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Updated: 3 days 17 hours ago

Gouvernance locale : Le CERADESI dresse un premier bilan du Programme d'appui au renforcement de la redevabilité sociale et de la veille citoyenne

Thu, 12/08/2021 - 21:29

Le Centre d'études et de recherche-action pour le développement économique et social intégré (CERADESI), a organisé ce jeudi 12 août 2021 un atelier pour présenter le bilan de la mise en œuvre de la première phase du Programme d'appui au renforcement de la redevabilité sociale et de la veille citoyenne en faveur de l'accès aux services sociaux de base dans 20 communes du Burkina Faso (PARRC). Cet atelier, qui s'est tenu à Ouagadougou, a connu la participation des maires des communes concernées et des points focaux des comités communaux de veille citoyenne créés dans le cadre du projet.

Financé et accompagné par L'UNICEF, le projet « PARRC » est un projet mis en œuvre dans 20 communes du Burkina Faso et concerne 8 régions et 11 provinces. Il a pour but de contribuer au renforcement de la gouvernance locale (politique, économique et financière) et à l'ancrage de la démocratie participative, fondement d'un développement participatif et inclusif.

Présentation des différents membres de CERASI aux participants

L'implémentation du projet PARRC a été planifiée sur deux phases. La première couvre la période de juin 2020 à septembre 2021 et la seconde est prévue pour la période d'octobre 2021 à décembre 2022.
Pour Moussa Sissao, membre du conseil d'administration du CERADESI, le comité est satisfait de cette première phase du projet car, selon lui, ils ont pu réaliser plus de 90% des activités qui avaient été prévues.

Cependant, il se dit conscient du fait que les partenaires peuvent avoir d'autres avis, qui sont à prendre en compte et qui permettront d'améliorer ou d'atteindre plus facilement les mêmes résultats dans le futur. « Une chose est d'atteindre les résultats, mais les difficultés éventuelles qui se sont posées pourront être amoindries en prenant en compte un certain nombre d'avis des partenaires, raison pour laquelle aujourd'hui nous sommes là pour leur présenter le bilan », a-t-il confié.

Moussa Sissao : « Nous allons encore donner le meilleur pour la phase 2 du projet »

Dans son allocution, Moussa Sissao a rappelé que l'article 14 de la loi fondamentale du Burkina Faso dispose que : « les richesses et les ressources naturelles appartiennent au peuple ». Cette loi précise que les richesses et ressources sont utilisées pour améliorer les conditions de vie du peuple.

Il a traduit la reconnaissance de tout le personnel de CERADESI à l'UNICEF et à toutes les personnes qui, de près ou de loin, on contribué à la réalisation du projet.
M. Sissao a adressé ses félicitions et encouragements à l'équipe du CERADESI qui n'a ménagé aucun effort pour marquer sa disponibilité à agir.

Les participants présents (les maires des communes et des points focaux)

Le représentant de l'UNICEF, Francis Oubda a confié que l'UNICEF soutient, depuis 2013, la mise en œuvre de mécanisme de renforcement de la veille citoyenne et de contrôle citoyenne de redevabilité sociale au niveau des collectivités.
C'est donc dans ce sens qu'ils travaillent avec des organisations de la société civile qui œuvrent dans le domaine de la gouvernance locale et dans le domaine de la promotion de la bonne gouvernance de façon générale.

« L'objectif de l'UNICEF est de travailler d'abord au renforcement des capacités locales, faire en sortes que les collectivités territoriales puissent bénéficier des capacités nécessaires pour assurer leurs rôles, qui est le développement local et inclusif », a-t-il dit.

Francis Oubda, représentant UNICEF

Il affirme que l'UNICEF a suivi de bout en bout la mise en œuvre du projet depuis le début et qu'elle est satisfaite de ce qui a été déjà réalisé par le CERADESI qui, d'après lui, a pu jouer pleinement son rôle dans le sens de la bonne gouvernance.
Pour rappel, Le CERADESI se donne pour mission de promouvoir la bonne gouvernance économique et financière à travers une meilleure gestion des ressources publiques par le développement et la valorisation de la recherche, des études ainsi que la mise en œuvre de pratiques novatrices sur la gestion budgétaire, la protection sociale et les droits humains.

Patricia COULIBALY (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Saison des pluies : Le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun invite les usagers du réseau routier à la prudence

Thu, 12/08/2021 - 19:50

Dans une note administrative le jeudi 12 août 2021, le Gouverneur de la Région de la Boucle du Mouhoun Edgard Sié Sou a attiré l'attention des usagers du réseau routier de la région en cette saison d'hivernage. En effet, il a indiqué que certaines voies comportent des ouvrages hydrauliques qui sont souvent submergés. D'où la prudence dans la circulation à ces endroits.

A cet effet, il a attiré l'attention des usagers à observer une attention particulière sur l'ouvrage de Bagala situé à environ 14km 500m sur la route régionale Nouna-Sanaba-Solenzo où le fleuve est sorti de son lit, immergeant la chaussée.

Il recommande la grande prudence à l'ensemble des usagers du réseau routier.

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Categories: Afrique

Football : Le Burkina perd deux places selon le classement FIFA

Thu, 12/08/2021 - 19:10

Selon le dernier classement de la Fédération internationale de football et associations (FIFA), rendu public ce jeudi 12 août 2021, le Burkina Faso occupe désormais le 62e rang au plan mondial. Il a chuté de deux places par rapport au dernier classement.

Jusque-là, le Burkina occupait le 60e rang à l'échelle mondiale. Cette régression est, sans nul doute, due aux deux récentes défaites des Étalons en matchs amicaux. Il s'agit de leur défaite face aux "Éléphants" de la Côte d'Ivoire (2-1) et celle contre les "Lions de l'Atlas" du Maroc (1-0). Les Étalons gardent néanmoins leur place de 11e sur le plan continental.

Classement zone Afrique

1-Sénégal
2-Tunisie
3-Algérie
4-Maroc
5-Nigéria
6-Egypte
7-Ghana
8-Cameroun
9-Côte d'Ivoire
10-Mali
11-Burkina Faso

Categories: Afrique

Actions humanitaires : Les Burkinabè de l'Angola offrent des vivres et couvertures aux déplacés internes

Thu, 12/08/2021 - 18:19

Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire a reçu, ce jeudi 12 août 20201 à Ouagadougou, un don de la part de la communauté burkinabè en Angola. Ils visent à soutenir les personnes déplacées internes. Un geste de solidarité salué à sa juste valeur.

La diaspora burkinabè en Angola vient au secours des déplacés internes. En effet, elle a remis au ministère en charge de la Solidarité nationale et de l'Action humanitaire ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, un don d'une valeur de plus de 4,5 millions de FCFA. Ce don est composé essentiellement de 400 sacs de riz de 25kg et de 640 couvertures.

Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola

Selon Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola, l'objectif principal de ce geste est de soulager les populations affectées par le terrorisme et dont la situation humanitaire est catastrophique. « C'est fort de ce constat que nos compatriotes en Angola se sont mobilisés pour apporter chacun, à la mesure de son cœur, son aide afin de soulager un tant soit peu les déplacés internes contraints d'abandonner tout derrière eux », a-t-il expliqué.

Photo de famille

Un esprit de solidarité

A en croire Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo, ce geste s'inscrit dans un esprit de solidarité et est une invite à l'ensemble des compatriotes à raffermir la fraternité et l'humanisme autour de ces populations déplacées. Il a, au nom de la ministre, remercié les donateurs.

Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo

Pour finir, il fait savoir que plus d'un million de personnes ont fui leur localité d'origine, du fait des attaques terroristes. « Ces personnes qui ont laissé derrière elles tous leurs actifs et autres biens de subsistance et de production, font face à d'énormes besoins au quotidien, dont ceux liés à l'alimentation, aux soins de santé, à l'éducation, etc. » a-t-il exposé.

Dofinitta Augustin Khan
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Légende 1 : Une
Légende 2 : Issa Tago, représentant des Burkinabè vivant en Angola
Légende 3 : Seydou Soulama, représentant de la ministre en charge de l'Action humanitaire, Laurence Marshall Ilboudo
Légende 4 : Photo de famille

Categories: Afrique

Journée internationale de la jeunesse : Plan Burkina célèbre sous l'angle de la santé sexuelle et reproductive des jeunes

Thu, 12/08/2021 - 17:51

Plan international célèbre au Burkina, la Journée internationale de la jeunesse instituée pour chaque 12 août par l'Organisation des Nations-Unies (ONU). A cette occasion, un panel a été initié sous le thème : « Droit en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ».

La célébration de la Journée internationale de la jeunesse est une occasion pour les jeunes, de façon générale, de rappeler aux décideurs, les enjeux et les défis les concernant pour leur prise en compte dans les décisions politiques. Au Burkina Faso, ce jeudi 12 août 2021, Plan International Burkina célèbre cette journée sous le thème : « Droit en santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes ». Ce thème, selon les initiateurs, puise sa pertinence dans la dynamique lancée au niveau mondial pour la « génération égalité » en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.

Les représentants des structures de jeunes du Burkina assistent au panel.

« Ce présent panel est un cadre d'échange, de réflexion et de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des jeunes et surtout les jeunes déplacés internes en matière de santé sexuelle et reproductive », a relevé le représentant de Plan International Burkina, Maurice Ouédraogo. Pour lui, ce thème est d'actualité pour les jeunes et les moins jeunes. Car, à son avis, c'est une journée de partage où la parole est donnée aux jeunes d'exprimer les enjeux et les défis les concernant en lien avec le thème de la célébration.

Maurice Ouédraogo de Plan international Burkina souhaite une bonne session de partage aux jeunes

Il a souhaité que les informations qui sortiront de ces échanges, puissent impacter beaucoup d'autres, à Ouagadougou et dans toutes les villes du Burkina. Il a terminé ses propos non sans faire un clin d'œil au Baloum Naaba de Tampouy, l'un des panélistes du jour.

Le Baloum Naaba de Tampouy est l'un des panélistes du jour

Pour rappel, la Journée internationale de la jeunesse a été instituée par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) en 1999, le 12 août de chaque année. Le thème de l'ONU pour cette année c'est : « Transformer les systèmes alimentaires, les innovations des jeunes pour la santé humaine et celle de notre planète ».

Obissa Juste MIEN
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Categories: Afrique

Jeux Olympiques de Tokyo : Hugues Fabrice Zango présente sa médaille au président du Faso

Thu, 12/08/2021 - 17:40

(Ouagadougou, 12 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en fin de matinée, en audience le médaillé de bronze aux derniers Jeux olympiques de Tokyo, Hugues Fabrice Zango, venu lui présenter sa médaille.

« Je suis au Burkina Faso dans l'optique de partager cette première médaille olympique avec tout le peuple burkinabè, en particulier Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué Hugues Fabrice Zango à sa sortie d'audience.

Selon le médaillé de bronze des Jeux olympiques (JO) de Tokyo, cette audience a été surtout une occasion pour remercier le chef de l'Etat « parce qu'en 2019 lorsque j'étais revenu avec la médaille de bronze des championnats du monde, je lui avais soumis un projet, avec l'appui de la fédération et des autres structures, pour pouvoir ramener une médaille olympique ».

Il a souligné que le chef de l'Etat a soutenu le projet, ce qui lui a permis de bien se préparer et offrir au Burkina Faso sa première médaille olympique. « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat qu'on a pu obtenir, tous ensemble », a soutenu Hugues Fabrice Zango.

L'athlète et la fédération ont en outre, soumis au chef de l'Etat un autre projet pour mieux aborder les préparatifs des prochains JO de 2024 en France. Un projet qui contient la perspective d'ouvrir un centre d'entrainement de haut niveau au Burkina Faso afin d'accompagner les athlètes et de pérenniser les acquis.
Hugues Fabrice Zango a dit sa détermination à offrir au peuple burkinabè une médaille en or lors de ces prochains JO à Paris.

Direction de la communication de la présidence du Faso

Categories: Afrique

Lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l'Ouest : La stratégie nationale de communication en cours de validation

Thu, 12/08/2021 - 16:45

La représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a procédé à l'ouverture de l'atelier de validation de la stratégie nationale de communication du nouveau projet sur la lutte contre les crimes organisés et le trafic en Afrique de l'Ouest. Cet atelier de validation se tient les 12 et 13 août 2021 à Ouagadougou dans le but de permettre aux personnes ressources compétentes d'apporter leurs contributions.

Afin de réduire la circulation illégale des armes légères et de petits calibres (ALPC) au Burkina Faso et dans six autres pays de la CEDEAO, un nouveau projet a été mis en œuvre. Il s'agit de la « Réponse Ouest africaine à la lutte contre les crimes organisés et le trafic » dénommé OCWART-T. Mais pour sa mise en œuvre réussie, la présidente de la cérémonie, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère, Ida Ouédraogo, a fait savoir qu'il était nécessaire d'élaborer une stratégie nationale de communication et de visibilité. C'est donc dans ce contexte que cet atelier est organisé afin de permettre aux personnes ressources compétentes d'y apporter leurs contributions en vue de sa validation.

Vue des participants

De l'avis de Ida Ouédraogo, les effets néfastes de l'utilisation des ALPC ne sont plus à démonter, parce que les armes, en plus de de nourrir le terrorisme et le grand banditisme, sont utilisées pour les trafics transfrontaliers de tout genre. Toute chose, selon elle, qui sape les efforts de développement des pays car il ne saurait y avoir de progrès dans un climat d'insécurité et d'instabilité. « Le projet OCWART-T permettra en effet au Burkina Faso de renforcer sa politique de sécurité et à renforcer la sensibilisation des populations, surtout des zones frontalières, sur les conséquences malheureuses des ALPC », affirme-t-elle.

Elle rappelle que la communication est un pilier essentiel dans les actions de bonne gouvernance et il est capital que les populations soient permanemment informées, sensibilisées et formées à travers des canaux appropriés afin qu'elles puissent participer de façon efficace à l'atteinte des objectifs du projet.

Ida Ouédraogo, présidente de la cérémonie, représentant la secrétaire générale du Premier ministère

En s'adressant aux participants, la représentante de la secrétaire générale du Premier ministère les a exhortés à faire une analyse sans complaisance du document soumis à leur amendement et à y apporter toutes les corrections nécessaires afin qu'il soit une référence pour plus d'efficacité et pour la visibilité des activités du projet OCWART-T.

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes, Anselme Sanou, a fait un bref historique des défis auxquels sont confrontés les pays sahéliens en matière d'armes avant de décliner les avantages dudit projet.

Les participants ont posé pour la postérité

Une préoccupation majeure

Selon ses explications, la bande sahélo-sahélienne est confrontée depuis plus d'une décennie à des actes d'attaques qui ont fragilisé la stabilité et les effets de développement des Etats situés dans cette bande. De ce fait, explique-t-il, l'utilisation des armes légères et de petits calibres dans ces actes et trafics par des individus peu soucieux de la quiétude des populations est une préoccupation majeure à laquelle des réponses adéquates doivent être apportées.

C'est pourquoi, le projet OCWART-T a été mis en place pour accompagner les Etats dans leur combat contre la circulation illicite des ALPC, souligne le secrétaire permanent, tout en revenant sur la structure dont il a la charge, à savoir la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA).

Anselme Sanou, secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes

Pour Anselme Sanou, la CNCA est la structure de mise en œuvre du projet au plan national, qui a été créée en mars 2021. Elle résulte de la fusion de la Haute Autorité de contrôle des importations d'armes et de leur utilisation (HACIAU) et également de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL).
L'OCWART-T est un projet mis en œuvre dans cinq régions du Burkina, notamment les Cascades, les Haut-Bassins, le Sahel et le Sud-Ouest. Il est financé par l'Union européenne et la République fédérale d'Allemagne et mis en œuvre par le PNUD, la GIZ et la CEDEAO.

Yvette Zongo
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Gouvernances administrative et locale au Burkina : Quatre projets sur huit au vert sur la période 2019-2020

Thu, 12/08/2021 - 16:25

Le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Jean-Marie Sompougdou, a présidé, ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, l'assemblée sectorielle des projets et programmes du secteur de planification « Gouvernances administrative et locale ». Au cours de cette assemblée sectorielle, les participants vont examiner le rapport d'évaluation des performances de l'ensemble des projets et programmes du secteur de planification, identifier les goulots d'étranglement et proposer des solutions.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) sur la période 2016-2020, un dispositif de suivi-évaluation a été mis en place. Ce dispositif prévoit quatorze secteurs de planification dont celui des Gouvernances administrative et locale (GAL). Ce dernier comprend cinq ministères. Il s'agit du ministère de la Fonction publique, du ministère de l'Administration territoriale, du ministère de l'Economie, du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Communication. La société civile et les collectivités territoriales y sont représentées également.

Le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la promotion de la bonne gouvernance, Rimlawend Étienne Kaboré

Huit projets et programmes répartis entre deux ministères

Sur les huit projets et programmes mis en œuvre sur la période 2019 et 2020, sept concernent le ministère de l'Administration territoriale et un seul est mis en œuvre au ministère de la Fonction publique. Le rapport d'évaluation des performances de l'ensemble des projets et programmes du secteur de planification a été soumis, ce jeudi 12 août, pour examen à l'assemblée sectorielle. Celle-ci devra également identifier les goulots d'étranglement et proposer des solutions susceptibles de juguler les obstacles.

Vue d'ensemble des participants

Quatre projets et programmes au vert, quatre à l'orange

Selon le secrétaire permanent de la modernisation de l'administration et de la promotion de la bonne gouvernance, Rimlawend Étienne Kaboré, sur les huit projets et programmes, quatre sont au vert et l'autre moitié à l'orange.
Les projets et programmes au vert sont : le projet « 3 Frontières » ; le programme décentralisation et développement communal (PDDC) ; le projet d'appui à la participation citoyenne, à la décentralisation et au développent local (PAPCiDDeL), et le Fonds de développement communal (FDC/FICOD).

Quant aux programmes classés à l'orange, il s'agit du programme d'appui aux collectivités territoriales (PACT) ; du programme d'appui à la décentralisation et à la participation citoyenne, phase 2 (DEPAC-2) ; du programme gestion intégrée des espaces frontaliers (ProGEF), et du programme de modernisation de l'administration publique (PMAP).

Le directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Sompougdou (2e à partir de la droite) a présidé les travaux de l'assemblée sectorielle

Les obstacles

A en croire Rimlawend Étienne Kaboré, la situation des programmes classés à l'orange se justifie entre autres par la dégradation de la situation sécuritaire, le Covid-19, les lourdeurs administratives dans le traitement des dossiers de passations de marchés.

En rappel, l'ambassade d'Allemagne est le chef de file des partenaires techniques et financiers des projets et programmes du secteur de planification « Gouvernances administrative et locale ». Les PTF espèrent qu'à l'issue des travaux, des recommandations seront formulées pour une mise en œuvre réussie du nouveau référentiel national de développement 2021-2025.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Seminaires de formations CISCO : CCNA DevNet, cybersecurity operations

Thu, 12/08/2021 - 10:30

ISISEC à travers son Académie CISCO organise des séminaires de formations en CCNA DevNet et en CYBERSECURITY OPERATIONS aux dates ci-dessous indiquées. Profitez de ces offres de formation pour booster votre carrière dans le domaine de l'automatisation des réseaux et de la cyber sécurité. Obtenez des bons de réduction pour vos tests de certifications CISCO.
Planning des formations

Approche pédagogique

• Cours présentiels avec des instructeurs CISCO certifiés
• E-Doing
• Des travaux pratiques sur des équipements CISCO
• Des études de cas

Une attestation CISCO est délivrée à la fin de la formation en cas de validation.
Description de la formation CCNA DevNet
Cisco DevNet Associate est une formation de haute qualité avec un contenu très riche ouvrant de nouvelles perspectives de carrière dans le domaine de l'automatisation et de la programmation réseaux.

Le cours de DevNet est conçu pour les personnes qui souhaitent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler dans le domaine de la programmation et de l'automatisation des réseaux. En plus d'apprendre les concepts de base de codage et de mise en réseau, les apprenants créeront du code à l'aide de Python.

L'industrie évolue vers l'automatisation, les applications et les intégrations. Il est important d'acquérir les compétences nécessaires pour suivre le rythme rapide de la technologie. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA DevNet.

La formation DevNet comporte beaucoup de travaux pratiques : Python, Git/Github, Docker, Ansible, etc.

Déroulement de la formation CCNA DevNet

• Du 30 Aout au 30 Octobre 2021
• Lundi et Mercredi
• De 18H30 à 21H30
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Description de la formation CYBERSECURITY Operations

Se défendre aujourd'hui contre les cyber menaces demande une approche formalisée, structurée, et disciplinée exécutée par des professionnels des centres d'opération de sécurité. Les analystes en cybersécurité font partis de ces professionnels dans les centres d'opération et jouent un rôle de premier niveau dans la lutte contre la cybercriminalité.

Le cours de CCNA Cybersecurity Operations est un cours de niveau avancé dans la cybersecurité. Il permet aux participants d'acquérir de solides compétences et d'occuper le poste d'analyste en cybersécurité dans les centres d'Opération de sécurité. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA Cybersecurity Operations.

• Apprenez le rôle de l'analyste des opérations de cybersécurité dans l'entreprise
• Découvrez les caractéristiques des systèmes d'exploitation Windows et Linux nécessaires à la prise en charge des analyses de cybersécurité.
• Apprenez le fonctionnement de l'infrastructure réseau et des protocoles et services

• Découvrez les différents types d'attaques réseau
• Utilisez les outils de surveillance réseau pour identifier les attaques contre les protocoles et services réseau.
• Utilisez différentes méthodes pour empêcher l'accès malveillant aux réseaux informatiques, aux hôtes et aux données.
• Découvrez les impacts de la cryptographie sur la surveillance de la sécurité du réseau

• Apprenez à analyser les données d'intrusion réseau pour vérifier les exploits potentiels.
• Appliquez des modèles de réponse aux incidents pour gérer les incidents de sécurité réseau.

Cybersecurity operations est une formation qui comporte beaucoup de travaux pratiques avec plusieurs outils : Metasploit, Kali Linux, Security onion, etc.

Déroulement de la formation Cybersecurity Operations
• Du 17 Septembre au 16 Décembre 2021
• De Vendredi à Samedi
• De 18H30 à 21H30
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

En participant au programme Networking Academy, vous devenez membre d'une communauté mondiale qui partage des objectifs et des technologies similaires. Des établissements scolaires, des établissements d'enseignement supérieur, des universités, ainsi que d'autres entités dans plus de 160 pays participent à ce programme. Profitez des avantages du programme Networking Academy de Cisco en vous inscrivant à ces formations.

Les inscriptions ont déjà commencé. Pour de plus amples informations, visitez notre site web : www.isisec.net ou contactez-nous à info@isisec.net ou aux numéros suivants : Fixe : 25380845
Mobile : 60502222

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The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst in the Financial management Section

Thu, 12/08/2021 - 10:30

U.S. EMBASSY OUAGADOUGOU

VACANCY ANNOUNCEMENT # 21- 024

FINANCIAL MANAGEMENT ANALYST

The U.S. Mission in Ouagadougou, Burkina Faso is seeking eligible and qualified applicants for the position of Financial Management Analyst in the Financial management Section.
Opening Date : August 13, 2021
Closing Date : August 27, 2021
Open to : All interested candidates/ All Sources
Work Schedule : Full-time (40 hours/week)
SALARY : *Ordinarily Resident (OR) : CFA 13,369,191. a. (Starting Salary)
(Position Grade : FSN-08)

ALL ORDINARILY RESIDENT (OR) APPLICANTS (See Appendix for definition) MUST HAVE THE REQUIRED WORK AND/OR RESIDENCY PERMITS TO BE ELIGIBLE FOR CONSIDERATION.

BASIC FUNCTION OF POSITION :

The position is in the Financial Management Office (FMO) of the U.S. Embassy, Ouagadougou and reports to the Senior Financial Specialist. Incumbent analyzes and reviews the validity of funding authorizations (various obligating documents) for 14 State Post Held Agencies and 3 Post Serviced Agencies by ensuring valid obligations are processed completely and accurately so funding is available for obligation within the appropriate system. Job holder is responsible for maintaining the status of funds summaries showing available funding at a requested point in time for the listed appropriations. S/he has responsibility for the financial planning and budget formulation and execution for specific appropriations as directed by the Senior Financial Specialist. The incumbent acts as the working level contact for the embassy's primary local banks as well as the contact with vendors to ensure bank accounts are correct within all financial system to ensure successful payment and acts as liaison between Locally Employed Staff and CGFS – Charleston Financial Services for the embassy's Prepaid Debit Card Program.

QUALIFICATIONS REQUIRED :

1. EDUCATION : University/College degree or technical degree in accounting, finance, business, statistics, mathematics or business management is required. Equivalent in host country would be BTS, DUT or DTS in listed fields.

2. EXPERIENCE : A minimum of five years of progressively responsible experience in budgeting, accounting, or other financial work is required.

3. LANGUAGE : English - (Good working knowledge) Reading/Writing/Speaking is required. French - (Fluency) Reading/Writing/Speaking is required. This may be tested.

4. SKILLS AND ABILITIES : A fully comprehensive working knowledge of procedures relating to budgeting, accounting, and financial management is required. Full range of skills and abilities required in computing both procedural, technical, financial program planning and analysis budget work is required. Intermediate Microsoft Excel skills are required as well as knowledge of all other Microsoft Suite applications. Must also have a thorough knowledge of international organization or governmental structures. Must possess a high level of interpersonal skills in order to be able to gain acceptance of recommendations relative to budget management issues. Must possess high level of skill in articulating (orally and in writing) complex issues and relationships between functions/programs/projects and funding options. Must be able to accurately enter data into computer software. This may be tested.

5. JOB KNOWLEDGE : Must be able to relate funds management with mission, programs, and projects of the post. Must be able to understand budget management implications of changes of priorities, tempo, and direction of programs and projects and be able to recommend appropriate adjustments to financial plans. Must be able to relate changes to funding levels brought about by reductions/increases in allotments due to cuts, variations in exchange rates, increase cost of material and labor, and advise appropriate management officials of program implications.

HOW TO APPLY :

A) Applicants must complete the following application process to be considered :
• Create an account on the Electronic Recruitment Application (ERA) Website at https://erajobs.state.gov/dos-era/bfa/vacancysearch/searchVacancies.hms
• Choose Announcement Number Ouaga-2021-024 Financial Management Analyst and complete the online application.

• Upload any additional documentation that supports or addresses the requirements listed above (e.g., resume, cover letter, degrees certificates, wok permits & SF 50 if applicable) into the Electronic Recruitment Application system

B) Required documentation/attachments : Applicants must electronically submit the documents listed below to be considered for employment. Failure to do so may result in a determination that the applicant is not eligible and qualified.

• University/College degree or technical degree in accounting, finance, business, statistics, mathematics or business management is required. Equivalent in host country
• would be BTS, DUT or DTS in listed fields
• Residency and/or Work Permit (If applicable)
• DD-214 - Member Copy 4, Letter from Veterans' Affairs, or other supporting documentation (if applicable)
• SF-50 (if applicable)
• Copy of Work Attestations/Certificates
• Others

What to Expect Next : Only applicants who are invited to take a language or skills test, or who are selected for an interview will be contacted via telephone calls and email.

FOR FURTHER INFORMATION : Go to https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/.The complete position description listing all of the duties and responsibilities may be obtained directly from the Electronic recruitment system (ERA) or by contacting the Human Resources Office at HROouaga@state.gov.
Note :
All applications received after the deadline will not be considered.
All applications must be for an open/advertised position.
Only shortlisted applicants will be contacted.

EQUAL EMPLOYMENT OPPORTUNITY : The U.S. Mission provides equal opportunity and fair and equitable treatment in employment to all people without regard to race, color, religion, sex, national origin, age, disability, political affiliation, marital status, or sexual orientation. The Department of State also strives to achieve equal employment opportunity in all personnel operations through continuing diversity enhancement programs. The EEO complaint procedure is not available to individuals who believe they have been denied equal opportunity based upon marital status or political affiliation. Individuals with such complaints should avail themselves of the appropriate grievance procedures, remedies for prohibited personnel practices, and/or courts for relief.

Categories: Afrique

Avis de recrutement de consultants nationaux pour l'évaluation à mi-parcours d'un projet

Thu, 12/08/2021 - 10:00

Avis de recrutement de consultants nationaux pour l'évaluation à mi-parcours du projet « Renforcement des capacités de l'administration communale à travers la mise en place d'agents techniques communaux (ATC) dans le domaine de l'eau potable, de l'hygiène et de l'assainissement ».

IRC recrute deux (02) experts consultants individuels pour constituer une équipe pluridisciplinaire et assurer l'évaluation à mi-parcours du projet « Renforcement des capacités de l'administration communale à travers la mise en place d'agents techniques communaux (ATC) dans le domaine de l'eau potable, de l'hygiène et de l'assainissement » financé par l'Union Européenne.

Les postes au sein de l'équipe de consultants sont les suivants :

• Un Expert en renforcement des collectivités territoriales, Chef de mission remplissant les critères suivants :

o Avoir au moins un diplôme universitaire BAC+4 en socio économie, développement local, développement rural ou équivalent ;

o Avoir une expérience d'au moins dix (10) ans d'expériences en matière de conception, de gestion et/ou d'évaluation des programmes d'appui au renforcement des capacités des collectivités territoriales ;

o Avoir exécuté au moins trois (3) missions d'évaluation de programmes de développement au Burkina Faso au cours des 5 dernières années ;

o Justifier une très bonne connaissance des règles et procédures de gestion des projets de l'Union Européenne ;

o Justifier d'une bonne excellente connaissance du cadre juridique, institutionnel et programmatique de la gestion de l'eau potable et de l'assainissement au Burkina Faso.

• Un Expert WASH remplissant les critères suivants :

o Avoir au moins un diplôme universitaire BAC+4 en ingénierie de l'eau, gestion des services d'eau ou équivalent.

o Avoir une expérience d'au moins dix (10) ans d'expérience en matière de conception, de gestion et/ou d'évaluation des programmes AEPHA financés par la coopération internationale ;

o Avoir exécuté au moins trois (3) missions d'études sur la planification, la gestion ou l'exploitation des services d'AEPHA au Burkina Faso au cours des 5 dernières années ;

o Justifier une très bonne connaissance des règles et procédures de gestion des projets de l'Union Européenne ;

o Justifier d'une bonne excellente connaissance du cadre juridique, institutionnel et programmatique de la gestion communale de l'eau potable et de l'assainissement au Burkina Faso.

Le Directeur Pays d'IRC invite les experts consultants individuels intéressés à soumettre leur candidature.

Afin de confirmer leur éligibilité au financement d'IRC, les consultants devront joindre à leur candidature la déclaration d'intégrité (en annexe à ce document) dûment signée.

Les experts consultants intéressés doivent produire les informations montrant qu'ils sont qualifiés et expérimentés pour réaliser la présente mission ; à ce titre, ils justifieront qu'ils possèdent des références récentes de prestations similaires à la mission.

Le consultant doit soumettre son offre technique et financière pour l'exécution de la mission en format papier et numérique, avec notamment les informations suivantes :

La présentation du consultant ou du cabinet

Les références (expériences de réalisation de travaux similaires au cours des 5 dernières années)

Le personnel proposé pour l'exécution de la mission (avec les CV répondant dans l'ordre à chaque critère mentionné pour le poste choisi)

La méthodologie proposée pour l'exécution de la mission ;

Le chronogramme d'exécution des tâches ;

L'offre financière établie en Hors Taxes et TTC (l'enveloppe maximale disponible est de dix millions de FCFA).

Le format imprimé de l'offre sera déposé au secrétariat d'IRC Burkina situé aux 1200 Logements, Ouagadougou, au plus tard le 17 août 2021 à 16h.

La version électronique de l'offre sera transmise dans les mêmes délais aux adresses suivantes : segda@ircwash.org et sawadogo@ircwash.org
Le marché sera attribué à l'offre la plus économiquement avantageuse.

Les experts consultants intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires à l'adresse suivante du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30 et de 13h à 16h : segda@ircwash.org.

Annexe 1 : Déclaration d'intégrité et d'éligibilité
Annexe 2 : Modèle de présentation des CV
Annexe 3 : Termes de référence pour la mission

Le Directeur Pays

ANNEXE 1 : DECLARATION D'INTEGRITE ET D'ELIGIBILITE

Identité et adresse du candidat

A : IRC Burkina

Nous déclarons et nous nous engageons à ce que ni nous n'ayons commis une quelconque manœuvre interdite en rapport avec la procédure de recrutement, et à vous informer au cas où une telle manœuvre interdite serait portée à notre attention, de veiller à l'application de la présente déclaration.

Pendant la durée de la procédure de recrutement, si notre offre est retenue, pendant la durée du marché, nous veillerons à l'application de la présente déclaration.

Nous déclarons et nous nous engageons à ce que ni nous-mêmes ni aucun autre individu agissant en notre nom sur la base de nos instructions en bonne et due forme ou avec notre connaissance et accord, ou avec notre consentement, (i) ne soyons visés par ou autrement soumis à des sanctions de l'UE ou une agence Onusienne ou de la coopération américaine et, (ii) en lien avec l'exécution de services au titre du marché, n'agissions en violation de sanctions de l'UE ou d'une agence Onusienne ou de la coopération américaine. Au cas où une telle situation serait portée à notre attention, nous nous engageons à vous en informer.
Nous prenons acte du fait que si nous faisons l'objet d'une décision d'exclusion par la Commission Européenne ou une agence Onusienne ou de la coopération américaine, nous ne serons pas éligibles à l'attribution d'un marché financé par IRC.

Date
Nom
Signature


ANNEXE 2 : MODELE DE PRESENTATION DU CV
TITRE DU POSTE VISE :
NOM DE L'EXPERT :
DATE DE NAISSANCE :
NATIONALITE/ PAYS DE RESIDENCE :

FORMATIONS UNIVERSITAIRES ET DIPLOMES
Période Formation et Diplôme

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES PERTINENTES POUR LA MISSION
Période Nom de l'employeur ou du Client / Titre professionnel et contacts Intitulé de la mission et pays couverts Principales tâches exécutées et livrables

APTITUDES LINGUISTIQUES
Langue Lu Ecrit Parlé
Français
Anglais

CERTIFICATION
Je soussigné, certifie que le présent CV me décrit fidèlement, ainsi que mes qualifications et mon expérience professionnelle ; Je m'engage à être disponible pour réaliser la mission, au cas où le contrat serait attribué. Toute fausse déclaration ou renseignement fourni incorrectement dans le présent CV pourra justifier ma disqualification.

Nom de l'expert

Signature

Date

ANNEXE 3 : TERMES DE REFERENCE POUR LA MISSION

Categories: Afrique

Décès de ZAKANÉ/DABONÉ Jeanne-Marie Yobi : Faire-part et remerciements

Thu, 12/08/2021 - 08:30

Les grandes familles ZAKANÉ, DABONÉ et TARNAGDA à Bobo-Dioulasso, Tenkodogo, Ouagadougou, Strasbourg en France,

Les familles alliées KIEMDÉ, PARÉ, PALENFO, WOBA, ZIGANI, ILBOUDO, OUÉDRAOGO, DRABO, DAH, TRAORE, BARRY, OUATTARA, TRAORÉ, LAUFFENBERGER à Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et en France,

Très touchées par les nombreuses marques de compassion, de solidarité et d'amitié exprimées lors du décès, le mardi 03 août 2021 et de l'inhumation le vendredi 06 août 2021 à Bobo-Dioulasso, de leur mère, sœur, tante, grand-mère et arrière-grand-mère Mme ZAKANÉ/DABONÉ Jeanne-Marie Yobi, dans sa 92e année, des suites de maladie, réitèrent leurs sincères remerciements et leur profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté leur soutien moral, matériel, financier et spirituel.

Elles remercient tout particulièrement la Communauté Catholique de Base Saint Michel de Bolomakoté, les parents, amis et connaissances, ainsi que les jeunes du secteur 06 (Bolomakoté).

Elles s'excusent de ne pouvoir citer de noms, de peur d'en oublier.

Que Dieu le Tout-Puissant rende à chacun au centuple ses bienfaits.

Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Maman Jeanne-Marie Yobi repose en paix.

Union de prières !

Categories: Afrique

Décès de Léonce TRAORE : Remerciements et faire part

Thu, 12/08/2021 - 08:30

Les grandes familles TRAORE, KONE, HEBIE, SOMBIE à Toussiana, Bérégadougou, Banfora, Bobo-Dioulasso, Orodara, Ouagadougou, Niort (France) ;
Sy Adrien TRAORE et enfants ;

Berthe TRAORE/SOULAMA et enfants : Yannick Edson, Brice Anderson, Léandres Wilson, Phileas Edison, Grâce Paterson Léonce, Luckson Cédric, Davidson Franck ;
Les familles alliées OUATTARA, SOULAMA, NAYAGA, DRAME, KOUDOUGOU,
COULIBALY à Toussiana, Banfora, Ouagadougou, Sindou, Abidjan, Sénégal

Ont été très touchés par vos témoignages de soutiens multiformes et de sympathie que vous leurs avez apporté lors de la maladie, du décès le samedi 17 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso et de l'inhumation le 24 juillet 2021 à Toussiana, de leur très cher Fils, Frère, Epoux, Père, Neveu, Cousin, Oncle, Beau-frère.

Léonce TRAORE
Précédemment Responsable Machines et Outils du Département Maintenance à la SN-SOSUCO.

Programme des messes pour le repos de son âme

Toussiana
Paroisse Saint Paul. Messes de 08h00
15 ; 22 et 29 août 2021 - 05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021
03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021 - 1er ; 02 ; 07 ; 14 Novembre 2021

Banfora
Cathédrale. Tous les samedis, messe de 7h00 à partir du 14 août, septembre et octobre 2021. Messe de 06h00 :
mardi mercredi et vendredi à partir du 10 août, septembre et octobre 2021
Dimanches messes de 7h00 et 9h00
15 ; 22 et 29 août 2021 - 05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021
03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021 - 1er ; 02 ; 07 ; 14 novembre 2021

Niort (France)
Eglise Saint Hilaire. Messes de 11h00
29 août 2021 ; 12 septembre 2021 - 03 octobre 2021 ; 1er novembre 2021
Eglise Saint Jean Baptiste
Messes de 09h30 : 05 Septembre 2021

Orodara
Messes de 08h00 : 15 ; 22 et 29 août 2021
05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021

Bobo-Dioulasso
Eglise Saint Jean Baptiste du secteur 25. Messes de 7h00 et 9h00
15 ; 22 et 29 août 2021 - 05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021
03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021 - 1er ; 02 ; 07 ; 14 novembre 2021
Eglise Lafiabougou. Messes de 07h30
15 ; 22 et 29 août 2021 - 05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021
Eglise de la Grande mission. Messe de 10h00
29 août, 26 septembre 31 octobre et 28 novembre 2021

Ouagadougou
Eglise paroisse Marie Reine Immaculée Conception de Dassasgho Messe de 09h00 : 15 ; 22 et 29 août 2021
05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021 - 03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021
Paroisse notre dame des apôtres Patte d'Oie. Messe de 09h00
15 ; 22 et 29 août 2021 - 05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021
03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021
Eglise Jean XXIII. Messes de 08h30 : 15 ; 22 et 29 août 2021
05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021 - 03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021
Cathédrale Ouaga. Messes de 11h00
05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021 - 03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021
Eglise St Pierre de Gounghin. Messes de 09h00
05 ; 12 ; 19 et 26 septembre 2021 - 03 ; 10 ; 17 ; 24 et 31 octobre 2021

Categories: Afrique

Décès de DOULAYE KONATE : Remerciements

Thu, 12/08/2021 - 08:30

Les grandes familles KONATE, DABO, SIENOU à Ouagadougou et Tô
Les grandes familles DIALLO, BARRY, KIELLO à Ouagadougou, Dédougou, Pouytenga
Les neveux, nièces, familles alliées et amies

Veuve KONATE née DIALLO Mariam à Wemtenga
Les enfants Aissata, Ramatou, Mohamed Séni, Rokiatou et Alfa Omar
Les petits-enfants et arrières petits-enfants Méaguy, Zaynah, Azmia,Yacine, Jade, Kahili, Widad, Chaden, Kais, Wissam et Ael

Adressent leurs sincères remerciements à tous ceux qui de près ou de loin, leur ont apporté un soutien moral, spirituel, matériel et ou financier lors de la cérémonie de doua du 11 Juillet 2021, pour le dixième anniversaire du décès de leur époux, père, oncle, grand-père, arrière grand-père, beau-père et ami

EL HADJ DOULAYE KONATE

Inspecteur de l'enseignement primaire à la retraite
Que Allah le Très Miséricordieux Vous le rende au centuple

Categories: Afrique

Procès de présumés terroristes au Burkina : D. I, combattant de Daoula Islam, écope de 21 ans de prison ferme

Thu, 12/08/2021 - 01:09

Pour cette troisième journée de la première session des procès pour faits et actes de terrorisme, deux dossiers de présumés terroristes devaient passer en jugement. Le premier a été renvoyé au vendredi 13 août 2021, parce que le prévenu n'a pas été extrait à cause d'un mouvement d'humeur de l'escorte. C'est donc le deuxième prévenu, D.I, qui s'est présenté devant le tribunal. Il lui est reproché les faits d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Initialement prévue pour 8h, c'est finalement à 10h55 qu'a débuté l'audience du jour. A la barre, D.I, 25 ans, de nationalité malienne, marié et père de deux enfants. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Selon les informations issues de l'instruction, il aurait été arrêté par la force Barkhane suite au bombardement de leur base terroriste installée dans le village de Ariel (dans le Soum), alors qu'il surveillait de l'armement, du matériel de transmission et des motocyclettes appartenant au groupe Daoula Islam qu'il aurait rejoint.

D.I aurait quitté son village (Kassa au Mali), pour rejoindre le groupe terroriste Daoula Islam de Abou Ourèra, parce qu'il aurait appris que les combattants de ce groupe étaient payés à deux millions de FCFA le mois lorsqu'ils combattaient et un million de FCFA le mois lorsqu'il n'y avait pas de combat.

Un accusé peu coopératif

Sur la défensive et pas très coopératif face aux juges, le prévenu a plusieurs fois esquivé les questions qu'on lui pose. Il a, à maintes reprises, soutenu que le tribunal savait pourquoi il était là et que c'était à eux d'apporter la preuve de son appartenance à un groupe terroriste. A la question de savoir ce qu'il faisait alors dans le village d'Ariel, D.I a répliqué que c'est à ceux qui l'avait arrêté (force Barkhane) de dire ce qu'il y faisait. Face à cette attitude, le président du tribunal lui a rappelé que cette audience n'était pas une condamnation d'office mais une occasion pour lui de dire la vérité et de se défendre.

Lire aussi Procès de présumés terroristes au Burkina : Deux combattants d'Ansaroul Islam de Malam Dicko condamnés à 20 ans de prison ferme

L'accusé finira par dire qu'il n'est pas un combattant de Daoula Islam ; il serait venu dans le village d'Ariel pour emprunter de l'argent à un ami Z.A, afin d'organiser le baptême de son nouveau-né. Il dit ne pas connaître le lieu d'habitation de cet ami, ni son numéro de téléphone. Arrivé aux environs de 18h à Ariel, il serait allé demander à manger dans la base terroriste de Daoula Islam et se serait ensuite assoupi sous un arbre. C'est là que les éléments de la force Barkhane l'auraient trouvé. Tout ce qu'on lui reproche, selon lui, n'est que mensonge.

Face au tribunal, plusieurs réponses aux questions étaient en contradiction avec les réponses que D.I avait données au juge d'instruction. Si face au juge d'instruction il a affirmé avoir rejoint le groupe Daoula Islam parce qu'on y donnait de l'argent aux combattants, il nie devant le tribunal être membre du groupe et confie ne rien savoir des activités qui y sont menées. Il a aussi dit ne pas savoir utiliser une arme à feu, alors que des traces de poudre avaient été retrouvées sur ses mains et ses habits, preuve qu'il s'était servi d'une arme il y a moins de 72h.

Des menaces proférées à l'endroit du juge

Le procureur dans ses réquisitions a estimé que les faits d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste étaient caractérisés. Les éléments recueillis pendant l'instruction permettent, selon lui, de se rassurer de la culpabilité du prévenu. C'est pourquoi il a requis contre D.I, une peine de 21 ans de prison ferme, ainsi qu'une amende de deux millions de FCFA.

C'est à cette peine que le juge a condamné le prévenu, en prenant le soin d'assortir sa peine de prison à 14 ans de sûreté. A l'annonce du verdict, D.I a proféré des menaces au tribunal et laissé entendre que le juge ira en enfer. Le président du tribunal a ordonné de faire sortir l'accusé et a suspendu l'audience qui reprendra demain 12 août 2021 à 8h.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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Procès des présumés terroristes : Condamné à 21 ans de prison ferme, D.I. promet l'enfer au juge

Thu, 12/08/2021 - 01:05

Le deuxième dossier de ce mercredi 11 août 2021 au TGI Ouaga II a connu son dénouement. Poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, D. I. est reconnu coupable par le tribunal. Ainsi, il est condamné à 21 ans de prison ferme assortie de 14 ans de sûreté et une amende de deux millions de francs CFA.

A la traduction de son verdict, puisqu'il ne comprends que le fulfuldé, D.I. se met en colère. « Vous irez en enfer », a-t-il prévenu le tribunal, tout en indexant le président du tribunal.

Le public s'indigne, le bruit règne dans la salle d'audience. Le président du tribunal ordonne qu'on fasse sortir le condamné.

Il faut rappeler qu'avant le verdict, le procureur a requis 21 ans de prison. Appelé à la barre pour sa dernière défense, D.I. persiste qu'il n'a rien fait. Il a suggéré qu'on le libère et le tue au lieu qu'il fasse 21 ans en prison.

L'audience est suspendue et va reprendre demain au TGI Ouaga II.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Affaire déguerpissement de 71 ménages à Tengandogo : Le maire de Komsilga explique le fond du problème

Thu, 12/08/2021 - 01:00

Le bourgmestre de la commune rurale de Komsilga a animé une conférence de presse ce mercredi 11 août 2021, au sein de la mairie. La situation de déguerpissement de 71 ménages sur leur terrain d'habitation à Tengandogo était le sujet principal des échanges entre Issouf Nikièma et les médias.

Le 7 août 2021, 71 ménages de Tengandogo ont été réveillés par des bruits de bottes de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS). Par voie d'huissier, ils sont venus exécuter une décision de justice en faveur de Hamidou Tamboura, intimant à ceux-ci de déguerpir de leurs domiciles.

De quoi s'agit-il ?

Selon les explications du député-maire de la commune rurale de Komsilga, Issouf Nikièma, tout est parti d'un projet de lotissement d'une trame d'accueil entrepris par la Société nationale d'aménagement des terrains urbains (SONATUR) en 2009, à la demande du ministère de la Santé dans le cadre de la construction du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo. L'attribution de ces espaces, a-t-il poursuivi, a finalement abouti à des terrains à usage d'habitation attribués à environ 3998 personnes.

Le maire Issouf Nikièma a indiqué avoir soumis l'affaire au Mogho Naaba Baongo

Il se trouve qu'une portion des terrains, portant sur une superficie d'environ 20 000 m2, habitée par les 3998 personnes, appartient à Hamidou Tamboura. « Il s'est présenté auprès de l'administration communale pour signifier qu'il détenait un titre de jouissance sur une portion de la zone aménagée », a précisé le maire de Komsilga. Constatant les faits, le maire à l'époque, Julien Nonguierma, a entrepris « immédiatement » un règlement à l'amiable en lui attribuant une réserve foncière d'une superficie de 2 731m2.

Compensation insatisfaisante pour Hamidou Tamboura

M. Tamboura a manifesté son insatisfaction auprès du maire et réclamé un supplément. C'est alors que le maire Nonguierma a promis de mettre à sa disposition, une zone commerciale. Une promesse qu'il n'a pas pu honorer du fait de la mesure gouvernementale intervenue en 2011, suspendant toutes opérations d'attribution de terrains par les maires des communes. En 2015, Hamidou Tamboura est revenu à la charge. Il a réitéré sa requête auprès de la délégation spéciale.

Lire aussi Conflit foncier à Komsilga : Des habitants de Tengandogo sommés de déguerpir manifestent

Celle-ci lui fait savoir qu'elle ne pouvait donner suite car ne concernant pas une affaire courante. En 2016, il a intenté un procès contre la mairie pour annulation du procès-verbal d'attribution de 2009 portant sur les 71 terrains situés sur la portion des 20 000 m2. Trois années plus tard, le Tribunal administratif au cours d'une audience foraine tenue le 20 novembre 2019, a prononcé le verdict aux torts de la commune. Il a enjoint à la mairie, l'annulation dudit procès-verbal.

Les habitants de Tengandogo concernés par le déguerpissement ont assisté à la conférence de presse

Une deuxième proposition revue à la hausse, restée sans réponse

Un terrain de 1 300 m2 destiné à un lieu de culte, une réserve foncière d'une superficie de 2 600 m2, une réserve foncière à Kieryaoghin de 2000 m2 et quatre zones commerciales à Kieryaoghin de plus de 1 500 m2. Voici la nouvelle proposition faite par le maire Nikièma à Hamidou Tamboura par lettre n°2021-074/RCENPKAD/CR-CR-KSG/M/SG du 28 juin 2021. « Je voudrais préciser que jusqu'à ce jour, mes services n'ont reçu aucune réponse de monsieur Tamboura signalant l'acceptation ou son refus des propositions à lui faites », a mentionné le maire Nikièma.

Recours au Mogho Naaba

Le maire de Komsilga a laissé entendre, cours de cette conférence de presse, que dans le cadre de la résolution à l'amiable de l'affaire, il a échangé avec les habitants de Tengandogo concernés par la mesure de déguerpissement et rencontré à plusieurs reprises le principal concerné de l'affaire.

Ce n'est pas tout. « J'ai soumis la question à sa Majesté le Mogho Naaba Baongo qui a entrepris des démarches pour obtenir l'indulgence de M. Tamboura », a-t-il ajouté. Le président de l'Assemblée nationale n'est pas étranger à cette affaire. D'après le maire de Komsilga, il a lui aussi été saisi, de même que le ministre d'Etat en charge de la Réconciliation nationale et celui en charge de l'Habitat, pour une suite favorable de l'affaire.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Bachirou Soré, jeune et militant de l'UNIR/PS : « Au Burkina, il n'y a pas d'effort pour construire et promouvoir une jeunesse libre, engagée pour la relève »

Thu, 12/08/2021 - 00:55

Chaque 12 août, et ce depuis 1999, le monde commémore la Journée internationale de la jeunesse pour attirer l'attention des dirigeants sur les problèmes des jeunes et célébrer leur potentiel. A l'occasion de l'édition 2021, nous avons rencontré Bachirou Soré, jeune, membre de l'organe dirigeant de l'Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS). Bénéficiaire à travers le monde de plusieurs formations thématiques, dont une du Programme pour les jeunes leaders politiques en Afrique (Program for Young Politicians in Africa, PYPA) de l'Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD), Bachirou Soré, ancien responsable de la Fédération estudiantine et scolaire sankariste (FEDES), aborde, dans cette interview, des questions de jeunesse, notamment en lien avec la vie politique.

Lefaso.net : Que revêt pour vous, la Journée internationale de la jeunesse ?

Bachirou Soré : C'est une date que j'ai découverte en 2009. Je venais d'avoir le BAC, quand j'ai été invité par la Direction régionale de la jeunesse des Hauts-Bassins, pour participer à un reboisement. C'est à cette occasion qu'on nous a parlé de la Journée internationale de la jeunesse et c'était la première fois que j'en entendais parler. Je connais mieux le Forum national des jeunes qu'on organisait, que j'ai découvert en 2007. Pour moi, si la Journée internationale de la jeunesse n'existait pas, il fallait vraiment la créer. Maintenant que ça existe, il faut travailler à lui donner un sens, du vrai contenu. C'est un moment pour faire en sorte que la situation des jeunes puisse s'améliorer.

Depuis lors, vous y prenez donc part ? Si non, à quand remonte votre dernière participation ?

Après Bobo-Dioulasso (Hauts-Bassins) en 2009, j'ai poursuivi la participation à partir de Ouagadougou où je suis venu poursuivre les études à l'université. J'ai donc continué à participer à des activités dans le cadre de cette journée, surtout des activités de reboisement et des conférences thématiques. Je me souviens de deux à trois conférences publiques au CENASA avec, en son temps, le ministre de la Jeunesse, Pr Justin Koutaba, qui avait mis l'accent sur la partie réflexion de cette journée. La dernière participation date de l'année de l'insurrection populaire (2014).

Pourquoi depuis 2014 vous n'y avez plus participé ?

Je participais sous la bannière associative. A partir de partir 2014, ma casquette associative avait commencé à prendre un coup, parce que j'avais commencé à m'afficher politiquement. Dès lors, je m'intéressais de moins en moins, sauf sur invitation particulière.

Pensez-vous avec certains que l'engouement autour de cette journée a baissé au fil du temps ?

C'est vrai, il y a beaucoup moins d'engouement aujourd'hui, parce que les acteurs aussi ont beaucoup changé. Que ce soit au niveau institutionnel que sur le plan des organisations de jeunesse, il y a eu beaucoup de changements. Avant, il y a eu un certain nombre de leaders de jeunesse. Au-delà du Conseil national de la jeunesse (CNJ), il y avait beaucoup de regroupements de jeunesse qui s'intéressaient mieux à la chose.

Maintenant, comme je ne participe plus aux activités, je ne peux pas trop apprécier en termes d'engouement. Mais la réalité est que les acteurs ont changé, aussi bien sur le plan institutionnel que des réseaux de jeunesse. Il faut aussi reconnaître que les leaders des organisations de jeunesse actuels ont moins de carrure que ceux qui étaient là avant. Dans l'esprit du ‘‘Tuk-guili'' du CDP, ils (les responsables de ce parti, ndlr) mettaient les moyens.

Je sais qu'au forum national des jeunes à Dori en 2010, il y avait toute une organisation qui était bien mise en place, on sentait que du sérieux était mis, du sommet à la base. C'est une réalité. Maintenant, ce n'est plus la même chose, même le président actuel Dialla (président du CNJ, ndlr) a dû batailler fort avec les ministres Soumaïla Ouédraogo et Salifo Tiemtoré pour se faire accepter comme tel (mais je pense qu'avec le dernier congrès où il a pu se faire réélire, ces difficultés sont derrière).

Mais avec la flambée d'organisations de la société civile de jeunes à la faveur de l'insurrection populaire, et l'éveil de consciences que cette période semble avoir suscité, cette journée devrait quand même mobiliser davantage, d'autant qu'il s'agit d'un moment pour discuter des problèmes de la jeunesse !

Oui, mais n'oubliez pas que les OSC (organisations de la société civile) nées de l'époque sont plus des organisations spécifiques de lutte pour la bonne gouvernance, de défense de droits humains, pas d'organisations pour typiquement défendre la cause des jeunes telles qu'on le voyait en son temps avec des organisations comme le RAJS-BF (Réseau africain des jeunes contre le Sida/Burkina Faso), le ROJALNU/BF (Réseau des organisations jeunesse leader des Nations-unies pour l'atteinte des Objectifs de développement durable/ Burkina Faso) et bien d'autres.

C'était des organisations d'envergure (il était difficile en son temps d'entrer dans une école, dans une commune où il n'y avait pas le RAJS). Ce genre d'organisations, il faut le reconnaître, sont devenues rares depuis 2014, en termes de capacité d'influence. Cela peut aussi s'expliquer par le fait que certaines étaient proches des hommes forts de l'époque. Mais depuis 2014, les organisations ont bien plus des objectifs spécifiques.

Comment peut-on, aujourd'hui, caractériser, de façon générale, la jeunesse burkinabè ?

Compliqué à répondre, car ça demande plus de connaissances pointues, de la part de spécialistes. Mais vu de l'intérieur, nous avons une jeunesse qui est déterminée, engagée, volontariste, mais qui est parfois pressée et surtout marquée par un problème de générations et de leadership entre ses membres. On n'arrive pas à s'entendre pour des choses aussi simples. Il faut aussi ajouter le fait que le problème des jeunes s'est accru, dont le chômage, l'insuffisance des offres de formation.

Nous avons des étudiants qui sortent aujourd'hui pour être des vigiles dans des entreprises que leurs promotionnaires dirigent. Regardez le nombre de candidats par rapport aux postes aux concours, c'est très expressif. Donc, il faut orienter les jeunes vers des métiers d'avenir qu'ils peuvent exercer sans avoir recours à un employeur.

Un autre aspect est qu'aujourd'hui, les jeunes ont trop compris la politique, de sorte à compliquer le domaine de la sensibilisation. On a réussi à faire comprendre à tout le monde qu'il faut venir en politique pour chercher pour soi. Donc, les questions d'idéologies, de compétences, de talents, de conviction ont perdu du terrain. Ce qui n'était pas le cas chez les aînés, qui étaient très bien formés idéologiquement, qui avaient la capacité d'analyser certains sujets avant de les envoyer sur la place publique. Mais aujourd'hui, tous les jeunes se prononcent sur tout sur les réseaux, à longueur de journée, sans même maîtriser ce dont ils discutent.

On ne peut parler de jeunesse sans parler d'éducation. Depuis des années, des préoccupations sont posées, mais jusque-là, rien. Est-ce que cela signifie que certaines difficultés sont insurmontables ?

Je pense que ce sont des soucis qui ne peuvent pas être résolus en deux, cinq ans. Ce sont également des problèmes de générations. Je pense déjà qu'il y a le ministre en charge de l'Education qui organise une assise nationale sur l'éducation pour repenser le sujet. Cela va résoudre certainement beaucoup de préoccupations soulevées par cette question de réformes. Déjà, on pose le problème de la réforme des curricula pour produire de nouveaux types de Burkinabè qui auront plus la tendance à l'auto-emploi et non tournés vers la demande à intégrer la Fonction publique.

Parlant d'assises sur l'éducation, pensez-vous qu'il y aura vraiment une suite dans la mise en œuvre ? La crainte est qu'on a toujours réfléchi dans nombre de secteurs à travers des ateliers, conventions, foras, mais la suite dans la mise en œuvre des résultats reste le point faible. Pire, il suffit souvent d'un simple changement d'hommes pour que les successeurs mettent dans le tiroir ce qui avait été entamé.

Oui, vous posez, là, un problème sérieux. Mais mon président, Me Sankara (Bénéwendé), a dit, il y a quelques jours (Surface de vérité de BF1 du dimanche 8 août 2021, ndlr), qu'il est démocrate, mais pas révolutionnaire, et ça a fait jaser la toile. Et pourtant il a raison, car les temps et les méthodes ont changé. Pour dire que c'est tout cela qui constitue les limites de la démocratie et on est obligé d'y aller.

Ça aurait été sous la Révolution, un décret serait sorti dès le lendemain, on instituait un nouveau programme et tout le monde fait avec. Aujourd'hui, on dit qu'il faut associer tout le monde, et même dans ça, il y a des entités qui brillent par leur absence (des syndicats n'ont pas répondu à l'appel, ndlr). Cela montre à quel point le principe de consulter tout le monde peut empiéter sur nos projets. Mais c'est ainsi, cela fait partie des exigences de la démocratie.

Quant à la possibilité qu'un autre gouvernement puisse ne pas appliquer les résultats de l'assise, je pense qu'il faut féliciter le ministre Ouaro (Stanislas), qui a été beaucoup clairvoyant et d'un esprit très ouvert, car c'est Mélégué Traoré qui préside les travaux. Ce qui n'est pas rien, parce que jusque-là, il est du CDP, donc de l'opposition politique. A cela, s'ajoutent le sérieux et la capacité de travail de ce dernier. On se dit donc que normalement, sauf contrainte particulière, l'application devra pouvoir se faire sans problème.

Quelle était la perception de la jeunesse par Thomas Sankara ?

Sankara (Thomas) avait un avantage, à savoir qu'il était entouré de gens qui ont pensé la société et qui l'ont mis dans un programme avec une idéologie qui va avec. Il y avait également un contexte et une époque qui étaient adaptés. Sa vision, c'était de pouvoir fabriquer un Burkinabè nouveau, qui ne sera plus Voltaïque. Et là-dessus, il y a un travail qui a été fait depuis les pionniers, les programmes scolaires qui nous étudions (ce qui n'a pas été le cas chez nos aînés).

Il avait déjà pensé la société de demain, dans un long terme. Sa mort le 15 octobre 1987 a mis un coup de frein au processus. Amener les Burkinabè à compter sur eux-mêmes était très important, parce que pour nombre de jeunes qui sortent des écoles, l'Etat reste la solution à leurs problèmes, ils ne pensent pas d'abord à ce qu'ils peuvent eux-mêmes faire pour eux et ensuite pour les autres et pour leur pays.

C'était vraiment une originalité et les pays comme le Ghana, qui ont pu continuer dans cet esprit, s'en sortent mieux que nous aujourd'hui. Il avait également voulu des Burkinabè intègres et honnêtes. Il le faut dans tous les domaines, parce que jusque-là, on n'est pas encore parvenu à faire comprendre aux jeunes que ce qui compte, c'est d'abord l'Homme, ce n'est pas l'argent et le matériel. Sankara avait réussi à montrer l'image d'un président qui était au service de l'humain.

Ici comme ailleurs. Mais là, à ce niveau, avec le changement de régimes, on a inversé l'échelle des valeurs ; on a mis en avant l'argent, le matériel ; et le reste après. On ne peut résoudre tous les problèmes du monde, mais si on est solidaires entre nous, si on cultive des valeurs d'honnêteté et d'intégrité, peu importe ce qui va arriver, on va toujours s'en sortir.

Le troisième élément que je peux relever, au regard du contexte sécuritaire du pays, c'était l'amour du pays qu'il avait cultivé chez la jeunesse : le goût de la patrie. Ça manque aujourd'hui, au point que certains confondent Etat et parti au pouvoir. Ce qui fait que face aux questions graves comme l'insécurité, il y a plus de polémiques que d'actions réelles.

Est-ce que les aînés dirigeants n'ont pas échoué à faire rêver les jeunes ?

Je peux dire que ça a été fait sciemment par certains aînés, pour ne pas dire le pouvoir de Blaise Compaoré. On peut même dire que ça a été méthodiquement déroulé pour que la jeunesse ne puisse pas s'intéresser aux questions de fond, mais surtout aux questions superficielles et matérielles. On a fait en sorte à maintenir les jeunes dans une certaine survie ; ce qui les rend plus manipulables, comme ils le voulaient. Sur ce plan, je pense que ça a vraiment marché ; parce qu'une jeunesse qui sait quoi défendre est difficile à manipuler.

Par contre, quand une jeunesse ne sait quoi défendre, elle est facile à manipuler. Une jeunesse qui pense qu'il faut se remplir les poches pour être heureux est très facile à manipuler. On ne le dit pas pour dire que les 27 ans de Blaise Compaoré ont été des problèmes ; il y a eu aussi des progrès, mais sur ce point-là, il a mis en retard les jeunes par rapport à l'élan qui avait été pris le 4 août 1983 (enclenchement de la Révolution, ndlr).

Tous les dirigeants se convainquent que la jeunesse représente une richesse, surtout pour un pays comme le Burkina où le capital humain passe avant tout. Mais pourquoi a-t-on échoué, jusque-là, à mettre en place une véritable politique de promotion de la jeunesse, ne serait-ce que par le volontarisme dans le domaine de l'éducation ?

C'est vrai, c'est une question récurrente. Il faut aussi que la société elle-même se porte bien pour que les jeunes se portent bien. Les jeunes sont victimes du fait que la société a moins de solutions aux problèmes de la société. Sinon, effectivement, les préoccupations des jeunes se résolvent par la qualité de la formation que l'Etat, les parents et la société leur offrent et les opportunités qui peuvent exister autour d'eux. C'est cela aussi qui confère la qualité du leadership ; la plupart de ceux qui ont opéré la Révolution de 83 étaient âgés d'une trentaine d'années (certains même n'avaient pas 30 ans).

Depuis que cette génération est partie, il n'y en a plus. Jusqu'à l'heure où je vous parle, ce sont toujours les mêmes acteurs qui sont à la direction du pays, qui jouent les premiers rôles. Les quelques rares jeunes qui ont pu s'échapper (actuellement au gouvernement ou à l'Assemblée nationale) sont devenus quasiment des exceptions. Et c'est vraiment sur ce plan aussi qu'il faut en vouloir à nos aînés, qui n'ont pas fait assez de place aux jeunes, qui pensent toujours que les jeunes peuvent attendre.

Or, attendre n'est pas forcement la solution, car c'est souvent mieux qu'ils puissent mettre en œuvre maintenant ce qu'ils savent faire, pendant qu'ils ont encore de l'énergie (même si je suis aussi de ceux qui pensent qu'il ne faut pas trop forcer le destin, il faut aller progressivement, avec l'expérience). Mais j'insiste et persiste, au Burkina, il n'y a pas d'effort qui a été fait dans la construction et la promotion d'une jeunesse libre, engagée, pour prendre la relève.

En la matière, je suis aussi bien placé pour le dire ; parce que j'ai, dans beaucoup de domaines, fait des formations à l'extérieur avec des jeunes de la sous-région (en politique, société civile ou dans bien d'autres domaines), mais après deux ou trois ans, vous verrez que les autres ont été mis en valeur. Mais au Burkina, que vous soyez de l'opposition ou de la majorité, les jeunes attendent en vain d'avoir de bonnes nouvelles de ce genre. Il y a vraiment du travail à faire à ce niveau. Or, les gens oublient que l'échec des jeunes est l'échec de leurs aînés.

Est-ce que cela n'est pas dû en partie au fait que certains jeunes se sont montrés indignes de confiance et très pressés ?

Effectivement, c'est peu de le dire et les exemples sont aussi là. Quelqu'un m'a dit qu'un de nos ex-députés était le futur président du parti, mais que nous avons travaillé à le chasser pour qu'il ne le soit pas. Et je lui ai répondu est-ce que ce n'est pas parce qu'eux, ils lui ont dit qu'il sera le futur président du parti qu'il est parti ? C'est pour dire en réalité qu'il faut qu'on apprenne à travailler pour que la place soit pour nous, et à éviter de trop parler, de trop se précipiter avant même d'avoir eu la place. C'est ce côté aussi qui fait la faiblesse des jeunes : crise de leadership, précipitation à monter plus haut, manque d'humilité.

Le jour de l'assemblée générale du Comité mémorial Sankara, il y avait le nouveau président, le colonel Pierre Ouédraogo, qui disait qu'à un moment donné, ils étaient prêts pour faire la Révolution (à pratiquement deux ans avant son enclenchement). Ils se sont concertés et ont estimé qu'il était prématuré de le faire avant. Ils se sont donc donné le temps de se préparer avant de l'enclencher. Je suis sûr que si c'était les jeunes d'aujourd'hui, on allait tout précipiter et tout foutre en l'air ; ça n'allait pas donner le résultat qu'on a pu engranger.

Vous souligniez que de rares jeunes ont pu s'échapper pour se retrouver aujourd'hui dans les sphères de décisions. Quelle doit désormais être leur mission vis-à-vis de l'ensemble des jeunes ?

C'est d'oublier qu'ils sont jeunes et travailler à montrer leur statut de jeunes. C'est très important. Ils doivent oublier qu'ils sont jeunes pour travailler pour la nation, se comporter comme des leaders accomplis. C'est le fait de se rattacher au carcan jeunes qui fait qu'on les réduit au statut temporaire. La jeunesse est un statut passager. Ce n'est pas comme le statut de femme ; on naît femme et on meurt femme. Il faut plutôt miser sur les questions perpétuelles (questions d'environnement, de défense de droits humains, etc.) et non défendre des questions passagères comme le statut de jeune. Il faut que ce soit l'acte qui conduise à la référence jeune.

Quand je fais le tour de la toile, je constate que beaucoup de jeunes sont engagés à coûts de mégas pour aller sur les pages de ministres, de députés… pour aller faire des commentaires pour mettre en exergue le côté jeune. C'est ridicule et c'est une mauvaise communication. La référence au statut de jeune doit être la conséquence du travail ; que les gens soient obligés de dire que malgré qu'untel soit jeune, il a abattu un gros boulot. Des gens ont de la peine aujourd'hui à s'adapter, parce qu'après le statut de jeune qu'on se plaît à réclamer, on n'a pas travaillé aux actes.

Avec tous ces défis aujourd'hui, insécurité, chômage, incivisme…, quelle mission les partis politiques doivent s'assigner vis-à-vis des jeunes ?

La question me fait rappeler, lorsque nous sommes allés visiter le siège d'un parti politique (je ne me rappelle plus le parti en question), où on a constaté que dans la nomenclature du parti, il n'y avait pas de secrétariat chargé à la jeunesse. Pendant que nous tentions de convaincre les responsables du parti de la nécessité de se doter d'une structure de jeunes, eux également tentaient également de nous convaincre que ce n'était pas bien d'en avoir. Avec le temps, je commence à comprendre qu'ils n'avaient pas tort.

Les structures de jeunesse sont beaucoup plus cloisonnantes. Dans le bureau de l'UNIR/PS, nous sommes quatre. Mais chacun, dans sa mission, essaie de donner le meilleur de lui-même, sans tenir compte de son statut de jeune et ça marche. Nous avons un secrétariat de jeunes, mais pour la mobilisation. Et je pense qu'il faut revoir cela au sein des partis et travailler à ce qu'il y ait plus de jeunes dans les instances dirigeantes que de les cantonner dans un secrétariat où il y a toujours des crises de leadership (et ça y est dans tous les partis politiques, un tel jeune aurait dirigé plutôt que ce soit l'autre). C'est par là même qu'on peut mieux former les jeunes et les amener à prendre en mains les choses et en toute responsabilité.

Pour revenir à la question à proprement dite, je dirais qu'il faut que les partis arrivent à reformater les jeunes, pour leur faire comprendre qu'un parti politique est une maison commune pour penser à l'avenir du pays. Ce n'est pas une organisation pour venir distribuer des postes ou des opportunités. Or, tous nos partis politiques donnent l'impression qu'ils sont un lieu où on lutte pour se positionner et viser des postes ou des opportunités.

Ce ne sont plus des cadres de regroupements pour réfléchir aux problèmes du pays. Il y a vraiment un recul sur ce plan. Vous verrez peu de réflexions sérieuses sur les problèmes et l'avenir du pays ; on se bouscule plutôt pour atteindre des objectifs personnels, des intérêts de clans et quand c'est ainsi, on va se bousculer aussi pour occuper des postes dans l'administration publique ou pour avoir tel ou tel marché.

Message à l'occasion de cette Journée internationale de jeunesse !

Je vais d'abord avoir une pensée pour les jeunes (Forces de défense et de sécurité) qui sont au front de la lutte contre l'insécurité, qui luttent pour défendre la patrie. Une pensée pour ces jeunes qui sont sur bien d'autres fronts, notamment dans les hôpitaux, qui se battent avec dévouement et honnêteté.

M'adressant à l'ensemble des jeunes, c'est de dire que dans la situation actuelle du pays, la guerre qui est en train de se mener est une guerre contre nous jeunes d'abord ; parce que c'est nous l'avenir et nous ne devons pas être sur Facebook pour partager les photos.

Il faut qu'on prenne réellement conscience que c'est une guerre qui nous concerne (comme le disait Thomas Sankara, nous, civils, devons être des militaires en réserve). Nous, jeunes, en ce jour spécial, nous devons avoir une pensée spéciale pour tous ceux qui sont morts dans cette guerre et leur dire que nous allons tout faire, en leur nom, pour débarrasser le pays de ce mal pour que l'avenir soit meilleur.

Interview réalisée par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Opérations de la Police nationale : De nombreux délinquants et objets divers dans la nasse

Thu, 12/08/2021 - 00:50

La Police nationale a organisé de "grandes opérations" dans le mois de juillet 2021 dans les régions du Centre, des Hauts-Bassins, du Centre-ouest et du Centre-sud.
Une publication à travers sa page Facebook affiche que les sorties ont permis de mettre la main sur non seulement des délinquants, de nombreux objets, mais également de saisir des organes humains. Fidèle à sa mission de sécurisation des personnes et des biens, la Police nationale rappelle également aux citoyens, quelques dispositions sécuritaires à prendre (voir, ci-dessous, les détails).

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