You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 1 month 3 days ago

Coopération régionale africaine : Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) appelle à une refondation de la CEDEAO

Mon, 21/02/2022 - 21:30

« La vague de transitions politiques et retour des coups d'Etat en Afrique ». C'est autour de cette thématique que le Socle citoyen pour la Libération (SOCL) a, ce samedi 12 février 2022 à Ouagadougou, tenu une table-ronde au cours de laquelle, les participants ont, entre autres, appelé à une refondation de la CEDEAO.

Appel sur la refondation de la CEDEAO et d'instances sous régionales, du Parti politique, Socle Citoyen pour la Libération (SOCL)

Faisant le constat d'une période de retour des coups de d'état en Afrique ces dernières années, 4 coups d'états intervenus en seulement 18 mois en Afrique de l'Ouest, ainsi que des transitions successives qui s'imposent dans les sphères institutionnelles de jour en jour,

Considérant que cette vague de coups de forces est l'expression de l'échec du discours à la Baule des années 1990 qui avait imposé le modèle démocratique-électoraliste prêt-à-porter comme gage de progrès, particulièrement en Afrique de l'ouest ; et que, cette échec caractérise aussi l'incapacité du modèle à répondre aux besoins socio-économiques, sécuritaires, et de développement,

Considérant le désir à de nouvelles relations géopolitiques bénéfiques par les populations africaines et, les aspirations à une nouvelle émancipation et souveraineté, face aux influences multiples de puissances extérieures présentes,
Considérant les défaillances et le déphasage des instances sous régionale, l'UEMOA et la CEDEAO en particulier, sur les dynamiques des peuples africains concernant la démocratie, les élections et de la bonne gouvernance, lesquelles instances sont décriées par les populations des Etats membres, et considérées comme des instruments corporatistes à la solde de géo-puissances,

Le SOCL, suite à sa table ronde appelle particulièrement la CEDEAO à :
1. une refondation, pour prendre en compte les préoccupations des peuples africains, en matière de gouvernance de démocratie et des besoins concrets des citoyens des pays membres.

2. s'attaquer aux causes des turbulences politiques (coup d'états, insurrections…) et revoir dans sa grille d'appréciation de ces phénomènes politiques en cours, portés par les masses africaines,

3. à opérer des reformes en intégrant les options de rejet, sanction, et reprise effective d'élections mal organisées, frauduleuses et les hold-up électoraux, avec déchéance d'illisibilité des auteurs,
4. à intégrer et faire respecter la limitation des mandats présidentiels, l'interdiction des modifications astucieuses et personnifiées de constitutions pour un quelconque troisième ou nième mandature, au profit de Présidents en exercice de fin de mandat.
Concurremment,

1. les régimes transitoires, les panafricanistes, patriotes démocrates progressistes doivent exiger et/ou influencer les réformes profondes au sein de la CEDEAO,
2. les régimes de Transition doivent initier un cadre de concertation inter-Etats (CCIE) pour partager leurs expériences, solidariser mutuellement et développer des solutions concrètes positives innovantes, coopératives et synergiques, pendant ces évolutions transitoires grandissantes, dans l'intérêt supérieur des leurs ressortissants.

Le SOCL, à sa table ronde du 12 février 2022

Categories: Afrique

A propos de la transition au Burkina Faso : Eviter à tout prix un agenda « fourre-tout », selon Abdoul Karim Saidou

Mon, 21/02/2022 - 21:30

Ceci est une analyse de l'Enseignant- chercheur en science politique à l'Université Thomas Sankara , Abdoul Karim Saidou. Il propose à la transition de se focaliser sur la sécurisation du territoire national, la corruption et enfin la restauration de l'ordre constitutionnel.

La publication prochaine du rapport de la Commission chargée d'élaborer l'agenda et la charte de la transition va relancer le débat sur la configuration du nouveau régime : l'agenda, la durée et le cadre institutionnel. Quelques idées en guise de contribution.

De l'agenda de la transition

A mon avis, si l'on veut être efficace, on peut se focaliser pendant cette transition sur trois priorités :

1. La sécurisation intégrale du territoire national
2. La lutte contre la corruption, y compris la corruption électorale
3. La restauration de l'ordre constitutionnel

Cette proposition apparemment minimaliste mérite quelques explications.

D'abord, quand on propose trois priorités, cela ne veut absolument pas dire que les autres sujets sont totalement occultés, cela signifie simplement que l'essentiel de nos énergies est consacré à ces trois priorités, mais que les autorités continuent également de travailler sur tous les problèmes publics. La transition étant toujours une fenêtre d'opportunité, tous les entrepreneurs politiques cherchent à inscrire leurs problèmes dans l'agenda institutionnel ; il appartient aux autorités de filtrer comme le montre l'analyse systémique de David Easton (notion de gate-keepers). La nécessité de filtrer est d'autant plus nécessaire que pour l'essentiel, la sécurité sera le principal indicateur de mesure de la performance du gouvernement de transition. J'ai écrit un article (voir RIPC 2020) sur les transitions du Niger (2011) et du Burkina Faso (2015) où j'ai abouti à la conclusion que l'agenda de la transition burkinabè a été élaboré de façon chaotique, il s'est construit pas à pas, au gré des rapports de forces. Par contre, au Niger, l'agenda était très clair dès le départ et il ne souffrait d'aucune ambiguïté. La maitrise de l'agenda est donc un aspect fondamental.

Deuxièmement, il faut avoir à l'esprit que ces trois priorités constituent des chantiers très substantiels et transversaux. La sécurisation du territoire n'est pas que militaire, elle implique aussi des actions dans le domaine social, économique, communautaire, humanitaire, etc. La politique de sécurité nationale adoptée en 2020 conçoit la sécurité selon une approche holistique, ancrée dans la sécurité humaine, et par conséquent embrassant d'autres questions telles que la sécurité alimentaire, les droits humains, l'accès au logement, l'accès à un environnement sain, etc. Par exemple, une fois les déplacées réinstallées, il faut bien s'assurer que les infrastructures sociales sont fonctionnelles, il fait reconstruire les infrastructures détruites par les groupes armés, etc.

Il faut donc considérer la sécurisation du territoire dans cette perspective globale, et en cela, c'est un gros chantier. Je précise que le retour de la sécurité intégrale n'est pas une condition absolue pour l'organisation des élections. C'est un chantier que poursuivra le nouveau gouvernement élu s'il n'est pas achevé par la transition.

Troisièmement, comme tout le monde le sait, il y a un lien très fort entre lutte contre la corruption et lutte contre l'insécurité. Non seulement la corruption érode la légitimité des gouvernants, les rendant ainsi incapables de mobiliser les citoyens pour une action collective, mais elle limite aussi les capacités financières de l'Etat à faire face à l'insécurité. La corruption, c'est aussi le domaine électoral. L'une des faiblesses majeures de nos élections demeure la corruption électorale ; d'où la nécessité de revisiter notre arsenal juridique en la matière pour réduire de manière drastique le poids de l'argent dans les processus électoraux. La lutte contre la corruption a une autre dimension, celle liée au financement privé des partis politiques.

Là également, il y a des réformes à faire. Un avant-projet de texte portant régime des partis a été élaboré en 2015 mais gardé dans les tiroirs, il contient de propositions intéressantes sur lesquelles on peut revenir en temps opportun. On le voit bien, il y a une connexion entre la lutte contre la corruption et la préparation du retour à la vie constitutionnelle ; celui-ci ne se limitant pas à la seule organisation des élections. Il implique aussi des réformes électorales telles que celles relative à la corruption électorale par exemple. Il implique aussi un travail sur la citoyenneté et l'éducation au vote, travail que fait déjà la société civile et qui doit se renforcer et se poursuivre après la transition.

Ce n'est donc pas un manque d'ambition que de se fixer trois priorités. Fixer les priorités à trois n'est pas aussi minimaliste qu'on puisse le penser dans le fond. Il faut absolument éviter une transition « fourre-tout » où tout est prioritaire, et finalement aucun problème ne l'est dans la réalité. Un gouvernement, même avec un mandat de 5 ou 7 ans ne peut pas régler tous les problèmes, pour être efficace, il doit faire des arbitrages intelligents et filtrer les demandes sociales pour élaborer un agenda réaliste.

Du reste, une des choses qui a été reprochée au président Kaboré était justement l'incapacité à fixer des priorités claires. Adopter un agenda chargé pour cette transition serait alors reproduire cette stratégie inefficace. L'agenda transitionnel en 2015 a été très large parce que nous étions au lendemain d'une insurrection où toutes les forces qui y avaient participé étaient en « droit » de réclamer « leur » réforme. Ici, c'est une faction de l'armée qui a pris le pouvoir, et elle est censée avoir les couchées franches pour agir. On le voit d'ailleurs dès le début, elle fonctionne en solo. Elle n'a pas demandé l'avis de quelqu'un pour adopter son Acte fondamental. Je soupçonne aussi qu'elle ait son idée déjà sur la transition (c'est d'ailleurs pourquoi je me suis demandé si c'était utile d'écrire…).

Du cadre institutionnel de la transition

Le modèle qui me semble le plus efficace est celui déroulé par le général Salou Djibo pendant la transition au Niger en 2010-2011, qu'on peut au besoin adapter. Voici les points saillants.

Au plan constitutionnel, la Constitution est suspendue pendant toute la durée de la transition, et la junte gouverne à travers une Ordonnance portant organisation des pouvoirs en période de transition ; cela évite les amalgames ridicules entre régime constitutionnel et régime militaire. On ne peut pas faire un coup d'Etat et prêter serment pour protéger la Constitution. Cette approche permet aussi de dissoudre le Conseil constitutionnel qui a achevé de convaincre sur son inutilité, chose difficile avec la restauration de la Constitution.

Au plan institutionnel, outre une Cour constitutionnelle de transition et un Conseil supérieur de la communication de transition ; les organes suivants sont mis en place :

• Un gouvernement « resserré » dirigé par un technocrate, sans affiliation partisane ;

• Une Commission des textes fondamentaux composée d'experts de tous les domaines, chargée d'élaborer les projets de texte ;

• Un Conseil consultatif national où toutes les forces vives sont représentées, y compris les partis politiques. Les textes produits par la Commission des textes fondamentaux sont soumis à ce Conseil où le consensus est recherché. Ce Conseil n'est pas un organe législatif, il n'adopte pas des lois comme le parlement ou le CNT en 2015. Il donne ses avis et la décision finale appartient à l'Exécutif.

• La junte militaire, elle, se place au sommet de la pyramide, et son président adopte par ordonnance les textes élaborés par la Commission des textes fondamentaux et approuvés par le Conseil consultatif national. Lorsque sur certains sujets, les forces vives n'arrivent pas à trouver un consensus, le président de la transition arbitre et tranche. C'est lui qui a le dernier mot. C'est un peu autoritaire, mais c'est efficace. Le Consensus aussi a ses limites. Il empêche toute réforme de fond car il faut chaque fois couper la poire en deux. Du reste, dans la pratique qu'on a observée ailleurs, il est rare que le président tranche sans chercher le maximum de compromis. Je suis contre l'idée de supprimer officiellement la junte (le MPSR) alors qu'on sait très bien qu'elle est là et c'est elle qui détient le pouvoir.

De la durée de la transition

Je suis d'avis avec ceux qui proposent deux ans de transition. Cela me parait réaliste au regard des priorités que j'ai proposées plus haut. Si on recentre les efforts sur l'essentiel, on peut tenir ce pari. Par contre, si on veut régler tous les problèmes à la fois, même dans 20 ans, on ne finira pas de réformer. Il faut se convaincre que les changements sont de plusieurs ordres, les changements cognitifs se déroulent sur la longue durée, les changements institutionnels sur la durée moyenne, et les changements normatifs peuvent se faire dans la durée courte. (Voir Palier et Surel, 2010 pour ceux qui s'intéressent aux politiques publiques). Plus concrètement, pour adopter de nouvelles lois, c'est possible en deux ans, voire même en moins de deux ans (En 2015, le CNT a adopté une centaine de lois). Cela d'autant plus de nombreux projets pertinents sont dans les tiroirs… Par contre, pour obtenir le changement de mentalités en faisant en sorte que le citoyen vote en fonction des compétences et des programmes, c'est une lutte à mener sur la longue durée.

Ce n'est pas un gouvernement de transition qui règle cela de façon définitive. On ne décrète pas les changements cognitifs. Il ne faut pas se faire d'illusion, ce travail sur la durée, il faut compter sur les partis politiques pour le faire ; sauf si on veut faire une transition tous les 5 ans ou 10 ans. Qu'on le veuille ou pas, les partis sont incontournables dans le régime démocratique ; d'où l'intérêt pour ceux qui veuillent le changement de s'engager aussi sur le terrain partisan. Même si on fait 10 ans d transition, on finira par organiser des élections où prendront part des partis politiques. Le changement de classe politique ne se décrète pas, c'est un long processus sociologique. Il ne saurait figurer dans l'agenda d'une transition.

Une dernière chose, il ne faut jamais perdre de vue le fait que la durée de la transition dépend de deux facteurs, le premier, officiel, ce sont les réformes qu'on veut opérer, le second, officieux, c'est la sécurité des auteurs du coup d'Etat. Si ces derniers ne peuvent pas organiser des élections dans le court terme, c'est pour éviter que le régime qu'ils ont renversé ne revienne aux affaires. Ce fut le cas presque partout. Au Niger, le MNSD de Tandja devait être écarté, au Burkina Faso, la loi dite « Chérif » a permis d'écarter le CDP. A coup sûr, il est clair que le MPP sera écarté par tous les moyens car il y va de la sécurité des membres du MPSR et leurs alliés civils.

Ce n'est pas un vœu que j'exprime, ce sont des faits objectifs qu'on a observés dans l'étude comparée des régimes de transition. Il faut aussi s'attendre à une loi d'amnistie pour la sécurité judiciaire des auteurs du putsch. La sécurité des auteurs du putsch est aussi financière, car ils savent qu'ils ne pourront plus occuper des postes stratégiques dans l'armée après la transition. Il ne faut pas s'attendre à une bonne gouvernance à la Thomas Sankara....

Au Mali par exemple, même si c'est Choquel Maiga qui devient président, Goita et Camara ne pourront pas rester à des postes stratégiques dans l'armée… C'est aussi cela le drame des coups d'Etat : ils sont menés souvent par des jeunes, la crème de l'armée (Lt-colonel Damiba, Lt-colonel Somda, Colonel Goita, etc), qui pour avoir géré la transition, doivent abandonner le terrain militaire ; et ce dans un pays où personne ne sait quand finira la guerre…Désolé d'avoir été long.

Abdoul Karim SAIDOU
Université Thomas Sankara

Categories: Afrique

Lefaso.net : Une assemblée générale pour mieux organiser le travail

Mon, 21/02/2022 - 21:00

Réunis ce 19 févier 2022, les employés de Lefaso.net et les responsables du média ont tenu une assemblée générale dans les locaux de l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM). Les membres présents ont passé en revue l'activité du média durant l'année 2021, énuméré les difficultés rencontrées dans l'exercice des différentes tâches et envisagé des perspectives afin de satisfaire au mieux le lectorat.

Faire le bilan des activités de 2021 et présenter les perspectives en vue d'une meilleure productivité, c'est ce qui a réuni les agents et les responsables de Lefaso.net, ce samedi 19 février 2021. Cet exercice avait pour but d'offrir un cadre de concertation entre employeur et employés, a affirmé le directeur de publication, Dr Cyriaque Paré.

« Cette assemblée générale, qui est la première de cette année, a été organisée pour permettre de poser les problèmes que chacun rencontre en vue de trouver une solution et améliorer non seulement le fonctionnement de l'entreprise, mais aussi les rapports entre l'employeur et les employés et entre les employés eux-mêmes », a poursuivi Dr Paré.

Le directeur de publication des Éditions Lefaso, Dr Cyriaque Paré.

De son côté, le délégué du personnel, Oumar Ouédraogo, a expliqué que « le cadre a permis aux travailleurs de revisiter ce qui est fait tous les jours en matière de production, les conditions de travail. Il a aussi permis de recenser, avec la direction générale, les éléments à améliorer ». « Nous sommes dans un domaine exigeant et qui évolue vite avec de nouvelles attentes du public, des populations à prendre en compte. Les travailleurs en sont conscients et œuvrent, autant que possible, en intégrant ces défis nouveaux et permanents », a-t-il ajouté.

Le premier point évoqué au cours de cette assemblée générale a été le bilan de l'année 2021, jugé satisfaisant. Pendant ces douze derniers mois, l'entreprise de presse, à travers son principal outil à savoir le site internet, a paru régulièrement, sans interruption, ce qui a permis de produire un nombre important d'articles, soit une moyenne de quinze à 25 articles par jour.

Oumar Ouédraogo, le délégué du personnel, distingué pour son travail.

Notons qu'en 2021, en plus d'avoir réalisé un chiffre d'affaires couvrant ses charges, Lefaso.net a été désigné média le plus suivi de sa catégorie au Burkina Faso, par les résultats de l'enquête d'audience des médias réalisée par l'Institut national de la statistique et de la démographie (INSD). De surcroît, le directeur de publication a été élevé au rang d'officier de l'Ordre de l'Étalon en 2021, sur proposition du ministre de la Communication, pour sa contribution au développement du secteur des médias. Pour Dr Cyriaque Paré, « tout cela est à l'honneur de l'entreprise et souligne son professionnalisme pour lequel nous devons redoubler d'ardeur ».

Après avoir fait le tour des points à l'ordre du jour, la Directrice générale des Éditions Lefaso a également annoncé l'entrée en vigueur très prochaine d'une assurance maladie, et la création d'une mutuelle aux profits des employés. Tout en rappelant les différentes lacunes qui entravent une meilleure productivité du site, elle a encouragé les employés à se surpasser car cela ne profite pas seulement aux responsables mais à toute l'entreprise

Aicha Ouattara, directrice générale des Editions Lefaso

Le staff des Éditions Lefaso a aussi distingué deux de ses employés pour leur productivité en 2021. Il s'agit de Oumar Ouédraogo et de Herman Fréderic Bassolé. Ces deux journalistes ont chacun reçu une attestation de mérite ainsi qu'un chèque équivalent à leur salaire mensuel.

Herman Fréderic Bassolé, spécialiste du mobile journalisme, et la directrice des ressources humaines, Rebecca Zida.

Pour les deux lauréats, cette distinction représente une grande source de motivation. « C'est un sentiment de fierté qui m'anime et cette attestation est avant tout une invite à redoubler d'efforts dans un métier de plus en plus exigeant. Le journalisme en ligne a ses exigences et il faut toujours se mettre à jour sur plusieurs aspects dont les pratiques informationnelles mobiles », a confié Herman Fréderic Bassolé, spécialiste du mobile journalisme.

Après avoir soulevé les difficultés auxquelles sont confrontés les employés dans l'exercice de leur profession, des perspectives ont également été dégagées afin de faire de 2022 une année encore plus productive pour l'entreprise.

Au terme de l'assemblée générale, l'équipe de Lefaso.net s'est dit prête à renouer avec une activité plus soutenue, pour le plus grand bonheur des internautes.

Nado Ariane Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Festi touche 2ieme Edition, quelle fête incroyable !

Mon, 21/02/2022 - 18:08

L'an passé nous avions découvert avec joie la première édition du Festival de Rugby Touch que nous vous avions relatée avec gourmandise dans nos cahiers. Fort de cette belle expérience, nous ne pouvions pas passer à côté de la 2ème édition programmée ce 19 février et nous étions bien décidé à aller encore plus loin dans l'immersion en nous inscrivant parmi les joueurs.

Très franchement, ce fût un soulagement en voyant les 8 équipes en liste constituées par le comité d'organisation. Elles étaient mixtes, de tous âges et de tous gabarits comme l'année dernière, nous laissant ainsi l'opportunité de développer nos talents de novices y compris avec les corps de grenouille que nous a donné la nature.

Pas moins de 8 équipes se sont affrontées

Après un encas et un jus vitaminés, nous avons pu pleinement participer au jeu et y avons pris goût. Clairement, leur rugby c'est sympa et c'est différent des rencontres sportives auxquelles nous sommes habitués. Au-delà de l'ombre temporaire offerte par des bâches, ils ont eu la bonne idée de planter des arbres pour l'avenir ainsi que de nettoyer absolument tout le stade. C'est simple, je ne m'y étais jamais senti aussi bien.

Le stade René Monory a lui aussi été de la fête en s'enrichissant d'une vingtaine d'arbres

Il faut remarquer, le fair-play était tant sur le terrain qu'au bord du terrain. Clairement, tout le monde était dans un esprit de communion autour de ce ballon ovale dans une ambiance fraternelle et badine.

De mains en mains, Le ballon ovale ser transmets comme une offrande

D'ailleurs, comme l'an passé, l'ambiance a vite dépassée celle du thermomètre, bien aidée par les boissons de CASTEL et la fanfare qui assurait le show pendant les rencontres.

La fanfare a fait monter la température

Pendant ce temps, les plus jeunes peu concernés par les matchs batifolaient joyeusement au bord de la pelouse en profitant des glaces et barbes à papa qui leur étaient offertes par les partenaires du Festival.

Ce fût ensuite l'occasion d'apprécier une démonstration de rugby classique par des enfants encadrés par l'association terres en mêlée qui malgré leurs jeunes âges avaient un niveau technique bien supérieur au mien ! On ne peut que féliciter leurs éducateurs bénévoles pour le boulot accomplit.

Les louanges dithyrambiques qui animaient les échanges de la foule eurent également le mérite de creuser les appétits. Ces derniers trouvèrent à se sustenter autant par des classiques et non mois apprécié sandwich merguez que par des plateaux de charcuterie d'excellente facture venant de l'Ile du Malt. Eh BIM, encore une belle découverte !

J'en oublierai presque de revenir à la suite du tournoi. Mon équipe ayant finit au pied du podium, j'étais un peu frustré de n'avoir pu toucher l'un des iconoclastes trophées conçus par cette joyeuse bande qui ne manque assurément pas d'idée ! LE TALON d'or revisité par des rugbymen ça ne se raconte pas ça se vit

Cette année, c'est l'équipe des tortues qui soulève le trophée

La fête pouvait se poursuivre au gré de chants traditionnels de l'Ovalie qui aura encore conquis bien des cœurs aujourd'hui. En ce qui me concerne, je ne vous dirai pas à l'année prochaine, mais à samedi prochain. En effet, je suis bien décidé à venir dorénavant chaque semaine les rejoindre pour améliorer mon maniement de ce ballon mal formée et caresser ainsi l'espoir de toucher le talon d'or l'année prochaine.

Des participants impliqués en dehors et sur le terrain

A la demande du comité d'organisation, il est important de remercier vivement la grande famille du rugby qui s'est fortement mobilisée pour les ont accompagner techniquement et financièrement vers la pleine réussite de cet évènement au rang desquels nous pouvons citer : CASTEL BEER, CANAL +, SUNU ASSURANCES, SOGEA SATOM, SOCIETE GENERALE BURKINA FASO, CFAO MOTORS, BOLLORE TRANSPORT & LOGISTICS, SERVAIR,UMO, IP SYSTEM, NeXt's, STOA, COURTAGE INTERNATIONAL, FASO LOISIRS, METALEX, TA4 LOGISTIQUE & SERVICES, CITY SPORT, L'ILE DU MALT, COOB et CAFE PYRAMYDE.

N'hésitez pas à les contacter et à retrouver les photos de cet évènement sur leur page Facebook rugby touch ouaga

Categories: Afrique

Offre d'emploi : L'ESTA recrute un chargé de communication, une secrétaire de direction et un chauffeur

Mon, 21/02/2022 - 17:00

Référence : SIDWAYA du vendredi 4 au dimanche 6 février 2022

L'Ecole Supérieure des Techniques Avancées (ESTA), établissement privé d'enseignement supérieur professionnel, recherche des candidatures pour les recrutements ci-dessous :

I. POSTES A POURVOIR

1> CHARGE DE COMMUNICATION ET RELATIONS PUBLIQUES
2> SECRETAIRE DE DIRECTION
3> CHAUFFEUR

La date limite de dépôt des dossiers est prorogée du vendredi 18 au mardi 22 février 2022.

Les dossiers de candidature, sous plis fermé, avec au verso la mention « Recrutement « préciser le poste » » sont recevables au plus tard le 22 février 2022 à 14h au secrétariat de la Direction Générale au siège de L'ESTA derrière la Mairie de Nongr –Massom, ou par E-mail à rhesta17@gmail.com (et non rhesta@gmail.com).

Contacts :

Tel : (+226) 25 35 56 87/ 70 21 61 48

Categories: Afrique

Attaque du poste forestier de Békuy : Pas de perte en vie humaine

Mon, 21/02/2022 - 16:10

Le poste forestier de Békuy dans la province du Tuy (région des Hauts-Bassin) a été l'objet d'une attaque dans la nuit du 20 au 21 février 2022, selon ce communiqué du ministère en charge de l'environnement.

Il n'y a heureusement pas eu de perte en vie humaine mais l'on déplore des dégâts matériels.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Le Groupe de la Banque africaine de développement accorde un financement de 379,6 millions de dollars aux pays du G5 Sahel dans le cadre de « Desert to Power »

Mon, 21/02/2022 - 15:59

La Facilité se focalisera sur la production d'énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d'électricité et sur les solutions de stockage d'énergie

ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 18 février 2022/ — Le Conseil d'administration du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, mercredi à Abidjan, un financement de 379,6 millions de dollars à la Facilité de financement Desert to Power pour les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). L'opération de la Banque comporte un financement et une assistance technique à la Facilité et s'étale sur une période de sept ans.

La Facilité de financement vise à aider les cinq pays du G5 Sahel à adopter un mode de production d'électricité à faible émission en exploitant l'abondant potentiel solaire de la région. La Facilité se focalisera sur la production d'énergie solaire à grande échelle par des producteurs indépendants d'électricité et sur les solutions de stockage d'énergie.

Ces investissements seront soutenus par une composante d'assistance technique visant à améliorer la capacité de mise en œuvre, à renforcer l'environnement favorable aux investissements du secteur privé et à assurer l'intégration des questions de genre et de climat.

Le programme devrait permettre de créer une capacité de production solaire supplémentaire de 500 mégawatts, de favoriser l'accès à l'électricité pour quelque 695 000 ménages et de réduire les émissions de CO2 de plus de 14,4 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone, sur toute la durée de vie de l'investissement.

Le Conseil d'administration du Fonds vert pour le climat a approuvé 150 millions de dollars de ressources concessionnelles en octobre 2021 pour la Facilité, qui devrait attirer environ 437 millions de financements supplémentaires auprès d'autres institutions de financement du développement, de banques commerciales et de développeurs du secteur privé. Le Centre mondial sur l'adaptation, fournit une assistance technique pour renforcer les mesures d'adaptation et de résilience entreprises dans la facilité dans le cadre du Programme d'accélération de l'adaptation en Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement.

Le vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de l'Énergie, du Changement climatique et de la Croissance verte, Dr Kevin Kariuki, a déclaré : « L'approche innovante de financement mixte de la facilité Desert to Power pour les pays du G5 Sahel permettra de réduire les risques, et donc de stimuler les investissements du secteur privé dans la production d'énergie solaire dans la région. Cela permettra de transformer la production d'énergie et de combler le déficit d'accès à l'énergie dans certains des pays les plus fragiles d'Afrique. »

Pour le directeur par intérim chargé des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique à la Banque africaine de développement Dr Daniel Schroth, « la facilité soutiendra également l'intégration d'une plus grande part d'énergies renouvelables variables dans les systèmes électriques de la région, notamment par le déploiement de solutions innovantes de stockage par batterie et d'investissements dans le réseau. »

La facilité sera mise en œuvre dans le cadre de l'Initiative Desert to Power, un programme phare du Groupe de la Banque africaine de développement qui vise à éclairer et alimenter la région du Sahel en installant dix gigawatts de capacité de production solaire afin de fournir l'électricité à environ 250 millions de personnes dans onze pays du Sahel d'ici 2030.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Amba Mpoke-Bigg
Département de la communication et des relations extérieures
Banque africaine de développement
Email a.mpoke-bigg@afdb.org

Contact technique :
Franklin Gbedey
Chef de la Division énergies renouvelables
Banque africaine de développement
Email : f.gbedey@afdb.org
SOURCE
African Development Bank Group (AfDB)

Categories: Afrique

Burkina Faso : Une conférence publique pour analyser les bonnes pratiques pour une transition réussie

Mon, 21/02/2022 - 13:31

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de participation citoyenne de la jeunesse au suivi des politiques publiques au Burkina Faso, le Balai citoyen a organisé une conférence publique ce samedi 19 février 2022, à Ouagadougou. Elle s'est faite avec le soutien du Fonds des nations unies pour la démocratie – FNUD.

Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), et Mathias Ollo Kambou alias Kamao, doctorant en science de la population et chargé à la mobilisation du Balai citoyen étaient les deux panélistes qui ont respectivement exposé sur les « bonnes pratiques » pour une transition réussie et la contribution des acteurs de la société civile à une transition réussie.

Selon Thomas Ouédraogo, pour une transition réussie, il faudra d'abord construire ensemble une éthique de la transition. Dans sa présentation, il a déclaré que cette transition ne devrait pas s'étaler dans le temps. « Il faudrait qu'il y ai un temps raisonnable pour arriver à la fin et que des bases sérieuses soient posées pour la refondation de la République à travers des textes bien corrects. Il ne faut pas dépasser les 24 mois sinon après la transition peut se faire discréditer », a-t-il ajouté.

« La transition ne doit pas dépasser 24 mois sinon elle peut se faire discréditer », Thomas Ouédraogo

Le paneliste a aussi souligné qu'il faudra également que cette transition travaille à réunir le consensus des acteurs internes, la classe politique, les organisations de la société civile et tout cela dans un élan patriotique.

« La société civile doit apporter une contribution positive et qualitative au succès de la transition en restant une force de proposition », Mathias Kambou

Pour contribuer au succès de la transition, Mathias Kambou lui propose que les organisations de la société civile mettent en place une coalition pour constituer un front unique pour engager des actions de veille. Selon lui, la société civile doit « apporter une contribution positive et qualitative au succès de la transition en restant une force de proposition, de pression mais aussi de protection afin qu'à la fin de cette période notre pays puisse opérer des transformations radicales positives des mentalités et des mœurs politiques au Burkina Faso ».

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Prise et gestion du pouvoir MPSR au Burkina : Paul Henri Sandaogo Damiba apporte des éclairages

Mon, 21/02/2022 - 13:30

A la suite d'autres catégories socio-professionnelles, le président du MPSR, le LCL Paul Henri Sandaogo Damiba, a rencontré les patrons de presse le samedi 19 février 2022. Une occasion pour lui d'apporter des précisions sur la prise et la gestion du pouvoir par son mouvement.

Sur la polémique qui fait sensation depuis la prestation de serment du nouveau chef de l'État, notamment la présence de l'activiste Ibrahima Maïga au côté du président du MPSR nouvellement investi président Faso, le lieutenant-colonel Damiba a été clair et concis : " Ibrahima Maïga n'est pas membre du MPSR ".

- Sur la composition même des membres du MPSR, le président Damiba dira qu'il faut attendre un peu avant de les connaître. Néanmoins, soulignera-t-il, ces membres ne sauraient se limiter aux premiers cordons des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont participé à l'opération de prise du pouvoir. "Vos contributions sont attendues et ceux qui le veulent pourront être membres conformément aux textes qui seront adoptés" a souligné le LCL Damiba à l'attention des hommes des médias.

Sur les incidents occasionnés par le putsch, le lieutenant-colonel Damiba précisera qu'il y a eu quelques cas de blessés enregistrés au moment des faits, notamment les membres du convoi présidentiel. Après des sommations et des échanges de tirs, quatre personnes ont été atteintes dans ce convoi mais leurs vies ne sont plus en danger et leur santé s'améliore, rapportera-t-il. En plus de ces blessés, les autorités ont appris bien après les événements qu'il y a eu aussi plusieurs victimes de balles perdues dans les zones de Nonsin, Gounghin, Cissin.

Un jeune de 12 ans a ainsi succombé vers l'institut des sports, de même qu'un apprenti mécanicien. Les contacts seraient en cours avec les familles des victimes pour le nécessaire à faire.

Ce point a aussi été l'occasion pour le chef du MPSR de rappeler que la seule personne qui a été arrêtée au cours de l'opération est le président Roch Kaboré qui est actuellement en résidence surveillée.

******************************************************************************************

Lire aussi Les patrons de presse à Kosyam : le président du Faso invite les médias à « un accompagnement sincère et vrai »

******************************************************************************************

Sur la stratégie de communication, tout en invitant les médias à diffuser la bonne information, le nouveau chef de l'État leur a demandé de la patience quant au rodage du système de communication. Le domaine sécuritaire demande des agencements et des améliorations à apporter pour avoir plus de cohérence avant de pouvoir bien communiquer, a-t-il expliqué. Du reste, relèvera-t-il sous forme de boutade, le MPSR n'avait pas le temps de penser à un directeur de la communication quand il préparait son opération. Il faut donc aller par étape et un point focal sera mis en place auprès du service d'information du gouvernement pour assurer une bonne fluidité de l'information.

Sur l'orientation et le programme du MPSR, le président Damiba souligne qu'il faut éviter de leur accorder des intentions en dehors de ce que, eux-mêmes, ont clairement et publiquement dit ; en dehors de cela, ceux qui le font se tromperont toujours, a-t-il affirmé. " Les interprétations ne nous affectent pas et ne nous ébranlent pas", a-t-il renchéri. Il expliquera que leur engagement et leur action ont été déclenchés par les dysfonctionnements dans la gouvernance, notamment celui de l'outil militaire.

Quant au front sécuritaire dont la dégradation explique l'avènement du MPSR, le LCL Damiba reconnaît qu'elle est toujours préoccupante mais rassure sur leur engagement, à travers notamment les actions qui sont en cours, pour apporter une nette amélioration. Il note la nécessité de revoir la communication sur les opérations car, pour l'essentiel "l'ennemi est burkinabè". D'où le besoin de plus de concertations avec les leaders locaux.

En conclusion, le président du MPSR, le LCL Paul Henri Sandaogo Damiba a soutenu que le mouvement qu'ils ont déclenché suscite beaucoup d'espoir. Selon lui, l'œuvre de la refondation ne se fera pas avec une petite partie de la population mais avec l'engagement de tous les Burkinabè convaincus et déterminés à faire quelque chose pour le Burkina Faso. En cela, les médias ont un rôle essentiel à jouer, dira-t-il aux patrons de presse et le MPSR fera ce qui est possible pour les accompagner.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Promotion de l'entrepreneuriat au Burkina : Une foire commerciale et d'affaire prévues du 23 au 26 février 2022

Mon, 21/02/2022 - 13:00

Du 23 au 26 février 2022, Ouagadougou abritera une foire internationale des affaires et de la coopération entre le Burkina Faso et la Turquie. L'annonce a été faite au cours d'une conférence de presse le 18 février 2022 à Ouagadougou, par le comité d'organisation de l'évènement. Cette rencontre d'affaires va se dérouler au pavillon Soleil levant du SIAO. Son but est de favoriser le développement des relations d'affaires entre les opérateurs économiques des deux pays.

Les rapports économiques entre Ankara et Ouagadougou vont bon train ces dernières décennies à tel point que Istanbul est devenu une destination privilégiée des opérateurs économiques burkinabè. C'est ce qu'a laissé entendre le P-DG de l'entreprise d'affaire ‘'IPROBUSSINESSS'', Mohamed Dabo à l'entame des échanges avec la presse.

Il en veut pour preuve la signature de protocole d'accord de promotion et de protection des investissements entre les deux pays le 11 avril 2019. A l'entendre, cet accord avait pour but de renforcer la coopération économique.

Mohamed Dabo, P-DG de l'entreprise ‘'IPROBUSINESS''

Les échanges de cette première édition de la foire internationale des affaires et de la coopération vont s'articuler autour du thème suivant : « Contribution au développement des affaires en Afrique : enjeux et opportunités d'affaires entre la Turquie et le Burkina Faso ».

Pour Romuald Ouédraogo, le choix porté sur cette thématique n'est pas fortuit. En réalité, justifie-t-il, il vise à booster non seulement le développement économique des deux pays mais aussi et surtout à valoriser les opportunités entre le pays des hommes intègre et la Turquie.

Les journalistes présents à la conférence de presse

Ce grand rendez-vous d'affaires est meublé par des expositions-ventes multisectorielles : agriculture, commerce général, quincaillerie, textiles, agroalimentaire, consommables médicaux, machinerie, énergie, BTP etc. « Nous invitons tous les opérateurs économiques, les hommes et femmes d'affaires, les commerçants, les étudiants du Burkina Faso à venir échanger avec les visiteurs turcs afin de tirer profit des expériences et à nouer des partenariats solides dans un esprit gagnant-gagnant » a souhaité Alassane Compaoré, directeur général de ‘'IPROBUSINESS''

Alassane Compaoré, directeur général de ‘'IPROBUSNESS''

En rappel, ‘'IPROBUSINESS ‘' est une entreprise turque fondée par un burkinabè en août 2015 dont le siège social se trouve à Istambul, en Turquie. Sa vision est de faciliter les échanges commerciaux entre la Turquie et le Burkina Faso dans les domaines de l'import-export, la logistique, le tourisme d'affaires et de santé, la billetterie….

D.A.K
Lefaso.net

Categories: Afrique

Bilan du coup de force du MPSR : Deux morts et une douzaine de blessés

Mon, 21/02/2022 - 13:00

Le coup d'Etat du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration intervenu les 23 et 24 janvier 2022 fait état de deux morts et une douzaine de blessés.

L'information a été donnée par la direction de la communication de la présidence du Faso dans un communiqué en date du 20 février 2022 à Ouagadougou.

Le même communiqué précise que le Chef de l'Etat, le lieutenant-colonel Paul Henri-Damiba a instruit que des actions soient entreprises auprès des familles des victimes dans le but de les soutenir moralement et corporellement par la prise en charge des blessés ainsi que leurs préoccupations.

Tout en présentant ses condoléances aux familles endeuillées et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés, il rassure l'opinion que toutes les mesures sont prises pour soutenir et assister les victimes et leurs familles.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Dori : L'Organisation démocratique de la jeunesse, sous-section Séno, se remobilise

Mon, 21/02/2022 - 13:00

L'Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina, sous-section Séno a tenu le 20 février 2022 à Dori son assemblée générale ordinaire. La séance a connu la présence des militants et sympathisants de la structure et c'est le siège du MBDHP/Séno qui a servi de cadre pour la rencontre.

A l'ordre du jour, il était question du bilan des activités menées en 2021, la situation de l'adhésion des militants ; et l'élaboration des programmes d'activités de 2022.

Pour Mahamadou Cissé, président de la sous-section ODJ Séno, les activités de 2022 s'articulent autour des thés-débats dans les différents secteurs et quartiers de Dori, la redynamisation des sous-sections, les jeux de maracana. A l'entendre, leur stratégie de cette année sera basée sur la communication. Il souligne qu'en matière d'organisation à caractère syndical, c'est un combat qu'il faut mener. Il faut retravailler la communication et la technique d'approche et promouvoir les valeurs que l'ODJ incarne. A l'en croire, c'est à travers les actions sérieuses, les actes posés en matière de défense des droits de l'homme qui vont convaincre plus les gens à s'intéresser à l'ODJ.

Mahamadou Cissé, président de la sous-section ODJ Séno

Pour ce qui concerne la lecture de la situation nationale et la mise en place des délégations spéciales, M. Cissé note que l'ODJ est apolitique et que par conséquent, ses membres et militants ont une ligne conductrice à suivre qui est la ligne que l'ODJ a tracée pour tous ses membres. A l'entendre, leur rôle sera celui de la veille citoyenne en l'occurrence la défense des droits de l'homme. Pour lui, ils veilleront à ce que les droits de l'homme ne soient pas bafoués à Dori.

L'ODJ est une organisation de jeunes burkinabè ayant pour objectifs de promouvoir et défendre les libertés démocratiques de la jeunesse ; promouvoir, défendre et protéger les droits démocratiques et sociaux de la jeunesse ; développer l'entraide et la solidarité entre les différentes couches de la jeunesse, etc.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

Categories: Afrique

Ministère de la Santé : Vers l'introduction du vaccin anti typhoïde au Burkina

Mon, 21/02/2022 - 12:30

Les professionnels de la santé, de l'hygiène publique et du bien-être étaient réunis pendant 48 heures à Ouagadougou pour examiner les données probantes sur les causes liées à la fièvre typhoïde. La cérémonie de clôture a eu lieu le vendredi 19 février 2022.

« Je déclare clos ce forum national sur la fièvre typhoïde ». C'est sur ces propos que s'est refermée la rencontre entre les spécialistes sur les causes liées à cette maladie au Burkina Faso. En effet, selon les propos du directeur de la prévention par les vaccinations, Dr Issa Ouédraogo, ce forum a été planifié et mis en œuvre pour faire le point sur le fardeau de la fièvre typhoïde au Burkina Faso. Il a précisé par la suite que ce cadre d'échanges a regroupé plusieurs acteurs et spécialistes du domaine de la santé venus des différentes régions du Burkina.

Dr Issa Ouédraogo, directeur de la prévention par les vaccinations

A l'écouter, l'objectif principal de la conférence était d'examiner et de discuter des données probantes sur les causes liées aux risques environnementaux, individuels et collectifs de la fièvre typhoïde ainsi qu'une éventuelle introduction du vaccin anti typhoïde dans le programme de la santé au Burkina Faso. Selon le porte-parole des médecins présents à la rencontre, Issa Ouédraogo, la dernière option c'est-à-dire, l'introduction du vaccin contre la fièvre typhoïde, s'avère être une bonne nouvelle pour les serviteurs des malades dans la mesure où il permettra de prévenir la maladie afin de réduire le taux de morbidité.

Pour lui, il s'agit à présent d'envisager la question de l'introduction des vaccins dans le programme. Pour y parvenir, dit-il, il faudra demander l'avis des experts nationaux indépendants qui vont donner leur accord ou pas sur la question. A l'en croire, cette maladie constitue jusque-là un véritable problème de santé publique au Burkina Faso.

Les participants au forum national sur la fièvre typhoïde

« Pour lutter contre cette maladie, il faut respecter les mesures hygiéniques et d'assainissement autour de son environnement. Mais ils existent aussi des vaccins sûrs et efficaces qui permettent de prévenir la maladie avec une efficacité de plus de 80% », a déclaré le directeur de la prévention par les vaccins.

En attendant l'introduction du vaccin anti typhoide, il a recommandé à la population burkinabè de veiller à promouvoir l'hygiène de vie individuelle et collective quel que soit leur niveau de vie.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

Categories: Afrique

Religion : Des évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger en assemblée ordinaire

Mon, 21/02/2022 - 11:30

Les évêques de la conférence épiscopale Burkina-Niger ont organisé du 14 au 20 février, la deuxième assemblée plénière ordinaire de l'an 2022 à Dédougou.

Cette rencontre a été le lieu de faire un prêche sur la conversion pastorale de la communauté paroissiale au service de la mission évangélisatrice de l'église.

Les évêques ont signifié leur inquiétude sur la dégradation de la crise sécuritaire et la montée des prix des produits de consommation.

Ils ont rencontré des leaders des communautés musulmane, administrative, militaire et paramilitaire de la ville de Dédougou.

Lefaso.net



Categories: Afrique

Multimédia : Le choix du journalisme comme formation avec Clémence Tuina

Mon, 21/02/2022 - 11:30

Depuis sa tendre enfance, Clémence Tuina a toujours voulu exercer le métier de journaliste. Elle nous explique comment s'est fait le choix de sa formation.

Video youtube : https://youtu.be/Q0MyUSgU66M

Tout savoir sur l'orientation scolaire et professionnelle sur Le Grand Frère en cliquant : https://legrandfrere.bf/

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un consultant en gestion des finances et des subventions

Mon, 21/02/2022 - 09:00

Date de la demande : 1 janvier 2022

Objectif : Le consultant en gestion des finances et des subventions collaborera avec deux organisations locales au Burkina Faso, afin de les aider à améliorer les capacités du personnel en matière de gestion des finances et des subventions.
Lieu d'exécution : Ouagadougou, Burkina Faso
Prestataire(s) : TBD

Période d'exécution : 17 janvier 2021 - 30 septembre 2022
Responsable de l'activité : Gennet Fantu
Code d'activité : 37462.2107.0004
Activité Projet interne # : 2.5.I.2

SERVICES/ÉTENDUE DES TRAVAUX : Le contractant doit faire tous les efforts raisonnables pour exécuter les services suivants conformément aux conditions énoncées dans le présent accord :

A. Contexte

En 2020, le Bureau de la santé mondiale de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a accordé un financement au projet USAID Advancing Nutrition pour lancer un programme dans le cadre de l'Initiative pour de nouveaux partenariats (NPI) afin d'aider les organisations locales à combler les lacunes critiques en matière de nutrition aux niveaux sous-nationaux au Burkina Faso.

Dans le cadre de ce programme, le projet a récompensé deux organisations locales, PanAfricare et SOS Sahel dans la région du Centre Ouest du pays. Ces organisations mènent des projets visant à améliorer la santé et la nutrition des femmes et des enfants, en mettant l'accent sur la période de 1000 jours entre la grossesse et le deuxième anniversaire de l'enfant.

Dans le cadre du programme de subventions NPI, USAID Advancing Nutrition travaille également avec les organisations pour renforcer leurs capacités techniques et organisationnelles afin de devenir des partenaires plus efficaces de l'USAID. En août et septembre 2021, l'USAID AN a engagé un consultant pour faciliter une évaluation des capacités organisationnelles (OCA) avec les bénéficiaires et pour développer un plan d'action OCA, ou un plan de renforcement des capacités (CSP), pour la durée de leurs subventions.

Les CSP ont identifié la gestion des subventions et des finances comme une priorité de renforcement des capacités. Afin de renforcer ces compétences, les bénéficiaires et l'USAID AN ont décidé de mettre en œuvre un programme d'accompagnement permanent en matière de gestion des subventions et de finances, dirigé par le responsable des subventions de l'USAID AN, avec l'appui d'un consultant local, pendant la durée de leurs subventions.

Alors que les bénéficiaires ont identifié des sujets spécifiques pour le coaching (par exemple, les règles et règlements de l'USAID, la conformité des donateurs, la gestion des sous-allocations, les contrôles internes), les discussions entre les bénéficiaires et l'USAID AN au cours des derniers mois ont également mis en évidence d'autres domaines à soutenir (par exemple, les rapports financiers et la documentation) découlant des processus d'attribution et de gestion des subventions.

En décembre 2021, USAID Advancing Nutrition a décidé de contracter un consultant local pour aider les bénéficiaires à élaborer davantage leurs priorités de renforcement des capacités liées à la gestion des subventions et aux finances afin de mieux informer et structurer ce programme de coaching. Le consultant local aidera également le responsable des subventions de l'USAID AN à mettre en œuvre le programme de coaching.

B. Objectifs

Objectif 1. Aider le personnel clé des deux organisations de l'IPN à évaluer et à hiérarchiser davantage leurs besoins en matière de gestion des subventions et de renforcement des capacités financières.

Objectif 2. En coordination avec le responsable des subventions de l'USAID AN, fournir un soutien en matière de coaching pour renforcer les connaissances et les compétences du personnel du bénéficiaire en matière de gestion des subventions et de finances, conformément aux règles et règlements de l'USAID.

C. Activités

Les activités du consultant se dérouleront principalement avec le personnel de PanAfricare et de SOS Sahel à Ouagadougou et/ou dans la région du Centre Ouest du Burkina Faso où est basée l'équipe financière, et/ou par communication à distance avec le personnel de USAID Advancing Nutrition basé aux Etats-Unis. Le consultant devra s'engager avec les bénéficiaires en personne, comme le permettent les directives locales COVID-19, et virtuellement si nécessaire.

Un résumé des activités des consultants est présenté ci-dessous :

Objectif 1 :

A. Participer à un appel de planification avec USAID Advancing Nutrition.
B. Examiner les dernières versions des évaluations des capacités organisationnelles (OCA) et des plans de renforcement des capacités (CSP) pour chacun des bénéficiaires.

C. Discutez avec les bénéficiaires, le gestionnaire des subventions de l'USAID AN et les autres membres du personnel concernés de l'USAID AN des sujets relatifs à la gestion des subventions et aux finances qu'ils recommandent d'inclure dans le programme de coaching.

D. Élaborer une liste prioritaire de 3-4 sujets relatifs à la gestion des subventions et aux finances sur lesquels se concentrer dans le programme de coaching, sur la base des OCA et des discussions. Chaque sujet doit inclure des objectifs de renforcement des capacités. (Livrable 1)

Objectif 2 :

A. Travailler avec le responsable des subventions pour planifier et mettre en œuvre un soutien de coaching au personnel du bénéficiaire afin de renforcer les connaissances et les compétences en matière de gestion des subventions et de finances, conformément aux règles et règlements de l'USAID. Au moins une session de coaching doit avoir lieu par trimestre et peut inclure une correspondance de suivi avec le bénéficiaire si nécessaire.

B. Rédiger un bref rapport décrivant la (les) session(s) de coaching chaque trimestre (du 1er janvier au 31 mars ; du 1er avril au 30 juin ; du 1er juillet au 30 septembre), y compris les notes, un résumé des progrès réalisés et les prochaines étapes clés pour que le bénéficiaire de la subvention puisse appliquer les connaissances et les compétences acquises. Les rapports doivent joindre toutes les ressources/matériels de coaching (par exemple, les présentations) (livrables 2, 3 et 4).

D. Produits livrables et calendrier

Le contractant est responsable de la soumission en temps voulu des produits livrables suivants, dans le cadre du SOW :

Numero de livrable

Nom du livrable

Description du livrable

Date d'échéance

Valeur totale des produits livrables

1

Liste prioritaire de 3-4 domaines de renforcement des capacités pour chaque bénéficiaire.

Une liste prioritaire de 3-4 sujets relatifs à la gestion des subventions et aux finances sur lesquels se concentrer dans le programme de coaching, basée sur les OCA et les discussions avec les bénéficiaires et USAID AN.

31 décembre 2021

3 jours

2

Rapport décrivant la ou les sessions de coaching avec les bénéficiaires pour la période du 1er janvier au 31 mars.

Un rapport décrivant la session de coaching, y compris les notes de la session, un résumé des progrès accomplis et les prochaines étapes clés pour que le bénéficiaire de la subvention puisse appliquer les connaissances et les compétences acquises.

7 avril 2022

5 jours

3

Rapport décrivant la ou les sessions de coaching avec les bénéficiaires pour la période du 1er avril au 30 juin.

Un rapport décrivant la session de coaching, y compris les notes de la session, un résumé des progrès accomplis et les prochaines étapes clés pour que le bénéficiaire de la subvention puisse appliquer les connaissances et les compétences acquises.

7 juillet 2022

5 jours

4

Rapport décrivant la ou les sessions de coaching avec les bénéficiaires pour la période du 1er juillet au 30 septembre.

Un rapport décrivant la session de coaching, y compris les notes de la session, un résumé des progrès accomplis et les prochaines étapes clés pour que le bénéficiaire de la subvention puisse appliquer les connaissances et les compétences acquises.

30 septembre 2022

5 jours

A remplir par le responsable des contrats.

[Pour les consultants uniquement :] Le LOE total est approximativement équivalent à des jours18.

Tous les produits livrables et les rapports requis doivent être soumis au responsable d'activité de JSI dont le nom figure à la page 1.

E. Qualifications des consultants

● Baccalauréat et plus de 7 ans d'expérience professionnelle en finances, administration et gestion des subventions.

● Expérience des règles et règlements de l'USAID
● Expérience de l'engagement/du partenariat avec des organisations non gouvernementales et/ou des organisations de la société civile de taille petite à moyenne, notamment pour soutenir les priorités en matière de renforcement des capacités du personnel.
● Expérience en matière de mentorat, d'encadrement et/ou de soutien individuel pour renforcer les compétences.

● Capacité à établir et à maintenir des partenariats qui favorisent la confiance.
● Capacité à élaborer et à soumettre des produits livrables de haute qualité dans les délais impartis.

● Capacité à travailler en collaboration et en tenant compte des différences culturelles.
● Solides compétences en communication et souci du détail
● Maîtrise professionnelle du français oral et écrit. La maîtrise de l'anglais est un atout.

Categories: Afrique

Décès de TOE née BANHORO JOELLE : Remerciements et Faire-part

Mon, 21/02/2022 - 07:00

. Les grandes familles : TOE, PARE, ZERBO, KI, GOLANE

. Les familles alliées : TRAORE, DALLA, DIAWARA et NANA, à Ouagadougou, Toma, Koudougou Ouahigouya, Bobo Dioulasso, Nouna, Tuili, Paris, Bruxelles

. Les grandes familles : BANHORO, PAROU à Zaba, Kossé, Soro, Yé, Tougan, Dédougou, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, Nouna, Cotes d'Ivoire, France et aux USA.

. Les grandes familles : BOLOUVI, TETEH, ATSOU au Togo, au Burkina, en France et aux USA ;

BANHORO Philippe et feu BOLOUVI AMIVI KAFUI à Ouagadougou
TOE Leon Paul et épouse

Les enfants : Jules, David, Alida, Imène, Erdan

L'époux David Diyo Firmin, architecte à Ouagadougou

Ont la très profonde douleur de vous annoncer le décès et l'inhumation le 3 Février 2022 à Ouagadougou de leur belle-fille, fille, nièce et épouse, Madame TOE née BANHORO JOELLE.

Remercient les parents, amis, connaissances et proches qui les ont assistés lors de ce douloureux évènement.

Les remerciements s'adressent particulièrement à Guy et Mariam DALLA à PARIS ;

Lassiné DIAWARA et famille à OUAGADOUGOU ; Monsieur Moctar MANDO (COGEB) ; Monsieur TRAORE Amado (ECODIS) ; Monsieur Dieudonné BONANET ; Monsieur Yacouba BARRY ; Monsieur Jean Claude BOUDA ; Monsieur ZERBO Souleymane architecte SATA-AFRIQUE ; Madame PODA Joséphine et famille ; Monsieur Simon KABORE à DAKAR ; Monsieur le curé Dominique de la paroisse SAINT JEAN-23 ; la chorale des jeunes du Buisson ardent ; la chorale de la paroisse Jean-23 ; la CCB SAINT JEAN BOSCO ; la communauté SAN à Ouagadougou ; Les agents du ministère de l'Habitat et du Développement Urbain ; Les confrères et consœurs de l'OAB (Ordre des Architectes du Burkina) ; les collègues du chantier du projet à la ZACA ; les promotionnaires d'Ecoles (IAM et Universalis) de JOELLE ; les voisins de la cité AZIMO …
Ils s'excusent auprès de tous ceux et celles dont les noms n'ont pas été cités. Que DIEU rende à chacun au centuple de ses bienfaits

Programme des Messes : du 16 au 27 Février 2022

Paroisse notre Dame des Apôtres de Patte d'Oie : les dimanches à 7h00 et à 9h00)
Cathédrale de Ouagadougou : les dimanches à 7h00, à 9h00 et à 11h00
Juvénat Garçons Saint Camille : les dimanches à 7h30
Paroisse Saint Camille : les dimanches à 7h00 et à 9h00
Paroisse Jean-23 : les dimanches à 8h30 et à 11h00
Les jours Ordinaires
Paroisse Jean-23 à 18H30
Paroisse Saint Camille à18H00
Paroisse Notre Dame des Apôtres à 5H00

‘'JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE, CELUI QUI CROIT EN MOI S'IL MEURT VIVRA ‘' (JEAN 11.25)

Categories: Afrique

Problèmes fonciers au Burkina Faso : Les habitants de Ouidtenga crient à l'accaparement de leurs terres

Mon, 21/02/2022 - 00:15

Le foncier au Burkina Faso continue de faire des gorges chaudes. Les hostilités entre les promoteurs immobiliers et les habitants sont récurrentes. C'est le cas dans le village de Ouidtenga, à la sortie sud de Ouagadougou. Pour expliquer la situation, l'Association Sidinwa pour le développement du village de Ouidtenga a tenu, le 19 février 2022, une conférence de presse à Ouidtenga, au secteur 49 de l'arrondissement 11 de la capitale. Les conférenciers ont étalé les multiples difficultés rencontrées avec les différentes sociétés immobilières présentes dans la localité, dont la société IMMOREX.

Depuis les réformes agraires de 2012, plusieurs promoteurs immobiliers se sont lancés dans une course effrénée pour l'acquisition de terres, foulant parfois les règles en la matière. Chose qui a occasionné de nombreuses difficultés et des confusions encore ressenties. Ouidtenga en est l'un des exemples. Selon le secrétaire général de l'association Sidinwa, Isidore Bougouma, cinq sociétés immobilières sont actives depuis des années à Ouidtenga, parmi lesquelles IMMOREX, qui est la pionnière. C'est surtout avec cette dernière que les habitants rencontrent le plus de problèmes, dit-il.

Isidore Bougouma, secrétaire général de l'association Sidinwa.

Selon le secrétaire général, la société IMMOREX a acquis certains terrains « dans des conditions qui n'ont pas été toutes irréprochables selon les normes et les procédures, ce qui a empêché la mise en œuvre des projets de la société ». Selon Isidore Bougouma, certains terrains ont été « usurpés et vendus par des personnes qui ne sont nullement propriétaires, et à l'insu des vrais propriétaires. Ainsi, des jeunes ont vendu des terrains de leurs pères, des oncles ont vendu tout ou une partie des terres de la grande famille, sans autorisation ». Par conséquent, certains habitants ignorant que leurs terrains avaient déjà été vendus, les ont revendus à nouveau à d'autres sociétés immobilières, créant une confusion importante.

« Il y a eu des cas où des gens n'ont pas vendu leurs terres, et on est venu leur dire : voilà de l'agent, on a vendu ta terre… Prends l'argent et considère que c'est vendu », a témoigné l'un des habitants expropriés, Gabriel Sawadogo. En plus de cela, il est à noter que la société IMMOREX aurait acquis des terrains en « l'absence des représentants des responsables locaux ».

Alors que beaucoup de familles ont signé des accords de cession à l'amiable avec un autre promoteur, la société a lancé un projet sur une superficie revendiquée de 666 hectares, « dont près de 80% sont sur les terres de Ouidtenga ». Pourtant, selon M. Bougouma, « il y a une quarantaine de propriétaires terriens dont les terrains sont intégrés aux 666 hectares, mais qui n'ont jamais discuté avec IMMOREX pour quelque transaction que ce soit ». Une situation qui crée un véritable contentieux entre le promoteur et les habitants de la localité.

Gabriel Sawadogo, propriétaire terrien exproprié.

Un bras de fer ardent

Afin de sortir de cette situation désobligeante, la population a identifié des pistes de solutions qu'elles auraient soumises à la société IMMOREX. Ainsi, pour le cas des terres vendues à deux promoteurs par une même famille, l'un des promoteurs garderait les terres, donnerait une contrepartie révisée à la baisse à la famille et donnerait une partie du reste de la contrepartie à l'autre promoteur en guise de dédommagement.

Villageois présents à la conférence.

Mais l'entreprise serait restée ferme en refusant toute négociation. Selon Isidore Bougouma, la société IMMOREX a « refusé toutes les propositions de recherche de solutions à l'amiable, refusé d'aller sur le terrain pour une clarification des situations litigieuses et même organisé des expéditions armées pour détruire des implantations de bornes d'autres promoteurs ». La société aurait même saisi la justice et le dossier serait toujours en cours.

Les populations de Ouidtenga en appellent donc aux autorités afin que ces dernières trouvent les solutions idoines à ces multiples difficultés qu'elles rencontrent.

Abdoul Rachid Sow (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Soutien au MPSR : Les jeunes patriotes de Pouytenga se disent prêts à aller au front

Mon, 21/02/2022 - 00:10

Des jeunes de Pouytenga (région du Centre-Est) se sont retrouvés le samedi 19 février pour lancer un mouvement dénommé « les jeunes patriotes de Pouytenga ». Face aux hommes de média, les membres du mouvement ont réaffirmé leur soutien au président Paul Henri Damiba.

C'est désormais officiel. Le mouvement des Jeunes patriotes de Pouytenga fait partie des organisations de la société civile burkinabè. Après sa sortie de soutien au président Paul Henri Damiba, il y a quelques jours, le mouvement était encore face aux journalistes pour réaffirmer son soutien aux nouveaux dirigeants du Burkina. Selon ses responsables, le mouvement est né suite à la prise de pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Hamado Bagagnan est le président du mouvement. Selon lui, le président du Faso a tracé les sillons du Burkina nouveau. « Nous allons continuer de soutenir le président Damiba. Nous allons emprunter le chemin déjà tracé, notamment en matière de développement et de renforcement de la sécurité », a-t-il annoncé.

Répondant à la question d'un journaliste, un des membres du mouvement a déclaré : « Oui, nous sommes prêts à aller au front pour soutenir les populations vulnérables. La sécurité est l'affaire de tous, et nous n'hésiterons pas à le faire ».

L'organisation d'élections n'est pas une urgence pour le moment, selon les jeunes patriotes. « Nous souhaitons que la paix prime sur les élections. Il faut qu'on leur donne du temps pour restaurer le territoire et imprimer le changement nécessaire », plaide Hamado Bagagnan.

Il ajoute que le foncier étant une bombe à retardement, ils attendent aussi de la transition un geste fort. « Nous pensons que la transition doit s'attaquer au foncier. Il faut apurer le passif foncier sans oublier le jugement des dossiers liés aux crimes économiques du régime déchu », préconise le président du mouvement.

Les jeunes patriotes se disent prêts à accompagner les personnes vulnérables, notamment les personnes déplacées internes.

Gérard BEOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

France-Mali : « Le retrait de Barkhane n'est pas un recul devant l'extension de l'influence russe en Afrique »

Mon, 21/02/2022 - 00:00

Après plusieurs controverses entre les autorités françaises et maliennes, Emmanuel Macron, le président français, a décidé du retrait définitif de la force Barkhane du sol malien. L'annonce a été rendue publique le jeudi 17 février 2022. Mais bien avant cet acte, des rumeurs faisaient état d'une présence de mercenaires russes du groupe "Wagner" au Mali pour, dit-on, contrer les terroristes. Dans cette tribune, un conseiller de l'ambassade de France au Burkina fait une mise au point.

« 1°) Depuis janvier 2013, l'engagement français, puis l'engagement de la communauté internationale ont empêché l'effondrement du Mali et la territorialisation de la menace sur le sol malien, en particulier face à l'EIGS dans la zone des Trois frontières :

La France est présente au Mali depuis 2013 pour lutter contre le terrorisme et à la demande des autorités maliennes. Les groupes terroristes n'ont jamais retrouvé leur capacité d'avant l'intervention française. L'opération Serval a permis de créer les conditions sécuritaires favorables à la mise en œuvre du processus politique permettant au Mali de recouvrer sa souveraineté et son intégrité territoriale après l'occupation des régions du Nord par les groupes jihadistes et à la conclusion de l'accord d'Alger.

La force Barkhane a fait ses preuves dans l'endiguement de la montée de la menace terroriste et a empêché l'ancrage de Daech dans la zone des Trois frontières, notamment par l'élimination de plusieurs de ses chefs et a mis fin aux attaques de grande ampleur qui s'étaient soldées par la mort de centaines de soldats fin 2019 et début 2020. La stratégie militaire définie collectivement à Pau avec les chefs d'Etat du G5 Sahel a permis de porter des coups sérieux à la chaine de commandement de l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), comme en témoigne la neutralisation de son chef, Adnan Abou Walid al Sahraoui, le 17 août 2021.

Nos efforts ont également permis de neutraliser les cadres du haut commandement d'Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI), dont son émir Abdelmalek Droukdal [mort le 3 juin 2020], et son vice-émir Yahia Abou el-Hammam [mort le 21 février 2020], ainsi que de perturber ses ressources logistiques.

La consolidation des armées locales, en particulier des armées maliennes, est par ailleurs devenue une réalité. Aujourd'hui, elles sont capables de s'opposer et de porter des coups aux groupes armés terroristes, ce qu'elles pouvaient très difficilement faire auparavant.

Les FAMA en 2013 étaient peu formées, mal entrainées, sous-équipées et insuffisamment encadrées. L'armée de terre comptait 7 000 hommes. Ses équipements étaient obsolètes. L'armée de l'air comptait 1 000 hommes aux moyens inadaptés. Aujourd'hui, l'armée malienne est forte d'environ 40 000 hommes de mieux en mieux entrainés et équipés.

Les résultats obtenus par la force Barkhane avec les FAMA sont réels. Les très bons résultats opérationnels des ULRI engagées avec les Forces spéciales européennes de la TF Takuba le montrent. La dynamique enclenchée était vertueuse.

Notre engagement s'est adapté l'évolution de la situation sur le terrain et fait l'objet d'une concertation au plus haut niveau avec nos partenaires sahéliens et européens. Ainsi après une fin d'année 2019 difficile, la France et ses partenaires sahéliens ont fait le point sur leur stratégie et leurs objectifs communs lors d'un Sommet à Pau en janvier 2020. Les pays du Sahel y ont exprimé leur demande du maintien de l'engagement français à leurs côtés, et ensemble nous sommes convenus d'une plus grande coordination de nos efforts opérationnels autour d'un mécanisme de commandement conjoint à Niamey, d'une mobilisation internationale accrue à travers la formation d'une Coalition pour le Sahel lancée en avril 2020, d'une concentration des efforts dans la zone des trois frontières et d'une meilleure articulation des efforts militaires et de l'indispensable retour de l'Etat dans les zones les plus fragiles. La France a décidé du déploiement de 600 soldats supplémentaires et le maintien d'un rythme opérationnel élevé, ce qui a permis de porter des coups sérieux à l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) dans la zone des trois frontières.

Les décisions prises à Pau ont ouvert la voie à un transfert de responsabilité progressif à nos partenaires sahéliens. Après avoir fortement affaibli l'EIGS dans la zone des trois frontières grâce à l'intensification de nos efforts militaires conjoints, les chefs d'Etat du G5 Sahel se sont engagés lors du Sommet de N'Djamena de février 2021 à mettre en œuvre un « sursaut civil et politique », avec l'appui des partenaires, basé sur le déploiement des services de l'Etat, des administrations et des services sociaux de base, notamment à (i) Kidal ; (ii) sur l'axe Mopti-Gao, le long de la RN16 ; (iii) sur l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori ; et (iv) au sein du quadrilatère Tera-Douentza-Gao-Ménaka.

La transformation de notre dispositif militaire au Sahel, annoncée par le Président de la République le 9 juillet dernier s'inscrit dans ce cadre partenarial. Elle visait d'un côté à réduire notre empreinte sur le terrain, ce qui s'est traduit par la fermeture de plusieurs bases dans le nord du Mali. Elle a permis dans le même temps de réaffirmer notre engagement aux côtés des Etats du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme à travers notre action nationale et celle de la Task Force Takuba à vocation européenne, ainsi que notre soutien à la montée en puissance de la Force conjointe du G5 Sahel et des armées nationales de la région. L'effet d'entrainement des partenaires européens a d'abord marqué par leur engagement au sein des missions européennes de PSDC (EUTM, EUCAP) et de la MINUSMA, puis par leur engagement au sein de la Task Force Takuba.

La Coalition pour le Sahel a été créée en avril 2020 pour répondre à la demande pressante de nos partenaires sahéliens d'une mobilisation accrue de la communauté internationale. Elle regroupe les Etats sahéliens eux-mêmes, les pays voisins, les institutions africaines telles que la CEDEAO et l'Union Africaine, les Nations-Unies, l'Union Européenne et tous les pays partenaires, soit une soixantaine de pays et organisations internationales. La Coalition vise à traiter toutes les causes de la crise à travers quatre piliers thématiques : (i) lutte contre le terrorisme, (ii) renforcement des capacités des forces armées sahéliennes, (iii) soutien au redéploiement de l'Etat et des administrations territoriales, (iv) développement. L'adoption d'une feuille de route lors de la réunion ministérielle qui s'est tenue en mars 2021 a permis d'opérationnaliser ces engagements, ce qui permet à toute la communauté internationale de partager aujourd'hui les mêmes objectifs, les mêmes indicateurs, les mêmes résultats pratiques à atteindre.

2°) Néanmoins, les autorités maliennes de transition ont fait le choix de la fuite en avant et de la rupture avec la communauté internationale :

Le gouvernement de transition n'a pas respecté les engagements qu'il avait pris devant la communauté internationale, à commencer par les pays de la CEDEAO, après deux coups d'État militaires. Il cherche à tout prix à se maintenir au pouvoir, le calendrier de la transition politique n'a pas été respecté, il multiplie les manœuvres dilatoires et ne donne aucun signe de vouloir revenir vers un fonctionnement démocratique.

Ces choix des autorités de transition maliennes conduisent à des risques de déstabilisation de toute la région, ce qui a amené la CEDEAO à placer le Mali sous sanctions économiques et financières et la plupart des membres de la junte au pouvoir sous sanctions économiques et financières en janvier 2022. L'Union européenne a décidé de soutenir l'action des pays de la région, en adoptant à son tour des sanctions contre cinq responsables maliens pour leur obstruction au processus de transition démocratique au début du mois de février 2022.

Le recours aux mercenaires de Wagner traduit une fuite en avant politique et opérationnelle incompatible avec l'engagement de la communauté internationale. Les mercenaires de Wagner n'ont jamais vaincu le terrorisme. Ils constituent une menace pour la sécurité régionale car ils sont une source majeure de déstabilisation et un risque de violation des droits humains comme en RCA. Wagner ne peut qu'accentuer l'insécurité au Mali car cette société militaire privée se nourrit de la guerre, pèsera sur les maigres ressources publiques et se payera sur la captation de ressources minières maliennes, dans la plus grande opacité et aux dépens des dépenses sociales et de développement. La durée de la transition au Mali et le déploiement de Wagner sont deux questions indissociables. La junte s'appuiera sur ces mercenaires avant tout pour se maintenir au pouvoir à tout prix, pas pour combattre le terrorisme.

La junte malienne est par ailleurs entrée dans une logique d'entrave vis-à-vis de l'engagement non pas uniquement de la France, mais de l'ensemble de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme, avec par exemple la dénonciation par le Mali du survol de son espace aérien ou encore la définition d'une zone d'interdiction aérienne dans les zones où les forces maliennes sont déployées avec les mercenaires de Wagner. Ce sont les casques bleus de la MINUSMA, sous mandat des Nations unies, et les Européens engagés dans Takuba qui en font les frais.

3°) Notre engagement pour la stabilité du Sahel et plus largement de l'Afrique de l'Ouest reste inchangé :

La France poursuivra la lutte contre les groupes armés terroristes qui reste une priorité absolue alors que les pays sahéliens et la communauté internationale font face à des groupes terroristes dont l'agenda politique, clair et assumé, vise à étendre leur zone d'action vers le golfe de Guinée.

À la demande des autres pays sahéliens, la France maintiendra un dispositif robuste pour les accompagner dans la lutte contre les groupes armés terroristes. Les armées françaises pourront assurer des missions de réassurance au profit des missions internationales déployées au Mali si les autorités maliennes l'acceptent.

Un nouveau dispositif va être élaboré, en lien avec nos partenaires européens, afin de répondre aux attentes qu'exprimeront les pays de la région. Il visera à soutenir et à les aider à face à la menace terroriste, qui cherche à s'étendre du Sahel vers le sud, l'ouest et vers les pays du golfe de Guinée, en étroite coordination avec nos alliés européens et nord-américains.

4°) Nous maintiendrons notre aide au profit des populations du Sahel :

Au Mali, alors que la situation humanitaire s'aggrave quotidiennement, dans un contexte politique et sécuritaire fortement détérioré, nous allons maintenir notre effort en matière d'action humanitaire et notre investissement solidaire multisectoriel au profit des populations, en l'adaptant aux nouvelles contraintes.

En matière d'aide au développement, la France consacre depuis 2013 environ 500M€ à la région et 130M€ au Mali par an. Sur la décennie 2012-21, les financements de l'Agence française de développement ont représenté 3,8Mrd € au Sahel, tous instruments financiers confondus (subvention et prêts souverains). Plus de quarante projet, représentant plus de 600M€ engagés, sont actuellement mis en œuvre au Mali par l'Agence française de développement (AFD) pour répondre aux besoins fondamentaux des populations.

L'extension de la menace djihadiste au-delà des frontières du Sahel exige un effort supplémentaire de stabilisation en direction des zones fragiles périphériques des pays limitrophes. Nous allons poursuivre dans les semaines à venir nos échanges avec les autorités de ces Etat afin de définir une stratégie commune, adaptée à ces régions.

Cet effort de la France est collectif. L'aide au développement internationale en faveur des pays du G5 Sahel s'est significativement accrue au cours des dernières années, passant d'un montant de 1.4 Mds€ en 2013 à près de 2 Mds€ en 2019 et la mobilisation des bailleurs ne fléchit pas.

C'est à l'initiative de la France et de l'Allemagne qu'a été lancée en 2017 l'Alliance Sahel, qui rassemble 25 membres et représente un portefeuille de 1021 projets, soit un montant total de 21,8mds€. Grâce à l'Alliance Sahel depuis 2017 : 5,3 millions de sahéliens ont bénéficié d'un accès à l'eau potable, 3 millions d'enfants ont été vaccinés, 2,9 millions de personnes ont reçu une assistance alimentaire, 554 000 ont été raccordées à l'électricité, plus de 2300 magistrats ont été formés…

5°) Le retrait de Barkhane n'est pas un recul devant l'extension de l'influence russe en Afrique :

Le recours aux mercenaires de Wagner traduit une fuite en avant de la junte incompatible avec l'engagement de la communauté internationale. Comme en Centrafrique, le recours à ces mercenaires vise à pérenniser un pouvoir qui refuse de se soumettre au verdict des urnes. La société militaire privée Wagner prospère de façon opportuniste sur les situations d'instabilité politique.

L'idée que la Russie puisse constituer un partenaire de substitution pour les autorités maliennes est une vue de l'esprit qui ne correspond à aucune réalité opérationnelle. Wagner poursuit aujourd'hui son déploiement et attendra sans doute 1000 mercenaires en place. C'est significatif et sans doute suffisant à exercer une mainmise permettant le maintien en place de la junte, mais cela n'a aucune commune mesure avec l'effort international conduit au Mali jusqu'alors (25 000 hommes).

Il n'y a pas lieu de distinguer Wagner de la Russie. Les dénégations de part et d'autres sont des écrans de fumée. La Russie, en Europe orientale comme au Sahel, devient une puissance déstabilisatrice opportuniste ; c'est notre conviction et celle de nos partenaires européens. L'évolution de notre dispositif dans la région sahélienne à l'issue de la concertation avec nos partenaires tient compte de ce nouveau paradigme. »

Categories: Afrique

Pages