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Affaire Apollinaire Compaoré : « Même au conditionnel, cette information ne devrait pas être relayée par la presse », selon la CSAC

Sat, 28/08/2021 - 02:30

La Coalition pour le soutien à Apollinaire Compaoré (CSAC) a tenu une conférence de presse ce vendredi 27 août 2021, à Ouagadougou. Une sortie des « défenseurs » du président du patronat burkinabè qui, d'après eux, se veut être « une tribune de sensibilisation ».

« Nous avons été sidérés, consternés d'apprendre que notre concitoyen, Apollinaire Compaoré, (…), la fierté nationale en matière de construction du tissu économique, est accusé de vente illicite de cigarettes dont les fonds serviraient à financer le terrorisme », ont lancé d'entrée les conférenciers du jour. Selon Lazare Sebego, membre de la Coalition, et ses camarades, l'innocence d'Apollinaire Compaoré n'était pas mise en doute à leur niveau.

Lire aussi Contrebande de cigarettes au Sahel : Apollinaire Compaoré n'est pas mêlé selon le rapport final des experts de l'ONU

Car ils étaient convaincus dur comme fer que le président du patronat burkinabè, « homme des valeurs », n'est pas impliqué dans cette affaire déshonorante. « Maintenant que le rapport de l'Organisation des Nations-Unies est venu blanchir totalement le patron du patronat, une coalition a vu le jour pour désormais sensibiliser et interpeller », a précisé M. Sebego.

Selon Lazare Sebego, membre de la CSAC, le rapport de l'ONU est venu mettre à nu les « intentions lugubres » de certaines personnes

D'après lui, ce rapport de l'ONU est venu mettre à nu les intentions lugubres de certaines personnes qui, « pour des raisons inavouées », se sont adonnées à sa diffusion non fondées. Pour la CSAC, il y a des informations qu'il ne faille pas relayer sans en avoir la certitude, même si on le met au conditionnel. « Surtout quand il s'agit d'une personnalité, un levier de notre économie », a-t-il conseillé.

Cliquez ici pour lire Economie : Accusé de fraude et de collusion avec des terroristes, Apollinaire Compaoré demande de l'aide au Médiateur du Faso

Des récriminations à l'endroit de la presse

De l'entendement de la CSAC, cette information ne devrait pas être relayée même si celle-ci était au conditionnelle par la presse. Le Burkina Faso, a poursuivi M. Sebego, de par la situation qu'elle traverse, ne devrait pas se laisser diviser, et M. Compaoré mérite plus d'attention et de respect de la part des organisations et des presses étrangères. « Nous demandons à tous les Burkinabè de rester soudés. Aux opérateurs économiques d'être encore plus dynamiques dans la défense de leurs droits », a-t-il exhorté.

3-La CSAC est composée d'un ensemble d'organisations dont des chefs coutumiers

Après les incriminations faites à la presse, la CSAC félicite la « pertinence » de l'action gouvernementale dans la gestion de cette affaire à travers son service d'information. La Coalition de soutien à Apollinaire Compaoré invite cependant les autorités à poursuivre leurs efforts de construction du tissu économique mais surtout à redoubler de vigilance sur le terrain du combat contre l'insécurité.

Lire aussi Burkina : Le Balai Citoyen porte plainte contre le gouvernement et exige l'ouverture d'une enquête dans l'« affaire Apollinaire Compaoré »

Pour rappel, la Coalition de soutien à Apollinaire Compaoré (CSAC) est composée d'organisations de la société civile, d'organisations communautaires de base, d'entrepreneurs, de la chefferie coutumière et de personnes ressources. Elle est née, selon ses géniteurs, au lendemain du « blanchiment » d'Apollinaire Compaoré par l'ONU dans l‘affaire de vente illicite de cigarettes dont les fonds serviraient à financer le terrorisme.

Obissa Juste MIEN
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Categories: Afrique

WhatsApp : Une fonctionnalité pour envoyer des images et vidéos à vue unique

Sat, 28/08/2021 - 02:13

Avez-vous déjà essayé la nouvelle fonctionnalité de WhatsApp qui vous permet d'envoyer des photos et des vidéos à vue unique ? Sinon, nous vous expliquerons dans cet article ce que c'est.

Début août, l'application de messagerie rachetée en 2014 par Facebook a fait un pas de plus vers la protection de la vie privée de ses abonnés.

Pour WhatsApp, prendre des photos ou vidéos avec les téléphones est devenu un geste automatique alors que « tout ce que les utilisateurs partagent n'a pas besoin d'être conservé de manière permanente ».

L'application a donc déployé les photos et vidéos à vue unique. Cette nouvelle fonctionnalité permet d'envoyer des photos et vidéos qui disparaissent de la discussion une fois ouvertes. Pour utiliser cette fonctionnalité, il faut simplement sélectionner l'option de vue unique chaque fois que vous souhaitez envoyer une photo ou une vidéo avec cette fonction.

« Par exemple, vous pouvez partager une photo à vue unique des vêtements que vous essayez dans un magasin, une réaction rapide à un message particulier ou une information sensible comme un mot de passe Wi-Fi. Comme pour tous les messages privés que vous envoyez sur WhatsApp, les photos et vidéos à vue unique sont protégées par le chiffrement de bout en bout afin que WhatsApp ne puisse pas les voir. Elles seront également clairement signalées par une nouvelle icône ‘'vue unique'' », a déclaré WhatsApp.

Notons qu'une fois la photo ou la vidéo consultée, le message apparaîtra comme « ouvert » pour éviter toute confusion dans la discussion ». [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Rassemblés par Herman Frédéric Bassolé
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Categories: Afrique

Miss Wédra, artiste musicienne : « Mon plus gros cachet s'élève à deux millions de Fcfa »

Sat, 28/08/2021 - 00:00

Miss Wédra, c'est Ouédraogo Awa à l'état civil. La musique et elle, c'est une histoire de rêve d'enfance. C'est en Côte d'Ivoire qu'elle débute sa carrière à 16 ans. Elle produit deux singles dont « sexy folie ». Elle évolue en ce moment dans le style « coupé-décalé ». Prise de remords de promouvoir la culture d'autrui, elle débarque au Burkina en 2004. Elle ira s'abreuver aux sources de sa région natale, le Nord.

Arrivée au Burkina, elle apprend à découvrir le Liwaga. Elle allie alors la calebasse, les kiema (clochettes) et le lunga. La réunion de ses instruments musicaux produit des merveilles. C'est le tradi-moderne. Elle sort « Faso drapeau », son tout premier album en 2010. En 2015, elle sort son deuxième album « Wendmananeeré » ou encore « Dieu fait grâce ». Il suivra en 2019 un single « Boum Faan nè daarè ». Ce qui veut dire que chaque chose a son temps.

La musique lui réussit bien. Pour preuve, son plus gros cachet s'élève à deux millions de Fcfa. Seulement, des difficultés, elle en rencontre tous les jours dans son métier d'artiste. Elle indique qu'à cause de son physique, partout où elle passe, c'est ce que beaucoup voient en lieu de ce qu'elle sait faire. Des portes lui sont fermées pour avoir refusé les ‘'droits de cuissage''. En dehors de la musique, Miss Wédra est esthéticienne. Elle est conseillère en beauté. C'est également une activité qui lui est rentable. Entretien !

Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (vidéo)
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Categories: Afrique

Sommet mondial sur les systèmes alimentaires : Vers l'élaboration d'une feuille de route pour une meilleure participation du Burkina

Fri, 27/08/2021 - 23:20

Le premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires se tiendra en septembre 2021 à New-York, en marge de la 76e Assemblée générale des Nations-Unies. Afin de mieux se préparer, les acteurs du Burkina Faso se sont réunis, ce vendredi 27 août 2021, dans la ville de Bobo-Dioulasso, pour définir une « voie nationale » et adopter une « feuille de route » qui seront portées par le président du Faso, Roch Kaboré, lors dudit sommet.

Cette concertation nationale, quatrième du genre, vise non seulement à définir et élaborer la voie nationale, mais aussi à adopter une feuille de route qui permettra d'améliorer la durabilité des systèmes alimentaires du Burkina Faso à l'horizon 2030. Elle vise également à assurer la cohérence entre la voie nationale et la feuille de route.

La cérémonie d'ouverture des travaux a eu lieu ce vendredi, sous la présidence du ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo. Il a affirmé ainsi qu'à l'issue de ces travaux, cette voie nationale et sa feuille de route déclineront clairement les engagements et les actions à mettre en œuvre durant la décennie à venir sur la base des potentialités et des défis à relever. Lesdits documents qui seront mis en œuvre par les participants (experts et scientifiques), seront portés par le chef de l'Etat aux Nations-Unies.

Renforcer les systèmes alimentaires au Burkina Faso

En effet, l'analyse des systèmes alimentaires fait ressortir non seulement les potentialités mais aussi des défis. Le contexte mondial actuel avec ses nombreux enjeux et défis que rencontrent l'agriculture, l'environnement et la santé, fait que les systèmes alimentaires constituent une préoccupation majeure aux échelles internationales et nationales. Au Burkina Faso, le constat est que les systèmes alimentaires actuels ne permettent pas d'assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population en dépit des multiples atouts dont le pays dispose.

Les participants à la concertation nationale, en marge du sommet mondial sur les systèmes alimentaires

C'est au regard d'un tel contexte, qu'en 2019, le Secrétariat général des Nations-Unies a lancé un appel en vue de la convocation d'un sommet sur les systèmes alimentaires et de l'ouverture d'un processus d'engagements, afin de libérer le pouvoir des aliments et progresser vers la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD). C'est dans cette optique que se tiendra en septembre prochain à New-York, dans le cadre de la 76e Assemblée générale des Nations-Unies, le tout premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires. Ledit sommet vise ainsi à définir l'orientation future et à accélérer l'action en faveur des systèmes alimentaires durables.

A la suite de cet appel, les Etats membres ont engagé les concertations nationales à l'effet de dégager les « voies nationales » vers des systèmes alimentaires durables. Ce, conformément à l'agenda 2030 des Nations-Unies. En vue de sa participation réussie audit sommet, le Burkina Faso a engagé les préparatifs qui ont abouti à la tenue de trois précédentes concertations sous l'égide de la coordination nationale.

« A l'issue de ce processus, les acteurs et les parties prenantes ont, d'une part, relevé les contraintes majeures qui affectent les différents maillons des systèmes alimentaires et d'autre part, proposé des actions stratégiques et opérationnelles pour des systèmes alimentaires durables, résilients et équitables à même de soutenir l'agenda 2030 », a laissé entendre le ministre de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo.

Le ministre en charge de l'Agriculture, Salifou Ouédraogo

Il n'a pas manqué de rappeler que les trois précédentes concertations ont permis de faire des avancées notables. Et que cette quatrième concertation va permettre à l'ensemble des partenaires et parties prenantes, de pouvoir élaborer une feuille de route qui va permettre de mettre en œuvre des systèmes alimentaires durables au Burkina.

« L'objectif est qu'à l'horizon 2030, le Burkina Faso dispose de systèmes alimentaires durables et résilients aux différents chocs (crise sanitaire et sécuritaire, changements climatiques), assurant ainsi une sécurité alimentaire et nutritionnelle pour tous en particulier les populations vulnérables. Ces concertations permettront à notre pays d'être efficace lors du sommet », a-t-il indiqué.

Le ministre Ouédraogo a par ailleurs réitéré sa gratitude aux partenaires de développement, notamment le système des Nations-Unies avec ses agences, et l'Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) qui appuient techniquement et financièrement le Burkina Faso dans le processus de la préparation et de la participation au sommet mondial sur les systèmes alimentaires.

Romuald Dofini
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Ouagadougou : Le corps sans vie de l'adjudant de police Kaboré Tiregma retrouvé à Bassinko

Fri, 27/08/2021 - 23:08

Dans la soirée du jeudi 26 août 2021, les habitants de la cité de Bassinko, quartier de la ville de Ouagadougou à la sortie nord, ont découvert aux environs de 17 heures au rond point de la cité, le corps sans vie de l'adjudant de police kaboré Tiregma Mle : 111836-K en service au Conseil constitutionnel.

Il aurait été foudroyé en circulation aux environs de 15h 45. Le corps a été déposé à la morgue du CHU YO.

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Arbollé : Protestation contre un projet de lotissement du maire.

Fri, 27/08/2021 - 19:01

La troisième session ordinaire du conseil municipal de Arbollé, le jeudi 26 août 2021 a été interrompue par l'arrivée d'un regroupement d'habitants et ressortissants du village de Yibi à environ 7 kilomètres de Arbollé. Ces derniers, selon nos confrères de l'AIB, sont venus exprimer leur ras-le-bol contre le maire de la commune Boureima W. Ouédraogo dont ils dénoncent la gestion du projet de lotissement.

En effet, il est reproché entre autres au maire d'avoir utilisé du faux avec usage du faux dans l'attribution de plusieurs parcelles dans la commune de Arbollé aux membres de sa famille ainsi qu'à des proches, a indiqué le porte-parole des conseillers municipaux opposés audit projet, Bonsouindé Ouédraogo. De plus, on l'accuse d'être en train d'exproprier les paysans de la localité de leurs terres cultivables au profit des agences immobilières.

Formulé dans une lettre adressée au maire, la partie opposée au projet, représenté par Sommanégré Ouédraogo, fils de Yibi en compagnie de ses frères et parents ont demandé à Boureima Ouédraogo de retirer sans délais son projet de construction de logements sociaux dont le choix est porté sur Yibi.

Une situation confuse. Pendant que le maire dit ne pas être au courant d'un éventuel projet de lotissement dans le village par une quelconque société immobilière, et qu'il s'agirait d'une simple manipulation de la part de ses challengers. Le promoteur immobilier, rencontré par l'AIB après les échanges avec le maire, confirme que les faits et que les propriétaires terriens auraient déjà marqué leur accord en cédant leurs terres. Il a aussi indiqué n'avoir pas pris en compte dans son schéma de lotissement, les champs des populations qui s'opposent.

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Source : AIB-Passoré

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Mali : Levée des mesures de restriction contre l'ancien président de la Transition Bah N'DAW

Fri, 27/08/2021 - 19:00

Dans un communiqué du vendredi 27 août 2021, le Comité local du suivi de la Transition ( CLST) s'est félicité de la décision du Gouvernement de lever toutes les mesures de restrictions concernant l'ancien président de la Transition, Bah N'DAW et l'ancien Premier ministre, Moctar OUANE.

Il félicité aussi toutes les dispositions prises pour leur permettre de bénéficier de leurs droits attachés à leur statut.

A cet effet, il exhorte les acteurs concernés à faire preuve d'esprit de responsabilité, d'attachement à l'intérêt national et au respect de la loi.

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Rentrée scolaire 2021-2022 : Les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré devront s'inscrire dans d'autre établissements

Fri, 27/08/2021 - 18:09

Le directeur provincial de l'Enseignement post-primaire, primaire et secondaire de la province du Kadiogo a, dans un communiqué le 27 août 2021, informé les élèves et parents d'élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré, de l'ouverture des sites d'enregistrement en vue de l'affectation des élèves dans les établissements publics de la commune de Ouagadougou.

Cela en vue d'une bonne organisation de la rentrée scolaire 2021-2022, et au regard de la suspension des recrutements pour complément d'effectifs dans la commune de Ouagadougou.

Les enregistrements se dérouleront du lundi 30 au vendredi 10 septembre 2021 au regard du tableau des sites d'enregistrement joint en annexe.

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Sports : L'AS-Douanes affûte ses armes pour la saison 2021-2022

Fri, 27/08/2021 - 17:31

L'Association sportive des Douanes tient les 27 et 28 août 2021 à Ouagadougou une assemblée générale extraordinaire. Le Comité central fera le bilan de la saison passée et procédera à la mise en place du bureau des supporters de l'AS-Douanes.

L'AS-Douanes est très active ces dernières années dans l'échiquier sportif burkinabè. Le club des douaniers se fait remarquer tant dans l'achat des joueurs que les résultats obtenus sur le terrain.

Réunis à Ouagadougou pour l'assemblée générale extraordinaire, les responsables du club vont passer en revue la saison écoulée et préparer la prochaine.
« L'AS-Douanes dispose de six clubs et les résultats sont satisfaisants », a relevé Armand Georges Meda, président du Comité central.

En effet, au football, les gabelous sont arrivés deuxièmes après l'AS Sonabel, leader de la saison. Au handball, le club des douaniers a disputé les finales du championnat en juniors filles et en seniors dames. Des médailles ont aussi été glanées au judo. « Tous ces résultats sont très satisfaisants », s'est réjoui Armand Georges Meda, président du Comité central.

Un satisfecit partagé par les premiers responsables de la Douane burkinabè. « Nous saluons les efforts qui sont déjà faits », a indiqué Mikaïlou Diarra, directeur de l'informatique et des statistiques, représentant le directeur général des Douanes.
A l'orée de la nouvelle saison, les gabelous affûtent leurs armes pour de meilleurs résultats. Pour la section football, l'AS-Douanes a été particulièrement active. En effet, elle s'est attachée les services de l'attaquant des Etalons, Banou Diawara, et du milieu de terrain de Salitas, Yssouf Barro, et bien d'autres grands noms du Faso foot.

« Lorsqu'on est deuxième, l'ambition naturelle est d'occuper la première place. Nous nous donnons les moyens pour cela », a ajouté le président du Comité central de l'AS-Douanes, Georges Armand Meda.
Au cours des travaux qui vont durer 48 heures, il sera mis en place le bureau des supporters de l'AS-Douanes. Peut-être le maillon qui manquait pour faire de l'AS-Douanes un grand club.

Jacques Théodore Balima
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Académie militaire Georges Namoano : 70 officiers pour défendre la patrie

Fri, 27/08/2021 - 17:30

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, chef suprême des forces armées nationales présidera ce samedi 28 août 2021 à Pô dans la province du Nahouri, la cérémonie de sortie conjointe de la 20e promotion d'élèves-officiers d'active et de la 11e promotion d'élèves-officiers spécialistes de l'Académie militaire Georges Namoano.

Après 24 mois de formation pour les élèves-officiers d'active, et 9 pour les élèves-officiers spécialistes, les impétrants de ces deux promotions sont appelés à intégrer les rangs des forces armées nationales de leur pays.

Ils sont 60 élèves-officiers d'active, soit 38 Burkinabè et 22 venus de 13 pays amis (Bénin, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo).

Quant aux élèves-officiers spécialistes, ils sont au nombre de 10 Burkinabè (cinq médecins, un pharmacien, deux juristes, un génie logiciel et un ingénieur automobile).

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

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Belgique : Le ministre en charge des Burkinabè de l'étranger à la rencontre de ses compatriotes

Fri, 27/08/2021 - 16:30

Le ministre délégué en chargé des Burkinabè de l'étranger, Mme Clarisse Merindol/Ouoba, a séjourné du 19 au 23 août 2021 à Bruxelles dans le cadre de sa tournée à la rencontre de la diaspora burkinabè. En Belgique et aux Pays-Bas, le ministre Merindol s'est montré solidaire des Burkinabè éprouvés par les intempéries, avant d'avoir un moment fort de dialogue direct avec l'ensemble de ses compatriotes.

Le séjour du ministre délégué en Belgique a été marqué par des visites de terrain. Liège est une des villes de la Belgique profondément touchée par les intempéries que la Belgique a connues en juillet dernier. Parmi les victimes, on dénombre des Burkinabè dont les biens ont été noyés dans la montée des eaux. « Le gouvernement a suivi l'évolution de la situation en temps réel à l'époque. Je ne pouvais pas séjourner en Belgique sans faire le déplacement de Liège pour aller apporter le soutien du Burkina Faso à ses fils et filles qui font face à des moments difficiles. Après les inondations, il faut se reconstruire. Et c'est une des phases les plus difficiles », a justifié le ministre.

Fortement mobilisée, la petite communauté des Burkinabè de Liège et environs a dit sa fierté de recevoir un membre du gouvernement. « Nous savons maintenant que nous ne sommes pas oubliés. Malgré la distance, malgré un agenda chargé, le gouvernement, à travers le ministre, a montré que la diaspora compte pour lui », a déclaré l'un des sinistrés, Ablassé Tiemtoré .

C'est dans une salle comble de l'Ambassadeur que le ministre a rencontré les compatriotes

Daouda Sanou, président de l'Association des Burkinabè de Belgique (ABB), a tenu à souligner que l'intérêt manifeste des plus hautes autorités du Burkina pour les Burkinabè de l'extérieur fait que les Burkinabè de la Belgique sont jalousés par les autres communautés étrangères. « Face à la catastrophe de Liège, seul l'ambassadeur du Burkina a fait le déplacement sur le terrain pour réconforter ses compatriotes. Aujourd'hui, c'est un ministre qui est là. Nous ne pouvons que dire merci au gouvernement », a-t-il fait savoir.

Le ministre Merindol a retenu de la visite de terrain, la résilience de nos compatriotes impactés qui ont surmonté le drame et ont repris à vivre.
Août étant la période de grandes vacances, la mobilisation de la diaspora pour la rencontre entre le ministre pouvait être biaisée. Mais le 22 août, la salle de réunion de l'Ambassade était comble. Ils sont venus de toute la juridiction, Pays-Bas, Luxembourg, et de quatre coins de la Belgique.

C'était donc l'occasion pour la "patronne" des Burkinabè de l'étranger de dévoiler la batterie de mesures nouvelles prises par le gouvernement en faveur des Burkinabè de l'extérieur. « Bientôt, le Haut conseil des Burkinabè de l'extérieur va voir jour. Ce cadre répond à l'ensemble des préoccupations de nos compatriotes vivant hors de nos frontières. Nous voulons qu'ils se l'approprient en s'y impliquant fortement », a souligné le ministre.

Cadres d'investissement sécurisés, mécanisme d'accueil en cas de retour, vote des Burkinabè de l'extérieur, etc., aucun sujet n'a été exclu au cours de ces moments d'échanges directs avec le ministre. C'est une diaspora entièrement satisfaite qui est sortie de la rencontre. « C'est la première fois que je prends part à ce type de rencontre. Pour moi, elles ne servaient à rien. Mais là, j'en sors totalement changée », avoue Maya Hema, juriste fiscaliste. Le doyen Joseph Ouédraogo abonde dans le même sens : « le ministre a parlé vrai ».

Malgré un calendrier chargé, le ministre a été interpellé par l'appel en détresse d'un Burkinabè vivant aux Pays-Bas. Richard Van De Wal, Burkinabè de mère et Néerlandais de père, vivait au Burkina avec sa mère à la suite de la séparation du couple. Ayant vécu avec sa maman depuis l'enfance, le gamin ne connaît que Ouaga et ne parle que le mooré le français. A 19 ans, il est rapatrié seul aux Pays-Bas au chevet de sa père malade. Dix jours après son arrivée, ce dernier décède laissant son fils seul au monde.

Le ministre et sa délégation ont apporté leur soutien à une jeune Burkinabè en détresse

Richard hérite des biens de son père dont une grande maison, mais ne parlant pas néerlandais et étranger à Stein, la ville de son père, il est dans le désarroi. Séparé de sa mère restée au pays faute de visa, Richard a vu ses efforts pour faire venir sa mère échouer. Et pour ne pas faciliter les choses, son héritage ne fait pas d'heureux autour du lui. « Avant d'être ministre, je suis mère. Et voir un gamin abandonné ainsi seul dans un contexte pareil ne me laisse pas indifférente. En plus, je suis chargée des Burkinabè de l'extérieur », fait remarquer le ministre.

Pour mieux cerner le problème et apporter son soutien au gamin en détresse, le ministre a fait le déplacement de Stein. « C'est une situation sensible et difficile à la fois. Le contexte sanitaire est à l'origine du durcissement des conditions de délivrance de visa. Mais la présence de la mère va permettre au jeune Richard de retrouver un équilibre », constate le ministre Merindol. Promesse a été faite que le cas de ce jeune sera plaidé pour une issue favorable.

Le ministre Délégué a été reçu en audience par le SG du Processus de Rabat le 20 août afin d'échanger sur la question de l'immigration. Elle a par ailleurs reçu des dons de Fatoumata Diallo et de Adeline Tapsoba, deux Burkinabè qui ont décidé de mettre la main à la poche afin de porter secours aux déplacés internes du fait de la crise sécuritaire.

Jérémie NION
Attaché de presse à Bruxelles

Categories: Afrique

Un débrouillard 2.0 / Banfora

Fri, 27/08/2021 - 16:30

Le rêve d'Abdoulaye OLAOYE était de partir en Europe et faire fortune. Mais aujourd'hui, il ne regrette pas d'être resté au pays.

#CLEbf #Service #Lwili

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Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT) : Les membres du conseil d'administration installés

Fri, 27/08/2021 - 15:31

Les membres du conseil d'administration de l'Agence nationale d'appui au développement des collectivités territoriales (ADCT), ex FPDC, ont pris fonction ce vendredi 27 août 2021. Au nombre de neuf, ils auront pour mission de contrôler et d'évaluer l'action de la direction générale du bras financier des collectivités territoriales. Ils doivent également relever de nombreux défis.

Nommés en conseil des ministres du mercredi 9 juin 2021, c'est ce vendredi 27 août 2021 que les membres du conseil d'administration de l'ADCT ont été installés. C'est le secrétaire général du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Pierre Bicaba, qui a présidé la cérémonie. Il les a félicités pour leur nomination. Il les a aussi exhortés à bien remplir les missions qui leur sont confiées. Ce qui permettra, selon lui, à l'ADCT de jouer sa partition dans la promotion du développement local. Après l'installation officielle des membres, le président du conseil d'administration, Jean Noel Sawadogo, a lui aussi pris service.

Jean Noel Sawadogo, président du conseil d'administration de l'ADCT

Au nom des autres membres, il a remercié les autorités pour la confiance placée en eux. Il a indiqué qu'ils auront pour mission de contrôler et d'évaluer l'action de la direction générale de l'ADCT. Jean Noel Sawadogo a laissé entendre qu'il y a des priorités qui les attendent. Selon lui, il s'agit d'abord de l'opérationnalisation des nouveaux guichets-prêts, garantis aux emprunts et l'appui technique aux collectivités. Ensuite, il y a l'élaboration des documents opérationnels liés à la mise en œuvre des guichets. Enfin, ils devront aussi élaborer le plan stratégique de développement et institutionnel de l'ADCT.

Les participants à la cérémonie d'installation

Le président du conseil d'administration est conscient des défis à relever. Il a pris la ferme résolution de travailler avec détermination pour atteindre les objectifs de l'agence. La cérémonie d'installation des membres du conseil d'administration a connu la présence du directeur général de l'ADCT, Bruno Dipama.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Journée annuelle de reboisement du BUMIGEB : 350 plants mis à terre à Kouba (Koubri)

Fri, 27/08/2021 - 15:23

Le Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) a tenu ce jeudi 26 août 2021, sa journée annuelle de reboisement. A cette occasion, les agents du Bureau ont mis en terre 350 plants tout au long de la voie menant à leur Unité de contrôle des appareils à pression (UCAP), sise à Kouba, dans la commune rurale de Koubri.

350 caïlcédrats (Khaya senegalensis) ont été mis en terre tout au long de la voie menant à l'Unité de contrôle des appareils à pression (UCAP), sise à Kouba, dans la commune rurale de Koubri, ce jeudi 26 août 2021. Cette activité de reboisement annuelle est une tradition du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB). « C'est une pratique ancienne au niveau de la maison », a fait savoir le Directeur général du BUMIGEB, Dr Brahima Sorgho.

Le DG du BUMIGEB a indiqué que cette activité est une pratique ancienne du Bureau

Elle vise aussi, a-t-il précisé, à répondre à l'appel du 7 août dernier, à Ziniaré, du Premier ministre Christophe Dabiré où il a demandé de planter mais de planter utile pour stopper la déforestation au Burkina Faso. C'est donc gonflés à bloc que les agents du BUMIGEB, avec à leur tête le Directeur général, ont mené cette activité. Dr Sorgho a rassuré que ces plants seront entretenus. « Nous avons apporté dans ce sens des grilles de protection pour assurer la survie des plants que nous allons planter », a-t-il rassuré.

Le ministre délégué en charge des Mines et le DG du BUMIGEB mettant en terre un plant

Une activité citoyenne

Le ministre délégué en charge des Mines, Aimé Zongo, était de la partie. A l'en croire, il a tenu à être présent au nom du ministre de l'Energie, des Mines et des Carrières, Ismaël Bachir Ouédraogo et à son nom, pour apporter son soutien à cette initiative qu'il qualifie d'ailleurs de citoyenne. L'objectif de cette opération, a-t-il décliné, est de répondre à l'appel du chef du gouvernement. D'après lui, le Premier ministre a voulu qu'à travers la campagne de reboisement annuelle, que tous les départements ministériels s'engagent dernière cette initiative qui vise à bloquer l'avancée du désert au Burkina. « Le reboisement, le BUMIGEB s'en est approprié.

Le ministre délégué en charge des Mine qualifie l'activité du BUMIGEB de citoyenne

Aujourd'hui nous sommes à Kouba, dans une des annexes du Bureau. Cette plantation consiste à reboiser tout au long de la voie qu'ils ont eux-mêmes aménagée. Toute chose qui permettra de mieux la stabiliser », a-t-il terminé.
Avant la séance de reboisement proprement dite, une délégation du BUMIGEB conduite par son Directeur général, Brahima Sorgho, en compagnie du ministre délégué en charge des Mines, Aimé Zongo, a rendu une visite de courtoisie au Naaba Boulga de Kouba. Cette opportunité a été mise à profit pour lui remettre des présents symboliques.

Obissa Juste MIEN
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Agroécologie : Les acteurs plaident pour son intégration dans les politiques agricoles au Burkina

Fri, 27/08/2021 - 15:08

Le ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation a organisé un atelier de plaidoyer pour l'intégration de l'agroécologie dans les politiques agricoles au Burkina Faso. Cet atelier, tenu le jeudi 26 août 2021 à Koudougou (Centre-Ouest), avait précisément pour but d'informer et de sensibiliser les acteurs au niveau régional sur l'agroécologie et sa prise en compte lors des fora régionaux pour l'élaboration du Programme national du secteur rural, phase 3 (PNSRIII). Son financement est assuré par la Fondation Biovision.

Au Burkina Faso le contexte environnemental est caractérisé entre autres par les changements climatiques, la dégradation des sols et la dégradation des ressources en eau. Pour faire face aux enjeux d'une augmentation de la production, les systèmes d'exploitation se doivent d'évoluer vers des systèmes plus résilients et plus intensifs. D'où la promotion d'une vision à long terme, intégrant une approche écologiquement intensive des systèmes de production, seule à mesure de préserver et d'améliorer la qualité des sols et leur fertilité.

Les participants sont composés entre autres des élus consulaires et les représentants de la Confédération paysanne du Faso

L'agroécologie apparait ainsi comme une des solutions devant permettre d'aller à une agriculture plus durable. Elle se définit comme une démarche scientifique qui promet la durabilité des synthèses de production agro-sylvo-pastorale.
A cet effet, la tenue de cet atelier du 26 août 2021 vise à informer et sensibiliser les acteurs au niveau régional sur l'agroécologie et sa prise en compte lors des consultations (fora régionaux) pour l'élaboration du PNSRIII.

Il s'est agi au cours de cette journée d'échange pour les organisateurs d'outiller les élus consulaires et les représentants de la Confédération paysanne du Faso sur les enjeux de l'agroécologie, mais également de les informer et les sensibiliser sur la pertinence de l'intégration de l'agroécologie dans le PNSRIII.

Photo de famille

« Repenser nos systèmes de production »

Une seule allocution a ponctué la cérémonie d'ouverture, celle du directeur général des productions végétales. Elle a été prononcée par son représentant, Prosper Zemba, directeur national du développement des productions agricoles.

« Pour nourrir le monde aujourd'hui et à long terme, il est indispensable et urgent de repenser nos systèmes de production. Nous devons obligatoirement passer à des systèmes d'alimentation et de production durables qui garantissent une sécurité alimentaire et une nutrition pour tous, qui fournissent une égalité sociale et économique... », a-t-il dit. Il affirme par la suite que « l'avenir de l'agriculture ne réside pas seulement dans l'intensification inadéquate de la production, mais dans l'intensification des connaissances, dans une approche intégrée que seule peut offrir l'agroécologie ».

Adama Sawadogo, correspondant national agroécologie

A l'entendre, il s'avère nécessaire d'adopter des politiques et des stratégies sensibles à l'écologie. Ainsi, selon lui, l'intégration de cette importante thématique dans le nouveau référentiel de développement du Secteur rural en cours d'élaboration s'avère un impératif. Son élaboration étant inclusive, la contribution de la Chambre nationale d'agriculture, et de la Confédération paysanne du Faso est déterminante. « C'est pourquoi je vous invite à participer massivement aux consultations régionales et porter la voie de l'ensemble des producteurs du Burkina Faso afin que l'agroécologie soit intégrée dans le nouveau référentiel de développement du secteur rural », a-t-il conclu.

« Nos systèmes de production ne sont pas suffisamment durables »

Pour le correspondant national agroécologie, Adama Sawadogo, l'agroécologie c'est également des techniques et des technologies qui contribuent à restaurer et enrichir le socle de production (la terre) et surtout qui permet d'utiliser moins de pesticides chimiques de synthèse.

Il justifie la tenue de cette rencontre par le fait qu'elle permettra d'intégrer l'agroécologie dans les politiques agricoles du Burkina Faso. Car dit-il : « Nous savons qu'actuellement nos systèmes de production ne sont pas suffisamment durables. Il y a la nécessité de changer les paradigmes et d'user de toutes les techniques et technologies possibles pour ne pas détruire notre environnement ». Selon lui, plus on produit dans la durabilité plus on intensifie dans les fumures organiques, les engrais organiques, les pesticides biologiques et on travaille dans la durabilité, et cela permet d'accroitre la productivité qui nécessairement va conduire à l'autosuffisance alimentaire.

Modeste Florentin Bationo, coordonnateur représentant du CEAS suisse au Burkina Faso et représentant de Biovision dans cette activité

Le présent atelier a lieu grâce au financement de la Fondation Biovision à travers l'initiative « Politiques cohérentes pour la transformation des systèmes alimentaires et agricoles - Un échange entre pairs entre les décideurs politiques ». Modeste Florentin Bationo est le coordonnateur représentant du CEAS suisse au Burkina Faso et de Biovision dans cette activité. Selon lui, Biovision et le Centre écologique Albert Schweitzer soutiennent tous ce qui est développement durable et l'agroécologie est l'une des approches que le CEAS a promues depuis des dizaines d'année.

Comme attentes, il espère que les acteurs pourront échanger sur les enjeux de l'agroécologie et peser le pour et le contre en tenant compte d'une démarche basée sur leur réalité.

Prince Omar
LeFaso.net

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Région de l'Est : Prorogation du couvre-feu de 60 jours

Fri, 27/08/2021 - 14:10

Dans un communiqué administratif du 25 août 2021, le Gouverneur de la région de L'Est, Saïdou Toussaint Sanou, a informé la population de la Région de l'Est que le couvre feu instauré dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est prorogé pour une durée de 60 jours. Soit du lundi 30 août au jeudi 28 octobre 2021 inclus.

Les Horaires sont de 00hà04h du matin dans la ville de Fada N'Gourma ; et de 22h à 04h du matin pour les autres localités de la Région.

Lefaso.net

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Régime d'assurance maladie universelle/ Burkina : 1 115 personnes indigentes de la région du Nord reçoivent leurs cartes d'assurés

Fri, 27/08/2021 - 13:05

La Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) a procédé le jeudi 26 août 2021 à Ouahigouya, à la remise de 1 115 cartes d'assurance à des personnes indigentes de la région du Nord. Ces joyaux permettront aux bénéficiaires d'obtenir des soins de qualité gratuitement, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS).

Un ouf de soulagement pour des personnes vulnérables de la région du Nord du Burkina Faso. Pour cause, elles n'auront plus besoin de dépenser de l'argent pour obtenir des soins de qualité. Ces personnes seront prises en charge par l'assurance maladie universelle. Pour bénéficier de cette faveur, il faut être titulaire d'une carte. Pour la région du Nord, c'est une chose faite.

Le jeudi 26 août 2021 à Ouahigouya, la CNAMU a procédé à la distribution du précieux sésame. Pour le directeur général de la CNAMU, Dr Yves Kinda, pour le moment ce sont 1 115 personnes qui sont bénéficiaires de la carte. Selon lui, ces indigents sont les individus qui sont dans l'impossibilité de payer une cotisation pour s'offrir des soins.

Dr Yves Kinda, directeur général de la CNAMU

Les prestations débuteront le 1er septembre 2021

Dr Yves Kinda a aussi indiqué que l'assurance maladie universelle couvre tous les soins de santé sauf les médicaments de spécialité et les maladies chroniques. Les détenteurs de carte une fois malade auront l'embarras de se rendre dans 20 CSPS conventionnés. Déjà, les prestations débuteront selon lui, le 1er septembre 2021. Le Nord est la quatrième région qui bénéficie des cartes après la Boucle du Mouhoun, le Centre et les Hauts-Bassins.

Les bénéficiaires étaient heureux de rentrer en possession de leur pass santé. Adama Sawadogo a indiqué qu'il n'avait pas de moyens pour se rendre dans un centre de santé. Mais, avec cette nouvelle carte, il pourra s'offrir des soins de santé de qualité sans avoir à débourser de l'argent. C'est le même son de cloche chez Awa Ouédraogo, une autre bénéficiaire. Ils ont tenu à remercier le gouvernement et la CNAMU.

Les participants à la cérémonie de remise des cartes

En tout 1662 personnes seront bénéficiaires des cartes

C'est l'ONG ASMADE qui est la structure de la mise en œuvre du projet. Selon son chargé de programme, Lonsani Seré, ce sont en tout 1 662 cartes qui seront distribuées pour le moment. Il a aussi indiqué que déjà, ce sont 1 515 personnes qui ont été enrôlées. 1 115 cartes ont été imprimées.

La cérémonie de remise des cartes s'est tenue sous la présidence de Jérémie Ouédraogo, secrétaire général de la région du Nord. Il a tenu à remercier la CNAMU et ses partenaires pour les efforts consentis. Il s'est réjoui qu'une partie des populations surtout vulnérables puissent avoir gratuitement accès aux soins de santé.

Awa Ouédraogo, une des bénéficiaires

Avant la remise des cartes, la délégation de la CNAMU a rendu visite, la veille 25 août, aux autorités coutumières et religieuses pour demander leurs bénédictions et accompagnements.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vie de couple : La séparation de biens, un régime matrimonial pas toujours bien compris au Burkina

Fri, 27/08/2021 - 01:05

Pour la reconnaissance légale de son union devant les institutions civiles, le couple est obligé de choisir un régime matrimonial. Il s'agit d'un choix régi par le code des personnes et de la famille qui permet de distinguer la valeur immatérielle de l'amour, de sa valeur matérielle. Ainsi, le couple a le choix entre le régime de la communauté des biens ou celui de la séparation des biens.

Cependant, très souvent quand un maire annonce le régime de la séparation des biens lors d'un mariage, des murmures de désapprobation parcourent la salle. Ce régime est perçu par beaucoup de personnes comme un signe de manque de confiance mutuelle dans le couple. Mais qu'en est-il réellement ? Quels sont les avantages et inconvénients de la séparation des biens dans un couple ? Pour trouver des réponses à ces interrogations Lefaso.net s'est entretenu avec un juge et a recueilli le témoignage de quelques couples.

A Ouagadougou, quand on parle de régime matrimonial biens séparés, les réponses sont pratiquement unanimes. Pour les uns, « Le mariage est l'achèvement et la plus grosse preuve d'affection envers sa /son partenaire ». D'autres argumentent en ces termes : « Quand on se marie c'est pour le meilleur et pour le pire, par conséquent je ne vois pas pourquoi nous allons vivre en biens séparés ». « Si deux personnes veulent fonder une famille et choisissent de vivre en biens séparés, c'est qu'il y a un problème », renchérit un autre.

Ce sont là les opinions de quelques citoyens de la ville de Ouagadougou sur le régime de la séparation des biens dans un mariage.
Parfois, dans la famille de la femme surtout, l'on va jusqu'à imaginer une intention cachée de l'homme de prendre une seconde épouse plus tard.

Le régime de la séparation de biens constitue, avec le régime de la communauté de biens, l'ensemble de régimes matrimoniaux parmi lesquels le couple doit opérer un choix pour la célébration de leur union civile. Selon le dictionnaire juridique, le régime matrimonial est constitué par un ensemble de dispositions légales ou conventionnelles qui règlent les rapports patrimoniaux entre époux.

La juge Djénéba Sawadogo/Ouédraogo du tribunal de grande instance de Ouaga I

Ainsi, en plus du choix entre la polygamie et la monogamie, le couple doit décider de comment se fera la gestion de leurs biens dans le mariage. De manière générale, le régime de la communauté de biens indique que chacun des deux partenaires a décidé de mettre ses biens à la disposition de l'autre. En cas de difficultés, les biens sont utilisés pour résoudre et en cas de divorce, la valeur des biens est partagée en deux. Quant au régime de la séparation des biens, comme son nom l'indique, il stipule que chacun des deux partenaires garde ses biens, même étant marié.

Ce régime n'est pas bien compris par beaucoup de personnes dans la mesure où plusieurs y voient un manque de confiance dans le couple ou des intentions cachées par l'un ou l'autre partenaire. Cette réflexion semble propre à ceux qui ne maîtrisent pas les dispositions contenues dans ces différents régimes. C'est du moins ce qu'a laissé entendre la juge Djénéba Sawadogo/Ouédraogo du tribunal de grande instance de Ouaga I. « Le choix du régime matrimonial est intime au couple. Ceux qui ont des notions sur ce qu'on appelle biens communs ou biens séparés comprennent pour le choix », a-t-elle indiqué.

A l'en croire, le régime ,"biens séparés" est beaucoup répandu dans le milieu des affaires, notamment auprès de ceux-là qui font des activités libérales (commerçants, entrepreneurs, etc.), car il leur permet de protéger leur famille. En effet, dans la communauté de biens, lorsque l'un des partenaires fait faillite ou rencontre toutes autres difficultés, tous les biens seront utilisés pour rembourser les créanciers. Par contre, quand il s'agit d'une séparation de biens, ce sont seulement les biens du partenaire en difficulté qui sont utilisés. Cela permet à l'autre de garder ses biens et de s'occuper des enfants et de son partenaire en situation difficile.

De plus, lorsque le couple choisit l'option polygamie il ne peut pas avoir de biens communs, parce que l'homme formera avec chaque femme un couple de sorte qu'il ne peut pas avoir de biens communs partout. Avec l'option monogamie, le couple a le choix entre le régime biens communs et biens séparés.

« Le choix du régime de la séparation des biens est loin d'être un manque de confiance, une intention cachée de l'homme de prendre une seconde épouse encore moins le désir des deux partenaires de ne pas laisser l'autre profiter de ses biens », rassure la juge Djénéba Sawadogo. Bien au contraire, c'est une manière de protéger et sécuriser la famille des multiples risques liés particulièrement à la profession des partenaires.
Ainsi, tout comme le régime de la communauté des biens, la séparation des biens a pour finalité de sécuriser au mieux la famille. Cependant, c'est un choix qui doit être consensuel et bien réfléchi par les deux partenaires.

Judith SANOU
Lefaso.net

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