Le Président de l'Université de Dédougou (UDDG) porte à la connaissance des candidats titulaires du baccalauréat série C, D et AA (Agroalimentaire) qu'il est ouvert à l'Unité de Formation et de Recherche en Sciences Appliquées et Technologies (UFR-SAT), un test de recrutement d'étudiants en 1ère année dans la filière Licence Professionnelle, option : Management de la Qualité en Industrie Agroalimentaire (MQIA).
Formation et Diplôme
Durée de la formation : trois (3) ans ;
Diplôme : Licence professionnelle en Management de la Qualité en Industrie Agroalimentaire.
Conditions et modalités d'accès
Les conditions et modalités d'accès à cette formation sont les suivantes :
être titulaire du baccalauréat session 2020 série C, D ou BAC professionnel Agroalimentaire ;
s'acquitter des frais d'inscription (15 000 F CFA) pour le test de recrutement à l'Agence Comptable de l'Université de Dédougou ;
avoir été déclaré admis au test de recrutement ;
Ou
être technicien en activité dans un laboratoire ou une entreprise et titulaire d'un BAC ;
avoir trois (3) années d'ancienneté et titulaire d'un BAC ;
avoir été déclaré admis au test de recrutement.
Déroulement du test
Le concours comporte :
Pour les bacheliers titulaires du BAC D ou C :
Trois (3) épreuves écrites :
•Mathématiques (2 heures), le 05/11/2020 de 7 h 30 mn à 9 h 30 mn
•Physique-chimie (2 heures), le 05/11/2020 de 10 h 00 mn à 12 h 00 mn
•Science de la Vie et de la Terre (SVT) (2 heures), le 05/11/2020 de 15 h 00 à 17 h 00 mn.
Pour les bacheliers titulaires du BAC AA et les techniciens en activité
Trois (3) épreuves écrites :
•Mathématiques générales (2 heures), le 05/11/2020 de 7 h 30 mn à 9 h 30 mn
•Chimie-Biochimie (2 heures), le 05/11/2020 de 10 h 00 mn à 12 h 00 mn
•Microbiologie générale (2 heures), le 05/11/2019 de 15 h 00 à 17 h 00 mn.
Peuvent prendre part au test les candidats ayant déposé :
une demande manuscrite adressée à monsieur le Président de l'Université de Dédougou ;
une attestation légalisée de réussite au baccalauréat (session 2020) série C, D et BAC professionnel Agroalimentaire ;
un extrait ou jugement supplétif d'acte de naissance ;
la quittance de payement des frais d'inscription (15 000 F CFA) pour le test de recrutement à l'Agence Comptable de l'Université de Dédougou
Pour les professionnels (techniciens en activité), joindre une attestation de travail, une attestation de mise en position de stage ou une autorisation du supérieur hiérarchique et une photocopie du dernier diplôme.
Le nombre de places mises en compétition est de 25 pour les titulaires du BAC D ou C et de 5 pour les titulaires de BAC AA.
Réception de dossiers
Les dossiers sont recevables à la scolarité de l'UFR-SAT du 12/10/2020 au 30/10/2020 de 8 h 00 à 15 h 00.
Date, lieu et heure du test
Date : Jeudi 05 novembre 2020 Salle DA (pour les candidats titulaires du BAC D ou C) et Salle DB (pour les candidats titulaires du BAC AA).
Heure : 7 heures 30 minutes
Se munir d'une carte nationale d'identité Burkinabé (CNIB) ou d'un passeport en cours de validité.
NB :
L'admission au test de recrutement ne donne droit ni au bénéfice d'une bourse nationale ni au statut de stagiaire. Elle n'implique pas non plus le bénéfice d'une réorientation.
Le régime d'examen terminal unique n'est pas admis dans la section.
La présence aux enseignements théoriques et aux travaux pratiques est obligatoire.
Les admis seront soumis au nouveau régime général du diplôme de licence dans les institutions publiques et privées d'enseignement supérieur et de recherche en vigueur.
Fait à Dédougou, le 07 octobre 2020
I. Superficie:375 m2
Description : Parcelle d'une superficie de 375 m2 à Tengandogo,non loin du goudron. Electricité disponible (attente d'un branchement de la SONABEL), Eau(Onea) disponible. La parcelle abrite quatre mûrs à hauteur. Zone habitable. Document : Attestation d'attribution en cours de mutation au Guichet unique. Prix :15 millions.
II.Superficie:300 m2
Description : Parcelle d'une superficie de 300 m2 à Tengandogo,non loin du goudron. Electricité disponible (attente d'un branchement de la SONABEL), Eau(Onea) disponible. La parcelle clôturée abrite une dépendance (Chambre salon, douche interne, toilette extérieur). Zone habitable. Document : Fiche d'attribution. Prix :15 millions.
Numéro du propriétaire : Whatsapp : 70 20 71 51.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI), après examen des 23 dossiers de candidature qu'elle a reçus, a rendu publique une liste de 14 présidentiables. En attendant la liste définitive qui sera publiée par le Conseil constitutionnel, portons un regard sur chacun de ces candidats dont les dossiers ont passé l'étape de la CENI.
Tahirou Barry, candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR)
Tahirou Barry est l'un des jeunes qui montent dans la classe politique burkinabè. Il est le candidat du parti MCR, un parti qu'il a créé en janvier 2019, après avoir quitté le PAREN pour « refus d'alternance » à la tête du parti. Il se présente pour la deuxième fois à l'élection présidentielle, après 2015 où il est arrivé en troisième position.
Tahirou Barry, 45 ans, veut éveiller les consciences, éduquer le citoyen. Bref, il veut créer un Burkinabè nouveau. Le 27 juin 2020, lors d'une conférence de presse, il déclarait ceci : « La vision de mon parti est de reconstruire un Etat puissant qui se fonde sur ses valeurs fondatrices et ses capacités intrinsèques pour prospérer et faire renaître un Burkina nouveau, intègre, digne et travailleur ».
Zéphirin Diabré, candidat de l'Union pour le progrès et le changement (UPC)
Ancien ministre et haut-fonctionnaire international, spécialiste des affaires économiques, il se présente comme un social-libéral. A 61 ans, « Zéph », comme l'appellent familièrement ses partisans, s'appuie sur une carrière exceptionnelle pour justifier ses ambitions. L'ancien élève de l'Ecole de commerce de Bordeaux prend tout d'abord la direction d'une grande entreprise publique, une brasserie, avant d'intégrer le gouvernement à la tête du ministère du Commerce, des Mines et de l'industrie. Puis vient le ministère de l'Economie et des Finances. Il préside ensuite le Conseil économique et social avant de rejoindre, à Baston, l'un de ses maîtres à penser : l'économiste américain Jeffray Saches.
L'ONU lui ouvre alors les bras. Il épouse la cause du PNUD, l'agence onusienne en charge du développement. Quelques années plus tard, il revient dans le monde de l'entreprise, au poste de directeur Afrique d'Areva, le spécialiste français du nucléaire. C'est alors qu'il entame son 100% politique, en créant l'Union pour le progrès et le changement (UPC), qui deviendra en 2012 la première force d'opposition politique au Burkina.
Réputé calculateur, il évite les discours clivants, se définissant de façon commode comme un social-libéral. Zéphirin Diabré se présente pour sa deuxième fois à l'élection présidentielle.
Ségui Ambroise Farama, candidat de l'Organisation des peuples africains (OPA-BF)
Avocat de profession, il a été investi candidat à l'élection présidentielle de 2020, le samedi 29 août 2020 à Bobo-Dioulasso par l'OPA-BF. « Le Burkina Faso va mal. Son territoire est violé et des portions occupées. Les populations sont massacrées et spoliées, la cohésion nationale est mise à mal. La vieille classe politique a montré ses limites. Elle est aujourd'hui dépassée. Elle doit cesser de tromper le peuple par des faux divorces, des faux repentirs, des plans de développement », déplore son parti politique qui entend donner un autre visage au Burkina, si son candidat venait à accéder au pouvoir.
Il a auparavant milité au sein de l'Union pour la renaissance, parti sankariste (UNIR/PS) où il a joué le rôle de porte-parole du parti. En 2018, il démissionne et créé son parti l'OPA-BF. Il disait alors : « Notre Révolution ne s'attaque pas à un parti, fût-il au pouvoir, encore moins à un président, mais à un système, dont ils ne sont que des outils au Burkina. Ils ne sont que la partie visible de l'iceberg. Ils ne sont que l'arbre de la médiocratie corrompue qui cache la forêt néocoloniale de la domination du Faso et de l'Afrique ».
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Dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l'alerte précoce pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) », un atelier technique national a été organisé les 8 et 9 octobre 2020, à Ouagadougou. La rencontre avait pour objectif de trouver des stratégies d'anticipation pour atténuer les effets néfastes des catastrophes naturelles.
Ces dernières années, les pays du bassin de la Volta (Bénin, Burkina Faso, Togo, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire) font face à plusieurs catastrophes naturelles dues au changement climatique. Pour trouver des réponses adéquates aux risques climatiques, un projet a été initié par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), en collaboration avec l'Autorité du bassin de la Volta et le Partenariat mondial pour l'eau en Afrique de l'ouest (GWP-AO).
Intitulé « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l'alerte précoce pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) », ce projet a pour objectif d'aider ces six pays à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes, pour améliorer leur système d'alerte précoce et leur gestion aux niveaux régional, national et local.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, un atelier technique national s'est ouvert le 8 octobre 2020 à Ouagadougou, en présence du conseiller technique du ministère de l'Eau, Maxime Somda, représentant le ministre.
Cet atelier avait pour but de présenter le rapport de l'évaluation des capacités et besoins du pays en matière de système de prévision et d'alerte précoce aux inondations et à la sécheresse.
Un outil de prévision des risques climatiques
« Conscient que nos capacités humaines ne peuvent pas empêcher les phénomènes hydro-climatiques extrêmes de se produire, nous devons alors faire montre d'anticipation et de synergie dans nos actions en vue d'endiguer ou d'atténuer sensiblement les effets néfastes encourus par nos vaillantes populations », a indiqué Robert Dessouassi, directeur exécutif de l'Autorité du bassin de la Volta, pour expliquer l'enjeu de l'atelier. Pour lui, l'alerte précoce est un moyen idéal pour éviter les dégâts dus à ces aléas climatiques, mais aussi rendre les populations plus résilientes.
A en croire le directeur général des ressources en eau, Serge Traoré, le VFDM compte trois principales composantes, à savoir : Développer les capacités et les cadres établis aux niveaux local, national et régional afin de garantir une prise de décision tenant compte des risques ; développer des actions concrètes d'adaptation et respectueuses de l'environnement avec une approche intégrée ; et enfin renforcer les capacités institutionnelles en matière de gestion intégrée des inondations et de la sécheresse aux niveaux local, national et transfrontalier.
A retenir que le projet a été lancé en juin 2019 pour une durée de quatre ans. Il est financé par le Fond d'adaptation à hauteur de 8 millions de dollars américains, soit plus de 4 milliards de Fcfa.
Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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Le Conseil national de l'économie informelle a rendu compte du processus d'installation de ses structures décentralisées, dans les treize régions du Burkina Faso. C'était au cours d'une conférence de presse animée le jeudi 8 octobre 2020 à son siège à Ouagadougou. La structure en a profité pour faire le bilan de sa participation à la dernière rencontre Etat/ secteur privé.
Dans le cadre du dialogue direct entre le président du Faso et les acteurs de l'économie informelle, le Conseil national de l'économie informelle (CNEI-BF) a procédé à une installation de ses démembrements dans les treize régions du Burkina, a informé Seydou Zangré, secrétaire général du CNEI-BF et principal conférencier.
Appelés conseils régionaux de l'économie informelle (CREI), ces structures se veulent un cadre d'échanges et de plaidoyer, où les acteurs qui exercent dans l'informel dans tous les secteurs d'activités (services, agro-sylvo-pastoral, production/ transformation, artisanat et commerce) parlent d'une seule et même voix. « En ce moment même, le CNEI-BF est représenté dans toutes les treize régions du Burkina par des bureaux régionaux » affirme Seydou Zangré.
Ces bureaux, ajoute-t-il, « ont entamé depuis leur mise en place des démarches de prise de contact auprès des autorités locales et des partenaires techniques et financiers ». Pour les bureaux régionaux, le Centre et les Hauts-Bassins comptent 25 membres chacun quand les autres régions sont composés de onze membres.
Des banques de développement plutôt que des banques commerciales, réclame le CNEI-BF
Le rendez-vous du 8 octobre avec la presse a aussi concerné le bilan de la dernière rencontre nationale Etat/ secteur privé, tenue à Bobo-Dioulasso les 28 et 29 septembre 2020. Le CNEI-BF note qu'il y a pris part de façon active avec une délégation plus de 200 membres. Une synthèse des préoccupations des treize démembrements régionaux a été présentée par le bureau national à ce rendez-vous annuel, confie Seydou Zangré.
Considérant chacun des points inscrits à l'ordre du jour de cette rencontre, le CNEI-BF a rappelé au gouvernement son devoir de promouvoir un développement inclusif qui prend en compte les acteurs de ce secteur. Le CNEI-BF a souhaité, dans le cadre de l'exécution des marchés publics, qu'un délai de règlement des factures par l'Etat soit instauré et respecté, le respect de l'application de la charte des PME/PMI qui prévoit un quota de 15% des marchés publics au profit des PME/PMI et un assouplissement des conditions de soumission aux marchés publics pour les acteurs de l'économie informelle.
Concernant la règlementation du commerce au Burkina Faso, le CNEI-BF a demandé l'application du décret portant modalités d'application de la loi portant règlement du commerce entre grossiste, demi-grossistes et détaillants. Toute chose qui pourrait donner un souffle nouveau aux acteurs de l'économie informelle, foi des animateurs principaux de la conférence. Concernant le troisième point inscrit aux débats de la rencontre à Bobo-Dioulasso, relatif au transport urbain des personnes, le CNEI-BF, a souhaité le renouvellement du parc automobile des taxis, qui de plus en plus est vieillissant, mais aussi l'application du décret qui interdit aux tricycles de faire du transport des personnes dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso et qui fixe les horaires de circulation de 5 heures à 19 heures.
Lire aussi : Encadrer l'économie informelle, une nécessité pour le Burkina Faso
Le dernier point qui a nécessité un bilan de la part du CNEI-BF, est celui de l'accès au financement. Sur ce point, ce sont des banques de développement que le Conseil de l'économie informelle désire pour l'économie burkinabè, plutôt que des banques commerciales. Ce qui faciliterait selon eux, l'accès aux crédits pour les plus pauvres et également à des taux acceptables.
« Nous avons également voulu que le gouvernement augmente l'enveloppe budgétaire allouée au financement du secteur informel » renchérit le conférencier principal. Il ajoute que le CNEI-BF est revenu de ce cadre de concertation comblé à un double niveau. D'abord pour le fait que cela a été sa première participation à cette importante rencontre nationale et ensuite parce que l'ensemble de ses préoccupations ont trouvé écho favorable. Le CNEI-BF remercie au passage le gouvernement et l'invite à multiplier les cadres de concertation et à être toujours à l'écoute de ce secteur « principal pourvoyeur d'emploi et de main-d'œuvre de l'économie burkinabè ».
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Le groupe de contact pour le Sahel a tenu sa toute première réunion par visioconférence, ce jeudi 8 octobre 2020. Organisée par le secrétariat général de la coalition, cette visioconférence a vu la participation des partenaires comme l'Union européenne, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l'UEMOA, l'alliance Sahel et de très nombreux Etats africains, européens, américains, Arabes, Asiatiques.
Cette réunion s'est articulée autour de trois points successifs, à savoir, l'actualité dans la zone sahélienne, l'organisation de la coalition pour le Sahel en particulier de son secrétariat général, et la préparation de la prochaine réunion ministérielle dont la date reste à définir. Les discussions se sont déroulées à huis clos.
Selon le ministre des affaires étrangères, Alpha Barry, le groupe de contact est un organe technique qui a été mis en place pour soutenir la coalition pour le sahel. Cette coalition a été créée en janvier 2020 à Pau (France), lors du sommet des chefs d'Etats du G5-Sahel. L'organe technique sera basé à Bruxelles et dirigé par un ressortissant soit du G5-Sahel ou un ressortissant des partenaires au niveau européen.
« Aujourd'hui, c'est une étape importante pour le groupe de contact. Il s'agit, en effet, de tous les partenaires importants de cette coalition qui se sont réunis. La coalition elle-même dans sa partie secrétariat technique basé à Bruxelles est comme un organe de plaidoyer sur place pour pouvoir mobiliser plus de partenaires en faveur du G5-Sahel », a expliqué le ministre Alpha Barry. Il a par ailleurs brièvement abordé la situation au Sahel. Selon lui, « tout va bien ».
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
C'est parti pour 48 heures d'activités de la 4e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d'Afrique (SEERA) à Ouagadougou. Cette édition se tient sous le thème « Intégration régionale pour une transition énergétique réussie » depuis la matinée de ce jeudi 8 octobre 2020 à la salle de Conférence internationale de Ouaga 2000.
Elle est placée sous la présidence du ministre de l'énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, et a pour pays invité d'honneur, la République populaire de Chine. Dans son discours d'ouverture, le ministre Ouédraogo a présenté la place qu'occupe le secteur de l'énergie dans le programme quinquennal du président du Faso, mettant en exergue l'évolution des chiffres en matière de taux de couverture.
A l'en croire, le Burkina est passé de 325 mégawatts en 2015 à plus de 800 mégawatts à ce jour. « Roch Kaboré a fait de l'énergie son cheval de bataille », a-t-il affirmé, précisant que dans cette vision, il s'est résolument engagé vers les énergies renouvelables, notamment le solaire.
Selon Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, le Burkina est leader en Afrique de l'Ouest en matière d'énergie solaire, énumérant au passage les centrales construites dans le domaine.
Il est également revenu sur la place de l'énergie dans la dynamique du développement, encourageant les pays africains à une synergie d'action en la matière.
« Il faut que nous puissions fédérer nos énergies », lance-t-il aux participants, venus également d'autres pays.
Le choix de cette édition s'est porté sur la République populaire de la Chine, en raison de son expérience dans le domaine de l'énergie et de son appui au ministère de l'énergie du Burkina. « C'est un pays qui a su compter sur ses propres ressources, sa discipline et sa rigueur au travail. (…). Seules dans la discipline, la cohésion, la solidarité que nous allons pouvoir développer le pays et construire l'Afrique », a magnifié Dr Ouédraogo, en guise d'invite aux nombreux étudiants présents à la cérémonie d'ouverture.
Les deux jours, faits essentiellement de communications sur plusieurs thématiques en lien avec le secteur, seront marqués par une exposition dans le hall de la salle de conférence internationale de Ouaga 2000, d'entreprises intervenant dans le domaine des énergies.
Par l'initiative de la SEERA, le gouvernement vise à créer des opportunités d'affaires aux acteurs, attirer les investisseurs et soutenir le développement durable du secteur de l'énergie.
O.L
Lefaso.net
Le 20 octobre prochain, les femmes de la coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL) entendent marcher sur l'Assemblée nationale pour réclamer leurs droits au logement et à la propriété foncière.
« Nous demandons l'arrêt des actions des promoteurs immobiliers ; nous exigeons l'abrogation de la loi 057-2008 du 20 Octobre 2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso ; nous exigeons sans délai la relecture de la loi 034-2012 du 3 juillet 2012 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso ».
Un chapelet de revendications brandies ce 8 octobre 2020, à Ouagadougou par des femmes membres de la coalition des associations pour la défense du droit au logement (CADDL). Des femmes qui disent venir de tous les arrondissements de la commune de Ouagadougou. Elles disent également subir des accaparements de terres de la part de sociétés immobilières.
Certaines se présentent comme victimes ou témoins des « bradages de parcelles ». Unies, cette-fois elles veulent faire entendre leur voix auprès des autorités. Aussi, elles ont décidé de battre le pavé devant la représentation nationale, l'instance qui adopté ces lois sur le foncier et qui a produit des rapports de commissions sur les détournements de parcelles. Elles entendent dénoncer l'inertie des autorités face à une problématique qui les touche en premier.
Pour les femmes de la coalition, cette situation de crise foncière n'est rien d'autre qu'une question politique, puisque relèvent-elles à travers leur déclaration liminaire : « Bientôt 5 ans que nous sommes engagées auprès des autorités politiques pour dénoncer la crise aux logements. Et jusque là rien n'est fait ». Au contraire constatent-elles, « le pillage du foncier se poursuit ».
Et, contre cette inaction, les femmes ont annoncé aujourd'hui 8 octobre 2020, « engager la lutte à travers une manifestation publique » prévue le 20 octobre, dans l'optique d'exiger des logements décents. Elles pointent du doigt l'inaction de l'Assemblée nationale qui, affirment-elles, n'a rien fait après les rapports de ses commissions sur le foncier. En l'occurrence le rapport de 2016 faisant état, selon leurs propos, de « plus de 105 000 parcelles détournées entre 1995-2015 ». Elles dénoncent donc un déni de justice entretenu.
Elles estiment que le MPP, parti au pouvoir, et ses alliés « manquent de rigueur et de vigilance, ce qui place les sociétés immobilières, des voleurs et des détourneurs de parcelles, au cœur la politique de logement ». Pour les femmes, en 2015, le pouvoir en place est venu solliciter leurs voix, mais aucun changement s'en est suivi en matière de logement. Par la suite, ce fut le tour du président de l'Assemblée nationale qui a eu à faire « le tour des zones non loties pour espérer gagner les cœurs des habitants en promettant la contribution de son institution pour trouver des solutions », expliquent les femmes. Et d'interroger, « en fin de mandat du MPP et alliés, que peut-on retenir de façon concrète des actions dans la gestion du foncier en faveur des femmes ? »
E.k.S
Lefaso.net
« Citoyenneté à part entière/Réseaux diasporiques » est une association qui vient de voir le jour pour défendre les droits des Burkinabè de l'extérieur. Ce jeudi 8 octobre 2020, au cours d'une conférence de presse organisée par « Vision Montrelle solidarité » à laquelle elle a été conviée, l'association a déploré « un recensement au rabais et discriminant » des Burkinabè de la diaspora.
Yacouba Boly, président de « Citoyenneté à part entière/ Réseaux diasporiques » estime que les droits des Burkinabè de l'étranger n'ont pas été suffisamment pris en compte dans le processus électoral. Il dénonce un recensement « au rabais et discriminant » de ces Burkinabè, du fait qu'ils ne vivent pas sur le territoire national. Ce qui est une atteinte à leurs droits et de ce fait, ils pourraient saisir les juridictions compétentes pour violations de la Constitution et du code électoral.
Il affirme en effet que le recensement et l'enrôlement tels que pratiqués auprès des Burkinabè de la diaspora ont bafoué leurs droits d'être électeurs et éligibles. « Les chiffres sont plus que parlants et exposeraient même à des poursuites sur le plan pénal », affirme-t-il. C'est pourquoi l'association en appelle à « un sursaut général pour contrer le coup d'Etat institutionnel en cours et tout particulièrement pour dénoncer les violations des droits de la diaspora ».
Aimé Macaire Ouédraogo, président de l'Association Vision Montrelle solidarité, avoue également avoir été déçu de l'enrôlement des Burkinabè de l'extérieur, qui n'a pas permis d'inscrire beaucoup plus d'électeurs. « Nous avons espéré que cette année 2020, sera le moment pour eux de pouvoir se prononcer sur les questions de la vie de la Nation. Mais nous pensons que l'effort a été fait mais il reste encore beaucoup à faire (…) Nous disons que les conditions dans lesquelles cela s'est passé n'ont pas permis de prendre en compte tout le monde. Voilà pourquoi nous pensons que ce système qui a été mis sur pied n'a pas atteint ses objectifs de façon claire. »
La réconciliation d'abord, avant d'envisager les élections
Alors que Yacouba Boly se préoccupe de l'enrôlement et du recensement « au rabais et discriminant » des Burkinabè de l'extérieur, Me Larousse Ollo Hien, leader du « Mouvement Hamashiach In You », s'inquiète plutôt de la tenue des élections sans réconciliation préalable. Présent également à la conférence de presse, il estime que sans réconciliation véritable, il ne devrait pas y avoir d'élections en 2020 au Burkina Faso, au risque de voir la situation sécuritaire se dégénérer davantage. « Les Burkinabè se trompent en allant aux élections de novembre 2020 », affirme-t-il. Il pose comme préalable à la tenue des élections, une réconciliation entre les fils et filles de la Nation.
C'est aussi le souhait du président de Vision Montrelle solidarité. « Le message, c'est de dire aux Burkinabè que nous devons penser réconciliation et paix entre les fils et filles de ce pays avant d'aller aux élections. Nous voulons un Burkina de paix, où il fait bon vivre ; un Burkina de sécurité. C'est ça le plus important actuellement. Nos compatriotes rêvent de revivre ces moments de paix dans lesquels ils étaient avant de chercher à aller à n'importe quelle échéance électorale. Nous ne sommes pas totalement contre les élections, mais nous pensons qu'il y a un préalable. Et ce préalable, c'est l'unité de tous les fils et filles du pays », indique M. Ouédraogo.
Justine Bonkoungou
Photos : Bonaventure Paré
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Dans le cadre du programme Présimètre, le Centre d'information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une rencontre de dialogue et de veille citoyenne dénommée « Café citoyen », le mardi 6 octobre 2020 à Ouahigouya, dans la région du Nord. Ce fut l'occasion pour des jeunes issus d'organisations de la société civile et de formations politiques d'échanger sur leur engagement en politique.
Des politologues et autres chercheurs ont noté un déclin de l'engagement politique des jeunes générations en âge de voter, dans de nombreux pays. Au Burkina, à en croire certaines études, outre le fait que très peu de jeunes s'inscrivent sur les listes électorales, il ressort qu'ils sont méfiants et cyniques par rapport aux hommes politiques et aux processus politiques traditionnels. Dans un pays composé en majorité de jeunes, comment cette jeunesse devrait-elle s'engager en politique pour être une plus-value et surtout travailler pour exister politiquement ? C'est à cette question que le Café citoyen organisé à Ouahigouya par le CIFDHA a voulu répondre.
S'engager politiquement pour le changement générationnel
C'est sous forme de panel, de débats interactifs entre les jeunes et un communicateur principal que le Café citoyen s'est déroulé. Après une brève présentation de la plateforme Présimètre par Fabrice Guené, coordonnateur du CIFDHA, une communication sur le thème central a été animée par Moussa Tassembédo, directeur régional de la jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat du Nord.
Dans ses propos, il s'est évertué à montrer aux jeunes l'intérêt de s'engager en politique, et comment le faire. Pour M. Tassembédo, les jeunes, qui constituent 72% de la population et 52% des votants aux prochaines échéances électorales, doivent savoir qu'ils sont un puissant moteur de développement et doivent s'engager en politique pour participer à la gestion de la cité.
Quant aux panélistes composés de représentants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et du Conseil régional de la jeunesse du Nord (CRJ-N), ils ont tous donné leurs points de vue sur le thème. Le débat qui s'est ouvert par la suite entre le public et les panelistes a porté sur l'alternance, le manque de repères des jeunes, la cupidité et l'opportunisme de certains, le manque de conviction et la manière de s'engager de façon efficace afin d'opérer le changement générationnel.
Inoussa Kafando, secrétaire exécutif par intérim du CIFDHA, a laissé entendre au terme des échanges que l'objectif général de l'activité a été atteint, car les échanges ont suscité des discutions constructives et des propositions concrètes pour améliorer la situation actuelle de l'engagement des jeunes.
Il a remercié les jeunes pour leur participation, sans oublier les partenaires de la structure que sont la Coopération suisse et l'ONG Diakonia, pour l'appui financier à l'organisation de l'activité dans plusieurs régions du Burkina.
Yann NIKIEMA
Lefaso.net
Démarré en 2015, le projet de digitalisation des services financiers des réseaux membres de la Confédération des institutions financières de l'Afrique de l'ouest (CIF-AO), a mis en place le logiciel intégré SAB-AT, opérationnalisé en 2020. Le lancement officiel de ce logiciel a eu lieu, le jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Pour une phase pilote, SAB-AT est mis en œuvre au Burkina Faso, et va s'étendre à l'ensemble du Réseau CIF-AO établi au Sénégal, au Mali, au Togo et au Bénin, à partir de 2021.
A l'entame de son propos, le directeur général de la CIF-AO, Mathieu Soglonou, déclare que le logiciel va rendre les transactions possibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour l'ensemble des faîtières membres du réseau de la CIF-AO.
Réduction du délai d'attente dans les guichets, possibilité de faire des transactions à distance et avec un smartphone, possibilité d'effectuer des opérations dans le réseau CIF en Afrique de l'Ouest, lorsque l'interconnexion entre les réseaux sera établie, etc. C'est entre autres les avantages qu'offre ce logiciel pour le client.
Selon Azaratou Nignan/Sondo, directrice générale de la faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB), le logiciel est opérationnel au Burkina depuis le 17 août 2020, pour l'ensemble des points de vente des membres de la FCPB. Rapidité des transactions, possibilité d'opérer par tout où se trouve une caisse populaire sans être obligé de repartir dans sa caisse de base, sont les avantages auxquels les clients bénéficient déjà. Le traitement des crédits sera automatisé et à la longue les clients pourront monter eux-mêmes leurs dossiers de crédits, a confié Azaratou Nignan/Sondo.
Pour cette phase pilote au Burkina, les représentants des faîtières membres du réseau CIF-AO, venus des quatre autres pays, ont confié être émus de la qualité et des services proposés par les caisses de la faîtière des caisses populaires du Burkina (FCPB) qu'ils ont pu visiter. Avec SAB-AT, l'avenir peut être envisagé avec plus de sérénité, selon ces témoins oculaires, pour qui, il faut davantage mieux s'organiser, relever le défi de la connectivité et celui de l'adaptation de leurs produits et services.
10 milliards de FCFA, coût du projet
Le projet a coûté environ 10 milliards de FCFA sur fonds propres. Le président du Conseil d'administration de la CIF-AO, Mamadou Moustapha Niang, a déclaré : « Nous mettons en place un système de financement et d'épargne, mais aussi un système de résilience sociale, et c'est ce qu'il faut aux économies africaines trop exposées aux risques et catastrophes naturelles ». Il ajoute que ces innovations vont aussi avec les exigences du moment. « Dans le monde aujourd'hui, il y a des mutations. Et lorsque vous n'êtes pas capables de transformer et de vous adapter, vous êtes appelés à disparaitre » renchérit-il.
La CIF-AO est à plus de 4,5 millions de clients et 600 milliards d'actifs en 2019
La CIF-AO regroupe six réseaux de coopératives et mutuelles d'épargne et de crédit établis au Burkina Faso, au Mali, au Bénin, au Togo et au Sénégal. Avec près de 800 points de ventes et plus de 4,5 millions de clients appelés membres, le réseau a atteint, au 31 décembre 2019, plus 600 milliards d'actifs pour des fonds propres estimés à 163,5 milliards de FCFA.
Dans le même temps, il a mobilisé 400 milliards de FCFA d'épargne contre un encours de crédit de l'ordre de 327,8 milliards. Quant à la FCPB, elle a plus de 48 années d'expérience et pèse plus de 70% du secteur de la microfinance au Burkina Faso. En 2019 le réseau a collecté 138 milliards de FCFA d'épargne, contre 96 milliards de FCFA de crédits octroyés, et compte pour 200 milliards d'actifs.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Le mardi 6 octobre 2020, des informations ont circulé sur les réseaux sociaux, faisant état de la découverte d'une cache d'armes dans une villa près de l'hôtel 11 décembre à Kaya, dans la région du Centre-nord.
Lefaso.net avait contacté une source sécuritaire qui avait infirmé l'information. « Il n'en est rien selon les résultats des constatations faites par les forces de défense et de sécurité » avait-elle rapporté.
Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, dément également l'information. Dans un communiqué à la date du 8 octobre 2020, informe que « les rumeurs ne sont pas fondées. »
Par le même canal, le gouverneur Séguéda, indique que les informations « faisant état de l'exécution d'une vingtaine de personnes enlevées dans le village de Ouintokuilga dans la commune de Pissila sont à prendre avec réserve. Par conséquent, des recherches sont en cours et permettront d'apporter plus de précisions. »
Lefaso.net
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) organise, les 8 et 9 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, une session de formation sur la prévention des risques professionnels. Cette session, qui regroupe une centaine de participants dont des employeurs et employés d'entreprises, vise à les outiller sur des thématiques d'intérêt relatives à la sécurité et santé au travail, en vue de leur permettre de réduire un tant soit peu les sinistres professionnels.
Trois principaux thèmes seront développés au cours de cette formation. Il s'agit de la prévention des troubles musculo-squelettiques en milieu de travail, la prévention des risques psychosociaux en entreprise, et la sécurité et santé au travail dans la sous-traitance. La CNSS couvre trois branches dans ses prestations : la branche des prestations familiales, la branche des risques professionnels et la branche des pensions.
Selon Cyriac Panpao Somda, directeur régional de la CNSS de Bobo-Dioulasso, en 2018, la Direction générale a enregistré 1 408 accidents de travail, et la Direction régionale de Bobo-Dioulasso, 448. Bien que le chiffre ait légèrement baissé de 448 à 422 en 2019 au niveau de la Direction régionale, l'écart n'est pas significatif. C'est la raison pour laquelle la CNSS travaille davantage pour faire baisser les cas d'accident de travail. M. Somda a aussi relevé que la prise en charge des accidents professionnels en 2018 s'élevait à 1 milliard 660 millions de F CFA, soit un demi-million pour chaque accident.
Pour ce qui concerne la branche des risques professionnels, poursuit-il, la CNSS mène des actions de prévention afin que les entreprises puissent prendre les dispositions nécessaires pour minimiser la survenue des accidents sur les lieux de travail. Concernant la sous-traitance, le directeur régional mentionne qu'il y a, ces dernières années au Burkina, beaucoup d'entreprises qui sous-traitent leurs prestations. Il a évoqué en exemple le cas de la CNSS où, par exemple, le nettoyage et le gardiennage sont assurés par un sous-traitant.
Cyriac P. Somda a donc invité tous les acteurs à s'investir pleinement dans la promotion de la santé et sécurité au travail, pour une bonne productivité dans les entreprises.
Du 1er au 2 octobre 2020, une centaine de participants ont également été sensibilisés sur la prévention des risques professionnels à Ouagadougou.
Haoua Touré
Lefaso.net
Un atelier de réflexion sur les atteintes de l'initiative Sissili, « Fin de la défécation à l'air libre (FDAL) 2020 » s'est tenu, le mercredi 7 octobre 2020, à Léo dans la province de la Sissili. Présidé par le Haut-commissaire de la province de la Sissili, Aristide Mohamed Kam, ce cadre d'échanges, le deuxième du genre, visait un double objectif : Rendre compte des réalisations du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », et définir les défis et perspectives pour la poursuite des activités.
Après trois années de mise en œuvre dans 7 communes de la province de la Sissili, l'heure est au bilan. « On a mis en œuvre l'ATPC dans 156 villages. A ce jour, nous avons 153 villages qui ont pu être déclarés FDAL soit un pourcentage de 80% », a indiqué le chargé de suivi évaluation de l'Association pour la paix et la solidarité (APS), Oumarou Sawadogo. Sur les 153 FDAL, 124 villages sont certifiés FDAL.
Egalement, plus de 19 000 latrines auto-construites par les communautés elles-mêmes ; environ 200 737 personnes vivent dans des villages qui ont mis fin à la défécation à l'air libre. En outre, plus de 90% des populations ciblées ont adopté les bonnes pratiques d'hygiène comme le lavage des mains aux moments critiques. S'appuyant sur ces résultats, le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso a affirmé que l'atteinte de l'objectif Sissili FDAL 2020 est en train de devenir une réalité. Cependant, l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Des défis restent à relever pour parvenir à l'atteinte de l'objectif Sissili FDAL 2020.
Quand le village s'étonne de l'état de la ville
En effet, en plus des trois villages restant, le centre urbain de Léo enregistre des problèmes de défécation à l'aire libre. « C'est vrai que notre approche concerne plus les villages mais lorsque les villageois viennent en ville, ils se rendent compte que l'avancée qu'ils ont dans leurs villages n'est pas à Léo qui est la capitale de la province. Souvent, ils sont choqués et se demandent pourquoi on n'a pas commencé à Léo avant de venir chez eux. Le plaidoyer, c'est de travailler à ce qu'on puisse trouver une stratégie adaptée au milieu urbain pour rendre la ville de Léo aussi FDAL », a déclaré M. Sawadogo.
Le présent atelier était une occasion pour jeter les bases de la réflexion afin que tous les acteurs, notamment l'ONEA, puissent être saisis et développer une stratégie adaptée au milieu urbain pour pouvoir accompagner Léo ville à la FDAL. L'un des enjeux de l'heure, c'est aussi la pérennisation des acquis de l'ATPC. C'est pourquoi, lorsque les villages sont déclarés FDAL et certifiés, ils sont reversés au niveau des directions régionales de l'eau et de l'assainissement des communes qui poursuivent le travail pour éviter les rechutes.
Il s'agit de les accompagner dans l'élaboration de plans d'action post DFAL et post certification pour pouvoir renforcer les acquis et maintenir la flamme allumée.
Pour sa part, l'UNICEF a réitéré sa disponibilité à les accompagner dans ce sens. Visiblement satisfait, le chargé de suivi évaluation a traduit sa reconnaissance à l'organisation, à l'état burkinabè et à tous les acteurs qui ont conjugué les efforts pour aboutir aux résultats engrangés. « C'est la première fois qu'au Burkina Faso, des activités d'assainissement concernent l'ensemble des villages d'une province. Notre appel, c'est que les résultats concluants qui ont été enregistrés puissent servir à un passage à l'échelle nationale », a conclu M. Sawadogo.
Dans son discours d'ouverture, le Haut-commissaire Aristide Mohamed Kam a rappelé que l'initiative ATPC se veut un forum de plaidoyer en vue d'accroître l'accès à l'eau potable, aux infrastructures adéquates d'assainissement et aux services d'hygiène. Il s'agit, en effet, d'une approche centrée sur la population rurale notamment celle à faible revenu. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national « Assainissement des eaux usées et excrétas à l'horizon 2030 ».
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
L'Institut africain de Management (IAM-Ouaga) est devenu une université. Il faut désormais l'appeler Université de l'Unité Africaine. C'est l'annonce faite par Amed Moussa Diallo, président de son Conseil d'administration (PCA) au cours d'une conférence de presse tenue ce jeudi 8 octobre 2020.
IAM Ouaga passe du statut d'institut à celui d'université. Ceci, sur autorisation du ministère en charge de l'enseignement supérieur burkinabè. Désormais, le temple du savoir prend le nom de « Université de l'Unité Africaine ». Mais au départ, signale Amed Moussa Diallo, « ils avaient choisi comme dénomination, l'université Thomas Sankara en accord avec la famille du père de la révolution ».
Après avoir rempli toutes les dispositions, le gouvernement renomme l'université Ouaga II en université Thomas Sankara au cours du Conseil des ministres du 22 juillet 2020. C'est au regard de cette situation que le nouveau nom est adopté. Pour Amed Moussa Diallo, l'Unité africaine était un thème cher au leader de la révolution burkinabè.
Le PCA a également abordé la question du High School diploma de American School of Leadership (ASL). Des informations font croire que le diplôme n'est pas reconnu par le ministère de l'enseignement supérieur et l'ambassade des Etats Unis au Burkina. Pour le PCA, c'est une manœuvre qui a pour but de décrédibiliser l'activité de l'institut.
Amed Moussa Diallo a expliqué que le High School Diploma est aux Etats Unis, un diplôme de fin d'études du Lycée dont l'obtention permet d'accéder aux études supérieures. Il est donc l'équivalent du baccalauréat des pays francophones. Le PCA a précisé que son école ne délivre pas les diplômes mais met ses locaux pour la composition des candidats en ligne. Le diplôme est plutôt délivré par le American School of Leadership (ASL) qui est aux Etats Unis. Sur place, des lauréats au Canada et en Russie ont témoigné par appel vidéo sur la qualité du diplôme. Ils se sont inscrits dans des universités internationales sans problème.
93,30% de taux de succès
Le dernier point abordé est le bilan de l'année académique 2019-2020. Malgré la pandémie du Covid-19, l'année s'est bien terminée dans les délais grâce à l'utilisation des plateformes de cours en ligne. Le taux de succès est de 93,30%. Des dossiers ont été également accrédités par le CAMES. Le Conseil scientifique s'est également réuni trois fois. En terme de perspectives, l'Université de l'Unité Africaine compte renforcer la qualité de l'enseignement. Elle va renforcer et démultiplier les partenariats avec les écoles et universités. La prochaine rentrée académique est fixée au 15 octobre prochain.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) et Afrique contre le tabac (ACONTA) ont, par une conférence de presse animée ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou, insisté sur la nécessité de garder la vigilance dans l'application des mesures contre la pandémie du Covid-19.
Depuis quelques semaines, le nombre de cas contaminés au quotidien se compte régulièrement par dizaines. Ce qui inquiète nombre d'observateurs, s'appuyant surtout sur l'expérience d'autres pays qui, ayant baissé la garde, ont rechuté. C'est fort de cette réalité que les autorités et certaines organisations de la société civile tirent la sonnette d'alarme sur la nécessité pour les populations burkinabè de maintenir les mesures-barrières édictées contre le Covid-19. De cette dernière catégorie d'acteurs, les organisations de la société civile : la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) et Afrique contre le tabac (ACONTA) qui ne cessent également de rappeler, à intervalles réguliers, au respect des mesures de lutte.
« Le 11 mars 2020, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la maladie à coronavirus est une pandémie », a situé le président de la LCB, Dasmané Traoré, ajoutant que, pour empêcher la propagation du virus, le Burkina a imposé des mesures sanitaires restrictives de liberté. « Une situation qui a porté un coup dur à l'économie et au mode de vie de la population », a-t-il observé.
Par un tour d'horizon, il a relevé que la maladie connaît un rebond à travers le monde, avec des milliers de contaminés et des décès au quotidien. Selon Dasmané Traoré, le Burkina n'est pas en reste de cette rechute ; il en veut pour illustration qu'à la date du 4 octobre 2020, le pays a enregistré treize cas, dont douze à transmissions communautaires. De son avis, cette propagation ne sera maîtrisée que lorsque la transmission communautaire sera rompue.
C'est pourquoi, les responsables de ces organisations ont recommandé de ne pas relâcher les mesures de prévention de la maladie : le port du masque, le lavage des mains et la distanciation d'au moins un mètre entre les individus.
« C'est en collaboration avec l'Association pour la défense des droits des consommateurs du Tchad (ADC-Tchad) que nous proposons une solution simple, applicable et moins contraignante pour venir à bout de cette pandémie à une période de campagne électorale et de rentrée scolaire », a indiqué le président de la LCB, M. Traoré. « Cette solution est dénommée les 3M, qui veut dire ‘‘Masque bien mis, Mains bien lavées et le Maintien de la distance d'au moins 1 mètre'' », détaille-t-il.
Le coordonnateur d'Afrique contre le tabac (ACONTA), Salif Nikiéma, a, lui, rappelé que le soutien de « Resolve to Save Lives » (décidez de sauver des vies, ndlr), une initiative de Vital Strategies, va permettre à cette collaboration de réaliser, entre autres, deux capsules-vidéos et trois spots-audio de sensibilisation à faire diffuser au niveau des radios communautaires et sur les réseaux sociaux.
Tout comme son co-intervenant, Salif Nikiéma s'est fait le relais des rappels distillés par les autorités sur le fait de ne pas baisser de garde. Il estime que le moment mérite un sacrifice individuel et collectif afin de permettre une sortie de cette pandémie qui a bouleversé les habitudes.
Avec ses premiers cas enregistrés le 9 mars 2020, le Burkina affichait, à la date du 6 octobre 2020 (date à laquelle il a enregistré 19 nouveaux cas), 2 241 contaminés pour 1 506 guérisons et 60 décès.
O.L
Lefaso.net
La Société Burkinabè de Télédiffusion (SBT) informe les téléspectateurs des chaines de la TNT qu'elle procèdera à la suspension des programmes des chaines de télévision qui ne sont pas à jour du paiement de la redevance de diffusion le samedi 10 octobre 2020.
Par conséquent, la diffusion des programmes concernés sera interrompue dans le bouquet de la TNT.
Ensemble pour le numérique !
L'artiste reggae-man Jah Verity a dédicacé, ce jeudi 8 octobre 2020 à Ouagadougou, son nouveau single. Il est intitulé « Gouvernant Loup garou ». C'est une chanson qui interpelle les dirigeants africains sur leur mode de gouvernance. Il appelle au respect de la limitation des mandats présidentiels.
Du nouveau pour les amateurs de la musique reggae. L'artiste Jah Verity a mis sur le marché du disque un nouveau single. Il est intitulé « Gouvernant Loup garou ». La sortie officielle du titre a eu lieu le jeudi 8 octobre 2020. C'était au cours d'une conférence organisée à cet effet. Le titre dispose d'un clip. L'artiste engagé dépeint dans sa nouvelle œuvre les tares de gouvernance.
Pour Jah Verity, la chanson est faite pour interpeller les dirigeants africains. Ils doivent, selon lui, respecter les limitations des mandats présidentiels. L'opus sort dans un contexte où dans de nombreux pays africains, des dirigeants tentent de s'éterniser au pouvoir. Certains n'hésitent pas à rempiler des troisièmes mandats. Ils deviennent ainsi, selon lui, des « buveurs de sang ». Ils pillent et sacrifient le peuple. L'artiste conseille à ces personnes de se mettre en retrait pour laisser la place à d'autres personnes.
Pour l'instant, ce single est juste un message que l'artiste veut faire passer, assure son staff managérial. La distribution se fera en collaboration avec une plateforme de distribution en streaming. Le clip est aussi disponible sur les réseaux sociaux. « Gouvernant Loup garou » est aussi un titre annonciateur de la sortie du prochain album de l'artiste. Elle est prévue pour le 1er trimestre de l'année 2021. L'album sera intitulé « Bêtise humaine ».
Jah Verity, à l'état civil Etimbé Koffi Bernard, a écumé plusieurs scènes nationales et internationales. Il a également glané des trophées. Il est « Marley d'or 2016 », une cérémonie de récompense des meilleurs artistes de reggae.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
Dans sa volonté de contribuer positivement au développement des communautés impactées par ses projets aurifères, Endeavour Mining s'est résolument engagé à financer des projets et programmes destinés à valoriser l'excellence scolaire. Le Programme des bourses d'excellence Endeavour Mining s'inscrit dans cet engagement. Il s'adresse essentiellement aux élèves des classes de Terminales Séries C et D des zones impactées par les projets aurifères du groupe minier au Burkina Faso.
« Endeavour Mining a défini l'éducation comme un pilier important de sa politique de responsabilité sociale et contribue à l'amélioration du capital humain dans ses pays d'accueil. Ces bourses d'études supérieures en ingénierie octroyées à ces cinq étudiants burkinabé traduisent notre engagement à développer le capital humain et également à soutenir les efforts du gouvernement Burkinabé », a déclaré Adama SORO, Directeur Pays d'Endeavour Mining au Burkina Faso.
Ce programme vise à former de futurs ingénieurs compétents et compétitifs sur le marché de l'emploi et à offrir au Burkina un vivier de compétences dans le domaine des mines entre autres.
Lancé au Burkina Faso en 2017 en partenariat avec le CPGE Lasalle (Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles de La Salle), ce programme a accueilli six étudiants boursiers d'Endeavour pour sa phase pilote.
A ce jour, 18 étudiants issus de familles modestes, venant des lycées et collèges des zones impactées par les mines de Houndé (Province du Tuy, région des Hauts-Bassins) et de Karma (province du Yatenga, région du Nord), ont été sélectionnés pour les deux années de Classes Préparatoires aux Grandes Écoles de l'Institut de Lasalle.
Endeavour base sa sélection sur des critères rigoureux comme le résultat à l'examen du Baccalauréat et la moyenne scolaire des trois années précédant la classe de Terminale. Ces 18 étudiants sont totalement pris en charge par Endeavour au cours de ces deux années de classes préparatoires et les meilleurs de chaque promotion bénéficient ensuite de bourses d'excellence pour la poursuite de leur cursus au Burkina Faso ou à l'étranger.
Parmi ces 18 boursiers, cinq étudiants ont bénéficié de bourses d'excellence pour poursuivre des études d'ingénieur dans deux établissements prestigieux : l'institut d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) au Burkina Faso et l'institut Polytechnique UniLaSalle de Beauvais en France.
L'étudiant NIKIEMA Jérémie, major de la promotion 2018-2020, a obtenu la bourse d'excellence Endeavour pour effectuer des études en cycle Ingénieur, Spécialité Science de la Terre et Environnement, pour une durée de trois ans à l'institut Polytechnique de Beauvais. Il s'est envolé début Octobre 2020 pour la France. « Je suis reconnaissant à Endeavour pour cette bourse qui me permet de poursuivre des études d'ingénieur dans la filière qui correspond à mes ambitions », a affirmé Jérémie.
TUINA Isaac a également bénéficié d'une bourse d'excellence pour poursuivre ses études en cycle Ingénieur, spécialité Génie Electrique et Energétique à l'institut 2iE de Ouagadougou. Il vient d'entamer son année scolaire 2020-2021 dans cet institut de renommée panafricaine.
Il y rejoint les étudiants NIKIEMA Nathanaël et SAWADOGO Zakaria, tous deux inscrits également au sein de l'institut 2IE au cours de l'année scolaire 2019-2020 grâce à la bourse d'excellence Endeavour pour une formation d'ingénieur en trois ans.
A travers ce programme Endeavour Mining veut contribuer de façon significative au développement du capital humain du Burkina Faso.
La dernière promotion 2020-2022 composée de six étudiants, dont deux filles, qui vient de commencer les cours en classes préparatoires « promet de bons résultats en fin d'études préparatoires afin d'encourager Endeavour à investir davantage dans le capital humain », a déclaré le représentant de cette promotion.
A date, Endeavour Mining a investi plus de 175,8 millions de FCFA dans ce programme de bourses scolaires.
Correspondance particulière