You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 3 months 3 weeks ago

Région du Sahel : Plus de 7000 candidats composent les examens du CEP et du BEPC

Tue, 22/06/2021 - 19:31

Le gouverneur de la région du Sahel a lancé ce mardi 22 juin 2021 au petit matin, le début de la composition du certificat d'étude primaire et du brevet d'études du premier cycle. Prennent part à ces examens dans la région du Sahel 5017 candidats au CEP et 2087 au BEPC.

Les candidats aux différents examens du CEP et du BEPC ont débuté ce matin du 22 juin 2021 les épreuves écrites. 5017 candidats prennent part au CEP dans la région du Sahel et 2087 pour le BEPC. Le début de la composition a été donné par le colonel-major Salfo Kaboré, gouverneur de la région du Sahel. Après avoir encouragé les candidats et félicité les encadreurs, les organisateurs, il a indiqué que ces examens sont un défi qu'il faut relever.

Les candidats qui composent pour le diplôme du CEP

« Tout le monde comprendra que dans le contexte que nous vivons ce n'est pas toujours facile. Il y a des hommes et des femmes sur le terrain qui se battent tous les jours pour faire en sorte que la jeune génération ait les moyens de réussir sa vie. À l'heure où je parle, dans toute la région, tous ceux qui sont inscrits sont supposés être dans les classes. Il va certainement avoir quelques absences, compte tenu des derniers évènements intervenus à Solhan avec beaucoup de regroupements à Sebba ; mais le travail a été fait par les techniciens. Et cela, pour donner les meilleures chances aux enfants », a fait savoir le gouverneur.

Les candidats à l'examen du BEPC

De l'avis de Dramane Dermé, directeur régional en charge de l'enseignement secondaire, toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des examens du BEPC. Il ajoute que les différents jurys sont ouverts dans toutes les provinces. « Depuis pratiquement deux ans, les élèves de Solhan sont à Dori, à Sebba pour leur école, compte tenu des difficultés liées au question sécuritaires. Tous les élèves qui sont inscrits au BEPC à Dori, à Sebba ou ailleurs, tous composent », a indiqué M. Dermé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Categories: Afrique

BEPC session 2021 : Plus de 43 000 candidats en lice dans les Hauts-Bassins

Tue, 22/06/2021 - 19:29

La session 2021 du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a débuté ce mardi 22 juin 2021, sur toute l'étendue du territoire national. Dans la région des Hauts-Bassins, c'est le gouverneur Antoine Atiou qui a procédé au lancement officiel des épreuves au centre du lycée mixte d'Accart-ville, dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Dans les Hauts-Bassins, ce sont au total 43 762 candidats dont 23 918 filles (54,65%) et 19 844 garçons (45,35) qui sont en lice pour la conquête du diplôme du BEPC, contre 44 372 candidats en 2020, soit une régression de -1,37%. Et c'est la province du Houet qui totalise le plus grand nombre de candidats, avec 33 094 candidats, ensuite le Kénédougou avec 6 133 candidats et le Tuy avec 4 535 candidats. Ils sont répartis dans 99 centres secondaires avec 101 jurys.

Des candidats à l'examen du BEPC au centre du lycée mixte d'Accart-ville

C'est le gouverneur Antoine Atiou qui a procédé au lancement des épreuves du BEPC au centre du lycée mixte d'Accart-ville de Bobo-Dioulasso. Accompagné des premiers responsables en charge de l'éducation de la région, des autorités communales et administratives, il est allé encourager les candidats et leur prodiguer des conseils, afin qu'ils puissent avoir de bons résultats. Il les a exhortés à beaucoup plus d'application et de concentration tout au long des épreuves.

La première enveloppe ouverte par la délégation contenait l'épreuve de la dictée dont le titre est « La poste coloniale ». Sentant les candidats soucieux et stressés, le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Henri Prosper Paré, a tenu à les encourager tout en leur souhaitant bonne chance. Il les a invités à rester calmes et concentrés tout au long des épreuves.

Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Antoine Atiou

Des candidats empêchés par la pluie

Dans les Hauts-Bassins, des candidats n'ont pas pu rejoindre à temps leurs salles d'examen en raison de la forte pluie qui s'est abattue sur la région dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 juin. Ainsi, les élèves qui devaient quitter leurs localités en traversant des cours d'eau pour rejoindre leurs centres d'examen n'ont pas pu le faire. Car ces cours d'eau débordaient. À en croire le gouverneur, des dispositions étaient en train d'être prises pour permettre à ces candidats de rattraper la deuxième épreuve avec l'aide des autorités de l'éducation. « Ces enfants seront transportés par la compagnie SOTRACO que nous avons dépêchée sur les lieux. Nous pensons qu'ils pourront rattraper la deuxième épreuve », a laissé entendre Antoine Atiou, gouverneur de la région des Hauts-Bassins.

Le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire, Henri Prosper Paré

« Nous ne voulons pas mettre la vie des candidats en danger en les faisant traverser ces rivières qui sont bondées d'eau. Nous sommes en train de trouver des solutions pour qu'ils puissent rattraper les épreuves à venir. Nous avons pu ramener les 145 candidats de Kokorowé dans leurs centres d'examen. Et il y aura des épreuves de remplacement pour eux, afin qu'ils puissent composer dans toutes les épreuves », a rassuré le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Henri Prosper Paré. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prévention et gestion des conflits agropastoraux : Les capacités des agents des forces de défense et de sécurité, et des magistrats renforcées

Tue, 22/06/2021 - 19:29

Venus du Mali, de la Guinée, de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso, 40 magistrats et agents des forces de défense et de sécurité prennent part à Ouagadougou du 22 au 24 juin 2021, à un atelier d'échanges et d'informations sur la prévention et la gestion des conflits agropastoraux et la transhumance transfrontalière. Ces acteurs clés vont, au cours de cet atelier, apprendre davantage sur le droit foncier pastoral ainsi que sur la problématique de la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest. Ils seront également outillés pour l'application efficace des règlements et mécanismes liés à l'agropastoralisme.

Les déplacements des éleveurs et leurs troupeaux, en provenance des pays sahéliens vers les pays côtiers, à la recherche d'eau et de pâturage, engendrent parfois des conflits souvent violents et meurtriers entre les pasteurs et les autochtones majoritairement agriculteurs.

Et parce que les acteurs judiciaires et les forces de défense et de sécurité sont en premières lignes dans la prévention et la gestion de ces conflits agropastoraux, il était important que leurs capacités soient renforcées sur les mécanismes de réglementation régionaux et nationaux qui régissent le secteur de la transhumance. "Nous avons jugé utile d'organiser cette formation, pour les outiller davantage dans l'exercice de leur mission, pour mieux prendre en charge à la fois la prévention mais aussi la gestion des conflits entre opérateurs ruraux", a laissé entendre Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS.

Une vue des participants

Ces 72 heures d'échanges devraient permettre aux participants de saisir l'importance du système agropastoral, comme étant un secteur clé du développement économique et social en Afrique de l'Ouest, et de mieux connaître les textes règlementaires relatifs au pastoralisme et à la transhumance au niveau régional. Ils en apprendront davantage aussi sur les problèmes fonciers pastoraux ainsi que sur les procédures idoines pour instruire les dossiers relatifs au pastoralisme et à la transhumance. Magistrats et FDS mettront également à profit ce cadre d'échanges pour évoquer les éventuelles difficultés rencontrées et qui concernent la gestion des dossiers du domaine pastoral.

Les participants ont posé pour la postérité

La présente session de formation est initiée conjointement par la CEDEAO, le CILSS et la GIZ, dans le cadre de la mise en œuvre du projet Élevage et pastoralisme intégrés et sécurisés en Afrique de l'Ouest financé par l'Agence française de développement et le programme Frontières de l'Union africaine, financé par la Coopération allemande. Elle n'est pas la première du genre organisée dans la sous-région, puisqu'en 2020, la CEDEAO et le CILSS avaient déjà expérimenté cette approche novatrice de formation conjointe à l'endroit des magistrats et des forces de défense et de sécurité du Bénin, du Togo, du Niger et du Burkina Faso.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Tournage de films et gestion des salles de cinéma : Une mission de contrôle pour s'assurer du respect des textes

Tue, 22/06/2021 - 19:28

La direction générale du cinéma et de l'audio-visuel a effectué ce mardi 22 juin 2021 à Ouagadougou, une mission de contrôle des conditions de réalisation de films et de gestion des salles de cinéma. Du plateau de tournage de la série « Bibata ou la cité de la passion » aux salles de projections canal Olympia Ouaga 2000, Ciné Burkina et Ciné Nerwaya, l'on a pu constater que les acteurs respectent plus ou moins la règlementation.

La direction générale du cinéma et de l'audio-visuel veut savoir si les acteurs du 7e art respectent la réglementation dans le tournage des films et la gestion des salles de cinéma. Pour cela, elle a effectué ce mardi 22 juin 2021 une mission de contrôle sur le terrain. Du ministère de la Culture, le directeur général du cinéma et de l'audio-visuel, Bonaventure Ouédraogo, accompagné de ses collaborateurs et de la police nationale ont mis le cap sur le quartier Ouaga 2000. Dans cette partie de Ouagadougou, le réalisateur Mamoudou Gnanou et ses techniciens tournent la série « Bibata ou la cité de la passion ».

Le directeur général du cinéma et de l'audio-visuel, Bonaventure Ouédraogo

A ce niveau, il n'y a rien à signaler. Les techniciens ont des cartes professionnels. Ils ont aussi l'autorisation de réaliser la série. A la salle de projection Canal Olympia de Ouaga 2000 dans le même quartier, la règlementation est respectée. Le cap est ensuite mis sur les cinés Nerwaya et Burkina. Dans la gestion de ces deux salles, il y a bien des irrégularités. Les cartes professionnelles d'exploitants des responsables sont toutes expirées. Ce n'est pas tout. Ces salles ne disposent pas des copies des visas des films projetés. Le Directeur de cinéma et de l'audio-visuel a relevé ces manquements et a invité les intéressés à se conformer à la règlementation le plus vite possible.

Mahamadi Gansoré, producteur, présente ses documents

Cette interpellation n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Les uns et les autres se sont engagés à respecter les injonctions. Mieux, les acteurs apprécient positivement la visite de l'administration. Pour mahamadi Gansoré, producteur de la série Bibata ou la cité de la passion, la démarche est salutaire et encourageante. Selon lui, plus le milieu est assaini, plus il y a des professionnels et plus l'on fait de bons films. Il a indiqué qu'à leur niveau, une sensibilisation serait faite pour que tout le monde soit toujours à jours.

Les visiteurs avec le gérant de Canal Olympia Ouaga 200

Le directeur général du cinéma et de l'audio-visuel, Bonaventure Ouédraogo, a rappelé : « Cette tournée rentre dans le cadre de nos missions officielles. C'est une mission de contrôle. » Il a souligné qu'il s'agit de vérifier la régularité des actes que les acteurs de la filière posent sur le terrain. Il s'est satisfait de ce qu'il a constaté lors de ces visites.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Insécurité au Burkina Faso : Le mouvement pour la résistance populaire menace de monter au front

Tue, 22/06/2021 - 13:47

"Dans les jours qui suivent si le Mouvement pour la résistance populaire (MRP) constate une dégradation de la situation sécuritaire au Nord ou à l'Est, nous allons prendre notre responsabilité en organisant des convois à partir de la place de la nation pour aller défendre l'intégrité territoriale de notre peuple au prix du sacrifice suprême, quels que soient les moyens en notre possession", a déclaré le coordonnateur du MRP, Aly Nana lors d'une conférence de presse tenue ce mardi 22 juin 2021, à Ouagadougou.

Il a voulu ce face-à-face avec les journalistes pour faire le point de la situation sécuritaire nationale, et la contribution des volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C'était aussi une occasion pour lui de dégager des orientations dans la lutte contre le terrorisme depuis le carnage de Solhan.

Sur ce dernier point, le mouvement propose et exige du gouvernement le recrutement conséquent des VDP, tout en mettant à leur disposition les armes pour qu'ils puissent accompagner les forces de défense et de sécurité ; la réquisition des anciens militaires retraités pour renforcer les effectifs des combattants.

Le MRP suggère également qu'on mette des Hommes qu'il faut à la place qu'il faut pour, dit-il, rendre les hommes efficaces sur le terrain avec une politique managériale bien pointue.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Les députés membres de la commission de l'environnement et du développement durable renforcent leurs capacités en matière de politiques sectorielles

Tue, 22/06/2021 - 13:45

L'Assemblée nationale avec l'appui du programme commun d'appui à l'Assemblée nationale du Burkina Faso (PROCAB) a organisé un atelier de formation pour les députés membres de la commission de l'environnement et du développement durable (CEDD). Ouvert pour trois jours à compter du lundi 14 juin 2021 dans la ville de Koudougou, cet atelier vise à renforcer les capacités des élus nationaux de la dite commission.

"Les politiques sectorielles en vigueur et leur état de mise en œuvre : acquis et insuffisances", c'est autour de ce thème que les députés membres de la commission de l'environnement et du développement durable (CEDD) vont s'entretenir. Cet atelier a pour but de renforcer les capacités des députés en vue de mieux légiférer et de contrôler l'action gouvernementale dans la mise en œuvre desdites politiques sectorielles.

Ouvert officiellement le lundi 14 juin 2021 à Koudougou et ce jusqu'au 16 juin, cette rencontre de formation entre dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) à travers son rapport de performance à mis-parcours 2020 qui recommandait le renforcement continuellement des capacités des acteurs sur les outils de suivi et d'évaluation du PNDES et des politiques sectorielles.

Une vue des participants

Durant cette formation, les parlementaires s'approprieront l'état des lieux des différentes politiques en vigueur dans les secteurs de planification afin de les examiner. Selon l'honorable Issouf Kabré, représentant le président de la commission, la tenue de cet atelier se justifie également par le fait que la CEDD qui est comptable, entre autres, de la question du développement économique et durable a fixé pour l'année 2021, ses priorités dans plusieurs secteurs d'activités dont les infrastructures et le désenclavement ; l'environnement, l'économie verte et le changement climatique ; l'agriculture, les aménagements hydro-agricoles et la mécanisation ; l'urbanisme, l'habitat et la Ville.

Honorable Issouf Kabré, représentant le président de la CEDD

Il a ainsi lancé un appel à ses collègues parlementaires de la commission, à une attention soutenue et des échanges fructueux durant les travaux.

Notons que durant cette session, les ministères dont relève les domaines de compétence consernés seront représentés par leurs directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles (DGESS). Ces derniers prendront le soin d'animer la grande partie de cet atelier afin de mieux édifier les députés sur le thème.

"Nous sommes convaincus que nantis d'une riche expérience pratique et d'une parfaite maitrise de la politique de leurs ministères, ces communicateurs nous feront l'économie de la mise en œuvre des politiques sectorielles au niveau de leurs départements respectifs", a dit le représentant du président de la commission.

Amidou Yonaba, conseiller technique national du PROCAB

Pour le PROCAB, partenaire technique et financier de l'Assemblée nationale, cet atelier a tout son intérêt. Mieux, selon le coordonnateur de ce programme, il est essentiel que les députés aient les rudiments nécessaires pour accomplir leur mission de contrôle des politiques gouvernementales. Il a aussi saisi l'occasion pour réaffirmer leur disponibilité et leur accompagnement. "Nous restons à votre disposition si besoin en était avant la fin du projet, vous accompagner pour vous approprier ensuite la méthodologie et des outils d'évaluation de politique gouvernementale. Après cette session, nous mettrons à la disposition de la commission, le guide d'évaluation des politiques publiques qui a été conçu pour les députés de la huitième législature", a confié Amidou Yonaba, conseiller technique national du PROCAB.

Prince Omar
LeFaso.net

Categories: Afrique

BEPC 2021 : 43 762 candidats en lice dans les Hauts-Bassins

Tue, 22/06/2021 - 11:43

La session 2021 du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a débuté ce mardi 22 juin 2021, sur l'étendue du territoire national. Dans la région des Hauts-Bassins, c'est le gouverneur Antoine Atiou qui a procédé au lancement officiel des épreuves au centre du lycée mixte d'accart-ville, dans la ville de Bobo-Dioulasso.

Accompagné des premiers responsables de l'éducation de la région et des autorités communales, il est allé encourager les candidats et leur prodiguer des conseils, afin qu'ils puissent avoir de bons résultats. Il les a exhortés à beaucoup plus d'application et de concentration tout au long des épreuves.

Dans les Hauts-Bassins, ce sont au total 43 762 candidats dont 23 918 filles (54,65%) et 19 844 garçons (45,35) qui sont en lice pour la conquête du diplôme, contre 44 372 candidats en 2020, soit une régression de -1,37%.

La première enveloppe ouverte par la délégation contenait l'épreuve de la dictée dont le titre est « La poste coloniale ». Remarquant que les candidats étaient soucieux et stressés, le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins, Henri Prosper Paré, a tenu à les encourager tout en leur souhaitant bonne chance. Il les a par ailleurs invités à rester calmes et concentrés tout au long des épreuves.

Il a par ailleurs rassuré que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que les compositions se déroulent dans les meilleures conditions.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Offre de poste : Un (e) Assistant (e) Communication

Tue, 22/06/2021 - 10:30

Le Réseau de la Société civile pour la Nutrition (RESONUT) est une association œuvrant dans le plaidoyer politique et technique sur les enjeux de la nutrition. Le RESONUT est une plateforme regroupant 42 Organisations nationales et internationales travaillant au Burkina Faso dans le domaine de la lutte contre l'insécurité nutritionnelle. Il est membre actif de la plateforme nationale multi-acteurs de nutrition du Burkina Faso, lui-même membre du Mouvement SUN depuis 2011. Le RESONUT a été créé en 2014 et a à son actif depuis lors bien des résultats au profit de la nutrition.

L'Assistant (e) Communication du RESONUT sera un staff technique de l'équipe de Coordination du réseau, supervisé (e) par la Chargée de Plaidoyer et Communication, en vue de contribuer à l'atteinte des objectifs de communication du RESONUT.

Poste : Un(e) Assistant(e) Communication (H/F)
Base de travail : Ouagadougou
Horaires de travail : 40 heures hebdomadaires
Type de contrat : CDD 1 an renouvelable
Prise de poste souhaitée : Immédiatement

Finalité du poste :
Contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de la Stratégie de Plaidoyer et Communication du RESONUT (moyens et supports pertinents), pour faire voir, valoriser mieux les interventions du RESONUT, tout en contribuant à renforcer son image et sa crédibilité en tant qu'acteur crédible de nutrition au Burkina Faso et ailleurs.

Missions :
 Mobiliser et sensibiliser les médias cibles et le grand public autour des messages du RESONUT (médiatisation des messages Plaidoyer en faveur de la nutrition ; relations presse ; dossiers de presse ; appui à la dissémination des résultats des recherches ; notes synthétiques et articles, photos, vidéos, revues de presse, press-book, campagnes multimédias…) ;

 Concevoir ou faire concevoir dans les délais des supports de communication efficaces (banderoles, brochures, émissions radio et télé, affiches, dépliants, etc.) au compte du RESONUT ;

 Appuyer le Conseil d'administration et l'équipe de Coordination du RESONUT dans toutes leurs actions de plaidoyer, communication et sensibilisation ;
 Assurer le suivi, le monitorage et la capitalisation des actions de communication et projet du RESONUT (rencontres, formations, mécanisme de communication, capitalisations des résultats clés obtenus).

Qualifications requises : Diplôme/Niveau d'études
 BAC + 3 dans un des domaines suivants : communication pour le développement, communication d'entreprises, journalisme ; avec une expérience dans le domaine du plaidoyer et de la communication au sein d'ONG ou Associations de développement.

Compétences spécifiques :

 Maîtriser les techniques de communication écrite et orale
 Faire preuve d'expériences avérées en Communication et/ou Plaidoyer (au moins 1 an)
 Etre créatif et proposer des campagnes de communication originales
 Identifier et travailler avec des médias porteurs (relations presse…)
 Avoir une aisance relationnelle
 Maîtriser l'écriture journalistique

 Analyser et synthétiser de nombreuses informations
 Avoir une expérience en organisation humanitaire (souhaitée)
 Avoir de bonnes connaissances sur la problématique de la malnutrition
 Avoir de bonnes aptitudes informatiques : Word, Excel, PowerPoint, Publisher ; en logiciels de graphisme (Photoshop, Illustrator, In design) et de montage vidéo (Adobe Première, Windows Movie maker, Pinnacle Studio, Final Cut pro, etc.).

Compétences transversales :

 Etre disponible, perpétuellement à l'écoute et très curieux
 Être, actif/ve réactif/ve, créatif/ve, dynamique et polyvalent
 Etre autonome et savoir prendre des initiatives
 Recueillir et diffuser des informations pertinentes
 Etre organisé(e) de manière rigoureuse
 Être apte à travailler en équipe et sous pression
 Avoir le sens de la responsabilité

Procédures de recrutement :
• Présélection sur dossiers
• Test écrit et informatique
• Entretien oral

Composition des dossiers de candidature :
Le dossier de candidature doit comporter les pièces suivantes :
• Un Curriculum Vitae à jour et dûment signé, avec mention de trois (03) références ;

• Une lettre de motivation (1 page maximum) ;
• Un Formulaire de dépôt dûment renseigné, à demander à : resonut.bf@gmail.com
Dépôts des dossiers de candidature :
Les dossiers sont recevables uniquement par mail avec en objet « Candidature Assistant (e) Communication » à l'adresse ci-après : resonut.bf@gmail.com avec en copie administration-finance@resonut.org , au plus tard le mardi 29 juin 2021.

NB : Le RESONUT se réserve le droit de ne donner suite à tout ou partie.
Toute candidature incomplète et ne contenant la mention à citer en objet ne sera pas traitée.
Seules les personnes retenues pour les tests seront contactées. Durant tout le processus de recrutement, aucun frais n'est exigé par notre organisation.
Nous vous remercions par avance de l'intérêt que vous porterez à notre offre.
www.resonut.org

Ouagadougou, le 21 juin 2021
Ressources Humaines – RESONUT Burkina Faso

Categories: Afrique

Séminaire de formation sur la légistique du 1er au 8 juillet 2021

Tue, 22/06/2021 - 10:30

Le Centre Parlementaire et de Légistique Panafricain (CPPA) organise du 1er au 08 juillet 2021, le quinzième séminaire de formation sur la légistique.

Il aura lieu à Ouagadougou au siège du CPPA, à la Patte d'oie. Il sera dirigé par l'ambassadeur Mélégué Ngolo Traoré. Il est destiné aux responsables et aux agents des administrations publiques et privées chargés de l'élaboration et de la rédaction des actes normatifs.

Renseignements et inscriptions : contacter l'un des numéros suivants.
Tel : 25 37 09 00 (secrétariat)
76 08 61 71 (Président)
70 23 29 99 (administratrice)
79 17 52 53 (relations extérieures)

Categories: Afrique

Appel à candidature pour le recrutement d'étudiants en formation ouverte et à distance (FOAD) au compte de l'année universitaire 2021-2022

Tue, 22/06/2021 - 10:00

Le Président de l'Université Thomas Sankara a l'honneur de porter à la connaissance du public que, dans le cadre du partenariat entre son institution et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), l'Institut de Formation Ouverte A Distance (IFOAD) a obtenu, avec le concours de ladite agence, le lancement d'appels à candidature pour le recrutement de nouvelles promotions de formations ouvertes et à distance au compte de l'année universitaire 2021-2022. Ce recrutement concerne les cinq formations suivantes :

Master Pro (M1 et M2) en Planification et en Gestion du Système Educatif (PGSE)
Master Pro (M1 et M2) en Management des ONG et des Associations (MOA) ;
Master Pro (M1) et (M2) en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG).

Master Pro (M1 et M2) en analyse et suivi-évaluation des politiques agricoles et alimentaires (MASPAA) ;
Master Pro (M1 et M2) en économie et gestion des entreprises d'économie sociale et solidaire (MEGEES).

Ces enseignements s'adressent à un public large de responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales ou locales, aux acteurs intervenants dans les systèmes éducatifs, les ONG et associations, aux économistes, juristes, géographes et sociologues, parties prenantes au développement des collectivités territoriales, du secteur agricole et de l'économie sociale et solidaire, tout public intéressé par un perfectionnement dans ces domaines.

L'AUF accordera des allocations d'étude à distance à certains étudiants du Sud à hauteur de 50 % des frais de formation.
Tous ceux qui sont intéressés par ces offres de formation peuvent trouver de plus amples informations en suivant ce lien : http://www.foad-mooc.auf.org/ puis cliquer sur « FOAD » et ensuite sur le domaine « Droit, Economie et Gestion ».
Délai de dépôt de candidature : le 27 juin 2021

Ils pourront également consulter le site de l'IFOAD de l'UO2 pour des informations complémentaires : http://ifoad-uo2.net ou écrire à ifoad@ifoad-uo2.net

Pr Adjima THIOMBIANO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques
Chevalier de l'OIPA/CAMES

Categories: Afrique

Décès de SOMDA Gérard dit Bakoura : Remerciements et faire-part

Tue, 22/06/2021 - 08:30

« Je suis la résurrection et la vie : Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » Jean 11, 25-26

La grande famille Kusiélé à Béné, Koper, Dano, Dissin, Ouessa, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Suisse, France, Canada, Etats-Unis ;

Les enfants ;

Les familles alliées NEBIE à Pouni, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou ;

Les petits-enfants :

Très touchés par les nombreuses marques de compassion et de soutien manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu
Le lundi 14 juin 2021 à Béné
De leur frère, cousin, oncle, beau-père, père et grand-père
SOMDA Gérard dit Bakoura

Vous renouvellent leurs gratitudes et sincères remerciements.
Que l'âme de papa repose en paix.

Programme des messes de requiem :

Dimanche, 20 juin 2021 à 8h00 : Paroisse St Sébastien (Camp Lamizana), Ouagadougou

Dimanche, 20 juin 2021 à 18h30 : Paroisse cathédrale, Ouagadougou

Mardi, 22 juin 2021 à 5h45 Paroisse Notre Dame de Kologhnaba, Ouagadougou

Mercredi, 23 juin à 5h45 : Paroisse St Pierre de Gounghin, Ouagadougou

Jeudi, 24 juin à 6h30 : Monastère St Benoît de Koubri

Jeudi, 24 juin à 6h00 : Paroisse Notre Dame de la Paix de Maria-Taw, Koper

Vendredi, 25 juin à 6h30 : Monastère St Benoît de Koubri

Samedi, 26 juin à 18h30 : Paroisse cathédrale, Ouagadougou

Dimanche, 27 juin à 8h30 : Paroisse Jean XXIII, Ouagadougou

Categories: Afrique

Fraude de marchandises : Six présumés délinquants dans les filets de la Police et la Douane

Tue, 22/06/2021 - 01:18

Un réseau de six présumés délinquants a été pris dans les filets de la Police nationale, en tandem avec la Douane. Ces individus étaient spécialisés dans les cas de bris de scellés, vol et altération de balises de Transit et câbles électroniques, fraude de marchandises, faux et usage de faux en écriture publique et contrefaçon des sceaux de l'Etat. Ils ont été présentés à la presse, ce lundi 21 juin 2021, par la commissaire de Nongr Massom, la commissaire principale de police, Zoungrana Natacha, et une équipe de la Douane.

Fin de cavale pour Z.O. alias « Oussou » et ses sbires. Aidée de la Douane, la Police nationale a réussi un grand coup en mettant le grappin sur ces individus, spécialisés dans les cas de bris de scellés, vol et altération de balises de Transit et câbles électroniques, fraude de marchandises, faux et usage de faux en écriture publique et contrefaçon des sceaux de l'Etat.

Une opération menée suite aux plaintes de la Douane et de la société COTECNA Sarl Burkina pour bris de scellés, vol et altération de balises de transit et câbles électroniques, fraude de marchandises, etc.

La conférence de presse a été animée conjointement par la police nationale et la douane

Origine de la plainte

« C'est depuis janvier 2021 que nous avons découvert que deux véhicules en transit et balisés ont perdu leurs balises pendant notre suivi électronique, à partir de la salle de contrôle. Nous avons recherché ces véhicules dans la ville de Ouagadougou, selon les dernières informations des balises. Mais les recherches ont été vaines. Nous avons mis des stratégies en place pour mettre la main sur les chauffeurs. Un des chauffeurs avait encore effectué un autre transit sur Ouagadougou. Nous l'avons pris. De questionnement en questionnement, il nous a donné le nom du transitaire qui ne l'est pas en réalité. Et nos investigations pour mettre la main sur ce dernier sont restées sans suite », a relaté le chef de bureau du suivi du transit de la Douane, Andrea Bertille Derra.

Andrea Bertille Derra, chef de bureau du suivi du transit de la Douane

Mode opératoire des présumés délinquants

C'est à ce moment qu'entre en scène l'équipe du commissariat de police de Nongr-Massom sous la houlette de la commissaire principale de police, Natacha Zoungrana. Cette dernière a détaillé le mode opératoire des présumés délinquants qui était de deux formes.

« D'une part, ils approchaient leurs victimes afin d'obtenir les frais de transit de leurs marchandises. En effet, le chef de la bande en la personne de Z. O. alias "Oussou" qui possède des documents douaniers contrefaits se charge de convoyer les conteneurs ou les camions à l'espace du projet ZACA ou à la cité ASECNA à Ouagadougou pour les livrer à ses acolytes, après avoir vandalisé les six balises préalablement installées depuis les frontières nationales par COTECNA Sarl Burkina. Cette société a pour mission d'assurer le suivi des conteneurs ou des camions en temps réel depuis la salle de contrôle basée à la Direction générale des Douanes », a expliqué Mme Zoungrana.

Commissaire principale de police, Natacha Zoungrana, commissaire de Nongr-Massom

« D'autre part, il utilisait les bordereaux de sortie et autres documents contrefaits pour soustraire les conteneurs ou camions des formalités douanières de Ouaga route avant de les livrer à leurs commanditaires après avoir vandalisé les équipements électroniques », a-t-elle poursuivi.

Près d'un milliard et demi de francs CFA de préjudice

Selon les enquêteurs, les présumés délinquants ont convoyé plus de cinq conteneurs de marchandises sans remplir les formalités douanières. Aussi, ils percevaient de l'argent pour le transit dont les montants varient entre 3 500 000 francs CFA et 9 000 000 de francs CFA. Les préjudices causés par les présumés faussaires s'élèvent à 1 337 277 264 de francs CFA.

Une vue des objets saisis aux mains des six présumés délinquants

Objets saisis

Parmi les objets saisis par les limiers, l'on retrouve cinq balises, un lot de documents composé des états de chargement, des acquits donnés à partir de la frontière, des bons de sortie de la Douane, des bordereaux de sortie de la Chambre de commerce, des documents du Conseil burkinabè des chargeurs contrefaits, un cachet de la Chambre de commerce contrefait, un cachet payé en espèces, un dateur, un encreur rouge et divers documents des Douanes.

Les journalistes ont répondu présent au commissariat de police de Nongr-Massom

Pour l'heure, les investigations se poursuivent afin d'interpeller d'autres membres du groupe actuellement en cavale. En attendant donc de retrouver les 400 balises de transit qui sont dans la nature, les six présumés délinquant iront s'expliquer devant le Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre la drépanocytose : Des acteurs de six pays en formation à Ouagadougou

Tue, 22/06/2021 - 01:15

Ouagadougou abrite, ce lundi 21 juin 2021, un séminaire international de formation et de plaidoyer (qui va durer cinq jours) sur la drépanocytose au profit des membres du Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Une activité parrainée par Seydou Diakité, consul de la principauté de Monaco au Burkina Faso.

Le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose rassemble des associations de lutte contre la drépanocytose du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Mauritanie, de Madagascar et du Burkina Faso. Présents à Ouagadougou pour prendre part à ce séminaire international de formation et de plaidoyer, cinq jours durant, les membres du Réseau seront outillés sur le processus de formulation de projets qui feront l'objet d'appui financier du partenaire qu'est la principauté de Monaco. Le CID/ Burkina (Comité d'initiative contre la drépanocytose au Burkina), membre du Réseau, bénéficiera également de l'expertise des responsables associatifs présents à la rencontre dans le plaidoyer pour un mieux-être des drépanocytaires et de leurs familles.

Une vue des participants venus de six pays

Le parrain de la cérémonie, Seydou Diakité, consul de la Principauté de Monaco au Burkina Faso, rappelle que c'est depuis 2011 que la Principauté de Monaco est engagée dans la lutte contre la drépanocytose à travers le Réseau africain de lutte contre la drépanocytose. Au-delà du soutien au Réseau, il indique que le gouvernement monégasque a appuyé le ministère de la Santé du Burkina Faso en apportant un financement de 163 390 000 F CFA pour un projet d'amélioration des capacités de prise en charge de la drépanocytose avec notamment une étude sur la prévalence de la maladie dans le pays. Cette étude permettra d'avoir des données disponibles sur la drépanocytose et de mieux orienter les acteurs qui œuvrent à la cause des patients drépanocytaires.

Seydou Diakité, consul de la principauté de Monaco au Burkina, parrain du séminaire

Disposer d'un programme national de lutte contre la drépanocytose

Dramane Banaon, coordonnateur national du CID/Burkina, a saisi l'occasion de ce séminaire pour une fois de plus lancer un cri de cœur à l'endroit des autorités sanitaires pour la formulation d'un programme national de lutte contre la drépanocytose. « Nous pensons qu'un tel programme est vraiment nécessaire, voire indispensable pour fédérer les luttes multiformes qui se font au niveau du pays », a-t-il laissé entendre. Un cri de cœur bien noté par Narcisse Naré, chargé de mission du ministre de la Santé, représentant le ministre à l'ouverture du séminaire.

Narcisse Naré, chargé de mission du ministre de la Santé, a souligné que le ministère a en perspective l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drépanocytose

Il a indiqué que la drépanocytose a une prévalence estimée à 4,6% au Burkina Faso avec une prévalence plus élevée en milieu rural, soit 6,5%. Le ministère est donc conscient que c'est un problème de santé publique. C'est pourquoi, en collaboration avec le CID/Burkina, le ministère de la Santé mène des actions de sensibilisation sur le terrain et a en perspective l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre la drépanocytose.

Dramane Banaon, coordonnateur national du CID/Burkina, appelle de tous ses vœux l'élaboration d'un programme national de lutte contre la drépanocytose.

Subventionner les coûts…

Au-delà de la formulation de ce programme de lutte que le CID/Burkina appelle de tous ses vœux, l'association souhaite également que gouvernement travaille à subventionner les coûts des médicaments, des hospitalisations et autres dépenses liées aux complications de la drépanocytose. « Aujourd'hui nous avons une longue liste de personnes qui sont dans des situations très handicapantes, qui ne peuvent pas se déplacer et qui ont besoin de prothèse. Ce n'est pas donné à tous d'avoir une prothèse qui coûte environ deux millions voire même plus en fonction de la gravité. Notre cri de cœur aussi, c'est qu'au-delà du programme national de lutte contre la drépanocytose, que de façon spécifique, on s'intéresse à la question de la prise en charge des complications de la drépanocytose, notamment au plan orthopédique et ophtalmologique », a souhaité M. Banaon.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

ISAE ISM-Paris : 104 étudiants reçoivent leurs diplômes

Tue, 22/06/2021 - 01:10

Les étudiants de l'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace-Intitut supérieur de mécanique de Paris (ISAE-ISM Paris) ont reçu, le samedi 19 juin 2021, au cours d'une cérémonie solennelle, leurs diplômes de fin de formation.

La cérémonie de sortie des étudiants de l'ISAE ISM-Paris s'est déroulée en multiplex avec Abidjan (Côte d'Ivoire) et Yaoundé (Cameroun). Au Burkina Faso, ce sont 104 étudiants de huit promotions différentes qui ont reçu leurs diplômes. Mais à cause de la pluie matinale qui est tombée sur la capitale, plusieurs d'entre eux n'ont pas pu effectuer le déplacement.

Ils ont suivi la formation en ingénierie gestion de la complexité, finances d'entreprise et en logistique. « C'est avec grande joie que nous avons reçu ce diplôme. Nous avons 15 mois à étudier malgré la situation sanitaire que le Burkina Faso connait. Ce parchemin nous ouvrira des portes sur le plan professionnel », s'est réjoui Ollo Poda, délégué des étudiants.

Ollo Poda, délégué des étudiants

Le parrain promet de soutenir ses filleuls dans leurs projets

Les impétrants ont eu pour parrain Fidèle Yaméogo, directeur général du Fonds national de la finance inclusive. « Je n'ai pas hésité à associer mon image à cette sortie de plusieurs promotions aujourd'hui. Cela me réjouit, vu les difficultés que les étudiants ont rencontrées, d'être à leurs côtés en ces moments solennels », a-t-il indiqué. Il a en outre promis de rester à leurs côtés et de les aider dans le réseautage qu'ils voudront bien mettre en œuvre entre eux et dans leurs projets professionnels.

Le parrain remettant à une impétrante son diplôme

ISAE-ISM Paris, un institut de qualité

ISM au départ, l'institut, en se coalisant avec d'autres établissements supérieurs français, a adopté l'appellation ISAE-ISM Paris. Il forme dans plusieurs filières et est spécialisé dans la formation à distance. L'institut est présent dans plusieurs pays africains dont le Burkina Faso. Selon Jean Claude Evariste Nonguierma, représentant d'ISAE-ISM Paris au Burkina, son établissement entend dans les années à venir élargir son offre de formation et assouplir les conditions afin de permettre aux bacheliers et aux doctorants de s'inscrire. D'ores et déjà, l'inscription est possible à partir du site de l'Institut et la formation coûte 1,8 million de francs CFA. « Ceux qui le désirent peuvent déjà faire leur inscription », a indiqué Jean Claude Evariste Nonguierma.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ouagadougou : Des commerçants déguerpis demandent à l'Etat de faire preuve d'humanisme

Tue, 22/06/2021 - 01:10

A Ouagadougou, comme dans d'autres grandes villes du Burkina Faso, il est fréquent de rencontrer des commerces aux abords des voies publiques. Si l'Etat a pris des mesures ces dernières années pour règlementer l'occupation de ces voies publiques, des commerçants victimes de déguerpissement lui demandent d'être plus humaniste. Dans la matinée du mardi 15 juin 2021, nous avons rencontré certains d'entre eux dans les quartiers ouagalais de Cissin et Pissy.

De nombreux commerçants ont été déguerpis ces derniers mois des abords des voies publiques. D'autres déguerpissements sont annoncés dans les semaines à venir. En procédant ainsi, les autorités municipales espèrent l'assainissement de ces espaces « anarchiquement » occupés. Dans cette dynamique, plusieurs opérations de déguerpissement ont eu lieu à Ouagadougou et dans d'autres villes. Saluées par une partie de l'opinion publique, ces opérations sont souvent déplorées par les commerçants qui se trouvent dans le collimateur de la police municipale.

En 2019, au quartier Cissin, la construction de la voie bitumée longeant le mur de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) jusqu'à la résidence de Oumarou Kanazoé, en passant par la clinique Suka, avait contraint les commerçants installés à abandonner les lieux.

« Si je dis que ce n'est pas dur, je n'aurai pas dit la vérité. Quand on menait nos activités avant la construction de la route, ils sont venus nous recenser avec un appareil en disant qu'ils reviendront accompagnés du maire pour s'entretenir avec nous. Mais il n'y a pas eu de suite. Nous leur avons demandé si nous devons quitter les lieux. Ils ont répondu par la négative. Après cela, ils sont revenus un autre jour en nous prenant au dépourvu aux environs de 10 heures, nous demandant de débarrasser le plancher. Lorsque tu as un endroit fixe pour exercer ton activité commerciale et qu'on vient te dire de partir tout d'un coup, c'est difficile », s'est indigné Ousmane Kaboré, avant d'ajouter que les autres déguerpis et lui pensaient bénéficier d'une aide de la part des autorités après leur recensement.

Rasmané Pognogo, commerçant déguerpi au quartier de Cissin

Il précise que cette situation l'a beaucoup affecté : le marchand de produits divers qu'il est, a assisté impuissant, à la péremption de la quasi-totalité de ses marchandises.

Rasmané Pognogo, un autre déguerpi de la même zone, confirme les propos de Ousmane Kaboré. Il renchérit cependant en demandant à l'Etat de voir s'il est possible de leur attribuer des espaces où ils pourront reprendre leurs activités commerciales.

Un peu plus loin dans le quartier Pissy, voisin de Cissin, des marchands étaient installés tout le long du mur de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA). Eux non plus n'ont pas échappé aux opérations de ‟balayage” des forces de l'ordre.

Sur les lieux, nous rencontrons l'un d'entre eux. Il s'appelle Zakaria Ouédraogo. Il était marchand de vêtements avant l'opération de déguerpissement. Il nous retrace l'histoire de sa mésaventure.

Le nouveau visage du site longeant le mur de l'ONEA au quartier de Pissy où étaient installés des commerçants déguerpis

« C'était le 18 mars 2021, se rappelle-t-il. Nous avons été convoqués par la police municipale à la mairie de l'arrondissement 8 de Ouagadougou à 15h. Nous avons répondu à l'appel. Mais dès notre arrivée, ils nous ont donné neuf jours, c'est-à-dire jusqu'au 27 mars, pour libérer l'espace. Nous avons néanmoins plaidé pour un délai raisonnable afin de pouvoir prendre nos dispositions. Ils ont refusé. Persévérant dans notre démarche, nous avons obtenu seulement deux semaines pour partir », a-t-il déclaré avant de confier : « Certains s'étaient réinstallés ailleurs sans succès parce qu'ils ont encore une fois de plus reçu la visite des agents de la police municipale. Et aujourd'hui nous sommes tous en difficulté ».

Zakaria Ouédraogo vendait des vêtements dans sa boutique avant d'être déguerpi du site de l'ONEA de Pissy

Il souhaite que le gouvernement tienne compte de toutes les couches sociales de la société (le menuisier, le maçon, l'ouvrier …) parce qu'ils sont tous des citoyens burkinabè et que leurs activités contribuent au développement socioéconomique du pays.

Il suggère de ce fait que l'Etat revoie cette manière de faire en informant au préalable les commerçants tout en prenant des dispositions, de sorte que les conséquences du déguerpissement ne soient pas désastreuses.

Il propose donc que le délai soit raisonnable, qu'un espace leur soit attribué afin de poursuivre leurs commerces et que, si possible, une aide financière leur soit accordée afin de limiter les dommages infligés aux marchands à travers ces mesures.

Les commerçants déguerpis inscrivent leurs numéros sur les murs dans l'espoir d'être un jour appelés pour bénéficier d'une aide de l'Etat

Il interpelle les autorités à avoir un regard particulier sur ces citoyens déguerpis du lieu de leurs activités, tout en cherchant à savoir ce qu'ils deviennent. Car face aux difficultés de la vie dit-il, « lorsqu'on est contraint au point d'être abattu, l'instinct de survie peut pousser à emprunter le mauvais chemin. »

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Trois bases terroristes détruites et 11 terroristes neutralisés dans la région de l'Est

Mon, 21/06/2021 - 21:20

Le point des opérations menées du 13 au 20 juin 2021, permet de noter que grâce à des renseignements, des unités du groupement de force du secteur Centre et Est ont conduit une opération qui a abouti au démentèlement de bases terroristes. Ce sont précisément 03 bases terroristes qui ont été détruites à NAKORTOUGOU, OURO SENI et BOURAIGNIMA, 11 terroristes neutralisés, de l'armement, des munitions, plusieurs motos et des moyens de communications récupérés.

Aussi le 17juin 2021, lors d'une mission de reconnaissance conduite par des unités des détachements militaires de KANTCHARI et de MATIACOALI, deux engins exploifs improvisés ont été découverts. Les équipes spécialisées du Génie militaire sont négociées pour neutraliser les moteurs.

Le 18 juin 2021, un engin explosif improvisé a été décélé lors d'une patrouille. L'engin a été détruit par les équipes spécialisées du Génie militaire.
Du 14 au 20 juin 2021, les détachements militaires des différents groupements de forces ont assuré l'examen des épreuves des examens scolaires dans les centres d'examen. Des unités des Forces armées nationales sont également engagées dans la sécurisation des examens.

De plus, les forces armées nationales ont assuré le transport et la sécurisation d'une délégation du Ministère des Affaires Etrangères qui accompagnait l'envoyée spéciale du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Angelina Jolie à Goudebou dans le cadre de la journée internationale des réfugiés.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : L'Assemblée nationale se délocalise à Bobo-Dioulasso, du 30 juin au 4 juillet 2021

Mon, 21/06/2021 - 21:14

Pour la première fois, l'Assemblée nationale va organiser une journée de redevabilité. L'annonce a été faite dans la soirée de ce lundi 21 juin 2021 à l'ouverture de la première session extraordinaire de l'année 2021.

C'est la capitale économique, Bobo-Dioulasso, qui servira de siège délocalisé du pouvoir législatif. Ce sera du 30 juin 2021 au 4 juillet 2021, informe le Président de l'Assemblée nationale, Bala Alassane Sakandé, précisant qu'un comité d'organisation a été, à cet effet, installé le 14 juin 2021.

Pendant cinq jours, tous les députés s'y retrouveront pour cet exercice de redevabilité, jusque-là réservé aux groupes parlementaires et aux élus individuellement pris dans leur circonscription électorale.
Une décision bien accueillie, dira-t-on, par les députés à travers des applaudissements.

Le cérémonial d'ouverture de cette première session extraordinaire de l'année 2021 a été également marqué par une pensée pieuse aux victimes de Solhan. Le Président Sakandé a, sur ce point, informé que l'institution avait programmé dès les premiers moments du drame, une visite de solidarité aux populations. Mais elle a été suspendue pour des raisons d'opérations en cours dans la zone, confie-t-il sans entrer dans les détails.

Pour mémoire, c'est le 28 mai 2021 que l'Assemblée nationale a clos sa première session ordinaire de l'année. La présente session extraordinaire qui s'ouvre sur demande du gouvernement aura à examiner des projets de loi relatifs à l'état d'urgence (prolongation), au cadre juridique du partenariat public-privée et au budget.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo veut mettre fin à 32 ans de mariage avec son épouse Simone

Mon, 21/06/2021 - 20:40

De retour depuis jeudi en Côte d'Ivoire après dix ans d'absence, L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a déposé ce lundi 21 juin 2021 au tribunal d'Abidjan, une demande de divorce d'avec son épouse Simone Gbagbo. C'est ce qu'affirme son avocat Me Claude Mentenon, qui précise que cette décision s'explique par le refus réitéré depuis des années par l'ex première dame, de consentir à une séparation amiable, au demeurant voie de règlement appropriée à leurs statuts personnel et politique réciproques.

« Il s'est résolu à ce jour à saisir le juge des affaires matrimoniales du Tribunal de Première Instance d'Abidjan, d'une demande de divorce avec Simone Ehivet », ajoute le communiqué signé par son avocat.

Marié à Simone Ehivet, épouse Gbagbo depuis 1989, l'ancien président, 76 ans, vit en couple depuis de nombreuses années avec Nady Bamba, une ex-journaliste de 47 ans. Il est rentré avec elle jeudi en Côte d'Ivoire, après son acquittement.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Bureau burkinabè du droit d'auteur : Les auteurs et éditeurs de presse invités à déclarer leurs articles

Mon, 21/06/2021 - 19:00

Le Directeur Général du Bureau burkinabè du droit d'auteur (BBDA), à travers un communiqué, invite les auteurs et éditeurs de presse écrite (journaux scientifiques, journaux, revues, magazines et périodiques) à adhérer au BBDA et à y déclarer leurs articles publiés en 2020. Cela, afin de bénéficier des droits de Reproduction par Reprographie des Œuvres (RRO) en août 2021.

Il précise que les déclarations et les adhésions sont reçues au BBDA au plus tard le 30 juin 2021. Des formulaires de demande d'admission et des fiches de déclaration des œuvres sont à cet effet mises à leur disposition au niveau du Service droit d'auteur de la Direction de la Documentation Générale (DDG).

Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages