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Updated: 2 months 2 weeks ago

Martine Kaboré, la commerçante qui se bat pour « que Dieu se souvienne » des veuves et nécessiteuses

Fri, 27/08/2021 - 01:00

Martine Kaboré est une femme battante qui n'est plus à présenter dans le monde de la transformation et de la commercialisation du beurre de karité ; un métier qu'elle exerce avec passion. A la faveur de la 2e édition de la foire communale des associations partenaires de la commune de Ouagadougou, nous l'avons rencontrée. Elle lève un coin du voile.

Veuve et mère de six enfants, Martine Kaboré est issue d'un milieu relativement modeste. Rien ne la prédestinait à un parcours professionnel hors-du-commun qui est le sien. Aujourd'hui, elle est un modèle pour la gent féminine. Quatrième adjointe du maire de la commune de Ouagadougou, dame Kaboré a développé un goût prononcé du commerce dans les années 2000. De productrice de savon de lessive, elle se lance dans la production et la transformation du beurre de karité, jadis considéré comme « le cacao » du Burkina.

De nos jours, elle n'a de cesse d'explorer quelques marchés de la sous-région. Le Sénégal l'a déjà adoptée. « Je commercialise une variété de produits faits à base du beurre de karité. Les pommades, j'en ai au moins 16 variétés (dont des pommades médicinales, de beauté, etc.). Et les savons, plus d'une vingtaine de variétés », explique cette femme battante.

Si elle a choisi ce corps de métier, c'est avant tout pour des raisons financières. Ainsi témoigne-t-elle, « la mort d'un mari n'est pas une fatalité ».
Faisant sienne cette philosophie, elle crée en 1994, l'association Rim-tinrinbsom dont elle est la présidente. Rim-tinrinbsom est un vocable moaga qu'on peut traduire par « que Dieu se souvienne de nous ». Cette association regroupe des veuves et des nécessiteuses. Au moment où nous l'avions interviewée, son association comptait 402 membres. Sa création a permis à bien de femmes de s'en sortir grâce aux activités qu'elles mènent au quotidien notamment la transformation et la commercialisation du beurre de karité.

« Depuis 1994, nous avons fait beaucoup de choses avec les femmes. Elles ont eu des vélos à crédit pour se déplacer aux fins de pouvoir acheter de petites marchandises qu'elles revendent dans les marchés et yaars. Avec ce qu'elles gagnent dans leur business, elles arrivent à assurer les besoins de leurs familles. Après ça, j'ai formé 45 femmes dans le nettoyage. Cette activité de formation en nettoyage a été prise en compte par le ministère de la Femme. Aussi, plusieurs femmes de mon association ont été recrutées à la mairie pour le balayage des rues. Présentement, j'ai une quarantaine de femmes qui balaient les rues de Ouagadougou et une quinzaine qui s'activent dans l'entretien et le nettoyage du yaar de Baskuy », détaille Mme Kaboré avec la satisfaction d'avoir accompli un acte utile.

Son association, c'est toute sa vie

Impact du Covid-19

C'est donc avec beaucoup d'émotion qu'elle remercie ses partenaires ( le ministère de la Femme, CRET et la mairie de Ouagadougou) pour avoir pensé à « ces pauvres femmes » qui portent sur leurs épaules un lourd fardeau. Mais Mme Kaboré ne compte pas s'arrêter là. Son ambition est de contribuer à mettre fin à cette pauvreté qui les assaille. De cette association est née la marque « Takan cosmétique international » pour se démarquer de ses concurrentes. Les produits de cette marque génèrent un chiffre d'affaires non négligeable que la première responsable préfère ne pas révéler.

A la faveur de la 2e édition de la foire communale des associations partenaires de la commune de Ouagadougou, les membres de Rim-tinrinbsom ont exposé sur les étals, leur savoir-faire. Une tactique qui marche, apparemment bien, puisque le public n'a pas marchandé son déplacement. A l'instar d'autres secteurs, l'apparition du Covid-19 a freiné les activités de cette association.

Sa présidente par ailleurs quatrième adjointe du maire de la commune de Ouagadougou, confie : « Avant, on participait à deux foires à Dakar qui vraiment faisaient notre affaire. Malheureusement, depuis janvier 2020, on n'a plus effectué de sortie hors de Ouagadougou ». Pourtant, la consommation des Ouagavillois ne fait pas vivre son homme, selon elle.

Parlant du fonctionnement de l'association, elle a positivement apprécié l'esprit de cohésion qui règne entre les membres. « Je vous ai parlé de veuves et de nécessiteuses. Nous sommes tenues de nous entendre. Il faut qu'il y ait la cohésion pour qu'on puisse se soutenir. Il y a une parfaite cohésion entre les membres de l'association. On se soutient mutuellement. Avec l'apparition du Covid-19, beaucoup de femmes ont eu des dons de vivres. Malheureusement, nous on n'a pas eu cette chance. L'association a alors déboursé des sous pour mettre à la disposition des membres nécessiteuses, une tonne de riz », assure Martine Kaboré.

Mme Kaboré invite les femmes à se battre afin de se réaliser après le décès de leurs maris

Un projet en gestation

Martine Kaboré a un projet qui lui tient à cœur : La construction d'un centre de production à grande échelle pour satisfaire les besoins de la clientèle. Le terrain d'une superficie de 1 022m2 est déjà un acquis. Restent les moyens financiers pour le démarrage effectif des travaux.

« Les financiers sont très compliqués. Or, sans financement tu ne peux pas avancer. On demande aux personnes, aux institutions, aux bonnes volontés de nous faire confiance et de nous soutenir pour que nous puissions aller de l'avant », lance comme appel Martine Kaboré. En plus de cette difficulté, elle a relevé le manque de moyen logistique.

En reconnaissance pour ses actions en faveur de la femme, Martine Kaboré a reçu à deux reprises les insignes des Collectivités locales. Comme vœux, elle souhaite que Dieu épargne le Burkina du Covid-19, qu'il donne la force aux dirigeants de pouvoir combattre les terroristes. « Ils font peur. On ne peut pas dormir la nuit. Si quelqu'un voyage, on ne sait pas s'il va revenir ou pas », dit-elle, anxieuse.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mauvais état des voies : Les habitants de l'arrondissement 9 entendent demander la démission du maire si rien n'est fait

Fri, 27/08/2021 - 00:55

Le jeudi 26 août 2021, les jeunes de l'arrondissement 9 sont sortis massivement pour bloquer les issues de la mairie. La raison de cette manifestation : des promesses de rénovation non tenues. Cette manifestation qui a failli prendre une mauvaise tournure a finalement été gérée par le deuxième adjoint au maire.

C'est le deuxième mouvement d'humeur en une semaine, et le quatrième depuis le 18 août 2021. Le lundi 23 août, la population de l'arrondissement 9 s'était mobilisée pour exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis de la mauvaise gestion communale caractérisée par l'état défectueux des infrastructures routières. Suite à ces évènements, des engins de chantiers avaient débuté les travaux. Mais la population déplorait le fait que le maire ne soit pas venu à leur rencontre pour prendre connaissance de leurs préoccupations. Ce faisant, une autre mobilisation avait été prévue pour jeudi 26 août 2021.

Ce jeudi, le mot d'ordre de la manifestation était clair : « Nous, pas bouger ! ». Pour faire pression sur la mairie de l'arrondissement 9 afin qu'elle rénove la route, plusieurs jeunes se sont mobilisés pour bloquer les issues du quartier Kamboinssin. « Nous avons décidé de bloquer les voies pour que les actes suivent les mots. Si vous empruntez les routes de l'arrondissement 9, c'est un calvaire. Si ta femme doit accoucher et que tu dois l'emmener à l'hôpital, si Dieu ne vous aide pas, elle risque de perdre la grossesse, même l'ambulance est obligée de faire des détours pour rejoindre le goudron. Donc tant que les routes ne seront pas rénovées nous allons continuer à sortir », explique Amadé Daré, un manifestant.

Cette manifestation se voulait pacifique. Le porte-parole de la population, Moussa Ouédraogo, qui dirigeait la troupe affirme qu'ils ne sont pas là pour aggraver la situation. « Ce qu'ils ont décidé ne nous arrange pas. Nous sommes là aujourd'hui pour exposer tout ce qui ne vas pas afin que des solutions soient trouvées », affirme-t-il.

« Nous étions là, nous sommes là et nous resterons là, et si les choses ne vont pas dans le bon sen, ils verront ce qu'on fera » Ouédraogo Moussa, porte-parole des populations.

Par ailleurs, le mauvais état des routes n'est pas la seule préoccupations des riverains. Yakouba Ouédraogo, représentant de l'association « Tout pour le 9 », déplore également « le manque de feux tricolores, le manque d'éclairage des principales voies, de ralentisseurs sur l'axe bitumé. Le manque et l'état dégradant des services sanitaires. L'absence de services de sécurité tels que le commissariat et la gendarmerie, le manque de terrains de sport, de maison de jeunes, de centres culturels et de formation pour les jeunes, et l'insuffisance des établissements scolaires publics ou communaux. »

Ainsi, pendant près d'une heure, les accès à la mairie étaient bloqués. Les manifestants réclamaient la venue du maire, « sinon ce serait eux qui iront vers lui. » C'est ainsi que quarante minutes plus tard, le deuxième adjoint au maire s'est présenté pour entamer les négociations. Après de longs échanges, les populations et la mairie se sont entendues pour que d'ici deux semaines les travaux de rénovation dans l'ensemble de l'arrondissement 9 soient pour la plupart en phase finale.

Le deuxième adjoint au maire Amadé Sawadogo a rassuré les populations

Cette manifestation, qui a bien failli dégénérer, a pris fin de façon pacifique. Les manifestants ont accordé un délai de 72 heures à la mairie de l'arrondissement 9 pour rénover la route principale qui traverse la mairie et deux semaines pour les autres voies des secteurs 37, 38, 39 et 40. Toutefois, la population dit rester sur ses gardes et n'hésitera pas « à se remobiliser avec pour but cette fois-ci d'obtenir la démission du maire. »

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
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Categories: Afrique

Burkina Faso : 1405 infrastructures de stockage et de warrantage répertoriées

Fri, 27/08/2021 - 00:50

Afin de disponibiliser des données spécifiques sur les caractéristiques et la géolocalisation des infrastructures de stockage et de warrantage, la direction générale de la promotion de l'économie rurale et la direction générale des études et des statistiques sectorielles, ont procédé à un inventaire national des dites infrastructures. Cet exercice, premier du genre au Burkina Faso, a permis de recenser au total 1405 infrastructures de stockage et de warrantage. Afin de partager les résultats de cet inventaire avec l'ensemble des acteurs du domaine agricole, un atelier de dissémination se tient ce jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou.

L'inventaire national des infrastructures de stockage et de warrantage a été mené du 3 au 13 décembre 2020, grâce à l'appui financier de la Banque africaine de développement (BAD). Rappelons que le warrantage est un système par lequel les paysans utilisent une partie de leur production (en les stockant) comme garantie pour obtenir des crédits auprès des institutions financières. Lorsque les prix deviennent plus intéressants, ils retirent les denrées des magasins, les vendent et remboursent les crédits.

Une vue des participants

Du fait des crises sécuritaire et sanitaire, plusieurs localités n'ont pu être couvertes par l'opération. Toutefois, elle a permis de répertorier en tout 1405 infrastructures dont 300 magasins de warrantage, 983 magasins de stockage et 92 conserveries.
L'ensemble de ces infrastructures ont une capacité de stockage de 232 500 tonnes, dont 77% pour les magasins de stockage et 19% pour les magasins de warrantage. En 2020, ce sont au total 5697 tonnes de vivres qui ont pu être stockées dans les magasins de warrantage, permettant ainsi aux organisations paysannes de mobiliser un peu plus de 311 millions de FCFA de financement auprès des institutions financières.

Abdoulaziz Ouédraogo, directeur général de la promotion de l'économie rurale

Des difficultés révélées

L'inventaire a aussi révélé des difficultés de fonctionnement des différentes infrastructures. En effet, 36,7% des magasins de stockage et 8,7% des magasins de warrantage ne disposent pas d'équipements adéquats pour leur bon fonctionnement. Et le directeur général de la promotion de l'économie rurale, Abdoulaziz Ouédraogo, d'inviter l'ensemble des acteurs impliqués dans la mise en place et l'exploitation de ces infrastructures à plus de rigueur dans la planification et l'exécution de leurs programmes d'activités.

Abdoulaziz Ouédraogo a souligné que les résultats de cet inventaire vont constituer un véritable outil de travail et de choix judicieux à la disposition de l'Etat, des projets et programmes, des partenaires techniques et financiers, et des organisations paysannes dans leurs actions de développement des infrastructures de mise en marché des produits agricoles.

Armelle Ouédraogo
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Burkina : Le ministre délégué à la Défense, élevé au grade de général de brigade

Thu, 26/08/2021 - 21:52

Selon l'Agence d'information du Burkina (AIB), le ministre burkinabè délégué à la Défense, le colonel-major Aimé Barthélémy Simporé, a été élevé au grade de général de brigade par le président du Faso Roch Kaboré, ce jeudi 26 août 2021.

Signalons que le général de brigade, Aimé Barthélémy Simporé, a été nommé ministre délégué à la Défense, le mercredi 30 juin 2021, suite au remaniement du gouvernement.

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Fada N'Gourma : Un mort et un blessé suite à l'effondrement d'un bâtiment

Thu, 26/08/2021 - 21:31

Un bâtiment du marché central de Fada N'gourma s'est effondré dans la matinée de ce jeudi 26 août 2021, rapporte la Radio Taanba. Cet incident a causé la mort d'un adolescent et blessé une femme.

Le bâtiment en question était mis hors usage suite à un incident qui avait endommagé les boutiques en septembre 2011. Les commerçants sous le choc disent être fatigués d'interpeller l'autorité municipale pour la réhabilitation dudit bâtiment, ajoute le média.

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Crédit photo : Radio Taanba Fada

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Ligue des champions 2021-2022 : Bayern et Barcelone se retrouvent, Ronaldo et Messi aussi ?

Thu, 26/08/2021 - 21:30

Le tirage au sort de la Ligue des champions 2021-2022 s'est tenu ce jeudi 26 août 2021.

Groupe A : Manchester City, PSG, RB Leipzig et Club Bruges
Groupe B : Atlético de Madrid, Liverpool, FC Porto et Milan AC
Groupe C : Sporting Club du Portugal, Borussia Dortmund, Ajax Amsterdam et Besiktas

Groupe D : Inter Milan, Real Madrid, Shakhtar Donetsk et Sheriff Tirsapol
Groupe E : Bayern Munich, Barcelone, Benfica Lisbonne et Dynamo Kiev
Groupe F : Villareal, Manchester United, Atalanta Bergame et Young Boys de Berne
Groupe G : Lille, FC Séville, RB Salzbourg et Wolfsbourg
Groupe H : Chelsea, Juventus, Zénith Saint-Pétersbourg et Malmö

Pour cette saison, c'est visiblement le groupe B qui va être surnommé "groupe de la mort".

Avec la rumeur de l'arrivée de Cristiano Ronaldo à Manchester City, les amoureux du ballon rond rêvent de revoir la star portugaise face à son rival de tous les temps Lionel Messi, actuel joueur du PSG.

Prix UEFA saison 2020-2021

Pour avoir remporté le trophée de la saison dernière, le club anglais Chelsea, rentre avec plusieurs prix individuels. Seul un joueur de Manchester City a pu s'adjuger un sacre :

Le Français de Chelsea, N'Golo Kanté, est élu meilleur milieu de terrain
Le Norvégien du Borussia Dortmund Erling Haaland est élu meilleur attaquant
Le Portugais de Manchester City, Ruben Dias, est élu meilleur Défenseur
Le Sénégalais de Chelsea, Edouard Mendy, est élu meilleur gardien
L'Italien de Chelsea, Jorginho a remporté le prix du joueur de l'année de l'UEFA
L'Allemand de Chelsea, Thomas Tuchel, est élu meilleur entraîneur de la saison 2020/21 de Ligue des Champions.

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Burkina Faso : Des députés se lancent dans la lutte contre la désertification à travers le reboisement à Komki Ipala

Thu, 26/08/2021 - 20:06

Le Réseau parlementaire pour la croissance verte et les services écosystémiques (RP-CVES) a procédé ce jeudi 26 août 2021, à la mise en terre de plus de 300 plants dans le village de Lao situé dans la commune rurale de Komki Ipala à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. Un acte qui marque le lancement officiel des activités du réseau qui entend contribuer à la sauvegarde de l'environnement grâce à la mise en œuvre de son programme d'activités.

Le coordonnateur du RP-CVES met en terre un baobab

La cérémonie officielle du lancement des activités du réseau parlementaire (RP-CVES) par la plantation d'arbres dans le bosquet Salifou Diallo, s'est tenue ce jeudi 26 août 2021 au sein du village de Lao, dans la commune de Komki-Ipala.
Patronnée par le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, représenté par la vice-présidente Marie Chantal Boni, cette activité est l'élément précurseur de bien d'autres initiatives qui permettront au RP-CVES d'apporter sa pierre à la préservation de l'environnement au Burkina Faso.

« Nous avons choisi “Le Bosquet Salifou Diallo” pour lieu de démarrage de nos activités d'abord pour honorer la mémoire du Dr. Salifou Diallo mais aussi pour la singularité de notre réseau qui œuvre au bien-être des populations à travers des actions contribuant à sauvegarder l'environnement », a souligné le coordonnateur du RP-CVES, Yemboado Georges Namoano.

Yemboado Georges Namoano, le coordonnateur du RP-CVES

Il a précisé qu'en cette période du mois de l'arbre initié au Burkina Faso, il ne serait pas intéressant que le lancement de leur réseau se fasse dans des bureaux feutrés, toute chose qui justifie leur sortie sur le terrain en ce jour pour faire face aux défis qui s'imposent à leur lutte.

La vice-présidente, Marie Chantal Boni, a quant à elle déploré les actes égoïstes des hommes qui concourent à la détérioration des ressources naturelles sans penser à la génération future. Elle a félicité et encouragé les membres du RP-CVES et a signifié qu'il était tout à fait normal que le président de l'Assemblée nationale accompagne une telle initiative dans un contexte marqué par des catastrophes naturelles sur le plan mondial.
Le coordonnateur du RP-CVES qui a planté un “Baobab” a expliqué que cela représentait pour lui « la pérennité de la vie naturelle symbolisant la durabilité et la puissance ».

Marie Chantal Boni, vice-présidente représentant le président de l'Assemblée nationale

Présentation du réseau parlementaire…

Créé le 6 avril, le réseau parlementaire pour la croissance verte et les services écosystémiques a obtenu son autorisation le 21 avril 2021. Il comprend 20 députés membres dont un bureau de dix membres et deux commissaires aux comptes et est assisté par trois agents du personnel parlementaire.

Le RP-CVES a pour but de contribuer à la promotion de la croissance verte inclusive au Burkina Faso pour une résilience climatique et la préservation de nos ressources naturelles. Il poursuit les objectifs suivants :
Appuyer les pouvoirs publics, les collectivités locales et autres acteurs dans (i) la promotion de l'efficacité énergétique, des technologies propres et du développement durable, la préservation de la biodiversité et la protection et la valorisation des biens et services écosystémiques ;

Marie Chantal Boni plantant un arbre

Promouvoir la coordination et l'alignement des actions parlementaires sur l'environnement avec les cadres internationaux existants afin de créer des synergies entre les objectifs mondiaux et nationaux ;
Renforcer la compréhension et soutenir la mise en œuvre des ODD à l'horizon 2030 ; [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Hamed NANEMA
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Categories: Afrique

Les impacts environnementaux de la mise en œuvre des politiques du développement durable au Burkina Faso

Thu, 26/08/2021 - 19:30

Les facteurs de déforestation sont à la fois naturels et humains au Burkina Faso. Mais, les facteurs anthropiques semblent prendre le dessus. Pour résoudre ce problème, l'Etat burkinabé a pris un certain nombre d'engagements visant à la protection des ressources forestières. Parmi ces politiques, il y a le développement durable. Cette politique a certes donné des résultats positifs dans l'environnement burkinabé, mais le bilan est mitigé au regard de certaines situations.

LE CONTEXTE DE MISE EN ŒUVRE DU DEVELOPPEMENT DURABLE AU BURKINA FASO

La prise en compte de la variable « environnement » dans la définition des politiques et stratégies de développement est remarquable ces dernières années sur le devenir des différentes sociétés. Entre 1990 et 2010, le Burkina Faso a perdu une moyenne de 59.900 ha de formations forestières, soit 0,87% par an.

Au total, entre 1990 et 2010, le pays a perdu 17,5% de son couvert forestier, soit environ 1.198.000 ha. Entre 1978 et 1987 une superficie de 1.706.000 hectares de forêts naturelles a été convertie en couverts végétaux d'origine anthropique, soit un rythme moyen de conversion de 170 600 hectares par an. Face à cette dégradation du couvert végétal, l'Etat burkinabé a depuis fort longtemps mis en place des plans de riposte parmi lesquels, nous pouvons citer :

le programme national de lutte contre la désertification en 1970 (reboisement à grande échelle)

les programmes bois de village et leur concrétisation en un programme national de foresterie villageoise en 1984 ;
le lancement des trois luttes en 1985 : lutte contre les feux de brousse, la coupe abusive du bois et la divagation des animaux.
le plan d'action national pour l'environnement (PANE) adopté en 1991 et révisé en 1994.

le plan d'environnement pour le développement durable (PEDD) adopté en 2002. Il cherche à combler les insuffisances du PANE en prenant en compte les programmes et stratégies relatifs notamment à la lutte contre la désertification, aux changements climatiques, à la biodiversité, à la gestion intégrée des ressources en eau etc. Ces différentes politiques ont donné quelques résultats au Burkina Faso :

la réalisation de plus de 30 000 hectares de plantations villageoises et industrielles ;
l'élaboration de 650 000 hectares de plans d'aménagement et de gestion des forêts naturelles… Si le bilan des politiques publiques dans le cadre de la protection de l'environnement est positif, il reste à bien d'égard des difficultés entre autres la faible prise en compte des intérêts des populations cibles dans l'organisation des actions sur le terrain. C'est ainsi que des années plus tard, le concept de lutte contre la désertification a évolué pour prendre en compte des aspects liés au développement en général et la gestion des ressources naturelles en particulier.

Le développement durable qui est « un type de développement qui réponde aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs besoins », propose un cadre ambitieux pour notre avenir à tous, qui repose sur une triple exigence d'intégrité environnementale, d'équité sociale et bien sûr d'éfficacité économique. Où il est question de développement, mais d'un développement qui met l'accent sur le « mieux » plutôt que le « plus », qui choisit d'affronter la complexité, la diversité et le long terme.

L'environnement est l'ensemble des ressources naturelles (faune, flore, sol, eau ...), le cadre de vie bâti ou non bâti, les activités humaines qui s'effectuent dans ce milieu et qui sont susceptibles d'avoir des incidences sur le milieu pouvant affectés ou non la santé du citoyen.

Il convient de noter qu'on distingue l'environnement quantitatif qui fournit des biens et l'environnement qualitatif qui implique la notion de cadre de vie et de qualité de vie.
De manière pratique il se compose des ressources naturelles, d'une part, du cadre de vie des citoyens d'autre part.

UN BILAN MITIGE AVEC DE NOUVEAUX DEFIS

La dernière décennie au Burkina Faso est marquée par l'apparition de problèmes environnementaux d'un autre ordre avec une certaine acuité, ouvrant un autre front de bataille.

Ces problèmes se posent en terme de pollutions et de nuisances diverses dues à une insuffisance ou absence de gestion des eaux usées domestiques et excréta, du drainage des eaux pluviales, des déchets solides municipaux, des déchets industriels hospitaliers et dangereux, de la pollution atmosphérique, des émissions des gazs à effet de serre, des végétaux aquatiques envahissants.

Fondamentalement liées à un ensemble de facteurs combinés dont la croissance démographique remarquable, le processus d'urbanisation accélérée, la diversification et l'intensification des activités de production du secteur formel et du secteur informel, la pauvreté et l'insuffisance de prise de conscience des populations, ces pollutions et nuisances entraînent de nos jours une nette détérioration du cadre de vie, avec en prime des impacts négatifs sur la santé des populations, aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural.

En zone urbaine, les systèmes de gestion existants sont essentiellement constitués par des latrines traditionnelles et des puisards. Ces installations sont sources de nuisances olfactives et

de prolifération d'insectes et d'animaux nuisibles. Plus de 10% de la population ne disposent d'aucune infrastructure d'assainissement. En milieu rural seulement une partie infime de la population a recours à des latrines pour l'élimination des excréta. La nature est abusivement utilisée à cette fin d'où la menace permanente du péril fécal.

La gestion durable des ressources naturelles est un enjeu important en matière de préservation
de la qualité de l'environnement. Les défis à relever à ce niveau sont :
la restauration des terres et la lutte contre la désertification,
la maîtrise des ressources en eau,

l'amélioration de la contribution du secteur de l'environnement à l'économie nationale,
la préservation de la diversité biologique,
la maîtrise des changements climatiques,
la maîtrise des biotechnologies.

Les différents défis précités justifient la création d'un ministère qui s'occupe des questions forestières et montre aussi tout l'enjeu que représente les ressources forestières pour l'Etat burkinabé. La création du Ministère de l'Environnement et du Tourisme en 1976, pour s'occuper spécifiquement des questions de la gestion durable des ressources forestières, fauniques et halieutiques traduisait toute l'importance que le gouvernement accordait aux ressources naturelles renouvelables.

Si de nos jours les missions de ce ministère devenu Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie (MECV) en 2002 ont évolué pour prendre en compte la problématique de l'environnement en terme de cadre de vie c'est-à-dire l'assainissement, la pollution, la question de gestion durable des ressources naturelles restait au centre des principales préoccupations du département au regard de leurs implications sociales et économiques considérables dans la vie des populations.

A partir de 1990, des mesures législatives et réglementaires furent adoptées par l'Etat pour une meilleure orientation des politiques publiques sur la question de la gestion durable des ressources forestières. Parmi ces mesures nous pouvons citer la constitution adoptée le 02 Juin 1991 qui prône la protection absolue de l'environnement et l'appartenance des ressources naturelles au peuple. En son article 14, elle garantit cette appartenance des ressources naturelles au peuple et la possibilité de les utiliser pour améliorer leurs conditions de vie.

Donc, depuis les années 1990, précisément en 1994, le Burkina Faso a signé la convention internationale de lutte contre la désertification et les « engagements nationaux » lancé par le Chef de l'Etat. A travers ces engagements, il y a le programme de « 8000 villages, 8000 forêts) qui devinrent « un département, une forêt », et le projet, « une école, un bosquet », qui devint plus tard « une école, un verger ».

En 2019, le Burkina Faso a institué, la journée nationale de l'arbre (JNA) dont la première édition fut célébrée le 10 août 2019 à Tenkodogo et la deuxième édition fut célébrée le 8 août 2020 à Banfora dans la province de la Comoé. La protection de l'environnement et la gestion durable des ressources forestières a donné quelques résultats satisfaisants. En effet, ce sont au total 5 436 hectares de terres dégradés des zones protégées qui ont été récupérées ainsi que la production de 13 794 195 plants en 2017.

L'aménagement de plus de 119 700 ha de forêts (Burkina Faso, Convention sur la Diversité Biologique, 2014, p.85.) La production et mise en terre environs 35 822 107 plants (Burkina Faso, Convention sur la Diversité Biologique, 2014 p.96). Les différents efforts de protection des ressources forestières sont vains du fait de la pauvreté des populations surtout rurales.

Les liens entre pauvreté et dégradation des ressources naturelles sont si évidents, qu'il importe d'en tenir compte dans la stratégie de réduction de la pauvreté. Il faut donc une intensification de la lutte contre la désertification à travers des actions multisectorielles qui garantissent aux populations un usage responsable et durable des ressources naturelles.

A ce niveau l'Etat, à travers la valorisation des PFNL a montré aux populations la place de ces produits forestiers pour l'amélioration de leurs conditions de vie tels que la filière karité. Il est constaté de nos jours un intérêt et un engouement particuliers autour du domaine de l'environnement pour des questions d'intérêts économiques et financiers évidents. Cet engouement a conduit à une implication réelle des populations pour une gestion durable des ressources au profit des générations présentes et futures. Et cela renforce davantage la protection des ressources forestières à fortes potentialités en PFNL.

Eléments de bibliographie

DELBARD (O.), 2004, « Enjeux et perspectives du commerce équitable pour un développement durable de l'Afrique subsaharienne » in Colloque Développement durable, leçons et perspectives tome 1, Ouagadougou (Burkina Faso), 1er au 4 juin 2004, p.327.

loi n°014/96/ADP du 23 mai 1996 portant réorganisation agraire et foncière.
la loi n°005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant maintien des équilibres écologiques, de préservation et de valorisation des ressources naturelles.
la loi n°006/97/ADP du 31 janvier 1997 portant code forestier au Burkina Faso
Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie, 2004, Rapport national sur la gestion durable des forêts au Burkina Faso, pp.9-10.

SULSER (M.) et al., 2000, Elaboration d'un Code local pour la gestion des ressources naturelles : le cas de la province du Bam au Burkina Faso, Dossier n°98, iied, p.4.

Dr HIEN Sourbar Justin Wenceslas
HISTORIEN
Chargé de Recherche à l'INSS/CNRST

Categories: Afrique

Mali : L'ancien premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga écroué pour une affaire de fraude présumée

Thu, 26/08/2021 - 18:40

Au Mali, l'ex-premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga est écroué pour une affaire de fraude présumée, ce jeudi 26 août 2021, annonce l'Agence france presse (AFP).

« Soumeylou Boubèye Maïga a été mis ce jeudi sous mandat de dépôt par la Cour suprême du Mali dans une affaire d'atteinte aux biens publics », a précisé un membre de la Cour suprême, qui a requis l'anonymat, précise la source.

Il est interrogé dans le cadre de l'achat en 2014, alors qu'il était ministre de la défense, d'un avion présidentiel, une acquisition épinglée par le Bureau vérificateur général (BVG), autorité malienne indépendante, qui a dénoncé des pratiques de surfacturation, de détournement de fonds publics, de fraude, de trafic d'influence et de favoritisme.

« Cette affaire d'avion présidentiel peut éclabousser beaucoup de monde, c'est peut-être le début d'une grande lessive », a commenté un ancien haut fonctionnaire malien.

Soumeylou Boubèye Maïga, un proche du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), renversé il y a un an, doit être interrogé sur l'achat d'un avion présidentiel en 2014, alors qu'il tenait le portefeuille de la défense.

Lefaso.net
Crédit photo : L'Opinion.fr

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Burkina-Assurance : L'agence SONAR Solidarité ouvre ses portes à Kilwin

Thu, 26/08/2021 - 17:59

SONAR, le leader des assurances, se rapproche davantage de sa clientèle, à travers l'ouverture d'une nouvelle agence au quartier Kilwin de Ouagadougou, sur l'avenue Yatenga. Baptisée « Solidarité », cette nouvelle agence a été inaugurée, ce jeudi 26 août 2021, par le directeur général adjoint de SONAR-IARD, Jean-Marie Vianney Béyi.

Cette agence, qui vient porter à 20 le nombre des agences installées sur l'ensemble du territoire, est l'initiative d'Adama Zoungrana, celui-là même qui a assumé plusieurs responsabilités technico commerciales au sein du groupe pendant plus de 30 ans.

Les proches et anciens collaborateurs du promoteur ont répondu présent à l'appel

« S'il y avait un temple des personnalités qui ont marqué le secteur des assurances burkinabè, il y figurera en très bonne place », a déclaré le directeur commercial de SONAR-IARD, Brama Sako, avant de vanter les qualités professionnelles et humaines de celui qui ne fait plus désormais partie du cercle des retraités.

L'engagement du promoteur

« Cette agence constitue la preuve concrète de mon engagement de faire en sorte qu'ici ou ailleurs où elle va se déployer, que quand on parle assurances, on ne voit que la SONAR ; l'accès de la SONAR et de ses produits à toutes et à tous », a déclaré Adama Zoungrana qui se définit désormais comme un cordon ombilical du Groupe SONAR.

Adama Zoungrana, promoteur de l'Agence Sonar Solidarité

Selon le directeur général adjoint de SONAR-IARD, Jean-Marie Vianney Béyi, l'assurance n'est rien d'autre que la « Solidarité » et le nom de l'agence résume toute la philosophie du Groupe. Il a réitéré la disponibilité de la « maison commune » à accompagner le nouveau promoteur dans l'édification de l'agence.

Brama Sako, directeur commercial de SONAR-IARD

« Nous sommes sereins »

« Cette agence à n'en point douter est promise à un bel avenir mais cela passe par une bonne gestion, l'efficacité commerciale dont vous avez déjà toutes les astuces et le respect du traité de nomination. Un traité qui n'a aucun secret pour vous car vous avez veillé à son application pendant longtemps et aujourd'hui vous êtes de l'autre côté et nous sommes sereins quant à votre capacité à être un modèle », a déclaré le directeur commercial de SONAR-IARD, Brama Sako.
En rappel, l'ouverture de l'agence de Kilwin intervient après celle de Pissy et celle de Wemtenga respectivement en juillet et juin 2021.

Herman Frédéric Bassolé
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net

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Littérature religieuse au Burkina : Père Basile Paré exhorte les chrétiens à faire un dépassement « du San Gôlô au Christ Vainqueur »

Thu, 26/08/2021 - 17:00

« Du San Gôlô au Christ Vainqueur ». C'est le titre de la toute première œuvre du père Basile Paré, curé de la paroisse Saint Augustin de Bissighin (Ouagadougou). Dans cet ouvrage de 89 pages, l'auteur fait une ‘'christologie'' du « Christ Vainqueur » à partir d'une anthropologie du Gôlô puisé dans le dialecte san qui signifie vainqueur, champion, héros. Lefaso.net est allé à sa rencontre, ce jeudi 26 août 2021 pour en savoir davantage.

Lefaso.net : « Du San Gôlô au Christ Vainqueur », c'est votre toute première œuvre littéraire. Pouvez-vous nous expliquer le sens et le choix de ce titre ?

Père Basile Paré : Le terme "Gôlô" au sens strict désigne un vainqueur, un champion de lutte, un héros de guerre. C'est dans l'épreuve qu'on reconnaît le héros ou le Gôlô. Ainsi, pour être considéré comme un Gôlô dans la société san d'antan, il fallait avoir fait la guerre et y avoir abattu quelqu'un. Abattre un ennemi à la guerre, c'était un acte de bravoure, de vaillance. Aussi, la lutte traditionnelle est un sport très répandu en pays san. Elle est pratiquée dans tous les villages et c'est ce qui explique la photo de couverture de l'œuvre. À ce titre, le Gôlô est perçu comme un défenseur des couleurs de son village, un sauveur, un libérateur.

Pour écrire ce document, je suis parti d'un constat au niveau de nos fidèles chrétiens. Il faut savoir que de nombreux chrétiens ont une foi divisée, une foi qui n'est pas totalement enracinée au Christ, une foi déconnectée du Christ, Gôlô par excellence. En plus, dans les moments critiques de l'existence (maladie, mort...) un grand nombre de chrétiens baptisés et confirmés, sans avoir rompu avec les pratiques culturelles de l'Église font recours aux forces occultes (consultation des devins ou féticheurs).

Père Basile Paré, curé de la paroisse Saint Augustin de Bissighin, auteur de l'œuvre "Du San Gôlô au Christ Vainqueur"

Comment peut-on confier sa vie à un être contingent, qui n'est pas éternel ? Si le Gôlô dans la culture san est perçu comme l'homme le plus fort, le plus puissant, le libérateur, combien plus le Christ, Gôlô par excellence, est le plus fort, le plus puissant par sa passion, sa mort et sa résurrection ?

De quoi parlez-vous concrètement dans cet ouvrage ?

Mgr Anselme Sanon disait dans Chemin de christologie africaine que « voir le visage du Christ, reconnaître son visage africain, c'est lui trouver un nom africain. D'où l'intérêt des Africains pour mettre à jour dans leurs traditions culturelles, les titres, noms et vocables susceptibles de permettre une meilleure intelligence du mystère du Christ. » Dans cet ouvrage, j'ai essayé de faire un rapprochement et surtout un dépassement entre le San Gôlô et le Christ Vainqueur. Comment susciter une adhésion totale et vitale du chrétien san au Christ Vainqueur ? C'est dire donc que ce document a vraiment une vocation pastorale.

La première partie de l'œuvre (chapitre III) montre comment le Gôlô est perçu dans le milieu san : l'homme le plus fort, le sauveur et libérateur. La deuxième partie est intitulée "Christ, Gôlô par excellence''. Autrement, vous passez de la culture africaine à la religion chrétienne en passant par la foi. Pensez-vous que la culture et la religion sont compatibles ?

La culture et la religion sont complémentaires. La culture permet de mieux comprendre l'évangile pour mieux vivre sa foi, et l'évangile aide le croyant à éclairer sa culture dans sa pratique. Partant de là, il est clair que la culture et la religion sont compatibles.

Biographie de l'auteur

Quelle est votre message à travers ce livre ?

Cet ouvrage est en fait une sorte de catéchèse que je donne aux chrétiens. Certes, il est enraciné dans la culture san mais au-delà de cette culture, le message qu'il porte est adressé à tout le monde. Le concept de Gôlô énonce clairement le désir de la victoire sur le péché par la puissance rédemptrice de Jésus-Christ. Pour moi, la vie chrétienne est une lutte quotidienne et permanente pour sortir de l'obscurantisme vers l'éclatante lumière de la résurrection. Puisse cet ouvrage, en lequel se révèle un esprit sachant se mettre en appétit des choses essentielles, et dont l'objectif est la pastorale, aider les chrétiens à faire un dépassement du "San Gôlô au Christ Vainqueur".

Où et à combien peut-on avoir l'ouvrage ?

L'ouvrage est disponible dans les différentes paroisses de la ville de Ouagadougou, à la librairie Jeunesse d'Afrique au prix unitaire de 2000 FCFA.

Interview réalisée par Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant au Burkina : Une recommandation pour sa traduction en langues nationales

Thu, 26/08/2021 - 17:00

Le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire, Seydou Soulama, a présidé la cérémonie d'ouverture de l'atelier de diffusion des recommandations issues de la présentation des 4e, 5e, et 6e rapports périodiques du suivi de la mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant. Un atelier, tenu ce jeudi 26 août 2021, qui a également connu le lancement officiel de l'élaboration des 7e et 8e rapports de ladite charte.

Depuis sa ratification à la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE) en 1990 et 1992, le Burkina Faso s'est engagé à soumettre périodiquement aux différents comités des rapports sur les mesures prises pour leur application. C'est donc de ces rapports qu'il a été question au cours de cet atelier ouvert ce 26 août 2021 à Ouagadougou.

Vue des participants

Il s'est agi notamment de la diffusion des recommandations issues de la présentation des 4e, 5e et 6e rapports périodiques de suivi de la mise en œuvre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant ainsi que du lancement officiellement de l'élaboration des 7e et 8e.

Pour le directeur de cabinet de la ministre en charge de la Famille, Seydou Soulama, cet atelier se veut un cadre de partage et d'échange sur lesdites recommandations. Des recommandations qui, selon le secrétaire permanent du conseil national pour l'enfance, Silvain Zoungrana, s'élèvent à une centaine pour ces trois rapports, dont le renforcement de la capacité financière des différentes structures de protection et de promotion des droits de l'enfant, et la traduction de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant en langue traditionnelle pour faciliter la compréhension de tous les acteurs.

Silvain Zoungrana, secrétaire permanent du conseil national pour l'enfance

Prise en charge des victimes de violences et la répression des auteurs

Mais au-delà de ces recommandations, le directeur de cabinet, Seydou Soulama, a noté sa satisfaction en raison des acquis enregistrés dans les domaines de la coordination des actions de protection, le renforcement du système national de protection à travers la prévention, la prise en charge des victimes de violences et la répression des auteurs, etc.

Au titre des acquis, Seydou Soulama a cité, entre autres, l'adoption de la stratégie nationale 2020-2024 de protection de l'enfant et de ses outils de suivi, la mise en place d'un plan d'urgence pour assister les personnes déplacées internes dont le nombre s'élevait à la date du 31 juillet 2021 à 1368 164 personnes réparties sur 274 communes d'accueil soit 60,73% d'enfants. A cela s'ajoutent l'opérationnalisation progressive de la budgétisation sensible au genre et aux droits de l'enfant, et également l'admission du Burkina comme « Pays pionnier » pour mettre fin aux violences faites aux enfants.

Seydou Soulama, directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l'Action humanitaire

Ces points de satisfaction satisfont aussi l'un des partenaires du Burkina à savoir l'ONG Eriks. Car, selon le chargé de suivi de la qualité des programmes au sein de l'ONG, Paul Kambou, l'une des satisfactions, c'est de voir que le Burkina Faso produit ces rapports en lien avec les efforts qui sont faits dans le cadre de la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant.

Paul Kambou, chargé de suivi de la qualité des programmes à l'ONG Iriks

Toutefois, il a fait savoir que bien que ces progrès aient été enregistrés dans la mise œuvre des instruments juridiques au Burkina, de nombreux défis restent à relever en matière de promotion et protection des droits de l'enfant. Et c'est pourquoi il invite tous les acteurs à s'engager résolument dans une synergie d'action pour l'épanouissement harmonieux de l'enfant au Burkina.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Promotion des investissements en Afrique : Le président du Faso participe au sommet du « G20 Compact with Africa »

Thu, 26/08/2021 - 16:56

(Ouagadougou, 26 août 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, prendra part ce vendredi 27 août 2021 par visioconférence, au sommet économique du « G20 Compact with Africa » qui se tient à Berlin en Allemagne.

Ce sommet qui est à sa quatrième édition, se veut une occasion de promotion de l'attractivité des investissements privés en Afrique.

Au cours de cette rencontre, les chefs d'État et de gouvernement se pencheront sur les moyens d'améliorer l'environnement des affaires et de manière substantielle les cadres macroéconomique, commercial et financier en Afrique.

La conférence abordera également la problématique de la production de vaccins en Afrique.
A ce jour 12 pays africains dont le Burkina Faso, ont rejoint l'initiative « G20 Compact with Africa ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Burkina : Les hôpitaux de Ouagadougou ont urgemment besoin de sang (pédiatre)

Thu, 26/08/2021 - 16:21

Ouagadougou, 26 août 2021(AIB)-« La semaine dernière j'étais de garde et j'ai assisté au décès de trois enfants. La situation est déplorable dans tous les hôpitaux de la ville. On a urgemment besoin de sang. On n'a pas de sang du tout et c'est vraiment sérieux. C'est une collecte d'urgence qu'on veut faire pour essayer de sauver la situation », tel est le cri de cœur du médecin-pédiatre Madibèlè Kam.

Il invite les citoyens en bonne santé à se rendre massivement les 26 et 27 aout 2021 à hôpital Bogodogo et à l'hôpital de District de Boulmiougou (ex CMA de Pissy) pour donner un peu de leur sang, afin de sauver des vies en cette période de pluies où sévit grandement le paludisme.

« La Chaine de solidarité pour la santé et l'éducation, organise en partenariat avec la Société burkinabé de pédiatrie, la Coordination santé de la commune de Ouagadougou et le Centre national de transfusion sanguine, 48 heures de don de sang au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo et à l'hôpital de district de Boulmiougou.

2 lieux, 2 jours pour sauver des vies !!!!
Travailleurs, usagers , riverains des hôpitaux concernés, vous êtes tous conviez les 26 et 27 août à faire le don de ce précieux liquide qu'est le sang pour sauver des vies.

Contacts : 60 89 97 63 et 78 83 83 60. »

Agence d'information du Burkina
Source : Chaîne de solidarité pour la Santé et l'Education.
Photo d'archive Dr Madibèlè Kam : Le Pays.

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Cheick Amidou Ouédraogo, sélectionneur de l'équipe nationale de rugby du Burkina : « Avec un peu d'accompagnement, l'avenir du rugby s'annonce radieux »

Thu, 26/08/2021 - 16:18

Le rugby est une discipline sportive peu connue au Burkina Faso. Si ce sport collectif est encore loin de détrôner le football, il fait cependant de plus en plus d'adeptes. Malgré les nombreuses difficultés que rencontre l'équipe nationale, elle a pu se qualifier dans le top huit africain aujourd'hui. Selon le sélectionneur Cheick Amidou Ouédraogo, « avec un peu d'accompagnement, l'avenir du rugby s'annonce radieux au Burkina Faso ».

Le Burkina Faso va jouer pour la première fois, la Coupe d'Afrique des Nations de rugby en 2022. En effet, malgré leur lourde défaite face au Zimbabwe, l'une des meilleures équipes d'Afrique au rugby, les étalons rugby sont toujours dans la course pour les quarts de finale dont les huit pays qualifiés sont désormais connus. Il s'agit de l'Algérie, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Kenya, de la Namibie, de l'Ouganda, du Sénégal et du Zimbabwe.

Selon le sélectionneur de l'équipe nationale de rugby, Cheick Amidou Ouédraogo, plusieurs facteurs ont conduit à cette défaite et notamment à cet écart au niveau du score (101 à 03). Il a reconnu que même si l'équipe burkinabè n'avait pas de chance de gagner le match face au Zimbabwe, « si elle s'était bien préparée, elle pouvait réduire considérablement cet écart de score », a-t-il dit.

AB1 : Photo de famille de l'équipe nationale de rugby (photo d'illustration)

Avant de poursuivre : « Le Zimbabwe fait partie des grandes nations du rugby africain. Et le Burkina est une jeune nation. Le pays vient d'être affilié à la World rugby et c'est ce qui nous a permis de jouer contre les grandes nations. Avec notre affiliation, nous étions classés parmi les 20 premières équipes africaines. Ainsi, aux éliminatoires qui se sont déroulés au Burkina, nous avons pu battre le Burundi et le Cameroun. Ce qui nous a permis de nous qualifier parmi les 12 meilleures équipes du continent. C'est ainsi que nous avons croisé le Zimbabwe et la Tunisie.

Il faut noter que le Zimbabwe est dans le top deux africain, donc forcément il y avait un écart conséquent. L'équipe burkinabè a rencontré beaucoup de difficultés liées au report du tournoi. Cela a occasionné l'absence de plusieurs joueurs titulaires au sein de l'équipe. Et comme le match n'était pas encore sûr, nous n'avons pas pu faire de regroupement, donc on n'a pas eu une bonne préparation. C'est ce qui nous a donné ce résultat que nous avons déploré aussi. L'équipe du Zimbabwe pouvait nous battre, mais la manière de nous battre était due à notre mauvaise préparation », a expliqué Cheick Ouédraogo.

Un grand exploit pour l'équipe nationale de rugby

Il a par ailleurs exprimé sa joie face à cette qualification de l'équipe nationale pour la Coupe d'Afrique des Nations qui va se jouer l'année prochaine. Il estime ainsi que cette victoire est un grand exploit pour l'équipe nationale. « Même si les gens ne peuvent pas trop comprendre. Le Burkina fait partie aujourd'hui du top huit africain. Je pense qu'une jeune nation comme le Burkina dans le top huit mérite d'être accompagnée », a-t-il indiqué. C'est pourquoi, il a lancé un appel à tous les partenaires, aux fils et aux filles du pays, afin qu'ils voient les efforts des acteurs du rugby qui se battent au quotidien pour le rayonnement de cette discipline sportive au Burkina.

Cheick Ouédraogo plaide pour un accompagnement de l'équipe nationale de rugby

« De façon sincère, le rugby a de l'avenir au Burkina surtout quand on voit les potentialités que le pays a aujourd'hui. Nous avons beaucoup de bras valides qui peuvent jouer au rugby. Si le rugby est accompagné, nous pouvons mieux faire que ça », s'est-il convaincu. Avant de plaider pour des infrastructures de qualité afin de permettre l'entrainement des équipes. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
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Mauvais état des voies : Les habitants de l'arrondissement 9 derechef en mouvement

Thu, 26/08/2021 - 14:40

C'est le deuxième mouvement d'humeur en une semaine et le quatrième depuis le 18 août 2021 . Le lundi 23 août , la population de l'arrondissement 9 s'était mobilisée pour exprimer son ras-le-bol vis-à-vis de la mauvaise gestion communale caractérisée par l'état défectueux des infrastructures routières.

Cette manifestation n'avait pas porté ses fruits, selon les manifestants qui sont ressortis ce jeudi 26 août déterminés à se faire entendre.

Ayant bien failli dégénérer, cette démonstration populaire a pu être maîtrisée suite à la sortie du deuxième adjoint au maire M. Amadé Sawadogo qui a promis que l'ensemble des travaux de rénovation des routes de l'arrondissement 9 débutera sous peu.

Les manifestants ont accordé un délai de 72h pour rénover la route principale qui traverse la mairie, faute de quoi une autre mobilisation serait organisée jusqu'à l'exigence du départ du maire.

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Ministère de l'Economie numérique : Au 2e trimestre 2021, les projets et programmes ont un taux d'exécution physique d'environ 55%

Thu, 26/08/2021 - 14:00

Le ministère de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale tient ce jeudi 26 août 2021 à Ouagadougou, une revue des performances des projets et programmes au deuxième trimestre de l'année 2021. La présente revue, en plus de l'examen des performances, va intégrer le partage d'expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des projets et programmes de développement.

Le ministère de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale dispose actuellement de cinq projets et programmes. Il s'agit de trois projets en exécution que sont le Projet Backbone national des télécommunications, le Projet e-Burkina et le Projet d'appui au développement des technologies de l'information et de la communication (PADTIC/BKF-021).

Parmi les cinq projets, il y a un en clôture, qui est le Programme régional des infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest, projet du Burkina Faso (FA-PRICAO-BF), et un projet en démarrage, le Programme d'identification unique pour l'intégration et l'inclusion régionale en Afrique de l'Ouest au Burkina Faso (WURI).

Une vue des participants à la revue trimestrielle

Avec ces projets, le ministère ambitionne de réduire la fracture numérique et de contribuer substantiellement au développement économique et social du pays. « Il y a trois projets qui concernent les infrastructures. On investit dans les infrastructures pour améliorer la connectivité et la bande passante internationale. C'est le débit internet qu'on cherche à améliorer.

Il y a un projet qui concerne les services, pour l'édification d'une administration performante, à travers le projet e-Burkina, qui par le support des TIC doit permettre à l'administration d'être encore plus efficace. Les autres, c'est l'investissement à travers la fibre optique, l'investissement à travers les équipements pour améliorer la connectivité internet dans notre pays », explique Hugues Christian Lingani, directeur général des études et des statistiques sectorielles.

Hugues Christian Lingani, directeur général des études et des statistiques sectorielles.

Pour s'assurer de la bonne marche des différents projets et programmes, le ministère tient chaque trimestre une revue des performances. Cette revue se veut un cadre de concertation des acteurs sur la dynamique de mise en œuvre des projets et programmes et est coordonnée et pilotée par la Direction générale des études et des statistiques sectorielles sur la base de données collectées chaque trimestre auprès des coordonnateurs de ces projets et programmes.

Au cours de la présente revue, au titre du 2e trimestre de l'année 2021, il s'agit pour les participants d'analyser les performances des différents projets et programmes, mais également de formuler des recommandations pour une plus grande efficacité dans la mise en œuvre des projets et programmes et de partager l'expérience de la planification du projet WURI.

Photo de famille

Un taux d'exécution satisfaisant

A en croire Saidou Yanogo, conseiller technique représentant la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale à la cérémonie d'ouverture de la revue, les taux de réalisation des projets et programmes sont encourageants. « Pour ce 2e trimestre, la moyenne des quatre projets réalisent au niveau physique, un taux d'exécution qui est satisfaisant, il est au-dessus de 55%. Au niveau financier, nous ne sommes pas tout à fait satisfaits parce que la moyenne des projets est autour de 32%. Mais il y a une bonne note, c'est que nous avons constaté qu'au 2e trimestre, il y a eu un bond significatif qui a été réalisé, c'est-à-dire qu'il y a une bonne dynamique qui a été enclenchée, même si le résultat global est en dessous de nos attentes », a laissé entendre M. Yanogo.

Saidou Yanogo, conseiller technique représentant la ministre de l'Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale

La revue du 2e trimestre de l'année 2021 des projets et programmes intègre une innovation ; il s'agit du partage d'expériences et de bonnes pratiques en matière de gestion des projets et programmes de développement. Selon Saidou Yanogo, cette innovation va aider les différents acteurs de l'écosystème du numérique à mieux faire face aux défis auxquels ils seront confrontés.

Justine Bonkoungou
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Burkina : Bangane Bomboma, le pépiniériste passionné de plantes médicinales

Thu, 26/08/2021 - 13:30

Bangane Bomboma, alias Emmanuel, est un jeune pépiniériste spécialisé dans la production de plantes aromatiques et médicinales à Ouagadougou. Également féru d'aviculture, il possède une basse-cour d'environ 150 têtes de pigeons, de cailles et des oies. Bangane utilise sa pépinière pour soigner les hommes et les animaux. Installé dans le quartier Tanghin depuis 2018, le jeune homme d'origine togolaise est intarissable sur les bienfaits des plantes. Portrait.

Bangane est né à Atakpamé, dans la préfecture d'Ogou, dans la région des Plateaux, en république togolaise. C'est là-bas qu'il fait ses études primaires et secondaires entre 1997 et 2012, à l'école privée Gamaliel et au collège Saint Albert le Grand, où il obtient le baccalauréat.

Le bac en poche, le premier fils de la famille est contraint d'abandonner sa scolarité par manque de moyens financiers. « Après le Bac, je ne pouvais pas continuer mes études, faute de moyens. Ma maman était malade et la famille était démunie. Je me suis battu pour pouvoir continuer mes études comme tout le monde, mais malheureusement je n'ai pas eu d'issue. Il fallait que je me lance dans la vie », confie-t-il. Bangane dépose donc ses bagages dans la capitale du pays des Hommes intègres en 2013 pour être un apprenti réparateur de parebrises. Mais très vite, Bangane abandonne. « Mon objectif était de pouvoir travailler pour aider ma maman à se soigner. Mais malheureusement, les choses évoluaient très lentement et ne suivaient pas la logique que je voulais. J'étais obligé d'arrêter. Je n'ai pas terminé l'apprentissage », explique-t-il. Il plie alors bagages et rentre dans son Togo natal, mais dans l'espoir de revenir au Burkina.

Au Togo, la famille de Bangane lui conseille d'essayer autre chose. Il avait déjà en projet de retourner au Burkina pour concrétiser un projet de vente de pièces détachées d'automobiles qu'il avait avec un autre jeune burkinabè. C'est ainsi qu'il se rend à nouveau à Ouagadougou au Burkina en 2014. Malheureusement, le projet est un échec. « Décidemment, je n'ai pas de chance avec les voitures », se dit le jeune Bangane. « J'étais obligé de travailler dans un maquis en tant que serveur pendant quatre mois », explique-t-il.

Puis, il intègre pendant deux ans une entreprise biomédicale, avant de se retrouver dans un laboratoire d'analyses médicales comme secrétaire et coursier. C'est là-bas qu'il se découvre une passion pour les plantes et les animaux.

Grâce aux réseaux sociaux, Bomboma découvre l'élevage des cailles. « Tout a commencé par les animaux en 2018. Je suivais les statuts d'un ami qui avait fait une publication pour vendre des cailles », explique-t-il. Après avoir approfondi ses recherches sur les cailles dont il avait déjà vu le nom mentionné dans des versets bibliques, il décide alors de se jeter à l'eau. Il débute avec quatre mâles et une femelle. C'est aussi le début de ses difficultés. « Quand j'ai commencé, je voyais qu'ils se battaient à un moment. Je ne comprenais pas pourquoi », explique-t-il. Pour lui, le fait que ses cailles se battaient était dû à leur nombre. Bomboma décide alors d'augmenter l'effectif en rachetant le reste des cailles de son ami. Il se retrouve avec trois femelles et treize mâles. Le problème ne disparaît pas.

Le Noni, une plante médicinale qui stimule le système immunitaire

Je suis mon propre cobaye

L'apprenti éleveur apprendra par la suite qu'il fallait mettre ensemble un mâle et quatre femelles. A ses cailles, il ajoute d'autres espèces : des pigeons locaux et de diverses origines (africaine, européenne, américaine... ) ; de la caille locale et la ‘‘caille jumbo'', des oies de Toulouse et de Guinée.

Après les difficultés rencontrées dans l'élevage des cailles, Bomboma renforce ses connaissances à travers des recherches sur internet pour ne plus répéter les mêmes erreurs et assouvir sa curiosité. Il tombe sur l'ortie (communément appelé ‘‘tim'' au Burkina) qui a des qualités thérapeutiques pour les humains. Cette plante réveille en lui son instinct de pépiniériste guérisseur. Bomboma continue ses recherches sur les plantes et leurs propriétés thérapeutiques. « À force de soigner les animaux, j'ai constaté après des recherches, que ces plantes, peuvent guérir les êtres humains. Je me suis demandé pourquoi ne pas mettre cela en valeur ? Et au fur et à mesure j'ai continué des recherches sur des maladies fréquentes que la médecine n'arrive pas à soigner, pour proposer des solutions et venir en aide à ces personnes à un prix abordable », explique-t-il.

Dans sa pépinière, on peut trouver des plantes comme le pissenlit, qui selon lui, peut être utilisé dans le traitement du cancer, dans le traitement des problèmes urinaires ou pour la régulation du sang. On y trouve également le romarin, l'artemisia, le noni, le pissenlit africain…

De nos jours nombreux sont ceux qui disent pratiquer la pharmacopée, mais qui sont en réalité des charlatans. « Sur ce plan, affirme le pépiniériste, chacun a son objectif. Le mien, c'est d'abord aider les gens. Le gain, c'est après. Mon objectif c'est d'abord chercher à faire du bien. Si je suis arrivé à ce niveau actuel, c'est par les encouragements des gens qui ont été guéris par les plantes que j'ai prescrites. »

Il affirme avoir guérit plusieurs personnes à partir de plantes ou de tisanes. Il s'agit principalement des femmes souffrant de règles douloureuses, de trompes bouchées sans compter des personnes qui souffrent « de petites maladies comme les maux de têtes, l'insomnie ». Bomboma assure qu'il teste d'abord ses produits sur lui-même. « Je me soigne avec mes plantes et je suis mon propre cobaye », déclare-t-il.

Le Lahore noire une race de pigeon très répandue au Burkina

Goulots d'étranglement

Même si Emmanuel arrive à vivre de ses activités, les difficultés ne manquent pas. Parmi les principales, il y a d'abord le problème de terrain. Vivant dans une cour en location, il ne peut se permettre de tout faire. Selon ses explications, il ne peut pas se permettre de planter certains grands arbres qui coûtent chers, dont les branches sont utilisées pour faire des boutures.

Ensuite, le problème d'eau se pose avec acuité. Emmanuel utilise l'eau de l'ONEA, ce qui n'est pas vraiment adapté à la production de plantes biologiques. « J'ai demandé à creuser un puits, mais les propriétaires de la cour n'ont pas été favorables. Pourtant, pour mes activités, il faut un puits ou un forage où l'eau est naturelle », explique-t-il.

Emmanuel est responsable de l'entreprise Élevage Famille B2. Il a un employé à temps plein et une dizaine de contractuels qui l'épaulent. Aux jeunes, il conseille « la persévérance et l'amour de ce que l'on fait ». Pour lui, on n'a pas besoin de beaucoup pour entreprendre. Il faut oser se lancer avec le peu qu'on a. Mais avant tout, il préconise la passion dans le domaine dans lequel l'on désire entreprendre.

Yidalawala Isaac Ki-Zerbo (Stagiaire)

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Avis de recrutement d'un Conseiller crédit

Thu, 26/08/2021 - 10:30

Le Cabinet C.R.I recrute pour le compte d'une Institution de microfinance le profil suivant :

Intitulé de l'emploi

Conseiller crédit

Nombre

01

Qualifications /Expérience

Être titulaire d'un diplôme de niveau Bac + 5 en finances, comptabilité, gestion ou tout autre diplôme équivalent ;
Justifier d'une expérience professionnelle de cinq (05) ans à un poste similaire dans une Institution de finance ou de micro finance
Attributions :

Sur l'organisation et la coordination de l'ensemble des activités
La supervision de la bonne circulation de l'information au sein du service ;
Le dénouement des situations entravant le bon fonctionnement du service ;
La veille informationnelle sur les activités du service et leur bon acheminement (rapports et situations) ;
La veille sur la motivation continue de tout le service ;
L'organisation de séances d'échanges et mise en commun de pratique dans le but de standardisé les activités ;

L'organisation du développement des compétences de tous les acteurs ainsi que l'organisation en duo pour favoriser les remplacements en cas d'absence ;
La mise en place et le pilotage d'un système d'écoute de la clientèle et l'optimisation de l'utilisation et de l'intégration de ces informations au processus décisionnel ;
La veille concurrentielle pour soutenir les activités de pénétration ou de maintien du marché ;
L'organisation des missions de suivi des performances (productivité, efficacité et rendement) des agences ;

L'évaluation des chefs d'agence et prise des mesures en vue de l'atteinte des objectifs fixés.
Sur la promotion des produits et le développement de la base de clientèle et des portefeuilles
L'organisation et le pilotage des activités de commercialisation des produits de l'institution ;
La supervision de tous les calendriers de promotion, sensibilisation, démarchage de grande envergure ou sur site ;

Le suivi des tableaux de bords de vente des produits et services.
Sur la supervision de toutes les opérations de l'institution dans un souci de fluidité, d'accessibilité et de sécurité.
La supervision de la gestion du patrimoine de tous les sites ainsi que des dispositions physiques pouvant faciliter les opérations en guichets ou sur le terrain ;
Superviser le maintien des bonnes dispositions du réseau pour une expérience client optimale (positionnement des guichets, disposition au sein des guichets, hygiène et propreté, etc.) ;

Faire la veille sur l'accueil et la satisfaction de la clientèle ;
Participer activement aux opérations de grandes envergures comme les opérations avec des partenaires etc ;
Le suivi du budget d'exploitation du service et des recommandations ;
Le coaching du service dans la réalisation des activités prévues dans le plan opérationnel annuel ;

L'organisation et le suivi du reporting de gestion (circulation ascendante et descendante des différends tableaux de bords de gestion).
Sur la supervision de la prise des engagements et leurs respects ainsi que la participation active à la validation des demandes :
La coordination de l'activité de crédit de toute l'institution ainsi que de l'ensemble du personnel chargé du crédit ;

La conduite des réunions périodiques avec les chargés ;
Le suivi des gros risques et l'analyse des performances de chaque agent de terrain ;
La validation des informations des dossiers de demande de crédit ;
La participation à l'étude de dossiers de crédit au sein du comité interne du crédit ;
La production des procès-verbaux sanctionnant les réunions du Comité de Crédit Interne ;

L'introduction des dossiers d'inscription hypothécaire au juridique ;
L'instruction de dossiers de la mainlevée d'hypothèque ;
La supervision des recouvrements des créances de l'institution ;
L'étude des demandes de rééchelonnement de crédits à soumettre au Comité Interne de Crédit pour approbation ;
L'analyse des rapports généraux et projection périodique du service crédit ;
L'Analyse des rapports de diagnostic des agences et les résultats obtenus.
Sur la Planification stratégique
Le suivi et l'accompagnement des agences dans la planification annuelle des activités ;

L'élaboration et la mise en place avec les différentes agences des stratégies par rapport aux lignes des épargnes disponibles ;
Le suivi de l'élaboration du plan opérationnel annuel aligné sur le plan d'expansion de l'institution ;
L'Assistance des chefs d'agence dans l'atteinte des objectifs fixés ;
Le suivi de l'élaboration et la mise en œuvre des stratégies d'assainissement du portefeuille crédit/épargne ;
La Proposition à la Direction Générale des objectifs de croissance interne à chaque agence ;

L'élaboration et la mise à jour du plan d'expansion et des projections financières de l'Institution ;
L'élaboration de concert avec ses collaborateurs du plan opérationnel et du budget du département ;
La contribution à la planification/budgétisation et au suivi de l'Institution ;
L'Assistance de la Directrice Générale dans l'accomplissement de sa mission.

Il devra produire des statistiques mensuelles sur son service : évolution et performances du portefeuille par agent, par guichet et par agence, la répartition par produits, par secteur d'activités, par type d'activité.

1. Conditions Générales :
Etre âgé au plus de 50 ans au 31 décembre 2021 ;
Etre de nationalité burkinabé ;
Nature du contrat : contrat à durée déterminée d'une année renouvelable ;
Lieu d'affectation : Ouagadougou

2. Composition du dossier :
Une lettre de motivation, datée et signée ;
Un curriculum vitae sincère, assorti de trois (03) noms de personnes de référence ;
Une version scannée de la copie légalisée du diplôme exigé ;
Une version scannée de la copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabé ou du passeport en cours de validité ;
Une copie non légalisée du (des) certificat (s) de travail et la copie du contrat en cours.

3. Procédure de recrutement : présélection sur dossier, test écrit et entretien oral.

4. Comment postuler !

Etape 1 : créer son compte sur la plateforme (www.cribrukina.com)
Etape 2 : renseigner au moins une expérience professionnelle et son parcours universitaire
Etape 3 : Postuler en joignant tous les documents exigés en version PDF.

NB :
 Date limite : au plus tard le vendredi 03 septembre 2021 à 17h00.
 Pour toute information complémentaire, appeler le +226 25 47 64 01/51 22 46 39.

Categories: Afrique

WORLD VISION ONG internationale chrétienne centrée sur l'enfant recherche pour son nouveau bureau implante au Burkina Faso un ‘' field programs security and access officer

Thu, 26/08/2021 - 10:30

Organisation : World Vision Burkina Faso
Département : Sécurité
Durée du Contrat : 1-2 ans
Type de Contrat : Contrat Local
Lieu de travail : Ouagadougou, Burkina Faso
Date limite de clôture : 15 Septembre 2021 à 17 :00 GMT.

OBJECTIF DE LA POSITION :

Le Field Programs Security and Access Officer pour la Réponse Urgence est responsable de la supervision de la gestion quotidienne de la sécurité de tous les locaux et sites de World Vision, en assurant un contrôle permanent et une évaluation de la situation sécuritaire du pays, en se référant et en mettant en œuvre les guides techniques de gestion de la sécurité et les protocoles établies par OCS pour la gestion sécuritaire normale et en Réponse Urgence. Il/Elle conseillera aussi le Directeur de la Réponse et l'équipe de management sur tous les problèmes de sûreté et sécurité et fournira des formations et des accompagnements sécurité appropriés. Il sera en charge de vérifier l'accès au programmes en accordance avec la politique WVI.

RESPONSABILITES MAJEURES
1) Analyse du contexte et des risques
• Développer et mettre à jour régulièrement les données sécurité du pays (en incluant la situation concernant la présence et influence des groupes armés extrémistes, socio-économique, politique et/ou militaire, le niveau de criminalité, la nature des conflits en cours et les risques climatiques, sismiques et épidémiques du pays dans les zones affectées).
• Suivre les évènements et développements majeurs dans le pays, développer des analyses sur les tendances sécuritaires et faire la cartographie des parties prenantes locales.

• Remplir et mettre à jour régulièrement la Matrice Analytique des Risques, SRA, (menace, probabilité, impact, niveau de vulnérabilité, niveau de risque) et le Niveau de Risque du Pays et des Zones d'Intervention, CRR et DZSRR
• Effectuer des enquêtes de sécurité des nouvelles zones d'intervention de World Vision et des partenaires.

2) Développement et mise à jour des plans Sécurité Pays, SOPs et plans d'urgence

• Elaborer et mettre à jour régulièrement le Plan de Sécurité et les Obligations Securitaires Base (Core Security Requirements) pour validation du Directeur de la Réponse et approbation du bureau régional.
• Recommander des changements dans les plans de sécurité au Directeur de la Réponse et au département Sécurité du bureau régional.
• Implémenter les Procédures Standard d'Opération disponibles et en produire des autres adaptées au contexte local

• Elaborer et mettre à jour régulièrement les plans d'évacuation médicale (MEDEVAC), d'évacuation et d'urgence de la capitale et soutenir les partenaires dans le développement des plans d'évacuation et d'urgence de leurs zones.
• Assurer la préparation des évacuations et des urgences (contrôler les kits d'urgence, kits de premiers secours, hibernation etc…).
• Construire et tester une arborescence de communication sécurité, réseau radio d'urgence, et provisionner des fournitures d'urgence pour les employés terrain.

3) Gestion sécurité au quotidien
• Coordonner et contrôler les activités sécurité pour garantir que les règles et les procédures de sûreté et sécurité sont mises en œuvre.
• S'assurer que tout le personnel est pleinement conscient des menaces sécuritaires et totalement informés sur les moyens de réduire leur vulnérabilité face à ces menaces.

• Contrôler le niveau de préparation sécurité du personnel pays et renforcer la conformité avec les SOPs et règles de sécurité internes, en s'assurant qu'ils sont connus et compris par tout le staff.

• Organiser et contrôler la mise en place de mesures d'atténuation des risques et de règles sécurité en accord avec le contexte local.
• S'assurer de la conformité avec les Standard Sécurité Minimum d'Opération (MOSS) et développer des plans d'action pour l'amélioration de la sécurité
• Effectuer les évaluations sécuritaires des nouveaux sites, garantir un niveau standard de protection des locaux et superviser les gardes.

• S'assurer que les missions ont adapté leurs moyens de communication selon les recommandations pourvu par l'Evaluation Sécuritaire des Risques (SRA), et garantir la maintenance pour soutenir l'équipe Logistique pays.
• Assurer une mise à jour constante de la liste de contacts d'urgence et la délivrance dans les temps des cartes d'identité.

• Garantir un niveau de préparation adéquat avant les déplacements sur le terrain, s'assurer que les moyens de transports sont adaptés,
• Garantir la maintenance de la flotte, et instaurer des règles de déplacement adaptées au contexte local et assurer le suivi opérationnel des déplacements selon la nouvelle Politique de Gestion de la Flotte - Road Safety and Fleet Management .

4) Gestion de crise
• Adapter les protocoles de gestion de crise à la situation locale
• Agir en membre clef de l'équipe de gestion de crise pour que les politiques et procédures de sûreté soient mises en œuvre.
• Travailler activement au sein de l'équipe de Gestion de l'Incident sur le terrain selon les indications données par les membres du CMT

5) Reporting
• S'assurer que les rapports sécurité hebdomadaires/mensuels sont complétés et envoyés au bureau régional.
• S'assurer que le système de suivi des incidents internes est utilisé correctement : créer une base de données des incidents sécuritaires et effectuer une cartographie et des analyses des incidents.

• Fournir des mises à jour régulières de toutes les évolutions de situation et de sécurité notamment les enquêtes sur les incidents sécuritaires.
• Produire des rapports d'incidents en temps réel

6) Formation et briefing
• Envoyer le document de Pre-Departure Security Briefing a tous les visiteurs avant aux moins une semaine avant la date de leur voyage. Pourvoir les briefings sécurité pour tout nouvel employé international arrivant dans le pays.
• Utiliser les modules de formation sécurité mise a disposition par le Training Team du OCS. Selon les nécessitées du terrain, revoir et adapter les modules de formation disponibles et les faire valider par le Directeur de la Réponse et par le Directeur Régional de la Sécurité.

• Déterminer les besoins de formation pour tout le personnel
• Former les employés nationaux pour développer leur conscience des risques et sens des responsabilités (SAINT)

• Organiser en coordination avec le DRS toutes les formations de sécurité des employés qui sont obligatoires et les appuyer selon les indications du DRS* et du CRS** (HEAT, formation pour les chauffeurs et gardes, exercices d'évacuation, sécurité incendie, etc…).
• Mener des enquêtes et retenir les leçons apprises pour les intégrer dans les formations des futurs staffs.

7) Développer et maintenir un réseau sécurité
• Participer activement aux réunions de coordination hebdomadaires et mensuelles.
• Créer un réseau d'information dans le pays, en identifiant les informateurs clefs.
• Construire des relations professionnelles fortes avec les agences de l'ONU, les autorités locales, autres ONGs (locales et internationales) et autres acteurs pertinents.

• Participer aux réunions de coordination sécurité (INSO et autres disponibles) et tenir au courant le Directeur de la Réponse et le bureau régional des problèmes de sécurité en cours.
• Contribuer au renforcement d'une image positive et surtout de la crédibilité de l'organisation, notamment par l'application du code de conduite, des valeurs et politiques de World Vision Int. en prenant en compte les parties prenantes internes et externes.

Qualifications : Formation/Connaissances/Connaissances Techniques et Expériences
• Expérience avérée en tant que gestionnaire professionnel et fiable (y compris la gestion des personnes et des projets).
• Très compétent dans l'organisation de programmes de terrain à grande échelle, rapides et réactifs.

• Connaissance de la situation et des possibilités.
• Solide capacité d'esprit d'équipe, d'encadrement et de perfectionnement du personnel, et d'encourager la collaboration et la coopération inters fonctionnels.
• Sens exceptionnel de l'organisation et de la coordination.
• Compétences démontrées en gestion/leadership
• Excellente capacité d'établir des relations, d'établir des relations interpersonnelles et de représenter efficacement l'IRC dans les forums et auprès des intervenants externes.

• Il est essentiel d'avoir de solides compétences en négociation et en médiation et d'avoir de l'expérience dans la résolution de conflits.
• Excellentes aptitudes à la communication orale et écrite, avec la capacité d'exprimer clairement et de façon persuasive les idées et les concepts avec les principaux intervenants internes et externes.

• Expérience de travail avec succès avec les parties prenantes locales telles que les ONG locales et internationales, le gouvernement, etc. avec sensibilité et diplomatie.
• Capacité avérée de concevoir et de diriger des engagements de formation avec le personnel et les partenaires afin d'améliorer les compétences et de s'adapter aux exigences changeantes des programmes.

Qualification minimum exigée :

• Un minimum de 5 ans d'expérience de travail au sein d'organismes sans but lucratif ou d'ONG dans le cadre de programmes d'aide humanitaire internationale ayant démontré des capacités à planifier, organiser et exécuter des opérations de sécurité humanitaire sur le terrain.
• Forte expérience en tant que formateur ; capacité à développer, mettre en œuvre, faciliter et transmettre l'apprentissage à un large éventail d'auditoires.
• Expérience Militaire, ou dans le domaine de l'application de la loi, Police, fortement privilégiée

• Expérience de l'acquisition d'une compréhension précise et impartiale des politiques locales, régionales et internationales, des positions opérationnelles et des interactions, en fournissant des briefings dynamiques clairs et une analyse des situations politiques et de sécurité donnée et en cours lorsqu'elles se présentent.
• Expérience régionale fortement privilégiée

Qualifications Préférées :

• Diplôme universitaire en gestion, en sciences politiques ou dans un domaine connexe, de préférence.
• Diplôme ou certification technique dans un domaine connexe avec une expérience pertinente significative.

Environnement et Conditions de travail :

• Comprendre les principes humanitaires, le code de conduite et les complexités spécifiques de la prestation des services essentiels aux personnes dans le besoin à l'intérieur du sous-secteur du travail du Burkina Faso lié aux contextes de terrain et d'opérations des ONG.

• Compréhension du contexte régional et local, de la dynamique et des limitations d'accès liées au genre, au handicap, à la religion, aux traditions et aux normes locales.
• Connaissance de la technologie des communications, y compris les communications par satellite, le téléphone cellulaire, etc. est un atout.

COMMENT POSTULER :

Si vous souhaitez postuler à ce poste, veuillez envoyer votre candidature (CV + Lettre de motivation) par email à l'adresse suivante : wvburkinafaso_recruitment@wvi.org en mentionnant comme objet du mail le poste auquel vous postulez.

Tout candidat remplissant les conditions ci-dessus mentionnées pourra postuler.

Bien que nous remerciions tous les candidats pour leur intérêt, seules les personnes dont les candidatures seront sélectionnées pour des entretiens seront contactées pour la suite du processus.

Categories: Afrique

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