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Updated: 2 days 14 hours ago

Lutte contre la cybercriminalité au Burkina et Benin : Un partenariat tripartite vient d'être scellé à Ouagadougou pour élever le niveau de sécurité

Wed, 09/12/2020 - 21:30

Les agences nationales de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) du Burkina et du Benin en collaboration avec Cybastion Institute of technology aux Etats-Unis d'Amérique (USA) ont signé, ce mercredi 9 décembre 2020 à Ouagadougou, une convention d'un plan d'actions dans le cadre la lutte contre la cybercriminalité dans les deux pays. Cette signature de convention tripartite vient entériner celle déjà signée le 11 novembre 2020 au Benin entre les deux structures à cet effet.

Diminuer drastiquement les attaques du cyber espace et augmenter son niveau de sécurité au Burkina et au Benin, c'est le premier objectif visé par cette convention signée à Ouagadougou ce 9 décembre 2020 entre les deux agences nationales de sécurité des systèmes d'informations (ANSSI) des deux pays en collaboration avec Cybastion Institute technology aux USA.

Cette convention tripartite, disent-ils, vient entériner celle déjà signée le 11 novembre 2020 au Benin entre les deux structures dans la lutte contre la cybercriminalité. C'est donc le coup de départ qui marque le début du plan d'actions qui se déroulera dans le cadre de cette coopération, a signifié le directeur général de l'ANSSI Burkina, Michaël G. Folané.

DG de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information Burkina, Michael G. Folané

Ainsi, plusieurs projets sont prévus dans l'exécution de ce plan d'actions quinquennal en matière de lutte contre la cybercriminalité au Burkina et au Benin. Le premier volet de ce plan d'action sera le partage d'informations qui consistera à la mise en place d'une plateforme technique d'échange des menaces. En clair, pour le directeur général de l'ANSSI Burkina, il s'agira de faire en sorte que les menaces observées au Benin soient automatiquement connues au Burkina et vice-versa avec les moyens d'investigations et les dégâts qui peuvent être causés dans le cas. C'est un travail de collaboration entre les voisins, note-t-il, pour le même but, la réduction des attaques des cybercriminels dans les deux pays, voire au-delà.

Quant au directeur général de l'ANSSI Benin, Ouanilo M. Fagla, il a renchéri sur les propos de son homologue burkinabè en relevant que le début de l'exécution de ce plan d'actions quinquennal marque à cet effet l'engagement des deux entités des deux pays à collaborer pour avoir un cyber espace mieux sécurisé. Ce qui permettra selon ses dires de pouvoir créer un écosystème ou les personnes sont sensibilisées en matière de lutte contre la cybercriminalité.

DG de l'agence nationale de sécurité des systèmes d'information, Ouanilo M. Fagla

Une expertise internationale dans l'atteinte de ce partenariat sud-sud

Avoir un cyber espace mieux sécurisé et créer un écosystème où les personnes sont sensibilisées en matière de cybercriminalité, c'est également l'idée partagée par le président directeur général du Cybastion Institute of technology des USA, Pr Wandji Thierry, partenaire de cette coopération sud-sud. Selon lui, sa structure apportera une expertise très importante dans tout ce qui est cyber sécurité notamment la formation des ressources humaines, l'investigation en cyber numérique, etc.

Des volets qui, selon lui, offriront des opportunités de travail à plus de 50% de la population burkinabè représentée par la jeunesse, parce qu'en sécurisant cet espace, plusieurs métiers seront créés dans le numérique et cela permettra de renforcer ce partenariat et d'exporter également cette expertise. « Pour les jeunes, affirme-t-il, c'est une aubaine, parce que c'est le métier de l'avenir et cela va occasionner des sensibilisations et des formations et des métiers pourront être donc créés ».

PDG de Cybastion Institute of technology aux USA, Pr. Wandji Thierry

Tous ces projets prévus dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité permettront à terme d'augmenter le niveau de cyber sécurité. « C'est-à-dire, être plus réactif en mettant les mesures pour détecter rapidement n'importe quelle attaque. Mais au-delà de ce but poursuivi, c'est aussi de voir du côté régional afin d'avoir plus de partenaires avec nous pour renforcer la lutte », souhaitent-ils. Tout en indiquant que la sécurité 100% n'existe pas mais le but c'est de rendre la tâche encore plus compliquée aux cyber pirates en mettant les moyens technologiques qui vont permettre de faire une investigation digitale pour permettre de rattraper les coupages.

Les agences nationales de sécurité des systèmes d'informations du Bénin et du Burkina unissent leur force pour lutter contre la cybercriminalité

Pour le cas du Burkina, le directeur général de l'ANSSI, Michaël G. Folané, a fait savoir que le pays est classé parmi les pays où le niveau de maturité de cyber sécurité est assez faible et le but de cette coopération tripartite, c'est de quitter cette zone pour aller vers un niveau élevé d'hommes forts, vers des indices de 0,8 parce qu'aujourd'hui le pays a des indices de 0,3. « L'autre volet de cyber sécurité, c'est celui de la coopération qui aidera les pays à travailler ensemble dans cette lutte-là. Le dernier en plus de ce qui a été dit, c'est de travailler sur les procédures et les réglementations pour qu'on puisse choisir les bonnes pratiques qui seront mises à la disposition des différents pays ».

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Coris Bourse : Des dons à la police nationale pour l'accomplissement de ses missions

Wed, 09/12/2020 - 21:29

Des dons composés entre autres de fournitures de bureaux, de gilets, de bâtons de détection de matériaux, de bâtons lumineux, des lampes-torches ont été remis à la police nationale ce mercredi 9 décembre 2020. Une initiative de Coris Bourse à l'occasion de la célébration de sa dixième bougie sur le Marché financier régional de l'UEMOA.

En présence des autorités de la police nationale, de la région du Centre, une délégation de Coris Bourse a procédé à une remise des dons. Il s'agit entre autres des dons composés de fournitures de bureaux, de gilets, de bâtons de détection de matériaux, de bâtons lumineux, des lampes—torches qui ont été remis à la police nationale ce mercredi 9 décembre 2020. Une initiative inscrite dans le cadre des festivités de l'an 10 de Coris Bourse mais aussi de la perpétuation d'une tradition inscrite dans la durée en matière de soutien de Coris Bourse à la police nationale.

Les participants

A l'occasion de la réception des dons remis dans la cour du commissariat central de Ouagadougou, Aimé Salvador Bougma, commissaire principal de police, commissaire central de la ville de Ouagadougou, parlant au nom du directeur régional de la police du Centre a déclaré : “Nous allons utiliser ce don à bon escient."

Aimé Salvador Bougma, commissaire principal de police, commissaire central de la ville de Ouagadougou

Pour Aimé Salvador Bougma, "cette initiative est à saluer et vient à point parce qu'ils commençaient à connaître une rupture de stock en fourniture de bureau". Ces dons, selon lui, contribueront aux activités quotidiennes de la police nationale de la région du Centre.

Clémence Sy, directrice commerciale et de la qualité à Coris bourse

Selon Clémence Sy, directrice commerciale et de la qualité à Coris Bourse, les dons de cette nature au profit de la police nationale sont devenus une coutume. En ce sens que depuis plusieurs années, Coris Bourse vient en appui à la police. Une initiative qui prouve que Coris Bourse est une entreprise citoyenne de par ses appuis réguliers à la police nationale.

E.K.S/Lefaso.net

Categories: Afrique

Présidentielle 2020 au Ghana : Nana Akufo-Addo réélu avec 51,59%

Wed, 09/12/2020 - 20:47

Le président ghanéen sortant Nana Akufo-Addo est réélu avec 51,59% des voix suite à la présidentielle du 7 novembre 2020.

Il devance ainsi son concurrent et prédécesseur, John Mahama, crédité de 47,36% des voix.

Lefaso.net

Categories: Afrique

A la Une de L'Evénement du 10 décembre 2020

Wed, 09/12/2020 - 20:24

Découvrez comment certains candidats ont financé leurs campagnes électorales ;

Détournement à la CAF, Sita Sangaré pourrait passer à la trappe ;

Fin de cavale pour l'un des fugitifs le plus recherché, Abdoulaye Ouédraogo ;

Agrodia : de l'engrais subventionné détourné et vendu sur le marché.

Categories: Afrique

Journée internationale des droits humains : Le message de l'ONG Stand for life and liberty

Wed, 09/12/2020 - 20:21

Faire du vivre ensemble, le repas le plus partagé dans le monde
« Après tout, où commencent les droits de l'homme universels ? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde. (…) Si dans ces lieux les droits sont dénués de sens, ils n'en auront guère davantage ailleurs. Si chacun ne fait pas preuve du civisme nécessaire pour qu'ils soient respectés dans son entourage, il ne faut pas s'attendre à des progrès à l'échelle du monde. » Ces mots d'Eléanor Roosevelt, en 1958, à la tribune des Nations unies, donnent à la célébration de la journée internationale des droits de l'homme sa plénitude.

Depuis le 10 décembre 1948, le monde consacre une place singulière à la promotion du droit le plus inaliénable de l'existence : la vie. Promouvoir les droits humains, c'est donner la chance à la vie de prospérer. Car, dans un monde où la violence tend à être érigée en une règle universelle, le droit à la liberté d'expression, d'aller et de venir, de se nourrir et se loger, d'aimer et d'être aimé sans abstraction de la couleur de sa peau, de son ethnie, de sa religion est le bréviaire de l'existence. A travers le monde en général et, en Afrique en particulier, l'année 2020 a révélé des violations graves des droits de l'homme.

Un recul. Les exactions liées à la libre circulation des biens et des personnes dans les espaces régionaux en Afrique, viennent témoigner de la nécessité de transformer les beaux discours politiques de l'intégration en une réalité sur le terrain. Les violences communautaires dans les pays du Sahel, rappellent à tous, la nécessité de trouver une solution globale et inclusive à ce feu qui couve sous la cendre. 62 ans après la déclaration universelle des droits de l'homme, l'humanité a plus que besoin de trouver les moyens nécessaires pour faire de l'existence de chaque individu, de chaque peuple, une existence qui vaut la peine d'être protégée.

Le silence des institutions judiciaires internationales face aux multiples brutalités policières aux Etats-Unis, en France, en Chine, et dans de nombreux pays à travers le monde, doit faire place à des actions de justice où les victimes trouveront un motif de réconfort dans les différentes tragédies qu'elles vivent où subissent. La journée internationale des droits humains n'aura de sens que lorsque le petit ouïghour, en Chine, trouvera une lueur d'espoir dans sa lutte contre l'oppression de l'Etat chinois.

Elle n'aura de sens que lorsque, dans les prisons croupissent des innocents tandis que des bourreaux se pavanent dans les salons feutrés et les couloirs des hôtels luxueux. Dénier le droit à la vie, à la liberté de manifester ou de s'exprimer, c'est instaurer une dictature morale, une guerre inaudible. La journée internationale rappelle à chaque femme, à chaque homme, sa responsabilité dans la marche paisible du monde.

Or, comme le disait Aung San Suu Ky, « la paix, ce n'est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre, mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la paix, comme la discrimination, l'inégalité, la pauvreté. »
L'ONG Stand for Life and Liberty (S2L) se tient aux côtés de tous les activistes des droits de l'homme pour mener la lutte pour les plus faibles, les plus démunies, les sans-voix. Car, dans un monde en perpétuel mouvement, le plus grand service que nous puissions rendre à l'humanité est de céder aux générations futures, un monde où vivre ensemble est le repas le plus partagé dans le monde sans haine, ni violence.

Daouda Emile OUEDRAOGO
Coordonnateur international

Categories: Afrique

Projet d'appui au secteur extractif : Le Comité consultatif national tient sa deuxième session annuelle

Wed, 09/12/2020 - 19:21

Le projet d'Appui à la gouvernance et à la croissance économique et durable en zones extractives (AGCEDE) tient ce 9 décembre 2020 à Ouagadougou, la deuxième session annuelle du Comité consultatif national (CCN). L'occasion sera mise à profit par les participants pour faire le bilan de l'exécution du projet durant le premier semestre de l'année 2020 et de dégager des recommandations et orientations claires afin de permettre à l'équipe du projet de poursuivre une mise en œuvre efficace.

Le comité consultatif national est une instance de concertation regroupant plusieurs acteurs que sont les autorités, les communautés locales, les sociétés minières ainsi que les autres parties prenantes à la mise en œuvre du projet AGCEDE. Il est chargé de donner les orientations et les directives pour la mise en œuvre des activités sur le terrain.

Une vue des participants

Le CCN se réunit deux fois l'an, une première fois pour valider la planification annuelle des activités et du budget, et une seconde fois au cours de l'année pour analyser la mise en œuvre des activités à mi-parcours. « A cette session nous sommes à la rencontre de validation des documents à mi-parcours et nous allons aussi réfléchir sur les orientations que le comité pourrait donner à l'équipe du projet », a laissé entendre Priscille Zongo, présidente du comité consultatif national. Les participants vont donc de façon spécifique, examiner et valider le compte rendu du dernier CCN, le rapport semestriel ainsi que le budget réaménagé.

La présidente du CCN, Priscille Zongo

Le projet AGCEDE est une initiative du gouvernement canadien et est mis en œuvre dans trois pays que sont le Burkina Faso, le Ghana et la Guinée. Il intervient dans 112 villages des régions des Hauts-Bassins et de la Boucle du Mouhoun et vise à briser le cercle vicieux dans lequel les communautés locales, en particulier les femmes et les jeunes, sont exclues des avantages des investissements du secteur extractif. Le projet s'appuie sur trois composantes clés que sont la gouvernance locale, la croissance économique locale durable et inclusive et le partage des connaissances sur les meilleures pratiques de développement en zone extractive.

Le coordonnateur du projet AGCEDE, Issaka Ouédraogo

Selon Issaka Ouédraogo, coordonnateur national du projet AGCEDE, les activités menées par le projet consistent à « accompagner les jeunes et les femmes dans les activités génératrices de revenus, renforcer leurs capacités dans les domaines de l'entrepreneuriat, les former aux métiers et renforcer les capacités des entreprises pour développer l'économie locale et leur permettre de s'autonomiser et saisir des opportunités qu'offrent les entreprises minières ».

Il affirme que des résultats sont déjà visibles sur le terrain, puisque plusieurs associations de femmes et de jeunes ont vu leurs capacités renforcées, et des entreprises locales saisissent l'opportunité qu'offrent les activités minières, contribuant ainsi au développement local.
Mis en œuvre depuis 5 ans, le projet AGCEDE devrait s'étendre jusqu'en 2022.

Armelle Ouédraogo
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Categories: Afrique

Gestion budgétaire : Ziniaré est la commune la plus transparente

Wed, 09/12/2020 - 19:21

La ville de Ziniaré arrive en tête des communes chefs-lieux de régions en matière de transparence dans la gestion des finances publiques. Le maire de ladite commune, Pascal Compaoré, a reçu le prix dans la soirée du mardi 8 décembre 2020 à l'issue de la 12e journée sur la bonne gouvernance économique et financière organisée par le Centre d'information, de formation et d'études sur le budget (CIFOEB).

La transparence dans la gestion des finances publiques reste un vœu pieu dans plusieurs localités et structures au Burkina Faso. Alors que certains l'appellent de tous leurs vœux et y travaillent, d'autres en font le dernier de leur souci. Pour contribuer à promouvoir les bonnes pratiques en matière de gestion financières dans les communes, le Centre d'information, de formation et d'études sur le budget (CIFOEB) a décidé d'axer cette année, sa journée sur la bonne gouvernance économique et financière sur le thème : « Les solutions numériques et amélioration de la transparence dans la gestion publique ».

Une vue des participants à la journée de la bonne gouvernance

« Cette année, nous avons voulu travailler sur la question de l'utilisation des solutions numériques dans l'amélioration de la transparence dans la gestion publique de manière générale et dans la gestion des finances publiques de façon particulière », a indiqué Youssouf Ouattara, directeur exécutif de CIFOEB.

Au cours de la journée, des experts vivant au Burkina et à l'extérieur, des cadres de l'administration publique burkinabè ont animé une table-ronde sur le thème. Au cours des échanges, un rapport sur l'état de la transparence au Burkina Faso a été présenté aux participants. Il en ressort que le Burkina a régressé dans le domaine. « L'état de la transparence budgétaire au Burkina indique que, par rapport à 2019, qu'on a enregistré une régression cette année. En 2019, la performance était de 48 sur 100 mais elle est de 45 sur 100 cette année », a tenu à relever le directeur exécutif de CIFOEB.

Ziniaré, la commune la plus transparente dans sa gestion

Youssouf Ouattara et ses collaborateurs ont également décidé d'encourager les communes qui font des efforts de transparence dans leur gestion à travers des récompenses. A l'issue des investigations, la commune de Ziniaré occupe la première place parmi les communes chefs-lieux de régions qui ont été concernées par les enquêtes. « Ces communes ont été récompensées sur la base de l'accessibilité et la disponibilité de l'information budgétaire, la passation des marchés et la bonne exécution des prévisions budgétaires, etc. », a précisé le patron de CIFOEB.

La commune de Ziniaré est suivie par celles de Fada et de Koudougou. Pour Pascal Compaoré, maire de Ziniaré, cette distinction est la reconnaissance d'un travail de longue durée. « Je suis animé d'un sentiment de joie parce que c'est l'aboutissement d'un long processus. Depuis 2016, nous avons innové en matière de gestion de budget et que nous avons adopté le budget de façon participative. Nous avons fait le tour des villages pour expliquer le budget, les entrées et voir aussi quelle peut être la participation des populations dans l'obtention d'un budget beaucoup plus consistant pour les investissements.

Le maire de Ziniairé, Pascal Compaoré (tenue traditionnelle), recevant son trophée et attestation

Il y a aussi la redevabilité. Nous tenons chaque année la journée de la redevabilité au cours laquelle nous rendons compte de ce que nous faisons avec les ressources que nous avons de l'Etat et de la coopération décentralisée mais aussi des recettes propres. Il y a également eu des cadres de concertation que nous avons tenus à deux reprises en 2018 avec les acteurs de l'éducation, de la santé, des sports et loisirs et de l'assainissement parce qu'en 2916, nous avons lancé Ziniaré propre en prélude aux festivités du 11 décembre 2021 que nous devons abriter », a souligné le maire de Ziniaré.

A l'endroit des autres communes, les responsables de CIFOEB ont recommandé que l'accent soit mis sur les solutions numériques existantes pour améliorer la transparence dans la gestion financière.

Jacques Théodore Balima
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Categories: Afrique

L'Union Européenne renforce son soutien budgétaire au Burkina Faso, dans ses efforts pour répondre à la crise

Wed, 09/12/2020 - 19:21

(Ouagadougou, le 9 décembre 2020) L'Union européenne et le gouvernement ont fait un premier bilan de la mise en œuvre du Contrat d'appui à consolidation de l'Etat et à la résilience (CCER) signé en juin 2020. Pour mémoire, ce programme a pour objectif de permettre à l'Etat de renforcer ses capacités pour améliorer la fourniture des services de base sur l'ensemble du territoire, au bénéfice des populations.
Au cours de ce premier bilan à fin juin 2020, l'Union européenne a noté que :
 les autorités continuent de mettre en œuvre une politique économique orientée vers la stabilité malgré le contexte sécuritaire et sanitaire.

 des réformes majeures ont été conduites en vue de renforcer la gestion des ressources humaines du Ministère de la Défense, et de permettre la mise en place d'un système de communication intégré pour l'ensemble des forces de sécurité, en vue d'améliorer la protection des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire national.

 le potentiel de production agricole du pays s'est amélioré. En 2019, le cumul des surfaces irriguées durablement (nouveaux aménagement et réhabilitation), sur ressources propres de l'Etat, a été multiplié par 8 par rapport à 2016, passant ainsi de 512 ha à 4 582 ha en 2019 ;

 environ 26,3 millions de volailles ont été vaccinées contre la maladie de Newcastle, soit 4,7% de plus qu'en 2018. Cela représente 54% environ de la population vaccinable. Pour 2020, l'objectif est de vacciner 65% de ladite population.
 plus de 15,4 millions de de prestations gratuites ont été assurées pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes (soins préventifs et curatifs) à fin 2019 ;

 une vingtaine de ministères ont adopté une budgétisation sensible au genre et aux droits des enfants. Toutefois, l'approche au Burkina Faso en est encore à ses débuts et doit être renforcée et accompagnée.

L'Union européenne note néanmoins des défis importants pour améliorer les capacités de prévisions de recettes et de dépenses du pays afin d'améliorer la transparence et la crédibilité budgétaire, en particulier dans le contexte du COVID-19. Elle encourage également les autorités à garantir le respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Pour les années 2021, l'Union européenne continuera d'accompagner le Burkina Faso dans l'amélioration de la gouvernance des ressources humaines dans le domaine de la défense, au le traitement de dossiers en instance de jugements au niveau des cours d'appel du pays, l'amélioration de la vaccination des volailles, la mobilisation des ressources à travers

Délégation de l'Union Européenne au Burkina Faso
01 BP 352 Ouagadougou 01 - Tél. 25 49 29 00 Fax : 25 49 29 99 https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu

l'extension de la facture normalisée, le renforcement de la gratuité des prestations de soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans.
Pour rappel, l'appui budgétaire est la modalité préférée d'octroi de l'aide à la coopération de l'Union européenne au Burkina Faso. Outil particulièrement flexible, il favorise des reformes au niveau de l'Etat pour améliorer leurs prestations en services de base à la population burkinabé.

Les objectifs de l'appui budgétaire ont été adaptés en 2020 afin de répondre rapidement à la situation de crise du pays. Au titre du Contrat d'appui à consolidation de l'Etat et à la résilience (CCER), l'Union européenne vient de décaisser 5,81 M EUR au titre des performances atteintes par le pays, ce qui porte à 120 M EUR, le décaissement total au titre de ses appuis budgétaires au profit du Burkina Faso en 2020.

Contact presse : Dimitri KABORE – Dimitri.Kabore@eeas.europa.eu

L'Union européenne est constituée de 27 Etats membres qui ont décidé de mettre graduellement en commun leur savoirfaire, leurs ressources et leur destin. Ensemble, durant une période d'élargissement de plus de 50 ans, ils ont construit une zone de stabilité, de démocratie, et de développement durable tout en maintenant leur diversité culturelle, la tolérance et les libertés individuelles. L'Union européenne est déterminée à partager ses réalisations et ses valeurs avec les pays et les peuples au-delà de ses frontières.

En savoir plus : https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr

Délégation de l'Union Européenne au Burkina Faso
01 BP 352 Ouagadougou 01 - Tél. 25 49 29 00 Fax : 25 49 29 99 https://eeas.europa.eu/delegations/burkina-faso_fr delegation-burkina-faso@eeas.europa.eu

Categories: Afrique

Thèse de doctorat : Koug-Nongom Bonkoungou analyse sous l'angle socio-anthropologique l'école dans le contexte de terrorisme

Wed, 09/12/2020 - 17:05

« Approche socio-anthropologique des rapports à l'école dans le contexte de terrorisme dans la province de l'Oudalan (Région du Sahel) ». C'est le thème que Koug-Nongom Bonkoungou a défendu pour sa thèse unique en sociologie, le mardi 8 décembre 2020, à l'Université Joseph KI-Zerbo. A l'unanimité, le jury a jugé le document intéressant et le thème d'actualité. Il a reçu la mention très honorable.

Koung-Nongom Bonkoungou est désormais docteur en sociologie. Il a obtenu la mention très honorable le mardi 8 décembre 2020, à l'Université Joseph KI-Zerbo, après sa soutenance. « Approche socio-anthropologique des rapports à l'école dans le contexte de terrorisme dans la province de l'Oudalan au Sahel », c'est le thème que l'impétrant a défendu devant d'éminents professeurs qui ont composé le jury.

Composé de 315 pages, le document du désormais Dr Bonkoungou a porté sur une analyse sociologique et anthropologique sur l'école dans la province de l'Oudalan confrontée au terrorisme. L'objectif principal de cette thèse est d'analyser les nouveaux rapports des populations à l'école sous la menace terroriste et de dégager leurs influences sur la vie de cette institution éducative.

Parents et amis venus soutenir le doctorant

Les résultats de la recherche

Il ressort dans la thèse qu'en novembre 2019, dans la province de l'Oudalan, on comptait 24/198 écoles primaires fonctionnelles et 6/15 collèges fonctionnels. Cela est dû bien entendu aux attaques terroristes contre l'éducation dans la province. L'auteur cite des attaques directes contre les établissements scolaires et le personnel enseignant mais aussi des attaques indirectes. Celles-ci se manifestent par des représailles sur les partenaires clés de proximité en éducation : leaders communautaires, responsables des structures associatives des parents d'élèves, le personnel. Toute chose qui se traduit par des assassinats, de la confiscation du bétail et autres biens, des ultimatums de quitter le village.

Cet état de fait a des impacts sur la communauté éducative, selon Koung-Nongom Bonkoungou. Ainsi, en partant de l'état de la situation de vulnérabilité et de désespoir vécue par les acteurs de l'éduction, il mentionne la psychose généralisée, la détérioration du climat social, l'incapacité à exercer les activités économiques pour les parents et les activités pédagogiques chez les enseignants, des élèves dans le stress permanent et la désillusion.

Face à la situation, la population finit par avoir une perception négative de l'école. Elle devient une source d'insécurité pour la communauté, un danger pour la quiétude des villages. Les gens sont donc animés par le sentiment d'insécurité permanent. L'autre fait est qu'on assiste à une prise de distance des parents, des élèves et des responsables communautaires avec l'institution scolaire. Les populations à la base entretiennent donc désormais un rapport négatif avec l'école.

Dans ses recherches, l'auteur a aussi fait le constat selon lequel, les attaques terroristes ont créé la méfiance entre acteurs de l'éducation à la base, occasionné le rejet des enseignants et leur incitation à quitter les villages. Elles ont également créé des effets d'entrainements des parents favorables à l'école au rejet de l'institution éducative par les détracteurs.

Le président du jury (à gauche), Pr Alkassoum Maiga

En commentaire à cette réalité, M. Bonkoungou dit : « L'insuffisance d'accompagnement des enseignants victimes par l'Etat, le désengagement des parents de la vie des écoles n'encouragent pas à se donner pour essayer de sauver l'école. Jouer au héros serait se comporter en volontaire à la mort. »

La crise sécuritaire en lien avec le terrorisme a fini par exacerber le déficit de scolarisation dans la province de l'Oudalan. Au post-primaire et au secondaire, révèle l'auteur, les effectifs cumulés des collégiens et lycéens de la province de l'Oudalan sont passés de 3 897 en 2015-2016 à 1 522 en 2018-2019.

Afin de résorber cette problématique sécuritaire, les solutions étaient, entre autres, la sécurisation des personnes et des établissements scolaires par l'Etat, une coordination des actions entre le niveau central et celui local, l'instauration de la confiance entre l'Etat et la population qui se dit abandonnée. Mais selon les résultats de la thèse, la stratégie qui a entretenu l'espoir de milliers d'élèves et de parents d'élèves dans les communes de l'Oudalan n'a pas produit jusque-là des résultats probants.

Un travail très honorable

La directrice de la thèse, Claudine Valérie Rouamba, maitre de conférences à l'Université Joseph KI-Zerbo, a d'abord apprécié la fiabilité du thème et les résultats auxquels le postulant est parvenu. De son avis, ils sont intéressants et dignes d'intérêt. Elle est revenue sur les qualités intrinsèques de celui qu'elle a accompagné pendant 3 ans. « C'est un homme travailleur, consciencieux et il sait où il va surtout », a-t-elle souligné.

Pour Maxime Kaboré, directeur de recherche à l'Institut des sciences de la société (INSS), membre du jury, le travail est d'actualité. En plus, le candidat a su convoquer plusieurs disciplines notamment l'anthropologie, la sociologie et l'histoire. « J'ai eu la chance de lire le document à l'étape de pré-rapport. J'ai constaté avec grande joie que mes critiques ont été prises en compte. Je retiens pour terminer que le travail est bien mené », a-t-il laissé entendre.

La directrice de la thèse (à gauche), Dr Claudine Valérie Rouamba

Le président du jury de cette thèse de doctorat, n'est autre que le Pr Alkassoum Maiga, par ailleurs ministre en charge de l'Enseignement supérieur. Il a pour sa part félicité l'aspirant pour le grand risque d'investigation menée dans une zone d'insécurité. « Il y a cependant de petites erreurs dans le document qui sont rattrapables. Je te conseille donc de prendre en compte les critiques et les apports de mes collègues », a-t-il lancé au postulant. M. Maiga a indiqué que c'est une très belle réflexion qui a dépeint la situation de l'école face au terrorisme dans la province de l'Oudalan.

Au demeurant, M. Bonkoungou a confié que c'est l'aboutissement de 3 années de travail au cours desquelles les difficultés n'ont pas manqué. « C'est l'occasion de remercier la famille et les amis venus me soutenir. Il a été jugé digne du grade de docteur à l'unanimité du jury. Il a donc obtenu la mention très honorable faisant de lui un docteur ès Sociologie de l'Université Joseph KI-Zerbo.
Obissa Juste MIEN
LeFaso.net

Categories: Afrique

Journalisme sensible au genre : Les bases d'un module d'enseignement fixées à Dakar

Wed, 09/12/2020 - 16:05

Sur initiative de l'institut Panos, l'Institut Supérieur de la Communication et du Multimédia (ISCOM) a participé à l'atelier régional sur le module de formation en journalisme sensible au genre, les 4 et 5 décembre 2020, à Dakar. Pendant deux jours, les participants venus du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal ont appris de l'expérience du CESTI (Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information) et discuté de l'opportunité d'enseigner un module sur journalisme et genre.

Plutôt soumise, sachant s'occuper du ménage et faire de beaux héritiers mais surtout pas visibles au audibles dans l'espace public. Dans la société, les femmes se voient assignés des rôles ou des places arbitrairement déterminés par les normes sociales. Les contenus des médias en tant que pratiques signifiantes contribuent à véhiculer les représentations conduisant à créer une différenciation entre les sexes. Les représentations symboliques véhiculées par les médias qui s'imprègnent consciemment et inconsciemment dans les esprits influencent quotidiennement les usagers.

C'est pourquoi, le module « journalisme sensible au genre » a été imaginé en ciblant trois (03) objectifs. La première, connaitre les principales approches théoriques du genre. La deuxième consiste à mobiliser leurs outils conceptuels dans le traitement de l'information portant sur les femmes. La troisième est de faire une analyse critique de ses enjeux pour déconstruire leur représentation tout en rétablissant l'équilibre dans la sphère médiatique. Ciblant les journalistes en formation, idéalement à partir de la licence 2, ce cours devrait permettre aux journalistes, une fois sortie des écoles de prendre en charge convenablement la problématique du genre à travers un discours dépourvu de préjugés.

Rapporteur… tout va bien ; rapporteuse et la connotation change

Elle est le sexe faible, pourtant elle porte le monde. Les clichés sur les femmes dans les discours médiatiques sont peu flatteurs. Alors que les médias sont de puissants prescripteurs. Ils ont le pouvoir de rendre visible ou non un sujet au sein de la société. Les médias eux-mêmes, basés sur les curiccula masculins favorisent ainsi la marginalisation et l'invisibilité des femmes dans les contenus diffusés malgré leur rôle vital dans l'existence de tous les jours et à différents niveaux et leur poids démographique.

Le cours devrait permettre de changer le regard des journalistes sur la problématique genre dès leur formation. En posant les enjeux théoriques et pratiques des relations de genre aux médias, il permettra aux étudiants en journalisme d'interroger les stéréotypes véhiculés par les médias, les hiérarchisations et de mener un travail de déconstruction des préjugés.

Le CESTI de Dakar avec une expérience de plus d'une dizaine d'années note des signaux encourageants dans l'atteinte des objectifs de ce module à travers notamment le suivi des médias. Régulièrement, de grandes enquêtes, des dossiers thématiques sur le genre sont réalisés par des médias avec des discours bannissant les stéréotypes.

Il est à noter également de plus en plus de signatures de journalistes masculins en dessous des articles traitant du genre en général et de la condition de la femme en particulier.

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Lutte contre le Covid-19 : Le Burkina crée un comité national d'organisation de l'introduction du vaccin

Wed, 09/12/2020 - 15:30

« Il est créé au Burkina Faso un comité national chargé de l'organisation de l'introduction du vaccin contre la Covid-19 en 2020 », peut-on lire dans l'arrêté n°2020/435/MS/CAB signé le lundi 7 décembre 2020.

Il s'agit de la création, la composition, les attributions et le fonctionnement du comité national d'organisation de l'introduction du vaccin contre le Covid-19 au Burkina Faso.

La présidence du comité sera assurée par le ministre de la Santé et ses vice-présidents sont les représentants résidents de l'OMS et l'UNICEF, précise l'arrêté.

Au sein de ce comité, il y a sept commissions dont une cellule de coordination à sa tête.

Cette cellule a pour mission « d'examiner les informations au niveau mondial relatives aux vaccins Covid-19 en vue de les incorporer dans la planification et la préparation de leur déploiement au niveau national ».

« Des comités régionaux, provinciaux et départementaux d'organisation de l'introduction du vaccin contre la Covid-19 seront mis en place sur l'ensemble du territoire et à l'image du comité national ».

L'arrêté indique, par ailleurs, que la durée du fonctionnement du comité national couvre la période du 16 novembre 2020 au 31 décembre 2021.

La création de ce comité intervient dans un contexte où le Burkina Faso vit un regain des cas de contamination du Covid-19. À la date du 6 décembre 2020, ce sont 154 cas positifs qui ont été enregistrés en 24 heures. Depuis le 9 mars, le pays compte 3 469 cas positifs dont 69 décès.

Lefaso.net

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Perturbation des cours à Ouagadougou : Des jeunes de 15 à 18 ans détenus à la MACO en attendant leur jugement

Wed, 09/12/2020 - 15:00

Dans un communiqué daté de ce 9 décembre 2020, le Procureur du Faso Parquet Ouaga 1 informe de la détention de jeunes actuellement à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Ils sont poursuivis pour actes de vandalisme, participation ou organisation de manifestations illicites. Des actes relatifs à des perturbations des cours dans la ville de Ouagadougou au tout début du mois de décembre.

Courant début du mois de décembre 2020, des informations nous parvenant faisaient état de perturbations des cours dans certains établissements scolaires publics et privés de la place. Selon ces mêmes informations, des groupes d'adolescents parfois cagoulés, à motocyclettes ou à pieds, à coups de jets de pierres sur le toit des salles de classes et de sifflets, sillonnaient des établissements scolaires afin de faire sortir leurs camarades élèves pour des manifestations sur la voie publique en dehors de tout cadre légal.

Face à cet état de fait, des instructions ont été données à la police judiciaire en vue de l'arrestation et du déferrement de toute personne agissant en qualité d'instigateurs, d'organisateurs, ou de participants à ces dites manifestations. Ainsi, dès le 04 décembre 2020, plusieurs personnes essentiellement des élèves scolarisés et des jeunes déscolarisés âgés de 15 ans à 18 ans ont été déférées à notre Parquet.

Ces personnes ont été poursuivies pour actes de vandalisme, participation ou organisation de manifestations illicites conformément aux dispositions des articles 354-2 à 354-9 de la loi 025-2018/AN portant code pénal. Placées sous mandats de dépôt et ordonnances de garde provisoire, ces personnes sont actuellement en détention à la Maison d'Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO), et seront traduites devant le Tribunal correctionnel ainsi que devant les juridictions pour enfants pour être jugées conformément à la loi. Ces dernières sont passibles de peines d'emprisonnement comprises entre deux (02) et quarante-huit (48) mois et de peines d'amende comprises entre deux cent cinquante mille (250 000) FCFA et trois millions (3 000 000) FCFA.

C'est le lieu de rappeler que si le principe de la liberté des réunions et manifestations sur la voie publique au Burkina Faso n'est nullement remis en cause, il n'en demeure pas moins que celles-ci ne sauraient déroger aux prescriptions de forme et de fond édictées en la matière par la loi notamment la loi N°022-97/AN du 21 Octobre 1997 portant liberté de réunion et de manifestation sur la voie publique.

En conséquence le Procureur du Faso tient à rassurer que les services de son Paquet de même que les différentes unités de police judiciaire ne ménageront aucun effort pour entrer en voie de répression contre toute personne qui enfreindrait aux dispositions légales prescrites en la matière.

Fait au Parquet, Ouagadougou le 09 décembre 2020

Le Procureur du Faso

Harouna YODA

Lire aussi : Perturbations de cours à Ouagadougou : Le Gouvernement "fera tout" pour traduire les auteurs en justice

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Fasobaromètre du 09 décembre 2020

Wed, 09/12/2020 - 14:57

Eddie Komboigo
Candidat du CDP pour la présidentielle de 2020

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) d'Eddie Komboigo, exclu de l'élection présidentielle de 2015, a fait une percée à l'élection couplée du 22 novembre 2020 au Burkina. Les résultats provisoires donnent 15, 48% au candidat du CDP pour la présidentielle et 20 députés pour les législatives. Avec 20 sièges à l'Assemblée nationale, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, a fait mieux que son score de 2015 (18) en glanant deux sièges de plus. Par cette performance, le parti se positionne désormais comme la deuxième force politique au Burkina. Eddie Komboigo devient ainsi le nouveau chef de file de l'opposition burkinabè, lui qui a été combattu au sein même de son propre parti.

Vincent Dabilgou
Président du NTD

Le Nouveau Temps pour la Démocratie (NDT) revient en force. Le NTD, parti de la majorité présidentielle, a raflé 13 sièges aux législatives du 22 novembre 2020. Avec ce score, il se positionne devant l'Union pour le progrès et le changement (UPC) de Zéphirin Diabré. Le parti de l'actuel ministre des Transports, Vincent Dabilgou, qui soutenait la candidature de Roch Kaboré à la présidentielle, a réalisé une percée, en comparaison avec ses 3 sièges obtenus en 2015. Il devient la troisième force politique après le CDP. Autant dire qu'il vient de loin.

Zéphirin Diabré
Candidat de l'UPC pour la présidentielle de 2020

Le parti de Zéphirin Diabré, l'Union pour le progrès et le changement (UPC), a régressé aux élections présidentielle et législatives du 22 novembre. Contrairement à son score de 2015 avec 29, 65% de voix, Zéphirin Diabré a fait une chute vertigineuse cette année, 12,46% des voix à la présidentielle, soit moins de la moitié de son score précédent. Pour les législatives, le parti se contente de 12 députés contre 33 en 2015. Une mauvaise performance qui contraint le parti à la quatrième place derrière le NTD. Zéphirin Diabré perd du même coup son manteau de chef de file de l'opposition politique burkinabè au profit d'Eddie Komboigo.

Laurent Bado
Président d'honneur du PAREN

Le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) du Dr Laurent Bado est sorti bredouille des législatives du 22 novembre 2020. Il fait partie des partis qui n'ont pas engrangé le moindre siège sur les 127 députés. C'est une voix qui s'éteint à l'Assemblée nationale. Il faut rappeler que le parti partait déjà aux législatives avec un gros handicap. La liste nationale menée par Abdoul Karim Sango, a été invalidée. Certains dossiers de la liste n'étaient pas conformes : des problèmes de casiers judiciaires ou des certificats de nationalité. Quant à la liste provinciale (au total 22 listes provinciales présentées) du Kadiogo, elle a été conduite par Oumarou Djiguimdé, ancien président du parti. Les deux listes qui avaient permis au parti d'avoir des représentants à l'Assemblée nationale en 2015. Autrement, c'est l'idéologie politique (le grégarisme africain) de Laurent Bado qui prend certainement un coup.
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Tanghin Dassouri : Un fermier abattu par un policier, la population assiège le commissariat

Wed, 09/12/2020 - 14:54

Un jeune fermier a été abattu par un policier du commissariat de Tanghin Dassouri, rapporte la radio Savane FM.

La victime se rendrait à sa ferme sur un tricycle, dans la matinée de ce mercredi 9 décembre 2020.

A en croire les témoignages sur place, la victime n'aurait pas marqué l'arrêt au poste de contrôle de la police de Tanghin-Dassouri, précise la radio.

Le jeune homme se nommait Moussa Zongo, originaire du village de Tanlili, localité située dans la commune de Kokologho.

Révoltées par ce drame, les populations ont pris d'assaut le commissariat de police, qui s'était déjà vidé de ses agents.

Toujours dans la colère, les mécontents ont barricadé la route nationale numéro un (RN1) en signe de protestation.

Lefaso.net
Crédit photo : Savane FM

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Gratuité des fournitures scolaires au Burkina : Ces communes qui se sucrent sur le dos des élèves

Wed, 09/12/2020 - 13:52

Depuis 2009, l'État burkinabè a pris l'engagement de soutenir les élèves du primaire avec des fournitures scolaires. Ce soutien est dénommé le « cartable minimum ». Dans le cadre du transfert des compétences de l'État aux collectivités dans le domaine de l'éducation, les fonds sont transférés aux municipalités pour l'acquisition desdites fournitures. Mais dans certaines communes, les fournitures viennent en novembre, alors que la rentrée se passe en octobre. Pour d'autres communes, les enfants finissent l'année scolaire sans recevoir le moindre stylo. A quoi servent alors les fonds transférés chaque année aux communes pour la gratuité des fournitures au profit des élèves ? Comment ces fonds sont-ils dépensés ? Nous avons épluché les documents budgétaires et interrogé des autorités municipales dans quatre communes du Burkina Faso (Ouahigouya, Kalsaka, Tanghin-Dassouri et Ouagadougou), sur la gestion des fonds destinés à l'acquisition des fournitures scolaires de ces deux dernières années scolaires (2018-2019 et 2019-2020).

Des cahiers de 100 pages ou de 200 pages qui se déchirent à chaque fois que l'élève tente de tracer un trait, des articles de quantité insuffisante par rapport à la clé de répartition fixée par l'arrêté n°2013-98/MENA/MEF, des fournitures qui sont distribuées en novembre et parfois en janvier au lieu du 1er octobre. C'est ce que nous avons constaté sur le terrain.

Pire, des fonds destinés à l'achat des fournitures servent à construire des murs, des détournements couverts par des simulacres de remises officielles de fournitures scolaires. Le chapelet des griefs sur la gratuité des fournitures scolaires dans les communes est long. Pour les années scolaires 2018-2019 et 2019-2020, la liste des articles manquants dans le cartable minimum des élèves des circonscriptions d'enseignement de base (CEB) des communes de Ouahigouya, Tanghin-Dassouri, Kalsaka et Ouagadougou est longue : cahiers double-ligne, cahiers de 100 pages et de 200 pages, protège-cahiers, trousseaux de mathématiques, etc.

Nous avons examiné les besoins exprimés par les CEB par rapport aux quantités que les municipalités leur ont livré : il manque des milliers d'articles dans les livraisons reçues par les écoles des communes de Ouahigouya et de Kalsaka. A titre d'exemple, en 2018, les quatre CEB de Ouahigouya ont exprimé un besoin de 39 891 protège-cahiers mais elles n'en ont reçu que 9 937, soit un manque de 29 954 protège-cahiers. Situation similaire pour l'année suivante, c'est-à-dire, 2019 : sur un besoin exprimé de 115 972 cahiers de 96 pages, elles (les CEB) n'en ont reçu que 79 000, avec un vide à combler de 36 972 cahiers. Outre les protège-cahiers et les cahiers de 96 pages ; les ardoises, les crayons de papier et les stylos verts ou rouges sont également des articles dont les quantités sont généralement insuffisantes.

Zakaria Traoré est le gestionnaire de la Circonscription d'éducation de base (CEB) de Ouahigouya 4. Le 27 août 2020, nous l'avons interrogé sur l'adéquation entre les besoins exprimés par la CEB et les quantités reçues de la mairie. « Les plaintes que je reçois généralement de la part des directeurs d'écoles sont liées au manque de certains matériels. Mais le problème est que quand je reçois du matériel avec un fournisseur, je ne peux que contrôler la quantité et attirer son attention, rien de plus. Ce n'est pas la CEB qui décide de la quantité de matériel à acquérir, c'est la mairie », relate-t-il.

Si la situation de la CEB de Ouahigouya 4 n'est pas reluisante, elle est pire à Kalsaka. Le 29 juillet 2020, nous avons rencontré le directeur de l'école de Tibtenga, Youssouf Ouédraogo. Interrogé sur l'effectivité du cartable minimum dans son école au sujet de l'année scolaire 2019-2020, il n'a pas pu cacher sa colère et sa déception. « Cette année, mes élèves de CP1 n'ont reçu aucun cahier double-ligne. Au CE2 également, les élèves n'ont eu aucun crayon de couleur. Au CM2, point de trousseau de mathématiques. Et dans toute l'école, aucun élève n'a eu de protège-cahiers », relate-t-il, furieux.

Pour le directeur de l'école d'application B de Tanghin-Dassouri commune rurale du Kadiogo, Édouard Bonkoungou, que nous avons rencontré le 27 juillet 2020, les manques sont justifiables : « Vous savez, sur la dotation de la gratuité des fournitures scolaires, il n'y a pas de problème, seulement, il arrive souvent que la quantité reçue ne soit pas suffisante. C'est surtout ce qui est fréquent, parce que les effectifs ne sont pas toujours stables. »

Le directeur de l'école d'application A, Edouard Bonkoungou, justifie les manques enregistrés dans la dotation des fournitures scolaires

En transférant les compétences dans le domaine de l'éducation aux collectivités territoriales, le ministère de l'Education nationale et de la Promotion des langues nationales transfère chaque année des ressources financières aux communes pour l'acquisition des fournitures destinées au cartable minimum des élèves du primaire. C'est donc à chaque mairie de commander le matériel pour le mettre à la disposition de ses CEB, qui, à leur tour, procèdent à la distribution aux écoles.

Mauvaise qualité du matériel

En dehors de la quantité insuffisante des fournitures que les mairies mettent à la disposition des écoles, la qualité est aussi remise en cause par les bénéficiaires. « Si nous prenons par exemple les cahiers, il y a certains qui, quand tu touches à leurs feuilles, ça te donne la sensation de ne pas avoir le poids normal d'une feuille. La feuille est si légère que quand l'enfant veut appuyer pour écrire, ça fait des trous. Quand il veut tracer, la feuille se divise en deux. En fin de compte, l'enfant a un brouillon au lieu d'un cahier de leçon ou de devoir. Il y a eu des années où nous avons reçu des stylos qui ne pouvaient même pas écrire une seule phrase », témoigne la gestionnaire de la CEB de Ouahigouya 2, Madeleine Ouédraogo que nous avons rencontrée le 24 août 2020.

Le directeur de l'école d'application « A » de Tanghin-Dassouri, Noël Nana, lui, ne mâche pas ses mots en ce qui concerne la qualité du matériel qu'il reçoit. « Si nous devons juger, nous dirons que la qualité n'est pas bonne. Mais nous nous posons des questions sur les raisons, à savoir : est-ce la faute de celui qui donne le marché ? Est-ce qu'il y a un manque de matériel de qualité sur le marché pour servir toutes les écoles du Burkina ? », questionne-t-il. « Pour cette année 2019-2020, que ce soit les stylos rouges ou bleus, ce sont les stylos que les gens refusent sur la place du marché, que personne n'achète, qui nous sont livrés. Étant donné que nous sommes dans une circonscription qui relève de la même commune, ce n'est pas notre école seulement qui subit cela, mais toutes les écoles de la circonscription vivent la même situation ».

Le directeur de l'école d'application A de Tanghin Dassouri, Noel Nana, ne sait pas à qui attribuer la mauvaise qualité des fournitures scolaires

Le 16 septembre 2020, nous avons interrogé le maire de Kalsaka, Adama Ouédraogo, sur la qualité des fournitures remises aux élèves de sa commune. « Ils (les enseignants) sont venus dire que les stylos ne sont pas bons. Je leur ai demandé de nous dire quelle marque de stylo ils veulent. C'est là qu'ils ont dit que nous devons essayer les stylos un à un pour trouver la bonne qualité. Je leur ai dit que celui qui est prêt à venir essayer 78 000 stylos, qu'il vienne le faire. Pour moi, il y a de la malhonnêteté quelque part. Si on vous transmet quelque chose dont la qualité n'est pas bonne, il faut corriger avant que le mal arrive. Mais si vous attendez la fin pour venir parler, il se trouve que le mal est déjà fait ».

Le maire de la commune de Kalsaka, Adama Ouédraogo, trouve que les acteurs éducateurs de sa commune ne joue pas un franc jeu

Les retards de livraison

Les retards dans la livraison sont aussi un autre problème rencontré dans la dotation des fournitures scolaires prévues dans le cartable minimum. A Zagtouli, dans l'arrondissement 8 de la commune de Ouagadougou, la dotation en cartable minimum au titre de l'année scolaire 2018-2019 a été livrée à la CEB avec un retard d'une année, soit le 19 novembre 2019 selon le bordereau de livraison de l'entreprise attributaire du marché, au lieu du 1er octobre 2018. Cette situation est arrivée à cause d'une défaillance du fournisseur qui n'a pas pu être résolue avant la fin de l'année scolaire, selon les explications du directeur général des services sociaux, des soins et de l'éducation à la mairie de Ouagadougou, Homère Ouédraogo.

Pour le directeur de l'école de Derga dans la CEB de Kalsaka, Issoufou Ouédraogo, le cartable minimum est reçu comme prévu mais avec beaucoup de difficultés. « Je suis arrivé à l'école de Derga en 2015. Mais nous avons reçu les fournitures en janvier 2016. Pour l'année scolaire 2017-2018, nous avons reçu le matériel dans le mois de novembre 2017. En 2019-2020, nous avons dit à notre CEB que nous voulons le matériel à temps. Malgré tout, nous avons travaillé durant tout le 1er trimestre sans que les élèves n'aient le cartable minimum. C'est ce problème qui a conduit les enseignants à boycotter la composition du premier trimestre. C'est au retour des congés du premier trimestre que nous avons eu les fournitures pour les élèves en mi-janvier », explique l'instituteur.

Une vue des fournitures scolaires inscrites dans le cartable minimum des élèves

Nous avons obtenu une copie du bordereau de réception des fournitures scolaires de l'école A de Kalsaka pour l'année scolaire 2019-2020. Elle est datée et signée du 9 janvier 2020. A Ouahigouya, au titre de l'année scolaire 2018-2019, une seule entreprise était attributaire des quatre lots pour la livraison des fournitures aux quatre CEB de la commune. Selon le bordereau de livraison de la CEB Ouahigouya I, pour cette année scolaire (2018-2019), ladite CEB a reçu les fournitures le 7 novembre 2018 au lieu du 1er octobre.

« On détourne pour construire votre mur »

Nous avons examiné les budgets de gestion 2018 et 2019 des communes de Kalsaka et de Ouahigouya. Pour le budget de Kalsaka, gestion 2018, au chapitre 60 et à l'article 605, il y est inscrit : fourniture scolaire 34 780 474 FCFA. Le même montant est inscrit dans le Plan de passation des marchés de la commune. Selon la revue des marchés publics, le marché des fournitures destinées à la CEB de Kalsaka est attribué le 2 mai 2018 à la seule entreprise soumissionnaire, pour un montant de 27 150 000 FCFA. Où sont passé les 7 630 474 FCFA ?

Selon un procès-verbal de réception datant du 14 décembre 2018, dont nous avons obtenu copie, le restant aurait servi à l'acquisition de fournitures scolaires complémentaires suivant une demande de cotation du 5 novembre 2018. Mais le comptable de la mairie de Kalsaka, à l'époque des faits, Yacouba Soré est formel : « Ce document est un P-V truqué. J'étais le comptable de la mairie en son temps. Les 7 629 700 ont servi à construire le mur de la CEB avec l'accord du CCEB en son temps, l'inspecteur Gué Bétou Siaka ». Interrogé le 16 septembre 2020 sur ce faux montage, le maire ne reconnaît pas les faits. « Moi je ne suis pas au courant d'un dossier sous-terrain. Celui qui en a les preuves qu'il me les sort », proclame-t-il.

Pourtant, lors d'une discussion avec ses services techniques au moment des faits, voici ce qu'a lancé le maire Adama Ouédraogo à un technicien qui essayait de le dissuader sur la manœuvre : « Oui, c'est un dossier de fourniture, 7 000 000 de FCFA. J'ai dit à l'inspecteur et aux syndicats qu'on réceptionne les fournitures, mais en réalité, l'argent sera utilisé pour construire votre mur. Moi-même je sais que c'est un détournement. Mais je sais ce que je fais. On fait un devis de cahiers, mais on construit un mur. ». Le CCEB Gué Bétou Siaka a signé le P-V en question en tant que rapporteur pendant que Zoromé Arzouma Adama, comptable-stagiaire au moment des faits, était le président de la commission de réception.

Une vue du mur de la CEB de Kalsaka construit en lieu et place des fournitures scolaires des élèves

Pour la commune de Ouahigouya, le MENAPLN a transféré la somme de 163 431 280 FCFA dans le cadre de la dotation des écoles en fournitures scolaires au cours des années scolaires 2018-2019 et 2019 -2020 soit 84 090 020 pour le budget 2018 et 79 341 260 pour le budget 2019.

En 2018, le montant inscrit dans le plan de passation des marchés (PPM) est conforme au transfert reçu. Cependant le compte administratif (qui présente la situation réelle des dépenses exécutées) indique un montant libellé de 85 248 137 FCFA. In fine, la mairie a dépensé 81 246 770 pour acheter des fournitures en quantité insuffisante pour les élèves. Pourquoi y a-t-il eu un reliquat de 4 000 1367 FCFA pendant que les fournitures sont arrivées en quantité insuffisante ? Le directeur des affaires budgétaires et financières de la mairie, Abdoul Rahamané Ouédraogo, invoque la réalité des marchés publics pour s'expliquer : « Comme les fournisseurs savent qu'on prend le moins offrant, ils cassent les prix dans leurs offres. Mais les reliquats sont reconduits dans le budget de l'année suivante ».

Face aux manquements que connaît la gestion des fonds destinés au cartable minimum, le ministère a élaboré en 2013 un document de suivi appelé mécanisme de suivi conjoint MENA/Communes de mise en œuvre des compétences transférées aux communes pour améliorer la gestion. Ce document a été adopté par arrêté interministériel n°2015-0114/MENA/MATDS/MEF du 12 mai 2015. Mais ce dispositif ne fonctionne pas comme souhaité.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Poursuites judiciaires contre le cabinet Cecrab : Le fondateur Roch Armel Bakyono mis aux arrêts

Wed, 09/12/2020 - 13:50

Accusé par un collectif de 103 plaignants de faits d'escroquerie aggravée et de menaces sous conditions, Roch Armel Bakyono, fondateur du cabinet Cecrab a été arrêté le mercredi 8 décembre 2020.

Déposé à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou ( MACO), Roch Armel Bakyono y sera incarcéré jusqu'à sa deuxième comparution devant le juge prévue pour le 18 décembre 2020.

Il faut rappeler que la première comparution qui a eu lieu le 13 novembre, avait vu l'absence du prévenu et de son conseil.

L'audience avait été renvoyée au 18 décembre pour instruction complémentaire du dossier.

Lire aussi : Justice : Le procès contre le cabinet Cecrab et son fondateur renvoyé au 18 décembre 2020

Lefaso.net

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Projet « Yennega » : Un programme pour inculquer les valeurs africaines aux jeunes filles de Bobo-Dioulasso

Wed, 09/12/2020 - 13:36

L'association ANKASSO a officiellement lancé, le dimanche 6 décembre 2020 à Bobo-Dioulasso, son projet dénommé « Yennega ». Il vise à renforcer et promouvoir les compétences des jeunes filles, mais aussi à administrer une formation dans divers domaines d'activités à leur profit.

Cette séance de formation qui s'étend sur une période de 10 mois se présente ainsi comme une perspective d'avenir pour ces jeunes filles bénéficiaires du projet « Yennega ». Elle vise à promouvoir les compétences de ces dernières en leur donnant les rudiments nécessaires pour leur réussite.

A en croire le responsable de l'association ANKASSO, Mohamed Zerber Konaté, cette formation est prévue dans divers domaines d'activités. « ANKASSO a un programme pédagogique qui vise à renforcer les compétences des jeunes filles et aussi à réhabiliter les valeurs africaines. C'est dans cette mission pédagogique que nous avons décidé de lancer le projet Yennega au profit de la jeune fille, afin de réveiller en elle ce courage, cette force, cette vivacité qui sommeille en chaque jeune fille » a-t-il indiqué.

Le responsable de l'association ANKASSO, Mohamed Zerber Konaté

Selon lui, l'objectif de ce projet est de réveiller en la jeune fille, « cette Yennega, c'est-à-dire, cette envie de s'élever au-dessus des apparences, d'aller au-delà de ses moyens et de réussir ». Il a par ailleurs souligné que pour prendre une décision importante pour sa vie, il faut avoir des armes nécessaires. Et ces armes nécessaires, dit-il, sont les formations qui vont en adéquation avec les demandes du marché. Toutefois, Mohamed Konaté a précisé que cette formation sera assortie de stage de perfectionnement et ce, grâce aux différents partenaires de l'association.

Des jeunes filles bénéficiaires du projet « Yennega »

Il fonde espoir que ce projet aidera les jeunes à s'affirmer et à aller de l'avant pour réussir. Pour ce faire, il souhaite que les participantes à la formation saisissent l'opportunité qui leur est offerte. Il rassure aussi qu'après la formation, les bénéficiaires seront suivies sur le marché de l'emplois.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Assainissement : La BRAKINA dote la mairie de Banfora en matériel

Wed, 09/12/2020 - 13:35

La BRAKINA (Brasseries du Burkina Faso), entreprise engagée et responsable en faveur d'un développement durable au Burkina Faso, a procédé le samedi 5 décembre 2020 à une remise de don à la mairie de Banfora.

Ce don en matériel d'assainissement est composé de 10 cabines de toilettes, 50 poubelles de 240L, 20 brouettes, 20 pelles, 20 balais, 20 râteaux, 20 paires de gants, 20 paires de bottes et 20 gilets fluorescents.

Entrant dans le cadre de la politique RSE de BRAKINA, particulièrement sur l'axe préserver notre environnement, ce don permettra à la Cité du Paysan noir (l'autre nom de Banfora) de recevoir ses invités du 11 Décembre 2020 dans un cadre plus sain et propre.

Présentation de la convention entre la BRAKINA et la mairie de Banfora

La BRAKINA continue à soutenir les communautés à travers plusieurs actions particulièrement dans le domaine de la santé et de l'éducation. Au cours de la cérémonie, une convention a été signée entre la mairie de Banfora et la BRAKINA.

Les invités

Selon Souleymane Ouattara, directeur du développement durable à la BRAKINA, cette convention vise à accompagner la mairie de Banfora dans le domaine de l'assainissement mais aussi dans tout autre domaine dans le cadre du développement de la commune. Par ailleurs, il mentionne que le don de ce jour n'est qu'un avant-goût.

Souleymane Ouattara, directeur du développement durable à la BRAKINA

Le maire de la commune de Banfora, Aboubakar Hema, a pour sa part traduit sa reconnaissance aux premiers responsables de la BRAKINA pour ce don composé de matériel d'assainissement qui vient à point nommé.

Aboubakar Hema, maire de la commune de Banfora

Ce matériel leur permettra de renforcer le dispositif mis en place dans le cadre de leur opération ville propre afin de garantir un certain niveau de propreté de la commune pendant les festivités du 11 décembre et après.

Haoua Touré
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Commune de Houndé : La CNSS sensibilise les employés et assurés sociaux sur leurs droits et obligations en santé et sécurité

Wed, 09/12/2020 - 13:35

La Direction régionale de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) des Hauts-Bassins a organisé le mardi 8 décembre 2020 à Houndé, un séminaire de sensibilisation des employeurs et assurés sociaux sur leurs droits et obligations en matière de santé de sécurité.

Ce séminaire a pour objectif de donner le maximum d'informations sur les prestations sociales de la CNSS même aux populations les plus reculées. L'initiative serait partie de la direction générale de la Caisse et l'opération conduite par la directrice centrale du recouvrement comme l'indique Cyriaque Panpano Somda, directeur régional de la CNSS Hauts-Bassins.

Aussi, depuis le lancement de cette activité au niveau de la direction régionale de Bobo-Dioulasso, ils ont entamé une tournée dans les différentes provinces afin d'y mener des activités de sensibilisation au moins une fois.

Les participants

C'est ainsi que les villes comme Gaoua, Banfora, Orodara et Houndé bénéficient de cette sensibilisation avec pour l'objectif de porter l'information au plus loin possible pour toutes les populations et surtout de recueillir les attentes des partenaires sociaux.

Selon Cyriaque Panpano Somda, les préoccupations qui reviennent diffèrent d'une région à l'autre. Mais le plus souvent, ils se rendent compte que les gens n'ont pas en réalité les bonnes informations telles que les conditions d'accès aux prestations, les conditions de déclarations, etc.

Cyriaque Panpano Somda, directeur régional de la CNSS Hauts-Bassins

Cependant pour ce qui est des obligations, elles incombent à l'employeur dont la principale est de déclarer ses employés dès la première semaine d'embauche, quelle que soit la taille de l'entreprise et même si c'est un seul employé et évidemment, il faut aussi payer les côtisations.

Quant aux droits, ils concernent essentiellement les assurés et ils bénéficient des trois branches des prestations de la CNSS qui sont : la branche des prestations familiales, (allocations familiales et prénatales, les prestations de maternité) ; la branche des risques professionnelles (accident survenu au lieu habituel de travail ou occasionnel de travail, accident survenu lors d'un service commandé ou d'une mission pour le compte de l'employeur). La troisième la branche est celle des pensions (pension de vieillesse normale, pension de vieillesse anticipée, pension d'invalidité) et subsidiairement, une assistance sociale et sanitaire peut également être accordée.

Prestation de la troupe Sida Ka-Ta sur les prestations sociales de la CNSS

A l'issue des échanges, les responsables de la CNSS des Hauts-Bassins ont invité leurs partenaires sociaux à approcher leur structure pour toutes les informations, mais également invité ceux qui ne bénéficient pas de certaines prestations pour diverses raisons à clarifier leur situation.

Photo de famille

Le séminaire a été marqué par la prestation de la troupe Sida Ka-Ta sur les avantages et prestations de la CNSS. Les participants ont aussi reçu des attestations de reconnaissance de la direction régionale des Hauts-Bassins.

Haoua Touré
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