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Updated: 3 days 19 hours ago

Le grouilleur de Kaya

Fri, 13/08/2021 - 16:30

« Au début, quand j'ai commencé, c'est Dieu et moi seul qui croyions que j'allais atteindre l'objectif que je visais » - Kadré OUÉDRAOGO, Promoteur d'Agro-Plus.

#CLEbf #Commerce #Lwili

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Burkina : Le vivre-ensemble sous les quatre Républiques passé au peigne fin par des acteurs de l'histoire

Fri, 13/08/2021 - 14:57

Sur initiative du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), plusieurs acteurs et témoins de l'histoire politique du Burkina ont échangé, le jeudi, 12 août 2021 à Ouagadougou autour du thème : « Le vivre-ensemble au Burkina Faso de la 1re à la 4e République ».

Selon le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, l'Etat, ce sont certes les institutions, mais aussi tous les citoyens à la fois. C'est pourquoi, il rappelle qu'au-delà des divergences, il faut construire une nation forte, sur laquelle on peut fonder les espoirs. « Nous sommes inscrits dans la quête de la stabilité, de la paix. Et en tant que Centre pour la gouvernance démocratique, nous avons eu l'idée de problématiser le vivre-ensemble ; parce que, malgré le choc historique et économique, les acteurs qui, pour la plupart ne sont plus de ce monde, ont tenu le pays », a relevé le premier responsable du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, pour qui, le Burkina aura une issue favorable en matière de cohésion sociale à travers les acteurs et la bonne gouvernance.

Dr Thomas Ouédraogo a, à l'issue des échanges, résumé les enjeux du thème.

C'est dans un décor bien campé et une salle du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) qui a refusé du monde, que les panélistes ont déroulé leur communication, chacun à travers son sous-thème. Et pour dérouler les communications, les organisateurs n'ont pas fait dans la dentelle dans le choix des intervenants. Ainsi avait-on le macro-économiste et consultant international en développement, Pierre Claver Damiba ; l'ancien ambassadeur du Burkina aux USA et homme politique, Frédéric Guirma ; l'ancien ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Ernest Nongma Ouédraogo, par ailleurs actuel maire de la commune de Téma-Bokin.
Toujours au titre des panélistes, il y avait l'ancien ministre, ancien président de l'Université de Ouagadougou, chercheur et biochimiste, Pr Odile Nacoulma ; l'ancien ministre du Commerce, de la Promotion de l'entreprise et de l'Artisanat, Benoît Ouattara ; l'ancien vice-président de la CEDEAO, Jean De Dieu Somda ; l'ancien ministre de la Communication et enseignant en journalisme, Pr Serge Théophile Balima ; l'ancien secrétaire général de la Commission nationale de la Francophonie et homme politique, Paul Ismaël Ouédraogo ; le responsable du Centre de Formation politique Kwamé Nkrumah (centre de formation du parti au pouvoir), Dr Émile Paré, et l'ancien membre du Conseil national de la transition et président du parti politique "Fasosidrouwo", David Moyenga.

Ici, Paul Ismaël Ouédraogo (en chapeau) pendant sa communication, avec à sa droite, le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo, et à sa gauche, le modérateur, Luc Marius Ibriga (contrôleur général d'État).

Si certains ont livré leur communication en présentiel, d'autres l'ont fait à distance à partir de leur pays de résidence.
Ainsi, dans son témoignage, Pierre Claver Damiba a souligné la nécessité de la vision et de la solidarité pour construire une nation. Dans son développement, et se référant à l'actualité, il a affirmé que le terrorisme est aussi lié à la faiblesse des gouvernants, car depuis les indépendances, aucun gouvernant n'a construit une nation forte. « Ils se sont laissés divertir », a-t-il dit, insistant sur le manque de solidarité entre les pays africains.

L'activité a réuni des participants venus de divers horizons, dont des partis politiques, des organisations de la société civile, des écoles et universités.

Pour parvenir au vivre-ensemble, poursuit Pierre Claver Damiba, il faut construire la nation, qui, elle, est fondée sur la solidarité.
Abordant le vivre-ensemble sous la première République, Frédéric Guirma estime qu'« on n'a pas pu préparer les populations à l'indépendance ». Il en veut pour illustration que dans aucune des langues nationales, la notion d'« indépendance » n'est exactement traduite. « L'indépendance a été prise d'une manière cavalière », déclare Frédéric Guirma.

A en croire l'ancien opposant au pouvoir Compaoré, le vécu sous la première République a été marquée par une absence de cohésion sociale et les élites n'étaient pas non plus en situation de gouverner. Il en veut pour entre autres preuves que le premier président, Maurice Yaméogo, a dirigé le pays comme une ‘'propriété privée'', conduisant au soulèvement populaire du 3 janvier 1966.

C'est dans cette tendance de témoignages, d'anecdotes qui ont caractérisé des passages de l'histoire des républiques, d'analyses des contextes et parfois de comparaisons entre époques que les autres panélistes ont poursuit la matinée de dialogue démocratique.

« Que chaque citoyen ait la liberté de s'exprimer et que l'on mette fin à la mauvaise gouvernance, qui conduit toujours à des insurrections et des insurrections conduisent à des pouvoirs d'exception. Tant qu'il n'y a pas de stabilité, il n'y a pas de développement. Que l'on lutte contre la corruption, en respectant la gouvernance, qu'il y ait la transparence dans les décisions et qu'on évite la politisation de l'administration », peut-on, en partie, résumer avec Pr Serge Théophile Balima qui a témoigné sur la période 1987-1991.

O.L
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Procès des présumés terroristes au Burkina : C.K. condamné à 21 ans de prison

Fri, 13/08/2021 - 14:25

Après un renvoi le 12 août 2021 dû à un mouvement d'humeur de la garde de sécurité pénitentiaire, le procès des présumés terroristes a repris ce vendredi 13 août 2021 au TGI Ouaga II. Pour cette dernière journée de la première session, ce sont au total 04 dossiers qui seront jugés.

Poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, C.K. était le premier à passer à la barre. De nationalité malienne, l'accusé âgé de 31 ans et père de 07 enfants, aurait fait partie d'un commando de huit personnes qui a attaqué la brigade territoriale de gendarmerie de Bourzangha dans la nuit du 06 au 07 novembre 2017. Les locaux de la brigade ont été criblés de balles, du matériel de bureau endommagé et des motos de dotation et personnelles détruites.

Appréhendé en janvier 2019 au marché de Bourzangha, il est d'abord détenu à la brigade de Kongoussi, puis transféré à la prison de haute sécurité. Au cours de sa détention, la brigade a subi une attaque, considérée comme une tentative de libération du prévenu par les autres membres de son groupe.

Devant le tribunal, le prévenu fait preuve d'une attitude ambiguë. Si au début il dit ne parler que français et fulfuldé, il affirme après ne comprendre que le tamachec. Si face au juge d'instruction il a reconnu appartenir à un groupe terroriste composé de 15 personnes (12 peulhs et 03 Bèla) et affilié au groupe Ansaroul Islam, devant le tribunal, il dit n'appartenir qu'à un groupe de bergers de Nassoumbou. Ces tergiversations ont poussé un des juges du tribunal, à se demander si le prévenu jouissait de toutes ses facultés.

Mais pour le procureur, cette attitude fait partie de sa ligne de défense et le tribunal ne doit pas se laisser berner. En effet, précise-t-il, lorsque C.K. a été arrêté et détenu à la brigade de Kongoussi, il n'a répondu à aucune des questions posées, si bien qu'on le pensait sourd et muet. Déféré à la prison de haute sécurité, ce n'est que lorsque le juge d'instruction lui fait savoir qu'il avait voulu lui permettre de contacter sa famille, que C.K. a commencé à s'exprimer.

Le procureur soutient que les preuves accumulées durant l'instruction permettent de conclure à la culpabilité du prévenu. Il ajoute que l'accusé lui même a cité les autres membres du groupe auquel il appartient et a même donné leur situation géographique d'où ils opéraient ( axe Djibo-Bourou-Nassoumbou).

Face au tribunal, l'accusé insiste qu'il n'a rien fait, et qu'il n'a pas été arrêté en possession d'armes mais au marché de Bourzangha qu'il a l'habitude de fréquenter. "Je n'ai rien fait, on m'a pris comme ça. Je n'ai pas volé. J'ai envie de voir ma famille" a-t-il laissé entendre.

Convaincu de sa culpabilité, le tribunal l'a condamné à 21 ans de prison ferme assortie de 14 ans de sûreté et à une amende de 2 millions de FCFA.

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OSC : Pascal Zaïda dans les mains de la police nationale

Fri, 13/08/2021 - 13:00

Pascal Zaïda, membre de la Coordination nationale des OSC pour la Patrie (COP), a été interpellé, ce vendredi 13 août 2021, par des éléments du Service régional de la Police judiciaire du Centre (SRPJ).

Selon une source sécuritaire qui confirme l'information, l'audition du coordonnateur national du Cadre d'expression démocratique (CED), est actuellement en cours.

On ignore, pour l'instant, les raisons de son arrestation mais on se rappelle qu'il a animé, hier jeudi 12 août 2021, une conférence de presse sur la situation sécuritaire et économique nationale.

Au côté de Marcel Tankoano, également membre de la Coordination nationale des OSC pour la Patrie, Pascal Zaïda avait sévèrement critiqué la gouvernance actuelle du Burkina Faso avant de prédire que : « Si rien n'est fait, il y aura un soulèvement ».

Est-ce que son interpellation est liée à sa sortie médiatique ? L'interrogation reste entière et les prochaines heures pourront peut-être y apporter des réponses.

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“Jeux d'hivern de Tampouy” : Un cadre d'expression de talents sportifs et culturels de la jeunesse

Fri, 13/08/2021 - 12:30

Le comité d'organisation des jeux d'hivern de Tampouy (JHT) a animé une conférence de presse ce jeudi 12 août 2021 à Ouagadougou, pour annoncer au grand public ses principales activités. Placés sous le thème « Le sport, vecteur de paix et de cohésion sociale », les JHT se tiendront du 26 au 29 août 2021 à Ouagadougou aussi bien dans le quartier de Tampouy que sur des sites de quartiers environnants tels que l'Hippodrome du quartier Nonsin pour la compétition de course hippique.

Lancés initialement avec cinq disciplines en 2018, les organisateurs des JHT entendent innover pour la 2e édition en multipliant les disciplines sportives dans un cadre festif mais aussi en contribuant à la réconciliation nationale et la cohésion sociale par la sensibilisation des populations pour un Burkina meilleur.
Les nouvelles activités au programme de cette édition sont entre autres une course hippique, une course cycliste pour personnes handicapées sans distinction de sexe ni d'âge, un concours de court-métrage, une compétition de prise de vues et un concours de littérature.

Lire aussi Burkina-Jeux d'hivern de Tampouy : Un évènement culturel et sportif à mentionner dorénavant dans les agendas annuels

Les cadets et les juniors sont les tranches d'âge retenues pour l'ensemble des disciplines en compétition à l'exception de la course cycliste consacrée aux personnes handicapées.

Les frais d'inscription sont de 5000 francs CFA pour les jeux à participation collective et de 2000 francs CFA pour ceux à participation individuelle.
Les résultats attendus dans le choix du présent thème sont multiples. Il s'agit d'abord de l'épanouissement de la jeunesse à travers des compétitions sportives, artistiques et les jeux de l'esprit, de la promotion des disciplines sportives, de la prise en compte des personnes handicapées pour leur épanouissement, du renforcement de la cohésion sociale ainsi que de la culture de la paix auprès de la jeunesse en particulier et de toute la population en général.

Ensuite, il s'agira de renforcer les capacités des athlètes, de les préparer pour les rentrées sportives en suscitant chez les plus jeunes un engouement pour des disciplines méconnues.

Le comité d'organisation des Jeux d'hivern de Tampouy

Il s'agira enfin, de promouvoir le civisme à travers la sensibilisation sur le respect de l'autorité, le respect des feux tricolores, la citoyenneté verte et le patriotisme.
La liste des disciplines en compétition est la suivante :

- Les sports collectifs

Ce sont le football, le handball, le rugby, le basketball, le volleyball et beach-volley ;

- Les sports individuels

Ce sont le cross-country, les épreuves d'athlétisme (triple saut, saut en longueur, lancer de poids, la course de vitesse de 100 mètres, le semi-fonds de 800 mètres), le cyclisme ;

- Les jeux de société

Ce sont la pétanque et le jeu de dames.
Le village des jeux d'hivern de Tampouy
Dans le but d'atteindre ses objectifs, les JHT prévoient une rue marchande dénommée “Le village d'hivern de Tampouy.” Ce village disposera non seulement de plusieurs stands mais aussi d'un grand podium.

Les stands permettront aux différents sponsors et enseignes de vendre du matériel sportif, rendre leurs produits accessibles à un coût promotionnel et réduit.
Le podium, lui, sera érigé pour les prestations artistiques, théâtrales, humoristiques et des défilés de mode pour la promotion des créations des stylistes.

Hamed NANEMA
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Littérature/Burkina : Mariam Ouédraogo veut transmettre les valeurs traditionnelles à travers le conte

Fri, 13/08/2021 - 12:00

Mariam Ouédraogo dite Soalmda (la conteuse) a dédicacé, ce jeudi 12 août 2021, son premier essai littéraire de contes traditionnels en français intitulé « Mon livre de contes africains ». Transmettre à la jeune génération les valeurs morales de la société africaine en perdition, tel est l'objectif visé par ce recueil de cinq contes qui est aussi disponible en version audiovisuelle. Tous les contes sont narrés dans la langue du terroir mooré et sous titrés en français.

« Mon livre de contes africains » est un recueil de 57 pages, contenant cinq contes caractérisés par un univers merveilleux. Les sujets qui y sont abordés, sont en rapport avec la cohésion sociale, le respect des aînés, le vivre-ensemble, etc. Selon l'auteure Mariam Ouédraogo, tous ces sujets servent à mettre en valeur ou à dénoncer un comportement et révèlent des valeurs fondamentales à la morale africaine. C'est ce qui explique d'ailleurs son choix pour le conte traditionnel africain, qui constitue selon elle un véhicule d'enseignement riche.

En plus de la version papier, « Mon livre de contes africains » est également disponible en version audiovisuelle sous forme de CD et de clés USB, et les contes y sont narrés en mooré et traduits en français. En alliant l'écrit et l'audiovisuel, la conteuse traditionnelle veut faire le conte autrement. « Nous ne pouvons plus faire le conte comme par le passé, il faut le faire autrement. Nous essayons de suivre l'évolution du monde, la globalisation. C'est dans cet élan que je pense qu'il faut allier l'écriture et les images. Ça amuse et ça capte plus l'attention », soutient-elle.

L'auteure en pleine dédicace

Pour le dramaturge Dramane Ouattara qui a présenté le livre, Mariam Ouédraogo permet aux lecteurs à travers les cinq contes parlant de la gourmandise de l'hyène, de l'entrain incroyable de Wibga-la-jeune-fille, de la désignation de l'animal rapide, de l'ingratitude de l'hyène et enfin de l'homme à la langue fourchue, de tirer plusieurs enseignements.

Savoir se contenter de ce qu'on vous donne et ne pas enfreindre les interdits, ceux qui se ressemblent s'assemblent, éviter de sous-estimer autrui car le premier peut un jour se retrouver dernier, se départir de I'ingratitude, éviter des attitudes et habitudes qui mettent à mal la cohésion sociale, autant de leçons données par les histoires relatées dans le recueil.

« Un outil performant de diffusion des valeurs »

À en croire Abdoul Karim Sango, co-parrain, les contes sont un outil performant de diffusion des valeurs qui manquent actuellement à notre société. Et la jeune génération manque cruellement de repères et valeurs culturelles qui forgent notre identité. « Par la production de ce premier tome de contes, l'auteure fige dans le temps, pour longtemps, un ensemble de contes traversés par l'intégrité, la solidarité, la fraternité », a-t-il confié. Il fonde l'espoir que cet ouvrage va susciter un réel engouement auprès des enfants et adolescents.

Le co-parrain Abdoul Karim Sango recevant un exemplaire dédicacé de l'œuvre

Venu représenter le Dima Naaba Sigri de Boussouma, parrain de la cérémonie, le Lèbda Naaba Baongho a félicité le travail abattu par l'auteure pour non seulement préserver les contes qui sont de moins en moins dits aux jeunes générations mais aussi pour la transmission des valeurs que l'on y retrouve. De son avis, le conte forge la personnalité de l'homme depuis sa petite enfance et permet de distinguer le bien du mal. Il a souhaité qu'à travers cette œuvre, le conte soit enseigné dans les écoles.

Le recueil « Mon livre de contes africains » est disponible au prix de 2 500 FCFA.

Armelle Ouédraogo
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Sécurité sociale des travailleurs/Burkina : Le contenu de la nouvelle loi expliqué aux acteurs de la région du Nord

Fri, 13/08/2021 - 12:00

Le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a organisé du 11 au 12 août 2021 à Ouahigouya, un atelier de vulgarisation de la loi 004 relative à la sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina au profits des acteurs de la région du Nord.

La loi n° 015-2006 portant régime de sécurité sociale n'est plus d'actualité au Burkina. Une nouvelle orientation a été faite cette année 2021. Une innovation apportée dans l'optique d'améliorer les conditions de vie de travailleurs. Il s'agit de la loi 004 désormais mise en application. C'est aux fins de permettre aux partenaires sociaux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), que depuis un certain temps, le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale a entamé des randonnées dans les différentes régions du pays pour permettre aux acteurs de la chaîne, de s'approprier le contenu de la nouvelle loi.

Des participants à la rencontre

Durant deux jours, soit les 11 et 12 août 2021, travailleurs sociaux, agents de l'inspection du travail et de la CNSS de la région du Nord ont été mis aux parfums des nouvelles dispositions relatives à la sécurité sociale. En effet, comme souligné plus haut, beaucoup d'innovations ont été apportées. Selon Abdullah Bansé, représentant du ministre en charge de la Protection sociale, cet atelier vise à expliquer la nouvelle loi relative à la sécurité sociale qu'ils veulent régulariser à l'endroit des syndicats, des employés et employeurs. En résumé, l'idée c'est, dit-il, montrer les innovations faites en rapport avec la loi 004-2021 qui a remplacé celle de 2006.

Abdullah Bansé, représentant du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale

Des innovations de la nouvelle loi

À l'entendre, beaucoup de retouches novatrices ont été apportées, notamment en rapport avec les retraites dont le plafond qui déterminait la pension était de 480 000 franc CFA. Avec la nouvelle loi, le montant a été revu à la hausse, soit de 900 000 franc CFA pour permettre aux partenaires d'avoir une retraite aisée. Deuxièmement, poursuit-il, il y a la question des pensions des couples. La nouvelle loi dit que, si un des membres est décédé, l'homme ou la femme prend les 100% alors qu'avec l'ancienne résolution, c'était 50%.

Dans ces innovations majeures, figurent aussi la question des allocations familiales qui est passée de seize (16) ans pour les enfants.
Les innovations apportées sont « majeures ». Oumarou Sawadogo, inspecteur de travail au ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, était chargé de livrer une communication sur la nouvelle donne. Il en dit un peu plus sur les nouveautés.

Oumarou Sawadogo, communicateur

« En termes d'innovations, il y a entre autres la question de la définition de l'assurance du travail pour prendre en compte les nécessités de la vie courante, la prise en compte des volontaires nationaux dans les champs d'application de la nouvelle loi. Il y a aussi l'institution d'un fonds de prévention pour rapporter un soutien aux entreprises qui font des efforts, et également la possibilité pour la CNSS d'apporter des subventions à ces entreprises en question dans le respect de la législation en matière de sécurité et santé au travail », a-t-il affirmé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Yann NIKIEMA
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Coupe Beoogo de Poa : Du cyclisme pour agrémenter la fête

Fri, 13/08/2021 - 12:00

La Coupe Beoogo, qui met en compétition les écoles primaires de Poa et environnants, village situé à une vingtaine de Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest, connait depuis le dimanche 8 août son vainqueur. L'école de Ralo a battu celle de Niangdo aux tirs aux buts après un match nul d'un but partout. Pour donner du relief à la fête, le promoteur, Seydou Bouda, a organisé le Prix cycliste Beoogo remporté par Bassirou Nikiema de l'Union sportive des forces armées (USFA).

La Coupe Beoogo de Poa est devenue au fil des ans un rendez-vous incontournable pour les filles et fils du village et de la région du Centre-Ouest. Dans la journée du dimanche 8 août dernier, ils se sont encore donné rendez-vous à Poa pour vivre la finale de la compétition de football et du cyclisme.
La 18e édition a connu la présence de personnalités politiques dont Simon Compaoré, président du parti au pouvoir (MPP) et d'opérateurs économiques de la région et venus d'ailleurs.

Bassirou Nikiema franchissant la ligne d'arrivée le poing levé vers le ciel

En football, l'explication mettait aux prises l'école de Niangdo à celle de Ralo. Les scolaires, sous le regard de leurs camarades et de leurs enseignants, ont offert un match plein de rebondissements. L'école de Niangdo qui a ouvert le score dans les dix premières minutes de la rencontre s'est fait rattraper dans les ultimes secondes. « Le règlement dit qu'en cas de nul, on procède aux tirs aux buts », nous explique un membre du Comité d'organisation.

Le promoteur de la Coupe Beoogo de Poa, Seydou Bouda, s'est dit satisfait du niveau des compétitions

Le juge de la partie invite alors les deux équipes à la fatidique séance de tirs aux buts. Le portier de Ralo, dans un grand jour, réussit dans une parade à arrêter deux tirs de l'équipe adverse, offrant ainsi la victoire à son équipe. L'aire de jeu se transforme en un lieu de festivités où l'on pousse les cris de joie en courant. L'équipe victorieuse a reçu une enveloppe financière, un trophée, des ballons et un jeu de maillots. La finaliste malheureuse est repartie avec des ballons, un jeu de maillots et une enveloppe financière.

Du cyclisme pour célébrer le vélo

A l'issue de la finale du football, les convives ont eu droit à l'arrivée de la course cycliste. Partis de Zagtouli, 73 coureurs avaient pour mission de parcourir 156,700 kilomètres. Une distance qui les a conduits de Zagtouli à Poa en passant par Koudougou et Sabou. Au total 38 cyclistes ont abandonné au regard de la canicule et du rythme soutenu de la course. Alors que Monea Bachirou était annoncé comme le favori pour avoir créé un écart avec le peloton, il sera rattrapé à quelques mètres de la ligne d'arrivée.

Le capitaine de l'équipe de Ralo recevant son prix des mains du promoteur et d'autres invités

Les ténors ayant lancé le sprint final. Bassirou Nikiema parvient à surclasser ses concurrents et à franchir le premier la ligne d'arrivée. C'est la joie pour ses coéquipiers qui ont travaillé dur pour sa victoire. « Le coach nous a dit de rester dans le groupe et de nous préparer pour le sprint final. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Jacques Théodore Balima
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PRÉPARATION AU CERTIFICAT D'ÉTUDES SPECIALISÉES EN ANALYSE ET GESTION DE PROJETS / PROGRAMMES (CES-AGP) SESSION 2

Fri, 13/08/2021 - 10:30

Le Recteur de l'Université Privée de Ouagadougou (UPO) informe le public du recrutement d'étudiants, au titre de l'année universitaire 2020-2021, pour la seconde session de préparation au Certificat d'Etudes Spécialisées en Analyse et Gestion de Projets / Programmes (CES-AGP) ;

I. Présentation du CES-AGP

Le CES-AGP est un enseignement spécialisé de perfectionnement, se déroulant sur 12 semaines (1 trimestre). Les Unités d'enseignements (UE) dispensées par des universitaires (Enseignants-chercheurs) et des praticiens du domaine développé font force d'allier la théorie à la pratique.

II. Public cible

Le CES-AGP est destiné à tout cadre de Projet/Programme désirant approfondir ses connaissances dans le domaine ; A tout public désirant acquérir les connaissances qui lui permettront de travailler et d'être efficace dans le domaine des Projets/Programmes.
N.B : Les participants, après l'obtention du Certificat sont suivi par l'équipe pédagogique du CES, avec des recommandations pour les futurs emplois.

III. Condition d'accès

Le niveau d'études exigé pour l'inscription est le Baccalauréat ; Le niveau de la classe Terminale avec expérience professionnelle est accepté.

IV. Contrôle de connaissances

En vue de pouvoir suivre les apprenants après la formation et les recommander, des contrôles de connaissances mettant l'accent sur la théorie et la pratique sont organisés par les enseignants intervenant dans le CES, à la fin du trimestre.

V. Coût de la formation

Le coût est de 350 000 F CFA, payables en trois tranches : 125 000 F CFA à l'inscription ; 125 000 F CFA au début du second mois ; 100 000 F CFA au début du troisième mois.

VI. Composition du dossier physique pour tous les CES

Une demande manuscrite adressée au Recteur de l'Université Privée de Ouagadougou ;
Un curriculum vitae ;
Une lettre de motivation expliquant clairement les objectifs poursuivis ;
Une photocopie légalisée de l'acte de naissance ;
Une photocopie légalisée du Baccalauréat ou de la preuve du niveau de Terminale ;

VII. Calendrier académique

Réunion de rentrée : mercredi 1er septembre 2021 à 17h00 à l'UPO ;
Début des cours : lundi 06 septembre 2021 à 19h00 à l'UPO.

N.B : Toutes les formations du CES sont pour l'instant en présentiel et en cours du soir de 19h00 à 21h00 (les lundis, mercredis et vendredis), à l'UPO.

Pour plus d'informations, prendre contact avec le secrétariat du CES de l'UPO au
(00226) 73 96 79 79 / 76 90 39 90 / 78 24 58 58 ou par
E-mail : ces_secretariat@univ-priveouaga.com

Le Recteur
Pr Alain Sié KAM

Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

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Emploi : Le cabinet CRI recrute plusieurs profils pour d'une Organisation Non Gouvernementale

Fri, 13/08/2021 - 10:00

Le Cabinet C.R.I recrute pour le compte d'une Organisation Non Gouvernementale de la place, les profils (H/F) suivants :

Intitulé des postes

Un(e) chargé (e) de programme (s) santé

Nbre

01

Qualifications /Expériences

Être titulaire d'un diplôme de niveau maitrise (BAC+4) ou master II (BAC+5) au moins en sciences de la santé, en sciences sociales ou dans un domaine équivalent ;

Justifier d'au moins cinq (5) années d'expérience professionnelle à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans la mise en œuvre de programmes de santé ;

Avoir une connaissance des principes et pratiques de la promotion de la santé ;
Avoir de bonnes capacités organisationnelles, de coordination, de négociation et de communication (écrites et orales) aussi bien de groupes qu'interpersonnelle ;
Avoir d'excellentes compétences en supervision, coaching et coordination de projets ;

Avoir de réelles capacités d'adaptation, d'analyses critiques, d'écoute, de synthèse, de rédaction ainsi qu'un grand sens des priorités ;
Avoir la capacité à produire des rapports, des analyses, des notes d'information et des documents d'information prospectifs à court et à moyen terme ;
Avoir de bonnes compétences en gestion budgétaire ;

Avoir des capacités à identifier des bailleurs, des opportunités de financements et à écrire des projets ;
Avoir une expérience en recherches de fonds serait un atout ;
Avoir une parfaite maîtrise du français à l'écrit et à l'oral, connaissances de l'anglais un atout ;

Avoir des connaissances des applications informatiques courantes (Word, Excel, Office, Outlook, etc.) ;
Avoir la capacité de faire face à de lourdes charges de travail et de travailler sous pression ;
Être proactif (ve), rigoureux (se) et organisé (e) ;
Avoir l'aisance avec les outils de vidéo conférence.
Attributions :

Appui aux partenaires pour la mise en œuvre du programme :
Dialoguer avec les partenaires contractuels dans le cadre de l'élaboration des documents stratégiques, des planifications et des rapports périodiques ;
Appuyer/conseiller les partenaires contractuels et les interpelle concernant la gestion technique, administrative et financière des projets ;
Faciliter le travail en synergie entre les partenaires du pays ;
Coordonner les et faciliter les travaux de capitalisation sur le/les programme (s) de santé de l'organisation ;

Appuyer les partenaires pour l'organisation du plaidoyer et y participer ;
Appuyer le Ministère de la santé pour les réflexions stratégiques, notamment en termes de passage à l'échelle de certaines interventions ;
Participer aux travaux de réflexion et de conception des outils de mise en œuvre du cadre IFC ;

Participe comme personne de ressource IFC dans les formations délivrées.
Appui technique aux partenaires :
Renforcer les capacités des partenaires en matière de promotion de la santé maternelle et infantile ;

Participer comme personne ressource aux différentes formations et réunions ;
Participer aux travaux de réflexion et de conception des outils développés ;
Appuyer les partenaires dans la mobilisation de personnes ressources ;
Mobiliser les appuis techniques, notamment du siège de l'Organisation selon les besoins des partenaires.
Responsable du monitoring quantitatif et qualitatif du programme :
Appuyer les partenaires de mise en œuvre pour le monitoring du/des programme (s) ;

Suivre la mise en œuvre des plans d'action et des résultats atteints à travers des missions terrain (au moins une fois par trimestre) et des analyses documentaires et rendre compte au coordinateur régional à travers des rapports ;
Suivre et analyser les données fournies par les partenaires et des résultats atteints par le ou les programmes de santé ;

Analyser de façon critique les documents (projets, plans d'action, rapports, etc.) transmis par les partenaires de mise en œuvre et produire des suggestions pour le coordinateur régional de l'Organisation et d'autres collègues si pertinents ;
S'assurer de la production régulière de tous les rapports requis dans les délais impartis ;

Traiter les besoins de réaménagement budgétaire des partenaires en concertation avec le Responsable administratif et financier (RAF) du bureau régional de coordination et les soumettre au coordinateur régional de l'organisation ;
Organiser, faciliter et suivre les évaluations internes / externes ;
En collaboration avec les partenaires de mise en œuvre, faciliter les visites terrain des partenaires techniques et stratégiques dans les zones ciblées tout au long de chaque projet.

Participation au développement stratégique du/des programme (s), au dialogue politique et à la représentation de l'Organisation :
Participer aux réflexions concernant le développement du/des programme (s) (stratégie à moyen terme, positionnement, identifications de nouveaux partenariats) ;

Porter le dialogue institutionnel avec les instances du Ministère de la santé ;
Participer aux réseaux et instances de dialogue technique et politique du secteur de la santé notamment la santé de la reproduction ;
Répondre aux requêtes des partenaires techniques et financiers ;
Représenter l'Organisation aux différentes réunions en lien avec le programme.
Mobilisation des ressources :

Créer un répertoire de partenaires financiers potentiels ;
Veiller et informer en temps voulu le Coordinateur régional de toute opportunité de subvention ou financement ;
Participer à l'écriture des propositions techniques et financières de projets/programmes ;

Entretenir un réseau de contacts avec les bailleurs du secteur de la santé ;
Créer et entretenir des liens de consortium virtuel avec d'autres organisations en vue de réponses à d'éventuels appels à projets ;
Appuyer les partenaires pour la mobilisation de ressources financières. Recherche de financements locaux.

Gestion des risques/sécurité et de sauvegarde de l'enfance :
Appuyer les partenaires, en collaboration avec le/la Conseiller/ère en sécurité (le cas échéant) pour l'élaboration d'un Plan de gestion de risques du programme et d'une matrice de gestion des risques et le mettre à jour régulièrement ;
En collaboration avec le/la Conseiller/ère en sécurité (le cas échéant), prendre les mesures idoines en cas d'avènement des risques prévus ou non prévus pour mettre en place des solutions adaptées ;

Appuyer les partenaires dans l'élaboration et la mise en œuvre d'un plan pour la sauvegarde de l'enfance ;
Appliquer et veiller à l'application de la politique Antifraude/Corruption de l'organisation ;
Appliquer et veiller à l'application de la politique de signalement de tout Abus de l'organisation ;

Promouvoir toute autre valeur et politique spécifiques de l'organisation.
Participation aux activités de l'Organisation :
Participer au travail de communication ;
Contribuer au rapport d'activité annuel du programme santé de l'Organisation au Burkina Faso ;
Participer à la mobilisation des ressources financières, notamment au niveau local ;
Organiser et faciliter les missions du siège ;
Exécuter toutes autres tâches assignées par son superviseur hiérarchique.

Intitulé des postes

Un (e) chargé (e) de projets éducation en situation d'urgence et protection

Nbre

01

Qualifications /Expériences

Être titulaire d'un diplôme de niveau universitaire de maitrise (BAC+4) ou master II (BAC+5) en Education, sciences sociales, protection ;
Justifier d'au moins cinq (5) années d'expérience professionnelle à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans le domaine de l'éducation, avec un accent mis sur la planification stratégique et la conduite de réformes liées à l'Education ;

Justifier d'au moins trois (3) ans d'expérience dans la gestion de projet d'urgence dans les domaines de l'Education / Protection, idéalement au Burkina Faso et/ou dans un Etat fragile d'Afrique de l'Ouest ;
Avoir une bonne expérience professionnelle dans les zones instables et à sécurité fragile ;

Avoir une expérience avérée de vie en milieu rural ;
Avoir d'excellentes connaissances des normes INEE ;
Avoir une très bonne connaissance des principes humanitaires ;
Avoir une connaissance approfondie des principes et pratiques de l'éducation inclusive, idéalement au Burkina Faso ;
S'engager à respecter les politiques, codes, normes et pratiques de l'Organisation ;

Avoir de bonnes capacités organisationnelles, de coordination, de négociation et de communication (écrites et orales) aussi bien de groupes qu'interpersonnelle ;
Avoir d'excellentes compétences en supervision, coaching, renforcement des capacités des staffs programme et coordination de projets ;
Avoir un leadership prouvé, compétences interpersonnelles et interculturelles, et capacité de constituer et de motiver des équipes diversifiées ;

Avoir de réelles capacités d'adaptation, d'analyses critiques, d'écoute, de synthèse, de rédaction ainsi qu'un grand sens des priorités ;
Avoir la capacité à produire des rapports, des analyses, des notes d'information et des documents d'information prospectifs à court et à moyen terme ;
Avoir de bonnes compétences en gestion budgétaire ;
Avoir des capacités à identifier des bailleurs, des opportunités de financements et à écrire des projets ;

Avoir une parfaite maîtrise du français à l'écrit et à l'oral ;
Avoir une bonne maitrise des applications informatiques courantes (Word, Excel, Office, Outlook, etc.) ;
Avoir l'aisance avec les outils de vidéo conférence ;
Avoir la capacité de faire face à de lourdes charges de travail et de travailler sous pression ;

Être proactif/ve, rigoureux/se et organisé-e ;
Être fortement motivé, axé sur les résultats et créatif dans la résolution de problèmes ;
Faire preuve des attitudes, valeurs et actions qui sont en ligne avec les principes d'égalité et d'équité et promouvoir une culture de travail au bureau ainsi que dans les communautés qui favorise le respect envers les autres, l'inclusion et la diversité, et la transformation des normes de genre ;
Avoir une connaissance du système éducatif du Burkina Faso, notamment sa stratégie d'éducation en situation d'urgence ;

Avoir des réseaux solides dans le secteur de l'éducation ;
Avoir d'expérience de travail en consortium est un atout ;
Avoir d'expérience de travail avec ou pour le Ministères de l'Education ;
Avoir d'expérience dans la promotion et l'intégration de programmes basés sur les droits de l'enfant dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation de programmes d'éducation ;

Avoir d'expérience reconnue en gestion de subventions et en représentation auprès de bailleurs de fonds institutionnels ;
Avoir une bonne maîtrise de l'anglais.

Attributions :
Planification : Assurer une planification cohérente et efficace de la mise en œuvre des projets
Assurer la mise en œuvre efficace, efficiente et en temps voulu des projets conformément aux conventions/contrats, budgets et politiques convenus et aux exigences spécifiques des mandants/donateurs ;
Apporter une cohérence, synergie et valeur ajoutée aux processus de gestion des projets en utilisant une approche de gestion axée sur les résultats à toutes les étapes de la mise en œuvre des projets ;

Elaborer de façon participative une planification annuelle, semestrielle, trimestrielle, mensuelle et hebdomadaire des activités et la communiquer régulièrement à son superviseur ainsi qu'aux membres du consortium ;
Développer et partager des feuilles de route spécifiques à la mise en œuvre des composantes clés des projets ;
S'assurer d'une prise en compte des aspects de protection dans toutes les planifications ;
Veiller à l'intégration et à la cohérence de la mise œuvre des activités des projets ;

Etablir régulièrement les besoins d'appui des membres des consortiums pour recevoir tous les appuis nécessaires pour atteindre les objectifs des projets ;
Promouvoir les programmes d'éducation basés sur les droits par la formulation d'objectifs, de stratégies et d'approches appropriés pour assurer l'inclusion des filles et des adolescents handicapés et appartenant à des minorités linguistiques et culturelles ;
Assurer que les stratégies du projet respectent les bonnes pratiques dans le secteur.

Coordination et communication entre les différentes parties : Assurer une coordination et une communication efficace avec les parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre des projets
Mettre en place un dispositif rigoureux pour coordonner, centraliser et consolider toutes les réalisations des projets ;
Mettre en place des outils, des supports et des cadres de concertation pour un bon suivi des accords de partenariat ;

Organiser et faciliter les réunions pertinentes entre les parties prenantes clés et les réunions régulières de coordination ;
Assurer la coordination opérationnelle de la mise en œuvre des projets ;
Travailler en étroite collaboration avec les membres des consortiums et de l'équipe de la coordination régionale ;
Promouvoir la synergie dans la mise en œuvre des différents projets ;
Coordonner la définition et la mise en œuvre des stratégies opérationnelles des projets ;

Participer aux réunions du Cluster éducation et autres en lien avec l'ESU et la protection au nom des membres des consortiums ;
En lien avec le gestionnaire de l'Organisation, suivre les commandes des matériels communs et leur livraison aux partenaires de mise en œuvre ;
Informer la hiérarchie sur tout évènement ou situation pouvant avoir un impact quelconque sur les conduites des projets ;
Assurer l'unité de toutes les équipes des projets.

Gestion des partenariats et appui technique : Entretenir un partenariat dynamique et productif dans la mise en œuvre des projets
S'assurer que les Accords de Partenariat sont conformes aux procédures, politiques et exigences des mandants ou bailleurs et des autres membres des consortiums le cas échéant et assurer leur bonne exécution ;

En lien avec le coordonnateur régional, suivre la mise en œuvre rigoureuse et qualitative des engagements contractuels de tous les membres des consortiums ;
En lien avec le gestionnaire de l'Organisation et le Coordinateur régional, gérer les décaissements au profit des partenaires de mise en œuvre ;
En collaboration avec le coordinateur, assurer la cohérence de la gestion (RH, finances, matériels, programme) des projets au niveau de chaque membre des

consortiums :

Renforcer les capacités notamment des partenaires dans le domaine de l'éducation en situations d'urgence (formation et encadrement sur le terrain) ;
Soutenir les équipes de projets des partenaires pour assurer les exigences de qualité et la conformité avec les bonnes pratiques dans le domaine de l'ESU ;
Suivre l'appui aux partenaires pour la sécurisation de leurs bases de données ;
Suivre le renforcement des compétences en Suivi-Evaluation des équipes des partenaires ;
Suivre la formation et appui aux équipes des projets des partenaires dans la gestion de bases de données ;

Participer à la préparation des accords de partenariat avec les membres des consortiums pour la mise en œuvre des projets ;
Participer à la mise en œuvre de certaines activités ESU sur le terrain ;
Participer à l'appui aux partenaires pour l'élaboration et la mise à jour de leur manuel de procédures de suivi-évaluation ;

Participer à l'appui aux partenaires pour la définition des principaux indicateurs d'analyse de suivi périodique de leurs projets ;
Participer à l'appui au partenaire pour l'élaboration et la mise à jour de leur plan annuel de suivi-évaluation des projets ;

Participer à l'accompagnement des organisations partenaires dans la construction et la mise à jour d'une base de données numériques adaptée à leurs besoins ;
Participer aux rencontres organisées par les partenaires selon le besoin.

Suivi, évaluation, rapportage, documentation et capitalisation : Rendre compte de la mise en œuvre des différents projets d'éducation en situation d'urgence et de protection à la hiérarchie et aux partenaires
En collaboration avec l'équipe Monitoring, Evaluation, Accountability and Learning (MEAL), développer et mettre en place un système de suivi/monitoring des projets au niveau de la coordination régionale ;

Contribuer à l'efficacité du suivi et évaluation permettant de mesurer les effets / impacts du projet ;
Assurer un suivi – supervision régulier et rigoureux de la mise en œuvre des planifications sur le terrain ;

En collaboration avec l'équipe MEAL, faciliter les visites terrain des partenaires techniques et stratégiques dans les zones ciblées tout au long de chaque projet ;
Contribuer au renseignement du cadre logique du projet à partir des données transmises par coordonnateurs et coordonnatrices des zones d'intervention ;
Effectuer un suivi budgétaire précis et régulier des projets ESU et protection au niveau de la coordination régionale ;

Garantir la production des rapports des projets de qualité et dans les délais conformément aux exigences des mandants ou bailleurs à travers la définition d'un dispositif clair de reporting impliquant tous les membres des consortiums ;
Garantir la production des rapports d'activités et de réunions avec la qualité requise ;

Assurer la production de tous les rapports prévus dans la matrice de monitoring ;
S'assurer que les rapports (narratifs et financiers) fournis par les partenaires de mise en œuvre sont cohérents et soumis dans les délais prévus ;
Renseigner régulièrement et dans les délais la matrice 5W du Cluster éducation ;

Soumettre les rapports de progrès et le rapport final du projet dans les délais impartis au Cluster national ;
Veiller avec l'équipe MEAL à la réalisation de toutes les études/recherches de référence et des évaluations prévues dans le cadre des projets ;
Faciliter la conduite et assurer le suivi des livrables, révision des rapports, communication des résultats d'études de référence et des évaluations régulières internes/externes ;

Élaborer et faciliter et/ou la mise en œuvre des plans de réponse aux recommandations des évaluations et études ;
Faciliter et encadrer la collecte des informations et des données MEAL pour les suivis et les évaluations régulières internes/externes afin de renseigner les indicateurs des projets ;
Assurer une bonne documentation des réalisations des projets (photos, vidéo, témoignage, cas de succès, …) ;

Organiser l'élaboration des plans de capitalisation des projets ;
Faciliter la capitalisation des savoir-faire et à la diffusion de bonnes pratiques ;
En collaboration avec l'équipe MEAL, formuler des recommandations relatives aux bonnes pratiques et leçons apprises, sur la base des informations collectées sur le terrain ;

Établir, maintenir et gérer l'apprentissage concernant les résultats du projet ;
Gérer la diffusion interne et externe des bonnes pratiques, données et des leçons apprises, et assurer la gestion des connaissances du domaine de l'ESU, la transformation en genre et inclusion ;

Développer et maintenir des mécanismes de redevabilité en lien avec l'accès à des services d'éducation de qualité ;
Évaluer et améliorer les mesures de redevabilité des projets conformément aux engagements globaux de l'Organisation en matière de normes humanitaires de base ;
Suivre la mise à jour systématiquement la base de données redevabilité des projets ;

En collaboration avec l'équipe MEAL, veiller à la restitution des données de S/E aux acteurs-clés des projets (dont bénéficiaires).

Gestion des risques/sécurité et de sauvegarde de l'enfance : Gérer les questions de sécurité et veiller au respect de la politique de sauvegarde de l'enfant de l'Organisation

En collaboration avec le Conseiller en sécurité (le cas échéant), mettre à jour régulièrement le Plan de gestion de risques des projets et rendre compte formellement à l'équipe de l'Organisation (bureau de coordination et siège) et aux membres des consortiums ;

Appuyer l'assistant-e suivi-évaluation dans la mise à jour régulière de la matrice de gestion des risques des projets ;
En collaboration avec le Conseiller en sécurité (le cas échéant), prendre les mesures idoines en cas d'avènement des risques prévus ou non prévus pour mettre en place des solutions adaptées ;

Garantir le respect strict des mesures et principes INEE dans la mise en œuvre des projets ;
Avec l'appui du/de l'assistant-e suivi-évaluation, assurer la mise en place d'un mécanisme transparent de remontée des plaintes, efficace et cohérent au regard des contraintes de la zone et des exigences de redevabilité envers les bénéficiaires des projets ;

En lien avec le conseiller sécurité, veiller au respect strict des mesures de sécurité ;
En cas d'absence d'un conseiller en sécurité, représenter la coordination régionale dans les réunions d'information sur l'évolution du contexte sécuritaire et lui rendre compte ;

Participer à l'élaboration du rapport mensuel des alertes ;
Assurer la bonne mise en œuvre de la politique de sauvegarde de l'enfant de l'Organisation dans les projets, rapporter les éventuels cas de violation et suivre la gestion des cas enregistré par les acteurs compétents étatiques ou privés (cluster) ;
Appliquer et veiller à l'application de la politique Antifraude/Corruption de l'organisation ;

Appliquer et veiller à l'application de la politique de signalement de tout Abus de l'organisation ;
Promouvoir toute autre valeur et politique spécifiques de l'organisation.

Intitulé des postes

Un (e) assistant (e) en suivi-évaluation d'éducation

Nbre

01

Qualifications /Expériences

Être titulaire d'un diplôme de niveau BAC+3 (licence) en Sciences Sociales, Statistiques, Planification, Gestion de développement, Education ;
Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins (3) ans dans le domaine du suivi-évaluation si possible dans le domaine de l'éducation, de résilience et des activités communautaires ;

Justifier d'une expérience dans la manipulation des outils mobiles de collecte des données (ODK collect, KOBO TOOLBOX, ONA, etc.) ;
Avoir bénéficié d'une formation complémentaire en suivi-évaluation serait fortement appréciée ;

Justifier d'une expérience solide en conception, planification, collecte, saisie, analyse ainsi qu'en gestion de bases de données et système d'information géographique (SIG) ;
Justifier d'une expérience significative dans la conduite des enquêtes ;
Justifier d'une expérience avérée dans le classement et l'archivage des données ;

Avoir une bonne connaissance des applications informatiques courantes ou logiciels de bureau, et surtout celles de gestion et d'analyse des bases de données ;
Avoir une bonne connaissance des outils et guides de suivi & évaluation à la fois quantitatifs et qualitatifs ;
Avoir des capacités confirmées d'analyse et de synthèse pour rendre compte des résultats ;

Avoir d'excellentes capacités à s'exprimer à l'oral et à rédiger en français (l'anglais est un atout) ;
Avoir la capacité à être autonome dans la gestion de son travail ;
Avoir l'aisance avec les outils de vidéo conférence ;
Avoir d'excellentes connaissances du système éducatif, du contexte du Burkina Faso et des normes INEE serait un atout ;
Avoir de bonnes capacités de gestion de stress ;

Être Apte et disposé-e à effectuer des sorties régulières sur le terrain ;
Être proactif/ve), rigoureux/se et organisé-e ;
S'adapter à un contexte avec des contraintes sécuritaires ;
Travailler en équipe diversifiée et sous pression ;
Montrer de réelles capacités d'adaptation, d'analyse, d'écoute, de synthèse ainsi qu'un grand sens des priorités ;
S'engager à respecter les codes, normes et pratiques de l'Organisation.

Attributions :
Installation et opérationnalité d'un dispositif de monitoring : Contribuer à la mise en place et assurer le bon fonctionnement d'un dispositif de monitoring des projets/programmes.
Construire et assurer la maintenance évolutive/la fonctionnalité du progiciel de la base de données et au test de fonctionnalité ;

Concevoir des bases de données en fonction des besoins des projets/programmes ;
Concevoir des maquettes de saisies des données, à l'aide de logiciels appropriés ;
Assurer la sécurisation des bases de données ;
Assurer la conception des programmes de contrôle qualité et de traitement des données ;

Assurer la conception des programmes d'analyses statistiques des données ;
Assurer l'administration de la base de données des projets/programmes ;
Assurer l'élaboration d'outils de suivi évaluation et des lignes directrices pour la collecte, la compilation, l'analyse et le rapportage des données au format numérique ;
Tenir efficacement et mettre à jour les outils de Suivi-Evaluation recommandés par les projets/programmes : outils de la base de données, application de S&E, outils SIG et de géoréférencement, tableau de bord, etc. ;
Proposer des améliorations sur les outils et les méthodes de collectes de données ;

Former et appuyer l'équipe technique et administrative de l'organisation dans la gestion de la base de données ;
Participer à l'élaboration et la mise à jour du manuel de procédures de suivi-évaluation ;

Participer à la définition des principaux indicateurs d'analyse de suivi périodique des projets/programmes ;
Participer à l'élaboration et la mise à jour du plan annuel de suivi-évaluation des projets/programmes ;
Participer à la conception et au test des outils pour les enquêtes thématiques auprès des bénéficiaires.

Suivi et collecte des données : Assurer le suivi, la collecte des informations suivant les indicateurs préétablis, le traitement et la synthèse des informations recueillies ainsi que l'archivage des pièces des projets/programmes suivant le manuel de gestion des projets/programmes de l'Organisation
Assurer la collecte ou le suivi des remontées régulières des données des projets/programmes suivant les outils définis où à concevoir ;

Saisir les données à partir des maquettes pour constituer les bases de données suivantes : Ordres de mission ; Mémorandums ; Appuis aux partenaires ; Formations ; Rapports des ateliers et de missions ; Listes des participants aux rencontres/ateliers ; Prise en charge des voyages des participants aux rencontres/ateliers ; Appuis en matériels et en équipements fournis par l'Organisation aux partenaires ; Bonnes pratiques répertoriées et documentées dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes de l'Organisation ;

Supports produits/conçus avec l'appui de l'Organisation ; Répertoire et contributions des partenaires dans la mise en œuvre des programmes de l'Organisation ; Résolutions élaborées adoptés lors des réunions de l'Organisation et ses partenaires étatiques et de mise en œuvre ;
Réaliser les travaux de compilation des données pour mesurer les indicateurs de progrès des projets et programmes selon les besoins ;

Effectuer les premières analyses des données pour en assurer le suivi et le contrôle de la qualité (exactitude, fiabilité, complétude et traçabilité) des projets/programmes en collaboration avec l'équipe technique ;
S'assurer que les données sont saisies dans la plateforme de la base de données et analysées de manière intègre ;
Assister la surveillance et l'identification des évènements de suivi des indicateurs ;

Réaliser des visites de suivi des activités sur le terrain et fournir des rapports analytiques réguliers, notamment sur les points de blocage afférents à l'avancement pour faciliter la prise de décisions stratégiques ;
Veiller au rapportage de qualité par les partenaires en faisant la revue des documents soumis et en identifiant les besoins de renforcement pour améliorer les faiblesses ;

S'assurer que les rapports fournis par les partenaires de mise en œuvre sont cohérents et soumis dans les délais prévus ;
Assurer la mise à jour du système d'archivage numérique des documents et ressources des projets/programmes ;

Assurer un suivi étroit de la mise en œuvre de la planification sur le terrain ;
Elaborer une planification des activités et la communiquer régulièrement au coordonnateur régional ainsi qu'aux partenaires ;
Participer au suivi du plan annuel de suivi-évaluation des projets/programmes.

Evaluation, études, capitalisation et redevabilité : Contribuer à rendre disponibles des données probantes à la gestion des savoir
Faciliter la conduite et assurer le suivi des livrables, révision des rapports, communication des résultats d'études de référence et des évaluations régulières internes/externes ;
Assurer la compilation des bonnes pratiques et leçons apprises des différents projets/programmes ;

Proposer des recommandations relatives aux bonnes pratiques et leçons apprises, sur la base des informations collectées sur le terrain ;
Favoriser la diffusion interne et externe des bonnes pratiques, données et des leçons apprises (échanges et expériences) ;
Mettre à jour systématiquement la base de données redevabilité des projets/programmes ;

Effectuer des visites dans les zones ciblées tout au long de chaque projet/programme, selon les besoins, pour soutenir la collecte des données sur les retours d'informations et de signalements mis en place, vérifier leur qualité ;
Consulter les bénéficiaires pour recueillir leurs opinions sur la qualité des projets/programmes ;

Veiller à la restitution des données de S/E aux acteurs-clés des projets/programmes (dont bénéficiaires) ;
Stocker, partager et communiquer les apprentissages avec les différentes parties prenantes internes et externes ;
Participer à la préparation d'études de référence et des évaluations régulières internes/externes afin de renseigner les indicateurs des projets ;
Participer au suivi du plan de réponse aux recommandations des évaluations et études ;

Participer à l'élaboration des plans de capitalisation des projets/programmes ;
Participer à la documentation des bonnes pratiques et histoire à succès des projets/programmes ;
Participer au développement et maintien des mécanismes de redevabilité en lien avec l'accès à des services d'éducation de qualité.

Appui technique aux partenaires : Contribuer au renforcement des capacités des partenaires en matière de suivi, évaluation, redevabilité et apprentissage
Accompagner les organisations partenaires dans la construction et la mise à jour d'une base de données numériques adaptée à leurs besoins ;
Appuyer les partenaires pour la sécurisation de leurs bases de données ;
Renforcer les compétences en S/E des équipes des partenaires ;
Former et appuyer les équipes des projets/programmes des partenaires dans la gestion de bases de données ;

Participer à l'appui aux partenaires pour l'élaboration et la mise à jour de leur manuel de procédures de suivi-évaluation ;
Participer à l'appui aux partenaires pour la définition des principaux indicateurs d'analyse de suivi périodique de leurs projets/programmes ;
Participer à l'appui au partenaire pour l'élaboration et la mise à jour de leur plan annuel de suivi-évaluation des projets/programmes ;

Participer aux rencontres organisées par les partenaires selon le besoin et notamment celles de suivi-évaluation.
Gestion des risques/sécurité et de sauvegarde de l'enfance : Contribuer à la mise en œuvre des principes et valeurs de l'Organisation ;
Mettre à jour régulièrement la matrice de gestion des risques des projets/programmes ;

En lien avec le conseiller sécurité (le cas échéant), veiller au respect strict des mesures de sécurité, représenter la coordination régionale dans les réunions d'information sur l'évolution du contexte sécuritaire, participer à l'élaboration du rapport mensuel des alertes ;
Appliquer et veiller à l'application de la politique Antifraude/Corruption de l'organisation ;
Appliquer et veiller à l'application de la politique de signalement de tout Abus de l'organisation ;

Promouvoir toute autre valeur et politique spécifiques de l'organisation ;
Participer à la mise en place d'un mécanisme transparent de remontée des plaintes, efficace et cohérent au regard des contraintes de la zone et des exigences de redevabilité envers les bénéficiaires des projets/programmes ;

Participer à la prise des mesures idoines en cas d'avènement d'incidents ;
Participer à la bonne mise en œuvre de la politique de sauvegarde de l'enfant de l'Organisation au sein de l'organisation et dans les projets/programmes, rapporter les éventuels cas de violation et suivre la gestion des cas enregistré par les acteurs compétents étatiques ou privés (cluster) en collaboration avec le responsable de la protection.

Rapportage, communication/information et coordination : Contribuer aux rapportages et aux activités de communication, de coordination et de développement stratégiques des programmes de l'Organisation
Produire une synthèse des données techniques nécessaires au rapportage des activités ;

Extraire les informations utiles décrites dans le manuel de Suivi Evaluation (tableaux de bord, etc.) ou autres données jugées utiles par les utilisateurs ;
Contribuer à la documentation du projet tels que, la revue après activité, les ateliers de capitalisation ;

Répondre aux besoins d'information et de documents pour le pilotage des projets/programmes ;
Assurer une communication étroite avec tous les partenaires impliqués dans la chaine de Suivi-évaluation : staff des projets/programmes de l'Organisation et des partenaires, prestataires d'appui, bailleurs, etc. ;
Appuyer les collaborateurs dans l'organisation des réunions/ateliers des projets/programmes ;

Participer à la planification, notamment à l'exercice de préparation et d'élaboration des plans de travail annuels avec budget et l'élaboration des bilans de leur mise en œuvre (rapports d'activités), etc. ;
Participer à tous les processus de reporting sur les projets/programmes (rapports mensuels, rapports trimestriels, rapports annuels, rapports dus aux bailleurs selon le calendrier défini, ou tout autre rapport nécessaire) ;
Participer au reporting mensuel de la mise en œuvre des éléments du système de monitoring ;

Participer au renseignement régulier et dans les délais la matrice 5W du Cluster éducation ;
Participer à la visibilité et à la crédibilité de l'organisation (données et informations issues du système de S/E de la structure) ;

Participer à certains processus institutionnels ;
Participer à des réunions régionales/internationales, sur demande ;
Participer au travail de communication ;
Contribuer au rapport d'activité annuel du programme éducation de l'Organisation au Burkina Faso ;
Participer aux réflexions et propositions concernant le développement des programmes (stratégie à moyen terme, positionnement, identifications de nouveaux partenariats, etc.).

Intitulé des postes

Un (e) assistant (e) administratif (ve) et comptable

Nbre

01

Qualifications /Expériences

Être titulaire d'un diplôme de niveau Bac+2 en finance/comptabilité ou gestion ;

Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins cinq (5) années avec une prise de responsabilité progressive dans les domaines des finances, du budget, de la comptabilité et des banques ;
Justifier d'une expérience en gestion financière (à partir de budgétisation et de calcul des coûts pour le contrôle des dépenses, gestion de la trésorerie, des écritures et la préparation du rapport) ;

Avoir une expérience des projets financés par des bailleurs de fonds internationaux serait un atout ;
Maîtriser de Logiciel comptable SAGE ligne 100, Cegid, SAP, Ciel Compta, Quadratus, Cadhor, Crysalide, etc., de la bureautique (Word, Excel, Power Point) et de la messagerie électronique ;

Posséder des compétences professionnelles probantes pour non seulement extraire, interpréter et analyser une grande variété de données comptables, mais aussi résorber les écarts de données et autres problèmes ;
Avoir de bonnes connaissances des activités de comptabilité transactionnelle comme la budgétisation, la paie, le traitement des réclamations des fournisseurs, le rapprochement et les rapports financiers, dans le cadre des responsabilités du poste ;

Savoir identifier et résorber les écarts de données comptables et les problèmes opérationnels ;
Avoir la capacité d'observation, d'analyse et de synthèse ;
Avoir une maîtrise des normes et procédures financières et comptables en vigueur ;

Savoir rédiger des rapports ;
Avoir une bonne capacité d'analyses ;
Maîtriser le français à l'oral et à l'écrit ;
Avoir une autonomie pour anticiper les besoins et rester efficace ;
Être méthodique, rigoureux/euse, organisé-e et sachant respecter les règles de confidentialité ;

Être honnête et intègre sont des aspects essentiels pour ce poste ;
Avoir la capacité à travailler sous pression ;
S'engager à respecter les codes, normes et pratiques de l'Organisation.

Attributions :
Gestion comptable : Contribuer à une gestion comptable efficace
Assurer le traitement comptable et analytique des opérations ;
Centraliser tous les documents comptables et pièces justificatives ;
Etablir la fiche d'imputation des opérations des projets/programmes et apposer les imputations analytique, comptable et budgétaire suivant les composantes d'activités et les catégories de financement ;

Informer le responsable administratif et financier et/ou relancer tout retard de transmission de documents comptables provenant des volets techniques ;
Classer les dossiers de paiement suivant un ordre chronologique ;
Classer les pièces comptables selon le mode de référence interne des pièces par journaux auxiliaires ;

Effectuer la saisie dans les différents journaux auxiliaires ;
Tenir à jour et de manière régulière les documents financiers (journaux et livres comptables) et une comptabilité détaillée pour chaque catégorie de financement et composante d'activités.

Assister à la préparation et à la production des états périodiques : Rapport financier et suivi budgétaire ;
Participer à la préparation des missions d'audits externes (logistique, dossiers, etc.) ;

Aider le responsable administratif et financier à assurer la liaison avec les auditeurs externes lors de la clôture des comptes et de la préparation des rapports ;
Répondre et fournir les informations/documents demandés aux auditeurs externes sur les questions soulevées lors de l'audit de fin d'année et recommander/proposer des moyens de les corriger.

Gestion financière : Participer à une gestion financière efficiente et appropriée
Suivre les comptes en banque
 Suivre mensuellement les positions et situations des comptes bancaires de la coordination régionale ;

 Centraliser et classer chronologiquement les pièces bancaires ;
 Elaborer les états de rapprochements bancaires mensuels.
Préparer le paiement des dépenses de la coordination régionale
 Contrôler et vérifier les pièces justificatives des dépenses avant présentation pour paiement selon les procédures en vigueur ;
 Etablir, recevoir, préparer les dossiers de paiement ;
 Préparer et éditer le Bordereau de Règlement et l'Ordre de Virement pour le paiement à partir du compte désigné ;

 Transmettre au responsable administratif et financier pour nécessaire à faire, tous dossiers et documentations faisant l'objet d'un paiement ou d'une régularisation ;
 Suivre les dossiers de règlement ou de régularisation ;
 Suivre la situation comptable des fournisseurs et respecter les délais de paiement.

Assister le Responsable administratif et financier dans la préparation des demandes de réapprovisionnement de fonds du compte désigné
 Rassembler sur une base mensuelle les pièces constitutives des demandes de réapprovisionnements par catégorie de financement ;
 Préparer les demandes de réapprovisionnement et toute documentation nécessaire aux décaissements conformément au manuel de procédures ;
 Recevoir les factures des fournisseurs et procéder à leur traitement ;
 Identifier et prévenir le traitement des factures en double ;

 Déceler les opportunités d'optimiser le calendrier des paiements, en fonction des conditions de paiement ;
 Traiter les décaissements conformément au calendrier ;
 Rapprocher les relevés des fournisseurs et suivre les soldes des comptes fournisseurs ;

 Saisir et enregistrer les reçus de caisse dans le système logiciel SAGE en utilisant les codes de transaction appropriés ;
 Répondre de manière ponctuelle et professionnelle aux requêtes internes et externes ;
 Vérifier l'exactitude des chèques sortants ;
 Traiter dans les meilleurs délais les avances de mission ou ateliers et suivre les pièces justificatives afférentes.

1. Conditions Générales :

Nature du contrat : Agents locaux, les contrats sont à durée déterminée de 02 années renouvelables avec une période d'essai incluse de 03 mois

Lieu d'affectation : Ouagadougou avec des déplacements sur le terrain des zones d'intervention des projets/programmes

2. Composition du dossier :

Une lettre de motivation intégrant un engagement à respecter les droits de l'enfant (notamment politique de sauvegarde de l'enfance et code de conduite), précisant que le candidat n'a pas d'antécédents judiciaires en lien avec les droits de l'enfant ainsi que les sexuels ou de pouvoir et adressée au Coordinateur régional de l'Organisation ;

Un curriculum vitae sincère, assorti d'au moins trois (03) contacts professionnels ;
Une copie légalisée du diplôme requis ;
Une copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ou du passeport ;
Une copie non légalisée du/des certificat-s ou attestation-s de travail ;
Un casier judiciaire de moins de trois mois (sera demandé avant la signature du contrat d'engagement) pour le poste d'assistant-e comptable et administratif.

3. Adresse unique pour le dépôt des dossiers : les dossiers de candidature (constitués en fichier unique format PDF) sont reçus uniquement par courriel à l'adresse unique : info@cribf.com en précisant l'intitulé du poste à l'objet du mail
4. Date limite de dépôt des dossiers : Au plus tard le 20 août 2021 à 17h00, TU.
5. Procédure de recrutement : présélection sur dossier et phase de sélection.

NB :
 L'avis de recrutement détaillé est également disponible sur les sites www.criburkina.com et www.cribf.com ;
 A expériences et compétences égales, les candidatures féminines seront priorisées ;

 Les expériences non attestées ne seront pas prises en compte ;
 Seuls les candidats présélectionnés sur dossier seront contactés ;
 Pour toute information complémentaire, appeler le +226 25 47 64 01 ou 51 22 46 39.

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IN MEMORIA Herve Rodrigue ZONGO

Fri, 13/08/2021 - 08:30

« Passer par la mort avec christ pour vivre avec lui » (Rm6 6,3-9)
15 AOUT 2020- 15 AOUT 2021
UN AN DEJA QUE TU NOUS QUITTAIT.
HERVE RODRIGUE ZONGO
Précédemment, Chef de Département Service Client à l'ONATEL-SA
A l'occasion de ce douloureux anniversaire, les familles ZONGO à Montoulou, Yako, Kamiakôrô, Nouna, Bobo- Dioulasso, Fada N'Gourma, Ouagadougou et en côte d'Ivoire.

Mme ZONGO née Coulibaly Victorine Aline à Bobo- Dioulasso ;
Mr ZONGO Aimé Marcial, Chef du Service Administratif et Financier du Gouvernorat de Fada N'Gourma ;
Mme DIARRA née ZONGO Clarisse Lydie, Enseignante à LENA à Bobo- Dioulasso
ZONGO Sylvie Cécile, Infirmière au Centre Médico- scolaire Yennenga à Ouagadougou,

La veuve Mme ZONGO née LODOUN Sylvie à Ouagadougou et enfants : Aurore, Sydney, Sharon et Aaron ;
Les familles alliées LODOUN, BONI, et BADOUN à Kongolikan, Bobo- Dioulasso et Ouagadougou ;

Mr COULIBALY Dieudonné Adjudant- Chef major de Police à la retraite
*Mr LAMIEN Donfin Cadre de banque ;
Les familles ZONGO,COULIBALY,BALAMA,DIALLO,DAYO,OUEDRAOGO,PARE,FOFANA à Dédougou, Ouagadougou et Bobo- Dioulasso

réitèrent sa profonde gratitude à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de son rappel à Dieu. Elle vous prie d'avoir une pensée pieuse pour le repos de son âme. A Cet effet, une messe sera dite à la Paroisse Notre Dame du Perpétuel Secours de Kossodo le 15 Août à 9 Heures.
Union de Prière !

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Procès des présumés terroristes au Burkina : Que retenir des premières audiences du TGI Ouaga II ?

Thu, 12/08/2021 - 23:49

Le Burkina Faso fait face à la menace terroriste depuis 2015. La crise sécuritaire touche aujourd'hui beaucoup de régions du pays. Les garnisons militaires, les postes de police, de gendarmerie, les écoles, les mosquées, les églises sont les cibles de groupes terroristes qui n'hésitent pas à venir au centre du pays, dans la capitale pour s'en prendre à des cafés, bars restaurants, une ambassade et l'état-major des forces armées du pays.

Le Burkina Faso est en guerre, et fait face à une insurrection armée de certains de ses fils. La réponse à cette guérilla qui fait régner la terreur ne peut être unique et seulement militaire. La justice a son mot à dire et sa contribution n'est pas négligeable pour le retour de la paix et de la cohésion sociale. C'est tout le sens des audiences du tribunal de grande instance de Ouaga II qui s'est ouvert le 9 août 2021 à Ouagadougou.

Le Faso se prononce sur des actes de certains de ses fils sur la base du droit, de la morale et de la vertu. Qui sont les terroristes que les communiqués appellent par le vocable "hommes armés non identifiés (HANI)" ? Qui sont les incendiaires d'écoles ? Le procès du TGI de Ouaga II donne à voir une dizaine d'entre eux qui doivent être jugés en cinq jours. Ce procès permettra-t-il à ces jeunes gens qui ont pris les armes de réfléchir à la portée de leurs actes, et de comprendre la valeur morale du respect et de l'équité envers son prochain ?

Mettre un visage sur notre drame

Les partisans de la terreur (une dizaine en procès) peuvent être vus, à Rayongo, du côté de Karpala au tribunal de grande instance de Ouaga II. Ce sont de jeunes gens qui, pour certains, se sont engagés pour « l'amour de Dieu », au nom de leur foi, et ont été formés pour semer la terreur, d'autres ont été attirés par l'argent. Nous avons deux Burkinabè qui sont allés vivre leur « foi » ardente au Mali et se sont engagés comme combattants avec le groupe Ansar Dine et officiaient au sein de la terrible et redoutable police islamique de Tombouctou.

L'un s'est battu contre les forces armées maliennes (FAMa) et la Minusma. Il y a aussi un Malien venu au Burkina pour faire fortune et baptiser à son retour chez lui son fils. Il espérait gagner deux millions au combat. Il a été pris surveillant une cache d'armes et de motos après avoir participé à un combat lors d'une intervention de Barkhane contre l'État islamique au grand Sahara.

Les faits qui sont reprochés aux présumés terroristes sont : association de malfaiteurs en lien avec le terrorisme, attentats, dégradation de biens publics et détention illégale d'armes à feu, attaques terroristes etc. Certains ont été arrêtés par les forces de l'ordre burkinabè, d'autres par les Koglwéogo, enfin certains par Barkhane. Certains faits ont eu lieu au Mali, d'autres au Burkina.

Droit à la justice pour tous

Certains peuvent se demander si les présumés coupables d'actes terroristes ont droit à un procès. S'il n'aurait pas fallu les « neutraliser », les éliminer dès qu'ils ont été arrêtés. C'est là l'erreur à ne pas commettre. Quand on lutte contre un monstre, il faut tout faire pour rester humain, et lui montrer que l'on agit envers lui comme un frère, comme un membre de la société. C'est le philosophe allemand Nietzsche qui nous recommande cela, et il ajoute : « À lutter avec les mêmes armes que ton ennemi, tu deviendras comme lui. » La distribution des bouteilles d'eau minérale aux juges et aux présumés terroristes lors du procès va dans le sens de la fraternité, même si l'assistance ne l'a pas approuvée. Ce procès est un combat contre les terroristes avec d'autres armes, celles de la morale, de la justice.

Lors du procès, cela peut ressembler à un dialogue de sourds quand on reproche, à D.A. et N. A. qui faisaient partie de la bande qui a agressé le directeur de l'école de Bafani et sa collègue, les vols de motos, portables et somme d'argent, les accusés répondent qu'ils n'ont pas volé, mais pris un butin de guerre. Cet échange au cours du procès permet de leur proposer notre point de vue et de leur expliquer pourquoi ils sont condamnés, ils pourront méditer sur la façon de voir de la société burkinabè pendant 20 ans et sur le bien et le mal.

Les jugements en cours sont la sanction légale des fautes commises contre des individus et la société. Ce n'est pas parce que c'est eux, la loi est faite pour tous, elle est la même pour tous. C'est cet enseignement que la société burkinabè veut leur donner à eux qui ont eu des difficultés à distinguer le bien du mal.

Offrir des avocats aux présumés terroristes

Le terrorisme au Sahel, est une réalité nouvelle, et notre justice n'était pas préparée à cela. Le pôle judiciaire antiterroriste au Burkina a été créé en 2017 après les premiers attentats de Ouagadougou en 2016. Ce sont les premiers jugements en matière de terrorisme qui se font ce mois d'août pendant cinq jours concernant une dizaine de présumés terroristes. Notre justice fait ses premières armes dans un champ inconnu d'elle. L'une des insuffisances de ce procès, est l'absence d'avocats pour certains détenus. Il aurait fallu revoir nos lois pour que l'État offre à tous les prévenus une assistance judiciaire afin qu'ils puissent bénéficier du service d'un avocat.

Dans notre loi actuelle, avec un procès au niveau d'un tribunal de grande instance, l'État ne prend pas en charge les frais d'avocats commis d'office alors que les prévenus en matière de terrorisme encourent les mêmes peines lourdes de vingt ans comme au niveau de la cour d'assises pour les affaires criminelles. C'est une insuffisance qu'il faut corriger au plus vite dans notre arsenal juridique pour que les procès des présumés terroristes ne ressemblent pas à une justice expéditive sans plaidoirie d'avocats.

Il y va de l'image de notre justice et du pays, surtout en ce moment où elle passe sous les fourches caudines de l'Union européenne dans le cadre de l'extradition de François Compaoré. Il est vrai que l'affaire Norbert Zongo relève de la cour d'assise, mais Me Olivier Sur (avocat de François Compaoré) ne s'embarrassera pas de telles subtilités pour déverser des ignominies sur notre justice.

Les mouvements des droits de l'homme, les syndicats et organisations des avocats auraient aussi pu faire quelque chose pour l'assistance judiciaire aux prévenus de terrorisme, quitte à ce que les illuminés et les plus radicaux refusent leur aide. Des incidents comme des pannes de sonorisation, des mouvements d'humeur de l'escorte des gardes de sécurité pénitentiaire, ont perturbé le déroulement du procès qui a commencé en retard parfois et n'a pas pu accueillir tous les prévenus programmés. La journée du jeudi 12 août est restée blanche sans procès à cause du mouvement des GSP.

Parmi les personnes jugées, trois sont condamnées pour une vingtaine d'années de prison. Elles sont coupables, mais sont aussi des victimes du fanatisme et de notre société. Ce sont des êtres faibles qui ont des toiles dans la tête comme la possession de 70 vierges au paradis s'ils meurent pour le jihad. La société burkinabè et l'État sont responsables de n'avoir pas pu leur offrir les armes intellectuelles et psychologiques pour résister à l'extrémisme et à l'embrigadement.

On espère que ceux qui iront en prison auront la chance de comprendre le respect de la vie et des biens des autres, le respect des choix philosophiques et religieux des autres. Voilà un nouveau champ de travail qui s'ouvre pour la justice. Œuvrer pour la cohésion sociale, en travaillant dans les prisons pour la réinsertion des personnes condamnées pour terrorisme. Il faut en faire des personnes nouvelles qui ne tomberont plus dans le terrorisme et l'extrémisme.

Sana Guy
Lefaso.net

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Assises nationales sur l'éducation : La CNSE invite ses militants et autres à se mobiliser pour défendre leurs intérêts moraux et matériels et ceux du système éducatif

Thu, 12/08/2021 - 23:46

Ceci est un communiqué de la Coordination nationale des Syndicats de l'Education (CNSE) relatif aux assises nationales sur l'éducation. La CNSE entend défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres et l'ensemble des travailleurs de l'éducation et de la recherche, et ceux (intérêts) d'un système éducatif de qualité pour le bien de la nation.

Le lundi 02 août 2021, la Coordination nationale des Syndicats de l'Education (CNSE) a reçu une correspondance du Ministre de l'Éducation nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, l'invitant à désigner six (06) représentants pour prendre part à un atelier de validation du document de base des assises nationales sur l'éducation, d'un volume de 178 pages, prévu du 4 au 6 août 2021.

En se fondant sur ses principes fondamentaux de fonctionnement dont l'élément cardinal est le consensus, elle a mené une consultation en son sein qui a débouché sur la non-participation de la CNSE aux travaux dudit atelier. Cette prise de position, fruit d'une vision partagée des quinze membres de la CNSE, ne saurait être attribuée à l'œuvre individuelle d'une quelconque structure syndicale. Par conséquent, la CNSE rassure ses militants qu'elle constitue un tout et non un regroupement de pôles syndicaux.

Pour ces assises nationales qui, de notre point de vue, doivent constituer un moment de débats francs pour une recherche de solutions appropriées aux problèmes qui minent l'éducation dans notre pays, la CNSE se refuse de servir de faire valoir. C'est pourquoi, une délégation conduite par le Coordonnateur est allée à l'ouverture des travaux, porter cette décision à l'autorité et s'en est retournée.

Cette position juste liée notamment au délai étriqué de réception de l'invitation, ne traduit pas une décision définitive de non-participation à l'ensemble du processus sur les assises. En outre, au regard de l'enjeu de ce qui sera au centre de ces assises, la Coordination a adressé une correspondance au Ministre de l'Education nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales lui demandant de prendre les dispositions pour une implication de l'ensemble des organisations syndicales de l'éducation dans la tenue des assises.

A l'issue d'un bilan fait de la gestion de ce dossier à ce stade, il a été décidé de préparer convenablement une participation de la CNSE à ces assises. A cet effet, la Coordination a convenu de se donner les moyens d'élaborer un document sur lequel s'appuieront les positions qu'elle défendra au cours des assises. Elle invite par conséquent les militants, l'ensemble des travailleurs de l'éducation et de la recherche à se mobiliser encore plus pour la défense de leurs intérêts moraux et matériels et ceux d'un système éducatif de qualité pour le bien de la nation.

Fait à Ouagadougou le 12 août 2021

Ont signé

FESEB F-SYNTER SATEB SNEA-B

SNEP SNESS SPESS SYNAPAGER

SYNATEB SYNTAS SYNAVS SYNATRAS

SYNAPEP STAGE SYNATRENF

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CDP : L'ex-commissaire à la CENI, Boubakar Bouda rend sa démission

Thu, 12/08/2021 - 23:46

Par lettre signée du 11 août 2021 et adressée au président du parti,
Boubakar Bouda, jusque-là secrétaire national chargé des affaires juridiques et du contentieux, a rendu sa démission du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

"En toute action de l'homme, il faut un moment d'évaluation. C'est pourquoi, j'ai entrepris, depuis un certain temps, la soumission aux questionnements des finalités, des moyens et des méthodes d'action du groupe socio-politique auquel j'appartiens et dont je m'honore d'avoir servi avec la plus insoupçonnable des convictions. De ces questionnements, je conclus que la convocation permanente des hauteurs et d'une capacité novatrice dans l'approche du parti sur les enjeux internes et externes, nationaux et internationaux doit constituer un impératif. Malheureusement, l'appréhension actuelle de cet impératif est de nature à atteindre même les convictions les plus cimentées. En conséquence de quoi, en sus de diverses autres considérations, vous me voyez dans l'obligation de revisiter mon engagement politique au sein du CDP. C'est pourquoi, je viens très respectueusement à vous par la présente, pour vous notifier ma démission....du Congrès pour la démocratie et le progrès", lit-on dans la lettre.

Ancien membre du Conseil national de la transition (CNT) et ancien commissaire (2016-2021) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Boubakar Bouda occupait le poste de secrétaire national chargé des affaires juridiques et du contentieux du CDP, poste qu'il exerçait depuis le dernier congrès du parti en mai 2018. Avant son entrée à la CENI, M. Bouda était également connu à travers les plateaux des débats politiques, par lesquels il a longtemps défendu les causes et la vision du parti.

Contactées par téléphone, des sources de la direction politique nationale du CDP confirment la démission. Cependant déplorent-elles que ce soit après avoir échoué à se faire reconduire comme commissaire à la CENI qu'il décide de claquer la porte. "Il s'attendait à être reconduit à la CENI, oubliant quand même qu'il n'est pas le seul cadre du parti, il faut aussi permettre à d'autres de faire l'expérience. A ton tour, les autres ont œuvré pour que tu sois d'abord au CNT, puis à la CENI. Aujourd'hui qu'on ne t'a pas reconduit, tu refuses de soutenir les autres, comme si tu étais le seul. Ce n'est pas intéressant", a expliqué ce contact de la direction politique du parti.

Ce départ intervient quelques semaines après la démission du groupe de l'ancien ministre de la sécurité de Blaise Compaoré, Jérôme Bougouma, suivie de son adhésion au parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Bien avant eux, c'est l'ancien député (2015-2020), Dr Alfred Sanou qui enfourchait la même trompette.
Depuis son dernier Congrès en mai 2018, le CDP enregistre le départ de certains de ses cadres, les uns aussi connus et influents que les autres. Dans le lot des partants, certains ont ouvertement décrié la gestion du président du parti, Eddie Komboïgo.

O.L

Lefaso.net

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Solidarité : Le député Alassane Bala Sakandé offre 200 tonnes de maïs aux populations vulnérables du Kadiogo

Thu, 12/08/2021 - 23:45

Le député élu de la province du Kadiogo, Alassane Bala Sakandé, a offert aux populations vulnérables de la province du Kadiogo, 200 tonnes de maïs, ce jeudi 12 août au palais de la culture Jean-Pierre Guingané. C'est le bourgmestre de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, qui a réceptionné le don des mains du donateur.

Au Burkina, des ménages connaissent une période de soudure qui survient en début de saison des pluies notamment au mois d'août et s'étend jusqu'aux nouvelles récoltes. Durant cette période, les populations vulnérables ont des difficultés à passer ce moment difficile de l'hivernage. Cette situation est aggravée par l'insécurité avec le lot de déplacés internes. Fort de ce constat, le député de la province du Kadiogo, Alassane Bala Sakandé, a choisi cette période pour apporter un soutien aux populations vulnérables des 18 communes et arrondissements de ladite province.

Photo de famille

Ce don, essentiellement composé de 200 tonnes de maïs, est une aubaine pour les bénéficiaires. Partant du principe qu'on ne peut donner que ce qu'on a, Alassane Bala Sakandé a saisi l'occasion pour souligner que ce don est symbolique au regard des données statistiques de la population du Kadiogo (2,5 millions d'habitants). Dans ce cadre, il a clarifié que ces 200 tonnes de maïs mis à la disposition des populations vulnérables du Kadiogo n'est pas un geste politique même s'il reconnait être lui-même un homme politique. « Si c'était un geste politique, je me contenterais de réunir des responsables de mon parti et le faire », a fait savoir le donateur.

Pour la présente activité, les maires des 18 arrondissements et communes de différents bords politiques ont été associés. Ainsi, la distribution des vivres se fera par le biais des mairies. Soucieux de la gestion de ce don, le bienfaiteur du jour dit compter sur le maire de la commune de Ouagadougou, le haut-commissaire de la province du Kadiogo et le président du Conseil régional du Centre afin que la distribution puisse se faire dans la transparence.

Les officiels lors de la cérémonie

Dans la foulée, il a exprimé le souhait que ces vivres ne fassent pas l'objet de négociation ou de marchandage politique. « C'est avec cœur que nous faisons cela », a-t-il affirmé. S'adressant à ceux qui seront chargés de la distribution, il leur demande de le faire avec « bon cœur ». Parce que « quand on le fait avec bon cœur, c'est Allah le Seigneur qui pourra, comme on le dit chez nous, payer tout un chacun ». Dans la mise en œuvre de ce projet, le député Sakandé a bénéficié de l'accompagnement financier de bonnes volontés, envers lesquelles il a exprimé sa reconnaissance.

L'esprit du « Grand-Ouaga »

Concernant la distribution des vivres, le maire de la commune de Ouagadougou qui a réceptionné le don a pris l'engagement de tout mettre en œuvre pour que ces vivres puissent atteindre leurs cibles, c'est-à-dire les populations qui ont des difficultés pour se nourrir. Il va plus loin dans ses propos en ces termes : « Les communes du Kadiogo, avec les communes qui touchent Ouagadougou, se sont rassemblées et ont créé une communauté de communes c'est-à-dire une association d'intérêt public qui s'appelle « le Grand-Ouaga ». Dans ce Grand-Ouaga, il y a Loumbila, Sourougbila et bientôt Bigo. Ces vivres vont atteindre toute cette communauté de communes ».

Le maire de la commune de Ouagadougou a positivement apprécié

L'acte qui vient d'être posé ce matin doit en appeler. C'est le souhait du bourgmestre. Et il l'a exprimé : « C'est vrai que c'est vous qui êtes le leader de notre province sur le plan de la politique au niveau du parlement mais d'autres bonnes volontés sont appelées à faire également le geste. Parce que ça n'a l'air de rien mais effectivement nous sommes dans une période où les personnes vulnérables, avec ce lot de déplacés interne qui ont envahi nos villes, sont très sensibles à un don aussi modeste soit-il ».

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Hugues Fabrice Zango : « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat… »

Thu, 12/08/2021 - 23:40

Le Président du Faso a reçu en audience, ce jeudi 12 août 2021, Hugues Fabrice Zango, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.

Arrivé à Ouagadougou dans la nuit du dimanche 8 août 2021, Hugues Fabrice Zango reçoit les félicitations des autorités politiques et économiques du Burkina Faso.
Ce jeudi 12 août 2021, il était dans les locaux du Palais de Kosyam où il a été reçu par Roch Kaboré. « Je suis au Burkina Faso dans l'optique de partager cette première médaille olympique avec tout le peuple burkinabè, en particulier Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré », a indiqué le médaillé de bronze aux derniers Jeux Olympiques.

Hugues Fabrice Zango a aussi saisi l'occasion pour traduire ses remerciements au président du Faso qui l'a soutenu dans l'obtention de cette médaille olympique. « En 2019, lorsque j'étais revenu avec la médaille de bronze des championnats du monde, je lui avais soumis un projet, avec l'appui de la fédération et des autres structures, pour pouvoir ramener une médaille olympique », a-t-il ajouté.

(De gauche à droite), Hugues Fabrice Zango, Roch Kaboré, président du Faso, et Dominique Nana, ministre des Sports et des Loisirs

Du retour de Tokyo où il a inscrit une nouvelle page de l'histoire de l'athlétisme burkinabè, l'athlète a reçu plusieurs récompenses. Le président du Faso, selon ses dires, a salué ses efforts. « Le président du Faso m'a grandement gratifié pour ce résultat qu'on a pu obtenir, tous ensemble », a soutenu Hugues Fabrice Zango. Mais le ministre des Sports et Loisirs, Dominique Nana, a bien voulu garder une discrétion pour le « geste du président Kaboré ». « Nous n'allons pas révéler le montant de l'enveloppe qui a été remise à Hugues parce qu'au regard de la situation, nous ne voulons pas jeter l'athlète en pâture », a-t-il indiqué.

Hugues Fabrice Zango (chapeau) vise désormais la médaille d'or aux prochains Jeux Olympiques

Hugues Fabrice Zango a aussi révélé avoir soumis au chef de l'Etat un projet pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Outre cela, la Fédération burkinabè d'athlétisme de a sollicité l'appui du président du Faso pour la construction d'un centre d'entrainement de haut niveau en vue de pérenniser les acquis obtenus aux Jeux Olympiques de Tokyo. « Le Président a eu une oreille attentive à nos sollicitations et nous verrons les résultats dans les mois à venir », a indiqué Francis Sidibé, président de la Fédération burkinabè d'athlétisme.
L'athlète quittera bientôt le Burkina Faso afin de prendre part à des compétitions.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Cybercriminalité au Burkina : Le chantage à la vidéo ou à la webcam, l'un des modes opératoires le plus courant

Thu, 12/08/2021 - 23:34

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) a outillé les femmes et hommes de médias sur les infractions courantes et leurs modes opératoires en matière de cybercriminalité, le mécanisme de signalement des ces actes ainsi que l'utilisation professionnelle et responsable des TIC, ce mercredi 11 août 2021 à Ouagadougou. Ceci dans l'objectif de les mettre en phase avec l'évolution de ce phénomène en vue de mieux informer et sensibiliser les populations pour leur propre sécurité.

Des journalistes venus de divers médias ont été formés sur la cybercriminalité ce mercredi 11 août par la BCLCC. Dans le sens commun, la cybercriminalité regroupe l'ensemble des infractions susceptibles d'être commises ou facilitées par l'utilisation d'un système informatique, la plus part du temps connecté à un réseau. Définie de la sorte, les infractions issues de la cybercriminalité apparaissent sous diverses formes. Ce sont notamment les crimes purement informatiques, le concept de cyber guerre, les crimes traditionnels avec un élément informatique généralement connus sous formes de cyber escroquerie tel que le chantage à la vidéo par exemple.

Le lieutenant de police Mahamadou Daou.

Au moins 10 plaintes de chantage à la vidéo enregistrées au quotidien par la BCLCC

Le chantage à l'ordinateur via la webcam, ou à la vidéo à travers les réseaux sociaux, désigne un type d'escroquerie qu'utilisent des individus pour arnaquer leurs victimes en les menaçant de publier des vidéos ou des photos compromettantes qu'ils disent détenir de ces dernières. Les rançons demandées par les auteurs de ces actes qui vont de quelques centaines à plusieurs millions de francs CFA, sont réclamées en monnaie virtuelle (généralement en Bitcoin) ou par transfert d'argent à partir des réseaux de téléphonie mobile.

Ainsi, au Burkina Faso, Il ne se passe pas un jour sans que la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) n'enregistre au moins 10 plaintes de chantage à la vidéo.
A cela s'ajoute l'escroquerie dénommée par la Brigade, “Escroquerie à la sève de moringa”, un type de cyber escroquerie, qui consiste pour l'auteur à se faire passer pour une connaissance de ses victimes en usant de ruses jusqu'à leur soutirer de fortes sommes d'argent sans qu'elles ne s'en rendent comptent.

La Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC)

La plus grosse somme d'argent extorquée est de l'ordre de 104 millions de FCFA

Ce type d'escroquerie assez récurrent est expliqué ici aux hommes de médias par le lieutenant de police Mahamadou Daou. « On a été emmené à baptiser cette forme d'escroquerie “Escroquerie à la sève de moringa” parce qu'elle revenait très couramment. »

Mahamadou Daou illustrera le fonctionnement de ce mode opératoire à travers un exemple. « Je vous explique un peu comment ça marche. On a une victime qui est là, qui va recevoir un appel d'un soit disant étudiant qui réside à l'étranger. Il va d'abord se présenter comme un de ses anciens stagiaires qui est en France ou un autre pays et dira qu'il souhaite la mettre en contact avec un docteur pharmacien qui voudrait acquérir des produits au Burkina Faso. Ensuite l'étudiant va donner le numéro de la victime au pharmacien qui va l'appeler en la remerciant d'abord de la part de l'étudiant pour tout ce qu'elle a fait pour lui au Burkina Faso. Par la suite, le pharmacien après des échanges mettra la victime en contact avec le fournisseur (la personne censée leur fournir les produits). Ce dernier dira à la victime que les produits qu'elle souhaite acquérir sont disponibles mais qu'il ne dispose pas en ce moment de moyens pour se rendre sur les lieux afin de passer la commande. Il demandera donc à la victime de lui envoyer de l'argent pour effectuer le transport. Chose que fera la victime », a-t-il relaté.

Le lieutenant ira plus loin dans son récit en racontant que la victime ne se rendra absolument compte de rien au point de payer tous les frais qui lui seront demandés. Quelques temps après, le fournisseur appelle la victime pour lui dire que les produits qui l'intéressent, intéressent également d'autres partenaires tels que des chinois, des sud-africains etc.

Les journalistes présents au séminaire de sensibilisation sur la cybercriminalité

Le fournisseur fera savoir à la victime qu'elle devra faire vite si elle veut réellement entrer en possession de ces produits. Dès ces instants, la victime va rappeler le pharmacien pour lui faire le compte-rendu et lui dire d'envoyer les frais pour payer les produits auprès du fournisseur. Le pharmacien dira alors à cette dernière qu'il est présentement en réunion et lui demandera de payer les frais qu'il remboursera juste à la fin de sa rencontre. Chose que fera également la victime sans se douter de quoi que ce soit […] ».

Face à ces arnaques, la BCLCC en appelle à la vigilance des populations en prenant leurs précautions au regard des dangers liés à l'utilisation des TIC.
Ainsi, elle recommande à ses usagers d'éviter les téléchargements non seulement de logiciels douteux mais aussi sur ceux se trouvant sur des sites non fiables ou non officiels. Elle les invite à faire attention aux personnes qu'ils acceptent comme ami sur les réseaux sociaux. Le partage de contenus intimes est déconseillé et la prudence recommandée pour les offres d'emploi, de bourse ou de service.

La BCLCC préconise l'emploi de mot de passe robuste, des mots de passe différents pour chaque compte et le refus de les préenregistrer sur le net. Elle conseille le refus d'amitié de personnes inconnues, de faire attention aux lieux où l'on se connecte et de changer régulièrement son mot de passe.

Une fois victime, la Brigade recommande de ne pas céder à la pression ni payer de rançon et d'informer ses contacts des réseaux sociaux afin que l'individu soit bloqué.
En ce sens, les journalistes ont été sollicités pour véhiculer ces informations au grand public afin de réduire le plus possible les victimes de ces arnaqueurs.

Hamed NANEMA
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Procès des présumés terroristes : L'audience renvoyée au vendredi 13 août 2021

Thu, 12/08/2021 - 23:30

Aussitôt ouverte, l'audience de ce jeudi 12 août 2021 des présumés terroristes est renvoyée. "Le mouvement d'humeur du service d'escorte des présumés terroristes (Garde de sécurité pénitentiaire, GSP) a paralysé la chaîne", a fait savoir le tribunal.

Normalement, trois dossiers étaient à l'ordre du jour. Ces dossiers sont renvoyés à la prochaine session. L'audience va donc reprendre demain vendredi.

Lefaso.net

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Burkinabè de tout le pays, unissons-nous !

Thu, 12/08/2021 - 23:25

Dans cette tribune, Lazare Tiemtoré, expert en prévention et gestion des conflits, appelle les Burkinabè à l'union pour faire face à la situation sécuritaire délétère. Il déplore, surtout, l'attitude de certains « Burkinabè qui trouvent le moyen de se réjouir » de ces moments difficiles, soutenant que « le président Roch Kaboré serait incapable de garantir la sécurité » au peuple.

Le bilan est lourd et fait très mal. Une trentaine de nos forces de défense et de sécurité ont été lâchement assassinés en une semaine. C'est comme si le ciel nous tombait en ce moment sur la tête. Même les Burkinabè les plus rationnels commencent sérieusement à se poser la question suivante, qu'avons-nous fait à Dieu ?

Hélas, en ces moment difficiles pour notre nation et notre peuple, des Burkinabè trouvent moyen de s'en réjouir. Ces Burkinabè, qui, depuis 2016, font tout pour faire passer la thèse selon laquelle, le Président Roch Kaboré serait incapable de garantir la sécurité à notre peuple. Le pire, c'est de faire croire que notre pays vivait plus en paix sous le régime de Blaise Compaoré. Certainement, que du temps de Blaise, le Burkina Faso n'était pas une cible directe des attaques terroristes. Mais, peuvent-ils nous dire à quel prix ce dernier avait-il acheté la paix ?

Le pire, c'est de faire croire que la solution miracle serait d'absoudre Blaise et consorts de tous les crimes pour lesquels ils sont poursuivis devant la justice. Comment passer en pertes et profits tous ces nombreux morts de cette triste époque de notre histoire ? Quand bien même il le voudrait, comment le Président du Faso peut-il instruire la justice dans le sens de l'absolution de ces crimes de sang ? Le pire de la bêtise, c'est de laisser penser qu'un coup d'Etat serait la solution miracle à ce qui se vit.

Le pire, c'est de croire qu'ils vont désarmer leur haine d'avoir été chassés légitimement du pouvoir en 2014. Ils se sont jurés de faire regretter à notre peuple l'insurrection populaire. Appliquant à merveille la doctrine de Machiavel, tous les moyens sont bons pour parvenir à leur fin. Ils ne démordront pas. Tout leur baiser n'est que farce. Tel judas qui trahit Jésus, jusqu'au bout ils trahiront notre peuple.

La succession, et la virulence des attaques terroristes de ces derniers jours inquiètent légitimement tous les Burkinabè. En effet, cela fera deux mois que le président a lui-même pris la tête du ministère de la défense et il a rencontré l'ensemble des forces de défense dans un dialogue. Une restructuration du secteur de la défense verra le jour très bientôt.

Dans son dernier discours à la nation, le Président a annoncé l'idée de changement de doctrine militaire pour relever le défi de l'insécurité. Et c'est en ce moment que les ennemis du peuple passent à l'offensive. Harcelés les populations et les forces de défense. Et faire assurer le service après-vente par des activistes sans emploi, ni de parcours professionnel bien établis. Certains ont été recrutés depuis l'Occident pour diffuser le plus d'informations fausses, inexactes ou déformées sur la situation nationale.

Deux, parmi ces activistes sont notoirement célèbres sur la toile, Aminata Rachow qui a renoncé à la nationalité burkinabè au profit de la nationalité allemande et Ibrahim Maiga, citoyen américain. Entretenus, financièrement et matériellement par les réseaux de la famille Compaoré, leur tâche est simple. Par tous les moyens, diffuser au maximum les attaques contre les forces de défense et de sécurité et les populations. Derrière les pseudos analyses qu'ils font sur les événements tragiques, ils jubilent en réalité.

Pour s'en convaincre, Rachow et Maiga désertent la toile chaque fois que les soldats du peuple gagnent des combats. Les services de renseignement devraient vérifier pour savoir si ces sinistres personnages ne sont pas en complicité avec les groupes terroristes. Au plan national, un de leur complice a osé appeler à commettre un coup d'Etat. Il a été interpellé par la sécurité. Nous osons espérer qu'une procédure judiciaire sera engagée contre ce sinistre individu et ses complices, tous tapis dans l'ombre.

Les représentations diplomatiques en Allemagne et aux États-Unis se devraient à défaut de mener une action judiciaire, attirer l'attention des autorités de ces pays sur les actions de déstabilisation de ces personnes. Une Allemande peut-elle appeler à un coup d'Etat au Burkina Faso ? Un citoyen américain peut-il se faire défenseur des actes terroristes ?

Au regard de ce contexte de manipulation de l'information, notre peuple doit rester vigilant et prudent pour ne pas laisser se justifier toutes les formes de forfaiture. Ce n'est pas dans la division que nous parviendrons à vaincre l'hydre terroriste. Tout en insistant sur la responsabilité du gouvernement à garantir la sécurité de notre peuple, nous devons redevenir simplement des Burkinabè patriotes comme l'avait voulu le président Thomas Sankara et les gouvernants qui l'avaient précédé. Seule la force des institutions doit prévaloir pour assurer la stabilité et la paix.

Le terrorisme se nourrit et prospère plus facilement dans les Etats frappés par l'instabilité et qui ne disposent pas d'institutions fortes. L'actualité du Mali vient comme pour nous rappeler que jamais un coup d'État ne peut venir à bout des problèmes structurels comme les attaques lâches perpétrées par les terroristes. Ce sont plus d'une cinquantaine de personnes civiles qui ont été lâchement assassinées ces 48h au Mali.

Il est donc révolu le temps de cette Afrique des hommes forts. En 2009, devant le parlement ghanéen, le président Obama rappelait à juste titre que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts mais plutôt d'institutions fortes.

Il est évident que le peuple ne peut pas supporter continuellement ces attaques répétées. Aucun peuple, ne l'accepterait. Mais que faire alors ? Comment traiter dans l'urgence des questions structurelles assez complexes ?
Il n'y pas de recette miracle. Les questions étant politiques, il faudra apporter des réponses politiques qui peuvent se résumer en quelques points définis de façon générale :

1. Renforcer le sentiment national par la justice sociale
2. Renforcer la confiance des populations en les institutions
3. Poursuivre les efforts de reconstruction d'une armée nationale au service du peuple
4. Vider avec plus de célérité le passif des dossiers judiciaires les plus emblématiques
5. Renforcer l'élan patriotique des Burkinabè

Tiemtoré Lazare
Expert en prévention et gestion des conflits

Categories: Afrique

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