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Updated: 2 days 14 hours ago

Crise entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario : Le Burkina appelle à la reprise des négociations entre les deux parties

Sat, 28/11/2020 - 16:19

Dans le cadre des opérations et des actions entreprises par les milices du Polisario dans la zone de tampon de Guerguerat, le Burkina Faso appelle les deux parties ( Royaume du Maroc et le Front Polisario) à reprendre les négociations pour une solution politique et diplomatique à ce différend. Les détails dans le communiqué ci-dessous.

Categories: Afrique

Législatives 2020 au Burkina : A Banfora, une plainte en justice contre le Nouveau Temps pour la Démocratie accusé de fraudes

Sat, 28/11/2020 - 16:07

Des candidats de la mouvance présidentielle et de l'opposition ont affirmé, vendredi 27 novembre 2020 au cours d'une conférence de presse à Banfora, avoir porté une plainte en justice contre le Nouveau Temps pour la Démocratie. Le parti est accusé de fraudes électorales dans la Comoé, selon les plaignants.

Les candidats à l'origine de la plainte contre le NTD ont relevé des dysfonctionnements qui ont émaillé le scrutin. Pour preuve, ils évoquent le cas de la commune de Soukagniédougou où des bureaux de vote, à l'ouverture, ne disposaient pas de bulletins de vote aux législatives. Et pendant que les bulletins de vote manquaient, des spécimens de bulletins circulaient et étaient utilisés pour voter par les militants de certains partis politiques notamment le Nouveau Temps pour la Démocratie.

Pour eux, le véritable instigateur de cette pratique frauduleuse n'est personne d'autre que l'actuel 1er adjoint au maire de la commune de Soukagniédougou, Bamassi Soulama. Dans cette dynamique, ce dernier avait été arrêté puis mis en détention dans la nuit du 22 au 23 novembre 2020 avant d'être libéré par la police de Soukagniédougou, selon leur dire. Des dires réconfortés par un enregistrement vocal qu'ils disent détenir et qui incrimine directement l'actuel maire de Banfora, tête de liste du NTD aux législatives dans la province.

Dans la commune de Banfora, ils avancent que le scrutin a été caractérisé par l'inexistence de bureaux de vote dans plusieurs secteurs de la ville. Des citoyens détenteurs de cartes d'électeur n'ont pas retrouvé leur nom dans leur bureau de vote. Ce qui a amené des centaines d'électeurs à ne pas pouvoir accomplir leur devoir citoyen.

Par ailleurs, ils ont déclaré que des bulletins nuls non conformes constatés dans les urnes ont été comptabilisés pour le compte du NTD et même que des bulletins de vote ont été brulés après comptage dans certains bureaux de vote pour éviter toute contestation.

Des militants venus écoutés la déclaration lors de la conférence de presse

Des cas d'intimidations et de corruptions électorales ont également été signalés. Il s'agit de la distribution d'argent, des pressions exercées sur les leaders et les populations de certains villages, la distribution de vivres, les promesses d'octroi de parcelles par le NTD.

Pour toutes ces raisons et ayant en leur dispositions suffisamment de preuves, les différents signataires de la déclaration, lue par Issouf Tou candidat aux législatives de l'Union pour le progrès et le changement (UPC), ont décidé de porter plainte près le tribunal de grande instance de Banfora contre des responsables du nouveau temps pour la démocratie (NTD) et leurs complices pour infractions aux dispositions pénales du code électoral.

Ils ont promis de saisir également le REN-LAC pour une enquête plus approfondie sur le niveau de gravité de la corruption électorale qui a entachée le scrutin dans la comoé aux fins de poursuite judiciaire.
Les plaignants exigent également la reprise des élections dans la Comoé, à défaut, leur annulation dans les communes de Banfora et Soukagniédougou.

Les partis des candidats signataires :
Pour les partis de la mouvance présidentielle
• L'alliance travailliste pour le développement (ATD),
• Le parti pour le développement et le changement (PDC),
• Le mouvement pour le Burkina du futur (MBF)
Pour les partis de l'opposition :
• Le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),
• La nouvelle alliance pour le Faso (NAFA),
• L'union pour le progrès et le changement (UPC),
• L'alliance pour la démocratie et la fédération/rassemblement démocratique africain (ADF/RDA),
• Le mouvement agir pour le Burkina.

K G M
Lefaso.net





Categories: Afrique

Championnats africains : Rahimo et Salitas football clubs reçoivent les encouragements des journalistes sportifs

Sat, 28/11/2020 - 14:30

Dans ce communiqué publié ce samedi 27 novembre 2020, l'association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) adresse ses encouragements à Rahimo football club et Salitas football club pour leur sélection à la ligue africaine des champions et la coupe de la confédération africaine de football.

Categories: Afrique

Explosion d'un car sur la RN1 : Cinq décès dont un bébé de 18 mois (officiel)

Sat, 28/11/2020 - 00:51

Les premières images sont choquantes. Un car de transport en commun par en flamme avec une vingtaine de passagers à son bord. Le drame est survenu cet après-midi du vendredi 27 novembre 2020 sur la route nationale no 1 (RN1), juste au premier poste de contrôle de police après le péage à sortie de Ouagadougou.

Selon le premier bilan, il y a cinq décès dont un bébé de 18 mois. Cette information a été donnée par le commandant de compagnie, Rasmané Wango, sur le plateau de Burkina Info.

Parmi les cinq décès, trois étaient carbonisés sur place, précise Wango. Quatorze personnes ont été évacuées et les dégâts sont importants.

A en croire les premiers témoignages sur les lieux, la compagnie de transport qui avait une vingtaine de passagers avait également dans la soute des bouteilles de gaz butane.

Lefaso.net

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Dans la soirée du vendredi 27 novembre 2020, un accident survenu à la sortie ouest de Ouagadougou, sur la route nationale Nº1 (axe reliant Ouagadougou à Bobo-Dioulasso) entre une voiture et un mini car transportant des passagers et des marchandises, de la compagnie Dianda et frères a entrainé une série d'explosions. Les populations riveraines puis les pompiers arrivés sur les lieux ont porté secours aux passagers et maitrisé le feu. Les premières constatations ont permis d'établir un bilan provisoire de six (06) personnes décédées et de quatorze (14) blessés dont certains graves.

Les blessés ont été immédiatement évacués au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy pour recevoir des soins médicaux appropriés.

Le Gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Il appelle les transporteurs à adopter des comportements responsables afin de protéger la vie des personnes dont ils ont la charge.

Categories: Afrique

Roch Kaboré, nouvellement réélu : « Nous devons faire de notre pays, une nation de paix, d'opportunités et de développement »

Sat, 28/11/2020 - 00:00

Après la proclamation des résultats provisoires dans la journée, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés ont « célébré leur candidat » dans la nuit du 26 au 27 novembre 2020 à leur siège national de campagne, sis au quartier Nonsin, dans l'arrondissement N°3 de Ouagadougou.

C'est dans une mobilisation populaire que le président du Faso, Roch Kaboré, est arrivé à ce quartier général paré de la couleur de campagne, l'orange. Tous les slogans aux allures de victoire et de fierté étaient donc bons pour l'accueillir. « Roch l'intrépide ! Roch l'indéboulonnable ! Roch l'incassable ! Roch le champion ! Roch la solution ! Roch la vitamine C ! Roch la réponse ! Roch le champion ! », lançait à souhait, le maître de cérémonie et propagandiste.

Après des salamalecs, le décor est planté par l'intervention du directeur national de campagne, Simon Compaoré. Dans son style propre à lui, l'ancien maire de Ouagadougou va revenir sur quelques expressions fortes de la campagne qui ont fait jaser : « hakouna mataata (il n'y a pas de problème), kouma bana (discours est fini) ou encore, The game is over (le jeu est terminé) ».

« Ce soir, nous pouvons affirmer avec bonheur, fierté et assurance que : ‘'kouma bana'' ! Nous n'allons plus parler du candidat Roch Marc Christian Kaboré, mais désormais de son Excellence monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, brillamment élu par un coup k.o au scrutin présidentiel du 22 novembre 2020, selon les résultats que vous connaissez déjà, 57, 87% contre 53, 23 % en 2015 », s'est lâché Simon Compaoré, par ailleurs président du MPP.
« Camarade président, bravo et félicitations ; nous sommes fiers de vous », a-t-il lancé à Roch Kaboré.

Le nouvel élu a, pour sa part, partagé son intervention entre remerciements et sa ‘'feuille de route'' pour ce quinquennat (2020-2025).
« Je serai le président de tous les Burkinabè, sans exclusive, dans un esprit de service, de respect et de tolérance. Nous venons de montrer à la face de l'Afrique et du monde, à travers cette élection conduite sans violence, et de manière républicaine, que le peuple burkinabè fait preuve de maturité, de résilience et d'amour pour la patrie », a confié Roch Kaboré.

Il souligne être « profondément attaché » à la concertation et au dialogue permanent pour affronter ensemble les défis majeurs du pays. Il fait référence ici à la sécurité et la paix « pour le développement harmonieux » du pays, la réconciliation nationale et la cohésion sociale et à la « prospérité continue » du peuple burkinabè.

« Notre classe politique a le devoir de donner le bon exemple, pour le salut du Burkina Faso et des générations futures. Un vent d'espoir souffle aujourd'hui sur notre pays. Nous devons plus que jamais faire bloc, comme un seul homme, pour la mise en œuvre de mon prochain programme quinquennal », invite Roch Kaboré, pour qui le Burkina a réussi à occuper une place de choix sur le continent et dans le monde qui doit être consolidée.

Cette « célébration du candidat » intervenait quelques heures également après que l'opposition politique ait déclaré « prendre acte » des résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), exprimant par la même occasion, sa volonté de préserver la paix et de faire prévaloir l'intérêt supérieur de la nation (Burkina : L'opposition dit prendre acte des résultats provisoires de la CENI - leFaso.net).

O.L
Lefaso.net

Crédit-photo : Fresh Burkina

Categories: Afrique

Covid-19 au Burkina : 24 nouveaux cas confirmés et 12 guérisons au 24 novembre 2020

Fri, 27/11/2020 - 23:00

Le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie du Covid-19 fait état de 24 nouveaux cas de contaminations dont 3 cas importés et 21 à transmissions communautaires (11 à Ouagadougou, 01à Toma, 01 à Dédougou et 08 à Bobo Dioulasso). Ce qui porte à 2801, le nombre total des personnes infectées dont 959 femmes et 1842 hommes.

Le pays déplore 68 décès depuis le début de la pandémie le 9 mars 2020. Le nombre total des cas guéris a atteint 2579. 154 cas sont sous traitement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Élections 2020 au Burkina : La commission épiscopale justice et paix rend compte de sa mission d'observation

Fri, 27/11/2020 - 21:31

La commission épiscopale Justice et paix (CJP-Burkina) a rendu compte, vendredi 27 novembre, de la mission d'observation des élections couplées du 22 novembre 2020 qu'elle a effectuée à travers le déploiement d'observateurs. Si elle reconnait que les votes se sont déroulés dans le calme, la sérénité et la transparence, la Commission relève également des incidents qui ont émaillés le déroulement du scrutin.

La CJP-Burkina a déployé au cours des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, 402 observateurs, qui ont couvert 496 bureaux de vote répartis dans 14 diocèses. L'organisation voulait à travers cette mission d'observation, aider d'une part à rendre effectif le scrutin, et d'autre part contribuer à ce que les élections soient apaisées, transparentes et crédibles. Les informations remontées à la commission par les observateurs à l'issue du scrutin, lui permettent d'affirmer que les votes se sont déroulés dans le calme, la sérénité et la transparence.

Toutefois, des incidents ont été relevés. Il s'agit entre autre de l'impossibilité de voter pour certains électeurs à cause du transfert inattendu de leur bureau de vote, du manque de bulletins de vote ayant abouti à des frustrations, des désaccords sur la validité de certains bulletins dus à des différences de couleur de l'encre et de l'interpellation par les agents de sécurité d'un électeur détenant des bulletins de vote dans ses poches.

A cela s'ajoute la différence entre le matériel utilisé lors de la formation et le matériel déployé dans les bureaux de vote, l'ouverture très tardive de certains bureaux de vote, la formation insuffisante de certains membres des bureaux de vote qui ne maitrisaient ni les procédures de vote, ni les opérations de dépouillement.

Cependant, la CJP-Burkina affirme que ces différents incidents constatés et qui étaient d'ordre organisationnel, administratif et technique, ne sauraient entacher la crédibilité du scrutin. Elle a formulé des recommandations aux différents acteurs, pour une meilleure organisation des élections à venir. A la CENI, elle recommande d'améliorer le monitoring du déploiement du matériel électoral et de mieux former le personnel des bureaux de vote.

Quant aux partis politiques, la CJP-Burkina préconise de renforcer l'information et la formation des électeurs sur le processus de vote, d'accroitre la présence des délégués des partis dans les bureaux de vote en mettant un point d'honneur sur leur formation. Il a également été conseillé aux organisations de la société civile, de poursuivre l'effort de sensibilisation des citoyens sur les valeurs de la citoyenneté et de la démocratie.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Réélection de Roch Kaboré : Les Burkinabè attendent beaucoup du nouveau contrat

Fri, 27/11/2020 - 21:05

C'est parti pour cinq autres années d'aventure entre le Burkina Faso et Roch Marc Christian Kaboré. Comme le prétend-il lors de sa campagne, sera-t-il un nouveau contrat de paix et de cohésion sociale ? En tout cas les Burkinabè n'en attendent pas moins de lui. Mieux, ils espèrent une rupture complète avec l'insécurité, la vie chère et le chômage. Au micro d'une équipe de Lefaso.net, ce 27 novembre à Ouagadougou, quelques personnes donnent leurs attentes et celles des Burkinabè en général.

Michel Zango, rencontré à Ouidi

Je trouve la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré objective du fait que ce nouveau mandat permettra au Burkina de consolider des acquis et de corriger plusieurs imperfections rencontrées au premier quinquennat. Pour un président qui a fait son premier mandat, cela ne peut pas le permettre de finir tout ce qu'il a commencé. Mais avec un second mandat, il pourra le faire et bien. Le premier mandat a introduit pas mal de changement, particulièrement dans le domaine des infrastructures, toute tendance confondue.

Donc il y a eu du positif. Maintenant pour les cinq prochaines années, les défis qui attendent le président, c'est concernant l'insécurité qui est un sujet très délicat. Je pense en particulier aux autres villes où il ne fait pas bon vivre à cause de ce phénomène. Je n'ai pas une idée de stratégie magique à proposer mais j'estime qu'en tant que président de tous les Burkinabè, il doit tout donner pour y parvenir. J'attends alors qu'il fasse son travail correctement pour que le pays puisse aller de l'avant.

Tindanogo Ouédraogo, rencontré à Tampouy

Je pense que la réélection du président permettra une consolidation des acquis engrangés avec lui. Si un nouveau président venait, c'est vrai que c'est une continuité, mais il y aura démarrage tardif des choses. Les cinq prochaines années doivent alors être meilleures aux cinq autres années en matière de sécurité surtout. A l'Est, au Centre-nord et au Sahel, il y a beaucoup de déplacés. Les préoccupations des Burkinabè de ces zones là c'est la sécurité. Mais tout comme eux, ici aussi personne ne se sent en sécurité.

C'est pourquoi lorsqu'on a une nouvelle d'attaque chacun à peur. Même si la peur a diminué, elle est toujours là et le président est appelé à porter un regard très attentif à ce sujet d'insécurité. Sinon à part cela c'est un président qui travaille bien et qui aime sa population. Il ne peut pas faire toutes les choses à la fois parce que beaucoup de choses sont prioritaires mais sur les questions de lutte contre la pauvreté, les famines et le chômage, il a fait des efforts.

Francis Ouédraogo, vendeur dans une boutique

Selon moi, pour les cinq années passées, comme il a succédé à une transition, c'était normal qu'il ait des difficultés. Mais la période n'a pas été totalement un échec. Il y a eu des avancées significatives qui sont des signaux d'espoir. Les cinq prochaines années à venir nous pensons qu'il pourra faire mieux et que les Burkinabè sortiront satisfaits.

Pendant ces cinq années moi je souhaiterais qu'il mise sur l'éducation qui n'est pas en phase avec les besoins en matière d'emploi. Un coach en développement personnel a dit que le système éducatif actuel est comme les télécentres en son temps ; c'est un système démodé. Donc nous, nous voulons du réel, du concret parce que ce qu'on nous enseigne à l'école, dès que nous sortons on ne rencontre pas ça sur le terrain. Il faut donc changer la façon de nous former à l'école.

Joachin Simporé, fonctionnaire à la retraite

Je souhaite juste bonne chance au président dans sa nouvelle fonction. C'est la population qui a jugé que le passé a été normal en lui renouvelant sa confiance dès le premier tour. Donc moi je lui souhaite bon vent. Cependant je trouve qu'il a comme défis, les dossiers brulant de la sécurité, de la réconciliation nationale et d'autres sujets à caractère économique comme la lutte contre le chômage, le sous-emploi et la lutte contre la pauvreté. Donc c'est au président de faire un effort considérable pour que son mandat soit un succès.

Il faut le dire, sur les questions de la réconciliation nationale, il a dit lui-même qu'il sera le président de tous les Burkinabè et c'est sur cet aspect qu'il est très attendu en dehors du dossier sécuritaire. Je dirai simplement qu'il doit incarner les aspirations du peuple burkinabè. Il faut donc qu'il respecte ce qu'il a promis dans son programme de campagne.

Quant à la question de la grogne sociale, c'est parce que dans la fonction c'est comme s'il y avait des supers fonctionnaires. Alors que tout le monde est important au même titre. Je pense que c'est à lui de trouver la sagesse qu'il faut pour pouvoir gérer tout cela. C'est donc une question de responsabilité, mais aussi de l'entourage. S'il est mal entouré il va de soi qu'il échoue en partie son mandat malgré sa bonne foi.

Aminata (noms d'emprunt), vendeuse de yaourt

Notre préoccupation c'est que le pays soit en paix. Il y a bien sûr d'autres préoccupations mais la priorité c'est la paix. En matière de commerce, le marché est devenu morose. Nos enfants n'ont pas d'emploi. Donc les charges s'augmentent alors que ce que nous gagnons dans ce commerce diminue au fur et à mesure.

Depuis 6 heures du matin je n'ai pu vendre qu'un kilogramme et demi de lait. Alors qu'auparavant j'avais tout au plus une heure pour vendre un kilogramme et demi de lait. Donc c'est également un souci mais comment une autorité peut agir sur de telles choses moi je ne vois pas. Donc s'il y a la paix le reste viendra. Le Burkina Faso est si grand, les préoccupations sont énormes. Le président ne peut pas tout régler, néanmoins il doit tout faire pour préserver la cohésion sociale.

Alidou Oubda, menuisier à Nonsin

Moi ma préoccupation ce sont les impôts qu'on soumet aux marchants qui n'arrivent même pas subvenir correctement à leur besoin. Je suis menuisier, c'est à peine si je vends un tabouret par semaine. Mais avec ça, l'on soumet mes produits à des impôts. D'autres personnes dans ma situation sont soumises aux mêmes conditions. Par la suite on trouve que certains fuient les impôts.

C'est vrai qu'il y a des personnes de mauvaise foi mais de façon générale chacun veut contribuer pour le développement de son pays. Nul ne veut se dérober mais si les préoccupations en famille sont énormes et le marché sur lequel tu comptes, il n'y a pas grand-chose, comment tu vas t'y prendre ? C'est vraiment une préoccupation majeure pour nous qui souhaitons qu'il y ait vraiment une relance de l'économie de sorte à ce que cela profite à tous.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Serie Tecno CAMON 16 : Super vidéo mode 4K, stabilisateur pro et charge rapide

Fri, 27/11/2020 - 21:00

Tecno Mobile a mis à jour la série des CAMON avec ses 3 nouveaux modèles, les Camon 16 Premier, Camon 16 Pro et Camon 16 S qui ont été dévoilée il y a quelques semaines. Tous ces 3 modèles sont déjà disponible dans tous les points de vente de la marque.

Ces nouveaux mobiles raviront les amoureux de photos, vidéos et nouvelles technologiques.

Des vidéos en haute qualité

Le nouveau Camon 16 Premier est le Boss des vidéos chez Tecno Mobile. Il monte sur le podium avec une qualité de vidéo jamais égalée en offrant le choix d'une qualité vidéo 4K inimaginable en haute définition. Toutes vos images apparaitront comme sur un film et en toute simplicité, une première chez la marque. Profitant des nombreuses avancées technologiques et de la puissance du processeur embarqué Helio G90T Octa-core 2Ghz, le Camon 16 Premier arrive ainsi à produire des vidéos de qualité cinématographique avec un quadruple capteur arrière de 64 MP mais également un double capteur avant de 48 MP. Les Camon 16 Pro et Camon 16 S, profitent également d'une très haute définition de vidéos en 1080p 30FPS avec également un quadruple capteur arrière de 64 MP pour le Pro et 48 MP pour la version S.

De plus, avec le stabilisateur embarquée, les vidéos faites du CAMON 16 PREMIER et Pro sont plus stables que jamais, parfait pour les pratiques sportives ou les films en déplacement. Notons aussi le mode vidéo au ralenti pour l'ensemble de la série qui enregistrera 960 images par seconde pour voir en détails et au ralenti tous vos mouvements.
Les Camon 16 se positionnent donc comme les BOSS dans le domaine de la vidéo sur mobile.

Une charge super rapide

Le Camon 16 Premier est équipé d'une batterie de 4500 mAh et la version S et Pro de 5000mAH. Le temps d'utilisation sera cependant identique pour les 3 modèles, une journée d'utilisation intensive. Bonne nouvelle si vous avez oublié de charger pendant la nuit, le Camon 16 premier supportent la charge ultra rapide de 33 W, vous pouvez ainsi passer de 0 à 70 % de batterie en juste 30 minutes de charge. La version Pro aura aussi une charge rapide à 18 W.

Les nouveaux Camon 16 tournent sous Android 10, un système qui facilite l'optimisation pour une meilleure gestion de l'autonomie et de l'énergie. Les mobiles pourront vous permettre de terminer la journée et d'entamer la journée suivante sans mal en usage normal.

Tant d'innovations et de nouveautés qui font de chaque mobile de cette nouvelle série des CAMON 16 un véritable « must have » durant ce dernier trimestre de 2020.

Disponibilité et Prix :

Camon 16 Premier (128 GB ROM + 8 GB RAM) est déjà disponible partout au BURKINA-FASO au prix de 155 000 CFA.
Camon 16 Pro (128 GB ROM + 6 GB Ram), disponible au prix de 115 000 CFA.
Camon 16 S (128 GB ROM + 4 GB Ram), disponible au prix de 86 000 CFA.

Categories: Afrique

Opération Barkhane : Des groupes armés terroristes neutralisés à Boulikessi, une localité frontalière du Mali et du Burkina Faso

Fri, 27/11/2020 - 20:13

Dans son communiqué hebdomadaire sur le bilan des opérations anti-terroristes, la force Barkhane a annoncé que le 17 novembre, en début d'après-midi, alors que les Forces armées maliennes (FAMa) et le Sous-groupement de commandos parachutistes (SGCP) effectuaient une mission de reconnaissance de l'axe par lequel devaient progresser les éléments de la relève de la garnison des FAMa de Boulikessi, un groupe d'individus se déplaçant à moto et mettant en place un dispositif d'embuscade a été décelé.

Une opération coordonnée a permis de neutraliser plusieurs « terroristes » et le détachement franco-malien a ainsi pu regagner le camp de Boulikessi sans perte ni blessé.

Le 19 novembre la relève des FAMa de la garnison de Boulikessi a pu se faire sans encombre, sous la protection des hélicoptères et des commandos de la force Barkhane, rapporte le communiqué. Le 20 novembre, les militaires français ont également neutralisé plusieurs groupes armés terroristes.

Plus d'informations dans le document joint.

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Situation du Covid-19 au Burkina : La maladie s'est stabilisée au mois de novembre

Fri, 27/11/2020 - 18:51

Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a tenu son traditionnel point de presse sur le Covid-19, le vendredi 27 novembre 2020. De cette énième du genre, il ressort que la situation de la maladie s'est stabilisée en ce mois de novembre. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois.

Au cours du point de presse mensuel sur le Covid-19, le directeur du CORUS, Dr Brice Bicaba, a indiqué que le Burkina Faso est classé au 9e rang des pays de la sous région les plus affectés par la maladie avec plus de 2000 cas confirmés. Au plan africain, l'Afrique du Sud se positionne au premier rang avec 77502 cas. Le Nigeria tient la tête des pays de la CEDEAO avec 66875 cas.

Au Burkina Faso, à la date du 26 novembre 2020, sur 130 échantillons analysés, 15 nouveaux cas ont été enregistrés dont 09 à Ouaga, 02 à Dori et 04 à Gaoua. Aucune nouvelle guérison ni de décès n'a été enregistré. Le nombre de cas actifs est de 169.
Le nombre total de guérison à ce jour est de 2579, et le nombre de décès est de 68. Le pays compte à ce jour 2816 cas repartis entre 964 femmes et 1852 hommes.
Il existe toujours des cas au niveau de la région du Centre, des Hauts Bassins, de la Boucle du Mohoun, du Sahel, des Cascades, du Centre-nord, du Centre-Sud, du Sud-Ouest, de l'Est et du Centre-Est.

Les membres du CORUS présents au point de presse.

La maladie s'est stabilisée en novembre

En ce qui concerne l'évolution de la maladie au mois de novembre, Dr Brice Bicaba a indiqué qu'en moyenne, 2500 cas sont testés par semaine. Avec un taux de positivité de 3,9% depuis le 9 mars et de 4,1%. La maladie a eu une période d'embellie au mois de juin à septembre, avec une augmentation des cas au mois d'octobre. Actuellement le pays vit une stabilité au niveau de la contamination. Aucun décès n'a été enregistré durant tous le mois de novembre.

Des activités de sensibilisation pendant la campagne

De plus les actions du CORUS durant ce mois étaient essentiellement axées sur les activités entrant dans le cadre de la campagne électorale. Ce travail a été fait en collaboration avec le Comité sectoriel liberté publique et engagement communautaire pour des directives à l'endroit des acteurs. Il s'agit des directives liées à la santé publique pendant la campagne ; la poursuite des activités de sensibilisation sur le Covid au niveau déconcentré avant les meeting et après les meeting ; un monitorage des actions de sensibilisation par région chaque semaine.

Un point global est attendu dans les jours à venir. A cela s'ajoute la poursuite des activités de sensibilisation par des volontaires et des agents de santé communautaire. Soit plus 5520 activités, 1150 visites à domicile. Le renforcement de la surveillance de l'évolution de l'épidémie pour voir l'impact de la campagne sur les nouveaux cas ; le renforcement du dispositif au niveau des aéroports et frontières terrestres.

Des efforts restent encore à faire

Au niveau du bilan, Dr Brice Bicaba indique le renforcement des capacités des points d'entrée prioritaire en matériels et des intrants. Il est aussi attendu trois extracteurs automatiques pour renforcer la capacité des laboratoires ainsi que la formation des agents de santé ( 4000 en cours). La révision des procédures pour la prise en charge des malades. Les défis majeurs à ce stade de lutte sont, selon le directeur du CORUS, le maintien de la tendance pour mieux faire face à la maladie.

Le renforcement de la surveillance et le respect des mesures barrières au niveau individuel. D'où son appel à toute la population. "Il faut rappeler aux gens que le respect des mesures barrières à savoir le port du masque, le lavage des mains au savon, l'usage du gel hydro-alcoolique, la distanciation sociale sont les meilleures précautions à prendre pour lutter contre le Covid-19" déclare-t-il.

Judith SANOU
Le Faso.net

Categories: Afrique

Au revoir " Super Mamie " !

Fri, 27/11/2020 - 18:00

Rappelée à Dieu, mercredi 25 novembre 2020 des suites de maladie, Christiane Nicole Ouattara née Traoré a été conduite à sa dernière demeure, ce vendredi 27 novembre, au cimetière municipal de Gounghin. Elle laisse dernière elle, le souvenir d'une mère, d'une épouse, d'une tante, d'une grand-mère et d'une belle-mère patiente, forte et surtout humaine.

Les êtres meurent et les lettres demeurent. Christiane Ouattara/Traoré, Professeure certifiée de français à la retraite, elle, vivra toujours à travers le savoir qu'elle a partagé à ces milliers d'enfants au lycée Song-Taaba, au lycée municipal Vénégré et dans bien d'autres temples du savoir à Ouagadougou. Elle vivra également dans le cœur de tous ceux et celles qui l'ont côtoyée, respectée et aimée. Comme une mère, une sœur, une amie. Christiane Ouattara/Traoré est partie comme elle a vécu : dans la simplicité et dans l'amour.

Comme dans toute famille, elle manquera à son époux, Moussa Ouattara, conseiller technique à la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), à la retraite. Celui-là même qui malgré sa foi musulmane, n'a jamais exigé d'elle une conversion. « Elle a pratiqué sa religion jusqu'au bout », a témoigné sa fille aînée, Aïcha, épouse du Dr Cyriaque Paré, lors de la veillée de prière animée, jeudi, par la Communauté chrétienne de Base/Saint Gaston au domicile familial sis au quartier Pissy.

Christiane Ouattara/Traoré manquera aussi à ses enfants Aïcha, Safiatou, Ibrahim, Aïda, qui l'avaient surnommée « Mamie », et à ses nombreux petits enfants qui préféraient le terme de « Super Mamie ». Elle a été leur « Super héros » face à la maladie. Forte, patiente et pieuse jusqu'au bout. Aïcha se souvient du jour (environ deux semaines avant son décès) où sa mère lui tient à peu près ce langage : « L'ainé (e) d'une famille est comme un père ou une mère pour ses frères et sœurs. Tu es l'aînée et tu es désormais la mère de tes frères et sœurs. Ce n'est pas facile et il te faudra de la patience ».

Après l'absoute qui s'est tenue à l'Eglise Christ Roi, le cortège s'est ébranlé vers le cimetière municipal de Gounghin. Là, l'émotion était vive. Les unes étouffant quelques sanglots derrière des morceaux de pagne et les autres essayant de consoler ceux ou celles qui voulaient se réveiller coûte que coûte de ce cauchemar. Mais, hélas, c'était l'ultime adieu, avant la première pelletée. Ce n'est qu'un au revoir. "Super Mamie" s'en est allée. Elle avait 67 ans.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Recrutement frauduleux à la CNSS : La CGT-B/CNSS s'interroge sur la responsabilité du directeur général de la Caisse

Fri, 27/11/2020 - 16:36

Le comité syndical de la CGT-B (Confédération générale des travailleurs du Burkina) de la CNSS (Caisse nationale de la sécurité sociale) a animé une conférence de presse, à Ouagadougou, le 26 novembre 2020 pour donner sa lecture sur le verdict de l'affaire du recrutement frauduleux au concours de la CNSS.

L'affaire des agents impliqués dans le recrutement frauduleux à la CNSS est passée à la loupe de la coordination des comités CGT-B de la CNSS. Ceci, à quelques jours après le verdict rendu par le tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) le 16 novembre 2020. L'ex-DRH et son épouse sont condamnés à 30 et 12 mois d'emprisonnement ferme. L'ex-DRH est également interdit d'exercer pendant cinq ans dans la fonction publique.

De ce point de vue, la CGT-B/CNSS se dit en partie satisfaite de la sentence rendue par la justice en ladite affaire. Elle encourage par ailleurs la justice à poursuivre ses actions de transparences.

Toutefois, les conférenciers regrettent « l'incompétence du TGI de se connaitre compétent dans l'annulation dudit concours ». Pourtant disent-ils « la loi est claire en matière de fraudes ». Pour eux, en cas de fraude lors d'un concours, la loi ordonne de l'annuler. « Un concours frauduleux doit être annulé comme le demande la loi » martèle Seydou Koné, secrétaire général de la CGT-B/CNSS.

De la responsabilité du directeur général

Autre chose qui intrigue Seydou Koné et ses camarades, c'est le cas de la direction générale de la Caisse. Ils s'interrogent donc sur la responsabilité du directeur général actuel, Lassané Savadogo. « Pour nous, il ne fait l'ombre d'aucun doute que Lassané Sawadogo est impliqué dans ce recrutement frauduleux. En matière pénale, il faut des éléments de preuves. Ce sont ces éléments de preuve qui nous ont juste manqués. Pour nous, on ne peut pas organiser une fraude massive comme celle que nous avons connue et le directeur général n'est pas impliqué ou n'est pas au courant. Ce n'est pas possible. Donc pour nous Lassané Sawadogo est bel et bien soupçonné d'avoir participé à cette fraude organisée au sein de son organisation ».

La conférence a été donc l'occasion pour les conférenciers de dénoncer « les magouilles » dans la gestion de la CNSS. Pour eux, il faut un décret pour encadrer les recrutements internes afin de limiter les fraudes.

E.K.S
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Air Burkina : « Les racines et les ailes de l'Afrique de l'Ouest » s'étendent à Libreville

Fri, 27/11/2020 - 16:00

La compagnie Air Burkina a effectué son premier vol commercial sur Libreville, le mercredi 25 novembre 2020, en présence de ses responsables. Ce vol inaugural via Cotonou marque le retour de la doyenne des compagnies aériennes de la sous-région au Gabon.

C'est désormais possible pour les Burkinabè résidents au Gabon de prendre Air Burkina pour leurs trafics aériens entre les deux pays sans faire trop d'escales comme auparavant. Cette occasion, à en croire les Burkinabè au Gabon, est la bienvenue et surtout attendue. « Nous attendons cela depuis longtemps », confie le délégué des Burkinabè au Gabon, Ousseini Sorgho, dont la joie se lisait sur son visage.

Deux fois par semaine, Air Burkina va rallier les deux pays via la capitale économique béninoise, Cotonou. Au-delà d'un simple voyage, la diaspora burkinabè y voit le symbole du patriotisme. « Le fait même d'entendre Air Burkina auprès de nous au Gabon, cela nous incite à voyager avec la compagnie. Ça fait une fierté pour nous de savoir qu'une compagnie du Burkina vient au Gabon, là où réside une forte communauté », relate Ousseini Sorgho.

Pour marquer l'effectivité du vol, une équipe de l'administration d'Air Burkina a voyagé avec les passagers ordinaires de Ouagadougou à Libreville après une escale à Cotonou. La cérémonie inaugurale s'est déroulée dans l'enceinte de l'aéroport international Léon Mba de Libreville.

Ousseini Sorgho, le délégué des Burkinabè résidents au Gabon

Le début d'un programme régulier

L'ambassadeur du Burkina Faso au Gabon, Saïdou Zongo, a rappelé l'importance de la desserte de Libreville par Air Burkina, qui marque aussi la bonne diplomatie entre les deux pays. « Air Burkina vient tout simplement reprendre son rôle essentiel de vecteur dans les flux migratoires, y compris la circulation des marchandises et du fret », a indiqué l'ambassadeur.

Une cérémonie officielle pour marquer l'inauguration du vol Ouaga-Libreville via Cotonou

Le représentant du directeur général d'Air Burkina, Aly Diallo, a décliné l'objectif de la compagnie qui consiste à établir une passerelle entre l'Afrique centrale et de l'Ouest. « Nos vols sont mis en place pour faciliter d'abord le déplacement de nos ressortissants, d'une part ; et celui des opérateurs économiques entre les deux sous-régions, d'autre part », a-t-il indiqué.

Selon les responsables de cette compagnie aérienne, ce vol inaugural marque le début d'un programme régulier,qui, progressivement, va se dérouler en fonction de la réponse du marché. Ainsi, Air Burkina qui a pour slogan « Les racines et les ailes de l'Afrique de l'Ouest », s'étend désormais à Libreville.

Aly Diallo espère que ces vols vont soulager ses compatriotes

Au nom des autorités gabonaises, le directeur général de l'Aéroport de Libreville (ADL), Igor Simard, a réitéré la disponibilité du Gabon à accompagner Air Burkina. « Bon vent ! Nous sommes ravis de vous accueillir dans la famille », a-t-il formulé.

Air Burkina ambitionne desservir d'autres destinations dans le futur

Air Burkina, il faut le rappeler, est la seule compagnie de transport aérien de l'Afrique subsaharienne qui a toujours fonctionné sans discontinuité depuis sa création en 1967. La compagnie dispose de trois Embraer (deux E190 et un E170) depuis fin 2018. Aly Diallo indique que d'ici début 2021, Air Burkina aura cinq flottes qui vont desservir de longues destinations telles que l'Asie et l'Europe.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Prévention et riposte contre les épidémies : La cohorte « Nicolas Meda » prête à servir

Fri, 27/11/2020 - 16:00

37 impétrants de la 4e promotion de la cuvette du programme de formation en épidémiologie et laboratoire de terrain du Burkina (BFELTP) ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce vendredi 27 novembre 2020, à l'Université Joseph Ki-Zerbo. La cohorte 4 a été baptisée « Nicolas Meda ».

Les maladies n'ont pas de frontières et peuvent se propager très rapidement. La pandémie du Covid-19 a confirmé cela. Il est donc capital que le système de santé soit renforcé en personnel de qualité capable de prévenir mais surtout de réagir rapidement pour la riposte à tous les niveaux du système.

L'Université Joseph Ki-Zerbo a en pris la mesure. En collaboration avec l'Organisation Ouest-africaine de santé (OOAS), à travers le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance de maladie (REDISSE), elle a mis en place ce programme de formation en épidémiologie et laboratoire de terrain du Burkina (BFELTP).
Les impétrants de la cohorte 4, soit 37 au total, proviennent de 9 pays de l'espace CEDEAO. Ils ont reçu leurs parchemins ce vendredi 27 novembre 2020 au cours d'une cérémonie solennelle à l'Université.

D'après la vice-présidente en charge de la recherche et de la coopération internationale, Olga Mélanie Lompo, l'Université est très heureuse de mettre à la disposition des pays de l'espace CEDEAO, des épidémiologistes aguerris. A l'endroit des lauréats, Mme Lompo les a appelés au patriotisme et exhortés à relever les nombreux défis qui se présenteront à eux.

La Directrice du programme, Dr Pauline Yanogo, prenant la parole au nom du parrain des impétrants, a exhorté les nouveaux épidémiologistes à mettre en pratique les différents paradigmes et concepts qui ont été développés tout au long des 2 années de formation. « Dès votre retour au pays, vous devez cultiver l'empathie avec les communautés afin d'obtenir une interface efficiente, gage d'une meilleure satisfaction de la demande des populations », a-t-elle martelé.

Elle a aussi traduit sa reconnaissance à l'OOAS, la Banque mondiale, etc. pour les soutiens multiformes sans lesquels cette formation n'aurait pas abouti.
Le représentant des impétrants, Sorry Kondé, a remercié, au nom de ses camarades, le corps professoral qui n'a ménagé aucun effort pour la réussite de la formation. « Nous avons passé deux années certes de formation mais aussi de forte émotion et nous sommes restés malgré tout solidaires », a-t-il confié. Il s'est dit fier de ce diplôme qui, sans doute, leur ouvrira les portes d'une vie professionnelle accomplie.

Obissa Juste MIEN
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Élections couplées 2020 au Burkina : « Je prends acte des résultats provisoires publiés par la CENI », Kadré Désiré Ouédraogo

Fri, 27/11/2020 - 15:10

Président du mouvement Agir Ensemble pour le Burkina, Kadré Désiré Ouédraogo a fait une déclaration ce 27 novembre 2020, à Ouagadougou sur le scrutin couplé présidentielle et législatives de 2020. KDO dit prendre acte des résultats provisoires.

Candidat malheureux du scrutin, il a planté le décor de sa déclaration en ces termes : “ La vision que je vous ai proposée reposait sur des transformations profondes”. Mais “force est de constater que le choix des dirigeants issus de ces élections n'a pas été fait sur la base des reformes fortes." a-t-il regretté.

Un regret qu'il a associé aux irrégularités constatées lors du vote. Toutechose qui jette le doute, selon son entendement, sur la crédibilité des résultats provisoires proclamés. "Les dysfonctionnements profonds ont pu avoir un impact sur la sincérité du scrutin”.

Malgré tout, il admet les résultats. “Je m'associe aux candidats signataires du CFOP et je prends acte des résultats provisoires publiés par la CENI”, a déclaré KDO. Cela n'empêche pas, selon lui, de porter un regard critique sur le déroulement du scrutin.

C'est même un "devoir" de porter cette critique, fait savoir Kadré Désiré Ouédraogo. "Cependant, il est de notre devoir de dénoncer les dysfonctionnements, les cas avérés et les suspicions de fraudes, la proclamation des résultats par la CENI sans consultations, l'absence ou l'arrivée tardive du matériel de vote, la non prise en compte de la cartographie, l'ouverture tardive de certains bureaux de vote, le refus d'établissement des procès verbaux”, a relevé Kadré Désiré Ouédraogo.

Il finit par conclure : "Je salue et adhère à la position des candidats de l'opposition afin d'éviter une crise post-électorale dont notre pays n'a pas besoin.”

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Elections 2020 au Burkina : L'UPC prend acte des résultats proclamés

Fri, 27/11/2020 - 15:05

Ceci est une déclaration de l'Union pour le Progrès et le Changement (UPC) suite à la proclamation des résultats provisoires par la CENI de l'élection Présidentielle du 22 novembre 2020.

L'Union Pour le Progrès et le Changement, après avoir relevé les insuffisances majeures qui ont entaché la régularité et la sincérité de ce double scrutin.

Considérant la situation difficile que traverse notre pays ;

Considérant que la cohésion sociale est une impérieuse nécessité pour le vivre ensemble ;

Le Bureau Exécutif Central en sa séance de ce jour 27 novembre 2020, félicite l'ensemble du peuple Burkinabè, en particulier ses militants, les FDS, les organes de presse pour leurs implications dans le déroulement de ces élections et prend acte des résultats ainsi proclamés.

Nous réaffirmons notre volonté renouvelée de toujours préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l'intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération

Ouagadougou le 27 novembre 2020

Pour le Bureau Exécutif Central,

Le Porte-parole du Parti, l'honorable Moussa ZERBO

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Élections 2020 au Burkina : Déclaration du Haut représentant et Vice président Josep Borrell / Union européenne

Fri, 27/11/2020 - 14:56

Les élections présidentielle et législatives au Burkina Faso constituent une étape importante pour la consolidation de la démocratie dans le pays. Ces élections ont clôturé un processus électoral marqué par le consensus et le civisme de tous les acteurs..

L'UE soutient les efforts déployés afin de préserver ce consensus, au niveau national et international, à l'image des actions menées par la CEDEAO, l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie et les Nations Unies.

Il est important que la suite du processus électoral continue de répondre aux principes de transparence, de respect de l'État de droit et d'inclusivité, garanties indispensables pour un scrutin aux résultats crédibles et acceptés par tous.

Dans l'attente des résultats définitifs qui seront proclamés par le Conseil constitutionnel, toute contestation des résultats provisoires devra se faire à travers des voies légales existantes.

Josep Borrell/Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité / Vice-président de la Commission européenne

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Eau et assainissement : Implantation de six forages dans le village de Kolan, commune de Toma

Fri, 27/11/2020 - 14:00

Le village de Kolan dans la commune de Toma vient de bénéficier de six forages le mercredi 25 novembre 2020. Ce don est l'œuvre du projet Nouvelle planète BCOD en collaboration avec la mairie de Toma.

Après le village de Goussi, c'est le village de Kolan qui se réjouit aujourd'hui grâce à ce geste très salutaire qui va beaucoup soulager la population. Pour le conseiller municipal Pascal Gourané, ce projet de réalisation de forages est le bienvenu dans le village car non seulement il les soulage mais aussi amoindrit les distances que leurs mamans et femmes parcouraient pour aller à la recherche de l'eau. Selon lui, le don va contribuer à « éradiquer les maladies hydriques ».

Quant à Malik Garané, maire de la commune de Toma, il a salué toute la population de Kolan et leur a dit merci pour leur présence effective ce matin. « Je suis content de ce village qui est un exemple dans notre commune, raison pour laquelle le Conseil municipal tient à vous accompagner. Comme on a coutume de le dire que si on lave ton dos, lave-toi aussi le ventre. Effectivement, vous vous battez pour le développement de votre village et j'en suis fier. Nous n'allons pas nous limiter à ces six forages parce que nous allons travailler avec les partenaires pour toujours vous appuyer » s'est ainsi étalé le maire Garané.

Il a aussi saisi l'occasion pour féliciter Nouvelle planète qui, depuis un certain moment intervient dans beaucoup de village dans la commune. Pour faire le point des réalisations du partenaire de la ville, le maire a invité Seynabou Gueye, chargée du suivi du projet pour ce faire. « Nous intervenons dans tous les domaines notamment le domaine de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, le maraîchage, de l'eau et l'assainissement pour ne citer que ceux-la. Depuis 2015, nous travaillions avec beaucoup de communes où nous parrainons des élèves, à Grand Samba par exemple dans le Passoré. Dans la commune de Toma, nous avions réalisé des adductions d'eau potable simplifiée (AEPS) à Sièpa, Pankélé, des forages, des unités de production pour les femmes dans le village de Tô. Nous avons réalisé un jardin à Koin. Nous intervenons également dans le village de Nyon, Nièmè, Semba, Zouma, Konti, Raotenga, Yayo, Goussi tous de la commune de Toma » a expliqué Seynabou Gueye.

En marge de cette activité, le maire Malik Garané a rendu visite aux femmes de Raotenga qui ont bénéficié d'un projet pour la fabrication du soumbala par Nouvelle planète BCOD. Par ailleurs, il les a félicitées et les a invitées à prendre cette activité au sérieux afin de résorber le chômage et par ricochet la pauvreté dans le village.

Gaston Toé
Lefaso.net
Toma

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