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Updated: 2 months 2 weeks ago

Commune de Ouagadougou : La mairie et les journalistes sportifs du Burkina mutualisent leurs efforts pour la promotion du sport

Sat, 25/09/2021 - 01:20

La mairie et l'Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) renforcent leur collaboration pour mieux promouvoir le sport dans la commune de Ouagadougou. En effet, dans la soirée du jeudi 23 septembre 2021, le maire Armand Béouindé et Jérôme Tiendrébéogo, président de l'AJSB, ont paraphé le document de partenariat entre les deux structures.

L'exécutif municipal a aussi pour mission de développer et de promouvoir le sport dans les limites de son territoire. L'équipe conduite par Armand Béouindé, depuis son élection, s'attèle à faire de cela une réalité. Elle a pensé et mis en œuvre des compétitions sportives dont les principales sont le Grand prix cycliste de la ville de Ouagadougou, le Grand prix pétanque de la ville de Ouagadougou, la Coupe du maire, le Meeting d'athlétisme de la ville de Ouagadougou et bien d'autres activités qui regroupent les plus grands sportifs à Ouagadougou.

L'AJSB, pour sa part, fait également la promotion du sport à travers la Super coupe qui porte bien le nom de l'association et qui met aux prises le champion et le vainqueur de la coupe du Faso en football et la Nuit des champions au cours de laquelle les meilleurs athlètes de la saison sont récompensés.

C'est donc pour donner plus de visibilité et de lisibilité à ses initiatives sportives que la commune de Ouagadougou a choisi de nouer un partenariat avec l'Association des journalistes sportifs du Burkina. Par cet accord, l'AJSB s'engage à diffuser les informations sportives de la commune de Ouagadougou dans tous les médias où l'association compte un membre, à organiser la Nuit des champions 2021 dans la commune de Ouagadougou et à associer l'image de la commune de Ouagadougou à toutes les activités en faisant figurer le logo de la commune sur tous les supports de communication de l'AJSB.

Les membres du bureau de l'AJSB et de la délégation de la mairie ont posé pour la postérité

En retour, la mairie alloue la somme de cinq millions de francs CFA à l'AJSB pour ses activités et s'engage à mener un plaidoyer auprès des sponsors pour accompagner les activités des journalistes sportifs. « Nous venons de concrétiser une collaboration qui existait depuis longtemps. Les plus grands évènements sportifs sont organisés dans notre ville et l'AJSB est, sans conteste, l'une des structures qui fait le mieux possible le relais de ses évènements pour que le monde entier puisse être informé. L'une de nos missions est d'organiser l'attractivité de notre ville à travers le sport. L'ASJB et nous avons pensé qu'une convention viendrait mieux encadrer cette collaboration. C'est pourquoi nous avons convenu de codifier notre partenariat à travers l'acte que nous venons de poser en officialisant nos rapports afin de travailler en synergie pour le développement du sport », a indiqué Armand Béouindé.

Pour les responsables des deux structures, c'est un partenariat gagnant-gagnant qui existe désormais et qui doit permettre d'œuvrer ensemble au développement du sport dans la commune de Ouagadougou.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mauvais état des routes du Burkina : 13 heures de temps pour parcourir 300 km entre Ouaga et Balavé

Sat, 25/09/2021 - 01:00

La province des Banwa, dans la boucle du Mouhoun, est très mal lotie en matière d'infrastructures routières. Pour une distance de 351 km reliant Ouagadougou à Balavé, il faut passer plus d'une dizaine d'heures sur la route. Les routes dans cette zone sont d'ordinaire impraticables en tout temps, mais surtout dangereuses et même mortelles en saison pluvieuse. A partir de Nouna jusqu'à Balavé en passant par le chef-lieu de la province, Solenzo, aucun morceau de bitume ne se fait voir à l'horizon.

Il est 7h30, ce dimanche 12 septembre 2021 quand nous quittons Ouagadougou en partance pour Balavé, un village situé dans la province des Banwa, région de la Boucle du Mouhoun. Pour notre périple nous avons décidé d'emprunter une compagnie de transport en commun de la place, d'ailleurs la seule à effectuer le voyage Ouagadougou- Solenzo.

De Ouaga jusqu'à Nouna, le voyage se passe sans accroc. Certains passagers échangent à voix basse avec leurs voisins, d'autres se murent dans le silence, perdus dans leurs pensées, quelques-uns s'abandonnent dans les bras de Morphée. Il y a aussi ceux qui admirent la beauté de la nature, le regard fixé sur le paysage qui défile.

Le voyage est haché par de nombreux arrêts, dans de petites localités, pour débarquer ou embarquer des passagers dont les destinations sont les localités situées sur l'itinéraire. Les contrôles de police, du fait de l'insécurité grandissante, et les pause-pipi rythment également le voyage.

Crainte de ne pas arriver à destination

Le parcours jusqu'à Nouna ville est un long fleuve tranquille. Mais au sortir de Nouna, le bitume a disparu, laissant la place à une route cahoteuse. Le calvaire des passagers du car commence. Le calme qui régnait dans le car cède aussitôt la place à la panique. Les secousses font vibrer le véhicule, obligeant le conducteur du car à adapter sa conduite au mouvement du car qui n'a plus jamais été stable jusqu'à destination. A l'image d'une pirogue, le bus tangue à partir de Nouna, suscitant donc le stress et l'angoisse sur le visage des passagers.

L'habitacle devient soudain silencieux. Seul le vrombissement du moteur du bus se faisait entendre. Le régime du moteur change, son bruit devient plus lourd. Le car éprouve visiblement des difficultés à dompter la voie. Les passagers ne savent plus où donner de la tête, balançant dans tous les sens au rythme des secousses. L'axe Nouna-Solenzo est parsemé d'embuches qui font planer la psychose de la mort. Tout à coup, un cri s'élève dans le car. C'est celui d'un passager qui a « peur de ne pas arriver en vie », avant d'ajouter en langue dioula « Allah ka en dèmè » « Dieu nous protège ».

Comme si ces violentes secousses ne suffisent pas pour rendre le trajet pénible, il faut maintenant affronter une des préoccupations majeures des habitués de l'axe Nouna-Solenzo : le fameux pont de « Bagala », qui se trouve non loin du village éponyme. Pour tous les usagers de cette voie, ce pont est un véritable cauchemar. Pour arriver à destination, aucune autre solution n'existe pour le voyageur, si ce n'est de le franchir, à ses risques et périls. Le pont de Bagala, lorsqu'il pleut, est englouti par les eaux à tel point que l'on aperçoit à peine les balises montrant les limites de l'ouvrage. On se croirait au bord d'un barrage.

Un bus de transport en commun peinant à se frayer un chemin

La traversée de la frontière

Ne connaissant pas la force qu'a le courant de l'eau de Bagala, la compagnie de transport décide de ne pas la traverser pour plus de précautions. A l'approche du pont, les passagers débarquent et traversent à pied, aidés par de jeunes de la région qui maitrisent bien le pont, moyennant une somme de 6000 francs CFA par passager, soit 3 000 francs pour les bagages et 3 000 francs pour la traversée. De l'autre côté, un autre car, venu de Solenzo, les attend.

« Vous savez le niveau de l'eau même a baissé un peu maintenant. Il fut un moment où, sur ce même pont, si ces jeunes vous demandaient de payer même dix milles francs pour vous faire traverser, vous allez leur donner cette somme sans broncher. Le niveau de l'eau était à couper le souffle », a laissé entendre dame X, une passagère.

Elle poursuit : « On se demande si le pays est vraiment gouverné, nos enfants perdent la vie dans ce courant d'eau des suites de noyade mais rien n'est fait. C'est à croire que les autorités souhaitent que nous enterrions tous nos fils un par un jusqu'au dernier, ils s'en foutent d'ailleurs pas mal, vu que ces derniers n'ont même pas leurs fils au pays. Pendant les campagnes électorales, ils ont les bouches bien mielleuses avec des promesses à dormir debout juste pour que nous puissions les élire. Ils viennent avec des semblants de tracteurs pour racler quelques parties de la voie et après on ne les voit plus. C'est vraiment décevant et révoltant. Après, ils sont surpris quand le pays baigne dans le grand banditisme, si nos enfants n'arrivent pas à se débrouiller par eux-mêmes, c'est clair qu'ils vont rentrer dans le banditisme pour s'en sortir ».

Des voyageurs obligés de faire un marathon, faute de bonnes voies

Les passagers avant, de traverser le pont, ne manquent pas de remercier le chauffeur pour l'effort et le travail fournis de Ouaga à Bagala. « Puisse Dieu te bénir mon fils, Bon retour à toi, prend cette somme pour te payer une boisson » entend-t-on, ou encore « la compagnie de transport devrait être décorée pour ce merveilleux boulot qu'elle fournit ».

Nous sommes fatigués des médias

« Je suis chauffeur routier depuis plus de cinq ans maintenant, et je parcours la majeure partie du temps l'axe Ouaga-Solenzo. Le mauvais état de la route n'a vraiment pas de période dans cette zone, que ce soit en saison sèche ou pluvieuse. Cependant, nous souffrons plus en saison des pluies. Vous avez pu constater par vous-même l'état de dégradation de la voie. A partir du pont de Bagala, on est obligé de faire traverser nos clients à pied et pire encore ils doivent payer presque le prix du ticket à Ouaga pour pouvoir passer », relate le conducteur du car, Abdoul-Karim Sidibé. « Je suis obligé après chaque voyage d'amener le bus au garage pour une révision, imaginez à quel point nous souffrons, poursuit-il.

Il assure que les autorités sont au courant du problème depuis fort longtemps et que des marches de protestions ont été organisées, mais rien n'a changé. « Franchement, nous sommes fatigués de tout que ce soit des autorités et même des medias. Rien que la semaine passée un media était là pour recueillir notre ressenti concernant cette voie. Ce media vient régulièrement ici pour faire des reportages sur la zone. Il nous fait parler mais rien ne change », fulmine Abdoul-Karim Sidibé.

Une fois passé le pont de Bagala, c'est une autre épreuve d'endurance qui commence : un autre conducteur est chargé de conduire les passagers à bon port. Le bus reprend sa traversée cahoteuse. Croyant être au bout de leurs surprises, après la frayeur de Bagala, les passagers doivent encore une fois de plus descendre, cette fois-ci pour traverser ce que les habitués de la zone ont surnommé la « mer rouge ».

En effet, la voie sur laquelle ils se trouvent est reconnue pour être une voie très dangereuse car très glissante et pleine de boue. Plusieurs fois, des gens se s'y sont embourbés. Les passagers descendent alors du bus pour entamer un marathon sur 2 kilomètres dans la gadoue et les flaques d'eau de pluie de couleur rouge, qui ont inspiré le surnom « la mer rouge », attribué à la zone. Pendant ce temps, lentement, le bus essaie de se frayer un chemin au milieu de cette boue, le vrombissement du moteur du bus retentit encore de plus belle.

« Je me souviens que nous avons une fois, au cours d'un voyage, marché de cette zone jusqu'à la gare de Solenzo. Nous avons marché environ 4 à 5 kilomètres ce jour-là et je me souviens qu'à un moment donné, j'ai dû retirer mes chaussures à escarpins pour marcher pieds nus. Depuis lors, je voyage toujours décontractée avec des chaussures baskets », nous confie une passagère du bus dans un grand éclat de rire.
Après ce marathon digne d'une compétition olympique, les passagers regagnent le bus, les chaussures remplies de terre rouge. Ils n'espèrent qu'une chose : arriver à Solenzo en un seul morceau. Après une demi-heure de route, nous arrivons enfin à Solenzo aux environs de 18h20 minutes.

Le pont de Bagala immergé par les eaux de pluie

Plus de 2h30mn pour parcourir 25km

Il est 18h30mn lorsque nous quittons Solenzo pour atteindre notre destination finale Balavé. Cette fois-ci le scénario qui se dessine est tout autre. Le trajet se fait sur des motos, car la compagnie de transport en commun que nous avons emprunté se limite à Solenzo.

Après plus de 2h30mn d'atroces souffrances, nous arrivons afin à Balavé aux environs de 21h. L'ambulancier de Balavé nous confie qu'il rencontre d'énormes difficultés pour évacuer ses patients, vu l'état de dégradation de la voie.

« Je suis le seul à évacuer les malades de toute la zone. Nous n'avons qu'une seule ambulance. Du coup, je suis obligé d'offrir mes services dès que le besoin se présente. J'implore la pitié de nos gouvernants pour qu'ils nous viennent en aide car nous souffrons », supplie Michel Konaté, ambulancier à Balavé.

Nous demandons à M. Konaté s'il a déjà, au cours d'une évacuation, connu des difficultés particulières avec un malade ou même un décès dû à l'état de la route. Il se montre d'abord embarrassé, avant de nous répondre par la négative.

Quelques instants après le départ de l'ambulancier, une vielle dame qui a suivi nos échanges et voulant garder l'anonymat nous fait des révélations qui font froid dans le dos. « Il ne vous dit pas la vérité. Je me souviens qu'une fois, une dame en cours de transfert pour un district sanitaire a accouché dans l'ambulance avant qu'ils n'arrivent à destination. Un de nos petits-fils aussi s'est vu amputer une jambe parce que l'ambulance a trainé avant d'arriver à l'hôpital. Il y'a tellement d'exemples, mais je préfère ne pas en rajouter », nous confie-t-elle.

Pourquoi l'ambulancier s'est-il retenu de parler de ses problèmes ? A-t-il une raison que lui seul connaît ? A-t-il peur de perdre son boulot ? Toutes ces interrogations resteront sans aucune réponse certainement. Cependant une seule chose est claire et nette : la région de la Boucle du Mouhoun souffre du manque d'infrastructures routières.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Mali : L'ancien ministre de la communication, Mahamadou Camara incarcéré

Fri, 24/09/2021 - 19:03

L'ancien ministre de la communication du président Ibrahim Boubacar Keïta, Mahamadou Camara, est poursuivi dans le cadre de deux affaires : celle de l'achat d'un avion présidentiel et celle des contrats d'équipements militaires, rapporte Radio France internationale (RFI).

D'après des sources judiciaires, Mahamadou Camara est incarcéré pour « favoritisme, faux en écriture, usage de faux et complicité d'atteinte aux biens publics par usage de faux ». Par cette annonce, l'on peut dire que la Chambre d'instruction a donc suivi le réquisitoire du procureur général de la Cour suprême, Mamadou Timbo, qui a refusé de s'exprimer en raison du secret de l'instruction.

Mais plusieurs sources judiciaires ont confirmé à RFI l'inculpation et l'incarcération de l'ancien ministre Mahamadou Camara. Ce sont des dossiers à plus de 130 milliards de francs CFA. Il s'agit de l'achat de l'avion présidentiel et des contrats militaires surfacturés. Et selon le Vérificateur général, de « graves manquements à l'orthodoxie financière et comptable » se présentent sur ces dossiers.
A en croire le Vérificateur général, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale avaient déjà dénoncé de graves irrégularités dans le processus d'acquisition de cet avion présidentiel.

L'inculpation et l'incarcération de Mahamadou Camara font suite à celles, fin août 2021, de deux autres ministres. Il s'agit Soumeylou Boubeye Maïga (ancien Premier ministre) et Bouaré Fily Sissoko (ancienne ministre de l'économie et des finances). D'importants responsables du palais présidentiel au moment des faits pourraient également être entendus dans le dossier de l'avion présidentiel.
Il faut rappeler que les autorités de transition ont promis de s'attaquer à la mauvaise gestion des fonds publics, à la corruption et à l'impunité.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé de la reproduction au Burkina : Un consortium d'OSC réalise un audit social dans cinq régions

Fri, 24/09/2021 - 19:03

Le Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les IST/VIH-Sida (BURCASO), chef de file d'un consortium d'OSC, a présenté, ce vendredi 24 septembre 2021, à Ouagadougou, les résultats de l'audit social des sites de prestation des services en matière de santé sexuelle et reproductive dans les zones d'intervention du projet « Burkinbiwili ». Ce projet qui signifie jeunesse burkinabè, lève-toi, est financé par l'Agence française de développement (AFD) à travers l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) et bénéficie de l'assistance technique de l'ONG Équilibre population.

L'audit social a consisté à la collecte et l'analyse d'informations auprès des sites de prestation des services en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. L'objectif était de s'assurer que les engagements de l'Etat en la matière se traduisent de manière concrète au niveau des sites.

« Pour un jeune qui se présente dans un centre de santé, l'auditeur doit s'assurer si ce jeune a accès aux services de santé. Quand je prends le volet planification familiale, est-ce que ce jeune a accès à des méthodes contraceptives de façon gratuite tel que le dit l'engagement de l'Etat ? », a expliqué Ousmane Ouédraogo, coordonnateur du Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les IST/VIH-Sida (BURCASO), à l'atelier de restitution de l'audit social, ce vendredi 24 septembre.

Ousmane Ouédraogo, coordonnateur du Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les ISTVIH-Sida (BURCASO)

Vingt filles réparties dans cinq régions

Selon le chargé de suivi évaluation et capitalisation du projet « Burkinbiwili », Gérard Sawadogo, l'audit a été réalisé par vingt jeunes filles, réparties par groupes de quatre dans les régions couvertes par le projet (Boucle du Mouhoun, Centre-ouest, Plateau-central, Centre et Hauts-Bassins). Chaque auditrice devait enquêter par jour cinq de ses paires. Mille personnes, dont la tranche d'âge est comprise entre 15 et 25 ans, ont donc été enquêtées.

Gérard Sawadogo, chargé de suivi évaluation et capitalisation du projet « Burkinbiwili »

Vulgariser pour renforcer le plaidoyer

A en croire le coordonnateur du BURCASO, les résultats de cet audit social seront diffusés auprès des parties prenantes des droits de santé sexuelle et reproductive. Ils seront également partagés avec l'autorité à travers les cadres d'interpellation. Le consortium compte saisir également l'opportunité qu'offrent certaines rencontres internationales comme le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou pour présenter les résultats et faire le plaidoyer.

Rappelons que le projet « Burkinbiwili » est financé par l'Agence française de développement (AFD) à travers l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS). Il bénéficie de l'assistance technique de l'ONG Équilibre population.

Une vue des participants composés essentiellement des membres du consortium

Il est mis en œuvre par un consortium de quatre organisations de la société civile dont le Conseil burkinabè des organisations de lutte contre les IST/VIH-Sida, la Fondation RAMA, le Réseau africain jeunesse santé développement au Burkina Faso (RAJS/BF) et le Groupe d'appui en santé, communication et développement (GASCODE).

Plus de 80% des activités du projet ont été réalisées. Au regard du covid-19 qui n'a pas permis de démarrer le projet dans les délais, le consortium affirme avoir entamé des négociations avec l'AFD et Equipop pour repousser l'échéance de ce projet de deux ans, fixé au 30 novembre 2021.

HFB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Les capacités de 35 communes renforcées dans la pratique du contrôle citoyen et de la redevabilité

Fri, 24/09/2021 - 17:15

Mis en œuvre dans 35 communes du Burkina Faso, le projet d'appui à la redevabilité sociale en faveur de l'accès aux services sociaux de base (PReSS) arrive à échéance. Pendant 38 mois, le Laboratoire citoyennetés, qui pilote le projet, s'est attelé à accompagner les communes bénéficiaires afin de rendre plus systématiques les pratiques de contrôle citoyen et de redevabilité dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'eau potable et de l'assainissement. Afin de faire une évaluation participative des acquis et insuffisances et d'identifier les perspectives de pérennisation des acquis, un séminaire de clôture du projet se tient ce 24 septembre 2021 à Ouagadougou.

Oury fait partie des 35 communes bénéficiaires du projet PReSS. Selon son bourgmestre, Boubacar Barry, la commune a durant trois ans bénéficié de l'accompagnement de Laboratoire citoyennetés, pour la mise en œuvre de structures de veille citoyenne et de redevabilité, ainsi que l'organisation de journées de redevabilité. La commune a aussi été appuyée, dans le cadre du recouvrement des recettes, qui ont connu une évolution de 7% par rapport aux années précédentes. Il soutient que c'est la gouvernance en général, qui s'en est trouvée améliorée à travers le projet PReSS.

Durant le temps qu'a duré le projet financé par l'UNICEF, des actions ont été menées dans le but non seulement d'améliorer la pratique de la redevabilité et de la veille citoyenne, mais aussi d'améliorer l'accès et la qualité des services sociaux de base dans les secteurs de l'éducation, l'eau et l'assainissement ainsi que la santé.

Boubacar Barry, maire de la commune de Oury

Les communes ont, à cet effet, travaillé en tandem avec les organisations de la société civile au niveau local. Des comités de contrôle et de veille citoyenne ont ainsi été mis en place, pour suivre la mise en œuvre des projets et politiques de développement au niveau local. Les communes ont aussi été soutenues pour l'accomplissement de leur devoir de rendre compte de la gestion qui constitue une obligation pour elles.

A en croire le chargé du programme, Seydou Sana, dans la plupart des collectivités, il n y a pas de ressources affectées à ce genre d'activités. Ce sont donc des opportunités que le projet a créées pour que les premiers responsables que sont les élus locaux, puissent faire face aux populations et leur expliquer les démarches entreprises dans la mise en œuvre des différents projets, et appeler à l'implication des citoyens dans la mobilisation des ressources et dans la mise en œuvre des actions de développement.

Seydou Sana, chargé de programme

Des défis comme la réticence de certaines collectivités en matière de mise à disposition des données en rapport avec leurs budgets, ainsi que le faible niveau de maitrise de la veille citoyenne par certaines associations locales, n'ont pas empêché le projet d'arriver à des résultats concluants. Et c'est au vu de ces résultats, que le projet se poursuivra jusqu'en 2022. Cela se fera à travers l'intégration de nouveaux axes, afin de consolider les acquis et booster la question du contrôle citoyen au niveau local ainsi que l'action de la redevabilité.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Loterie nationale burkinabè : André Tassembédo reçoit son gros lot de plus de 91 millions de francs CFA

Fri, 24/09/2021 - 17:02

Le cercle des millionnaires de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) s'est de nouveau agrandi avec un gagnant d'un gros lot d'une valeur de 91 millions de francs CFA. Le lauréat, André Tassembédo, est entré en possession de son chèque ce 24 septembre 2021 au cours d'une cérémonie organisée au siège de la LONAB à Ouagadougou.

La LONAB a encore fait un nouveau multimillionnaire. Après Edouard Ouattara qui a remporté 144 millions de francs CFA le 10 septembre 2021 à Bobo Dioulasso, André Tassembédo, chauffeur de profession est le tout nouveau grand gagnant de la LONAB.

Le nouveau millionnaire remporte la somme de 91 127 000 francs CFA en misant 600 francs au 4+1, le 17 septembre 2021. Le parieur s'est dit très heureux de cet important gain. « J'ai commencé à parier depuis 2006 mais je n'ai jamais remporté de grosses sommes. Il m'arrivait juste de gagner 100 000 ou 200 000 francs CFA, mais jamais de gros montants. Je compte donc investir cet argent. J'ai beaucoup souffert, mais Dieu m'est venu en aide et je compte travailler dur afin de devenir quelqu'un demain », a-t-il commenté. André Tassembédo compte utiliser cet argent avec son grand frère qui possède déjà de nombreuses voitures afin d'agrandir leur business.

Le nouveau millionnaire, André Tassembédo, promet d'utiliser son argent avec son grand frère pour fructifier leur business d'automobile

La représentante du directeur de la Loterie nationale burkinabè, Thérèse Nabaloum, a invité le lauréat à utiliser son argent à bon escient : « Nous souhaitons que Monsieur Tassembédo mûrisse son projet et qu'il fasse fructifier son argent pour sa famille pour ses proches et pour le Burkina Faso ».

« À la LONAB, on gagne ou on gagne » a affirmé la représentante du directeur général de la LONAB

Elle en a profité pour inviter chaque Burkinabè à tenter sa chance, « car à la LONAB on gagne ou on gagne. Même si on perd, le Burkina gagne avec les investissements faits par la LONAB qui n'est qu'une intermédiaire. Ces différents investissements, ce sont les clients qui le font en pariant. »

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
LeFaso.net

Categories: Afrique

CIOSPB : Bourse marocaine au titre de l'année académique 2021-2022

Fri, 24/09/2021 - 17:00

Le Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l'Innovation (MESRSI) a l'honneur de porter à la connaissance des bacheliers de la session de 2021, que le Royaume du Maroc met à la disposition de notre pays, des bourses d'études de niveaux licence au titre de l'année académique 2020-2021.

Le nombre de bourses disponibles est de quatre-vingt (80) dont trente-sept (37) places réservées aux filières dites « à accès limité »réparties ainsi qu'il suit :

06 places pour les classes préparatoires aux Grandes Ecoles d'Ingénieurs ;
06 places pour les études médicales ;
10 places pour les Sciences Commerciales et de Gestion ;
12 places pour l'Ingénierie et Sciences Technologiques ;
02 places pour les Sciences Agronomiques et Vétérinaires ;
01 place pour l'Architecture.

Les candidats à ces bourses doivent remplir les conditions suivantes :
être âgé de 22 ans au plus au 31 décembre 2021 pour les baccalauréats général et technique et 23 ans pour le baccalauréat professionnel ;
avoir obtenu le baccalauréat de la session de 2021au premier tour dans l'une des séries suivantes : C, D, E, F, G2, GC, MVA, MAVELEC ; et Structure Métallique.
 Pour les baccalauréats séries C et D :

avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 15/20 pour les classes préparatoires aux grandes écoles et 16/20 pour les facultés de médecine ;
avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 13/20 au baccalauréat série C et une moyenne supérieure ou égale à 14/20 au baccalauréat série D pour les autres filières.
 Pour les baccalauréats des séries E, F, GC, MVA, MAVELEC et Structure Métallique :

avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 13/20.
 Pour le baccalauréat série G2 :
avoir obtenu une moyenne supérieure ou égale à 14/20.
Les dossiers de candidature doivent obligatoirement comprendre les documents ci-après en deux (02) exemplaires :

1. une demande manuscrite timbrée à 200 Fmentionnant clairement les coordonnées (adresse, tél., E-mail) du candidat, adressée à Monsieur le Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation et indiquant par ordre de préférence les filières et les établissements demandés ;
2. une fiche de renseignement à retirer au CIOSPB et dûment remplie ;
3. un extrait d'acte de naissance ;

4. un certificat de nationalité burkinabè ;
5. une photocopie légalisée du passeport ou de la carte nationale d'identité burkinabè ;
6. deux (2) photos d'identité récentes comportant au verso les nom et prénom(s) du candidat ;

7. une photocopie légalisée de l'attestation du baccalauréat ;
8. une photocopie légalisée du relevé de notes du baccalauréat ;
9. un relevé de notes de la classe de terminale ;
10. un certificat de visite et de contre-visite de moins de trois mois, attestant que le candidat est indemne de toute maladie contagieuse, délivré par le Centre national des Œuvres universitaires (CENOU).

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au mardi 28 septembre 2021 à 14 H 30 mn au CIOSPB.

La liste des établissements d'enseignement et des filières de formation peut être consultée au CIOSPB ou sur le site www.ciospb.gov.bf.

N.B :
tout dossier incomplet est irrecevable.

bien vouloir noter que toute orientation effectuée par l'Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) est définitive et tout désistement entraine systématiquement la perte de la bourse marocaine.

les candidats doivent être à jour de leurs vaccinations contre la Covid au plus tard le mardi 28 septembre 2021

P/Ministre et par délégation, Le Secrétaire général

Pr Mahamadou SAWADOGO
Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Categories: Afrique

Burkina Faso : Le club des hommes d'affaires franco-burkinabè effectue sa rentrée

Fri, 24/09/2021 - 17:00

Le Club des hommes d'affaires franco-burkinabè (CHAF-B) a organisé ce 23 septembre 2021, un cocktail à Ouagadougou pour marquer le retour de son nouveau programme après une période de vacances et aussi pour présenter les nouveaux adhérents aux anciens membres.

Créer un cadre de concertations et d'échanges entre les autorités publiques et les opérateurs en vue de renforcer les liens entre les hommes d'affaire français et burkinabè, tel est le cheval de batail du Club des hommes d'affaires franco-burkinabè (CHAF-B).

Selon le président du CHAF-B, Arnaud Bouhier, le cocktail entre dans le cadre de leur traditionnelle rentrée. « Traditionnellement, au mois de septembre, nous organisons notre cocktail de rentrée. C'est un cocktail où nous nous retrouvons après une période plus ou moins longue de congé ou d'absence et qui va plutôt marquer le retour à notre nouveau programme de l'année. C'est le lieu aussi de laisser la parole aux membres qui ont adhéré dans l'année en cours pour qu'ils présentent leurs activités », a-t-il laissé entendre

OLEA, ACT et ALLO FASO sont les trois nouveaux membres qui ont intégré le club des hommes d'affaires franco-burkinabè ce 23 septembre 2021.

Selon la responsable du groupe ALLO FASO, Kadidia Tall, le but de cette adhésion est d'élargir son réseau. « La plus grande et la première motivation était de pouvoir avoir accès à des entrepreneurs à qui nous pourrons présenter nos produits et services », a-t-elle expliqué.

« Ce club permet à des personnalités du gouvernement ou de la haute administration du Burkina Faso de se rencontrer et aussi de débattre », Arnaud Bouhier, président du CHAF-B

A entendre le président du CHAF-B, ce qui fait le dynamisme du club, est la diversité des activités qui y sont représentées. Le club regroupe toute sorte d'entreprises : petites, moyennes ou grandes entreprises, artisans, professions libérales exerçant dans différentes activités.

Le CHAF-B compte à ce jour 101 adhérents. Rendez-vous est pris en octobre avec le ministre en charge des mines, s'en suivra un diner gala qui sera organisé en novembre prochain.

En rappel, c'est lors de la commission mixte franco-burkinabè de janvier 1990 qu'a été décidée la mise en place d'un club des hommes d'affaires franco - burkinabé (CHAFB). Le 20 novembre 1990, l'assemblée générale constitutive du club, sous l'égide de la Chambre de commerce, d'industrie et d'artisanat du Burkina Faso, adopte un projet de statut pour le club et élit le premier bureau. Le club est officiellement reconnu par le ministère de l'Administration territoriale le 2 avril 1991. En septembre 1994, le Service de coopération et d'action culturelle (SCAC), anciennement Mission française de coopération, détache un coopérant au service national (CSN) afin de permettre au Club de se structurer.

Hanifa Koussoubé et Nado Paré
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Burkina/Cluster Shalom 2021 : 241 « Gédéon » reçoivent leur ‘'canne'' pour la vie active

Fri, 24/09/2021 - 16:30

La troisième promotion des bénéficiaires du Centre de développement pour enfants (CDE) des Eglises partenaires de Compassion international Burkina Faso s'est déroulée le samedi, 18 septembre 2021 à la Mission biblique d'intercession et d'évangélisation et sous le parrainage de Lancina Ki, directeur général de la Maison de l'entreprise du Burkina Faso. Ce sont 241 impétrants qui ont, pendant plus d'une quinzaine d'années, bénéficié d'une formation complète, holistique.

L'occasion a, une fois de plus, mobilisé de nombreux parents et amis des impétrants aux côtés des responsables des églises partenaires et des invités à l'évènement. Louanges, témoignages, prières et remise d'attestations ont été, entre autres, les grandes articulations de cette journée. Sur le visage des 241 bénéficiaires, se lisait l'expression de joie et de fierté. Ils sont désormais prêts à servir d'exemples dans la société par des comportements de citoyenneté, des valeurs sociales et pour être des leaders au plan professionnel.

« On n'oblige aucun enfant à se convertir, à devenir chrétien. C'est proscrit. Ici, il leur est enseigné des valeurs de la vie ; parce que l'église, ce n'est pas seulement le spirituel, c'est aussi le volet développement car, pour pouvoir adorer Dieu, il faut d'abord vivre. Comme on le dit, nous sommes la lumière et le sel, on doit pouvoir apporter la vie. (…). On a pris les enfants quand certains avaient sept, huit ans, six ans. On les a accompagnés, on a un curriculum qu'on leur administre. Ils viennent chaque jeudi, ils ont droit à un petit déjeuner, un déjeuner et les enseignements sont donnés par tranche d'âge. En plus de cela, nous avons le suivi scolaire ; la scolarité est prise en charge par Compassion. Il en est de même pour les soins de santé. Quand l'enfant atteint 22 ans, il quitte le programme ; parce qu'on se dit qu'à partir de cet âge, il est majeur et a acquis des capacités. Ça va permettre de recruter d'autres enfants pour encore les accompagner », peut-on retenir des explications du ‘'team leader'' (chef d'équipe) au sein du programme, Grégoire Bado.

Les responsables des églises partenaires ont suivi de bout en bout, et des heures durant, les étapes de l'événement.

A ce jour, ils sont environ 500 bénéficiaires du programme, toutes promotions confondues. Les promotions antérieures sont toujours en contact avec les responsables du programme auprès desquels, ils bénéficient toujours d'appuis-conseils.

Les impétrants, vêtus de tee-shirt rouge, ont loué le programme et souhaité qu'il se poursuive et s'étende à davantage d'enfants.

Le parrain de cette troisième promotion, Lancina Ki, a saisi le moment pour prodiguer de nombreux conseils et orientations à ses filleuls afin de les aider à mieux entamer leur vie professionnelle. « Je leur ai lancé un message fort : il s'agit pour eux de respecter les valeurs de citoyenneté, c'est-à-dire la civilité, le civisme et la solidarité. Je les ai encouragés à plus de travail ; parce que lorsqu'on est jeune, on doit travailler, travailler et encore travailler. Lorsqu'on est jeune, on doit avoir des objectifs, on doit être ambitieux, on ne doit pas croiser les bras ; on doit se donner les moyens d'atteindre ses objectifs. Il faut s'engager et faire avec conviction, ce qu'on fait. Je les ai invités également à fonder leur foi en Dieu », explique le parrain, souhaitant que ces jeunes soient parmi les grands opérateurs économiques de demain, de grands cadres et des citoyens qui comptent beaucoup pour l'économie du Burkina et aient la crainte de Dieu.

Lancina Ki, parrain de la troisième promotion, a prodigué de nombreux conseils à ses filleuls.

Selon le « team leader », Grégoire Bado, par ailleurs responsable à l'organisation de cette sortie de promotion, certains bénéficiaires ont passé dans le centre, quinze, seize ans… et ont aujourd'hui 22 ans. « Cette promotion est la troisième du genre et a pour nom de baptême Gédéon. Nous attendons d'eux donc, comme l'a dit le parrain, qu'ils soient des citoyens qui vont tenir haut le flambeau, au Burkina Faso et à travers le monde, par des entreprises, par ce qu'ils exerceront comme activités. Nous leur avons donné des conseils, l'avenir est pour eux, en comptant sur le Seigneur Jésus », a-t-il exhorté.

Sur la portée du nom de baptême, Grégoire Bado apprend que « Gédéon » est un personnage biblique du Livre des Juges. Par cette référence, il s'agit de renforcer le mental des bénéficiaires pour faire face aux défis de la vie, avoir des pensées positives, la force de la conviction, ne pas se sous-estimer et à surtout s'éloigner du fatalisme. « Ces enfants, nous les avons amenés à avoir confiance en eux, à savoir que le regard qu'ils ont sur eux, Dieu a un regard différent. Même le regard que la société a sur eux, ce n'est pas le regard que Dieu a sur eux. Avoir donc confiance en eux, être des ‘'Gédéon'' qui vont relever des défis. Gédéon est né d'une famille pauvre, démunie, mais il a relevé des défis et nous pensons que ces enfants aussi vont relever des défis, à la gloire de Dieu », galvanise-t-il.

Sylvia Simporé, dans le programme depuis 2005, dit tout le bien de l'enseignement holistique qu'elle a reçu. « Compassion a été d'une grande aide pour moi ; tant du côté des études que du point de vue de la santé. Côté études, arrivée à un certain moment, vraiment, ça n'allait pas. Mais grâce à Compassion, tout va pour le mieux, on arrive à s'en sortir et à présent, on est devenu un peu indépendant ; parce qu'on a appris beaucoup, si fait qu'aujourd'hui, on arrive à faire quelque chose de nos dix doigts. Moi particulièrement, j'ai appris à confectionner des articles avec des perles et j'organise parfois des séances de formation à l'endroit de personnes qui désirent apprendre. Avec des amis bénéficiaires également, nous avons initié une sorte de foire, qui est un réel succès. Nous désirons, dans nos projets, ouvrir une boutique », se réjouit l'impétrante Simporé.

Sylvia Simporé, un des 241 bénéficiaires

Pour mémoire, ces initiatives s'inscrivent dans le programme de Compassion international, une organisation américaine présente au Burkina depuis 2004, aux côtés de l'église évangélique.

Compassion international Burkina Faso, ce sont plus de 350 églises partenaires avec, chacune, un Centre de développement pour enfants (CDE) qui met en œuvre un programme holistique au profit de centaines d'enfants et de jeunes. Plusieurs enfants et jeunes sont, à travers le territoire, bénéficiaires de ce programme qui n'est basé sur aucun critère religieux pour l'admission.

O.H.L
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Coopération : Le montant de l'aide publique au développement reçue par le Burkina s'établit à 1 232 milliards de FCFA en 2020

Fri, 24/09/2021 - 12:54

Le ministère en charge de l'économie a rendu public le rapport 2020 sur la coopération pour le développement (RCD), cet après-midi du jeudi 23 septembre 2021, à Ouagadougou, grâce au soutien financier du PNUD qui a contribué à son édition.

Le rapport sur la coopération pour le développement est un outil d'analyse et d'information sur les flux d'aide qui épouse l'esprit de la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide publique au développement (APD). Il décrit l'évolution des flux financiers de l'aide extérieure reçue et analyse leur répartition par instrument et par type de financement, par secteurs de développement ainsi que par source de financement.

Ce jeudi 23 septembre 2021, le ministère en charge de l'économie a sacrifié à un devoir de redevabilité qui veut que le gouvernement rende compte des flux des ressources financières mobilisées sur la période 2019-2020 avec l'accompagnement des partenaires techniques et financiers (PTF). Ce devoir de redevabilité a été tenu en présence des PTF à l'occasion de la cérémonie officielle de publication de la 22e édition du rapport sur la coopération pour le développement (RCD).

La ministre Pauline Zouré a traduit sa reconnaissance l'ensemble des acteurs qui ont facilité l'élaboration de ce rapport

La ministre déléguée, chargée de l'aménagement du territoire et de la prospective, Pauline Zouré, a noté avec satisfaction une augmentation de l'APD qui s'établit à 1 232 milliards de F CFA, soit une hausse de 38,3% par rapport à 2019.

« Ce qui est intéressant cette année, c'est de montrer et dire que nous avons beaucoup plus reçu des dons parce que la constitution de l'APD pour 2020, c'est 65,5% de dons, contre moins de 30% de prêts. C'est un indicateur qui montre que la communauté internationale a vraiment un élan de solidarité envers notre peuple qui est confronté aux défis sécuritaire et à la crise de la pandémie de la maladie à coronavirus. Cela montre aussi qu'il y a une confiance renouvelée dans la tenue des finances publiques et dans la gouvernance financière de cette aide. Ce qui encourage donc l'ensemble des partenaires à continuer à nous soutenir sur les chantiers du développement », a signifié Mme Zouré.

Les PTF ont pris part à la cérémonie

Elle précise que l'APD en 2020 a été essentiellement absorbée par cinq secteurs de planification que sont : le secteur "travail, emploi et protection sociale", le secteur "santé" ; le secteur "environnement, eau et assainissement" ; le secteur "production agro-sylvo-pastorale" et le secteur "infrastructures de transport, de communication et d'habitat". Le volume global de l'aide absorbé par ces cinq secteurs est estimé à 1 129 millions de dollars, soit 52% de l'APD totale reçue en 2020.

Dans l'ensemble, les ressources décaissées au cours de la période ci-dessus citée ont servi largement à combler les besoins de financement du PNDES 2016-2020, a affirmé la ministre déléguée, chargée de l'aménagement du territoire et de la prospective. Après avoir salué la qualité et l'excellence des relations du Burkina avec ses partenaires, elle a saisi l'occasion de la présente cérémonie pour faire un clin d'œil aux PTF pour le PNDES II que le gouvernement est en train préparer afin d'aborder la conférence internationale des partenaires.

L'activité a refusé du monde

« Nous avons constaté une présence massive de nos partenaires à nos côtés pour la mise en œuvre du PNDES I. Nous espérons qu'il en sera de même pour le PNDES II pour lesquels nous avons positionné des axes stratégiques qui permettent d'inverser la tendance de la pauvreté pour pouvoir amorcer une période de résilience eu égard à toutes les difficultés que nous traversons », a-t-elle formulé.

Malgré des progrès tangibles aux plans technique et graphique, le rapport 2020 reste perfectible. C'est pourquoi Mme Zouré a dit que les services techniques du département en charge de l'économie sont disponibles pour recevoir les observations ou suggestions susceptibles d'améliorer la qualité des prochaines éditions.

Aïssata Laure G. Sidibé
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Burkina/Dori : Les mécanismes de prévention et de répression de la torture enseignés aux jeunes du Sahel

Fri, 24/09/2021 - 12:54

Le ministère de la Justice, des droits humains et la promotion civique organise du 20 au 25 septembre à Dori, des sessions de formation à l'endroit 150 participants de la région du Sahel. Le thème de la formation repartie en trois sessions porte sur les mécanismes de prévention et de répression de la torture et des disparitions forcées. La cérémonie d'ouverture, de cette série de formations financée par le PNUD, a été présidée par le gouverneur de la région du Sahel.

Au Burkina Faso, les jeunes défenseurs des droits humains sont souvent confrontés à des difficultés dans la mise en œuvre de leurs missions de défense des droits humains. Il s'agit notamment des atteintes à leurs droits en tant qu'humains ou une mauvaise compréhension de leurs actions sur le terrain par la population. Cela est dû à la non maitrise des textes nationaux et l'insuffisance de mécanismes de protection devant les instances judicaires.

Pour leur permettre de mieux s'approprier les textes et conventions, le ministère de la Justice des droits humains et de la promotion civique a réuni 150 participants, venus des quatre coins de la région du Sahel à Dori. Ils sont de jeunes défenseurs des droits humains, des membres des forces de défense et de sécurité et des agents médicaux. L'objectif est de leur permettre de se familiariser avec les outils fondamentaux des droits humains nationaux et les instruments internationaux.

L'activité a été organisée par le ministère en charge des droits humains, en partenariat avec le ministère de la Sécurité ainsi que d'autres partenaires civils que sont le MBDHP, l'AJDDH, L'ODJ, l'Association des femmes juristes, etc. La formation s'étend sur six jours. Les communications portent entre autres sur « les instruments de lutte contre la torture : la convention contre la torture et autres peines ou traitement cruels inhumains ou dégradants » ; « Le protocole d'Istanbul » ; « les mécanismes de prévention des actes de disparitions forcées »...

Isabelle Ouédraogo directrice générale par intérim de la défense des droits humains.

Les forces de défense et de sécurité et les agents médicaux constituent des acteurs de premier plan dans la protection et la répression des violations des droits humains, selon Isabelle Ouédraogo, conseiller en droits humains et directrice générale par intérim de la défense des droits humains. Ce qui explique leur implication aux différentes sessions qui vont du 20 au 25 septembre 2021.
Quant aux jeunes défenseurs des droits humains, Isabelle Ouédraogo estime qu'ils pourraient être des relais auprès de leurs communautés s'ils s'approprient certaines conventions et protocoles liées à la torture.

Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salifo Kaboré, patron de la cérémonie, a remercié le système des nations unies qui, à travers le PNUD, a appuyé l'organisation de l'atelier au profit des jeunes. Il a expliqué que, face à une situation donnée, il y a un certain nombre de prescriptions nationales et internationales qu'il faut respecter. A l'en croire, la jeunesse est l'avenir d'un pays et cette formation est la bienvenue car elle va permettre à ces jeunes de mieux connaître les fondamentaux des droits humains, les conventions nationales et protocoles des droits humains et de faire en sorte que les droits humains soient pris en compte dans la région du Sahel.

Daoula Bagnon/Correspondant Dori

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Ouagadougou : Trois réseaux de malfaiteurs mis hors d'état de nuire

Fri, 24/09/2021 - 12:54

Ce sont au total sept (07) personnes, formant trois (03) réseaux différents, qui ont été mises aux arrêts par la Police Nationale. Ces groupes de présumés voleurs et trafiquants de stupéfiants, dont les membres ont un âge compris entre 16 et 29 ans, s'adonnaient à des activités illicites dans la ville de Ouagadougou et ses environs.

Le groupe des trafiquants étaient en collaboration avec des individus à partir de pays voisins, qui leur livraient « leurs marchandises » par l'intermédiaire de leurs acolytes appelés « passeurs ». Les produits sont ensuite distribués à des grossistes qui sont chargés de la vente.

Les deux (02) autres groupes, spécialisés dans les vols et cambriolages, évoluaient en binômes, identifiaient leurs cibles qu'ils filaient, et une fois arrivés dans une zone propice, les dépouillaient de tout objet de valeur trouvé en leur possession. Les produits de vol sont soit écoulés sur le marché, soit placés dans leurs propres boutiques de vente de pièces détachées.

Les investigations de la Brigade de Recherches du Commissariat Central de Police de la Ville de Ouagadougou ont permis de saisir une arme à feu, des munitions, vingt-cinq (25) kilogrammes de stupéfiants, une vingtaine de motos de diverses marques, des téléphones portables, des numéraires et divers autres objets.

La Police Nationale remercie, encore une fois de plus, la population pour sa collaboration qui a permis l'atteinte de ces résultats. Par ailleurs, elle l'invite à toujours signaler tout cas suspect aux numéros verts mis à sa disposition : les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Source : Police nationale

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Energies renouvelables au Burkina : Au-delà des intentions, la société civile invite à plus d'actions

Fri, 24/09/2021 - 12:53

Ouagadougou abrite les 23 et 24 septembre 2021, le forum national des organisations de la société civile sur les énergies renouvelables. Il s'agit d'une initiative du Centre d'études et d'expérimentations économiques et sociales de l'Afrique de l'Ouest - Association internationale (CESAO-AI), en collaboration avec la Coalition nationale des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l'accès à l'énergie durable au Burkina Faso (CNPDER/BF). La cérémonie d'ouverture a connu la présence du directeur de cabinet du ministre en charge de l'énergie, Idrissa Konditamdé.

Trente pour cent de la population d'Afrique sub-saharienne ont accès à l'électricité, selon l'Agence internationale pour les énergies renouvelables. Et selon une étude de la Banque mondiale réalisée en 2017, plus de la moitié des 54 pays du continent africain a un taux d'électrification de moins de 20%. Dans l'espace CEDEAO, seulement 54 % de la demande en énergie est couverte alors que l'Afrique de l'ouest dispose d'un important ensoleillement qui varie entre cinq et sept kilowattheures par mètre carré et par jour.

Pour le directeur du Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS), Henri Ilboudo, l'accès à l'énergie reste donc un grand défi surtout pour les populations en milieu rural malgré les différentes initiatives mises en œuvre par les Etats. « Il faut faire en sorte que ces énergies en faveur des énergies renouvelables quittent le domaine des intentions pour être une réalité », a-t-il déclaré à la cérémonie d'ouverture au forum national des organisations de la société civile sur les énergies renouvelables.

Une vue des participants

Une dynamique régionale

Ce forum qui se tient les 23 et 24 septembre est organisé par le Centre d'études et d'expérimentations économiques et sociales de l'Afrique de l'Ouest - Association internationale (CESAO-AI) en collaboration avec la Coalition nationale des OSC pour la promotion des énergies renouvelables et l'accès à l'énergie durable au Burkina Faso (CNPDER/BF).

Selon le coordinateur régional de CESAO-AI, Dramane Coulibaly, ce forum intervient dans une dynamique régionale pour ce qui est de l'action de CESAO car il est le deuxième après celui du Bénin et précède les foras du Mali, du Niger et du Sénégal.

Idrissa Konditamdé, directeur de cabinet du ministre de l'Energie, Bachir Ismaël Ouédraogo

Un plan d'actions de plaidoyer en vue

Au cours de la rencontre, les participants discuteront des résultats et l'analyse de l'état de mise en œuvre des initiatives africaines sur les énergies renouvelables au Burkina. Ce sera également l'occasion pour eux d'élaborer un plan d'actions de plaidoyer en faveur des énergies renouvelables. Selon le président du CNPDER/BF, Charles Didace Konseibo, les OSC veulent jouer un rôle de contrôle sur la mise en œuvre des initiatives dans lesquelles le pays s'est engagé aussi bien au plan national, sous régional et international pour permettre un accès durable des populations aux énergies renouvelables.

La société civile de plus en plus écoutée

Selon lui, les OSC n'étaient pas suffisamment écoutées mais depuis la mise en place de la coalition, la société civile est impliquée au fur et à mesure au niveau du ministère de l'Energie dans toutes les actions en rapport avec les énergies renouvelables. « Nous estimons que nous sommes légitimement la courroie de transmission entre les populations à la base et les gouvernants.

Dramane Coulibaly, coordinateur régional de CESAO-AI

Objectif de 30% en 2025

« Au Burkina Faso, le taux d'électrification national était de l'ordre de 45 % en 2020. La part des énergies renouvelables dans la production nationale d'électricité, elle est évaluée à 17 % toujours en 2020 », a déclaré le directeur de cabinet du ministre en charge de l'énergie, Idrissa Konditamdé. Tout en saluant le dynamisme des OSC dans le secteur des énergies renouvelables, il a rappelé l'ambition du gouvernement qui est de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 30% d'ici 2025.

Charles Didace Konseibo, président du CNPDER-BF

Rappelons que le forum entre dans le cadre du projet sur la « Participation de la société civile des pays francophones d'Afrique de l'Ouest au pilotage des initiatives africaines sur les énergies renouvelables en Afrique » (PaSCOP/ARI). Mis en place par le CESAO-AI et ses partenaires tels que MISEREOR, Power Shift Africa et Germanwatch, ce projet intervient au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Sénégal.

A l'issue de la cérémonie d'ouverture, les forumistes ont posé pour la postérité

Selon Safiatou Nana du CESAO-AI, ce projet vise à contribuer à la sécurité énergétique en Afrique en mettant l'accent sur une énergie abordable, fiable, durable et moderne à travers les opportunités promues par l'initiative de l'Afrique sur les énergies renouvelables. D'ici 2022, il ambitionne construire un réseau solide, bien informé et crédible d'ONG et d'acteurs non-gouvernementaux dans les cinq pays.

HFB
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Modernisation de l'état civil au Burkina : Les acteurs réfléchissent sur la mise en œuvre

Fri, 24/09/2021 - 12:53

Le ministère de l'Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) a organisé ce jeudi 23 septembre 2021 à Ouagadougou, un atelier de validation et de restitution des résultats d'une étude sur l'enregistrement des naissances. Organisée en tandem avec la Direction générale de la modernisation et de l'état civil (DGMEC), l'initiative entre dans le cadre du "Programme d'appui à la modernisation de l'état civil au Burkina Faso" (PAMEC).

L'étude sur la modernisation du système de l'état civil a été initiée en 2018 par le gouvernement burkinabè à travers la Direction générale de la modernisation et de l'état civil (DGMEC). En termes de résultats depuis son élaboration en 2018, les indicateurs donnent une amélioration dans l'enregistrement des enfants.

Au niveau national, peut-on lire dans le rapport de l'étude, de 2018-2019, le taux d'enregistrement des naissances, des enfants de zéro à onze mois, on note respectivement 56,0% et 56,5%. A cela s'ajoute d'autres indicateurs qui traduisent aussi une évolution de la situation. De ce fait, le taux d'enregistrement des naissances dans le délai légal a augmenté de 0,7 points, en passant de 53,7% en 2018 à 54,4% en 2019.

« Ne pas posséder un acte de naissance constitue une grave privation pour l'enfant », a indiqué le directeur général du DGMEC, Maxime Bouda.

Au regard de ces chiffres, il y avait la nécessité de réfléchir sur les voies et moyens pour rendre plus efficace le système d'enregistrement, selon le directeur général de la modernisation et de l'état civil, Maxime Bouda. L'objectif de cet atelier est « d'améliorer la performance du système de l'état civil au Burkina Faso en offrant à chaque enfant né sur le territoire national, un acte de naissance » a-t-il expliqué.

Pour le directeur général de la modernisation de l'état-civil, l'enregistrement des faits d'état-civil, en l'occurrence l'enregistrement des naissances des enfants, est une « préoccupation majeure pour les autorités ». Il ajoute que tout enfant né au Burkina doit disposer d'un acte de naissance parce que c'est un droit. C'est pourquoi dit-il, nous saluons l'engagement des acteurs et des partenaires dans l'aboutissement de cette étude qui est à mi-parcours.

La représentante de l'UNICEF, Raoelison Arisoa, salue l'initiative

Depuis 2018, l'Union européenne (UE) et le Fonds des nations unies pour l'enfance (UNICEF) accompagnent financièrement cette étude du MATD. La représentante de l'UNICEF, Raoelison Arisoa, a encouragé le MATD pour son engagement dans la mise en œuvre de ce programme. Elle a exprimé la disponibilité de son institution à appuyer l'initiative.

Le programme s'étend dans toutes les 13 régions

Cette étude, pilotée par l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), concerne toutes les treize régions du Burkina selon le coordonnateur national de l'étude Dr Moussa Bougma. Mais à entendre le coordonnateur, la prise en compte de toutes ces contrées n'a pas été effective. Et ce, dit-il, à cause de l'insécurité, du problème de dotation de matériel mais aussi d'une insuffisance de ressources humaines qualifiées. Cet atelier d'évaluation à mi-parcours du programme, pense-t-il, va être une occasion pour identifier les préoccupations afin d'aplanir les différentes difficultés. « Pour faire ce travail d'enregistrement, il faut des équipements, des personnes qualifiées, l'implication des communautés », a-t-il souligné.

Le coordinateur de l'étude, Moussa Bougma, se dit satisfait du bilan à mi-parcours

Le déroulement du PAMEC, a-t-il ajouté, s'étend jusqu'en 2022. Il s'est déroulé en quatre phases. Il s'agit, entre autres, de la collecte les données en rapport avec les indicateurs, de l'évaluation de ces données, du renseignement des indicateurs et de l'analyse de la situation au démarrage du programme et celle à mi-parcours dans le but de formuler des recommandations.

Serge Ika Ki (stagiaire)
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Football : Le Faso-foot devient la "Ligue 1 LONAB"

Fri, 24/09/2021 - 12:53

La Fédération burkinabè de football (FBF) a procédé, le jeudi 23 septembre 2021, à la présentation de la nouvelle dénomination du championnat national de football et de son logo.

C'est l'une des décisions majeures de Lazare Banssé depuis son élection à la tête de la Fédération burkinabè de football en août 2020.

En effet, il a décidé de changer l'appellation du championnat national de football et de lui donner un logo. Pour ce faire, il a convié le public sportif, le jeudi 23 septembre, pour la présentation de la nouvelle identité du championnat.

Le premier changement porte sur l'appellation du championnat qui passe de Faso-foot à Ligue 1 LONAB. « Nous avons retenu pour faire simple parce que ce nom est déjà utilisé dans d'autres pays », a expliqué Lassina Sawadogo, président du comité de présentation du nouveau logo.

Le Secrétaire général du ministère des Sports et loisirs, Herman Yabré (milieu) a représenté le ministre Dominique Nana à la cérémonie

Un logo pour le championnat

Le comité exécutif dirigé par Lazare Banssé a décidé de confectionner une identité visuelle au désormais ex-Faso-foot. Il s'agit du buste d'un cheval surmonté d'une crête. « Le Comité exécutif a voulu le logo simple et ancré dans nos traditions culturelles », a indiqué Lassina Sawadogo.

Des acteurs du football burkinabè ont été témoins de la présentation du nouveau logo du championnat national

Le buste, selon le président du comité d'organisation de la présentation du logo, symbolise la force du cheval. Ce qui exprime les fortes aspirations du comité exécutif de faire du football burkinabè un football solide. Le buste est orienté vers la droite. Ce qui signifie, selon les concepteurs du logo, l'avenir, les perspectives de notre football. D'autres éléments très visibles du logo sont le ballon et la mention LONAB qui est le sponsor officiel du championnat.

Iron Biby, nouveau recordman mondial de Log Lift, a tenu à saluer l'initiative du comité exécutif de la FBF

Selon Lazare Banssé, ces innovations répondent au souci d'offrir quelque chose de qualité aux Burkinabè. « En procédant ce jour, jeudi 23 septembre 2021, date que je mentionne à dessein afin qu'elle compte, à la présentation du visuel du championnat national et à la divulgation de sa nouvelle dénomination « ligue 1 LONAB », la FBF entend matérialiser une vision du futur qui veuille que les produits qu'elle offre soient de toute première qualité », a relevé le président de la Fédération burkinabè de football.

Un des principaux axes du programme de Lazare Banssé, le projet d'adoption de ce label, vise à diversifier les sources de revenus de la fédération et le renforcement de ses fonds propres.

Yannick Laurent Bayala (costume bleu), journaliste sportif à la retraite et auteur du terme Faso-foot, a été honoré pour ses efforts de promotion du sport burkinabè.

Pour cela, l'équipe de Lazare Banssé a pu convaincre la LONAB d'associer son image au championnat. « Je me dois aussi de dire, qu'en choisissant la FBF et le championnat national, notre société entend conforter son engagement et sa pleine implication dans la mise en œuvre des politiques en matière de sport et de loisirs », a avancé Léandre Sedego, représentant le directeur général de la LONAB.

En rappel, la Ligue 1 LONAB débute ce samedi 25 septembre 2021 avec le choc ASFA vs ASFB au Stade municipal Issoufou Joseph Conombo à partir de 15h30.

Jacques Théodore Balima
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L'engagement envers le service client se traduit par des gains financiers – Directeur Général du Groupe UBA

Fri, 24/09/2021 - 12:30

Le directeur général du groupe, United Bank for Africa (UBA) Plc, Kennedy Uzoka, a annoncé que la banque a enregistré une amélioration significative de ses performances opérationnelles et financières en raison de son engagement sans faille à fournir des produits et services visant à répondre aux demandes de ses clients.

Uzoka a fait cette déclaration lors de la conférence en ligne des investisseurs/analystes, au siège de la banque à Lagos, au Nigeria, tenue le jeudi 16 septembre 2021, à la suite de la publication de ses résultats pour le semestre clos le 30 juin 2021.

UBA a enregistré une augmentation de 33,4% de son profit avant impôts qui a atteint 76,2 milliards de nairas en juin 2021, contre 57,1 milliards de nairas enregistrés au cours de la même période de 2020, se traduisant par un rendement annualisé des capitaux propres moyens de 17,5% contre 14,4% l'année précédente. Le profit après impôts qui a atteint 60,6 milliards de nairas, montre une augmentation significative de 36,3% par rapport aux 44,4 milliards de nairas enregistrés en 2020, tandis que les bénéfices bruts sont passés de 300,6 milliards de nairas à 316 milliards de nairas en juin 2020 ; soit une croissance de 5,1%.

Cet exploit a été enregistré malgré l'environnement commercial et économique difficile en raison de la lenteur des activités suite au confinement général à dans plusieurs pays à cause de la pandémie de la Covid-19.

Le DG du Groupe a exprimé son optimisme quant au fait que la banque est sur la bonne voie pour atteindre et même dépasser ses objectifs pour l'exercice, ajoutant que son souci de satisfaire ses clients reste au cœur de toutes ses activités.

« Nous sommes très engagés à atteindre une croissance prudente et responsable de nos emplois, de la qualité de notre bilan et de la santé globale de la banque. Nous continuerons d'équilibrer notre appétit de croissance avec la nécessité de maintenir un très bon portefeuille sain de nos actifs. Notre philosophie axée sur le client reste le socle de notre stratégie. Nous voulons assurer une expérience client positive pour tous nos clients. De plus, nous souhaitons offrir nos services bancaires qui prennent principalement en compte les attentes de nos clients. Et en effet, comme nous le disons, à UBA, nos clients sont nos employeurs ultimes », a expliqué Uzoka.

Tout en exprimant son optimisme quant au fait que l'économie nigériane et l'économie globale continueront de redresser et de rebondir après l'impact négatif de la pandémie de la Covid-19 au cours du dernier trimestre de 2021 et jusqu'en 2022, M. Uzoka a assuré aux investisseurs et aux participants du programme, l'engagement de la banque à maintenir le professionnalisme et à continuer d'assurer le strict respect des règles et règlements régissant nos opérations dans toutes les filiales. « Avec l'engagement infaillible de tous nos excellents et merveilleux employés, du conseil d'administration et de la direction, nous continuerons à maintenir le cap en vue de la réalisation des objectifs de notre entreprise », a-t-il noté.

Le directeur financier de UBA, Ugo Nwaghodoh, qui a évoqué pour sa part la diversification géographique de la banque dans les économies clés en Afrique et au-delà, a noté que UBA a enregistré une croissance impressionnante des revenus d'intérêts et des revenus nets, avec une croissance constante du financement et des dépôts des clients.

Il a aussi souligné que même si l'environnement opérationnel reste largement incertain et volatil, malgré une amélioration marquée du stress macroéconomique causé par la Covid-19, UBA continuera à renforcer sa résilience grâce à son modèle d'entreprise géographiquement diversifié pour soutenir la croissance des bénéfices bruts du Groupe.

“Nous restons fidèles à nos objectifs de 18 % et de 15 % respectivement pour nos filiales en Afrique et la croissance des dépôts pour l'exercice 2021, car nous continuons à investir dans des opportunités de croissance dans toutes les régions où nous sommes présents, tout en gérant prudemment le capital et le bilan,” a-t-il mentionné.

United Bank for Africa Plc est une institution financière panafricaine de premier plan, offrant des services bancaires à plus de vingt-cinq millions de clients, dans plus de 1 000 agences, dans 20 pays africains. Présente aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France, UBA connecte les personnes et les entreprises à travers l'Afrique par le biais de services bancaires de détail, commerciaux et d'entreprise, de paiements et de transferts de fonds transfrontaliers innovants, de financement du commerce et de services bancaires auxiliaires.

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Burkina Faso : Vers l'élaboration d'une stratégie nationale de développement de l'agroécologie

Fri, 24/09/2021 - 12:30

Élaborer une stratégie nationale de développement de l'agroécologie au Burkina Faso en vue d'en sortir un plan d'action pour sa mise en œuvre, c'est tout le sens de l'atelier de « validation du rapport de l'analyse diagnostique de la situation agroécologique du Burkina » qui s'est ouvert le jeudi 23 septembre 2021 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a décidé de se doter d'une stratégie nationale de développement de l'agroécologie dans le but d'atteindre une autosuffisance alimentaire, fournir aux populations une alimentation de qualité et assurer une production agricole durable et respectueuse de l'environnement.

« L'agroécologie propose des systèmes de production alternatifs qui s'inspirent du fonctionnement des écosystèmes pour préserver la biodiversité et optimiser les relations entre agriculture, élevage, foresterie et environnement », a souligné le secrétaire général du ministère en charge de l'agriculture, Yassia Kindo, à l'ouverture des travaux de l'atelier.

Yassia Kindo, secrétaire général du ministère de l'Agriculture

Pour lui, la transition agroécologique est un processus complexe de longue haleine. Il estime que c'est seulement en conjuguant les efforts et les ressources et en intégrant cette approche dans les systèmes de productions que le défi de la sécurité alimentaire pourra être relevé. « De nos jours, l'agroécologie est reconnue comme un levier qu'il il faut désormais actionner pour rendre l'agriculture plus durable », a-t-il ajouté.

Avant de clore ses propos, Yassia Kindo, a encouragé les différents participants aux travaux à examiner les propositions faites par les consultants.

Cet atelier a été initié par le ministère de l'Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation (MAAHM) à travers le projet d'agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE).

Ses objectifs spécifiques sont de restituer l'étude diagnostique de la situation de l'agroécologie au Burkina Faso, d'examiner et de valider la vision de cette forme culturale telle qu'elle est définie par les consultants. Un autre objectif spécifique est d'examiner et d'entériner les axes stratégiques proposés par les consultants.

Le consultant Issa Martin Bikienga a, au cours de cet atelier, présenté le rapport de l'analyse diagnostique de la situation de l'agroécologie au Burkina Faso aux différents acteurs présents, pour une définition et une vision claire de la stratégie à mettre en place.

Le consultant Issa Martin Bikienga, l'un des auteurs du rapport de l'analyse diagnostique de la situation de l'agroécologie au Burkina Faso

« La sécurité alimentaire des ménages ruraux est toujours précaire au Burkina Faso. Le pays est globalement déficitaire une année sur quatre. La situation s'est aggravée ces dernières années avec la crise sécuritaire au nord et à l'est du pays, engendrant plus d'un million de déplacés internes », a-t-il fait savoir dans son introduction.

Il ressort du rapport que les atouts issus de la mise en œuvre de modes de production agroécologique sont multiples. Ce sont, entre autres, la gestion économe et efficiente des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, le soutien à l'agriculture familiale et la promotion de l'agriculture paysanne, la gestion durable de la fertilité des sols, la réhabilitation des terres perdues ou dégradées, l'accroissement de la production agro-sylvo-pastorale etc.

David Tiemtoré, chargé de projet du PACTE

Le rapport énumère aussi des facteurs défavorables à l'adoption des pratiques agroécologiques comme la faible mécanisation, les difficultés d'accès des femmes et des jeunes à la terre ainsi qu'aux financements…

Ce qui implique une stratégie qui soit à même de répondre efficacement à l'ensemble des besoins indispensables pour une agroécologie opérationnelle au Burkina Faso.

« L'élaboration de la stratégie nationale de développement de l'agroécologie est un des résultats attendus de la mise en œuvre du projet d'agriculture contractuelle et transition écologique. Nous sommes donc ici avec les consultants pour restituer auprès des acteurs, les principales conclusions du diagnostic mais aussi proposer la vision et les différents axes sur lesquels la stratégie va être bâtie », a indiqué David Tiemtoré, chargé du projet PACTE.

Ce sont 36 projets impliquant plus de cent organisations paysannes et plusieurs milliers de producteurs qui font la promotion des techniques agroécologiques, sélectionnés et financés par le PACTE, selon Lucien Rossignol, chef de mission du PACTE.

Lucien Rossignol, Chef de mission du PACTE

Financé par l'Agence française de développement (AFD) et piloté par le ministère en charge de l'agriculture, le PACTE cible les agriculteurs vulnérables au Burkina Faso. Son action vise à accompagner les agriculteurs vers une agriculture vivrière plus contractuelle à l'image de celle du coton.

La logique d'intervention du projet est basée sur une approche contractuelle intégrant plusieurs acteurs des filières que sont les coopératives de producteurs agricoles, les acheteurs publics, les transformateurs agro-industriels, les institutions financières et les opérateurs du développement.

Le PACTE a pour but de satisfaire la demande alimentaire par le développement de l'agriculture contractuelle, l'intensification agroécologique et la professionnalisation des acteurs avec un budget de plus de 18 milliards de francs CFA.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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L'ONG WEP-Burkina en atelier de consultation sur la prise en compte du genre

Fri, 24/09/2021 - 12:00

L'ONG WEP-Burkina a organisé un atelier de consultation régionale sur la prise en compte du genre dans les objectifs du développement durable (ODD). Cette activité a été placée sous le patronage de Justin Somé, gouverneur de la région du Nord. C'était le mardi 21 septembres 2021 à Ouahigouya.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Women 2030, l'ONG WEP Burkina, a entrepris une randonnée dans les régions du Burkina Faso, pour des échanges avec les organisations de la société civile et des femmes pour susciter leur participation active à l'action publique et le suivi de la mise en œuvre des ODD à travers des plans locaux de développement.

Après la Boucle du Mouhoun et le Centre-ouest, l'ONG était dans la région du Nord pour poursuivre les mêmes objectifs. C'est dans l'optique de contribuer aux efforts consentis par le gouvernement à travers le suivi de la mise en œuvre des ODD et des autres politiques nationales, que l'ONG WEP-Burkina a organisé la présente consultation régionale.

Des participantes outillées pour le suivi de la mise en œuvre des ODD et des autres politiques nationales

Au cours de la cérémonie d'ouverture des travaux de l'atelier, la coordonnatrice nationale de l'ONG, Zénabou Sègda, a indiqué que sa structure travaille à faire du Burkina Faso un pays émergent, sans inégalités. Elle a fait remarquer que, très souvent, il n'y a que des hommes qui sont au niveau des instances d'où l'exclusion des femmes dans les prises de décisions. « C'est pour cela que nous sommes là, pour partager notre expérience afin de voir dans quelle mesure nous pourrions travailler à ce que cessent ces inégalités », a soutenu, Madame Segda.

Zénabou Sègda coordinatrice nationale ONG WEP BURKINA

Pour le gouverneur de la région, Justin Somé, « La prise en compte de l'approche genre et l'attention particulière accordée aux femmes sont des conditions indispensables à l'atteinte des objectifs du développement durable ». Saluant l'initiative de l'ONG WEP Burkina et de son groupe de plaidoyer pour un monde meilleur, l'autorité régionale a laissé entendre que la région du Nord apprécie l'intérêt pour l'atteinte des ODD et ne ménagera aucun effort pour faciliter les interventions et les actions de l'ONG dont l'objectif final est de renforcer les capacités de la société civile, des femmes et autres associations sur le suivi de la mise en œuvre des ODD au Burkina Faso.

Justin Somé, gouverneur de la région du Nord

Au cours de la formation, la quarantaine de participants issus des organisations féminines, des représentants des collectivités territoriales, de structures et organisations partenaires, et de groupements et coopératives agricoles/maraîchères a échangé sur plusieurs thématiques.

Il a été question pour l'ONG, de présenter son agenda 2030, les ODD, ainsi que leurs lien avec le plan national de développement économique et social (PNDES), d'établir une situation de base de la mise en œuvre des ODD assortie de recommandations. Les participants ont été outillés afin de pouvoir intégrer dans leurs activités la question du genre, l'analyse des politiques ainsi que le plaidoyer, le coaching et l'éveil des consciences.

Photo de famille avec l'autorité régionale Justin Somé

A la faveur de cette activité, des groupements et coopératives agricoles/maraîchères ont bénéficié d'un renforcement de capacités en techniques de production en agroforesterie, en utilisation de la fumure organique et pesticides naturels ainsi que sur les techniques de lutte anti érosive.

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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COVID-19 au Burkina : Un décès, neuf guérisons et 24 nouveaux cas, à la date du 22 septembre 2021

Fri, 24/09/2021 - 12:00

514 échantillons ont été analysés à cette date. Les 24 nouveaux cas confirmés sont répartis entre Ouagadougou avec seize malades, deux à Kaya, cinq à Boromo et un à Bobo-Dioulasso.

Le nombre de décès passe à 179 et le nombre de guérisons à 13 787.

Avec ce décès et ces neuf guérisons à la date du 22 septembre 2021, le nombre de cas actifs est, lui, de 150.

Lefaso.net

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Avis de recrutement de cuisinier

Fri, 24/09/2021 - 10:30

Un restaurant situé à Ouagadougou, à la cité des 1200 logements et en plein essor, cherche à renforcer son équipe.
Profil recherché : Cuisinier (e) spécialisé (e) en cuisine européenne et en pâtisserie avec un âge compris entre 20 et 45 ans.

Les dossiers de candidatures composés du CV et d'une lettre de motivation contenant la prétention salariale doivent être envoyés à l'adresse mail suivant : onmartin06@gmail.com avec copie à meetrys@gmail.com
Procédure de recrutement : sélection sur dossier, entretien avec un jury et un test pratique.

Date limite de dépôt des dossiers : le 1er octobre 2021 à 17h 00
Plus de renseignements : 00226 60 79 26 28
NB : Le CV doit contenir les noms et les adresses de deux personnes de référence.

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