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Sport : Wilfried Bertrand Wetta, le Burkinabè qui engrange des médailles en arts martiaux en Inde

Thu, 15/04/2021 - 01:05

Parti pour des études supérieures en Inde, le jeune burkinabè Wilfried Bertrand Wetta devient célèbre grâce à des sports pratiqués dans ce pays, mais peu connus au Burkina. De passage au pays, Lefaso.net est allé à la rencontre, le 20 mars 2021, de cet étudiant médaillé d'or en kickboxing et médaillé de bronze en MMA (Arts martiaux mixtes), pour en savoir davantage sur son parcours.

Lefaso.net : Présentez-vous pour nos lecteurs.

Wilfried Bertrand Wetta : Je m'appelle Wetta Wilfried Bertrand, diplômé en master en application et logiciel obtenu en Inde. Je viens de finir mes études et je suis également coach et combattant de MMA avec un record de 5 et 1, médaillé d'or en kickboxing et médaillé de bronze en MMA.

Parlez-nous de votre parcours. Comment, en plus de vos études, vous vous êtes retrouvé champion dans différents arts martiaux en Inde ?

D'abord en arts martiaux, j'ai commencé avec le taekwondo au Mali. J'ai commencé le taekwondo pas parce que j'aimais le taekwondo, mais parce que je voulais devenir acteur. J'ai vu un combat de Boyka dans « Undisputed ». Le mec était très bon, il avait de très belles techniques et donc j'ai décidé d'apprendre le taekwondo.
Quand je suis arrivé en Inde, c'était pour mes études mais il y avait ce petit truc qui me picotait ; je voulais continuer mon taekwondo. Et effectivement j'ai continué mon taekwondo pendant un an jusqu'à obtenir ma ceinture noire, puis je me suis blessé. Avec ma blessure, je ne pouvais plus utiliser mes jambes. Je me suis alors dit qu'au lieu d'être fataliste, je devais saisir cette opportunité pour apprendre quelque chose d'autre, donc je suis allé en boxe.

J'ai appris la boxe et après un bout de temps, je suis rentré dans le kickboxing et c'est là que j'ai eu ma première introduction en compétition. Donc je suis passé directement de débutant à combattant en catégorie semi-pro. J'ai perdu par blessure (j'ai encore la cicatrice sur le visage). J'ai revu le combat, vu mes erreurs ; je les ai corrigées, j'ai continué à m'entraîner et suis allé dans un autre combat. J'ai encore perdu et une fois de plus, j'ai vu mes erreurs et j'ai compris qu'il fallait que je change. Et c'est au bout de ça qu'après j'ai switché sur le Jiu-Jitsu. C'est un art martial qui se pratique au sol. Il s'agit précisément d'étranglement, casser les membres, c'est ça la base du jeu. Après avoir appris le Jiu-Jitsu, je me suis jugé prêt pour le MMA (Arts martiaux mixtes) où on a tout un mélange : coups de poing, de pieds, de coudes, de genoux ; lutte, étranglement, cassure… tout est dedans.

Quand je suis allé à mon premier combat de MMA, j'étais très excité. Le combat s'est déroulé en 28 secondes et je n'ai balancé que deux coups : un coup de pied retourné et un coup de poing et dans le feu de l'action, je me suis déboité l'épaule donc une blessure de plus. Mais l'adversaire était déjà K.O. J'ai appris beaucoup de choses concernant la santé d'un combattant depuis ce combat.

Avec le temps et l'entraînement en continu, je n'ai cessé de m'améliorer jusqu'à ce que j'aie l'opportunité d'aller à une compétition de kickboxing. Lors de la compétition de kickboxing, j'avais l'impression qu'avec tout ce que j'avais appris, cela m'avait amené à un niveau où il n'y avait pas d'adversaire à mon niveau. Je les ai tous tabassés et c'est comme si je tabassais mes petits-frères et j'ai eu la médaille d'or en kickboxing.

Vous avez compéti dans différents arts martiaux pour représenter le Burkina. Décrivez-nous ces différents arts martiaux dont certains ne sont pas encore connus au Burkina.

Dans le MMA, je compétis toujours pour le Burkina ; donc je me prépare et j'ai toujours mon drapeau avec moi. J'ai en somme eu une médaille de bronze en MMA et une médaille d'or en kickboxing.

Dans le MMA, les combattants se retrouvent dans une cage et se battent : coups de poings, la boxe, le taekwondo, kickboxing, kung fu, karaté, lutte… tout le monde se retrouve là-bas et tout le monde se bat. Chacun use de son savoir-faire en techniques de combat contre son adversaire. Et moi, j'ai appliqué tout ce que j'ai appris depuis le début pour parvenir à battre mes adversaires.

Ma première victoire en MMA c'était avec des techniques de base taekwondo et boxe, c'était un spinning back kick (coup de pied retourné) plus un cross. Quand le mec est tombé, je suis descendu et lui ai mis des hammer fist (poings marteau) pour l'achever. Dernièrement je me suis battu contre un champion de boxe qui était sept fois champion d'Inde et c'était le combat le plus chaud de ma vie mais je l'ai mis K.O. d'un coup de pied à la mâchoire. Quand il est tombé, là encore c'était une victoire pour le Burkina.

En kickboxing, c'est plutôt facile parce que là quand tu tombes, l'arbitre vous arrête net. Là, j'étais purement stratégique : des poings au pied et pieds aux poings… et au final j'ai battu trois personnes et obtenu la médaille d'or. Donc Burkina médaille d'or depuis l'Inde et Burkina médaille de bronze MMA, champion avec le trophée du dieu Indien.

Vous avez remporté quelques prix qui vous ont même valu d'être célèbre en Inde où vous êtes paru deux fois dans les journaux. Parlez-nous de ces différents prix.
La première fois que je suis apparu dans les journaux indiens, c'était lors de mon 1er combat de Muay Thai, un combat que j'ai d'ailleurs perdu. Mais le combat était tellement bien qu'ils en ont parlé dans les journaux.

Deuxièmement, c'était lors du Fight night organisé par FOK (Fight of the Knight) avec comme invité d'honneur et sponsor « The Great Khali » (Catcheur de la WWE). C'était donc un grand évènement du fait de sa présence ainsi que d'autres stars indiennes ; donc quand j'ai mis K.O. The Great Khali, tout le monde était étonné. C'était dans un stade de 2 000 personnes ; le public était en délire, tout le monde criait mon nom, c'était une belle expérience !

Quels sont les différentes victoires, en particulier celles qui vous ont rendu célèbre à l'extérieur ?

Le combat qui a commencé à me rendre célèbre… ? Ce n'est ni mes victoires, ni ma personne. Mais c'est surtout à cause de mes adversaires parce qu'une fois j'ai eu affaire à un onze fois médaillé d'or en Muay Thai, et ce combat je l'ai perdu. Mais c'était un combat chaud et c'était seulement mon deuxième combat et j'ai dû affronter un mec qui était onze fois médaillé d'or et moi j'étais débutant. Donc tout le monde imaginait qu'il allait me tabasser facilement en un round mais on a dû faire plutôt trois rounds de trois minutes et il n'est pas parvenu à me mettre hors d'état de nuire. Mais le combat était quand même bien, j'ai beaucoup appris et c'est à partir de là que les gens ont commencé à un peu plus prêter attention à moi.
Après ça, mon deuxième combat de MMA (Bengaluru MMA Open Championship), il n'y avait pas beaucoup d'Africains qui y participaient, j'étais d'ailleurs le seul et les gens se demandaient : un Africain ! On va voir ce qu'il vaut…

Quand le combat a commencé, l'adversaire faisait des choses et j'analysais au fur et à mesure. Et quand j'ai commencé à lancer fort, il a compris que je n'étais pas là pour jouer. Mais quand je l'ai tapé au ventre, puis au niveau de la tête, le mec est tombé et l'arbitre a dû arrêter le match, ce fut un beau combat.

Le dernier combat où j'étais face à un homme sept fois champion de boxe, surtout que la boxe ce n'est pas du jeu, lui il m'a sérieusement amoché au premier round, c'était vraiment un combat très dur. On a continué et je l'ai fini au deuxième round. Ce sont en gros ces combats qui m'ont amené où je suis actuellement.

Avez-vous des projets pour la promotion des sports que vous pratiquez en Inde mais qui ne sont pas connus au Burkina ?

Pour la promotion du MMA au Burkina, il faut savoir qu'il n'y a pas le MMA au Burkina ni en Afrique de l'Ouest d'ailleurs. La première des choses que j'aimerais faire, c'est d'abord trouver du travail parce que pour que je puisse faire le MMA, il faut d'abord que j'aie de quoi investir dans le MMA. Et si j'arrivais à trouver du travail, j'aimerais ouvrir une salle de gym pour faire la promotion du MMA parce que personnellement, j'ai commencé tard dans les arts martiaux et je sais qu'il y a beaucoup de gens dans ce pays qui ont commencé tôt mais ils ne parviennent pas à aller au niveau supérieur. Peut-être parce qu'ils n'ont pas eu d'autres opportunités, mais moi j'aimerais bien ouvrir une salle de MMA au Burkina qui va aider les Burkinabè à monter parce que je sais que les Africains ont du talent spécialement si ça concerne les arts martiaux parce qu'on aura bientôt trois champions à l'UFC (Francis N'Gannu sera le troisième).

On a deux Nigérians, Kamaru Usman et Israël Adesanya, et bientôt un Camerounais, Francis N'Gannu, mais pas de Burkinabè. Donc il faut que bientôt on ait un Burkinabè champion : soit moi je deviens champion bientôt, soit j'aimerais bien pouvoir aider un frère burkinabè pour qu'il devienne champion et représenter le pays un de ces jours.

Quel est votre dernier mot ?

Ce que j'aimerais passer comme message à la population et aux jeunes sportifs burkinabè, c'est de ne jamais abandonner leur sport ou leur rêve parce que personnellement, quand j'ai commencé, je ne m'imaginais pas du tout être là où je suis aujourd'hui et je ne sais pas où ça va m'emmener demain.

J'ai commencé par le taekwondo, puis la boxe, ensuite le kickboxing puis le Muay Thaï, le Jiu-Jitsu et enfin le MMA. En plus de ça, j'ai fait des combats, j'ai coaché en MMA, j'ai aidé des gens à perdre du poids. Ce que j'aimerais dire aux gens, c'est de faire tout ce que vous avez en tête, tout ce que vous avez envie de faire, ne lâchez pas prise parce que vous ne savez pas là où ça vous mènera.

Continuez juste à faire votre sport et amusez-vous avec. Soyez content de votre sport, faites ce que vous voulez et avec l'aide de Dieu, vous allez sûrement atteindre des sommets.

Contacts de Wetta Wilfried Bertrand :

Instagram : bertdelaspeed
Email : bertdelaspeed@gmail.com

Interview réalisée par Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Délestages au Burkina : Quand le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo court plus vite que son ombre

Thu, 15/04/2021 - 01:00

En ce début du mois d'avril, le Burkina a renoué avec les délestages. On ne peut passer un seul jour sans coupure d'électricité. Les entreprises peinent à travailler. Les ménages font face à de fortes vagues de chaleur. Pour résorber la situation, le pays se tourne vers l'énergie solaire. Le soleil est tellement prometteur que le ministre en charge du secteur rêve de vendre l'électricité aux autres pays. C'est un beau rêve ! A la limite de la provocation pour ceux qui vivent actuellement le calvaire des délestages.

Les Burkinabè sont cuits, sinon « biscuits ». Le pays fait face actuellement à de fortes chaleurs. Les températures grimpent. Même à l'ombre, on s'étouffe. Parfois 45 degrés à l'ombre mais si on veut être cynique comme Coluche, on pourrait dire qu'on n'est pas obligé de rester à l'ombre !

Pour ne rien arranger, les délestages ont repris de plus belle. Après deux ans de stabilisation, la situation repart en vadrouille. Pour pallier le problème, l'énergie solaire est une alternative. Des centrales solaires sont en construction. L'espoir est permis. Sauf que depuis un moment, le ministre de l'Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo, promet à tout vent que le Burkina va vendre de l'électricité.

L'idée est bonne. Sauf qu'à cette étape, ce discours est flatteur, trop flatteur, et même un peu horripilant pour ceux qui passent plusieurs heures sans le précieux jus. Les Mossé diront que le ministre veut manger la farine avant de boire l'eau. Il va donc vite en besogne. Et il risque de s'étouffer !

Le souhait des populations aujourd'hui est d'avoir de l'électricité. Une fois à la maison, les ménages veulent éviter les suffocations. Les entreprises veulent fonctionner correctement. Cela leur permettra de faire du profit. C'est cela qui est la réalité. Pour le moment, les consommateurs en ont cure de savoir qu'un jour le Burkina pourrait vendre de l'énergie à des pays voisins ; voisins dont nous dépendons aujourd'hui à plus de 50 % de nos besoins énergétiques !

Même là, c'est à croire que les autres pays n'ont pas de soleil. C'est à penser qu'eux ils ne font pas de projection sur l'avenir. Ces pays connaissent l'importance de l'énergie. Si certains nous en vendent aujourd'hui, c'est parce qu'ils ont eu une bonne vision dès le départ. Ils ont travaillé d'abord à disponibiliser l'énergie pour leurs propres besoins. Ils ont fait les investissements nécessaires. Ils ont exploité leurs atouts. Ils ne songeaient pas à voler au secours d'un autre pays. Pendant ce temps, le Burkina somnolait peut-être.

Il faut rêver grand. C'est bien. Mais le discours du ministre en cette période-ci résonne comme une injure à l'endroit des gens. Le président de l'Assemblée nationale l'a même relevé, qui l'a vertement recadré.

Le peuple souffre. Ce discours est beaucoup plus populiste que donneur d'espoir. Il faut travailler à résoudre les vrais problèmes. Un vieux de la cité des cuirs nous a enseigné un jour : Si tu ne vas pas fuir laisser ton ami, mieux vaut l'assister. Le ministre devrait s'en inspirer aussi.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Lire aussi : Autosuffisance et sécurité énergétique au Burkina-Faso : Trois projets de lois adoptés à l'unanimité en plénière

Categories: Afrique

États-Unis : L´escroc Bernard Madoff, un as des arnaques financières à la Ponzi, est mort

Thu, 15/04/2021 - 00:55

L'escroc américain Bernard Madoff n'est plus. L'annonce a été faite par le Bureau fédéral des prisons,le mercredi 14 avril 2021, indique lemonde.

âgé de 82 ans , il purgeait une peine de 150 ans depuis 2009, pour avoir pris part à l'une des plus retentissantes affaires d'escroquerie financière des dernières décennies.
En effet, financier respecté de Wall Street, il avait, pendant plus de quinze ans, détourné 65 milliards de dollars (58,7 milliards d'euros).

Il avait pu réaliser cette fraude grâce à une fraude pyramidale, dite " à la Ponzi". Elle consistait à piocher dans les finances de ses nouveaux clients, pour rétribuer ou rembourser des investisseurs plus anciens. Le mécanisme frauduleux promettait des taux de rentabilité annuelle à deux chiffres en distribuant des « intérêts » puisés, en fait, dans les capitaux apportés par de nouveaux clients.

Détenu dans le pénitencier fédéral de Butner, Bernard Madoff souffrait depuis plusieurs années de diverses affections, notamment rénales. Il était détenu dans le pénitencier fédéral de Butner, en Caroline du Nord.

Lefaso.net

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Cellule Info-Stocks de la CEDEAO : La gestion de l'insécurité alimentaire en période de crise sanitaire au cœur de la réunion annuelle à Ouagadougou

Wed, 14/04/2021 - 23:51

Le secrétaire général du ministère en charge de l'Agriculture a présidé ce mercredi 14 avril 2021, l'ouverture de la réunion annuelle de la Cellule Info-Stocks 2021 de la CEDEAO. Cette réunion se déroulera sur trois jours autour du thème « Gestion de l'insécurité alimentaire en temps de crise sanitaire : défis pour la collecte des données, l'analyse de la situation alimentaire et le déploiement des réponses par les pays et les acteurs régionaux. »

Pour aider les pays membres à faire face à d'éventuelles crises alimentaires, la CEDEAO a adopté une stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire et a mis en place une Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA). Cette réserve peut être mobilisée par les pays membres de la CEDEAO en complément de leurs capacités nationales de réponse aux crises alimentaires. A titre illustratif, en 2020, le Burkina Faso a obtenu de la RRSA, 954 tonnes de céréales, le Mali a bénéficié de 793 tonnes de céréales, le Niger de 473 tonnes de céréales et 205 tonnes de farines enrichies, et le Nigéria a bénéficié de 3 999 tonnes de céréales.

A en croire le Représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Tiéna Coulibaly, ce sont ainsi 6 219 tonnes de céréales et 205 tonnes de farines enrichies qui ont été remises aux autorités de ces quatre pays les plus touchés de la sous-région ouest-africaine, en utilisant la modalité du tiers-payant pour la reconstitution des stocks de la Réserve.

Une vue des participants

Un appui qui a été possible grâce à l'accompagnement de l'Union européenne qui a financé cette opération d'appui aux quatre pays à travers le projet d'appui au stockage de sécurité alimentaire qu'elle finance à hauteur de 56 millions d'euros.
Depuis 2017, la Réserve régionale de sécurité alimentaire a été sollicitée une dizaine de fois par six pays de la CEDEAO (Burkina Faso, Cap-Vert, Mali, Niger, Nigéria et Sénégal) pour des interventions en réponse à des crises alimentaires et une fois par le Ghana dans le cadre d'une rotation technique. La RRSA se veut donc un outil important pour la CEDEAO en matière de lutte contre les crises alimentaires et nutritionnelles.

C'est pourquoi avec un capital de plus 32 000 tonnes, qui sera porté à 40 000 tonnes avec les acquisitions en cours, et en tenant compte de la croissance des populations vulnérables au regard des crises que traversent certains pays de la région ouest-africaine, la RRSA a besoin de renforcer ses capacités d'intervention. « La production d'information sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle se trouve au cœur du fonctionnement de la Réserve régionale. Le suivi régulier de la situation alimentaire et nutritionnelle des pays de la région permet à la RRSA d'anticiper d'éventuelles situations de crises alimentaires », a laissé entendre le Représentant-résident de la CEDEAO, Tiéna Coulibaly.

Photo de famille

Un état préoccupant de la sécurité alimentaire

Le thème de la présente réunion de la Cellule Info-Stocks de la CEDEAO, « Gestion de l'insécurité alimentaire en temps de crise sanitaire : Défis pour la collecte des données, l'analyse de la situation alimentaire et le déploiement des réponses par les pays et les acteurs régionaux », vient donc à point nommé à en croire le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydroagricoles et de la Mécanisation, Yassia Kindo. Il souligne en effet que l'état des lieux de la sécurité alimentaire est préoccupant, car selon les analyses, au moins 27 millions de personnes seront en situation de crise alimentaire en période de soudure 2021, si rien n'est fait.

Au cours de cette réunion, les participants venus des 17 pays de la CEDEAO, du CILSS et de l'UEMOA échangeront donc sur la situation alimentaire et nutritionnelle en 2020, de celle projetée pour la période de soudure 2021 et sur les perspectives d'intervention. Ils feront également le point du fonctionnement de la RRSA avec les acteurs nationaux et régionaux qui assurent la réponse aux crises alimentaires dans les pays du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest et feront des recommandations pour la période de soudure 2021.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Environnement : Le projet EBA-FEM fait le point de sa mise en œuvre à l'Observatoire national de développement durable (ONDD)

Wed, 14/04/2021 - 23:35

Le projet Adaptations basées sur les écosystèmes (EBA-FEM) était dans les locaux de l'Observatoire national de développement durable (ONDD) ce mercredi 14 avril 2021, pour y faire le point de sa mise en œuvre.

Du mobilier de bureau, du matériel informatique, la réfection du cadre de travail, c'est entre autres l'aide reçue par l'Observatoire national du développement durable (ONDD) du projet Adaptations basées sur les écosystèmes (EBA-FEM), dans le cadre de sa mise en œuvre.

L'expert en suivi-évaluation du projet, Alain Savadogo, était ce mercredi 14 avril 2021 au siège de l'Observatoire pour faire avec eux le bilan. Le directeur par intérim de l'ONDD, Philipe Tamini, a indiqué qu'en plus de cela, le projet EBA-FEM a procédé à la réfection des locaux du siège de son département. « Des sessions de formations ont aussi été organisées à l'endroit de nos agents en vue de renforcer leurs capacités », a-t-il ajouté.

Le directeur par intérim de l'ONDD, Philippe Tamini (au centre), a indiqué que le projet EBA-FEM a procédé à la réfection des locaux du siège de l'Observatoire.

SICOFORMO, une plateforme web interactive

Cette rencontre a été mise à profit par le directeur par intérim de l'Observatoire pour présenter le système d'information géo-climatique, agro-écologique et hydraulique pour le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la mare d'Oursi (SICOFORMO). Cette plateforme web a été arrimée à l'Observatoire national de l'environnement et du développement durable (ONEDD), qui est un sous domaine de l'ONDD.

Selon ses explications, SICOFORMO est une application web interactive, conçue pour chercher, analyser, rendre compte de l'état actuel et les tendances des ressources naturelles au niveau de la zone d'intervention du projet. En ce qui concerne les perspectives, le directeur intérimaire de l'Observatoire entend continuer à assurer l'accessibilité de SICOFORMA sur le web afin que les utilisateurs puissent aller trouver les réponses à leurs questions.

Selon Alain Savadogo, expert en suivi-évaluation, le projet a été financé à près de 80% par le Fonds pour l'environnement mondial

L'expert en suivi-évaluation du projet EBA-FEM, Alain Savadogo, a souligné que la mise en œuvre de ce projet ne concerne pas seulement la région de la Boucle du Mouhoun. « Le Centre-Ouest et le Sahel sont également pris en compte. Car il comprend 4 composantes qui sont : le renforcement des capacités institutionnelles des communautés, les investissements physiques, la planification, le suivi et l'évaluation, et la gestion administrative et financière », a-t-il fait savoir.

Le coût global du projet s'élève à 3,9 milliards de francs CFA, financé à 80% par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), moins de 10% par le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) et le reste par l'Etat burkinabè à travers le Secrétariat permanent du Conseil national pour le développement durable (SP/CNDD).

Pour rappel, le projet EBA-FEM vise à réduire la vulnérabilité, la résilience des communautés locales aux risques additionnels posés par les changements climatiques, en mettant l'accent sur le corridor forestier de la Boucle du Mouhoun et les zones humides du bassin de la mare de d'Oursi.
Obissa juste MIEN
Lefaso.net

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Niger : Des élèves meurent dans l'incendie de leur école à Niamey

Wed, 14/04/2021 - 19:20

Dans une annonce à la télévision publique, le mardi 13 avril 2021, le commandant des sapeurs-pompiers du Niger Sidi Mohamed, a annoncé la mort d'une vingtaine d'écoliers dans l'incendie de leur école en paillotes à Niamey. « Vingt et une classes en paillote ont pris feu. Une vingtaine d'enfants ont été pris au piège » a-t-il indiqué.

A en croire le commandant, le pouvoir calorifique du feu était énorme, ce qui a permis l'embrasement généralisé de ces classes et les enfants n'ont pas pu sortir. A cela s'ajoute la forte canicule qui sévit sur la capitale depuis le début du mois d'avril, qui a sans doute aggravé la situation pour les élèves.

Le drame s'est produit au quartier Pays-Bas, un nouveau quartier situé à proximité de l'aéroport international de la capitale et qui a connu un rapide développement ces dernières années. Pour l'heure, l'origine du feu demeure inconnue.

Lefaso.net

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Bobo-Dioulasso : La ministre déléguée à la Recherche scientifique visite le Centre Muraz

Wed, 14/04/2021 - 18:30

La ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation, Maminata Traoré/Coulibaly a visité, le mercredi 14 avril 2021, le Centre Muraz de Bobo-Dioulasso. Au cours de son passage, la ministre a pu visiter tout le circuit du diagnostic des maladies virales et toutes les procédures pour pouvoir faire un travail de qualité.

Au cours de cette visite, la ministre a visité le laboratoire clinique qui fait des essais sur des vaccins contre les maladies virales, le dispensaire qui offre des services de diagnostic aux patients de la ville de Bobo-Dioulasso, le Laboratoire Mobile P3, etc. Elle a également eu une séance d'échanges à huis clos avec la directrice technique du Centre Muraz, Dr Térèse S. Kagoné, virologue médicale, pour recueillir les doléances du Centre.

Maminata Traoré/Coulibaly, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique et de l'Innovation

Maminata Traoré/Coulibaly a exprimé sa satisfaction pour ce centre de référence, où elle a eu à exercer, et qui fait de bonnes choses qui méritent d'être mieux valorisées à travers un renforcement de partenariat diversifié.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de partenariat avec des structures (structures publiques, universités, centres de recherches, etc.) qui sont les associées de tous les jours du ministère en charge de la Recherche scientifique et de l'Innovation tout comme les ministères de la Santé, de l'Environnement, de l'Agriculture, de l'Énergie, et aujourd'hui le ministère du Commerce qui essaie de les accompagner pour valoriser les résultats de recherches avec les partenaires privés.
En effet selon la ministre, le Centre Muraz est un partenaire de tous les jours du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation à travers l'IRSS. Elle salue et encourage à cet effet la direction pour le travail abattu. Elle envisage par ailleurs voir avec l'IRSS comment maintenir cette collaboration avec le Centre Muraz.

Quant aux doléances présentées, la ministre souligne qu'elle les étudiera avec le ministère de tutelle pour voir ce qu'il y a lieu de faire.

Visite d'un des laboratoires du Centre Muraz

Pour Dr Térèse S. Kagoné, c'est une visite qui les honore et qui doit vraiment apporter un grand changement au niveau du centre. Elle souligne également qu'il y a une collaboration, une relation séculaire entre l'IRSS et le Centre Muraz, car tous les chercheurs de l'IRSS de la région des Hauts-Bassins sont passés par le Centre Muraz. Le Centre Muraz constitue en ce sens le berceau où ils font de la recherche. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

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Burkina Faso : La mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé se meurt

Wed, 14/04/2021 - 16:11

Bazoulé et sa mare aux crocodiles sacrés, autrefois l'une des principales attractions du tourisme burkinabè, se meurent. A seulement moins de 30 km de Ouagadougou. Des images montrant des crevasses et de tas de sables, publiées le dimanche 11 avril 2021, ont indigné plus d'un sur la toile. Presque rien n'est fait au niveau local pour sauver la mare qui tarit et qui se vide du fait des maraichers et autres utilisateurs d'eau.

« Bazoulé sans sa mare aux crocodiles sacrés sera un souvenir ». La chute de la publication sur Facebook de Pierre Michaillard, consultant en coopération décentralisée, montre à souhait l'urgence du cas Bazoulé. Pour ce grand ami du Burkina, des décisions sérieuses doivent être prises comme confier le réaménagement de la mare à des spécialistes aidés par des zoologistes. Il faut donc selon lui des décisions sérieuses. Ces décisions tardent et c'est toujours le même spectacle désolant qui est servi sur la toile entre mars et mai.

Les habitants utilisent l'eau des boulis pour le maraîchage

Ce lundi 12 avril, assis sous un hangar, des jeunes discutent. Il s'agit pour la plupart de guides touristiques. Un sujet semble être sur les lèvres à notre arrivée dans le village. Il s'agit de la situation catastrophique de la mare, décrite par la page Facebook « Site touristique de Bazoulé », la veille. Qui est-ce-qui est à l'origine de cette publication ? A cette question, les guides touristiques n'en savent rien. Mais une chose est certaine, la situation décrite est belle et bien réelle.

« Ce n'est pas sérieux »

En cette période de l'année, l'état de la mare ne donne pas envie de trainer dans les environs. En y descendant, on voit des briques en terre, des trous et du sable. Depuis l'année dernière, les marchands de sable prospèrent dans la localité. La ruée vers le sable est l'une des principales activités auxquelles les jeunes s'adonnent devant le regard impuissant ou le silence presque coupable des guides. « Ceux qui vendent le sable sont des enfants du village qui n'ont pas d'activité. Ils cherchent aussi leur pain. Il faut qu'on essaye de leur interdire de racler le sable. Ce n'est pas sérieux et ça dégrade la mare », indique Prosper Kaboré, responsable des guides.

Prosper Kaboré, responsable des guides

Trois boulis réalisés, un forage en panne

Il y a trois boulis dans la mare. Le tout premier bouli a été réalisé par les Engagement nationaux en 2006 lorsque la mare a commencé à présenter une mauvaise mine. Les deux autres boulis ont été réalisés par le ministère en charge de l'environnement. Tous ces trois boulis sont alimentés par deux forages solaires situés au-delà de la digue. Mais depuis six mois, l'un des forages est en panne.

Ce bouli a été construit par les Engagements nationaux

Malgré cette panne et en attendant une éventuelle réparation, le maraicher Jules Kaboré et son épouse continuent de puiser l'eau dans ces boulis avec plusieurs bidons de 20 litres. « L'eau est insuffisante pour nos activités. Tant qu'il y aura de l'eau nous resterons au village. Mais sans eau, nous allons tous le déserter », a lancé Jules Kaboré. Déserter Bazoulé ? Certains crocodiles, eux, se sont déjà évanouis dans la nature pour y pondre leurs œufs. Mais pas d'inquiétude. Selon le guide, ils reviendront dans la mare dès le début de l'hivernage.

« Nous ne pouvons rien dire »

A côté des maraichers qui puisent l'eau manuellement et la transportent sur des bicyclettes, il y a aussi ceux-là qui utilisent des motopompes ou qui utilisent des tricycles pour le transport de grands fûts d'eau, destinée à la construction d'habitats. Ces personnes ne payent aucune taxe pour le prélèvement du précieux et rare liquide. « L'eau est gratuite. Nous (les guides) ne pouvons rien dire. C'est aux autorités de ce village, le chef du village et le président du conseil villageois de développement de décider », explique Prosper Kaboré, responsable des guides.

Pour leur consommation, les populations recueillent l'eau provenant du forage destiné à alimenter les boulis

« C'est grâce à cette mare que notre village est connu à l'international »

Selon Raphael Kaboré, trésorier de l'association Tourisme et Développement de Bazoulé, la population est sensibilisée sur les mauvaises pratiques qui ont cours sur la mare. Même si certains commencent à comprendre l'importance de la mare, il a indiqué que l'association se heurte souvent à des personnes qui n'hésitent à proférer des paroles blessantes.

Ce qui se passe à Bazoulé est loin d'être la seule affaire des autorités. Les habitants de ce village ont une grande part de responsabilité dans cette situation. Ils se sont presque résignés à voir disparaitre l'un des plus grands sites du pays. « Il y a des villages qui sont plus grands que Bazoulé mais qui ne sont pas très connus. C'est grâce à cette mare que notre village est connu à l'international », exalte le responsable des guides.

La mare est également menacée par les marchands de sable

Le Covid-19 est passé également par là

Mais, il est loin ce temps où la mare aux crocodiles sacrés de Bazoulé était en tête des sites touristiques les plus visités dans la région du Centre en 2019 avec plus de 10 000 visiteurs par an. Depuis l'année dernière, avec la crise sanitaire, ce nombre, à en croire les guides touristiques, a été divisé par quatre. « Avec le Covid-19, nous avons fait près d'un mois sans voir un visiteur. Ce n'est pas facile, mais nous arrivons à supporter pour les crocodiles », confie Raphael Kaboré.

Raphael Kaboré, trésorier de l'association Tourisme et Développement de Bazoulé.

En attendant, la mare a eu la visite d'un comité interministériel il y a plus de deux mois dans le cadre d'un projet d'aménagement de la mare. Selon Raphael Kaboré, ce comité est composé de la Primature, du ministère de l'Environnement, du ministère du Tourisme et celui des Mines et Carrières. Bazoulé se meurt et c'est loin d'être un euphémisme.

HFB
Lefaso.net

Lire aussi : Bazoulé : Il faut sauver la mare aux crocodiles sacrés

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Burkina : Les entrepreneurs invités à donner leurs avis sur des projets de textes visant à promouvoir les PME et les Startups

Wed, 14/04/2021 - 16:00

Le Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat du Burkina Faso en collaboration avec l' Institut 2iE,l'Innovation for Policy Foundation I4policy et les Structures d'Accompagnement à l'Entrepreneuriat Innovant, convie tous les entrepreneurs burkinabé et de la diaspora à donner leurs avis sur des projets de textes visant à promouvoir les PME et les Startups au Burkina faso.

Cette consultation fait suite au processus de co-création entrepris en 2019 lors du Policy Hackathon de Ouagadougou. Ce Policy hackathon avait accueilli de nombreuses contributions des acteurs du secteur public et du secteur privé.

Vous aussi, participez à la co-formulation de ces textes pour accroître la compétitivité de nos entreprises !

Participez à la consultation du 14 au 22 Avril 2021 sur www.startupactbf.com

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Agriculture : Le Burkina veut booster le développement de la filière gingembre

Wed, 14/04/2021 - 16:00

Le ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, avec à ses côtés les acteurs de la filière gingembre, a tenu ce mercredi 14 avril 2021, un atelier national de validation du plan d'action de développement de la filière gingembre. Ce plan d'action qui couvre la période 2021-2023 a pour objectif d'améliorer durablement la performance de la filière gingembre à travers l'accroissement de la production et la modernisation de la transformation en vue d'un accroissement substantiel des revenus des acteurs. Il a un coût global de 2 654 450 000 FCFA.

Au Burkina Faso, la culture du gingembre s'est développée ces dernières années plus particulièrement dans les régions du Sud-Ouest, des Cascades et des Hauts-Bassins. La demande nationale de cette épice consommée partout dans le monde, est estimée à 50 000 tonnes par an, pendant que la production nationale, très prisée à l'international pour sa qualité, tourne autour de 5 000 tonnes.

Le présidium à la cérémonie d'ouverture de l'atelier de validation du plan d'action

La production du gingembre, au vu de la demande, peut donc constituer une source de richesses, pour peu qu'elle bénéficie d'un accompagnement adéquat. Ce qui fait dire le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, Yassia Kindo, qui s'est fait représenter à la cérémonie d'ouverture, que c'est une filière émergente sur laquelle son département veut fonder de réels espoirs pour relever les défis de l'amélioration des revenus des acteurs directs et de la diversification alimentaire et nutritionnelle.

Le représentant du secrétaire général du ministère de l'Agriculture

Le plan d'action passé en revue par les participants se présente donc comme un référentiel qui va identifier les leviers à actionner pour un développement durable et équitable de la filière. Déjà, le rapport diagnostic réalisé en amont a permis d'identifier certains défis à relever pour une meilleure performance en ce qui concerne la production et la transformation du gingembre.

Il s'agit de l'absence de semences améliorées et de multiplicateurs de ces semences, de la faible maîtrise des itinéraires de production, de l'insuffisance d'infrastructures de conservation adaptées, de la faible maîtrise des techniques et technologies de transformation ainsi que le faible niveau d'organisation des acteurs. Pour une meilleure organisation des acteurs, le plan d'action prévoit la mise en place de trois faîtières nationales ainsi qu'une interprofession. Cette structuration devrait accroître l'accès aux financements des acteurs.

Les participants à l'atelier de validation

Le plan d'action de développement de la filière gingembre, qui couvre la période 2021-2023, s'inscrit dans le cadre de la stratégie de développement des filières agricoles (SDFA). Son élaboration a été confiée à la direction générale de la promotion de l'économie rurale, de concert avec les acteurs impliqués.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

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Province du Nayala : Le chef du village de Kissan, Douti Lawamagô Somozena, intronisé

Wed, 14/04/2021 - 13:15

Le chef du village de Kissan dans la commune de Toma, province du Nayala, a été intronisé le samedi 10 avril 2021 par le chef du canton de Yaba en présence d'un parterre de personnalités.

Administrativement, Kissan est rattaché à la commune de Toma du fait de sa proximité géographique. Il forme ainsi le secteur 8 de Toma. Mais historiquement et sur le plan de la coutume, c'est un village du canton de Yaba. Ce village atypique et mystique du fait de son histoire que les uns appellent Kisson, Kissii pour d'autres, mais pour les plus initiés, c'est Kissan.

Qui parle de Kissan est obligé de parler de ses vaillants et dignes chefs qui se sont succédé. Sans être exhaustif et selon nos informations recueillies auprès des personnes dignes de foi, on pourrait citer selon un certain ordre dans le règne : 1. Niammana Guia, 2. Piaa Paré, 3. Souaiboo Paré, 4. Koumbara Paré, 5. Piingoo Paré, 6. Dikie Ky. Parlant de ce chef, il faut dire qu'il a été intronisé par Zoagnin de Yaba en 1912. Il a régné jusqu'en 1983, soit 70 ans de règne

7. Kigui Ky, c'est le papa de celui-là qui a été intronisé le samedi 10 avril 2021. Il a accédé au trône en 1984 donc au moment de la révolution. Il a régné 10 ans. Après son décès c'est son frère aîné Baantan Ky qui a été couronné en 1995. Après sept ans de règne, les notables ont choisi un grand commis de l'Etat burkinabè pour occuper le trône de Kissan. Il s'agit de l'ambassadeur Doulaye Corinthiens Ky, en 2007. Il restera au trône pendant neuf ans. Après lui et pour assurer la continuité de l'exercice du pouvoir, c'est le tour du douti Lawamagô Somozena, à l'état civil Hilaire Ky.

L'intronisation du douti Lawamagô Somozena

Après le mot de bienvenue de la famille Ky, comme premier acte de cette cérémonie d'installation, on assiste au cérémonial du port du bonnet par le chef de canton de Yaba et la sortie officielle du nouveau chef de Kissan. Juste après sa sortie officielle et comme le veut la tradition, le chef a reçu l'eau de bienvenue des mains de son épouse. Après, l'acte de la boisson, c'est la solennité de la montée du cheval. Par la suite, il fait une procession sur les tombes des chefs défunts de la famille. Après cela tout cela, l'assistance a eu droit à une série d'interventions. C'est le chef de terre de Kissan qui a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont honoré de leur présence à cette cérémonie d'installation et leur a souhaité un bon retour.

Le représentant de la famille Ky a pris la parole à son tour. Tout d'abord, il s'est excusé auprès de ses papas, de ses mamans, filles et fils de Kissan. Aussi, il a salué la présence de tous et souligné qu'ils ont préféré donner la chefferie à ce frère parce qu'il le mérite. « Je le dis parce qu'il incarne un certain nombre de valeurs, c'est un constructeur. Que Dieu fasse que ce peuple qui est là continue de le chanter et nous sommes là pour l'épauler », précise-t-il. Le chef de canton de Yaba de dire : « Je suis venu pour introniser le chef du village de Kissan. Je lui souhaite un règne paisible et une longue vie. Je pense que c'est un homme déjà pétri de beaucoup de valeurs et j'ai foi qu'il assurera ce trône dans la paix, la cohésion sociale et la solidarité, etc. »

Sous le signe de la cohésion sociale et du rapprochement

Respectivement, le chef de canton de Toma et de Koungny ont formulé leurs vœux au chef intronisé. Le nouveau chef de Kissan de prendre à son tour la parole. « Je salue les autorités administratives, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires, toutes les populations venues du Nayala et de toutes les contrées du pays et d'ailleurs. Merci à tous ceux qui sont venus rehausser l'éclat de cette cérémonie. Le village où vous êtes aujourd'hui s'appelle Kissan qui signifie que ‘'je suis descendu ici''. Je remercie tous ceux qui sont passés ici formuler des bénédictions pour la réussite de notre mandat. Si je devais placer mon mandat sous un signe, c'est sous le signe de la cohésion sociale et du rapprochement et le second signe serait la promotion de la culture. Merci à vous qui êtes venus dans l'amitié, dans la fraternité pour rehausser le niveau de cette cérémonie. Que les mânes, les ancêtres de ce village accompagnent tout un chacun. », s'est ainsi adressé à l'assistance le nouveau chef intronisé de Kissan.

Etaient présents à la cérémonie, le médiateur du Faso, Sara Séré Sérémé ; le ministre de l'Education nationale, Pr Stanislas Ouaro ; la ministre déléguée chargée de l'artisanat, Anne Louise Go ; le Larlé Naba Tigré ; le haut-commissaire de la province du Nayala, Mariama Konaté/Gnanou ; des députés ; les maires des communes du Nayala ; les chefs d'institutions ; les notables coutumiers et religieux ; les paramilitaires ; le prince Akim, etc.

Gaston Toé
Lefaso.net
Nayala

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Commune de Yako, province du Passoré : Le ministre des Ressources animales inaugure le nouveau marché à bétail

Wed, 14/04/2021 - 13:15

Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Modeste Yerbanga, a procédé le mardi 13 avril 2021 à Yako, province du Passoré, à l'inauguration officielle du nouveau marché à bétail. Le joyau permettra à la commune de donner une forte impulsion au développement de l'élevage, à l'accroissement du nombre d'emplois et à l'augmentation de la valeur ajoutée animale.

Plus de soucis pour acheter ou vendre un animal dans la commune de Yako, province du Passoré, dans la région du Nord. La raison, les populations ont bénéficié de la construction d'un nouveau marché à bétail. Son ouverture officielle est intervenue le mardi 13 avril 2021. C'était au cours d'une cérémonie organisée à cet effet. Le nouveau joyau qui fait le bonheur des populations, surtout des éleveurs et acheteurs, a été réalisé par le gouvernement burkinabè avec le soutien du royaume du Danemark à travers le Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA).

Modeste Yerbanga, ministre des Ressources animales et halieutiques

Pour son coordonnateur national, François Guira, il était nécessaire de construire l'infrastructure. Il a soutenu qu'avant, les acteurs étaient exposés à un certain nombre de risques comme les pertes et les vols. Maintenant, c'est dans un lieu sécurisé que l'offre et la demande vont se dérouler. Il a aussi indiqué que le marché permettra de mieux valoriser la production animalière. La commune de Yako bénéficiera aussi de taxes pour financer ses projets. 138 millions de Fcfa ont été nécessaires pour faire du marché à bétail une réalité.

C'est aux pas de course que les officiels ont visité le nouveau marché à bétail

C'est une infrastructure qui répond aux besoins des populations, selon Amadou Cissé, président du comité de gestion adjoint du site. Pour cela, il a tenu à dire merci au PCESA et à l'ensemble des personnes qui ont travaillé pour que le projet aboutisse. C'est le ministre des Ressources animales et halieutiques, Modeste Yerbanga, qui a présidé la cérémonie d'ouverture officielle. Il s'est réjoui de la construction du marché. Il a indiqué que les actions du gouvernement et de ses partenaires ne s'arrêtent pas là. Un abattoir frigorifique moderne est en construction à Ouahigouya.

Dans le marché, acheteurs et vendeurs marchandent les prix des animaux

L'idée, c'est de travailler à une transformation de la filière viande. Ce qui permettra d'exporter les produits dans de meilleures conditions sanitaires et hygiéniques. Pour le ministre, l'exportation des animaux sur pied n'apporte pas de valeur ajoutée. C'est pourquoi la transformation est nécessaire.

Après la coupure du ruban, les officiels ont visité les installations aux pas de course. Le marché comprend un box de bovins, un box de petits ruminants, un quai d'embarquement, des latrines VIP, un guichet, un hangar de négociation, un bâtiment administratif, un forage, des magasins, une clôture métallique, etc.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Avis de recrutement d'un animateur

Wed, 14/04/2021 - 10:30

PROGRAMME RBC/Projet Education Inclusive

L'OCADES CARITAS BURKINA/NOUNA, en partenariat avec Light For the World (LFW), met en œuvre un projet dénommé Education Inclusive (EI) dans les communes de la province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun.
Dans ce cadre, elle souhaite recevoir des candidatures en vue du recrutement d'un(e) animateur/trice EI.

POSTE D'ANIMATEUR
PROFIL :

Etre titulaire du baccalauréat et âgé entre 18 ans et 35 ans au plus
Une maîtrise des outils de collecte de données (ODK-collecte/kobotools) serait un avantage
Avoir au moins deux ans d'expérience dans le domaine du plaidoyer, de l'animation et de la mobilisation sociale autour de la thématique du handicap, notamment en termes d'inclusion sociale , d'éducation inclusive et d'accès aux services socioéconomiques de base ;

Avoir des connaissances dans l'utilisation des outils d'animation de groupe (boîtes à images et théâtre forum) pour animer des séances de sensibilisation sur le handicap et le développement inclusif
Avoir, une capacité d'organisation, d'anticipation dans le travail et un bon esprit d'équipe ;
Avoir une connaissance des thématiques du projet : accès à l'éducation, aux soins, à l'eau potable, à mener des activités commerciales ou génératrices de revenus, etc.

Partager la vision, la mission et les valeurs de l'OCADES CARITAS BURKINA et de l'organisation partenaire Light For the World ;
Avoir une habilité à communiquer en français, en jula et, si possible, dans une autre langue locale couramment parlée dans la zone du projet ;
Avoir de solides connaissances et compétences dans l'utilisation de l'outil informatique (Word, Excel, Powerpoint notamment)

Une expérience dans l'accompagnement des personnes handicapées serait un atout ;

De façon spécifique il doit :
Avoir le sens de la pédagogie dans son approche des bénéficiaires et des intermédiaires
Avoir des aptitudes de leadership et un grand sens des responsabilités ;
Être à l'écoute, patient, empathique et pouvoir travailler en équipe.
Etre de bonne moralité,
Etre en capacité d'aller sur le terrain à moto
NB : Les candidatures des personnes en situation de handicap (déficience physique) et apte à des déplacements en moto et répondant au profil sont fortement recommandées.

DESCRIPTION DES TACHES :

Sous la supervision de la chargée de projet EI, l'animateur/trice EI aura pour tâches principales de :
Sensibiliser et susciter la participation communautaire autour des questions d'éducation inclusive pour les personnes vivant avec un handicap dans la province de la Kossi ;

Assurer des causeries éducatives, des visites à domiciles et à l'école des enfants en situation de handicap.
Appuyer à l'organisation et à la tenue des émissions radiophoniques pour un changement de comportements en matière d'accès à l'éducation pour les personnes vivants avec un handicap ;

Accompagner les personnes vivant avec un handicap pour leur inclusion dans la société
Apporter des appuis-conseils aux familles et aux structures institutionnelles sur l'inclusion du handicap et l'accessibilité aux infrastructures pour les personnes vivant avec un handicap ;
Planifier mensuellement et exécuter les activités dans la zone d'intervention du projet ;

Rédiger et transmettre périodiquement des rapports d'activités
Recueillir, examiner et transmettre à sa hiérarchie les besoins exprimés par les communautés dans le cadre de la mise en œuvre du projet ;
Exécuter toute autre tâche connexe aux tâches principales sus- citées demandée par la hiérarchie

TYPE DE CONTRAT : Contrat à durée déterminée d'un (01) an renouvelable sur la base des résultats du candidat

LIEU D'AFFECTION : Nouna, avec des déplacements dans les villages d'intervention.

DISPONIBILITE : immédiate

Prise de service : 01/05/2021

COMPOSITION DU DOSSIER :

Une lettre de motivation (mentionnant la prétention salariale) adressée à monsieur le secrétaire exécutif de l'OCADES CARITAS BURKINA/SED de Nouna ;
Un curriculum vitae détaillé ;
Une copie légalisée du diplôme exigé ;
Une copie des attestations ou certificats de travail ;
Une copie de l'acte de naissance et de la CNIB ou du passeport ;
Trois (03) personnes de référence.
Une proposition salariale mensuelle nette est encouragée

MODE DE RECRUTEMENT :

Présélection sur dossier
Test écrit
Entretien avec un jury

DEPOT DES CANDIDATURES :

Les candidats intéressés devront soumettre un dossier de candidature uniquement par mail à l'adresse suivante : sedocades.nouna@gmail.com au plus tard le 23 Avril 2021 à 17h00. Pour tout renseignement, veiller contacter le 62 35 18 39 ou le 71 83 44 71, ou encore passer au secrétariat de l'OCADES CARITAS BURKINA/SED de Nouna.

Nota Bene : seules seront contactées les personnes dont les dossiers auront été présélectionnés. L'OCADES CARITAS BURKINA/SED de Nouna se réserve le droit de ne donner suite à tout ou partie du présent avis de recrutement.

Fait à Nouna le 09 Avril 2021

Le Secrétaire Exécutif Diocésain

Abbé Sébastien SANOU

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Burkina : La liste des eaux préemballées et d'huile alimentaire contrôlées par le LNSP

Wed, 14/04/2021 - 10:30

Liste des structures ayant un protocole de contrôle de qualité sanitaire avec le LNSP pour le contrôle de qualité sanitaire d'eaux conditionnées et d'huile alimentaire 2020-2022.

Le Directeur général du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) porte à la connaissance du public que les eaux de forage conditionnées et soumises régulièrement aux contrôles de qualité sanitaire de ses services sont produites par les structures citées ci-dessous.

Par ailleurs, il met en garde ceux qui usent de fausses déclarations publicitaires ou inscrivent abusivement sur leurs emballages la mention « soumise au contrôle du LNSP » ou toute autre mention similaire.

Eau du réseau de distribution de l'ONEA

L'eau du réseau de L'Office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) est régulièrement contrôlée par les services techniques du Laboratoire national de santé publique, et ce, depuis la création de LNSP, conformément à l'Arrêté conjoint n°2003/009/MS/MFB/MAHRH/MCPEA, du 30 janvier 2004, fixant les modalités de contrôle de qualité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine.

Eau de forage et eaux préemballées







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Appel à propositions pour un consultant expert dans l'énergie solaire pour les plateformes multifonctionnelles

Wed, 14/04/2021 - 10:30

[CAI-P4P-REG-01-0409/2021]

Projet Partenariats Pour la Paix (P4P)
Appel à propositions (RFQ)

Numéro de l'appel : CAI-P4P-REG-01-0409/2021
Description : Un consultant expert dans l'énergie solaire pour les plateformes multifonctionnelles
Date d'émission : 09 avril 2021
Date de clôture : 16 avril 2021
Heure de clôture : 17:00 GMT
De : Creative Associates International, Inc.,
Programme Partenariats pour la Paix (P4P)
Financé par : US Agency for International Development (USAID)
USAID Contract No. AID-OAA-I-13-00005
Task Order AID-624-TO-16-00004

Creative Associates International, Inc., qui met en œuvre le programme Partenariats pour la Paix (P4P) au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et en Mauritanie, sollicite des offres d'expertise technique conformément à la portée des travaux inclus dans la pièce jointe 1 et aux conditions générales du contrat de consultant de Creative dans la pièce jointe 2.

Toute correspondance ou demande de renseignements concernant le présent appel d'offre doit faire référence au numéro de l'appel ci-dessus et doit être adressée par courrier électronique à approvisionnement@crea-p4p.com. Les questions peuvent être reçues jusqu'au 14 avril 2021

Votre proposition doit être soumise par voie électronique à : offres@crea-p4p.com

Veuillez soumettre les documents suivants pour fournir une proposition en réponse à cette demande d'offre :

1. Une lettre d'accompagnement d'une page indiquant clairement le profil et l'expérience antérieure du consultant, expliquant pourquoi le consultant est le plus apte pour ce travail

2. Un CV qui reflète l'éducation, les compétences et l'expérience requises dans la pièce jointe 1 et démontre la capacité à mener à bien la portée du travail ;
3. Formulaires signés et remplis comme suit :
• Pièce jointe 3. Consentement à la vérification
• Pièce jointe 4. Accord de Non-Divulgation
• Pièce jointe 5. Formulaire de consentement relatif aux performances passées et à la vérification des références
• Pièce jointe 6. Biodata Sheet
4. Un budget détaillé pour la prestation (exemple en attachement 3)

La sélection se fera sur la base des capacités techniques ainsi que les compétences et l'expérience requises. Les modifications apportées à cette demande d'offre, y compris les extensions de date de clôture, seront envoyées via une modification de l'appel d'offre à tous les soumissionnaires.

Téléchargez ici les pièces jointes

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Décès du Colonel Laurent Christophe Djede KIELWASSER : Remerciements et faire part

Wed, 14/04/2021 - 08:30

La famille KIELWASSER, les familles alliées et amies,

Très touchées par les nombreuses marques de sympathie et de compassion qui leur ont été témoignées lors du rappel à Dieu de leur regretté frère, cousin, oncle, époux, père, beau-père, grand-père, arrière-grand-père et ami

Le Colonel Laurent Christophe Djede KIELWASSER, Instructeur Pilote, Inspecteur Technique d'Exploitation Aérienne, Ex-Team Leader du Projet COSCAP/UEMOA, Commandeur de l'Ordre National, arraché à leur affection le vendredi 17 Avril 2020 à Tunis et inhumé le samedi 2 Mai 2020 au Cimetière Municipal de Gounghin.

Elles adressent leurs sincères remerciements à tous ceux et à toutes celles qui, dans cette douloureuse circonstance, leur ont apporté de près comme de loin, leurs soutiens moral, spirituel, matériel et financier.

Elles vous prient d'assister ou de vous unir d'intention à la Messe anniversaire qui sera célébrée le 18 Avril 2021 à 9heures à l'Eglise de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'Oie.

Puisse le Tout Puissant lui accorder le repos éternel et rendre à chacun et à chacune sans compter ses bienfaits.

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi… » 2 Timothée 4 :7.

UNION DE PRIERES.

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Décès de BADO/KANKO ESSOIBIE ROSALIE : Remerciements et faire part

Wed, 14/04/2021 - 08:25

Jésus lui dit « je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et crois-en moi ne mourra jamais » Jean 11 25-26.

Les grandes familles, BADO, BAKO

La grande famille BADO à Réo et à Ouaga BADO Jean, Magistrat à la retraite à Ouaga, BADO Paul, BADO Oméla, BADO Ossolè à Réo

Les familles alliées TRAORE, KUSSIELE/KPODA,

OUEDRAOGO, SERE, NIGNAN, DABONE, KAMBOU,

TIAM, KAFANDO, DIAKITE, KABORE,

Les enfants KANDO Jeanne à Bobo, KANDO Idiema

Véronique à Ouaga, BADO Paul à Réo, KANDO Marie à

Ouaga, KANDO Elisabeth à Ouaga, BADO Frédéric en

Finlande,

Les petits enfants, arrières petits-enfants, arrières arrières petits-enfants,

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de solidarité qui leur ont été témoignés lors du rappel à Dieu de leur mère, grand-mère, arrière-grand-mère, arrière arrière grand-mère, cousine, tante, belle-mère,

Mme BADO/KANKO ESSOIBIE ROSALIE, arrachée à leur affection le 08 mars 2021 à KOUDOUGOU et inhumée le 11 mars 2021 à son domicile au secteur 08 de Réo à l'âge de 91 ans.

La famille adresse ses remerciements et exprime toute sa gratitude à tous ceux qui de près ou de loin, dans cette douloureuse circonstance, leur ont apporté réconfort, soutient moral, spirituel, matériel et financier. Elle s'excuse de ne citer de noms de peur d'en oublier. Que le tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits. Que dans son infini bonté, le Seigneur lui fasse miséricorde et lui accorde le paradis.

Elle vous informe par ailleurs, que des messes seront dites pour le repos de son âme du 19 mars au 18 avril 2021 :

Les mardis et les vendredis à 5h45 à la chapelle Saint Léon de Cissin

Les dimanches à 7h à la chapelle Saint Léon de cissin et à 9h à la cathédrale.

De là-haut, elle intercède pour nous.

UNION DE PRIERES

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Décès de Sarah Sita MILLOGO épouse OUEDRAOGO : Célébration de la grande messe

Wed, 14/04/2021 - 08:00

Sa Majesté Naba SIGRI, Dima de Boussouma,
La famille royale à Boussouma, Birguin, Tagala, Ouagadougou et Kaya,

COMMUNIQUE MESSE FUNERAILLES

La famille de feu Naba KARFO, Chef de Canton de Sanmatenga,
La famille MILLOGO à Fina et Bobo-Dioulasso,
Madame Bintou Bamba née MILLOGO à Bobo-Dioulasso,

Les Beaux frères et belles sœurs de la défunte : Léopold, Gaspard, Pierre-Henri, Amélie, Nicolas, Solange, Elisabeth, leurs épouses et époux, leurs amis et connaissances,

La famille de feue Marie Thérèse OUEDRAOGO à Dapoya,
La famille SAWADOGO à Boala (Namentenga), Kaya et Ouagadougou,
La famille COULIBALY à Ouagadougou, Bobo et Banfora,
Les familles alliées,

Les enfants de la défunte : Mireille Arlette à ECOBANK et Salvador Victor à Denver (USA),

Les cousins, cousines et les petits enfants,
Vous renouvellent leurs remerciements et leurs profondes gratitudes tant pour vos marques de sympathie que pour le réconfort et le soutien moral et spirituel que vous leur avez témoigné lors du décès :

Madame Sarah Sita MILLOGO épouse OUEDRAOGO Hubert
(25 janvier 1948 - 7 avril 2020)

Le mardi 7 avril 2020, de Madame Sarah MILLOGO épouse OUEDRAOGO, cadre de la CNSS à la retraite. Ils vous invitent à vous unir à eux pour la célébration de la grande messe tenant lieu des funérailles chrétiennes à son intention à Ouagadougou les 16 et 17 avril 2021, selon le programme suivant :
• Vendredi 16 avril 2021 à 20H00 : Veillée de prières à la Cathédrale de l'Immaculée conception de Ouagadougou ;
• Samedi 17 avril 2021 à 08H00 : Messe de requiem à la Cathédrale de l'Immaculée conception de Ouagadougou.
« J'ai combattu jusqu'au bout le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi » 2 Timothée 4,7
Requiescat in Pace

Categories: Afrique

Décès de OBULBIGA née MANDOBIGA Guansangou Christine : Remerciements et faire part

Wed, 14/04/2021 - 08:00

" Nul ne disparait si sa mémoire reste toujours gravée dans nos espritsʺ

OBULBIGA née MANDOBIGA Guansangou Christine
Née en 1934
Décédée le 04 décembre 2020

Les grandes familles OBUBILGA et MANDOBIGA à Tambaga, Yobri, Namounou, Tansarga, Nampoanli, Diapaga, Matiakoali, Fada N'Gourma, Kompienga, Ouagadougou, Bagré, Laye, Léo, Guinée, Epagne, Etats-Unis, Canada, France, Bobo ;

Les familles alliées : BERE, TANKOANO, YONLI, SANFO, SOUBEIGA, LOMPO, SORGHO, OUANGRE, SOURWEMA, OUOBA, KIENOU, SAWADOGO,
Les enfants : Tiantaga Cyrille, Ténélaba Florence, Diéyaldi, Miyéba, Aguina Honorine, Amitandi, Lamoudi Achille, Malpoa ;

Les petits enfants :

❖ Bienvenu et frères et sœurs
❖ Franck et frères
❖ Tani et frères et sœurs
❖ Edwige et frères et sœurs
❖ Eugénie et frères et sœurs
❖ Emelie et frères et sœurs
❖ Diegou et frères et sœurs
❖ Paguindamba et frères et sœurs
❖ Kevin et frères et sœurs

LES ARRIÈRES PETITS ENFANTS
Renouvellent leur profonde de gratitude à tous pour le soutien moral, spirituel, matériel et financier que vous leurs avez témoigné lors du rappel à Dieu de leur Mère, Tante, Grand-mère et arrière-grand-mère.
OBULBIGA née MANDOBIGA Guansangou Christine,

Le Mercredi 04 Novembre 2020 à l'Hôpital Saint Camille dans sa 86e année.
La famille vous informe que les funérailles chrétiennes se dérouleront :
Le Samedi 17 Avril à 8heures à l'Eglise Paroissiale de Saint Camille, précédées de la veillée de prière Le Vendredi 16 Avril à 20 heures au même lieu.

UNION DE PRIERE

« Je suis la résurrection et la vie ; Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais ». Jean 11 : 25-26

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