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Updated: 2 days 18 hours ago

Covid-19 au Burkina : 75 nouveaux cas confirmés à la date du 3 janvier 2021

Mon, 04/01/2021 - 20:30

A la date du 3 janvier 2021, la situation du Covid-19 au Burkina se présente comme suit après l'analyse de 1009 échantillons.

75 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires dont 63 à Ouagadougou, 12 à Bobo-Dioulasso.

Le nombre de guérisons est de 45, portant à 5300 le nombre total. 00 décès, maintenant le total à 86. A la date du 03 janvier 2021, le nombre de cas actifs est de 1740.

Le nombre de cas confirmés depuis le premier cas le 09 mars 2020 est de 7126, dont 2626 femmes et 4500 hommes.

Le gouvernement dit savoir compter sur l'engagement et la responsabilité de tout un chacun pour briser la chaine de transmission de la maladie à coronavirus.

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Bobo-Dioulasso : Des citoyens invitent le président Kaboré à développer le Burkina « un coup K.O. »

Mon, 04/01/2021 - 19:56

Pendant la campagne électorale de 2020, les populations du Burkina et du monde entier ont été témoins de plusieurs promesses électorales de la part des différents candidats à la présidentielle. De façon générale, tous ont promis d'œuvrer au bien-être des Burkinabè. Et c'est justement l'invite au respect de ces promesses qui explique la présente sortie de l'Association culture et lutte contre la pauvreté chez les jeunes (ACLPJ), ce lundi 4 janvier 2021.

Selon le président de l'ACLPJ, Moussa Traoré dit « Mozesse », cette conférence de presse a pour but d'interpeller le président du Faso, Roch Kaboré, par rapport à ses promesses électorales. Et ce, conformément à son programme de société et inviter également les députés élus du Houet au travail, à l'écoute de la population pour la promotion de la cohésion sociale.

Toutefois, Moussa Traoré et ses camarades ont saisi l'occasion pour présenter, disent-ils, les attentes réelles des populations de la ville de Bobo-Dioulasso. D'abord, ils demandent la remise en circulation du « Train Etalon » sur la ligne Bobo-Ouaga, la construction d'une aérogare capable de traiter les passagers des gros avions et l'effectivité de la zone économique spéciale (ZES) de Samandéni pour en faire un nouveau pôle de croissance. Ensuite, les responsables de l'association appellent à l'extension du réseau d'égouts et la création de nouveaux centres de traitement de boues de vidanges ainsi que la remise en fonction du centre d'enfouissement technique du secteur 23 de Bobo-Dioulasso.

« En justice, il faut réhabiliter le palais de justice de Bobo afin d'amoindrir les coûts de location des différents bâtiments et construire une nouvelle prison pour appliquer les travaux d'intérêt compensatoire des peines. Dans le secteur de la culture, transformer le théâtre de l'amitié en salle de spectacle polyvalente avec des moyens électro-techniques appropriées. En ce qui concerne les infrastructures routières, il faut faire le bitumage de plusieurs réseaux routiers qui rejoignent les quartiers périphériques… », a laissé entendre Moussa Traoré.

Aussi, les conférenciers ont proposé des solutions pour la bonne gestion des ressources foncières. « Nous plaidons pour la création de banlieues autour de la ville de Bobo-Dioulasso afin de résoudre le problème des quartiers périphériques », disent-ils. La question du sport et des loisirs a été également prise en compte dans les pistes de solutions données par l'association. L'instauration d'une loi interdisant l'alliance de l'exercice d'engagements associatifs à la vie politique a également été lancée. Le respect de ces différentes propositions devrait permettre au Burkina d'amorcer, selon eux, l'objectif de développement recherché.

« Il faut mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut »

Pour les conférenciers, le président Kaboré doit travailler à améliorer les conditions de vie des populations des villes et campagnes dans tous les domaines de la vie, notamment dans le secteur de la santé, l'éducation, l'agriculture, de même que l'apaisement du climat des affaires. « Vous avez réussi le coup K.O. Continuez ainsi dans d'autres domaines le coup K.O. contre le terrorisme, le Covid-19, la justice des riches et la corruption », ont-ils lancé au président Kaboré. Pour cela, il l'invite à mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Ils invitent les Burkinabè à l'union pour faire du Burkina Faso un pays de paix au regard des multiples défis (le Covid-19, la pauvreté des jeunes et des femmes, le terrorisme, etc.) [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Rétrospective santé 2020 : Covid-19, le règne absolu

Mon, 04/01/2021 - 19:00

L'année 2020 dans le secteur de la santé a été marquée par la pandémie du Covid-19 au Burkina Faso comme ailleurs dans le monde. Entre solidarité et polémiques, revivez cette année, pas comme les autres.

C'est à Wuhan en Chine que sont notifiés les premiers cas du nouveau coronavirus en décembre 2019. De cette ville, la maladie s'étendra pour toucher le reste du monde. Dès l'apparition du Covid-19 en Chine et au vu de l'ampleur que prenait alors la maladie, le gouvernement burkinabè à travers le ministère de la Santé et ses partenaires élaborent alors un plan de préparation et de riposte à une éventuelle entrée de cette maladie sur le territoire, d'un coût d'environ douze milliards de F CFA au départ, passera à plus de 177 milliards de F CFA. Des dispositions sont prises aux douze points d'entrée terrestres et aux deux points d'entrée aéroportuaires du pays. La maladie semblait alors loin des portes du pays.

Puis, le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistre ses deux premiers cas de Covid-19, le couple pastoral Karambiri. Dès lors, peu à peu, d'autres cas sont déclarés. Le Centre des opérations de réponse d'urgence aux épidémies (CORUS) est activé pour coordonner la lutte contre la maladie. Un numéro vert est mis en place pour que toute personne estimant avoir les symptômes du Covid-19 ou avoir été en contact avec un malade appelle pour donner l'alerte.

Devant l'augmentation des cas, le gouvernement prend des mesures pour freiner la propagation de la pandémie : marchés fermés, ainsi que les lieux de culte, les rassemblements de plus de 50 personnes interdits, les villes ayant enregistré au moins un cas, mises en quarantaine, les transports interurbains interdits, les activités culturelles également, etc. Mais toutes ces mesures finissent par mettre à mal l'économie et agacer les populations. On voit alors des commerçants manifester pour la réouverture des marchés ou de jeunes musulmans donner de la voix également pour la réouverture des mosquées.

Ils auront gain de cause, puisque les jours qui suivent, le gouvernement autorise de nouveau la réouverture des marchés et des lieux de cultes et impose le respect des mesures barrières avant d'avoir accès à ces endroits. Mais pour combien de temps ? Que ce soit dans les lieux de culte, les marchés ou les services, les lave-mains sont juste là pour la décoration.

Certains même ne croient plus en la maladie. Et pour ne rien arranger, la campagne électorale qui a occasionné de grands rassemblements dans les stades, les salles et les marchés, sans qu'aucune mesure barrière ne soit respectée, a apporté de l'eau au moulin de ceux qui sont convaincus, que la maladie n'existe pas et que c'est une forme de business pour les autorités.

Conséquence de ce relâchement, aujourd'hui le Covid-19 atteint de nouveaux pics au Burkina Faso. À la date du 3 janvier 2021, ce sont 7 051 cas dont 2 595 femmes et 4 456 hommes qui sont touchés par le Covid-19 avec, 86 décès et 5 259 guérisons. On enregistre à la même date, 1 706 cas sous traitement.

Le premier décès et la polémique

S'il y a un fait qui a marqué la lutte contre le Covid-19, c'est bien le décès de la députée Rose Marie Compaoré/Konditamdé, première victime du Covid-19. Selon les protocoles, après son décès, le domicile devait être désinfecté. Chose faite assure la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué, à l'Assemblée nationale. Notre confrère Ladji Bama, lui soutient le contraire dans les colonnes de Courrier confidentiel. Puis quelques jours plus tard, c'est au micro de la télévision BF1 que l'époux de la défunte soutiendra que son domicile n'a jamais été désinfecté après le décès de son épouse.

Devant la polémique qui enfle, la ministre de la Santé, dans une interview accordée à Ladji Bama, fait son méa culpa et accuse ses collaborateurs de l'avoir « fait mentir », puisque c'est eux qui ont lui ont assuré avoir désinfecté le domicile de la défunte députée. L'Assemblée nationale qui s'est intéressée à la question n'est pas parvenue à lier le décès de la députée au Covid-19. Le mystère demeure entier.

Covid-19 et solidarité

Pour faire face à la pandémie du Covid-19, le président du Faso a lancé un appel à la solidarité. Dès lors, de nombreux partenaires, entreprises, ONG, etc. ont fait des dons au ministère de la Santé et aux hôpitaux pour contribuer à la lutte contre le Covid-19. Certaines organisations, associations et personnalités, ont, elles, choisi de s'impliquer dans la sensibilisation pour lutter contre la maladie. L'Assemblée nationale a même lancé le Coronathon qui a permis de collecter plus de 450 millions de F CFA.

Les chercheurs et les tradipraticiens du Burkina Faso ne sont pas non plus restés en marge de la lutte contre le Covid-19. Les derniers, cités ont proposé des plantes qui à défaut de guérir le Covid-19, pourraient le prévenir.

Le Haut conseil national de la recherche scientifique et de l'innovation s'est également réuni pour mettre en place une commission spécialisée qui a formulé des recommandations pour endiguer la propagation du coronavirus. Deux essais cliniques sont menés et concernent le CLORAZ (qui associe l'Hydroxychloroquine et l'Azytronomicine) et l'Apivirine. Mais depuis quelques jours, les résultats de ces essais cliniques sont tombés et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne font pas l'unanimité au sein de la communauté scientifique.

Lire aussi Essais cliniques autour du Covid-19 au Burkina : Des résultats qui font polémique

Covid-19 et vaccin au Burkina Faso

Le laboratoire américain Pfizer a mis au point un vaccin contre le Covid-19. En Amérique et en Europe, les vaccinations ont débuté tant bien que mal au mois de décembre. Le Burkina Faso se prépare également en créant un comité national d'organisation de l'introduction du vaccin contre le Covid-19. Il est présidé par le ministre de la Santé avec pour vice-présidents, les représentants résidents de l'OMS et de l'UNICEF.

Somme toute, le Covid-19, au-delà de la solidarité et des polémiques qu'il a suscitées, aura surtout mis à nu les failles du système de santé et montrer la nécessité pour le Burkina Faso de mieux équiper les formations sanitaires.

Justine Bonkoungou
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Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Voici les directives du ministère de l'éducation pour la reprise des classes

Mon, 04/01/2021 - 15:13

Le ministère de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, dans un communiqué, appelle les structures éducatives, au respect de certaines directives dès la reprise des classes le 05 janvier 2021.

Ce sont :

Éviter l'organisation de kermesses et autres activités pouvant occasionner des regroupements.

Renforcer la sensibilisation et la communication sur le respect des mesures barrières à l'endroit des personnels, des élèves, des parents d'élèves, et la communauté éducative.

Dispenser à nouveau les cours sur le module du Covid-19 comme 1er cours de toutes les classes à la reprise des classes.

Veiller au respect du protocole de prise en charge du Covid-19 dans les structures éducatives.

Ces directives sont une réponse au contexte actuel marqué par la recrudescence de la maladie à coronavirus au Burkina Faso.

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Categories: Afrique

Forces de défense et de sécurité : La personnalité de l'année 2020

Mon, 04/01/2021 - 13:30

La personnalité de l'année 2020 de Lefaso.net, ce sont les forces de défense et de sécurité communément appelées FDS. Ce choix a été opéré à la suite d'un sondage effectué en ligne (sur le site et la page Facebook) du journal qui a débuté le 21 et a pris fin le 28 décembre 2020 à 12h30. Les internautes étaient invités à désigner la personne (physique ou morale) qui aurait le plus marqué la vie de la Nation au cours de ces douze derniers mois, en motivant bien entendu, leur choix.

Les internautes se sont alignés dernière les forces de défense et de sécurité. Ce sont elles qu'ils ont plébiscitées. Sur 44 commentaires sur le site et plus de 400 sur Facebook, mention honorable a été faite aux FDS. « L'armée burkinabè est la personnalité de l'année. La situation sécuritaire s'est nettement améliorée. Aussi a- t-elle réussi à relever le défi de la sécurité des élections couplées du 22 décembre 2020 », argumente un internaute.

Certains intervenants estiment que sans leur détermination, le Burkina serait dans un chaos généralisé. « Les FDS pour leur détermination pour la lutte contre les terroristes. Malgré les attaques, ils ont gardé le moral haut. On se rappelle de celui qui a même dansé étant au front et il a eu droit à l'habillement de la marque intégrité. Je suis fière d'eux. Sans leur ténacité face à l'adversité, le pays serait dans un chaos total. Tous mes respects pour eux », justifie un autre intervenant.

Sur le forum de Lefaso.net (le site) un forumiste qui a fait le choix de l'armée, argumente à plusieurs niveaux. « Elle est allée au combat malgré les pertes en vies humaines ; Elle a adapté sa stratégie de lutte contre le terrorisme au contexte et cela donne des résultats avec l'appui des VDP (volontaire pour la défense de la patrie) ; Elle a sécurisé des zones qui étaient jadis inaccessibles ; Elle est plus que déterminée à nous sécuriser. »

Pour d'autres internautes, les forces de défenses et de sécurité ont fait preuve de résilience en s'adaptant au contexte. « Les FDS sont ma personnalité de l'année. Elles sont restées résilientes et en constante progression dans leurs efforts de sécurisation du territoire national. Bravo à nos FDS. » Un autre renchérit : « Impeccable, je vote l'armée burkinabè. Tous nos respects à ces braves gens qui ont accepté de donner leur vie afin que chacun puisse écrire et vivre dans un pays civilisé et libre malgré tout ! Que les âmes de nos boys tombés sur le front de la lutte contre le terrorisme reposent en paix ! »

Cette armée qui veille au grin afin que chaque Burkinabè puisse vivre dans la quiétude est perçue comme l'âme du Burkina, selon un forumiste. Cette armée qui ne réclame pas des primes mais résiste au front et continue sa résilience avec « la sueur et le sang » des soldats déjà tombés au front. « L'armée qui a consenti tant de sacrifices pour tout le monde. Je n'ai jamais entendu parler de désertion. Ce ne sont pas les militaires qui réclamaient des primes et autres avantages. Les militaires ont quitté une période de 27 ans où ils ont été diminués, affaiblis, humiliés (hors RSP), pour tomber dans les assassinats des djihadistes. Donc, leurs gloires se trouvent dans leur seule volonté de résister ou de tomber pour une médaille à titre posthume. Patiemment, avec espoir, ils remontent la pente en bâtissant leur résilience avec la sueur et le sang de leurs camarades. L'armée burkinabè, c'est l'âme du Burkina ».

Ladji Yacouba Bama

A côté du choix des forces de défense et de sécurité, un nom émerge. Une personne qui d'ailleurs a dénoncé à plusieurs reprises les « mauvaises » conditions dans lesquelles les « boys » vivent sur le théâtre des opérations. Il s'agit de Ladji Yacouba Bama. C'est le nom le plus mentionné après les forces de défenses et de sécurité. Le premier intervenant sur le forum de Lefaso.net (le site) le mentionne en ces termes : « Ladji Bama est la personnalité de l'année. Depuis le début de l'année jusqu'à la fin, il a été l'objet de menaces multiformes mais il ne baisse pas l'échine. Honneur à M. Bama, vous êtes la fierté de notre pays. On attendait que l'Etat se charge de sa sécurité, mais on attend toujours, ce sera rendre hommage à Norbert Zongo et partant à l'ensemble de la presse. »

Pour avoir tenu tête à une multinationale (allusion à IAMGOLD dans l'affaire charbon fin), preuve de « patriotisme », un forumiste estime que le journaliste Bama est la personnalité de l'année. « Ladji Bama est la personnalité de l'année, vu son courage et son abnégation dans ses investigations. Oser faire face à une multinationale, il faut du patriotisme et un don de soi car il y a péril en la matière. Ladji Bama est ma personnalité de l'année. » D'autres estiment qu'il a beaucoup contribué à la bonne gouvernance, et pour cela, il mérite d'être élu l'homme de l'année.

« Ladji Bama pour sa constance dans la défense des intérêts des Burkinabè. Ce journaliste d'investigation a beaucoup contribué à la promotion de la bonne gouvernance à travers des dénonciations, des interpellations de l'autorité judiciaire, et parfois même au prix de sa vie. En une année, l'homme à fait l'objet de deux tentatives d'assassinat et cela signifie que des gens lui en veulent pour ce qu'il fait comme travail. Reconnaître le mérite de cet homme digne, intègre et courageux, c'est encourager les héritiers de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. C'est aussi promouvoir les principes d'intégrité et de résistance chers à notre Faso. »

Les VDP

L'action des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) n'a pas échappé aux internautes. Ce qui leur confère la troisième place de la personnalité de l'année. « Je dirais les VDP, Volontaires pour la Défense de la Patrie, car malgré qu'ils n'aient pas reçu de formations adéquates et concrètes comme les FDS, sont au front en train de se battre pour notre patrie face aux terroristes. Pour moi c'est un acte de bravoure qu'on doit féliciter.

Après, je n'oublie pas les FDS et les agents de santé pour le travail abattu respectivement contre les terroristes et le Covid-19. Surtout Paix aux âmes des vaillants soldats et civils tombés dans cette bataille », soutient un internaute. Un autre intervenant de renchérir : « Les VDP dont la contribution aux côtés des FDS a permis de stopper l'hydre terroriste. »

Lefaso.net

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Commémoration du 3 janvier 1966 : Les mouvements syndicaux dressent le bilan de leurs luttes

Mon, 04/01/2021 - 12:30

A l'occasion de la commémoration du 3 janvier 1966 (soulèvement populaire), les mouvements syndicaux ont animé une conférence de presse, le 3 janvier 2021, à Ouagadougou. Animée autour du thème « L'unité des travailleurs : Acquis et défis », la conférence avait pour objectif de dresser le bilan des acquis obtenus à la suite des luttes, mais aussi les défis futurs à relever.

Les mouvements syndicaux réunis ce 3 janvier 2021 ont dressé le bilan des luttes menées depuis le 3 janvier 1966, premier soulèvement populaire du peuple (burkinabè) qui a occasionné la chute du président Maurice Yaméogo. Pour Richard Tiendrebeogo, membre de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), des acquis ont été engrangés.

Pour lui, des luttes successives menées par les Burkinabè ont été faites à travers le territoire national. Ces Burkinabè, tous travailleurs, avaient compris qu'il faillait “s'unir” pour arracher leurs droits bradés par le "capitalisme sauvage" et "l'exploitation" des peuples. Puis d'ajouter : "Ce sont ces acquis successifs qui ont contribué à l'amélioration de la démocratie, des droits de l'Homme. Parmi ces acquis figurent l'amélioration des conditions de vie, de travail des travailleurs, le droit de grève, la lutte pour la liberté de presse, etc."

Les participants

Cependant, regrette Richard Tiendrebeogo : "Malgré les acquis, il y a des défis. Il y a des travailleurs qui n'ont pas encore compris le sens de la lutte. Mais, la sensibilisation doit être continue”.

Plusieurs interventions des organisations ont insisté sur l'unité d'action syndicale pour relever les défis de l'heure. Notamment, la lutte contre l'impunité, le bradage des ressources naturelles du pays, la corruption.


E.K.S/Lefaso.net

Categories: Afrique

Réveillon 2020 : Alassane Bala Sakandé, sapeur-pompier d'une nuit

Mon, 04/01/2021 - 11:00

A l'occasion de la fête de la Saint Sylvestre le 31 décembre 2020, le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, a passé le réveillon aux côtés des sapeurs-pompiers de Ouagadougou. Une action qui a pour but, pour le président Sakandé, de “communier avec les soldats du feu autour d'un sympathique repas”, mais aussi “de participer à des interventions de secours à des usagers de la route victimes d'accidents de la circulation”.

“Je suis venu apporter mon soutien aux soldats du feu dont la mission est de secourir toutes les victimes d'accident, surtout en cette période de fête. Je suis venu leur dire que nous sommes avec eux” a expliqué Bala Sakandé.

Alassane Bala Sakandé, sur sortir d'un véhicule des sapeurs pompiers

Sur le terrain, Alassane Bala Sakandé a été au volant d'une ambulance des sapeurs pompiers pour participer à des interventions. D'abord, c'est lui-même qui, au volant de l'ambulance, a porté secours aux accidentés vers la Patte d'oie, en face du siège d'EBOMAF en construction. Il a joué le rôle du chauffeur brancardier en conduisant les blessés aux urgences de l'hôpital Yalgado Ouédraogo. Le président de l'Assemblée nationale a vécu la réalité des soldats du feu en pratiquant les premiers gestes de secours d'urgence.

Il a également partager un dîner avec les sapeurs-pompiers au cours duquel il a exprimé sa joie de vivre parmi eux, en cette nuit du 31 décembre 2020. “Je salue votre travail, et c'est parce que vous travaillez que nous pouvons fêter“ a-t-il rendu hommage aux pompiers, qui ont répondu par des cris en chœur.
A travers cette sortie de terrain, Alassane Bala Sakandé a voulu porter un message d'espoir et d'encouragements aux soldats du feu autour d'un repas, mais aussi de vivre leurs réalités quotidiennes.

E.K.S/ Lefaso.net

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Décès de Gnonlo Marie Cécile TOE SŒUR MARIE CECILE : Faire part

Mon, 04/01/2021 - 09:00

La grande famille de feu PAPA BOGUII JOSEPH TOE
à Niémiè, au quartier Toé-n'piè
Les frères Elie et Laurent TOE leurs enfants,
à Niémiè , Bamako, Paris
Kisito TOE, instituteur à Sanaba,
Alain Sébastien TOE Gendarme à Bagré,
Dalbert TOE à Niémiè

Les familles alliées TOE, KI, PARE, BONANE .ZANTE à Niémiè, Toma Sien , Koin , Bounou Ouagadougou, Bobo-Dioulasso
Ont le regret de vous faire part du décès de leur fille et sœur

Gnonlo Marie Cécile TOE
SŒUR MARIE CECILE

Décédée dans sa 86ème année, et dans sa 64ème année de vie religieuse entièrement consacrée à Dieu.
Le décès est survenu ce 02 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso.
Le déroulement des obsèques communiqué est le suivant

Mardi 05 janvier 2021
Veillée de prières à 19 heures à l'Eglise du Centre Abel SANOU- Eglise Notre Dame du Cénacle

Mercredi 06 janvier 2021 :
07h 00 : Levée du corps à la morgue de l'hôpital Sourou SANOU pour l'Eglise paroissiale de Notre Dame du Cénacle (CAS)
Exposition du corps et prières
09h00 : Messe de requiem à l'Eglise paroissiale Notre Dame du Cénacle, suivie du transfert de la dépouille à Samaga pour l'inhumation.
Merci pour vos prières à son endroit et Paix à son âme.

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Covid-19 au Burkina : 111 nouveaux cas confirmés à la date du 2 janvier 2021

Mon, 04/01/2021 - 01:10

La situation de la maladie à coronavirus à la date du 02 janvier 2021, se présente comme suit après l'analyse de 1095 échantillons.

111 nouveaux cas confirmés tous à transmissions communautaires. 60 à Ouagadougou, 35 à Bobo-Dioulasso, 01 à Dori, 01 à Tenkodogo, 02 à Solenzo, 01 à Koudougou, 04 à Boromo, 03 à Dédougou, 03 à Nouna et 01 à Orodara.

Le nombre de guérisons est de 06, portant le total à 5259. 00 décès, total 86. Le nombre de cas actifs est de 1706.

Le nombre de cas confirmés depuis les premiers cas le 09 mars 2020, 7051 dont 2595 femmes et 4456 hommes.

Le gouvernement rappelle le caractère contagieux de la maladie et exhorte tout un chacun au respect strict des mesures barrières édictées.

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Niger : Cent morts dans une attaque simultanée de deux villages

Sun, 03/01/2021 - 21:53

2021 a mal commencé pour Mahamadou Issoufou et le peuple nigérien. Le pays a connu le samedi 02 janvier 2021, l'un de ses pires massacres de civils.

Selon l'Agence France-Presse (AFP), environ cent civils ont été tués simultanément dans deux villages à l'Ouest du pays.
Cette attaque, ont révélé les confrères de l'AFP, a eu lieu dans une zone où opèrent les djihadistes venus à bord d'une centaine de motos.

Il faut noter qu'il y a également 25 blessés dont certains évacués à Niamey et à Ouallam pour des soins.

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CHAN 2021 : La liste des Etalons locaux qui vont défendre les couleurs nationales

Sun, 03/01/2021 - 20:51

L'équipe nationale des locaux s'est envolée dans la soirée de ce dimanche 3 janvier 2021 pour Yaoundé, la capitale camerounaise, où elle doit prendre part du 16 janvier au 17 février, au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN).

C'est avec un groupe de 33 joueurs, au lieu de 23 comme il est de coutume, que l'entraîneur des Etalons locaux, Seydou Zerbo dit Krol, se déplace à Yaoundé. Cette exception a été permise par la Confédération africaine de football aux équipes à cause de la maladie à Coronavirus.

On y retrouve les meilleurs joueurs du championnat national. Sans surprise, le meilleur buteur de la phase aller, Mohamed Lamine Ouattara de l'AS Sonabel, le très remuant attaquant de l'EFO, Yannick Pognogo, le très expérimenté portier, Babayouré Sawadogo tiennent bien leur place au sein du groupe.

Les Electriciens y sont représentés par quatre éléments. L'ASFA Yennenga, Rahimo, l'USO, Salitas y ont aussi leurs éléments. « Les joueurs de Salitas vont rejoindre le groupe le 7 janvier 2021 », informe le service de communication de la FBF. En effet, Salitas joue son match retour ce mardi 5 janvier contre le club soudanais Al Amal.
En plus de disposer des meilleurs joueurs du championnat, Seydou Zerbo dit Krol a l'avantage d'avoir des éléments avec au moins treize matchs en jambes.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Liste des Etalons locaux pour le CHAN 2021

1- Babayoure Sawadogo (RCK)
2- Ouedraogo Farid (USFA)
3- Ben Idriss Traore (AS Sonabel)
4- Abdoulaye Zongo (EFO)
5- Herman Nikiéma (Salitas FC)
6- Amadou Zon (KOZAF)
7- Soumaïla Ouattara (Rahimo FC)
8- Moumouni Compaoré (USFA)
9- Issouf Sosso (ASFA Y)
10- René Zoungrana (USFA)
11- Sami Hien (Salitas FC)
12- Issaka Ouédraogo (AS Sonabel)
13- Ismaël Ouédraogo (As Douanes)
14- Ibrahim Touré (EFO)
15- Moustapha Ouédraogo (ASFA Y)
16- Ousmane Diané (ASFA Y)
17- Kalfa Nikiema (Salitas FC)
18- Ferdinand Ouédraogo (RCK)
19- Ilias Tiendrebeogo (USO)
20- Hamed Belem ( Rahimo FC)
21- Abdoul Karim Baguian (Majestic SC)
22- Clement Pitroipa (USFA)
23- Sekou Sidibé (ASFB)
24 Claver Tiendrebeogo ( AS Sonabel)
25 Aziz Kadeba (Vitesse Fc)
26- Yannick Pognongo (EFO)
27- Aboubacar S.Traoré (Salitas FC)
28- Roland Sanou (Royal FC)
29- Ibrahim Saré (ASFA Y)
30- Ibrahim Koné (As Sonabel)
31- Abdalah Sana (As Douanes)
32- Assami Sansan Dah (As Douanes)
33- Mohamed Lamine Ouattara (AS Sonabel)

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Réveillon 2020 : Le général Miningou au front avec les soldats

Sun, 03/01/2021 - 01:20

Le chef d'état major général des armées, général Moïse Miningou, accompagné d'une délégation d'officiers supérieurs, a effectué une sortie dans la zone d'opération du Sahel du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021. Cette sortie avait pour but d'encourager et de galvaniser les unités sur le terrain.

Au cours des entretiens avec les hommes, respectivement à Oursi, Markoye et Djibo, le général Miningou a dit être satisfait pour leur engagement. Il a également recueilli leurs doléances et leur a prodigué des conseils.

L'étape de Djibo, au 14e Régiment inter armées (RIA), restera gravée dans la mémoire des soldats du tout nouveau corps de troupe, créé il y a à peine quelques mois. En effet, c'est en compagnie de ces hommes et des forces de sécurité intérieures basées à Djibo que le général et sa délégation ont passé le réveillon pour accueillir le nouvel an 2021.

Au delà des échanges portant sur la vie des forces armées nationales et la montée en puissance du nouveau RIA, ce réveillon a été une soirée de détente rythmée par des blagues, des slams, des sketches et des danses. Un grand moment de cohésion entre les différents corps d'armée.

Un hommage a été rendu aux militaires et civils tombés sur le champ d'honneur, avec une pensée à l'endroit des blessés. Les hommes ont saisi l'occasion pour présenter leurs vœux au CEMGA qui, en retour, leur a souhaité une année plus apaisée sur le plan sécuritaire et un renforcement des liens avec les populations.

Avant de regagner Ouagadougou, le chef d'état major général des armées et sa délégation ont souhaité une bonne année à l'émir de Djibo le matin du 1er janvier 2021. Très honoré, celui-ci s'est dit confiant quant à l'avenir et a montré son engagement à travailler pour la consolidation des relations entre les populations et les forces de défense et de sécurité.

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Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Sat, 02/01/2021 - 23:47
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Message du pape François pour la célébration de la ive journée mondiale de la paix 1er janvier 2021 : La culture du soin comme parcours de paix

Sat, 02/01/2021 - 21:55

Le Saint-Siège

1. Au seuil de la nouvelle année, je souhaite adresser mes salutations les plus respectueuses aux Chefs d'État et de Gouvernement, aux responsables des Organisations internationales, aux leaders spirituels et aux fidèles des différentes religions, aux hommes et aux femmes de bonne volonté. J'adresse à tous mes meilleurs vœux pour que cette année puisse faire progresser l'humanité sur la voie de la fraternité, de la justice et de la paix entre les personnes, les communautés, les peuples et les États.

L'année 2020 a été marquée par la grande crise sanitaire de la Covid-19 qui est devenue un phénomène multisectoriel et global, aggravant des crises très fortement liées entre elles, comme les crises climatique, alimentaire, économique et migratoire, et provoquant de grands inconvénients et souffrances. Je pense surtout à ceux qui ont perdu un membre de leur famille ou une personne chère, mais aussi à ceux qui ont perdu leur travail.

Un souvenir spécial s'adresse aux médecins, aux infirmiers, aux pharmaciens, aux chercheurs, aux volontaires, aux aumôniers et au personnel des hôpitaux et des centres de soins qui se sont prodigués, et continuent à le faire, au prix de grandes fatigues et de grands sacrifices à tel point que certains d'entre eux sont morts dans leur désir d'être proche des malades, de soulager leurs souffrances ou de leur sauver la vie.

En rendant hommage à ces personnes, je renouvelle mon appel aux responsables politiques et au secteur privé pour qu'ils adoptent les mesures appropriées afin de garantir l'accès aux vaccins contre la Covid-19 et aux technologies indispensables nécessaires pour assister les malades et tous ceux qui sont plus pauvres et plus fragiles.[1]

Il est douloureux de constater qu'à côté des nombreux témoignages de charité et de solidarité, diverses formes de nationalisme, de racisme, de xénophobie, et aussi de guerres et de conflits qui sèment la mort et la destruction, prennent malheureusement un nouvel élan.

Ces événements et d'autres, qui ont marqué le chemin de l'humanité l'année passée, nous enseignent qu'il est important de prendre soin les uns des autres et de la création pour construire une société fondée sur des relations de fraternité. C'est pourquoi j'ai choisi comme thème de ce message : La culture du soin comme parcours de paix. Une culture du soin pour éliminer la culture de l'indifférence, du rejet et de l'affrontement, souvent prévalente aujourd'hui.

2. Dieu créateur, origine de la vocation humaine au soin

Dans de nombreuses traditions religieuses il y a des récits qui font référence à l'origine de l'homme, à sa relation avec le créateur, avec la nature et avec ses semblables. Dans la Bible, le Livre de la Genèse révèle, dès le début, l'importance du soin ou du fait de garder dans le projet de Dieu pour l'humanité, mettant en lumière la relation entre l'homme (‘adam) et la terre (‘adamah), et entre frères.

Dans le récit biblique de la création, Dieu remet le jardin “planté en Éden” (cf. Gn 2, 8) entre les mains d'Adam avec la charge de “le cultiver et de le garder” (cf. Gn 2, 15). Cela signifie, d'une part rendre la terre productive et, d'autre part, la protéger et lui conserver sa capacité de soutenir la vie.[2] Les verbes “cultiver” et “garder” décrivent la relation entre Adam et sa maison-jardin, et montrent aussi la confiance que Dieu met en lui en le faisant seigneur et gardien de toute la création.

La naissance de Caïn et Abel provoque une histoire entre frères dont les relations seront interprétées – négativement – par Caïn en termes de protection ou de garde. Après avoir tué son frère Abel, Caïn répond à la question de Dieu : « Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9).[3] Oui, certainement ! Caïn est le “gardien” de son frère. « Dans ces récits si anciens, emprunts de profond symbolisme, une conviction actuelle était déjà présente : tout est lié, et la protection authentique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres ».[4]

3. Dieu créateur, modèle de soin

La Sainte Écriture présente Dieu non seulement comme créateur mais aussi comme celui qui prend soin de ses créatures, en particulier d'Adam, d'Ève et de leurs enfants. Le même Caïn, bien que retombe sur lui la malédiction en raison du crime qu'il a commis, reçoit en don du Créateur un signe de protection pour que sa vie soit sauvegardée (cf. Gn 4, 15). Ce fait, en même temps qu'il confirme la dignité inviolable de la personne créée à l'image et à la ressemblance de Dieu, manifeste le plan divin pour préserver l'harmonie de la création parce que « la paix et la violence ne peuvent pas habiter dans la même demeure ».[5]

Le soin de la création est justement à la base de l'institution du Shabbat qui visait, outre le fait de réguler le culte divin, à rétablir l'ordre social et l'attention aux pauvres (cf. Gn 1, 1-3 ; Lv 25, 4). La célébration du Jubilé à l'occasion de la septième année sabbatique accordait un répit à la guerre, aux esclaves et aux personnes endettées. En cette année de grâce, on prenait soin des plus fragiles en leur offrant une nouvelle perspective de vie de sorte qu'il n'y ait aucun nécessiteux dans le peuple (cf. Dt 15, 4).

Notable est aussi la tradition prophétique selon laquelle le sommet de la compréhension biblique de la justice se manifeste dans la manière dont une communauté traite les plus faibles en son sein. C'est pourquoi Amos (2, 6-8 ; 8) et Isaïe (58), en particulier, élèvent continuellement leur voix en faveur de la justice envers les pauvres qui, par leur vulnérabilité et leur manque de pouvoir, sont écoutés de Dieu seul qui prend soin d'eux (cf. Ps 34, 7 ; 113, 7-8).
4. Le soin dans le ministère de Jésus

La vie et le ministère de Jésus incarnent le sommet de la révélation de l'amour du Père pour l'humanité (cf. Jn 3, 16). Dans la synagogue de Nazareth, Jésus se manifeste comme celui que le Seigneur a consacré et « a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu'ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés » (Lc 4, 18).

Ces actions messianiques, typiques des jubilés, constituent le témoignage le plus éloquent de la mission que le Père lui a confiée. Dans sa compassion, le Christ s'approche des malades par le corps et par l'esprit et il les guérit. Il pardonne aux pécheurs et leur donne une vie nouvelle. Jésus est le Bon Pasteur qui prend soin des brebis (cf. Jn 10, 11-18 ; Ez 34, 1-31). Il est le Bon

Samaritain qui se penche sur l'homme blessé, soigne ses plaies et prend soin de lui (cf. Lc 10, 3037).
Au sommet de sa mission, Jésus scelle le soin qu'il a pour nous en s'offrant sur la croix et en nous libérant ainsi de la servitude du péché et de la mort. Par le don de sa vie et son sacrifice, il nous a ouvert la voie de l'amour et il dit à chacun de nous : “Suis-moi. Fais de même” (cf. Lc 10, 37).

5. La culture du soin dans la vie des disciples de Jésus

Les œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles constituent le cœur du service de la charité de l'Église primitive. Les chrétiens de la première génération pratiquaient le partage pour qu'aucun d'entre eux ne se trouve dans le besoin (cf. Ac 4, 34-35) et ils s'efforçaient de faire de la communauté une maison accueillante, ouverte à toute situation humaine, prête à prendre en charge les plus fragiles. Il devint ainsi habituel de faire des offrandes pour nourrir les pauvres, ensevelir les morts et nourrir les orphelins, les personnes âgées et les victimes de catastrophes, comme les naufrages.

Et lorsque, dans les temps qui ont suivi, la générosité des chrétiens perdit un peu de son élan, certains Pères de l'Église insistèrent sur le fait que la propriété est conçue par Dieu pour le bien commun. Ambroise soutenait que « la nature a répandu toutes les choses pour les hommes et pour un usage commun. […] Par conséquent, la nature a produit un droit commun
pour tous, mais l'avidité en a fait un droit pour un petit nombre ».

[6] Une fois passées les persécutions des premiers siècles, l'Église a profité de la liberté pour inspirer la société et sa culture. « Les besoins du temps exigeaient de nouveaux engagements au service de la charité chrétienne. Les chroniques historiques rapportent d'innombrables exemples d'œuvres de miséricorde. De ces efforts concertés, de nombreuses institutions pour le soulagement de tous les besoins humains sont apparues : hôpitaux, logements pour les pauvres, orphelinats, accueil pour les enfants, refuges pour les gens de passage, et ainsi de suite ».[7]

6. Les principes de la doctrine sociale de l'Église comme base de la culture du soin

La diakonia des origines, enrichie par la réflexion des Pères et animée au cours des siècles par la charité agissante de si nombreux témoins lumineux de la foi, est devenue le cœur battant de la doctrine sociale de l'Église qui s'offre à toutes les personnes de bonne volonté comme un précieux patrimoine de principes, critères et indications desquels tirer la “grammaire” du soin : la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité avec les pauvres et les sans défense, la sollicitude pour le bien commun, la sauvegarde de la création.

*Le soin comme promotion de la dignité et des droits de la personne.

« Le concept même de personne, né et mûri dans le christianisme, aide à poursuivre un développement pleinement humain. Parce que qui dit personne dit toujours relation et non individualisme, affirme l'inclusion et non l'exclusion, la dignité unique et inviolable et non l'exploitation ».

[8] Toute personne humaine est une fin en soi, jamais un simple instrument à évaluer seulement en fonction de son utilité. Elle est créée pour vivre ensemble dans la famille, dans la communauté, dans la société où tous les membres sont égaux en dignité. C'est de cette dignité que dérivent les droits humains, et aussi les devoirs, qui rappellent, par exemple, la responsabilité d'accueillir et de soutenir les pauvres, les malades, les marginaux, chacun étant notre « prochain, proche ou éloigné dans l'espace et dans le temps ».[9]

*Le soin de la maison commune.

Tout aspect de la vie sociale, politique et économique trouve son accomplissement quand il se met au service du bien commun, c'est-à-dire de « cet ensemble de conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu'à chacun de leurs membres, d'atteindre leur perfection d'une façon plus totale et plus aisée ».[10] Par conséquent, nos plans et nos efforts doivent toujours prendre en compte les effets sur l'ensemble de la famille humaine, en pondérant les conséquences pour le moment présent et pour les générations futures.

La pandémie de la Covid19 montre combien cela est vrai et actuel, pandémie devant laquelle « nous nous rendons compte que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble »,[11] parce que « personne ne se sauve tout seul »[12] et aucun État national isolé ne peut assurer le bien commun de sa propre population.[13]

*Le soin au moyen de la solidarité.

La solidarité exprime concrètement l'amour pour l'autre, non pas comme un vague sentiment mais comme « la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c'est-à-dire pour le bien de tous et de chacun parce que tous nous sommes vraiment responsables de tous ».[14] La solidarité nous aide à regarder l'autre – que ce soit comme personne ou que ce soit, au sens large, comme peuple ou comme nation – non pas comme une donnée statistique ou un moyen à exploiter et ensuite à écarter lorsqu'il n'est plus utile, mais comme notre prochain, compagnon de route, appelé à participer comme nous au banquet de la vie auquel tous sont également invités par Dieu.

*Le soin et la sauvegarde de la création.

L'Encyclique Laudato si' prend pleinement acte de l'interconnexion de toute la réalité créée et met en relief l'exigence d'écouter en même temps le cri des nécessiteux et celui de la création. De cette écoute attentive et constante peut naître un soin efficace de la terre, notre maison commune, et des pauvres. À ce sujet, je désire répéter que « le sentiment d'union intime avec les autres êtres de la nature ne peut pas être réel s'il n'y a pas en même temps dans le cœur de la tendresse, de la compassion et de la préoccupation pour les autres êtres humains ».[15] « Paix, justice et sauvegarde de la création sont trois questions entièrement connexes qui ne peuvent pas être séparées pour être traitées individuellement, sous peine de retomber dans le réductionnisme
».[16]

7. La boussole pour un cap commun

Àune époque dominée par la culture du rejet, devant l'aggravation des inégalités dans les nations et entre elles,[17] je voudrais donc inviter les responsables des Organisations internationales et des gouvernements, du monde économique et du monde scientifique, de la communication sociale et des institutions éducatives, à prendre en main cette “boussole” des principes rappelés ci-dessus pour imprimer un cap commun au processus de globalisation, « un cap réellement humain ».

[18] En effet, cela permettrait d'apprécier la valeur et la dignité de chaque personne, d'agir ensemble et dans la solidarité pour le bien commun, en soulageant ceux qui souffrent de la pauvreté, de la maladie, de l'esclavage, de la discrimination et des conflits. J'encourage par cette boussole chacun à devenir prophète et témoin de la culture du soin afin de combler de nombreuses inégalités sociales. Et cela sera possible seulement avec une participation forte et généralisée des femmes, dans la famille et dans chaque environnement social, politique et institutionnel.

La boussole des principes sociaux, nécessaire pour promouvoir la culture du soin, est indicative même pour les relations entre les nations qui devraient être inspirées par la fraternité, le respect réciproque, la solidarité et l'observance du droit international. À ce sujet, la protection et la promotion des droits humains fondamentaux, qui sont inaliénables, universels et indivisibles, doivent être réaffirmées.[19]
Le respect du droit humanitaire doit être aussi rappelé, surtout en ce moment où les conflits et les guerres se succèdent sans interruption. Malheureusement, beaucoup de régions et de communautés ne se rappellent plus le temps où elles vivaient en paix et en sécurité.

De nombreuses villes sont devenues comme des épicentres de l'insécurité : leurs habitants luttent pour maintenir leurs rythmes normaux parce qu'ils sont attaqués et bombardés sans discrimination par des explosifs, de l'artillerie et des armes légères. Les enfants ne peuvent pas étudier. Les hommes et les femmes ne peuvent pas travailler pour nourrir les familles. La famine s'enracine là où elle était inconnue autrefois.

Les personnes sont contraintes de fuir, laissant derrière elles non seulement leurs maisons, mais aussi l'histoire familiale et les racines culturelles.
Les causes de conflit sont nombreuses, mais le résultat est toujours le même : destructions et crise humanitaire. Nous devons nous arrêter et nous demander : qu'est-ce qui a conduit à la normalisation du conflit dans le monde ? Et, surtout, comment convertir notre cœur et changer notre mentalité pour chercher vraiment la paix dans la solidarité et dans la fraternité ?

Que de ressources sont gaspillées en faveur des armes, en particulier les armes nucléaires,[20] des ressources qui pourraient être utilisées à des priorités plus significatives pour garantir la sécurité des personnes, telles que la promotion de la paix et du développement humain intégral, la lutte contre la pauvreté, la garantie des besoins sanitaires. Certains problèmes mondiaux comme la pandémie actuelle de la Covid-19 et les changements climatiques le mettent aussi en lumière. Quelle décision courageuse serait celle de « constituer avec l'argent que l'on emploie pour les armes et pour les autres dépenses militaires, un “Fonds mondial” pour pouvoir éliminer définitivement la faim et contribuer au développement des pays les plus pauvres » ![21]

8. Pour éduquer à la culture du soin

La promotion de la culture du soin demande un processus éducatif. Pour cela, la boussole des principes sociaux constitue un instrument fiable pour divers contextes interdépendants. Je voudrais donner à ce sujet quelques exemples.
L'éducation au soin naît dans la famille, élément naturel et fondamental de la société, où l'on apprend à vivre en relation et dans le respect réciproque. Cependant, la famille a besoin d'être mise dans des conditions qui lui permettent d'accomplir ce devoir vital et indispensable.

Toujours en collaboration avec la famille, d'autres acteurs importants de l'éducation sont l'école et l'université et, de façon analogue par certains aspects, les acteurs de la communication

sociale.[22] Ils sont appelés à véhiculer un système de valeurs fondé sur la reconnaissance de la dignité de chaque personne, de chaque communauté linguistique, ethnique et religieuse, de chaque peuple et des droits fondamentaux qui en dérivent. L'éducation constitue l'un des piliers les plus justes et solidaires de la société.

Les religions en général, et les leaders religieux en particulier, peuvent jouer un rôleirremplaçable en transmettant aux fidèles et à la société les valeurs de la solidarité, du respect des différences, de l'accueil et du soin des frères les plus fragiles. Je rappelle à ce sujet les paroles du Pape Paul VI adressées au Parlement ougandais en 1969 : « Ne craignez pas l'Église : elle vous honore, vous éduque des citoyens honnêtes et loyaux, elle ne fomente pas de rivalités ni de divisions, elle cherche à promouvoir la saine liberté, la justice sociale, la paix. Si elle a quelque préférence, celle-ci va aux pauvres, à l'éducation des petits et du peuple, au soin de ceux qui souffrent ou sont délaissés ».[23]

À ceux qui sont engagés au service des populations dans les organisations internationales,gouvernementales et non gouvernementales, à ceux qui ont une mission éducative, et à tous ceux qui, à divers titres, œuvrent dans le domaine de l'éducation et de la recherche, je renouvelle mon encouragement afin que l'on puisse atteindre l'objectif d'une éducation « plus ouverte et plus inclusive, capable d'une écoute patiente, d'un dialogue constructif et d'une compréhension mutuelle »[24]. Je souhaite que cette invitation, adressée dans le cadre du Pacte éducatif global, trouve une adhésion large et variée.

9. Il n'y a pas de paix sans la culture du soin

La culture du soin, cet engagement commun, solidaire et participatif pour protéger et promouvoir la dignité et le bien de tous, cette disposition à s'intéresser, à prêter attention, à la compassion, à la réconciliation et à la guérison, au respect mutuel et à l'accueil réciproque, constitue une voie privilégiée pour la construction de la paix. « En bien des endroits dans le monde, des parcours de paix qui conduisent à la cicatrisation des blessures sont nécessaires. Il faut des artisans de paix disposés à élaborer, avec intelligence et audace, des processus pour guérir et pour se retrouver ».[25]

En ce temps où la barque de l'humanité, secouée par la tempête de la crise, avance péniblement à la recherche d'un horizon plus calme et serein, le gouvernail de la dignité de la personne humaine et la “boussole” des principes sociaux fondamentaux peuvent nous permettre de naviguer avec un cap sûr et commun. Comme chrétiens, nous tenons le regard tourné vers la Vierge Marie, Étoile de la mer et Mère de l'espérance.

Tous ensemble, collaborons pour avancer vers un nouvel horizon d'amour et de paix, de fraternité et de solidarité, de soutien mutuel et d'accueil réciproque. Ne cédons pas à la tentation de nous désintéresser des autres, spécialement des plus faibles, ne nous habituons pas à détourner le regard,[26] mais engageonsnous chaque jour concrètement pour « former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres ».[27]

Du Vatican, le 8 décembre 2020

François

[1] Cf. Vidéomessage à l'occasion de la 75ème Session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, 25 septembre 2020.
[2] Cf. Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 67.
[3] Cf. “Fraternité, fondement et route pour la paix”, Message pour la 47ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2014 (8 décembre 2013), n. 2.
[4] Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 70.
[5] Conseil Pontifical Justice et Paix, Compendium de la Doctrine sociale de l'Église, n. 488.

[6] De officiis, 1, 28, 132 : PL 16, 67.
[7] K. Bihlmeyer-H. Tüchle, Church History vol. 1, Westminster, The Newman Press, 1958, pp. 373, 374.
[8] Discours aux participants au Congrès organisé par le Dicastère pour le Service du
Développement humain Intégral à l'occasion du 50ème anniversaire de l'Encyclique “Populorum progressio” (4 avril 2017).
[9] Message à la 22ème Session de la Conférence des États Parties à la Convention-Cadre des

Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP 22), (10 novembre 2016). Cf. Table Ronde Interdicastérielle du Saint Siège sur l'Écologie Intégrale, En chemin pour le soin de la maison commune. Cinq ans après Laudato si', LEV, 31 mai 2020.
[10] Conc. Oecum. Vat II, Const. past. Gaudium et spes, n. 26.
[11] Moment extraordinaire de prière en temps d'épidémie, 27 mars 2020.
[12] Ibid.

[13] Cf. Lett. Enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), nn. 8.153.
[14] S. Jean-Paul II, Lett. enc. Sollicitudo rei socialis (30 décembre 1987), n. 38.
[15] Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 91.
[16] Conférence de l'Episcopat Dominicain, Lett. past. Sobre la relación del hombre con la naturaleza (21 janvier 1987) ; cf. Lett. enc. Laudato si' (24 mai 2015), n. 92.
[17] Cf. Lett. enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), n. 125.
[18] Ibid., n. 29.

[19] Cf. Message aux participants à la Conférence internationale “Les droits humains dans le monde contemporain : conquêtes, omissions, négations”, Rome, 10-11 décembre 2018.
[20] Cf. Message à la Conférence des Nations Unies pour la négociation d'un instrument juridiquement contraignant visant à interdire les armes nucléaires en vue de leur élimination complète, 23 mars 2017.
[21] Message vidéo à l'occasion de la Journée Mondiale de l'Alimentation 2020, 16 octobre 2020.

[22] Cf. Benoît XVI, “Éduquer les jeunes à la justice et à la paix”, Message pour la 45ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2012 (8 décembre 2011), n. 2 ; “Gagne sur l'indifférence et remporte la paix”, Message pour la 49ème Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2016 (8 décembre 2015), n. 6.
[23] Discours aux Députés et aux Sénateurs de l'Ouganda, Kampala, 1er août 1969.
[24] Message à l'occasion du lancement du Pacte Éducatif, 12 septembre 2019.
[25] Lett. enc. Fratelli tutti (3 octobre 2020), n. 225.
[26] Cf. Ibid., n. 64.

[27] Ibid., n. 96 ; cf. “Fraternité, fondement et route pour la paix”, Message pour la 47e Journée Mondiale de la Paix 1er janvier 2014 (8 décembre 2013), n. 1.

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In memoriam : Nayè Marie-Jeanne Paré

Sat, 02/01/2021 - 20:49

3 janvier 1994 - 3 janvier 2021
Voilà 27 ans, qu'il a plû au Seigneur de rappeler à lui sa servante, Paré Nayè Marie-Jeanne Paré

En sa mémoire, les familles PARE, KI, TOE, YOUANE à Koin, Bounou, Sui, Toma, Ouagadougou, Kalabo, Bobo-Dioulasso, Abidjan, Conakry.
PARE Jean-Marc à Toma,
PARE Bernadette à Kalabo,
PARE Emmanuel à Koon,
PARE Cyriaque, PARE Kisito à Ouagadougou,
KI Sylvain à Conakry,
PARÉ Jeanne d'Arc à Koin,
PARE Noëlla à Bobo-Dioulasso,
Soeur PARE Edwige à Ouagadougou
PARE Sébastien à Abidjan,
vous prient de vous unir à eux dans la prière pour le repos de son âme.

« Nul ne disparaît lorsque son souvenir demeure dans nos cœurs »

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Présidentielle au Niger : Un second tour prévu pour le 20 février 2021

Sat, 02/01/2021 - 14:10

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) nigérienne a annoncé ce 2 janvier 2021, les résultats de la présidentielle du 27 décembre 2020. Aucun candidat n'a pu obtenir la majorité pour être déclaré vainqueur au premier tour.

Ainsi, le ministre de l'intérieur, Mohamed Bazoum, candidat du PNDS (parti au pouvoir) et l'ancien président Mahamane Ousmane sont qualifiés pour un second tour prévu pour le 20 février 2021. Les deux candidats ont obtenu respectueusement 1.879 543 voix pour le premier cité et 811.836 voix pour le second.

Les partisans de Mohamed Bazoum surfaient sur un coup K.O au premier tour. Cet exploit n'a pas été édité. Le "protégé" de Mahamoudou Issoufou, le président sortant nigérien, est ainsi contraint à un second pour peut-être espérer remporter l'élection.

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Mali : L'ancien Premier ministre Modibo Keita est décédé

Sat, 02/01/2021 - 12:40

"C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la nouvelle du décès ce matin (samedi 2 janvier 2021), de Monsieur Modibo KEITA, ancien Premier ministre. Nous nous inclinons à la mémoire de ce grand homme d'Etat pétri de valeurs. A sa famille, nous présentons nos condoléances attristées et prions pour le repos de son âme", annonce la Primature du Mali sur Facebook.

Modibo Keita a été le Premier ministre du président Ibrahim Boubacar Keita de janvier 2015 à avril 2017. Il a également été, brièvement, le chef du gouvernement sous la présidence d'Alpha Konaré de mars à juin 2002.

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C'est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons la nouvelle du décès ce matin, de Monsieur Modibo KEITA, ancien...

Publiée par Primature du Mali sur Samedi 2 janvier 2021

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Covid-19 : Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo nie toute implication dans les recherches cliniques sur l'Apivirine

Sat, 02/01/2021 - 12:05

Le centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO), dans un communiqué en date du 31 décembre 2020, nie avoir été informé ou associé à une quelconque étude clinique sur l'Apivirine qui l'impliquerait.

L'hôpital fait savoir qu'il n'a été ni demandeur, ni instigateur d'aucun essai clinique sur l'Apivirine.

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