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Updated: 2 days 18 hours ago

Recrutement d'un(e) Chargé (e) de la thématique "médias et paix" du CNP-NZ /PPS

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Appel à candidature pour le recrutement d'un(e) Chargé (e) de la thématique "médias et paix" du CNP-NZ /PPS et assistant (e) à la coordination du projet et des activités au sein du CNP-NZ

Le Centre National de presse Norbert -Zongo (CNP-NZ) est une organisation de la Société civile qui milite depuis 22 ans pour la promotion de la liberté d'expression et de la presse ainsi que pour le développement des médias par l'amélioration du niveau de professionnalisme des journalistes et la promotion du renforcement des capacités hommes et femmes de médias.

Sous la responsabilité d'un comité de pilotage composé de l'Association des journalistes du Burkina (AJB), la Société des éditeurs de la presse privée (SEP) et du Syndicat autonome des travailleurs de l'information et de la culture (SYNATIC), le CNP-NZ, contribue notamment au renforcement de la démocratie et à la défense des droits humains. Il accorde une attention particulière aux médias de proximité.

C'est dans ce sens qu'il est engagé depuis trois ans en partenariat avec l'ONG EIRENE, dans la mise en œuvre du programme « Promotion de la Paix au Sahel (PPS) » d'EIRENE dans sa thématique « Média pour la paix /COM) pour l'encadrement des radios de proximité implantées dans 5 villes du Nord et du Centre Nord au Burkina Faso.

EIRENE (qui signifie : Service Chrétien pour la paix) est une Organisation Internationale de droit Allemand qui est engagée pour la promotion de la paix dans les 3 pays du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger) et qui est installée au Niger depuis1973 ; et c'est au Niger où se trouve la coordination régionale.

L'objectif du volet COM du programme est d'accompagner les radios de proximité à devenir des acteurs de paix et du développement socioculturel au sein de leur communauté. Ce partenariat se traduit dans une collaboration avec 12 radios de proximité dans les régions du Nord et Centre-Nord pour un renforcement des capacités techniques et thématiques ainsi qu'un accompagnement dans leur collaboration avec les communes. Le programme PPS entame sa deuxième phase à partir de janvier 2021.

En vue de renforcer l'équipe de mise en œuvre de ce projet, le CNP-NZ désire recruter un(e) Assistant(e) à la coordination qui sera chargé(e) de la thématique « paix et médias » et assistant (e) de la coordination du projet et des activités au sein du CNP-NZ.

I - Qualification - Connaissances

Le candidat / la candidate postulant doit :
 Être en possession d'un diplôme de niveau Bac+3 en Sciences Sociales (Communication/Journalisme ; Sociologie, Gestion de projets, Etudes dans le domaine de la paix, etc…) ;

 Avoir une expérience d'au moins 3 ans dans le suivi évaluation des projets. Le travail avec des médias (la radio surtout) serait un atout ;
 Avoir des connaissances sur « les médias dans la promotion de la paix » ;
 Avoir des connaissances dans la gestion des projets ;
 Avoir des aptitudes dans la manipulation des réseaux et médias sociaux (Facebook, You tube, etc…) ;

 Avoir une maîtrise de l'outil informatique
 Avoir une maîtrise de la langue française ;

II - Tâches et Responsabilités

Sous la supervision du Coordonnateur du CNP-NZ, le candidat ou la candidate recruté (e) travaillera en collaboration avec l'Assistant technique PPS et aura à effectuer les tâches suivantes :
a) Pour le projet « paix et médias » :
1. Assister le Coordonnateur du CNP-NZ et l'AT dans l'organisation et le suivi des activités du programme PPS :
2. Participer à la préparation des séances de planification des activités PPS et y prendre part,
3. Participer à la préparation des TDRs des activités PPS à réaliser ;
4. Préparer les outils du suivi et évaluation des activités PPS
5. Préparer les différents documents (Ordres de mission, les invitations, les listes de présence, etc.) en rapport avec les activités PPS ;
6. Collecter et suivre les rapports des différents consultants pour les activités PPS après réalisation ;

7. Participer à la rédaction des rapports trimestriels, semestriels et annuels des activités PPS ;
8. Participer aux réunions des comités de pilotage PPS/CNP-NZ
9. Réaliser des synergies d'actions entre la thématique "médias et Paix" et les autres thématiques du programme PPS mises en œuvre par d'autres partenaires au Burkina Faso
10. Participer à l'animation du groupe thématique "COM" du programme PPS

b) Autres tâches
1. Assister le Coordonnateur du CNP-NZ dans l'élaboration des TDRs et la mise en œuvre des activités du plan stratégique
2. Contribuer au rapportage des activités du CNP-NZ
3. Contribuer au suivi-évaluation des activités du CNP-NZ
4. Assister le coordonnateur dans les actions de communication du CNP-NZ
5. Réaliser d'autres activités ponctuelles en rapport avec le plan de changement 2020

III – Comment postuler et durée du contrat

a) Composition du dossier :
 Diplôme requis ;
 Autres documents attestant les connaissances exigées ;
 Lettre de motivation
 Un curriculum vitae à jour, détaillé et en français ;
 Les contacts téléphoniques et adresses mail de 3 personnes de référence
b) Soumission :
Les personnes intéressées sont priées de déposer leurs dossiers de candidature au secrétariat du CNP-NZ ou de transmettre leurs dossiers par mail respectivement aux deux adresses suivantes cnpzongo@gmail.com et ndakarlos@gmail.com au plus tard le 30 Décembre 2020 à 18h GMT.
c) Durée du contrat :
 Contrat à durée déterminée (CDD) : Une année renouvelable

IV – Mode de recrutement :

 Présélection au niveau des dossiers ;
 Test écrit ( si necessaire)
 Entretien

NB : Les candidatures féminines sont encouragées

Le Président du Comité de Pilotage du CNP- NZ
Guezouma SANOGO

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Institut national de formation artistique et culturelle : Fini les cours sous des arbres

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Le ministre de Culture, Abdoul Karim Sango, a inauguré le mercredi, 23 décembre 2020 à Ouagadougou, un nouveau bâtiment au sein de l'Institut National de Formation Artistique et Culturel (INAFAC). Ce joyau vient renforcer la capacité d'accueil et d'apprentissage de l'école.

Les étudiants ne prendront plus les cours sous des arbres à l'INAFAC. Cela relève désormais d'un lointain souvenir. Pour cause, le ministère de la Culture a érigé un nouveau bâtiment R+1 au sein de l'école. Selon le directeur de la formation et de la recherche, Jacob Daboué, c'est une première dans l'histoire du Burkina.

L'inauguration s'est faite en présent de plusieurs convives

Pour lui, ce joyau est bien indiqué pour la jeunesse en quête de formation qualitative. La bâtisse compte 8 salles de classes et deux magasins. Selon Jacob Daboué, il permettra de consolider les acquis et améliorer la qualité de la formation. C'est donc un cadre enchanteur pour les apprenants en musique, danse et art plastique.

La cérémonie d'inauguration avait pour marraine Dr Compaoré\Keré Marie Louise. C'est une amoureuse de la musique, surtout celle d'adoration et de louange à Dieu. Elle a indiqué qu'elle était heureuse de se retrouver dans un temple de formation artistique comme l'INAFAC. Elle s‘est dite honorée. Elle reste convaincue que la nouvelle construction va renforcer l'offre de la formation culturelle et artistique.
Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, s'est réjoui du fait que le projet a abouti. Il a tenu à remercier toutes les personnes qui ont œuvré pour cela.

Le ministre de la Culture, Abdoul Karim Sango, se réjouit de la construction du bâtiment

Pour lui, le bâtiment constitue une nouvelle étape importante pour le développement de l'institut et par ricochet, le développement de la formation artistique. Le ministre Sango est convaincu que le secteur de la culture est pourvoyeur d'emplois, pour peu que des moyens soient mis à la disposition des acteurs. Après la coupure du ruban, les officiels ont visité des œuvres. Ils ont pu toucher du doigt le savoir-faire des génies de l'INAFAC.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Noël 2020 : Les vœux de Zéphirin Diabré

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Chers frères et sœurs chrétiens,
Ce vendredi 25 décembre 2020, nous célébrons la naissance du Christ. En cette occasion annonciatrice d'espérance, je souhaite à vous tous une bonne fête de la Nativité.

Noël est célébré cette année dans un contexte d'insécurité et de recrudescence de la COVID-19.
Il est donc bon que dans nos prières, nous portions nos Forces de défense et de sécurité, les déplacés internes, les blessés, et les malades qui souffrent de la COVID-19.
Nous devons également prier pour la réconciliation des filles et fils de notre cher pays, et pour le retour de la paix.
Puisse l'Enfant Jésus vous combler de grâces, et que 2021 soit une année meilleure et richement bénie !
Joyeux Noël à toutes et à tous !

Le Président de l'UPC
Zéphirin DIABRE

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Lecture des textes imprimés : Le projet « Solution TIC » pour aider les aveugles et malvoyants

Thu, 24/12/2020 - 12:00

L'Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM) s'est dotée d'un nouveau projet dénommé « Solution TIC Accessibles » pour faciliter la tâche de ses membres en termes de lecture des textes imprimés. La rencontre d'information avec les acteurs s'est tenue le mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou.

« Les jeunes personnes handicapées visuelles du Burkina Faso ont également le droit de lire et de réussir en éducation et dans la vie ». C'est la conviction de l'Union nationale des Associations burkinabè pour la promotion des aveugles et malvoyants (UN-ABPAM). Pour rendre le principe concret, cette union va lancer le projet « Solution TIC Accessibles » au premier trimestre de l'année 2021. Selon le président de l'UN-ABPAM, Christophe Oulé, il va s'agir d'élaborer, d'adapter et de mettre en œuvre des politiques, lois et règlements nationaux en faveur de la publication accessible et l'acquisition de technologies numériques accessibles.

Christophe Oulé montrant le fonctionnement du clavier en braille conçu pour les ordinateurs.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, les organisateurs comptent créer et animer un mouvement actif en faveur de l'inclusion et de l'accessibilité du matériel de lecture (manuels scolaires, journaux, littérature, site web du gouvernement et notifications). Ils vont également produire et mettre à la disposition des élèves et étudiants, au moins 500 livres.

A en croire l'UN-ABPAM, le projet « Solution TIC Accessibles » est la mise en œuvre du Traité de Marrakech, qui vise à faciliter l'accès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant d'autres difficultés de lecture des textes imprimés aux œuvres publiées. Après avoir signé ce traité en juin 2013, le Burkina Faso l'a ratifié en 2018, a indiqué Christophe Oulé. Par ailleurs, il a précisé qu'il « était question que le monde entier s'engage à mettre en place des outils pour permettre aux personnes empêchées de lire des ouvrages imprimés, d'avoir accès à ces ouvrages ».

Le président de l'UN-ABPAM, Christophe Oulé.

« Une première en Afrique de l'Ouest francophone »

Un projet qui promeut l'accessibilité des documents aux personnes handicapées visuelles, c'est « une première en Afrique de l'Ouest francophone », a laissé entendre Philippe Compaoré, le chargé des programmes de l'ONG Light for the World. « C'est pour cela que nous nous réjouissons de l'aboutissement et la mise en œuvre de ce projet, qui va révolutionner le système éducatif au niveau du Burkina. Et c'est sûr, des pays francophones de l'Afrique de l'Ouest viendront s'inspirer de l'expérience du Burkina », a-t-il déclaré.

Ainsi, Light for the World, qui soutient la réalisation de ce projet à hauteur de plus de 135 millions de francs CFA, dit compter sur l'expertise de l'UN-ABPAM pour que ce projet serve d'école pour les autres pays de la sous-région. L'ONG recommande aux responsables de l'UN-ABPAM de mettre en place des outils de gestion du centre, les conditions d'accès aux équipements par les usagers, et d'élaborer un plan de suivi et de maintenance pour les appareils qui seront acquis.

Le chargé de programmes de Light for the World, Philippe Compaoré.

De son côté, l'UN-ABPAM a dévoilé, au cours de cette rencontre d'information avec les acteurs, la liste des activités à mener pour atteindre les objectifs fixés. Il s'agit entre autres d'organiser des ateliers de sensibilisation à l'intention des ministères qui pourront intervenir dans ce projet, produire un film documentaire de sensibilisation sur l'utilisation des technologies numériques accessibles et créer une bibliothèque en ligne de titres accessibles (Bookshare Burkina Faso) avec des manuels scolaires nationaux.

Selon les responsables de « Solution TIC Accessibles », ce projet devra prendre fin le 31 décembre 2022.

Cryspin Masneang Laoundiki
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Total Burkina : Les bidons de lubrifiants ont un nouveau design

Thu, 24/12/2020 - 12:00

Les lubrifiants Total ont désormais un nouveau look. Le nouveau visage des huiles Total a été présenté le jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une cérémonie officielle à Sopatel Silmandé.

Les bidons de lubrifiants ne présentent plus le même visage au Burkina Faso. Ce changement d'apparence est intervenu officiellement le jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, au cours d'une cérémonie.

Ce changement, a expliqué le directeur général de Total Burkina, Joseph Kouamé, est dû au fait que des entreprises concurrentes utilisent de façon frauduleuse la marque Total pour se faire du gain. Cependant, a assuré M. Kouamé, la quantité et les prix demeurent les mêmes pour tous les lubrifiants Total. « Pour Total Burkina, ce qui importe, c'est notre crédibilité auprès des consommateurs plus que le prix », a-t-il fait savoir.

Le directeur général de Total Burkina (à droite), présentant le nouveau packaging des bouteilles de lubrifiant pour moteur.

Ainsi, sur le nouvel emballage, on peut constater aisément un bec au niveau du bouchon. Autre différence remarquable, c'est qu'on ne peut pas l'ouvrir et le remplir avec une autre huile. Dans la même dynamique de changement de look, Joseph Kouamé soutient que le nouvel emballage est facile d'usage en ce sens que la poignée qui se situait à l'horizontal et au sommet de l'ancien bidon, se trouve maintenant à la verticale et sur le côté de la nouvelle, en vue de faciliter le déversement lors de la vidange.

Pour ce qui concerne l'étiquetage, le premier responsable de Total Burkina affirme que l'affichage est fait de telle sorte à permettre aux consommateurs de distinguer commodément le bidon de lubrifiant adapté à son moteur. « Il faut ajouter que chaque bidon dispose d'un code barre et un QR code qui permettent au client de faire un traçage pour vérifier l'authenticité du produit ou faire des réclamations en cas de souci », a-t-il déclaré.

Photo de famille.

Selon le chef du département lubrifiant de Total, Ahmed Tapsoba, les matériaux qui ont servi pour mettre en forme ce nouveau design sont recyclés et légers. Cela contribue, a-t-il affirmé, à mieux préserver l'environnement et à réduire considérablement les coûts de transport.

Obissa Juste MIEN
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Système de facturation de l'ONEA : Le Premier ministre donne des instructions pour mettre fin aux brimades

Thu, 24/12/2020 - 00:33

Depuis quelques mois, les abonnés de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) expriment leur mécontentement par rapport au système de facturation qui leur est imposé, à savoir le relevé bimestriel. C'est un système qui consiste à remettre deux factures à la fois chaque deux mois et sur la base de la moyenne de consommation du client.
Interrogé à l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 23 décembre 2020 sur cette préoccupation, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, a confié que le sujet y a fait l'objet d'échanges.

"Le ministre de l'eau a présenté un peu la situation. Il a donné les explications de l'ONEA, un certain nombre de raisons. Les ministres ont donné leur sentiment (étant eux-mêmes des consommateurs d'eau), beaucoup ont exprimé des situations où ils étaient à des consommations de 20 000 FCFA, 25 000 FCFA et on leur dit de payer 75 000 FCFA ou 100 000 FCFA. Donc, il y a un problème que tout le monde vit en tant que Burkinabè", a-t-il réagi.

Selon M. Dandjinou, le Premier ministre a donné des instructions, dont une instruction ferme qui est que le ministre en charge de la question reçoive le directeur général et le président du Conseil d'administration de l'ONEA avec deux directives.

"Premièrement, puisqu'il y a des factures qui sont en train d'arriver (certains reçoivent trois ou quatre factures), que sur ces factures-là, il ne soit pas question de prélever la moindre pénalité que ce soit. Deuxièmement, que l'on regarde le système (de facturation), et que s'il y a nécessité de revenir sur le système, que l'on y revienne afin qu'il n'y ait pas d'éléments qui puissent brimer les gens. Personnellement, j'ai exprimé le fait que je ne comprennais pas comment on pouvait calculer la consommation sur des moyennes", a soutenu le porte-parole du gouvernement, précisant que le ministre de tutelle a promis de voir ce qu'il se passe.

O.L
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Assemblée nationale : Fin de la 7e législature

Thu, 24/12/2020 - 00:30

La 7e législature a fini sa mission parlementaire. La cérémonie de clôture a eu lieu dans l'après-midi du 22 décembre 2020, au cours d'une plénière, à l'hémicycle. Les 127 députés élus au sortir des élections législatives de 2015 viennent ainsi d'achever leur mandat.

Au bout de 5 ans de mandature, les députés de la 7e législature vont céder leurs sièges de l'hémicycle aux élus nationaux de la 8e législature. Ces derniers seront installés le 28 décembre prochain.

La 7e législature est connue pour avoir légiféré sur les questions sécuritaires et sanitaires. Notamment, le vote de la loi sur la programmation militaire, avec une augmentation du budget de la défense et de la sécurité ; l'adoption de la loi relative aux recrutements des volontaires pour la défense de la patrie. La 7e législature a également adopté des lois sur le quota genre et instruit des missions parlementaires sur le foncier, la sécurité, la téléphonie, etc.

On ne saurait occulter la loi sur le Code pénal adopté en 2019. Une loi que beaucoup d'organisations de défense des droits humains, aussi bien au Burkina qu'à l'international, avaient jugé de « liberticides ». « Si la loi est votée, un utilisateur des réseaux sociaux, un journaliste ou un défenseur des droits humains, pourrait encourir jusqu'à 10 ans de prison uniquement pour avoir relaté une information liée aux opérations militaires » s'inquiétait en son temps, Yves Boukari Traoré, directeur exécutif d'Amnesty International Burkina Faso. Jusque-là, cela n'est pas encore arrivé…

Sur la plan social, cette législature a initié un certain nombre d'activités. On peut retenir la nuit du Coronathon qui a permis une collecte de fonds contre le Covid-19 de plus de 450 millions de Fcfa.
On note aussi la « Journée de reconnaissance du député à l'enseignant » qui « procède de la ferme détermination de l'Assemblée nationale d'accorder au secteur de l'éducation toute la place due à son importance dans la quête commune vers une nation prospère. ». Une nuit au cours de laquelle, les meilleurs enseignants sont récompensés pour leur performance lors des examens de fin d'année.

Cinq décès enregistrés

Durant la mandature, cinq députés ont perdu la vie. Il s'agit du président Salif Diallo. Décès intervenu le 19 août 2017 à Paris en France. Alassane Bala Sakandé est alors élu président de l'Assemblée nationale et a conduit le quinquennat à sa fin. On note également le décès de Tambila Kaboré ; le Boussouma Naab ou Salfo Théodore Ouédraogo ; Oumarou Dicko, le député maire de Djibo qui a succombé à une attaque terroriste le 3 novembre 2020, et Rose Marie Konditamdé/ Compaoré, le 18 mars 2020. La mort de cette dernière est mise sur le compte du Covid-19.

Toute chose qui a créé une vive polémique. Jusque-là, la cause exacte de ce décès n'est pas déterminée. Dans son rapport de la mission d'information parlementaire sur la gestion du Covid-19 par le Gouvernement, adopté le 15 décembre, l'Assemblée nationale dit ceci, à propos de ce décès : « Il n'a pas été possible de déterminer un lien avec le Covid-19 ni avec des cas contacts ».

Un report manqué de justesse

Lors de la session parlementaire tenue à huis clos le 6 juillet 2020, les députés ont, à l'unanimité, proposé, sur la base de l'article 81 de la Constitution et au vu de la situation sécuritaire, le report des législatives de novembre 2020. Cela, sur base de l'examen du rapport issu de la tournée parlementaire effectuée sur le territoire national. L'insécurité au Burkina empêcherait 52 députés sur les 127 de battre campagne. Les réactions populaires de désapprobation ont fini par mettre un terme à ce projet dit « lenga » des députés.

La 7e législature avait pour majorité parlementaire, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliés de l'Alliance des partis et formations politiques pour la majorité présidentielle (APMP). Le chef de file de l'opposition politique, institution parlementaire, était jusque-là conduit par l'Union pour le progrès et le changement (UPC). Pour la 8e législature qui va démarrer le 28 décembre 2020, ce poste revient au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), arrivé en 2e position lors des élections du 22 novembre 2020.

EKS
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Burkina : Le gouvernement appelle les populations au respect des règles de la circulation routière et à éviter l'alcool au volant

Thu, 24/12/2020 - 00:25

C'est le dernier Conseil des ministres (mercredi, 23 décembre 2020 ) du premier quinquennat de Roch Kaboré. Selon le ministre porte-parole du gouvernement, la séance s'est déroulée dans une bonne ambiance, avec des félicitations du gouvernement au président du Faso pour sa réélection.

Pour cette dernière séance qui coïncide avec la fin de l'année, le gouvernement a saisi l'opportunité pour inviter les populations au respect des éléments essentiels de la circulation. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, invite surtout à éviter l'alcool au volant. Il indique aussi que des dispositions seront prises pour des tests à cet effet (l'alcoolémie).

Le ministre Dandjinou a, par ailleurs, réitéré l'appel du gouvernement aux populations à la mobilisation citoyenne contre le COVID-19 qui connaît un regain ces dernières semaines.
"Il est important aujourd'hui que nos attitudes soient celles de prise en charge collective et individuelle de la maladie", recommande-t-il, invitant au port des masques, au lavage des mains et au respect de la distanciation sociale.

"Moins nous avons besoin de nous déplacer, mieux nous serons protégés contre cette maladie. Depuis le mois de juin, nous n'avions pas de décès et depuis novembre, nous avons au moins huit décès enregistrés. Donc, ce sont de plus en plus de personnes qui sont malades. Aujourd'hui, la moyenne (par jour), c'est 100 personnes qu'on détermine positives. C'est donc de plus en plus de risques de voir des personnes gravement atteintes, des hôpitaux avec des personnes hospitalisées et des décès", brandit le porte-parole du gouvernement.

Du traditionnel point fait du Conseil des ministres, Rémis Fulgance Dandjinou a indiqué qu'au titre du ministère de l'Economie, des Finances et du développement, il a été adopté deux décrets portant nomination de l'Agent judiciaire de l'Etat (le magistrat Karfa Gnanou) et la nomination de 40 Agents judiciaires adjoints de l'Etat.

Karfa Gnanou, le nouveau promu Agent judiciaire de l'Etat

L'instance a également approuvé la réalisation du projet d'assainissement et de drainage de Ouagadougou. Il est composé de la construction d'un drain sur cinq kilomètres à Tanghin, des aménagements urbanistiques et paysagers le long de ce drain ainsi que la valorisation des berges à des fins sportives et récréatives.

Il a aussi été question, au titre du ministère en charge de l'Eau, de travaux d'approvisionnement en eau potable des villes de Tenkodogo, Garango, Bitou et Bagré.

O.L
Lefaso.net

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Sécurisation au Burkina : 312 patrouilles et escortes et 14 opérations aériennes ont été menées du 14 au 20 décembre

Thu, 24/12/2020 - 00:20

Le chef d'Etat-major général des armées a fait le point sur les opérations de sécurisation au Burkina Faso, durant la semaine du 14 au 20 décembre 2020.

Selon ce bilan, une embuscade tendue à une unité militaire du groupement de forces à Mansila dans le Yagha, le 15 décembre 2020, a fait un mort et quatre blessés côté militaires. L'unité à son tour a réussi à neutraliser 13 assaillants et récupérer un véhicule, de l'armement, des munitions et autres matériels.

Le lendemain 16 décembre, des unités du détachement de Silmangue dans le Centre-nord, ont été déployées pour sécuriser des populations victimes de harcèlement de la part d'individus armés. Deux jours plus tard, le 18 décembre, le détachement militaire de Matiacoali a apporté un appui au centre médical de la localité à travers un don de sang.

Au total, 14 opérations aériennes, 32 opérations de sécurisation de
marchés et lieux de culte et 312 patrouilles et escortes ont été menées durant la semaine.

Lefaso.net

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Fêtes de fin d'année : Le cardinal Philippe Ouédraogo invite les Burkinabè à la solidarité

Thu, 24/12/2020 - 00:20

L'archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, était face à la presse, ce mercredi 23 décembre 2020, pour son traditionnel vœu de fin d'année aux Burkinabè. Comme chaque année, il a souhaité ses meilleurs vœux aux Burkinabè et les invite à conjuguer leurs efforts pour créer une société plus fraternelle, solidaire, sans faim et sans guerre. Une occasion pour lui également d'inviter une fois de plus les Burkinabè au respect des mesures barrières en ce temps de rebond de la pandémie du Covid-19 au Burkina.

La culture du dialogue, la collaboration commune et la connaissance réciproque, c'est l'invitation de l'archevêque métropolitain de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo, à l'occasion de son traditionnel vœu de fin d'année à l'endroit de la société burkinabè. Une invitation tirée de celle du Pape François qui le demande à chaque personne pour le bien-être et l'équilibre de l'humanité.

Pour le cardinal, l'heure est venue de rendre grâce à Dieu pour l'année qui est en train de s'achever et souhaiter à tous les Burkinabè ses meilleurs vœux. « Nous rendons grâce au seigneur pour tous les dons accordés à notre peuple, tels la bonne saison hivernale, les élections apaisées et autres », a-t-il prié, tout en le (Dieu) suppliant d'aider le peuple burkinabè à conjuguer ses efforts pour créer une société plus saine, fraternelle solidaire et sans faim ni violence.

Ce traditionnel vœu de fin d'année était également l'occasion pour le cardinal Philippe Ouédraogo de revenir sur la situation de la pandémie du Covid-19 qui connaît actuellement un rebond. C'est pourquoi, il invite toute la population au strict respect des mesures barrières afin de se protéger soi-même et protéger aussi les autres.

Yvette Zongo
Lefaso.net

L'intégralité du MESSAGE DE NOEL 2020 ET DU NOUVEL AN 2021 du Cardinal Philippe OUEDRAOGO

Chers frères et sœurs, Chers amis, Nous sommes bientôt en fin d'année 2020 et nous allons inaugurer une année nouvelle, 2021. Cela constitue une excellente opportunité pour nous adresser réciproquement des vœux. Merci aux hommes et femmes des médias d'être notre voix et notre cœur pour rejoindre nos frères et sœurs en humanité. Au nom de notre Eglise Famille de Dieu, j'adresse à tous et à toutes, aux chrétiens et non-chrétiens, musulmans, protestants, adeptes de la religion traditionnelle, nos meilleurs vœux.

L'Eglise catholique célèbre la fête de Noël, la naissance du Sauveur de l'humanité. Béni soit le Seigneur pour ses merveilles d'amour, pour le don du salut et de la paix, « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime » (Lc 2,14).

L'année écoulée a été marquée par un environnement sécuritaire et sanitaire préoccupant et une crise économique et sociale difficile qui ont frappé aveuglement le monde entier.
A l'invitation du Pape François, ensemble, avec détermination, adoptons :
La culture du dialogue comme chemin,
La collaboration commune comme conduite,
La connaissance réciproque comme méthode et critère.

Nous rendons grâce au Seigneur, Père de l'humanité pour tous les dons accordés à notre Peuple, tels la bonne saison hivernale, les élections apaisées...et nous le supplions de nous aider à conjuguer nos efforts pour créer une société plus saine, et un monde plus digne et plus fraternel, solidaire, sans faim, sans pauvreté, sans violence et sans guerre. A tous et à toutes, bonne et heureuse Année 2021 !

+Philippe Cardinal OUEDRAOGO
Archevêque Métropolitain de Ouagadougou

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Covid-19 au Burkina : 188 nouveaux cas confirmés à la date du 22 décembre 2020

Thu, 24/12/2020 - 00:15

Le point sur la maladie à coronavirus au Burkina Faso, à la date du 22 décembre 2020, fait état de 188 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires. Ces nouveaux cas sont répartis dans les villes de Ouagadougou, 90 cas, 18 à Tenkodogo, 45 à Dori, 12 à Ouahigouya, 09 à Bobo-Dioulasso, 06 à Fada N'Gourma, 04 à Tougouri, 02 à Banfora et 01 dans chacune des villes de Dédougou et Ziniaré.

Ce nombre vient porter le total des cas confirmés, depuis le 9 mars 2020, à 5649. Le nombre de guérisons enregistré à la date du 22 décembre est de 141, portant le total des personnes guéries du covid-19 à 4018. Le total des décès est de 77 et celui des cas toujours actifs 1554.

Lefaso.net

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Conseils diététiques pour éviter de prendre du poids pendant les fêtes de fin d'année

Thu, 24/12/2020 - 00:10

Les périodes des fêtes de fin d'année sont des moments parfaits pour ne pas se prendre la tête avec l'alimentation, se faire plaisir et manger des repas bien copieux comme il se doit. Ce n'est pas pour autant qu'il faut prendre des kilos en trop en l'espace de quelques jours juste avant le début de la nouvelle année. Évidemment, chacun est libre de manger ce qu'il veut, mais voici une liste de conseils pour limiter l'impact sur votre santé et votre forme physique.

Quelques conseils pour ne pas prendre de poids pendant les fêtes de fin d'année :

Préparer le “terrain” la veille.

Avant le réveillon, essayer de manger sainement à 100 %, c'est-à-dire uniquement des aliments vivants. Cela permettra de vider vos stocks de glycogène, c'est-à-dire le sucre stocké dans les muscles afin de mettre votre corps dans de bonnes conditions pour anticiper le repas riche en calories que vous allez prendre le lendemain.

N'hésitez pas non plus à pratiquer une activité physique la veille pour amplifier ce travail de nettoyage et se mettre dans de bonnes conditions. Pour les plus motivés, faire de l'activité physique à jeûn le matin vous permettra de limiter les kilos en trop.

Favoriser la digestion.

Pour aider votre organisme à éliminer le surplus que vous consommez, il est important de l'aider en favorisant la digestion correctement. Vous pouvez prendre un petit bout de gingembre, la racine en particulier, qui permettra à votre organisme de digérer, d'éliminer et de vous éviter un mal de ventre après ingestion.

Pour rappel, le gingembre a des propriétés extraordinaires. Si vous voulez favoriser la digestion jusqu'au bout, vous pouvez vous masser le ventre durant le repas dans le sens des aiguilles d'une montre pour stimuler le péristaltisme intestinal.

Éviter le foie gras.

Évidemment, vous êtes libre de manger ce que vous voulez mais vous devez savoir avant tout que le foie gras est un foie malade ! Le foie d'un bien portant est minuscule. Pour des raisons économiques, pour fournir du foie gras en quantité les éleveurs pratiquent ce que l'on appelle le “gavage”.

Le foie a pour but de filtrer les toxines qui sont présentes dans le sang. Lors du gavage, le foie accumule énormément de déchets et finit par gonfler. De cette manière, le foie de l'animal devient toxique. Imaginez être gavé de plusieurs kilos de nourriture par jour, vous vous sentez ballonné, fatigué et le ventre rond prêt à exploser.

Limiter l'alcool.

Rassurez-vous une nouvelle fois, je ne vous demande pas de ne pas boire une seule goutte d'alcool. Bien entendu si vous n'avez pas envie de boire d'alcool, n'en buvez surtout pas. Mais pour ceux qui comptent en boire, voici quelques conseils pour limiter les dégâts :

Ne buvez pas d'alcool lorsque vous avez l'estomac vide. L'alcool est agressif pour les parois de l'estomac et, afin de limiter ces dégâts, je vous conseille vraiment de boire en mangeant ou après avoir mangé un minimum. Votre estomac vous remerciera également le lendemain.

Évitez les mélanges entre alcool et boissons sucrées. Toutes les boissons comme, Baileys, Martini, etc., contiennent énormément de sucre en plus de l'alcool. Essayez de privilégier les bons vins de préférence sans sulfites ajoutés et biologiques. Vos maux de têtes vous remercieront.

Essayez de prendre à quantité égale autant d'eau que d'alcool. Pourquoi ? Parce que l'eau diluera l'alcool et le rendra moins agressif.

Lancer l'élimination le lendemain.

Voici 3 conseils pour brûler et éliminer ce que vous avez mangé la veille :
Le lendemain, ne prenez pas de petit-déjeuner, ne mangez pas avant midi, essayez de repousser le repas du midi plus tard dans l'après-midi. Pourquoi ? Cela permettra à votre système digestif de passer en mode “nettoyage”. Si vous avez mangé copieusement la veille, vous n'aurez absolument pas besoin de manger le lendemain matin.

Si vous sentez que votre ventre gargouille, rassurez-vous c'est uniquement parce qu'il est vide. Ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut le remplir à tout prix. Au contraire, plus vous mangez un repas copieux, plus votre organisme a besoin de repos pour pouvoir se rétablir. Rappelez-vous que l'on peut tenir en moyenne 30 jours sans manger donc rassurez-vous, tout ira bien.

Buvez beaucoup d'eau, faites-vous des infusions : cela permettra de purifier votre organisme. Dès le lendemain au réveil, buvez un grand verre d'eau, ça favorisera l'élimination.
Pratiquez un peu d'activité physique ! Même si on a pris un gros repas la veille, ça ne veut pas dire que l'on ne doit rien faire toute la journée. Essayez d'aller vous balader dans la journée. Votre corps vous remerciera une nouvelle fois.

En décembre, on me pose toujours ces questions : Comment gérer les repas de fêtes ? Comment faire pour ne pas grossir pendant les fêtes.
Depuis le temps que j'écris mes articles, je pense que tu as compris que je ne suis pas pour les régimes et que je suis une grande gourmande. Voici des astuces qui te permettront de ne pas te priver et de mieux gérer sans tomber dans la crise de boulimie.

1. Mange ! Le 24 décembre, c'est souvent la course et on saute souvent le repas de midi pour aller faire quelques cadeaux de dernière minute ou faire les courses pour le repas du soir. Grossière erreur car le soir venu, on se jette sur tout ce qui sera consommable !

Astuce : Dès mi-décembre, prépare-toi quelques repas d'avance et mets-les au frais. Rien de compliqué.
2. Sois stratégique au moment de l'apéritif. Tu vois la place près du buffet ? Et bien, laisse quelqu'un d'autre s'y installer, elle n'est pas pour toi… surtout si tu es gourmande !

Astuce : Prépare-toi une assiette de ce qui te tente. Avoir tout installé en une seule fois dans ton assiette, te permettra de te rendre compte visuellement de ce que tu mangeras. Car lorsque l'on grinotte une poignée de cacahuètes par-ci, quelques biscuits par-là, on ne se rend pas compte et on arrive au repas, rassasiée. C'est tellement dommage car tu n'apprécieras pas le repas de Noël comme il se doit et ça c'est un sacrilège !

3. Opte pour une jolie assiette équilibrée. Telle une artiste, à toi de jouer et de te confectionner l'assiette parfaite. L'idéal ? Une demi-part de légumes, un quart de protéine et un quart de glucides (sucres lents).

4. Prends le temps. Cela peut paraître ‘‘bête'' mais concentre-toi sur les délicieux plats préparés pour l'occasion. Mâche et savoure. Cela augmentera ton plaisir et ta sensation de satiété.

5. Qui dit fêtes dit bien souvent alcool. Fais justement attention aux boissons alcoolisées et sucrées qui sont très caloriques. Bien entendu, tu peux apprécier un ou deux verres de champagne (ou de vin, encore mieux). Bois beaucoup d'eau à côté de ça afin d'éviter les mots de tête le lendemain. (Un verre d'eau pour chaque verre d'alcool, minimum.)

6. Sois généreuse ! C'est toi qui as reçu cette année ? Ne garde pas les restes du repas de Noël et partage. Manger un repas de fête durant une semaine ? Je ne te dis pas la cata pour ton organisme.

7. Bouge ! Lève-toi, aide en cuisine, danse, joue avec les enfants, fais la fête ! Hors de question de rester assise toute la soirée à manger.

CONSCIENCE

Sois présente lors des fêtes, dans tes intentions, tes discussions mais aussi dans ton assiette. Ne te goinffre pas, savoure et sois connectée à ton corps lorsque tu manges.

ÉQUILIBRE

Tout est une question d'équilibre dans la vie. Sois à l'écoute de tes besoins et profite sans t'en rendre malade.

JOIE

Le plus important ici, c'est la joie de partager ce moment avec tes proches et avec ceux que tu aimes.
Et une petite citation pour la route car j'ai envie que tu aies le sourire en cette fin d'année 2021.

“Un repas, aussi frugal soit-il, est un instant de rencontre. Il peut être une occasion de joie et de communion, unissant profondément les gens. ”
Sur ce, il peut être facile de tomber dans le piège de la suralimentation des aliments sains. Vous pourriez penser que parce que la nourriture est bonne pour vous, vous pouvez en manger plus. Mais soyez conscient de la taille des portions. Obtenir trop d'une bonne chose peut être tout aussi mauvais que de manger quelque chose de malsain.

Bonne et Heureuse Année !

Correspondance particulière

Categories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 23 décembre 2020

Thu, 24/12/2020 - 00:05

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 23 décembre 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. Au titre de la situation de l'épidémie de la maladie à coronavirus (COVID-19) :
Le Conseil a fait le point de la situation de l'épidémie au Burkina Faso eu égard à la nouvelle flambée de la COVID-19. Le contexte actuel est marqué par une augmentation du nombre de cas et du nombre de décès.
Le ministre de la Santé a présenté au Conseil les conclusions du Comité national de gestion de la crise de la pandémie COVID-19, tenu le 16 décembre 2020. Le Conseil a instruit une mise en œuvre diligente des mesures prises par ce Comité. Il s'agit entre autres :

de l'application stricte des mesures barrières ;
du conditionnement de l'accès aux structures de l'administration et aux établissements publics par le respect strict du port du masque, du lavage des mains et des mesures de distanciation physique ;
du contrôle à but de sensibilisation du port du masque dans la circulation et les espaces publics. Ce contrôle pourrait faire l'objet d'amende si le comportement collectif n'évolue pas ;
de la remobilisation des acteurs de la santé dans la prise en charge de la pandémie ;

de la poursuite de la dévolution de la prise en charge dans le système de santé de routine ;
de la plus grande implication des acteurs communautaires et de la société civile dans la sensibilisation des populations.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour une application diligente des différentes mesures et appelle les populations à leur respect strict par une implication individuelle et collective.

I.2. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :
un projet de loi portant autorisation de ratification du protocole à la Charte africaine des Droits de l'Homme et des peuples, relatif aux droits des personnes handicapées, adopté le 29 janvier 2018 à Addis-Abeba en Ethiopie.
La ratification de ce protocole renforcera l'engagement de notre pays pour la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec un handicap.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.

un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention sur la reconnaissance et l'exécution des jugements étrangers en matière civile ou commerciale, conclue le 02 juillet 2019 à La Haye aux Pays-Bas.

Cette Convention vise la simplification des procédures pour la résolution des différends internationaux en matière civile et commerciale. Elle permettra aux Etats signataires d'avoir un instrument à même de garantir une meilleure justice aux particuliers comme aux entreprises.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée nationale.
I.2.2. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :

un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement nomination de l'Agent judiciaire de l'Etat et d'Agents judiciaires adjoints de l'Etat.
L'Agent judiciaire de l'Etat est consacré par la loi n°008-2019/AN du 23 avril 2019. Il est créé en remplacement de l'Agent judiciaire du trésor (AJT) afin d'assurer une meilleure représentation de l'Etat devant les juridictions, le conseil juridique au profit de l'Etat et de ses démembrements, l'exécution des décisions de justice rendues au profit de l'Etat et l'exécution de celles le rendant débiteur et le recouvrement des créances contentieuses.

L'adoption de ces décrets permet l'opérationnalisation de l'Agent judiciaire de l'Etat.
un décret portant nomination d'un membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
L'adoption de ce décret permet la nomination du Secrétaire général de la Cellule nationale de traitement des informations financières.
un décret portant nomination de membres de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

L'adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) personnes, membres de la Cellule nationale de traitement des informations financières.
une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt N°92629 Sérapis 2020 0098 conclu le 17 novembre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque européenne d'investissement pour le financement du projet d'assainissement et de drainage de Ouagadougou (PADO).

Cet accord de prêt de la Banque européenne d'investissement s'élève à quinze millions (15 000 000) d'Euros soit neuf milliards huit cent trente-neuf millions trois cent cinquante-cinq mille (9 839 355 000) F CFA. Ce prêt permettra le financement de la construction de drainage et d'évacuation des eaux pluviales dans le quartier de Tanghin de Ouagadougou, la réalisation d'aménagement durable et la valorisation des berges.

Le coût total du projet s'élève à seize millions sept cent soixantedix-huit mille trois cent soixante-dix (16 778 370) Euros soit onze milliards cinq millions huit cent quatre-vingt-neuf mille deux cent cinquante (11 005 889 250) F CFA.
une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt FI N°92431 Sérapis N°2020-0426 conclu le 16 octobre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque européenne d'investissement pour le financement de son adhésion à l'Agence pour l'assurance du commerce en Afrique.

D'un coût total de 15 000 000 d'Euros soit environ 9 839 355 000 F CFA, ce prêt est destiné exclusivement à l'acquisition de titres de capital de l'Agence pour l'assurance du commerce en Afrique (ACA).

L'adhésion du Burkina Faso à l'ACA permettra à notre pays de soutenir la promotion des investissements et du commerce, de garantir les risques commerciaux et politiques affectant les investissements, d'accéder aux financements compétitifs et de réaliser plus facilement des projets prioritaires à travers un réseau international de partenaires.

une Ordonnance portant autorisation de ratification de l'accord de prêt N°2020 059/PR BF 2020 40 00 conclu le 23 novembre 2020 entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement partiel du Projet de promotion de la finance inclusive pour l'accès des populations à faibles revenus aux services financiers au Burkina Faso (PPFIB) : Tranche 2.
Le montant du prêt contracté avec la BOAD s'élève à cinq milliards (5 000 000 000) de F CFA.

Ce financement permettra la mise en œuvre du Projet de promotion de la finance inclusive et contribuera à l'amélioration des conditions socioéconomiques des populations à la base au Burkina Faso.
Le coût global du projet s'élève à huit milliards cent cinq millions (8 105 000 000) de F CFA.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l'Energie :
un décret portant modification du décret n°2020-0278/PRES/PM/ME/MCIA/MINEFID du 16 avril 2020 portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Autorité de régulation du secteur de l'énergie.
L'adoption de ce décret modificatif vise à renforcer l'autonomie juridique et les pouvoirs propres du Conseil de régulation pour être en conformité

avec les principes et les meilleures pratiques en matière de régulation du secteur de l'énergie.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L'ECONOMIE ET L'EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.3.1. Pour le compte du ministère de l'Economie, des finances et du développement :
un rapport relatif aux résultats de l'appel d'offres national restreint N°2020-026/MINEFID/SG/DMP du 21/04/2020 pour les travaux de réalisation d'infrastructures socioéconomiques dans six (06) régions au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution des marchés aux entreprises suivantes :

lot 1 Cascades : Groupement Lambo Services/ENG, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (35 boutiques, 4 halls centraux de marché, 1 marché à bétail,
3 marchés et 1 site maraicher), pour un montant d'un milliard deux cent soixante-neuf millions sept cent deux mille quarante-trois (1 269 702 043) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Cascades : NAILINE, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (90 boutiques, 1 forage, 1 hall central de marché, 4 marchés, 2 sites maraichers et 4 hangars de marché), pour un montant d'un milliard neuf cent dix-neuf mille huit cent quarante-neuf (1 000 919 849) F CFA TTC,
avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Centre : Groupement New Afrique/ Générale Africaine des Services, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (68 boutiques, 2 forages, 1 magasin de stockage, 3 marchés, 1 site maraicher et 3 parcs à vaccination), pour un montant de sept cent soixante-trois millions neuf cent quatre-vingt-dix mille huit cent quatre-vingt-trois (763 990 883) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Centre-Ouest : Etablissement KABORE Abdoulaye et Fils (EKAF), pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (205 boutiques, 6 forages, 1 gare routière, 8 halls centraux de marché, 2 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 4 marchés, 14 sites maraichers, 1 parc à vaccination et 16 hangars de marché), pour montant de trois milliards quatre cent dix-sept millions sept cent trente-deux mille quatre cent cinquante-deux (3 417 732 452) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Centre-Ouest : Etablissement NAMALGUE, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques
(125 boutiques, 3 halls centraux de marché, 6 marchés, 1 site maraicher, 6 hangars de marché), pour un montant d'un milliard quatre cent soixante-dix-huit millions huit mille quatre cent trente-trois (1 478 008 433) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Hauts-Bassins : KANGALA SARL, pour les travaux de
construction d'infrastructures socioéconomiques (176 boutiques,
1 forage, 1 gare routière, 4 halls centraux de marché, 2 magasins
de stockage, 1 marché à bétail, 13 marchés, 5 sites maraichers,
21 hangars de marché), pour un montant de deux milliards neuf cent quatre-vingt-seize millions quatre cent soixante mille quatre cent soixante (2 996 460 460) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Hauts-Bassins : Groupement STE/SOGEDIM, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques
(1 aire d'abattage, 30 boutiques, 3 forages, 1 gare routière, 2 halls centraux, 1 marché à bétail, 4 sites maraichers, 2 parcs à vaccination), pour un montant de neuf cent soixante-huit millions cinq cent vingt-neuf mille sept cent vingt-trois (968 529 723) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;
lot 1 Plateau-Central : Entreprise de Construction de l'Habitat (ECHA), pour les travaux de construction

d'infrastructures socioéconomiques (2 aires d'abattage, 75 boutiques, 3 magasins de stockage, 2 marchés à bétail,
3 marchés, 3 sites maraichers et 5 hangars de marché), pour un montant d'un milliard deux cent treize millions neuf cent soixante-treize mille cinq cent vingt-six (1 213 973 526) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;
lot 2 Plateau-Central : Groupement BGS SA/SOCOZAF SARL, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (146 boutiques, 5 forages, 3 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 6 marchés, 5 sites maraichers,
1 hangar de marché), pour un montant d'un milliard quatre cent quatre-vingt-dix millions cinquante-trois mille cent quarante-huit (1 490 053 148) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Sud-Ouest : Société Générale du Bâtiment
Patarbyendé, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (2 aires d'abattage, 321 boutiques, 5 forages,
2 magasins de stockage, 1 marché à bétail, 10 marchés, 1 site maraicher et 51 hangars de marché), pour un montant de deux milliards quatre cent trente-huit millions neuf cent dix mille soixante-onze (2 438 910 071) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 2 Sud-Ouest : FASODEC, pour les travaux de construction d'infrastructures socioéconomiques (1 aire d'abattage, 1 forage,
3 gares routières, 4 marchés à bétail, 6 sites maraichers et 2 parcs à vaccination), pour un montant d'un milliard deux cent soixante-huit millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille huit cent vingt et un (1 268 495 821) F CFA TTC, avec un délai d'exécution de six (06) mois ;

lot 1 Cascades et Hauts-Bassins (Radios) infructueux pour absence de disponibilité de fréquence radioélectrique.
Le montant total des réalisations s'élève à dix-huit milliards trois cent six millions sept cent soixante-seize mille quatre cent huit (18 306 776 408) F CFA TTC.
Le financement est assuré par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui au développement des économies locales (PADEL).

I.3.2. Pour le compte du ministère de l'Eau et de l'assainissement :
un rapport relatif à une autorisation d'approbation d'un contrat commercial pour les travaux de renforcement du système d'approvisionnement en eau potable des villes de Tenkodogo, Garango, Bittou et Bagré à partir du barrage de Bagré, dans le cadre de la coopération avec la République populaire de Chine.
Le Conseil a marqué son accord pour l'attribution du marché à l'entreprise chinoise CGCOC GROUP pour un montant total de soixante-deux millions trente-huit mille six cent cinquante-trois virgule soixante-douze (62 038 653,72) USD hors taxe reparti comme suit :

cinquante-sept millions neuf cent quatre-vingt mille cinquante virgule vingt et un (57 980 050,21) USD hors taxe, financé par RPC à travers Exim Bank Chine sous forme de prêt concessionnel ;
quatre millions cinquante-huit mille six cent trois virgule cinquante un (4 058 603,51) USD, au titre de la contrepartie de l'Etat burkinabè.
Le délai d'exécution dudit projet est de trente (30) mois.

II. NOMINATIONS

II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET
DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Karfa GNANOU, Mle 130 398 Y, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Agent judiciaire de l'Etat.
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Agents judiciaires adjoints de l'Etat :

Monsieur Désiré Asôrega BADO, Mle 225 068 P, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Bienvenu BAKI, Mle 119 276 T, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Ali BAMOUNI, Mle 216 129 N, Administrateur des services financiers ;
Monsieur Edgar BAMOUNI, Mle 217 562 E, Commissaire principal de police ;
Madame Anique Rosemonde Stéphanie BENON/ZOUNGRANA,
Mle 109 901 K, Juriste ;

Monsieur Rabassewendé Sévérin BERE, Mle 216 132 M,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Rasmané COMPAORE, Mle 238 380 X, Greffier en chef ;
Madame Arlette Raïssa Reine COULIBALY/SAWADOGO,
Mle 215 218 K, Attachée en études et analyses ;
Madame Djénéba DAO, Mle 208 012 J, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Mahamadi Etienne DIALLO, Mle 228 774 Y, Inspecteur du trésor ;

Monsieur Soungalo DIALLO, Mle 257 113 R, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 57 303 J, Greffier en chef ;
Monsieur Vincent KABORE, Mle 212 392 A, Greffier en chef ;
Monsieur Mohamadi KAGAMBEGA, Mle 235 878 F,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Sansan Charlemagne KAMBOU, Mle 238 382 L,
Greffier ;

Monsieur Boureima KONATE, Mle 245 210 E, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Kianvouro Hugues MEDA, Mle 239 757 G,
Administrateur des services financiers ;
Monsieur Raphael MINOUNGOU, Mle 245 147 N, Inspecteur des impôts ;
Monsieur Firmin Pitié NAMA, Mle 217 560 R, Commissaire principal de police ;
Monsieur Soumaïla NYAMBA, Mle 208 026 B, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Patrick Roland OUANDAOGO, Mle 225 037 L,
Inspecteur du trésor ;

Monsieur Zoewendtalé Serge Théophile OUEDRAOGO,
Mle 235 922 B, Inspecteur du trésor ;
Madame Tampoko Céline OUEDRAOGO/KABRE,
Mle 245 211 M, Inspecteur du trésor ;
Madame Wendkouni Naomie OUEDRAOGO/SAKANDE,
Mle 215 219 L, Attachée en études et analyses ;

Monsieur Salomon OUOBA, Mle 216 176 D, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Magloire PARE, Mle 215 217 W, Attaché en études et analyses ;
Monsieur Djombio Mathias PODA, Mle 59 811 S, Greffier en chef ;
Monsieur Dofinita David Jean Lionel SAMA, Mle 246 709 K,
Greffier en chef ;

Monsieur Poussi Ousmane SANKARA, Mle 257 123 E, Inspecteur du trésor ;
Monsieur Nomwendé Florentin SAWADOGO, Mle 206 528 G,
Juriste ;
Monsieur Yaya SOURABIE, Mle 97 961 N, Assistant juridique ;
Monsieur Mahama TAKO, Mle 212 385 A, Inspecteur du travail ;
Madame Lamoussa Juliette TAPSOBA, Mle 272 934 Z,
Inspecteur du trésor ;

Monsieur Georges TIAHO, Mle 222 142 H, Agent technique de l'environnement ;
Monsieur Gabin Toupanga TINGUERI, Mle 245 230 B,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Seydou WARMA, Mle 245 199 G, Administrateur des services financiers ;

Monsieur Abdoul Karim Delwendé WEDA, Mle 239 620 G,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Nazankidemba Landry YAMEOGO, Mle 111 097 D,
Inspecteur du trésor ;
Monsieur Barnabé YOUGBARE, Mle 208 043 N, Inspecteur du trésor ;
Madame Valérie ZERBO/SAWADOGO, Mle 111 096 F,
Inspecteur du trésor.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Cellule nationale des informations financières (CENTIF) pour un premier mandat de trois (03) ans :
Monsieur Anselme Jean François SOME, Secrétaire général ;
Monsieur Madi Prosper TAPSOBA, Chef du département des
Affaires juridiques et institutionnelles ;
Monsieur Ousséni BAMOGO, Chef du département des Analyses.

II.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs et de Présidents aux Conseils d'administration :
de l'Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques (ANSSI) au titre de la Primature ;
de l'Ecole nationale de la garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP) au titre du ministère de la Justice ;

de l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) au titre du ministère de l'Economie, des finances et du développement ;
de l'Université Thomas SANKARA, de l'Université Joseph KI-ZERBO, du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER), de l'Université Nazi BONI (UNB) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation ;

de l'Agence nationale de promotion des technologies de l'information et de la communication (ANPTIC) au titre du ministère du Développement de l'économie numérique et des postes ;
des sociétés minières de KIAKA SA, de BISSA GOLD SA, de SANBRADO (SOMISA) SA, de SEMAFO BURKINA FASO SA, d'OREZONE BOMBORE SA, de SEMAFO BOUNGOU SA, de RIVERSTONE KARMA SA et de BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION

SA, au titre du ministère des Mines et des carrières ;
de la société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina Faso (SOPAFER-B), de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), de l'Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;

de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY), de la Minoterie du Faso (MINOFA), de l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), du Conseil burkinabè de l'anacarde (CBA), de l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) au titre du ministère du Commerce, de l'industrie et de l'artisanat ;

de l'Ecole nationale de l'élevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques ;
du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z), du Fonds d'appui à la formation professionnelle et à l'apprentissage (FAFPA), du Groupement d'intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) ;

du Centre national des arts du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Culture, des arts et du tourisme.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l'Ordre national

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Burkina : "Nous ne sommes pas contre les migrations", maintient Sébastien Ouédraogo, coordonnateur général d'Alert Migration Afrique

Thu, 24/12/2020 - 00:00

Le Burkina Faso à l'instar de plusieurs pays du monde a célébré la journée internationale du Migrant le 18 décembre 2020. Pour sa part, l'association Alert Migration Afrique a organisé les 48h du Migrant à Ouagadougou, les 18 et 19 décembre. Plusieurs activités ont été menées notamment un dépôt de gerbes de fleurs et des prières pour le repos des âmes des migrants disparus, une marche silencieuse, des rencontres-échanges et une conférence publique. Dans un entretien vidéo qu'il nous a accordé, le Coordonnateur général de l'association, Sébastien Ouédraogo, est revenu sur cette célébration et surtout la question migratoire au Burkina Faso.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Droits d'auteur au Burkina : Le BBDA a collecté plus de 28 millions de FCFA auprès des partis politiques au profit des artistes

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La direction générale du BBDA a organisé, ce mercredi 23 décembre 2020, un déjeuner de presse. L'occasion était de présenter les efforts consentis par la société. Il ressort des propos du directeur général, Wahabou Bara, qu'entre 2016 et 2020, le BBDA a reparti 4 112 921 444 F CFA à ses membres (dont 1 110 726 158 F CFA en 2020).

C'est une tradition ! A chaque fin d'année, les institutions font un arrêt pour dresser le bilan de leurs activités et réfléchir sur les perspectives. Le Bureau burkinabè de droit d'auteur (BBDA) s'est prêté à cet exercice, ce mercredi 23 décembre 2020, à Ouagadougou, au cours d'un déjeuner de presse. En termes d'actions, beaucoup de choses ont été réalisées au niveau de l'amélioration du cadre juridique et de la gouvernance. Pour ce qui concerne la bonne gouvernance, la société s'est d'ôtée d'un Plan stratégique de développement (PSD) couvrant la période 2017-2020.

En août 2020, les journalistes et éditeurs de presse ont touché leurs droits

Ce plan comportait trois axes principaux notamment l'augmentation des collectes, l'amélioration de la répartition des droits et le soutien à ses membres. Globalement, des acquis ont été engrangés. De la collecte de la redevance de droits d'auteurs, le BBDA a mené un plaidoyer durant la campagne électorale 2020, en vue d'inciter les partis politiques à s'acquitter de leurs redevances de droits d'auteurs, a rappelé le directeur général (DG) Wahabou Bara qui avait à ses côtés ses proches collaborateurs.

Cette initiative a permis de collecter la somme de 28 950 000 F CFA auprès de 17 partis politiques. Parmi ces partis politiques, on peut citer le MPP, l'ADF/RDA, le CDP, l'UPC, le PAREN, Vision Burkina, Agir ensemble, le Mouvement SENS, l'UNIR/PS. Une répartition spéciale en faveur des œuvres exploitées lors de ces campagnes est prévue le 28 janvier 2021.

Les hommes de médias lors de la rencontre

En plus de sa mission principale qui est de collecter les redevances de droit d'auteur, cette société contribue à la promotion culturelle des œuvres de ses membres qui sont au nombre de 9 000 personnes. Entre 2016 à 2020, ce sont 1 877 projets culturels qui ont bénéficié de son appui financier à travers le Fonds de promotion culturelle. L'enveloppe financière s'élève à 612 818 900 F CFA.

En plus de cela, il prévoit un système de prévoyance sociale à l'attention des artistes du troisième âge. « A travers le Fonds d'aide aux membres âgés (AMA), le BBDA alloue chaque trimestre, à 50 créateurs du 3e âge et vivant dans une situation de précarité, la somme de 100 000 F CFA. A ce jour, ce sont 200 membres du BBDA qui ont pu bénéficier du fonds AMA », a indiqué M. Bara. Le paiement de la dernière tranche est prévu pour ce jeudi 24 décembre 2020.

Le droit d'auteur est important dans le développement d'une nation

L'une des activités dont le BBDA peut s'enorgueillir également, c'est la tenue de l'académie de l'OMPI sous sa houlette. Une première sur le continent africain. Sans oublier l'adoption d'un projet relatif à la filière musique. « L'OMPI prévoit sa mise en œuvre de 2020-2022 dans quatre pays de l'espace UEMOA, à savoir le Burkina Faso, le Bénin, le Sénégal et la Côte d'Ivoire », a confié le premier responsable.

Notons par ailleurs que tout n'a pas été rose dans le Plan stratégique de développement (PSD) 2017-2020. Entre autres insuffisances, il y a le déficit de communication. Pour la nouvelle année, a précisé M. Bara, le BBDA s'est doté d'un nouveau PSD 2021-2023 dont la vision est de faire du Bureau un modèle économique pour les créateurs et un instrument à la disposition de la politique culturelle du Burkina Faso. Cette vision s'articule autour de 4 axes stratégiques : Moderniser les outils et méthodes de gestion, élargir l'assiette de perception, promouvoir la bonne gouvernance et restaurer l'image du BBDA, améliorer les conditions de travail et le bien-être du personnel.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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CASEM du ministère de l'Education : Les acteurs se préparent à relever les défis de 2021

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La deuxième session du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales s'est ouverte ce mercredi 23 décembre 2020 à Loumbila. Au menu, l'examen du bilan 2020 et l'adoption du plan d'action 2021.

C'est dans un contexte marqué par la pandémie à coronavirus d'une part et la fermeture d'établissements scolaires due à l'insécurité d'autre part, que se tient la deuxième session du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) du Ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN).

Le principal ordre du jour soumis aux acteurs de l'éducation est l'examen du bilan 2020 et l'adoption du plan d'action pour 2021.
Pour Pr Khalifa Traoré, secrétaire général du département de l'Education, représentant le ministre, la mise en œuvre du plan d'action et du programme d'activités 2020 a permis d'atteindre des résultats satisfaisants malgré la crise sanitaire due au Covid-19. Cette pandémie a entraîné un ralentissement dans la mise en œuvre suite à l'application des mesures restrictives prises par le gouvernement pour faire face à la maladie.

Des participants au CASEM.

Ainsi, au titre du bilan, le taux global moyen d'exécution physique du programme d'activités du MENAPLN enregistré au troisième trimestre de l'année 2020, s'établit à 58,31% contre un taux de 62, 82% à la même période de l'année 2019, soit une régression de 4,51%. Cela s'explique en grande partie par le contexte sécuritaire et sanitaire.

Pour ce qui est des acquis majeurs, à en croire Pr Traoré, on peut noter entre autres la réalisation de nombreuses infrastructures, la conduite à terme de l'année scolaire 2019-2020 dans le contexte de Covid-19 et le démarrage de celle 2020-2021. Il y a aussi l'organisation réussie des examens et concours scolaires de la session 2020, la mise en œuvre des activités d'alphabétisation, la tenue des principaux cadres de concertation et la mise en œuvre des actions en vue d'un meilleur pilotage du système éducatif. En ce qui concerne le budget du programme d'action 2021 du MENAPLN, Il est estimé à 540,9 milliards de F CFA.

Le secrétaire général du ministère de l'Education, Pr Khalifa Traoré.

En matière d'indicateurs, on note, sur la période allant de l'année scolaire 2015-2016 à celle 2019-2020, une tendance à la hausse du taux brut de scolarisation dans tous les ordres d'enseignement. Par exemple, au préscolaire, le taux brut de scolarisation est passé de 2,9 à 6, soit un gain de 3,1%. Au primaire, il est passé de 86,1% à 90,7% en 2018, soit un gain de 4,6%. Cette évolution a rechuté à 86,6% en raison de la fermeture de nombreuses écoles primaires due à l'insécurité.

Aussi, le département déplore la non-tenue d'activités importantes pour le système éducatif comme le renforcement de capacités du personnel à tous les niveaux. Le défi principal du ministère reste la restauration de l'offre éducative dans les zones à fort défi sécuritaire en développant la résilience des populations et du système éducatif face au fléau du terrorisme.

Bilan satisfaisant

Le présent CASEM se tient dans un contexte au niveau national marqué par l'arrivée à échéance du référentiel de développement (le PNDES), et l'entame du processus d'élaboration du nouveau référentiel national de développement sur la base du programme de société 2021-2025. D'où l'importance de cette rencontre pour que tous les acteurs puissent s'accorder sur le document.

L'ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Carol Vivian McQueen.

Pour les partenaires techniques et financiers, les échanges entre les deux parties ont permis de convenir d'une note de cadrage pour l'utilisation des ressources. « Oui, nous sommes satisfaits du bilan présenté ce matin. On voit que le gouvernement a fait un travail remarquable pour maintenir et continuer à offrir une éducation de qualité à la jeunesse malgré les grands défis sécuritaires et sanitaires. On remarque que c'est difficile mais nous sommes très satisfaits du niveau d'effort. Les partenaires vont continuer à accompagner le gouvernement pour les secteurs prioritaires », a déclaré l'ambassadrice du Canada au Burkina Faso, chef de file des partenaires techniques et financiers, Carol Vivian McQueen.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Droits humains - Examen périodique universel : Le projet de rapport à mi-parcours des recommandations soumis pour validation

Wed, 23/12/2020 - 21:30

Le 7 mai 2018, Le Burkina Faso présentait à Genève son rapport au titre du troisième cycle de l'examen périodique universel (EPU). Des 204 recommandations issues de l'EPU, le Burkina Faso en a accepté 184 et s'est engagé à fournir à la communauté internationale un rapport à mi-parcours en fin 2020 pour rendre compte de la mise en œuvre desdites recommandations. Le projet du rapport est soumis pour validation au comité de pilotage, au cours d'un atelier organisé, ce mercredi 23 décembre 2020, par le ministère des Droits humains et de la Promotion civique grâce au soutien financier du Programme national des Nations-Unies pour le développement.

Créé en 2006 par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale des Nations-Unies, l'examen périodique universel (EPU), faut-il le rappeler, est un mécanisme unique du Conseil des droits de l'Homme qui permet de passer en revue les réalisations de l'ensemble des États membres de l'ONU dans le domaine des droits de l'Homme. Après mai 2018 où le Burkina Faso a présenté son rapport pour la troisième fois depuis 2008, les autorités s'étaient engagées à mettre en œuvre les recommandations issues de l'EPU et des organes de traité. Sur les 204 recommandations, le pays avait accepté 184 d'entre elles et s'était engagé à fournir un rapport à mi-parcours en fin 2020 sur leur mise en œuvre.

Une vue des partcipants à l'atelier

L'appui du PNUD

Prêt, le projet de ce rapport à mi-parcours est présenté pour validation aux acteurs issus des institutions et de la société civile au cours d'un atelier, organisé mercredi 23 décembre à Ouagadougou. Dans son discours, la secrétaire générale du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, Alizèta Koné/Compaoré, a remercié le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) pour son appui financier qui a permis l'élaboration du document et la tenue de la rencontre. Elle a indiqué que le rapport à mi-parcours permet au gouvernement « de faire le bilan des acquis, d'identifier les difficultés rencontrées et de chercher des solutions pour optimiser la mise en œuvre des recommandations en attente de réalisation ».

Mme Alizèta Koné, secrétaire générale du ministère de droits humains et de la promotion civique

Malgré un contexte difficile…

Selon elle, la mise en œuvre de ces recommandations s'est faite « dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile marqué par la recrudescence des attaques terroristes, la pandémie de la Covid-19 ainsi que les difficultés financières qui ont affecté la mise en œuvre effective de certaines activités ». Mais « en dépit de toutes ces difficultés, se réjouit-elle, force est de relever à mi-parcours les acquis engrangés. La quasi-totalité des recommandations de l'EPU connaissent un début de mise en œuvre. Certaines recommandations sont entièrement mises en œuvre ».

Jean de Dieu Bambara, directeur général de la défense des droits humains

…des acquis ont été engrangés

Des explications du directeur général de la défense des droits humains, Jean de Dieu Bambara, il ressort que les recommandations concernent le renforcement du cadre normatif et institutionnel en matière de droits humains. « Il y a un certain nombre de textes et lois qui doivent être adoptés pour renforcer notre cadre juridique. Par exemple, le code des personnes et de la famille qui est en relecture participe au renforcement du cadre normatif.

Il y a également le code pénal qui a été adopté en 2018 et qui faisait partie des recommandations. Au niveau institutionnel, la Commission des droits humains a été mise en place conformément aux principes de Paris. Et certaines mesures ont été prises pour renforcer son indépendance. Au niveau sectoriel, il y a des recommandations qui concernent la promotion des droits de la femme, de l'enfant, des travailleurs migrants, etc. », explique M. Bambara.

Cet atelier entre dans le cadre du Programme cohésion sociale, sécurité et État de droit (CoSED), un programme qui s'organise autour de trois thématiques majeures : justice et droits humains, sécurité, cohésion sociale et réconciliation.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Mise en œuvre du PNDES : 83,03% de taux d'exécution pour le volet Eau et Assainissement

Wed, 23/12/2020 - 21:30

La deuxième session ordinaire du Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) de l'année 2020 du ministère de l'Eau et de l'Assainissement s'est tenue ce mardi 22 décembre 2020 dans la cité du cavalier rouge. Placé sous le thème « Mise en œuvre du volet eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 : bilan, acquis et défis », ce 2e CASEM a été lancé par le chef du département de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo.

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a tenu son Conseil d'administration du secteur ministériel (CASEM) sous le thème « Mise en œuvre du volet eau et assainissement du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 : bilan, acquis et défis ».

Un thème que le ministre Ambroise Ouédraogo justifie par le fait qu'après cinq ans de mise en œuvre du PNDES, il était opportun de faire un bilan à chaud. Cette deuxième session qui se tient à l'échéance du PNDES, offre l'opportunité aux acteurs du secteur de jeter un regard sur le fruit des efforts fournis. Ce qui permettra d'évaluer le niveau d'exécution des investissements structurants et des réformes stratégiques ainsi que l'évolution des indicateurs du sous-secteur, et de présenter les acquis majeurs et les contraintes de la mise en œuvre du volet eau et assainissement du PNDES.

Niouga Ambroise Ouédraogo, ministre de l'Eau et de l'Assainissement.

Le ministre a donc invité les participants à ne ménager aucun effort pour que les points inscrits à l'ordre du jour du présent CASEM soient examinés avec la plus grande attention et qu'à la fin, les recommandations qui seront faites reflètent les aspirations profondes des populations. Le maire de la commune de Koudougou, par la voix de son représentant Junior Kaboré, tout en souhaitant la bienvenue aux participants à ce CASEM, n'a pas manqué de les inviter au strict respect des mesures barrières édictées contre la maladie à coronavirus.

Au titre des acquis engrangés dans le domaine de l'eau et l'assainissement, on relève entres autres l'augmentation de la capacité de stockage en eau de surface d'environ 22%, l'augmentation de la proportion de retenues d'eau de 500 000 m³ avec protection des berges qui passe de 13% en 2015 à 18% en 2019. Quant à l'eau potable, le taux d'accès national est passé de 71,9% 2015 à 75,4 % en 2019, et le nombre de villages n'ayant pas accès à l'eau potable est passé de 360 en 2016 à 69 en fin 2019. Aussi, le taux d'accès national à l'assainissement familial est passé de 18% en 2015 à 23,6% en 2019 ; le nombre de villages ayant mis fin à la défécation à l'air libre est passé de 18 à 354 villages.

Ils sont 139 participants à prendre par à ce 2e CASEM de l'année.

En matière de réformes, il a été cité l'adoption de la politique sectorielle « environnement, eau et assainissement », l'adoption du plan d'action 2018-2021 de l'Appui à la maîtrise d'ouvrage communale (AMOC) en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène. Aussi le gouvernement a adopté un décret concernant la diminution du coût de l'eau en milieu rural qui passera de 500f/m³ à 350f/m³.

En vue d'apporter de plus grandes contributions aux problèmes d'eau dans notre pays, le ministère de l'Eau et l'Assainissement a élaboré un rapport de programmation détaillée des activités pour 2021. Parmi les défis à relever, il y a la réalisation de quatre nouveaux barrages et la réhabilitation de huit barrages dégradés ; la réalisation de 1 600 forages neufs équipés de PMH, 65 forages à gros débit, 112 AEPS/PEA neufs et 15 CPE ; la construction d'environ 64 000 latrines familiales, 3 000 blocs de latrines dans les écoles, centres de santé et lieux publics.

Sur la question du slogan « Zéro corvée d'eau » prévu par le président dans son programme antérieur, le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a apporté des précisions. « Zéro corvée d'eau est un objectif, et le président vient d'être réélu. Il ne manquera pas de dire qu'il s'engage à poursuivre les investissements dans un objectif futur. On a diminué de façon drastique la pénibilité de l'eau, et c'est comme ça qu'il faut interpréter ce slogan », a défendu Ambroise Ouédraogo.

De façon générale, le taux d'exécution physique global du volet « Eau et assainissement » du PNDES est estimé à 83,03%. Ce taux, qui est largement au-dessus de la moyenne, est certes satisfaisant, mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt. D'où l'invite lancée par le ministre à tous les acteurs de l'eau à plus d'engagement, car le secteur de l'eau sera continuellement sollicité. « On ne finit jamais d'approvisionner les populations en eau potable », a conclu le ministre Ouédraogo.

Prince Omar
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Patrimoine culturel immatériel : Les membres du comité de gestion et de révue installés

Wed, 23/12/2020 - 21:30

Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a procédé ce mercredi 23 décembre 2020 à Ouagadougou, à l'installation des membres du comité de gestion et de suivi du patrimoine culturel immatériel burkinabè. Ceux-ci auront pour mission de renforcer les capacités des acteurs intervenant dans ce secteur bien précis.

Le Burkina Faso a ratifié la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Pour mettre en œuvre ses engagements, les autorités en charge de la culture ont fait l'inventaire des thématiques. Cela a porté sur le domaine des arts de spectacle en pays Senoufo. Ce travail a permis d'inscrire en 2012 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité, les pratiques et expressions culturelles liées au balafon des communautés senoufo.

Les differents membres sont invités à une participation active aux sessions qui seront programmées

Grâce au soutien de l'UNESCO, le Burkina a pu également recenser 1492 éléments culturels. Selon le secrétaire général du ministère de la Culture, Lassina Simporé, cela représente une riche diversité culturelle du pays des Hommes intègres. Mais, note-t-il, le pays ne dispose pas de compétences nécessaires pour sauvegarder ces richesses. C'est pourquoi ils ont initié le projet de renforcement des capacités des acteurs intervenant dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Burkina.

Le comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a trouvé l'initiative novatrice. Il a décidé d'accompagner le projet. Le directeur de cabinet du ministre de la Culture, Nestor Kahoun, qui a présidé la cérémonie d'ouverture, a révélé que le projet a deux comités. L'un est chargé de la gestion et l'autre de la révue. Les membres du comité de révue ont pour mission d'apporter leur appui conseil aux techniciens siégeant au comité de gestion.

Une photo de famille avec les membres des comités de gestion et de révue

Les membres du comité de gestion devront, selon le directeur de cabinet, faire preuve d'ouverture d'esprit pour mieux appréhender les préoccupations des acteurs issus des organismes non publics. Pour que cette mission qui doit durer 24 mois soit un succès, Nestor Kahoun a invité les differents acteurs à une collaboration franche, à une participation active aux sessions qui seront programmées.

Dimitri OUEDRAOGO
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