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Updated: 2 days 6 hours ago

Syndicat national des commerçants du Burkina : Le bureau répond à l'accusation de gestion opaque

Sun, 08/12/2019 - 00:20

Ce 6 décembre 2019 à Ouagadougou, le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) était face à la presse pour se défendre, suite à la sortie médiatique d'un groupe de commerçants du Kadiogo qui a accusé le bureau du syndicat de gestion opaque de fonds d'accompagnement des membres. Pour le SYNATCOMB, certains de ses membres se font manipuler.

Au cours d'un point de presse tenu le 2 décembre 2019, des commerçants se réclamant du Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) ont publiquement réclamé leurs frais d'adhésion au syndicat, accusant les premiers responsables du SYNATCOMB de gestion opaque. Face à cette accusation, le syndicat a décidé de réagir.

Ainsi, face aux journalistes ce 6 décembre, le SYNATCOMB a invité ses membres à rester sereins et à éviter de se faire manipuler par le groupe de commerçants mécontents.

Le président du marché Naab raaga membre du syndicat

Pour le SYNATCOMB, les propos tenus par ces commerçants révèlent leur ignorance de la vie de la structure et de la charte de bonne conduite validée par l'ensemble des treize régions du Burkina. « Nous avons bénéficié de l'accompagnement du SYNATCOMB. Et les prêts varient de 200 000 à 1 million de F CFA. Cela nous a permis de bien mener nos activités », rappelle le Malgre-Naaba, président du marché de Naab-Raaga, pour démentir le manque d'aide de la coopérative aux membres.

Reconnue comme une structure de développement dont le seul but est de protéger les intérêts moraux et matériels de ses membres, le SYNATCOMB a mis en place trois outils de développement, notamment le réseau SOCOCOM, les centrales d'achat et la Brigade citoyenne de veille et de contrôle anti-fraude.

« Nous ne voyons pas de crise avec ce groupe de personnes mais plutôt de l'ignorance de leur part. Sinon, il n'y a aucune crise entre nous parce que nous nous sommes dit que nous travaillerons à réunir et non à diviser » a souligné Roch Nagalo, secrétaire général du SYNATCOMB.

Rock Nagalo SG du SYNATCOMB

Pour le syndicat, la preuve est qu'en 2019, 446 personnes ont introduit des dossiers de demande de crédit auprès de la structure de financement, pour un montant total de 302 465 000 F CFA. Et toujours dans cette logique, 20 000 producteurs membres du réseau ont bénéficié, de la coopérative, d'un soutien en intrants et en appui. Tout ce soutien de la part du SYNATCOMB témoigne de l'accompagnement qu'offre la coopérative à ses membres pour renforcer leurs capacités dans les divers domaines d'activité.

Selon le secrétaire général du SYNATCOMB, parmi ce groupe de personnes, certains ont même pris des prêts qu'ils n'ont pas fini de rembourser et ont le courage de dire que le SYNATCOMB n'accompagne pas ses membres. « Quel mépris ! », s'offusque Roch Nagalo.

Des journalistes lors de la conférence

Pour les membres qui attentent d'être accompagnés, le conseil d'administration du syndicat annonce que des mesures seront bientôt prises afin de leur permettre d'avoir un soutien à travers cette solidarité instaurée par la structure. Ainsi, le SYNATCOMB demande à tous ceux qui n'ont pas compris le fonctionnement de la coopérative de bien s'en imprégner, afin de permettre à la coopérative de poursuivre son objectif d'accompagnement au profit des membres.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Perturbations des cours dans les établissements scolaires : Le maire de la ville de Ouagadougou interpelle les jeunes inciviques

Sun, 08/12/2019 - 00:15

Dans un contexte sécuritaire national aussi tendu et aussi délicat, à un moment où nos Forces de Défense et de Sécurité sont sollicitées sur de multiples fronts de combat pour la défense de nos libertés face au terrorisme, de jeunes délinquants ne trouvent rien de mieux à faire, dans la capitale, que de causer des troubles dans un climat social en quête de sérénité.

Dissimulés sous des cagoules, ils se déplacent à motos dans des établissements scolaires de Ouagadougou pour y semer le désordre par des jets de pierre, des perturbations de cours et des scènes d'intimidation diverses. Ces actes de violence sont tout simplement inacceptables et suscitent de ma part la plus grande indignation.

Aussi, soucieux de la réussite de nos enfants et conscient que celle-ci passe par la construction collective d'un climat scolaire favorable au bon déroulement des activités pédagogiques, je condamne avec une extrême fermeté ces actes de vandalisme.

Nous notons avec satisfaction le communiqué du ministre de la sécurité qui pointe la responsabilité d'élèves et d'anciens élèves dans ces actes de violence inqualifiables, j'en déduis que leurs auteurs sont connus ou peuvent facilement l'être à la faveur de témoignages des établissements victimes et de leur voisinage. Nous nous félicitons que les autorités aient pris déjà les mesures avec les interpellations déjà en cours et souhaitons que ces individus et leurs commanditaires soient livrés à la justice et traités avec toute la rigueur que permettent les lois qui garantissent nos libertés.

J'exhorte les vaillantes populations de la villede Ouagadougou à prêter main forte au forces de sécurité pour appréhender ces potentiels suppôts du terrorisme, qui harcelle notre pays, en cagoule, donc se donnant l'allure d'individus non identifiés comme le font généralement les djihadistes et autres bandits armés.

Leur dessein pouvant être de semer des troubles dans la ville favorisant des actions de déstabilisation pouvant faire le lit d'actions terroristes, il nous importe de faire preuve de la plus grande vigilance.

En tout état de cause, il est inconcevable qu'au moment où de nombreuses familles pleurent leurs proches, tombés sous les balles assassines de la barbarie terroriste, des individus issus de nos propres rangs cherchent à semer le chaos par absence de compassion, par manque d'éducation, par inconscience citoyenne ou dans le sombre dessein de soutenir des attaques terroristes planifiées.

C'est dans ce sens, , que j'invite les parents d'élèves, les élèves eux-mêmes, les étudiants, les professionnels de l'éducation, les acteurs de la justice, les associations , a promouvoir la paix , la cohésion sociale et le vivre ensemble .

Armand Roland Pierre BEOUINDE
Officier de l'Ordre National

Categories: Afrique

Festival Yeelba à Rome : Le styliste François 1er y exportera le Faso Danfani

Sun, 08/12/2019 - 00:00

La première édition du festival Yeelba est prévue pour se tenir du 13 AU 15 décembre 2019 à Rome dans la capitale italienne. Initiative de l'ambassade du Burkina en Italie, l'association "Una storia da favola" et la fédération des associations des Burkinabè d'Italie, ce festival est un espace promotionnel du textile burkinabè. Parmi les stylistes invités à cette manifestation culturelle, l'un des baobabs de la mode burkinabè, François I. Dans une interview accordée à Lefaso.TV, le styliste évoque son opinion sur le festival Yeelba, et affirme que le pays des hommes intègres regorge de potentialités considérables du point de vue de la mode, qui méritent d'être connues hors de nos frontières. Il sera de ce rendez-vous.

Interview : Samirah Bationo
Vidéo : Mariam Sagnon
Lefaso.net

Categories: Afrique

8es Journées burkinabè de parasitologies : Un cadre de réflexion pour l'élimination des maladies parasitaires

Sat, 07/12/2019 - 19:25

La Société burkinabè de parasitologie (SOBPAR) a organisé, du 4 au 6 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso, les 8es journées burkinabè de parasitologies sous le thème « One Heath et innovations technologies : opportunités d'élimination des maladies parasitaires ? ». Ces journées se présentent comme un cadre de réflexion et de partage d'expériences pour la communauté scientifique, afin que des solutions soient trouvées pour l'élimination totale des maladies parasitaires.

Ces 8es Journées burkinabè de parasitologies resteront mémorables dans l'histoire de la Société burkinabè de parasitologie (SOBPAR). En effet, après plusieurs années d'absence (2006 à 2019) sur la scène scientifique burkinabè, la SOBPAR signe son retour à travers l'organisation de ses 8es journées dédiées à la lutte contre les maladies parasitaires. Une manière, selon le président-fondateur de la SOBPAR, Pr Robert Tinga Guiguemdé, de relancer les activités de l'institution.

Robert Guigemdé, président-fondateur de la SOBPAR

En effet, les maladies parasitaires constituent l'obstacle majeur au développement économique de nombreux pays africains, notamment le Burkina Faso. Malgré les multiples efforts consentis par le gouvernement burkinabè pour endiguer ces maladies, force est de constater que beaucoup reste à faire. « Les maladies parasitaires telles que le paludisme, la bilharziose, la maladie du sommeil, etc. constituent des problèmes majeurs de santé publique. Pour que les pays africains puissent émerger, il est important qu'on puisse lutter contre ces maladies. Et le concept One Heath prend en compte les maladies qui sont communes à l'homme et aux animaux. Il s'agit de maladies transmissibles dues à des parasites, des bactéries, des virus et des champignons, qui circulent entre les humains et les animaux », a indiqué le Pr Robert Tinga Guiguemdé, président-fondateur de la SOBPAR, par ailleurs président-fondateur de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso. C'est pourquoi, il importe de découvrir des méthodes permettant de protéger l'homme sain, et donc de parvenir à rompre la « chaîne épidémiologique ». Selon le Pr Guiguemdé, une bonne lutte contre ces maladies nécessite des concertations entre les acteurs de la santé humaine, animale et de l'environnement.

Les 8es journées burkinabè de parasitologies se présentent ainsi comme un cadre de rencontre, permettant aux différents acteurs scientifiques de pouvoir échanger sur les voies et moyens pour éliminer ces maladies qui constituent de graves problèmes de santé en Afrique.

La photo de famille

Plusieurs activités majeures ont ponctué cette rencontre de 72 heures, à savoir des conférences inaugurales qui ont permis aux participants de planter le décor par rapport à l'actualité de la recherche sur les maladies parasitaires, en termes d'innovations technologiques. « En dehors de ces conférences, nous allons voir quelles étaient les activités menées par nos collègues, notamment dans certaines universités et institutions au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Bénin et au Mali, et qui vont partager leurs résultats avec nous. Les firmes pharmaceutiques qui sont nos partenaires, présenteront également des panels pour exposer leurs produits, afin qu'on puisse voir ensemble, avec tous ces acteurs, comment nous pouvons nous mettre ensemble pour œuvrer vers l'élimination de certaines maladies parasitaires. Le concept One Heath regroupe plusieurs composantes de la recherche, humaine, animale et de l'environnement, afin de pouvoir aider à trouver des solutions efficaces et durables pour l'élimination des maux qui minent notre société », a laissé entendre Roch Dabiré, président actuel de la Société burkinabè de parasitologie. Il a par ailleurs affirmé que la difficulté financière et le manque de cadre adéquat qui puisse réunir tous les chercheurs sont les principales causes qui entravent la mise en œuvre des activités de recherche dans les pays en voies de développement.

Pr Alkassoum Maiga, ministre en charge de l'enseignement supérieur

La cérémonie d'ouverture officielle des travaux a eu lieu ce jeudi 5 décembre, sous la présidence du Pr Alkassoum Maïga, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation. A l'en croire, cette activité constitue l'une des activités phares de son ministère. « Ces activités permettent de donner plus de visibilité à nos universités et institutions de recherches. A travers ces Journées burkinabè de parasitologies, l'heure du réveil a sonné pour la SOBPAR qui est la première société savante au Burkina Faso et qui regroupe d'éminents professeurs », nous renseigne le Pr Alkassoum Maïga. Il a encouragé les participants à travailler à la recherche de solutions innovantes pour le bonheur du peuple. Ces journées ont été placées sous le coparrainage du président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin Koussoubé, et du président de l'Université Nazi-Boni, Macaire Ouédraogo.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Littérature : Dr Hyacinthe Ouédraogo propose « Le rêve burkinabè », pour rompre avec « la médiocrité »

Sat, 07/12/2019 - 18:00

« Le rêve burkinabè » est le nouvel essai social et politique du Dr Hyacinthe Ouédraogo, enseignant-chercheur en histoire à l'Université Joseph-Ki-Zerbo. A l'occasion de la sortie de cet ouvrage, Lefaso.net est allé à sa rencontre. Il nous a confié que son œuvre présente une analyse succincte des maux qui minent la société et le développement économique depuis l'indépendance, et fait des propositions de solutions pour une révolution profonde des mentalités et une rupture avec la médiocrité.

« Le 28 août 1963, aux Etats-Unis d'Amérique, un jeune afro-américain [Martin Luther King, ndlr], fatigué par la barbarie de la ségrégation raciale et le mépris infligé par les Blancs aux Noirs, prononçait un discours mémorable. C'était l'expression de sa soif du changement et de sa conviction de la justesse de son combat. Devant le Lincoln Memorial à Washington, il clamait : ‘‘I have a dream (j'ai un rêve)'' », campe l'auteur.

Avec son œuvre « Le rêve burkinabè », Dr Hyacinthe Ouédraogo confie qu'il s'agit « d'offrir au peuple burkinabè un récapitulatif de l'histoire nationale et des potentialités variées dont regorge le pays, et qui peuvent servir de tremplin au développement. Ensuite, présenter une analyse succincte des maux qui minent la société et le développement économique depuis l'indépendance. Enfin, faire une proposition de solutions pour une révolution profonde des mentalités et une rupture avec la médiocrité. Ce livre reste généraliste du fait que j'ai voulu aborder divers sujets dans ce premier volume. De ce fait, il est juste un repère de réflexion que, dans maints domaines, des études spécifiques pourront approfondir. (Les prochains tomes se voudront plus spécifiques). La motivation première est de participer à la transformation qualitative du capital humain, principale ressource de tout pays et, partant, le moteur du développement économique et du progrès social ».

A l'occasion de la présentation de son livre, Dr Hyacinthe Ouédraogo avait déclaré : « Oui, Martin Luther King Jr. avait le rêve de la reconnaissance des droits civiques des Noirs, d'une société américaine de justice et d'égalité entre les races ». Parlant du Burkina Faso, l'auteur déclare ceci : « Aujourd'hui, quand on jette un regard sur la société burkinabè, on ne peut s'empêcher de nourrir un rêve aussi ambitieux que celui de ce leader américain. La perversion des mœurs, la déperdition des valeurs culturelles, morales, sociales et civiques est de plus en plus inquiétante. Le sous-développement, la mal-gouvernance, les crises sociopolitiques, les maux sociaux et l'insécurité sont les preuves de la piètre qualité de la vie de la majorité de la population et témoignent que le corps social burkinabè est bien malade ».

Pour lui, la société burkinabè dans son ensemble a besoin de profondes réformes sans lesquelles, ni la cohésion sociale, ni le développement socioéconomique ne seront possibles. « Le changement de mentalités, la révolution des habitudes, la connaissance et l'appropriation de notre histoire et de nos valeurs multiples, la requalification du capital humain sont de vastes chantiers de défis nationaux qui obligent à repenser un nouveau type de société, donc à redéfinir un nouveau rêve national, s'il y en avait un ».

Parlant des Etats-Unis d'Amérique, Dr Hyacinthe Ouédraogo a déclaré que chaque pays a un rêve spécifique qu'il doit nourrir et qui sera le fardeau partagé de tous les citoyens dont le sens élevé du patriotisme et du don de soi seront les sources d'émulation : « C'est pourquoi nous, Burkinabè, devons parler du rêve burkinabè, cette aspiration d'assister à une transfiguration nationale, à l'émergence d'une société prospère, plus juste, plus paisible et plus puissante. C'est aussi cette vision du futur qui peut nous armer de courage pour affronter les défis et pour triompher des tristes réalités. C'est un refus de l'humiliation, de la banalisation de notre pays et de notre existence. C'est une question de vocation individuelle et de destinée commune », dixit Dr Hyacinthe Ouédraogo.

« Le rêve burkinabè » est une analyse de la situation socioéconomique et politique du Burkina, une dénonciation d'insolents mensonges, une remise en cause de nombreux stéréotypes, une invite à une vision nouvelle, à un changement du style de vie. « Le rêve burkinabè » est une aspiration au réveil économique et à la transformation sociale du Burkina Faso et de l'Afrique, des contrées où devront disparaître les tares sociales et l'anomie, un monde du triomphe de la vertu humaine, de la démocratie et de la bonne gouvernance. La transmutation du capital humain, facteur premier de ce progrès social et du développement économique, passe par l'engagement de chaque individu à rompre avec la médiocrité, la découverte et la mise en valeur du divin potentiel (physique et spirituel). La résultante d'une telle révolution civilisationnelle ne peut être que l'émergence d'une société nouvelle dans un Burkina de paix, de stabilité et de prospérité.

A travers les lignes de l'ouvrage, l'auteur rappelle que le défi colossal est donc la transformation du capital humain. « Une transformation partie d'une prise de conscience, d'un refus des préjugés, d'une quête de la véritable identité, d'une manifestation du divin potentiel. La découverte de l'importance de la conscience positive, de la superpuissance du subconscient et l'application des lois du succès doteront chaque Burkinabè des bagages nécessaires pour rendre possibles les réalités dites impossibles. C'est une question de destinée ; mais bien avant, tout une question d'idéologie, d'engagement et de qualité de vie. C'est le gage de l'émergence d'une société nouvelle faite d'hommes vertueux comme l'a recherché le président Thomas Sankara. Le développement du leadership individuel et le déploiement du capital humain transmuté à l'échelle nationale offriront au Burkina Faso des secteurs socioéconomiques performants dont le dynamisme assurera sa croissance économique et son affirmation au plan international. Les prochains rendez-vous de l'histoire seront glorieux ».

L'universitaire dit avoir « une passion pour la grandeur et la suprématie de notre cher Faso en Afrique et dans le monde ». Ainsi, il rappelle que « Le rêve burkinabè est, avant tout, un écrit satirique et interpellateur qui promène sa loupe sur le passé et le présent, les hommes et le milieu du Burkina Faso et de l'Afrique. Des mérites des temps anciens du peuple burkinabè aux conséquences dramatiques de l'héritage colonial et à l'agonie morale des sociétés du XXIe siècle, tous les maux s'invitent dans le procès de cet essai social et politique. Il décrit et s'attaque aux causes du délitement social qui procède de la dégradation continue de la mentalité humaine : perversion des mœurs, corruption et concussion, laxisme, incivisme, cupidité, exploitation de l'homme par l'homme, etc. L'autopsie passe en revue les raisons de la déliquescence de l'Etat et des crises sociopolitiques actuelles : la mal gouvernance, l'irresponsabilité des populations, le naufrage du système éducatif et la perte continue de l'identité culturelle et nationale ».

Fortement inspiré du sankarisme, « Le rêve burkinabè » est une invite à une révolution des mentalités, à un changement du style de vie, à l'appropriation de la glorieuse histoire nationale, à la requalification du capital humain, à la valorisation du patrimoine national et des potentialités naturelles multiformes. « C'est en cela que résident les mensonges insolents à démasquer et la vérité longtemps captive, à découvrir et à imposer au monde entier. Pour sa réhabilitation, l'Afrique doit se libérer des griffes de la barbarie occidentale et des stigmates de l'histoire. Elle est venue, l'heure de sortir des méandres du néocolonialisme et de s'affranchir de toutes les formes de dépendances. Chaque citoyen doit avoir une estime profonde des valeurs républicaines et une haute conscience citoyenne : intégrité, patriotisme, sacrifice, altruisme, etc. Tout cela reste assujetti à un travail de conscientisation, une redéfinition des politiques éducatives ».

Lefaso.net

Categories: Afrique

Décorations : La nation reconnaissante à 978 de ses fils et filles

Sat, 07/12/2019 - 13:22

Tradition une fois de plus respectée au palais de Kossyam. Le président du Faso, grand maitre des ordres burkinabè, a présidé la cérémonie officielle de décoration. Cette année, ce sont 978 personnes qui ont vu leurs mérites reconnus par la nation dans les ordres de l'Etalon et du mérite burkinabè.

Des chefs de partis politiques de l'opposition qui arrivent à la présidence du Faso tout sourire, pas pour discuter d'une question d'intérêt national avec le maitre des lieux, mais plutôt pour recevoir des honneurs. Cela n'arrive pas tous les jours. Ce 6 décembre 2019, Zéphirin Diabré chef de file de l'opposition et président de l'UPC, Me Gilbert Norbert Ouédraogo, président de l'ADF/RDA et bien d'autres ont été élevés au rang de Grand officier de l'ordre de l'Etalon.

Le président du CDP Eddie Komboïgo, tout comme le Général Moïse Miningou Chef d'Etat-major général des armées ont reçu les insignes de commandeurs de l'ordre de l'Etalon.

La cérémonie de reconnaissance des mérites a été organisée comme chaque année, à l'orée de la fête de l'indépendance qui aura lieu à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Au total en cette soirée du 6 décembre, ce sont 978 personnes issues des secteurs publics et privés en qui l'Etat a voulu traduire sa reconnaissance pour les services à lui rendus.

Ainsi, dans l'ordre de l'Etalon, il y avait au total 480 récipiendaires dont deux à titre posthume : Grand-croix (2), Grand officier (10), Commandeur (33), Officier (107), Chevalier (238). Ce sont des personnalités comme Naaba Baongho de Gourcy et Me Pacéré Titinga Frédéric qui été élevés à la Dignité de Grand-croix de l'ordre de l'Etalon.

Ils étaient 498 décorés dont deux à titre posthume dans l'ordre du mérite burkinabè, subdivisé ainsi qu'il suit : Grand-Croix 1, Grand officier 3, Commandeur 7, Officier 48, Chevalier 439. Dans ce registre, l'on retrouve des opérateurs économiques bien connus tels que Idrissa Nassa, Mahamoudou Bonkoungou, Apollinaire Compaoré faits Grands Officiers de l'Ordre de l'Etalon.

Tous les récipiendaires ont été félicités par le chef de l'Etat Roch Kaboré. Des distinctions, mais également une invite à travailler davantage pour mériter l'insigne remise, ont dit certains heureux décorés.

TCS
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Réseau 4G+ au Burkina : Orange rapproche Tenkodogo de l'essentiel

Sat, 07/12/2019 - 12:30

L'opérateur de téléphonie Orange Burkina a lancé son réseau 4G+ dans la ville de Tenkodogo, dans la soirée du vendredi 6 décembre 2019. Le chef-lieu de la région du Centre-Est va ainsi bénéficier de certains avantages de cette technologie, à quelques jours de la fête d'indépendance.

Après Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora, Ouahigouya et Koudougou, c'est au tour de Tenkodogo de rejoindre les villes du Burkina à être connectées au réseau 4G+, ce vendredi 6 décembre 2019. Cette entrée « dans la grande famille des villes connectées 4G+ » intervient au moment où Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, accueille les festivités du 11 décembre 2019 (la fête de l'indépendance).

Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo

Selon la téléphonie Orange Burkina, le réseau 4G+ permettra aux populations de célébrer la fête nationale avec un internet haut débit. Le gouverneur de la région du Centre-Est, Antoine Ouédraogo, ne dira pas le contraire. Pour lui, sa localité est confrontée à plusieurs défis dont celui de la sécurité. « Mais avec la possibilité et la capacité de la 4G+ que nous venons de découvrir, elle sera d'un grand apport pour le transport rapide des informations. Bref, pour une instantanéité encore plus accrue de certaines actions », a déclaré le gouverneur.

En plus du transfert d'informations dans un contexte d'insécurité, le réseau 4G+ peut offrir d'autres avantages aux utilisateurs. A en croire le directeur marketing de Orange Burkina, Abdramane Diallo, avec la 4G+, tout utilisateur du réseau Orange Burkina a droit à des images de bonne qualité (haute définition). Une fois sur internet, une vidéo peut être lue d'un trait sans interruption. « La 4G+ permet des débits jusqu'à dix fois supérieur par rapport à ce qu'on avait avant », a-t-il affirmé.

Le directeur marketing de Orange Burkina, Abdramane Diallo présentant la 4G+

Avec son slogan « Vous rapprocher de l'essentiel », Orange Burkina rapproche ainsi la ville de Tenkodogo de l'essentiel de la technologie.

Venir au Burkina pour y rester

Le mardi 15 janvier 2019, Orange a été le premier opérateur téléphonique à fournir la 4G et 4G+ aux Burkinabè. Cela est intervenu suite à une convention signée avec l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et le ministère du Développement de l'économie numérique et des Postes.

Hubert Kouraogo a représenté le directeur général de Orange Burkina à cette cérémonie

Aux dires du représentant du directeur général de Orange Burkina, Hubert Kouraogo, ce saut technologique confirme les deux engagements majeurs de Orange : venir au Burkina pour y rester en se donnant les moyens et apporter les dernières technologies à ses abonnés. Ce lancement officiel de la 4G+ à Tenkodogo a permis à Hubert Kouraogo de rassurer ses clients que Orange Burkina se positionne définitivement dans l'innovation technologique.

Une photo de famille

Pour accéder à la 4G de Orange, trois conditions s'imposent au client. Il s'agit dans un premier temps d'être situé dans la zone couverte par la 4g/4G+ ; ensuite, avoir une carte SIM compatible à la 4G/4G+ ; et enfin, avoir un équipement compatible (smartphones, tablettes, clé de connexion et Flybox). Les différentes agences agréées par Orange Burkina assistent les abonnés désireux d'accéder à cette nouvelle technologie.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Cryspin Masneang Laoundiki
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Festival Yeelba à Rome : Le styliste Adama Traoré, salue la tenue de cet événement

Sat, 07/12/2019 - 11:30

Du 13 au 15 décembre 2019, sera organisée à Rome en Italie, la première édition du festival yeelba . Co-organisé par l'ambassade du Burkina en Italie, la fédération des associations des burkinabè d'Italie et l'association Una storia da favola, le festival Yeelba sera une vitrine de valorisation du coton made in Burkina Faso . Adama Traoré , styliste participant s'y rend avec des attentes. Il espère faire découvrir ses créations aux festivaliers, et par la même occasion, se faire un carnet d'adresses.

Interview : Samirah Bationo
Vidéo : Mariam Sagnon
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Festival Yeelba à Rome : Kando Maminata , responsable de la maison de couture "étoile couture" sera de la partie

Sat, 07/12/2019 - 11:00

Du 13 au 15 décembre 2019, sera organisée à Rome en Italie, la première édition du festival yeelba . Co-organisé par l'ambassade du Burkina en Italie, la fédération des associations des burkinabè d'Italie et l'association Una storia da favola, le festival Yeelba vise à promouvoir les atouts culturels Burkinabè. Pour cette première édition, trois stylistes irons hisser le drapeau Burkinabé au-delà de nos frontières. Kando Maminata responsable de la maison de couture un autre regard en fait partie. Du haut de ses 23 ans d'expériences dans le domaine de la mode, la styliste définit le festival Yeelba comme un cadre d'apprentissage. Elle revient sur le thème retenu pour cette première édition : << fil de coton fils du coton>>.

Interview : Samirah Bationo
Vidéo : Mariam Sagnon
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Nord du Burkina : Au moins 28 terroristes « neutralisés » dans des frappes aériennes

Sat, 07/12/2019 - 00:35

Le mercredi 4 décembre 2019 dans l'après-midi, l'armée burkinabè a fait pleuvoir du feu sur les bases de terroristes dans les environs de Tiawbal, kaïn et Yensé dans la province du Yatenga, région du Nord.

Selon une source sécuritaire, l'armée a opéré des frappes aériennes. Résultat, au moins 28 terroristes neutralisés, une vingtaine de motos et 3 tricycles détruits, des fûts d'essence et des armes détruits.

« L'action fait suite à un ciblage et une reconnaissance par un vecteur aérien, afin de localiser avec exactitude la base et éviter les dommages collatéraux », explique une source sécuritaire avant de nous confier que d'autres frappes ont eu lieu le jeudi 5 décembre 2019 sur d'autres bases.

La même source s'est réjouie de « la montée rapide en puissance » des unités de l'armée nationale.

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Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 06 décembre 2019

Sat, 07/12/2019 - 00:30

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le vendredi 06 décembre 2019, en séance ordinaire, de 9 H 30 mn à 11 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :
quatre (04) décrets portant nomination des membres de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires et de la Chambre nationale de discipline et nomination des présidents desdites structures.

L'adoption de ces décrets permet la nomination de neuf (09) membres de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires, de neuf (09) membres de la Chambre nationale de discipline, près la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires, d'un (01) Président de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires et d'un (01) Président de la Chambre nationale de discipline, près la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un rapport relatif à la location de bâtiments au profit de l'administration.
Le Conseil a marqué son accord pour la location de six (06) bâtiments à usage de bureaux et de logements administratifs au profit de structures et d'agents de l'administration publique.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :
un décret portant renonciation partielle de la superficie du permis d'exploitation industrielle de grande mine de la société SEMAFO BURKINA FASO SA.
L'adoption de ce décret permet à la société SEMAFO BURKINA FASO SA de renoncer à une superficie de 71,96 Km2 de son plan initial de développement de la mine d'or de Mana, située dans la région de la Boucle du Mouhoun.

La superficie restante du permis d'exploitation est de 76,88 Km2.
un rapport relatif à une demande de permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or par la société NORDGOLD SAMTENGA SA.

Cette grande mine d'or est située dans les communes de Zitenga et de Barsalgo respectivement dans les provinces de l'Oubritenga et du Sanmatenga, régions du Plateau-Central et du Centre-Nord. Elle couvre une superficie de 9,92 Km2. D'une durée de vie de 3 ans, la mine aura une production totale de 3,49 tonnes d'or.

L'exploitation du gisement permettra de générer au profit du budget de l'Etat des recettes d'un montant de quinze milliards quatre cent vingt millions neuf cent quatre-vingt-deux mille sept cent quatre-vingt-dix (15 420 982 790) F CFA, d'alimenter le Fonds minier de développement local à hauteur de sept cent trois millions cent soixante-deux mille sept cent dix-huit (703 162 718) F CFA et de créer 100 emplois.

Le Conseil a marqué son accord pour l'octroi du permis d'exploitation industrielle de grande mine d'or à la société NORDGOLD SAMTENGA SA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a fait au Conseil le point de l'organisation de la commémoration du 11 décembre 2019 à Tenkodogo dans la région du Centre-Est.
Les activités de ce 59ème anniversaire de l'accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale sont placées sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.
Cette commémoration se déroulera également dans tous les chefs-lieux de région.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) tenue les 2 et 3 décembre 2019 à Dakar au Sénégal.

Les questions de l'endettement et de la lutte contre le terrorisme, ont été au centre de ce sommet au cours duquel la Conférence a décidé d'une contribution de 100 millions de dollars US pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

II.3. Le Ministre de l'Eau et de l'assainissement a fait au Conseil le compte rendu de la cérémonie officielle d'inauguration du barrage de Samendéni intervenue le 30 novembre 2019 dans la région des Hauts-Bassins.

L'ouvrage qui a couté environ 61 milliards de F CFA avec une capacité de stockage de 1,05 milliards m3 d'eau permettra de développer un pôle de croissance pour les régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun.

Le Conseil félicite les populations de la région des Hauts-Bassins pour leur accompagnement tout au long de la mise en œuvre du projet et pour leur mobilisation qui ont contribué au succès de cet évènement tant attendu par les populations de notre pays.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du Conseil Constitutionnel
Monsieur Jean Philibert SOME, Mle 313 446 S, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse.
Pour le compte du Centre d'analyses des politiques économiques et sociales (CAPES)
Monsieur André Richard OUEDRAOGO, Economiste, est nommé Directeur du département Evaluation et capitalisation, pour compter du 1er janvier 2019 ;

Monsieur Erdjouman SANOU, Mle 65 91 BCEAO, Macro-économiste, est nommé Directeur du département Economie, pour compter du 1er janvier 2019 ;
Monsieur Clément SOULAMA, Mle 43 121 J, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur de l'administration et des finances, pour compter du 1er janvier 2019.

Pour le compte de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL-BF)
Monsieur Paco SEREME, Directeur de recherche, est nommé Président ;
Monsieur Moussa OUATTARA, Professeur titulaire, catégorie P1, classe exceptionnelle, est nommé Vice-président ;

Monsieur Innocent Pierre GUISSOU, Professeur titulaire de pharmacologie et toxicologie, classe exceptionnelle, est nommé Vice-président ;
Monsieur Jean Noël PODA, Directeur de recherche, classe exceptionnelle, est nommé Vice-président ;

Monsieur Alain Joseph SISSAO, Directeur de recherche, catégorie P, est nommé Vice-président ;
Monsieur Hamidou TOURE, Professeur titulaire, catégorie P1, classe exceptionnelle, est nommé Secrétaire perpétuel.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

Madame Salimata BARRO, Mle 35 925 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Attachée économique près l'Ambassade Mission permanente du Burkina Faso à Abidjan ;
Monsieur Remi Jean De Dieu KABORE, Officier, est nommé Attaché de Défense près l'Ambassade du Burkina Faso à Washington.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Monsieur Dieudonné Marie Désiré MANLY, Mle 130 240 M, Magistrat de grade exceptionnel, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Responsable du « Programme administration judiciaire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

Monsieur Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E, Inspecteur Divisionnaire de sécurité pénitentiaire, est nommé Responsable du « Programme administration pénitentiaire » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l'administration pénitentiaire ;

Monsieur Issaka DINDANE, Mle 214 946 W, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Directeur des statistiques sectorielles.
Nomination des membres de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires pour un mandat de trois (03) ans.

Représentant la Cour des comptes :

Madame Haoua BARRO, Conseiller.
Représentants les Cours d'appel :
Monsieur Urbain Aniatisâ MEDA, Conseiller ;
Monsieur Etienne Noël KOMPAORE, Conseiller ;
Madame Aïssatou GUISSOU/COULIBALY, Substitut du Procureur général.

Représentant le ministère de l'Economie, des finances et du développement :
Madame Anique Rosemonde Stéphanie ZOUNGRANA, Agent judiciaire du trésor adjoint.
Représentant le ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat :
Monsieur Alidou KOBRE, Directeur du développement institutionnel et de l'innovation.

Représentant le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :
Monsieur Souleymane TOE, Maître de conférences, agrégé en droit privé.
Représentant l'Ordre national des Experts comptables et des Comptables agréés :
Monsieur Koniba SOMA, Expert-comptable ;
Monsieur Sompagnimdi Joseph KAFANDO, Comptable agréé.

Nomination du Président de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires
Monsieur Urbain Aniatisâ MEDA, Conseiller à la Cour d'appel de Ouagadougou, est nommé Président de la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.

Nomination des membres de la Chambre nationale de discipline, près la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.
Représentant la Cour des comptes :
Monsieur Paoua N'Songo Paul NIKIEMA, Président de chambre.
Représentants la Cour d'appel de Ouagadougou :
Monsieur Boukary DIALLO, Premier Président ;

Monsieur Laurent PODA, Procureur général.
Représentant le ministère de l'Economie, des finances et du développement :
Monsieur Nazankidemba Landry YAMEOGO, Conseiller technique.
Représentant l'Inspection technique des services judiciaires :
Madame Pauline OUEDRAOGO/YABRE, Inspecteur technique.
Représentants l'Ordre national des Experts comptables et des Comptables agréés :
Monsieur Adama KY, Expert-Comptable ;

Monsieur Tanga Joseph TAPSOBA, Comptable agréé.
Membres suppléants :
Monsieur Jean Baptiste YANOGO, Expert-Comptable ;
Monsieur Motandi Moussa BOUGMA, Comptable agréé.

Nomination du Président de la Chambre nationale de discipline, près la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.
Monsieur Paoua N'Songo Paul NIKIEMA, Président de la Chambre de la Cour des comptes, est nommé Président de la Chambre nationale de discipline, près la Commission nationale de contrôle des mandataires judiciaires.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Maxime SOMDA, Mle 29 829 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 18ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Wendpagnangdé Ghislain Anselme KABORE, Mle 104 510 J, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Adolphe N'DO, Mle 104 820 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Baowendsom Thierry OUEDRAOGO, Mle 254 973 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l'Agence de l'eau des Cascades ;
Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l'Agence de l'eau du Mouhoun ;

Monsieur Delwendé Guy Christian NIKIEMA, Mle 254 967 U, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l'Agence de l'eau du Nakanbé ;
Monsieur Nabon Alain BASSOLE, Mle 116 993 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

Monsieur Sékou Ahmed DJIGMA, Mle 264 263 R, Documentaliste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;
Monsieur Yasseya GANAME, Mle 216 305 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement de la Boucle du Mouhoun ;
Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 254 991 N, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement des Cascades ;

Monsieur Mahamoudou TIEMTORE, Mle 207 963 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement du Centre-Sud ;
Monsieur Tinga Romuald SOMPOUGDOU, Mle 203 315 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement des Hauts-Bassins ;

Monsieur Ratamogho Evariste ZONGO, Mle 263 792 E, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement du Nord ;
Madame Céline Bénédicte Yidja SAVADOGO/KANZIE, Mle 212 659 T, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'Eau et de l'assainissement du Plateau Central ;

Monsieur Paul KABORE, Mle 216 282 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l'Eau et de l'assainissement du Sahel ;
Madame Colette TIENDREBEOGO/NAKELSE, Mle 208 106 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de l'Eau et de l'assainissement du Sud-Ouest.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Monsieur Donzala David SOME, Mle 266 093 X, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du suivi du réseau et des travaux en régie ;
Monsieur Issiaka DIALLO, Mle 98 228 Y, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Coordonnateur du Projet de travaux routiers à Haute intensité de Main d'œuvre (PTR/HIMO) ;

Monsieur Tarwindé Habib BALIMA, Mle 101 780 F, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Coordonnateur du Projet de construction de l'Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou (PAYO) ;
Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 211 898 D, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud.

F. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Monsieur Sylvain SOME, Mle 508 760 S, Expert en exploration et valorisation des ressources minérales, 2ème classe, 14ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Madame Mariam OUEDRAOGO/NIGNAN, Mle 31 436 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 13ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

Monsieur Mahamady OUEDRAOGO, Mle 238 569 S, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur, Maître de Conférences en géosciences et environnement, catégorie P2, 1er échelon, est nommé cumulativement Directeur général des mines et de la géologie et Responsable du « Programme Mines » ;

Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 257 214 H, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Semaine des activités minières de l'Afrique de l'Ouest (SAMAO) ;

Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 47 688 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Abdoulaye SAMBARE, Mle 207 636 N, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du « Programme carrières », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des carrières ;

Monsieur Martin ZOUNGRANA, Mle 104 438 V, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur des mines ;
Monsieur Wilouo Alexis DAKUYO, Mle 54 617 F, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé d'études ;
Madame Asseta SIGUE/SEONI, Mle 97 960 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargé d'études ;

Monsieur Mathias BAGRE, Mle 510 081 T, Economiste planificateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;
Monsieur Banséli YONLI, Mle 102 322 U, Economiste planificateur, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
Madame Wendkiéta Delphine COULIBALY/PALGO, Mle 229 833 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice du suivi, de l'évaluation et de la capitalisation ;

Monsieur Ablassé KABORE, Mle 279 918 M, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi ;
Monsieur Saïdou KIENTEGA, Mle 233 939 P, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi des carrières ;

Monsieur Laurent Wendinmi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur des travaux de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la promotion des substances de carrières.

-III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION
A. PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Service national pour le développement (SND).

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Mathurin OUEDRAOGO, Mle 34 943 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Madame Salamata Odette NIAMBA/CONGO dont il achève le mandat.

Au titre du ministère de l'Environnement, de l'économie verte et du changement climatique :
Madame Isabelle Valérie DAHO/OUEDRAOGO, Mle 47 800 L, Inspecteur des eaux et forêts en remplacement de Monsieur Jean Louis DABIRE dont elle achève le mandat.

B. MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L'ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Fonds national de solidarité (FNS), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
Monsieur Moustapha Fafing Nicolas DIABATE, Mle 105 215 G, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Au titre du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :
Commandant Boubakar KEITA, Officier.

Au titre du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
Madame Bernadette NANA, Mle 20 106 R, Inspecteur de l'enseignement du premier dégré.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Madame Flore Doussou BARRO/TRAORE, Mle 57 932 F, Inspecteur du travail.
Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire :
Monsieur Kiswendsida Vincent De Paul NIKIEMA, Mle 52 188 E, Inspecteur du trésor.

Monsieur Youssion NAPON, Mle 57 226 F, Administrateur des affaires sociales.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Fonds national de solidarité (FNS), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
Madame Fatoumata SIRPE/TRAORE, Mle 39 705 L, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de la Santé

Monsieur Brice Wilfried BICABA, Mle 105 003 V, Médecin de santé publique.
Au titre du personnel du Fonds national de solidarité :
Monsieur Elie OUEDRAOGO, Mle 1 7512 2910 001 G, Aide comptable.
Le troisième décret nomme Madame Fatoumata SIRPE/TRAORE, Mle 39 705 L, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d'administration du Fonds national de solidarité (FNS), pour un dernier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Institut supérieur de l'image et du son-studio Ecole (ISIS-SE), pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Culture, des Arts et du tourisme :
Monsieur Evariste POODA, Mle 43 321 B, Professeur certifié des lycées et collèges.
Au titre du ministère du Développement de l'économie numérique et des postes :
Monsieur Laldaogo SORGHO, Mle 244 965 W, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation :
Monsieur Justin Toro OUORO, Mle 52 268 S, Enseignant chercheur.
Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes :
Monsieur Bakary MILLOGO, Mle 36 352 Y, Inspecteur de l'enseignement secondaire.

Au titre du ministère de la Communication et des relations avec le parlement :
Monsieur Paul Ismaël BICABA, Mle 102 953 X, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Soulemane ZONGO, Mle 212 390 L, Inspecteur du travail.
Administrateur représentant le personnel de l'ISIS-SE :
Madame Noëlie SAWADOGO, Mle 07 001 I, Agent de bureau.

Administrateur représentant la Fédération nationale du cinéma et de l'audiovisuel :
Monsieur Kiswendsida Michel ZONGO, Cinéaste.
Administrateur représentant les enseignants de l'ISIS-SE :
Monsieur Issiaka KONATE, Réalisateur-Enseignant.
Administrateur représentant les étudiants de l'ISIS-SE :
Monsieur Paul TIENDREBEOGO, Délégué des étudiants.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'ordre national

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Invitation du président Macron à Pau : Ablassé Ouédraogo parie que nos gouvernants présenteront « de plates excuses »

Sat, 07/12/2019 - 00:25

Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti le Faso autrement réagit a la convocation des présidents des pays membres du g5 sahel à Pau en France le 16 décembre 2019 pour clarification et formalisation de leur demande : la conséquence de l'inconséquence de nos présidents.

Le président français Emmanuel MACRON a déclaré le 4 décembre 2019 à Watford en Angleterre, en marge du Sommet de l'OTAN, qu'il attend des présidents des pays membres du G5 SAHEL qu'ils « clarifient et formalisent leurs demandes à l'égard de la France et de la communauté internationale » avant d'ajouter qu'il veut « des réponses claires et assumées » à la question de savoir si ces pays ou ces dirigeants souhaitent la présence française et s'ils ont besoin de la France.

Pour ce faire, les cinq (5) Chefs d'Etat sont convoqués le 16 décembre 2019, à Pau, ville française où est basé le régiment d'où sont partis la plupart des 13 soldats morts dans l'accident d'hélicoptères survenu au Mali le 25 novembre 2019.
Même si en bons patriotes panafricanistes convaincus, nous pouvons regretter le ton agacé et agaçant, voire autoritaire de la convocation adressée à nos présidents tout-puissants face à leurs peuples et pourtant si petits et si impuissants devant le parrain, on doit se rendre à l'évidence et reconnaître que par cet acte, le président français Emmanuel MACRON tape du poing sur la table et met nos gouvernants face à leurs responsabilités, à leurs incohérences et à leurs inconséquences.

A travers cette convocation, il met la gouvernance par la rue, le mensonge, le populisme et la démagogie à l'épreuve de la réalité politique et du vrai rapport de force. On ne peut continuer indéfiniment à susciter et/ou encourager un populisme antifrançais tout en voulant bénéficier du soutien de cette même France pour asseoir un pouvoir incapable, incompétent, défaillant et illégitime.

En effet, à l'échelle nationale, on se souvient des déclarations totalement irresponsables du Ministre d'Etat Chargé de la Défense nationale, fustigeant injustement depuis l'Afrique du Sud, l'action de l'armée française au Burkina Faso et du Ministre de la Communication au sortir du Conseil des Ministres du 20 novembre2019, reprochant à la France un certain nombre de pratiques.

Par la suite, on assiste à une campagne de dénigrement orchestrée par des chapelles proches du pouvoir MPP et confiée à des pantins politiques pour distiller sur les réseaux sociaux une série d'informations fausses et aberrantes dans le seul but de faire porter à la France l'échec lamentable des gouvernants tant sur le plan sécuritaire, qu'économique et social.

Selon eux, la France, l'ancienne puissance colonisatrice est le bouc émissaire idéal à qui faire endosser la responsabilité de l'échec clair et patent du système MPP. Ce stratagème, pensent-ils, devrait leur permettre de continuer à se sucrer gratuitement sur le dos des malheureuses et ignorantes populations qui trouveraient en la France la source et la cause unique de tous leurs malheurs.

Ces actions inconséquentes du pouvoir en place au Burkina Faso ont eu pour conséquence la convocation de notre président et de ceux des autres pays membres de ce fameux G5 Sahel, pour clarifier leurs positions respectives en faisant un choix : la honte pour eux-mêmes et pour leurs peuples ou la mort de leurs régimes puisque de toute manière ils ne peuvent pas s'affranchir aujourd'hui de l'embarrassante protection française. Autant dire alors qu'ils n'ont guère de choix à faire. C'est ce que j'appelle « le choix de la mort ». Ainsi, nos gouvernants ne cessent de s'humilier et d'humilier par la même occasion leurs peuples.

En agissant de manière aussi ferme et peu diplomatique, le président Emmanuel MACRON lance un avertissement : la France ne sera plus la victime expiatoire des turpitudes de nos gouvernants. Ceci marque assurément, en tout cas il faut le souhaiter, un tournant important dans ce qui est appelé « la France-Afrique ». Plus rien ne devrait donc être comme avant. Lorsque l'on n'est pas performant et en dessous des attentes, l'on doit l'assumer et avoir le courage de dire au peuple, qui vous a mandaté, qu'on n'est pas à la hauteur de la mission à vous confiée et d'accepter de déposer le tablier !

Il est fort à parier qu'à l'issu de cette convocation, nos gouvernants, présenteront de plates excuses, comme ils savent le faire, et mieux signeront sans broncher les documents qui leur seront présentés, bradant ainsi encore un peu plus leur dignité mais aussi et surtout la souveraineté de leurs pays respectifs. Par leur inconséquence, ils auront privé leurs pays de la possibilité de négocier de véritables accords de défense et de coopération militaire. Pauvre Afrique, pauvre Burkina Faso !

Saisissant cette malheureuse occasion, nous invitons toute la population Burkinabè et l'ensemble des forces vives du Burkina Faso à prendre conscience de ce que la solution aux difficultés auxquelles est confronté notre pays est à portée de nos mains et ne peut être mise en œuvre que par nous, tous ensemble, filles et fils du Burkina Faso réconciliés entre nous et le pays réconcilié avec lui-même.

Pour y parvenir, nous n'avons et n'aurons d'autres choix que de nous asseoir pour nous parler dans l'inclusion et l'ouverture avec un esprit de franchise et de sincérité afin de panser ensemble nos plaies et envisager ensemble le redressement de notre unique patrie. Nous avons le devoir de tous contribuer à la construction de l'unité nationale et de la nation burkinabé.
Dieu protège le Burkina Faso !

Le Président du Parti

Dr Ablassé OUEDRAOGO
Commandeur de l'Ordre National

Categories: Afrique

Assemblée nationale : Le gouvernement autorisé à ratifier les conventions de financement par voie d'ordonnance

Sat, 07/12/2019 - 00:20

La plénière consacrée à la réhabilitation du gouvernement à ratifier par voie d'ordonnance les accords et conventions de financement signés entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers s'est déroulée ce vendredi 6 décembre 2019 à l'hémicycle. 78 députés ont donné leurs voix pour l'adoption ladite loi. La session a été présidée par Stanislas B. Sankara, premier vice-président de l'Assemblée nationale, et a connu la présence de la ministre déléguée auprès du ministère de l'Economie, des Finances et du Développement, chargée de l'aménagement du territoire, Pauline Zouré.

Sur les 127 députés de l'Assemblée nationale, 103 ont voté. A l'issue du débat général, 25 députés ont voté abstention et 78 députés ont donné leurs voix pour l'adoption ladite loi. Une satisfaction pour la ministre déléguée Pauline Zouré. Prenant la parole au nom du gouvernement, elle a expliqué que cette loi donne la carte verte à l'exécutif pour accélérer les conventions de financements. Dans ses explications, il est ressorti que « face aux contraintes des délais des partenaires, le gouvernement a besoin de la flexibilité de la représentation nationale pour collaborer avec les partenaires, afin de mobiliser des ressources nécessaires au développement ».

Pour Pauline Zouré, sans la loi de réhabilitation, il est difficile de mobiliser les ressources auprès des partenaires dans un délai favorable aux politiques de développement. Selon elle, c'est une idée qui est loin d'être un abus de pouvoir du gouvernement.

Rosine Zouré

Même son de cloche chez Lassina Ouattara, député du parti majoritaire. Pour lui, « l'objectif est de réduire le temps de ratification des accords de financement ». Aussi, « cette loi permettra au Burkina Faso de respecter ses engagements en matière de conventions internationales et de mettre en place des politiques de développement », selon les membres de la commission affectataire de ladite loi.

En revanche, les députés détracteurs de ladite loi y voient un abus qui donne plus de prérogatives au gouvernement. Ils ont donc dénoncé cette attitude du gouvernement à vouloir se soustraire du contrôle des élus nationaux. Pour eux, la Constitution donne la prérogative aux députés de se prononcer régulièrement sur les opportunités des conventions, des accords et des protocoles de financement que le gouvernement entend ratifier.

député Zoungrana Yahaya

Sur cette base, les détracteurs voudraient que la loi de réhabilitation soit une exception, et non une habitude. Une position soutenue par Yahaya Zoungrana, élu du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ; Adama Sosso du l'Union pour le progrès et le Changement (UPC) et plusieurs autres députés de l'opposition politique, qui ont voté abstention.

E.K.S.
Lefaso.net

Categories: Afrique

Insécurité au Burkina : Les propositions de Salvador Yaméogo « avant qu'il ne soit trop tard »

Sat, 07/12/2019 - 00:00

Dans la tribune ci-après, Salvador Maurice Yaméogo, du Rassemblement des démocrates pour le Faso (RDF), analyse de la situation sécuritaire du Burkina Faso et fait des propositions pour une sortie de crise.

Avant propos

Depuis le premier attentat terroriste que notre pays ait connu, celui du « Capuccino », en plein cœur de notre capitale, quatre années, bientôt se seront écoulées. La liste s'est tristement allongée et nombre de voix autorisées, en interne, comme à l'international, continuent de s'élever, pour condamner la spirale d'attaques djihadistes dans laquelle nous sommes désormais, dramatiquement, plongés, à l'instar de nos frères maliens et nigériens. C'est bien compréhensible, quand la République est attaquée de toutes parts et que tant de nos vaillants soldats ont payé de leur vie, la défense de notre patrie. Aussi, avant d'aller plus loin, sacrifions au devoir de mémoire, leur rendant le vibrant hommage que requiert leur suprême sacrifice et adressant à toutes les familles des militaires, tombés au champ d'honneur ainsi qu'à celles des victimes civiles, toutes endeuillées, le témoignage de notre profonde compassion.

Pour que le sacrifice ultime de tous ces disparus, ne soit pas vain, pour que leurs âmes reposent en paix, dans cette terre de nos ancêtres, qui doit rester nôtre, « Un sursaut national » sans égal dans notre histoire, est maintenant indispensable, avant qu'il ne soit trop tard.

« Le vrai sujet »

Le Burkina Faso, jadis Haute-Volta, faut-il le rappeler, a été créé, démembré puis reconstitué. Notre combat est aujourd'hui, de conjurer ce sort qui semble s'acharner, nous promettant subrepticement, sa disparition.

Ces mots forts, alors même que des signes encourageants sont annoncés, le sont à dessein. Qui d'entre nous, pouvait prédire au lendemain de la dernière présidentielle, que nous en serions là, fin 2019 ? Simple parallélisme des formes : alors que les états major de certaines formations politiques, de la majorité, comme de l'opposition, fourbissent déjà armes (non létales) et stratégies pour les joutes de 2020, qui sait où nous serons rendus à cette même date ?

La majorité ou le pouvoir, avait certes d'abord, la charge de mettre en œuvre le programme ayant fédéré une majorité de suffrages, lors du dit scrutin. L'opposition, se devait, elle, de promouvoir une option alternative et de se préparer à la soumettre en 2020. L'intégrité de notre territoire, en tant que priorité, figurait-elle, en bonne place dans les programmes ? Peu probable, dans un contexte où, l'euphorie ou l'abattement aidant (c'est selon), les indicateurs sécuritaires n'étaient pas scrutés, ni perçus comme dirimants.

Entendons-nous bien. Il n'entre nullement dans mon propos de faire (rétrospectivement), un procès d'intention, à qui que ce soit. Ce serait maladroit et déplacé. Nous avons, quelque part, tous été victimes d'une cécité collective.

Gardons juste à l'esprit, désormais et pour toujours, que nul ne connait l'avenir...
Sur ce fondement et en toute bonne foi, j'irais jusqu'à concéder que le Chef de l'Etat, le Président Roch Kaboré fait de son mieux, toutes choses égales par ailleurs et que l'opposition est logée à la même enseigne, dans le difficile registre qui est le sien.

Mais, en réalité, est-ce encore le sujet ? Sans vouloir jouer les mauvais augures, les questions qui taraudent l'esprit sont graves et tenaces. Elles ont, à juste titre, été récemment effleurées. Le Burkina Faso sera-t-il en mesure, dans un an, de tenir un scrutin couplé (Présidentielle et législatives) sur toute l'étendue du territoire national ?

Subséquemment, à supposer que ce ne soit, malheureusement pas le cas, quelles régions seront soustraites au suffrage ? Et partant, à la République ? Les régions en zonesrouge et/ou orange ? Celles « présumées occupées » ou à tout le moins « dangereusement infiltrées » par les groupes djihadistes ?

Quelles sont les populations qui, majoritairement, peuplent ces régions ? En ne les associant pas au vote, ne court-on pas le risque de les pousser davantage, pire de les offrir à la radicalisation djihadiste, par le simple effet mécanique d'une exclusion imposée, fut-ce par les circonstances ? Sans parler de celui plus pernicieux d'une stigmatisation ambiante, que de possibles et malheureuses « bavures », ont pu, un temps, illustrer. Le terreau du djihadisme est avant tout la pauvreté et non un quelconque déterminisme ethnique.

Entre l'obligation constitutionnelle de tenir des élections à bonne date et l'impérieuse nécessité, l'urgence politique, de sauver notre pays, en préservant son intégrité, la paix sociale, l'harmonie et le vivre-ensemble du peuple burkinabè, dans toutes ses composantes, y a-t-il véritablement un débat à mener ?

Dans notre histoire, combien de régimes d'exception avons-nous connu, pour de bonnes ou de mauvaises raisons ? Nous avons toujours fini par aller aux élections. Dans la situation qui prévaut, ne nous trompons pas de sujet, encore moins de combat.

Ne présumons pas de nos capacités à tenir des élections libres, équitables, transparentes et apaisées fin 2020, sur l'entièreté du notre territoire, sauf retournement extraordinaire de celle-ci, avant terme. Certes des solutions palliatives peuvent être trouvées, notamment pour les déplacés, mais quelle interprétation en sera faite ? Quelles conséquences en résulteront ?

Des précédents peuvent, sans doute, être invoqués, de pays, confrontés au terrorisme, qui ont pu organiser des élections. Mais « comparaison n'est pas raison » car toutes les comparaisons ont leurs limites, si des modulations ne sont pas opérées.

Enfin, comment aller, décemment, honnêtement, battre campagne auprès de populations déplacées, traumatisées, meurtries par les attaques et les tueries ?
Quel bilan de circonstance invoquer ? Quelle option alternative crédible soumettre, pour solliciter leurs suffrages ? Dans un tel contexte, sommes-nous même, à l'abri d'une crise post-électorale ?

Il faut dès à présent et pour de bonnes raisons, anticiper et songer à un consensus national sur le principe de l'activation possible d'un « plan B » (A mettre en œuvre, en cours de mandat, sur la base des prérogatives constitutionnelles exceptionnelles, dévolues au Président du Faso, dans les situations d'urgence, plutôt qu'au-delà de 2020. Une forme de « Transition » voulue et préparée, davantage qu'imposée).

Nous sommes en guerre et dans l'incapacité immédiate, de garantir que tous les burkinabè pourront voter, que ce scrutin sera transparent, équitable et que son résultat sera accepté. Ce propos, pourra choquer et provoquer une levée de boucliers, tant du côté de ceux qui s'apprêtent à aller à la « conservation » de leur pouvoir (sans avoir pleinement démontré l'avoir mérité) que de ceux, prêts à aller en découdre pour sa conquête, estimant le régime aux abois (sans non plus convaincre des solutions idoines à disposition, pour sortir le pays de cette situation, inédite). « La critique est aisée, mais l'art est difficile » dit-on.

Pour tous ces motifs, ayons le courage de « prévoir », d'anticiper, sans angélisme, ni démagogie, mais avec lucidité et détermination, une autre feuille de route, épousant les contours possibles, qui vont suivre, car, assurément c'est « notre union qui fera notre force ».

Aussi, osons nous retrouver, pour :

1) Unir toutes nos forces (politiques, économiques, sociales, traditionnelles, religieuses) dans le combat pour la libération totale du territoire ;

2) Prolonger, le cas échéant, le mandat du Président du Faso, des députés, subordonnant le tout, à la mise en place d'un Gouvernement d'Union et de Guerre, avec un PM, issu de l'opposition ;

3) Négocier un moratoire avec les forces syndicales ;

4) Plaider la grâce, voire l'amnistie, pour les condamnés du putsch manqué ;

5) Inviter tous les exilés à rentrer, accepter la main tendue du Président Blaise Compaoré ;

6) Commencer par élargir (sous conditions) tous les militaires aux arrêts ou radiés, en état de combattre (l'enrôlement de civils, venant en sus) ;

7) Affecter d'office le budget des élections d'abord aux FDS, dans le cadre d'un budget de guerre, faisant la part belle à un équipement conséquent de notre armée (Drones, Hélicoptères et pourquoi pas, avions de combat) et à nos populations déplacées ;

8) Réduire au maximum les charges de l'Etat. (Représentation et missions extérieures, un Gouvernement d'Union et de guerre, le plus représentatif et compact possible) ;

9) Lever les fonds nécessaires, en engageant dans la transparence, la rigueur et le professionnalisme nos ressources minières connues et/ou attendues (or, manganèse, pétrole, uranium…) ;

10) Récupérer et sécuriser par tous les moyens et en bonne intelligence avec les pays frères confrontés au même fléau et ceux amis, ces « 274 200 Km2 » qui doivent continuer de constituer l'entièreté du Pays des Hommes Intègres ;

11) Rétablir nos populations des zones sensibles dans le sentiment d'appartenance pleine et entière à la nation burkinabè, en premier lieu, en les relocalisant ;

12) Aller aux élections une fois, le Burkina totalement libéré et, enfin, se pardonner, se réconcilier.

« Mieux vaut prévenir que guérir ».

A trop discourir, et quelle que soit la justesse ou la hauteur du verbe, on finit par ne plus être audible. Ne pas s'exprimer, c'et s'exposer, à la critique du « silence coupable ».

Entre les deux, le choix est possible et désormais fait, d'une parole rare mais profondément sincère, à défaut de viser l'unanimité.

Au-delà du recours à des poncifs (diront certains), lesquels ont justement la vie dure, par le force du bon sens évident qu'ils véhiculent, c'est à la clairvoyance, au patriotisme et à la résilience de mes compatriotes, de l'intérieur et de la diaspora, que j'ai voulu faire appel.

Si dans notre construction mentale, dans notre simple cheminement d'homme, nous pensons avoir reçu, ayons cette obligation morale, quand les circonstances l'exigent, de « donner » un tant soit peu, aussi.

Dieu bénira assurément le Burkina Faso, si tous ses fils et filles le placent au-dessus de tout

Salvador M. YAMEOGO
Président du RDF

Novembre 2019

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11-Décembre dans le Centre-Est : L'Onatel contribue à la normalisation de l'école Bogaré B

Fri, 06/12/2019 - 22:30

Dans le cadre du 11-Décembre 2019 qui se tient à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est, l'Office national des télécommunications (Onatel) a normalisé l'école Bogaré B qui était sous paillotes. La cérémonie de remise de l'infrastructure s'est déroulée le jeudi 5 décembre 2019, sous la présidence du ministre de l'Education nationale et le parrainage de la ministre du Développement de l'économie numérique et des Postes.

Après l'école de Pog-Nere Kougri dans la commune de Manga en 2018, c'est l'école Bogaré B de Tenkodogo qui bénéficie de la générosité de l'Onatel. Cet établissement, naguère à deux classes sous paillotes, est désormais une école normalisée comprenant quatre classes entièrement équipées, un bureau, un magasin, des latrines. Un forage a également été mis en place.

Et pour assurer la sécurité des élèves, l'Onatel a clôturé l'école Bogaré B et offert cinq box de police pour contribuer à la régulation de la circulation routière dans la ville de Tenkodogo. Le coût total de ces dons est de 60 millions de F CFA.

L'objectif, pour l'entreprise, c'est de contribuer à améliorer l'offre et la qualité de l'éducation dans la ville de Tenkodogo et réduire le taux de déperdition scolaire précoce avec son corollaire d'exode rural et de pires formes de travail des enfants.

Pour le directeur général de l'Onatel, Sidi Mohamed Naïmi, l'inauguration de l'école Bogaré B est la preuve manifeste de l'intérêt que son entreprise accorde à l'éducation des enfants. De son avis, les entreprises privées, selon leurs moyens et nonobstant leurs contributions fiscales, doivent appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de développement du pays.

C'est pourquoi, dit-il, l'Onatel a décidé d'apporter son aide aux efforts fournis par les premières autorités du Burkina. Les actions citoyennes étant l'épine dorsale de la responsabilité sociétale de son entreprise, Sidi Mohamed Naïmi a souligné qu'en plus de développer l'économie numérique, l'Onatel s'est engagé à soutenir les secteurs comme l'éducation, la santé, la promotion de la femme, le sport, etc.

Grand bénéficiaire de l'action citoyenne de l'Onatel, le ministre de l'Education nationale a exprimé sa reconnaissance à la nationale des télécommunications.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Juste Ephrem ZIO
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1ère édition des 72 heures de l'immobilier : Les meilleures entreprises immobilières récompensées

Fri, 06/12/2019 - 21:30

La première édition du Salon de l'immobilier s'est achevée ce 5 décembre 2019 à Ouagadougou par une cérémonie de récompenses des meilleures entreprises immobilières du Burkina. Le prix « du super promoteur immobilier » est revenu à l'entreprise Abdoul service international. Cette soirée de récompenses a clôturé les 72 heures d'activités au cours desquelles les acteurs de l'immobilier ont exposé leur savoir-faire au grand public.

Débutée le 3 décembre 2019 à Ouagadougou, la première édition du Salon de l'immobilier a refermé ses portes ce 5 décembre 2019, par une soirée de remises de prix aux meilleures entreprises du secteur immobilier au Burkina. Initié pour faciliter l'accès des populations aux biens immobiliers en toute sécurité, le salon a permis aux acteurs de l'immobilier burkinabè d'exposer leur savoir-faire et de faire des rencontres d'affaires.

La responsable commerciale de l'entreprise Abdoul Service Internationale

A cette soirée de récompenses, le tant convoité prix du « super promoteur immobilier » a été remporté par Abdoul service international, qui devance ainsi une vingtaine d'entreprises. Dans la catégorie du meilleur site de service en ligne dans le secteur de l'immobilier, le prix est revenu à baobab.net. Quant à l'entreprise Génie foncier, elle a reçu le prix de la meilleure entreprise d'expertise foncière. Dans la catégorie de la meilleure expertise immobilière, l'entreprise SOSID s'est distinguée.

SCPI et IMAZ ont été distinguées meilleures entreprises de promotion immobilière. Dans cette quête de promotion des acteurs de l'immobilier, des prix ont été également attribués au Groupe 2A, aux entreprises Carellaye et Waluks, en qualité de meilleures entreprises de promotion de matériaux innovants. Abdoul service international s'est aussi emparée du prix de la meilleure stratégie commerciale et marketing et celui du meilleur manager. Dans cette catégorie de meilleur manager, elle a été suivie par l'entreprise AGB. Toutes les entreprises récompensées ont reçu chacune une attestation et un trophée.

Abdoul service International recevant le prix du super promoteur Immobilier des mains de Souleymane Kambiré

« C'est une très grande satisfaction avec ces trois prix, car chez Abdoul Service international, la qualité est toujours exigée et nous félicitons le promoteur pour cette idée géniale de faire connaître l'immobilier », s'est réjouie la responsable commerciale de l'entreprise Abdoul service international.

« Lorsque les acteurs du secteur immobilier se retrouvent pour discuter de leur organisation, voir comment améliorer leurs prestations et surtout agir dans la légalité en vue de résoudre les problèmes de logement et d'urbanisation, nous ne pouvons que les accompagner », a déclaré Souleymane Kambiré, le représentant du ministre en charge de l'Habitat.

Oumar Sidibé, promoteur des 72 heures de l'immobilier

A l'issue de la cérémonie, le promoteur des 72 heures de l'immobilier, Oumar Sidibé, a lancé un appel à la population à s'orienter vers les acteurs crédibles et professionnels afin d'avoir des offres alléchantes pour acheter des maisons ou des terrains viabilisés. Rendez-vous est pris pour la deuxième édition avec plus d'innovations et de participants. D'ailleurs, le promoteur Oumar Sidibé promet que « tout sera mis en œuvre pour que cet évènement devienne le plus grand marché de l'immobilier au Burkina et dans la sous-région ».

Issoufou Ouédraogo
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Situation nationale « Il faut que tous les Burkinabè redescendent sur terre (…) », Pascal Zaïda

Fri, 06/12/2019 - 21:28

La Coordination des OSC pour la patrie (COP), représentée par le Cadre d'expression démocratique (CED) et le M21, a livré ce vendredi 6 décembre 2019, sa lecture de la situation nationale. C'était au cours d'une conférence de presse.

« Voici quatre années que la galaxie conduite par le MPP et ses alliés putatifs ont sifflé la fin de la cohésion nationale en nous embarquant vers de désastreuses situations sécuritaire, socioéconomique et politique », a noté, d'entrée de jeu, le coordonnateur du Cadre d'expression démocratique (CED), Pascal Zaïda. En effet, les conférenciers soutiennent que le régime actuel constitue le véritable problème du pays. D'où cet appel des Burkinabè à « redescendre sur terre », car disent -ils, « les hommes en qui ils ont placé leur confiance et porté au pouvoir sont loin d'être ceux qui se vantaient d'être munis de compétences hors pairs ».

A les entendre, la déception et la désaffection des citoyens sont en train de prendre de l'ampleur. « Il ne peut d'ailleurs en être autrement, lorsqu'on a à la conduite de la politique du gouvernement, des hommes incompétents, complètement en déphasage avec les réalités du pays et qui ne jurent que par le bréviaire des amitiés et autres affinités cupides », a renchéri le coordonnateur du CED.

Réagissant sur la question sécuritaire, Pascal Zaïda clame que le recrutement des volontaires est un projet mort-né. « On dit que des volontaires seront recrutés ; sur quelle base ces volontaires seront recrutés et quelle sera leur formation. C'est peut-être une milice qu'ils sont en train de mettre en place pour appuyer les Koglwéogo et livrer le pays dans une guerre civile », a-t-il laissé entendre. Et d'ajouter que « les militaires demandent des moyens conséquents pour travailler, mais ils ont préféré aller faire un festin à Tenkodogo ».

Dans la même dynamique, Marcel Tankoano a soutenu que l'opération Otapuanu a été un échec cuisant dans la région de l'Est. « Depuis le 8 mars 2018, la région de l'Est dans son ensemble vit sous couvre-feu » , note-t-il. Pour lui, les Burkinabè sont arrivés à un niveau où la vie humaine est banalisée. « Depuis plus de dix jours, à 45 km de Fada, dans des villages comme Natoibouani, Konkoufanou, Nagré, les gens sont en train de fuir les terroristes. Jusque-là, le gouvernement est incapable de nous dire combien de morts on dénombre. Il en est de même de l'attaque de Boungou. Aujourd'hui, dans le Sahel et le Nord, on pense qu'il n'y a plus rien parce que les informations ne viennent pas. Nous sommes arrivés à un niveau où la mort ne dit plus rien à quelqu'un », a-t-il indiqué.

Soutenant qu'il est temps de mettre fin aux mensonges maladroits, les conférenciers estiment qu'il est temps pour nos autorités de prendre le peuple burkinabè au sérieux. Ce, d'autant plus que la cinquième année du pouvoir de Roch Kaboré verra, selon eux, « un gouvernement moins capable qui tentera de séduire, d'amadouer la population pour espérer sa clémence aux prochaines échéances électorales ».

Nicole Ouédraogo
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Journée internationale des personnes handicapées dans le Kouritenga : Le prix de l'ONG Light for the World attribué à Edouard Kaboré

Fri, 06/12/2019 - 20:30

L'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) a organisé, le mardi 3 décembre 2019 a Koupéla, la 26e Journée internationale des personnes handicapées. Un événement qui a concerné les personnes handicapées des provinces du Ganzourgou et du Kourittenga soutenues par l'OCADES, à travers un projet financé par l'ONG Light for the World. Les personnes handicapées ont saisi cette opportunité pour s'adresser à l'autorité et lui présenter leurs doléances et les difficultés qu'elles rencontrent dans leur vie quotidienne.

Handicap ne doit pas rimer avec mendicité. Telle est l'essence du plaidoyer des personnes handicapées des provinces du Kourittenga et du Ganzourgou, à l'adresse des autorités administratives et communales, à l'occasion de cette 26e journée qui leur est consacrée. Cela, pour signifier que les personnes handicapées réclament la juste garantie des conditions qui leur permettront d'être autonomes et de s'épanouir pleinement. « Nous vous demandons de nous apprendre à pêcher le poisson et non nous donner le poisson. Le handicap ne doit pas rimer avec mendicité. Alors permettez-nous de vous en épargner », a plaidé le représentant des personnes handicapées des deux provinces.

Le représentant des personnes handicapées prononçant son discours

Il a fait remarquer que s'il est vrai que le gouvernement burkinabè et des associations et ONG œuvrent inlassablement pour la promotion des personnes handicapées, force est de reconnaître que les personnes handicapées rencontrent toujours d'énormes difficultés. Parmi ces difficultés, le faible taux de scolarisation, les difficultés d'accès aux emplois pour les quelques personnes scolarisées, l'absence de rampes d'accès dans certains services, la difficulté liée au transport de leurs tricycles. Dans le domaine de la santé, certains ne bénéficient pas de la réduction liée à la carte d'invalidité que très peu de personnes handicapées.

Dans la province du Kourittenga, il n'y a pas de siège pour abriter les organisations des personnes handicapées. C'est pourquoi « nous faisons un plaidoyer auprès des autorités locales et centrales afin que nous soyons accompagnés pour notre meilleur épanouissement ». Pour précision, ces doléances présentées par les personnes handicapées avaient été préparées la veille, au cours d'une rencontre d'échanges entre ces personnes et les partenaires sociaux, sous l'égide de l'OCADES Koupéla.

Abbé Gérard Yougbaré, secrétaire exécutif de l'OCADES caritas Koupéla

Le secrétaire exécutif de l'OCADES, l'abbé Gérard Yougbaré, en reconnaissant la tâche tout de même ardue, a espéré vivement que la célébration de la 26e journée portera ses fruits et contribuera à renforcer leur engagement à promouvoir les intérêts des personnes handicapées. « Plus que jamais, la voix de ces personnes a besoin d'être entendue », insiste-t-il, tout en précisant que c'est ce que l'OCADES Caritas Koupéla tente de faire.

Le meilleur élève handicapé scolarisé, recevant son prix

En effet, pour le premier trimestre 2019, l'OCADES a entrepris des tournées de consultations oculaires au profit de 815 élèves, des consultations en ORL/audiologie pour 181 élèves, des séances de rééducation pour environ 83 patients en santé mentale. Aussi, plus de 250 personnes ont pu être suivies à domicile et 332 en kinésithérapie et orthopédie. Des statistiques certes reluisantes mais loin de couvrir le besoin existant. C'est pourquoi, le secrétaire exécutif de l'OCADES Caritas Koupéla dit espérer que le message du représentant des personnes handicapées ne soit pas tombé dans l'oreille d'un sourd.

L'activité a été organisée dans la cadre du projet Réadaptation à base communautaire (RBC) implémenté par l'OCADES Caritas Koupéla au profit des personnes handicapées des provinces du Ganzourgou et du Kourittenga, sur appui technique et financier de l'ONG Light for the World et d'autres partenaires. Et ce, depuis 2015.

Annick Bambara, responsable programme de Light for the World

C'est dans le cadre de ce projet que l'OCADES a voulu permettre aux bénéficiaires du projet de célébrer cette journée du 3 décembre. Une journée célébrée au plan national sous le thème « Mise en œuvre des engagements de SEM le président du Faso dans un contexte d'insécurité : quelles alternatives pour répondre aux besoins spécifiques des personnes handicapées ? ».

Selon Annick Bambara, chargée de programme à Light for the World, l'objectif de la célébration de la journée à Koupéla est de promouvoir le droit et le bien-être des personnes handicapées de ces deux provinces. Et l'ONG Light for the World y joue un rôle important. Elle présente Light for the World comme une ONG humanitaire internationale dont le siège est à Vienne, œuvrant à la construction d'une société inclusive, particulièrement pour l'intégration des personnes handicapées. Elle intervient dans les domaines de la santé oculaire, de l'éducation inclusive et dans la Réadaptation à base communautaire.

En dehors du soutient à l'organisation de la journée, l'ONG a remis le plus grand prix de la journée à Koupéla, au meilleur jardin « super potager ». Et c'est la personne handicapée aveugle de la commune d'Andemtenga, en la personne d'Edouard Kaboré, qui a reçu ce prix dont le montant est de 320 000 F CFA.

Édouard Kaboré, recevant le prix du meilleur super jardin potager, dédié par Light for the World

L'OCADES Caritas Koupéla a aussi remis deux prix spéciaux d'un montant de 200 000 F CFA chacun à Cathérine Guiatin, promotrice de tissage de meubles en fil plastique, et au meilleur jeune élève handicapé scolarisé du nom de Stéphane Serge Sawadogo, qui a obtenu le BAC D session 2019 en candidat libre. A la suite de Light for the World et de l'OCADES, la Direction provinciale de l'action sociale, de la solidarité et de l'action humanitaire a aussi remis dix prix spéciaux d'un montant de 50 000 F CFA chacun.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Etienne Lankoandé
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Ecole nationale de santé publique (ENSP) : La cuvée 2019 forte de 3010 nouvelles compétences est prête à servir

Fri, 06/12/2019 - 20:28

Les promotions 2016-2019, 2017-2019 et 2018-2019 de l'Ecole nationale de santé publique (ENSP) ont effectué ce vendredi 6 décembre 2019 leur sortie officielle. Devant leur parrain Alassane Bala Sakandé, les 3010 nouvelles compétences de la cuvée 2019 ont prêté serment et promis de servir avec dévouement partout où ils seront amenés à travailler.

Sur 3050 candidat présentés cette année à l'examen national, 3010 ont passé avec brio les épreuves, soit un taux de succès de 98,69%. Ce sont ainsi de nouvelles compétences composées entre autres de sages-femmes et maïeuticiens, d'infirmiers brevetés, d'agents itinérants de santé, de gestionnaires d'hôpitaux, d'accoucheuses auxiliaires, de techniciens d'Etat du génie sanitaire, de manipulateurs d'Etat en électroradiologie médicale, etc. qui sont mis à la disposition des structures publiques et privées de santé burkinabè et d'autres pays de la sous-région. A eux, s'ajoutent 359 agents spécialistes de toutes filières portant à 3369, le nombre total de sortants.

Et en cette matinée du vendredi 6 décembre 2019, devant leurs parents, amis, autorités et leur parrain Alassane Bala Sakandé, ils ont prêté serment et promis de servir avec dévouement la population partout où ils seront envoyés, conformément à leur nom de baptême « Dévoué et engagé pour des prestations de soins dans le respect des droits humains ». « Cet impératif en dit long dans un contexte marqué par une insécurité grandissante. Nous sommes amenés à servir partout où besoin sera. Nous ne devrions donc pas hésiter à nous mettre au service de la population tout entière », a laissé entendre Baguian Assimi Aziz, délégué général des élèves.

Dr Emile Paré, directeur général de l'ENSP

Le Directeur général de l'ENSP, Dr Pargui Emile Paré, leur a pour sa part signifié qu'« en choisissant de faire de ce nom de baptême votre leitmotiv, vous prenez l'engagement de vous inscrire dans le respect le plus absolu de la déontologie et de l'éthique de vos professions respectives et de la mettre en pratique dans vos prestations quotidiennes. Nous serons fiers de voir que sur le terrain vous ne ménagez aucun effort pour faire de la santé de nos populations la priorité de vos priorités. »

Abondant dans le même sens que le premier responsable de l'ENSP, le président de l'Assemblée nationale, parrain des promotions sortantes, qui se définit comme un parrain à vie et non un parrain de circonstance, a invité ses filleuls à l'abnégation au travail et à se mettre au service des plus démunis.

« Nous avons tenu à leur prodiguer des conseils. Dans ce contexte d'insécurité, c'est d'abord la prudence. Donner des soins de qualité en tout temps et en tout lieu sans distinction d'appartenance politique, ethnique, religieuse et autres. Nous ne pouvons qu'accompagner ces jeunes qui viennent d'embrasser la carrière professionnelle. Je leur ai dit que s'ils m'ont choisi comme parrain, c'est parce que j'ai certaines petites qualités. J'aime être aux côtés des plus faibles et des plus démunis. Je leur ai donc demandé de rester toujours aux côtés des populations et surtout du côté des plus faibles et des plus démunis en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances. »

Des doléances pour la bonne marche de l'ENSP

Tout comme le délégué général des élèves, le directeur général de l'ENSP a soumis des doléances à la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué, et au président de l'Assemblée nationale pour la bonne marche de l'ENSP. Il s'agit entre autres de la construction d'infrastructures pour une normalisation des Directions régionales de l'ENSP, de la construction de crèches pour la garde des enfants des élèves-mères, de la mise à disposition de ressources et compétences pour la formation et le recyclage des enseignants, d'un accompagnement pour l'ouverture d'autres Directions régionales de l'ENSP pour désengorger les sites actuels, d'un accompagnement technique pour une opérationnalisation réussie du passage au système LMD.

Des doléances qui recevront un traitement attentif, ont assuré les deux personnalités interpellées.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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