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Updated: 2 days 16 hours ago

Élevage au Burkina : Des opportunités d'affaires pour les investisseurs dans un secteur sous exploité

Sun, 13/12/2020 - 00:30

Le Forum économique virtuel du Burkina Faso au Canada, tenu en octobre 2020, a consacré un pan à l'analyse des opportunités d'investissement dans les secteurs de l'agriculture et l'élevage. Pour le secteur de l'élevage, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou, a relevé qu'il reste largement inexploité par les investisseurs, pourtant le domaine regorge d'énormes opportunités d'affaires.

Le secteur de l'élevage est le troisième pilier de l'économie nationale, selon le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sommanogo Koutou. Il couvre 12% du PIB et constitue le troisième produit d'exportation du Burkina, derrière l'or et le coton. En outre, ce secteur procure plus de 40% du revenu monétaire des ménages ruraux et occupe une place centrale dans l'approche de développement du ministère des Ressources animales et halieutiques. Malheureusement, a-t-il ajouté, le secteur reste largement inexploité.

Comme opportunités d'affaires pour les investisseurs, le ministre Koutou évoque entre autres le manque d'abattoirs appropriés qui amène le pays à n'exporter qu'une faible quantité de la viande disponible ; la faible transformation du lait du fait de l'insuffisance d'unités modernes de transformation laitière et les difficultés de l'écoulement du poulet local dans la sous-région en raison de l'absence d'abattoirs modernes pour volaille.

Selon Sommanogo Koutou, le nombre de bétail est estimé à plus de 10 millions de têtes pour les bovins et à plus de 27 millions pour les petits ruminants en 2020. L'une des difficultés du secteur est l'approvisionnement suffisant en aliments de bétail, relève-t-il. Ce qui pour lui constitue une opportunité d'implantation d'industries et d'entreprises de production d'aliments de bétail. Par ailleurs, dans le domaine de la volaille, le ministre Koutou note l'importance du marché national en termes de consommation d'œufs (aviculture moderne). Pourtant, il existe de véritables difficultés d'accès aux aliments pour volaille, induisant des besoins réels d'investissements.

Plusieurs projets sur la table pour renforcer les capacités productives du secteur

Lors du Forum économique virtuel, le ministre Sommanogo Koutou a présenté plusieurs projets structurants qui sont en attente de financement. La construction de l'abattoir frigorifique de Bobo-Dioulasso de 10 milliards de FCFA environ, de deux abattoirs modernes dans les villes de Fada N'Gourma et de Banfora de 4 milliards de FCFA et le projet de réhabilitation de l'abattoir frigorifique de Ouagadougou pour un montant d'environ 5 milliards de FCFA.

Il y a également le projet de création d'une unité de production de vaccins pour animaux au Laboratoire national d'élevage de Ouagadougou, pour une meilleure couverture sanitaire du cheptel, à 10 milliards de FCFA, et le projet de création d'une unité de transformation de lait à Bobo-Dioulasso.
Par ailleurs, l'environnement juridique et politique se révèle aussi attractif à l'instar d'autres secteurs de l'économie burkinabè, et le ministère des Ressources animales et halieutiques se dit disponible pour accompagner les entrepreneurs et investisseurs qui voudraient y faire des affaires.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

Categories: Afrique

11-Décembre 2020 : La région du Centre reconnaissante envers 92 personnes

Sun, 13/12/2020 - 00:25

La région du Centre a aussi célébré les 60 ans de l'indépendance du Burkina, le vendredi 11 décembre 2020. L'évènement a été marqué par des séances de décorations au profit de 92 personnes et une parade civilo-militaire.

Dans la région du Centre, c'est la commune rurale de Saaba qui a accueilli les festivités régionales de la fête de l'indépendance du Burkina Faso, le vendredi 11 décembre 2020. L'occasion a été belle pour distinguer 92 personnes de la région qui ont fait preuve de dévouement au travail et d'un sens élevé du devoir. Six ont reçu la médaille de l'ordre de l'étalon, 14 ont reçu la médaille de l'ordre de mérite burkinabè, 40 de l'ordre de mérite des collectivités locales, 06 ordres spécifiques et 26 ordres du mérite du développement rural.

Victor Adama Kabré, Maire de la commune de Komki-Ipala

Victor Adama Kabré est le maire de la commune rurale de Komki-Ipala. Il a été distingué chevalier de l'ordre des étalons ce 11-Decembre 2020. Il a exprimé sa joie et toute sa gratitude aux autorités qui ont reconnu ses mérites. Il en est de même pour Germaine Kaboré. Elle a été élevée au rang de chevalier de l'ordre de l'étalon. « Je dédie cette médaille à tous mes collaborateurs, amis et ma famille. Je remercie les autorités d'avoir porté leur choix sur moi en me décorant ce jour », a-t-elle exprimé sa reconnaissance.

Le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo

Pour le Gouverneur de la région du Centre, Sibiri de Issa Ouédraogo, cette année, la célébration de la fête de l'indépendance se déroule dans un contexte sécuritaire toujours éprouvant. A cela, a-t-il poursuivi, s'est greffé dès le début de l'année la pandémie du Covid-19. D'après lui, en plaçant ce soixantième anniversaire sous le thème « Cohésion nationale et engagement patriotique pour le développement durable du Burkina Faso dans un contexte d'insécurité et de Covid-19 », il s'agit d'interpeller l'opinion nationale sur l'impérieuse nécessité de préserver la cohésion sociale et l'engagement patriotique, nonobstant l'insécurité et la pandémie du Covid-19.

Cependant, malgré le contexte, la région du Centre a enregistré d'importantes réalisations au profit des populations, foi du Gouverneur. Au nombre de ces réalisations, a-t-il cité, il y a des infrastructures routières, sanitaires, des écoles et des forages. « Qu'il me soit permis de féliciter l'ensemble des acteurs y compris les services techniques de la région pour le travail abattu et tous les récipiendaires désignés de la région, dont l'exemplarité des rendements mérite d'être suivie surtout par les plus jeunes pour le développement de la région du Centre et partant de l'ensemble du pays », a-t-il soutenu.

Germaine Kaboré

A la suite de ces notes, le gouverneur Ouédraogo a donné le top départ de la parade civilo-militaire. Le flambeau pour l'édition de 2021 a été par la suite remis à la commune rurale de Koubri.

Obissa Juste MIEN
LeFaso.net

Categories: Afrique

"Héro national" : Jabber Mystère King chante le commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre 2008 à Fada

Sat, 12/12/2020 - 23:05

L'artiste Jabber Mystère King vient de marquer son entrée dans l'arène musicale. Il a procédé au lancement de son premier clip "Héro National", le jeudi 10 décembre 2020. Un clip en hommage au commandant Saïdou Sawadogo, son père.

A tout seigneur, tout honneur. C'est dans cette dynamique que l'artiste Jabber Mystère King, à l'Etat civil Jabber Sawadogo, a décidé de donner la première place à son géniteur. Il s'agit du commandant Saïdou Sawadogo décédé au cours d'une mission de préparation du 11-Décembre à Fada en 2008.

Parents et amis de l'artiste venus le soutenir.

A travers son premier clip "Héro National", l'artiste lui rend hommage."Pendant 12 ans nous avons pleuré Papa et je voulais qu'en lieu et place de ces pleurs cette année, que nous le célèbrons et rendons grâce à Dieu pour tous ses bienfaits", confie l'artiste.

Par ce clip, c'est aussi une manière de rendre hommage à toutes les FDS tombées l'arme à la main, et une invite aux différentes familles à cesser les pleurs pour continuer d'aller de l'avant.

Alimata Sawadogo, professeure de musique et mère de l'artiste, toute fière lui souhaite plein de succès.

Selon la maman de l'artiste, Alimata Sawadogo, professeure de musique, c'est avec beaucoup d'hésitations qu'elle a accepté le choix de son fils de faire de la musique. Ainsi, c'est avec beaucoup d'émotions qu'elle a accueilli le clip. Pour l'occasion, elle a invité l'artiste à demeurer dans le travail pour aller de l'avant.

C'est le même son de cloche du côté de la marraine de la cérémonie, Gladys Batiébo/Kinda. Elle dit avoir toujours cru au talent de l'artiste depuis son bas âge. Et le présent clip est la confirmation que l'artiste a du talent à revendre. Pour l'occasion, elle a réaffirmé sa disponibilité à l'accompagner dans la suite de sa carrière.

Gladys Batiébo/Kinda, marraine de la cérémonie de lancement.

Jabber Sawadogo est un fruit de l'INAFAC ( Institut national de formation artistique et culturelle). Le lancement de son clip a eu lieu en présence de plusieurs personnalités dont l'ambassadrice Aline Koala, le Chef d'Etat major de l'armée de l'air, le colonel-major Kounsaoma Palenfo, du directeur du Lycée Badenya et d'autres d'artistes venus soutenir l'événement à travers des prestations.

Judith SANOU

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Categories: Afrique

11-Décembre 2020 à Banfora : Le lycée privé Béthanie remporte la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation

Sat, 12/12/2020 - 22:56

Dans le cadre des activités commémoratives du 11-Décembre 2020 dans la cité du Paysan noir, l'association Dikou, avec le soutien de l'Assemblée nationale, a organisé, le mercredi 9 décembre 2020, la 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation. La cérémonie a été présidée par Alassane Bala Sakandé.

Pour cette 5e édition du jeu concours les Cracks de la nation, c'est le lycée privé Béthanie de Banfora qui a remporté la compétition face au lycée provincial Lompolo Koné. Il remporte ainsi une enveloppe de 500 000 FCFA, des fournitures scolaires et de nombreux lots des partenaires. A travers ce jeu concours, l'association Dikou veut contribuer à l'excellence et à la performance scolaire. Selon son coordinateur national, Abraham Bayili, le jeu concours les Cracks de la nation vise à permettre aux élèves d'avoir le goût de la recherche, de se frotter entre eux-mêmes et de contribuer à la recherche de l'excellence en milieu scolaire.

Abraham Bayili, coordinateur national du jeu concours les Cracks de la nation

Les questions ont surtout porté sur la culture générale, la science, l'histoire du Burkina Faso, sa géographie, ses institutions et symboles, etc. Au terme du jeu, le vainqueur qui est le lycée Béthanie de Banfora a totalisé un score de 170 sur 200 points. « D'habitude, l'évènement concerne tous les établissements du pays, mais avec le contexte de l'insécurité et la crise sanitaire, l'association a limité dans la région des Cascades. Et le concours a concerné les deux provinces de la région, la Léraba et la Comoé », a expliqué le promoteur Abraham Bayili. Avant de se réjouir du bon déroulement de l'évènement dans un contexte aussi particulier. Pour lui, le niveau des élèves pour cette édition est satisfaisant malgré les difficultés rencontrées dans l'organisation du concours.

Remise de prix au gagnant du jeu radiophonique Assemblée nationale

Cette cérémonie qui a été une occasion de récompenser le gagnant du jeu radiophonique de l'Assemblée nationale, a été présidée par le président de ladite institution, Alassane Bala Sakandé. Ce jeu radiophonique vise à faire connaitre l'institution au grand public à travers ses missions et son fonctionnement. Le jeu a débuté le 5 décembre dernier sur les antennes des radios locales de la région et a couvert l'ensemble des communes des Cascades.

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé

A l'issue de quatre jours d'émission, ce sont plus de 100 appels reçus et un grand gagnant qui s'est dégagé. Après avoir répondu aux différentes questions avec succès, le super gros lot du jeu revient à Souleymane Sanogo, un handicapé visuel. Il a reçu des mains d'Alassane Bala Sakandé, un trophée, un ordinateur de bureau, plus une imprimante.

Les élèves du Prytanée militaire du Kadiogo

Ayant été touché par l'histoire de la vie du vainqueur et de sa combativité malgré son handicap, le président de l'Assemblée nationale a promit de lui apporter son soutien personnel ainsi que celui de son institution, à travers divers appuis notamment dans son secteur d'activité qui est l'élevage. Toutefois, il a salué l'engagement de tous les acteurs impliqués dans l'organisation de ces jeux concours à l'occasion des festivités du 11-Décembre dans les Cascades.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Norbert Zongo : " Il a été assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste", Boureima Ouedraogo, journaliste

Sat, 12/12/2020 - 18:10

L'organisation de la société civile, Le Balai Citoyen, a initié un panel relatif aux combats du journaliste Norbert Zongo.

Autour de la thématique :"Norbert Zongo , un modèle de combat pour la justice, la démocratie et le développement", ce 12 décembre 2020, des chercheurs, des journalistes et des acteurs de la société civile s'interrogent sur l'engagement du journaliste Norbert Zongo.

Objectif, connaître la profondeur de la pensée du journaliste en matière de justice, de démocratie et de développement, afin d'outiller la jeunesse sur la veille citoyenne.

Les panelistes sont entre autres, Dr Abdoulaye Barro, enseignant chercheur en philosophie, Dr Thomas Ouedraogo, philosophe, et le journaliste d'investigation, Boureima Ouedraogo.

D'emblée, les panelistes ont accordé leurs violons sur le fait que " Norbert Zongo était un intellectuel engagé de son époque". Son engagement , selon les explications du journaliste Boureima Ouedraogo :"était un engagement du journaliste dans la mission d'information, d'éducation de son peuple".

Mais malheureusement, regrette Thomas Ouedraogo, " Il l'a payé au prix de son sang". Puis d'ajouter :" Un sacrifice qui n'a pas été vain et qui a amorcé la démocratisation du pays, la lutte pour la liberté et la justice pour tous, jusqu'à l'avènement de l'insurrection de 2014."

Pour Thomas Ouedraogo, Norbert Zongo était un ardent défenseur des droits humains, qui prenait position de par ses écrits sur des cas de violations des droits humains au Burkina et en Afrique".

Pour Dr Abdoulaye Barro, Norbert Zongo était "un philosophe , qui s'interrogeait sur la démocratie en Afrique, la liberté au Burkina Faso et l'émancipation des peuples. Ce qui fait qu'à travers ses écrits jusqu'à son assassinat, il s'est toujours posé les questions de changement, de développement et de vie".

Pour Boureima Ouédraogo, Norbert Zongo, en sa qualité de journaliste, a été " assassiné dans l'exercice de sa profession de journaliste, notamment dans l'enquête sur l'assassinat de David Ouédraogo (chauffeur de François Compaoré, frère de l'ex président Blaise Compaoré). Mais le politique à l'époque a empêché le dossier de prospérer. Mais aujourd'hui, nous osons espérer que la justice sera rendue".

Au nom du Balai Citoyen, c'est le porte-parole, Ismail Kinda qui a expliqué que ledit panel s'inscrit dans la logique de la justice pour Norbert Zongo".

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Quartier Panzani de Ouagadougou : Le Zonta club fait dons aux déplacés internes

Sat, 12/12/2020 - 17:30

Les membres du Zonta club ont effectué le 10 décembre 2020, une visite de courtoisie aux personnes déplacées internes du quartier Panzani de Ouagadougou. Ils ont fait dons de produits de première nécessité à ces personnes vulnérables.

La crise sécuritaire que traverse le Burkina occasionne des déplacements des populations. Les personnes déplacées internes se retrouvent dans des conditions de vie précaires : pas de nourriture, pas de toit adéquat pour s'abriter, sans protection aussi bien sécuritaire que sanitaire. « Cette situation constitue de pires formes de violence faites aux personnes déplacées internes, constituées en majorité de femmes et d'enfants », regrettent les membres du Zonta club. C'est pourquoi chaque membre a fait parlé son cœur à travers la remise de dons composés de 50 paquets de sucre (SOSUCO), cinq cartons de savon (SN Citec), de farine infantile, des couvertures, des habits chauds, etc.

Hélène Sanou, présidente du Zonta club de Ouagadougou (gauche) et Salimata Tiendrébéogo, porte-parole des bénéficiaires

Pour la responsable du Zonta club de Ouagadougou, Hélène Sanou, leur geste est une occasion pour les membres de tirer la sonnette d'alarme en disant « NON » à toutes formes de violences faites aux femmes et aux personnes vulnérables. Elle l'exprime en ces termes : « La remise de dons en ce jour constitue également une occasion pour le Zonta club de Ouagadougou d'attirer l'attention individuelle et collective sur la nécessité de traiter de la question des violences faites aux femmes et aux filles afin d'assurer la promotion de leurs droits et leur sécurité. »

Les premiers responsables membres du Zonta club Ouagadougou

Les bénéficiaires ont exprimé leur joie à l'endroit de leurs bienfaiteurs. Salimata Tiendrébéogo, la porte-parole, a salué l'initiative et remercié les membres du Zonta club pour leur geste humanitaire. Elle a également formulé des vœux pour les donateurs. « Nous sommes contents d'abord de la visite et ensuite du don qu'ils nous ont apporté. Que Dieu bénisse leurs efforts quotidiens ainsi que leurs familles. »

Photo de famille

Le Zonta club est engagé pour l'amélioration du statut de la femme sur les plans juridique, politique, éducationnel, sanitaire et professionnel. Cette cérémonie de remise est organisée en collaboration avec les « Golden Z », des universitaires qui constituent la pépinière du Zonta au Burkina Faso. Aussi, le club organise depuis 2008, à l'appel du secrétaire général des Nations-Unies, la campagne mondiale des « 16 jours d'activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes ».
En plus, une journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard de la femme se tient chaque 25 novembre et chaque 10 décembre celle internationale des droits humains.

Le Zonta international est club de service interprofessionnel, apolitique et non confessionnel qui regroupe des femmes et des hommes du monde entier exerçant des responsabilités dans l'administration, le commerce et le monde des affaires.

Dofinitta Augustin Khan (Stagiaire)
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Covid-19 au Burkina : 171 nouveaux cas à la date du 11 décembre 2020

Sat, 12/12/2020 - 15:31

La planche continue de s'incliner au Burkina Faso, pour le cas de la maladies à coronavirus.

En effet, le point à la date du 11 décembre 2020, fait état de 171 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires, dont 139 dans la ville de Ouagadougou, 23 à Bobo-Dioulasso, 04 à Fada N'Gourma, 02 à Dédougou, et 01 dans chacune des villes de Kaya, Zabré et Boromo.

Ce résultat a été obtenu après analyse de 1506 échantillons. Le nombre de guérisons à la même date a été de 36 et malheureusement 02 décès.

Ainsi, depuis la date du 9 mars 2020, le Burkina a enregistré un total de 3750 cas confirmés, 2828 guérisons et 71 décès. Le nombre de cas actifs à la date du 11 décembre 2020 est 851.

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Boucle du Mouhoun : Le Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina dresse le bilan de ses activités

Sat, 12/12/2020 - 12:00

La ville de Dédougou a accueilli, les 9 et 10 décembre 2020, les acteurs de la mise en œuvre du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso (PACOF), pour le bilan des activités après six ans et neuf mois d'exécution. A l'heure du bilan, le ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, Salifou Ouédraogo, est venu participer aux échanges. Durant 48 heures, il s'est agi de dégager les acquis du projet, ainsi que des perspectives.

L'atelier de clôture du Projet d'appui aux communes de l'Ouest du Burkina Faso s'est ouvert dans la cité de Bankuy, le mercredi 9 décembre 2020, sous la présidence du ministre de l'Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles. C'est la salle polyvalente du Conseil régional qui a accueilli les différents acteurs de la mise en œuvre de ce projet qui a œuvré pour la sécurisation foncière et la gestion des ressources naturelles dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. La rencontre-bilan de Dédougou a permis de revisiter les objectifs du projet, de s'approprier les résultats majeurs obtenus et de capitaliser les acquis pour des perspectives de continuité sur les cendres du projet clos.

André Anatole Yaméogo, directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural.

Le projet est allé à son terme après six ans et neuf mois de mise en œuvre. Cela a été possible, selon André Anatole Yaméogo, directeur général du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural, grâce aux efforts et engagements conjugués des acteurs de mise en œuvre que sont les quinze communes bénéficiaires, l'unité de gestion du projet, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales, la Direction générale du foncier, de la formation et de l'organisation du monde rural (DGFOMR) et l'Agence française du développement (AFD).

Le représentant de l'AFD, Adrien Absolu, a pris la parole pour exprimer sa satisfaction à la fin de la mise en œuvre du projet. « Pour l'AFD, c'est une journée de grande fierté du fait que le ministre (de l'Agriculture) ait honoré par sa présence l'atelier de clôture. Cela montre la qualité de la relation partenariale. Une seconde fierté de voir que les résultats espérés dans la mise en œuvre de ce projet ont été atteints. C'est un projet qui a été conçu sur mesure et non sur une approche standardisée », a-t-il déclaré.

Une vue des participants.

A l'heure du bilan, ce sont plus de 7 milliards de F CFA qui ont été mobilisés pour les activités durant la durée du projet. Sur ce montant, l'AFD a contribué à hauteur de 88%, soit 6,55 milliards de F CFA, et l'Etat burkinabè a mobilisé 9% du budget total. Le reste, soit 3% du budget, a été supporté par les bénéficiaires. Quinze communes ont bénéficié de l'accompagnement de ce projet, soit dix communes dans la région de la Boucle du Mouhoun et cinq dans les Hauts-Bassins. La mise en œuvre des activités a été conduite par des groupes d'opérateurs dont CA17 International, ARP Développement et ERGECI Développement.
Opérationnaliser la loi 034/2009

L'objectif du PACOF était d'opérationnaliser la loi 034/2009 portant régime foncier rural et de l'articuler avec les dynamiques de développement économique communales durables. De façon spécifique, le projet a permis d'appuyer les acteurs dans la création de dynamiques économiques et productives, d'améliorer leurs capacités et de leur donner un appui institutionnel.

Le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

« Ce projet a contribué à la croissance et à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la sécurisation foncière des domaines des acteurs ruraux et la promotion d'une gestion durable et concertée des acteurs locaux impliqués », a précisé le ministre Salifou Ouédraogo.

Le bilan de la réalisation des activités a été jugé satisfaisant, tant sur le plan de la sécurisation foncière que sur la question de l'appui au développement économique des communes d'intervention. On note par exemple, pour le premier volet, la mise en place effective et l'opérationnalisation de quinze services fonciers ruraux dans les communes d'intervention. Il faut aussi souligner la mise en place et l'opérationnalisation des Commissions foncières villageoises (CFV) et des Commissions de conciliation foncière villageoises dans 98% des villages couverts par le projet, soit 245 villages sur 250 au total.

Adrien Absolu, représentant de l'AFD.

Dans le deuxième volet portant sur l'appui au développement économique, il a été mis en place un Fonds d'investissement communal (FIC). Ce fonds a débloqué 3 milliards 18 millions de F CFA au profit de 256 projets communaux et 390 projets de promoteurs privés.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

D. LAWALI
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Une centaine de jeunes leaders en conclave à Ouagadougou pour réinventer l'avenir

Sat, 12/12/2020 - 12:00

Du 9 au 12 décembre 2020 se tient la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement sous le thème : « Jeunesse engagée et réinvention de l'avenir ». Cette conférence est une initiative du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).

Ce sont une centaine de jeunes leaders venus de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou qui prennent part à la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement. Elle a débuté le 9 décembre 2020 par des sessions de formation en ligne. Le 11 décembre 2020, ils se sont réunis dans la capitale burkinabè pour poursuivre la formation et ce, jusqu'au 12 décembre 2020. Ils bénéficieront de communications sur l'engagement citoyen des jeunes, le leadership, le renforcement de capacités sur le personnal branding.

Ezékiel Noali, président du MROD-BF

Il est aussi prévu des partages d'expériences de jeunes qui se distinguent dans leur domaine d'activités. « Il y a des jeunes qui se débrouillent très bien dans le domaine entrepreneurial, que ce soit aussi au niveau managérial de certaines entreprises. Donc il est vraiment important que ces jeunes viennent édifier d'autres jeunes pour leur dire que c'est possible en tant que jeunes de pouvoir impacter sa communauté, à travers son leadership, à travers son management dans une société ou une structure donnée », a laissé entendre Ezékiel Noali, président du Mouvement de réflexion sur les opportunités de développement du Burkina Faso (MROD-BF).

Il est également prévu au cours de cette conférence d'accorderdes temps de réflexion pour permettre aux participants de discuter entre eux. « On ne va pas seulement écouter d'éminentes personnalités, on va aussi discuter entre nous pour dégager des perspectives comme par exemple les grands défis de la nation. Qu'est ce qui est comme priorité à l'heure actuelle pour notre pays ? Nous allons discuter sur ces thématiques et ce sera l'opportunité pour les participants de donner leurs points de vue et nous allons ériger cela en rapport que nous allons publier plus tard », a expliqué M. Noali.

Une centaine de participants prennent part à la conférence

Pour Cheick Fayçal Traoré, parrain de la 4e édition de la conférence des jeunes leaders pour le développement, cette conférence du MROD-BF est une initiative à saluer, parce qu'elle met l'accent sur le renforcement de capacités des jeunes. « Le renforcement des capacités des jeunes de notre pays est la clé de leur utilité au développement, la clé de leur capacité à impacter notre pays. Et nous pensons que toute action dans ce sens mérite que nous puissions nous associer à cela », a-t-il indiqué.

Travailler au développement du Burkina Faso

Le MROD-BF est un mouvement international de la jeunesse burkinabè qui a été mis en place en 2016 en Algérie par de jeunes burkinabè qui y résidaient dans le cadre de leurs études. L'objectif, selon son président Ezékiel Noali, c'est d'amener la jeunesse à s'intéresser aux questions de développement pour garantir un avenir meilleur au Burkina Faso.

Cheick Fayçal Traoré, parrain de la conférence, a salué l'initiative du MROD-BF

La conférence des jeunes leaders pour le développement que le MROD-BF organise, est donc l'occasion de mener des réflexions pointues sur des thématiques liées au développement, de renforcer les capacités de ses membres, mais aussi des membres d'autres organisations avec lesquelles il collabore. Cela, dans le but d'amener la jeunesse à s'impliquer dans la gouvernance et le processus de développement du pays.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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11-Décembre à Banfora : Le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales a pris part au défilé civil et militaire

Sat, 12/12/2020 - 11:00

En participant à la commémoration de la fête de l'indépendance, le bras financier des collectivités a voulu ainsi montrer son attachement à la mère patrie, le Burkina Faso.

Les Burkinabè ont célébré le vendredi 11 décembre 2020, la fête de l'accession à la souveraineté nationale et internationale du Burkina. A Banfora, plusieurs activités ont ponctué le 60e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne Haute-Volta devenue Burkina Faso. L'une des activités la plus attendue était le traditionnel défilé civil et militaire. Plusieurs entités ont marqué le pas sous les yeux du président du Faso et des populations des Cascades. Parmi elles, il y a le Fonds Permanent pour le Développement des Collectivités Territoriales (FPDCT) devenu Agence nationale pour le Développement des Collectivités Territoriales (ADCT).

Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

En participant à cette activité, le bras financier des collectivités a voulu montrer son attachement au Burkina Faso. Les pas marqués, les bras balancés rappellent les activités déjà réalisées pour le bonheur des populations. Ils indiquent également que l'organisme ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il compte redoubler d'efforts dans son accompagnement des communes et des conseils régionaux. Pour son directeur général, Bruno Dipama, le défilé a été également un moment de remonter le fil de l'histoire.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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60 ans d'indépendance du Burkina-Faso : La jeunesse burkinabè devrait s'inspirer de la vision des Pères de l'Indépendance

Sat, 12/12/2020 - 11:00

La parole des « Pères Fondateurs » est « Parole d'Evangile ». Leur ordonnance est sacrée, sa non-observance est périlleuse, et tout contrevenant consciencieux à leur injonction en subirait tôt ou tard, inéluctablement et fatalement, les conséquences. Sous le ciel d'Afrique, un conseil ancestral, analogue à une disposition constitutionnelle des temps modernes, a force de loi, et toute attitude irrévérencieuse à son encontre se paie cuisamment.

A ce propos, le développement socio-politico-économico-culturelle d'une nation s'articule avec la vision originelle formulée par les Pères Fondateurs ; une vision que les générations futures doivent connaître impérativement, observer minutieusement, s'approprier jalousement et préserver comme la prunelle de leurs yeux.

Au Burkina-Faso, nous devons renouer avec les idéaux des « Pères de l'Indépendance ». Ces vaillants combattants de notre Liberté et notre Dignité nourrissaient de grands et nobles rêves pour la « Fière Volta de nos aïeux ». Il est grand temps, en cette année 2020 où le Burkina Faso, l'ex Haute-Volta commémore ses soixante ans d'indépendance, de rappeler, voire, ressusciter les augustes et pieuses aspirations que nourrissaient les artisans de notre dignité.

Aspirations, qui normalement devraient être dans l'esprit collectif et la conscience nationale, une étoile finale qui, d'une part, guide, éclaire, inspire et oriente toutes les décisions de nos élites politiques ; et d'autre part, constitue une lanterne de référence et une boussole pour toute la société burkinabè, notamment, pour sa jeunesse.

Il est grand temps d'œuvrer au rabibochage entre l'esprit des Patriarches et celui de la jeunesse burkinabè, surtout celle née après 1987. En effet, nos leaders politiques qui firent tambouriner l'halali de la domination coloniale et claironner le doux chant des indépendances, étaient conscients des handicaps naturels de leur mère patrie, de son déficit en ressources minières et énergétiques et de la petitesse de sa superficie.

Ils voulurent donc que la Haute-Volta, pour les âges à venir, se démarque en ce monde par la valeur intrinsèque, les vertus inhérentes et les richesses intérieures de son capital humain. Les « Pères de l'indépendance Voltaïque » voulurent ardemment que la principale force de leur très chère Haute-Volta soit constituée essentiellement par « ceux qui l'habitent ». Ils aspirèrent que l'intégrité, la solidarité, l'union et la complémentarité s'érigent en principes sacro-saints au sein de notre famille commune et notre maison voltaïque.

Ci-après, la déclaration d'indépendance, proclamée le 05 Aout 1960 à minuit, par le Président Nawalagba Maurice YAMEOGO : « Aujourd'hui, 05 Août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l'Homme à la Liberté, à l'Egalité et à la Fraternité, je proclame solennellement l'indépendance de la République de Haute-Volta. Neuf siècles d'histoire ont révélé au monde la valeur morale de l'Homme voltaïque. Au nom de cette morale à partir de laquelle nous voulons bâtir notre nation, j'exprime ma profonde gratitude à tous les artisans de notre indépendance nationale… ». Ainsi, à chaque fois que les voltaïques et par la suite les Burkinabè ont tenté de bâtir leur nation sur autre chose que la morale, ils subirent la foudre des coups d'Etat militaires, la tempête des insurrections populaires, les turpitudes des crimes politiques et économiques, les tsunamis des exécutions sommaires, de la corruption et autres délits ignobles et méprisables. Jeunesse burkinabè, rêvons et réalisons le rêve des « Pères Fondateurs ».

Daniel Ouezzin COULIBALY, l'alter égo de Félix Houphouët BOIGNY, surnommé « le Lion du RDA » affirmait ceci comme condition sine qua none pour le développement de la Haute-Volta : « la mobilisation générale qui passe par la foi de chacun en l'avenir du pays, l'esprit de sacrifice des cadres au service des populations, l'accompagnement du processus de transformation sociale par la chefferie coutumière car, c'est cette mobilisation générale qui a été à l'origine des colossales pyramides d'Egypte, des cathédrales gothiques de l'Europe occidentale, de la muraille de Chine, toutes élevées par des populations dont le dénuement était égal au nôtre ».

Le géant d'Afrique Daniel Ouezzin COULIBALY aspirait que le Burkina-Faso érige de « nouvelles pyramides » et des « monuments et infrastructures » qui émerveilleraient le monde. Il avait hautement foi au développement, et trouvait que la seule voie pour y parvenir était la « mobilisation générale » autour de grands projets. Pourtant, aujourd'hui nous sommes en queue de peloton, loin du développement tant rêvé de Ouezzin et d'une multitude de Burkinabè. En effet, au lieu d'une « mobilisation générale » franche et massif, nous Burkinabè, nous nous sommes animés d'un malin plaisir, d'un bonheur cynique et d'une ambition sarcastique à nous nuire, nous détruire, nous torpiller, briser les brillantes carrières des uns, éliminer physiquement et gratuitement les autres, et combattre les honnêtes travailleurs, les intègres et les amis de la vérité. Paradoxalement, quand nous nous mobilisons, ce n'est pour réaliser un projet de développement, c'est pour fomenter avec dextérité des projets macabres et monter avec efficience des complots nuisibles au pays et à son développement. Nous avons trahi le « Lion du RDA ».

Enfin, un autre géant politique et intellectuel d'Afrique, également acteur majeur de notre indépendance, Nazi BONI, formulait cette recommandation à l'endroit des jeunes de son temps, que nous, jeunes du Burkina-Faso d'aujourd'hui, nous pourrions nous approprier pour le meilleur du Burkina-Faso : « Avant de quitter l'école, commencez par méditer les responsabilités qui vous attendent. Demandez-vous si la science que vous recevez ne vous livre pas à la vie, émasculés et sans conviction, sans idéal, désarmés face aux aberrantes tentations du matérialisme. Lorsqu'on veut la dégénérescence d'un peuple, il suffit d'insuffler à ses générations montantes le goût des sinécures, des plaisirs faciles et du confort, des discours creux, le mépris inconscient de leur raison d'être ». A la lumière de ce qu'on voit de la jeunesse du Burkina-Faso d'aujourd'hui, ce conseil est bel et bien d'actualité.

Aujourd'hui, la jeunesse burkinabè est déboussolée. Elle cherche des repères, des modèles d'intégrité à imiter et des références de courage, de combativité et de don de soi à suivre. Qu'elle sache donc que ce genre de modèles ne manquent pas. Il suffirait simplement de revisiter l'Histoire du Burkina Faso, et puiser ses inspirations dans la vision, la vie et le courage des « Pères de notre indépendance. »

Vive le Burkina-Faso
Bonne fête d'indépendance.
QUE DIEU BENISSE le « Pays des Hommes Intègres ».

Sidiki Aboubacar Wendin ZERBO
Spécialiste en Management de l'Achat International et en
Ingénierie Logistique.
Doctorant (PHD) en Management
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

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Les acteurs du transport invités à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina

Sat, 12/12/2020 - 09:30

Le Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) porte à l'attention de tous les acteurs du transport routier inter-Etats de marchandises (transporteurs, chargeurs, conducteurs routiers, transitaires) qu'un arrêté portant modalités de gestion du fret en provenance et à destination du Burkina a été signé par le gouvernement.

Il les informe que désormais :

La déclaration de fret auprès des services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) est gratuite et obligatoire pour tout fret en provenance et à destination du Burkina ;

Le Bon de Chargement est obligatoire et délivré gratuitement par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion pour le transport du fret en provenance ou à destination du Burkina. Sa non détention entraine un paiement de la somme de 200.000FCFA à titre de régularisation ;

Le Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) est obligatoire et délivré avec des frais par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) à tout camion chargé de fret à destination ou au départ du Burkina Faso ;

Le contrôle de la déclaration de fret, du Bon de Chargement et du Bordereau de Suivi du Trafic Routier (BSTR) sera exercé sur tous les corridors par les services du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) avec le concours de la force publique à compter du 15 Décembre 2020.

Par conséquent, le Directeur Général du CBC invite tous les acteurs à se soumettre aux modalités de gestion et de contrôle du fret en provenance et à destination du Burkina afin d'éviter tout désagrément.

Le directeur général sait compter sur la bonne compréhension de tous.

Le Directeur Général du CBC,

Ervé Sébastien ILBOUDO

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Institution de la taxe sur les activités financières pour compter du 1er janvier 2021

Sat, 12/12/2020 - 09:00

Le Directeur général des impôts porte à la connaissance des contribuables notamment des banques et établissements financiers agréés au Burkina Faso, des opérateurs de change, des personnes réalisant des opérations de transfert d'argent et de l'intermédiation financière, qu'aux termes des dispositions de la loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021, il est institué dans le dispositif fiscal une taxe dénommée Taxe sur les activités financières( TAF), pour compter du 1er janvier 2021.

Cette taxe vient en remplacement de la TVA et s'applique aux opérations qui se rattachent aux activités bancaires, financières et d'une manière générale, au commerce des valeurs et de l'argent à l'exception des opérations de crédit-bail. Les personnes ci-dessus citées ont l'obligation de facturer la taxe à leurs clients sous réserve des exonérations prévues par la loi.

Sont notamment soumis à la TAF :

les intérêts et produits assimilés, y compris les commissions de découvert se rapportant avec la clientèle ;

les commissions acquises à l'occasion des opérations de change ;

les commissions perçues à l'occasion des transferts d'argent.

Le taux de la taxe est fixé à 17%. Il est réduit à 15% pour les entreprises relevant du régime du bénéfice Réel normal d'imposition (RNI) et le refinancement interbancaire.

Il est a noté que les opérations imposables à la TAF sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée.

Le Directeur général des impôts sait compter sur le sens élevé du civisme des contribuables et les invite à prendre attache avec ses services pour tout renseignement.

La loi n°035-2020/AN du 19 octobre 2020 portant loi de finances pour l'exécution du budget de l'Etat, exercice 2021 peut être téléchargée sur le site web de la DGI à l'adresse : www.impots.gov.bf.

La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.

Le Directeur général des impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

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Université Thomas Sankara : Appel à communications d'hommage aux professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER

Sat, 12/12/2020 - 09:00

Les professeurs Filiga Michel SAWADOGO et Pierre MEYER ont immensément contribué à la formation juridique de milliers d'étudiants et au développement du savoir juridique.

Aussi, l'Unité de formation en sciences juridiques et politiques de l'Université Thomas Sankara (ex. Université Ouaga II) organise une série d'activités à leur hommage.

A cet effet, il est prévu la tenue d'un colloque en juillet 2021 dont les communications seront publiées dans des mélanges qui leur seront dédiés.

Tous ceux qui sont intéressés à contribuer aux mélanges devront soumettre, avant le 31 décembre 2020, au comité d'organisation une manifestation d'intérêt de deux pages maximum de leurs projets de communications concernant tous les domaines de droit.Les contributions sont attendues au plus tard le 15 avril 2021.

Tous les anciens étudiants et les collaborateurs de ces éminents professeurs sont invités à faire de cette activité un succès.

Mail de soumission des projets et des contributions :laboratoire_rdp@univ-ouaga2.bf

Le Président du Comité d'organisation

Pr Windpagnangdé Dominique KABRE

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Décès de El Hadj Moussa Sana : Faire part

Sat, 12/12/2020 - 06:00

La grande famille SANA à Dialgaye, Nénéogo, Koupela, Tenkodogo et Ouagadougou
Sa majesté le Chef de Nénéogo, département de Dialgaye.
Le Yann Naba de Nénéogo
.
El Hadji Boubacar Sana et frère à Ouagadougou.
Les veuves KABORE Mamounata et BAGAGNAN Fatimata à Ouagadougou,
Les enfants SANA Mohamadi, Ousmane, Asseta, Ali, Mamata, Alizeta, Samiratou, Rabiatou en France, Belgique, Italie et Ouagadougou
Les petits enfants

Les familles alliées : GUIATIN, KABORE, BAGAGNAN, OUALI, KOANDA, BAMBARA, OUEDRAOGO, SORE, KOURAOGO, ZOUGMORE, ZOUNGRANA et OUOBA,
Ont la profonde douleur d'annoncer aux parents, amis et connaissances le rappel à Dieu
le Lundi 30 Novembre 2020 à Ouagadougou (Wemtenga) dans sa 84ème année de leur Père, frère, époux, grand père et beau-père :

El Hadj Moussa Sana
Précédemment président de la mosquée de Wemtenga

L'inhumation a eu lieu le même jour au cimetière de BORGO à Ouagadougou.
Elles remercient les mosquées environnantes, leurs majestés les chefs coutumiers, les chefs religieux les jeunes du quartier Wemtenga.et tous ceux qui de près ou de loin ont compatis à leur douleur durant la dure épreuve.
Elles s'excusent de ne citer des noms, de peur d'en oublier.
Elles vous informent que le Doua du septième jour aura lieu le Lundi 14 Décembre 2020 à 8H00 à Ouagadougou au domicile familial sis à Wemtenga.

Union de Prière

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Fête nationale de l'indépendance à Banfora : Le défilé civilo- militaire en images

Fri, 11/12/2020 - 23:42
Anciens combattants
Arrivée du président du Faso sur l'aire du défilé civilo militaire et paramilitaire
Binôme de la gendarmerie au moment du défilé motorisé
Brigade de la Douane essayant d'immobiliser un contrebandier
Colonel-major Kounsaoma Palenfo, chef d'Etat-major de l'armée de l'air burkinabè et commandant des troupes au défilé
Confrérie des Dozos sans frontières
Défilé d'agents de santé
Groupe motorisée d'agents des eaux et forêts
La fanfare de la Garde nationale
Défilé de femmes volontaires du programme national de volontariat
Défilé d'élèves du primaire
Défilé des anciens combattants
Exécurion des pas de danse des femmes en pays goin
Exécution des pas de danse par des filles peuhles
Fanfare du Prytanée militaire de Kadiogo
Femmes peulhes

Les convives immortalisant l'arrivée du président du Faso
Les élèves diplomates avec leurs valises
Peronnes vivant avec un handicap
Une vue des hotesses
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Boucle du Mouhoun : Un nouveau projet pour favoriser l'autonomisation économique des couches vulnérables de quatre communes

Fri, 11/12/2020 - 22:00

La province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a abrité, le mardi 8 décembre 2020, l'atelier de lancement du projet dénommé « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du Groupement local de coopération transfrontalière ». Ce projet, qui bénéficiera à quatre communes situées dans la zone frontalière avec le Mali, a été lancé dans la commune rurale de Djibasso.

C'est la salle de délibération de la mairie de Djibasso qui a accueilli les participants à l'atelier de lancement des activités du projet « Appui pour l'autonomisation économique des couches vulnérables des quatre communes burkinabè du GLCT Tominian-Kossi ». Le GLCT est « une association faitière regroupant neuf communes transfrontalières dont les quatre communes du Burkina Faso à savoir Doumbala, Madouba, Kombori et Djibasso » a précisé son président Dabou Niankan.

Dabou Niankan, président du GLCT.

C'est sous la présidence du préfet du département de Djibasso, Emmanuel Yougbaré, que ce projet de création d'unités économiques locales a été lancé. L'atelier de lancement a connu la participation des autorités administratives, des élus locaux des communes bénéficiaires, des services techniques de l'espace transfrontalier Tominian-Kossi et des techniciens en microfinances.

Emmanuel Yougbaré, préfet du département de Djibasso.

Ce projet, soutenu par Expertise France, est né du constat que la précarité des emplois en milieu rural pousse les jeunes à délaisser les exploitations familiales pour migrer vers les villes. Il y a aussi le manque de formation adaptée et le manque d'accès aux mécanismes de soutien financier et technique. Financé par l'Union européenne, ce projet veut donc contribuer à la création et la sécurisation d'emplois durables au profit de 240 jeunes et femmes issus des couches vulnérables.

Dabou Niankan, président du GLCT.

Dans la pratique, ce sont des jeunes et des femmes des communes de Djibasso, Doumbala, Madouba et Kombori qui seront formés dans les métiers de l'aviculture traditionnelle améliorée et de l'embouche ovine. L'objectif de cette formation initiale est de faciliter l'insertion socioéconomique et professionnelle des bénéficiaires.

Yasmine Bako, coordonnatrice du projet.

La coordinatrice du projet, Yasmine Bako, a salué la forte mobilisation des autorités régionales et communales. Elle a expliqué que ce projet, financé par l'Agence française de développement, sous la supervision d'Expertise France, entre dans le cadre du Programme Sahel pour les régions du Nord et de la Boucle du Mouhoun.
Plus de 123 millions de F CFA seront mobilisés pour la mise en œuvre des activités. Il faut retenir que le projet vise la création de 48 unités économiques dont 40 entreprises modernes et huit unités fonctionnelles dans cette partie du Burkina.

Lawali DEMBELE
Lefaso.net

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11-Décembre 2020 à Banfora : Les Editions Sidwaya magnifient les forces-vives de la région des Cascades

Fri, 11/12/2020 - 21:32

Après Manga pour la région du Centre-Sud et Tenkodogo pour le Centre-Est, c'est au tour de la région des Cascades de vivre l'exposition-photos de figures emblématiques qui ont marqué la vie de la localité et du pays.

C'est une touche du quotidien public Sidwaya, « le journal de tous les Burkinabè » qui, depuis 2018, apporte une touche particulière à l'évènement. Il déploie à cet effet, des équipes pour une couverture médiatique conséquente de l'évènement et pour également braquer les projecteurs sur le potentiel agricole de la région à travers un numéro spécial.

L'objectif, c'est de mettre en exergue des figures qui, de par leur contribution à la construction locale et nationale, peuvent inspirer la jeunesse burkinabè. « Depuis sept à huit ans, nous essayons de contribuer aussi à la visibilité du 11-décembre. (…). Toutes ces personnes ici présentes en images ont essayé de participer à la construction de leur localité et de la nation », souligne le chargé de communication des Editions Sidwaya, Alassane Kéré.

Pour l'occasion, l'organe est allé puiser dans ses archives, des photos de filles et fils de cette région qui ont laissé leurs empreintes dans la circonscription régionale et à l'échelle nationale. « La foire est certes festive, mais il faut également s'instruire », estime le journaliste, Alassane Kéré.
Dans ce stand dressé à l'entrée gauche de l'aire de la foire, les nombreux visiteurs accueillis prennent connaissance des personnalités à travers les photos qui y sont exposées.

Des figures emblématiques, on a Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré, première femme parlementaire (1959 à 1965). Institutrice, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly/Traoré fut l'épouse de feu Daniel Ouezzin Coulibaly, membre-fondateur du Rassemblement démocratique africain (RDA), homme politique voltaïque. Au plan politique d'ailleurs, Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré a occupé le poste de responsable de la section femme de RDA en Côte d'Ivoire, puis en Haute-Volta avant d'être en 1948, secrétaire générale de la section femme pour cette fédération de partis politiques.

Le 24 décembre 1949, elle fait partie des têtes de file de la marche des femmes de Grand-Bassam organisée pour réclamée la libération des membres du RDA emprisonnés par l'administration coloniale française. Après la proclamation de la république de la Haute-Volta en 1958, elle est nommée ministre des Affaires sociales, du Logement et du Travail. Makoukou Célestine Ouezzin Coulibaly /Traoré est élue de 1959 à 1961 au sénat de la communauté française pour y représenter la Haute-Volta.

Moussa Koné, directeur national de la BCEAO, dont le nom est, depuis mars 2010, attribué à une avenue de la capitale (Commune de Ouagadougou : Une avenue en hommage à feu Moussa Koné de la BCEAO). Né le 31 décembre 1943 à Banfora, Moussa Koné a eu une longue et riche carrière de plus de 30 ans passés à divers échelons de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Elevé, le 11 décembre 1998, au rang d'Officier de l'Ordre national, Moussa Koné est désigné en 1999 comme membre du collège des sages.

Lompolo Koné fut, lui aussi, ministre des Affaires étrangères, né en 1921. Il a démarré sa scolarité à l'école primaire de Banfora et de Bobo-Dioulasso, puis à l'Ecole primaire supérieure et enfin, à l'école normale William Ponty en 1938. Il sera ensuite directeur d'école à Banfora, puis de l'école d'administration à Ouagadougou.

Lompolo Koné, c'est aussi celui-là qui fut rédacteur en chef de la revue des centres culturels de l'AOF (Afrique occidentale française), trait d'union de 1953 à 1957 et directeur de Visages d'Afrique, organe du Cercle d'activités littéraires et artistiques de Haute–Volta. Il est considéré comme l'un des pionniers du théâtre burkinabè. Après l'indépendance de la Haute–Volta, il a été porté secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères et Conseiller technique au cabinet du premier président, Maurice Yaméogo (1960/1961) avant d'être nommé ministre des Affaires étrangères entre 1961 et 1966.

De ce gotha, Mélégué Traoré, ancien président de l'Assemblée nationale (1997 à 2002) et diplomate de carrière. Il fut, pendant cinq ans, ministre chargé des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique. Spécialiste des relations internationales et du protocole, Mélégué Traoré est actuellement le président du Centre parlementaire panafricain (CPPA) basé à Ouagadougou.

Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication et porte-parole du dernier gouvernement Compaoré ou encore, l'ancien patron du Millenium challenge account (MCA), Bissiri Joseph Sirima. Né le 14 janvier 1953 à Niangoloko dans la région des Cascades, Bissiri Joseph Sirima effectue des études en économie et en finance à Nice en France. Rentré au pays en pleine période de la Révolution, en 1983, il commence à travailler la même année.

Un an après, il est nommé directeur de la prévision au ministère de l'Economie et des Finances ; poste qu'il occupe pendant sept ans. En 1991, il accède au poste de ministre délégué auprès de la Présidence du Faso, chargé des Réformes économiques.[ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

O.L
Lefaso.net

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11 décembre 2020 : les voeux du CDP

Fri, 11/12/2020 - 21:00

Notre pays le Burkina Faso fête aujourd'hui ces soixante (60) ans d'indépendances. La célébration tournante a lieu à Banfora, dans la région des Cascades. Une fête nationale qui met en exergue la souveraineté et l'indépendance de notre chère patrie.

Soixante ans, c'est le moment de faire une profonde introspection des atouts engrangés, des difficultés à relever et des perspectives à envisager pour un Burkina Faso de paix et réconcilié avec lui-même.
Des compatriotes ont osé lutter, souvent au prix du sang pour nous donner cette liberté, cette souveraineté.

Aujourd'hui, nous avons en mémoire tous ces hommes et femmes dont le souvenir nous sert de socle et de boussole. Ce souvenir nous interpelle sur notre devoir de faire davantage sinon plus pour nous-mêmes et les générations futures.
Surtout dans ce contexte d'insécurité et de conditions difficiles de vie !
Nous célébrons cette fête au lendemain des élections présidentielle et législatives dont les résultats provisoires sont empreints d'importantes irrégularités mettant en cause sérieusement notre processus démocratique. Les burkinabé qui s'attendaient par leur vote une alternance qualitative ont été désabusés et ne se fient aujourd'hui qu'au courage et au professionnalisme des juges du conseil constitutionnel.

Je vous reviendrai plus tard pour vous donner ma lecture de ce que l'on appelle élections transparentes libres et crédibles pour construire une démocratie de confiance. Pour l'instant, il est plus que nécessaire que les burkinabé en ce jour du 11 décembre, communient ensemble tout en privilégiant l'esprit de dialogue, l'intérêt supérieur de la nation et de son développement socio-économique dans un climat apaisé.
C'est ainsi et à ce prix que nous aurions mérité de ceux qui hier ont donné de leur vie et hypothéqué leur jeunesse pour nous.

C'est pourquoi, au nom des militantes et militants du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et en mon personnel, je souhaite une Bonne fête de l'indépendance à tous les burkinabè d'ici et d'ailleurs. Nous formons l'ardent vœu que la commémoration de cette fête donne la force et la résilience à tous les compatriotes pour faire face aux ennemis de la nation et œuvrer pour un Burkina meilleur.
Bonne fête de l'indépendance.

Démocratie- Progrès-Justice

Ouagadougou le 10 décembre 2020-12-10
Eddie KOMBOIGO président

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Coupe UFOA-B U20 : Les Etalons se qualifient pour les demies-finales

Fri, 11/12/2020 - 19:00

Les Etalons U20 se sont qualifiés, ce vendredi 11 décembre 2020, pour les demies-finales de la Coupe de la zone B de l'Union des Fédérations de l'Afrique de l'Ouest (UFOA-B U20).

Les poulains d'Oscar Barro ont battu le Benin, pays organisateur de la compétition, par la plus petite des marques (1-0).

Les Etalons juniors comptent cinq points. Ils avaient fait match nul (1-1) contre le Togo lors de leur première sortie dans cette compétition. Le 8 décembre 2020, ils avaient également partagé les points (0-0) du match avec le Niger.
Les adversaires des Etalons en demies-finales seront connus ce samedi 12 décembre 2020 à l'issue des matchs de la poule B.

J.T.B
Lefaso.net

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