC) enregistre cette année 216 284 inscrits dont 127 171 filles et 89 113 garçons, le BEP 14 055 candidats et le CAP 9 540 candidats.

L'examen du Baccalauréat se déroulera du 20 juin au 07 juillet 2023 avec 136 110 inscrits dont 68 717 filles et 67 393 garçons.
Le Conseil encourage la communauté éducative et l'invite à maintenir le cap pour une organisation réussie des examens et concours scolaires 2023. Il souhaite également plein succès aux différents candidats.

II.5. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 14ème édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT), prévue pour se tenir du 24 au 28 octobre 2023 à Ouagadougou.

Placée sous le thème « Défis humanitaires en Afrique : contribution de la recherche scientifique et de l'innovation pour des solutions durables », cette édition ambitionne de fournir des solutions innovantes endogènes et durables pour l'atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en ciblant particulièrement les personnes les plus vulnérables.

Ce forum connaîtra entre autres, la participation d'une dizaine de pays, l'exposition d'une centaine de technologies vivantes, inertes ou immatérielles, des sessions de transferts de technologies, le renforcement des capacités d'une cinquantaine de chercheurs et l'incubation d'une centaine d'étudiants dans le domaine des technologies et de l'innovation.

Le pays invité d'honneur de cette 14ème édition est le Kenya.
II.6. Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l'emploi a fait au Conseil le bilan de la participation des Etalons cadets à la CAN U17 Algérie 2023, tenue du 29 avril au 19 mai 2023.

A l'issue de cette compétition les Etalons cadets occupent la 3ème place avec la médaille de bronze, décrochant ainsi leur qualification pour les phases finales de la Coupe du monde des moins de 17 ans qui se tiendront du 10 novembre au 02 décembre 2023.
Le Conseil félicite les Etalons cadets pour leur brillant parcours et les encourage à redoubler d'effort pour les compétitions à venir.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Monsieur Drissa TRAORE, Environnementaliste, est nommé Chargé de missions.
B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Monsieur Aboubacar SEMDE, Officier des forces armées nationales, est nommé Directeur des archives, de la documentation et de l'informatique du Centre national d'études stratégiques (CNES).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Madame Mariam SANOGO/TOUNKARA, Mle 97 436 R, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale des affaires religieuses, coutumières et traditionnelles.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Monsieur Péguewindé Rodolphe BANCE, Mle 119 278 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Abdoulaye ZONGO ;

Madame Aminata OUEDRAOGO/SEMDE, Mle 54 661 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
Madame Pauline Oho BOGNOUNOU/KAMBOU, Mle 43 090 U, Inspecteur des impôts, 1er grade, 8ème échelon, est nommée Directrice du Cadastre ;
Monsieur Noraogo DJIGUEMDE, Mle 31 975 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des affaires domaniales et foncières ;

Monsieur Wendinmi Hyacinthe Ismaël SAWADOGO, Mle 47 804 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Membre permanent à la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) ;
Monsieur Douramane Hamadou MAIGA, Mle 58 683 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable du Fonds de soutien aux malades et orphelins du Sida ;

Monsieur Mohamadou SOUGUE, Mle 58 455 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Agent comptable du Laboratoire national de santé publique (LNSP) ;

Madame Salimata SEONE, Mle 119 298 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Agent comptable de l'Institut des hautes études internationales (INHEI) ;
Monsieur Yan-Bè-Sighré Ferdinand MEDA, Mle 208 025 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Ecole nationale d'élevage et de santé animale (ENESA) ;

Madame Pêgwendé Louise SAWADOGO/KABORE, Mle 59 897 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Agent comptable de l'Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) ;
Monsieur M'Pa Sanon SANOGO, Mle 216 179 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Observatoire national de l'emploi et de la formation (ONEF) ;
Monsieur Moussa RIPAMA, Mle 58 446 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre régional des arts vivants en Afrique (CERAV-AFRIQUE) ;

Monsieur Yabahouro Félix Désiré SANOU, Mle 59 909 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Musée national ;
Monsieur Oussene OUEDRAOGO, Mle 58 460 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Office national des aires protégées (OFINAP) ;
Monsieur Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 030 B, Inspecteur du trésor, 1èreclasse, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre national d'études stratégiques (CNES) ;

Monsieur Boureima BA, Mle 216 456 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Groupement d'intérêt public-Agence de l'eau du Liptako (GIP-AEL) ;
Monsieur Adama BARRO, Mle 235 904 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL) ;
Monsieur Isaac COMPAORE, Mle 216 163 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) ;

Madame Houralo Nina Leaticia COULIBALY/SOU, Mle 59 675 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Agent comptable de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
Monsieur Pouraogo Désiré DJIGUEMDE, Mle 208 014 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Ecole de formation professionnelle en travaux publics (EFPTP) ;
Monsieur Clément DRABO, Mle 239 627 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaule ;

Monsieur Bruno GANDEMA, Mle 119 281 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Service d'aide médicale urgente (SAMU) ;
Monsieur Denys HIEN, Mle 50 048 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Institut géographique du Burkina Faso (IGB) ;
Monsieur Brahima BELEM, Mle 53 560 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso ;

Monsieur Ferdinand BAMOUNI, Mle 111 109 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya ;
Monsieur Issaka OUBDA, Mle 208 027 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre de formation professionnelle de référence (CFPR) de Ziniaré ;

Monsieur Jacques Alexandre KABORET, Mle 208 022 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CNAMAFS) ;
Monsieur Paul TRAORE, Mle 96 933 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo (CFPI-B) ;

Monsieur San Pascal TRAORE, Mle 119 302 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo ;
Madame Touonidrè José Apolline TRAORE/HIEN, Mle 41 582 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Agent comptable du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) ;

Monsieur Pegdwendé Paulin KABRE, Mle 57 221 C, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Université Norbert ZONGO de Koudougou ;
Monsieur David Elazare TOE, Mle 91 255 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Université Joseph KI-ZERBO ;

Monsieur Nongma YAMEOGO, Mle 53 571 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Office national de sécurité routière (ONASER) ;
Monsieur Tannoaga Carmel Parfait YAMEOGO, Mle 56 720 P, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;
Monsieur Harnan ZAN, Mle 245 233 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Banfora ;

Monsieur Maxime ZOUGMORE, Mle 119 306 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Agence de l'eau du Mouhoun ;
Monsieur Sibri KONTOGOM, Mle 219 308 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;
Monsieur Baboukari OUATTARA, Mle 216 172 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou ;

Monsieur Soungalo SIRIBIE, Mle 245 221 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Gaoua ;
Monsieur Célestin KOALA, Mle 219 310 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo ;

Monsieur Alfred Martin Tony Kuassi HUGBEKE, Mle 35 742 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique de contrôle de marchés publics et des engagements financiers ;
Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 225 101 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur ;

Monsieur Louis TERI, Mle 59 921 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 91 666 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;

Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement ;
Madame Claudine NANA, Mle 91 230 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l'Urbanisme, des affaires foncières et de l'habitat ;

Monsieur Ousmane Alexandre SAWADOGO, Mle 216 154 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi ;

Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;

Monsieur Mahamoudou DIALLO, Mle 91 681 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil constitutionnel ;
Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 247 279 S, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Clément ZONGO, Mle 51 150 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) ;

Monsieur Balantié OUATTARA, Mle 334 253 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence de l'eau du Mouhoun ;
Monsieur Harouna SEBGO, Mle 245 194 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;

Monsieur Youssoufou DIANDA, Mle 228 769 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l'Agence de l'eau du Nakanbé ;
Monsieur Christian Hermann TAPSOBA, Mle 272 796 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Passoré ;

Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 334 255 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Tapoa.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Monsieur Brahima SAWADOGO, Mle 111 292 B, Greffier en chef, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Noma Marie Arnaud OUOBA, Mle 279 606 C, Greffier en chef, catégorie AG, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Rasmané SAM, Mle 225 107 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;

Monsieur Bakary BELEMOU, Mle 110 772 Z, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des études et des statistiques de l'Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;
Madame Josiane Annick BELEMSOBGO/SANOU, Mle 245 167 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des affaires administratives et financières du Conseil constitutionnel.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Drissa CISSE, Mle 91 324 H, Ingénieur d'agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l'Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA-Matourkou) ;
Monsieur Séni NIKIEMA, Mle 254 897 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de développement de l'entreprenariat agro-pastorale et halieutique ;

Monsieur Kiswendsida Jean Hubert ZONGO, Mle 265 171 D, Nutritionniste, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la promotion de la transformation des produits agro-pastoraux et halieutiques ;
Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement des marchés des produits agro-pastoraux et halieutiques.

Monsieur Brahima SOULAMA, Mle 58 226 E, Attaché de santé en épidémiologie, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Assistant technique au Secrétariat permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles (SP/CPSA) ;

Monsieur Nongasida SAWADOGO, Mle 254 877 W, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département du suivi et de l'évaluation des politiques du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique ;
Madame Wendyam Francine Alida ILBOUDO, Mle 261 074 Z, Conseiller en études et analyses, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Chef de département du partenariat et de la concertation entre les acteurs du secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L'ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Monsieur Rahitaba Désiré Romain COMPAORE, Mle 53 480 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « solidarité nationale et gestion des catastrophes », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Solidarité et de l'action humanitaire ;

Madame Wanemanegré Marie Madeleine OUEDRAOGO/TOUGOURI, Mle 258 157 S, Conseiller d'éducation féminine, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire « femme et genre », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de la promotion de la femme et du genre ;

Monsieur Ousmane BELEM, Mle 91 964 K, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « enfance et famille », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la famille et de l'enfant ;

Monsieur Sansan Kpièmiité YOUL, Mle 81 997 Z, Inspecteur d'éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la lutte contre les violences faites aux enfants et de la protection de l'enfant en situation d'urgence ;
Madame Kiedala Ursule Viviane TARO/SANON, Mle 83 860 M, Juriste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice des affaires juridiques et du contentieux ;
Monsieur Jean Bertrand BAOUAR, Mle 237 915 Z, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

Monsieur Oscar DEMBELE, Mle 85 579 U, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Issaka BANGRE, Mle 55 789 E, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Monsieur Inoussa GONDE, Mle 108 588 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d'études ;

Madame Halimata SAWADOGO, Mle 239 427 Y, Inspecteur d'éducation spécialisée, est nommée Chargée d'études ;
Monsieur Jacques Hermane Datebsom SOUBEIGA, Mle 116 716 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Solidarité, de l'action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Zandoma.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Poughenmaneba Ernest NAKOULMA, Mle 85 096 J, Conseiller des affaires économiques, est nommé Membre de la Brigade nationale anti-fraude de l'or (BNAF), au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises pour une dernière période de trois (03) ans.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Brigade nationale anti-fraude de l'or (BNAF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Monsieur Reguem OUEDRAOGO, Mle 44 40, Adjudant-Chef de la Gendarmerie nationale, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;
Monsieur Denis DAMA, Mle 56 45, Adjudant de la Gendarmerie nationale, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Madame Palingwindé Inès Zoé Lydia ROUAMBA, Mle 241 739 Y, Chargée de recherche, catégorie P, 2ème classe, 1er échelon, est nommée Directrice générale du Conseil à l'orientation universitaire et des bourses (DGCOB) ;
Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 40 972 T, Professeur certifié, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Plan national d'actions de développement de l'enseignement supérieur (SP-PNADES).

J. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Marie K. Aimé OUEDRAOGO ;
Madame Habibou ZOUNGRANA/BARRY, Mle 34 394 W, Conseiller en sciences et techniques et l'information et de la communication, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

Madame Christiane Carole Marie Nicole Edith SANON/COULIBALY, Mle 76 303 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale de la Semaine nationale de la culture (SNC) ;
Monsieur Salifou OUARMA, Mle 220 278 V, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d'études.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs au Conseil d'administration :
de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi ;

de l'Institut supérieur de l'image et du son/studio-école (ISIS-SE) et de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.
Le Conseil a également procédé à la nomination des Présidents des Conseils d'administration de l'Institut supérieur de l'image et du son/studio-école et de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication.

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Lin SOMDA, Mle 51 325 K, Administrateur des hôpitaux et services de santé, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique au Conseil d'administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issoufou KOUANDA, Mle 201 702, Gestionnaire des achats, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre de la Primature :
Monsieur Dramane TRAORE, Mle 46 215 W, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :
Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 52 178 U, Inspecteur du trésor.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE, LES ASSOCIATIONS ET LE PERSONNEL

Au titre de la Ligue des consommateurs du Burkina :
Monsieur Ousseini OUEDRAOGO, Juriste/consultant indépendant.

D. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L'EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de mandat de Monsieur Rasmané SAWADOGO, Mle 34 298 U, Professeur certifié d'éducation physique et sportive, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi au Conseil d'administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour une dernière période de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Institut supérieur de l'image et du son/studio-école (ISIS-SE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Monsieur Valentin Hervé Sanyan KAMBIRE, Mle 35 146 T, Professeur certifié ;
Monsieur Kassoum COULIBALY, Mle 246 692 P, Administrateur du cinéma et de l'audiovisuel.

Le deuxième décret nomme Monsieur Valentin Hervé Sanyan KAMBIRE, Mle 35 146 T, Professeur certifié, Président du Conseil d'administration de l'Institut supérieur de l'image et du son/studio-école (ISIS-SE) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Monsieur Pascal Yemboini THIOMBIANO, Mle 49 579 H, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication ;
Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Maître de conférences.

Le quatrième décret nomme Monsieur Pascal Yemboini THIOMBIANO, Mle 49 579 H, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, Président du Conseil d'administration de l'Institut des sciences et techniques de l'information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Categories: Afrique

Burkina/Semaine nationale de la Culture : Christiane Carole Sanon nommée directrice générale (Conseil des ministres)

Wed, 31/05/2023 - 23:55

Christiane Carole Sanon/Coulibaly a été nommée directrice générale de la Semaine nationale de la culture (SNC) au conseil des ministres de ce mercredi 31 mai 2023. Elle est la première femme à occuper ce poste depuis la création de la SNC. Cette nomination ou du moins cette confirmation intervient un mois après la tenue de la 20e édition de la SNC, du 29 avril au 6 mai 2023 à Bobo-Dioulasso.

Conseiller en gestion du patrimoine culturel, elle était, depuis le mercredi 31 août 2022, secrétaire technique de la SNC, nouvelle dénomination de directrice générale de la SNC. Avant ce poste, qu'elle occupait en remplacement de Bamassa Ouattara (20 décembre 2018 au 31 août 2022), Christiane Carole Sanon a passé plus de deux ans à la tête de la direction régionale de la Culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins, en remplacement de Aimé Frédéric Niamba.

Christiane Carole Sanon/Coulibaly a également été pendant trois ans (mars 2017 à février 2020) directrice chargée du suivi du centre régional de l'Organisation islamique pour l'éducation, les Sciences et la Culture (ISESCO) pour la formation des professionnels de musée. Juriste et Conservateur-restaurateur de musée, elle a également servi à la direction générale du musée national.

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Meeting International d'Athlétisme de Montreuil 2023 : Hugues Fabrice Zango remporte la médaille d'or

Wed, 31/05/2023 - 23:00

Hugues Fabrice Zango a encore fait honneur au Burkina Faso à l'international. Il a arraché la médaille d'or lors du Meeting International d'Athlétisme de Montreuil avec un saut à 17,29m ce mercredi 31 mai 2023.

Le Meeting International d'athlétisme de Montreuil est à sa 14e édition. Il est l'un des plus grands rendez-vous de l'athlétisme mondial . Il se déroule en France.

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Lutte contre le terrorisme au Burkina : Les bataillons d'intervention rapide (BIR) passent de 6 à 12

Wed, 31/05/2023 - 22:35

Dans un décret signé ce 31 mai 2023, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a doublé le nombre des Bataillons d'intervention rapide (BIR).

En novembre 2022, ils étaient six et passent désormais à douze.

Ils ont pour rôle d'intervenir le plus rapidement possible en cas de menace contre l'intégrité du territoire. Ces bataillons sont également en charge d'assurer les escortes des grands convois logistiques de l'armée ou toute autre organisation, de participer à la lutte contre le grand banditisme et de préserver et perpétuer les traditions militaires.

Les BIR ont été d'abord créés par décret présidentiel en novembre 2022 par le Capitaine Ibrahim Traoré.

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