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Eau et assainissement : Le ministre Ousmane Nacro visite des stations de pompage de l'ONEA

Thu, 21/01/2021 - 22:57

Pour sa première sortie, le (nouveau) ministre de l'Eau et de l'Assainissement a choisi de visiter des installations de l'office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). Accompagné des membres de son cabinet, Ousmane Nacro a visité les stations de pompage de Bendogo, Karpala et Pissy. C'était ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro

Cette première visite du ministre de l'Eau et de l'Assainissement consacrée à l'ONEA, découle de la volonté de celui-ci, de rassurer les populations que pour la période chaude qui va bientôt arriver, des dispositions avaient été prises pour que les difficultés d'approvisionnement ne soient plus qu'un vieux souvenir. "Pour parvenir à cet objectif, l'ONEA a entrepris de réaliser d'énormes travaux depuis plusieurs années. Et aujourd'hui nous sommes venus constater avec satisfaction la réalisation effective de ces travaux.

La station de pompage de Karpala

Ces travaux devraient permettre d'améliorer l'approvisionnement en eau potable dans la ville de Ouagadougou", a laissé entendre Ousmane Nacro. La visite a concerné la station SP3 ( qui abrite le réseau de distribution d'eau potable de la ville de Ouagadougou), la station RC à Karpala ainsi que la station de RE à Pissy. Pour renforcer la capacité de desserte du château d'eau de Pissy qui couvre une grande superficie, 11 km de conduite ont été posés pour amener l'eau de la station de Karpala à celle de Pissy. Toute chose qui, selon les techniciens de l'ONEA, va contribuer à réduire considérablement les pénuries d'eau que connaît la zone.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement rencontre le Conseil d'administration et les partenaires sociaux

Se prononçant sur les désagréments liés au nouveau système de facturation de l'ONEA le ministre Ousmane Nacro soutient que des dispositions sont en train d'être prises par l'ONEA pour que des solutions soient apportées aux nombreuses préoccupations. Il n'a pas manqué d'inviter les usagers dans la situation, à approcher les services compétents pour des réclamations.
La visite a pris fin par un huis clos entre le ministre Nacro, le Conseil d'administration et les partenaires sociaux de l'ONEA au centre des métiers de l'eau.

Armelle Ouedraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Second mandat du président Kaboré : La NID/PAP soutient le programme présidentiel

Thu, 21/01/2021 - 22:00

Nous exhortons et nous faisons réfléchir.Etre Mères, Pères, Filles et Fils au centre de la Terre. Nous connaissons ce dont nous ne devons nous écarter en agissant pour une société nouvelle et pleinement humaine. Nous pressentons, en toute évidence, un nouvel espoir : la noblesse des cinq collines brunes symbolisant la réunion des continents et des humains, la paix et la pureté du cauri blanc matérialisant la véritable gouvernance mondiale, prémisses d'une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre. Nul ne saura alors, assurer l'élévation à la dignité et à la première grandeur que par tous et pour tous, peuples de la planète Terre, Terre des actions à la prospérité partagée, la politique du possible.

Voilà bien consacrée la Nouvelle initiative démocratique, parti d'action des peuples en abrégé NID/PAP. En voici ce que c'est que, maintenant et demain, ensemble, agir pour "être bon en soi possible et s'engager à nouveau dans la cohérence au programme présidentiel 2020-2025".

Le 1er novembre 2020, la NID/PAP déclarait prendre part aux deux scrutins législatif et présidentielle en appelant tous les Burkinabé au vote massif, et pour les députés NID/PAP et pour le coup « KO » au 1er tour du candidat à la présidentielle du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Son Excellence Roch Marc Christian KABORE.

Comme de juste équilibre, le parti a bien engrangé des voix, pas suffisantes pour être dans notre maison commune du vivre ensemble, cependant son candidat a été réélu le 22 novembre, pas seulement sur son bilan du premier quinquennat jugé satisfaisant par les populations, mais également sur ses réelles perspectives en dix chantiers.

C'est pourquoi le Comité directeur de la NID/PAP, en sa séance extraordinaire du 14 janvier 2021, a décidé, en plus des raisons d'orientations politiques et de doctrine d'"autohumanisme", d'appartenir à la majorité politique en soutenant le programme présidentiel « ensemble et en mouvement, renforcer la démocratie, réconcilier les Burkinabè et consolider la paix et la cohésion sociale ».

Au total et sans faillir à ses principes directeurs, la NID/PAP sait constamment aller d'un point bon et sûr, pour arriver mieux à un autre point très rassurant.
Ainsi en est-il de notre priorité principale : "De l'Humanisme universalisant le bon sens en soi, des grandes idées, le juste équilibre de la créativité, l'inventivité, la socialité et l'utilité, toute communautaire". C'est la Nouvelle initiative démocratique du tout au tout ! Tout est possible tout compte fait, par la pratique du bon sens en soi, tout de suite !

Par tous et pour tous, la prospérité partagée !
Alexis de Clément SOMDA
1er Président du Comité directeur de la NID/PAP.

Categories: Afrique

Développement économique et social au Burkina : La Banque mondiale offre 253 milliards de Fcfa pour la mise en œuvre de 3 projets

Thu, 21/01/2021 - 21:36

Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, ont procédé le jeudi 21 janvier 2021 au cabinet du ministre, à la signature de convention de trois accords de financement. D'un montant global de 460 millions USD, environ 253 milliards de F FCA, cette subvention permettra la mise en œuvre du projet d'urgence pour le développement territorial et la résilience ; du projet de renforcement des services de santé, et de l'appui budgétaire pour le financement à l'appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise du Covid-19.

Face aux problèmes de développement économique et social endogènes au Burkina Faso, la Banque mondiale a décidé d'accompagner le pays des Hommes intègres pour solutionner ces préoccupations. Ainsi, à travers la signature d'une subvention constituée sous forme de don et de crédit, elle permet la mise en œuvre de 3 projets.

Le premier accord relatif au financement du projet d'urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), dont l'objectif est d'améliorer l'accès inclusif des communautés, y compris les personnes déplacées internes, aidera à améliorer l'accès aux services sociaux de base et à la connectivité physique et virtuelle de la résilience urbaine, à la relance économique communautaire et à l'appui opérationnel.

D'un coût total de 350 millions de dollars USA, environ 194 milliards 250 millions de F CFA sur 4 ans, le PUDTR interviendra dans 10 communes de la région de la Boucle du Mouhoun, 5 de la région de l'Est et dans la région du Centre-Est pour uniquement la prise en charge des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré à travers les travaux de bitumage de 50 km de route.

Les deux représentants officialisant la signature de convention.

Durant la réalisation du projet, il est également attendu la construction de 553 infrastructures économiques, 59 éducatives, 56 sanitaires, 166 en eau potable, 5 maisons de la femme, 23 maisons des jeunes et une salle polyvalente. On dénombrera également la réhabilitation de 142 km de voiries et piste, 1200 km de pistes rurales, d'éclairage public de 40 km de voiries, l'aménagement de 110 hectares de basfonds et de 60 hectares de sites maraichers. En plus de la réalisation d'infrastructures économiques et sociales, le projet procédera au transfert de 15 milliards de Fcfa à plus de 45.000 ménages vulnérables, au renforcement des capacités des bénéficiaires à la création d'activité génératrice de revenus.

Renforcer les services de santé pour vaincre la pandémie du Covid-19

Constitué également de don et de prêt, le deuxième accord est un appui budgétaire pour le financement à l'appui des politiques de développement portant sur la réponse à la crise du Covid-19. D'un montant de 100 millions de dollars US, soit 55 milliard de F CFA, l'accord vise à atténuer l'impact du choc du Covid-19 sur les vies et les moyens de subsistance pour améliorer l'identification et la réponse aux épidémies, de renforcer les filets sociaux, de numériser l'administration publique, d'améliorer la gouvernance des fonds du Covid-19, de stimuler les investissements du secteur privé et renforcer la transparence dans la gestion de la dette publique.

Le dernier accord, lui, est un financement additionnel du projet de renforcement des services de santé (PRSS), d'un montant de 10 millions de dollars US, soit 5,5 milliards de FCFA, il porte sur le financement global de la Banque mondiale sur le projet à hauteur de 110 millions de dollars US pour les atteintes de l'objectif de développement du PRSS à savoir améliorer la qualité et l'utilisation des services de santé en mettant l'accent sur la santé, la nutrition de la mère, des enfants et des adolescents et la surveillance des maladies.

Le ministre de la Santé (1er à gauche, suivi de la ministre de l'Action sociale) venus assister la signature de conventions.

Satisfecit des deux parties

Pour le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, la signature de ces accords de financement témoigne une fois de plus de l'excellente qualité de la coopération qui existe entre la Banque mondiale et le Burkina Faso dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de développent économique et social. Ces projets et programmes permettront, a-t-il précisé, au Burkina de soutenir conséquemment le référentiel national de développement économique et social.

Aussi a-t-il adressé, au nom du gouvernement du Burkina, ses sincères remerciements à la Banque mondiale pour les appuis considérables et continuent au développement du pays des Hommes intègres. Tout en remerciant la Banque mondiale pour son engagement constant aux côtés du peuple burkinabè dans sa quête permanente à l'amélioration des conditions de vie des populations, il a invité tous les acteurs à tout mettre en œuvre pour l'atteinte des résultats attendus pour le bonheur des populations.

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, son institution ne ménagera aucun effort pour accompagner le Burkina dans la mise en œuvre des différents projets. Le dynamisme et la qualité du partenariat entre les deux parties matérialisés par la signature de ces trois conventions témoignent de la volonté la Banque mondiale à accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre de la politique de développement pour le bien-être des populations.

J.E.Z
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le paludisme : Les OSC appelées à s'engager

Thu, 21/01/2021 - 21:27

Ce jeudi 21 janvier 2021 s'est ouvert à Ouagadougou, un atelier national d'engagement des parties prenantes pour une meilleure implication des Organisations de la société civile (OSC) dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. La cérémonie d'ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo.

Malgré les efforts du gouvernement, le paludisme demeure endémique au Burkina Faso. Il constitue la première cause de consultation, d'hospitalisation et de décès. En 2018, le pays a enregistré plus de cinq millions de cas de paludisme, ce qui représentait 3% des cas de paludisme et de décès dans le monde. Devant ces chiffres assez alarmants, les acteurs sont convaincus que la lutte contre le paludisme nécessite une approche multisectorielle. C'est dans ce sens qu'a été lancée, dans plusieurs pays, l'initiative « la Société civile pour l'élimination du paludisme (CS4ME) ». Cette initiative vise à susciter un engagement accru des Organisations de la société civile (OSC) et des communautés pour éliminer le paludisme.

Les participants à l'atelier.

Pour contribuer à la mobilisation des OSC du Burkina Faso en vue de soutenir le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Speak Up Africa, en collaboration avec le PNLP, a organisé un atelier national d'engagement des parties prenantes pour une meilleure implication des OSC dans la lutte contre le paludisme au Burkina Faso. Cet atelier de 48 heures sera l'occasion de mettre en place un cadre d'échanges et de dialogue entre le PNLP et les OSC, en vue d'initier un partenariat durable à travers des stratégies de mobilisation de ressources domestiques et d'engagement communautaire en faveur de l'élimination du paludisme.

Dr Wilfrid Ouédraogo appelle les OSC à s'engager dans la lutte contre le paludisme aux côtés du PNLP.

Au cours de l'atelier, les participants devraient, entre autres, définir les axes de collaboration entre le PNLP et les OSC et élaborer une feuille de route portant sur des actions stratégiques de plaidoyer avec les principales parties prenantes au cours de l'année 2021. « Il faut reconnaître que la lutte contre le paludisme doit être une lutte multisectorielle, mais également multidisciplinaire. Le gouvernement seul et le ministère de la Santé ne sauraient arriver à travailler et à réduire le fardeau lié au paludisme. Et il est reconnu que les actions au niveau communautaire sont celles-là qui vont beaucoup porter et jouer sur la diminution du fardeau lié au paludisme.

Les organisations de la société civile sont des acteurs qui sont avec la communauté ; elles connaissent bien les réalités et si nous avons leur plein engagement dans le processus pour la lutte, nous sommes convaincus que nous allons engranger beaucoup de succès dans cette lutte contre le paludisme », a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Wilfrid Ouédraogo.
Tout comme le secrétaire général, Yaye Sophiétou Diop, responsable marketing de Speak Up Africa, estime que pour atteindre l'objectif de l'élimination du paludisme, il faut un engagement des OSC.

Photo de famille.

« En tant qu'organisations de la société civile, nous sommes conscientes qu'il est très important de travailler de concert avec le ministère afin d'atteindre l'objectif que toute organisation de la société a, qui est l'amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, il faut qu'on collabore ; et pour collaborer, il est important de pouvoir comprendre la thématique et je pense que cet atelier est une occasion pour nous, en tant qu'organisations de la société civile, de comprendre cette thématique et de voir quelles sont les pistes qu'il peut y avoir, notamment par rapport à l'engagement communautaire, sachant que les OSC sont très proches de la communauté », a déclaré Yaye Sophiétou Diop.
Au sortir de l'atelier, Dr Wilfrid Ouédraogo attend qu'une charte d'engagement entre les OSC et le PNLP soit signé, afin que la lutte contre le paludisme soit davantage efficace.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

La Nouvelle Afrique !

Thu, 21/01/2021 - 21:21

Il est presque impossible de discuter et de débattre du véritable développement économique, politique et social de l'Afrique dans son ensemble et sur toutes les bases. Le continent est divisé et fragmenté en plusieurs États des plus grands aux plus petits. Lors de sa création, cette division a donné de faux espoirs et a permis à certains pays de se considérer comme supérieurs ou plus riches à d'autres.

Par exemple, le Burkina-Faso et le Mali, etc., qui étaient un corps latent des institutions internationales tels que le Fond monétaire international (FMI),la Banque mondiale qui déformaient et dissimulaient les faits de leurs véritables études géologiques et leur potentiel inexploité.

Pour dominer et consolider le pouvoir, les pays occidentaux ont choisi des leaders non élus du peuple. En vérité, l'opposition n'existe pas ; ce n'est qu'un paysage folklorique. Le peuple africain est devenu l'otage des dinosaures et des corrupteurs africains.

La nouvelle Afrique est née du bilan des élites et de la classe dirigeante occidentale et européenne. La fin des années 1800 est la date officielle pour faire de l'Afrique un territoire conquis et entièrement englobé. En 1884, le destin tragique de l'Afrique s'est officialisé et cette fois de façon permanente grâce à la complicité de certains fils d'Afrique et à l'ignorance de nos ancêtres.

Cette domination de l'Occident sur l'Afrique et plus particulièrement par la colonisation française ne doit jamais être considérée comme le ciment de l'indépendance par les Français mais simplement l'annexion de l'Afrique par le monde occidental et du Trésor français. Il est temps de considérer les limites territoriales tracées par la colonisation comme nulles.

Au fil du temps, les lignes géographiques de l'indépendance seront redessinées en un seul pays continental et cinq sous-territoires : l'Afrique de l'Ouest, l'Afrique centrale, l'Afrique de l'Est, l'Afrique du Nord et l'Afrique australe. Par exemple, l'Afrique de l'Ouest pourrait avoir Abidjan comme capitale et chaque pays deviendra un état de cette nouvelle entité géographique redessinée qui sert de source de revenus ciblée pour les élites occidentales.

Quelles seraient les raisons politiques qui inciteraient ces pays à abandonner leur souveraineté pour adopter une souveraineté collective ?

Pour les pays francophones, la raison pourrait être la suppression potentielle de certains accords de défense entre l'armée française et ces pays francophones. Les accords de défense actuels servent les intérêts de l'armée française et de nouveaux accords permettraient aux Français d'avoir davantage accès à des territoires qui ne sont actuellement pas autorisés.

Par exemple, la Côte d'Ivoire pourrait consentir et offrir des parcelles de terrain à l'armée française qui serait généralement disponibles pour les autochtones pour la culture de différentes variétés d'aliments, ce qui permettrait au pays d'avoir une autosuffisance alimentaire avec l'exportation du surplus.

Nous voulons prendre quatre cas pour illustrer comment l'Occident manipule les Africains à volonté. Tout d'abord, le cas du Togo en 2005 lors de la succession du président Faure Gnassingbé. Le président Olusegun Obassadjo du Nigéria était le président en 2005 ; initialement opposé au transfert du pouvoir héréditaire du président Eyadema Gnassingbé à son fils Faure Gnassingbé.

Cependant, après avoir reçu des émissaires français du président Jacques Chirac lui promettant ainsi ciel et terre sous la forme du soutien français au Nigéria devenant membre à part entière du Conseil de sécurité de l'ONU, le président nigérian a participé à la transition du pouvoir au TOGO. Le Nigéria a fermé les yeux sur l'élection du Faure Gnassingbé fils d'Eyadema Gnassingbé à la présidence du Togo. Le Nigéria cherche toujours à devenir membre du Conseil de sécurité de l'ONU aujourd'hui !!!!!!!!

En 2010, la crise politique en Côte d'Ivoire atteignait son paroxysme. Sur les conseils et à la demande des Français, le Nigéria et l'Afrique du Sud ont été impliqués collectivement dans la recherche de solutions pour une sortie de crise. Les gouvernements français jouaient à nouveau aux échecs politiques avec un siège aux deux extrémités de la table. Le gouvernement français a promis à la fois au Nigéria et à l'Afrique du Sud un soutien à l'ONU concernant l'adhésion à part entière au Conseil de sécurité. "DÉJÀ VU"

En 2011, le plan macabre de l'Occident, le complot international qui a vu le gouvernement français à sa tête l'ancien président Sarkozy leader de ce complot. A la demande du président français Mr. Sarkozy la plus part des pays Africains francophone ont soutenu le renversement de l'ex-dirigeant libyen Colonel Kadhafi. Qu'est-il arrivé à la souveraineté africaine ??? Les Français et l'Occident exercent leurs forces militaires et politiques pour leur propre bénéfice et gain financier. Ne devrions-nous pas nous demander qui est le vrai dictateur ici ????

Lorsque le président de la Guinée équatoriale, M. Théodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de l'Union africaine en 2011 a voulu agir en tant que médiateur, accompagné de deux présidents africains et se rendre en Libye pour mener des pourparlers de paix et proposer une solution aux problèmes, Ils ont reçu un ordre de refus catégorique de l'Elysée. Le dirigeant français M. Sarkozy déclare qu'ils ne doivent pas se rendre en Libye et que s'ils le faisaient, il ordonnerait à l'armée française d'abattre leur avion. Où M. Sarkozy reçoit-il le pouvoir de tuer arbitrairement des présidents africains ? Étaient-ils sur le territoire français ?? Nous croyons que non.

La guerre du Biafra était une guerre mal comprise et manipulée. Le président nigérian de l'époque a vivement protesté contre la France lors du sommet des Nations Unies à New York contre les essais nucléaires français en Algérie. En retour, la France a financé des rebelles et des terroristes dans la guerre civile nigériane.

En moins de deux ans, la France sous le général De Gaulle a encouragé et monté l'opposition nigériane en fournissant des armes, de la logistique et des combattants. Sous un voile de tromperie et de corruption, les Français avaient créé une position mondiale qui dépeignait le peuple nigérian comme des bellicistes et des tueurs alors que c'était exactement le contraire.

Sur les quatre cas observés, nous avons établi que les États africains n'ont qu'une façade d'indépendance. Bien que le cœur des nations africaines francophones considère que le gouvernement français, ses préjugés politiques et ses pressions sont extrêmement immoraux et très contraires à l'éthique.

Les Français ont encore aujourd'hui d'office le soutien de la majorité des dirigeants de l'Afrique Noire française à l'ONU. Le fait que le gouvernement nigérian considère le comportement de la France comme immoral et criminel lorsqu'il considère ses actions en vue d'organiser la guerre au Biafra, il apporte toujours son soutien à l'ONU. La France compte sur les pays francophones pour s'unir contre le Nigéria à l'ONU si nécessaire.

Il n'y a pas de pays d'Afrique francophone qui puisse oser dire non au gouvernement français. Ils sont mal élus ; leur peuple souffre chaque jour de la misère et du désespoir. Certains présidents ont de la compassion pour leur peuple mais disent qu'ils ne peuvent rien faire. Ils ont institutionnalisé des régimes clandestins pour gouverner les pays de père en fils, un faux soutien militaire et la monopolisation du pouvoir.

Les candidats français « sélectionnés » dans toutes les élections africaines sont des vainqueurs prédéterminés. Ils soutiennent les djihadistes (terroristes) avec des armes, les entraînent et leur fournissent la logistique, tuent la population. Chaque jour, il y a le deuil dans les familles. Ces présidents sont incapables de défendre leurs populations.

Lorsqu'ils tentent de contre-attaquer la position terroriste, les terroristes financés par la France disparaissent de la vue du public, pour revenir ensuite tuer. La seule solution disponible est de faire des États africains les pays souverains de l'Afrique de l'Ouest. Il y aura une République fédérale d'Afrique de l'Ouest qui compte 16 États. Libéria, Guinée, Sénégal, Gambie, Mauritanie, Togo, Bénin, Nigéria, Burkina-Faso, Niger, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire, Cap-Vert, Guinée Bissau et Sierra Leone. Chaque Etat fédéral sera représenté par sa capitale.

L'Afrique de l'Est, centrale, australe et du Nord fera de même. La diplomatie française sera dans l'air aux Nations Unies, il n'y aura plus d'accords de défense, plus de soldats français dans les rues.

Les difficultés du géant Africain ont décollé.

Apparemment, l'Afrique était connue comme un continent de malchance. Si l'Afrique veut survivre, il doit y avoir une solidarité des pays du Nord. Sans les pays du nord, l'Afrique est incapable de se nourrir.

Nous avons vu des études menées par de grandes institutions internationales comme le Fond monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) qui tentent continuellement de saper et de minimiser la vraie valeur de l'Afrique. Ces soi-disant experts des pays du Nord ne font que préparer des rapports qui conviennent aux élites et aux hypocrites occidentaux. Ils manipulent le peuple africain encore aujourd'hui.

Certains diront que les pays du Nord pratiquent simplement des activités commerciales. Par exemple le barrage d'Inga au Congo qui a vu l'ancien gouvernement de Mobutu, confié l'étude et la construction à une société d'ingénierie néerlandaise. C'était un très gros projet et s'il était réalisé, il permettrait à l'Afrique d'acquérir de l'électricité à moindre coût.

Le Congo pourrait exporter de l'énergie vers le sud de l'Europe, le Portugal, l'Espagne, le sud de la France etc. Ce projet a été économiquement saboté par les puissances occidentales car un tel projet élèverait l'Afrique à un espace éclairé et contrôleur. Un prêt pour la réalisation a été convenu mais détourné. Le président Mobutu était un homme occidental, utilisé et jeté comme une poubelle.

Le Mali, grand pays d'hommes intègres, ne sait pas vers qui se tourner lorsque la Libye est attaquée par l'Occident. Ils savaient que la Libye allait chuter et si elle ne tombait pas, la France sous Sarkozy paiera cher par l'accélération de la banque centrale africaine et la création monétaire. Les participants à ce vaste complot savaient que si le Mali n'était pas conforme au complot, ils deviendraient un pays inviolable.

La Somalie un pays qui a plus de 3000 km de bord de mer, jouissait de l'exportation de poissons. Avant la guerre, la Somalie exportait plus de 500 millions de dollars seulement de poissons par an. Sans compter les revenus du pétrole de gaz et d'autres ressources. Aujourd'hui la Somalie aussi dépend maintenant de l'aide de l'ouest, une fraction de somme dont elle ne sera jamais libérée.

Lorsque la Libye est attaquée, le Mali a déjà marqué sa position avec 16 services secrets de différents pays actifs sur le terrain. L'armée a pris des mesures pour renverser l'ancien président malien Ibrahim Keita (IBK). Une semaine plus tard, il serait trop tard car les militaires français viendraient en renfort au président.

Il est temps pour l'Afrique de prendre son destin en main. Presque tous les présidents francophones ne sont pas des présidents élus par leur peuple mais choisis par les gouvernements français successifs. Ces présidents sélectionnés n'ont rien de commun avec leur peuple et leur loyauté va aux gouvernements français. Ils sont capables de génocide sans répercussions.

Avant de parler des avantages socio-économiques de la soi-disant assistance politique internationale, nous analyserons les économies de quelques pays africains.

Nous commencerons cette analyse réflexive avec le Nigéria. C'est un grand pays, très vaste et très naturellement riche. Le Nigéria avant le pétrole avait une industrie agricole en plein essor exportant vers l'Europe, les États-Unis pourtant cela semble être oublié. La monnaie naira était plus forte que le dollar ; Le Nigéria était un pays très prospère.

Avec la découverte de pétrole, le Nigéria aurait dû progresser plus haut sur l'échelle de l'évolution, mais le pays se dirige vers une catastrophe économique. Le Nigéria est connu dans le monde comme un chef de file dans le domaine de l'agriculture, maintenant le pays devient un importateur de produits alimentaires. Quelle sorte de produit agricole le Nigéria importe-t-il ? Organisme génétiquement modifié (OGM) qui est approuvé par le programme alimentaire international ????? En conséquence, cette opération a des conséquences sanitaires très graves.

Cela est dû à l'erreur fondamentale des gouvernements successifs qui ont accédé au pouvoir suprême au Nigéria. La Malaisie, pays sans ressources, s'est rendue au Nigeria, au Togo, au Bénin, etc., et a appris à planter du palmier à huile. Aujourd'hui, la Malaisie est devenue un exportateur majeur de palmier à huile et de ses produits dérivés. En plus de ces palmerais qui ont changé la vision économique du pays. Ils savent aussi lancer des raffineries de pétrole comme Pétronas, ces deux éléments ont changé le pays. Le social malais est très avancé.

Pourquoi le Nigeria a décidé de progresser à rebours !

Comme nous l'avons indiqué dans notre présentation, le Nigéria est un pays très riche en ressources naturelles mais très pauvre en termes de ressources pour le développement de la nation nigériane. Ce pays surprend en termes de ressources intellectuelles. Aux États-Unis d'Amérique, parmi les nationalités vivant aux États-Unis figurent les Asiatiques et les Européens mais les Nigérians comptent parmi les plus instruits et diplômés. Oui, les Nigérians sont les plus éduqués et en avance sur les autres pays. Il existe un certain nombre de ressources qui tentent de donner aux gens une mauvaise réputation.

Ce n'est que de la propagande en mentionnant à plusieurs reprises le négatif et à leur tour, les gens commencent à croire à une telle fausse déclaration qui se termine finalement par un sabotage économique par la corruption. Pourquoi au Nigéria devez-vous faire la queue de 10 a 45 minutes pour acheter de l'essence ? Pourquoi les dirigeants nigérians n'ont-ils pas construit plus de raffineries capables de raffiner le pétrole et de créer des stations-service modernes et multiples ?

Comment se fait-il que les Nigérians soient les plus éduqués aux États-Unis (maîtrise et doctorat) mais ne parviennent pas à transformer leur pays ? Ce n'est pas seulement une honte pour le Nigeria mais pour l'Afrique

Les avantages économiques.

Selon le journal économique allemand "Les Nouvelles économiques, la France perçoit chaque année 440 milliards d'euros auprès de 14 pays francophones. Ce montant représente environ 500 milliards de dollars. La dette française représente environ 2.500 milliards d'euros ; les fonds collectés auprès de la les pays de la zone franc pourraient rembourser la dette française en six ans. Les gouvernements français ont pratiqué le racket institutionnalisé, de l'indépendance à nos jours. L'Afrique est devenue un veau qui allaite la vache. La France est maintenant au point de non-retour.

En Afrique noire française, rien ne fonctionne, le taux de chômage est très élevé ; les personnes qui travaillent représentent 20% de la population active. Les hôpitaux et les centres de santé sont en train de mourir ; seuls 20 à 30% des Africains ont accès à l'eau potable, à l'école la pauvreté est bien plus élevée. C'est un crime, un scandale politique et financier. Les Européens tiennent les pays en développement en rançon pendant des années et des années. Le gouvernement français peut prendre 440 milliards d'euros chaque année à des pays qui souffrent, les jeunes meurent ? La France contribue à l'aide au développement à hauteur de 5% des 440 milliards d'euros collectés.

La seule façon d'arrêter cette arnaque de longue date est de reconstruire nos États. Actuellement, les États africains sont considérés comme des républiques bananières ; ils n'ont aucune souveraineté politique, monétaire ou juridique. En refondant les États en République fédérale d'Afrique de l'Ouest, sur les 440 milliards d'euros que les Français rançonnent chaque année.

La République fédérale d'Afrique de l'Ouest, qui regroupe tous les États de l'Afrique de l'Ouest, à raison de 250 milliards d'euros par an peut revenir à l'Afrique francophone. Cela permettra d'investir cette somme dans l'économie de la République fédérale. S'il ne s'agissait que de 25 ou 50 milliards d'euros par an, il n'y aurait pas d'Africains cherchant à traverser la Méditerranée pour une vie meilleure tout en risquant leur vie.

Les présidents des pays francophones d'Afrique ont peur d'être assassinés par le gouvernement français ou de créer un mouvement de contestation. Les mouvements dissidents artificiels que le gouvernement français finance, logistique et armement sont illégaux mais autorisés au niveau international. Ces pays deviennent des déstabilisations permanentes. On peut citer le Cameroun, le Niger, le Tchad, le Nigéria, le Burkina-Faso, le Mali, la République démocratique du Congo, la Côte d'Ivoire, l'Ouganda etc.

Nous pensons qu'il est le plus urgent que les pays africains surtout de l'Afrique noire s'unissent, c'est-à-dire en rejetant les frontières qui sont tracées à Berlin en 1884. Ces frontières de 1884 ne tiennent pas la route quand on considère le manque d'implication et de contribution des citoyens. Les frontières tracées n'étaient rien de plus qu'une carte reflétant les recettes du Trésor international et le contrôle politique. Des pays comme le Burkina-Faso, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ruanda, le Nigéria, le Congo Brazzaville, le Togo, l'Ouganda, etc., doivent se rassembler pour avoir une stabilité politique et économique.

L'ECO, qui était initialement considéré comme une bonne chose, n'était rien de plus qu'un voile prédéterminé de tromperie et d'ingérence politique. L'implication de la France n'a fait que coordonner une arène politique où les présidents occupent des troisième et quatrième mandats ou même des fonctions à vie. Cette manipulation culturelle, citoyenne et humaine est un vaste crime international très répandu qui doit cesser. L'Afrique doit s'unir et créer un continent de richesse, de prospérité et de sincérité envers le peuple africain.

Les Africains devraient choisir et élire leurs dirigeants sans interférence ni coercition de ce que l'on appelle des cultures du succès qui n'ont ni morale ni valeurs. Les soi-disant cultures du succès qui dirigent leurs pays avec d'argent imprime et la corruption au plus haut niveau. Les soi-disant cultures du succès qui prêchent l'égalité des droits et la justice pour tous et nous enseignent que « la vie des Noirs compte ».

Pourtant, ces institutions internationales et ces cultures de succès envahissent et influencent les pauvres Africaines noires années après années et sans relâche. Il semble que « la vie des noires importe peu » que lorsque ces vies noires résident sur leur propre sol et doivent obtenir des votes et un soutien pour leur propre agenda politique. Entendre cela ne sonne pas !! Et ressemble à nouveau au gouvernement français à l'ONU !!!!!!

Comme au départ l'idée d'envahir l'Afrique comme en 1884, l'Occident estime que l'homme noir n'a aucune dignité et a été créé pour servir les élites blanches. L'Afrique doit évoluer et ne pas demander uniquement des images négatives. Le monde occidental devrait promouvoir et soutenir toutes les nations africaines avec le même soutien que ses voisins occidentaux et les organismes internationaux.

Il est temps pour l'Afrique de montrer à chacun ses connaissances, sa foi et ses capacités intellectuelles. En pourcentage, les Africains ont plus de diplômes aux États-Unis devant les Américains, les Chinois, les Indiens et les Européens, https://www.newamericaneconomy.org/press-release/immigrants-from-africa-boast-higher-education-levels-than- population-américaine-globale /. Les Africains ne devraient plus être réprimés. Les Africains ne doivent pas être coincés dans les eaux noires de la reconnaissance internationale.

Les Africains sont de bonnes personnes qui ont une foi et une compréhension profondes de leur culture locale qui nécessitent un coup de main innocent et bien intentionné pour sortir ses citoyens des profondeurs de la pauvreté et du désespoir qui leur sont imposés et contrôlés par l'Occident. Nous vous mettons au défi les civilisations occidentales de laisser tomber le voile de la tromperie et de placer l'Afrique là où elle devrait et mérite d'être …… à la table et comme une partie du processus de prise de décision et non comme un résultat du processus de prise de décision.

Dr. Mehenou Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l' « European Advanced Institute of Management » ainsi qu'un Certificat en finance et investissement à Paris (France). Il a complété ses études dans les Relations Internationales et les Stratégies Politiques et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.

CONTRIBUTION A CET ARTICLE :

Georges D. Ossavou, Ray West, Fundacion Paraiso Sin Fronteras, Dominique Mazarin, Mr. Morgan Lewis, Amouzou Nkrumah Production, Nouho Kamara, Mr. Yves Adjeme, Vassiriki Traore, Hilaire Avomassodo, Jeremy Gochez & Toure Moussa.

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Diocèse de Banfora : L'abbé Rodrigue Sanon retrouvé mort

Thu, 21/01/2021 - 21:08

Le corps sans vie de l'abbé Rodrigue Sanon, curé de la paroisse Notre Dame de la paix de Soubaganyedougou, a été retrouvé, ce jeudi 21 janvier 2020 à Toumousseni, rapportent nos confrères de Sidwaya.

Un communiqué de l'évêque de Banfora informait de la disparition du prêtre le 19 janvier 2021, alors que celui ci était en partance pour une réunion à Banfora. Le lendemain 20 janvier, son véhicule avait été retrouvé à Toumousséni.

Lefaso.net

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Décès de Adja Fathimata KONATE née KONDET : Remerciements et faire part

Thu, 21/01/2021 - 21:00

Les grandes familles KONATE à Zinakongo, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Banfora et Abidjan la famille de feu Domba KONATE,

Les familles KONDET à Toumousseni, Banfora, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, la famille de feu El Hadj Abdoulaye KONDET,

Les familles Kassié à Lâ, les familles Diata en Casamance au Sénégal, les familles Barry à Siou, Bobo, et Abidjan, les familles Cissé à Abidjan et Bobo.

Les familles Kassah, Doro, Séré, Dao et Toé

Les enfants de FEU Adam Saboudeh KONATE : Ramatou, Domba Yacouba et son épouse Edith Sanou.

Les petits enfants Brice Romary Kan, Saboudeh Adam KONATE et Yves Bertrand Florian Kan.

Les familles alliées Kondet, Bayala, Paré, Traoré, Sow, Boni, Benon et Sanou
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fille, épouse, mère, belle-sœur, tante, sœur, cousine, grand-mère, Madame Adja Fathimata KONATE née KONDET institutrice à la retraite, le jeudi 14 janvier 2021 à Bobo Dioulasso par suite de maladie.

L'enterrement a eu lieu au cimetière municipal route de Banankelegada le vendredi 15 janvier 2021 suivie de la cérémonie du doua le dimanche 17 janvier 2021 au domicile familiale à Yoro koko.

Les familles KONATE et alliées remercient tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leur soutien moral, matériel et financier lors de l'hunimation et de la cérémonie du doua. Qu'Allah le tout puissant récompense chacun au centuple de ces biens faits.

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Église catholique du Burkina : Le cardinal Philippe Ouédraogo présente le « Document de Kampala »

Thu, 21/01/2021 - 20:52

Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou, a procédé à la présentation publique du « Document de Kampala », ce jeudi 21 janvier 2021. C'est un document qui se veut une exhortation pastorale sur la connaissance de Jésus-Christ et la vie en abondance qu'elle offre.

Durant une année (2018-2019), le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a élaboré un document dit « Document de Kampala ». Ce document est une exhortation pastorale. L'objectif principal du « document de Kampala » découle du thème qu'il traite « l'invitation à acquérir une connaissance plus approfondie du Christ et à le suivre de plus près afin de recevoir de lui la vie en abondance qu'il a apportée à l'humanité », a précisé le cardinal Philippe Ouédraogo.

La présentation publique de ce document est intervenue ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, par le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque métropolitain de Ouagadougou. Selon le cardinal, tout le monde (chrétien et laïc) est concerné par ce document. « Le but essentiel est que toute l'Église de la famille de Dieu prenne conscience de son rôle indispensable à savoir être le témoin crédible de Jésus-Christ », a-t-il indiqué.

A en croire le père Edouard Adé, membre de la commission de théologie du SCEAM, le Document de Kampala est un document de référence. « C'est une exhortation pastorale majeure pour la marche synodale d'une Église famille de Dieu cherchant toujours à aller en eau profonde ».

Les chrétiens sont invités à mieux connaître Jésus-Christ et le faire connaître.

Des orientations à suivre

Ce document de 100 pages comprend trois parties. Il fournit des orientations à suivre par le peuple de Dieu en Afrique et dans les îles environnantes. « Des orientations qui sont nécessaires pour la mission évangélisatrice, laquelle est basée sur l'exemple de Jésus-Christ et soutient la construction d'une Afrique nouvelle centrée sur Dieu », a précisé le cardinal Philippe Ouédraogo.

Le Document de Kampala donne également des exhortations pour connaître de manière profonde Jésus-Christ. Pour les chrétiens, ils sont exhortés à « être des signes de la présence de Dieu et à être des amis du Christ qui les a choisis pour une noble mission ». « Le clergé est invité à traiter les laïcs avec respect en tant qu'adulte mature », a insisté le cardinal Philippe Ouédraogo.

Selon le cardinal Philippe Ouédraogo, l'église famille de Dieu en Afrique doit aider les jeunes à découvrir les valeurs du mariage et accompagner les couples.

Dans ce document, les dirigeants, les politiciens chrétiens, les fonctionnaires, les employés et les employeurs, les femmes et les hommes sont invités à « mettre fin à la dichotomie entre la foi et la politique, le royaume de Dieu et la transformation du monde, le salut des âmes et la vie terrestre, la contemplation et l'action ».
La présentation publique de ce document s'est tenue en visioconférence avec les pays africains francophones, anglophones et lusophones. Dans les semaines à venir, ce document sera mis à la disposition de l'ensemble du peuple de Dieu.

La photo de famille.

Il faut noter que le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) est une association des évêques de tout le continent africain et des îles environnantes créée en juillet 1969 à Kampala en présence du Pape Paul VI (au cours de la première visite d'un pape en Afrique).

Cryspin Masneang Laoundiki
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Réconciliation nationale : Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) salue la nomination de Zéphirin Diabré

Thu, 21/01/2021 - 20:42

A l'issue des élections présidentielle et législatives du 22 novembre 2020, le peuple burkinabè a bien voulu confier la destinée de notre très cher pays, le Burkina Faso à Son Excellence Roch Marc Christian Kaboré pour les cinq ans à venir. Prenant acte de ce choix, le Parti de la Justice et du Développement lui adresse toutes ses vives félicitations ainsi que ces vœux de pleins succès dans cette noble et difficile tâche.

Dans un décret rendu public le dimanche 10 janvier 2021, il lui a plu de mettre en place le tout premier gouvernement de son second quinquennat. L'une des innovations majeures que comporte ce gouvernement, est sans conteste la création d'un Ministère d'Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale rattaché directement à la Présidence du Faso.

Cet acte qui matérialise clairement la volonté de la très grande majorité des populations et l'ensemble de la classe politique burkinabè à aller vers une réconciliation nationale vraie, sincère et inclusive pour bâtir un Burkina Faso de prospérité et de paix, va en droite ligne avec la vision du PJD. Le PJD depuis sa création a toujours fait de la justice et de la paix, gages d'un développement vrai et durable, un des piliers de sa politique.

Le PJD qui était affilié au Chef de file de l'opposition politique (CFOP), s'est toujours résolument engagé dans la promotion d'une réconciliation nationale inclusive à travers sa participation à de nombreux cadres de concertation au niveau du CFOP.
Saluant la démarche du Président du Faso et du Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré de confier la question de la réconciliation à une personnalité de la trempe de monsieur Zéphirin Diabré qui est un homme de carrure, de terrain, et de consensus au sein de la classe politique, le PJD ne peut que se réjouir et se féliciter, car la locomotive de la réconciliation nationale est désormais en marche.

C'est pourquoi, le PJD félicite Mr Zéphirin Diabré pour cette confiance placé en lui, et surtout, pour avoir accepté cette lourde et noble mission dans l'intérêt supérieur de la Nation. Et pour cette démarche républicaine, il pourra compter sur le PJD qui lui apporte tout son soutien et promet ne ménager aucun effort pour l'accompagner dans la matérialisation de cette noble tâche.

Aussi, à travers l'acte courageux qu'il vient de poser ce mardi 19 janvier 2021 en annonçant publiquement le retrait de sa plainte contre le président du MPP, Mr Simon Compaoré au temps où il était ministre d'Etat en charge de la sécurité, Mr Zéphirin Diabré vient une fois de plus, de montrer aux yeux des burkinabè ainsi que du monde entier, qu'il est vraiment l'homme de la situation.

Pour l'intérêt supérieur de la nation, le PJD s'engage à ce que rien, absolument rien, n'empêche ce processus historique qui permettra aux filles et fils du Faso de se mobiliser autour des idéaux communs que sont l'unité nationale, la cohésion sociale, la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Fait à Ouagadougou le 21 Janvier 2021.
Le Président
Dieudonné BAKOUAN

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Commerce de l'or : Burkina gold trading international ouvre ses portes

Thu, 21/01/2021 - 20:40

La vente de l'or, issu de l'exploitation artisanale, se professionnalise au Burkina Faso. Dans la matinée de ce jeudi 21 janvier 2021, Burkina gold trading international, un comptoir d'achat d'or, a ouvert ses bureaux à Ouagadougou. Ils sont situés non loin du bâtiment de la Caisse générale de péréquation.

Le secteur de l'or s'organise davantage au Burkina Faso. Aux côtés des mines industrielles, l'exploitation artisanale, qui était comme une gangrène, se met progressivement au pas. Avec l'appui du gouvernement, ce secteur s'est mieux organisé en se dotant de textes et de mode de fonctionnement. Le nombre des personnes exerçant dans le domaine, reconnues par l'État, est connu ainsi que leur production annuelle.

Le gérant et le directeur commercial de BGTI coupant le ruban, symbole de l'ouverture officielle des bureaux de la société

Pour accompagner ces efforts, les comptoirs d'achat de l'or issu de l'orpaillage se mettent en conformité avec les textes en vigueur au Burkina Faso. Ce jeudi 21 janvier 2021, Burkina gold trading international (BGTI) a décidé d'installer ses pénates non loin du bâtiment de la CGP. « BGTI est une société à responsabilité limitée de droit burkinabè avec pour activité exclusive : l'achat, la vente et l'exportation de l'or de production artisanale et semi-artisanale », a indiqué le gérant de la société, Abdel Khalifa Diarra.

Des résultats déjà engrangés sur le terrain

Créée en 2018, l'entreprise a obtenu son agrément en 2019 auprès du ministère des Mines et des Carrières. Elle a officiellement débuté ses activités en 2020 avec l'achat d'une soixantaine de kilogrammes d'or brut d'une valeur de 1,8 milliards de francs CFA. Elle a exporté une cinquantaine de kilogrammes vers des raffineries en Europe et vendu une certaine quantité à l'Agence nationale d'encadrement de l'exploitation artisanale et semi-artisanale (ANEEMAS).

Abdel Khalifa Diarra, gérant de la société BGTI

Selon Abdel Khalifa Diarra, sa société a participé en 2019 à la SAMAO en tant qu'exposant, a fait de la prospection commerciale en Europe et en Afrique. BGTI a également pris part au séminaire de formation Africa gold insider initié par Patrick Alexandre Gagnon. Avec une parfaite connaissance du milieu en Afrique, ce dernier est également le directeur commercial de BGTI. « Pour 2021, nous avons prévu de passer à la vitesse supérieure dans nos activités et nous nous sommes fixés des objectifs à la hauteur de nos ambitions », a expliqué Patrick Alexandre Gagnon.

Pour atteindre leurs objectifs, les responsables de BGTI ont pris les contacts nécessaires. En plus de former un réseau constitué d'une soixantaine de fournisseurs, ils se sont associés, sur le plan financier, à un Fonds d'investissement étranger qui souhaite injecter près de 540 milliards de francs CFA dans le négoce de l'or, les mines, l'énergie et l'agriculture au Burkina. « À titre informatif, ils ont récemment financé des projets similaires à hauteur de 500 millions de dollar américain en Angola et l'investissement a été cité par plusieurs médias dont le réputé journal américain Bloomberg », rapporte le directeur commercial de BGTI.

Patrick Alexandre Gagnon, directeur commercial de BGTI

Selon Patrick Alexandre Gagnon, le comptoir d'achat d'or qui a ouvert ses portes est le plus sécurisé au Burkina Faso. Porte SAS, détecteur sismique, voute blindée triple épaisseur, détecteur de mouvement, caméras infrarouge, système de porte électromagnétique, sont entre autres les dispositifs prévus pour la sécurité des locaux et du métal jaune. « Tout a été pensé pour assurer la sécurité de l'or et de l'argent de nos partenaires », rassure Patrick Alexandre Gagnon.

De grandes ambitions pour les années à venir

Abdel Khalifa Diarra est le gérant de la société. Il est à la tête d'une équipe composée de personnes expérimentées dans le domaine de l'or dont Yacouba Sanfo, ancien collecteur d'or pour le Comptoir burkinabè des métaux précieux. Pour le gérant, l'équipe a placé haute la barre de ses ambitions pour les années à venir. En 2021, la société prévoit exporter 1500 kilogrammes d'or brut engendrant des royalties pour l'État burkinabè d'environ 300 millions de francs CFA, pour un investissement total de 45 milliards de francs CFA.

Des acteurs du secteur de l'or ont été témoins de l'ouverture des bureaux

D'ici cinq ans, elle compte exporter 5 000 kg d'or brut chaque année pour un chiffre d'affaires annuel de 150 milliards de francs CFA. « Nous désirons aujourd'hui rassurer les investisseurs nationaux et internationaux sur la possibilité de faire le commerce de l'or de manière légale, traçable et transparente au Pays des hommes intègres à la condition de travailler avec une équipe professionnelle », a-t-il conclu.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Élevage : Une campagne de vaccination lancée au profit de trente mille gros et petits ruminants dans la province du Séno

Thu, 21/01/2021 - 20:20

Le Conseil régional des unions des éleveurs du Sahel (CRUS) a lancé le 20 janvier 2021 dans la province du Séno, une campagne de vaccination gratuite des gros et petits ruminants. Au total, trente mille animaux seront vaccinés.

Dans le cadre de son projet d'assistance aux familles d'éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l'insécurité et de la pandémie du Covid-19, le Conseil régional des unions des éleveurs du Sahel (CRUS) a lancé le 20 janvier 2021, dans la province du Séno, la première phase de la vaccination gratuite des gros et petits ruminants.

Le lancement des activités s'est déroulé dans les villages de Boudounguel et Katiriga dans la province du Séno. 10 000 bovins et 20 000 petits ruminants sont concernés par cette première phase de vaccination gratuite au profit des éleveurs. Boubacar Cissé, le coordonnateur du CRUS a indiqué que la sous-région ouest-africaine est confrontée à plusieurs difficultés climatiques, l'insécurité et "malheureusement" la maladie à Covid-19. Les activités des éleveurs qui y vivent sont paralysées.

Aboubacar Cissé, coordonnateur de CRUS

La mobilité des animaux est réduite, les marchés à bétail sont dysfonctionnels, les agents vétérinaires ont aussi abandonné ces lieux, selon M. Cissé. De ce constat, le CRUS avec l‘appui du Réseau Billital Maroobé (RBM) a sollicité le soutien de la Coopération suisse afin d'alléger la souffrance de ces éleveurs. À l'en croire, toutes les zones de concentrations animales et les campements des éleveurs ont été parcourus par les agents du CRUS pour sensibiliser les éleveurs à venir vacciner leur cheptel.

Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Séno lance la campagne de vaccination

Pour Rassalblaga Dominique Sawadogo, directeur régional des ressources animales du Sahel, cette vaccination vient en complément des actions en matière de santé animale déjà entreprises dans la région du Sahel. Cette vaccination gratuite organisée par le CRUS, selon lui, porte sur la cancérologie bovine. Le haut-commissaire de la province du Séno et président de la séance, pense que la région du Sahel, et la province du Séno en particulier, a une vocation agropastorale et est confrontée à des aléas climatiques. Ces aléas climatiques annihilent les efforts de développement dans la région par le gouvernement. De son avis, l'initiative du CRUS est salutaire. A terme, selon lui, cette vaccination va fournir des produits de qualité aux consommateurs et producteurs qui détiennent un nombre important de cheptel.

Les petits ruminants en attente d'être vaccinés

Le projet s'étend sur 16 à 18 mois avec un coût de plus de 12 millions de francs CFA. En plus de la vaccination gratuite, les éleveurs auront 1710 kits sanitaires composés de gelhydraulique et du savon. Ils auront également, selon Boubacar Cissé, une fourniture ciblée en vivres. Environ 380 tonnes de céréales et 3 320 bidons d'huile de 5 litres au profit de 3800 familles seront distribués. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon /correspondant Dori
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Association Yam-Wekre : Une organisation turque engagée dans la traduction du Coran en mooré

Thu, 21/01/2021 - 20:11

Au cours d'une conférence de presse, ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, les membres de l'association Yam-Wekre ont annoncé la traduction de cinq livres en mooré. Une initiative en collaboration avec la Fondation Hayrat, une organisation turque engagée dans l'éducation à travers les écrits en langue locale.

Selon les explications de Bassirou Simporé, trésorier de l'association Yam-Wekre, l'objectif de cette association est d'encourager l'éducation en langue locale. Ce qui, selon lui, permettra d'apprendre à travers sa propre langue. Pour ce faire, il a été établi une collaboration entre Yam-Wekre et la Fondation Hayrat. La Fondation Hayrat, d'origine turque, qui s'investit dans l'éducation du Coran à travers les langues locales.

Le présiduim

Elle s'est finalement implantée au Burkina Faso, cela fait bientôt 5 ans. Depuis son installation, elle a formé des érudits musulmans sur le Coran et sa traduction en langue locale. C'est ainsi que plusieurs livres saints ont été traduits en langues locales. Cinq livres sont donc traduits en mooré pour permettre aux musulmans de comprendre leur foi dans l'islam.

Bassirou Simporé, Trésorier à l'association Yam-wekre

Les livres traduits sont au siège de l'association Yam-Wékré à Ouagadougou et restent ouverts à tous ceux qui veulent découvrir leur foi dans l'islam. L'association entend poursuivre la traduction d'autres livres dans un futur proche.

E.K.S
Lefaso.net

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La Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement signent un plan d'action de partenariat commun pour accélérer le développement en Afrique

Thu, 21/01/2021 - 18:50

Le plan d'action conjoint a été défini à la suite d'une réunion de la délégation de la BEI avec la Banque africaine de développement en février 2020.

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 21 janvier 2021/ — La Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) et la Banque européenne d'investissement (BEI) ont signé, mercredi 20 janvier, un plan d'action de partenariat commun pour renforcer leur coopération et leurs priorités mutuelles dans le développement, avec un accent fort et partagé sur la dynamisation des investissements publics et privés en Afrique.

Le plan d'action permet aux deux institutions de développer un panier commun de projets bancables axés sur des domaines complémentaires auxquels chaque partenaire pourra mettre à profit ses avantages comparatifs.

Il s'agit notamment de la lutte contre les effets du changement climatique et la viabilité environnementale, les investissements novateurs de grande ampleur dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et les services pour les technologies de l'information et de la communication, l'inclusion financière prenant en compte l'égalité des sexes et visant à l'autonomisation des filles et des femmes, l'éducation, la formation et la santé.

Cet accord intervient en pleine pandémie de Covid-19, qui a engendré une hausse de la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, renforçant ainsi la nécessité d'agir de toute urgence.

Le partenariat a été scellé par Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente principale par intérim de la Banque africaine de développement, et Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d'investissement, lors d'une cérémonie virtuelle précédée d'une table‑ronde avec des représentants des deux institutions.

« Il est essentiel qu'un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d'autres institutions de financement du développement s'engagent dans une collaboration plus étroite et plus forte, comme le montre ce plan d'action entre la Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement, afin que nos pays membres régionaux soient soutenus de manière plus efficace durant cette période difficile, a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala. Une croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des problèmes spécifiques, comme le Sahel et la Corne de l'Afrique, sont notre priorité absolue. »

Pour Thomas Östros, « les partenariats sont indispensables pour les activités et l'impact de la BEI, et ce partenariat avec la Banque africaine de développement est d'une importance cruciale pour l'Afrique. Le plan d'action signé ce jour avec la Banque africaine de développement témoigne du ferme engagement de la Banque européenne d'investissement, la Banque de l'Union européenne, à générer des investissements qui apporteront de véritables changements en Afrique. Renforcer notre collaboration avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l'Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l'Europe. Ensemble, la BEI et la Banque africaine de développement renforceront la coopération et la collaboration avec les partenaires africains pour faire en sorte que l'Afrique puisse s'extraire des problèmes sanitaires, sociaux et économiques créés par la pandémie de Covid-19 et s'acheminer vers un 21e siècle encore plus radieux. »

Le plan d'action conjoint a été défini à la suite d'une réunion de la délégation de la BEI avec la Banque africaine de développement en février 2020.

Des priorités communes pour accompagner la transformation

Le plan est axé sur les cinq domaines prioritaires de développement des « High 5 » de la Banque africaine de développement ainsi que sur les domaines prioritaires de la BEI pour l'Afrique. À la suite de la pandémie de Covid-19, les deux institutions ont réservé leur aide financière à des mesures d'intervention rapides pour répondre aux besoins budgétaires et sanitaires des pays du continent.

Tirer parti des antécédents en matière d'aide financière et d'assistance technique conjointes à travers l'Afrique

Au cours des cinq dernières années, le portefeuille commun des deux institutions est passé à 3,4 milliards d'euros et a généré un total d'investissements de 10,2 milliards d'euros pour vingt-six projets à travers le continent.

La BEI et la Banque africaine de développement ont pris acte du rôle unique que jouent les banques de développement publiques pour soutenir les investissements innovants et à fort impact et pour mobiliser les financements du secteur privé.

Le récent travail de coopération mené pour augmenter le financement du capital-risque des entreprises axées sur l'innovation et les technologies, grâce à l'initiative « Boost Africa » et à la participation au programme « Desert to Power », montre comment les banques publiques contribuent à l'accélération des financements dans les domaines prioritaires.

La participation financière et technique unique des banques publiques a encore été démontrée au début de ce mois lorsque les présidents de la BEI et de la Banque africaine de développement ont confirmé un soutien accru à la biodiversité et à l'investissement au Sahel dans le cadre de l'initiative de la « Grande muraille verte », approuvé lors du One Planet Summit co-présidé par le président français Emmanuel Macron et SAR le Prince Charles, prince de Galles.

Au cours des dernières années, la BEI et la Banque africaine de développement ont soutenu ensemble des projets portant sur l'énergie propre, l'eau, les transports ou relevant du secteur privé à travers le continent, que ce soit au Maroc (nord), au Sénégal (ouest), au Kenya (est), en Zambie (sud) ainsi qu'ailleurs en Afrique.

Dans la région du Sahel, la Banque africaine de développement et la BEI financent des initiatives de lutte contre le changement climatique et de production d'énergie, comme « Desert to Power » et la « Grande muraille verte ».

La Banque africaine de développement et la Banque européenne d'investissement partagent une longue histoire en matière de coopération, illustrée par leurs relations en tant que banques multilatérales de développement ainsi que par un protocole d'accord portant sur un partenariat stratégique renforcé, signé en 2005, entre la BEI, la Banque africaine de développement et la Commission européenne. Elles ont également entériné un cadre de procédure pour les projets cofinancés du secteur public.

Cliquez ici (https://bit.ly/3ixYanM) pour lire le plan et obtenir plus d'informations.

Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contacts médias :
Banque africaine de développement :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
E-mail : a.mpoke-bigg@afdb.org

Banque européenne d'investissement :
Richard Willis
r.willis@eib.org
Tél. : +352 43 79 82155
Mobile : +352 621 55 57 5

À propos de la Banque africaine de développement :

La Banque africaine de développement (www.AfDB.org/fr) est la première institution de financement du développement en Afrique avec pour mission, de stimuler le développement économique durable et le progrès social sur le continent, en contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté.

Le Groupe de la Banque parvient à cet objectif en mobilisant et en affectant des ressources pour les investissements sur le continent, en offrant des conseils en matière de politiques et en apportant une assistance technique pour appuyer les opérations de développement. La Banque africaine de développement compte 81 pays membres, dont 54 États africains et 27 États non africains qui ont tous souscrit à son capital autorisé, estimé à environ 208 milliards de dollars américains. Pour en savoir plus : www.AfDB.org/fr

À propos de la BEI :

La Banque européenne d'investissement (BEI) (www.EIB.org/fr/) est l'établissement de prêt à long terme de l'Union européenne. Détenue par ses États membres, elle offre des financements à long terme pour les investissements viables, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de l'UE en matière de politiques.

SOURCE
African Development Bank Group (AfDB)

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Lien : Banque africaine de développement - EN
Lien : Plan d'action commun indicatif BAD-BEI pour 2020-22
Lien : Banque européenne d'investissement (BEI) - FR
Lien : Banque africaine de développement - FR

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L'application africaine de messagerie ayoba assure aux utilisateurs une protection complète de la confidentialité et de la sécurité des données

Thu, 21/01/2021 - 18:49

L'application propose des messages privés “peer-to-peer”, cryptés de bout en bout.

LE CAP, Afrique du Sud, 20 janvier 2021/ — Ayoba (www.ayoba.me), l'application africaine de messagerie, a réitéré son souci de protéger la vie privée et la sécurité de ses utilisateurs. Au cours des derniers jours, la communauté internationale s'est exprimée, et il est clair que ce sont des questions cruciales. Partout dans le monde, les utilisateurs se sont tournés vers les médias sociaux pour exprimer leurs opinions, et ayoba est à l'écoute.

L'entreprise a rassuré ses utilisateurs qu'il n'est pas possible que les messages de l'application soient lus par quiconque ou partagés avec des tiers. L'application propose des messages privés “peer-to-peer”, cryptés de bout en bout. Les contacts et la localisation d'un utilisateur ne sont accessibles aux autres utilisateurs que s'ils sont explicitement partagés par le propriétaire du compte. Les utilisateurs peuvent être sûrs que leurs données personnelles restent privées, et sont traités avec le plus grand soin et le plus grand respect par ayoba à travers sa Politique de Confidentialité.

Familial et Convivial

Ayoba souligne également une caractéristique unique de leur application. « Tout le contenu est organisé », déclare Richard Cimardi, PDG par intérim. « Nous avons une équipe de rédacteurs qui vérifient chaque publication sur nos canaux de contenu avant qu'elle ne soit mise en ligne. Cela comprend nos canaux de musique et de divertissement. Donc, c'est 100% adapté à la famille et sécurisé pour nos jeunes utilisateurs. »

Une autre caractéristique unique est sa disponibilité en 22 langues : anglais, isiXhosa, isiZulu, français, arabe, dari, pashtu, hausa, afrikaans, igbo, jula, kinyarwanda, luganda, pidin [Cameroun], pidgin [Nigeria], portugais, sesotho, setswana, swahili, twi et yoruba. Les contenus sont principalement en anglais et en français, mais l'application offre du contenu dans certaines langues aussi comme le dari, pachto, isiZulu, isiXhosa et plus encore.

Ayoba a récemment lancé un assistant dans l'application, Aya, pour guider les nouveaux utilisateurs sur la façon d'utiliser une application de messagerie instantanée. Aya apparaît automatiquement dans les chats de tout le monde et peut exécuter une variété de tutoriels interactifs pour les fonctionnalités clés d'ayoba.

Données gratuites pour les utilisateurs de MTN

En partenariat avec MTN, les clients de MTN reçoivent automatiquement des données gratuites pour utiliser les fonctionnalités ayoba. Les allocations varient de 50 Mo par jour à une utilisation illimitée, selon le pays (à l'exception du Bénin). Les allocations de données gratuites peuvent être utilisées pour toutes les activités disponibles dans l'application - y compris la messagerie, la navigation, les jeux et l'écoute de musique.

Ayoba a reçu le prix Africa Digital Award de la meilleure application mobile en novembre 2020, dans le cadre d'un processus de vote auquel ont participé des juges de l'industrie et le public. Ayoba offre la discussion de groupe, les statuts, des micro-applications et plus de 100 canaux de contenu traitant de divers sujets : l'actualité, la mode, la beauté, le sport, l'éducation et la musique. Ayoba dispose également d'une vaste sélection de plus de 120 jeux actuellement disponibles.

Ayoba prévoit d'avoir une année 2021 mouvementée, mettant à niveau la liste déjà exhaustive de fonctionnalités - y compris le nouveau contenu passionnant dans les canaux et les micro-applications à travers de toute l'Afrique, et également l'introduction de nouvelles fonctionnalités, y compris les appels vocaux et vidéos.

10 bonnes raisons d'utiliser ayoba :

LIBRE D'UTILISATION : Ayoba est libre d'utilisation et gratuite. Vous avez besoin de forfaits internet pour envoyer des messages et des fichiers à vos contacts, mais certains réseaux (par exemple MTN) peuvent également fournir ces données internet gratuitement.
TCHATTEZ : envoyez et recevez instantanément des messages texte et vocaux avec vos contacts.

SÉCURITÉ : le cryptage sophistiqué de bout en bout signifie que les messages d'une conversation ne peuvent être lus par personne d'autre
CONNEXION RAPIDE : Utilisez votre carnet d'adresses existant pour vous connecter rapidement et facilement avec vos contacts.
TECHNOLOGIE UNIQUE : Envoyez des messages à tous vos contacts, même s'ils n'ont pas installé ayoba ou s' ils n'utilisent pas de smartphone. Si l'ami à qui vous envoyez un message n'a pas l'application, le message sera transmis par SMS. Il peut répondre par SMS et il reviendra dans votre application. C'est une technologie unique.

GROUPES : Configurez des discussions de groupe pour communiquer facilement avec vos amis et votre famille en une seule discussion
PARTAGE : : Partagez vos vidéos, images, audio et autres fichiers avec vos contacts
LOCALISATION : Partagez votre position en temps réel avec vos contacts Ayoba.
CANAUX : Consommez tout le contenu à travers diverses catégories allant de l'actualité, au sport, en passant par la musique, le divertissement et bien plus encore, le tout dans l'application ayoba. Nous avons plus de 30 chaînes de contenu en direct au Nigeria, y compris Pulse [pour le divertissement], et le concours MTN YelloStar.

ÉCOUTEZ ET JOUEZ : Nous avons un service de musique gratuit dans l'application afin que vous puissiez écouter des chansons tendance dans nos playlists. Nous avons des jeux auxquels vous pouvez jouer également, comme BattleShip, Pinball, Solitaire et plus encore. Du nouveau contenu est ajouté chaque jour.
Distribué par APO Group pour SIMFY Africa.

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Contact presse :
Olivier Prentout
Email address : pr@ayoba.me

A propos d'ayoba :

Depuis son lancement en mai 2019, ayoba (www.ayoba.me) a atteint des millions d'utilisateurs actifs par mois. Il offre aux utilisateurs un accès gratuit à un écosystème de services numériques et de médias riches grâce à des canaux, des micro-applications et des solutions de paiement, intégrés dans une super-application africaine.

Ayoba est hautement désignée et adaptée aux besoins des consommateurs africains et du Moyen-Orient, en prenant en charge 22 langues. Les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir des messages cryptés, partager des photos, des vidéos, des fichiers et des notes vocales et peuvent également s'abonner à des canaux en direct. Le contenu localisé est disponible par le biais de canaux organisés visant à divertir, éduquer et autonomiser les communautés ainsi qu'une gamme de jeux. Ayoba est disponible pour les utilisateurs d'Android sur le Google Store et via son site web (www.ayoba.me).

Vous trouverez des informations sur le prix à l'adresse https://AfricaDigitalAwards

SOURCE
SIMFY Africa

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Categories: Afrique

Promotion de la cohésion sociale : Des voix modérées pour renforcer le dialogue interreligieux

Thu, 21/01/2021 - 18:02

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso (PRO-DIVE), des journalistes et communicateurs confessionnels ou engagés ont été conviés à un workshop à Ouahigouya.

La monté de l'intolérance de la haine et des violences multiformes dans la coexistence des communautés interroge la cohérence du modèle de société burkinabè. Les conflits intra et intercommunautaires, l'intégrisme religieux, l'extrémisme violent, la radicalisation, le terrorisme et les violences liées aux différences de plus en plus vives sapent le vivre harmonieux des communautés.

Pour pallier à cette situation le projet « projet de promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso » a été mis en œuvre pour entre autres outiller et familiariser les communicateurs et journalistes confessionnels de la région du Nord sur les exigences de la religion en matière de dialogue, d'où l'organisation du workshop.

Renforcer les capacités des communicateurs sur l'esprit de paix et du vivre ensemble

L'objectif affiché par le consortium composé du Centre Diocésain de Communication de Ouahigouya, de l'Union Fraternelle des Croyants de Dori, et de l'Association des communautés Villageoises, est d'amener les hommes de média à concevoir des émissions et outils en faveur du dialogue interreligieux et interculturel ou du vivre ensemble. D'une manière générale il s'agit pour les organisateurs de ce workshop de contribuer à renforcer la stabilité du Burkina Faso pour la promotion du dialogue interreligieux, interculturel et le vivre ensemble harmonieux dans les régions du Nord, Sahel, Est.

Au cours de la journée d'échanges les hommes de média ont eu droit à deux communications relatives au concept du dialogue religieux, interculturel et sur les exigences de la religion en la matière. Les réflexions menées en groupes ont abouti à des propositions d'outils/genres radiophonique ou en ligne, des formats d'émissions et des thématiques qui pourront être traités en faveur du dialogue interreligieux et la paix.

Pour le responsable du projet, Abdoulaye Joseph Ouédraogo, la tendance vers l'extrémisme violent impose une réponse adéquate par le soulèvement de voix modérées pour œuvrer en synergie pour la construction du Burkina Faso à travers des actions de promotion du dialogue interreligieux, d'acceptation, de solidarité, du vivre ensemble et de la paix. C'est dans cette optique que les participants se sont engagés à œuvrer pour l'atteinte des objectifs du projet en faisant des propositions de productions axées sur plusieurs thématiques.

En effet des émissions sur la contribution des leaders religieux, coutumiers, de la jeunesse à la promotion de la paix et de la cohésion sociale sous forme de table ronde, émissions interactives, reportages, entretiens, portraits, jeux radiophoniques, débats en studio etc. des thèmes aussi sur la perte des valeurs religieuses, le rôle et place des médias, des femmes dans la promotion de la paix, la lutte contre discrimination et la stigmatisation des communautés. Les différentes émissions seront diffusées du 25 janvier au 02 février 2021 dans 08 radios de la région du Nord.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

Au nom de l'abbé Victor Ouédraogo du CDC, M. Kouraogo a remercié et encouragé les participants pour leur engagement à œuvrer pour l'atteinte des objectifs du projet puis d'indiquer qu'il a foi que les résultats au rendez-vous au terme du projet.

Categories: Afrique

Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA) : Du matériel roulant pour faciliter la mobilité des acteurs

Thu, 21/01/2021 - 17:44

Le ministère de l'Agriculture a procédé ce jeudi 21 janvier 2021 à Ouagadougou, à la remise de 45 véhicules et de 50 motos au Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA). Ce don vise à faciliter la mobilité des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet. C'est le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie.

Le secteur agricole burkinabè fait face à d'énormes défis. Il s'agit entre autres de la mobilisation et la valorisation des ressources en eau. La régularité des précipitations fait défaut. La productivité agricole n'est pas au rendez-vous et les coûts des intrants sont élevés. Il y a peu de valorisation des produits agricoles. Le problème de l'accès au financement pour les acteurs de la chaine de valeur se pose également. Pour trouver des solutions à cette situation, le gouvernement burkinabè a mis en place le PRéCA. En vue de faciliter la mobilité des agents sur le terrain, les acteurs ont reçu du matériel roulant.

Ernest Ruzindaza, représentant de la représentante résidente de la Banque mondiale

La cérémonie de remise des engins a eu lieu ce jeudi 21 janvier 2021. C'est le ministre de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et la Mécanisation, Salifou Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie. Il a rappelé que le PRéCA permettra l'aménagement de 5 497 hectares de périmètres dans quatre régions du Burkina. Il s'agit de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts Bassins et du Nord. Salifou Ouédraogo a également souligné que la finalité du projet est d'avoir une agriculture durable et compétitive. Ce qui génèrera de la croissance économique et diversifiera les opportunités d'emploi, au profit des Burkinabè.

Une vue des véhicules mis à la disposition du projet

Pour la mise en œuvre du projet, ce sont 122 milliards 406 Fcfa qui sont mobilisés. Le gouvernement burkinabè ainsi que les bénéficiaires sont soutenus par la Banque mondiale. Le représentant de la représentante résidente, Ernest Ruzindaza, a réitéré l'appui de l'institution au Burkina. Il a affirmé que le PRéCA est un projet qui se veut transformateur. Il est convaincu qu'il permettra de lutter contre le chômage. L'aménagement des sites agricoles va générer la création d'emplois. Le projet est également une réponse aux effets du changement climatique.

Les moyens de locomotion seront d'une grande utilité dira le représentant des bénéficiaires. Julien Ouédraogo a déclaré que les engins vont renforcer leurs capacités opérationnelles et leurs mobilités. Il est convaincu que les véhicules et les motos vont leur permettre d'être plus efficaces sur le terrain.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

COVID-19 : Un jeune burkinabè producteur de masques médicaux au Canada reçoit la visite de l'ambassadeur Athanase Boudo

Thu, 21/01/2021 - 17:31

L'ambassadeur du Burkina au Canada, Athanase Boudo, a rendu visite à une usine de production de masques médicaux de "haute qualité", installée par le jeune entrepreneur burkinabè, Mahamadi Savadogo à Montréal.

Mahamadi Savadogo et son personnel ont reçu les encouragements du diplomate burkinabè au Canada pour avoir mis en place une usine de fabrication de masques médicaux de « haute qualité ».

Des masques destinés aux personnels de la santé, aux hôpitaux, aux particuliers ainsi qu'à toute entreprise soucieuse de protéger ses agents dans ce contexte mondial de COVID-19.

L'ambassadeur Boudo a profité de l'occasion pour inviter ses compatriotes, les Africains et les Canadiens en général, à soutenir M. Savadogo en commandant ses produits, certifiés par les services de santé canadiens.

Par cette démarche, l'ambassadeur visait également à magnifier les efforts de ses compatriotes dans leur pays d'accueil, faisant d'eux une fierté pour leur partie : le Burkina Faso.

L'entreprise Rayon Medica, sise à Montréal, se situe à l'adresse : 131 montée de Liesse, saint Laurent, Montréal, QC.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique : Toksa, le rappeur dont le flow va s'exporter en France

Thu, 21/01/2021 - 16:00

Il est jeune mais sa voix pèse dans le milieu du rap burkinabè. Depuis quelques années, le rappeur fait son bonhomme de chemin. Il s'est imposé dans le showbiz burkinabè comme une valeur sure du rap au pays des Hommes intègres. Il n'hésite pas à casser les codes. Lui, c'est Toksa, à l'état civil Soubeiga Thimothée. Au 1er trimestre de l'année 2020, il a sorti son premier album. Malheureusement, l'opus est un peu noyé par la crise du Covid-19.

Peu importe, l'artiste ne perd pas espoir. Il multiplie les sorties. Les mélomanes kiffent sa musique. En début d'année 2021, il a participé au Soko festival à Ouagadougou. Là, sa fougue et sa richesse vocale sont remarquées par le jury. Il est retenu comme représentant du Burkina au Festival international de musiques universitaires de Belfort en France. L'artiste nous a rendu visite et a échangé avec nous sur ses projets, sa supposée relation avec l'artiste miss Tanya. Vidéo !

Dimitri OUEDRAOGO
Cryspin Laoudiki (Montage)
Bonaventure Paré (images)
Augustin Khan (réalisation)

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : La composition du gouvernement Dabiré II par ordre protocolaire

Thu, 21/01/2021 - 15:23

Les Burkinabè connaissent la composition du gouvernement Dabiré II depuis le 10 janvier 2021. Mais les ministres suivent quel ordre au juste ? Ci-dessous, le gouvernement selon l'ordre protocolaire.

Premier ministre, chef du gouvernement : Christophe Joseph Marie Dabiré

Ministre d‘État, Ministre auprès de la Présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale : Zéphirin Diabré

Ministre d'Etat, ministre de la Défense nationale et des anciens Combattants : Moumina Cheriff Sy.

Ministre d'Etat, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation : Pengwendé Clément Sawadogo.

Ministre de la sécurité : Ousseni Compaoré

Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur : Alpha Barry

Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement : Lassané Kaboré

Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux : Victoria Ouédraogo /Kibora

Ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales : Stanislas Ouaro

Ministre de la Santé : Charlemagne Marie Ragnag-Newendé Ouédraogo

Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation : Alkassoum Maïga

Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale : Séni Mahamadou Ouédraogo

Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire : Hélène Marie Laurence Ilboudo/Marchal

Ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale : Hadja Fatimata Ouattara/Sanon

Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement : Ousséni Tamboura

Ministre de l'Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation : Salifou Ouédraogo

Ministre de l'Eau et de l'Assainissement : Ousmane Nacro

Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Wendenmanegah Eric Bougouma

Ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières : Bachir Ismaël Ouédraogo

Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière : Vincent Timbindi Dabilgou

Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat : Harouna Kaboré

Ministre des Ressources animales et halieutiques : Tegwendé Modeste Yerbanga

Ministre de la Jeunesse, de la Promotion de l'Entrepreneuriat et de l'Emploi : Salifo Tiemtoré

Ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Ville : Bénéwendé Stanislas Sankara

Ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique : Siméon Sawadogo

Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme : Foniyama Elise Ilboudo/Thiombiano

Ministre des Sports et des Loisirs : Dominique Marie André Nana

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Madiara Sagnon/Tou

Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur, chargé de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'Extérieur : Maxime Koné

Ministre délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, chargé du Budget : Edith Clémence Yaka

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, chargé de l'Aménagement du Territoire : Pauline Zouré/Kaboré

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, chargé de la Recherche scientifique et de l'Innovation : Maminata Traoré/Coulibaly

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, chargé des Mines et des Carrières : Aimé Zongo

Ministre délégué auprès du Ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, chargé de l'Artisanat : Louise Anne Go

Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des Ministres : Stéphane Wenceslas Sanou

Source : Service communication de la présidence du Faso

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