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Updated: 3 days 18 hours ago

Covid-19 au Burkina : 3 nouveaux cas à la date du 10 août 2021

Thu, 12/08/2021 - 00:00

A la date du 10 août 2021, sur 504 échantillons analysés, 3 nouveaux cas ont été enregistrés. Aucune guérison ni décès n'a été enregistré à la même date. Le nombre total de guérison reste à 13 411 et de décès à 170.
Du côté de la vaccination on dénombre 58 814 personnes vaccinées.

Depuis le 9 mars 2020, le nombre de cas confirmés est de 13 635 dont 5 085 femmes et 8 550 hommes. Le gouvernement exhorte la population à se protéger et à protéger les proches de la maladie par le respect strict des gestes barrières et invite toutes personnes âgées de 18 ans et plus à se faire vacciner pour se préserver des formes graves de la maladie à Coronavirus.

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Categories: Afrique

Ouagadougou : La mairie forme 85 jeunes leaders d'associations en informatique

Wed, 11/08/2021 - 23:00

La commune de Ouagadougou a remis des attestations de fin de formation en informatique à 85 jeunes leaders d'associations de la ville. C'était au cours d'une cérémonie officielle, ce mercredi 11 août 2021 dans l'après-midi, à l'Hôtel de ville de la capitale. Cette formation a été initiée dans l'objectif d'assurer une gestion informatisée des associations.

Ils sont 85 personnes à recevoir des attestations de formation en informatique. En effet, durant 30 jours, leurs connaissances ont été renforcées à l'utilisation de l'ordinateur, principalement à Microsoft Office Word, Excel, PowerPoint et Internet. Elles se sont déroulées en deux phases. La première a eu lieu du 23 novembre 2020 au 08 janvier 2021 dans les Maisons Des Savoirs de la ville de Ouagadougou et la deuxième du 1er au 15 février 2021 à la Médiathèque municipale.

Selon le maire de Ouagadougou, les associations constituent un des piliers forts des programmes d'activité de la municipalité. Elles participent aux projets de développement de la capitale en contribuant à l'amélioration des conditions de vie des populations. Elles jouent donc un rôle important dans la commune. « Conscient de cela, j'ai décidé de renforcer les compétences en informatique des leaders d'associations membres des coordinations d'arrondissements, en vue d'assurer une gestion informatisée des associations », a expliqué le bourgmestre de la ville de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Beouindé. Il a invité les bénéficiaires à mettre à profit les connaissances acquises pour améliorer la conduite des activités de leurs associations.

En outre, Armand Roland Pierre Beouindé a annoncé la mise en œuvre des outils d'alerte, afin de permettre aux structures associatives d'appuyer les actions de la commune. Le premier responsable de l'Hôtel de ville de Ouagadougou, a par ailleurs profité de l'occasion pour lancer la 4e édition de la formation en information. « Il n'y a jamais trois sans quatre, je pense qu'il y aura une quatrième formation que je déclare aujourd'hui ouverte », a-t-il déclaré

Faible participation des associations liée aux contraintes scolaires de certains membres d'associations inscrits pendant la période de formation, le désintéressement de certaines associations pour des raisons de langue, sont les principales difficultés soulevées par la Directrice générale des services administratifs de la mairie de la ville de Ouagadougou, Adeline Naré.

Les bénéficiaires, par la voie de leur représentante, Konséiga Silvia Rachel, ont exprimé leur gratitude à l'endroit de la mairie pour cette offre. Cependant, des doléances ont été émises : il s'agit de l'amélioration conséquente de sa mise en œuvre et la pérennisation de cette offre. Ils ont également sollicité l'accompagnement de la mairie à travers d'autres formations en gestion des associations et élaboration des rapports d'activités. « Nous prenons l'engagement de travailler à travers la qualité partenariale entre le monde associatif et la commune de Ouagadougou » ont promis les bénéficiaires.

La présente édition a connu la participation de 132 coordinations d'associations des douze arrondissements de la ville de Ouagadougou sur un total de 180 inscrites.

Les précédentes éditions de cette initiation à l'outil informatique tenue en 2017 et en 2019 ont permis de former 214 et 165 leaders d'associations de la ville Ouagadougou.

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Categories: Afrique

Soudan : L'ancien président, Omar el-Béchir en route pour la CPI ?

Wed, 11/08/2021 - 20:10

Renversé le 11 avril 2019 sous la pression de la rue et de l'Armée, l'ancien président soudanais, Omar el-Béchir semble désormais se diriger vers la Cour pénale internationale (CPI), selon des sources officielles soudanaises.

Cette annonce, faite ce mercredi 11 août 2021 par le ministre des Affaires étrangères du Soudan, se tient au deuxième jour de la visite du nouveau Procureur de la CPI, Karim Khan, à Khartoum (capitale du Soudan).

Cette décision prise en Conseil des ministres serait la résultante de longs échanges entre la Cour et le gouvernement soudanais. La semaine dernière, le cabinet ministériel soudanais avait déjà fait un pas vers une plus grande coopération avec la Cour, en annonçant avoir adopté un projet de loi visant à ratifier le statut de Rome de la CPI.

En effet, l'ancien président soudanais, Omar el-Béchir, fait l'objet, depuis des années, de deux mandats d'arrêt internationaux émis par la CPI pour crimes contre l'humanité et génocides, en 2009 et en 2010 (les deux sont en lien avec le Darfour, où les violences ont fait plus de 300 000 morts depuis 2003).

Depuis sa chute en avril 2019, la question de son extradition devant cette juridiction internationale anime l'actualité.

L'homme fort qui a trébuché sur le pain !

On se souvient que la chute d'Omar el-Béchir, après trente ans de règne, est partie de cette affaire d'augmentation du prix du pain. En décembre 2017, Khartoum abandonnait les subventions publiques dans le cadre de mesures d'austérités recommandées par le Fonds monétaire international.

Les importations céréalières sont confiées au secteur privé. Cela entraîne une augmentation du prix du pain. A la fin de l'année, le 19 décembre, les Soudanais descendent dans la rue pour dénoncer la décision du gouvernement de tripler le prix du pain. Les manifestations vont bientôt se transformer en un mouvement de contestation contre le pouvoir d'Omar el-Béchir.

Après deux mois de répression, le président el-Béchir annonce, lors d'un discours télévisé le 22 février 2019, le limogeage du gouvernement et décrète l'Etat d'urgence dans tout le pays. Alors qu'il tente de désamorcer la contestation qui embrase son pays, El-Béchir est désavoué par son ministre de la justice.

Le 8 avril 2019, l'armée entre, elle aussi, dans la danse en rejoignant les protestataires. Ce qui va se solder, en fin de matinée de ce jeudi 11 avril 2019, par l'arrestation du président Omar el-Béchir. C'est la fin d'un épisode de règne.

S'ouvre ainsi, et ensuite, une période de transition (qui doit donner lieu bientôt à l'élection présidentielle) pour ce pays d'Afrique de l'Est qui abrite également une forte communauté de Burkinabè.

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Categories: Afrique

Rapatriement volontaire des réfugiés maliens : Les acteurs en concertation à Ouagadougou

Wed, 11/08/2021 - 19:49

La 10e réunion de la commission tripartite Burkina Faso- République du Mali- UNHCR sur le rapatriement volontaire des réfugiés maliens au Burkina Faso se tient ce mercredi 11 août 2021 à Ouagadougou. L'ouverture de la réunion a été présidée par la ministre déléguée chargée de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, Clarisse Mérindol, avec à ses côtés, le ministre délégué chargé de l'Action humanitaire, de la Solidarité, des Déplacés et des Réfugiés du Mali, Oumarou Diarra, ainsi que le représentant du HCR au Burkina Faso.

Suite à la crise institutionnelle puis sécuritaire qu'a connue la République du Mali en 2012, plus de 50 000 Maliens ont trouvé refuge au Burkina Faso, notamment dans la région du Sahel. Afin d'œuvrer à leur retour sur le sol malien dans la sécurité et la dignité, un accord tripartite a été signé le 9 janvier 2015 entre le Burkina Faso, la République du Mali et le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR). Grâce à cet accord, les deux gouvernements ont travaillé sous la supervision de l'UNHCR pour le retour des réfugiés. Ainsi de 50 000 en 2012, les réfugiés maliens au Burkina Faso sont passés à moins de 34 000 en 2014 et à environ 22 289 au deuxième trimestre de l'année 2021 et 6300 demandeurs d'asile.

Une vue des participants à la rencontre

La 10e réunion de la commission tripartite Burkina Faso-République du Mali-UNHCR qui se tient ce 11 août 2021 avec plus d'un an de retard dû au Covid-19, sera le lieu de faire le point de la mise en œuvre de l'accord de janvier 2015. À en croire Clarisse Mérindol/Ouoba, ministre déléguée chargée de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, « cet accord a permis d'engranger des résultats probants dans la gestion des milliers de réfugiés. Il reste qu'il faut l'adapter aux nouvelles exigences du moment. » Et c'est ce à quoi répond également cette 10e réunion de la commission tripartite.

Clarisse Mérindol/Ouoba, ministre déléguée chargée de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur

Près de 14 000 réfugiés burkinabè au Mali

Les Maliens ne sont pas les seuls à trouver refuge au Burkina Faso. Selon la ministre déléguée chargée de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur, à la date du 30 juin 2021, ce sont 13 997 Burkinabè qui seraient réfugiés sur le territoire malien. Elle assure que de nombreuses actions ont déjà été entreprises par les deux États avec le soutien des partenaires pour venir en aide à ces populations.

Abdouraouf Gnon-Kondé, représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) au Burkina Faso

« La rencontre d'aujourd'hui nous permettra d'évaluer la situation des réfugiés de part et d'autre, que ce soit les réfugiés maliens au Burkina Faso, que ce soit les réfugiés burkinabè au Mali. Aujourd'hui on dénombre un peu moins de 14 000 réfugiés burkinabè au Mali et il est du devoir des États de voir avec les partenaires en charge de la question, notamment l'UNHCR, comment organiser le retour sur le territoire burkinabè de ceux qui le désirent. Nous allons regarder ensemble comment est-ce qu'il faut organiser ces retours, à quel niveau on se situe depuis la dernière rencontre », a-t-elle laissé entendre.

Abdouraouf Gnon-Kondé, représentant du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) au Burkina Faso, assure pour sa part que l'institution sera toujours aux côtés des gouvernements malien et burkinabè, afin de les accompagner pour le respect du droit au retour volontaire des réfugiés.

Oumarou Diarra, ministre délégué chargé de l'Action humanitaire, de la Solidarité, des Déplacés et des Réfugiés du Mali

« Dans l'esprit du Pacte mondial sur les réfugiés, j'exhorte les gouvernements burkinabè et malien à chercher des solutions durables aussi bien pour les réfugiés burkinabè que maliens. Le HCR reste disposé à renforcer les capacités de ses partenaires du Burkina Faso et du Mali, conformément à son rôle de supervision et de coordination des efforts de la communauté internationale en faveur des personnes relevant de son mandat », a-t-il indiqué.

La rencontre sera aussi l'occasion, selon la ministre Clarisse Mérindol/Ouoba de trouver des solutions urgentes aux difficultés humanitaires qui ont un impact indéniable sur les populations.

Justine Bonkoungou
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Crédit photo : Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l'Intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur

Categories: Afrique

Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina : Le rapport d'activités remis au président du Faso

Wed, 11/08/2021 - 18:58

Les membres de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres, avec à leur tête le président, Dr Paco Sérémé, ont remis officiellement, ce mercredi 11 août 2021, le rapport d'activités au président du Faso, Roch Kaboré. Une occasion pour eux d'aborder avec le chef de l'Etat d'autres questions d'envergure nationale, notamment la sécurité, l'exploitation aurifère et ses conséquences environnementales, sociétales, alimentaires et sanitaires.

Comme chaque année, les membres de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres ont encore respecté la tradition en remettant officiellement leur rapport d'activités 2020 au président du Faso, Roch Kaboré.

Dr Paco Sérémé, président de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres

Cette initiative s'inscrit, selon le président de l'Académie, Dr Paco Sérémé, dans le cadre de la promotion des actions et du renforcement de la visibilité de l'Académie nationale des sciences, des arts et des lettres depuis sa reconnaissance officielle par l'Etat en 2017. C'est donc dans ce sens que, souligne-t-il, l'Académie produit chaque année un document sur les différentes activités qu'elle a menées au cours de l'année en lien avec sa vision. Précisément pour le rapport 2020, selon ses explications, il porte essentiellement sur les recommandations faites sur la prise en compte du Covid-19 ainsi qu'une analyse perceptive sur les impacts de cette pandémie au Burkina.

Les membres de l'Académie posent devant la Présidence du Faso

C'était également l'occasion pour les membres de l'Académie d'aborder d'autres questions d'envergure nationale avec le chef de l'Etat, liées entre autres à l'Académie, à la sécurité, à l'exploitation aurifère et ses conséquences au niveau environnemental, alimentaire, sociétal et sanitaire, a ajouté Dr Paco Sérémé.

Des questions auxquelles, le chef de l'Etat a prêté une oreille attentive, tout en leur promettant de les prendre en compte. « L'année dernière, il nous avait reçus et au cours de l'année, il nous a facilité beaucoup de choses et nous avons souhaité que cet effort se poursuive afin de permettre à l'Académie de jouer pleinement son rôle dans les années à venir, et il a promis de le faire », indique le président de l'Académie avec une certaine satisfaction.

Yvette Zongo
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Categories: Afrique

Attaque dans l'Oudalan : Le Mouvement du peuple pour le progrès lance un appel à la résistance

Fri, 06/08/2021 - 16:00

Ceci est une déclaration du parti au pouvoir, le MPP, relative au drame survenu le 4 août 2021, dans l'Oudalan. Le bilan de cette attaque fait état d'une trentaine de personnes tuées dont quinze soldats burkinabè.

Déclaration du MPP suite à la tragédie de l'OUDALAN

Le drame survenu dans l'OUDALAN le 04 août 2021, au cours duquel des soldats, VDP et populations civiles sans défense ont perdu la vie, interpelle une fois de plus sur la nécessité impérieuse pour tous les Burkinabè de faire corps avec les FDS, les VDP et l'exécutif national dans la lutte contre l'extrémisme violent. Le combat contre le terrorisme n'est pas une sinécure. Il doit plus que jamais se mener avec détermination et sans relâche. Chaque attaque contre notre peuple et son armée signifie tout simplement que l'ennemi cherche à rendre coup pour coup.

Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), compatissant à la peine et à la douleur des proches des victimes de cette dernière attaque, réaffirme sa solidarité avec toutes les forces combattantes pour la liberté, l'unité nationale et la cohésion sociale. Il réitère son ferme soutien au Président du Faso, chef suprême des Armées et au Gouvernement.

Le MPP appelle toutes les forces vives à la nécessaire et indispensable union sacrée. Ensemble, nous défendrons avec succès et préserverons nos valeurs de paix, de démocratie et de patriotisme face à l'ennemi commun, qui veut manifestement et à tout prix conduire les Burkinabè au déchirement et à la désunion. D'où l'appel à la résistance que le MPP lance ici à tous les Burkinabè soucieux de l'intégrité de notre pays et des valeurs cardinales de notre légendaire vivre-ensemble.

Face à toutes ces épreuves difficiles, le MPP invite les Burkinabè à resserrer les rangs contre toutes les forces et visées démoniaques qui menacent notre pays. Dans l'unité et la lutte, nous triompherons des forces du mal.

DEMOCRATIE - EGALITE - PROGRES

Simon COMPAORE

Président du MPP

Categories: Afrique

Littérature : Dr Poussi Sawadogo rend hommage au Pr Jean-Baptiste Kiethéga, le père de l'archéologie burkinabè

Fri, 06/08/2021 - 15:04

5 août 2020- 5 août 2021, un an jour pour jour que le Pr Jean-Baptiste Kiethéga n'est plus de ce monde. Dr Poussi Sawadogo lui a rendu un hommage à l'occasion du 1er anniversaire de son décès à travers la dédicace d'une œuvre biographique intitulée « Jean-Baptiste Kiethéga, un panafricain de principes au service de l'histoire, de l'archéologie, de la culture et de l'éducation ».

Dr Poussi Sawadogo, par ces lignes de 83 pages, veut accomplir un devoir de reconnaissance à ce « baobab » de l'archéologie burkinabè et africain, Pr Jean-Baptiste Kiethéga pour son service rendu à l'humanité. Archéologue, historien, homme de culture et éducateur, il a marqué sa vie et reste le modèle parfait du maître conscient, rigoureux et passionné par la noble mission de construire des hommes pour servir l'humanité.

« De l'enfant bien éduqué au père ferme et préoccupé par l'avenir de ses enfants en passant par l'élève brillant, l'étudiant curieux, l'enseignant rigoureux, le chercheur compétent et l'avocat de la culture et de la dignité africaines, la vie du Pr Kiethéga illustre à l'évolution parfaite de l'être humain qui se résume en un voyage allant du développement personnel au statut de symbole en passant par le leadership transformateur », a exalté Dr Poussi Sawadogo, qui porte également la casquette d'historien.

Dr Poussi Sawadogo, auteur du livre biographique sur le Pr Jean-Baptiste Kiethéga

« Cet ouvrage, un acte de consolation pour la famille Kiethéga »

Cette œuvre biographique sur le Pr Jean-Baptiste Kiethéga est vue par l'auteur comme un geste de reconnaissance de ses mérites. Il a déclaré à cet effet : « Cet ouvrage, par son existence, est un acte de consolation pour la famille Kiethéga, et pour ses héritiers, archéologues et historiens que nous sommes. Cet enseignant, cet éducateur et ce formateur infatigable mérite notre reconnaissance ». Au-delà de ce livre, Dr Sawadogo a invité ses lecteurs et, partant, la Nation entière, à faire connaître, reconnaître et pérenniser l'œuvre de ce « baobab » de l'archéologie burkinabè et africaine, car dit-il : « Plus qu'un ouvrage sur le parcours d'un homme, il s'agit d'une réflexion sur une vie de don et de contre-don, une vie de service et d'action qui laisse un héritage pour la postérité ».

Andréas Kiethéga, porte-parole de la famille Kiethéga

Andréas Kiethéga, porte-parole de la famille, a traduit sa reconnaissance à l'auteur qui, par ailleurs, fait partie de la première promotion des historiens « made in Burkina » formé par son père. « Nous sommes contents qu'il ait pensé à rendre hommage à son maître », s'est-elle réjouie.

Qui est Pr Jean-Baptiste Kiethéga ?

Il est né le 10 mai 1947 à Yako et décédé le 5 août 2020 à Ouagadougou. Professeur titulaire en archéologie, il a consacré 42 ans à l'enseignement et à la recherche. D'abord, il a passé quatre (4) ans comme professeur d'histoire-géographie au lycée Philippe Zinda Kaboré et 38 ans à l'Université Joseph Ki-Zerbo. « La métallurgie lourde du fer au Burkina Faso, une technologie à l'époque précoloniale » est l'un des écrits majeurs de Jean-Baptiste Kiethéga.

Photo de famille ( famille Kiethéga, historiens, diplômantes, etc.)

Quant à Dr Poussi Sawadogo, il est historien, diplomate, communicateur et formateur-animateur de changement. Il dispose de plusieurs productions biographiques (22) qui retracent des parcours inspirants. Le livre sur la vie du Pr Jean-Baptiste Kiethéga est disponible à l'Institut d'accompagnement des carrières diplomatiques et internationales (IACDI), à la librairie Mercurie et à Ecovie au prix unitaire de 5000 FCFA.

Dofinitta Augustin Khan
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Categories: Afrique

Boucle du Mouhoun : Les FDS célèbrent l'indépendance en curant les caniveaux du grand marché de Dédougou

Fri, 06/08/2021 - 12:00

Une initiative citoyenne et un acte de communion avec les populations, ce sont les leçons que l'on peut tirer de la mobilisation de l'ensemble des Forces de défense et de sécurité ce jeudi 5 août 2021 à Dédougou. Tous les corps militaires et paramilitaires étaient représentés pour prendre part aux activités de curage et de reboisement à l'occasion de la commémoration de l'accession du Burkina Faso à l'indépendance.

Avec à leur tête le commandant du camp militaire Nazi Boni de Dédougou, le capitaine Sosthène Coulibaly, les Forces de défense et de sécurité étaient mobilisées pour curer les caniveaux aux alentours du grand marché de Dédougou. Une initiative citoyenne qui se tient dans le cadre de la commémoration de l'accession de la Haute- Volta, aujourd'hui Burkina Faso, à l'indépendance, le 5 août 1960.
Ce sont des FDS motivées que nous avons trouvées à l'œuvre munies de pelles, de piques, de barres à mines, de brouettes. Chacun s'attelait à libérer les caniveaux des ordures éparses et de la boue qui empêchaient l'écoulement des eaux de pluie le long du siège régional de la Loterie nationale burkinabè (LONAB).

Des FDS à l'œuvre pour le curage des caniveaux

Présent sur les lieux, le directeur régional de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique, Souleymane Traoré, a décliné l'objectif de leur initiative ponctuelle. « Cet acte vise à raffermir la cohésion au sein de la population avec les FDS et participe à la gestion de la cité. Dans un contexte où la cohésion s'impose, nous voulons poser un acte de salubrité en cette période pluvieuse avec des risques d'inondations », a-t-il situé le contexte de l'initiative.

Souleymane Traoré, directeur régional de l'environnement, de l'économie verte et du changement climatique

Il poursuit ces termes : « Nous sommes dans la dynamique de la sensibilisation et nous sommes accompagnés par la municipalité, la société civile. Nous avons commencé par un reboisement au camp Nazi Boni. Par cette activité, nous donnons le tempo et nous espérons que de telles initiatives se multiplient. Nous invitons les populations à avoir un comportement écocitoyen ».

« Une décision collégiale »

Pour le directeur régional de la police municipale, Daouda Séré, qui a aussi mobilisé ses hommes à prendre part à l'activité de curage, l'initiative citoyenne est une décision de l'ensemble des FDS. « C'est une décision collégiale dans un cadre de concertation avec la gendarmerie nationale, la police nationale, la police municipale, le 23e RIC, la GSP, l'environnement, le SND, la douane. Nous avions décidé ensemble de nous mobiliser pour un plan d'activités. Le curage des caniveaux, un reboisement et un don de sang ont été retenus comme activité majeures », a expliqué Daouda Séré.

Daouda Séré, directeur régional de la police municipale

Cette activité de curage tenue ce jeudi 5 août 2021 reste un symbole pour les FDS qui par ce geste donnent un signal fort aux populations de la cité de Bankuy pour prendre soin des infrastructures routières. Ils ont d'ailleurs appelé les populations à gérer convenablement les ordures au lieu de les jeter dans les caniveaux.

Daniel Sanou, chef d'agence de la LONAB, est bénéficiaire direct de cette bonne action des FDS. Son service étant situé dans la zone où les caniveaux ont été curés et totalement débarrassés des ordures. « Les mots me manquent pour exprimer ma joie et celle de mes collègues. C'est la meilleure façon pour nous de célébrer la fête nationale du Burkina Faso, ce 5 août 2021. Nous remercions du fond du cœur tous ceux qui ont œuvré pour la réalisation de cette activité citoyenne », a-t-il apprécié.

Photo de famille des premiers responsables sur les lieux

L'activité de curage des caniveaux par les FDS en ce jour férié et jour de fête a laissé plus d'un perplexe. Quelques passants ont même décidé de mettre la main à la pâte en prenant une pelle pour accompagner les FDS. Il faut espérer que cette action posée par les FDS inspire d'autres structures et présage surtout une bonne collaboration entre FDS et populations qui se regardent souvent en chien de faïence.

DEMBELE LAWALI

Categories: Afrique

Oxfam Burkina recrute un acheteur/acheteuse

Fri, 06/08/2021 - 10:30

CONDITIONS GENERALES DU POSTE

Nouveau poste / remplacement : Nouveau
Niveau : E2
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Septembre 2021
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date de clôture de l'offre : 20 août 2021

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION (pour le détail, consulter notre site www.burkinafaso.oxfam.org)

Les principales responsabilités du poste se déclinent comme suit :
• Gérer et exécuter les réquisitions et dossiers d´achat (RFQ, CBA, PO ; etc..) en fonction des priorités opérationnelles, en collaboration avec la/le Supply Assistant ;

• Etablir toute la documentation (réquisitions, cotations, reçu de paiement…) relatives aux paiements des fournisseurs, des journaliers et des contrats ;
• S'assurer que les biens et services achetés remplissent les standards de qualité et respectent les normes éthiques d'achats d´Oxfam ;
• S´assurer que tous les achats sont effectués en fonction des standards de qualité et des procédures d´achat d´Oxfam et s'assurer du meilleur rapport qualité- prix ;
• Rédiger les contrats de biens, travaux et services de faibles montants ou standard (carburant, location véhicules ; etc.…) ;
• Actualiser les tableaux de suivi de réquisitions, contrats et la base de données fournisseurs (incluant prix, services, disponibilité, garantie…) de manière quotidienne/hebdomadaire sous Box ;

• Suivre la réception des factures ;
• Veiller à ce que tous les documents relatifs à l'Approvisionnement soient rédigés conformément aux procédures d´approvisionnement Oxfam (CBA, Bon de commande, reçus, etc.…) ;
• Informer les demandeurs lorsqu'une réception de matériel est prévue et leur faire signer pour réception ;
• Suivi des paiements avec le département finance ;
• S´assurer du bon archivage des documents relatifs à l´approvisionnement (scan sous Box) en fonction des normes et procédures Oxfam ;

• Prospecter régulièrement le marché, maintenir et garantir un bon rapport et suivi des fournisseurs pour toutes demandes d´information, sur la bonne réception des documents d´achat, le suivi des back orders, la mise à jour des prix (liste des prix fournisseur) ;
• Développer un catalogue Oxfam de produits ;
• Rechercher des nouveaux fournisseurs potentiels, récolter des données pour de futurs achats ;
• Gérer l'argent qui lui est remis pour les achats ou paiements de journaliers selon les normes Oxfam ;
• Etablir des rapports de suivi d´activités logistiques supply ;
• Participer aux réunions de planification logistique ou d´équipe Oxfam ;
• Assurer le backup de la logistique Supply en cas de besoin, etc.

Formations - Expériences - Compétences requises

Formations :

Etre titulaire d´un diplôme de niveau BAC+ 2 ou équivalent en expérience dans un domaine tel que l'économie, la logistique ou la gestion des approvisionnements.

Expériences :
 Expérience démontrée en approvisionnement d'au moins 1 an ;
 Bonne connaissance du marché local et de la législation en matière d´achat dans le pays ;
 Bonne connaissance des logiciels Word et Excel ;
 Expérience en logistique avec des organisations humanitaires internationales ;
 Expérience en tant qu´acheteur ou en chaine d´approvisionnement dans le secteur privé ;
 Avoir déjà travaillé dans la ville de Ouagadougou et de préférence avec les ONG ;
 Connaissance des matériels du domaine d'eau, d´assainissement, de la sécurité alimentaire etc.

Compétences requises :

 Bonne connaissance des logiciels Excel et Word ;
 Capable de communiquer en français (parlé et écrit) ;
 Faire preuve de rigueur, d'initiative, d'autonomie, de logique et d'honnêteté ;
 Habilités d'organisation du travail (planification, fixer des priorités, gestion d'équipes...) ;
 Capacité à travailler sous pression, dans des contextes instables ;
 Pouvoir s'intégrer parfaitement au sein d'une équipe pluridisciplinaire et multiculturelle en faisant preuve d'une bonne capacité interrelationnelle ;
 Respecter à tout moment les règles de sécurité d´Oxfam ;
 Bon négociateur ;
 Bonne santé physique et mentale ;
 Connaissance des notions de base des langues locales serait un atout.

COMMENT POSTULER

• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.

Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email :
recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68
Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement ACHETEUR / ACHETEUSE ».

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Nous rappelons que nous n'exigeons jamais le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Categories: Afrique

Afrique, risque de famine au sahel : EDUCO S'inquiète et donne l'alerte

Fri, 06/08/2021 - 10:30

Dans un contexte d'insécurité et de tensions croissantes, l'ONG Educo appelle à redoubler d'efforts pour protéger les enfants et les adolescents dans la région.
06 aout 2021. L'ONG Educo, présente dans 14 pays du monde, s'inquiète face au risque imminent d'une grave situation de famine au Sahel. L'organisation intervient dans quatre (04) pays de la région, l'une des zones les plus vulnérables du continent africain, en raison des conséquences de la crise climatique, de l'existence de tensions sociales et politiques et de l'irruption de la COVID-19 qui a aggravé les difficultés endémiques de la région.

Educo est une ONG orientée vers la défense et la protection des droits des enfants, et tout particulièrement des enfants en situation de vulnérabilité. Elle développe actuellement des projets au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal, des pays au cœur du Sahel. Au Burkina Faso et au Mali, près de 50 000 personnes, dont 70% d'enfants, participent directement aux programmes de sécurité alimentaire et nutrition d'Educo. Ces programmes se concentrent sur la production agricole, les cantines scolaires, la distribution de nourriture, le traitement de la malnutrition et l'alimentation des enfants vulnérables.

"Les catastrophes causées par les changements climatiques, en l'occurrence les fortes pluies, les inondations ou les sécheresses, ont un impact direct sur le déplacement des populations et la réduction de leurs moyens de subsistance. « Dans le cas du Niger par exemple, les inondations ont touché plus de trente-cinq mille (35 000) foyers et ont causé la mort de soixante-cinq (65) personnes ; en outre, elles ont détruit les cultures et enseveli le bétail », explique Édouard NDEYE, directeur de la Stratégie d'Educo pour la région du Sahel.

D'autre part, la pandémie de COVID-19 a exacerbé les problèmes dont souffrait la région. "La population était déjà durement touchée par la pauvreté chronique et le manque d'accès aux services sociaux de base tels que l'éducation, la santé et l'eau potable, notamment dans les zones rurales. C'est pourquoi une grande frustration et un certain malaise sont ressentis. Il est donc important d'appeler dans ce contexte à redoubler d'efforts pour protéger les enfants et les adolescents qui vivent dans la région", affirme Édouard NDEYE. Selon les données du Club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest, près de trois cent mille (300 000) personnes ont été infectées et quatre mille sept cent quatre-vingt-neuf (4789) décès ont été enregistrés entre les premiers cas de COVID-19 déclarés au Sahel et le mois de février de cette année.

Les populations les plus dépendantes des services publics ont été les premières touchées, notamment avec la fermeture des écoles, des lieux de culte ou des frontières. Les mesures de restriction de mobilité diminuent l'accès et la capacité de fournir des services humanitaires en complément des services mis en place par l'état. Cette crise expose par conséquent les populations à des défis humanitaires, sécuritaires et de développement.

Educo souligne par ailleurs que la détérioration de la situation alimentaire durant cette période est un facteur important qui expose les enfants à une malnutrition sévère, ainsi qu'à diverses formes de violence. Certains d'entre eux sont contraints à la mendicité, sont victimes de mariages d'enfants ou d'exploitation par le travail afin de subvenir aux besoins de leur famille. En plus, la faim agit sur la motivation de nombreux enfants à apprendre ; ceux-ci finissent par abandonner l'école ou échouent aux examens scolaires.

Les programmes de sécurité alimentaire font partie de la stratégie d'Educo au Sahel, où l'ONG développe des programmes d'éducation, de protection, de promotion de la cohésion sociale, de gouvernance, d'hygiène, d'assainissement et d'accès à l'eau potable. Au total, près de 800 000 enfants participent directement aux programmes d'Educo au Burkina, au Mali, au Niger et au Sénégal.

EDUCO

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Décès de OUEDRAOGO Barkouidé Marcelle Aloyse : Faire Part et Remerciements

Fri, 06/08/2021 - 08:30

Les grandes familles OUEDRAOGO et MEDA à Ouagadougou, Mankoula, Abidjan, Divo et Dalgane,
Les familles alliées Méda, Somé, Somda, Ouédraogo, Kyeteta, Nacoulma, Kaboré, Sawadogo, Gansonré, Koama, Yobo, Ligué, Viho, Okou, Dakuyo, Compaoré à Ouagadougou, Abidjan, Bobo-Dioulasso, Banfora, Dédougou, et aux USA.

Monsieur OUEDRAOGO Koudougou Emmanuel et épouse MEDA Guy Ursule, leurs enfants : Samuel, Eric, Diane, Ella, Aristide, Cédric et Bienvenue, remercient tous ceux qui de près ou de loin leur ont apporté leur soutien moral, matériel, financier et spirituel lors du décès dans la nuit du vendredi 23 juillet 2021 et de l'inhumation le samedi 24 juillet 2021, à Ouagadougou, de leur fille, nièce, sœur, cousine, tante et amie :

OUEDRAOGO Barkouidé Marcelle Aloyse, en sa 37ème année, des suites de maladie.
La famille remercie en particulier les CCB Saint Gatien et Saint Jean Bosco et tous les groupes spirituels dont faisait partie la défunte. La famille s'excuse de ne citer de noms de peur d'en oublier d'autres.

Que Dieu Tout-Puissant rende en chacun au centuple ses bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Marcelle Aloyse repose en paix. Unions de prières

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In mémoria : BATIONO Sophie/KANYALLA

Fri, 06/08/2021 - 08:00

LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ETERNELS

7 Août 2020 - 7 Août 2021

Il y'a 1 an que le tout puissant a rappelé à lui sa servante notre bien aimée
BATIONO Sophie/KANYALLA

Précédemment infirmière au collège LASSALIEN BADEYA
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les familles BATIONO, BASSOLE à REO, BOBO, OUAGA, NIAMEY (NIGER) la famille de FEU BAPIO Iréné BAYALA à SINFRA (RCI)

Les familles alliées : BAKYONO, COMPAORE, TAPSOBA, OUOBA, et GOUNBANE
Son époux BATIONO Yaboula Vincent de Paul agent de Banque à la retraite, ses sœurs et frères.

Les enfants : Irène, Laetitia, Serge et Alban
Invitent les, parents, alliés, amis et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Vendredi 06/08/2021 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Samedi 07/08/2021 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Dimanche 08/08/2021 9h00 Paroisse saint Camille

8h00 Scolasticat saint Camille

8h30 Paroisse saint Vincent de Paul BOBO-Dsso

La bénédiction de la tombe aura lieu le Samedi 07/08/2021 à 9h00

Union de Prière

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CENI : L'opposition politique n'y siégera pas, tant que Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo n'est pas remplacé

Thu, 15/07/2021 - 01:16

Soupçonné d'être militant du parti au pouvoir (le Mouvement du peuple pour le progrès, MPP), le représentant de la chefferie coutumière, pressenti pour être le candidat à la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, est ainsi récusé par l'opposition politique. Ce qui a eu pour conséquence,le report de l'élection du bureau de la CENI, du lundi 12 juillet au jeudi 15 juillet 2021.

Mais à la veille de la date retenue pour l'élection, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) a, par une conférence de presse (mercredi, 14 juillet 2021), déclaré qu'il ne siégera pas à la CENI, tant que le mis en cause, Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo, n'est pas remplacé. Issu de la société civile, plus précisément de la composante de la chefferie coutumière, Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo ne saura garder la neutralité, à partir du moment où il est partisan du parti au pouvoir, soutient le CFOP-BF.

"L'opposition politique prend à témoin l'opinion nationale et internationale de sa volonté renouvelée d'œuvrer à consolider l'ancrage démocratique et à préserver la paix et la concorde nationale", soulignent les responsables de l'institution.
"Monsieur Bonaventure Dimsongdo Ouédraogo a fait preuve d'engagement politique avéré en faveur des candidats du parti au pouvoir au cours de la récente consultation électorale. Toute chose qui créera dangereusement un déséquilibre au profit de la composante politique de la majorité", justifie le porte-parole des conférenciers, Alain Zoubga. Le CFOP-BF invite le parti au pouvoir et ses alliés à faire preuve de sens de responsabilité afin de ne pas détériorer le climat social et politique.

En commentaires à la sortie du ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation, Clément Sawadogo (qui dit qu'il n'y a pas d'éléments tangibles contre le récusé), Achille Tapsoba, relevant qu'il est le vice-président du MPP et ancien militant du CDP, a rappelé que la loi, ce n'est pas seulement la lettre, c'est aussi l'esprit.

Il rappelle également au ministre Clément Sawadogo que la CENI est une histoire et qu'à ce titre, elle a suppléé la Commission nationale d'organisation des Elections (CNOE) par souci de préservation de la neutralité dans l'organisation des élections.

Lefaso.net

DECLARATION LIMINAIRE

Dans la nuit de Dimanche 11 au lundi 12 Juillet, une dizaine de nos compatriotes dont 4 VDP et d'autres civils sont tombés sous les balles assassines des forces du mal.

Nous condamnons fermement ces lâches attaques et réitérons avec vigueur notre interpellation au gouvernement sur la nécessité de trouver des réponses fortes et appropriées à ce mal qui ronge notre nation.
A la mémoire de ceux qui sont tombés, nous vous invitons à observer une minute de silence.

Je vous remercie
Mesdames et messieurs les journalistes,
Le CFOP a, en date du 12 Juillet 2021, adressé au Ministère de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, des observations d'une part sur la convocation des représentants des composantes de la CENI en vue de la mise en place du bureau de cette Institution, d'autre part sur la désignation de Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO au titre de la société civile, récusée par l'opposition pour partialité.

Sur le premier point relatif à la convocation de nos représentants à la CENI, le MATD a simplement procédé au report de la date de désignation du président et des vices présidents de la CENI fixée au 15 Juillet prochain.
L'opposition politique prend acte de ce report.

S'agissant du second point relatif à la CENI, il y a lieu de rappeler que la CENI se veut être une structure nationale indépendante d'organisation des élections au Burkina Faso. Or, il ressort de la désignation du représentant de la composante société civile au titre de la chefferie coutumière pressentie pour la candidature à la présidence de la CENI, que ce candidat en la personne de monsieur Bonaventure D. OUEDRAOGO a fait preuve d'engagement politique avéré en faveur des candidats du partis au pouvoir au cours de la récente consultation électorale. Toute chose qui créera dangereusement un déséquilibre au profit de la composante politique de la majorité.

De ce qui précède :
l'opposition politique ne saurait cautionner une telle présence d'une personnalité politiquement engagée manifestement partisanne ce qui remet en cause le principe d'indépendance et d'impartialité de l'organe chargé de l'organisation des élections, fruit d'un acquis de haute lutte de tous les démocrates burkinabé, consacré par les instruments législatifs internationaux et nationaux à savoir la Charte africaine de la démocratie, des élections, de la gouvernance et le Code électoral du Burkina Faso.

Nous sommes d'autant plus conforté par l'article 10 du code électoral qui définit clairement que le président de la CENI et issu de la société Civile.
Tout autre représentant de la société civile reconnu engagé et manifestement partisan, choisi parmi les cinq membres sera récusé comme Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO.

l'opposition politique appelle à la mise en place d'une CENI consensuelle et impartiale. Aussi, invite t- elle la composante société civile, en particulier la chefferie coutumière, à reconsidérer la désignation de ce représentant en tant qu'élément de la société civile en vue de préserver la neutralité et l'impartialité de ladite composante.

l'opposition politique met en garde le gouvernement contre une mise en place au forceps d'une administration électorale qui n'obéit pas aux principes d'indépendance et d'impartialité exigés par les normes nationales et internationales et qui est susceptible de créer une crise institutionnelle, source de menaces de la stabilité et de la paix nationale.

Mesdames et messieurs les journalistes,
L'opposition politique, tout en déplorant les différentes manœuvres de diabolisation des actes républicains du CFOP, orchestrés par le MPP et ses alliés, invite le parti au pouvoir et ses alliés à faire preuve de sens de responsabilité afin de ne pas détériorer le climat social et politique.

L'opposition politique prend à témoin l'opinion nationale et internationale de sa volonté renouvelée d'œuvrer à consolider l'ancrage démocratique et à préserver la paix et la concorde nationale.

A défaut d'un remplacement de Monsieur Bonaventure Dimsongdo OUEDRAOGO, les commissaires de la composante opposition politique ne siègeront pas à la CENI.
Que Dieu Bénisse le Burkina Faso
Je vous remercie

Le Chef de File de l'Opposition Politique
Ouagadougou le, 14 juillet 20121

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Burkina : Fusion entre l'Institut des sciences (IDS) et l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK)

Thu, 15/07/2021 - 01:15

Au cours de l'hebdomadaire conseil des ministres de ce mercredi 14 juillet 2021, plusieurs décrets ont été adoptés. On note, entre autres, la fusion entre l'Institut des sciences (IDS) et l'Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et la création du Conseil national de la nutrition qui sera présidé par le président du Faso.

Désormais, l'Ecole normale supérieure (ENS) voit le jour. Cette école normale supérieure est le fruit de la fusion entre l'ancien Institut des sciences (IDS) et l'ancienne Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK). Ce changement est intervenu par un souci de rationalisation et d'efficacité, a indiqué le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura.

Au niveau du ministère de la Justice, le conseil des ministres a adopté deux décrets portant nomination et renouvellement des membres de la commission nationale de l'OHADA (Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires). Ainsi, treize membres sont nommés pour un premier mandat de trois ans et quatorze membres sont renouvelés pour un dernier mandat de trois ans.

Au titre du ministère de la Santé, un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement du Conseil national de la nutrition a été adopté. « Le Conseil national de la nutrition est présidé par le président du Faso », a annoncé le ministre Tamboura. Pour le ministre, ce décret traduit l'évolution de la gestion multisectorielle du défi de la nutrition au Burkina Faso.

Au cours de cette rencontre gouvernementale, le ministère en charge de l'Action humanitaire a présenté un rapport portant sur la situation humanitaire qui a été examiné. On enregistre 237 078 Personnes déplacées internes au premier trimestre de 2021. A la date du 30 juin 2021, le Burkina Faso compte 1 312 071 Personnes déplacées internes. Malgré les efforts consentis sur le terrain, les défis sont d'actualité, a signifié le porte-parole du gouvernement. Ces défis sont estimés à huit milliards FCFA.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

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Agriculture au Burkina : Les acteurs s'approprient la plateforme PARM pour mieux gérer les risques agricoles

Thu, 15/07/2021 - 01:10

Afin de mieux outiller les acteurs du secteur de l'agriculture sur les risques agricoles et leur gestion, la plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) organise les 14 et 15 juillet 2021, un atelier de partage des connaissances et d'apprentissage. Deux jours durant, les participants vont s'approprier la mise en place du processus PARM, prioriser les risques agricoles mais aussi discuter des stratégies et outils nécessaires pour gérer les risques agricoles avec une approche holistique.

La plateforme de gestion des risques agricoles (PARM) a été initiée en 2013 par les pays du G7-G20, afin d'aider les pays en développement à intégrer les risques agricoles dans les politiques de développement et dans les investissements pour contribuer à la croissance de la productivité agricole de façon durable. En effet, la gestion des risques agricoles est primordiale pour l'instauration de systèmes alimentaires productifs, sains et durables, car elle contribue à améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé des populations des pays en développement.

Les participants à l'atelier

Depuis novembre 2019, le Burkina Faso participe à la PARM Horizon 2 et au processus pays PARM. Ce processus qui implique l'engagement et la participation des parties prenantes nationales se déroule en plusieurs phases dont la mise en place du processus et la planification des activités, l'évaluation des risques agricoles, l'identification des outils de PARM en réponse aux risques prioritaires et la conception de projet/programme ainsi que l'appui à la mise en œuvre de projet/programme PARM.

Yassia Kindo, secrétaire général du ministère de l'Agriculture

Le présent atelier de partage de connaissances s'inscrit dans le cadre de l'approche participative d'appropriation nationale du processus. Selon Yassia Kindo, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, le processus PARM sera d'un grand apport pour le secteur agricole burkinabè. « Le fondamental qu'il faut lever pour booster l'investissement dans le secteur agricole est bien sûr la maîtrise des risques et c'est pour cette raison que nous sommes satisfaits du démarrage de ce processus dans notre pays... Il permet de disposer d'un certain nombre d'experts, qui vont aider à réfléchir et poser un diagnostic scientifique pour révéler les risques majeurs, les causes, les impacts, afin de mieux définir les outils appropriés pour les adresser », a-t-il confié.

Dr Bidoueza Jean-Claude, expert technique PARM-FIDA

Les risques agricoles qui sont l'ensemble des aléas naturels, économiques, ou anthropiques qui entraînent des dommages sur l'activité agricole, sont multiples. Il y a par exemple les risques naturels liés au climat (poches de sècheresse), les risques phytosanitaires, les risques économiques liés à la volatilité des prix ainsi que les risques sécuritaires liés à l'insécurité.

Le processus va donc permettre d'identifier, quantifier, évaluer les risques auxquels est confronté le secteur agricole. Par la suite, les risques identifiés seront priorisés et des outils pour les adresser de façon concrète seront proposés, précise Dr Bidogeza Jean-Claude, expert technique PARM-FIDA. Des projets seront également formulés pour mettre en action les outils identifiés.

Amelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Développement des compétences en TIC : Un schéma directeur pour de meilleurs résultats dans l'éducation

Thu, 15/07/2021 - 01:05

La ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, a procédé, ce mercredi 14 juillet 2021, à la signature du schéma directeur pour le développement des compétences et le renforcement des capacités dans les TIC en Afrique. Ce document élaboré dans le cadre de l'Alliance Smart Africa permettra aux États de concevoir des projets et des politiques publiques de renforcements des capacités en TIC concrets et efficaces.

C'est en 2013, lors du Transform Africa Summit qui s'est tenu à Kigali au Rwanda, que sept pays (Rwanda, Kenya, Ouganda, Soudan du Sud, Mali, Gabon et Burkina) se sont engagés à jouer un rôle moteur dans l'accélération du développement socio-économique grâce aux TIC. Ainsi est née l'Alliance Smart Africa qui compte aujourd'hui une trentaine de pays membres.. Au sein de cette alliance, le volet développement et renforcement des compétences numériques a été confié au Burkina Faso qui a élaboré une stratégie, laquelle stratégie a été adoptée à Kigali en 2019.

La réunion de validation s'est déroulée en visioconférence

Un travail collaboratif

Un plan directeur de mise en œuvre de cette stratégie a été élaboré à partir des réflexions des différents groupes de travail de chaque pays membre. Cela a été possible grâce au Secrétariat de Smart Africa dirigé par Lassina Koné et au financement de l'Agence norvégienne pour le développement international (NORAD) qui a permis le recrutement du cabinet Onepoint. La validation de ce schéma directeur (Blueprint) est intervenue, ce mercredi 14 juillet 2021, au cours d'une réunion virtuelle.

Une vue des cadres du ministère présents à la réunion

Une approche par groupe

Selon Marie Alice de l'entreprise Onepoint, une approche par groupe a été privilégiée afin de mieux appréhender la diversité africaine et relever les défis. Ainsi, les pays africains ont été regroupés en cinq différents groupes et « chaque groupe fournit une vision à date de l'état de deux facteurs clés pour le développement des compétences TIC. Il s'agit de l'accès et l'utilisation des TIC et les performances en matière d'éducation. » Le groupe C qui regroupe dix pays dont le Burkina Faso, présente un score bon et moyen en matière d'éducation et un score en dessous de la moyenne (2,4) en matière de pénétration des TIC.

La ministre en charge de l'économie numérique, Hadja Ouattara a salué le travail collaboratif dans l'élaboration du schéma directeur

Un schéma concret

A en croire la ministre en charge de l'Economie numérique, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, le schéma directeur fournit une formulation des recommandations pour les meilleurs cadres juridiques, politiques, réglementaires et institutionnels pour le développement des compétences des TIC dans l'éducation. Toujours selon elle, il suggère également un modèle financier durable pour accroître les TIC dans l'éducation formelle, informelle et la formation professionnelle et recommande des projets pilotes aux États membres pour améliorer les résultats de l'éducation grâce à la technologie.

La coopération norvégienne était représentée par Mehraz Rafat

Les chantiers déjà entamés au Burkina

Avant de parapher le schéma directeur, la ministre Ouattara a indiqué que le développement des compétences est un chantier cher au Burkina. A l'entendre, le pays a favorisé la création de nouvelles filières dans les nouveaux métiers du numérique dans les universités et grandes écoles. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Roch Marc Christian Kaboré : Sera-t-il à Place des grands hommes ?

Thu, 15/07/2021 - 01:00

Être président du Faso, peut être un rêve d'enfant, parce qu'on a vu rouler en voiture un dignitaire de la République, accompagné de sirènes et de motards sur des routes dégagées, où les autres sont à l'arrêt, obligés de l'observer comme les vaches dans le pré regardent le train qui passe. De la fonction rêvée à la fonction réelle, beaucoup d'illusions et de toiles d'araignées dans la tête tombent. Qu'est-ce que cette fonction éminente de la République ? Que doivent faire ceux qui l'exercent pour laisser des traces dans l'histoire ?

Le rasage matinal est un exercice barbant. Faisant partie des premiers moments de la journée, c'est un moment où le cerveau se met en marche, où la concentration est difficile parce que l'on commence à penser après le sommeil, d'où les coups de lame maladroits et le sang. À quoi pense le président du Faso en se rasant ?
Roch Marc Christian Kaboré à cette période de son second mandat, doit se donner souvent des coups de lame involontaires au rasage.

Après avoir étrenné puis abandonné le ministère de la Défense, il est obligé de le reprendre après le drame de Solhan. Son second mandat commence comme le premier par une catastrophe humanitaire liée au terrorisme, les questions sur le bilan de son passage à la présidence doivent être les pensées qui l'assaillent quand il se rase. Que va-t-il laisser après son passage à la tête de l'État ? Un pays entier, avec l'intégralité du territoire, et quelle société ?

Il peut essayer des actions d'éclat, des coups publicitaires qui feront la différence d'avec les autres présidents. Mais cela ne fera pas sens dans le temps long et ne le conservera pas dans les mémoires et les livres d'histoire. Que doit faire Roch Marc Christian pour ne pas être un président ordinaire, un président qui n'aura rien laissé aux générations futures, un président auquel l'histoire demandera des comptes ?

Le sens du dernier remaniement réside dans cette préoccupation. S'il a décidé de prendre en charge le ministère de la Défense après le drame de Solhan, c'est pour peser de son poids sur la résolution de la crise sécuritaire qui menace l'intégrité du Burkina Faso. En l'élisant au suffrage universel par deux fois, les Burkinabè lui ont confié leur destin. Et ce destin se joue aujourd'hui de manière importante et cruciale sur le plan de la sécurité. C'est pour avoir lui-même la maîtrise de la défense du pays par les temps troublés que nous vivons.

Insuffler l'enthousiasme et la motivation

En temps de paix, la question territoriale ne serait pas une contrainte importante. Elle relèverait seulement des préoccupations d'aménagement, d'équité et d'accès aux ressources. Le président avait alors le loisir d'impulser sa marque sur d'autres domaines et secteurs de la vie de la nation. Mais aujourd'hui, le président du Faso a la lourde responsabilité de tout faire pour que le pays ne disparaisse pas et qu'aucune portion de son territoire ne lui soit pas enlevée. S'il échoue sur ce plan, il aura tout perdu, il rentrera dans l'histoire comme celui qui n'a pas réussi à défendre le pays et elle (l'histoire) ne lui sera pas indulgente. Et ainsi il perdra toute gloire et toute reconnaissance à l'avenir.

En rencontrant les militaires, des plus hauts gradés aux plus bas de l'échelle, il a dû leur passer le message que la bataille contre le terrorisme ne doit pas être perdue. Il a dû leur insuffler l'enthousiasme et la motivation pour que, plus jamais, il n'y ait un autre Solhan. Pour rentrer dans l'histoire, il faut lutter contre l'adversité. Nous avons des ennemis de partout, ils ont réussi à rentrer chez nous et chez nos voisins et nous attaquent sans répit. Réussir à nous en débarrasser est l'exploit qui est demandé à notre peuple, notre armée, nos dirigeants politiques et militaires.

Notre devoir est de le réaliser et c'est ainsi seulement qu'on écrira l'histoire. Certains vous diront que l'on ne peut pas vaincre le terrorisme, que les Américains se sont retirés d'Afghanistan et que les Français se retirent du Mali et du Sahel. Mais l'histoire est faite de choses que l'on disait impossibles. Et nous, nous n'avons pas le choix, nous n'avons pas un autre pays, une autre terre où aller, si on laisse les groupes terroristes nous retirer la terre de nos ancêtres.

Chaque matin, chacun en se rasant doit se dire avec obstination que nous pouvons le faire. Et chacun à son poste de combat doit faire son travail pour que nous gagnions sur nos ennemis. C'est seulement ainsi que nous écrirons l'histoire et que nos dirigeants accèderont à la place des grands hommes. La lutte contre le terrorisme n'est pas une bataille qui peut être gagnée par un individu quel que soit son talent, c'est la lutte de tout un peuple avec des dirigeants éclairés.

Mettre le holà sur les dérives prédatrices

Une seconde chose doit faire partie des pensées qui viennent au président face à son miroir, la lutte contre la corruption. Elle lui permettra de se différentier de ses prédécesseurs. Depuis Thomas Sankara, rien n'a été fait dans ce domaine. S'il s'y engage, il gagnera en popularité et pourra mobiliser dans la lutte contre le terrorisme. On ne lui demande pas de faire du sankarisme, mais de mettre le holà sur les dérives prédatrices qui diminuent les moyens que l'on peut consacrer à la défense du pays et de son territoire.

Ramener un peu de vertu dans la gouvernance du pays ne peut pas lui nuire au procès de la postérité. A cette préoccupation, doit s'adjoindre celle de la justice pour tous les crimes impunis qu'il est venu trouver dans les tiroirs de la République. C'est un devoir qui lui incombe, et auquel il ne peut pas se dérober. En le faisant, il trace les sillons pour que le pays se réconcilie avec la justice. Et cela lui sera reconnu par les générations futures comme celui qui aura mis fin à l'impunité, ou tout au moins a commencé à juger les crimes impunis.

En décidant avec ses amis Salif Diallo et Simon Compaoré de s'opposer au règne à vie de Blaise Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré prenait la plume pour écrire sur une page blanche de l'histoire. Grâce au peuple, l'insurrection et la résistance au coup d'État de Diendéré sont venues s'écrire en lettres de sang. Le sang et la sueur continuent de couler pour préserver le pays. En tant que président du Faso, il ne doit pas être un des acteurs mineurs de cette histoire.

Sana Guy
Lefaso.net

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