Gorom-Gorom, 8 avril 2021(AIB)-Deux personnes ont été tuées jeudi, une portée disparue et trois autres blessées, près de la frontière avec le Niger, au cours d'une attaque terroriste.
Deux véhicules de transport en commun de Markoye en partance pour le marché de Dolbèl, un village nigérien situé à 25 km, ont été attaqués par des hommes armés non identifiés (HANI) dans la matinée du 8 avril 2021, après 11km de parcours (Tandriad).
De sources concordantes, le bilan à l'heure actuelle fait état de deux morts et de trois blessés graves dont un enfant.
Les blessés ont été évacués au CMA de Gorom-Gorom, chef-lieu de la province de l'Oudalan.
Un porté disparu a été signalé et un véhicule a été incendié par les HANI.
La commune de Markoye, située à 35km de Gorom-Gorom dans le Sahel burkinabé, estaussi confrontée aux attaques terroristes comme plusieurs autres localités burkinabè.
Le 16 février dernier, une attaque de même nature a eu lieu sur le même axe routier.
Agence d'information du Burkina
Tantôt c'est une malheureuse vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et qui met en vedette nul autre que Monsieur le Président du Faso lui-même, en train d'insinuer que le chômage des diplômés est dû au fait que ceux-ci trient les emplois. Ils se permettent ce type de confort grâce (et visiblement à regret) à la solidarité communautaire qui existe (hélas ?) encore chez nous. Et d'illustrer son propos par l'exemple en Inde, d'un docteur en Informatique qui lui a ciré les chaussures…
Une autre fois, c'est Madame la Ministre en charge de l'Action sociale qui s'en prend aux maîtres coraniques. Sur le même sujet, c'est encore Madame la Ministre qui fait des confidences à un animateur de radio sans scrupule et dont les audio se retrouvent dans les réseaux sociaux, avec des termes qui ne sont pas de son rang. Elle y menace des musulmans relativement au décès d'un élève coranique… C'est toujours Madame la Ministre qui donne des leçons selon ce que M. Sayouba Traoré, Journaliste-écrivain a rapporté dans un article sur Lefaso.net. Il estime exprimer la vérité. Une vérité qui viendrait en appui à celle de Madame la Ministre. Il y a comme une volonté de choquer. J'aimerais profiter de cette série de vérités pour proposer une série de questions qui pourraient aller au-delà du message de M. Traoré et pourraient aussi… choquer.
A qui est destinée la vérité dont il est question ? Il serait fort surprenant qu'un seul lecteur de M. Traoré ait besoin d'attendre de lire un article pour se résoudre à planifier sa famille. A qui s'adresse donc le message de M. Traoré ? Je parie qu'aucun parent de ces enfants victimes de trafic ne lira, ni ne pourra lire ce que sieur Traoré a écrit. Alors on parle de quoi... ? Car au fond, bien sûr que Mme la Ministre et M. Traoré nieront cela, mais la maxime de ce type de propos revient à dire que seuls les instruits, nantis ou fortunés ont le droit de procréer. Choquant n'est-ce pas ?
Eh bien ça ne l'est pas plus que de voir l'Etat s'inviter inopportunément dans les draps des citoyens. N'est-ce-pas trop facile d'accuser les autres, surtout les plus vulnérables ? Que ceux qui ont encore leurs parents vivants, essaient de savoir si leur propre conception avait été planifiée et programmée ? Mieux, ceux qui sont instruits, les hommes, combien d'entre nous ont programmé, crayon à la main, le jour de l'ovulation de leur conjointe pour faire un enfant ? Personnellement je suis à 1 programmation sur 4 enfants. Là encore, le calcul a été fait par la future mère. Bravo à tous ceux qui ont mieux fait !
Mais soyons honnêtes avec nous-mêmes. Combien d'entre nous avons subi ou prévoyons de subir une vasectomie pour limiter les naissances ? Que mes sœurs et tantes m'excusent ; qui a demandé la ligature de ses trompes après 2 ou 3 maternités ? "Quand on fait des enfants, c'est qu'on peut s'en occuper". Vraiment ? Qui a jamais consulté son compte bancaire ou fait une revue de son patrimoine avant d'aller au lit ? Les analphabètes et les pauvres n'ont-ils pas le droit de faire l'amour comme tout le monde ? Parce que tu ne comprends rien à la fécondation, parce que tu ne possèdes pas grand-chose, la libido, tu n'y as pas droit. Trop luxueux pour toi. Mais au nom de quelle éthique ? Qui croit qu'ils le font uniquement ou toujours avec le seul but de faire des bébés ? La pauvreté matérielle et la misère intellectuelle sont-elles des réalités ou non dans ce pays ?
Soyons clairs. Il faut une éducation adaptée à l'époque pour tous les enfants du Faso. Il faut lutter contre les trafics et tous les traitements qui mettent en péril les droits de chacun et surtout ceux des enfants. Le propos ici n'est pas dire qu'il ne faut pas que l'Etat agisse. Loin s'en faut. L'action doit cependant être plus soucieuse de toutes les victimes sous peine d'avoir peu ou pas d'effet escompté.
N'avons-nous pas connu dans nos écoles des enfants de cadres, d'intellectuels, de personnalités publiques qui étaient simplement nuls à l'école ? Certains derniers de la classe alors qu'ils avaient été renvoyés des écoles plus huppées ? Ils vont quand même s'en sortir dans la vie. En tout cas ils finissent par avoir les sésames qu'il faut. N'avons-nous pas connu aussi des élèves brillants, enfants de pauvres qui ont dû quitter l'école sans aucune qualification ? Défaut de paiement de scolarité.
J'ai toujours en mémoire, cette fille qui était la première de ma classe et qui n'est pas revenue à la rentrée suivante car étant tombée enceinte avant ou pendant les vacances scolaires… Pendant ce temps, combien d'élèves de parents instruits ont pu avorter et poursuivre tranquillement leurs scolarisations ? Le souvenir de cette camarade de classe est douloureux car il me rappelle qu'il y a de la chance dans l'histoire de plusieurs d'entre nous. N'eût-il pas fallu que l'on naisse dans une autre famille pour que les choses se passèrent autrement pour nous ? Plus intelligents et plus vaillants que nous sont restés en chemin à cause de la pauvreté matérielle ou intellectuelle de leur environnement familial. Qui ignore cela ?
Une fois de plus à qui est destinée cette soi-disant vérité ? Il n'y a-t-il pas là des propos trop faciles sur des sujets très complexes Quel est le profil sociologique des enfants des écoles coraniques ou victimes de trafic ? Feint-on d'oublier que le pays réel est majoritairement rural, illettré et très pauvre ? Même sans instruction, Oumarou Kanazoé, Salif Ouédraogo, dit « Salif Déeré » et bien d'autres richissimes de ce pays ont fait l'école coranique. Qui peut citer un seul de leurs enfants qui soit allé dans ces écoles ? Qui envoie son enfant à l'école coranique de nos jours ? A-t-on d'ailleurs fait la preuve que dans l'absolu ceux qui sortent de ces écoles coraniques sont de moins bons citoyens que les autres des écoles conventionnelles ? Qui sont les parents des diplômés qui profitent de la nourriture de leurs oncles et qui trient les emplois à Ouaga ? Qui sont les parents des enfants qui sont envoyés aux études en Occident, qui sont diplômés ou non et dont certains s'adonnent à la consommation de stupéfiants et/ou à la prostitution ? Celle-ci est une digression. ?
Ne finirions-nous pas par y voir une sorte d'entre soi qui donne l'impression que certaines classes sociales se mettent en hauteur pour regarder une certaine couche de la société qui se trouve être la plus vulnérable ? Je suis très tenté par l'affirmative quand je me remémore la déclaration du Président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de SOUZA en 2017 : « Notre cousin qui est au village, […] lorsqu'il revient du champ […] il va dire […] Je n'ai pas d'autres loisirs que d'attraper ma femme. […] Lorsqu'il n'y en a pas de politiques de loisir, créer des salles de spectacles, la télévision, football, awalé, … pour occuper les hommes ; sinon ils n'ont que leurs femmes, puis ça produit des enfants et ça nous crée des dégâts ! » Le prototype parfait de l'élite africaine dégénérée. Apte à tomber dans les lieux communs assortis de déclarations gratuites sans jamais nous brandir la moindre étude sérieuse à l'appui. Combien de fois un rural fait l'amour par semaine comparé à un citadin ? Même question de l'instruit par rapport à l'illettré. Du fortuné par rapport au pauvre. Qui lui a dit que l'ennui ou la promiscuité stimulent le désir sexuel ? …
Et si on cessait de stigmatiser les plus vulnérables d'entre nous ? Il y a comme quelque chose de malsain qui consiste à s'acharner encore et toujours sur les plus vulnérables. Le contrôle des naissances est fonctionnel seulement là où il y a une large scolarisation, une éducation sexuelle généralisée, avec des méthodes et des ressources contraceptives accessibles et les avortements autorisés. Avons-nous cet arsenal au Burkina ? Tout ceci peut être mis en place en une génération ! Je connais une dame qui a 2 filles. Elle-même est l'ainée d'une fratrie de 14. Je connais un monsieur qui a un fils unique. Lui-même est le benjamin de sa mère. Il est le 19e enfant et le fruit de la 21e grossesse. Aujourd'hui leur pays mise sur l'immigration pour maintenir sa vitalité économique dans un futur proche.
Qui dit que c'est simple ? Personne bien sûr ! N'est-ce pas une raison pour questionner aussi les causes et ne pas toujours pointer les effets qui se trouvent souvent à être les actes de désespoir des victimes ? Cherchons donc les solutions pour notre peuple avec lui tel qu'il est et pas comme il aurait pu être selon nos fantasmes. Essayons d'accompagner sans stigmatiser ceux qui sont déjà dans des difficultés structurelles.
Peut-être que ce n'est pas l'intention, mais le résultat est là. Il y a une montée de rancœur dans certaines communautés musulmanes notamment qu'il ne serait pas sage d'ignorer. Faisons un peu plus attention dans la parole publique car à force, « Trop de marchandage rend le marchand lucide ! » dit-on en mooré. En attendant peut-être devrions-nous, surtout les autorités, à défaut d'une compassion ou d'une affection explicite du peuple tel qu'il est, faire preuve de retenu ou d'un simple respect ? Cela ne sera-t-il pas plus digne ?
Patinnema
L'Association des jeunes taximen du Burkina nie en bloc la dangerosité de l'utilisation du gaz butane dans les taxis. Pour elle, il est au contraire moins dangereux que l'essence. Au lieu de l'interdire, le président de l'association, Moumouni Ouédraogo, suggère aux autorités une formation poussée pour améliorer leur technologie.
« Avec l'utilisation des bouteilles de gaz par les taximen, le risque de danger est très élevé », déclarait le directeur de la police municipale de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, lors d'une opération inopinée de saisie de taxis utilisant le gaz butane, le 1er décembre 2020. Cette opération, a précisé en son temps le commandant Coulibaly, visait à sensibiliser les taximen aux dangers de l'utilisation des bouteilles de gaz. Mais les chauffeurs de taxi utilisant le gaz butane battent en brèche ce point de vue.
« L'utilisation de l'essence est plus dangereuse que le gaz butane », a lancé d'entrée Moumouni Ouédraogo, président des jeunes taximen du Burkina. En effet, selon son explication, une fois le gaz monté dans le taxi, il passe par plusieurs mécanismes avant de pouvoir démarrer le véhicule. A l'en croire, à la dernière étape, le butane qui sort, même si on allume du feu à coté, il ne s'enflammera pas. « C'est une quantité infime qui sort pour alimenter le taxi », a-t-il expliqué. Et d'ajouter que si le butane sort en grande quantité, le véhicule ne démarre même pas. Le président des jeunes taximen du Burkina a aussi clamé qu'en cas d'incendie, il est plus facile déteindre un véhicule qui fonctionne avec du gaz butane qu'un autre fonctionnant avec de l'essence.
Accompagner les taximen
Comme alternative, Moumouni Ouédraogo propose qu'au lieu de placer à la fourrière les taxis utilisant le gaz butane, les autorités accompagnent les taximen à travers des formations plus poussées, afin d'améliorer leur technologie. De son point de vue, mettre les taxis à gaz en fourrière, c'est augmenter le taux de chômage dans un pays qui suffoque déjà. « Pour mon expérience, au Togo, au Ghana, on utilise le gaz butane dans les taxis. Pourquoi les autorités ne sont pas à leurs trousses ? », s'est-il interrogé, avant de répondre : « C'est parce qu'elles ont accompagné ces jeunes avec des formations ».
« La vie devient de plus en plus chère au Burkina »
« Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous avons basculé vers le gaz butane. Vous convenez avec moi que la vie devient de plus en plus chère au Burkina », a-t-il expliqué pour justifier leur basculement vers le gaz butane. Car l'utilisation du gaz butane, a-t-il poursuivi, détruit nos moteurs. D'après Moumouni Ouédraogo, avec une bouteille de gaz de 12 kg, un taxi, en fonction de ses courses, peut rouler une semaine et faire de bonnes recettes. Mais avec 10 000 francs CFA d'essence, a-t-il dit, c'est à peine si on peut faire la semaine. « Nous n'avons pas le choix vu que nous avons des familles à gérer. Avec l'augmentation quasi-trimestrielle du prix du carburant, il nous fallait trouver une alternative sinon nos enfants risquent d'abandonner l'école », a-t-il terminé.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, ce jeudi 8 avril 2021 au palais de Kosyam, le président du conseil d'administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Al Hassane Sienou, et celui de la Coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le VIH/Sida et de la promotion de la santé (CORAB), Edouard Diapa.
Pour le président du conseil d'administration (PCA) du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), la visite au président du Faso avait pour but de présenter les difficultés vécues par sa structure, avec la longue absence de fonctionnement statutaire du conseil d'administration. Il s'est également agi d'informer Roch Kaboré que les choses sont rentrées dans l'ordre avec l'organisation de l'assemblée générale le 7 juillet 2020.
Le CBC se porte mieux, et la mise en place des futurs chantiers est en marche, a présenté Al Hassane Sienou, avant d'ajouter que son équipe s'attèlera à la rénovation, à la digitalisation et à la recherche d'une gestion efficiente du CBC.
L'épineuse question de la gestion du fret a été également au centre des échanges avec le président du Faso. En effet, pour Al Hassane Sienou, les nombreuses crises dans le secteur du transport impactent l'économie nationale. Le CBC, dans son rôle de servir le Burkina Faso, ne pourra agir qu'en fonction de la feuille de route que le gouvernement lui a transmise.
En un mot, le CBC se battra pour que le pays des hommes intègres soit desservi. Evoquant le conflit entre les différentes faîtières, le PCA a exhorté les parties prenantes au dialogue pour une sortie de crise définitive.
Avec le PCA de la Coalition des réseaux et associations burkinabè de lutte contre le VIH/Sida et de la promotion de la santé (CORAB), il a été question de la mutualisation des forces et des actions pour parvenir à l'éradication du Sida à l'horizon 2030. A en croire Edouard Diapa, le président du Faso a marqué sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives allant dans ce sens, notamment le partage de données qui fait des gorges chaudes.
La mise en place d'un fonds commun sous la tutelle du Secrétariat permanent pour permettre aux partenaires financiers d'avoir la traçabilité des subventions, a été également évoquée avec le président du Faso. La suggestion, selon Edouard Diapa, a été très appréciée par Roch Kaboré qui a pris l'engagement d'accompagner la structure.
J.E.Z
Lefaso.net
L'artiste musicienne Reine Akoandambou a dédicacé le jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou, son 4e album. Il est intitulé « Bénédictions ». C'est un opus de 12 titres chanté en français et en kassena. Il est porteur d'espoir, d'interpellation, d'engagement et d'invite au mieux vivre.
La production musicale burkinabè s'est agrandie le jeudi 8 avril 2021. La raison, c'est ce jour que l'artiste Reine Akoandambou a choisi pour présenter son nouvel album aux mélomanes. C'était au cours d'une conférence de presse organisée à cet effet. L'opus de 12 titres est dénommé « Bénédictions ». Pour elle, tout être humain est une bénédiction de Dieu du fait d'être fait à son image. Elle poursuit en expliquant que tout enfant a besoin des bénédictions des parents pour réussir dans la vie. C'est pourquoi selon elle, chacun doit œuvrer à avoir des bénédictions.
L'artiste s'inscrit dans le genre musical « Djongo ». C'est le style culturel propre aux Kasséna, son ethnie située dans la province du Nahouri. Toutefois dans ce présent album, elle s'est essayée au reggae. L'artiste dans sa quatrième sortie discographique continue de sensibiliser la société. Elle milite pour l'abandon de l'excision. Avec le titre « vaccination », c'est une invitation à l'endroit des parents à respecter le calendrier vaccinal de leurs enfants. Elle reste persuadée qu'à sa naissance si elle avait reçu le vaccin contre la poliomyélite, elle ne serait pas une personne en situation de handicap.
L'artiste s'interroge sur le milieu dans lequel elle vit. Elle veut bien savoir pourquoi l'homme un est loup pour l'homme. Reine Akoandambou fait aussi un clin d'œil à son village natal qui est Kampala. Elle invite les uns et les autres à y faire un tour.
C'est surtout pour découvrir son authenticité et son exemplarité sur le vivre-ensemble. « Bénédictions » est tout simplement un album qui s'écoute facilement.
La dédicace de l'œuvre a connu la présence de plusieurs invités dont ses collègues artistes. Son premier CD a été vendu à 500 000 F CFA pour soutenir la réalisation de l'orphelinat de Kampala.
Dimitri OUEDRAOGO
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Les actionnaires de Coris Bank International ont tenu, ce jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou, une Assemblée générale extraordinaire. Il ressort de ce conclave que la banque a réalisé un bénéfice de 34,4 milliards de francs CFA en 2020, ce qui est satisfaisant malgré la situation sanitaire et sécuritaire difficile que connaît le Burkina Faso.
Coris Bank International se porte mieux qu'en 2019. C'est ce qu'on peut retenir de l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la banque tenue ce jeudi 8 avril 2021 à Ouagadougou. C'est un exercice habituel pour les actionnaires qui se réunissent chaque année pour faire le point des acquis et des prévisions de la structure bancaire.
Le bilan de l'exercice 2020 fait ressortir des avancées malgré les difficultés enregistrées sur les plans sanitaire et sécuritaire. « Au plan national, du fait de la pandémie du Covid-19, l'économie nationale devrait se contracter de 2,8% en 2020 contre une estimation initiale de 6% de croissance », a relevé Idrissa Nassa, président du Conseil d'administration de Coris Bank International.
En dépit de cela, la banque a enregistré des acquis. Elle s'est plus rapprochée de la population en ouvrant trois nouvelles agences portant à 56 le nombre total des agences existant au Burkina Faso. Le fonds de commerce était constitué à la date du 31 décembre 2020 de 358 450 clients contre 331 666 en 2019. La banque a pu mobiliser des dépôts supplémentaires auprès de la clientèle de 302,3 milliards en une année, soit un taux de progression de 42,6%, portant l'encours à 1 011,6 milliards au 31 décembre 2020.
La stratégie de digitalisation des activités s'est aussi poursuivie avec la création de 558 113 porte-monnaies sur électroniques. Sur le marché des titres, Coris Bank International a accompagné des pays de l'Union économique et monétaire ouest africaine avec un encours de 476,2 milliards de francs CFA. Le Produit net bancaire (PNB) a également progressé de 26,9% pour s'établir à 74,0 milliards de nos francs. « Le Résultat net au terme de l'exercice 2020 ressort bénéficiaire de 34,4 milliards, en dépassement des objectifs de la période », s'est satisfait Idrissa Nassa.
Des récompenses pour saluer les efforts de la banque
Dans ses efforts de développement et d'amélioration de sa gouvernance, la banque a procédé à la cooptation d'un Administrateur indépendant et à la nomination d'un Directeur général adjoint chargé du Pôle support.
Ces performances de Coris Bank International ne sont pas passées inaperçues auprès de certaines structures qui ont tenu à saluer cela. Ainsi le prix de la « Meilleure banque de l'Afrique de l'Ouest » lui a été décerné par African Banker Award et celui de la « Banque partenaire à la croissance la plus rapide en Afrique » par la Société Financière Internationale (SFI).
« Ce bilan, plus que satisfaisant en période de crise, traduit la résilience, la proactivité ainsi que l'agilité de votre institution qui confirme ainsi son rôle d'acteur majeur dans l'échiquier national et sous régional. Cette performance reflète également la force de la synergie Groupe ainsi que le professionnalisme et l'engagement de son personnel », a reconnu le président du Conseil d'administration, Idrissa Nassa.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Au regard du statu quo qui prévaut suite à l'arrêt des travaux de réhabilitation du barrage de Tanghin, la population dudit village a décidé de donner de la voix. Pour ce faire, elle a animé, ce jeudi 8 avril 2021 à Tanghin, une conférence de presse pour attirer l'attention des autorités sur la situation. Les habitants plaident pour la reprise des travaux afin de sortir le village du calvaire avant la saison des pluies.
Après plusieurs démarches vaines, la population de Tanghin, village relevant de la commune de Saaba (province du Kadiogo), utilise le seul recours qui lui reste, précise-t-on, le canal des médias pour trouver une solution à la situation à laquelle elle est confrontée. Les habitants disent avoir organisé la conférence de presse afin d'attirer l'attention des autorités sur le statu quo qui règne depuis l'arrêt des travaux de réhabilitation de leur barrage commun, le barrage de Tanghin.
Selon le porte-parole de la population, Rasmané Rouamba, après le démarrage des travaux de réhabilitation dudit barrage qui est intervenu en 2018 avec un délai d'exécution de six mois, l'entreprise ETC qui exécute les travaux les a arrêtés, depuis août 2020, sans fournir d'explications à la population. Et face à une telle situation, dit M. Rouamba, la population a entrepris des démarches auprès des autorités communales et de l'entreprise mais sans aucune issue favorable.
« C'est la raison pour laquelle, nous attirons l'attention des autorités compétentes à travers cette conférence de presse pour qu'elles nous viennent en aide afin de nous soulager », lance-t-il tout doucement. Il explique leur ras-le-bol : « Nous ne disons pas que la mairie ne fait rien mais nous trouvons que ce n'est pas assez et nous sommes fatigués de cette situation qui dure depuis plus de 19 ans maintenant. Nous avons été satisfaits lorsque les travaux ont été lancés et malheureusement cette joie fut brève vu que les travaux ont été arrêtés et que bientôt nous rentrerons encore dans une saison des pluies avec tous les dégâts que cela peut causer. Nous demandons que les autorités aient pitié de nous, parce qu'à chaque saison des pluies, notre village est coupé du reste du monde, créant ainsi beaucoup de désagréments pour la population ».
Quant aux autorités communales que nous avons contactées, elles disent avoir adressé une correspondance au ministère en charge de l'Eau, qui est l'attributaire du marché, pour trouver une issue à ce problème. Une note qui a été déposée depuis le 11 mars 2021, selon le secrétaire général de la mairie de Saaba, Boureima Sawadogo, mais jusqu'à présent aucun accusé de réception n'a encore été reçu. Mais n'étant pas attributaire du marché, la commune ne peut rien faire d'autre que cette note. Les autorités communales disent attendre comme les villageois, la réponse du ministère.
Nous avons également contacté l'entreprise par le biais de son responsable des travaux. Ce dernier dit ne pas pouvoir répondre sans consulter sa hiérarchie.
En attendant une issue favorable à cette situation, la population du village de Tanghin, l'un des 27 villages de la commune rurale de Saaba, province du Kadiogo, région du Centre, attend impatiemment le redémarrage des travaux et la fin de la réhabilitation du barrage.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Les grandes familles SAM, NIKIEMA et KABORE à Sané, Tengandogo, Goalla, Boulkoudougo, Tanghin Dassouri et Ouagadougou ;
Le Naba Kiba, Chef du Canton de Bazoulé ;
Le Tengsoaba de Sané ;
Le Tengsoaba de Boulkoudougo ;
Le Chef de Goalla ;
Le Chef de Kilwin.
SAM Tiga Joseph, Hamidou Rag Naba, Maurice, Dominique, Lucien, Simon, Mathias à Sané ;
SAM Wendpanga, Dénis Wamtiga, El Hadj Ousmane, Prosper, Jean Paul, Yabré Patrice, Moussa, et El Hadj NACOULMA Hamado à Ouagadougou ;
SAM Kuilbila Bernard et Epouse à Kilwin Ouagadougou ;
SAM Moustapha et famille à Vienne en Autriche
Profondément touchés par les marques de sympathie manifestées à leur égard, lors de l'hospitalisation, du rappel à Dieu le jeudi 25 février 2021 et de l'inhumation le samedi 27 février 2021 de leur fils, petit fils, beau fils, frère et neveu
SAM Patindsaongo Robert
Précédemment Commissaire principal de Police en service à la Direction Générale des Transmissions et de l'Informatique
Remercient du fond du cœur, les parents, amis et connaissances pour leur forte mobilisation et expriment leur reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin, les ont assistés matériellement, financièrement, moralement et spirituellement lors de cette douloureuse épreuve.
Leurs remerciements vont particulièrement :
• A Monsieur le Président du Conseil Economique et Social, l'ensemble des Conseillers et du Personnel administratif ;
• A Monsieur le Ministre de la sécurité et l'ensemble du Personnel de son Cabinet ;
• A Monsieur le Directeur Général de la Police Nationale, son Adjoint et l'ensemble de son personnel ;
• A Monsieur le Directeur Général des Transmissions et de I 'Informatique, ses directeurs centraux et l'ensemble de son personnel ;
• A Monsieur le Secrétaire Permanent du Comité National de Lutte contre la Drogue ;
• A Monsieur le Directeur de l'Académie de Police, l'ensemble de son personnel et des élèves ;
• A Mesdames et Messieurs les Directeurs centraux du Ministère de la Sécurité et leurs personnels ;
• A Monsieur le Directeur Régional de la Police Nationale du Centre ;
• A Monsieur le Directeur des unités d'intervention de la Police Nationale et son personnel ;
• A Monsieur le Commissaire central de la Police de la ville de Ouagadougou et son personnel ;
• A Monsieur le Chef de la Division des Services sociaux de la Police Nationale et l'ensemble de son Personnel ;
• A L'ensemble du personnel du service régional de la circulation routière du centre ;
• A la 43ème promotion de l'Ecole Nationale de Police ;
• Aux 42ème et 44ème promotions de l'Ecole Nationale de Police ;
• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale de la police Municipale ;
• Au Président de la Fédération Burkinabè de Judo et sa délégation ;
• Aux membres de l'Association Sportive de la Police (AS Police), section Judo ;
• A L'ensemble du personnel de l'Etat-major de la Gendarmerie Nationale ;
• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale des Douanes ;
• A L'ensemble du personnel de la Direction Générale de la Garde de Sécurité Pénitentiaire ;
• A Monsieur le Chef du bureau des Douanes Ouaga-Aéroport et l'ensemble de son personnel
• A Monsieur le Directeur Général de la Recherche en Education et des Innovations Pédagogiques ;
• A Madame la Directrice Générale de l'Encadrement Pédagogique et de la Formation Initiale et Continue, ses prédécesseurs et l'ensemble de son Personnel ;
• A Monsieur le Directeur Régional des Enseignements Post-primaire et Secondaire du Centre et l'ensemble de son Personnel ;
• A Madame la Directrice Régionale des Enseignements Post-primaire et Secondaire du centre-Ouest et l'ensemble de son Personnel ;
• A Monsieur le Directeur Général de la Poste Burkina et l'ensemble du personnel des différents services ;
• A Monsieur le Directeur Général de la compagnie d'Assurances CIF ;
• A Monsieur le Directeur Régional des caisses populaires de l'EST ;
• A L'ensemble du personnel du service des urgences du CHU de TINGANDOGO ;
• Au personnel du Comité ministériel de lutte contre le Sida du Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale, de la Famille et de l'action Humanitaire ;
• Au personnel de HUWAEI Technologies Burkina ;
• A Monsieur le Maire de la commune rurale de KOMKI-IPALA ;
• A Monsieur Adama ZONGO, ancien maire de la commune de Tanghin-Dassouri ;
• A la délégation des conseillers de la Commune rurale de Tanghin-Dassouri ;
• A la délégation du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou ;
• A la délégation de l'Office Nationale d'Identification ;
• Au personnel du Lycée Privé NAWAMTAORE sis à Tanghin Dassouri ;
• Au personnel du service de la chirurgie dentaire du CHU/BOGODOGO ;
• Au personnel soignant du dispensaire de Bissighin ;
• Aux anciennes du Cours Normal des Jeunes Filles de Ouagadougou ;
• Aux femmes de l'Eglise « Montagne de l'Eternel » ;
• Au personnel de l'Ecole Primaire Gougogo de Kampala ;
• Au personnel de l'école primaire Kilwin C de Ouagadougou ;
• Au Directeur du CEG de Sané et son personnel ;
• Au chef de Bigtogo et sa délégation ;
• A la famille Sacrée de Ouagadougou ;
• Aux membres de l'Initiative Mathématiques et Sciences pour l'Afrique Sub-Saharienne (MS4SSA) ;
• Aux amis de Samandin de Ouagadougou ;
• Aux membres de la CCB Saint Joseph de Kilwin ;
• A toute la population de Kilwin et environnant ;
• Aux populations de Silmiyiri .
Que le Tout Puissant les bénisse et leur rende au centuple leurs bienfaits.
Projet/ Titre de la consultation :
Emplacement (s) du projet :
Bridge Youth Connect / Etude sur l'engagement des jeunes dans leurs communautés
Basé à Ouagadougou avec voyages dans les régions de Centre-Nord et Est
A propos de Mercy Corps
Mercy Corps est une ONG internationale humanitaire et de développement dont la mission est d'alléger la souffrance, la pauvreté et l'oppression en aidant les populations à construire des communautés sécurisées, productives dans le monde.
Mercy Corps est opérationnel au Burkina Faso depuis 2016 et intervient dans les domaines de l'emploi des jeunes, de la recherche sur l'élevage, de la collaboration et l'apprentissage pour l'amélioration de l'aide au développement (CLA), la cohésion sociale et le Peacebuilding. Les opérations de Mercy Corps au Burkina Faso font partie d'une mission intégrée avec le Niger, où une grande partie de la direction est basée. Avec un effectif d'à peu près 30 staffs, Mercy Corps au Burkina Faso dispose de financement pluriannuelle avec son bureau de pays à Ouagadougou et des bureaux sur le terrain à Kaya, Gaoua, et Po.
But du Projet Bridge Youth Connect (BYC) et contexte de l'analyse
Mercy Corps dirige un nouveau programme de développement de la jeunesse de l'USAID appelé Bridge Youth Connect (BYC). BYC est basé sur le principe que, en renforçant les capacités des jeunes et les interactions entre eux, et les acteurs du gouvernement et de la société civile, les jeunes auront un accès accru aux opportunités économiques stratégiques et aux possibilités d'engagement civique positif, ce qui, en fin de compte, renforcera la résilience aux messages des organisations extrémistes violentes et réduira son impact dévastateur. Le programme est actuellement dans sa phase de lancement. BYC a trois objectifs : (1) Les jeunes (15-29 ans) sont dotés de compétences adaptées au marché afin de les préparer à gagner leur vie (2) Les jeunes et les groupes de jeunes ont accès à de meilleures ressources pour faciliter l'accès au travail et à l'auto-emploi (3) Les jeunes et les groupes de jeunes engagent activement les structures gouvernementales locales à défendre leurs propres besoins de développement.
But et objectifs de l'étude :
Cette étude recueillera des informations auprès d'une représentation diversifiée de jeunes (âgés de 15 à 29 ans) - et d'acteurs clés travaillant dans des rôles de leadership ou de service auprès des jeunes dans deux communes de la région de Centre-Nord et deux de la région de l'Est pour éclairer la conception des interventions du programme Bridge Youth Connect. Cela comprendra la contribution directe des jeunes sur ce qu'ils considèrent comme des interventions prioritaires pour le projet. Des informations seront collectées sur les sujets suivants dans des communautés des régions du Centre-Nord et l'Est :
Engagement des jeunes au niveau communautaire et communal : perceptions, description, participation à la prise de décision, obstacles et opportunités pour un engagement plus significatif ;
Accès des jeunes à l'information, l'orientation, le conseil autour des opportunités et des services existants dans leurs territoires et comment y accéder ;
Organisations des jeunes ; participation des jeunes dans d'autres organisations communautaires
Activités génératrices de revenus pour les jeunes (AGR) : descriptions, disponibilité et accès aux informations connexes, mécanisme/ modalités d'orientation, de conseil existants aux jeunes, aspirations, rôle que peut jouer un projet tel que BYC, barrières et opportunités ainsi que les bonnes pratiques existantes
Informations et services existant en ligne et sur des plateformes de services,
Accès et utilisation de la téléphonie mobile par les jeunes pour l'accès aux informations, plateformes et services ;
Extrémisme violent (VE) : perceptions de la communauté, mécanismes et moteurs de recrutement, rôle des jeunes, consolidation de la paix ; barrières et opportunités ;
Migration des jeunes : qui, pourquoi, où (migration saisonnière ou à l'étranger), et perception de la communauté
Recommandations et priorités pour le projet Bridge Youth Connect
Remarque : les opportunités économiques et une évaluation approfondie du marché du travail seront menées dans le cadre d'un champ de travail distinct mais complémentaire.
Activités du/de la consultant(e) :
Pour mener cette évaluation, le/la consultant(e) devra :
Définir les méthodologies qui seront utilisées et préparer les outils de collecte de données basés sur des drafts de questionnaires qui seront fournis par BYC ;
Recueillir, analyser et synthétiser les données secondaires pertinentes (statistiques et autres)
Coordonner le programme de collecte de données à travers les entretiens individuels et les discussions de groupe et d'autres méthodes ;
Prendre en charge le recrutement, la prise en charge et la formation des enquêteurs ;
Organiser la logistique des missions ;
Organiser des groupes de discussion (FGD) et des entretiens individuels et d'autres activités de recherche dans les communes et communautés identifiées ; conformément aux approches et outils discutés et convenus avec l'équipe BYC ;
Mener des entrevues individuelles au niveau communautaire et ailleurs comme convenu avec l'équipe BYC ;
Recueillir et partager avec l'équipe BYC tous les documents nationaux ou régionaux jugés pertinents pour l'AJE, y compris les politiques, les lois et règlements en vigueur, les documents des projets ou tout autre document technique faisant autorité et à jour ;
Répondre à toutes les questions / commentaires du BYC pendant les activités sur le terrain jusqu'à la soumission du rapport final.
L'étude doit se baser sur les techniques de collecte suivantes :
Recherche documentaire supplémentaire ;
Focus group : (Groupes de discussion dirigée) (estimés à quatre par région) ;
Entretiens individuels approfondis avec des acteurs clés (KIIs) : Ce sera une autre méthode de collecte d'informations pour l'exercice. Des entretiens auront lieu avec un éventail d'acteurs, y compris ceux qui travaillent avec les jeunes et les jeunes eux-mêmes ; une liste exhaustive des participants à cette activité sera arrêtée avec l'équipe BYC.
Méthodes participatives et/ou méthodologies dirigées par les jeunes (à proposer par le consultant) : ceci sous-entend que les jeunes doivent être impliqués dans la collecte des données sur certaines thématiques pertinentes et sensibles pour l'étude. Les jeunes participants seront considérés comme enquêtés mais aussi des enquêteurs qui participent à la collecte. Le/la consultant(e) est tenu de faire des propositions sur la méthodologie appropriée pour la collecte des données dans cette démarche participative. L'étude doit prendre en compte les questions liées à l'égalité de sexe et l'inclusion sociale (GESI), en présentant des données, selon les possibilités, parle sexe, l'âge, la situation matrimoniale, le handicap, l'appartenance ethnique ou autres types d'identité.
Produits livrables du /de la consultant(e) :
Questionnaires et autres outils finalisés avant l'étape terrain ;
Bref rapport sur l'atelier de formation des assistants pour la collecte
Transcriptions et synthèses des enregistrements audio des entrevues et des groupes de discussion tenus, les photos, et d'autres documents et matériels ;
Rapport provisoire
Présentation des résultats de l'étude dans un atelier de validation
Rapport final
Profil du/de la consultant(e) :
Avoir au minimum un diplôme universitaire BAC 5 dans une des domaines suivantes : sociologie, anthropologie, démographie ou une filière similaire ;
Avoir au moins 5 ans d'expérience professionnelle dans le domaine des études techniques, y compris des études / analyses sociales et économiques ; une expérience avec des études liées à l'engagement des jeunes dans leur communautés et la cohésion sociale serait un atout ;
Bonne connaissance des questions de gouvernance locale et des organisations communautaires,
Bonne maîtrise de l'approche qualitative, en particulier des groupes de discussion dirigées et des entretiens individuels et des méthodes participatives ;
Expérience dans le recrutement et la gestion des équipes de collecte
Expérience de travail direct avec des jeunes femmes et des jeunes hommes dans le cadre d'une étude ;
Très bonne maîtrise du français, du mooré et du gourmantché ;
La maîtrise de l'anglais serait un atout.
Calendrier :
La consultation se déroulera à partir du 19 avril avec la soumission du rapport final prévu pour le 28 mai 2021.
Le consultant rendra compte à :
Sarah Goyens, Deputy Chief of Party BYC
Le/la consultant(e) travaillera en étroite collaboration avec :
Soufiane Arfauoi, Conseiller Technique Emploi Jeunesse et Entrepreneuriat
Faroukou Oumarou, Coordinateur Recherche
Membres de l'équipe de l'unité d'appui technique du siège de Mercy Corps
Postuler :
Le/la consultant(e) doit soumettre sa candidature sur le lien au plus tard le jeudi 15 avril 2021 à 17H30 : tender.bf@mercycorps.org
La soumission doit contenir les pièces suivantes :
CV détaillés du personnel clé de l'étude, ne dépassant pas 3 pages, y compris ceux des assistants de collecte
Une proposition technique détaillant le processus d'étude, y compris des suggestions pour des méthodologies dirigées par les jeunes lorsque cela est possible ;
Une offre financière
Une liste de références à contacter ;
Une liste des consultations précédentes menées ;
Le syndicat national des télécommunications (SYNATEL) tient du 8 au 10 avril 2021 à Ouagadougou, son 19e congrès ordinaire. 72 h durant, les membres venus des différentes localités du Burkina Faso vont réfléchir autour du thème « le SYNATEL face aux bouleversements du secteur de l'économie numérique dans un contexte de dégradation du dialogue social et de remise en cause des libertés : enjeux, défis, bilan et perspectives en vue du repositionnement et du renforcement de notre organisation ». Une plateforme revendicative devrait voir le jour à l'issue des réflexions, ainsi que l'installation d'un nouveau bureau.
Les répressions contre les organisations syndicales, l'atteinte aux libertés syndicales, le non-respect des engagements pris par le gouvernement ainsi que la remise en cause du principe du dialogue social au Burkina, voilà le contexte dans lequel évoluent les organisations syndicales, selon le SYNATEL.
Le syndicat, à travers son secrétaire général Souleymane So, affirme même avoir l'impression que le gouvernement exploite le contexte de la crise sanitaire pour faire reculer les libertés démocratiques. D'où le choix du thème du congrès, « le SYNATEL face aux bouleversements du secteur de l'économie numérique dans un contexte de dégradation du dialogue social et de remise en cause des libertés : enjeux, défis, bilan et perspectives en vue du repositionnement et du renforcement de notre organisation ».
Le congrès, moment important de fonctionnement de leur organisation selon le secrétaire général du SYNATEL, sera mis à contribution pour analyser au mieux le contexte et le sens des bouleversements en œuvre dans le secteur des télécommunications. Cela permettra de déduire la stratégie la plus efficace pour un repositionnement du syndicat.
Une plate-forme revendicative avec des recommandations et résolutions devrait voir le jour à l'issue du congrès. Et afin de mener des négociations aussi bien avec le gouvernement qu'avec les entreprises, un bureau national sera aussi installé.
Parce que les attentes de ce congrès ordinaire sont énormes, selon Souleymane So, il a invité les délégués syndicaux présents à des débats francs et constructifs, afin d'arriver à des résultats profitables au syndicat, aux entreprises et au pays.
Armelle Ouédraogo
Lefaso.net
La Fédération internationale de football et associés (FIFA) a actualisé son classement mensuel des meilleures équipes nationales masculines le 7 avril 2021. Les Etalons du Burkina ont perdu une place sur le plan africain et deux au plan mondial.
La Fédération internationale de football et associés (FIFA) a actualisé ce mercredi 7 avril 2021, le classement des meilleures équipes nationales masculines du mois de mars. Les Etalons du Burkina, malgré leur première place dans leur poule pendant les qualifications à la CAN 2021 au Cameroun, perdent deux places sur le plan mondial et une place en Afrique.
En effet, de 58e lors du dernier classement, ils occupent désormais la 60e place sur le plan mondial. Au niveau continental, les poulains de Kamou Malo se pointent désormais au 11e rang, cédant leur place à la Côte d'Ivoire. Ce classement des coéquipiers de Charles Kaboré s'expliquerait par leur match nul 0-0 contre l'Ouganda et son succès 1-0 face au Soudan du Sud.
Les trois premières places africaines sont occupées respectivement par le Sénégal, la Tunisie et le Nigeria. Au niveau mondial, « les diables rouges » de la Belgique sont toujours en tête devant la France et le Brésil. Il faut noter que le classement FIFA permet de comparer entre elles, les équipes nationales masculines de football mensuellement.
Lefaso.net
(Ouagadougou, 08 avril 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, procédera demain vendredi 9 avril 2021 à l'inauguration du Centre de radiothérapie de Bogodogo.
Avec une capacité de prise en charge de 1 500 patients par an, ce centre permettra de traiter sur place plusieurs cas de cancers, notamment les cancers du col de l'utérus, de la prostate, du poumon, du rectum, de l'œsophage et de l'estomac.
Le centre de radiothérapie est réalisé par l'Etat burkinabè avec l'appui de l'Emir du Qatar, à travers le Fonds qatari pour le développement, pour un coût total de 7 milliards 700 millions de francs CFA.
La réalisation du Centre va permettre de réduire la morbidité et la mortalité liées au cancer, dans notre pays. L'infrastructure est équipée d'un plateau répondant aux normes internationales.
Le Centre de radiothérapie de Bogodogo, qui traduit la volonté du président du Faso de doter le pays d'un système sanitaire performant, va contribuer à réduire les évacuations sanitaires à l'extérieur.
Direction de la communication de la présidence du Faso. Avec DCPM/ministère de la Santé.
Illustration / archives : le président du Faso sur le site du chantier, le 20 juin 2020.
Le créateur burkinabè Issa Sorogo, alias Soro Bis, et ses partenaires ont lancé le lundi 5 avril 2021, à Ouagadougou, le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina Faso. Ce catalogue fait une promotion exclusive de la mode et du tourisme au « pays des Hommes intègres ».
C'est l'épouse du chef de l'État, Sika Bella Kaboré, qui a dévoilé le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina, le 5 avril 2021 à Ouagadougou lors de la cérémonie de lancement. Premier du genre, ce document met en exergue à la fois les créations « made in Burkina » mais aussi les sites touristiques que regorge le Burkina Faso.
De l'avis de l'initiateur Issa Sorogo, la mode et le tourisme vont ensemble. D'après lui, une mode qui ne se véhicule pas à travers le tourisme ne peut pas se développer. C'est ce qui explique la combinaison de ces deux éléments pour la création du présent catalogue.
Le premier catalogue de mode et de tourisme du Burkina est national et non régional encore moins ethnique. Il vise à mettre en lumière la beauté du Burkina Faso à travers les créations de ses stylistes et ses sites touristiques. « L'idée, c'est de montrer le côté positif du Burkina Faso. On est fatigué d'entendre qu'il y a eu des attaques, des morts,… parlons un peu de mode, ça rallonge la vie », a ajouté Soro Bis.
L'initiative est appréciée à juste titre par les autorités, en témoigne la présence de l'épouse du chef de l'État, des ministres en charge du Commerce et des Affaires étrangères, et du maire de la ville de Ouagadougou, à la cérémonie de lancement.
Sika Bella Kaboré a félicité les initiateurs pour avoir réussi à lancer le catalogue malgré le contexte du covid-19. Elle espère qu'ils ne s'arrêteront pas en si bon chemin et a souhaité bon vent à la parution. Le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, dans le souci de promouvoir le catalogue, s'est engagé à le rendre disponible dans toutes les ambassades, les consulats ainsi que les missions diplomatiques du Burkina Faso. « C'est un document qui sera dans nos valises pour être présenté comme carte postale du Burkina », a laissé entendre le ministre Alpha Barry.
Le doyen des créateurs, Pathé Ouédraogo alias Pathé'O, a invité les jeunes créateurs à s'unir davantage afin d'arriver à de meilleurs résultats. « Que les jeunes créateurs sachent que c'est en ayant des idées communes qu'on y arrivera. Seul, on ne peut rien faire », a soutenu le doyen Pathé'O. Le catalogue de mode et de tourisme sera disponible dès cette semaine au musée national ainsi qu'à Fashion Alive.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
Les grandes familles BONANE, KY, KI-ZERBO, ZERBO, TOE, PARE à Toma, Tougan, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Dakar et Abengourou (RCI)/
Les enfants : Cécile épouse COMPAORE, Andrée Marie épouse DIAGNE, Bernadette épouse BASSINGA, Angèle, Jacqueline, Blandine épouse THIEBA, Dieudonné Maurice, Marguerite épouse OUEDRAOGO, Thérèse épouse NABALOUM, Joachim Frank, Paul Francis, Emmanuel.
Les familles alliées :
COMPAORE, DIAGNE, BASSINGA, SAMA, DIALLO, THIEBA, BAGA, OUEDRAOGO, NABALOUM, ZONGO ET KABORE
Les petits enfants et arrières petits-enfants,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur épouse, sœur, tante, mère, belle-mère, grand-mère et arrière-grand-mère,
Mamy Nelly BONANE / TOE
Décès survenu le jeudi 08 avril 2021 à son domicile à Dapoya II, dans sa 94ème année.
PROGRAMME DES OBSEQUES
LUNDI 12 AVRIL 2021
19H00 : Veillée funèbre au domicile familial à Dapoya II
MARDI 13 AVRIL 2021
08 H 00 : Levée de corps
09 H 00 : Absoute à l'église Paroisse Sacré Cœur de Dapoya suivie de l'enterrement au Cimetière Municipal quartier Saint Léon.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de notre très chère mère repose en paix !
UNION DE PRIERES !
Dans un contexte d'extrémisme violent où la cohésion sociale et le vivre-ensemble sont mis à rude épreuve, le gouvernement burkinabè et le système des Nations-unies lancent un projet de prévention et gestion des conflits dans la région de l'Est. Les 8 et 9 avril 2021, se tient un atelier technique de planification des activités dudit projet élaboré par le PNUD, la FAO et INTERPEACE avec les acteurs de la société civile, les services techniques et les autorités des différents niveaux à Fada N'Gourma.
C'est un projet qui vise à réduire les risques de conflits et à renforcer un processus de cohésion sociale inclusif des groupes les plus à risque dans la région de l'Est, particulièrement autour du foncier et des ressources naturelles, et de rendre les communautés plus résilientes face aux défis que pose la question des terres et des ressources naturelles.
Pour le gouverneur de la région de l'Est, Saïdou Sanou, la région subit une crise humanitaire sans précédent que le gouvernement cherche à réduire au maximum. « Les communautés à la base doivent jouer un rôle essentiel dans la vie socio-économique de la région. Les compétences et expériences endogènes doivent être mises en avant dans nos approches de développement de ces communautés », dit-il. Le gouverneur souhaite de ce fait que les échanges soient d'une excellente qualité assortie d'un plan de travail dont les activités seront en phase avec les priorités au niveau de la région et renforceront la cohésion sociale.
Selon le conseiller résilience au PNUD Burkina Faso, Martin Mbanda, le but est de connaitre la problématique des conflits autour de l'accès aux ressources naturelles, qui peuvent dégénérer en conflits intercommunautaires, afin de parvenir à une gestion de manière pacifique tout en conciliant la loi foncière avec les pratiques traditionnelles. « On aimerait avoir de bonnes pratiques endogènes qui pourront être répliquées dans d'autres pays », a-t-il souhaité.
Pour une durée de deux ans, le projet coûtera environ 2,5 millions de dollars.
G. ABOUBACAR
Lefaso.net / Fada N'Gourma
À quelques heures de sa prestation de serment, le nouveau président élu, Mohamed Bazoum, peut mesurer que le poste qu'il va prendre de chef de l'État de la République du Niger n'est pas une sinécure, ou tout au moins que son mandat ne sera pas du tout un travail paisible sous des manguiers ombrageux sur les rives du fleuve Niger.
Durant l'élection, les attaques terroristes ont repris avec des agents électoraux assassinés et après son élection, les groupes terroristes ont attaqué des villageois et des forains qu'ils ont massacrés dans une boucherie incroyable dans la région de Tillabery et de Tahoua, faisant près de 200 morts.
L'opposition conteste toujours la validité de sa victoire, quand bien même la Cour constitutionnelle du Niger a reconnu celle-ci. Mais voilà que des militaires, à deux jours de la prestation de serment, veulent prendre le pouvoir des mains du président adulé et honoré par le prix Ibrahim Mo 2020. Que cache ce coup d'État manqué ? Mohamed Bazoum peut-il gouverner sans tenir compte des multiples oppositions qui se sont faits jour avant même sa prise de pouvoir ?
Ces assaillants de la nuit du 29 au 30 mars 2021 de la présidence de la République du Niger, visaient-ils la chute du président Mahamadou Issoufou au terme de son mandat, ou la non prestation de serment de Mohamed Bazoum élu le 21 février 2021 et qui devrait devenir le chef d'État élu du pays le 2 avril à l'issue de sa prestation de serment ? Si le coup avait réussi, ils auraient fait d'une pierre deux coups.
L'opposition conteste la validité de l'élection du dauphin de Mahamadou Issoufou et avait prévu des marches de protestation ces jours-ci, malgré la validation du processus par la Cour constitutionnelle du pays. Le Niger, comme ses voisins du Mali et du Burkina, est coutumier des coups d'État et la dernière intervention des militaires était en février 2010 contre le président Mamadou Tandja, ancien militaire qui s'est fait élire et qui a modifié la Constitution pour se donner une prolongation de trois ans pour terminer, soi-disant, ses chantiers.
Si la passation de charges entre Mohamed Bazoum et son mentor se fait sans autres accrocs ce vendredi, ce sera la première fois que le Niger connaîtra une alternance pacifique entre civils élus. Cette victoire pour la démocratie qui a déjà été saluée à l'étranger et au plan continental par l'attribution du prix Ibrahim Mo 2020, (qui était sans lauréat depuis 2017) au président sortant qui a résisté aux sirènes du troisième mandat en ne révisant pas la constitution et en ne briguant pas un mandat de trop. Voici ce que le jury international du prix Ibrahim dit de lui : « Le Comité du prix souligne le leadership exceptionnel du président Issoufou, à la tête d'un des pays les plus pauvres au monde, confronté à un cumul de défis apparemment insurmontables ».
L'urgence pour les militaires patriotes n'est pas la prise du pouvoir
Pourquoi au plan interne ne voit-on pas l'effort et l'esprit patriotique du chef de l'État nigérien, alors qu'il aurait pu suivre les mauvais exemples qui se multiplient en Afrique de l'Ouest : Guinée Conakry, Côte d'Ivoire, les velléités au Sénégal ? Pourquoi des militaires, alors que le Niger est confronté à des attaques terroristes récurrentes dans les zones frontalières avec le Burkina Faso, le Mali, sans compter les incursions de Boko Haram, pourquoi des militaires sentent-ils le besoin de venir prendre le pouvoir sans avoir fini de faire leur mission régalienne ? Dans les pays du Sahel, l'urgence pour les militaires est de balayer les zones infestées par les groupes terroristes. Ce n'est pas en prenant les palais présidentiels qu'ils arriveront à défendre les pays sahéliens.
Au début des coups d'État, en temps de paix aux frontières et à l'intérieur du pays, nos militaires criaient au désordre à la tête de l'État, l'inorganisation et la pagaille caractéristique des civils qui ne savent pas marcher au pas, ce qui nécessitait de leur part qu'ils viennent donner un coup de balai salutaire et regagner leurs casernes après la mission salvatrice. Et ce temps nécessaire, c'est eux qui le définissait et le travail pouvait durer jusqu'à ce qu'un autre militaire ou groupe de militaires juge que les précédents étaient incapables et les remplace par la force des canons et des fusils d'assaut.
En ces temps-là, les années 1960-1990, le monde, les grandes puissances d'Europe, d'Amérique, de Russie et d'Asie trouvaient cela bien ainsi, car les coups d'État, quel que soit le vocable par lequel les putschistes baptisaient leur forfait, ne changeaient en rien la domination des pays, reconnaissaient tous les accords internationaux signés par le pouvoir renversé. Et c'est toujours leur dogme aujourd'hui.
Nos pays ont-ils avancé sur l'échelle du développement humain avec les coups d'État ? On avait cru que les élites africaines s'étaient converties à la démocratie, mais les vieux démons reviennent. Mais alors que le Niger est en feu et que des bandits, des terroristes le guettent de toutes parts, si les soldats du feu, les gardiens du pays, les militaires chargés de préserver son intégrité, abandonnent leurs postes, comment l'incendie sera-t-il éteint ? Les militaires sont ceux qui détiennent les armes et les utilisent, mais parfois les coups d'État ont des commanditaires et des alliés civils, malheureux après un scrutin, ou incapables d'avoir les faveurs de la population lors des votes.
Comment gouverner dans ce climat d'hostilité après la victoire électorale ?
On espère que les forces politiques défaites à l'issue du scrutin de février 2021 ne sont pas mêlées à cette tentative, et qu'elles sont restées républicaines. Si des forces sociales et politiques sont parties prenantes du putsch manqué, la situation du pays confronté à de multiples défis colossaux (terrorisme, sécheresse, désertification, démographie galopante, emploi des jeunes, émigration…) avec peu de ressources exploitées (uranium et pétrole) même si le sous-sol est riche, ne sera que des plus explosives.
Le Niger a besoin d'éviter les querelles politiques interminables alors que ses ennemis sont à ses portes. Les politiciens peuvent-ils comprendre cela ? Peuvent-ils accepter de ne pas être président ou ministre pour l'intérêt général ? Ils sont invités à suivre l'exemple de Mahamadou Issoufou en donnant une chance au nouveau président pour s'attaquer aux multiples problèmes. De son côté, il serait bien inspiré de ne pas être sectaire et de chercher à travailler avec tous ceux qui voudraient bien le faire, quel que soit leur bord politique.
Le Niger a besoin de paix à ses frontières, de paix à l'intérieur et de paix des cœurs des politiciens. Voilà l'équation du mandat de Bazoum que ses adversaires voient comme un troisième mandat de son mentor. A lui de leur montrer que Mahamadou Issoufou et lui sont biens deux personnes différentes et que sa politique sera différente.
Sana Guy
Lefaso.net
La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a procédé, en février 2021, à la saisie d'un important lot de produits prohibés estimés à 500 millions de F CFA. Ainsi, pour présenter cette saisie et interpeler la population à une collaboration avec ses services, le premier responsable de la CNLF, Songuida Valentin Rayaissé, a animé une conférence de presse le jeudi 1er avril 2021, dans les locaux de la coordination.
Le 17 février 2021, suite à un appel anonyme, la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a reçu l'information sur la possible existence d'un stock de produits prohibés dans des maisons situées à proximité du marché de Sankar-yaré. Selon le coordonnateur national, Songuida Valentin Rayaissé, deux équipes appuyées d'éléments de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été désignées pour vérifier l'information.
L'accès aux cours leur a été refusé, mais les équipes, selon le conférencier, ont su user de tact tout en respectant les procédures en vigueur en matière de perquisition et de visite domiciliaire, pour accéder aux magasins dans les cours. Ainsi, dix magasins dans lesquels étaient entreposés des produits prohibés ont été dénombrés. Il y a été retrouvé du cyanure, des rouleaux de fil d'explosifs, des amphétamines, des médicaments et de la cigarette de contrebande.
Ainsi, après une fouille des lieux, les équipes en mission présentaient une saisie totale de 1 297 colis d'amphétamines et de produits pharmaceutiques dont le poids est de 18 560 kg ; 44 colis de cyanure dont le poids est de 2 200 kg ; 45 colis de cigarettes de contrebande, soit 1 631 cartouches dont le poids est estimé à 500 kg ; deux colis de drogue (Tafrodol caps et Tramadol) ; un colis de fil d'explosifs.
Pour le coordonnateur national de lutte contre la fraude, cette saisie par ses équipes est estimée à 500 millions de F CFA avec un poids total de 21 260 kg.
Ces produits saisis sont confisqués, et la procédure de leur destruction est en cours. Aussi, Songuida Valentin Rayaissé a souligné que toutes les personnes interpelées dans le cadre de ce dossier sont entre les mains de la Justice. Tout en traduisant sa reconnaissance à la population pour sa collaboration, il a saisi l'occasion pour encourager celle-ci à toujours dénoncer tout cas de fraude en appelant le 70122755 ou le 67767635, ou en se déplaçant dans les locaux de la CNLF.
Mise en place en février 1994, la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) est chargée de l'exécution de la politique nationale de lutte contre la fraude définie par le gouvernement. Elle cible en particulier la fraude fiscale, douanière, économique et environnementale. La CNLF est un structure centrale rattachée au cabinet du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement. Dans le cadre de ses attributions régaliennes, la coordination peut se saisir de tout dossier de fraude économique sur instruction du ministre ou sur demande de tout service compétent. En outre, elle peut ester en justice pour le compte de l'Etat et surtout constater des cas de fraude mis à jour à l'occasion de ses contrôles.
J.E.Z
Lefaso.net
Le bureau politique national du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a décidé au cours d'une rencontre tenue le mercredi 31 mars 2021 de rejoindre la majorité présidentielle.
En quittant le poste de chef de file de l'opposition, Eddie Komboïgo et les siens veulent donner une chance à la réconciliation nationale. Ceci après une consultation du président Blaise Compaoré exilé en Côte d'Ivoire depuis 2014. Ce dernier avait reçu le ministre d'État Zéphyrin Diabré au sujet de cette question.
A ceux qui pensent que l'ancien parti au pouvoir est allé à la soupe, son président répond sans ambage : " En quoi c'est une question de nourriture. Vous êtes sans ignorer que je peux m'offrir toute sorte de repas. Donc soyez rassurés, ce n'est pas la soupe de poisson d'avril ou du crocodile de novembre qui me guide. Je ne suis pas Beneriibo. J'y vais par conviction, pour le bonheur de mon pays".
Après le CDP dans l'opposition, c'est l'ADF/RDA de Gilbert Noël Ouedraogo qui a le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale. Mais jusqu'à quand va-t-il résister à l'odeur halechante de la soupe de poisson servie par Simon Compaoré et compagnie ? Wait and see !
Lefaso.net
C'est sur le thème « Analyse des facteurs associés à la consommation du tabac en milieu scolaire dans la ville de Ouagadougou en 2019 », que Balkissa Pingdewende Sawadogo épouse Ouédraogo a soutenu sa thèse pour l'obtention du grade de docteur en médecine. C'était ce jeudi 1er avril 2021 à l'UFR-SDS de l'université Joseph Ki-Zerbo, devant un jury présidé par Pr Kapouné Karfo.
C'est suite à une anecdote vécue par son fils que Balkissa Pingdewende Sawadogo a fait le choix de travailler sur l'analyse des facteurs associés à la consommation du tabac en milieu scolaire dans la ville de Ouagadougou. « Ce thème est parti du fait que mon fils qui était alors en classe de CM2 est rentré à la maison et m'a dit qu'il a des amis qui prennent la chicha. Je lui ai demandé comment ils connaissent la chicha et c'est là il me dit que c'est avec son papa que son ami a eu la chicha. Ça m'a tiqué, parce que je suis de la santé et je connais les méfaits de la chicha. Et si un enfant de CM2 touche à ça, c'est très dangereux. C'est pour cela, je me suis donné cette tâche de me pencher sur la question », raconte-elle.
Et c'est le fruit de ses recherches qu'elle a exposé ce 1er avril 2021 devant un jury présidé par Pr Kapouné Karfo et dont ont fait partie Pr George Ouédraogo, Pr Gisèle Badoum et Dr Ahmed Kaboré, qui est aussi co-directeur de la thèse. La thèse a été dirigée par Pr Nicolas Méda.
A l'issue de ces recherches, Mme Ouédraogo a indiqué que les résultats auxquels elle est parvenue lui ont confirmé que les enfants s'adonnent effectivement au tabagisme très jeunes. « Et très jeunes déjà, ils seront dépendants », déplore-t-elle. Elle note également que la prévalence du tabagisme en milieu scolaire de l'année 2019 était de 3,2%.
« Ce résultat peut être biaisé par le fait que les enfants ne comprenaient pas très bien le questionnaire et le fait que c'est un échantillonnage à deux variables. C'est aléatoire, c'est ce qui fait qu'on peut se dire que 3,2% ce n'est pas significatif, mais vu les dégâts que peut causer le tabagisme, on peut dire que c'est très significatif », explique-t-elle. A en croire l'impétrante, dans son travail, elle a surtout voulu faire ressortir le risque sanitaire lié au tabagisme.
Devant donc ce phénomène dangereux qu'est le tabagisme en milieu scolaire, le souhait de l'impétrante, c'est son éradication. Pour cela, elle suggère entre autres, que le ministère de la Santé intensifie la lutte à travers la sensibilisation, parce que dit-elle, « lors de notre travail, on s'est rendu compte qu'en réalité, les enfants ne connaissent pas les méfaits du tabagisme. Certains se disent que la chicha ne fait rien, c'est parce qu'ils ne connaissent pas. Donc ce serait mieux d'axer la lutte sur la sensibilisation, parce que si l'enfant est conscient que ça va lui coûter cher après, il ne va plus s'adonner à cela », confie-t-elle.
Elle recommande également qu'il y ait des lois adaptées au milieu scolaire et qu'au-delà de ces lois, il y ait des sanctions.
A l'issue de la présentation et des questions et suggestions du jury, Balkissa Pingdewende Sawadogo épouse Ouédraogo a été admise au grade de docteur avec 84/100 et s'en sort avec la mention très honorable et félicitations du jury. Après l'annonce des résultats, elle a prêté le serment d'Hippocrate et est désormais apte à exercer en tant que médecin. Pour la désormais Dr Sawadogo, épouse Ouédraogo, les études ne s'arrêteront certainement pas à ce diplôme d'Etat de docteur en médecine, puisqu'elle compte approfondir ses connaissances dans le domaine de la santé publique et santé comportementale des adolescents.
Justine Bonkoungou
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