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Updated: 2 days 20 hours ago

Covid-19 dans la région du Centre : Les horaires des sites de dépistage réaménagés

Thu, 21/01/2021 - 15:19

Le directeur régional de la santé du Centre, dans une correspondance adressée aux Médecins-chefs des districts sanitaires, indique que les horaires des sites de dépistage Covid-19 de la région du Centre sont réaménagés à partir du 19 janvier 2021.

Elles sont désormais de 7h30 à 17h00 dans les sites de prélèvements des CMU 52 et 15, des Centres médicaux Pogbi et Saaba et du CSPS de Dassasgho.

Les sites de l'aérogare pèlerin et les centres médicaux avec antenne chirurgicale de Pissy et de Kossodo devont quant à eux dépister 24heures /24.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Révélations du JNIM sur Bounti (Mali) : Un écran de fumée ?

Thu, 21/01/2021 - 15:15

Si j'en crois les commentaires de certains de mes confrères sur les réseaux sociaux, le JNIM n'aurait subi aucune perte à Bounti. La vingtaine de victimes serait donc, selon leurs dires, des civils innocents. Cette information vient incriminer les Français et Barkhane, que les terroristes auraient tout intérêt à voir quitter le pays.

Mais au-delà des déclarations, où sont les preuves ? Pour une organisation habituée à communiquer sur la toile, à nous inonder de vidéos barbares, où sont les images des femmes et des enfants tués par les frappes françaises ? Je n'en ai pour le moment vu aucune et c'est pour le moins surprenant. D'ailleurs plusieurs journalistes intrigués par les soupçons de victimes civiles à Bounti, ont mené une enquête et n'ont rien trouvé d'incriminant, preuve des mensonges d'un « JNIM manipulateur ».

Et si cette opération militaire avait bel et bien ciblé des combattants, ceux des Katibat du Macina et du Serma ? Ces deux groupes terroristes, affiliés au JNIM, martyrisent depuis des années les populations du Centre. Ils pillent, menacent, détruisent, violent, assassinent et maintenant ils dissimulent la vérité, n'hésitant pas à contrevenir aux principes de l'Islam et de la taqîya.

Mais on comprend que les communicants du JNIM ont tout intérêt à mentir et à se faire passer pour plus forts que ce qu'ils ne sont réellement. Comment recruter de nouveaux jeunes prêts à mourir pour la cause ? Comment encourager tous ceux qui sont déjà endoctrinés à poursuivre le combat si on apprend qu'une vingtaine d'entre eux a encore été décimée ?

Dans toute son atrocité, souvenons-nous que le JNIM « maîtrise » aussi l'art de la manipulation. Des armes et des combattants pour mener son djihad, aujourd'hui, il en manque. De plus en plus affaibli, il n'a alors d'autre choix que de nous tromper pour continuer d'exister.

Idrissa Khalou
@IKhalou

Categories: Afrique

Applications de messagerie : Ces solutions africaines qui veulent se frayer un chemin

Thu, 21/01/2021 - 12:34

Le sursis donné par WhatsApp à ses utilisateurs pour la mise en vigueur de ses nouvelles conditions d'utilisation le 5 mai prochain, donne le temps à ceux qui le désirent de tester Telegram, Signal mais surtout de tenter l'expérience avec Supfrica ou Dikalo, des applications made in Africa. Découverte.

Le tollé suscité par l'annonce de la mise à jour de WhatsApp, début janvier, offre une occasion aux utilisateurs africains de tester et d'apprécier les solutions alternatives que proposent leurs frères du continent.

Prenons le cas de Supfrica créé par le Sierra léonais, Hafiz Alhassan-Kanu. Selon la description faite par son concepteur, l'application est disponible depuis décembre 2020 sur le Play Store et est deux fois plus rapide que WhatsApp.

L'appli permet aux utilisateurs d'envoyer des textos et des messages vocaux, de passer des appels vocaux et vidéo et de partager des images, des documents.

Quelques bugs

Téléchargée plus de 100 000 fois, ses utilisateurs se plaignent pourtant de l'arrivée tardive du message de vérification du numéro de téléphone lors de leurs inscriptions. Nous l'avons testé et malheureusement, silence radio pour le moment. Y-a-t-il une affluence sur l'application ou est-ce un bug ? En attendant que tout rentre dans l'ordre, les développeurs méritent des encouragements.

La deuxième application créée cette fois-ci par un Camerounais, c'est Dikalo. A la différence de Supfrica, elle est à la fois disponible et sur Androïd et sur iOS. Dikalo est aussi disponible sur le Web, Windows, Mac et Linux.

Selon son concepteur, Alain Ekambi, Dikalo permet de démarrer une conversation sans avoir besoin de numéro de téléphone. Un mail et un identifiant de l'utilisateur sont suffisants.

Un air d'Africain

Vous pourrez aussi envoyer du texte, des images et des messages vocaux à d'autres utilisateurs et discuter dans des groupes et surtout utiliser des autocollants à l'africaine, uniques et amusants. Les autocollants symbolisent les expressions de chaque pays.

Tout comme Supfrica, la création de Dikalo est saluée par les internautes mais beaucoup ont relevé de nombreux bugs récemment qui rendent difficile l'utilisation de l'application. Ils déplorent également l'absence de l'appel vidéo. Lire la suite sur Faso-tic.net

HFB

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Categories: Afrique

85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO : La pandémie du Covid-19 au menu des échanges

Thu, 21/01/2021 - 12:08

Le Conseil des ministres de la CEDEAO tient, les 20 et 21 janvier 2021, sa 85e session ordinaire en vidéoconférence, Covid-19 oblige, en vue de préparer la session des chefs d'Etat et de gouvernement qui aura lieu le 23 janvier dans le même format de vidéoconférence. La synthèse de cette session ordinaire à huis clos a été faite à la presse par le ministre délégué auprès du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Maxime Koné.

Au menu de cette 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO, plusieurs questions ont été abordées. Des questions allant de la santé à la politique en passant par la sécurité et l'économie. Il s'est agi précisément, dit le ministre Maxime Koné, des questions sur l'état de la communauté au niveau sanitaire, politique, sécuritaire et économique. Principalement sur l'état sanitaire dominé par la pandémie du Covid-19, explique le ministre Koné, un rapport a été produit par l'organisation ouest africaine de la santé, proposant en perspective la mise en œuvre du vaccin anti Covid-19 pour la moitié de la population dans l'espace de la communauté.

Une vue de la vidéoconférence de la 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO

L'autre proposition faite, en plus de la mise en œuvre du vaccin anti Covid-19, c'est l'harmonisation du test de dépistage dans l'espace de la CEDEAO, a annoncé Maxime Koné. Car selon le diplomate, d'un pays à un autre, les prix varient entre 250 000 et 30 000 FCFA, et il est très important de faire cette harmonisation, d'où la nécessité pour les ministres de la CEDEAO de se pencher sur la question. La troisième et dernière proposition faite toujours sur la question du Covid-19, précise Maxime Koné, c'est aussi l'harmonisation du système du test du Covid-19. Parce que, d'un pays à un autre, les tests ne sont pas valides, une question qu'il faut travailler à corriger.

Maxime Koné, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur.

Pour terminer, le ministre Maxime Koné a fait savoir que cette 85e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO se tient en prélude de la session des chefs d'Etat et de gouvernement prévue ce 23 janvier également en vidéoconférence.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Yagha (région du Sahel) : La section provinciale du MBDHP alerte sur la situation humanitaire difficile

Thu, 21/01/2021 - 12:00

Depuis plus de quatre (4) ans, la province du Yagha vit sous emprise de l'hydre terroriste. Cette situation sécuritaire rend la province de plus en plus vulnérable et hypothèque lourdement tout développement de la province. Il est urgent et impérieux qu'une inversion positive de tendances s'amorce et se concrétise à travers une gestion efficace de la situation, avec la contribution de tout citoyen épris de paix et soucieux de la cohésion sociale tant recherchée.

La province du Yagha a connu en effet un pic d'insécurité inégalable depuis l'assassinat du doyen Bab LANKOANDE, l'enlèvement du pasteur Omar TINDANO et ses enfants, dans la nuit du 10 au 11 février 2020, suivi de l'exécution du pasteur le 13 février 2020. A la suite de l'exécution du 13 février, s'en sont suivies les atrocités du 29 février 2020, lors de l'attaque du commissariat de police qui a coûté la vie à dix de nos vaillants policiers. Cette dernière attaque était-elle de trop, pour voir la province se vider de la majorité de ses services publics ?

Ainsi a-t-on amèrement constaté la fermeture :

Du commissariat de police, pourtant chargé de la sécurité des personnes et des biens ;
Des services de la douane, de l'environnement, de la perception, des impôts et finances, de la plupart des écoles et lycées, ainsi qu'une suspension temporaire des services de santé et de l'action sociale ;

Du Haut-Commissariat, fermé temporairement et travaillant actuellement à minima.
Depuis, la situation sécuritaire délétère ainsi vécue au chef-lieu de la province a également entraîné la fermeture des services publics de base dans toutes les cinq communes de la province, à l'exception de quelques services de santé et de quelques établissements du primaire et du post-primaire, tels ceux de la ville de Sebba.

La ville de Sebba enregistre actuellement un afflux important de personnes déplacées internes (PDI) venues de différents villages de la province, suite à des menaces et ultimatums reçus d'hommes armés non identifiés.

Des villages comme Takatami, Mansila, Fouly, Pontitiaga se sont pratiquement vidés de leurs populations, qui ont trouvé refuge à Sebba, tandis que celles de Botonou, Ouro-Djama ont migré en grand nombre à Solhan, où ils estiment se sentir plus en sécurité.
Vivant dans des conditions extrêmement difficiles, il est à la fois urgent et impérieux que l'Etat Burkinabè redouble d'efforts pour venir en aide à ces PDI qui, pour la plupart, n'ont de quoi se nourrir, se soigner, se vêtir, ni se loger.

Les effets induits cette situation sécuritaire et humanitaire viennent ainsi en rajouter aux difficultés, multiples et multiformes, que vit la province du Yagha et la ville de Sebba en particulier, déjà confrontée à d'énormes problèmes d'eau, de vie chère du fait de la flambée des prix des produits de première nécessité et du carburant (700 à 800 FCFA le litre d'essence), d'inaccessibilité due à l'état défectueux des routes, de qualité défectueuse des réseaux de téléphonie mobile, etc.

Hélas, les lendemains d'élections couplées du 22 novembre 2020 (qui d'ailleurs, dans la province du Yagha, n'ont pu se tenir qu'à Sebba et à Boundoré pour cause d'insécurité) n'augurent pas de meilleures perspectives. En effet, à l'issue de ces élections et de la victoire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), la solution d'urgence à cette insécurité ambiante n'a consisté qu'en un recrutement de Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui du reste et en attendant meilleure solution, devraient être rigoureusement encadrés, afin d'éviter toutes dérives possibles et rassurer les populations.

Face à une telle situation d'ensemble, la section du Mouvement Burkinabè des Droits de l'Homme et du Peuple (MBDHP) du Yagha, constant dans sa triple mission de promotion, de protection et de défense des droits de l'homme, invite instamment les autorités politiques provinciales (du Yagha) et nationales à :

Assurer un meilleur suivi et une meilleure protection des personnes déplacées internes (PDI) et les mettre dans des conditions humanitaires acceptables tout en n'oubliant pas ceux (PDI) se trouvant à Mansila, Boundoré et Solhan qui vivent également des conditions extrêmement difficiles ;

Œuvrer à réunir et garantir des conditions sécuritaires nécessaires pour leur retour dans leurs villages respectifs ;

Prendre en charge, de façon résolue, la question sécuritaire et de la cohésion sociale, pour une résolution efficace et efficiente de cette crise sécuritaire et humanitaire qui continue de faire des ravages inestimables ;

Améliorer les conditions de vie et de travail des éléments des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), afin de leur permettre de mieux assurer la défense du territoire national contre les forces du mal qui traumatisent nos vaillantes populations et endeuillent la Nation ;

Prendre toutes mesures nécessaires pour la réouverture du commissariat de police, et de tous les services publics de Sebba ;

Prendre des mesures pour une harmonisation des prix des produits de première nécessité et des hydrocarbures de Sebba avec ceux du reste du Burkina Faso.

Sebba, le 18 Janvier 2021

LA SECTION MBDHP-YAGHA

Categories: Afrique

Taxe sur les véhicules à moteur : Paiement possible par Moov money

Thu, 21/01/2021 - 09:30

La Taxe sur les véhicules à moteur (TVM) a été établie en 2019 au profit des Collectivités territoriales par l'article 295-1 du Code général des impôts.

Cependant, en raison des engorgements devant les guichets et des perturbations de réseaux, la Direction générale des impôts (DGI) a connu des difficultés dans le recouvrement de cette taxe qui doit être payée au plus tard le 31 mars de l'année en cours et le cas échéant dans les trente jours suivant la première immatriculation ou l'acquisition pour les véhicules non soumis à l'immatriculation. Toute chose qui a occasionné des désagréments regrettables aux contribuables.

Consciente de cette situation, et résolument engagée dans un processus d'amélioration continue du service au contribuable, la DGI en partenariat avec MOOV AFRICA BURKINA a procédé au développement d'un module de paiement en ligne de cette taxe.

Aussi, voudrais-je porter à la connaissance de tous les contribuables que le module de paiement de la TVM par MOOV MONEY est désormais opérationnel.

Les contribuables pourront donc, avec le numéro d'immatriculation de leur véhicule, s'acquitter de leur taxe en saisissant la syntaxe *555*4# de MOOV MONEY et en suivant la procédure.

Par ailleurs, les contrôles des paiements faits par MOOV MONEY pourront être effectués électroniquement. Par conséquent, il n'est pas nécessaire pour les contribuables de se déplacer dans les centres des impôts pour récupérer leurs quittances de paiement après s'être acquittés de cette taxe par MOOV MONEY.

Toutefois, les paiements faits aux guichets ne pourront être vérifiés que sur la base des quittances délivrées à cet effet.

Aussi, des travaux sont en cours pour offrir la possibilité de paiement de la TVM avec d'autres opérateurs de mobile money.

La Direction générale des impôts au service du développement économique et social du Burkina Faso.

Le Directeur général des impôts

Moumouni LOUGUE
Chevalier de l'Ordre de l'Etalon

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un évaluateur pour le programme d'appui au processus électoral phase II (PAPE)

Thu, 21/01/2021 - 09:30

Diakonia est une organisation de développement travaillant de concert avec les partenaires locaux pour une société juste et équitable à l'abri de la pauvreté. Diakonia reste convaincue que les acteurs locaux dès lors qu'ils en ont les capacités, induisent des changements durables suivant des méthodes qu'ils s ‘approprient. Diakonia leur offre une trame d'incubation à travers ses principes de good partnership/donorship afin de changer « leur monde ». Pour ce faire, les thématiques transversales de Diakonia et les publics cibles vulnérables Femmes et Jeunes restent une orientation prégnante.

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme d'appui au processus électoral phase II (PAPE II), Diakonia souhaite recevoir des offres pour la réalisation de l'évaluation du programme PAPE couvrant la période janvier 2020 – mars 2021. Cette évaluation concernera le Bureau pays de Diakonia basé à Ouaga à la Patte d'Oie et ses partenaires de mise en œuvre pour la plupart basé également à Ouagadougou.

A ce titre, les personnes physiques (consultants ou experts…), personnes morales (cabinets, bureaux d'études, groupements de bureaux d'études…), remplissant les conditions prévues dans les termes de référence, et intéressées à prendre part à cette manifestation d'intérêt, sont invitées à nous faire parvenir leurs offres, rédigées en langue française et en trois exemplaires dont l'un marqué « ORIGINAL » et les deux autres « COPIE » ainsi qu'une clé USB contenant les documents cités au siège de l'ONG DIAKONIA.

Les offres devront comportées :

Une lettre de soumission adressée au Directeur Pays de Diakonia ;
Une offre technique complète ;

Les attestations démontrant que le consultant (cabinet, bureau ou groupement) est en règle vis-à-vis des lois fiscales et sociales ;

Les attestations éventuelles de bonne exécution de marchés similaires ;

Le CV des consultants/tes daté et mis à jour avec copie des diplômes et attestations

Tout autre document pertinent en relation avec la mission.

Une offre financière comportant un devis estimatif, un bordereau des prix unitaires, dont le montant total (en chiffres et en lettres) devra être fait-en hors taxes et, en toutes taxes comprises.

Procédure, Date de Dépôt des dossiers

Les dossiers sont recevables au siège de Diakonia sis à Ouagarinter, Patte d'Oie, côté sud de la station Shell du 08 au 10 février 2021 . Le recrutement se fera par un Comité de sélection et seul le cabinet retenu sera contacté pour la réalisation de l'évaluation qui débutera le 15 février 2021.

Contact :

Les termes de référence complets peuvent être retirés au bureau de Diakonia sis à Ouagarinter ou sollicités à l'adresse : burkina@diakonia.se ou yolande.toe@diakonia.se

Téléphone : 25 38 01 31/25 38 01 32.

Nadine Kone
Directrice Pays

Categories: Afrique

Offre d'emploi : Huit (08) postes à pourvoir au sein d'une importante société minière

Thu, 21/01/2021 - 09:30

Le Cabinet Eveil Consulting souhaite recevoir pour le compte d'une importante société prestant dans l'exploitation minière des candidatures pour les postes suivants :

 POSTES A POURVOIR

1. 01 CHEF DE PROJET (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Direction du projet

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 5 en Ingénierie/ Génie minier ou d'un diplôme équivalent ;

- Avoir au moins 10 ans d'expériences dont 5 ans à un niveau de supervision dans l'industrie minière ;

Avoir de solides connaissances pratiques des méthodes et des procédures d'exploitation à ciel ouvert ;

Bonne compréhension et connaissance pratique des lois et règlements applicables aux mines et aux usines minières ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités ;

Avoir un grand sens analytique.

PRINCIPALES RESPONSABILITES

Élaborer et mettre en œuvre une stratégie globale pour le développement de la mine sur la base des contributions d`autres départements et du personnel ;

Examiner les données, comme les cartes et plans, les rapports d`arpentage et les dossiers géologiques, et rencontrer les services d`ingénierie, d`entretien et de surveillance pour planifier et diriger le développement de la mine ;

Assurer une bonne coordination avec l`équipe de l`usine pour atteindre l`objectif de production et éviter les marches à vide du concassage ;

Travailler en étroite collaboration avec l`équipe de maintenance mobile et assurer les meilleures conditions d`utilisation de la flotte de la mine, afin d`éviter les pannes précaires et non planifiées ;

Analyser les dossiers et les rapports, tels que la teneur du minerai, la qualité de l`air, la sécurité, les coûts opérationnels et les estimations du revenu potentiel pour s`assurer que tous les programmes suivent les prévisions ;

Se tenir au courant des lois minières et des règlements de sécurité, et émettre des directives pour diriger les rapports afin d`assurer le respect des règles et règlements applicables ;

Établir le budget de production en utilisant l`information provenant du budget global de la Mine et des objectifs du plan d`affaires ;

Examiner, analyser et engendrer les changements requis quant à l`amélioration des performances dans tous les secteurs des opérations minières en collaboration avec les départements de services ;

Développer et analyser de nouvelles méthodes de travail afin d`augmenter l`efficacité, réduire les coûts, réduire les risques d`accidents et améliorer la gestion environnementale et la qualité du travail effectué ;

Encourager et favoriser l`amélioration continue à tous les niveaux, être un leader et référence pour l`équipe en la matière ;

Être immédiatement disponible.

2- 01 INGENIEUR MINIER

Type de contrat : CDD
Département : Ingénierie

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 5 en Ingénierie/ Génie minier ou d'un diplôme équivalent ;

Avoir au moins 7 ans d'expériences dont 5 ans à un niveau de planification dans l'industrie minière et 3 ans à un niveau de production ;

Avoir de solides connaissances pratiques des méthodes d'exploitation et des procédures minières ;

Bonne compréhension et connaissance pratique des lois et règlements applicables aux mines et aux usines minières ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités ;

Avoir un grand sens analytique ;

Avoir de solides connaissances des levés et des études préliminaire sur le minerais, les dépôts miniers ou de houille afin d'évaluer la faisabilité économique et environnementale de futures opérations minières ;

Bonne maîtrise des applications informatiques pour la conception, la modélisation, la représentation cartographique des mines et la surveillance des conditions dans celles-ci ;

Être immédiatement disponible.

3- 01 SUPERVISEUR MAINTENANCE (H/F)

Type de contrat : CDD

Département : Maintenance

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac professionnel en mécanique industrielle ou d'un diplôme équivalent ; - Avoir au moins 3 ans d'expériences dont 2 ans dans un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir de l'expérience sur les équipements lourds de marque KOMATSU ;

Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;

Avoir un grand sens analytique ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;

Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

4- 01 PLANIFICATEUR MAINTENANCE (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Maintenance

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 3 en mécanique industrielle ou d'un diplôme équivalent ;

- Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans dans un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir de l'expérience sur les équipements lourds de marque KOMATSU ;

Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités

Avoir un grand sens analytique ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;

Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

5- SUPERVISEUR PRODUCTION (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Maintenance

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 3 (toutes options) ou d'un diplôme équivalent ou une expérience équivalente ;

- Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans dans un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités

Avoir un grand sens analytique ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;

Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

6- 01 MECANICIEN D'ENGINS LOURDS (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Maintenance

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un BEP en mécanique industrielle ou d'un diplôme équivalent ;

- Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans dans un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir de l'expérience sur les équipements lourds de marque KOMATSU ;

Être attentif et savoir prioriser les tâches ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;

Être proactif à l'égard de la sécurité et de l'identification des dangers ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

7- 01 CHEF COMPTABLE (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Comptabilité

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 5 en Comptabilité/ Contrôle Audit/ Gestion ou d'un diplôme équivalent ;

- Avoir au moins 7 ans d'expériences dont 5 ans dans un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir de solides connaissances en gestion comptable et financière, en fiscalité et en droit sociale ;

Avoir une parfaite maîtrise de la règlementation en vigueur ;

Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des outils et logiciels usuels ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités

Avoir un grand sens analytique ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux, discret et honnête ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

8- SUPERVISEUR SAFETY (H/F)

Type de contrat : CDD
Département : Hygiène- Santé et Environnement

FORMATION ET COMPETENCES

Etre titulaire d'un Bac + 3 en Santé, Sécurité et Environnement ;

- Avoir au moins 5 ans d'expériences dont 3 ans à un poste similaire dans un environnement industriel ou minier ;

Avoir de solides connaissances sur les protocoles et procédures de sécurité ;

Avoir une parfaite maîtrise des logiciels usuels, des technologies et des instruments de sécurité ;

Avoir une bonne maîtrise des normes de références et des techniques d'évaluation des risques ;

Avoir des connaissances informatiques avancées et une bonne maîtrise des logiciels usuels ;

Avoir des aptitudes organisationnelles et savoir prioriser les responsabilités

Avoir un grand sens analytique ;

Être physiquement apte, organisé, minutieux et honnête ;

Être immédiatement disponible ;

Parler couramment le Français et une langue locale ; parler l'Anglais serait un atout.

 COMPOSITION DU DOSSIER

• Une demande adressée au directeur du cabinet en précisant le poste ;

• Un CV récent et bien détaillé ;

• Une lettre de motivation

• Copies légalisées des diplômes, certificats et attestations ;

• Copies de la CNIB et du Permis de conduire ;

• 03 contacts de personnes de références.

Les candidats intéressés sont invités à transmettre leur dossier sous plis fermé au siège du cabinet sis aux 1200 logements (tel : 78 95 35 53) ou par email à l'adresse eveileducation@yahoo.fr (veuillez préciser le poste).

NB : Date de dépôt des candidatures : Du 18/01/2021 au 25/01/2021 à 17H00mn

Categories: Afrique

Lefaso.net : Promo sur vos campagnes d'emailing

Thu, 21/01/2021 - 09:30

A travers l'e-mailing, Lefaso.net vous offre l'occasion d'atteindre 50 000 personnes en leur envoyant vos messages et offres publicitaires par mail.

Categories: Afrique

Ecole Burkinabè des Affaires : Recrutement en Masters spécialisés en Transport & Logistique, et Management des structures de santé

Thu, 21/01/2021 - 09:00

La Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), en partenariat avec Toulouse Business School (TBS), recrute pour le compte de l'Ecole Burkinabè des Affaires des candidats pour le cycle de Masters spécialisés en :

Transport & Logistique,
Management des structures de santé.

Peuvent faire acte de candidature :

Les étudiants,

Les salariés,

Toutes personnes en quête de formation diplômante dans les filières ci-dessus citées.

Composition du dossier de candidature :

Une demande manuscrite adressée au Directeur Général de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso ;

Une copie légalisée du diplôme de niveau BAC+3 (Licence ou équivalent) ;

Un extrait d'acte de naissance ;

Une photocopie non légalisée de la CNIB ;

Une fiche d'identification à remplir au dépôt du dossier.

Dépôt des dossiers :

Les candidats titulaires de la licence ou d'un niveau d'études équivalent sont informés que les dossiers de candidatures seront reçus jusqu'au 15 mars 2021 à 15 Heures au secrétariat de la Direction de la Formation Professionnelle de la CCI-BF sise à Ouagarinter.

NB : Les cours débuteront en mars 2021 et se feront en alternance : 1 semaine /mois

Infoline : +226 54 45 62 90 / 70 81 89 62

La CCI-BF, l'excellence au service d'un secteur privé prospère !

Categories: Afrique

The embassy of the United States of America announces the Annual Competition for Fulbright & Humphrey Exchange Programs from December 1, 2020 to January 29, 2021

Thu, 21/01/2021 - 09:00

More Information and Application Forms : https://bf.usembassy.gov/

1. Fulbright Visiting Student (FVS)

For students and professionals who would like to pursue a master's degree or PhD in the United States (1-2 year grants). Candidates must have a high level of English – enough to successfully pursue full-time graduate-level study in the United States (i.e., a TOEFL score of at least 575).

2. Fulbright Visiting Student – Long Term English (FVS-LTE)

This program is similar to the Fulbright Visiting Students Program discussed in item 1, except candidates can have English language training in the United States for up to eight months before their master's degree program. The program is only available to candidates seeking a master's degree and must have a TOEFL score of at least 550.

3. Fulbright African Research Scholar Program (ARSP)

This program is intended for university faculty members or individuals working at independent research centers, museums, or other cultural institutions that have educational and research objectives. This program allows selected applicants to go to the United States to conduct research for three-to-nine months during the academic year. There is also a special program for persons who desire to do AIDS-related research or professional development in the United States. The disciplines eligible for the special AIDS program include : Sociology and social work, anthropology, education, economics, law, public administration, communications, art, theater, medical sciences, biological sciences, and psychology. A good command of English is essential, but no minimum TOEFL score is required.

4. Hubert H. Humphrey Fellowship Program

For mid-level professionals who are moving up into leadership positions in the public or private sector. This program offers an opportunity to develop one's leadership skills and learn the latest in their field. Fellows spend approximately nine months in the United States taking graduate-level courses at a U.S. university, participating in long-term leadership development programs and engaging with professional peers from around the world in non-academic professional development activities. This is not an academic degree program. The goal is general professional development. Candidates must already have an undergraduate university degree, at least five years of professional experience, and be proficient in English (TOEFL score of at least 550).

5. Fulbright Teaching Excellence and Achievement Program

This Program brings international teachers to the United States for a six-week program to take academic seminars for professional development at a host university and to observe and share their expertise with teachers and students at the host university and at local primary and secondary schools. Applicants must be current secondary-level, full-time teachers of English, English as a Foreign Language (EFL), math, science, or social studies including special education teachers in those subjects at institutions serving primarily a local population. Applicants must hold at least a bachelor's degree or the equivalent and have completed at least five years of full-time teaching by the start of the program. Applicants should be able to demonstrate English language proficiency by attaining a minimum score of 450 on the TOEFL.

• Applicants must be citizens or permanent residents of Burkina Faso.
• Application forms must be completed and returned to the American Embassy (Service entrance)
by January 29, 2021.

Public Information Sessions :
Each Wednesday from 15:00 to 17:00 (Dec. 2, 2020 - Jan. 27, 2021) at :
La Grande Salle de la Rotonde
Behind ENAM
PLEASE ARRIVE EARLY !
ALL ATTENDEES MUST WEAR A FACE MASK AND
OBSERVE HEALTH MEASURES TO PREVENT THE SPREAD OF COVID-19

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Oumar Jules René DIARRA : Programme des messes

Thu, 21/01/2021 - 08:30

La grande famille Royale du Yatenga,
Sa Majesté le Naaba Kiba, Roi du Yatenga
Le responsable coutumier de Teonsgo

Les familles DIARRA et OUEDRAOGO à Teonsgo, Ouahigouya, Ouagadougou, Abidjan et Chicago,

Les familles DAH, SIB, et KAMBOU à Gaoua, Kampti, Batié-Nord, Bobo Dioulasso, Ouagadougou et Abidjan.

Les familles alliées : LOMPO, NEBIE et ZOUNGRANA.

Les enfants : Léonce, Valérie, Hermann, Antonine et Rebecca,

La belle fille : Marie Nadège DIARRA/LOMPO

Les beaux fils : Mahamadi NEBIE et Aimé ZOUNGRANA

Les petits-enfants : Yasmine Laurencia, Yann, Maureen, Nathanaël, Arielle et Anthonia.

Les arrières petits-enfants : Anicet, et Ange.

Vous informent qu'à l'occasion du troisième anniversaire du rappel à Dieu de leur époux, père, beau-père, grand-père et arrière grand père
Oumar Jules René DIARRA, décédé le 22 janvier 2018, à Ouagadougou.

Des messes seront dites pour le repos de son âme selon le programme suivant :

Union de prières

" Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts" 1 Thessaloniciens 4:14

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Burkina : Roch Kaboré veut de « bons, fidèles et loyaux serviteurs » des Burkinabè

Tue, 05/01/2021 - 00:55

Le discours du président Roch Kaboré le 31 décembre 2020 n'évoque aucun chiffre. Même pas les dernières données démographiques de la population burkinabè, plus de 20 millions d'habitants. Ce qui implique des politiques publiques rigoureuses à définir.

Il y a cependant un passage de son message qui retient l'attention. « Dans quelques jours, une équipe gouvernementale sera constituée et va se mettre au travail immédiatement pour dérouler le programme pour lequel j'ai bénéficié de la confiance des Burkinabè pour les cinq années à venir. Les priorités sont connues et la feuille de route du gouvernement est prête.

J'en appelle au sens des responsabilités de tous afin que la noble et exaltante mission de servir le Peuple décuple les énergies des uns et des autres pour en faire de bons, fidèles et loyaux serviteurs du Peuple burkinabè.

C'est le prix que nous devons payer pour réhabiliter le politique et les hommes et femmes politiques. C'est aussi à ce prix que nous pourrons mobiliser tous les Burkinabè autour de leurs intérêts que nous devons servir, défendre et promouvoir. »
De mémoire, c'est la première fois que le président Kaboré emploie les termes « servir le Peuple », « serviteurs du Peuple ». Dans cette dynamique, il laisse sous-entendre que le gouvernement qui sera constitué dans les prochains jours sera celui d'Hommes qui ont pour seul souci, celui de servir les Burkinabè. Des Hommes vertueux, qui placent l'intérêt général au-dessus de tout. Ces Hommes existent toujours dans ce Burkina. Il suffit de le vouloir pour les trouver.

Le premier quinquennat a été émaillé de beaucoup de cas de mauvaise

gouvernance, de gabegie, de malversations impliquant des hauts fonctionnaires de l'administration, souvent même proches du président Kaboré. La gestion calamiteuse du carburant à Kosyam selon un audit de l'ASCE/LC ; les audiences monnayées, c'est toujours à Kosyam ; le cas Jean Claude Bouda ; l'affaire charbon fin, etc. Rares sont les sanctions qui ont suivi ces actes. Si Roch Marc Christian Kaboré veut laisser une bonne empreinte dans l'histoire du Burkina, son deuxième et dernier mandat (c'est lui-même qui le dit) doit être sans complaisance.

Le président du Faso est bien conscient que par leur manière de gouverner, les Burkinabè ne leur font plus confiance au point que même quand le gouvernement pose une action louable, elle est suspectée. On peut donc comprendre, dans une certaine mesure, quand il parle de « réhabiliter le politique et les hommes et femmes politiques ».

Il y a bien attendu une fracture entre les gouvernants et les gouvernés. Il faut quitter la gouvernance mouta-mouta et créer les cadres qui permettront aux citoyens d'avoir un regard sur la gestion des affaires publiques. Que les gouvernants sachent qu'ils sont des « serviteurs », par la même occasion, certains comportements qui frisent le mépris envers le peuple sont à proscrire.

On peut dire que le président a pris la mesure de la situation et qu'il ne souhaite certainement pas rééditer le quinquennat 2016-2020. Dans son message, on sent cette volonté d'amener les Burkinabè à adhérer à la même cause, de partager la même vision. « (…)

Nous devons, ici et maintenant, engager les réformes qui s'imposent pour améliorer la gouvernance aux plans politique, économique et social, lutter plus efficacement contre la corruption et amener les Burkinabè à aimer et à être fiers de leur pays. » Mais on a bien envie de dire que les Burkinabè aiment et sont fiers de leur pays. Le seul hic, c'est la gouvernance qui déçoit !

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Rétrospective sécuritaire au Burkina : 2020, une année moins sanglante

Tue, 05/01/2021 - 00:55

Un début difficile, une fin avec moins de troubles. Ainsi pourrait-on résumer l'année qui s'achève. 2020 aura été moins sanglante pour le Burkina Faso en matière d'attaques terroristes que 2019. Les bilans sont toujours lourds mais 2020 semble moins. Aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité que des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des civils.

Si 2019 a été une année éprouvante pour le pays en matière de sécurité, l'année 2020 semble être moins trouble sur le plan sécuritaire. Le pays a connu moins d'attaques que dans les années passées. Cette situation d'accalmie est due à une montée en puissance des forces de défense et de sécurité. Cette montée vertigineuse de l'armée est de plus en plus visible sur le terrain avec les opérations de patrouilles.

Dans certaines régions du pays comme le Nord, le Sahel et l'Est, on note une certaine accalmie. Mais la situation n'est pas encore totalement sous contrôle. Dans certaines localités, on assiste au retour de certains déplacés.

Lire aussi Forces de défense et de sécurité : La personnalité de l'année 2020

Quelques événements marquants

Le 11 novembre 2020 :14 soldats ont perdu la vie et huit autres ont été blessés lors d'une attaque terroriste contre un convoi militaire à Tin-Akoff au Sahel.
L'attaque du marché de bétail le samedi 30 mai 2020 dans la commune de Pama, province de la Kompienga avec une cinquantaine de morts.
L'attaque du village de Silgadji, dans la province du Soum (Nord) où il y a eu plus 30 morts.
Les 12 détenus morts dans les locaux de la gendarmerie de Tanwalbougou
L'assassinat du grand imam de Djibo, Souaibou Cissé, en août 2020.

Des avancées dans la lutte contre l'insécurité

Dans le domaine du renforcement de la sécurité, le gouvernement a apporté des réponses fortes et diligentes à la question des attaques terroristes et à l'insécurité, avec l'affectation de ressources importantes nécessaires à l'amélioration de l'action des forces de défense et de sécurité. Le budget du ministère de la Défense et des anciens combattants passe de 209 milliards CFA à 220 milliards et celui du ministère de la Sécurité de 100 à 104 milliards.

2020 a aussi connu le lancement officiel de la nouvelle Police Secours. Composée d'éléments de la police municipale, de la police nationale et de la gendarmerie nationale, cette force conjointe a pour mission de contribuer à mieux sécuriser les populations notamment de Ouagadougou. Elle sera étendue aux autres villes du Burkina Faso.

Au cours de cette même année, la loi sur les volontaires pour la défense de la patrie a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale. Les missions du volontaire sont « de contribuer, au besoin par la force des armes, à la défense et à la protection des personnes et des biens de son village ou de son secteur de résidence, en vertu d'un contrat signé entre le volontaire et l'État ».

Que nous réserve 2021 ?

Il faut noter que l'année 2020 a vu le début de la montée en puissance des forces armées nationales. Après plusieurs revers, les Forces de défense et de sécurité ont commencé à multiplier des victoires contre les ennemis. Les « boys » donnent des coups et reprennent du poil de la bête.

2021 verra peut-être le jugement aussi des premiers dossiers liés au terrorisme car plus de 700 présumés terroristes sont détenus dans les prisons de haute sécurité.
Que nous réserve 2021 au plan sécuritaire ? Sommes-nous sortis de l'auberge ? Tout ce que l'on peut souhaiter, que la dynamique de fin 2020 se maintienne et se renforce.

Issoufou Ouédraogo
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2020 au Burkina : Une année dominée au plan politique par les élections !

Tue, 05/01/2021 - 00:45

Une année s'achève, une autre s'annonce. 2020 a rendu le verdict de ce qu'elle avait comme contenu. Au Burkina, l'on souhaite que 2021 soit meilleure que celle qui vient de s'achever. On peut dire qu'au plan politique, 2020 a été dominée par l'actualité des élections (présidentielle et législatives) dont l'issue sans heurts réjouit plus d'un Burkinabè.

Arrivé avec 57,74% des voix devant douze challengers, Roch Kaboré a été investi le lundi, 28 décembre 2020 à la suite de sa prestation de serment. Quelles heures après, c'est la nouvelle Assemblée nationale, la VIIIe législature, qui s'installait avec pour clou, la désignation de son président, deuxième personnage de l'Etat. Sans surprise, c'est le président sortant, Bala Alassane Sakandé, élu du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), unique candidat au poste, qui a été reconduit.

L'Assemblée nationale passe de quatorze à quinze partis politiques, avec notamment des absents de la législature précédente (le PAREN, l'ODT, la NAFA, le RDS, le MDA, Le Faso autrement, l'UBN), des progressions (le NTD, le CDP), des régressions (l'UPC surtout), mais aussi des entrées (le Mouvement pour le Burkina du futur, MBF ; le Rassemblement patriotique pour l'intégrité, RPI ; le Parti pour le développement et le changement, PDC ; la Convention nationale pour le progrès, CNP ; Agir Ensemble pour le Burkina Faso, Agir Ensemble ; la Convergence pour le progrès et la solidarité-Génération 3, CPS-G3 ; l'Alliance panafricaine pour la refondation, APR ; les Progressistes unis pour le renouveau, PUR).
L'autre fait marquant, c'est l'échec de nombreux mouvements d'indépendants à entrer à l'Assemblée nationale (cette possibilité n'a été accordée aux indépendants qu'à partir des élections de 2015).

Mais le processus électoral n'a pas été un fleuve tranquille, il a connu plusieurs péripéties ; de la révision du fichier aux modalités de vote des Burkinabè de la diaspora en passant par la reconfiguration de la carte électorale, etc. L'on a en souvenance de cette sortie groupée, le 10 juillet, de la majorité et de l'opposition contre la proposition de l'Assemblée nationale de proroger d'un an le mandat des députés.

C'est d'ailleurs de ces orages que va naître en avril, l'Opposition non-affiliée (ONA), pour se positionner, selon ses géniteurs, comme une « nouvelle voie, un espoir pour le peuple » et entre la Majorité présidentielle (APMP) et le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF). Au départ opposée à la tenue des élections sans l'intégralité du territoire national, l'ONA va finir par adhérer de fait au consensus dégagé par l'APMP et le CFOP-BF, en prenant part aux élections (du reste, certains de ses membres).

Les préparatifs des élections se font sous fond de suspicions de fraudes, à la charge notamment du parti au pouvoir ou certains de ses partis alliés. Deux cadres d'un parti de la majorité seront d'ailleurs déférés à la maison d'arrêt de Ziniaré, le 17 juin « pour avoir convoyé des femmes par un véhicule étatique pour s'enrôler » dans cette localité.

Cela va sous doute contribuer au durcissement, parfois, du ton dans les discours. On peut retenir entre autres cet avertissement du Chef de file de l'opposition, Zéphirin Diabré, lancé le 18 novembre à Banfora à la faveur de son meeting régional des Cascades : « S'il y a fraudes, je vais refuser de reconnaître les résultats, et vous savez ce que vous devez faire ».

Ce message propulsé à quatre jours du scrutin a ajouté de la frayeur à l'inquiétude de départ de certains Burkinabè pour ces élections. Ce, d'autant que durant cette année électorale, l'opposition n'a pas, par ses conférences hebdomadaires, été tendre dans ses jugements sur la gestion du pouvoir, appelant ‘'vivement'' au scrutin du 22 novembre pour tourner la page Roch Kaboré et son parti.

La ration d'un consensus autour du processus électoral !

Tout comme en 2015, les acteurs politiques en compétition et les autres parties au processus vont, le 26 octobre, signer un « pacte de bonne conduite pour des élections apaisées ». L'ouverture de la campagne électorale (présidentielle et législative) le 31 octobre invite officiellement les treize candidats à la présidentielle et environ 180 partis politiques et mouvements d'indépendants à aller convaincre les populations. La moisson est désormais connue pour chacun.

Même si la proclamation des résultats définitifs les 18 et 20 décembre, respectivement pour la présidentielle et les législatives s'est déroulée dans une atmosphère apaisée, les jours suivants le scrutin du 22 novembre, l'opposition avait déjà pointé un doigt accusateur surtout sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour des insuffisances.

Mais contrairement à ce qui semblait annoncer l'orage, des membres de l'accord politique vont ‘'rapidement'' se raviser pour se succéder à Nonsin (quartier qui abrite le siège de campagne du MPP) pour féliciter le président sortant, quelques heures seulement après la proclamation des résultats provisoires par la CENI, le 26 novembre, et après avoir déclaré ‘'prendre acte'' desdits résultats. Le reste des candidats a emboîté le pas après la proclamation des résultats définitifs.

Quoique critiquable, le processus électoral a eu l'assentiment de deux grands ensembles politiques à savoir, l'Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP) et le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) et de bien d'autres forces. Ce qui a certainement permis de parvenir à cette « issue heureuse », évitant ainsi une crise post-électorale, comme cela s'est passée dans des pays africains.

A présent, les Burkinabè ont les yeux tournés vers la formation du gouvernement et ce, en attendant les élections municipales qui devront se tenir dès le premier semestre de 2021.

O.L
Lefaso.net

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Justice : 2020 et ses bras de fer

Tue, 05/01/2021 - 00:40

Affaires « Jean Claude Bouda » et « Armand Béouindé », dossier « Charbon fin », emprisonnement pour outrage à magistrat, bras de fer entre des magistrats et l'État… 2020 aura été une année assez chargée sur le plan judiciaire au Burkina Faso. Rétrospective.

Au cours de l'année 2020, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Harouna Yoda, a eu du pain sur la planche. Et c'est peu de le dire. Suite à une plainte déposée par le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) en avril 2020 pour « blanchiment de capitaux » et « enrichissement illicite », l'ancien ministre de la Défense, Jean-Claude Bouda est placé sous mandat de dépôt à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) le 26 mai 2020. Sa villa construite à Manga à près d'un demi-milliard de francs CFA offusque plus d'un qui estiment qu'il est impossible de bâtir un tel joyau en trois ans de service.

Jean Claude Bouda, ancien ministre de la Défense nationale et des anciens combattants

Liberté provisoire pour raisons de santé

L'enquête qui s'en était suivie avait porté sur les infractions de faux et usage de faux en écriture privée, fausses déclarations de patrimoine, délit d'apparence, blanchiment de capitaux. Un mois plus tard, le procureur du Faso annonçait au cours d'une conférence de presse, l'abandon de l'infraction de fausse déclaration de patrimoine parce que, expliquait-il, cela relève de la Haute Cour de justice.

Le 28 septembre, comme le pressentaient des observateurs avertis, l'ancien ministre bénéficie d'une permission d'un mois pour raisons de santé. Pourtant, le Procureur avait rejeté le premier appel du prévenu avant que le second lui, ait un avis favorable du juge. Les Burkinabè seront-ils édifiés sur cette affaire où va-t-elle mourir de sa belle mort dans les tiroirs du Palais ? Wait and see !

Après l'une des audiance du procès Charbon fin

Le magistrat et l'homme d'affaires libres

En attendant, l'autre affaire qui a fait les choux gras des journaux et des réseaux sociaux est celle qui concernait le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé. Pour avoir tenté d'escroquer 70 millions de francs CFA à l'édile pour classer un dossier en justice, le magistrat Narcisse Sawadogo et le sieur Alassane Baguian ont été condamnés chacun d'eux à une peine d'emprisonnement de 24 mois, dont 12 mois assortis du sursis à exécution et à une amende ferme d'un million de francs CFA.

La sentence a été prononcée par la Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Diébougou. Les accusés ont fait appel et le verdict est tombé le 28 décembre à la Cour d'appel de Bobo Dioulasso. Le tribunal a ordonné leur libération « pour infraction de tentative d'escroquerie non constituée »
Rappelons que l'affaire que tentaient de faire le magistrat Narcisse Sawadogo et le sieur Alassane Baguian a été révélée en février 2020 par le « Courrier Confidentiel » qui titrait sur « les folles dépenses du maire » dans l'acquisition de 77 véhicules à 4,6 milliards de F CFA, en crédit-bail avec la société Fidelis Finances. Ils ont été piégés par un enregistrement sonore lors de leurs rencontres avec le maire.

Laurent Poda Procureur général près la Cour d'Appel de Ouagadougou

Toujours dans l'attente des débats au fond

L'autre dossier qui a connu une évolution sensible, c'est celui dit du « Charbon fin ». Rappelons que la justice burkinabè est entrée en scène fin 2018 lorsque sur ordre du Procureur général, près la Cour d'appel de Ouagadougou, la Brigade nationale anti-fraude de l'or avait procédé à la saisie d'une trentaine de conteneurs de charbon fin. Ce charbon fin sur le point d'être exporté au Canada contenait de l'or et d'autres minerais, selon les révélations du journal Le Reporter. Douze personnes physiques et quatre sociétés étatiques et du privé sont poursuivies pour « fraude ».

Plusieurs audiences ont eu lieu jusqu'au 5 mai 2020 avec la nomination par le tribunal de deux experts : Moussa Gomina, docteur d'Etat en sciences physiques, et Rayimwendé Joël Ilboudo, ingénieur métallurgiste. Ces derniers ont prêté serment le 22 juillet et début décembre. En attendant d'aller dans le fond du dossier, les experts au cours d'une session d'informations début décembre 2020 avaient indiqué qu'ils se préparaient à envoyer les échantillons dans les différents laboratoires pour les caractérisations. Ils ont également rassuré qu'ils ne faisaient l'objet d'aucune pression dans l'exécution de leurs missions.

Les bras de fer

2020, c'est aussi ce bras de fer entre l'Etat et les magistrats au nombre de 135 qui ont vu leurs salaires coupés pour fait de grève. L'on se souvient que l'équipe des conseils de l'Etat conduite par Me Guy Hervé Kam, avait quitté l'audience le 17 avril car ils doutaient de l'impartialité du juge concerné aussi par cette coupure de salaire. « C''est scandaleux », s'était indigné Me Kam. Mais cette sortie n'a rien changé à la donne et le tribunal a ordonné à l'Etat de cesser les coupures de salaires entreprises pour le mois d'avril. Le ministre en charge des Finances et quatre autres autorités administratives ont été condamnées à une astreinte journalière de 10 millions de F CFA par jour de retard dans l'exécution de la décision.

Raouf Bayiré, l'un des activistes condamné puis libéré

L'autre bras de fer qui aura marqué les esprits au cours de l'année, c'est celui entre le procureur général, Laurent Poda, et le Bâtonnier de l'ordre des avocats, Paulin Salembéré. En effet, fin mai 2020, le procureur général près la Cour d'appel de Ouagadougou dans une correspondance demandait à tout procureur du Faso de son ressort territorial de couper les ponts avec les avocats. Cette décision faisait suite au refus du Bâtonnier de commettre des avocats pour les assises criminelles, après la prestation de serment d'un nouvel avocat malgré les réserves de l'Ordre.

Des activistes sanctionnés

Enfin en 2020, les activistes n'ont pas été épargnés. Cinq d'entre eux ont été poursuivis pour outrage à magistrat, injures publiques, incitation à la haine des magistrats et à la violence. Condamnés, le 24 juillet 2020 à des peines allant de 12 à 36 mois de prison, ils ont injurié le procureur Harouna Yoda, après que celui-ci a interpellé les Forces de l'ordre sur les actes de torture infligés à des contrevenants du couvre-feu instauré dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Même si la sentence a été diversement appréciée par l'opinion, notons que les concernés ont été relâchés. La leçon a certainement été retenue : les réseaux sociaux ne sont pas des espaces de non droit.

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Rétrospective de l'année 2020 : La Culture plombée par la crise du Covid-19

Tue, 05/01/2021 - 00:00

L'année 2021 est là. Mais en attendant de voir ce qu'elle nous réserve, il serait bien qu'on fasse le bilan de l'année 2020. Dans le secteur de la Culture, elle est loin d'être merveilleuse. Le Coronavirus est passé par là. Néanmoins, les acteurs culturels ont pu tant bien que mal à s'adapter.

Le Covid-19 n'a pas fait de cadeaux aux acteurs de la culture, des arts et du tourisme. Aux premières heures de la maladie, de nombreux pays ont annoncé des confinements, des fermetures de frontières. Les avions sont restés cloués au sol. Le premier secteur touché a été le tourisme. Les agences de voyage n'avaient plus de clients, plus de billets d'avion à émettre. Les voyageurs se faisant rares, les sites touristiques ne trouvaient pas de visiteurs. De ce fait, les hôtels ont fait les frais, avec des chambres vides.

Aux grands maux, de grands remèdes

Au mois de mars 2020, le Burkina a commencé à enregistrer sur son sol ses premiers cas du virus. Des mesures barrières sont imposées. Parmi elles, il y avait le couvre-feu, la suspension des activités de réjouissances, la fermeture des maquis, des bars et des boites de nuit. Dans cet élan, le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou, la Semaine nationale de la culture, les Kundé qui récompensent les meilleurs artistes musiciens…n'ont pas eu lieu.

Si les artistes ont été peinés, ils ne sont pas restés les bras croisés. Des artistes musiciens sont entrés en studios et ont sorti des tubes pour lutter contre la maladie. Ils ont mis l'accent sur la sensibilisation. L'immense Issouf Compaoré est revenu avec un single doté d'un clip sur la question. Dez Altino, Toksa, Don Sharp de Batoro, KPG…sont également allés au front.

Un satisfecit au niveau des infrastructures et de l'innovation

La maladie était présente mais les hommes n'ont pas baissé les bras. Le gouvernement à travers le ministère de la Culture a construit un nouveau siège pour le Centre national des arts. Il porte d'ailleurs le nom de Julien Birgui Ouédraogo, en hommage à un amoureux du dessin, de la peinture de l'art tout court. L'Institut national de formation artistique et culturel (INAFAC) a eu un nouveau bâtiment R+1. Avec ce joyau, les apprenants ne prendront plus des cours sous des arbres. Pour cette année, les autorités ont changé de fusil d'épaule en ce qui concerne la vision sur le tourisme. Elles ont opté pour la promotion du tourisme interne. Ainsi, des réductions de tarifs d'hôtel de 15% ont été adoptées pendant les vacances.

Les artistes ont rivalisé de talent tout au long de l'année

Au niveau de la musique, les artistes ont continué à produire, à prester. Ainsi, les talents comme Dez Altino, Floby, Dicko restent toujours les plus en vue. Néanmoins, des jeunes espoirs brisent les codes et n'hésitent pas à bousculer les cadors. Miss Tanya progresse toujours. Pendant ce temps, Audrey tente de se faire une place au soleil. Au même moment, Kayawoto, Amzy, Cheezy montrent de la puissance. Au niveau de la musique traditionnelle, Zougnazaguemda détient toujours le monopole en pays moaga. Nana Bibata et Fati Sidpayé ont sorti de nouveaux albums. Ces opus se comportent bien sur le marché. La musique engagée est toujours présente avec Almamy KJ. Au niveau de l'événementiel, Alif Naaba a tenu le pari d'organiser la 3e édition des REMA, entendez par là les rencontres musicales africaines.

L'humour est devenu incontournable

L'humour emploie beaucoup de monde. En 2020, les artistes ont rivalisé de talents. Salif Sanfo a tenu la 2e édition du spectacle « votez pour moi ». C'est une activité qui est en lien avec les élections, histoire d'apaiser les cœurs. Au niveau des humoristes, le groupe Noaga et KPH sont restés constants. Adèle Badolo, Choco B, Moussa Petit Sergent prouvent qu'ils ont du talent. Pizaroro, Lajaguar ont réalisé des œuvres sociales en plus de l'humour. Le dernier cité se fait appeler d'ailleurs le vagabond de l'assainissement. La nation a reconnu ses mérites à travers une décoration.

Le cinéma vivote

Le cinéma burkinabè a plutôt chuté surtout en termes de qualité. Néanmoins, les productions n'ont pas manqué. Des réalisateurs comme Zida Aboubacar Sidnaaba, MCZ et Rodrigue Kaboré ont fait des films. L'autre fait dans ce secteur, à cause du coronavirus, les prix d'entrée dans les salles de cinéma ont augmenté. Le secteur souffre toujours du manque de financement.

Cette année, les Sotigui Awards ont également eu lieu. Initialement prévue pour se tenir à Paris en France, c'est finalement Ouagadougou qui a abrité la 5e édition. La meilleure interprétation féminine burkinabè est revenue à Éléonore Kocty. Au niveau de la meilleure interprétation masculine, c'est Justin Ouindiga qui a remporté le trophée.

L'art a des beaux jours devant lui

L'art burkinabè est en nette progression. Les sculpteurs, les dessinateurs et les peintres ont rivalisé de génie. Myaba Ouédraogo a fait une exposition au centre culturel français. Le gouvernement a également fait des efforts pour acheter les œuvres d'art pour embellir les lieux publics et les ministères. Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a été piloté par Abdoul Karim Sango. Il est resté constant dans son discours basé sur la vérité et la transparence.

En entendant 2021 pour encore couvrir et rendre visible les activités du secteur de la culture, des arts et du tourisme, le service culture de Lefaso.net souhaite bonne et merveilleuse année aux acteurs culturels.

Dimitri OUEDRAOGO
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Intégration africaine : La zone de libre-échange continentale en vigueur depuis le 1er janvier

Mon, 04/01/2021 - 22:02

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est entrée en vigueur le vendredi 1er janvier 2021. Ratifiée jusqu'ici par 34 pays africains sur les 54, la ZLECA a pour but de développer les échanges commerciaux entre pays africains en vue de développer les richesses.

C'est un pas de géant dans l'histoire de l'intégration africaine. Les 34 pays ayant ratifié le traité de la ZLECA sont, depuis ce 1er janvier 2021, en situation de libre-échange. Même si l'effet n'est pas immédiat (produits concernés non encore définis), la ZLECA, que tous les pays du continent n'ont pas encore intégrée, prévoit la suppression de 90% des taxes douanières sur les biens et les services, d'ici 15 ans.
Elle vise à accroitre le commerce intra-africain pour créer davantage de richesses.

En effet, l'ensemble des pays africains signataires du traité ont fait le constat amer que les échanges entre pays africains ne représentent que 16% de l'ensemble de leurs échanges. Par contre, ce taux est au-dessus de 60% en Asie et en Europe. Il reste encore du chemin à faire mais le continent africain a tout à gagner avec cette zone de libre-échange qui va rendre les produits africains compétitifs au plan international. En effet, c'est un vaste marché d'environ 1,2 milliards de consommateurs que vise la ZLECA.

C'est en mars 2018 que l'idée de la ZLECA a germé avec l'accord inaugural de Kigali. En août 2020, le secrétariat permanent a ouvert officiellement à Accra au Ghana, où il siègera. Il est l'organe technique chargé de la mise en application de la zone de libre-échange.

E.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

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