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Updated: 1 month 21 hours ago

Bobo-Dioulasso : Des commerçants, remontés contre le ministère du Commerce, menacent de fermer les marchés

Wed, 14/07/2021 - 19:00

Des commerçants réunis au sein de l'Union des acteurs économiques des petites et moyennes entreprises des Hauts-Bassins ne sont pas contents de leur ministère de tutelle. Ils l'ont fait savoir au cours d'une conférence de presse qu'ils ont animée, ce mercredi 14 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso. Si toutefois leur cri de cœur n'est pas entendu, ils menacent de mener des actions revendicatives à travers la fermeture des marchés.

Cette rencontre avec les professionnels de médias a permis aux conférenciers de manifester leur mécontentement vis-à-vis du ministère en charge du Commerce, notamment sa Brigade mobile de contrôle et de la répression des fraudes ( BMCRF). Selon le porte-parole des manifestants, le tissu économique du Burkina Faso va très mal au regard de l'actualité socio-économique et sécuritaire (insécurité et pandémie du Covid-19).

« Ces deux facteurs plombent considérablement les activités socio-économiques et par ricochet mettent à mal le vivre-ensemble. Pour le monde des affaires, les voyants sont au rouge et l'horizon s'assombrie de jour en jour au regard de l'évolution de la situation », a déploré le porte-parole, Boureima Ouédraogo. Avant de poursuivre : « C'est dans ce contexte que le ministère du Commerce, à travers sa brigade mobile, décide de faire une répression que nous qualifions de barbare dans le milieu des petites et moyennes entreprises. Des contrôles incessants, des saisies de marchandises, des fermetures de magasins sans préavis sont devenus monnaies courantes dans nos secteurs (…) ».

Le porte-parole des conférenciers, Boureima Ouédraogo

Selon lui, tout est fait pour tuer un bon nombre d'entreprises déjà moribondes du fait de leur situation intenable. Car il estime que ces agissements sont de nature à compromettre les efforts de relance du secteur économique prôné par le président du Faso, Roch Kaboré. C'est pourquoi, à travers cette conférence de presse, ces commerçants disent vouloir dénoncer les pratiques de répressions et de harcèlement de la BMCRF et attirer l'attention du ministère en charge du Commerce sur certains faits à savoir, la récurrence de certaines décisions inopportunes au sein de son département ; le favoritisme dans l'octroi des autorisations spéciales d'importations, l'acharnement et la répression sur les commerçants du secteur informel.

Par ailleurs, ils dénoncent des irrégularités dans les contrôles des documents de douane en ce qui concerne l'importation des marchandises, le nombre élevé de structures de régulation dans les filières porteuses, la non mise à disposition des fonds issus des prélèvements destinés au développement des filières porteuses et au financement de leurs organisations, et la suspension des autorisations spéciales d'importation des céréales sans au préalable une concertation avec les acteurs directs concernés.

Des membres de l'Union présents à la conférence de presse

Les conférenciers menacent de fermer les marchés

Pour les conférenciers, l'objectif de cette sortie est d'attirer l'attention des décideurs afin qu'ils leur permettent de mener leurs activités dans la sérénité et de contribuer ainsi au développement du Burkina Faso. Pour remédier à cette situation, ils souhaitent que le ministère du Commerce institue un dialogue franc et régulier avec tous les acteurs engagés pour le développement du pays. Au cours de cette conférence de presse, les manifestants ont par ailleurs souhaité la réouverture des frontières terrestres pour un meilleur exercice de leurs activités, des échanges avec les institutions financières pour faciliter le remboursement des prêts en souffrance dus au Covid-19.

Des journalistes présents à la conférence de presse

Au titre de la filière sésame, ils demandent aux autorités de veiller à ce que la brigade mobile travaille avec les acteurs directs et qu'elle ne soit pas un frein aux activités de la filière et faciliter la concertation entre certains exportateurs et les autres acteurs. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Développement : Le Burkina et la Banque mondiale signent quatre accords de financement

Wed, 14/07/2021 - 18:30

Le ministre de l'Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina, Maïmouna MBow Fam, ont procédé, ce mercredi 14 juillet 2021, à la signature de quatre conventions de financement pour un montant total de 478, 7 millions de dollars (soit environ 264 milliards F CFA).

A travers la signature des quatre accords de financement, la Banque mondiale a renouvelé son engagement pris à Paris, lors de la conférence pour le financement du PNDES, de soutenir le Burkina dans la mise en œuvre de réformes et de projets structurants. D'un montant total de 478,7 millions de dollars (soit environ 264 milliards FCFA), le premier accord est destiné au financement du Projet communautaire de relance et de stabilisation au Sahel (PRCSS). L'objectif dudit projet de développement est de contribuer au relèvement et à la résilience des communautés dans les zones cibles de la région du Liptako-Gourma au Burkina, au Mali et au Niger.

Les participants lors de la cérémonie de signature

D'un coût global de 150 millions de dollars (soit environ 83 milliards F CFA), le PRCSS couvre la période 2021-2026. Il est placé sous la tutelle du ministère en charge de l'Economie et est structuré en cinq composantes.
Le deuxième accord concerne le financement du Projet de déploiement du solaire à large échelle et l'électrification rurale (SOLEER), lequel projet est financé à hauteur de 168,75 millions de dollars (soit plus de 100 milliards FCFA). Il est prévu pour s'exécuter de 2022 à 2026, sous la tutelle technique du ministère en charge de l'Énergie et est structuré en trois composantes.

Les participants lors de la cérémonie de signature

Le troisième accord est relatif au financement du Projet de renforcement de la gestion foncière et des mines (PARGFM), d'un montant de 150 millions de dollars (soit environ 83 milliards FCFA). Ce financement qui est constitué à hauteur de 50% d'un don et 50% d'un crédit vise, entre autres, à améliorer l'efficacité des services fonciers et miniers, à renforcer la sécurité foncière dans certaines municipalités. La mise en œuvre du PARGFM couvre la période 2021-2027, et est placé sous la tutelle technique du ministère en charge de l'Economie.

En attendant le début de la rencontre

Le dernier accord porte sur le financement additionnel du Projet d'appui à l'inclusion financière et d'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME) dont le montant s'élève à dix millions de dollars soit environ cinq milliards F CFA. La date de clôture est prévue pour le 30 avril 2025.

Les objectifs de la nouvelle stratégie de la Banque mondiale

Ces quatre conventions qui viennent d'être signées couvrent les quatre objectifs de la nouvelle stratégie de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Au nombre de ces objectifs, la représentante résidente de l'institution au Burkina, Maïmouna Mbow Fam, a cité le renforcement de la présence positive de l'Etat sur toute l'étendue du territoire et l'amélioration de la délivrance des services sociaux de base aux citoyens ; l'accompagnement du secteur productif tel que l'énergie pour, dit-elle, créer les conditions de développement du secteur privé.

Mme Fam a réitéré l'engagement de la Banque mondiale à accompagner le gouvernement dans la mise en oeuvre de ces projets

Il y a également le renforcement de l'employabilité des jeunes et du capital humain qui, selon elle, « est un élément très important pour pouvoir permettre aussi de renforcer la résilience dans le domaine de la santé, l'éducation et de la protection sociale pour les couches les plus vulnérables ». L'un des objectifs, c'est aussi l'amélioration de la résilience climatique. En plus de couvrir les quatre objectifs de la nouvelle stratégie de la Banque, ces quatre conventions, a relevé Mme FAM, visent à accompagner le gouvernement dans sa stratégie de résilience, de prévention des conflits et de relance de l'économie après le Covid.

« Doubler l'accès à l'énergie d'ici 2025 ».

Le ministre en charge de l'Energie s'est réjoui du fait que la Banque mondiale partage la vision du président du Faso, Roch Kaboré, qui est de faire du secteur de l'énergie, un moteur de développement, avant de faire une revue du financement reçu. « Aujourd'hui, nous avons eu un accompagnement de la Banque mondiale pour près de 325 mégawatts d'énergie solaire et de 325 mégawatts de stockage avec batterie », a indiqué Dr Ismaël Bachir Ouédraogo. Pour lui, cela est un fait inédit, une première en Afrique de l'Ouest.

Le secteur privé va nous accompagner avec près de 500 millions de dollars, a indiqué le ministre de l'énergie.

Toute chose qui conforte le Burkina dans son rôle de leader en matière d'énergie solaire dans la sous-région. « Nous avons le meilleur ensoleillement. Le Burkina est, aujourd'hui, résolument engagé sur les chantiers du développement grâce aux subventions que le ministère des Finances accorde au secteur de l'énergie pour la production de l'électricité (près de 35 milliards de FCFA par an). Notre objectif c'est de pouvoir éliminer ces subventions et baisser le coût du kilowattheure pour faire de telle sorte que notre économie puisse être compétitive et aussi pour qu'en milieu rural les gens puissent avoir accès à une énergie moins chère et accessible », a laissé entendre le ministre Ouédraogo.

L'acte symbolique de signature

En plus des points évoqués plus haut, le projet SOLEER permettra la mise en place de mini-centrales solaires en milieu rural. Il soutiendra également l'électrification d'environ 300 villages et le raccordement de 120 000 ménages, petites et moyennes entreprises, et infrastructures communautaires à des services électriques modernes, durables et abordables, par l'extension du réseau national. A la question de savoir quel est l'état d'avancement du projet, le ministre Ouédraogo rassure : « Nous avons déjà lancé la mise en place de l'unité de gestion de ce projet. Nous pensons qu'au cours du mois d'août, nous allons être prêts pour pouvoir démarrer ».

La vision du département de l'Energie, c'est de doubler l'accès à l'énergie d'ici à l'horizon 2025 et de faire de l'accès universel à l'énergie une réalité au Burkina Faso d'ici 2030.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Categories: Afrique

Burkina : Le "Leader Group" réunit les jeunes autour de la question de l'entrepreneuriat

Wed, 14/07/2021 - 18:00

Dans le cadre des activités du FESTIVAC (Festival des vacances), le Leader Group a organisé une conférence publique dans l'après-midi du vendredi 9 juillet 2021 à Ouagadougou. Les organisateurs expliquent que l'objectif est de présenter aux jeunes d'autres facettes de l'entrepreneuriat et de leur faire connaître les investissements numériques.

Plusieurs jeunes entrepreneurs étaient présents à ce rendez-vous avec les jeunes comme Eldaa Ragnimwendé Koama, P-DG de Improv'you ou Benjamin Zoungrana, directeur général de Burkina nouvelle vision. On notait aussi la présence de Hugues Kevin Gouba, P-DG de BSL et artiste musicien connu sous le nom de Hugo Boss. Tous ont volontiers partagé leurs expériences et des témoignages autour du thème « Promotion de l'entrepreneuriat des jeunes au Burkina ».

Pour entreprendre, il faut des préalables. Selon Eldaa Koama, il faut d'abord résoudre l'équation Qui-Que-Que-Qui : « Qui suis-je ? Qu'est-ce qui m'intéresse ? Que sais-je faire et qu'est-ce que je peux offrir ? Qui est-ce que je connais et qui peut faire quoi ? ». Les réponses à ces interrogations permettront d'économiser de l'énergie et du temps, a-t-elle assuré. La directrice de Improuv'you a invité les jeunes à chercher le meilleur d'eux-mêmes sans avoir peur de consentir des sacrifices. « C'est le don de soi et le sacrifice qui font que tu arrives à multiplier ton influence », justifie-t-elle.

Pour Emmanuel Kaboré, « entreprendre c'est prendre des risques »

Les plus âgés n'étaient pas en marge de cette conférence. Emmanuel Kaboré, fondateur de l'entreprise Projet production solaire (PPS), a également partagé son expérience avec les plus jeunes. L'ingénieur électrotechnicien a abandonné les mines pour se lancer dans la promotion de l'énergie renouvelable. Malgré les difficultés auxquelles il s'est heurté, il a assumé son choix. « C'était dur. A un moment donné, j'ai songé à repartir dans les mines, ou à repartir en Europe, mais je n'ai pas osé », explique-t-il.

A force de persévérer, il a réussi à relever le défi en créant la première société d'externalisation au Burkina Faso, qui le hissa entre 2013 et 2014 au rang de premier employeur privé du pays avec plus de 2 000 employés. En effet, en tant que prestataire privé, Emmanuel Kaboré mettait à la disposition des sociétés minières et des sociétés d'Etat, des compétences locales après trois ou six mois de recyclage dans son entreprise. Cependant, il a abandonné cette activité pour se consacrer à son entreprise PPS.

Pour l'actuel secrétaire chargé de l'environnement et de l'économie verte du bureau national du Conseil national du patronat burkinabè, « entreprendre c'est prendre des risques. Entreprendre c'est chercher à apporter des solutions. Tous les entrepreneurs sont des vendeurs de solutions ».

« On nous a traités de brouteurs, mais aujourd'hui la CEDEAO, organise des assises sur la cryptomonnaie comme facilitateur du commerce sous-régional », Benjamin Zoungrana

L'investissement numérique

Burkina nouvelle vision est l'œuvre de deux frères : Pierre et Benjamin Zoungrana. C'est une entreprise spécialisée dans la cryptomonnaie. L'aîné, Pierre, a été vendeur de produits chinois avant de se lancer dans l'investissement en ligne en 2009. A la fin des études de Benjamin, ils s'unissent pour créer Burkina nouvelle vision (BNV). Après de multiples difficultés, BNV compte aujourd'hui dix employés. En plus de proposer des formations en cryptomonnaie et un suivi en investissement numérique, l'entreprise s'est diversifiée dans l'agrobusiness et dans l'immobilier.

« Ce qui nous a rendus financièrement libres et nous permet de venir nous assoir devant vous pour partager notre expérience, c'est la cryptomonnaie », affirme Benjamin Zoungrana, directeur général de BNV. Il invite donc les jeunes à investir dans le numérique et principalement dans la cryptomonnaie car, pour lui, elle constituera la monnaie du futur. « On nous a traités de brouteurs. Mais aujourd'hui, la CEDEAO organise des assises sur la cryptomonnaie comme facilitateur du commerce sous-régional », conclut-t-il.

Haouda Sawadogo, promoteur du FESTIVAC

A l'issue des échanges, les organisateurs ont exprimé leur satisfaction. « Au regard de la mobilisation et des conseils reçus pendant les communications, nous sommes très satisfaits. (…) Nous comptons mieux faire pour la prochaine fois », promet Haouda Sawadogo, président de Leader Group.
A noter qu'au début de la conférence, une minute de silence a été observée en mémoire de l'architecte malgache Modeste Rasolodera, décédé le 29 juin et inhumé le vendredi 9 juillet 2021. Il est l'auteur de plusieurs édifices aux Burkina et parmi ses chefs-d'œuvre, il y a le CBC.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)
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Categories: Afrique

Mines et métallurgie : Le Burkinabè Loïse TAMALGO nommé Délégué général d'Eramet au Gabon

Wed, 14/07/2021 - 17:51

Notre compatriote Loïse Tamalgo est nommé Délégué général d'Eramet au Gabon à compter du 12 juillet 2021. Basé à Libreville, Loïse Tamalgo, qui était précédemment à Huawei, dispose d'une solide expérience d'une vingtaine d'années dans l'accompagnement de projets de développement socio-économiques et dans la mise en œuvre de partenariats et programmes de relations communautaires sur le continent africain.

Le nouveau délégué général d'Eramet au Gabon aura pour mission de soutenir le développement des activités des deux filiales, COMILOG et SETRAG, dans le cadre du partenariat entre Eramet et l'Etat gabonais, renforcé en 2020 par la création de deux fonds RSE destinés à financer de nouveaux programmes au profit des populations du pays. Il représentera le Groupe Eramet au Gabon et s'attachera à poursuivre activement les relations de confiance avec les autorités du pays, les services de l'État, les ONG et les représentations internationales.

Loïse Tamalgo est titulaire d'une maîtrise en Langues Appliquées au Tourisme et aux Affaires et d'un Master in Business Administration (MBA) en stratégie d'entreprise. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière au sein de Huawei Northern Africa. Il a notamment occupé des postes de Directeur Grands Comptes opérateurs de téléphonie mobile et gouvernements et de Directeur Pays pour Huawei Burkina Faso pendant huit ans puis de Vice-Président des ventes pour la représentation de Huawei Côte d'Ivoire qui regroupe cinq pays (Côte d'Ivoire, Togo, Bénin, Burkina et Guinée Conakry).

M. Tamalgo était depuis 2020 Vice-Président en charge des relations publiques pour l'Afrique subsaharienne, couvrant 22 pays dont le Gabon. A ce titre il était responsable du développement de la visibilité et du rayonnement de Huawei dans la région, de la définition et de la mise en œuvre de la stratégie en matière de relations publiques, de communication et de RSE, ainsi que du développement des partenariats clés.

Présente sur cinq continents et dans 20 pays, ERAMET est une société minière et métallurgique qui revendique 3,5 milliards de chiffre d'affaires en 2020 pour un effectif d'environ 13 000 salariés.

Lefaso.net

Lire aussi :
Loïse Tamalgo (Huawei) : « L'Afrique doit se saisir de la quatrième révolution industrielle déjà en cours »
Loïse Tamalgo (Huawei Afrique) : « Il faut désenclaver le numérique de l'aspect sectoriel »

Categories: Afrique

Sayouba Traoré aux présidents du Faso et de l'Assemblée nationale : « Il faut réparer la brousse »

Wed, 14/07/2021 - 14:03

Je vous demande très respectueusement de bien vouloir accepter de lire ces quelques mots. C'est uniquement en ma qualité de citoyen burkinabè que je me permets de m'adresser à vous ce matin. D'ores et déjà, je sollicite votre compréhension. Je ne suis spécialiste en rien du tout. Toutefois, cela fait plus de 30 ans que j'arpente les villages et hameaux de nos pays. J'ai regardé exécuter les différentes phase du PNGT.

Dès le départ, je savais ce PNGT insuffisant à atteindre les objectifs. La preuve, la dégradation de l'environnement et des ressources naturelles s'est poursuivie. En certains endroits, cette dégradation s'est même accélérée. Comment je peux parler avec une telle assurance ? C'est parce que je fréquente les techniciens d'agriculture et les techniciens d'élevage, les différents producteurs, les ONG et les associations depuis de longues années.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Les manifestations de notre calvaire actuel ont commencé depuis les années 1970. Depuis cette date, la région du Sahel a souffert d'une sécheresse sévère et persistante. C'est-à-dire que ce n'est pas une année difficile en passant, et puis on va réparer les dégâts l'année suivante. Non ! C'est une accumulation d'années difficiles. Et une année difficile vient aggraver les effets néfastes de la précédente.

A ce niveau, le terme insécurité alimentaire est insuffisant pour décrire la situation. C'est bien simple, plus personne n'a de quoi manger et de quoi donner au bétail. Résultat : on s'en va. Quand la savane réputée plus accueillante est touchée par la sécheresse, il est inutile de s'attarder sur une région encore plus désolée comme le sahel. Les populations quittent donc ces zones arides vers les régions plus humides, au sud, et les grandes villes.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Le cadre de vie s'est rétréci, obligeant tout ce monde à vivre sur un périmètre étroit. Agriculteurs comme éleveurs, tous ensemble. Il est légitime que les agriculteurs se sentent envahis chez eux. Tout comme il est légitime que les éleveurs recherchent des moyens d'existence, là où ces ressources existent. Les jeunes et ceux qui ont encore de la force se sont investis dans l'orpaillage traditionnel. Déjà cette activité amplifie la détérioration du cadre de vie et la dégradation des ressources naturelles. On pouvait fermer un œil et se dire que ces gens ne disposent que de cette soupape de sécurité. Et voilà que des sociétés minières viennent leur enlever ce recours ultime. La terre elle-même devient une marchandise aux mains des sociétés immobilières.
Quand on lotit le champ d'un paysan ou quand on bâtit sur le pâturage d'un éleveur, on condamne ces concitoyens à une mort certaine.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Ce que je dis là, vous pouvez le vérifier par vous-mêmes sur le terrain. Cet enchaînement de crises est déjà difficile pour les populations. Mais les hommes ne veulent pas changer leurs habitudes. Avant, il y avait une forte mortalité infantile. Une femme fait dix enfants, dans l'espoir que les mâchoires de la mort vont épargner deux ou trois. Les gouvernements et leurs partenaires ont mis le paquet. Et la santé maternelle et infantile s'est améliorée. Une femme fait dix enfants, et se retrouve avec 9 sur les bras. Mais les hommes ont toujours refusé de tenir compte de cette nouvelle donne. Résultat : l'explosion démographique.

Les scientifiques appellent explosion démographique une augmentation très élevée et très rapide de la population. Une explosion démographique est généralement génératrice de pauvreté et de fragilité économique : les structures économiques et aussi sociales du pays n'ont pas le temps de s'adapter à la taille de la population. Comment cela se traduit en Afrique et plus spécifiquement au Sahel ? Les chiffres disent bien ce qu'ils veulent dire. La population de l'Afrique subsaharienne a été multipliée par près de 5 fois entre 1960 et 2020. Elle a dépassé le milliard en 2017. Elle représente dorénavant 14% de la population mondiale, contre 7% en 1960. En 1950, il y avait 227.794.000 d'Africains. En 1960 283.361.000. En 2020. 1.340.598.000.

Maintenant voyons quelques pays du Sahel. En 1960, la Mauritanie comptait 850.384 habitants. En 2020, la population de ce pays est passé à 4.525.696 habitants. Pour le Mali, on a 5.263.733 en 1960, contre 19.658.031 en 2019. De 3 millions d'habitants en 1960, la population du Niger est estimée à 20 millions d'habitants en 2018. Le Burkina Faso passe de 8.800.000 habitants en 1960 à 20.244.080 habitants en 2018.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Le cadre de vie a diminué. Les ressources naturelles ont fondu. Les plus anciens se rappellent de certains arbres qu'on ne voit plus aujourd'hui. De même, il y avait des fruits en vente au bord des chemins que l'on ne voit plus dans les paniers des femmes. La production de nourriture a diminué. Et le nombre des mangeurs autour de l'écuelle a augmenté. Pour répondre à cette nouvelle situation, on a tenté d'augmenter les productions agricoles et animales. Plus une surexploitation des ressources naturelles. Résultat ? Une dégradation des terres, qui n'en peuvent plus. Et un déboisement à marche forcée. Et enfin une consommation effrénée des ressources en eau. Surexploitation, ça veut dire qu'on consomme plus que ce que la nature peut donner. Et on ne laisse même pas à cette pauvre nature le temps de reconstituer ses forces.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Pourquoi je vous raconte ces choses ce matin ?
Je vous demande de mobiliser tout ce qui est mobilisable pour réparer la brousse. Réparer la brousse, on sait le faire. Des techniques existent. Le Burkina Faso dispose de techniciens de terrain à même de mettre cela en œuvre. Notre pays ne manque pas de main-d'œuvre. Le courage au travail du Burkinabè est proverbial. Voyez vous-mêmes, s'il vous plaît ! Est-ce que nous pouvons continuer avec des terres tellement appauvries que nous récoltons 300 kilogrammes de céréales à l'hectare ? Permettez-moi de préciser que dans d'autres zones du monde, on récolte 8 tonnes à l'hectare. Est-ce que nous pouvons continuer à pratiquer l'élevage avec trois mois de fourrage par an ? Est-ce que nous pouvons continuer à déboiser pour cuisiner, alors que la savane au sud elle-même est aujourd'hui menacée ?

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Je vous demande très respectueusement de jeter un regard sur la carte. Nous avons tout foutu en l'air au nord. Aujourd'hui, nous grignotons la savane au sud. Pouvons-nous vraiment continuer ce processus mortifère ? L'insécurité au Sahel va prendre fin un jour. Je n'ai pas le moindre doute là-dessus. Nous vaincrons. Parce que nous avons raison. Parce que nous n'avons pas le choix. Mais tout esprit bien disposé voit bien que, tant que nous n'allons pas nous décider à réparer la brousse, cette libération sera vaine.

Monsieur le Président du Faso,
Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale

Pardonnez-moi d'avoir abusé de votre temps. Je vous le demande très respectueusement. De même, si un propos vous a heurté dans cet écrit, veuillez croire que c'est le fait d'une maladresse.

Votre compatriote et votre frère Sayouba Traoré
Journaliste, écrivain.

Categories: Afrique

École supérieure de Commerce (Ouagadougou) : Une bonne moisson aux soutenances 2021

Wed, 14/07/2021 - 13:53

C'est parti pour la série de soutenances de fin de cycle à l'Ecole supérieure du Commerce (ESC) à Ouagadougou. Pour la journée du mardi 13 juillet 2021, elles étaient quatre impétrantes à défendre leurs travaux devant le jury pour l'obtention de leur diplôme de Licence. Les documents jugés satisfaisants ont obtenu des notes allant de 16 à 18/20.

Débutée le 12 juillet 2021, la série de soutenances de fin de cycle à l'Ecole supérieure de Commerce (ESC) se poursuit. Pour la journée du mardi 13 juillet 2021, quatre étudiantes ont présenté le contenu de leurs travaux aux membres du jury. Il s'agit de Raïssa Sawadogo qui a obtenu 17,5/20 en présentant son travail sur le thème "Traitement du crédit documentaire : cas de la Banque commerciale du Burkina" ; d'Augustine Nikiema qui a obtenu 17/20 à travers son thème "La procédure du décaissement du crédit dans un fonds national : Le Cas du FASI" ; de Natacha Ky qui s'en sort avec 18/20 pour avoir défendu son thème portant sur " Le financement de micro-projets : Cas du FASI" , et de Faridatou Kaboré avec la note de 16/20.

Natacha Ky obtient sa Licence en Finance Comptabilité avec 18/20 comme note de soutenance

A en croire Augustine Nikiema, en vue de réduire la pauvreté au Burkina Faso, le FASI accompagne les acteurs du secteur informel avec des crédits afin de renforcer leurs activités. Cela à travers des conditions très souples. "Avec une carte grise on peut avoir un prêt au FASI", a-t-elle indiqué. Quant à Raïssa Sawadogo, elle s'est intéressée au crédit documentaire qui pour elle constitue un élément fiable permettant aux commerçants d'expédier leurs marchandises en toute sécurité. Pour Natacha Ky, l'objectif était de faire connaître les procédures de financement des micros-projets au niveau du FASI, dans la mesure où le secteur informel occupe une grande place dans l'économie du Burkina.

Raïssa Sawadogo obtient sa Licence en Commerce international avec 17,5/20 comme note de soutenance

Ces travaux ont été bien appréciés par les membres du jury composé des représentants des institutions d'accueil et des encadreurs de l'ESC. Selon Dr Dah Ollo, l'un des présidents de jury, les travaux sont satisfaits dans ce sens qu'ils ont traité des problématiques d'actualité qui touchent, pour la plupart, la jeunesse. Du côté de l'administration c'est déjà la satisfaction au regard des premiers résultats ; c'est du moins ce qu'a laissé entendre le directeur administratif de l'ESC, Ousséni Paré.

Dr Dah Ollo, président de jury pour la soutenance d'Augustine Nikiema qui a obtenu 17/20

"Pour cette session de soutenances, pour le moment, on est satisfaits au regard des résultats. Sur 22 étudiants, dix ont déjà soutenu avec des notes allant de 16 à 18,5 ", se réjouit-il. A l'en croire, il s'agit des étudiants qui viennent de finir les trois années de formation en 2021. Pour l'occasion, il a salué tout le corps professoral et administratif pour le travail abattu qui a permis aux étudiants d'effectuer des stages et rédiger le document pour le soumettre à l'évaluation d'un jury.

De leur côté, les impétrantes ont aussi remercié l'administration de l'ESC pour l'accompagnement durant leur formation et l'obtention des stages dans les différentes entreprises partenaires.

Parents et amis venus soutenir les impétrantes.

Pour rappel, l'Ecole supérieure de Commerce est une école supérieure privée créée en 2012 avec pour mission de former des professionnels aptes à occuper des postes de responsabilité managériale et capables de gérer les défis liés aux changements au sein des entreprises. Placée sous la tutelle technique et pédagogique du ministère en charge de l'Enseignement supérieur, elle fonctionne selon le système LMD ( Licence, Master, Doctorat). Elle offre quinze filières de formation dans plusieurs domaines avec des diplômes reconnus par le CAMES.

Judith SANOU
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis d'Appel d'Offres pour le recrutement de consultants individuels ou bureaux d'études, chargés de suivre et de contrôler

Wed, 14/07/2021 - 10:35

N°2021-…005/SNV/Agri
Financement : ASDI
Dans le cadre de l'opérationnalisation de l'objectif spécifique 2 « Rendre l'environnement politique et juridique plus favorable aux spécificités du pastoralisme » du projet « Mobilité transfrontalière pastorale apaisée et stabilité sociale au Sahel » (MOPSS), SNV, lance un appel à candidature pour le recrutement de consultants individuels ou bureaux d'études, chargés de suivre et de contrôler les travaux ci-dessus :

LOT1 : balisage d'un tronçon 56,066 km continu de couloir de transhumance dans les communes de Kayan et de Kourouma (Région des Hauts Basins)
LOT2 : réalisation de 04 forages pastoraux (en AEPS) positifs munis de quatre abreuvoirs chacun dans les communes de Djigouèra et Kourouma (Région des HautsBassins), et de Loumana et Sindou (Région des Cascades)

I. PARTICIPATION A L'APPEL D'OFFRES

La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension et en règle vis-à-vis de l'Administration de leur pays d'établissement ou de base fixe.

II. ACQUISITION DU DOSSIER D'APPEL D'OFFRE

Tout soumissionnaire éligible, intéressé par le présent avis peut télécharger les TDR sur le lien suivant https://urlz.fr/g7pb

III. DÉPOTS DES OFFRES

1. Les consultants (es) intéressés (es) par la présente mission devront faire parvenir par mail leur offre technique et financière à l'adresse électronique recruitmentBF@snv.org au plus tard le 22 juillet 2021 2021 à 16h avec la mention en objet du mail, « Recrutement de consultant pour le suivi et le contrôle des travaux des Lot 1 et 2 ».

2. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai minimum de cent vingt (120) jours, à compter de la date de remise des offres.

3. Les délais d'exécution ne devraient pas excéder quatre-vingt-dix (90) jours.

La SNV se réserve le droit d'apporter toutes modifications ultérieures ou de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent avis.

Categories: Afrique

Burkina Faso : Concertation sur la réconciliation nationale sur tout l'étendu du territoire du 26 juin au 31 juillet 2021

Wed, 14/07/2021 - 10:30

Populations du Burkina Faso !

Après la cérémonie de lancement à Ouahigouya, chaque commune, chaque arrondissement organisera sa propre concertation sur la réconciliation nationale dans la période du 26 juin au 31 juillet 2021.

Populations des villes et des campagnes !
Participez massivement à ces concertations communales.
Dites haut et fort, les conflits qui nous opposent, les conflits qui mettent à mal notre vivre-ensemble, et les solutions que vous proposez.

Renseignez-vous auprès de vos préfets de département, auprès de vos maires de commune et d'arrondissement, auprès de vos points focaux, vos Haut-commissaires de Province et vos Gouverneurs de Région.

Réconciliés, les Burkinabè seront plus unis et plus forts !

Ceci est un message du Ministère de la Réconciliation et de la Cohésion sociale

Categories: Afrique

American language center Bobo-Dioulasso : Cours intensifs pour les adultes

Wed, 14/07/2021 - 10:00

SESSION D'AOUT

Période de cours : du 2 au 24 août 2021

Inscriptions : 5 au 26 juillet
Test de classement : 27 juillet à 09H00

Jours et horaires de cours : du lundi au vendredi de 09h00 à 12h00
Volume horaire : 50 heures
Tarif promotionnel : 50 000 F CFA

Contacts : +226 55 10 96 06 / 58 58 05 09 / 53 13 38 56

Lieu : Université Aube Nouvelle, Bobo-Dioulasso/ Secteur 22/ non loin du CMA de Do

COURS INTENSIFS POUR LES ADULTES

SESSION D'AOUT POUR LES ADULTES

Période de cours : du 2 au 24 août 2021
Inscriptions : 5 au 26 juillet
Test de classement : 27 juillet à 18H00
Jours et horaires de cours : lundi au vendredi de 18h00 à 21h00
Volume horaire : 50 heures

Tarif promotionnel : 60 000 F CFA

LIEU ET CONTACT

Contacts : +226 55 10 96 06 / 53 13 38 56
Lieu : Université Aube Nouvelle, Bobo-Dioulasso/ Secteur 22/ non loin du CMA de Do

Categories: Afrique

Décès de SAWADOGO née SAWADOGO Kirsi : Remerciements

Wed, 14/07/2021 - 08:30

Les grandes familles SAWADOGO, OUEDRAOGO à Konéan, Tiwèga, Kaya, Boulsa, Ouagadougou, Sapouy, Yako, Ouahigouya, Bobo-Dioulasso Côte d'Ivoire et aux Etats-Unis d'Amérique.

Les familles alliées : OUEDRAOGO, YAMEOGO, KALKOUNDO, COMPAORE, GOUBA, JACOBSEN, TASSEMBEDO, SILVERE, BAMOGO, ILBOUDO, BIMBA, SAM, KIKIETA

Papa Antoine SAWADOGO et enfants :

Jérémie, Lydie Wendkouni, Zacharie, Daniel, Jean et Germaine

Papa Soumaïla à Konéan.
Etienne SAWADOGO et épouse, Ruth YAMEOGO et époux, Timothée SAWADOGO et époux, Elisabeth KALKOUMDO et époux, Marcel SAWADOGO et épouse.
Le Pasteur Michel OUEDRAOGO Président du Conseil Général des Assemblées de Dieu du Burkina Faso.

Le Pasteur Théodore SAWADOGO, Président du Conseil Régional des Assemblées de Dieu de Kaya
Le Chef de Tiwèga
Son Eminence le Cardinal Philippe OUEDRAOGO
Rasmané SAWADOGO, Pasteur principal de l'église des Assemblées de Dieu de Kougrin-Louda (Kaya),

Maman Esther Bamogo à Kaya

Très touchés par les marques de compassion, de solidarité et de sympathie, vous remercient très sincèrement pour vos soutiens multiformes lors du décès le 21 juin 2021 à Ouagadougou et de l'inhumation le 26 juin 2021 à Kaya, de leur bien aimée épouse, mère, grand-mère, arrière grand-mère, sœur, tante cousine et belle-mère,

Maman SAWADOGO née SAWADOGO Kirsi.

Ils remercient particulièrement

• Les autorités politiques, administratives, militaires, religieuses et coutumières des régions du Centre et du Centre Nord.
• Le Bureau Exécutif du Conseil National des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Toutes les structures du Conseil National des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Les Présidents régionaux et sous régionaux des Assemblées de Dieu du Burkina Faso

• La Fédération des Eglises et Missions Evangéliques - FEME
• Les Communautés protestante, Catholique et Musulmane du Burkina Faso
• Les Pasteurs et les fidèles de l'église d'Antenne-ville et de toutes ses annexes
• Les Pasteurs et les fidèles de l'église de Kougrin Louda (Kaya)
• Les Pasteurs et les fidèles des églises des Assemblées de Dieu de Centre Nord.
• Les Pasteurs et les fidèles des églises des Assemblées de Dieu du Burkina Faso
• Le Pasteur et les fidèles de Bethesda Evangelical International Church of New York

• L'Imprimerie des Assemblées de Dieu
• Les medias chrétiens évangéliques
• Les Opérateurs Economiques et Entrepreneurs chrétiens
• Les voisins du quartier Gounghin
• Le personnel soignant et administratif de la clinique Source de Vie de Ouagadougou
• La population de Kaya

Tous ceux qui de près ou de loin n'ont ménagé aucun effort pour soutenir la famille endeuillée durant cette dure épreuve.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que le Dieu Tout Puissant vous le rende au centuple.

Et j'entendis du ciel une voix qui disait Ecris :
Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.
Apocalypse 14 -13

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Décès de TIENDREBEOGO PIERRE : Remerciements

Wed, 14/07/2021 - 08:30

La grande famille, TIENDREBEOGO, YAOGO, OUEDRAOGO, YERBANGA, BIRBA et ZONGO
la veuve MME TIENDREBEOGO/ROUAMBA ALINE
les enfants du défunt Rodrigue et Cédric

les frères et sœurs du défunt Mathieu, Cécile, Cyrille, Evariste
les familles alliées ROUAMBA, CONGO, ILBOUDO, SOUABOU, BARA, TASSEMBEDO, OUEDRAOGO, KATIEBOU, ILBOUDO, ZAGRE, TAPSOBA, GUIGUEMDE, NIKIEMA

Très touchés des nombreuses marques de sympathie et des soutiens multiformes dont ils ont bénéficiés lors du décès de leur fils, frère, époux, père, grand père, cousin, oncle, le colonel major TIENDREBEOGO PIERRE

; viennent par le présent communiqué remercier du fond du cœur tous ceux qui ont été à leurs côtés lors de cet évènement très douloureux !
Elle se réserve de citer des noms, de peur d'en oublier !
Puisse le seigneur vous rendre au centuple tous vos bienfaits !
Que par la miséricorde de Dieu, son serviteur TIENDREBEOGO PIERRE repose en paix !

Lire aussi Colonel-major Pierre Tiendrébéogo, premier DG de l'ONI : « Les exigences de la technique ne sont pas toujours en synergie avec les contraintes financières »

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Décès de Mme OUEDRAOGO née SALO Véronique : Remerciements et faire part

Wed, 14/07/2021 - 08:00

« Donne-lui, seigneur, le repos éternel ! Et que la lumière éternel brille sur elle »

Sa Majesté le NAABA GUIGUEMDE de Yako ;
Sa Majesté le NAABIGA KOAGA de Ouedkiongo ;

Les grandes familles OUEDRAOGO, SALOU, et YELKOUNI à Yako, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Cote d'Ivoire, Benin, Ghana, France, Etats Unis,

Les familles alliées : KERE, NANA, LANKOANDE, KOUTIEBOU, MINOUNGOU, BADO
Le COMMANDANT OUEDRAOGO RAOGO DENIS à la retraite à Ouagadougou,
Les enfants Stanislas, Guy, Stéphane, Firmin, feu Olivier, Jeanne Armelle, Reine Pélagie, Amandine, Jean Yves, les conjoints, époux et épouses

Les petits enfants : Tatiana Véronique, Mairie Jeanne, Steve Carlos, Jessica Fabiola, Lionel Alban, Divine Graçias, Cyr Daniel, Benita, Hugo Daril, Emeraude, Dylan, Yohann

Très touchées par les nombreuses marques de compassion, de sympathie, de solidarité et de soutient spirituel, moral financier, matériel lors du décès le dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le 29 juin 2021
De Mme OUEDRAOGO née SALO Véronique

Ces remerciements vont à l'endroit, des communautés coutumières et religieuses, des CCB de la coordination St Paul, le Ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique et de l'Innovation à travers la cellule de coordination du Comité Ministériel pour la Santé, les autorités militaires, les officiers, sous-officiers, les épouses des transmissions des forces de défenses et de Sécurités l'amicale des anciens enfants de troupe de Saint Louis, le Délégué Général du CNRST et son personnel, le Directeur de INERA et son personnel, la délégation du Centre de Yoga Ananda Marga Burkina, les frères des écoles chrétiennes, le personnel et anciens élèves du collège de la salle badeniya, la délégation de Itel Mobile Burkina, le personnel du Complexe Scolaire Sono, les parents, les voisins de quartier, les amis, les parents et amis et à l'étranger (France, Etats Unis, Italie, cote d'Ivoire, Sénégal, Ghana) et tous ceux dont les noms n'ont pu être cité. Que Dieu rende à chacun au centuple de ses bienfaits.

UNION DE PRIERE

PROGRAMME DES MESSE MOI DE JUILLET

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Décès de Bernadette ZONGO/ COMPAORE : Remerciements et faire part

Wed, 14/07/2021 - 08:00

Le NaabaSaaga de Dapelgo

Les grandes familles : ZONGO, COMPAORE, ILBOUDO, KOUANDA, KIEDGA, DAKOURE, à Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Koudougou, Ziniaré, Londres et Paris ;

Les familles alliées et amies :OUEDRAOGO, TAPSOBA, SEYED, LANKOANDE, SEBGO, MARE, KABORE, KAMBOU, KYEMTORE, ZOUNDI, TIENDREBEOGO, KOALA, SORE, NIKIEMA, YAMEOGO, COMPAORE , KOMBOÏGO à Ouagadougou, BazouléKamboinsin, Bobo-Dioulasso, Londres, Paris, Ouahigouya, Gonbousgou

Mme OUEDRAOGO/ZONGO Hélène, à Bobo Dioulasso, ses enfants et petits-enfants,

remercient du fond du cœur tous ceux qui, de près ou de loin ont apporté un soutien moral, spirituel et financier lors des obsèques à Ouagadougou, de leur épouse, mère, tante, grand-mère et arrière-grand-mère,

Mme Bernadette ZONGO/ COMPAORE
Décédée à l'âge de 91 ans le 1er juillet 2021 et inhumée le 05 juillet 2021 à Ouagadougou

Ils remercient particulièrement SEM Le Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE, son épouse et les membres du gouvernement, les nombreux parents amis et connaissances, les voisins du quartier Kalgodin, la CCB Saint Jean Samuel ; pour leur mobilisation lors de ce douloureux évènement.
Que Dieu bénisse et rende à chacun au centuple ses bienfaits.

Programme indicatif des messes :

Eglise St CAMILLE - Ouagadougou

Lundi 12 – Mercredi 14 – Vendredi 16- Lundi 19 Juillet 2021 : 05H 30
Dimanche 11 – Dimanche 18 Juillet 2021 : 06H30
Dimanche 11 - Dimanche 18 juillet 2021 : 09 H 00
Samedi 10 – Mardi 13 – Jeudi 15 – Samedi 17 – Mardi 20 Juillet 2021 : 18h 30

« Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur elle la lumière de ta face »

Union de prières

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Décès de maman Kaboré BASGA Marie Madeleine : Remerciements

Wed, 14/07/2021 - 08:00

Sa Majesté le Naaba SANEM de Zorgho ;
Sa Majesté le Naaba KOUTOU de Mogtédo ;
La grande famille KABORE à Zorgho, Mogtédo et à Ouagadougou ;
KABORE Louis à Ouagadougou ;
KABORE Daniel, Manegd Naaba à Ouagadougou ;

La grande famille BONKOUNGOU à Pinré-Tanghin, Mogtédo et à Ouagadougou ;
La Famille KONSEIGA à Ouagadougou et Saponé ;
L'Honorable Député COMPAORE Mady à Ouagadougou ;
Mr GUIGMA Joseph, Maire de la Commune Mogtedo ;
Les familles alliées, DIPAMA, OUEDRAOGO, SOURWEMBA, ZONA, TAPSOBA, ILBOUDO, DINGARA, NABOLLE, GUIRE, WENA, OUANGARAOUA et ZEMBA.

Les enfants :

● Mr BONKOUNGOU D. Adama Albert à Ouagadougou,
● Mr BONKOUNGOU S. Blaise à Mogtédo,
● Mme ILBOUDO / BONKOUNGOU Binta à Mogtédo,
● Professeur BONKOUNGOU P. Zambo à Ouagadougou
● Mr KONSEIGA Kayaba Nestor à Ouagadougou,
● Mme GUIRE/ KONSEIGA Honorine à Mogtédo,
● Mr KONSEIGA François Xavier à Ouagadougou,
● Mr OUANGARAOUA Lassané à Ouagadougou,
● Sœur ZEMBA Clémence à Dakar,
● Sœur OUEDRAOGO Claire à Ouagadougou.

Les petits enfants et arrière - petits enfants, leurs époux et épouses
Profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie manifestées à leur égard lors de l'hospitalisation, du rappel à Dieu le Dimanche 27 juin 2021 et de l'inhumation le Vendredi 2 juillet 2021 à Mogtédo de leur sœur, épouse, mère, grand-mère, Arrière Grand - mère KABORE BASGA MARIE MADELEINE dans sa quatre-vingts - sixième année ;

Remercient du fond du cœur les parents, amis et connaissances pour leur forte mobilisation et expriment leur reconnaissance à tous pour leurs soutiens multiples et multiformes lors de cette douloureuse épreuve.

Leurs remerciements vont particulièrement,
A Monsieur le Curé et à toute la communauté catholique de la Paroisse Saints Pierre et Paul de Mogtédo ;
Au Père DIPAMA Dieudonné en Italie ;
A l'Abbé BELEMSEBGO Alexis à Baskouré ;
Au Révérend Pasteur Michel OUEDRAOGO, Président des Assemblées de Dieu du Burkina Faso ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu JEHOVA-JIRE de Watinoma ;
Au Pasteur principal et à la délégation de l'Eglise des Assemblées de Dieu de Mogtédo ;

Au Pasteur KABORE Emmanuel, Directeur du Lycée Réveil et sa délégation ;
Au Pasteur Jacques Neya,
Au Pasteur OUEDRAOGO Roger de Bobo-Dioulasso et sa délégation ;
Au Pasteur SORE Kalapé de Tenkodogo et sa délégation ;
Au Pasteur KABORE Abel et sa délégation ;
A toute la communauté musulmane de Mogtédo ;
Au Chef de Kiedpalogo de Mogtédo, à tous les ministres du Chef de Mogtédo et leurs délégations ;
A l'Honorable BA Seydou et sa délégation ;
A monsieur le Directeur Général du CHU Yalgado OUEDRAOGO et à tout son personnel ;

Aux chefs et aux personnels des services de cardiologie, des urgences médicales, de la réanimation polyvalente, de l'imagerie médicale, de l'endoscopie, de la chirurgie générale et digestive du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A monsieur le Président de l'Université Joseph Ki-Zerbo et son personnel ;
A monsieur le Directeur de l'UFR Sciences De la Santé et son personnel ;
A l'aumônerie catholique du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
A l'aumônerie protestante du CHU Yalgado OUEDRAOGO ;
Au Professeur OUEDRAOGO Nazinigouba, président de la Société d'Anesthésie Réanimation et de Médecine d'urgence du Burkina (SARMUB) et sa délégation (MAR et DESAR) ;
Au Professeur SANOU Joachim et famille ;
Au Docteur TOGUEYENI Yves de la Clinique RAMA ;
Au Docteur BAZIMO Louis, Maire de Réo ;
Au Docteur RAMDE François ;

A monsieur ZERBO Yacouba, Président de l'association des Attachés de santé en Anesthésie Réanimation du Burkina Faso (AASAR- BF) et sa Délégation ;
A la direction et au personnel du Centre médical Source de Vie ;
A la direction et au personnel de la Clinique Kombassé ;
A la direction et au personnel de la Clinique Saint Jeremie ;
A la direction et au personnel de la Polyclinique Nina ;
Aux délégations des Laboratoires pharmaceutiques ;
Au Docteur BONKOUNGOU Victor de la Pharmacie JoBer et famille ;
Aux Professeurs OUOBA Kampadilemba, THIEBA/BONANE Blandine, SAKANDE Jean, SAMADOULOUGOU André ;

Aux Professeurs LOUGUE/ SORGHO Claudine et KONSEM Tarcissus ;
Aux Professeurs BONKOUNGOU Gilbert et KIRAKOYA Brahima ;
Au Professeur OUANGRE Edgar et famille ;
A monsieur le Directeur de l'UFR / SDS de l'Université de Ouahigouya ;
Aux promotionnaires 1985-1994 de l'Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (ESSSA) ;

A monsieur le fondateur et au corps enseignant du Lycée Privé Ouindinsongdé (LPO) ;

A Maître OUEDRAOGO Pascal et sa délégation ;
El Hadj BONKOUNGOU Hamado et Famille ;
A monsieur NARE Guibrina, PDG du Groupe SONAF BTP et famille ;
El Hadj MANDO Moctar, PDG du Groupe COGEB INTERNATIONAL et Famille ;
El Hadj SOUDRE Saïdou, PDG Entreprise EG2S / BTP ;

Aux sieurs KABORE Palingwendé Amos dit "Titan" et sa famille, KABORE Étienne et sa famille ; SAWADOGO Victor ; KABORE Jules ; NIKIEMA Robert, OUEDRAOGO Youssouf, YE Seïdou, DERRA Mahamadi, SANKARA Pelga, KABORÉ Salam dit "Vieux", SOUDRE Jean Noël, PASSERE Idrissa, OUEDRAOGO Joanny, KABORE Hamidou et Familles ; OUEDRAOGO Issaka à Ouagadougou, OUEDRAOGO Boureima à Mogtédo, OUEDRAOGO Moussa Adé Francis et sa délégation, KABORE Emmanuel dit "Blek" et Famille, KONKISRE Jean Marie à l'ASECNA Bobo-Dioulasso et Famille ; KABORE Rasmané, KABORE Augustin et Familles, BAMOGO Paul ;

Aux anciens Elèves du Collège Protestant de Ouagadougou ;
A la jeunesse de la Commune de Mogtédo et environnante ;
Aux amis, parents et ressortissants de Mogtédo résidant à Ouagadougou ;
Aux amis, parents et voisins des enfants à Tanghin, Watinoma, Bang-pooré à Ouagadougou ;

A toutes les délégations.

Que Dieu, le Tout Puissant et Miséricordieux, vous bénisse et vous rende au centuple vos bienfaits.

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Lutte contre le banditisme : Des présumés délinquants arrêtés en possession de deux crânes humains

Wed, 14/07/2021 - 01:54

Le Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ-C) a présenté ce mardi 13 juillet 2021, un réseau de malfrats spécialisés dans les vols à mains armées dans les domiciles, les bureaux de change, les boutiques mobiles money, les alimentations et les maquis. Le leader de ce réseau est un ex-militaire de 32 ans radiés des forces armées et plusieurs fois interpellé par la police.

Ce sont sept présumés délinquants âgés entre 26 et 42 ans qui ont été mis aux arrêts par le Service régional de la Police judiciaire (SRPJ-C). L'enquête ouverte suite à un vol à mains armées a permis de récupérer aux mains des « malfrats », deux crânes humains, un pistolet automatique de marque TISSAS, deux chargeurs de pistolet automatique dont un garni de douze munitions, un paquet de munitions contenant dix-huit cartouches de calibre 7, 65mm, cinq motocyclettes et la somme de 830 000 francs CFA.

Les présumés délinquants ont été présentés aux hommes de médias

Ces « malfrats », dont deux sont des repris de justice, explique le commissaire Sayibou Galbané, formaient un groupe bien organisé. Ils opéraient en trois cellules à savoir une cellule de renseignement, de détection et d'identification des cibles ; une cellule opérationnelle d'intervention, et une cellule d'approvisionnement en armes et munitions et d'écoulement des produits du vol.

Aussi, l'exploitation de fichiers audio de leurs téléphones portables a permis de savoir que le groupe s'adonnait également à des pratiques occultes. Ce qui explique la présence de crânes humains dans le butin saisi.

"Ces délinquants n'ont pas peur de Dieu", déplore le commissaire Sayibou Galbané

Le groupe a, à son compteur, plusieurs cas de vols à mains armées commis dans la ville de Ouagadougou et cela depuis 2019. Le dernier est celui de Sieur O.C, un entrepreneur de la place, agressé le 15 juin 2021 devant son domicile et dépossédé de la somme de huit millions de Francs CFA. Il dit également avoir reçu cinq balles à la poitrine et son petit-fils, une balle dans la cuisse. Les deux sont aujourd'hui hors de danger. Ce dernier confie ne pas avoir les mots pour remercier la police pour leur travail. « Même si je n'ai pas retrouvé la totalité de mon argent, je les remercie. La seule chose qui me chagrine est que mon petit-fils ait été touché par une balle ».

Le butin saisi

L'enquête se poursuit afin de retrouver les deux autres membres du réseau. Les sept mis aux arrêts seront conduits devant le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga 1. La police appelle la population à rester sur ses gardes. Elle l'invite également à signaler tout cas suspect aux numéros verts tels que le 17, le 16 et 1010.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Ecologie : Dramane Sanogo redonne une seconde vie aux pneus usagés au Burkina

Wed, 14/07/2021 - 01:40

Au Burkina Faso, les pneus usagés abondent à chaque coin de rue de Ouagadougou, ce qui constitue un danger pour l'environnement. Pour atténuer cette pollution, Dramane Sanogo s'est donné pour défi de valoriser les déchets pneumatiques.

C'est dans le quartier Pissy de la ville de Ouagadougou que Dramane Sanogo vit sa passion d'entrepreneur écologique. Diplômé en finance-comptabilité, ce trentenaire recycle depuis maintenant trois ans les pneus usagés dans une petite villa qui lui sert d'atelier. L'idée d'entreprendre dans ce domaine est née d'une passion. « L'écologie est très intéressante, assure-t-il. Et comme il y avait beaucoup de pneus usagés jetés un peu partout dans la ville de Ouagadougou, j'ai décidé de trouver une solution pour ce gisement de pneus qui existe. C'est pour cela que j'ai inventé une poubelle écologique. »

Il crée ainsi l'entreprise « Sinaly écolo express » avec pour objectif de valoriser les déchets pneumatiques et de promouvoir ses produits. Son rêve, à long terme, est de réduire la quantité de pneus usagés qui trainent dans la capitale.

En plus des poubelles, l'entreprise confectionne également des pots de fleurs, des pots de culture hors-sol et des salons avec les pneus. Elle compte au total cinq employés. « Nous employons aujourd'hui cinq personnes et j'en suis également une. L'entreprise est divisée en plusieurs ateliers. Il y a l'atelier des fauteuils, des pots de culture hors-sol, de montage de salons, etc. Moi je m'occupe de l'atelier des fauteuils », ajoute-t-il.

Arrive-t-il que Dramane Sanogo rencontre des difficultés à s'approvisionner en matières premières que sont les pneus ? Non, pas vraiment, répond-il en substance. « Ils sont une matière abondante et surtout qu'à chaque coin et recoin de la ville nous en trouvons », précise-t-il.

Des pneus triés près à être transformés

Une usine de broyage des déchets pneumatiques

A long terme, cet éco-entrepreneur souhaite mettre en place une usine de broyage des déchets pneumatiques pour en faire de la poudre. Cette poudre pourrait ensuite être utilisée dans la fabrication de pavés, de revêtements de sols et de toits… Il explique : « En traitant les pneus, nous produisons aussi des déchets et ces déchets également doivent être traités. C'est la raison pour laquelle j'envisage de mettre en place cette usine. »

Il souhaite également vulgariser un projet dénommé « la poubelle écologique publicitaire connectée. »

Hanifa KOUSSOUBE (Stagiaire)
Lefaso.net

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Réformes foncières au Burkina : Des associations de promoteurs immobiliers craignent une fermeture de leurs entreprises

Wed, 14/07/2021 - 01:35

Des associations de promoteurs immobiliers ont animé ce mardi 13 juillet 2021 à Ouagadougou, une conférence presse. L'objectif de cette rencontre avec les médias, était de dénoncer les réformes foncières entreprises par le gouvernement. C'est la modification de la loi 057-2008 portant promotion immobilière au Burkina Faso qui est pointée du doigt. Selon les conférenciers, elle sonne la fermeture de leurs entreprises.

Des associations de promoteurs immobiliers ne sont pas du tout d'accord avec les réformes annoncées du foncier. Elles l'ont fait savoir ce mardi 13 juillet 2021 au cours d'une conférence de presse. Le président de l'Association des promoteurs immobiliers, Roger Nikiema, a indiqué d'emblée que l'initiative de la réforme de la loi 057-2008 suscite des inquiétudes. Pour lui, la logique aurait voulu que l'administration se donne le temps de procéder à la révision conjointe des textes de lois afin d'éviter les risques de contrariétés et d'incohérences.

Les participants à la conférence de presse

« Malheureusement » à l'en croire, ils ont été conviés en urgence à un atelier de relecture de la loi du 31 mai au 5 juin 2021. Il a révélé que c'est au cours de cet atelier qu'ils ont pris connaissance de la première mouture de l'avant-projet de loi ainsi que les motifs qui justifient sa réforme. Selon Roger Nikiema, il s'agit de la vente des terrains nus, la non viabilisation des sites, l'accaparement du foncier rural et les délibérations irrégulières des conseils municipaux sur les superficies. Les promoteurs immobiliers disent avoir fait des observations qui n'ont pas été prises en compte.

En lieu et place, a constaté Roger Nikiema, le gouvernement a programmé le 15 juillet 2021, un atelier de validation de la reforme de la loi 057-2008. A cette rencontre, les promoteurs ont indiqué qu'ils n'y participeront pas. Pour cause, la réforme va fermer des entreprises. Selon Florentin Kafando, une fois adoptée, les promoteurs immobiliers ne pourront plus mobiliser la terre comme matière première. Ils ne pourront pas non plus vendre des terrains nus. Il a aussi ajouté que les promoteurs immobiliers sont exposés à une kyrielle de sanctions.

Le président de l'Association des promoteurs immobiliers, Roger Nikiema

En lieu et place des actions amorcées, les promoteurs immobiliers appellent à la concertation. Ils souhaitent que le gouvernement lève le pied sur leurs dossiers qui souffrent depuis trois à cinq ans. Ils ont assuré qu'ils ne sont pas des hors-la-loi. « Ils travaillent dans la légalité ». Les propriétaires terriens étaient également présents à la conférence de presse pour apporter leur soutien aux promoteurs immobiliers.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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CHR de Koudougou : Couperet sur le chef de service des urgences médicales

Wed, 14/07/2021 - 01:30

Suite à sa visite inopinée, le dimanche, 11 juillet 2021, au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou et au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Réo, sortie au cours de laquelle, il dit avoir noté qu'aucun médecin n'etait sur place durant son passage, le ministre Charlemagne Ouédraogo est passé à des sanctions, dira-t-on.

En effet, par une note de service signée du mardi, 13 juillet 2021, le directeur général du CHR de Koudougou a relevé de ses fonctions, le Chef de service des urgences médicales, Abdoulaye Ouédraogo, médecin généraliste.

Une autre note, signée de la même journée, organise l'intérim, assuré par Wenceslas Norbert Djiguemdé, directeur des services médicaux et techniques du CHR.

Un acte qui suscite des commentaires contreversés, autant que la visite inopinée, présumée être à la base de cette décision.

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