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Décès de Maitre AMADOU YATASSAYE : Remerciements et faire part

Mon, 22/03/2021 - 06:00

13 OCTOBRE 1936-31 MARS 2021

Au nom de Dieu, le Tout –Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
« Nous appartenons à Allah et c'est à lui que nous retournons »
Coran sourate 2 verset 156

La grande famille YATASSAYE à Ouagadougou secteur 26 pissy et à Dédougou ;
Monsieur Djibril YATASSAYE, Madame KOUSSE Kadia YATASSAYE, Madame Djiénaba YATASSAYE leurs frères et sœurs à Dédougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dakar et Bamako ;

Le Grand Imam de Dédougou,
Les ressortissants de Dédougou à Ouagadougou ;
La veuve Massara Sanon, les enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants à Ouagadougou, Ziniaré, Dédougou, Fada N'Gourma, Banfora, Bobo Dioulasso, Paris, Bamako, Dakar, Abidjan et New York ;

Les Familles SANON, LOMPO, DIOP, FAMANTA, OUEDRAOGO, SANOGO, KONTE , DERRA, SOUKO, OUATTARA, DIALLO, MAIGA, SEREME, WANGRE, KONATE, DRAMERA, DJIM, TRAORE, ZONOU,KONE, COMPAORE, DIALLO,CAMARA, SOUKO à Ouagadougou, Fada, Podor, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Fada, Banfora, Dakar, Bamako

Les familles alliées
KOUSSE, TOURE, FOFANA, CAMARA, TAMINI, SOME, BENON, ROMBA, ZERBO, CISSE, REIMBOLD, DIALLO, GUIGUEMDE, ZONOU, TOE, SANOGO, SISSOKO à Ouagadougou, Bobo, Bamako, Mopti, Dakar, aux Etats-unis.

Les familles amies
SANOGO, ZONOU, DIALLO, TOE, OUEDRAOGO, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso ;
Les familles bassinga ;

El Hadj Moussa SANOGO, Magistrat à la retraite ;
Le chef de Tangay,

Monsieur TOE Barthelemy, Magistrat à la retraite, Monsieur Jean BADO Magistrat à la retraite, Monsieur Yacouba COULIBALY opérateur économique
Dr Nacoulma Innoncent, professeur Jean Yves Togueyini

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de compassion qui leurs ont été témoignées lors du rappel à Dieu de leur regretté de leurs frère, époux, père, oncle, cousin, beau-père, grand père, arrière-grand-père et ami :

Maitre AMADOU YATASSAYE, Ancien Magistrat, Avocat à la Cour
Arraché à leur affection le mardi 31 mars 2020 à Ouagadougou et inhumé le mercredi 1er avril 2020 au cimetière de Gounghin.

La famille adresse ses sincères remerciements ainsi que sa gratitude à tous ceux qui, dans cette douloureuse circonstance, leur ont apporté de près comme de loin, leur réconfort, leur soutien moral, spirituel, matériel et financier.

Elle vous informe par la même occasion que pour le repos de son âme, un doua sera dit le DIMANCHE 28 MARS 2021 à DEDOUGOU à partir de 8h 30.

Que le Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Qu'Allah SWT, dans son infinie bonté lui fasse miséricorde et lui accorde le paradis.

Union de prières

Categories: Afrique

70e anniversaire du PMK : De l'excellence scolaire vers la création d'une université militaire…

Mon, 22/03/2021 - 00:14

Le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) souffle sur sa 70e bougie, cette année 2021. En marge des festivités commémoratives, une cérémonie solennelle a été présidée par le chef suprême des forces armées nationales, le président du Faso, Roch Kaboré, dans la soirée du vendredi 19 mars 2021.

1951-2021. Cela fait 70 ans que le Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) existe. Cette école qui a vu le jour avant l'indépendance de la Haute-Volta (5 août 1960) devenue Burkina Faso, a formé des cadres civils et militaires du Burkina Faso et d'autres pays du continent. Si l'histoire retient que le président Thomas Sankara a étudié dans ce temple du savoir, le représentant de l'Amical des anciens enfants de troupe du Burkina Faso (AET-BF), rappelle que l'ancien président ivoirien, Robert Guéï, y a également étudié. Il faut retenir que c'est une école avec des souvenirs.

« S'instruire pour mieux servir », tel est le slogan du PMK. A en croire les interventions au cours de la cérémonie solennelle de ce 70e anniversaire, l'excellence est le maître-mot de cet établissement. Selon le Lieutenant-colonel Ismaël Diawari, commandant du PMK, « cette excellence est devenue une étiquette » voire « une marque de fabrique » de l'école.

Le Lieutenant-colonel Ismaël Diawari, commandant du PMK, a souhaité que le projet du continuum soit une réalité.

Lire aussi Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) : 70 ans d'excellence célébrés

Au-delà de l'excellence, « le Prytanée est la nation burkinabè en miniature », de par le mode de recrutement des élèves, a déclaré le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chérif Sy. Même si des modifications ont été opérées dans le mode de recrutement, « il y avait toujours une constante : donner la chance à toutes les composantes de la nation d'intégrer ce temple de l'instruction et de formation d'une élite nationale », s'est félicité le ministre.

Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Chérif Sy.

Une université militaire pour rénover l'armée

Depuis sa création, le PMK a formé plus de 3600 élèves pour le Burkina Faso et ses pays amis. Après 70 ans d'existence, des défis se présentent face à cette école. Et selon le ministre Chérif Sy, suite à une étude commanditée par l'Etat-major général des armées, l'une des recommandations consiste à créer « une université de la défense » pour prolonger la philosophie du PMK. En plus du Covid-19, « d'autres facteurs finissent par nous convaincre de la nécessité pour les forces armées nationales de disposer d'une structure de formation de l'enseignement supérieur », a indiqué Chérif Sy.

Le président du Faso, Roch Kaboré (en face du drapeau), dit avoir participé à cette cérémonie « avec une légitime fierté ».

Prenant part à cette cérémonie, le président du Faso, Roch Kaboré, a partagé cette volonté qu'il y ait un continuum au sein du PMK « Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour qu'il en soit ainsi et que nous puissions faire de cet établissement, un creuset pour l'élite intellectuelle de notre pays », a rassuré le chef suprême des forces armées nationales.

En plus de cette université, les infrastructures au sein du PMK ont été évoquées durant les allocutions. Selon le Lieutenant-colonel Isamël Diawari, le renforcement des infrastructures permettra de contenir des élèves. Du côté de l'AET-BF, leur siège qui était en construction, mais qui n'avance plus faute d'argent, a été un sujet de plaidoyer auprès de leur premier chef hiérarchique, Roch Kaboré. A son tour, il fait la promesse : « L'ensemble de ces préoccupations, nous allons les prendre en compte parce que nous avons le souci d'avoir une formation de qualité pour assurer la relève de demain au Burkina Faso ».

Plusieurs anciens cadres du PMK ont été décorés.

Décoration et défilé

Au cours de cette cérémonie commémorative, une série de décorations est intervenue. Dans un premier temps, c'est le drapeau du PMK qui a été élevé au rang de la « Dignité de grand officier de l'ordre de l'étalon » par le président du Faso.
Des anciens enseignants ont également vu leur carrière au PMK récompensée. En effet, une dizaine d'entre eux ont reçu l'Ordre de palme académique ; un a été élevé Commandeur de l'Ordre de mérite et un autre, Officier de l'ordre de mérite. Dans la foulée, des médailles de Grand officier de l'Ordre et Chevalier de l'ordre de l'étalon ont été également décernées.

Contexte oblige, un défilé militaire des sept sections d'enfants de trompe a tenu en haleine les officiels, anciens prytanes et les parents et amis présents pour l'occasion. Vers 19 heures, les feux d'artifice qui ont caché la lune un temps ont été sans doute l'un des moments marquants de cette cérémonie.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Alpha Yago et compagnie veulent faire la réconciliation nationale par l'exemple

Mon, 22/03/2021 - 00:00

Des jeunes réunis au sein du Comité de réflexion et d'actions pour la réconciliation et la paix (CRARP) veulent apporter leur contribution au processus de réconciliation nationale enclenché au Burkina. Ils ont initié une conférence de presse ce samedi 20 mars 2021 à Ouagadougou pour dévoiler leurs vision et stratégie.

La réconciliation nationale semble être en marche au Burkina. Sinon qui l'aurait cru, dans un passé récent, retrouver Alpha Yago du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Hervé Ouattara, leader d'Organisation de la société civile, et Moussa Zerbo, député de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) sur la même table et parler d'une même voix ?

Réunis au sein du Comité de réflexion et d'actions pour la réconciliation et la paix (CRARP), ces membres ont animé une conférence de presse ce samedi 20 mars 2021 à Ouagadougou pour donner leur vision de la réconciliation nationale ainsi que les objectifs visés par la création du comité. « Nous sommes soucieux de la marche de notre pays et la priorité aujourd'hui au Burkina Faso, c'est la réconciliation nationale », a déclaré Alpha Yago, membre du CRARP. Il s'agit pour le CRARP de faire la réconciliation par l'exemple. « Cela est perceptible par le présidium. Ici, nous, nous sommes déjà réconciliés, car la vraie réconciliation est celle qui commence par la base et avec la base », a-t-il confié.

Alpha Yago, membre du CRARP, a indiqué que le Comité est soucieux de la marche du Burkina

Selon le député Moussa Zerbo, la vision que le Comité a de la réconciliation est « holistique ». « Beaucoup ont affirmé que le Burkina ne souffre pas d'une question de réconciliation mais plutôt de justice. Ceux qui font cette affirmation ignorent l'histoire du pays », a-t-il fait savoir. Pour lui, il faut d'abord créer un cadre, se retrouver afin de se pardonner et de s'accepter. C'est seulement ensuite, a-t-il poursuivi, qu'on peut parler de justice. « Notre vision de la réconciliation n'est pas une porte ouverte à l'impunité, loin s'en faut », a-t-il soutenu. « Le ministre d'Etat Zéphirin Diabré, à lui seul, ne peut pas réussir sa mission. Chacun de nous doit apporter sa contribution », s'est-il défendu à la question de savoir si ce n'est pas un regroupement de plus, inutile.

Selon le député Moussa Zerbo, la vision que le Comité a de la réconciliation nationale est « holistique ».

Le CRARP compte mener des activités les jours à venir dans le sens de sensibiliser et d'inciter l'adhésion de la population au processus de la réconciliation nationale. Il s'agit entre autres de rencontrer les associations des victimes, identifier des points focaux du CRARP par région et par province, organiser des activités socio-culturelles et sportives en vue de promouvoir la question de la réconciliation nationale et lui donner un caractère populaire.

Le CRARP n'a pas installé de bureau. A en croire les membres, lorsque l'on formalise ce type de regroupement, on risque d'avoir des blocages. « Nous sommes tous membres et chacun dans son domaine de compétence, apporte sa contribution. C'est le mode de fonctionnement qu'on a choisi », a précisé Alpha Yago.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

COPEGOL : « Notre objectif c'est de contribuer au développement durable de notre pays », a déclaré le maire de la commune urbaine de Houndé

Sun, 21/03/2021 - 20:29

L'excellence des meilleures performances municipales au titre de la gestion de 2019 a été célébrée, ce vendredi 19 mars 2021 à Ouagadougou. Pour cette édition 2020 de la compétition pour l'excellence dans la gouvernance locale (COPEGOL), 42 communes lauréates ont été primées. Lefaso.net a tendu son micro à quelques maires afin de recueillir leurs impressions à l'issue de la cérémonie.

Boureima Youmou, maire de la commune urbaine de Houndé dans la province du Tuy

« Mes premiers sentiments, ce sont des sentiments de joie d'avoir été consacré meilleure commune urbaine à la compétition pour l'excellence dans la gouvernance locale. Ce prix est une interpellation pour moi et pour toute mon équipe, à savoir l'équipe de l'administration municipale mais aussi l'équipe du conseil municipal. C'est aussi une interpellation pour tous ceux qui nous soutiennent dans notre action dont les partenaires techniques et financiers.

Je saisis cette occasion pour remercier d'abord l'équipe de la COPEGOL qui a consacré beaucoup de temps pour faire ce travail technique. C'est également l'occasion pour moi de remercier l'Etat central qui nous accompagne quotidiennement dans notre action municipale. J'associe mes remerciements à l'ensemble des opérateurs économiques de la région des Hauts-Bassins qui ne ménagent aucun effort pour nous accompagner à chaque fois que nous sommes dans le besoin.

Lire aussi Compétition pour l'excellence dans la gouvernance locale : 42 communes lauréates bénéficient d'une subvention de plus de 466 millions de F CFA

Cette reconnaissance est véritablement un challenge que nous devons dans les années à venir faire encore mieux. L'idée de la compétition est bonne, mais notre objectif c'est d'améliorer les conditions de vie de nos populations, des ménages et contribuer au développement durable de notre pays. Notre secret, c'est que dans la commune de Houndé, il y a d'abord une entente particulière dans le conseil municipal. C'est de là que partent toutes les décisions. Nous décidons de voter le budget et nous passons à l'action. Le deuxième secret, c'est qu'on s'appuie sur des cadres compétents dans l'administration municipale. Mais je puis vous dire que nous avons demandé à l'Etat central de mettre à notre disposition plusieurs cadres compétents et dans des secteurs différents. Egalement, on s'appuie énormément sur les opérateurs économiques de la localité, non seulement en termes d'idées mais aussi en termes d'actions pour nous accompagner et nous orienter dans notre action municipale. »

Safiatou Soré/Koanda, maire de la commune rurale de Bingo dans la province du Boulkiemdé

« C'est un sentiment de joie, de satisfaction pour cette distinction. Il n'y a pas de secret hormis le travail. Il faut sensibiliser la population pour les recouvrements, mettre tous les agents au pas afin que chacun à son niveau travaille comme il le faut. Aussi, il faut travailler honnêtement. »

Issouf Nikiéma, maire de la commune rurale de Komsilga

« Cette distinction, c'est le fruit d'un travail d'équipe. Je remercie le conseil municipal, en général la population, et le personnel de la mairie à qui je demande de fournir davantage d'efforts pour que nous puissions être de nouveau parmi les meilleures lors de la prochaine édition de la COPEGOL. Au titre des réalisations, on s'est investi à travers des activités éducatives, sanitaires. Nous avons également réalisé des infrastructures. Dans le domaine du WASH, nous avons réalisé plus de 30 forages, etc. »

Propos recueillis par Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Journée mondiale de la santé bucco-dentaire : Les enfants au cœur de la célébration

Sun, 21/03/2021 - 20:00

Le 20 mars de chaque année est célébrée la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire. Ce samedi 20 mars 2021, c'est le CHU pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG) qui a été choisi par l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina pour abriter la célébration officielle sous le thème « Sois fier de ta bouche ». Une célébration qui a eu lieu en présence de la directrice générale du CHUP-CDG, Cyrille Priscille Kaboret/Ouédraogo, et de Dr Liliane Gounabou, représentante du ministre de la Santé.

Selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé, 60% d'enfants et d'adolescents sont affectés par la carie dentaire qui, pourtant, peut être prévenue par une bonne hygiène bucco-dentaire. Le constat indique que les enfants burkinabè, comme l'ensemble des Burkinabè, ne bénéficient pas vraiment d'un programme fonctionnel qui permet de lutter efficacement contre les maladies bucco-dentaires. Pourtant ces maladies touchent des milliers de personnes chaque année et constituent un réel problème de santé publique avec des conséquences qu'on ne soupçonne pas toujours.

Les enfants sensibilisés sur l'importance de l'hygiène bucco-dentaire et sur la technique d'un brossage efficace

« La bouche est le reflet de notre santé générale. Quand on est malade, on a ce qu'on appelle une anorexie (perte d'appétit) sélective, on sélectionne les aliments, on a la bouche qui est fade. Il y a un retentissement de notre santé générale dans notre cavité buccale. Et pour ce qui est des conséquences des maladies bucco-dentaires sur les enfants, il y a une perturbation de la croissance staturo-pondérale de l'enfant et une perturbation des fonctions oraux-faciales qui sont la mastication et la déglutition. Les enfants sont la relève de demain, il faut qu'ils grandissent en bonne santé, ce qui n'est pas possible, s'ils n'arrivent pas à se nourrir correctement et la première fonction c'est la mastication et la déglutition. Au-delà de cela, on a les complications de la carie dentaire et nous voyons cela tous les jours avec les enfants. C'est triste de recevoir un enfant avec la joue enflée, qui est fébrile, qui risque sa vie parce que sa joue est enflée. Cette joue enflée qu'on appelle une cellulite est une pathologie qui est grave et qui peut conduire à l'hospitalisation de l'enfant et à une prise multidisciplinaire, médico-chirurgicale à l'hôpital », a exposé Pr Aimé Désiré Kaboré, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina.

Pr Aimé Désiré Kaboré, président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina

La célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire est donc l'occasion pour l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina d'attirer l'attention sur l'importance de la santé bucco-dentaire, notamment chez les enfants. D'où le choix du CHU pédiatrique Charles de Gaulle pour abriter la célébration. Pour ce faire, les enfants qui fréquentent l'hôpital ont bénéficié d'une sensibilisation sur l'hygiène bucco-dentaire, notamment le brossage des dents par l'association FOSNOZA.

Plaidoyer pour doter le CHUP-CDG d'une unité d'odontologie

A en croire le président de l'Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina, la célébration de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire au CHUP-CDG avait aussi pour objectif de susciter la création d'une unité de chirurgie dentaire dans cet établissement sanitaire de référence.

Des kits d'hygiène bucco-dentaire ont été remis au CHUP CDG pour les enfants

Un plaidoyer auquel a adhéré la directrice générale du CHUP-CDG, Cyrille Priscille Kaboret/Ouédraogo. « Il faut dire que le CHU pédiatrique Charles de Gaulle accueille tous les enfants du Burkina de 0 à 14 ans. Parmi cette tranche d'âge, il y a également des enfants qui sont reçus pour des pathologies bucco-dentaires. Et parmi les dix pathologies les plus dominantes, il y a la carie dentaire. Nous avons des pédiatres, des chirurgiens-pédiatres qui accueillent ces enfants, mais nous n'avons pas une unité de chirurgie dentaire. Donc à un certain niveau, ils peuvent soigner, mais comme c'est une spécialité, souvent nous référons les enfants au niveau des services bucco-dentaires. Donc j'emboite le même pas que le président dans son plaidoyer, pour que nous puissions avoir une unité de chirurgie bucco-dentaire au CHUP CDG », a-t-elle laissé entendre.

Dr Liliane Gounabou, représentante du ministre de la Santé

Une doléance qui a reçu un écho favorable auprès de Dr Liliane Gounabou, conseillère technique, représentant le ministre de la Santé à la cérémonie. « On transmettra fidèlement les doléances en ce qui concerne l'unité d'odontologie pour l'hôpital et on verra dans quelle mesure accompagner le CHU Charles de Gaulle avec le leadership de la directrice générale qui se bat quotidiennement pour que l‘hôpital puisse avancer. Nous prendrons à bras-le-corps toutes les doléances », a-t-elle indiqué.

Photo de famille

Mais en attendant, l'accent doit être mis sur la prévention. Et pour ce faire, Pr Kaboré invite les populations « à faire de l'hygiène bucco-dentaire une affaire de famille. » « Lorsqu'on lave les enfants, il faut aussi leur brosser la bouche, de sorte que l'enfant grandisse en ayant conscience que sa bouche fait partie de son corps. Le brossage doit être régulier et efficace », conseille-t-il.
Pour joindre l'acte à la parole, l'Ordre a fait don de kits d'hygiène bucco-dentaire au CHUP CDG, qui se chargera de les distribuer aux enfants qui fréquentent l'hôpital.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Personnalités de l'année du journal « Le Curieux d'Afrique » : Le ministre de la jeunesse, Salifo Tiemtoré, élu « homme d'Etat » de l'année 2020

Sun, 21/03/2021 - 17:30

Après un rendez-vous manqué en 2019, le bimensuel burkinabè, Le Curieux d'Afrique, a organisé conjointement les 4e et 5e" éditions de la cérémonie désignant les personnalités de l'année, le samedi 20 mars 2021, à Ouagadougou. Plusieurs invités de marque ont assisté à cette cérémonie présidée par le Wapassi Naba Ligdi ou chef des oiseaux mystiques. Entre autres, le président du parti Lefaso autrement, et une forte délégation des autorités coutumières et des koglwéogo. Au cours de ce cérémonial, des prix d'honneur ont été attribués au ministre de l'Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, et au PDG de Savane média, Zida Aboubacar Sidnaba.

L'excellence a été célébrée par le journal « Le Curieux d'Afrique ». A l'occasion, les personnalités qui se sont fait remarquer positivement au cours des années 2019-2020 ont été récompensées. la remise des distinctions aux récipiendaires a eu lieu le samedi 20 mars 2021 à Ouagadougou, devant un public qui les a longuement applaudis.

Photo des lauréats

Dans la catégorie politique, c'est le député-maire de la commune rurale de Komsilga qui a été choisi. Dans les domaines de l'économie, la sécurité, le social, le sport, le jury a porté son choix respectivement sur le PDG de Mira élevage, Kadré Sawadogo, le président des volontaires pour la défense de la patrie du Loroum, El Hadj Soumaïla Ganamé, le guérisseur traditionnel à Kinfangué, El Hadj Abdoulaye Diallo, et le spécialiste du triple saut, Hugues Fabrice Zango.

Les officiels en première ligne

Concernant l'édition 2020, le promoteur de l'évènement a innové à travers l'ouverture de deux nouvelles catégories. Ainsi, le ministre de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, a été désigné « homme d'Etat » du journal. Le directeur de publication de L'Observateur Paalga, pionnier de la presse burkinabè, Edouard Ouédraogo, et le fondateur des éditions Le Pays, Boureima Jérémie Sigué, ont reçu le titre de personnalité de l'année 2020, dans la catégorie presse. Concernant la catégorie politique, c'est le président du CDP par ailleurs CFOP, Eddie Komboigo, qui a été distingué.

Le promoteur a vanté les qualités du ministre de la Jeunesse

La tenue régulière de cet évènement est un engagement pris avant la création du journal en 2014 à Ouahigouya dans le Yatenga. « Nous avons dit que lorsqu'on va créer un journal, la première des choses c'est de choisir des personnalités de l'année. Et cela a été respecté depuis 2015. Sauf l'année dernière à cause de la pandémie de la maladie à coronavirus », a confié le directeur de publication, Hamed Nabalma.

En distinguant les lauréats, le promoteur veut les inciter à faire mieux. Sur le choix de la nomination du ministre de la Jeunesse, M. Nabalma a déclaré que c'est un ministre qui ne ferme jamais son portable. « Quand il manque un appel, il rappelle son correspondant pour savoir qui vous êtes. Egalement, chez lui, les jeunes montent la garde pour boire du thé. C'est aussi un ministre qui en circulation peut s'arrêter pour causer avec les enfants dans la rue », a-t-il relevé.

Le ministre Tiemtoré agréablement surpris par sa distinction

En ce qui concerne le président des VDP, M. Ganamé, il doit sa nomination à d'importantes actions sécuritaires. « C'est quelqu'un que nous suivons depuis deux ans. (…) Nous avons vu de nos propres yeux ce qu'il a fait comme travail en termes de sécurité. Il a mis des terroristes hors d'état de nuire », a signifié le DP du journal. En effet, l'homme aurait neutralisé 1000 terroristes à lui seul.

Quant à l'homme d'Etat de l'année (2020) du journal, il dit recevoir le prix avec humilité. « Ce soir, j'ai été agréablement surpris de la vision que ces hommes et femmes ont de moi. J'ai travaillé simplement pour remplir la mission qui m'a été assignée par le président du Faso, Roch Kaboré, le Premier ministre Christophe Dabiré, mais je ne savais pas que dans l'action que je menais, il y a autant de gens qui suivaient ce que je faisais jusqu'à ce que je sois élu le ministre le plus accessible du gouvernement. C'est réellement une fierté », s'est exprimé le ministre Tiemtoré tout ému. Pour lui, cette distinction est une invite à poursuivre son œuvre.

Le président des volontaires pour la défense de la patrie du Loroum, El Hadj Soumaïla Ganamé

Pour y arriver, il a sollicité l'accompagnement des uns et des autres dans cette tâche. Après avoir reçu une attestation de reconnaissance, le président de la cérémonie a remercié les mânes pour cette distinction. Une distinction qu'il a dédiée aux cinq autres chefs. Il en a profité pour prodiguer de précieux conseils à la jeunesse burkinabè. « Il faut qu'elle arrête de consommer la drogue et les boissons frelatées, et respecter les parents, les aînés et les anciens. C'est à ce prix qu'ils seront bénis », a laissé entendre le Wapassi Naba Ligdi.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Cohésion sociale en milieu scolaire : La Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA) sensibilise les élèves sur l'importance du vivre-ensemble

Sun, 21/03/2021 - 16:20

La Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille (JASAFA), en partenariat avec la mairie de Nagréongo et le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD), a animé une conférence publique sur la cohésion sociale et de la promotion du dialogue interculturel et religieux à Nagréongo le samedi 20 mars 2021. "La réconciliation et la promotion de la cohésion sociale en milieu scolaire" est le thème débattu.

"Nous vivons dans un monde pluraliste où se côtoient différentes convictions idéologiques, religieuses, culturelles." C'est ainsi que le frère Emmanuel Zongo, fondateur de la JASAFA, plante le décor de la conférence. Pour lui, l'école est le lieu par excellence de croisement de ces différences. A l'en croire, le repli identitaire, la stigmatisation, la revendication violente ou le droit à la différence sont les conséquences de la méconnaissance des différentes religions, cultures ainsi que le manque de synergie d'action et de solidarité entre les jeunes acteurs. C'est pourquoi, il a affirmé que "l'objectif de cette conférence sous forme d'arbre à palabre est d'atteindre le cœur de la raison des jeunes."

Il a par ailleurs traduit sa reconnaissance à toutes les communautés de Nagréongo et les a invitées à toujours œuvrer pour la paix dans leurs différents milieux de vie. Toutefois, il a appelé le ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale à quitter les bureaux pour rejoindre les populations dans les campagnes et familles afin de donner du poids à cette lutte commune. "Ma vision serait qu'on puisse passer d'un ministère à une vision panafricaniste de la réconciliation", a-t-il suggéré.

Certains élèves ont témoigné que cet échange est une première dans la commune. "Nous avons suivi la conférence avec beaucoup d'intérêt puisque le thème est d'actualité. Nous venons de sortir des élections couplées (du 22 novembre 2020) où tout laissait à croire que le Burkina Faso allait succomber dans le chaos. Dieu merci, les acteurs civils et politiques ont transcendé leurs différences pour ne voir que l'intérêt général. Il faut que le gouvernement insère ces genres d'initiatives dans le programme scolaire parce que ça va permettre non seulement de changer les mentalités et les comportements mais aussi à éviter les préjugés sur la religion et la culture de l'autre."

La Jeunesse Apôtre de la Sainte Famille est une association apolitique à but non lucratif fondée en octobre 2002 à Ouagadougou. Elle œuvre dans le domaine de la religion et vise la culture de la paix à travers la promotion des valeurs spirituelles, humaines et démocratiques. Elle vise également à promouvoir le dialogue pacifiste des religions et cultures. Au Burkina Faso, elle est présente dans sept provinces à savoir le Kadiogo, le Bam, le Boulkiemdé, le Yatenga, le Lorum, le Houet et le Zandoma.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Zephirin Diabré invite les ayant-droits des victimes des crimes de sang à une rencontre le 25 mars 2021

Sun, 21/03/2021 - 16:15

Dans le communiqué ci-après, nous apprenons que le ministre d'État, ministre auprès du Président du Faso, en charge de la reconciliation nationale aura une importante rencontre d'information avec les ayant-droits et les blessés suite aux événements politiques au Burkina Faso. Cette rencontre qui aura lieu le jeudi 25 mars 2021 concerne aussi bien les associations que les personnes physiques.

Categories: Afrique

Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l'Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

Sun, 21/03/2021 - 16:10

Le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (MCIA) a organisé un webinaire, le samedi 20 mars 2021, à l'endroit des investisseurs de la diaspora burkinabè. Objectif, informer cette diaspora des opportunités d'investissement et les mesures incitatives au Burkina Faso. Le webinaire organisé à travers l'Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) a été parrainé par le ministre en charge des Burkinabè de l'extérieur, Maxime Koné.

Informer la diaspora sur le cadre juridique, institutionnel, économique ainsi que les opportunités d'affaires au Burkina Faso, c'est l'objectif du forum organisé en ligne par le ministère en charge de l'Industrie et du Commerce, à l'intention de l'Agence de financement et de la promotion des PME (AFP-PME), à l'intention des Burkinabè de la diaspora.

Présidé par le ministre Harouna Kaboré, c'est un webinaire qui entre dans le cadre du Projet d'appui à l'entrepreneuriat de la diaspora du Burkina Faso (PAED-BF) dont le but principal est de contribuer à l'accroissement des investissements de la diaspora par la création et le développement de petites et moyennes entreprises et industries au Burkina Faso.

Le ministre Harouna Kaboré au centre, à gauche le directeur des Burkinabè de l'extérieur représentant du parrain et à droite le directeur de l'AFP-PME, Honoré Kietyeta

Plus concrètement, informe le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Harouna Kaboré, il s'agit de présenter le dispositif PAED-BF, la plateforme www.diasporaburkina.bf et les services offerts, les opportunités d'investissement et les mesures incitatives au Burkina, le dispositif de promotion des exportations, le dispositif de création des entreprises en ligne ainsi que quelques accords commerciaux tels que la ZLECAF, l'UEMOA, l'APE, etc.

Vue des participants locaux au webinaire

Le directeur général des Burkinabè de l'extérieur, Mamoudou Ilboudo, représentant son ministre, le parrain de la cérémonie, a déclaré que ce projet est en phase avec les actions entreprises au département des Affaires étrangères en vue d'optimiser la contribution de la diaspora burkinabè au développement. Il vient en complément, précise-t-il, d'un vaste chantier en cours d'opérationnalisation au niveau du ministère des Affaires étrangères, et qui comprend entre autres, la Stratégie nationale de gestion de la diaspora, le Haut Conseil des Burkinabè de l'extérieur, la Stratégie de mobilisation et de promotion des investissements de la diaspora et le Fonds d'appui aux investissements des Burkinabè de l'extérieur. C'est pourquoi, il se dit convaincu qu'une synergie d'actions entre le département des Affaires étrangères et celui du Commerce permettra de booster et de renforcer l'entrepreneuriat de la diaspora au Burkina Faso.

Le ministre du Commerce avait à ses côtés le Directeur général de l'AFP-PME, Honoré Kietyeta, qui a communiqué sur le PAED-BF, la plateforme www.diasporaburkina.bf et les services offerts. Le PAED-BF a été initié après le Forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou. Sa plateforme numérique a été lancée officiellement le 27 octobre 2020 après examen du document de projet en juillet de la même année. Il était prévu dans le cadre de ce projet une série de rencontres d'information à l'endroit de la diaspora.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Décès du Colonel Germain BAGAGNE : Faire-part

Sun, 21/03/2021 - 16:00

Naaba Boulga, chef de Dourtenga,
La grande famille BAGAGNE à Katoulbéré (Dourtenga), et Ouagadougou,

Sa majesté Naaba sanem Dima de Ouargaye,
Les grande famille ZOMBRE à Ouargaye, Ouagadougou,
La famille KOUTOU à Ouagadougou,

Les familles TAPSOBA et KYEDREBEOGO à Dapoya,
Le Kaam Naaba de Norghin,

Madame BAGAGNE Chrystelle Jocelyne,

Les enfants Claude, Gisèle, Ella, Hylaire, les petits enfants tous à Ouagadougou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de suite de maladie de leur fils, beau fils, époux, père et grand père

Colonel Germain BAGAGNE
Décès survenu le samedi 20 Mars 2021 au CHU Yalgado OUEDRAOGO.

Le programme des obsèques est le suivant :

Lundi 22 Mars 2021, Veillée de prière à son domicile à la villa 530 de la cité 1200 logements à 20 heures.

Mardi 23 Mars 2021, levée de corps à 14 heures à la morgue militaire du Camp Sangoulé LAMIZANA

Suivi de l'aboute à l'église St Sébatien du Camp Sangoulé LAMIZANA et de l'enterrement au carré militaire du cimetière de Gounghin.

UNION DE PRIERE

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Foire internationale de Bobo : La 8e édition de la vitrine de l'agroalimentaire bat son plein

Sun, 21/03/2021 - 15:16

La 8e édition de la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO) a officiellement ouvert ses portes le samedi 20 mars 2021 dans la « belle cité de Sya ». Prévue pour se dérouler jusqu'au 28 mars prochain, cette manifestation est placée sous le thème : « Politique de normalisation : Vecteur de conquête de marché à l'exportation des produits agroalimentaires en Afrique ».

Initiée en 2007, la Foire internationale de Bobo-Dioulasso (FIBO) poursuit son petit bonhomme de chemin et ce, malgré le contexte national marqué par les crises sécuritaire et sanitaire. Cette biennale se tient pour la 8e fois consécutive du 19 au 28 mars 2021, sur le site de la Semaine nationale de la culture (SNC). Cette édition va encore faire montre de son bien-fondé, qui est de promouvoir le secteur privé en dynamisant le domaine de l'agroalimentaire au Burkina Faso. Et comme cela s'entend, une foire va essentiellement meubler cette 8e cuvée de la FIBO qui connait la participation d'exposants nationaux et internationaux.

Les officiels présents à la cérémonie d'ouverture de la FIBO 2021

C'est le haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, qui a donné le top départ des activités au nom du chef du gouvernement, Christophe Dabiré (patron de l'évènement). Le choix du thème pour cette édition 2021, « Politique de normalisation : Vecteur de conquête de marché à l'exportation des produits agroalimentaires en Afrique », n'est pas fortuit. Il est lié au fait que l'Afrique doit répondre aux normes internationales de qualité. Selon le président du comité d'organisation, l'abbé André Ouattara, ce thème vise ainsi à apporter plus de valeurs aux produits locaux, en normalisant leur conditionnement et leur écoulement.

« Le choix du thème est conditionné par la situation de l'Afrique. Sur le marché international, l'Afrique n'a qu'une place dérisoire parce que très souvent nos produits ne correspondent aux normes internationales. L'objectif de ce thème, c'est de faire prendre conscience aux producteurs, aux transformateurs, de l'importance des normes internationales de qualité. C'est dans la mesure où ces normes seront appliquées, que nos produits seront compétitifs sur le marché international et que nous pourrons concurrencer avec les autres », a expliqué l'abbé André Ouattara. Avant de lancer un appel à tous les acteurs (transformateurs, exportateurs, importateurs) à faire un effort pour améliorer la qualité des produits agroalimentaires.

Le président du comité d'organisation de la FIBO, l'abbé André Ouattara

Des innovations majeures pour cette édition 2021

L'édition de 2021 est riche en innovations sur le plan de l'aménagement et de l'organisation, selon l'abbé André Ouattara. Elle offre ainsi des propositions d'activités socioculturelles au public, afin de permettre une grande participation de la population. A en croire l'abbé Ouattara, en plus de faire la promotion des produits agroalimentaires, la FIBO se donne pour objectif de participer à l'information, à l'éducation et à la formation des entreprises aux normes internationales.

Cela permettra à ces entreprises d'être plus compétitives en vue de conquérir de nouveaux débouchés sur le marché international. « En termes d'innovations pour cette année, nous avons d'abord organisé un atelier de formation pour les exposants. Nous allons avoir également, le mardi 23 mars prochain, une journée d'information sur les normes internationales de qualité des produits agroalimentaires. Le mercredi 24 sera une journée de concertation sur le projet de création du réseau des acteurs professionnels pour la gestion et l'exploitation de la FIBO », a-t-il laissé entendre.

La visite des stands de la foire par les officiels

Les autorités saluent la pertinence de l'évènement

La cérémonie d'ouverture de l'évènement a connu la participation des autorités locales dont les parrains, Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts-Bassins, et le vice-président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al Hassane Siénou, et du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou. Elle a été ponctuée par plusieurs discours et des prestations d'artistes et de troupes de danse. Au nom des parrains, Célestin Koussoubé a salué l'initiative de la FIBO et la pertinence du thème de cette édition.

Le co-parrain, Célestin Koussoubé, président du Conseil régional des Hauts-Bassins

« Les organisateurs de la FIBO sont visionnaires parce que lorsque les produits ne sont pas bien normalisés, le commerce international ne marche pas. C'est pourquoi, je pense qu'ils ont bien fait le choix du thème afin de demander à nos opérateurs économiques, de faire en sorte que les produits soient de bonne norme. Dans ces conditions, nous pourrons ainsi exporter vers l'international », a-t-il lancé. Aussi, il a réitéré l'engagement de son institution à toujours accompagner la FIBO, car il estime qu'une telle manifestation doit être accompagnée. Pour le co-parrain Célestin Koussoubé, « la FIBO est la vitrine d'un secteur très important de l'économie de la région à savoir le secteur de l'agroalimentaire qui emploie beaucoup de personnes et nourrit autant ».

Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, président d'honneur de la FIBO

Pour le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, par ailleurs président d'honneur de la FIBO, cette manifestation est un outil majeur au service du développement local et un instrument privilégié de rapprochement entre les peuples. En effet, la commune a signé un partenariat avec la FIBO qui a permis de subventionner la manifestation à hauteur de 20 millions de FCFA. « Cette foire est une fierté pour la ville de Bobo-Dioulasso et les citoyens. Depuis 2019, nous accompagnons la FIBO pour faire en sorte que cette foire puisse grandir davantage parce que Bobo-Dioulasso est la ville culturelle et économique et nous avons beaucoup de potentialités. Cette foire est donc une occasion pour commercialiser tout ce qui est innovation au niveau de la production agroalimentaire. Donc pour nous, la foire est à soutenir. Et nous lançons un appel à tous les acteurs du développement, d'accompagner cette foire pour qu'au-delà de nos frontières, elle puisse davantage grandir », a souligné Bourahima Sanou. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Décès de OUATTARA Fatimata Marie Marguerite : Remerciements

Sun, 21/03/2021 - 07:00

Les grandes familles Ouattara et Cissé à Sirakoro, Mangodara,
Noumoutiédougou, Ganso, Diomanidougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Ferkessédougou, Abidjan, Ségou, et Saint-Malo (France)

Les familles alliées : Séré, Glet, Yago, Koné, Traoré, Ouédraogo, Zabsonré, Zongo et Kanazoé ;

Les enfants : Bouraïma, Cécile, Benoît, Nobila, Blandine, Emma Lucie, Eric et Marie Antoinette

Les petits-enfants, les arrière-petits-enfants et les familles amies

Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité et de compassion ainsi que la grande mobilisation que vous leur avez témoignée lors du rappel à Dieu le 07 mars et de l'inhumation le 10 mars 2021 à Ouagadougou de leur regrettée mère, tante, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère.

OUATTARA Fatimata Marie Marguerite dans sa 95ème année.

Vous expriment leur profonde gratitude et vous remercient tous, du fond du cœur.
Puisse Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux dans son infinie bonté rendre à chacun le centuple de ses bienfaits.

Union de Prière !

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Décès de TAPSOBA PAUL JOANNY : Remerciements et faire part

Sun, 21/03/2021 - 07:00

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11:25-26

Le NAABA TIGRE, Chef coutumier de Kabouda (Méguet, province du Ganzourgou)

Le POE NAABA de Ouagadougou

Les grandes familles TAPSOBA, TIENDREBEOGO et ZAGRE à Kabouda, Ouagadougou, Mogtedo, Bobo Dioulasso.

Les frère et sœur TAPSOBA Pierre à Ouagadougou et ZONGO/TAPSOBA Anne–Marie à Ziniaré ; Les familles SIMPORE, KYELEM, OUEDRAOGO.

Les Grandes familles COMPAORE, OUEDRAOGO, KINDA, KAMBOULE à Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Madame Veuve TAPSOBA/ COMPAORE Véronique à Samandin, Ouagadougou

Les enfants : Flore Alice épouse YAMEOGO Laurent, Bruno et épouse SAWADOGO Rakieta, Sougri Olivier, Didier et épouse Bambara Raïssa, Nathalie Marie Christine épouse LALLOGO Bernard, Carine Wend-Woaga épouse ROAMBA Bertrand.

Les petits enfants : Régis, Anthony, Cheryl Sabrina, Lynn Anaïs, Chahine karl Raphael, Simon Ethan, Maryse Esther, Samuel Wendyam, Lionnel Ghislain, Brice Donald, Franck Yannick, Grâce Phanelle, Dario Etienne, John Aurel.

Les familles alliées YAMEOGO, SAWADOGO, BAMBARA, LALLOGO et ROAMBA

Vous réitèrent leurs remerciements et leur profonde gratitude pour toutes les marques de compassion et les soutiens multiformes que vous leur avez témoignés, pendant la maladie et lors du rappel à Dieu le jeudi 25 février 2021 suivi de l'enterrement le lundi 1er mars, de leur frère, époux, père, oncle, beau-frère, beau-père, grand-père et ami :

TAPSOBA PAUL JOANNY
Contrôleur des Douanes à la retraite,
Ils s'abstiennent de citer des noms, de peur d'en oublier et vous informent par la même occasion que les premières messes pour le repos de son âme, sont dites à la paroisse Cathédrale de l'immaculée conception de Ouagadougou, du lundi à vendredi à 5h 45, les samedis à 18h 30 et les dimanches à 7h, du 10 mars au jeudi 22 avril 2021. Un autre programme de messe vous sera communiqué ultérieurement.

UNION DE PRIERES

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Opérations de la Force Barkhane : Plusieurs groupes terroristes au Mali neutralisés, du matériel important détruit

Sun, 21/03/2021 - 01:55

Le point hebdomadaire des activités de la Force Barkhane fait état de plusieurs activités réalisées au cours de la semaine du 10 au 16 mars 2021. En effet, rapporte le communiqué de presse, le 15 mars 2021 en début d'après-midi, les Forces armées maliennes (FAMA) en cours de progression pour prendre la relève du camp à Tessit, sont tombés dans une embuscade tendue des groupes armés terroristes à proximité d'Ansongo. Une force de réaction rapide de la Force Barkhane dépêchée pour apporter un appui aérien, n'a repéré aucun Groupe armé terroriste. Les blessés ont alors été évacués par la MINUSMA.

Le lendemain, 16 mars, les deux convois FAMA, ont été escortés par la Force Barkhane afin de pouvoir récupérer les dépouilles des militaires tombés au lieu de l'embuscade. Dans la même zone, un groupe armé terroriste circulant à moto a été repéré par un aéronef de la force Barkhane. Une patrouille de Mirage 2000 et une patrouille d'hélicoptères Tigre ont alors procédé à une frappe qui a permis de neutraliser les terroristes et 10 motos ont été détruites.

Il ressort aussi du point des opérations hebdomadaires qu'un renfort aérocombat en provenance des Forces françaises stationnées à Djibouti ( FFDj ) et composé de trois Puma et une trentaine de militaires du détachement de l'Aviation légère de l'armée de Terre ( ALAT ) a été acheminé en Bande sahélo-saharienne au profit de l'opération BARKHANE. Ce renfort dont la durée est estimée à deux mois, va permettre de réaliser un ensemble d'opérations de maintenance sur les hélicoptères du Groupement tactique désert aéromobile.

Le 10 mars 2021, sur la plateforme opérationnelle désert de Gao , le colonel Gouvernet, chef de corps du 126e Régiment d'infanterie a pris le commandement du Groupement tactique désert ( GTD ) n ° 1 . Le GTD Bison succède ainsi au GTD Lamy qui a participé à l'opération ÉCLIPSE. Il a lors de son déploiement de plusieurs semaines en zone hostile, conduit 18 actions de combat et porté des coups durs à l'ennemi en neutralisant plusieurs Groupes armés terroristes, saisissant ou détruisant 65 véhicules, 15 engins explosifs improvisés, deux ateliers de confection d'EEI, 20 armes légères d'infanterie et plus de 300 moyens de communication.

www.lefaso.net



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Bobo-Dioulasso : Les femmes du Centre Muraz célèbrent pour la première fois le 8-Mars

Sun, 21/03/2021 - 00:06

Les femmes du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso, sous l'égide de la directrice dudit centre, Dr Thérèse Kagoné, célèbrent ce samedi 20 mars 2021 pour la première fois et en différé le 8-Mars. Une célébration placée sous le patronage de la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatoumata Ouattara, et le marrainage d'Aminata Traoré/ Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation.

Cette cérémonie vise d'abord à reconnaitre le mérite et souligner les efforts et l'engagement des femmes du Centre Muraz, engagées dans tous les secteurs d'activités pour l'atteinte des missions qui lui sont assignées. Lesdites missions, selon Dr Thérèse Kagoné, directrice technique du Centre Muraz, c'est d'accompagner le Burkina Faso dans le diagnostic, la surveillance, la formation et la recherche pour la résolution des problèmes de santé prioritaires.

Les participants

La cérémonie vise également à célébrer l'excellence et la contribution des femmes scientifiques, techniques et administratives du Centre Muraz, qui œuvrent de concert pour l'atteinte des missions de l'institution ; surtout dans le contexte du Covid-19 où le Centre joue sa pleine partition à travers le LNR-FHV, le LBC et le projet Andémia, tous pilotés par des femmes. Elle vise enfin à magnifier le leadership de celles qui occupent des postes de responsabilité au sein du Centre Muraz.

Dr Thérèse Kagoné, directrice technique du Centre Muraz

Pour Dr Kagoné, pour atteindre l'accès et la pleine et équitable participation des femmes et des filles, il faut fixer quelques objectifs tels que promouvoir l'éducation scientifique et technologique des femmes en général et des filles en particulier ; susciter des vocations scientifiques chez les jeunes filles ; constituer des bases de données nationales sur les compétences scientifiques féminines ; favoriser la communication, l'information et l'expérience dans le domaine scientifique et technologique avec d'autres groupes féminins nationaux et internationaux.

Hadja Fatoumata Ouattara, ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale

La ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatoumata Ouattara, a pour sa part a plaidé pour que les femmes burkinabè luttent contre la fracture numérique de genre en s'appropriant et en se formant sur l'utilisation des outils et technologies de l'information et de la communication qui s'avèrent nécessaires pour un modèle commercial et des occasions de revenus et de valeur dans le travail pour une forte mobilisation sociale entre les femmes elles-mêmes. Un plaidoyer qui rentre en droite ligne du thème national du 8-Mars, édition 2021 au Burkina : "Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : défis et perspectives."

Aminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation, marraine de l'activité

La marraine de l'activité, Aminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation, a rendu un hommage à Dr Thérèse Kagoné pour sa nomination à la tête de cette institution dirigée pour la première fois par une femme.

Elle s'est également engagée en tant que femme leader, membre du gouvernement et en tant que scientifique et pur produit du Centre Muraz, à accompagner toutes les bonnes actions que les femmes du Centre entreprendront dans le futur et qui concourront à l'essor et à l'implication des femmes dans les sphères de décisions et pour leurs épanouissements dans la société.

Photo de famille

Il est à noter que le Centre Muraz est un centre de diagnostic, de dépistage pour les voyageurs et de séquençage de SARSCOV2 (Covid-19).
Pour rappel, le thème au plan mondial du 8-Mars, édition 2021 qui est "Leadershp féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19" vise à célébrer les incroyables efforts déployés par les femmes et les filles du monde entier pour façonner un avenir et une relance plus égalitaire après la pandémie du Covid-19.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Mot du le ministre de l'eau et de l'assainissement a l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'eau

Sat, 20/03/2021 - 22:00

Ce 22 mars, la communauté internationale commémore la 28ème édition de la journée mondiale de l'eau, sous le thème : « la valorisation de l'eau ». Cette journée est une occasion d'attirer l'attention des décideurs et usagers, sur cette ressource de plus en plus rare, vulnérable, mais indispensable à la vie et au développement socio-économique. Elle vise également à sensibiliser le monde sur la valeur de l'eau et la nécessité de la préserver.

Notre pays, à l'instar des autres pays du monde, célèbre cette journée sous le thème contextuel « rôles et responsabilités de chaque Burkinabè pour une meilleure protection de nos ressources en eau ». Le choix d'un tel thème, se justifie par le faible potentiel de ressources en eau disponible alors que la population ne cesse de croitre ainsi que les besoins en eau.

Pays sahélien enclavé, le Burkina Faso fait partie des pays en situation de stress hydrique, avec moins de 1000 m3 d'eau par habitant et par an ; pire, depuis la grande sécheresse des années 70, l'on assiste à une diminution progressive et une dégradation continue de la qualité des ressources en eau de notre pays.
Dans une telle situation, il nous revient à tous de bien gérer et protéger les ressources en eau, afin de pouvoir satisfaire aux besoins des générations actuelles et futures.

Malheureusement, nos ressources en eau continuent de se dégrader au regard non seulement de l'impact des changements climatiques, mais aussi et surtout à cause de nos mauvaises actions et pratiques : gaspillage d'eau sous toutes ses formes, exploitation anarchique des berges, des cours et plans d'eau qui entrainent leur tarissement précoce, pollution des sources d'eau par les activités agricoles, industrielles, domestiques, etc.

La bonne gestion des ressources en eau, passe par l'implication de tous et surtout, par l'engagement individuel et collectif des Burkinabè, à abandonner les mauvaises pratiques.

En cette journée spéciale, j'invite donc chaque Burkinabè à une réflexion profonde sur la véritable valeur de l'eau pour lui, son foyer, sa santé, son éducation, son activité économique et à prendre dès aujourd'hui, l'engagement ferme de poser quotidiennement, des actions de protection des ressources en eau ; cela peut aller du simple fait d'éviter le gaspillage, à la manière dont nous interagissons avec l'environnement de cette ressource vitale.

Cette Journée Mondiale de l'eau est aussi l'occasion pour le Gouvernement, de renouveler son engagement à poursuivre les efforts pour une gestion durable des ressources en eau et l'atteinte des objectifs de développement durable, notamment l'objectif N°6 qui vise à assurer d'ici 2030, l'accès de tous à l'eau et l'assainissement.
Bonne célébration à tous !

Ousmane NACRO
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Centre-Nord : Le PROMISA pour assurer la protection des migrants les plus vulnérables

Sat, 20/03/2021 - 22:00

Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, a présidé le lancement du projet « protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires de transit du Sahel (PROMISA) », le jeudi 18 mars 2021 à Kaya. Un projet mis en œuvre au Burkina, au Mali et au Niger par l'ONG Welthungerhilfe (WHH) en collaboration avec Caritas suisse.

Selon les données de la CONASUR, à la date du 31 Décembre 2020, la région du Centre-Nord enregistrait 433 777 personnes déplacées internes du fait de l'insécurité. En plus de ces personnes déplacées internes, la région doit aussi faire face à la migration transfrontalière. Malgré l'insécurité, ils sont nombreux, les migrants, qui traversent le Burkina ou qui s'y installent parfois dans des conditions précaires.

Vue des participants

C'est pour contribuer à réduire la souffrance de ces personnes qu'est né le projet d'appui à la protection des migrants les plus vulnérables sur les routes migratoires dans trois pays transit du Sahel (PROMISA)
« Le projet a pour objectif d'accompagner les migrants à faire face aux difficultés qu'ils vivent, soit au cours de leur transit ou à l'installation dans leur pays d'accueil », a expliqué Aimé Sanon, chargée de projet PROMISA de WHH. Pour elle, la plupart des interventions s'adressent aux personnes déplacées internes, oubliant ainsi ces personnes qui migrent d'un pays à l'autre. « C'est pourquoi, le projet entend appuyer ces personnes dans trois domaines à savoir l'assistance humanitaire, l'aide au logement et l'accès à l'eau potable », a-t-elle justifié.

Aimé Sanon, chargée de projet PROMISA/ WHH

La situation géographique de la région du Centre-Nord l'expose à de nombreuses difficultés humanitaires. C'est pourquoi, le directeur régional de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire du Centre-Nord, Yacouba Ouédraogo, se réjouit de la démarche du projet. Pour lui, ce projet enlève une épine de moins du pied sa structure.

Le gouverneur du Centre-Nord, Casimir B. Segueda, prononçant son discours

« Ce projet nous enlève une épine du pied, car avec l'afflux des personnes déplacées internes, nos services sont à pied d'œuvre pour le prise en charge. Et cela ajouté à la question des migrants, l'équation devient plus difficile à résoudre par les seules forces de l'Etat, d'où notre satisfaction face à la naissance de ce projet », s'est réjoui Yacouba Ouédraogo.

Yacouba Ouédraogo, directeur régional du ministère en charge de l'Action humanitaire du Centre-Nord

Rappelons que cela fait une année que le projet d'appui à la protection des migrants vulnérables intervient au Burkina Faso. Et c'est pour présenter officiellement le projet PROMISA à l'ensemble des parties prenantes du Centre-Nord, notamment aux autorités régionales, acteurs humanitaires et communautés bénéficiaires que s'est tenu cet atelier de lancement régional. Ce sont plus de 600 milliards de FCFA qui sont prévus pour améliorer la vie des migrants à travers des dons, des constructions de bâtiments servant de centre d'accueil pour migrants, des réhabilitations des forages et des sessions de renforcement des capacités des acteurs. Le projet prendra fin en janvier 2023.

Tibgouda Samuel SAWADOGO
Lefaso.net/collaborateur Kaya

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Sécurité : Les agents de la police et de la gendarmerie apprennent les techniques de communication pour rendre efficace la police de proximité

Sat, 20/03/2021 - 20:13

Du 9 au 19 mars 2021 s'est tenu à l'école nationale de la Police un stage de formation en techniques de communication au profit des 16 agents de la Police et de la Gendarmerie nationales. Initiée par Stratégic Capacity Group, la formation avait pour but d'outiller les hommes et femmes de ces deux corps pour améliorer l'approche communicationnelle avec les communautés à travers la police de proximité.

La police de proximité a été mise en place afin d'encourager les communautés à agir en tant que partenaires des forces de sécurité. Cela dans le but de prévenir et gérer la délinquance, ainsi que d'autres aspects de la sécurité et de l'ordre en fonction des besoins des communautés. Cependant, la police de proximité peine à faire ses preuves auprès des populations. Fort de ce constat, malgré l'engagement à renforcer les initiatives de la police de proximité afin d'améliorer les résultats globaux en matière de sécurité, un manque de confiance mutuelle continue t'entraver la collaboration entre les forces de sécurité intérieure et les communautés.

Les stagiaires lors de la cérémonie de clôture

Pour permettre à la police de proximité d'une part, de responsabiliser les forces de l'ordre sans restreindre leurs actions et leurs initiatives et d'autre part, rassurer les citoyens sur la légitimité de l'action policière sans affaiblir l'autorité des institutions, il est essentiel d'établir une relation régulière, étroite et de confiance avec la population.

Pour ce faire, un engagement total de la communauté et des relations positives avec les médias sont fondamentaux pour une police efficace axée sur la communauté et pour la création d'un environnement sûr. C'est pour lever tous ces écueils que le présent stage a été organisé au profit des correspondants des services de communications de la police et de la gendarmerie.

Le stagiaire Elie Willi recevant son attestation du formateur Victor Sanou

Ainsi durant dix jours, les formateurs, que sont Victor Sanou et Issouf Zabsonré, ont permis aux stagiaires de comprendre les notions de la communication institutionnelle, les outils de la communication, de cerner l'organisation, la mise en place et l'amélioration des actions de communication. Outre ces notions, ceux-ci ont pu également découvrir les technologies de l'information et de la communication, la rédaction d'un article de presse, l'animation d'un site web et la réalisation d'un film promotionnel.

Pour le conseiller police de Strategic Capacity Group, Paolo Bonanno, la notion de service public et l'engagement communautaire de la police de proximité implique la nécessité de communiquer des informations à la population, de répondre à ses demandes et d'agir en toute transparence. Pour cela, la police de proximité doit modifier sa stratégie et mieux communiquer.

Le conseiller Police de Strategic Capacity Group, Paolo Bonnano, durant son allocution

Pour le conseiller police de SCG, une meilleure communication permet de garantir le respect des droits de l'homme, la transparence, la qualité du service et surtout le droit fondamental à la sécurité pour les citoyens. Elle permet également de renforcer les capacités professionnelles des correspondants des services de communication et à les guider dans les responsabilités qui leur sont confiées.

Ashley White, cheffe de la section des affaires politiques et économiques de l'ambassade des États-Unis a présidé la cérémonie de clôture

Le représentant des correspondants, le commissaire principal de police Gustave Dabiré, tout en exprimant la satisfaction d'avoir bénéficié du stage, il a souhaité que de telles opportunités soient renouvelées surtout en situation de crise et que les cellules de communication des forces de sécurité intérieure et leur personnel soient équipés en matériels adéquats sur les différentes plateformes de communication.

J.E.Z
Lefaso.net

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Togo : le vaccin AstraZeneca aurait augmenté la libido chez plusieurs patients

Sat, 20/03/2021 - 14:50

Au Togo, plusieurs personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca ont signalé ressentir une augmentation de la libido.
Selon le professeur Didier Ekouévi, une étude a été lancée à la suite de l'administration du vaccin au personnel de santé. Il advient comme résultat alors que plus de 28 personnes sur 2000 vaccinés ont eu un appétit sexuel décuplé.

« Nous avons lancé une étude flash, dès que la vaccination a pris fin, pour recueillir tous les effets secondaires rapportés par le personnel de santé . Nous avons déjà des données sur plus de 2000 personnes. Autour du personnel de santé, comme effets secondaires, nous avons eu 28 cas d'augmentation de la libido qui ont été déclarés et cette augmentation était observée chez 17 hommes et 11 femmes. »

A part cette conséquence, il y a eu manifestation de certains effets indésirables comme la fièvre, maux de tête. Le professeur précise ainsi que ceux-ci sont temporaires. Il ajoute qu'il faudrait alors prendre des antalgiques pour atténuer ces réactions.

« C'est pour cela que nous disons, qu'il faut prendre du paracétamol pour calmer ces effets secondaires qui gênent un tout petit peu au début. Il y en a, mais ils ne sont pas graves. »

Dans d'autres pays, des cas de thromboses ont été remarquées chez quelques personnes ayant reçu l'injection. Ce qui a conduit à la suspension du vaccin AstraZeneca sur leur territoire.

Toutefois , le professeur Ekouévi dit qu'il n'y a pas lieu de s'en inquiéter.

« Je ne vois pas pourquoi les gens sont inquiets au Togo sur le vaccin. Il y a un fait qui est là et qui est dû à la survenue de complications en Europe où on a observé 50 cas de thromboses(…) . Ceux-ci ont été observés après avoir vacciné 8 millions de personnes (…). À ce jour, nous n'avons aucun argument scientifique pour dire que le vaccin n'est pas sûr. L'arrêt de ce vaccin dans les pays européens, et je peux le dire, est beaucoup plus politique que scientifique. Sur les faits scientifiques, les chercheurs mêmes ne sont pas d'accord sur la suspension de l'utilisation du vaccin, parce que c'est des milliers de morts. »

Source : lavraieinfo.com

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Affaire « 500 bacheliers non-inscrits en 2020 » : Certains ont falsifié les relevés de notes au BAC, selon le ministre Alkassoum Maiga

Sat, 20/03/2021 - 12:10

Près de 500 bacheliers n'ont pas pu s'inscrire à l'université à travers la plateforme Campus Faso. C'est ce qu'a annoncé la Fédération estudiantine et scolaire pour l'intégrité au Burkina Faso (FESCIBF), lors de sa dernière sortie, mardi 16 mars 2021. Jeudi 18 mars, à l'occasion de la conférence de presse sur les réformes en cours sur l'organisation des examens et concours, le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, s'est prononcé sur le sujet.

L'orientation universitaire se fait désormais en ligne. Et selon le ministre, la plateforme Campus Faso (https://www.campusfaso.bf/) permet de détecter des fausses informations. « Quand l'inscription n'était pas numérisée, il y a des élèves qui se fabriquaient des relevés et augmentaient la moyenne du baccalauréat. C'était donc difficile à détecter », a-t-il confié à la presse.

« Nous avons pris la décision de les renvoyer tous »

« Mais avant la situation des 500 bacheliers, poursuit Alkassoum Maiga, en 2018, au niveau de l'UFR/SDS de l'université Joseph Ki-Zerbo, nous avions une trentaine d'étudiants qui avaient fabriqué des faux relevés et qui s'étaient inscrits en médecine. Ils étaient assez avancés dans les cours. La plupart sont venus de pays voisins. Mais quand, à partir de Campus Faso, on a eu accès à la base de données de ces pays voisins, nous avons constaté qu'ils avaient modifié les relevés de notes pour aller en médecine. Nous avons pris la décision de les renvoyer tous. »

Venus de la Côte d'Ivoire

« Pendant qu'on gérait ça, les bacheliers dont on parle, sont aussi venus d'un pays voisin. De la Côte d'Ivoire pour ne pas citer ce pays. Nous avons constaté que la plupart d'entre eux avaient renseigné les notes qui n'étaient pas celles du baccalauréat. Pour nous c'est assimilable à une tentative de fraude. Campus Faso a fait un communiqué pour leur dire qu'on leur donne l'occasion de revenir pour renseigner les vraies notes. Ils sont revenus. Il y en a qui ont corrigé et d'autres qui ont persisté. Pour nous, c'est donc de la fraude. On a donc dit qu'on ne va plus leur permettre de s'inscrire », se rappelle le ministre en charge de l'Enseignement supérieur.

« Il n'y avait que deux cas qui n'étaient pas concernés par la fraude »

Le Pr Alkassoum Maïga a indiqué également, au cours de la conférence de presse, avoir été contacté par les bacheliers. « Je leur ai dit de me transmettre les listes des étudiants. S'ils me les transmettent, je ferai vérifier par la direction générale de l'enseignement supérieur pour être sûr qu'il ne s'agit pas de ceux-là qui ont fait la tentative de fraude. Ils ont envoyé une liste, et on a procédé aux vérifications. Et il m'est revenu que sur toute la liste, il n'y avait que deux cas qui n'étaient pas concernés par la fraude. On leur a permis de s'inscrire », a rappelé le ministre Maïga.

« Je suis prêt à réparer les cas où on a fait du tort »

« Il faut qu'on nous laisse mettre de l'ordre. Je suis prêt à réparer les cas où on a fait du tort. Mais s'il est avéré qu'il s'agit des mêmes qui ont eu l'occasion de se racheter et qu'ils ne l'ont pas fait, je ne peux rien donc pour eux (…) S'ils ne sont pas concernés, dès demain, ils pourront s'inscrire », a rassuré le Pr Alkassoum Maiga.

« Ma responsabilité est engagée »

« Je n'ai pas dit que ce sont tous des fraudeurs », a clarifié le ministre. Et d'insister : « J'ai dit de me transmettre leurs listes pour qu'on procède à des vérifications. Celui qui estime qu'il y a une erreur sur sa situation, il a le droit de faire un recours. Et si nous sommes en tort, on va le rétablir dans ses droits avec en prime toutes les excuses qu'on lui doit pour l'erreur qu'on a pu connaitre. (…) Le travail de fond a été fait au niveau de l'UFR. Ensuite, c'est monté à la vice-présidence chargée de la pédagogie, avant même que le président ne prenne la décision. Le président a informé le ministre (parlant de lui-même, ndlr). Et le ministre lui a dit : ‘'comme vous avez renvoyé des gens en 2018, il faut appliquer la même sanction à ceux de 2020". Donc ma responsabilité est engagée par rapport à cette situation », a conclu le ministre Alkassoum Maïga.

Propos recueillis par HFB
Lefaso.net

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