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Updated: 3 months 4 weeks ago

Appel à manifestation d'intérêt : Acquisition et l'installation de câble électrique, de batteries de condensateurs et des accessoires

Tue, 19/07/2022 - 10:30

APPEL A MANIFESTATION D'INTERET POUR L'ACQUISITION ET L'INSTALLATION DE CABLE ELECTRIQUE, DE BATTERIES DE CONDENSATEURS ET DES ACCESSOIRES POUR UN POSTE DE TRANSFORMATEUR DE 400 KVA POUR UNE USINE DE DECORTICAGE DE RIZ

AU PROFIT DE LA DrIVE SARL

Le Co-gérant de la Dreyer Industries Vertes et Environnement (DRIVE SARL) lance un appel à manifestation d'intérêt en vue de sélectionner des personnes physiques ou morales pour l'accompagner dans l'acquisition et l'installation de câble électrique, de batteries de condensateurs et des accessoires pour un poste de transformateur de 400 kva pour une usine de décorticage de riz au PROFIT DE LA DrIVE SARL à DANO.

La participation est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes agréés pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension de la loi.

La DRIVE SARL rappelle aux prestataires et fournisseurs qui travaillent déjà avec elle, qu'ils ne sont pas exemptés de cette formalité et qu'ils devront produire les mêmes dossiers.

Les offres seront exclusivement envoyées en version PDF, par voie électronique, à l'adresse suivant : secretariat@dr-i-v-e.com au plus tard le mercredi 03 Aout 2022 à 17 heures TU délai de rigueur avec mention “acquisition et installation de câble électrique et batteries de condensateurs pour un poste de transformateur de 400 kva “.

Les candidats désirant soumissionner au présent AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET sont priés d'adresser une demande aux adresses suivantes :
• secretariat@dr-i-v-e.com ;
• a.gansore@ dr-i-v-e.com ;

Aucun pli expédié par voie postale (Chronopost, Physique, etc) ou par les transporteurs ne sera recevable.
Dano, le 19/07/2022

Le Secrétaire général

Abdourahim GANSORE

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un gestionnaire des risques de sécurité (GRS) au Burkina Faso

Tue, 19/07/2022 - 10:30

INFORMATIONS CLÉS

Titre du poste : Gestionnaire des risques de sécurité (GRS) au Burkina Faso
Type de poste : Gestionnaire, temps plein
Nom du Projet : ESEPV
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso
Date limite pour les applications : 1 août 2022.

SOMMAIRE DU PROJET

Le projet « Épanouissement socioéconomique des populations vulnérables au Sahel » (ESEPV) vise à réduire les barrières sexospécifiques entravant la participation socioéconomique des femmes et des groupes marginalisés dans le but d'accroître leur accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques tout en favorisant une gouvernance inclusive et participative au niveau des communes ciblées de Dori, Falagountou et Gorom-Gorom dans la région du Sahel au Burkina Faso.

SOMMAIRE DU POSTE

• Le gestionnaire des risques de sécurité (GRS) de Cowater travaillera en étroite collaboration avec le chef d'équipe de projet sur le terrain basé à Ouagadougou, et sous la supervision technique du vice-président de la gestion des risques (VPGR) de Cowater, pour permettre des opérations professionnelles, efficaces, efficientes et axées sur les résultats, tout en assurant la sécurité du personnel, des partenaires, des bénéficiaires et des projets en Burkina Faso.

• Le GRS doit effectuer des visites régulières dans les zones d'intervention selon les besoins du projet.

• Le GRS doit effectuer une veille continue de la situation sécuritaire au niveau du pays et plus spécifiquement de la zone d'intervention du projet ; cette veille doit s'effectuer au travers de sources diversifiées d'information par les contacts et réseaux multiples

• Le GRS doit travailler avec les équipes de projet et conseiller les responsables sur le terrain et les points de contact en matière de sécurité sur les risques individuels et collectifs des projets ; entreprendre des évaluations des risques ; élaborer et mettre en œuvre des stratégies d'atténuation ; et examiner les risques résiduels ou non atténués.

• Le GRS aidera les responsables sur le terrain et le personnel du projet à assurer la liaison avec les services de sécurité compétents et les autres parties prenantes impliquées dans la gestion des risques.

• Le GRS sera également chargé de soutenir les visiteurs et le développement des affaires de Cowater, du point de vue des risques de sécurité, au Burkina Faso.

• Le GRS sera le point de contact au Burkina Faso, et il aura une maîtrise de l'utilisation de Crisis24 (la plateforme de gestion des risques de voyage de Cowater), de la plateforme Max Security Covid, du suivi par satellite Sicuro, des communications par satellite et de toute autre ressource de gestion des risques de Cowater.

• Le GRS, avec le soutien du VPGR, sera le responsable de l'évaluation des risques de sécurité (SRA) et du plan de gestion (SRMP) de Cowater pour le Burkina Faso.

• La GRS, avec le soutien du SRM doit développer et s'assurer que les politiques et procédures de sécurité de Cowater au Burkina Faso, sont adéquates, cohérentes, adaptées au contexte et connues du personnel, des visiteurs et des partenaires.

• Le GRS doit s'assurer que les mesures de sécurité sont régulièrement mises à jour et appropriées pour permettre l'obtention des résultats escomptés.

• Le GRS doit définir des seuils de risque pour favoriser une prise de décision objective et adaptée aux différents scénarios de sécurité.

• Le GRS sera le responsable de la sûreté et de la sécurité pour les projets et activités de Cowater en Burkina Faso.

• Le GRS doit être maitriser parfaitement le français ; la maitrise de l'anglais sera un atout)

RESPONSABILITÉS CLÉS

Informations sur la sûreté et la sécurité

• Suivre toutes les informations pertinentes relatives au contexte de sûreté et de sécurité au Burkina Faso y compris les développements politiques, économiques, environnementaux et de la société civile.

• Établir et maintenir un réseau de liaison de sécurité entre les ONG internationales et locales, la diplomatie, la communauté, le gouvernement et la société civile.

• Collecter, rassembler, évaluer et diffuser régulièrement des informations, des analyses et des alertes de sécurité au personnel, aux partenaires et aux projets de Cowater, y compris au siège de Cowater.

• Maintenir un registre et une base de données des incidents de sécurité au Burkina Faso, y compris les informations géographiques, pour la cartographie et l'analyse des tendances.

• Élaborer et mettre en œuvre le briefing de sécurité avant l'arrivée pour le personnel et les visiteurs au Burkina Faso, comme indiqué dans le plan de gestion des risques de sécurité (PGRS) de Cowater.

Évaluation et gestion des risques

• Soutenir le VPGR dans la réalisation de l'évaluation des risques de sécurité (SRA) ISO31000 : 2019 pour Cowater au Burkina Faso.

• Soutenir le VPGR dans l'élaboration du plan de gestion des risques de sécurité (PGRS) pour Cowater au Burkina Faso, et mettre en œuvre la politique, les directives et les procédures associées.

• Effectuer des évaluations des menaces et des risques pour les projets ou les activités de Cowater au Burkina Faso afin de recommander des mesures d'atténuation qui permettent aux projets d'aller de l'avant tout en assurant la sécurité du personnel.

• Intégrer la perspective de genre du projet dans l'analyse et la mise en œuvre de la politique, des directives ou des procédures de sécurité.

• Gérer et signaler tout incident, ou « quasi-incident », affectant le projet ou Cowater au Burkina Faso pour traiter les facteurs contributifs.

• Établir l'équipe de gestion des incidents (EGI) de Cowater au Burkina Faso et le plan, tel que détaillé dans le PGRS.

Formation et renforcement des capacités

• Organiser, et faciliter la formation et le renforcement des capacités en matière de sûreté et de sécurité pour les conducteurs, le personnel et les partenaires

• Organiser des briefings réguliers sur la sécurité, au moins une fois par mois, pour les responsables sur le terrain, le personnel du projet, les partenaires, le VPGR et le siège de Cowater.

• Organiser des exercices de gestion des incidents, d'incendie, d'évacuation et autres exercices d'urgence similaires.

Planification et gestion des urgences

• Préparer des plans et gestion des urgences en cas d'incidents

• Développer, maintenir et mettre en œuvre le plan de communication de Cowater au Burkina Faso.

Suivi des mouvements (tous les déplacements) des équipes de projet

• Gérer les projets de Cowater et le système d'autorisation et de suivi, y compris les mouvements de véhicules, le personnel national et international ainsi que les consultants et partenaires nationaux et internationaux.

Sécurité physique des bureaux de projet

• Effectuer des évaluations de la sécurité physique pour les sites, les bureaux et les logements du projet et mettre en œuvre des recommandations.

Liaison avec les services de sécurité

• Établir et maintenir la liaison avec les services de sécurité compétents et les exigences administratives similaires pour le personnel, les consultants, les activités et le projet.

EXIGENCES DU POSTE
Formation :

• Qualifications en sécurité, en gestion des risques ou dans un autre domaine pertinent

Expérience minimale :

• Au moins 5 ans d'expérience dans la prestation de services de soutien en matière de risques et de sécurité pour des projets de développement financés par des bailleurs de fonds.

Compétences Essentielles :

• Connaissance avérée de l'environnement opérationnel du Burkina Faso ;
• Maîtrise du Français ;

• Capacité avérée à élaborer et à gérer des politiques, protocoles et procédures en matière de sécurité et de devoir de diligence.

• Capacité à travailler en équipe, tout en prenant des initiatives.
Compétences Linguistiques : Français

Conditions d'exercice : Le poste sera basé à temps plein à Ouagadougou pour une durée de 6 ans.

PROCESSUS DE CANDIDATURE

Les candidats sont encouragés à postuler avant le 1 août, /dès que possible en utilisant le lien suivant : https://www.cowater.com/fr/carrieres/opportunites-de-carriere/?ja-job=303989

Pour que votre candidature soit considérée, veuillez télécharger vos documents comme suit : Nom du candidat, Prénom, date, Titre du poste.

Cowater International est un employeur dévoué à l'égalité d'accès à l'emploi. Nos critères d'embauche sont basés sur le mérite et les qualifications en fonction de l'expérience professionnelle et des attentes du poste. Cowater a une politique de non-discrimination à l'égard de ses employés et de ses candidats, peu importe la race, la religion, le sexe, l'identité sexuelle, les handicaps, l'âge ou autre forme protégée par la loi.

Nous remercions tous les candidats, mais seules les personnes présélectionnées seront contactées.

À PROPOS DE NOUS

Forte de plus de 35 ans d'expérience, Cowater International est le chef de file canadien des services de consultation en gestion spécialisés dans le développement international. Elle a géré la mise en œuvre de plus de 800 projets dans plus de 80 pays du monde. Nous travaillons avec les gouvernements, les organisations partenaires, les communautés et la société civile pour concevoir et mettre en œuvre des solutions durables qui génèrent des impacts sociaux, financiers et environnementaux durables.

Notre approche adaptative de la gestion a conduit à notre travail primé et à notre reconnaissance comme l'une des sociétés les mieux gérées du Canada depuis 2017. Ayant son siège social à Ottawa, au Canada, Cowater International possède également des bureaux d'entreprise à Montréal, au Québec, à Londres, au Royaume-Uni, à Nairobi, au Kenya, et à Bruxelles, en Belgique, en plus de bureaux de projet l'Afrique du nord et subsaharienne, le Moyen-Orient, l'Amérique latine et l'Asie.

Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à la construction d'un avenir meilleur avec Cowater International.

Categories: Afrique

Formations CISCO : CCNA v7, CYBERSECURITY ESSENTIALS, CYBERSECURITY OPERATIONS

Tue, 19/07/2022 - 09:00

ISISEC organise des formations en CCNAv7, en CYBERSECURITY Essential et en CYBERSECURITY OPERATIONS aux dates ci-dessous indiquées. Profitez de ces offres de formation CISCO pour développer vos compétences dans le domaine de la cyber sécurité et de l'administration réseaux. Obtenez des bons de réduction pour vos tests de certifications CISCO.

Calendrier des formations

Approche pédagogique

• Cours présentiels avec des instructeurs CISCO certifiés
• E-Doing
• Des travaux pratiques sur des équipements CISCO
• Des études de cas

Une attestation CISCO est délivrée à la fin de la formation en cas de validation.
Formation CCNA v7

Le programme CCNAv7 donne accès au métier de technicien réseau et permet de débuter une carrière dans l'informatique. La formation comporte trois modules : Introduction aux réseaux ; Commutation, routage et réseaux sans fil ; Réseaux d'entreprises, Sécurité et l'automatisation. Cette formation prépare à la certification CCNA (code de l'examen : 200-301).

Déroulement de la formation CCNA v7

• Du 01 Août au 30 Novembre 2022
• Lundi, Mardi, Mercredi.
o Soir : 18h – 21
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Formation Cyber Security Essentials

Le cours Cybersecurity Essentials est un cours de niveau intermédiaire. Il développe une compréhension de base de la cybersécurité et explique en quoi elle est liée à la sécurité de l'information et du réseau. Le cours présente aux participants les caractéristiques des délits informatiques, les principes de sécurité ainsi que les technologies et les procédures pour protéger les réseaux. Grâce à des contenus interactifs et multimédias, à des activités pratiques et à des études de cas du secteur, les étudiants créent des compétences techniques et commerciales pour poursuivre des carrières dans la cybersécurité.

• Découvrez les procédures pour mettre en œuvre la confidentialité, l'intégrité, la disponibilité et les contrôles de sécurité sur des réseaux, des serveurs et des applications.

• Apprenez les principes de sécurité et comment développer des politiques de sécurité conformes aux lois de la cybersécurité.

• Appliquez des compétences par la pratique, en utilisant les TP et les activités de Cisco Packet Tracer.

• Recevez des commentaires immédiats sur votre travail en répondant aux questionnaires et aux tests intégrés

Déroulement de la formation Cybersecurity Essentials

1ère session

• Du 18 Août au 17 Septembre 2022
• Jeudi et Samedi
• Jeudi de 18H à 21H et Samedi de 15H à 18H
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

2ème session

• Du 22 Septembre au 22 Octobre 2022
• Jeudi et Samedi
• Jeudi de 18H à 21H et Samedi de 15H à 18H
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

Formation CCNA CYBERSECURITY Operations

Se défendre aujourd'hui contre les cyber menaces demande une approche formalisée, structurée, et disciplinée exécutée par des professionnels des centres d'opération de sécurité. Les analystes en cybersécurité font partis de ces professionnels dans les centres d'opération et jouent un rôle de premier niveau dans la lutte contre la cybercriminalité. Le cours de Cybersecurity Operations est un cours de niveau avancé dans la cybersecurité. Il permet aux participants d'acquérir de solides compétences et d'occuper le poste d'analyste en cybersécurité dans les centres d'Opération de sécurité. Ce cours vous prépare à la certification en CCNA Cybersecurity Operations.

• Apprenez le rôle de l'analyste des opérations de cybersécurité dans l'entreprise
• Découvrez les caractéristiques des systèmes d'exploitation Windows et Linux nécessaires à la prise en charge des analyses de cybersécurité.

• Apprenez le fonctionnement de l'infrastructure réseau et des protocoles et services

• Découvrez les différents types d'attaques réseau

• Utilisez les outils de surveillance réseau pour identifier les attaques contre les protocoles et services réseau.

• Utilisez différentes méthodes pour empêcher l'accès malveillant aux réseaux informatiques, aux hôtes et aux données.

• Découvrez les impacts de la cryptographie sur la surveillance de la sécurité du réseau

• Apprenez à analyser les données d'intrusion réseau pour vérifier les exploits potentiels.

• Appliquez des modèles de réponse aux incidents pour gérer les incidents de sécurité réseau.

Déroulement de la formation Cybersecurity Operations
• Du 12 Aout au 04 Novembre 2022
• Vendredi et Samedi
• De 18H à 21
• Lieu : ISISEC Ouagadougou (Burkina Faso)

En participant au programme Networking Academy, vous devenez membre d'une communauté mondiale qui partage des objectifs et des technologies similaires. Des établissements scolaires, des établissements d'enseignement supérieur, des universités, ainsi que d'autres entités dans plus de 160 pays participent à ce programme. Profitez des avantages du programme Networking Academy de Cisco en vous inscrivant à ces formations.

Les inscriptions ont déjà commencé. Pour de plus amples informations, visitez notre site web : www.isisec.net ou contactez-nous à info@isisec.net ou aux numéros suivants : 25380845/60502222.

Categories: Afrique

IS inviting applications for the following position : USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management)

Mon, 18/07/2022 - 10:30

(Position is open to all Burkina nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad. Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :

Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : Ouaga-2022-012 FSN/11
USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management) - FSN-11

BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

The USAID Project Management Specialist (Malaria Data Management) (the “Specialist”) leads the effort to strengthen malaria-related data systems, and efforts to build institutional capacity within Ministries of Health and National Malaria Control Programs. The Specialist provides leadership and guidance to data-related malaria control programs/projects/activities in coordination with USAID, USG, implementing partners (IPs), appropriate host-country ministries and the private sector.

The Specialist provides technical advice on data collection, analysis, and use, reflecting best practices designed to improve data quality and use, and ultimately advance to malaria prevention, control, and elimination. The Specialist administers and monitors malaria data systems and is responsible for data collection and analysis and provides guidance and leadership in the strategic use of data for informed decision making. In addition, the Specialist serves as a Contracting/Agreement Officer's Representative (C/AOR) or Activity Manager (AM) for malaria data systems related programs.

The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained under Career section of US Embassy website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : August 9, 2022

Applicants must submit the following documents to be considered :

• A cover letter
• An AID 309-2 form (form can be found the Internet or https://www.usaid.gov/sites/default/files/documents/1868/FORM_AID_309-2_FINALwith_OMB_approval.doc)
• A detailed resume
• 5 References
• Copies of relevant degrees
• Copy of ID card

All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH, and should be addressed as follows : Attention of the Recruitment team, email at usaiddakar-hr@usaid.gov

NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.

ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Categories: Afrique

Décès de Oumar Bakary KY : Remerciements

Mon, 18/07/2022 - 08:30

La grande famille KY à Saran, Ouagadougou, Toma, Ouahigouya, Tougan, Sanakouy, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire, Mali et France ;
La grande famille POUYA et KABORE à Pouytenga et Ouagadougou ;
Les grandes familles PARE, SO, TOE, TONI à Saran, Bobo-Dioulasso et Ouagadougou ;

La grande famille KI à Lekoun, OULANE à To et Karambiri à Kassan ;
Les familles alliées et amies ;
La veuve Mme KY Noellie née POUYA ;
Les enfants Alima, Aida, Lyna, Aziz, les petit-enfants, neveux et nièces ;

Vous réitèrent leurs sincères remerciements et reconnaissances pour la compassion manifestée à leur égard lors du rappel à Dieu le 25 mai 2022 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le 26 mai 2022 au cimetière municipal de Gounghin, du Doua le 29 mai 2022 et de la cérémonie du 40ème jour à SARAN, de leur époux, père, frère, cousin, oncle et grand- père Monsieur Oumar Bakary KY précédemment cadre de l'ONATEL à la retraite.

Les remerciements vont particulièrement :
aux amis et connaissances des familles ;
aux voisins du quartier ;
aux amis de Paray-le-Monial en France ;

aux collègues et partenaires professionnels du défunt ;
aux collègues et partenaires professionnels de son épouse et de ses enfants ;
à la communauté musulmane du quartier ;
à la communauté chrétienne du quartier.

Les familles vous prient d'accepter leurs profondes excuses de ne pouvoir citer des noms de peur d'en oublier. Elles formulent ici le vœu que ALLAH le tout puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

Paix à son âme !

Categories: Afrique

Politique : Le MPP se réorganise et resserre ses rangs pour de nouvelles batailles démocratiques

Mon, 18/07/2022 - 00:15

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), ex-parti au pouvoir, a, samedi 16 juillet 2022 à Ouagadougou, tenu la première session de son Bureau politique national (BPN). Premier du genre après le coup d'Etat du 24 janvier 2022 par lequel il a perdu le pouvoir, le « parti du soleil levant » a fait son auto-critique, dans un contexte de frustrations et de questionnements nés de la perte précoce du pouvoir.

Le BPN a mobilisé de nombreux cadres du parti, membres de l'instance, venus des différentes localités du pays. Pour cette première rencontre de l'année 2022, qui a duré de 9h à peu avant 17h (16h40 mn), où il fallait s'attendre à des langages de vérité, les participants se sont effectivement « vidés », à en croire certaines réactions. A la sortie, l'ambiance est détendue et se vit dans la cour du Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané.

Vue partielle des participants avec au premier plan, l'ancien maire de Ouagadougou, Armand Beouindé (en lunettes), chargé du suivi des élus locaux du parti ; Sayouba Ouédraogo, secrétaire adjoint chargé des questions de défense et de sécurité, ancien député.

« Il le fallait et ça a été bien. Beaucoup de choses sont maintenant derrière nous et on a tous intérêt à ce que tout aille (…). C'est vrai qu'on a faim maintenant, mais c'était utile », lâche, souriant, un membre du BPN.

C'est avec le même sourire et l'air taquin, que le président du parti, Bala Alassane Sakandé, est sorti avec quelques membres de sa direction politique pour s'adresser à la presse. « D'aucuns ont pronostiqué sur l'explosion du parti à l'issue de ce BPN. C'est normal, nous sommes en politique ; chacun a son idée, sa façon de voir les choses. Mais ce qui est important ici, c'est que nous puissions, au finish, regarder dans la même direction, faire en sorte que ce parti puisse rester à flot, prêter l'oreille à tous les militants pour les écouter et engager les batailles futures. (…). Nous ressortons satisfaits et ragaillardis après cette session. Ragaillardis par rapport à la cohésion, à l'unité et par rapport à ce que nous avons entendu comme suggestions, critiques constructives de la part de nos camarades. Cela nous permet de corriger les erreurs par rapport au rapport que nous avons présenté (rapport du Bureau exécutif national, ndlr) et qui a été adopté à l'unanimité, nonobstant quelques petits amendements. Nous pensons que nous avons le quitus du bureau politique national pour dérouler un certain nombre de tâches, qui nous ont été attribuées par la commission (une commission ad hoc mise en place après le coup d'Etat pour réfléchir sur la vie du parti et la situation nationale, ndlr) et entérinées aujourd'hui par le bureau politique national », a exprimé le président du MPP, Bala Alassane Sakandé.
Il a, par la même occasion, invité les militants du MPP à rester soudés avant d'annoncer, dans ce souhait, des rencontres, dans les jours à venir, avec les bases pour échanger sur la vie du parti.

Il a également confié que la session a pris la décision de donner davantage la parole aux militants, afin qu'ils puissent exprimer ce qu'ils ressentent et apporter leurs « critiques constructives ».

Bala Alassane Sakandé (2ème à partir de la droite), avec à sa gauche, le vice-président, Pengdwendé Clément Sawadogo et à sa droite, le secrétaire exécutif, Lassané Savadogo.

A l'ouverture de la session, le président Bala Alassane Sakandé a, à son nom et aux noms de ses prédécesseurs (Roch Kaboré, Feu Salifou Diallo, Simon Compaoré ; ndlr), demandé pardon à l'ensemble des militants pour les « erreurs » qu'ils ont pu constater dans la conduite du parti. Tout en relevant que certaines frustrations datent de depuis la création du parti, le président du MPP appelle les militants à regarder de l'avant, dans une même direction, et à œuvrer à éviter les erreurs du passé.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Réconciliation nationale au Burkina : « Le droit n'a pas été créé pour le plaisir de quelqu'un », rappelle Pato Dondassé

Mon, 18/07/2022 - 00:10

Le Cadre de réflexion et d'action pour le développement durable (CREDD) a animé une conférence de presse, le samedi 16 juillet 2022, pour donner sa lecture du procès du dossier Thomas Sankara et de la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Face à la presse, les responsables du Cadre de réflexion et d'action pour le développement durable (CREDD) se sont félicités de la tenue du procès du dossier Thomas Sankara qui a livré son verdict. « C'est la fin de l'impunité (…). Au Burkina Faso, quel que soit votre rang social, si vous posez un acte, la justice va vous rattraper », a lancé le président du CREDD, Pato Dondassé.

Pour lui donc, les personnes condamnées par la justice doivent purger leur peine. « Blaise Compaoré doit aller à la MACO [Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou] ; c'est ça le droit. Le droit n'a pas été créé pour le plaisir de quelqu'un : c'est pour l'existence de notre nation, c'est pour les générations à venir. Si aujourd'hui, lui, il n'ira pas à la MACO après décision de justice, demain qui va aller ? Il doit aller en prison comme toute autre personne », a-t-il indiqué.

Selon le président du CREDD, Pato Dondassé, « le terrorisme nous impose la levée des barrières ».

Ce sujet a permis aux conférenciers de faire une liaison avec la question de la réconciliation nationale qui a justifié le court séjour de l'ancien président Blaise Compaoré au Burkina Faso. « La réconciliation est un processus, un élan qu'on prend qui émane d'une volonté interne de la personne concernée. Ce qu'on voit dans ce scenario de réconciliation nationale est déjà faussé. Les milliards qu'on veut déverser n'aideront pas à la réconciliation. La réconciliation, c'est dans l'âme de l'individu, ce n'est pas ce qu'on voit en superficiel. Les gens peuvent prendre des milliards ; mais ce qu'ils ont dans leur cœur, s'ils n'ont pas décidé de l'effacer, ce n'est pas le milliard qui l'effacera », a affirmé le président du CREDD.

Pour le CREDD, les Burkinabè n'arriveront pas à mettre fin aux différends entre acteurs de la scène politique. En revanche, c'est un sursaut patriotique qui s'impose à tous les fils et filles de la nation. Le cas de l'Ukraine actuellement en guerre contre la Russie a été cité à titre d'exemple.

Pour lutter contre le terrorisme, le président du CREDD affirme qu'il faut lever les tabous pour trouver les vraies solutions à la crise, en se posant la question sur les sources de financement et d'approvisionnement des groupes terroristes. « C'est un gros arsenal qui alimente le terrorisme », sont convaincus les membres du CREDD.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Convention nationale pour le progrès : Les cadres du parti appellent à soutenir toute initiative en faveur de la réconciliation nationale

Mon, 18/07/2022 - 00:05

Pour contribuer au retour de la paix au Burkina Faso, la Convention nationale pour le progrès (CNP) a tenu sa première convention, le dimanche 17 juillet 2022 au CENASA. Selon le parti dirigé par Zambendé Théodore Sawadogo, les Burkinabè doivent soutenir toute initiative visant à ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Au regard du contexte sécuritaire délétère au Burkina Faso, nombreux sont les Burkinabè qui appellent au pardon et à la réconciliation. C'est dans cette lancée que la Convention nationale pour le progrès (CNP) a tenu sa première convention autour du thème « Transition politique et réconciliation nationale, quelle contribution de la CNP ? ». La rencontre a mobilisé de nombreux sympathisants du parti, des leaders coutumiers, des représentants de partis amis tels que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI).

Les leaders coutumiers présents à la convention de la CNP.

Pour le président du parti, Zambendé Théodore Sawadogo, la situation nationale impose la tenue d'une telle convention car, dit-il, « une grande partie de notre territoire est en proie à l'hydre terroriste ; plus de deux millions de nos frères et sœurs ont abandonné leur patrimoine pour se retrouver dans des conditions de vulnérabilité, sans compter la cohésion sociale qui, elle aussi, est mise à mal. Cette situation interpelle nécessairement les forces vives du pays et en premier chef les partis et formations politiques dont l'objectif premier est d'œuvrer au bien-être des populations ».

Pour Zambendé Sawadogo, la réconciliation suppose que chacun pardonne à son prochain.

Les réflexions menées à cette convention devraient permettre de déboucher sur des recommandations réalistes et réalisables, visant à permettre une bonne transition politique, porteuse de sécurité et de cohésion sociale pour des lendemains meilleurs.
Pour Espoir Lallogo, la représentante de la gent féminine du parti, toutes les couches sociales devraient mettre la main à la pâte pour œuvrer au retour de la paix. En tant que représentante des femmes du parti, elle a invité ses sœurs à ne ménager aucun effort « pour accompagner et soutenir toute initiative visant à ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso. »

Espoir Lallogo a invité les femmes à soutenir les actions allant dans le sens de la réconciliation.

Cependant, l'atteinte de cet objectif ne peut se faire sans que les Burkinabè ne développent certaines valeurs. Pour Joseph Ouédraogo, « les différences ethniques ne devraient pas, de quelque manière que ce soit, constituer une raison suffisante à notre désunion. Au contraire, c'est ce qui doit faire notre force. » Ainsi, il invite les Burkinabè à cultiver l'union, la solidarité, l'amour, le patriotisme, la tolérance, l'acceptation d'autrui, l'humilité, le pardon… pour espérer sortir de l'ornière.

Les sympathisants du parti ont entonné l'hymne national au début de la cérémonie.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Transition au Burkina : Le Collectif des OSC des Hauts-Bassins salue le processus de réconciliation du président Damiba

Mon, 18/07/2022 - 00:00

Les membres du Collectif des OSC des Hauts-Bassins sont persuadés que la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso passera nécessairement par la contribution de tous les Burkinabè d'ici et d'ailleurs. Selon eux, l'heure n'est plus à la division, mais à l'union sacrée des fils et filles du pays. C'est pourquoi, ils saluent le processus de réconciliation enclenché par le président Paul-Henri Damiba. Ils l'ont fait savoir au cours d'une conférence de presse tenue le samedi 16 juillet 2022, à Bobo-Dioulasso.

La série de conférences de presse des Organisations de la société civile (OSC) suit son cours à Bobo-Dioulasso. En effet, depuis quelques temps, des responsables d'OSC ou de mouvements associatifs ont décidé de donner de la voix pour dénoncer la situation sécuritaire du pays. Ainsi, de conférence en conférence, le contenu des messages reste toujours le même. Pour cette énième rencontre avec les journalistes, les conférenciers ne sont pas allés du dos de la cuillère pour dénoncer des pratiques « obscures » et inviter le peuple burkinabè à un changement de paradigme.

Cette rencontre avec les professionnels des médias se tient dans un contexte d'insécurité « très préoccupant ». Pour les membres du Collectif des OSC des Hauts-Bassins, l'heure n'est plus à la division face à l'ennemi. C'est pourquoi, ils dénoncent certaines actions dites souterraines, menées par des personnes dans le but, selon eux, de déstabiliser la transition dans son élan de retour à la sécurité.

Le porte-parole du collectif des OSC des Hauts-Bassins, Antoine Nikiéma, a fait savoir que les OSC qui se disent anti-français sont en réalité « des marionnettes de certains hommes politiques aux intérêts égoïstes ». Il estime que ces comportements sont de nature à saper le projet de réconciliation entamé par les autorités de la transition.

Il en veut pour preuve la non-participation du président Roch Kaboré à la rencontre de haut niveau des anciens chefs d'État pour le retour de la paix. « Le président Kaboré, comme à son habitude, s'est laissé manipuler par des militants de son parti sans le moindre fondement », a déploré Antoine Nikiéma, avant d'inviter les Burkinabè à un changement de comportement qui garantirait le vivre-ensemble.

Ainsi, les membres du collectif des OSC des Hauts-Bassins soutiennent vivement les actions entreprises par les autorités de la transition pour le retour de la sécurité et de la paix au Burkina. Ils invitent les autorités à plus d'actions sur le terrain. « C'est-à-dire, aller à la recherche des forces du mal jusqu'à leur dernier retranchement et non se laisser attaquer comme dans le passé », a expliqué le porte-parole des conférenciers. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Réconciliation au Burkina : Le nouveau président du RPI, Raphaël Kouama, souhaite le parrainage du président Paul Kagamé

Sun, 17/07/2022 - 23:55

Le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI) a tenu, le samedi 16 juillet 2022, son premier congrès ordinaire. Des moments d'introspection qui ont permis de faire le bilan des activités du parti depuis sa création en 2019. A l'issue de ce congrès, Raphaël Kouama a été élu président. Celui-ci compte faire du RPI une force politique majeure au Burkina Faso d'ici à 2024.

Porté sur les fonts baptismaux le 3 décembre 2019, le Rassemblement patriotique pour l'intégrité (RPI) a tenu, le samedi 16 juillet 2022 à Ouagadougou, son premier congrès ordinaire. « Améliorer l'ancrage du RPI dans un contexte sécuritaire national difficile », c'est le thème qui a été choisi par les congressistes. A l'issue du congrès, Raphaël Kouama a été désigné pour présider à la destinée du parti qui prône un nouveau modèle social avec l'intégrité comme centre de gravité.

Le nouveau dirigeant dit mesurer l'immensité de la tâche et compte placer son mandat sous le signe de l'affirmation de la force de proposition du RPI, l'ancrage du parti comme force politique majeure au Burkina Faso et la promotion des valeurs cardinales du RPI, à savoir le patriotisme, l'intégrité et la justice.

Le président entrant veut placer son mandat sous le signe de l'ancrage du parti comme force politique majeure au Burkina Faso

A ce sujet, il a annoncé que le parti est en pourparlers avec une dizaine de partis politiques amis pour des alliances ou des fusions. « Nous reconnaissons que leurs apports feront du RPI (…) un parti fort, de rupture et de changement positif », a-t-il déclaré. Si le comité exécutif national est la cheville ouvrière des activités du parti, M. Kouama a rappelé que ce sont les militants, les militantes et les populations qui en sont le socle. Par conséquent, il a exhorté le comité à ne pas les oublier.

Jeremi Sawadogo occupe la vice-présidence du RPI

Le nouveau président du RPI a terminé ses propos non sans se prononcer sur la question de la réconciliation nationale. « Le RPI souhaite la réconciliation des fils et filles de ce pays. Le RPI veut et appelle avec toutes ses forces à la réconciliation sincère », a-t-il lancé. A cet effet, il a invité les autorités à s'inspirer de l'expérience du Rwanda en matière de réconciliation. Pour ce faire, Raphaël Kouama a demandé le parrainage du président Paul Kagamé pour la réconciliation nationale au Burkina Faso.

Les militants ont été appelés à accompagner le nouveau président Raphaël Kouama

De l'instauration du service militaire obligatoire

Deux recommandations ont été faites au cours de ce premier congrès ordinaire du RPI. Le premier est l'instauration du service militaire obligatoire au Burkina Faso dès l'âge de 18 ans. La seconde recommandation consiste à rendre obligatoire l'enseignement de l'éducation civique dans toutes les écoles publiques et privées du post-primaire.

Le président sortant, Inoussa Bilgo, a rappelé l'importance de ces assises statutaires du parti qu'il a dirigé pendant trois ans. Elles donnent, selon son entendement, l'opportunité aux militants et militantes de marquer leur solidarité envers toutes ces personnes déplacées et les forces de défense et de sécurité. Il a aussi salué la mobilisation « exceptionnelle » à l'occasion de ce congrès.

Le président sortant, Inoussa Bilgo, a présidé le RPI depuis sa création en 2019

En rappel, le RPI a été créé le 3 décembre 2019. Le parti a pu s'imposer sur l'échiquier politique national pour avoir pu se classer septième sur quinze partis politiques présents à la dernière Assemblée nationale. A ce jour, selon les congressistes, les structures ou les embryons de structures sont présents dans une trentaine de provinces sur les 45 que compte le Burkina Faso.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Exploitation artisanale de l'or au Burkina : Le gouvernement suspend les activités pendant la période des pluies

Sun, 17/07/2022 - 23:50

Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, a présidé, le samedi 16 juillet 2022, à Nobsin, dans la commune de Mogtédo, région du Plateau central, la cérémonie de fermeture officielle des sites d'orpaillage pendant la saison des pluies. Elle a appelé les artisans miniers au respect de la décision gouvernementale.

La saison hivernale s'installe progressivement au Burkina Faso. Cette période très attendue par les agriculteurs représente des moments de danger pour les acteurs de l'exploitation artisanale de l'or. Chaque année, des éboulements font des morts parmi les chercheurs de métal jaune qui sont souvent obligés de descendre à des centaines de mètres dans les entrailles de la terre à la recherche du filon.

Ces dernières années, un nouveau phénomène, le terrorisme, s'est invité dans l'activité des artisans et faisant également de nombreux morts. Selon Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, près de 500 personnes ont perdu la vie durant les cinq dernières années.

Maminata Traoré a, à l'issue de la cérémonie, planté un arbre pour donner l'exemple en cette saison hivernale

Soucieux de la sécurité des artisans miniers, le gouvernement a adopté en 2010, une loi interdisant l'exploitation artisanale de l'or pendant la saison hivernale. Pour donc mettre en œuvre cette prescription légale, Maminata Traoré/Coulibaly, ministre de l'environnement, de l'énergie, de l'eau et de l'assainissement, entourée de ses proches collaborateurs et en présence des représentants des artisans miniers dont le président de leur syndicat national, Mahamoudou Rabo, a procédé à la fermeture officielle des sites d'orpaillage au Burkina Faso durant la période des pluies.

Athanase Thiombiano, Préfet et président de la délégation spéciale de Mogtédo, a salué l'initiative gouvernementale qui va préserver des vies

« Nous avons constaté que les années passées, les gens attendaient qu'il y ait un incident avant de prendre les décisions. Mais cette année, le gouvernement veut anticiper pour éviter les éboulements et autres pertes en vies humaines sur les sites d'orpaillage pendant la saison des pluies », a-t-elle indiqué. Pour arriver à la cérémonie et afin d'avoir l'adhésion des acteurs à l'application de cette mesure, le gouvernement a organisé, durant le mois de juin, des concertations avec les acteurs dans les régions. Toutes ces rencontres se sont achevées avec la Journée de l'artisan minier qui s'est tenue les 14 et 15 juillet 2022 à Ouagadougou. « Après l'atelier, les artisans ont pris la pleine mesure des choses et aujourd'hui, nous avons procédé ensemble à la fermeture de la saison. Ce qui veut dire qu'il y a un engagement de la part du gouvernement et des artisans pour respecter et faire respecter la décision », s'est convaincue Maminata Traoré/Coulibaly.

Les populations de Nobsin ont tenu à être témoins de l'activité

Le respect de cette mesure est une autre paire de manches pour les autorités. En effet, certains acteurs seront tentés de braver la décision et de poursuivre leurs activités avec tous les risques que cela comporte. Conscient que cela peut arriver, l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) a déjà son planning d'activités de contrôle durant la période de fermeture de ces sites. « Nous allons engager, avec le ministère de tutelle, des suivis-contrôles sur le terrain. Nous avons planifié ces visites et nous pensons d'ici la reprise des activités, que nous aurons pu visiter entre 200 et 300 sites sur l'ensemble du territoire », rassure Jacob Ouédraogo, directeur général de l'ANEEMAS.

Jacob Ouedraogo, Directeur général de l'ANEEMAS

Le président du Syndicat national des artisans miniers du Burkina Faso a, pour sa part, affirmé l'engagement des acteurs à respecter la décision du gouvernement. Il a aussi demandé l'accompagnement du ministère de tutelle pour une meilleure organisation des sites par la désignation de responsables. « Nous sommes là pour exprimer notre soutien au gouvernement et à respecter la décision du gouvernement. Depuis plusieurs années, il est toujours question de la fermeture des sites d'orpaillage. Les gens ont l'impression que les artisans miniers ne mettent pas en œuvre cette décision du gouvernement. Cela est dû au fait que le secteur a besoin d'une meilleure organisation. Nous avons toujours demandé que l'Etat nous aide à avoir des responsables sur les différents sites. Là, en cas de non-respect d'une mesure, on interpelle directement le responsable du site concerné », a indiqué Mahamoudou Rabo.

Mahamoudou Rabo, président du Syndicat national des artisans miniers du Burkina Faso

Les acteurs du secteur de l'exploitation artisanale de l'or et le gouvernement, à travers ses structures, se sont engagés à travailler ensemble pour le respect, dans la paix, de la mesure gouvernementale qui suspend les activités d'orpaillage pendant les pluies.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Attaque terroriste au Togo : Le CDP solidaire

Sun, 17/07/2022 - 20:50

Dans ce communiqué parvenu à notre rédaction, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) présente ses condoléances au peuple togolais suite à l'attaque terroriste qui a causé une vingtaine de morts dans la nuit du jeudi au vendredi 15 juillet 2022.

C'est avec une grande consternation et le cœur meurtri que nous apprenons que le pays frère du Togo a été la cible d'une attaque terroriste meurtrière, faisant au moins une vingtaine de morts. L'attaque a été perpétrée par des hommes armés, semble t-il, venues du Burkina Faso.

Nous présentons nos condoléances émues et les plus attristées au Président Faure Gnassingbé EYADEMA, à l'ensemble du peuple togolais et aux parents des victimes. Nous souhaitons un prompte rétablissement aux blessés de cette attaque barbare.

C'est le lieu pour nous de réitérer notre appel aux pays frères côtiers d'accompagner le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans leurs lutte contre le terrorisme. C'est également une invite à la CEDEAO et à la communauté internationale de donner un appui conséquent aux pays en lutte contre les barbares d'une autre époque. avec une synergie d'action, nous viendront à bout du terrorisme
Mes condoléances renouvelées au Président Faure et au peuple togolais.

Démocratie-Progrès-Justice

Ouagadougou le 16 juillet 2022

Pour la direction politique nationale
Le Président du parti

Président du bureau politique national
Le Camarade Eddie KOMBOIGO

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Burkina : Braquage sur l'axe Bobo - Orodora

Sun, 17/07/2022 - 16:45

Des passagers d'un car de transport en commun malien et d'autres usagers de la route ont été victimes d'un braquage ce samedi 16 juillet 2022 sur l'axe Bobo-Dioulasso - Orodara.

Selon notre confrère Oméga radio qui rapporte l'information, les passagers ont été ligotés, chicotés puis dépouillés de leurs biens. Certains ont même été blessés par balles, selon le témoin joint par radio Oméga.

Il explique que c'est aux environs de 17h que les braqueurs ont fait irruption non loin de Bié un village situé à une quinzaine de kilomètres de Orodara intimant l'ordre aux passants de s'arrêter avant de les dépouiller de tous leurs biens.

Après leur forfait, les bandits auraient pris la direction de Bobo-Dioulasso.

Lefaso.net
Source : radio Oméga

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Situation humanitaire au Burkina : Plan international réaffirme son engagement en faveur des déplacés internes de Kaya

Sun, 17/07/2022 - 14:00

Le directeur régional de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Plan international, Rotimy Djossaya, était au Burkina Faso pour une mission de travail de cinq jours (du 12 au 16 juillet 2022). Dans le cadre de cette mission, il a rencontré des personnes déplacées internes, notamment des femmes, et échangé avec les partenaires de Plan international Burkina à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord. C'était le mercredi 13 juillet.

Dans la région du Centre-Nord qui abrite plus de 657 000 personnes déplacées internes selon les chiffres officiels, le directeur régional de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Plan international, Rotimy Djossaya, a eu droit, en signe d'accueil, à des chants, des pas de danse et des applaudissements. Le visiteur a aussi eu droit à la tasse de lait offerte aux hôtes pour leur souhaiter la bienvenue.

C'est le nième voyage que M. Djossaya effectue à la rencontre des populations de la commune de Kaya, afin de constater de visu le travail qui se fait sur le terrain et prendre le pouls de la situation. Mais de façon précise, dit-il, cette fois-ci, c'est une visite d'appréciation et de solidarité envers son équipe qui travaille très dur pour apporter de l'assistance aux communautés.

Rotimy Djossaya, directeur régional de l'Afrique de l'Ouest et du Centre de Plan international (au milieu).

L'autre raison de sa visite en terre burkinabè, c'est pour rencontrer tous les partenaires avec lesquels Plan international travaille, afin de témoigner la reconnaissance de l'ONG. « Nous sommes tous au courant de l'ampleur des besoins humanitaires ici, parce qu'il y a plus de deux millions de personnes déplacées internes au niveau national et c'est une situation préoccupante. Et lorsque nous regardons parmi les deux millions, nous avons plus de femmes et d'enfants qui sont des populations vulnérables. Donc Plan international se propose de pouvoir amplifier sa réponse en sauvant des vies comme nous le faisons déjà, mais aussi en investissant dans les interventions qui aident les populations à reconstruire leurs vies et à bâtir leur avenir », a déclaré Rotimy Djossaya. Et d'ajouter qu'il a été impressionné de voir le « champ de paix » qui a été réalisé dans une solidarité impressionnante entre les femmes autochtones et déplacées internes.

Elisabeth Ouédraogo, porte-parole des femmes.

Champ de paix et de cohésion sociale

En effet, ce « champ de paix » est un espace de production agricole occupé par un réseau de 200 femmes (originaires d'Arbinda, de Pensa, de Kaya et de Dablo) engagées dans des actions de cohésion sociale. Ledit champ est situé au secteur 6 de la ville de Kaya.

Remise symbolique d'intrants et de vivres aux femmes.

Pour la porte-parole des femmes, Elizabeth Ouédraogo, ce champ commun a été mis en place dans le but de montrer qu'au milieu de la crise, on peut s'unir et promouvoir la cohésion sociale. « Nous sommes contentes du fait que vous avez apporté votre soutien pour nous aider dans cet engagement. Si on a plus d'aides, on pourra prendre plus de femmes que prévu », s'est-elle adressée au directeur régional de Plan international.

Photo de famille.

A la faveur de la visite de Rotimy Djossaya, les femmes ont aussi bénéficié d'intrants agricoles et de vivres, afin de les encourager et de les féliciter pour toutes les actions de cohésion sociale qu'elles mènent au sein de leurs communautés.
Sa tournée dans la capitale du Centre-Nord s'est achevée par des échanges avec les partenaires de Plan international et les autorités régionales.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Burkina/Cohésion sociale : Blaise Compaoré et Roch Kaboré reçoivent le « Grand prix unique Manéga de la Paix », édition 2022

Thu, 16/06/2022 - 00:49

A l'occasion de la commémoration du troisième anniversaire de l'« Appel de Manéga », le Comité a organisé une conférence de presse, ce mercredi 15 juin 2022 à Ouagadougou. Il s'est agi, pour les porteurs de l'initiative qui prônent la réconciliation nationale et la cohésion sociale, de dévoiler les activités qui vont marquer cet anniversaire (24 et 25 juin à Pô) et de dévoiler les lauréats du « prix Manéga de la paix » 2022.

Dix personnalités ont été désignées lauréates du « prix Manéga de la paix » 2022. Il s'agit de personnes qui, selon les promoteurs, se sont illustrées par leurs actes, actions, gestes et contributions à construire et à bâtir des infrastructures de la paix et à promouvoir la réconciliation au sein des communautés.

Ainsi, Blaise Compaoré et Roch Kaboré, deux anciens chefs d'État, reçoivent un trophée unique sur lequel seront gravés leurs noms, dévoile le secrétaire général du Comité de l'Appel de Manéga, Lookmann Sawadogo.

« C'est un message, un appel et une invite insistante aux deux leaders à se retrouver en ces moments cruciaux de la survie de la nation et à se donner la poignée de main au nom de l'intérêt supérieur du Burkina Faso. Comme d'autres leaders l'ont fait à travers le monde », ont justifié les conférenciers pour qui le rapprochement des deux personnalités va donner un coup d'accélérateur à la quête de solution à la situation nationale.

« Pour le prix de Blaise Compaoré et Roch Kaboré, quand deux pères sont divisés, c'est le fils qui les rassemble. Donc, le prix unique sera remis au président actuel Paul-Henri Damiba, pour qu'il rassemble les deux anciens chefs d'État », explique Lookmann Sawadogo.

Les autres personnalités désignées sont le Chef de Pô, la famille Lilliou, le Chef de Guenon, Sa Majesté l'Emir du Liptako, l'association Bayiri Meebo de Kaya, l'imam Halidou Ilboudo, Son excellence le Chef Gan de Loropéni, le pasteur Flavien Tapsoba.

Les trophées seront remis au cours des activités commémoratives qui se dérouleront les 24 et 25 juin 2022 à Pô, province du Nahouri, région du Centre-sud. Ces journées seront marquées par plusieurs activités, dont un match entre les ethnies Bisa et Gourounsi pour magnifier la parenté à plaisanterie.

O.L.
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Lire aussi : Burkina : Le président Roch Kaboré et Jacques Ouédraogo dans l'affaire Pazani, lauréats des Prix Manéga de la Paix 2021

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Blanchiment de capitaux et terrorisme au Burkina : Des acteurs en concertation pour assécher les sources de financement

Thu, 16/06/2022 - 00:45

Le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) s'active pour couper les ponts aux sources du financement du terrorisme au Burkina Faso. Ainsi, en collaboration avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), le secrétariat du GIABA organise un atelier pour renforcer les capacités des acteurs dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. L'atelier se tient du 15 au 17 juin 2022 à Ouagadougou.

Si l'impact du blanchiment d'argent semble être sensiblement moins saisi par une partie de la population, le terrorisme au moins reste le phénomène qui affecte le plus la population en Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso particulièrement au regard de l'actualité. Et pourtant, le blanchiment de capitaux constitue l'un des moyens qui nourrit ce terrorisme. En effet, des fonds entrent et sortent du pays la plupart du temps, sans aucune déclaration préalable aux autorités compétentes.

Or, le transport transfrontalier physique d'espèces constitue l'une des formes les plus élémentaires de blanchiment d'argent et même du financement du terrorisme. C'est au regard de ce constat, que le GIABA organise cet atelier au profit des acteurs locaux de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) en vue de lutter efficacement contre ces phénomènes.

Durant les 72 heures d'échanges, ces acteurs vont se pencher sur le thème « Lutte contre le transport illicite physique transfrontalier d'espèces et autres instruments négociables au porteur ». Ces acteurs locaux sont des agents des douanes ; les services impliqués dans le contrôle aux frontières aériennes et terrestres ; ceux de la chaine pénale, les autorités de contrôle et de coordination dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

La présidente de la CENTIF/ Burkina, Aïssata Diallo a salué la mobilisation des acteurs

Au cours de ces trois jours de discussion, il s'agira de renforcer, entre autres, les capacités opérationnelles des participants ; d'améliorer leurs connaissances sur les techniques de profilage ; de blocage et de saisies des espèces et devises des passeurs de fonds ; de les amener à comprendre les procédures de déclarations de soupçons ou de communications d'informations à la CENTIF, de renforcer leurs capacités en matière de rédaction de procès-verbaux, de leur expliquer les moyens pour perturber les réseaux transnationaux et de prévenir le financement des activités terroristes.

« Les rapports de recherche ont mis en évidence la circulation prédominante de l'argent liquide au sein de notre économie régionale et indique, en outre, qu'une part de ces espèces sont utilisées pour financer le terrorisme et pour blanchir les capitaux », a relevé Aïssata Diallo, présidente du CENTIF.

A l'issue de cette activité, elle attend, entre autres, une augmentation de détection des cas de transports physiques transfrontaliers aux postes de sortie et d'entrée ; des saisies des fonds illicites ; une amélioration des statistiques sur les déclarations relatives aux passeurs de fonds.

La représentante du directeur général des douanes, Pulchérie Dabiré, a laissé entendre que cette activité entre dans le cadre de lutte contre les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme que le Groupe d'action financière (GAFI) a édicté sous le nom de la ‘'recommandation 32'' relative aux passeurs de fonds.

« Le mécanisme de coordination des différents services de police de l'immigration, des douanes et des autres administrations devraient être clairement décrit », Pulchérie Dabiré

Cette recommandation selon elle, vise à empêcher les terroristes et autres criminels de financer leurs activités ou de blanchir le produit de leur crime par le transport physique transfrontalier d'espèces ou d'instruments négociables au porteur. Par ailleurs la directrice de la lutte contre la fraude et de la surveillance du territoire a salué l'organisation de cet évènement tout en exhortant les participants à une riche contribution lors des échanges. Et l'objectif de cet atelier est de renforcer les compétences de la douane dans la mise en œuvre de cette recommandation 32, a ajouté le représentant du directeur général du GIABA, Djiha Benoît Konan.

« Nous devons apporter des réponses vigoureuses et appropriées à ces phénomènes » Djiha Benoît Konan

En rappel, la recommandation 32 du Groupe d'action financière exige que « les pays devraient avoir mis en place des mesures pour détecter les transports physiques transfrontaliers d'espèces et d'instruments négociables au porteur, y compris un système de déclaration et/ou de communication ; les pays devraient s'assurer que des sanctions efficaces, proportionnées et dissuasives sont applicables aux personnes qui ont effectué une fausse déclaration ou une communication d'information fausses... »

Serge Ika Ki
Lefaso.net

La légende
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2. « Le mécanisme de coordination des différents services de police de l'immigration, des douanes et des autres administrations devraient être clairement décrit », Pulchérie Dabiré

3. La présidente de la CENTIF/ Burkina, Aïssata Diallo a salué la mobilisation des acteurs

4. « Nous devons apporter des réponses vigoureuses et appropriées à ces phénomènes » Djiha Benoît Konan

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Attaques terroristes à Seytenga : Le bilan passe à 86, le gouvernement annonce la fin des recherches

Thu, 16/06/2022 - 00:40

Les unités d'intervention déployées dans la commune de Seytenga depuis la survenue du drame ont découvert sept nouveaux corps sans vie entre mardi 14 et mercredi 15 juin 2922, rapporte un communiqué de ce mercredi 15 juin.

Il faut noter que 79 corps avaient déjà été trouvés sur le site et le nombre total des victimes est estimé maintenant à 86 morts. « Les recherches sont à présent achevées », peut-on lire sur le communiqué du Service d'information du gouvernement (SIG).

Cependant, la Brigade spéciale d'investigation anti-terroriste (BSIAT), en collaboration avec les services sociaux, mène des enquêtes pour déterminer si des corps n'ont pas été emportés ou déjà inhumés par des parents des victimes.

Dans la nuit du 11 au 12 juin dernier, de paisibles populations de la localité ont été lâchement assassinées par des individus armés.

Le président du Faso, Chef suprême des armées s'est rendu aujourd'hui à Seytenga sur les lieux du drame.

Lefaso.net

Source : Service d'information du gouvernement (SIG)

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Attaques terroristes au Burkina : A la date du 14 juin, Dori a accueilli 10 151 personnes provenant de Seytenga et environs

Thu, 16/06/2022 - 00:35

Seytenga, situé dans la province du Séno et la région du Sahel, et les villages environnants de la commune sœur de Titabé fuient leurs localités pour cause d'attaques terroristes survenues le 9 juin dernier. Ces attaques ont causé la mort de 79 personnes à Seytenga, selon le gouvernement.

Les habitants ont fui pour trouver refuge à Dori. Du jour au lendemain, le nombre de ces déplacés augmente. Le 14 juin 2022 les services de la direction de l'action sociale de Dori ont enregistré 1207 ménages de 10 151 personnes.

Parmi elles, on dénombre 2 016 femmes et 6 572 enfants.

Ces déplacés sont repartis sur 15 sites à travers la ville de Dori. Le recensement se poursuit, selon les services de l'action sociale. Probablement les chiffres connaîtront une hausse les heures et les jours à venir.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori
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