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Updated: 2 days 8 hours ago

Décès de Batien Frédéric Constant NAMA : Remerciements - Messes de requiem

Thu, 08/10/2020 - 15:30

« Dieu créateur notre père
Tu es le commencement et l'aboutissement
L'Alfa et l'Omega de tout ce qui existe »

La grande famille NAMA à Sapouy,
Monsieur Germain Bitiou NAMA et ses frères Roger, Jean et Dominique,
Madame Awa SANOGO épouse NAMA,
Ses fils et filles, Sita, Flora Pascaline, Félix Stanislas, Valérie Pabiéssan, Sandra Pascale, Déborah Douanga,
Les petits-enfants, Marius, Éveline, Joachim, Noémie, Nathan, Raïna, Ben, Farelle,
Et toutes les familles alliées et amies

Renouvellent leurs remerciements à tous ceux qui leur ont témoigné sympathie, affection et amitié, à l'occasion du décès le mercredi 2 septembre à Ouagadougou et l'inhumation le vendredi 4 septembre à Sapouy de leur très cher Batien Frédéric Constant NAMA, transitaire à la retraite. Qu'ils reçoivent ici l'expression de notre profonde reconnaissance. Des messes pour le repos de l'âme du défunt ont été demandées aux dates et heures indiquées dans le programme ci-dessous :

PROGRAMME DES MESSES




La famille vous remercie d'avance de votre présence.

Paix à l'âme de Batien Frédéric Constant NAMA

Categories: Afrique

Présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina Faso : 14 candidatures retenues par la CENI

Thu, 08/10/2020 - 01:25

La Commission électorale nationale indépendante a publié ce mercredi 7 octobre 2020 la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 22 novembre 2020. Ils sont 14, comme en 2015. Sur 23 dossiers soumis, neuf auront donc été éliminés.

1- BARRY Tahirou

2- DIABRE Zéphirin

3- FARAMA Ségui Ambroise

4- KABORE Roch Christian Marc

5- KAM Yéli Monique

6- KINDO Harouna

7- KOMBOIGO Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe

8- OUEDRAOGO Ablassé

9- OUEDRAOGO Gilbert Noël de Bonne Espérance Goulewindin

10- OUEDRAOGO Kadré Désiré

11- SESSOUMA Kiemdoro Do Pascal

12- SOMA Abdoulaye

13- TASSEMBEDO Claude Aimé

14- ZIDA Isaac Yacouba

Categories: Afrique

Destruction de la mosquée de Pazani : L'Etat compte récupérer le terrain

Thu, 08/10/2020 - 01:20

Le conseil des ministres, en sa séance de ce mercredi 7 octobre 2020, a désapprouvé la destruction de la mosquée de Pazani à la périphérie nord de Ouagadougou, au secteur 37 de l'arrondissement 9.

Cet acte est injustifiable « quelles que soient les raisons qui ont conduit à sa destruction », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou.

Il a également laissé entendre qu'une procédure a été engagée pour le trait des titres de propriété qui vont revenir à l'Etat « qui prendra toutes les dispositions qui s'imposent pour voir comment cette question peut être réglée ».

Pour finir, le gouvernement a appelé à la retenue des populations. Son porte-parole estime qu'il n'est pas nécessaire de créer un conflit en rajoutant de l'huile sur le feu. « La responsabilité individuelle de chacun est engagée. Il nous faut refuser la violence et faire confiance en la capacité de l'Etat à mettre en place une discussion saine et apporter des solutions », a-t-il laissé entendre.

En rappel, c'est sur décision judiciaire que la destruction de l'édifice religieux et d'une école franco-arabe, s'est déroulée en septembre 2020 en présence d'un huissier et d'agents de la force publique. Cette démolition a provoqué un grand tollé au sein des populations riveraines. A la base, deux hommes se disputent la paternité d'un terrain qui s'étend sur une superficie de plus de 8000 mètres carrés.

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Categories: Afrique

Destruction de mosquée à Pazanni : Les musulmans appelés au calme

Thu, 08/10/2020 - 01:19

La Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB) a appelé ce mercredi 7 octobre 2020, les musulmans au calme et à la retenue, suite à la crise née de la démolition de la mosquée de Pazanni.

Dans la déclaration, la FAIB a fait remarquer que le gouvernement a condamné la destruction de la mosquée et a retiré le terrain litigieux. Elle précise que la réaction sous l'effet de la colère est contraire aux enseignements de l'islam. Déclaration !

Categories: Afrique

Burkina Faso : Ce que les Burkinabè attendent du prochain président du Faso, selon un rapport de la CODEL

Thu, 08/10/2020 - 01:17

Comme en 2015, la Convention des organisations de la société civile pour l'observation domestique des élections (CODEL) apportera sa contribution pour des scrutins acceptés, transparents et libres, grâce à sa plateforme de veille électorale. C'est aussi dans cette dynamique que la faîtière a rendu public un rapport sur les attentes des Burkinabè à prendre en compte par les candidats en course à la présidentielle du 22 novembre 2020. Le contenu de cette étude a été dévoilé ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou, au cours d'un déjeuner de presse qui a aussi permis aux responsables de la faîtière de revenir sur les actions jusque-là menées, et de présenter les perspectives.

Ce sondage d'opinion sur les politiques publiques prioritaires vise à mettre sur l'agenda de la campagne électorale et les projets de société, les attentes des Burkinabè. Il se veut donc un plaidoyer auprès des candidats à l'élection présidentielle afin que ceux-ci tiennent compte des attentes des citoyens lors de la campagne et dans leurs projets de société. Cette étude devra également permettre aux médias de prendre en compte ces préoccupations lors des entretiens qu'ils auront avec les candidats.

2 534 personnes âgées de 18 ans et plus ont constitué l'échantillon de cette étude menée du 15 au 23 juillet 2020. L'échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, et la sélection des cibles a été faite de façon systématique et proportionnellement à la structure de la population au niveau national, selon les critères d'âge, de sexe et de catégorie socio-professionnelle, expliquent les responsables de la CODEL.

Selon les organisateurs, la majeure partie des personnes interrogées étaient sans appartenance politique, soit 83,7%, et celles ayant affirmé leur appartenance syndicale ou politique se répartissent entre la majorité présidentielle (7,97%), l'opposition politique (4,74%) et les syndicats (3,51%).

Le rapport fait ressortir que la majeure partie des Burkinabè n'ont pas une bonne perception de la situation du Burkina. 32,1% la décrivent comme un pays sous haute menace terroriste, et 31,8% comme un pays malade qui a besoin d'un médecin à son chevet. A l'actif de cette perception, le terrorisme et son cortège de conséquences, les mouvements sociaux, le Covid-19, la pauvreté et la propension à la gouvernance au gré des opinions exprimées sur les réseaux sociaux. « A ce propos, un enquêté décrit le Burkina Faso comme ‘‘un enfant de la rue ; n'importe qui l'éduque : le fou, l'intellectuel. On a permis que les décisions soient prises en fonction des réseaux sociaux'' », rapporte l'étude, qui apprend également que des enquêtés nourrissent l'espoir de la restauration du Burkina à l'horizon 2025.

Pour eux, les élections du 22 novembre 2020 pourraient constituer un tournant décisif dans l'histoire politique du pays. Pour 40% des personnes enquêtées, le prochain scrutin (présidentiel, ndlr) apportera une thérapie aux maux qui minent le pays ; 23,2% pensent que le scrutin pourrait, à défaut, être une partie de la réponse. Les sceptiques et les indécis sont moins nombreux avec respectivement 20,2% et 16,4% des enquêtés.

Me Halidou Ouédraogo, président de la CODEL est, lui, revenu sur le déploiement des observateurs à travers le territoire national et la diaspora.

« Les personnes interviewées sont optimistes quant au changement escompté de l'élection présidentielle. En effet, quatre personnes sur cinq ont exprimé une opinion favorable à l'avènement du changement à l'issue de l'élection présidentielle du 22 novembre. Mais ce changement résultera de l'éveil de la conscience populaire pour un choix axé sur la qualité du programme du candidat, de la transparence du processus électoral qui permettra de garantie l'intégrité du scrutin, du courage et de la ténacité du président qui sera élu et de la prise en compte des aspirations réelles du peuple dans les différents projets de société », note-t-on.

« Les élections du 22 novembre pourraient amener la classe politique, dans un dynamisme de conquérir le pouvoir, à élaborer un programme contenant des solutions aux différentes crises », fonde un interviewé.

Les personnes sceptiques, elles, justifient leur sentiment par le contexte politique burkinabè caractérisé par l'analphabétisme, la gestion clanique du pouvoir (qui fait que tout changement d'homme ne rime pas toujours avec la qualité de gouvernance). Certaines personnes sont par ailleurs convaincues que la crise que vit le Burkina est si profonde qu'elle ne peut être résolue par une simple élection.

Intention de vote le 22 novembre 2020 et priorités

L'étude indique qu'une bonne majorité des Burkinabè est disposée à participer aux prochaines échéances électorales, soit 79,2%. « Si cette vérité statistique se perpétue jusqu'aux élections, le taux de participation sera historique », projettent les responsables de la CODEL, pour qui, il appartient aux partis et formations politiques de maintenir cette flamme, voire de l'attiser dans le but de réduire davantage la proportion des indécis.

66,9% de Burkinabè ont pour déterminant du scrutin, la qualité du programme de société du candidat ; 16, 2%, c'est tenant compte de la personne du candidat ; 9,6% pour autres raisons (pour le changement, par devoir civique) ; 5,1% pour l'appartenance politique du candidat et 2,1% par affinité avec le candidat. Aussi note-ton que dans la région du Sud-Ouest, 31% de personnes disent ne pas voter, tandis qu'au Nord, 94,1% des personnes affichent leur intention de voter.

Les priorités du prochain quinquennat sont, selon les interviewés, la sécurité (55,8%), la santé (11%), l'emploi des jeunes (8%), l'éducation (6,3%) et l'accès à l'eau potable (5,5%).

« Les Burkinabè nourrissent l'espoir que le prochain président trouvera, dans les meilleurs délais, l'antidote contre le terrorisme qui engendrera un retour progressif des populations dans leurs localités d'origine. Ce souhait a été vivement exprimé dans les entretiens qualitatifs », révèle le rapport.

Lydia Zanga a insisté sur la nécessité pour les candidats de prendre en compte les attentes des citoyens

Les Burkinabè souhaitent également la poursuite, l'élargissement de la gratuité des soins, le relèvement du plateau technique des structures publiques de santé, la construction des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) dans tous les villages et de Centres médicaux dans les chefs-lieux de commune.

Les enquêtés pensent aussi que les Burkinabè doivent se réconcilier avec eux-mêmes. « Deux actions phares doivent guider la réconciliation nationale dans le prochain quinquennat. Il s'agit de la création d'un cadre de concertation permanent entre la majorité politique et l'opposition politique d'une part, et le gouvernement et les organisations syndicales d'autre part. Ce cadre de concertation a été suggéré par 47,3% des Burkinabè.

La présente étude a révélé que la réconciliation nationale nécessite un dialogue entre tous les fils du pays. Ce dialogue doit se faire dans un cadre inclusif. En outre, la création d'un cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et les organisations syndicales devrait permettre d'apaiser le front social et remettre les fonctionnaires au travail. La deuxième action phare concerne le mode opératoire de la réconciliation nationale. 31,3% des enquêtés demandent le respect de la tryptique ‘‘vérité, justice et réconciliation nationale'' », expose Lydia Zanga, secrétaire exécutive de la CODEL. La justice et l'exploitation minière sont par ailleurs les domaines dans lesquels le nouveau président du Faso est attendu par les Burkinabè.

La rencontre a permis de faire le point des activités menées du début du processus électoral à ce jour. A moins de deux mois des scrutins, la CODEL prévoit plusieurs actions. Ainsi, outre les plaidoyers, on liste un atelier sur le financement privé des partis politiques et le plafonnement des dépenses de campagne (qui aboutira sur l'adoption d'un code de bonne conduite), le recrutement de journalistes pour faire du fact-checking pendant la campagne électorale et après (opération Fumée sans feu), le recrutement de 200 moniteurs pour le suivi d'éventuels cas de violences électorales et la mise en place de la situation « room » électorale avec 3 800 observateurs.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l'armée burkinabè

Thu, 08/10/2020 - 01:16

Dans le cadre de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED), le projet « Renforces », financé par la Délégation de l'Union européenne au Burkina Faso, a offert du matériel de détection aux forces armées nationales. Ce matériel, composé de quatre détecteurs de pointe, a été officiellement remis à l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG), le 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Le coût global du matériel est de 100 millions de F CFA.

Le projet « Renforces » vise à appuyer les forces armées nationales du Burkina. C'est pourquoi, le projet a décidé de doter l'Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG) de matériel de détection ultra-moderne pour lutter contre les engins explosifs improvisés (IED). D'un coût global de 100 millions de F CFA, ce matériel, composé de quatre détecteurs, permet de détecter tout engin métallique ou non-métallique enfoui dans le sol.

Echange de documents

La remise de ce matériel s'inscrit dans le cadre d'un très large programme d'appui de la France aux forces armées burkinabè, avec le concours financier du Centre de crise et de soutien d'expertise du ministère des Affaires européennes et étrangères de France. « Il est important, pour les forces armées, le génie militaire en particulier, qui a ce rôle de détecter ces engins explosifs, de pouvoir être doté de matériel suffisant. Dans le cadre du projet ‘Renforces' que nous mettons en œuvre et qui concerne l'Est du Burkina, d'autres moyens seront apportés », a annoncé le directeur des opérations d'Expertise France, Hervé Conan.

Le directeur des opérations d'Expertise France, Hervé Conan

Pour le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l'état-major des armées du Burkina, « ces détecteurs permettront à nos équipes de détecter plus d'engins explosifs sur les axes. Ce qui permettra de libérer des axes pour que la population puisse circuler librement ».

Le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l'état-major des armées

Concernant le transfert de compétences pour une bonne maîtrise des outils et leur utilisation sur le terrain par les hommes, il est prévu des séances de formation. « Dès la semaine prochaine, la société qui a fourni ces détecteurs sera présente pour former une douzaine de personnes du génie militaire pendant quatre jours. Elle sera personnalisée parce que le métier de déminage est un métier de précision. Le matériel n'est pas remis pour être fermé, mais pour travailler », a ajouté Hervé Conan.

Il poursuit en soulignant que le matériel est sophistiqué et très facile d'emploi. Il est déjà utilisé au Burkina par les forces armées, et cette unicité du matériel va faciliter la formation et surtout la maintenance.

Les officiels

« Nous travaillons sur divers projets. Et cette réalisation est très concrète. Je tenais à être absolument présent pour la concrétisation d'un de ces projets. La menace IED est très importante au Burkina. Mais avec ces éléments supplémentaires, l'armée pourra déployer plus d'équipes sur le terrain pour sécuriser la population dans ses mouvements », a indiqué l'attaché de défense près de l'ambassade de France à Ouagadougou, le lieutenant-colonel Pasquier.

Le lieutenant-colonel Pasquier

Débuté en décembre 2019, le projet « Renforces » à deux aspects. Le premier aspect a pour but le renforcement capacitaire du front militaire du Grand-Est en dotant le génie militaire de moyens de protection, et l'amélioration des conditions de vie des soldats. Le deuxième aspect vise le renforcement de la confiance entre les populations civiles et les forces armées nationales du Burkina Faso. Le projet s'achève en mai 2021.

Issoufou Ouédraogo
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Categories: Afrique

Élections politiques au Burkina : Les 5 ENGAGEMENTS attendus du candidat

Thu, 08/10/2020 - 01:16

L'eau c'est la vie. L'adage est aussi vieux que le monde et nul besoin d'argument pour prouver cette vérité immuable, dans le temps et dans l'espace. Pourtant, l'accès au précieux liquide vital, demeure un véritable parcours du combattant, que l'on soit en ville ou en milieu rural. Mangée à toutes les sauces par des dirigeants qui en avaient fait une priorité lors de leurs assauts incessants vers l'électorat, « l'eau potable pour tous », est trop souvent réduite, après les votes, à l'expression de promesse électorale irréaliste.

Les robinets continuent d'être muets pendant des jours, à cause des pannes récurrentes, les femmes n'ont jamais cessé de parcourir de longues distances pour s'approvisionner en eau, souvent après s'être crêpées les chignons à la borne-fontaine, et sur les milliers de forages construits et inaugurés en grande pompe, mais dont plusieurs sont en panne, depuis plusieurs semaines. Le chapelet peut être égrené à satiété, on retombera toujours sur cette problématique de l'eau qui, non seulement rend la vie dure aux populations, mais hypothèque leur épanouissement que les experts qualifient de développement humain durable.

Pas même le puissant slogan « zéro corvée d'eau », porté en son temps par le président du Faso, alors candidat, il y a cinq ans de cela, n'aura permis de changer significativement le quotidien des Burkinabè. Certes, de nouveaux forages, châteaux d'eau et autres ouvrages sont venus augmenter l'existant, mais dans le même temps, la continuité du service reste problématique, compte-tenu des défaillances structurelles de l'organisation du service public. L'insatisfaction de la population est tangible, autant au sein des 30% privilégiés desservis par la nationale des eaux, ONEA, que le reste de la population vivant dans les zones rurales. En attendant Godot, les consommateurs désespérés, tout juste à la périphérie de la capitale Ouagadougou, sont toujours contraints de se ravitailler par le biais de barriques à la propreté plus que douteuse et donc causes de fréquentes maladies diarrhéiques qui viennent mettre le doigt sur un autre problème, et pas des moindres, celui de l'assainissement.

Une plaie apparemment incurable de plusieurs localités du Burkina est sans doute l'assainissement. Véritable fléau à la peau dure, l'absence d'assainissement, en plus de dégrader l'environnement, avec les contenus des WC, déversés, nuitamment et constamment, dans les dépotoirs à ciel ouvert, est à l'origine de plusieurs maladies qui affectent, sans distinction, les adultes, mais surtout les enfants. Et les cas graves et létaux, déciment une population souvent prise au piège de l'ignorance.

Dans les villes, l'insuffisance critique des systèmes de traitement des vidanges de nos toilettes est une véritable menace sanitaire et environnementale. Dans les zones rurales, les concessions sont pour la plupart, dépourvues de latrines, faisant de la défécation à l'air libre le sport le plus pratiqué par tous.

La course est lancée pour les candidats aux élections présidentielle et législatives couplées du 22 novembre 2020. Après le dépôt des dossiers, qui sera suivi de leur validation, ou non, par les institutions compétentes, la campagne électorale mettra en piste, des candidats qui jetteront leur va-tout dans le jeu, l'un pour atteindre qui le fauteuil présidentiel, et les autres, les sièges de l'Assemblée nationale. La bataille sera rude, car la conquête de l'électorat ne sera plus une sinécure, les populations devenant, de plus en plus, conscientes des enjeux électoraux. Elles savent désormais recenser, analyser et contrôler les engagements électoraux. Cette avancée de la maturité des électeurs oblige tous les candidats à aussi améliorer leur discours et apporter des réponses pertinentes aux problèmes complexes.

Il est évident que tous les citoyens burkinabè, de toute catégorie sociale, portent le ferme espoir que tous les candidats aux élections politiques, s'imposent le devoir d'inscrire en priorité, des mesures vigoureuses pour éradiquer la corvée d'eau et assurer aux populations, un cadre de vie sain, au cours du quinquennat 2021-2025.

Il s'agit d'un devoir politique et d'une obligation morale pour la justice sociale. A l'épreuve de l'expérience du quinquennat échu qui n'est que le reflet des 40 dernières années, la réponse aux problèmes d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène ne se limite pas à réaliser des forages, des pompes, des châteaux ou des latrines. Il est plutôt question de changer structurellement la fourniture des services publics, avec 5 repères fondamentaux découlant des attentes légitimes des citoyens :

• Le robinet doit être privilégié partout et pour tous à la place de la pompe manuelle

• Tous les points d'eau potable doivent fonctionner 24/24 et les coupures d'eau doivent être des exceptions

• Les villes doivent faire l'objet d'investissements suffisants pour le traitement des boues de vidange

• La défécation à l'air libre doit être découragée par tous les moyens et le lavage des mains doit être promu partout et en permanence

• Au moins 90% des besoins de financement des plans nationaux pour les objectifs de développement durable en matière d'eau et d'assainissement, doivent être mobilisés par le gouvernement.

Éradiquer la corvée d'eau et assurer un cadre de vie sain pour le bien-être des Burkinabè n'est pas un choix négociable. Les candidats aux élections politiques doivent plutôt se faire le devoir d'approfondir leurs connaissances des causes profondes des problèmes, de tirer leçon des décennies d'échec et de retard, et enfin, avoir le courage d'engager les changements nécessaires pour marquer leur passage dans l'histoire de leur peuple.

Correspondance particulière

Categories: Afrique

SUNU Assurances : Clap de fin pour la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso"

Thu, 08/10/2020 - 01:15

Les rideaux sont tombés sur la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances (KTV) avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. C'était respectivement les 18 et 25 septembre 2020. Bilan et remises d'attestations de stage étaient le menu de ces cérémonies de clôture.

Lancée en juillet 2020, la 2e édition du programme "Kiffe Tes Vacances avec SUNU Assurances Vie Burkina Faso" a réceptionné environs 1 000 candidatures dont 170 stagiaires retenus pour Ouagadougou et 58 pour Bobo Dioulasso soit un effectif de 228. Tel est le bilan annoncé par le M. Djibril Kader OUEDRAOGO, Directeur Commercial & Marketing de SUNU Assurances Vie Burkina Faso.

Imelda BONANE, représentante des stagiaires de Ouagadougou lors de son mot

Il a remercié l'ensemble des stagiaires pour la confiance placée en SUNU Assurances Vie Burkina Faso avant d'annoncer que certains stagiaires recevront des attestions de mérite en plus des attestations de stage pour s'être brillamment distingués a-t-il insisté.

M. Jean-François KAMBOU, Directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso remettant les attestations de stage et de mérite d'une stagiaire

Durant cette période de stage, les stagiaires de KTV ont été formés par ds coachs professionnels en développement personnel, sur les solutions de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, ont mené des activités terrain, une immersion au sein de la société et quelques activités de détente et de loisir. A travers ce programme, SUNU Assurances Vie Burkina Faso a voulu réaliser une mise en situation réelle de l'apprenant dans le milieu professionnel à travers un stage ouvrier. A en croire Imelda BONANE, représentante des stagiaires de Ouagadougou, ce fut une véritable chance pour eux d'avoir participé à cette édition car « KTV part d'un concept impactant, c'est un bel exemple de soutien pour l'insertion professionnelle des jeunes, c'est un plus. » a-t-elle indiqué.

Les stagiaires posant avec leurs attestions en compagnie du DG de SUNU Assurances Vie Burkina Faso

Au cours de la cérémonie de clôture de Ouagadougou, M. Jean-François KAMBOU, Directeur Général de SUNU Assurances Vie Burkina Faso n'a pas manqué de féliciter l'ensemble des stagiaires pour les résultats obtenus. Dans des échanges directs et à bâtons rompus, il a invité quelques stagiaires à partager leurs expériences respectives et les faits marquants pour eux au cours de ce stage. Ces derniers sont unanimes sur le changement que KTV a opéré non seulement sur leur personne, mais aussi sur leur regard du métier de commercial et du monde professionnel.

M. Didié ZONGO, Conseiller Technique à SUNU Assurances Vie Burkina Faso remettant à un stagiaire ses attestations de stage et de mérite

S'appuyant sur leurs récits, M. KAMBOU n'a pas manqué de leur prodiguer quelques conseils avant de leur souhaiter bon vent pour la suite de leur carrière.

Vue d'ensemble de la cérémonie de clôture de Bobo-Dioulasso

A Bobo-Dioulasso, au sein du Bureau Direct de SUNU Assurances Vie Burkina Faso, c'est le même principe et la même ambiance qui a prévalu à la cérémonie de clôture. C'est dans une ambiance festive que stagiaires et personnel de SUNU Assurances Vie Burkina Faso se sont dit aurevoir. Le rendez-vous est pris pour 2021 pour une nouvelle cohorte. Au regard du succès de cette 2e édition et des différentes sollicitations, la société n'exclut pas d'étendre le programme à d'autres localités du Burkina Faso pour les éditions à venir.

SUNU Assurance Vie Burkina Faso
Communication et Relations Publiques

Categories: Afrique

Éducation au Burkina : Le 20 octobre 2020, date butoir pour le port des masques dans les écoles

Thu, 08/10/2020 - 01:15

Au cours du conseil des ministres de ce mercredi 7 octobre 2020, le ministre de l'éducation nationale, Stanislas Ouaro, a fait le point de la rentrée scolaire en rapport avec la crise sanitaire et les écoles fermées du fait de l'insécurité.

Pour ce qui est de la lutte contre le Covid-19, il ressort qu'à la date du 28 septembre, la totalité des masques prévus ont été réalisés et que tous les élèves devraient en bénéficier.

« A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, lors du point sur le compte rendu du conseil des ministres.

Sur le plan sécuritaire, il ressort que malgré la réouverture de plus de 200 écoles en mars 2020, 2 397 écoles du primaire, post-primaires et secondaire restent toujours fermées à la date du 30 septembre 2020.

En ce qui concerne les manuels éducatifs, il ressort que la couverture selon le ratio de distribution est à 93,23% pour le post-primaire et le secondaire dans le public, et 15,45% dans le privé.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Covid-19 et rentrée scolaire au Burkina : Tous les acteurs n'ont pas encore intégré les gestes barrières à Ouagadougou

Thu, 08/10/2020 - 01:14

La rentrée des classes au Burkina est effective depuis le 1er octobre 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par le Covid-19 où il est demandé aux responsables d'établissements de prendre des dispositions pour le respect des mesures barrières. Du constat fait le 6 octobre à Ouagadougou, toutes les conditions ne sont pas encore réunies.

Des élèves sur des motos, table-bancs, ou des chaises en bétons discutent en groupe sans une distance minimale (un mètre) ni de masque. C'est le constat au Lycée technique national El Adji Général Aboubacar Sangoulé Lamizana, ex-LTO. Une longue file d'attente nous accueille au niveau du secrétariat où parents et élèves viennent soit pour des renseignements sur les transferts soit pour les inscriptions. Mais toujours sans porter de masque ni respect de la distanciation sociale préconisée.

A en croire le proviseur du lycée, Evariste Millogo, cela s'explique par le fait que ce n'est qu'aujourd'hui (le 6 octobre) que l'établissement a accueilli les élèves. Cela, du fait qu'il a servi de centre de composition pour les concours de la fonction publique. En outre, le personnel n'étant pas en nombre suffisant, les dispositifs de lave-mains n'ont pas pu être mis devant les salles de classe. Actuellement les élèves sont entrains de s'acquitter de leur scolarité ; d'ici deux à trois jours, ils rejoindront les salles de classe pour le début des cours.

Millogo Evariste, Proviseur du Lycée technique national El Adji Aboubacar Sangoulé Lamizana.

« Dès les premiers cours, nous allons procéder à des séances de sensibilisation et de conscientisation pour rappeler les comportements à adopter. Aussi nous avons des lave-mains en quantité suffisante, notamment 35 lave-mains à trois positions. Une vingtaine de cartons de savon et des masques que nous allons partager. Les parents aussi ont été invités à doter leurs enfants de masque une fois que les cours auront repris » a déclaré Evariste Millogo.

Des cache-nez dans le sac

Certes, il existe des lave-mains devant certains bâtiments ou salles de classe, mais ils ne sont pas utilisés. Au Lycée Bogodogo le constat est le même. Des regroupements d'élèves sans masque ni respect de la distanciation sociale. Certains préfèrent mettre leur masque dans le sac et attendent une pression quelconque avant de s'exécuter, ou pour des raisons sanitaires s'abstiennent d'en porter.

Des élèves regroupés sans cache-nez ni respect de mesures barrières.

D'autres par contre portent le masque pour se conformer à la règlementation de l'école et respecter les consignes des parents. C'est le cas de Lukas en classe de 2de C5 qui se promène avec son masque parmi ses quatres camarades qui eux n'en portent pas. « Je suis venu répondre à l'appel pour la rentrée des classes. Ils n'ont pas encore exigé le port du masque en classe, mais moi je porte parce que j'ai entendu parler qu'il faut porter les masques pour aller à l'école. Les parents aussi ont exigé qu'on porte avant de sortir de la maison » confie-t-il.

Le cache-nez, une nouvelle habitude à adopter

Une autre réalité se présente au Collège privé de Wend Manegda où l'accès aux salles de classe est conditionné par le port du masque. Selon le surveillant principal, Frère David Kombetto, les élèves sont pour le moment réfracteurs. « On tente tant bien que mal de faire respecter les mesures » indique-t-il.

A l'école primaire Sig-Noghin D et l'école Kilwin D, le même constat se dégage. Les dispositifs de lave-mains ‘'accueillent'' les élèves devant les salles de classe et le port du cache-nez est obligatoire. Selon la directrice de Sig-Noghin D, Fatima Ouédraogo, les élèves ont eu des cache-nez qu'ils portent tout le temps, des lave-mains sont disposés devant chaque salle grâce à l'APE (association des parents d'élèves), et l'état aussi a fait un don de lave-mains, de savons en plus de cache-nez aux élèves.

Fatima Ouédraogo, Directrice de Signonghin D

A en croire Hortense Tougma, directrice de Kilwin D, les élèves ont eu des cache-nez et du savon grâce à l'inspection, mais l'école ne dispose pas suffisamment de lave-mains. « L'école n'a pas assez de lave-mains pour toutes les classes. Donc nous avons demandé aux plus grands, c'est-à-dire ceux de la classe de CE1, d'envoyer leur bidon d'eau pour se laver les mains avant d'entrer en classe » a-t-elle souligné tout en émettant le vœu de recevoir d'autres lave-mains. L'autre aspect qui rend le respect des mesures difficiles, c'est au niveau des élèves du CP1 qui oublient souvent leurs cache-nez ou qui en font des objets de jeux pendant la récréation.

Avec les concours de la fonction publique, plusieurs établissements de la ville de Ouagadougou n'ont pas encore reçu les élèves dans les salles de classe, l'heure est toujours aux inscriptions et réorientations. Beaucoup (parlant d'établissements) a attendent le début effectifs des cours pour exiger le respect des mesures barrières.

Sian Lukas, élève en classe de 2de C5 au Lycée Bogodogo

Le 20 octobre prochain, l'accès des classes sera conditionné par le port du masque. « A partir du 20 octobre 2020, les élèves qui se présenteront sans masque dans les établissements scolaires devront retourner les chercher à la maison avant d'accéder aux classes », a indiqué le ministre de la Communication, Remi Dandjinou, lors du point sur le compte rendu du Conseil des ministres de ce jour 7 octobre 2020.

Lire aussi : Education au Burkina : Le 20 octobre 2020, date butoir pour le port des masques dans les écoles

Judith Sanou
Alicia Ouédraogo (Stagiaire)
Lefaso.net

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Lutte contre le Covid-19 : IAMGOLD Essakane offre dix respirateurs au ministère de la Santé

Thu, 08/10/2020 - 01:13

Dans le cadre de l'appui au gouvernement burkinabè dans la lutte contre le Covid-19, la compagnie minière IAMGOLD Essakane SA a offert dix respirateurs, d'une valeur de 100 millions de Fcfa, au ministère de la Santé. La cérémonie de remise a eu lieu le mercredi 7 octobre 2020, en présence de l'ambassadrice du Canada, Carol Vivian McQueen, et du directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho.

Joindre l'acte à la parole. C'est ainsi que l'on peut résumer l'acte posé par la compagnie canadienne IAMGOLD Essakane SA. Ce sont au total dix respirateurs et leurs accessoires qui ont été remis au ministère de Santé par le vice-président principal d'IAMGOLD Corporation pour les affaires internationales et le développement durable, Oumar Toguyeni. D'une valeur de 100 millions de F CFA, ce don fait partie d'une série d'accompagnements apportés par la société minière dans cette lutte depuis l'apparition de la maladie.

L'ambassadrice du Canada au Burkina, Carol Vivian McQueen, a salué cet élan de solidarité qui traduit l'excellence des relations entre la compagnie minière et ses parties prenantes nationales et locales.

Les acteurs à la cérémonie de remise.

Bien qu'arrivés tardivement, ces respirateurs, selon Oumar Toguyeni, pourront servir à soigner d'autres maladies. Même son de cloche chez le directeur de cabinet de la ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho. « Ce don est d'une grande valeur et nous permet de redoubler de vigilance dans la lutte, car la maladie existe toujours », a-t-il déclaré. On observe actuellement une baisse du respect des mesures barrières, alors que la maladie sévit toujours. En témoignent les nouveaux cas d'infection enregistrés ces derniers jours.

Profitant de l'occasion, Emmanuel Sorgho a invité la population burkinabè à persévérer dans le respect des gestes barrières en vue d'éviter un éventuel rebond du nouveau coronavirus. Aussi, il a rassuré le donateur que ces respirateurs seront utilisés à bon escient pour la bonne santé de la population.

Oumar Toguyeni, vice-président principal d'IAMGOLD Corporation pour les affaires internationales et le développement durable.

A retenir que parmi ces dix respirateurs, deux sont destinés à la Direction régionale de la santé du Centre. Outre ce don, IAMGOLD Essakane SA contribue à la lutte contre le Covid-19 à travers plusieurs actions, notamment le don de divers produits et équipements de protection au Centre hospitalier régional de Dori d'une valeur de plus de 23 millions de FCFA. A cela s'ajoute sa contribution, à travers la Chambre des mines du Burkina, aux efforts de soutien au gouvernement burkinabè dans la lutte anti-Covid-19.

Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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Covid-19 : De nombreuses personnes ne croient toujours pas en l'existence de la maladie

Thu, 08/10/2020 - 01:12

Le sous-groupe Feedback de Afrique de l'Ouest et du Centre du groupe de travail CREC (Risk Communication and Community Engagement) et BBC Media Action ont tenu, ce mercredi 7 octobre 2020, un webinaire (conférence en ligne) sur le sujet de la non-croyance en la pandémie du Covid-19 et le manque de confiance dans la réponse à la maladie.

Elles sont nombreuses, ces personnes qui ne croient toujours pas au Covid-19 en Afrique. Que ce soit au Mali, au Congo, en Sierra Leone ou au Nigeria, les médias rapportent des propos de personnes ne croyant pas du tout en la maladie. Selon Deji Arosho de BBC Media Action, l'un des conférenciers du jour, il ressort d'une étude menée au sein de quelques médias dans les pays ci-dessus cités, que les populations croient que le Covid-19 a été créé par la Chine, et n'hésitent pas à l'affirmer sur les ondes.

Certains affirment qu'ils n'ont jamais vu un de leurs proches souffrir de la maladie ou encore que les températures élevées de leur pays font que le virus ne peut pas y survivre. D'autres aussi voient dans le Covid-19, un moyen pour les gouvernements de se faire de l'argent à travers les dons des partenaires. Mariana Palava, coordinatrice du sous-groupe Feedback de l'Afrique de l'Ouest et du Centre du groupe de travail CREC, indique d'ailleurs que les populations doutent de la réponse que les gouvernements apportent à la pandémie du Covid-19 et craignent la corruption qui peut découler de la gestion de cette crise sanitaire.

Face à tous ces propos qui mettent en doute la réalité de la maladie, ces médias ont développé des programmes pour lutter contre la désinformation et faire accepter la réalité de la maladie à leurs auditeurs et téléspectateurs. Ainsi, ils ont initié des spots en langues locales pour sensibiliser les populations. Certains ont invité des spécialistes pour parler de la maladie ou encore des leaders religieux et communautaires pour mieux faire passer le message. Ces programmes ont porté fruit, selon Deji Arosho, qui indique que certains auditeurs et téléspectateurs ont affirmé avoir changé d'avis sur l'existence de la maladie après avoir suivi ces émissions.

Deji Arosho suggère que les agents de santé portent la sensibilisation.

Mettre l'accent sur les agents de santé pour porter la sensibilisation

A en croire Deji Arosho, il faudrait minimiser la participation des responsables politiques dans la lutte contre la pandémie et plutôt mettre les agents de santé en première ligne dans la sensibilisation sur le Covid-19. En plus des agents de santé, il suggère de donner le plus souvent la parole aux survivants du Covid-19 ou aux proches de malades pour des témoignages sur la maladie. « Utiliser les histoires personnelles des survivants du Covid-19 aide à résoudre le problème de ceux qui sont dans la négation de la maladie », souligne-t-il.

Mariana Palava, elle, suggère aux responsables politiques d'être plus clairs et transparents dans la gestion de l'argent alloué à la réponse contre le Covid-19, mais aussi d'avoir des messages harmonisés et actualisés. Elle ajoute que les membres du gouvernement et les leaders communautaires doivent aussi montrer l'exemple en respectant les gestes barrières quand ils apparaissent dans les médias.

Justine Bonkoungou
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Côte d'Ivoire : 18 Burkinabè meurent dans un accident de la circulation

Thu, 08/10/2020 - 01:11

18 Burkinabè ont perdu la vie dans un accident de la circulation à Bouaké, en terre ivoirienne. Le drame s'est produit après que le car transportant les passagers a décidé d'effectuer un dépassement défectueux.

On dénombre également trois blessés graves. L'information a été donnée par le porte-parole du gouvernement au cours du point de presse du compte rendu du conseil des ministres, ce mercredi 7 octobre 2020.

Il a également rassuré que l'ambassade et le consulat sont à pied d'œuvre pour régler cette affaire.

Rappelons que ce drame intervient alors que les discussions sont en cours pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis l'arrivée du Covid-19.

Lefaso.net

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Développement des collectivités territoriales : Une Agence nationale créée en lieu et place du Fonds permanent

Thu, 08/10/2020 - 01:09

Un décret portant création de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales a été adopté par le Conseil des ministres, en sa séance de ce mercredi 7 octobre 2020. Cette agence remplace ainsi le Fonds permanent du développement des collectivités territoriales (FPDCT), créé en 2008. L'annonce a été faite par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, lors du traditionnel point de presse du compte rendu du Conseil des ministres.

L'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales, comme son désormais prédécesseur, le FPDCT, sera placée sous la tutelle technique du Ministère en charge des collectivités territoriales et sous la tutelle financière du Ministère en charge des finances. Il devrait permettre de relever deux défis, selon le ministre Dandjinou. Le premier défi, à l'en croire sera, la mise en place d'un mécanisme unique d'appui technique et financier en direction des collectivités. Quant au second défi, il consistera à faciliter l'accès des collectivités territoriales aux subventions, prêts et financements innovants, etc.

Notons également que les statuts de cette agence ont été également adoptés avec comme grande innovation l'accompagnement dans la négociation, la création de commissions spécialisées et la création de nouveaux guichets de financement.

Bonne nouvelle également pour les assistants de Police. Ce conseil des ministres a pris un décret portant révision des modalités de reclassement des assistants de police dans le corps des officiers de Police. Rappelons que le gouvernement, dans le souci de faciliter le reclassement des agents de police qui ont subi des préjudices dans l'application de la loi (loi n° 045-2010/an portant statut du personnel de la police nationale) avait demandé une modification de ladite loi. Le décret pris donc en Conseil des ministres, ce mercredi, fixe donc « la révision des modalités du classement des assistants de police dont l'indice de classement est au moins ou égale à 575 avant le classement dans le corps des officiers de Police », a expliqué Rémis Fulgance Dandjinou.

Face-à-face entre le président du Faso et les personnes handicapées

Pour terminer, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le 2e forum national des personnes handicapées se tiendra sous le thème « Protection et promotion des personnes handicapées dans un contexte de crise sécuritaire : défis et perspectives ». Après les différents foras dans les différentes régions, Ouagadougou abritera, le 26 octobre 2020, le grand panel qui regroupera 500 participants et le 27 octobre, le dialogue direct entre le président du Faso et les participants.

HFB
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Hygiène et assainissement dans la Sissili : La fin de la défécation à l'air libre, une réalité à Zoro

Thu, 08/10/2020 - 01:08

Afin d'évaluer les réalisations du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », une équipe de l'Unicef a effectué une sortie terrain à Zoro, un village situé à cinq kilomètres de la commune de Léo, dans la province de la Sissili. C'était le mardi 6 octobre 2020.

« Accroître en milieu rural le taux d'accès à l'assainissement de 12% en 2015 à 100% en fin 2020 », telle est la vision du projet « Assainissement total piloté par les communautés (ATPC) », lancé il y a quatre ans dans la province de la Sissili. Ce projet est piloté par l'Association pour la paix et la solidarité (APS), en partenariat avec l'Unicef et la Direction régionale de l'eau et l'assainissement du Centre-Ouest.

A trois mois des échéances de cette initiative, l'Unicef a fait un arrêt pour constater de visu l'impact de son exécution sur le terrain. C'est ainsi que le représentant adjoint de l'organisation, Dr James Mugaju, s'est rendu à Zoro, le mardi 6 octobre 2020, où le projet est mis en œuvre. Il avait à ses côtés le haut-commissaire de la province de Sissili et d'autres partenaires. Ils ont été accueillis par une population joyeuse fortement mobilisée avec à sa tête le chef du village.

Le projet a connu l'adhésion de la population de Zoro

Comme l'a souligné la superviseuse de l'APS, Aïssata Sawadogo, l'objectif du présent projet est de sensibiliser la communauté pour un changement de comportement en matière d'eau, d'hygiène et d'assainissement. Ainsi, plusieurs activités ont été réalisées sur le terrain, parmi lesquelles des activités de pré-déclenchement et de déclenchement, et la formation des Comités d'assainissement villageoises/quartiers. « Après ces activités, le village a été visité par le comité provincial d'assainissement qui a déclaré la fin de la défécation à l'air libre à Zoro, le 26 septembre 2020 », a rappelé Mme Sawadogo. En termes de performance, 66 latrines ont été auto-construites par la population elle-même après le déclenchement, en plus des 64 latrines existantes. On note également la réalisation de puisards pour la gestion des eaux de la douche.

La certification se fait six mois après l'acquisition du statut FDAL

Les efforts ont porté des fruits

Désormais, des comportements responsables ont été adoptés par les populations en termes de lavage des mains, d'utilisation systématique d'une latrine pour se soulager, d'entretien des latrines. Aussi, les enfants utilisent des pots pour se soulager. Au regard de ces acquis, le suivi se poursuit pour la certification dudit village. Mais pour l'instant, le projet a positivement impacté la vie de la population.

C'est le cas notamment d'Issaka Ziba, un chef de famille qui habite à Zoro. Il explique qu'avant l'arrivée du projet, l'un de ses enfants tombait régulièrement malade à cause du manque d'hygiène sanitaire. Il fallait l'amener chaque semaine à l'hôpital pour des soins. Mais grâce au projet, ce chapitre relève du passé. Tout en prenant l'engagement de ne plus revenir sur les mauvaises habitudes, M. Zida demande aux uns et autres d'assainir leur cadre de vie.

Un milieu sain contribue au bon développement des enfants

Le représentant adjoint de l'Unicef au Burkina Faso, Dr James Mugaju, a félicité et encouragé la population et les leaders communautaires pour avoir adhéré à l'initiative visant à mettre fin à la défécation à l'air libre d'ici fin décembre 2020.

Pour lui, la présence de son équipe marque l'engagement de l'Unicef à accompagner la province et les villages à continuer à aller de l'avant dans cette perspective. « Nous allons continuer à travailler avec les équipes de la région (la Direction régionale de l'eau et de l'assainissement, le haut-commissaire et le comité exécutif d'hygiène et d'assainissement) pour identifier les besoins qui restent à couvrir. En fonction de l'état des besoins, nous proposerons ensemble des solutions les plus réalistes possibles qu'il faut », a rassuré M. Mugaju, faisant allusion aux doléances émises par le président du Conseil villageois de développement, Salif Dagano.

Le représentant adjoint de l'UNICEF au Burkina Faso (en pantalon blanc) satisfait des réalisations

Pour le haut-commissaire de la province de la Sissili, Aristide Mohamed Kam, c'est un sentiment de joie qui l'anime en ce jour. « Nous sommes satisfaits de ce qui a été réalisé dans ce village et dans tous les villages qui ont été déclenchés dans la province de la Sissili », a déclaré M. Kam.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Jubilé d'or de la paroisse Saint Jean XXIII : Une halte pour interroger le vivre-ensemble dans le Christ

Thu, 08/10/2020 - 01:07

La paroisse Saint Jean XXIII fêtera son cinquantième anniversaire en 2021. En prélude à ce jubilé, le comité de pilotage du cinquantenaire, présidé par Edouard Malgoubri, a organisé une conférence de presse ce mercredi 7 octobre 2020 à Ouagadougou, en vue d'annoncer les couleurs des festivités qui seront lancées le dimanche 11 octobre 2020 par une messe. Le thème de ce jubilé d'or est « A l'exemple de Saint Jean XXIII, soyons des témoins vivants de notre foi ».

A l'entame de cette rencontre avec les journalistes, le curé de la paroisse Jean XXIII, le père Dominic Appe, a fait savoir que la célébration du jubilé a des fondements bibliques. L'année jubilaire est un moment où l'on se repose comme Yahvé Lui-même s'est reposé le septième jour. C'est la raison pour laquelle, « s'inspirant de cet esprit biblique, source et gage de notre salut, nous avons jugé bon qu'après 50 ans, nous fassions à notre tour une halte pour interroger notre vivre-ensemble dans le Christ, afin de nous réjouir dans le Seigneur pour toutes ses incommensurables grâces dont il nous a gratifié », a justifié le curé.

Créée le 23 février 1969, la paroisse des « non-Africains » a été baptisée Jean XXIII par l'intermédiaire du cardinal Paul Zoungrana. L'abbé Laurent Bilgo a été le premier curé de la paroisse en 1971. C'est ce dernier qui a travaillé à élargir l'espace paroissial aux Africains non-mooréphones. C'est lui aussi qui proposa au cardinal Zoungrana le nom de Jean XXIII.

Les participants

Cette commémoration jubilaire va s'étendre sur une période de douze mois. Cette année jubilaire sera ponctuée de célébrations liturgiques, d'enseignements catéchétiques, de formations en secourisme, de journées d'évangélisation, de conférences, etc. Le budget prévisionnel sera communiqué dans les jours à venir, selon le comité d'organisation.

Dofinitta Augustin Khan (stagiaire)
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Syndicalisme au Burkina : Les femmes veulent prendre les devants de la lutte

Thu, 08/10/2020 - 01:05

Le Réseau des enseignantes syndicalistes de l'Afrique de l'Ouest (RESAO) a organisé une formation au profit de 25 femmes venues des différentes régions du Burkina, les 6 et 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Cette rencontre a permis aux femmes d'exprimer leur volonté de prendre les devants de la lutte pour l'amélioration de leurs conditions de vies.

Plusieurs femmes venues des treize régions du Burkina ont été outillées en leadership en vue de mieux s'impliquer dans les luttes syndicales, les 6 et 7 octobre 2020. Pour Alima Bikienga, présidente du Réseau des enseignantes syndicalistes de l'Afrique de l'Ouest (RESAO), « les femmes doivent prendre le devant de la lutte ». Mais cela passe par le renforcement des capacités des femmes. Cet atelier, selon elle, prend en compte le contexte actuel marqué par l'impact du Covid-19 sur le système éducatif.

Alima Bikienga, présidente de RESAO

Ces 25 femmes venues de différentes régions du Burkina, selon les propos de la présidente Alima Bikienga, ont bénéficié d'une formation en leadership féminin. Cette formation doit permettre aux femmes de s'impliquer en profondeur dans la lutte syndicale.

Au sortir de l'atelier, elles sont invitées à aller former les autres femmes dans les régions et à ouvrir des antennes régionales afin que les capacités féminines soient transmises à la base.

E.K.S
Lefaso.net

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Programme Voix pour le changement : Des OSC plaident pour une meilleure prise en compte des problèmes liés au pastoralisme

Thu, 08/10/2020 - 01:00

Les Organisations de la société civile (OSC) membres du groupe thématique « Résilience pastorale » du programme Voix pour le changement (V4CP) organisent, les 7 et 8 octobre 2020, un atelier de dissémination des résultats d'une étude sur les preuves produites auprès des acteurs concernés par la problématique de la résilience pastorale. A travers cet atelier organisé avec l'appui de l'ONG SNV, les OSC et leurs partenaires entendent faire un plaidoyer pour une meilleure prise en compte des problèmes liés au pastoralisme dans le contexte de changement climatique et de décentralisation.

C'est sous le thème « Programme budgétaire du ministère des Ressources animales et halieutiques : quelles perspectives pour le renforcement de la résilience des ménages pastoraux au Burkina Faso ? » que les OSC du groupe de Résilience pastorale du programme Voix pour le changement (V4CP) organisent leurs journées d'échanges et de plaidoyer en faveur de la résilience des ménages pastoraux, les 7 et 8 octobre 2020 à Ouagadougou. Appuyées par IFPRI (en anglais International food policies and research institute), ces OSC que sont l'Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en savane (APESS) et la Plateforme d'action pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP), ont mené une étude sur le secteur de l'élevage dans le cadre du programme V4CP, qui est un programme de plaidoyer de l'ONG néerlandaise SNV développé depuis 2016.

Le participants à l'atelier

Selon Oumarou Modibo de l'APESS, les études, dans le cadre de V4CP, ont donné des preuves d'insuffisance de textes et de lois liés au pastoralisme au Burkina. La thématique des études vise, ajoute-t-il, à promouvoir l'application effective de textes et lois liés au pastoralisme dans un contexte de changement climatique et de décentralisation. Dans ce cadre, explique Oumarou Modibo, une étude comparative sur trois textes que sont la loi d'orientation relative au pastoralisme, la loi portant régime foncier rural et le Code général des collectivités territoriales, a montré clairement qu'il y a la nécessité de procéder à une relecture de la loi d'orientation relative au pastoralisme.

Oumarou Modibo de l'Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane (APESS)

Il ajoute qu'une étude a aussi été menée sur la prise en compte du pastoralisme dans les plans communaux de développement. Cette étude a révélé, pour les neuf communes considérées, que les plans annuels d'investissement de ces communes ne correspondent pas à ce qui est prévu dans les plans communaux de développement. D'où la nécessité d'harmoniser, selon Modibo, les plans d'investissement aux plans de développement, qui sont des documents-cadres dans lesquels toutes les planifications opérationnelles sont consignées. Enfin, annonce-t-il, l'étude sur les infrastructures pastorales et leur maillage au Burkina a montré que des zones où l'élevage est important comme le Sahel, sont peu dotées d'infrastructures pastorales telles que les points d'eau, les parcs de vaccination, les marchés de bétail, etc. Alors que dans d'autres zones, cette densité des infrastructures est plus importante.

Au micro Fatimata Valea de l'OSC PASMEP, avec à sa droite le représentant de l'ONG néerlandaise SNV, Benoît Delma.

C'est l'ensemble de toutes ces études, déclare Fatimati Valea de l'OSC PASMEP, qui sera restitué aux acteurs présents à l'atelier pour voir comment le plaidoyer peut être mené, pour que des dispositions soient prises pour faire un équilibrage en fonction de l'importance de l'élevage dans chaque région.

Hamado R. Ouédraogo, a salué l'initiative qui permettra aux décideurs de corriger certaines insuffisances dans l'allocation des ressources

Les OSC et leurs partenaires ont pu constater avec satisfaction que la transformation laitière contribue en grande partie aux revenus des ménages pastoraux, particulièrement aux revenus des femmes, et veulent faire un plaidoyer pour la promotion de ce secteur. L'élevage contribue à environ 22% au Produit intérieur brut (PIB), signale Oumarou Modibo, alors que ce secteur est peu financé, malgré le Protocole de Maputo qui a amené l'Etat à augmenter le budget au profit du secteur agricole d'environ 15%. « Dans ces 15%, la partie qui va au sous-secteur de l'élevage est très minime, et c'est l'ensemble de ces difficultés qui sont concernées par le plaidoyer », a-t-il confié.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Décès de Mme SANFO née KALMOGO Léontine : Programme des obsèques

Thu, 08/10/2020 - 01:00

Les grandes familles SANFO à Nambéguian, Lioudougou (Kongoussi),

La famille OUEDRAOGO à Zoura,

La famille KALMOGO à Koumbango, Bobo Dioulasso, Etats Unis,

La familles alliées COULIBALY, BITIBALY, DIASSO, ZONGO, SALLOGO, WEIS, et COMPAORE,

Ont le regret d'annoncer le décès survenu le 6 octobre 2020 de leur épouse, sœur, mère, et grand-mère, Madame SANFO née, KALMOGO Léontine, précédemment institutrice et Ingénieure FJA à la retraite à Ouagadougou Zone 1.

Le programme des obsèques se présente comme suit :

1. Jeudi 8 octobre : veillée de prière au domicile familial à la Zone 1 (ex secteur 28) à 20 heures

2. Vendredi 9 octobre :

 Levée du corps à la morgue de l'hôpital de Bogodogo à 9 heures
 Départ du domicile à 11 heures
 Absoute à la chapelle Saint Paul (Paroisse Saint François d'Assise) à 11 h 30 heures
 Départ pour le cimetière de Gounghin à 12 heures 30
 Enterrement à 14 heures

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 7 octobre 2020

Wed, 07/10/2020 - 22:30

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 octobre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE DIX (10) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

un décret portant approbation des statuts de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT).

L'adoption de ce décret permet de doter l'ADCT de textes règlementaires lui permettant de remplir efficacement ses missions.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

un décret portant révision des modalités de reclassement des Assistants de police dans le corps des Officiers de police.

L'adoption de ce décret permet de régulariser la carrière des Officiers de police et de réparer le préjudice subi par ces derniers dans l'application des dispositions de la loi n°045-2010/AN du 14 décembre 2010 portant statut du personnel de la Police nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :

un décret portant nomination de Chefs de greffe.

L'adoption de ce décret permet la nomination de huit (08) greffiers en chef dans les fonctions de Chef de greffe des tribunaux de Grande instance de Ouaga II, de Pô, de Tenkodogo, de Diébougou, de Banfora, de Yako, du Tribunal de commerce de Ouagadougou et du Tribunal du travail de Ouagadougou.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un décret portant déclaration d'utilité publique le projet d'aménagement et de bitumage du Boulevard des Tansoba, tronçon entre la Route nationale (RN) n°03 et l'Echangeur du Nord, dénommé Rocade Nord, dans l'arrondissement n°04 de la commune de Ouagadougou.

Ce projet couvre une superficie de 77,124 hectares sur un linéaire total de 10,500 km et traverse les quartiers Kossodo (secteur n°17) et Tanghin (secteur n°19 et n°20) de Ouagadougou.

L'adoption de ce décret de déclaration d'utilité publique permettra d'engager la procédure d'expropriation et la mise en œuvre effective de ce projet.

une ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de don n°TFB2545 conclu le 04 août 2020 entre le Burkina Faso et l'Association internationale de développement (IDA) agissant en tant qu'entité accréditée du Fonds vert pour le climat pour le financement du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso.

D'un montant de 22,500 millions USD soit 12,375 milliards de F CFA, ce don de l'Association internationale de développement est destiné au financement du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso. Ce projet vise à améliorer les prévisions météorologiques et climatiques, à contribuer à la mise en place de systèmes d'alerte précoce et à renforcer les capacités de riposte des communautés face aux effets du changement climatique.

un décret portant référentiel d'alignement des indemnités des agents des établissements publics de l'Etat (EPE) sur celles des agents de la Fonction publique d'Etat.
L'adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de l'harmonisation des indemnités à servir aux agents des EPE avec celles des agents publics de l'Etat.

un décret portant création de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT).

L'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales vient en remplacement du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales.

L'adoption de ce décret permet de mettre en place une structure plus dynamique lui permettant d'assurer efficacement ses missions.

un projet de loi portant ratification de la convention de prêt conclue le 29 septembre 2020 entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine (RPC) à travers EXIMBANK CHINE pour le financement du projet SMART BURKINA.

Le projet SMART BURKINA vise à améliorer la protection des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national.

Il est prévu pour une durée de 54 mois avec un montant de cinquante-deux milliards trois cent cinquante-un millions huit cent dix mille vingt-quatre (52 351 810 024) F CFA. La durée du remboursement du prêt est de 20 ans avec un différé de 05 ans.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

I.1.5. Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire :

un rapport relatif à l'organisation du deuxième Forum national des personnes handicapées 2020.

Le deuxième Forum national des personnes handicapées se tiendra les 26 et 27 octobre 2020 à Ouagadougou sous le thème : « Protection et promotion des personnes handicapées dans un contexte de crise sécuritaire : défis et perspectives ».

Cette édition permettra de faire le bilan de la mise en œuvre des engagements pris lors de la 1ère édition en 2018 à travers les foras dans les 13 régions du Burkina Faso et de recueillir les préoccupations à soumettre au Président du Faso lors du dialogue direct.

I.1.6. Pour le compte du ministère des Droits humains et de la promotion civique :

un rapport relatif à l'organisation de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) édition 2020.

Les activités entrant dans le cadre de l'édition 2020 de la SENAC se dérouleront du 12 au 16 octobre 2020 dans les 13 régions du Burkina Faso sous le thème : « Rôle et responsabilité des différents acteurs pour des élections apaisées dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire ».

La cérémonie officielle de la SENAC 2020, prévue le 12 octobre à Bobo-Dioulasso est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a présenté au Conseil la situation issue de la destruction de la mosquée de Panzani, arrondissement n°09 de Ouagadougou.

Le Conseil désapprouve la destruction d'un lieu de culte quelles que soient les raisons qui ont conduit à cette situation.

Une procédure est mise en œuvre pour que la propriété du terrain revienne à l'Etat, dans le respect des procédures en la matière.

Le gouvernement prendra toutes les dispositions pour une gestion apaisée de cette situation.

Il appelle à la retenue et à la responsabilité individuelle de chaque Burkinabè dans la recherche de la paix et le maintien de la cohésion sociale.

II.2. Le ministre de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur a informé le Conseil de la survenue d'un accident de la circulation dans la nuit du 06 au 07 octobre 2020 en territoire ivoirien.

Le bilan provisoire de la collision entre un car de transport et un camion porte-char est de plus d'une dizaine de ressortissants burkinabè décédés et de nombreux blessés.

Le Consulat du Burkina à Bouaké et l'Ambassade du Burkina en Côte d'Ivoire apportent à nos ressortissants tout le soutien nécessaire.

Le gouvernement présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

II.3. Le ministre de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le bilan de la rentrée scolaire 2020-2021 à la date du 05 octobre 2020.

Il a présenté le point de la production des masques de protection, de la distribution des manuels scolaires, de la mise en œuvre des mesures barrières et de la situation des écoles fermées.

Le Conseil félicite les différents acteurs qui ont concouru à l'effectivité de la rentrée et souhaite une bonne année scolaire à l'ensemble du système éducatif.

II.4. Le ministre de la Santé a présenté au Conseil le point de la gestion de l'épidémie de Coronavirus (COVID-19).

Les activités réalisées au cours de la période du 16 septembre au 06 octobre 2020 sont essentiellement celles de prévention et de riposte à la COVID-19.

Au regard de l'évolution actuelle de la maladie, le Conseil invite les acteurs concernés à poursuivre le renforcement des activités de communication et de sensibilisation sur le respect des mesures barrières dans toutes les régions, la surveillance et le renforcement de l'engagement communautaire.

II.5. Le ministre de l'Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a fait au Conseil le point des préparatifs de l'organisation de la 40ème édition de la Journée mondiale de l'alimentation (JMA).

Placée sous le thème : « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble, Agir pour l'Avenir », cette journée marque également le 75ème anniversaire de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation (FAO).

La JMA se tiendra le 16 octobre 2020 à Dédougou, chef-lieu de la Région de la Boucle du Mouhoun.

Le ministre a également informé le Conseil de la mise en place du Conseil d'administration de la Centrale d'approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA) du Burkina Faso.

II.6. Le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l'action humanitaire a fait au Conseil une communication relativeà la commémoration de la 23ème Journée internationale de la femme rurale, le 15 octobre 2020.

Au Burkina Faso, cette commémoration se tiendra à Banfora, Région des Cascades, sous le thème : « Quelles stratégies de résilience des femmes rurales dans un contexte d'insécurité, de changements climatiques et de COVID-19 ? ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Monsieur Brahima SAWADOGO, Mle 111 292 B, Greffier en chef, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Ouaga II ;

Monsieur Démagori GNISSE, Mle 238 089 C, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Pô et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Pô ;

Monsieur Séni DIALGA, Mle 59 819 H, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Tenkodogo et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Tenkodogo ;

Monsieur Badaoudou OUATTARA, Mle 225 919 L, Greffier en chef, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Banfora et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Banfora ;

Monsieur Salfo RABOGO, Mle 246 708 J, Greffier en chef, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Yako et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Yako ;

Monsieur Hassamy KONDOMBO, Mle 59 821 C, Greffier en chef, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Diébougou et cumulativement Chef de greffe du Tribunal administratif de Diébougou ;

Madame Sambo Rasimata GUIRO/SANKARA, Mle 119 244 R, Greffier en chef, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chef de greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou ;

Madame Claire Yipénégné OUEDRAOGO/KANSONON, Mle 212 342 W, Greffier en chef, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de greffe du Tribunal du travail de Ouagadougou.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 247 162 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

Monsieur Labidi YONLI, Mle 219 334 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF).

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Dofihouyan YE, Mle 33 957 Y, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Eau et de l'assainissement au Conseil d'administration de la Société nationale de l'aménagement des terres et de l'équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l'Ordre national

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