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Updated: 1 month 3 days ago

Situation alimentaire au Burkina : La Confédération paysanne du Faso tire la sonnette d'alarme

Sun, 20/02/2022 - 23:30

La Confédération paysanne du Faso (CPF) a tenu un point de presse, le vendredi 18 février 2022, pour alerter sur la situation alimentaire au Burkina Faso. Selon la CPF, 12% des Burkinabè seront confrontés à une crise alimentaire, si des mesures adéquates ne sont pas prises urgemment.

La Confédération paysanne du Faso (CPF) est inquiète, au vu des résultats de la campagne agricole agro-sylvo-pastorale écoulée. Elle a tiré la sonnette d'alarme au cours de conférence presse animée ce vendredi.

« Dans leur majorité, soit plus de 60%, les producteurs ont estimé que la campagne agro-sylvo-pastorale a été très mauvaise. 80% des exploitants agricoles ont apprécié très négativement les résultats de la campagne. Près de 2,7 millions de personnes pourraient avoir besoin d'une assistance alimentaire d'ici le mois d'août 2022, soit 12% de la population globale », a déclaré Bassiaka Dao, le président de la Confédération paysanne du Faso.

Et pour expliquer ce sombre tableau, les raisons ne manquent pas. Selon la CPF, les producteurs ont d'abord été confrontés à de longues poches de sécheresse et à la baisse de la pluviométrie dans la plupart des régions du pays. Ensuite, le contexte sécuritaire délétère a réduit de manière drastique une bonne partie des terres qui n'ont pas été exploitées à cause du départ forcé des habitants de leurs localités. La situation sanitaire qui n'est pas en reste avec la pandémie de Covid-19 a impacté négativement les activités de production et les échanges commerciaux.

Dao Bassiaka, président de la CPF

Pour éviter le pire, la CPF propose des pistes de solutions. Elle recommande de « prendre des mesures immédiates pour le renforcement du stock de sécurité alimentaire et d'intervention, la fourniture de vivres aux ménages vulnérables et aux agriculteurs déficitaires, la mise en place de certaines mesures pour se détacher de la pluviométrie capricieuse, la sécurisation de l'ensemble du territoire, la normalisation de la crise foncière, le retour des déplacés internes dans leurs localités, etc. ».

Dans son rôle de défense des intérêts matériels et moraux des producteurs et productrices, la CPF a invité le nouveau régime à accompagner les femmes dans leurs productions, car « la femme rurale contribue fortement à l'épanouissement de la famille », a déclaré Lydie Tapsoba, la représentante du collège des femmes.

Pour permettre au Burkina Faso de sortir de l'ornière, la CPF se dit prête à accompagner les autorités dans la mise en œuvre de politiques ingénieuses et de stratégies nouvelles adaptées aux réalités du terrain.

Erwan COMPAORE (Stagiaire)
Vidéo : Rachid SOW (Stagiaire)

Categories: Afrique

Ouagadougou : Des manifestants expriment leur soutien au MPSR

Sun, 20/02/2022 - 21:45

Le samedi 19 février 2022, la Coalition des forces vives du Burkina Faso a organisé un meeting de soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). L'objectif était de réaffirmer « le soutien du peuple » au régime nouvellement institué et lui demander de tenir compte des doléances des populations dans ses prises de décision.

C'est une grande foule qui est sortie pour exprimer son soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et à son leader, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba. A la Place de la nation ce 19 février, des centaines de personnes venues de plusieurs localités du pays, se sont jointes aux sympathisants du MPSR à Ouagadougou, pour exprimer leur joie et encourager les nouvelles autorités.

Tiendrebeogo Adama dit Colonel

La cérémonie a été ponctuée par des prestations d'artistes comme Nourat, Dicko Fils, Miss Tanya, Amzy, Dez Altino. Ils ont tous communié avec le public et souhaité ardemment la paix au Burkina Faso. « Nous voulons que Dieu aide nos autorités à rétablir la paix et que nos parents qui sont déplacés puissent retourner chez eux dans la quiétude », a déclaré l'artiste Dez Altino.

Anaïs Drabo

Plusieurs discours ont été prononcés sur place. Pour Anaïs Drabo, qui fait partie des organisateurs du meeting, « le peuple doit accompagner le MPSR. Même s'ils ne veulent pas travailler, le soutien du peuple doit être tel qu'ils se sentent obligés de répondre aux attentes du peuple ». Elle a aussi invité les Burkinabè à parler un langage commun et à rester soudés, peu importe les différences ethniques ou religieuses.

Miss Tanya

Quant à Adama Tiendrébéogo dit Colonel, il a demandé au MPSR de s'inspirer de l'Algérie qui, à un moment de son histoire, a équipé la population pour qu'elle se défende contre les assauts de ses ennemis. Il a plaidé pour que les militaires radiés en 2011 soient réintégrés dans les rangs, afin de participer à la défense du pays. Il a aussi demandé que les accords avec la France concernant la sécurité du pays soient revus. Adama Tiendrébéogo a fini son discours en interpellant tous les Burkinabè à former un front commun pour la cause du pays. « Le pays nous appartient à tous. J'invite donc les Burkinabè qui sont à l'extérieur à rentrer au bercail afin que l'on trouve ensemble la solution adéquate pour lutter contre l'hydre terroriste », a-t-il déclaré.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Région du Sahel : De jeunes leaders engagés dans le processus de promotion de la paix au cœur d'un atelier

Sun, 20/02/2022 - 21:30

Le consortium Union fraternelle des croyants de Dori (UFC Dori), le Centre diocésain de la communication de Ouahigouya et l'Association pour le développement des communautés de l'Est, à travers le projet PROD_IVE (Promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble) a organisé le 17 février à Dori un atelier régional de mobilisation des jeunes issus de structures locales de paix. La rencontre a réuni au tour du thème « Contribution des initiatives locales de jeunes dans le processus de paix » des jeunes venus de Seytenga, Gorom-Gorom et de Dori ainsi que les autorités administratives de la province du Séno.

Les conflits intercommunautaires, l'intégrisme religieux, l'extrémisme violent et la radicalisation sont de plus en plus vifs dans la région du Sahel. Le vivre ensemble harmonieux entre la population est souvent mis à rude épreuve. Pour apporter sa pierre dans la construction de la paix et du vivre ensemble et la reconstitution du tissu social, le projet PROD_IVE a organisé plusieurs activités à Dori, Ouahigouya et à l'Est du Burkina, des activités appuyées par le royaume des Pays-Bas.

C'est dans cette même lancée que la rencontre de Dori de ce 17 février 2022 a été organisée. Elle a concerné la Jeunesse Lucien Bidau, la Jeunesse catholique, l'Union des groupes bibliques du Burkina Faso, l'Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina, les Comités locaux de paix, les Comités d'actions communautaires (…) venus de Gorom-Gorom, de Seytenga et de Dori. La rencontre a été ponctuée par des communications ; des travaux de groupes et des partages d'expériences entre les membres de ces structures locales de paix.

Les jeunes leaders engagés à la rencontre

Pour Herman Kalmogo, représentant du coordonnateur de l'UFC Dori et chef de file du consortium, l'objectif recherché est de conscientiser ces jeunes leaders engagés pour la paix sur leurs rôles et leurs contributions au processus de la reconstruction de la paix au Sahel. Quant au président de séance, Noufoun Ouattara, représentant le haut-commissaire de la province du Séno, il estime que dans le contexte actuel que vit la région du Sahel, l'initiative est louable. De son avis, les points abordés au cours de la rencontre font germer l'esprit de paix au sein de ces jeunes. Noufoun Ouattara souhaite que ces jeunes, après la formation, soient des relais auprès de leurs communautés respectives.

Joseph Abdoulaye Ouédraogo, le responsable du projet PROD_IVE

Joseph Abdoulaye Ouédraogo, le responsable du projet PROD_IVE, clame : « Quand les jeunes sont sensibilisés sur leur contribution au processus de paix, ils se sentent plus impliqués dans les actions de promotion de la paix. C'est dans ce sens que nous avons déroulé l'initiative dans l'objectif premier de les mobiliser autour de leur partition, pour qu'ils puissent développer de façon autonome des initiatives de promotion de paix. Ce cadre pourrait mieux harmoniser leurs actions ».

Le projet Promotion du dialogue interreligieux et du vivre ensemble au Burkina Faso a une durée de 24 mois et est financé par le royaume des Pays-Bas. A terme et selon les responsables, le projet dont l'objectif principal est contribuer à renforcer la stabilité du Burkina Faso par la promotion du dialogue interreligieux, interculturel et le vivre ensemble harmonieux (en particulier dans la région du Sahel, du Nord et de l'Est), devra toucher les organisations à base communautaire, les leaders religieux et coutumiers, les communautés religieuses, les centres scolaires et d'éducation, les éducateurs, les journalistes et communicateurs ainsi que les acteurs de l'Etat et des collectivités.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori
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Categories: Afrique

3e édition de « l'homme de l'année » des handicapés moteurs : Trois bienfaiteurs distingués

Sun, 20/02/2022 - 21:00

La cérémonie de la 3e édition de distinction honorifique de « l'homme de l'année » des handicapés moteurs s'est tenue dans la soirée du samedi 19 février 2022. L'événement a été parrainé par l'artiste-musicien Bamos Théo.

Afin de témoigner leur reconnaissance à leurs bienfaiteurs, les handicapés moteurs, à travers le Mouvement burkinabè de l'inclusion, organisent chaque année une cérémonie pour les distinguer. Le choix des personnes distinguées a été fait, selon le promoteur Ali Traoré dit Ali Ponré, sur la base de leur engagement et de leurs actions envers les personnes handicapées moteurs. La cérémonie de distinction, troisième du genre, a permis cette année de distinguer trois bienfaiteurs. Il s'est agi du guide religieux Cheick Moaze, de l'entrepreneur burkinabè vivant à Marseille (France), Carime Igo, représenté par le directeur de publication d'Info Science Culture, Cyr Pahim Ouédraogo, et d'Esther Traoré/Tougry.

Les récipiendaires ont tous indiqué qu'ils ne s'attendaient à ces distinctions, parce qu'ils n'ont pas fait de bonnes actions pour attendre quelque chose en retour, mais juste par humanisme.

Remise de distinction au guide religieux, Cheick Moaze.

Pour le guide religieux Cheick Moaze, le handicap ne s'achète pas ; il relève de la volonté de Dieu. C'est pourquoi, la société doit agir par humanisme envers toutes les personnes handicapées moteurs. Et pour les motiver, il leur a assuré son soutien indéfectible et son accompagnement. Pour terminer, il a prié pour que la paix et la cohésion sociale reviennent au Burkina. « Car notre Dieu est un Dieu de diversité qui aime l'unicité et qui désire que tous ses fils et filles du Burkina soient unis », a-t-il conclu.

Esther Traoré/Tougry a pour sa part remercié les handicapés moteurs pour cet acte, tout en plaidant pour que la société soit plus humaniste envers ceux qui ont besoin de soutien. Elle a affirmé qu'elle fera tout son possible pour toujours les soutenir.
Le représentant de Carime Igo, le directeur de publication d'Info Science Culture, Cyr Pahim Ouédraogo, a quant à lui rassuré que le distingué continuera de soutenir les handicapés moteurs.

Photos de famille.

En s'adressant à ses filleuls, le parrain Bamos Théo a d'abord déclaré que Dieu sait ce qu'il fait et qu'on doit lui rendre grâce tous les jours. Avec un brin d'humour, il a affirmé qu'un homme comme Ali Ponré, si Dieu lui avait donné des pieds, cela n'aurait pas été bon, parce que même sans les pieds, il arrive à faire de grandes choses ; ce qui prouve que le handicap atteint le corps et non l'esprit.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Départ des troupes françaises du Mali : L'analyste politique Oumarou Ouédraogo s'interroge sur le devenir de cet Etat

Sun, 20/02/2022 - 20:39

La France est présente au Mali depuis 2013 pour lutter contre le terrorisme et à la demande des autorités maliennes. Avec l'avènement de la junte militaire au pouvoir, les relations entre ces deux pays vont tourner au vinaigre avec pour conséquence le départ sans délai des forces Barkhane et Takuba du territoire malien. Dans chronique d'un divorce forcé " Barkhane se retire du Mali....Wagner accoste. Et après", le politologue, juriste d'entreprise et spécialiste du droit des enfants, Oumarou Ouédraogo se préoccupe de l'après Barkhane. Lisez !

Nous sommes en 2013…les unes après les autres les positions de l'armée malienne tombent devant l'avancée des groupes armées terroristes. Bientôt, c'est le tour des camps ! Au lieu d'offrir une résistance, les militaires maliens préfèrent fuir que de combattre, laissant derrière le matériel de guerre. On verra par la suite que l'arsenal des groupes djihadistes est constitué en majorité par ces prises réalisées en début de conflit. Face à l'absence de résistance, l'ennemi, se sentant pousser des ailes, envisage de prendre la capitale Bamako. Sur demande des autorités maliennes d'alors, la France intervient, c'est Serval. Après avoir stoppé la colonne de véhicules déferlant sur la capitale, les jours qui suivent la France entame la récupération des zones occupées.

De nuit, les forces spéciales françaises sont larguées par parachutes et au petit matin libèrent les villes occupées. On a encore à l'image les forces françaises accueillant les troupes de l'armée malienne à l'entrée de Tombouctou leur assurant que la ville était sous contrôle et qu'ils pouvaient y entrer sans aucune crainte. Peu rassurés, des soldats maliens, la peur se lisant sur les visages, insistent pour s'assurer que la ville était vraiment libre et sous contrôle. Drôle de soldats, se disait-on à la vue de cette scène pratiquement surréaliste ! Symptomatique de la situation, à Bamako, on pouvait entendre dans une chanson « Mali malitairou aborila » » (traduction en Français : les militaires maliens ont fui devant l'ennemi). Ce qui apparaît alors comme un affront à l'image de l'armée malienne vaudra des menaces de mort à l'artiste auteur de cette chanson.

Les jours qui suivent, Français et Tchadiens mettent le cap dans les "Ifoghas" avec sa redoutable vallée d'Amettetai durant 15 jours d'intenses combats dans des conditions rudes (60 degré Celsius). Français et Tchadiens viennent finalement à bout des terroristes. Où sont alors les soldats maliens pendant ce temps ? Ils sont en train de prendre du bon thé dont les Maliens ont seuls le secret de la recette ! Le combat dans les "Ifoghas" vaudra aux troupes tchadiennes la considération des soldats français ; c'est-à-dire le respect et le mérite par l'action, comme on le dit dans le jargon militaire. En effet, les troupes libératrices, dans leurs avancées, ont eu à faire avec une chaleur parfois étouffante, des marches à pieds sur des kilomètres de roches coupantes dues à l'effet du soleil. Et pour la petite histoire, pour continuer l'avancée, les soldats français ont dû recevoir de nouvelles chaussures de leurs pairs stationnés à Abidjan ; les pierres tranchantes ayant usé les leurs.

Pourtant, le couac intervient lorsque les troupes maliennes sont interdites de rentrer dans Kidal après les combats. La France dit craindre un génocide touareg, son image étant déjà ébranlée au Rwanda. Pour le Mali, c'est un affront. Bamako estime que la plupart des attaques terroristes sont planifiées depuis Kidal. Il faut donc que l'armée malienne y mette pieds.

Alléluia ou plutôt Alhamdoulillah ! Aujourd'hui, la France quitte le Mali sur la pointe des pieds, accusée à tort ou à raison. Soit ! Mais le fait est qu'elle ne serait jamais venue si les forces de défense maliennes avaient fait ce pourquoi la nation les avait chargés !

On avance parfois le manque de moyens de nos armées pour justifier l'avancée des groupes terroristes. Cela laisse perplexe tant les images parlent ! Les groupes djihadistes utilisent pour la plupart la kalachnikov comme nos soldats. Ne faut-il pas chercher la cause ailleurs ? Il ne s'agit pas de nier la nécessité d'acquérir de nouveaux matériels de combat. Il s'agit de reconnaître que la différence réside dans le mental des djihadistes. Ils sont convaincus de la vraie fausse idéologie qu'ils mènent une bonne cause. A cela, on peut ajouter l'effet de surprise que ces terroristes imposent à nos troupes.

Le jeune Déby, aujourd'hui au pouvoir à Ndjamena, acteur au côté des troupes françaises pour la libération du nord du Mali, affirmait récemment, dans une interview, que la détermination des forces tchadiennes à défendre leur sol les avaient permis de venir à bout de la puissance de feu de l'armée libyenne. Pour lui, une armée n'a pas besoin de tous les moyens pour venir à bout de l'ennemi. Chez nous, le président Sankara nous a appris qu'une armée qui attend que lui soit fournie tous les moyens pour faire la guerre n'en n'est pas une !

La France part du Mali ! Et, comme le dit le président Ouattara, cela créera un vide qu'il va falloir vite combler ! Faut-il pleurer ou rire de la déclaration du gouvernement malien de transition invitant Paris à quitter sans délai le territoire malien ? La question mérite d'être posée quand on note que le gouvernement malien argumente qu'en 2013 la France n'a pas atteint ses objectifs dont l'un était de restaurer l'intégrité du territoire du Mali, oubliant que les soldats maliens fuyaient pour se réfugier à Bamako ! Déjà, il faut attendre de voir comment il fera pour imposer à la France ce retrait sans délai surtout quand on sait que les soldats maliens refusent de s'aventurer dans les sphères de Kidal par peur des groupes terroristes, maîtres des lieux.

Nous ne sommes pas naïfs ! La France n'est pas intervenue au Mali pour les seuls beaux yeux des maliens encore moins par simple philanthropie ! Elle y avait certainement intérêt ! N'est-ce pas le général de Gaulle, le héros français de juin 44, qui disait qu' « un pays n'a pas d'amis mais des intérêts » ? C'est autour des Russes et notamment de Wagner d'être sollicité par Bamako après le divorce forcé avec la France. Faut-il croire que ces derniers prennent position pour les beaux yeux des maliens ? A en croire les termes de l'accord, la contrepartie risque d'être plutôt salée !

Cela a déjà été dit : cette guerre nous la gagnerons nous-même car personne ne viendra mourir pour notre liberté. Il est donc temps que nos colonels, formés à coût de millions, déboursés par le pauvre contribuable, libèrent les palais dorés et feutrés où ils semblent devoir prendre goût du luxe pour rejoindre leurs hommes sur le théâtre des opérations ! C'est là que leurs places se trouvent. Ne nous y trompons pas !

Pour terminer, ne faut-il pas une reconnaissance à la France car sans son intervention le Mali et peut être tout le Sahel serait devenu un kalifa terroriste comme c'est le cas actuellement de l'Afghanistan. Sans elle, la bibliothèque historique de l'Islam et des mausolées de Tombouctou seraient totalement détruits ? Ça aurait été un grand désastre d'autant que ce qui se passe aujourd'hui dans le Sahel, c'est la remise en cause de cet Islam de paix et du vire ensemble, légué par nos devanciers ! Cet Islam des origines est désormais menacé par un islam déformé au service d'individus malintentionnés qui tentent de s'imposer les moyens de la violence et la terreur !

Tout compte fait, la France devrait à présent accepter de partir et apporter son aide autrement ! Il faut maintenant espérer que les forces russes commandées aident à libérer les zones occupées pour assurer le retour paisible des populations déplacées chez elles. Espérons aussi que demain ne donnera pas raison au maître des Fables qui enseignait quelque part : « C'est ainsi que le plus souvent, quand on pense sortir d'une mauvaise affaire, on s'enfonce encore plus avant » !

(Jean de La Fontaine, Fable : La vieille et les deux Servantes, Livre V, fable 6).

Categories: Afrique

Burkina/Nécrologie : Le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Joseph Djogbénou, s'incline devant la mémoire de Kassoum Kambou

Sun, 20/02/2022 - 18:30

L'annonce du décès du président du Conseil constitutionnel du Burkina, samedi, 19 février 2022, suscite des hommages de divers horizons, au plan national (le président du Faso, Paul-Henri Damiba) que chez le voisin béninois (avec le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou).

Dans une publication, dont le confrère béninois Banouto a fait écho, le président de la Cour constitutionnelle du Bénin, Pr Joseph Djogbenou, s'est incliné devant la mémoire de son défunt collègue.

« C'est avec une immense tristesse que j'apprends le rappel à Dieu de mon très estimé collègue Burkinabé et très grand ami du Bénin, Kassoum Kambou, Président du Conseil Constitutionnel du Burkina Faso.

Je m'incline devant sa mémoire et compatis à la douleur du peuple Burkinabé, des membres du Conseil Constitutionnel et de sa famille biologique.

Que son âme accède à la félicité éternelle », lit-on sur la page du président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbenou.

Le dernier séjour béninois (du moins, officiel) de feu Kassoum Kambou aux côtés de son "ami", "frère" et collègue du Bénin date du 4 mars 2021 à la faveur de l'audience inaugurale de la Cour constitutionnelle dans ses nouveaux locaux à Ganhi.

Pr Joseph Djogbénou

« Votre recherche constante de la paix sociale et la parfaite organisation des élections dans votre pays, le Burkina Faso vous honore », avait, selon le service de presse de la Cour constitutionnelle béninoise, rapporté des félicitations de Pr Joseph Djogbenou à son hôte, Kassoum Kambou.

En plus d'être liés par le voisinage, feu Kassoum Kambou et Joseph Djogbenou étaient tous membres de l'Association des Cours Constitutionnelles Francophones (ACCF).

L'une des dernières activités qu'ils ont partagées ensemble est la neuvième conférence de l'ACCF, mardi, 25 mai 2021 par vidéoconférence, tenue sur la thématique relative à la collégialité des juridictions constitutionnelles. Kassoum avait, à cette instance, exposé sur « l'expérience du Burkina Faso » en matière de pratique de la collégialité.

Magistrat de grade exceptionnel, Kassoum Kambou est arrivé à la tête du Conseil constitutionnel sous la transition de 2015 (il a prêté serment le vendredi, 13 mars 2015 à Ouagadougou devant le président de la Transition, Michel Kafando).

Décédé à Paris dans la matinée de ce samedi 19 février 2022, Kassoum Kambou, dont la maladie a été rendue publique par les actes du Conseil constitutionnel relatifs au coup d'État et jours suivants, recevra, dans les jours à venir, et en principe, un hommage national avant l'inhumation.

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Éducation des jeunes au Burkina : Mme Handsome/Yiogo Yvette invite le MPSR à se pencher sur la formation technique et professionnelle

Sun, 20/02/2022 - 18:30

Dans ce message, Mme Handsome/Yiogo Yvette, présidente et conseillère de l'Association Burkinabè pour l'Emploi et la Formation Technique et Professionnelle (ABEF/TP) invite le Président du Faso à mettre l'accent sur l'enseignement technique des jeunes afin de faciliter leur employabilité. Lisez l'intégralité du texte.

A
Monsieur le Président du Faso, Président du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) Monsieur le Président du Faso,

Ce mercredi 16 Février 2022 marque un tournant décisif dans notre histoire commune, un tournant décisif dans l'histoire du Burkina Faso. L'avènement du MPSR au pouvoir apporte un espoir de changement dans la gouvernance, un espoir de changement sur le plan sécuritaire, économique et social.

Monsieur le Président,

la population Burkinabè de façon générale, les jeunes et femmes en particulier font face à des difficultés liées à l'éducation, à la formation technique et professionnelle et à l'emploi. Notre éducation est toujours tournée vers un enseignement général qui continue de produire des chômeurs. La vague de chômeurs produit par notre système éducatif avec pour corollaires la pauvreté, l'oisiveté, le découragement, le banditisme, la corruption et la recherche du gain facile est selon notre constat l'une des causes pour ne pas dire la première cause de l'engagement des jeunes hommes et femmes dans les groupes terroristes.

Monsieur le Président,

l'emploi et la formation technique et professionnelle n'ont pas été mis au rang des questions importantes en vue du développement du pays. En démontre la faiblesse du budget accordé au secteur, des attributions perdues souvent dans certains ministères, des changements de ministre à chaque remaniement...Au dernier remaniement ministériel, l'emploi et la formation professionnelle ont été greffé au ministère des Sports et des loisirs, ce qui, selon nous acteur/trice(e) du domaine rendra difficile les actions de promotion de l'emploi et de la formation professionnelle. Il est nécessaire de relever que la majeure partie des politiques, programmes et projets ont été mis en œuvre avec l'aide des Partenaires Techniques et Financiers. Ces actions ont produit des résultats certes, mais ces résultats restent en dessous des attentes des populations.
Monsieur le Président,

l'Association Burkinabè pour l'Emploi et la Formation Technique et Professionnelle vous invite à faire des questions d'emploi et de formation professionnelle des jeunes et des femmes, une des priorités à court moyen et long terme. En rappelle certaines régions du Burkina Faso connaissent un taux de chômage de près de 40% et un taux de sous-emploi de plus de 30%. Moins de 5% des jeunes ont reçu une formation technique et professionnelle leur permettant de pouvoir vendre leur force de travail et seulement 1% de ces jeunes ont reçu une formation dans le domaine agrosylvopastoral, qui est pourtant le plus grand pourvoyeur d'emplois au Burkina Faso.

Monsieur le président,

la lutte contre l'insécurité n'est pas seulement que militaire comme vous l'aviez si bien dit dans votre discours d'investiture. Il faudra donc refonder une nation juste, une nation où les jeunes ont l'amour du travail, une nation où la jeunesse est occupée utilement et participe au développement. Ce sera une arme forte qui permettra d'éradiquer la radicalisation et l'extrémisme violent.

Monsieur le Président,

le Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP), l'industrialisation de notre économie, l'accompagnement à la création d'entreprises sont des nécessités absolues afin que la frange jeune puisse avoir des occupations, des emplois décents, une autonomie financière. Si les jeunes ont des emplois, il n'y aura plus de candidat à l'extrémisme, à la radicalisation. Nous comptons sur votre sens d'écoute et de discernement afin que vivement, des solutions pérennes soient trouvées pour l'emploi et la formation professionnelle des populations du Burkina Faso à travers notamment une réforme institutionnelle et des actions fortes de lutte contre le chômage et le sous-emploi des populations cibles.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Madame Handsome/Yiogo Yvette, Conseillère en emploi et en formation professionnelle Présidente de l'ABEF/TP
Contact:74111310

M.DRABO Issa Mohamed, Conseiller en emploi et en formation professionnelle Secrétaire Général de l'ABEF/TP
Contact:70022148

Categories: Afrique

Burkina Faso : Tiécoura Fofana recommande un vaccin anti haine pour sauver le Burkina Faso de la ‘'hainonine''

Sun, 20/02/2022 - 18:30

Dans cette tribune, un des lecteurs de Lefaso.net, Tiécoura Fofana recommande au peuple burkinabè de vivre les valeurs de l'amitié, de la coopération et de l'amour pour éviter de tomber dans le piège de la ‘'HAINONINE 14-22''. Aussi, exhorte-il le MPSR à s'imposer un devoir d'exemplarité en évinçant l'émotionnel de ses stratégies et techniques de gouvernance.

La flambée de haine post insurrection ne faiblit pas. Chacun, revendiquant sa part de contribution au renversement du régime Compaoré, voit en soi un expert en tout. La certitude balayant le doute méthodique, le « je pense donc j'ai raison » est d'un ordinaire banal.

C'est ainsi qu'aujourd'hui au Burkina Faso, nous avons des millions de spécialistes en guerre anti-terroriste. Certains vont jusqu'à donner au nouveau pouvoir un délai de quelques semaines pour le retour des déplacés internes dans leurs foyers. Leur école de guerre leur a enseigné la stratégie de la guerre éclair.

Le biais de confirmation, lui, devient un mode de raisonnement systématique. Tous ceux qui sont accroupis dans l'herbe vivent l'épreuve du soulagement.

C'est alors que la haine se déverse sur eux sans la moindre retenue.

La rareté des ressources dans un pays pauvre comme le nôtre crée et développe la compétition féroce. La bataille autour du gâteau national s'intensifie continuellement. La réalité est pourtant parlante ! Tout le monde ne peut pas être Ministre ! Tout le monde ne peut pas faire de son champion un Président en espérant quelques marchés-dividendes ! Tout le monde ne peut pas faire de son parent un DG afin de récolter des sous pour faire le commerce ! Tout le monde pense qu'en devenant un digital-activiste, il récoltera des prébendes. Ceux qui sont déjà payés pour propagander redoublent d'ingéniosité en espérant des primes de rendement.

Ces courses croisées pour l'intérêt personnel défient et fracassent l'intérêt général. C'est la folie généralisée. De 2014 à cette année 2022, la HAINONINE 14-22 propose sa forme grave qui se propage.

Pour trouver un vaccin, il faut qu'on ait d'abord pitié de notre pays. Nos 274 200 kilomètres carrés de poussière, de chaleur et de soleil sont déjà très chauffants. La pauvreté est très partagée. Des millions de nos compatriotes ont franchi la frontière de la pauvreté et atteint le territoire de la misère. Les millions de déplacés internes ne savent même plus dans quel intérieur ils sont. Que dire des milliers de morts avec cette masse d'orphelins, de veuves et de déscolarisés-déséduqués ? La lecture de ce tableau qui anodine le sombre devrait nous incliner à la pitié pour notre peuple.

Au lieu de cela, nous cultivons la haine imparable.

Et si nous essayions l'amitié à la place de l'inimitié, la coopération à la place de la compétition, l'amour à la place de la haine ?

Et si nous remplacions le « je pense donc j'ai raison » par le « et si l'autre avait quelque part raison » en dessinant la carte d'empathie de l'autre ? Et si nous acceptions qu'autrui soit un autre soi ?

Si nous réussissons cette gymnastique vertueuse, nous évincerons le cerveau émotionnel et ferons du cerveau rationnel notre organe de jugement et de délibération.

Le MPSR doit s'imposer un devoir d'exemplarité en évinçant l'émotionnel de ses stratégies et techniques de gouvernance. Il doit savoir pratiquer le silence afin qu'il aide le repos des esprits surchauffés.

Chers compatriotes, ne flagellons pas notre identité de pays des hommes intègres si appréciée de par le monde. Regardons le Rwanda de Paul Kagame qui a su se redresser après ce génocide gravissime et qui, dans le calme, la discipline et la rigueur morale, relève les défis du développement.

Adoptons les mesures barrières anti hainonine 14-22.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Tiécoura Fofana

Journal Le Dossier

Categories: Afrique

2e édition de « Lydia Ludic Talents » : Un concours pour valoriser les jeunes talents artistiques

Sun, 20/02/2022 - 18:00

Le lancement officiel de la 2e édition du concours « Lydia Ludic Talents » a eu lieu le jeudi 17 février 2022 à Ouagadougou, au cours d'une conférence animée par les organisateurs de l'évènement. Ce lancement se fait concomitamment avec les agences Lydia Ludic des autres pays, notamment la Côte d'Ivoire, le Togo et le Bénin. La présente édition est placée sous le parrainage du président de GRUPO PEFACO, Francis Perez, et sous le thème « Jackpot-Lydia Ludic ».

Après les artistes peintres, c'est au tour des artistes musiciens d'être mis en exergue à travers cette 2e édition de « Lydia Ludic Talents », dont le lancement officiel a eu lieu ce 17 février 2022, au cours d'une conférence de presse. Ce concours vise à faire ressortir les meilleurs talents artistiques selon l'art choisi pour chaque édition, notamment la peinture, la sculpture, la photographie, la danse, etc. Cette année, « Lydia Ludic Talents », qui est placé sous le thème « Jackpot-Lydia Ludic », fait la part belle à la musique.
Les inscriptions se font du 17 au 23 février 2022 au siège de Lydia Ludic, et par WhatsApp au 76 68 44 43. Le concours est ouvert aux professionnels comme aux amateurs.

Selon la responsable promotion de Lydia Ludic, Haoua Lallogo, cette année, les candidats ne concourront pas uniquement pour eux-mêmes. Afin de faire bénéficier l'évènement aux couches vulnérables, les organisateurs ont annoncé que les candidats, en plus de défendre leurs travaux, devront défendre également une association s'occupant de personnes dans le besoin. Ainsi, les trois meilleurs duos, tout comme les associations qu'ils soutiennent, recevront des prix.

Haoua Lallogo, responsable promotion de Lydia Ludic.

Le but de cette initiative, selon le directeur d'exploitation de Lydia Ludic Burkina, Christophe Le Lan, c'est de créer une préférence pour la marque Lydia Ludic par rapport à la concurrence, fidéliser les clients, augmenter la notoriété de l'entreprise et développer la responsabilité sociale de l'entreprise. Il s'agira aussi de collecter une banque de sons pour usage commercial.

Christophe Le Lan, directeur d'exploitation de Lydia Ludic Burkina.

Les récompenses de cette édition de « Lydia Ludic Talents » sont reparties comme suit : le duo classé 1er reçoit 1 500 000 F CFA, et l'association qu'il soutient bénéficie d'un million de francs CFA ; le 2e prix est composé d'un million pour le duo d'artistes et de 500 000 F CFA pour l'association ; le duo classé 3e reçoit 500 000 F CFA, et la même somme revient à l'association. Cette année marque par ailleurs les 20 ans de Lydia Ludic.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

Sun, 20/02/2022 - 18:00

(Ouagadougou, 19 février 2022). Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a échangé ce matin avec les faîtières et associations de médias du Burkina Faso. Cette rencontre initiée par le président Damiba s'inscrit dans la dynamique des concertations qu'il mène avec les différentes composantes de la Nation.

Avec les représentants de la presse, les échanges ont porté sur la contribution des médias à l'œuvre de « sauvegarde et de refondation du Burkina Faso » engagé par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR).

Le chef de l'Etat a d'abord salué le professionnalisme et la responsabilité dont ont fait preuve les médias pendant les événements des 23 et 24 janvier derniers. « Les médias ont été parmi les principaux témoins privilégiés de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays », a relevé le président du Faso. Il a ensuite expliqué les motivations de l'action du MPSR qui sont « de permettre au pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes les forces afin de pouvoir recouvrir l'intégrité territoriale et jeter les bases d'une gouvernance saine au plan national ».

Aux hommes et femmes de médias du pays, le chef de l'Etat a rappelé que le MPSR a à cœur de garantir la liberté de presse et les a invités à un « accompagnement sincère et vrai pour cette période décisive de notre histoire ». « Ce qui est à critiquer doit être critiqué, ce qui est à porter à la connaissance des populations devra être élaboré », a poursuivi le président Damiba, qui a aussi invité les journalistes au respect de l'éthique et de la déontologie du métier.

Les représentants des organisations professionnelles des médias ont salué la disponibilité du président du Faso, qui leur offre l'opportunité de partager avec lui, certaines préoccupations. Ils ont relevé entre autres, pour les médias publics le manque de moyens et de ressources qui handicapent fortement leurs structures dans l'atteinte de leurs objectifs.

Les médias privés eux, ont présenté leurs difficultés financières auxquelles s'ajoutent les droits de redevances de la Télévision numérique terrestre (TNT) et le coût élevé de la connexion internet. Ils ont également exprimé le besoin d'être informés en temps réel pour mieux accompagner le MPSR.

A ce propos, le président du Faso a demandé de la patience aux hommes et femmes de médias, le temps de mieux organiser ses structures de communication. Du reste, le mouvement sera toujours à l'écoute des acteurs de la presse pour l'atteinte de ses objectifs sécuritaires à déclaré le chef de l'Etat.

Le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a aussi rassuré les patrons de presse du maintien du soutien à la presse, des mesures d'accompagnement pour la valorisation de la presse, ainsi que la possibilité « d'améliorer ce qui pourrait l'être ».

Direction de la communication de la présidence du Faso

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Appel à manifestation d'intérêt pour l'acquisition de deux (2) TRACTEURS (80 CV ou plus) au profit de la DrIVE SARL

Sun, 20/02/2022 - 17:00

Le Co-gérant de la Dreyer Industries Vertes et Environnement (DRIVE SARL) lance un appel à manifestation d'intérêt en vue de sélectionner des personnes physiques ou morales pour l'accompagner dans l'acquisition de deux (2) TRACTEURS (80 CV ou plus) au PROFIT DE LA DrIVE SARL.

La participation est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes agréés pour autant qu'elles ne soient pas sous le coup d'interdiction ou de suspension de la loi.

La DRIVE SARL rappelle aux prestataires et fournisseurs qui travaillent déjà avec elle, qu'ils ne sont pas exemptés de cette formalité et qu'ils devront produire les mêmes dossiers.

En raison de la Covid-19, les soumissionnaires devront demander et renseigner le dossier d'appel d'offre (DAO) et envoyées exclusivement en version PDF, par voie électronique, à l'adresse suivant : secretariat@dr-i-v-e.com au plus tard le mardi 04 Mars 2022 à 17 heures TU délai de rigueur avec mention“ acquisition de deux (2) tracteurs (80 CV ou plus) “.

Les candidats désirant soumissionner au présent AVIS DE MANIFESTATION D'INTERET sont priés d'adresser une demande aux adresses suivantes :
• secretariat@dr-i-v-e.com ;
• a.gansore@ dr-i-v-e.com ;

Aucun pli expédié par voie postale (Chronopost, Physique, etc) ou par les transporteurs ne sera recevable.

Tél. : (00226) 20908083
S/C BP 178 DANO
BURKINA FASO

Dano, le 18/02/2022

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Décès de SAWADOGO Karim : Remerciements et Faire-part

Sun, 20/02/2022 - 16:30

La grande famille SAWADOGO à Kombissiri, Ouagadougou, Zabré au Canada et au Etats-Unis

Les familles alliées NONGKOUNI à Bousrima, Kombissiri et en Côte d'Ivoire, la famille KAYANDE à Kombissiri, Ouagadougou

La veuve NOUGKOUNI Pauline enseignante au lycée Badnogo à Ouagadougou et ses enfants très touchés de vos témoignages de soutien et de sympathie lors du décès survenu le 19 janvier 2022 et du doua de 7e jour de leur fils, frère, père, époux : SAWADOGO Karim précédemment Directeur régional des régional des infrastructures des cascades.

Nous remercions le Ministère des infrastructures

Mme le Gouverneur des cascades et son personnel

Les autorités administratives , coutumières et religieuses de Zabré

Les voisins

Les amis, collègues et collaborateurs

Ne pouvant tout citer de peur d'en oublier

Que le Tout-puissant vous le rende au centuple.

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Coup d'Etat du 24 janvier 2022 : Près de 76 % des Burkinabè favorables, selon un sondage

Sun, 20/02/2022 - 07:30

L'Institut de recherche et de sondage Apidon (IRSOA), a effectué un sondage courant février 2022 sur l'ensemble du territoire national. Ce sondage a eu pour but de connaître le pourcentage d'individus qui étaient en faveur ou en défaveur du coup d'Etat du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a mené à la chute l'ex président Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier 2022.

L'étude note un accueil favorable du coup d'Etat (76%) avec un enthousiasme globalement dû à l'exaspération vis-à-vis de la gouvernance du précédent pouvoir et du parti majoritaire. Dans le détail, 23,78% des sondés ont « très bien » accueilli le coup d'Etat, 34,27% l'ont « bien accueilli » et 17,79%disent l'avoir « assez bien » accueilli. Seuls 8,24% l'ont mal vécu, tandis que 15,54% se disent indifférents…
« Cela ressemble fort bien à un enthousiasme-sanction et pas vraiment encore à une confiance accordée à la vision et aux actions des nouveaux dirigeants, par ailleurs inconnus des populations », commentent les auteurs du rapport.

Pour les raisons de cet enthousiasme, 27,53% des sondés pointent Roch Marc Christian Kaboré, 13,30 % le MPP et 23,78% sont soulagés de voir partir à la fois Roch Kaboré et le MPP…Par ailleurs, 33,71% citent d'autres raisons.
Et en ce qui concerne la durée de la future Transition, 62, 36 % des personnes interrogées estiment qu'il faut « plus de deux ans », 15,36% deux ans et 13,48% estiment que la transition ne doit durer qu'un an.

Cependant, l'une des grandes surprises des enquêteurs a été la rapidité des répondants à assumer leur appartenance à un parti politique et la peur qu'ils ont perçus chez certains à répondre aux questions. 87% des répondants ont affirmé n'être d'aucun parti politique.

Pour ce qui est des priorités, l'étude a noté que les attentes des populations (pour 78,10% des sondés) sont focalisées sur la question de la sécurité (libération du pays et assise d'une sécurité pérenne).

Selon le statisticien-économiste-gestionnaire, Dr Gambetta Aboubakar Nacro, un autre point d'intérêt de l'étude, est le souhait des répondants de voir réussir le MPSR. Le sondage montre aussi des craintes liées à l'unité et à la cohésion entre les nouveaux gouvernants, à un management dictatorial, à l'échec dans la lutte contre le terrorisme, aux intérêts personnels et à la répétition des erreurs du passé.

« Une alerte salutaire qui doit pousser le commandant en chef de la nation à travailler à l'unité de vision et d'actions, à la solidarité dans son équipe, à l'écoute des parties prenantes de la nation, tout en extirpant tout agenda caché pouvant saper la crédibilité que les autorités doivent construire et maintenir. », a-t-il conclu.

Initiative de l'Institut de recherche et de sondage Apidon (IRSOA), ce sondage a été effectué sur l'ensemble du territoire. Il vise à informer sur l'accueil réservé par les Burkinabè au coup d'Etat ; les raisons de l'enthousiasme perceptible ; la perception des populations sur la durée nécessaire et acceptée de la Transition ; la perception des populations sur les priorités que devraient avoir les autorités, etc.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net

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Burkina : « Au-delà des mini réacteurs nucléaires modulaires, nous devons avoir un état d'esprit orienté vers l'innovation et la technologie » (Dr Abdoul Karim Ganamé)

Mon, 14/02/2022 - 17:14

Lorsque Dr Lassina Zerbo, alors Premier ministre, a proposé dans sa déclaration de politique générale que le Burkina explore la piste des mini réacteurs nucléaires modulaires comme solution au déficit énergétique, les réactions ont été variées. Pedant que certains alertaient sur les dangers à utiliser une telle technologie au Burkina, d'autres pointaient un manque de réalisme. Pour Dr Abdoul Karim Ganamé, spécialiste de l'inovation et de la haute technologie, le Burkina, tout comme les autres pays africains, devrait sérieusement étudier la question pour ne pas se laisser distancer à tous les coups par d'autres pays.

Quand dans sa déclaration de politique générale, Dr Lassina Zerbo a proposé d'explorer la piste des Mini Réacteurs Nucléaires Modulaires (SMR) dans sa recherche de solutions au problème de l'électricité au Burkina, des voix se sont élevées pour remettre en cause le manque de réalisme ou condamner l'utilisation de telles technologiques au Burkina. Certains ont insisté sur le côté vieillot du nucléaire, sa dangerosité, son coût, sa maitrise qui est difficile voire délicate, etc.
N'étant pas spécialiste du domaine du nucléaire, je donnerai mon avis sur cette proposition d'un point de vue purement « Technologie et Innovation », qui est mon expertise.

Contexte

L'énergie est le moteur du développement économique et social d'une population africaine qui, selon les Nations Unies, atteindra 2,4 milliards de personnes d'ici 2050, soit plus du double de la population actuelle. L'énergie favorise le développement individuel par l'amélioration des conditions d'éducation et de santé et permet le développement de l'activité économique par l'industrialisation et la modernisation des communications. Elle contribue également à l'amélioration de l'environnement économique en permettant une intervention publique plus efficace et un meilleur respect de l'environnement. Cependant, malgré un énorme potentiel en énergies fossiles et renouvelables, l'Afrique présente d'importants déficits énergétiques. Les ressources du continent sont sous-exploitées, ou exportées sous forme brute, ou gaspillées dans l'extraction ou le transport. De ce fait, l'approvisionnement disponible pour les populations est largement insuffisant et la consommation d'énergie repose essentiellement sur la biomasse.

Le besoin de trouver une solution définitive au problème de l'électricité
Le problème de l'électricité est connu depuis des dizaines d'années et les solutions mises en place tant au Burkina que dans les autres pays sub-sahariens n'ont jusque-là n'ont pas permis de régler le problème. Les vieilles centrales électriques sont peu efficaces et peu fiables, l'énergie solaire a encore besoin d'être plus performant pour être considéré comme une alternative viable, l'hydraulique n'est pas envisageable dans certains pays, etc.

Nous sommes donc à la croisée des chemins sur le plan de l'électricité et avons donc 2 choix : 1) continuer à faire ce que nous faisons depuis des dizaines d'années avec peu de résultat : installer/maintenir des centrales électriques peu performantes, croiser les doigts pour espérer que ces vieilles centrales électriques tiennent le coup, etc.) ou 2) prendre le problème à bras le corps, se retrousser les manches et chercher de vraies solutions de rupture.

Les pays Africains sont rendus à un niveau ou il faut trouver une solution au problème de l'électricité et aucune option ne doit être exclue. Toute solution prometteuse qui peut permettre de régler le problème doit être explorée.

Les SMR comme une alternative

L'énergie nucléaire était auparavant une option sophistiquée réservée au monde industrialisé. Mais, elle pourrait être une source d'énergie pour la plupart des pays africains. Un tiers des presque 30 pays du monde qui envisagent de passer au nucléaire sont ceux l'Afrique. L'Égypte, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Niger, le Nigéria et le Soudan se sont déjà engagés avec l'AIEA pour évaluer leur degré de compatibilité avec un programme nucléaire. L'Algérie, la Tunisie, l'Ouganda, la Zambie réfléchissent également à cette option. Le Rwanda vient de franchir le pas.

Avec l'avènement des nouvelles technologies, les petits réacteurs nucléaires modulaires pourraient changer la donne. Les Small Modular Reactors (SMR), ou réacteurs nucléaires modulaires, sont des centrales nucléaires de petite taille (entre 25 et 500 MW) fabriquées sous forme de modules, et en constante évolution. Cette technologie nucléaire permet une fabrication industrielle en série, moins coûteuse et moins chronophage que celle des centrales traditionnelles, et dont le dispositif est ensuite installé directement sur site. Plus facile à implémenter, cette solution pourrait remplacer les centrales électriques au fioul ou à charbon en réutilisant les infrastructures réseaux existantes.

Ne pas confondre la perception et la réalité

A première vue, les réticences évoquées sur les SMR se justifient au regard du passé du nucléaire. Ceci pourrait sembler même évident. Mais en matière de Technologie et Innovation il faut séparer la perception de la réalité. Seules les données réelles mesurables comptent : performance, efficacité, sécurité, etc. De plus, le nucléaire des années 1950 n'est surement pas celui de 2022 car le domaine a beaucoup évolué et l'Humanité a appris des erreurs du passé dans ce domaine. Les SMR sont en pleine croissance et c'est d'ailleurs du domaine d'avenir.

L'on retrouve aussi cette fausse perception dans le domaine du satellite. Les tout premiers satellites ont plus de 60 ans, tandis que les nanosatellites, plus petits et modulaires sont récents. Le secteur continue d'ailleurs d'évoluer constamment. Mais l'on continue d'entendre que les satellites coutent chers et ne sont pas à la portée des pays Africains, ce qui est faux. Le Burkina peut aujourd'hui lancer un satellite tandis qu'il y'a 10 ou 20 ans, cela aurait été impensable.

Les SMR sont un domaine en forte effervescence

Une course effrénée a lieu actuellement autour des SMR et les pays tels que le Canada, la France, la Russie, l'Argentine, les USA, la Chine, l'Angleterre prennent du leadership dans ce domaine. Il n'y aura pas de place de second, ceux qui seront les premiers auront un avantage compétitif qu'ils garderont sur les autres pendant longtemps. La règlementation, la certification sont au cœur de cette dynamique et l'on devrait donc s'attendre a des technologies SMR plus surs que les centrales nucléaires classiques.

A titre d'exemple, la première centrale SMR de la Chine a été déployée en 2021. C'est dire que les SMR sont encore récents.

La clé en matière d'Innovation : toujours faire partie du peloton de tête

Les promesses des SMR font rêver. Maintenant il faut apprivoiser le concept, tester les SMR et se faire sa propre opinion, afin de les adopter ou non. On pourrait être tenté d'attendre que d'autres les testent, les adoptent avant que nous les fassions. C'est ce que les pays sub-sahariens font depuis leurs indépendances. Ça peut sembler logique et brillant. Mais c'est une très mauvaise idée et cela explique en partie pourquoi nous sommes en retard sur plusieurs pays. Cet attentisme nous a fait rater la révolution industrielle, la révolution numérique et nous sommes sur le point de rater la révolution de l'Intelligence Artificielle et de la 5G.

En matière d'Innovation, il faut toujours faire partie du peloton de tête, car cela permet d'acquérir plus rapidement une expertise et devenir un acteur majeur du domaine. On peut ne pas fabriquer une technologie, mais devenir un acteur majeur parce qu'on l'a maitrisé très vite que les autres. C'est ce type de leadership que fait preuve le Rwanda depuis des années, avec les résultats que nous connaissons.
C'est dans cette même lancée que le Rwanda a mis en place le Rwanda Atomic Energy Board et veut faire l'étude de faisabilité des SMR avec l'appui de notre compatriote le Dr Lassina Zerbo. Son objectif est clair : devenir une puissance dans le domaine de l'énergie atomique.

C'est un tel leadership actif qu'on attend du Burkina et de tout pays Africain qui ne se contente pas de vouloir être émergent dans 20 ou 30 ans, mais veut vraiment se développer.

Que gagne le Burkina à entrer très tôt dans le domaine des SMR

Prendre rapidement une place dans le domaine des SMR va donner au Burkina un avantage compétitif en Afrique. Cela pourrait permettre de régler une fois pour toutes notre problème d'électricité au regard des fortes promesses du SMR. Le Burkina peut même devenir un fournisseur d'électricité aux autres pays de la région. Mais pour cela, il nous faut faire partie des premiers à maitriser cette technologie.
Le Rwanda ayant pris le leadership dans ce domaine sur le continent Africain avec l'appui de notre compatriote le Dr Lassina Zerbo, l'on pourrait envisager un modèle de co-leadership avec ce pays, ce qui pourrait non seulement réduire les couts des études de faisabilité, mais permettre d'accélérer la maitrise de cette technologie. Le timing semble bon et pour une fois, nous aurions pris du leadership dans un secteur technologique d'avenir.

Vers un état d'esprit orienté vers la Science, Technologie et l'Innovation
Devenir un acteur majeur en Science, Technologie et Innovation requiert un changement de mentalité (mindset) et de la vision. Les pays Africains devraient arrêter de construire ou considérer comme Innovations nationales des solutions qui existent ailleurs depuis 20 ou 30 ans sinon plus. Nous devons nous mesurer aux autres et prendre un avantage dans des secteurs clés pour l'Afrique et le Burkina en particulier, notamment la sécurité, l'agriculture, l'éducation et la santé. Pour cela, il faut de la vision et croire en nous. Si les autres sont capables de le faire, nous le pouvons aussi.

Pour rappel, nous (Africains) sommes encore les seuls au monde à creuser des puits à la pioche ou à cultiver avec une daba en espérant atteindre l'auto-suffisance alimentaire, malgré la croissance de la population. Cela n'a pas marché dans les années 1980 ou 2000, et cela ne marchera pas en 2020 ou 2030. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas innover.

Nous devons envisager des solutions de rupture en nous appuyant sur la science, la technologie et l'innovation qui constituent l'avenir de l'Afrique. C'est ce qui va permettre au continent de faire des bonds de géants et se développer plus rapidement. Les Mini Réacteurs Nucléaires Modulaires participent à cette dynamique.

Je salue donc la vision du Dr Lassina Zerbo de proposer l'exploration des SMR car il est rare d'entendre au Burkina des propositions de solution de rupture.
Les pays de l'Afrique de l'Ouest et le Burkina en particulier devraient s'inspirer du Rwanda en termes d'Innovation et de leadership technologique. Sinon dans quelques années nous aurons l'impression de n'être pas sur le même continent.

La période d'insécurité et d'instabilité que traverse le Burkina ne doit pas nous empêcher de parler de prospective et de Vision. Nous traversons une période difficile où il faut régler très vite les problèmes sécuritaires, revenir à un ordre constitutionnel mais aussi penser dès maintenant l'avenir, le long terme et en s'appuyant sur la Technologie et l'innovation pour accélérer la transformation de notre pays.

Dr Karim Ganame

Categories: Afrique

In memoria : LOUGUE Guêkon

Mon, 14/02/2022 - 17:00

15 février 2021 - 15 février 2022 : 1 an déjà

Apocalypse 14 :13 « Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le seigneur ! Oui dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »

La Grande famille , LOUGUE à Bitiako, Côte d'Ivoire et Ouagadougou

La Grande famille DABIRA à Kahin, Bobo Dioulasso et – Ouagadougou

Les familles GANOU, GNISSE, TIEMOUNOU, SOUGUE à Bitiako Côte d'Ivoire et Ouagadougou

Les familles TOBOUA, NAON, BONZI, TUINA, BOUDO en Côte d'Ivoire, aux Etats-Unis et à Ouagadougou

Les familles, SIRIPE, MIEN, DAILA, BENAO à Bobo Dioulasso et à Ouagadougou

Les frères
Mariam, M'bé Bernard, Abou, Marcel.
La veuve
DABIRA Antoinette, institutrice à la retraite,
Les enfants
Théodore, Maxime, Yolande, Béatrice, Blandine

Les petits enfants,

Astride, Chimène, Doriane, Laurine, Jean-Noël, Echille, Djamal, Amir, Anicia, Eunice, Michel, Aiman, Osane, Manuela et Nathan

Les familles alliées

OUEDRAOGO, NIKIEMA, BANDE, YACORO, NEYA, ZOUNGRANA, ILBOUDO, GANGO, SORGHO

Vous remercient du fonds du cœur, pour les nombreuses marques de soutiens, financiers, moraux et matériels, que vous leur aviez témoignés, lors du rappel à Dieu le 15 février 2021, suivi de l'inhumation le 18 février 2021 à Bitiako, de leur frère, époux, père, beau-père, grand-père,

LOUGUE Guêkon,
Décès survenu à sa 68ème année, des suites d'une courte maladie.

En cette date anniversaire, une messe sera dite en sa mémoire pour le repos éternel de son âme le Dimanche 20 Février 2022 à 09H00mn à la Paroisse Saint Camille.

Union de prière !

« Je suis la Résurrection et la vie. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra, et quiconque vie et croit en moi ne mourra jamais »
Jean 11 : 25-26

PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS EN DIEU DE SON ÂME

Saint jean Samuel à 06H30

Dimanche 20 Février 2022
Dimanche 06 Mars 2022
Dimanche 03 Avril 2022
Dimanche 01 Mai 2022
Dimanche 05 Juin 2022
Dimanche 03 Juillet 2022
Dimanche 07 Aout 2022
Dimanche 04 Septembre 2022
Dimanche 02 Octobre 2022
Dimanche 06 Novembre 2022
Dimanche 04 Décembre 2022

Saint Camille à 09H00

Dimanche 20 Février 2022
Dimanche 13 Mars 2022
Dimanche 10 Avril 2022
Dimanche 08 Mai 2022
Dimanche 12 Juin 2022
Dimanche 10 Juillet 2022
Dimanche 14 Aout 2022
Dimanche 11 Septembre 2022
Dimanche 09 Octobre 2022
Dimanche 13 Novembre 2022
Dimanche 11 Décembre 2022

Saint Vincent de Paul de Bobo Dioulasso à 09H

Dimanche 20 Mars 2022
Dimanche 17 Avril 2022
Dimanche 15 Mai 2022
Dimanche 19 Juin 2022
Dimanche 17 Juillet 2022
Dimanche 21 Aout 2022
Dimanche 18 Septembre 2022
Dimanche 16 Octobre 2022
Dimanche 20 Novembre 2022
Dimanche 18 Décembre 2022

Notre dame des apôtres de la patte d'oie à 09H

Dimanche 27 Mars 2022
Dimanche 24 Avril 2022
Dimanche 22 Mai 2022
Dimanche 26 Juin 2022
Dimanche 24 Juillet 2022
Dimanche 28 Aout 2022
Dimanche 25 Septembre 2022
Dimanche 23 Octobre 2022
Dimanche 27 Novembre 2022
Dimanche 25 Décembre 2022

Categories: Afrique

Saint Valentin : Quand l'amour vous poursuit jusqu'au travail

Mon, 14/02/2022 - 15:30

C'est une surprise agréable qui aura marqué la journée de cette dame, ce 14 février 2022 à Ouagadougou, jour de la Saint Valentin.

Exécutant ses tâches comme d'habitude dans le cadre de son service, un paquet de cadeaux (un bouquet de roses accompagné d'un gâteau) lui parvient jusqu'à son lieu de travail aux environs de 12 heures.

Tombé par coïncidence sur cette romantique scène, un mot lui est arraché sur le geste d'amour minutieusement orchestré par son bien aimé.

Le sourire que vous dégagez lorsque vous recevez un cadeau surprise depuis votre bureau, le jour de la St Valentin

« Je ne sais pas quoi dire », lance-t-elle, tellement émue par l'acte. Avant de reprendre son souffle et de renchérir.

« Je suis juste contente, très émue de recevoir ce cadeau. Je ne m'y attendais pas. Donc cela fait plaisir de savoir que quelqu'un pense à soi », laisse-t-elle entendre.

Sur la question de savoir si ce geste contribuera à renforcer sa relation amoureuse, elle répond par l'affirmative.

« Les cadeaux et les petites attentions renforcent toujours une relation », indique-t-elle avec un large sourire.

Aïchata Ilboudo, la cheffe d'orchestre de la surprise

Si cette surprise a bien pu se faire, c'est aussi grâce à l'intervention d'une amie à l'amoureux de la jeune banquière.

« Son amoureux est un bon ami à moi et nous sommes dans le même quartier. Sachant que je suis dans l'événementiel, il m'a contactée pour offrir cette belle surprise à sa chérie », confie Aïchata Ilboudo.

Au sujet de ce que la jeune dame comptait faire pour renvoyer l'ascenseur à son amoureux, elle dit lui réserver également une surprise qu'il aimera à coup sûr.

Si sa relation vaut seulement une année, l'heureuse “Valentine” ne manque pas de conseils pour ceux qui sont en couple.

« Je les exhorte à croire en leur couple et surtout à beaucoup communiquer. C'est vrai que ce n'est pas toujours facile parce qu'il y a souvent des désaccords. Mais le plus important c'est de prioriser la relation », prodigue-t-elle.

Le cadeau du “Valentin” transmis en bonne et due forme

Pour conclure, elle dira qu'il faut de ce fait savoir faire des compromis pour maintenir une bonne relation avec son partenaire.

Selon l'une de ses proches collègues, la St Valentin représente avant tout l'amour fraternel.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Categories: Afrique

Grippe aviaire au Burkina : « Les gens ne devraient pas s'alarmer quant à la consommation du poulet, ils n'en mourront pas »

Mon, 14/02/2022 - 13:30

La grippe aviaire qui a fait irruption dans les foyers au Burkina Faso depuis fin 2021 continue de sévir. Malgré les mesures annoncées par l'Etat dès les débuts pour contenir rapidement la maladie, le compteur de victimes de grippe aviaire ne fait que s'affoler et la maladie gagne considérablement du terrain. Nous avons tendu notre dictaphone au directeur général du service vétérinaire au sein du ministère en charge des ressources animales, Dr Adama Maïga, qui nous donne des précisions sur la situation de la grippe aviaire au Burkina Faso.

LeFaso.net : Quelle est le bilan de la grippe aviaire à l'heure actuelle au plan national ?

Dr Adama Maïga : Il faut dire qu'à la date du 1er février 2022 où nous avons fait le point, il n'y a pas eu une grande évolution. Nous étions à dix régions touchées sur les treize. Les régions concernées étaient le Centre, le Centre-ouest, le Centre-est, le Centre-sud, le Plateau Central, le Nord, la Boucle du Mouhoun, les Cascades, l'Est et le Sud-ouest. Voici les dix régions qui sont actuellement touchées. Toujours à la même date, nous étions à 73 foyers et 126 élevages affectés par la maladie.

Des mesures avaient été annoncées par l'Etat en vue de contenir la maladie. Se sont-elles avérées efficaces ?

Dès que nous avons eu connaissance de la maladie dans les localités, nous avons pris des arrêtés portant déclaration d'infection. Ces arrêtés donnaient la conduite à tenir en face de chaque foyer. Il y a ce que nous appelons le cœur du foyer qui est la zone de séquestration où on va procéder au recensement des volailles qui restent toujours vivantes, puis à leur abatage et à leur incinération et enfouissement, à l'établissement d'un procès-verbal d'abattage. Ce procès-verbal d'abattage est signé d'abord par le propriétaire. Ensuite, il est signé par le chef d'équipe chargé de l'abattage.

Enfin, par un responsable du village qui sera considéré comme témoin de l'abatage en lui faisant constater la volaille abattue et en lui faisant contresigner les deux premières signatures. On fait des copies de ce procès-verbal, dont l'une est transmise au propriétaire, et l'autre à la direction générale du service vétérinaire pour que nous puissions comptabiliser l'ensemble des lieux où il y a eu des abattages sanitaires, évaluer le coût de l'indemnisation et procéder à l'indemnisation des ayants-droits.

A la date d'aujourd'hui, pour ce qui est de la région du Centre, six équipes ont déjà été mobilisées et ont fait la semaine passée le tour de tous les élevages affectés. Ils ont continué le lundi. Aujourd'hui, hormis d'autres foyers qui ont été plus tard touchées, l'ensemble des anciens foyers ont déjà été visités, il y a eu des abattages où il y avait des animaux et ceux où il n'y en avait pas ont été désinfectés. Il y a aussi le vide sanitaire qui doit être appliqué, jusqu'à la levée de l'arrêté portant déclaration d'infection qui interviendra un mois après le dernier foyer.

Suite à l'annonce de la maladie, quelle a été la réaction du consommateur ?

Il faut dire que depuis l'annonce, la consommation de la volaille a été réduite, mais cela s'explique par le fait que les gens n'ont pas très bien compris la maladie. En réalité, ce n'est pas en consommant une volaille atteinte par la grippe aviaire que l'on peut avoir la grippe aviaire. Il est vrai que la maladie se transmet, elle a des symptômes, elle peut tuer les humains, mais pour qu'elle tue il faut qu'elle touche une personne immuno-déficiente. Cela veut dire que ce sont des personnes très âgées qui, lorsqu'il y a superposition de maladie, leurs organismes n'arrivent pas à lutter pour les faire guérir rapidement.

C'est seulement cette catégorie de personnes que la maladie peut tuer. Sinon, le reste peut avoir quelques malaises, des céphalées, des douleurs musculaires, des vomissements, la toux qui pourrait se transformer en une pneumonie. Toutes ces maladies se soignent. C'est seulement grave lorsque la personne est immuno-déficiente. Et même pour que cette personne en meure, il faut qu'elle vive de façon permanente et continue avec la volaille malade. Cela veut dire dormir avec la volaille et respirer les mêmes sécrétions. Ce n'est pas en étant en contact seulement avec la volaille que vous serez malade à votre tour. Aussi, le virus de la maladie ne résiste pas trop à la chaleur.

Donc, quand la viande est bien cuite, le virus ne reste pas. C'est pourquoi les gens ne devraient pas s'alarmer quant à la consommation du poulet, ils n'en mourront pas. Ils peuvent continuer à consommer. En revanche, ce qui est déconseillé, c'est d'éviter de manger la volaille morte parce que l'on ne sait pas toujours de quoi elle est morte. C'est cela qui peut entraîner la mort. Mais pour la volaille malade, il faut juste prendre des précautions, se protéger, bien manipuler, bien préparer et consommer sans problème.

Y a-t-il des éleveurs qui ont été indemnisés à l'heure actuelle ?

L'indemnisation n'interviendra qu'après avoir fini de faire l'abattage de tous les élevages concernés. On ne peut indemniser au jour le jour. L'indemnisation ne sous-entend pas qu'après avoir abattu la volaille vous recevez directement votre argent. L'indemnisation varie d'une espèce à une autre. On fait d'abord le point de la situation des élevages affectés avant d'indemniser. Dès que l'argent est disponible, on le fait savoir aux éleveurs. Chacun vient avec son PV pour se faire indemniser.

Ne sachant pas quand est-ce que la maladie va disparaître, si l'on doit attendre que la fin de la maladie avant d'indemniser les éleveurs ne vont-ils pas connaître des difficultés ?

Lorsque l'on abat, nous capitalisons en même temps. C'est l'Etat qui débloque l'argent et l'argent n'est pas posé de sorte à indemniser en même temps tous ceux chez qui on vient d'abattre la volaille. Dans le document, nous avons prévu 3 milliards 387 millions. Cela pour dire que l'on abattra au moins 1,5 million de volailles et détruiront au moins deux millions d'œufs. C'est cette évaluation qui a donné cette somme. Peut-être que l'on n'atteindra même pas ces chiffres. En 2015, on avait prévu quatre milliards mais au final l'indemnisation a couté 900 millions. Aussi tant que l'arrêté n'est pas levé par le haut-commissaire on ne peut recommencer à élever.

Quels conseils pouvez-vous donner aux éleveurs vu que la maladie continue de gagner du terrain ?

Les conseils que je peux leur donner c'est de redoubler de vigilance parce que si la maladie n'a pas encore frappé votre poulailler, il faut prendre des mesures pour que cela reste tel. Ces mesures sont d'abord d'éviter les visites qui ne sont pas nécessaires. En cette période de maladie, il faut interdire tout mouvement qui n'est pas indispensable. Deuxièmement, avant d'entrer dans sa ferme il faut se désinfecter parce qu'on ne sait pas où on est passé. Il faut désinfecter ses chaussures, changer d'habits avant d'entrer dans la ferme.

Dès qu'on finit de travailler, on se désinfecte aussi avant de sortir pour éviter de propager la maladie si toutefois la ferme est atteinte. Aussi, dès que vous constaterez qu'il y a une mortalité, il faut aviser très rapidement les services compétents qui peuvent être le service public ou le service privé, pour qu'ils viennent faire le prélèvement afin de vérifier au laboratoire si c'est oui ou non la grippe aviaire qui sévit dans votre foyer. Cela vous permettra de gérer conséquemment votre élevage.

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Stagiaire
Lefaso.net

Categories: Afrique

Musique au Burkina : AFRIK'KIDZ et le ‘' rêve du 5 ‘'

Mon, 14/02/2022 - 12:55

Le groupe de rap AFRIK'KIDz a procédé à la dédicace de son premier album intitulé ‘' Rêve du 5''. Elle a eu lieu le vendredi 11 février 2022 à Ouagadougou.

Il a fallu quatre ans à AFRIK'KIDz pour réaliser le rêve d'être sur le marché du disque. Le groupe est composé de trois membres qui sont : Amed Ouédraogo alias Amedo, Lionel Bambara dit Chapi et de Ismael Ouédraogo alias Carter. Ils évoluent dans la musique urbaine, avec des genres comme l'afro trap, l'afro beat, le dance all. L'opus baptisé ‘' Rêve du 5'' compte 10 titres. On y retrouve des titres comme : ‘' Bas ti sebo ‘', ‘' Ka pak tond yé'', ‘' Jaloux'', ‘' Mariés'', ‘' Tout a commencé'', ‘' Seconde chance'', ‘' Rêve du 5'', ‘' Désolé'', ‘' Que Dieu pardonne nos pêchés''.

Ils abordent des thématiques en rapport avec l'amour, l'espoir et la combativité. Ils chantent en trois langues à savoir : Le français, le mooré et l'anglais. Le groupe dit s'inspirer du vécu de la jeunesse. AFRIK'KIDz a intitulé l'album ‘'rêve du 5'' pour exhorter la jeunesse à ne jamais perdre espoir. Ils ont expliqué que malgré les coups de la vie, les jeunes doivent être optimistes et travailler afin d'atteindre leurs objectifs.

« On est très heureux parce qu'on vient de réaliser un rêve. On a voulu faire passer un message fort à toute cette jeunesse, il ne faut pas baisser les bras », a justifié AFRIK'KIDz. Ces passionnés de musique depuis l'enfance ont confié qu'ils travaillent à conquérir le cœur des mélomanes burkinabè. AFRIK'KIDz a affirmé qu'après la sortie de l'album, plusieurs concerts seront organisés. ‘'Rêve du 5'' est disponible au prix de 5000 francs CFA.

AFRIK'KIDz au côté du staff

Amedo, Chapi et Carter sont amis depuis le lycée. En plus d'être artistes, ils poursuivent leurs études universitaires. A la suite de la dédicace, Amedo, Chapi et Carter ont presté en présence de leurs familles, amis et fans.

Leur premier clip ‘'Mariés'' est disponible sur YouTube.

Lire aussi : Musique au Burkina : Afrik'kidz, entre musique et études

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Saint Valentin : Histoire d'une fête païenne devenue chrétienne

Mon, 14/02/2022 - 12:25

A travers ces lignes, Valentin Bambara revient sur l'histoire de Saint Valentin et de la fête des amoureux.

Chaque année nous fêtons la Saint Valentin communément appelé la fête des amoureux ; mais peu de monde connaît le nommé Saint Valentin et l'historique de cette fête. Je vous propose un peu l'historique.

L'histoire nous relate qu'il y eut deux Valentin canonisés Saint. Il s'agit de Valentin de Terni un évêque et de Valentin de Rome un prêtre dont l'histoire est peu connu. Les deux ont vécu pratiquement au 3e siècle après Jésus Christ et au moment du règne de l'empereur Claude II le Gothique. Ce dernier étant en guerre avec d'autres contrées et n'aimant en rien les chrétiens a interdit la célébration des mariages en vue d'avoir plus d'hommes pour envoyer au front.

Mais l'évêque Valentin défia cette décision du roi et continua à célébrer en cachette les mariages. Le roi en fut informé et fit mettre Valentin en prison. Dans sa prison il fit la connaissance de Julia la fille de son geôlier une jeune fille aveugle de naissance qui venait lui rendre visite et lui apporter à manger. Cette dernière demandait chaque fois à Valentin de lui décrire le monde ; et Valentin lui donnait toujours satisfaction.

Notons que Valentin était aussi réputé pour son don de guérison. Dans sa prison il n'a cessé de prier pour Julia afin qu'il retrouve la vue. Et un jour ayant reçu comme à l'accoutumé Julia dans sa cellule, un miracle se produisit et Julia retrouva la vue puis elle s'écria : « maintenant je vois. Je vois le monde tel que tu me l'as décrit ». Cette nouvelle se répandit dans toute la ville et l'empereur par peur le fit décapiter le 14 février 270 afin de garder sa royauté. Valentin fut canonisé en 495 par le Pape Gélase 1er et déclaré patron des Fiancés et des couples par le Pape Alexandre VI en 1496. Quelle est donc l'origine de cette fête ?

Si les origines de cette fête sont païennes, elle est par la suite devenue chrétienne avec la canonisation de Valentin et sa désignation en tant que Saint patron des fiancés et des couples. Il faut retenir que la fête des amoureux d'aujourd'hui tire sa source d'une fête paienne, la fête des lupercales célébrée par les romains le 15 février de chaque année. Ladite fête est en l'honneur du dieu Lupercus, le dieu de la fécondité. Elle était accompagnée de sacrifices d'animaux destinés à amadouer les dieux. Soulignons qu'étymologiquement, Lupercus vient du latin ‘'lupus'' qui veut dire le loup. Le Pape Gélase 1er qui canonisa Valentin est celui même qui va mettre fin à cette fête paienne pour instaurer la fête en l'honneur de Saint Valentin. Au regard de ce parcours historique qui donc est concerné par cette fête ?

Visiblement nous constatons que cette fête ne concerne pas tout le monde mais ceux qui sont fiancés ou qui sont mariés légalement. Elle ne concerne donc pas ceux qui sont toujours au stade de ‘'copain-copine'' ni encore moins ceux qui se sont rencontrés avant-hier, hier, aujourd'hui ou ceux qui vont se rencontrer demain, après demain etc. la Saint Valentin telle que fêtée aujourd'hui est une perversion qui a commencé en Amérique, puis en France avant de se rependre sur le monde. C'est le jour qu'il faut se prouver l'amour. Mais de quelle manière ?

A travers des rapports sexuels. Pour moi l'amour est la chose inexplicable après l'existence de Dieu ; car ‘'Dieu est amour'' (1Jn 4, 8). Ainsi si Dieu est amour ce n'est donc pas par le biais du sexe que l'amour se prouve ; car comme le dit le Professeur Henri JOYEUX « l'amour c'est un cœur qui cherche lentement un autre cœur ; et non un sexe dans un autre sexe. Pour ça quelques minutes minutes suffisent »

Je vous souhaite alors de fêter dans une nouvelle vision la Saint.

BAMBARA P. Valentin

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Rétablissement des relations avec Taïwan réclamé par des OSC : La mise au point de l'ambassade de Chine au Burkina

Mon, 14/02/2022 - 12:06

Cette déclaration du porte-parole de l'ambassade de Chine au Burkina Faso, Liu Yi, est une mise au point après la sortie de certaines organisations de la société civile du Burkina demandant la révision des accords de coopération avec cetains pays et citant Taiwan comme possible futur partenaire. La Chine rappelle que Taïwan fait partie de son territoire.

Récemment, nous avons remarqué que certaines organisations de la société civile ont proposé de réviser la coopération avec les pays amis et les partenaires. Elles ont répertorié Taiwan comme un « pays » et ont déclaré que la « Chine Taiwan » est la bienvenue. Une telle opinion s'écarte des faits et de la logique, va à contre-courant de la dynamique actuelle de coopération amicale entre la Chine et le Burkina Faso, et nuit également aux intérêts de développement du pays des hommes intègres. Ce qui nous incombe d'avancer encore une fois le principe d'une seule Chine.

Depuis l'Antiquité, Taiwan constitue une province de la Chine. Ce sont les mêmes chinois comme nous qui y vivent. Alors d'où vient la question de Taiwan ? En effet, en 1921, le Parti communiste chinois a été créé, après des luttes et des sacrifices successifs et ardus, le 1er octobre 1949, le Parti a conduit le peuple chinois vers la victoire de la guerre civile, la République populaire de Chine a été ainsi fondée. Le Guomindang vaincu, s'est retiré dans la province de Taiwan. Avec le soutien des forces extérieures, la clique dirigeante de Guomindang affronte le gouvernement central.

Sur le plan jurisprudentiel, en 1949, le gouvernement central de la République populaire de Chine a été fondé en remplaçant le gouvernement de la République de Chine, en tant que gouvernement légitime de Chine et représentant unique de Chine au sein de la communauté internationale. L'histoire de la République de Chine a ainsi pris fin. Le nouveau régime remplace l'ancien sans modification du même sujet de droit international, la souveraineté de la Chine et les frontières territoriales inhérentes n'ont pas été changées. Le gouvernement de la République populaire de Chine jouit et exerce pleinement la souveraineté de la Chine, y compris sa souveraineté sur Taiwan. Aujourd'hui, la Chine n'est pas encore unifiée, mais l'existence de cet état anormal n'attribue pas de statut en droit international à Taiwan, et ne peut pas non plus modifier le statut juridique de Taiwan en tant que partie de la Chine.

Sur le plan international, la communauté internationale reconnaît qu'il n'y a qu'une seule Chine, que Taiwan fait partie de la Chine et que le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime de Chine. En 1971, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 2758 à une écrasante majorité, décidant de rétablir le siège légitime de la Chine aux Nations Unies, « reconnaissant que le représentant du gouvernement de la République populaire de Chine est le seul représentant légitime de la Chine aux Nations Unies ", ce qui a complètement résolu la question de la représentation de la Chine aux Nations Unies et dans les institutions internationales.

Aujourd'hui,181 pays du monde ont établi des relations diplomatiques avec la Chine sur cette base. « Une seule Chine » est depuis longtemps devenue le consensus universel de la communauté internationale. Et c'est sur cette même base de consensus, que le Burkina Faso et la Chine se sont retrouvés et avancent main dans la main jusqu'à aujourd'hui. La coopération continue à porter ses fruits, les deux peuples en ont témoigné et en ont beaucoup bénéficié.

Maintenant, la Chine est le seul grand pays qui n'a pas encore réalisé la réunification complète de son territoire. Le fait que le problème de Taiwan n'est pas encore résolu relève des ingérences des pays étrangers et du sabotage des séparatistes de Taiwan. Certains groupes séparatistes de Taiwan sont prêts à vendre la souveraineté de la Chine à l'occident pour se faire « connaître » . Ils ont tenté de nier ou de défier le principe d'une seule Chine pour élargir leur espace d'activités séparatistes. C'est la source qui alimente la tension et l'instabilité dans la région des deux rives, et qui met en danger les intérêts primordiaux du peuple chinois incluant bien sûr tous les Taiwanais.

Le gouvernement chinois s'oppose fermement à toute tentative de séparer l'île de Taiwan de la Chine, qui appartient au peuple chinois tout entière. Le peuple chinois souhaite la réunification et le soutient de manière intransigeante. Sur ce, le Président chinois XI Jinping a été clair, « la mission historique de réunir la nation chinoise doit être réalisée et elle le sera ! ». Résoudre le problème de Taiwan et réaliser la réunification de la Chine est une conviction commune du peuple chinois et une tendance irréversible du courant de l'histoire que personne ne peut empêcher.

Par conséquent, il n'y a pas de « République de Chine », ou de « Chine Taiwan », mais seulement la République populaire de Chine, ou tout simplement la Chine. Taiwan fait partie de la Chine et la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant l'ensemble de la Chine. C'est le sens fondamental du principe d'une seule Chine, dont l'essentiel est de sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale.

La lutte sans faille du Burkina Faso contre le terrorisme et les énormes sacrifices consentis visent à sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale du pays. Comme le dit Confucius, ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas vous faire. Nous croyons que le peuple burkinabè, quelle que soit l'ethnie, la langue ou la croyance, ne voudra jamais voir une province séparée de son propre pays et ne tolérera jamais que des forces extérieures entravent les efforts extraordinaires du Burkina Faso pour poursuivre la défense de l'intégrité territoriale.

En cette période mouvementée, quelques organisations de la société civile ou des individus prêchent à s'allier aux forces de Taiwan qui prônent le séparatisme, ce n'est pas seulement une pollution pour l'opinion publique burkinabè, mais aussi une grave atteinte aux sentiments du peuple chinois. Quel que soit le prétexte, les paroles et les actes qui vise à s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays et à tenter d'inverser le cours de l'histoire, sont absurdes, dangereux et ne jouiront jamais du soutien du peuple.

Les yeux du peuple sont perçants, a dit le président Mao Zedong. Nous croyons que le peuple du pays des hommes intègres peut garder les yeux ouverts, voir et juger objectivement et rationnellement, défendre la vérité et la justice, pour que l'amitié sino-burkinabè avance et s'épanouisse sur les flots d'un avenir prospère.

Liu Yi, porte-parole de l'ambassade de Chine au. Burkina

Categories: Afrique

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