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Updated: 4 hours 17 min ago

Engagement citoyen du projet PAFA-4R/PAPFA : Pour une meilleure implication des acteurs des Hauts-Bassins

Thu, 24/02/2022 - 15:30

Le PAFA-4R/PAPFA (Projet d'appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun/ Projet d'appui à la promotion des filières agricoles) a procédé le jeudi 24 février 2022 à Bobo-Dioulasso, à l'ouverture de l'atelier régional d'information et de présentation de la mission confiée à AMUS (Association les mains unies du Sahel) et le projet de mise en place de la Maison de la société civile.

L'objectif de cet atelier est de procéder au lancement du projet dans la région des Hauts-Bassins, d'informer et de présenter aux participants le projet de mise en œuvre des activités de l'engagement citoyen du PAFA-4R/PAPFA, de présenter la mission et le projet de mise en place de la Maison de la société civile à Bobo Dioulasso afin qu'ils puissent mobiliser l'ensemble des parties prenantes concernées pour leur pleine participation aux différentes étapes à venir.

Le PAPFA/ PAFA-4R est financé par le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) et la Banque africaine de développement (BAD) afin de renforcer la sensibilisation et la communication de leurs initiatives de développement et renforcer les capacités des acteurs de la société civile pour un engagement plus actif dans le cadre des interventions financées par le FIDA et la BAD au Burkina Faso.

Les participants

C'est dans ce cadre que l'Association les mains unies du Sahel (AMUS) a été recrutée pour assurer la mise en œuvre des actions du volet engagement citoyen du PAFA-4R à travers le Projet de mise en œuvre des activités d'engagement citoyen dans les projets du FIDA et de la BAD au Burkina Faso.

Le Projet d'appui à la promotion des filières agricoles (PAPFA) créé en 2018 s'est focalisé sur le développement de quatre filières agricoles que sont le riz, l'oignon, le sésame et le niébé dans les régions des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun. Et c'est pour davatage le consolider que le gouvernement burkinabè et ses partenaires techniques et financiers - dont le FIDA - ont mis en place à partir de 2020 le Projet d'appui aux filières agricoles dans les régions du Sud-ouest, des Hauts Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun et du (PAFA-4R) qui vient en complément au PAPFA.

Le PAPFA/ PAFA-4R vise à réduire la pauvreté et à stimuler la croissance économique dans les régions du Sud-ouest, des Hauts-Bassins, des Cascades et de la Boucle du Mouhoun.

Le secrétaire général de la région des Haut-Bassins Sayouba Sawadogo

La mise en œuvre de ces deux projets d'importance capitale nécessite l'implication de l'ensemble des acteurs sociaux dont les organisations de la société civile afin de garantir une bonne exécution et l'atteinte des résultats.

Le projet en cours, ambitionne de couvrir 135 communes rurales réparties dans les quatre régions administratives de sa zone d'intervention. Il a pour objectif d'accompagner techniquement les OSC locales des zones d'intervention, les organisations de producteurs à la base et les faîtières, l'administration centrale et déconcentrée, les communes pour une appropriation des projets dans leur mise en œuvre.

Le projet permettra aussi la mise en place de la Maison de la société civile à Bobo Dioulasso, de proposer des actions pour assurer son fonctionnement et sa durabilité.

Photo de famille

Le secrétaire général de la région des Haut-Bassins, Sayouba Sawadogo, a exprimé sa reconnaissance au FIDA et à la BAD pour leur précieux accompagnement technique et financier indispensable à la préparation et à la mise en œuvre de ce nouveau projet.

Comme le rappelle Lassané Kaboré, chargé du suivi-évaluation et gestion des savoirs de PAFA-4R à l'Unité de coordination régionale de Bobo-Dioulasso (antenne qui s'occupe de la région des Hauts-Bassins et des Cascades dans le projet PAPFA-4R), l'engagement des citoyens quant à la mise en œuvre des projets et programmes n'est pas beaucoup perçu. C'est pourquoi dans le montage de ce projet, il est prévu de prendre en compte cette donne. C'est ce qui a conduit au recrutement d'AMUS pour la mise en œuvre de la Maison de la société civile.

Lassané Kaboré, chargé de suivi-évaluation et gestion des savoirs de PAFA-4R à l'Unité de coordination régionale de Bobo-Dioulasso

Josias W. Yaméogo, coordonnateur du projet AMUS a pour sa part exprimé comme attentes envers les différents acteurs, leur plein engagement à accompagner le projet, leur accompagnement sur le terrain. C'est pourquoi, dit-il, ces acteurs doivent avoir toutes les informations et savoir à quel moment ils doivent intervenir.
Les participants sont, entre autres, des membres du gouvernorat, les hauts commissaires, les directeurs régionaux et provinciaux de l'agriculture, les organisations faîtières des sociétés coopératives mises en place par la PAPFA et le PAFA-4R et d'autres sociétés coopératives intervenant dans la production agricole locale ou la valorisation des produits locaux…

Josias W Yaméogo, coordonnateur du projet AMUS

L'atelier sera reconduit dans les trois autres régions concernées à savoir les Cascades, le Sud-ouest et la Boucle du Mouhoun.

Haoua Touré
Lefaso.net

Categories: Afrique

CNSS : Les pensionnés percevant leurs prestations par virement invités à fournir leurs certificats de vie

Thu, 24/02/2022 - 13:30

La Directrice régionale de Ouagadougou invite les pensionnés et les rentiers qui perçoivent leurs prestations par virement bancaire, à fournir leurs certificats de vie à partir du 1er mars 2022, aux lieux suivants :

Au siège de la Direction régionale de Ouagadougou sis place Naaba - Koom ;

A l'Agence de Dassasgho sise en face du CSPS ;

A l'Agence de Kilwin sise en face du marché de bétail ;

A défaut, il sera procédé à la suspension de leurs prestations pour compter du 1er avril 2022.

La Directrice régionale sait compter sur la bonne compréhension de tous.

NB : Pour la protection contre la COVID-19, le port du masque demeure obligatoire.

Habibata BAMOGO/OUEDRAOGO

Categories: Afrique

Burkina Faso : La police nationale mets aux arrêts deux groupes de présumés délinquants

Thu, 24/02/2022 - 12:59

La police nationale vient de mettre aux arrêts six présumés délinquants. C'est l'annonce qu'elle a faite ce jeudi 24 février 2022 sur sa page Facebook.

Le premier groupe de délinquants composé de cinq individus en majorité des récidivistes âgés de 21 à 40 ans s'était spécialisé dans les vols à main armée et dans le trafic de stupéfiants.

La police confie que leur mode opératoire consistait à escalader nuitamment les murs des domiciles pendant le sommeil des occupants, pour en ressortir par la grande porte avec des objets volés.

Ils sillonnaient également la ville et si une victime était repérée, elle était poursuivie jusqu'à une zone sombre où sous la menace des armes, la victime se faisait dépouiller de ses biens. Le butin obtenu est alors revendu ou échangé avec de la cocaïne et du chanvre indien dans un pays voisin.

La sixième personne à tomber dans les filets de la police nationale est une dame âgée de 50 ans qui s'adonnait à l'importation et à la vente de produits pharmaceutiques prohibés appelés médicaments de la rue. Elle se faisait livrer les produits depuis un pays voisin en petites quantités par les transports en commun, puis les stockait dans un magasin à Ouagadougou. Ses produits étaient ensuite écoulés dans tout le pays et même hors du Burkina Faso.

La police nationale rappelle que c'est grâce à la collaboration de la population, que ses investigations ont pu aboutir à l'arrestation de ces présumés délinquants et ont permis de mettre la main sur des armes blanches, des engins à deux roues, plus de quatre tonnes de produits pharmaceutiques prohibés, trois kilogrammes de chanvre indien, de la cocaïne et divers autres objets. C'est pourquoi, tout en remerciant la population, elle l'invite à plus de vigilance, à la prudence et à toujours signaler les cas suspects aux numéros 17, 16 et 1010.

Source : Page Facebook de la police nationale

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Categories: Afrique

AstuceTIC : Comment connecter un même compte WhatsApp sur deux téléphones ?

Thu, 24/02/2022 - 12:55

Est-il possible de connecter le même compte WhatsApp sur plusieurs smartphones en simultané ? Votre rubrique AstuceTIC vous montre comment vous y prendre.

Longtemps, certains ont pensé qu'il n'était pas possible d'utiliser son compte WhatsApp sur deux smartphones sans se déconnecter de l'un d'eux. Eh bien. Ils n'ont pas tort. Ce n'était pas possible. La plateforme, elle-même, l'a déjà expliqué : « il n'y a pas d'options permettant d'avoir un même compte WhatsApp avec deux numéros distincts ». Mais sachez qu'il existe aujourd'hui un moyen légal de le faire. Si vous connaissez WhatsApp Web, alors vous aurez compris l'astuce.

Prenez un téléphone sur lequel vous comptez vous connecter. Ouvrez l'application WhatsApp et rendez vous dans les paramètres en cliquant sur les trois points horizontaux à droite tout en haut de l'écran. Si vous utilisez un iPhone, cliquez dans « Réglages » au bas de l'écran. Quel que soit le système d'exploitation de votre smartphone, sélectionnez la petite icône du code QR Code en haut de l'écran et cliquez sur « Scannez le code ». Le téléphone va afficher une boîte de dialogue vous demandant de « scanner un code QR WhatsApp ».

A présent prenez le deuxième téléphone. N'ouvrez pas l'application. Allez plutôt sur votre navigateur « Google Chrome » et faites la recherche « WhatsApp Web » et cliquez sur le premier lien « www.whatsapp.com ». Allez dans les paramètres de votre navigateur et cliquez sur « Voir la version Ordinateur ou Bureau ». Prenez à présent le premier téléphone et scannez le code QR du deuxième téléphone. Validez ensuite la connexion sur le premier téléphone en cliquant sur « Connecter à un appareil ». Et le tour est joué.

Si vous désirez à présent déconnecter le deuxième téléphone, allez juste sur les trois points horizontaux du premier appareil et rendez-vous dans « Appareils connectés ». Et choisissez le smartphone en question pour le déconnecter.

Faites juste attention à ce qu'une autre personne n'ait pas accès à votre téléphone. Car elle pourrait l'utiliser pour avoir accès à vos messages soit en scannant le code QR de son téléphone ou de son ordinateur. Un homme ou une femme prévenu (e) en vaut deux.

HFB

Lefaso.net

Crédit photo : © Ascannio - stock.adobe.com

Categories: Afrique

IS INVITING APPLICATIONS FOR THE FOLLOWING POSITION : USAID Project Management Specialist (Humanitarian Assistance), FSN-11

Thu, 24/02/2022 - 09:30

for the Bureau of Humanitarian Assistance (BHA) in Burkina Faso
(Position is open to all Burkina nationals and those eligible for permanent residence and authorization to work in Burkina Faso)

The U.S. Agency for International Development (USAID) is the leading U.S. Government agency responsible for the U.S. foreign development assistance with the twofold purpose of furthering America's interests while improving lives in the developing world. USAID carries out U.S. foreign policy by promoting broad-scale human progress at the same time it expands stable, free societies, creates markets and trade partners for the United States, and fosters good will abroad.

Spending less than 1 percent of the total federal budget, USAID works in over 100 countries to :
Promote broadly shared economic prosperity ; Strengthen democracy and good governance ; Protect human rights ; Improve global health, Advance food security and agriculture ; Improve environmental sustainability ; Further education ; Help societies prevent and recover from conflicts ; and Provide humanitarian assistance in the wake of natural and man-made disasters.

VACANCY ANNOUNCEMENT # : 72068621R0004-001
USAID Project Management Specialist (Humanitarian Assistance) - FSN-11
BASIC FUNCTIONS OF THE POSITION :

The United States Agency for International Development (USAID) Bureau for Humanitarian Assistance (BHA) is responsible for facilitating and coordinating U.S. Government (USG) humanitarian assistance overseas in response to all types of international disasters. The Bureau responds to an average of 75 disasters in more than 70 countries every year. In addition to responding to disasters, BHA helps crisis‐affected communities by building on our humanitarian responses and supporting early recovery efforts that restore and protect basic systems and services. BHA is the largest provider of humanitarian assistance in the world. In FY 2020, USAID provided over $7.2 billion in humanitarian assistance. This includes more than $385 million in targeted resilience and food security activities in 11 countries, including Burkina Faso.

The incumbent, along with the BHA Burkina Faso Team Leader and with technical support from the BHA Regional Office in Dakar, Senegal, will contribute to the effective design, implementation, and management of BHA programs (emergency and resilience) in Burkina Faso. His/her primary responsibilities are to (1) monitor, report and advise on the implementation and performance of ongoing BHA programs ;

(2) undertake assessments and review stakeholder reporting and analysis to inform funding decisions, program designs or modifications ; and (3) represent BHA in internal and external fora and ensure coordination of BHA activities with related USG and external efforts. The incumbent will work under the supervision of the BHA/Burkina Faso Team Leader and will be required to coordinate with a range of stakeholders. This position requires a highly collaborative, proactive, proactive work style and work-related travel.

The complete position description listing all the duties and responsibilities may be obtained under Career section of US Embassy website at https://bf.usembassy.gov/embassy/jobs/

CLOSING DATE : March 25, 2022

Applicants must submit the following documents to be considered :
• A cover letter
• An AID 309-2 form (form can be found on this website) : https://www.usaid.gov/forms
• A detailed resume
• 5 References
• Copies of relevant degrees
• Relevant work attestations and Certificates

All the above mentioned documents are REQUIRED, must be prepared in ENGLISH and should be addressed as follows : Attention of the Recruitment team, email at usaiddakar-hr@usaid.gov
NOTE : Please include the Reference of the Vacancy Announcement you are applying for.
ONLY SHORTLISTED APPLICANTS WILL BE CONTACTED.

Categories: Afrique

Décès de Kassoum KAMBOU : Programme des obsèques

Thu, 24/02/2022 - 07:30

Les grandes familles KAMBOU, DA, HIEN, NOUFÉ, PALÉ, DIOLOMPO,
POODA, KAMBIRÉ, YOUL, KAM, OUATTARA, KEITA à Kampti, Gaoua,
Diébougou, Loropéni, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, France, Côte d'Ivoire ;

Les familles alliées DIARRA, SINZOGAN, TOURE, MAIGA, ADABRA,
GERLADO, WAR, ABOLI, DAOUDA, BARRY, QUILLICHINI, KIÉNOU,
KABORÉ, NONGUIERMA, NIKIEMA à Ouagadougou, Kiénékuy, Pouytenga,
Mali, Niger, Bénin, Togo, Côte d'Ivoire, Sénégal, France ;

La veuve Hadja KAMBOU/DIARRA Aïssa, ses enfants Abdel Aziz, Yéri Hadiza,
Oho Safiatou, Ini Kadiatou et ses petits enfants Charlène, Nathan, Raphaël, Aëla, Elise ;

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur fils, frère, époux, père, beau-père, oncle, neveu, grand-père ;

El Hadj Kassoum KAMBOU, précédemment Président du Conseil
Constitutionnel ;

Le samedi 19 février 2022 à Paris.

Ils vous informent que les obsèques se dérouleront comme suit, selon le programme établi avec la Direction Générale du Protocole d'État :

JEUDI 24 février 2022

• 21H10 : Arrivée de la dépouille du défunt à l'Aéroport international de Ouagadougou ;
• 22h30 : Départ de la dépouille pour la morgue du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo.

LUNDI 28 février 2022

• 8H30 : Départ de la dépouille de la morgue ;
• 9h50 : Arrivée de la dépouille au Conseil Constitutionnel ;
• 10H00 : Début des hommages au Conseil Constitutionnel ;
• 12h : Fin des hommages ;
• 12h05 : Départ de la dépouille pour le domicile ;
• 19H00 : veillée funèbre au domicile du défunt sis à « Borgo » suivie du recueillement des corps constitués.

MARDI 01 MARS 2022

• 7h30 : Départ de la dépouille du domicile ;
• 8h50 : Arrivée de la dépouille à la Place de la nation ;
• 09H : Début de la Cérémonie d'hommage national ;
• 10h30 : Fin de la Cérémonie d'hommage national ;
• 10h35 : Départ de la dépouille pour la mosquée du Cercle d'Etudes, de
Recherches et de Formation Islamique (CERFI) sise au 1200 logements ;

• 11h : Arrivée de la dépouille à la mosquée du CERFI ;
• 11h10 : Début de l'office religieux ;
• 11h25 : Fin de l'office religieux ;
• 11h30 : départ de la dépouille pour le cimetière municipal de Gounghin ;
• 12h : Arrivée de la dépouille au cimetière ;
• 12h05 : Oraison funèbre ; • 12h10 : Sonnerie aux morts ;
• 12h15 : Inhumation.

UNION DE PRIÈRES

Categories: Afrique

Décès de DA HENRI : Remerciements et faire part

Thu, 24/02/2022 - 07:30

La grande famille KPIER, les familles KAMBOU, DA et BIBIÈL à Kampti, Gaoua, Ouagadougou, Bobo Dioulasso, France et en Côte d'ivoire, les familles alliées PALÉ, PARÉ, PALENFO, KAMBIRÉ, HIEN, NANA SOMÉ, TRAORÉ, LOUGUÉ , DION, KOMBOÏGO, BASSONO adressent leur sincères remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin ont manifesté leur compassion et leurs soutiens multiformes, lors de la maladie et du rappel à Dieu de leur fils, frère, époux, père, grand père , arrière-grand-père, neveu, DA HENRI précédemment chauffeur à Kampti le 06 FÉVRIER 2022 suivie de l'inhumation le 08 FÉVRIER 2022.

Nos remerciements s'adressent en particulier au Chef d'État-Major de l'Armée de l'air, à la Direction Générale de la BCB et à tout son personnel , à Monseigneur Ollo Modeste KAMBOU, évêque de Gaoua, à la Communauté Catholique de Base de Kampti et à toutes les délégations venues de diverses localités.
Que le Dieu Tout-Puissant dans son infinie bonté rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

<< Toutes choses concourent aux biens de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Romain 8 verset 28) >>.
Union de prières !

Categories: Afrique

Premiers pas du MPSR : Que chacun dise un mot ou pose un acte dans l'intérêt du pays !

Tue, 22/02/2022 - 17:17

Pour la Convergence citoyenne et panafricaine (CCP/BF), le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui a pris le pouvoir le 24 janvier 2022 doit se focaliser sur la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité et s'abstenir de poser des actes ou de donner des signaux à polémiques.

« Le 24 janvier 2022, le Burkina Faso a entamé une nouvelle ère de son histoire avec l'arrivé au pouvoir du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) sous la conduite du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA. Ce changement avec l'irruption à nouveau de l'armée dans l'histoire de notre pays intervient dans une période fatidique marquée par l'exacerbation d'une double crise structurelle et conjoncturelle avec pour point culminant une insécurité sans précédent.

S'il est indéniable que la gouvernance du MPSR ne peut être évaluée à environ un mois d'exercice du pouvoir d'État, il est aussi exact d'affirmer que les premiers symboles visibles peuvent permettre de déterminer si la marche sera glorieuse ou désastreuse. Il est donc venu ce moment dans l'histoire de notre pays où face à l'imminence du naufrage collectif, nous devons rester les plus alertes possibles en ne faisant l'économie d'une opinion, d'une idée ou même d'une critique qui pourrait apporter de la terre à la terre à l'élan de sauvegarde du territoire national et de la restauration des valeurs qui ont longtemps caractérisé le Burkina Faso, pays des hommes intègres.

Bien avant de rentrer dans le vif de notre sujet, il sied de plaider auprès des nouvelles autorités le cas de milliers d'étudiants qui ne pourront plus bénéficier des allocations financières pour l'amélioration de leurs conditions d'études et de vie du fait du durcissement des modalités d'octroi de l'aide, du prêt par le FONER et de la bourse par le CIOSPB.

Dans l'esprit de notre écrit, il faut entendre par symboles un comportement, un fait, un acte de porté national posé sur l'autel de la gouvernance nouvelle du MPSR.

D'ores et déjà, depuis l'évènement du 24 janvier, le premier symbole constaté au sein de l'opinion nationale est la prise de conscience collective que les nouvelles autorités n'ont pas droit à l'échec sur la question fondamentale de la sécurité. De la reprise en main de la sécurité nationale dépend l'existence même de la patrie car de ce préalable est liée tous les autres pans de notre destin commun. D'où cette apparence de main molle constatée dans la veille citoyenne malgré une recrudescence des attaques terroristes qui pourrait être assimilée à un état de grâce de fait de quelques mois afin que les nouvelles autorités puissent décliner leur agenda et dérouler la réponse sécuritaire promise. Toutefois, il est nécessaire de savoir que le temps n'est plus notre allié.

Le 16 février 2022, la cérémonie de prestation de serment du Président Paul Henri Sandaogo DAMIBA aura révélé un second symbole avec la première grande polémique de l'ère MPSR. En effet, il s'agit du tollé né de la qualité de deux civils (politique, activiste) qui étaient dans le rang des militaires dits membres du MPSR pendant la séance photo. Le débat houleux suscité par ce symbole aura pollué l'environnement de cette récente transition à tel enseigne que des voix dîtes autorisées étaient obligées de sortir du bois pour rectifier le tir.

Le troisième symbole non moins important perceptible depuis l'avènement des nouvelles autorités est l'expression de l'adhésion et de soutien au MPSR avec une série de marches et de meetings. Cet autre symbole est au cœur d'une bataille rangée verbale sur l'opportunité d'une telle démarche dans la mesure où le MPSR en construction minutieuse n'a pas encore impacté la situation sécuritaire.

Les deux derniers symboles énumérés viennent rappeler que le MPSR reste une œuvre humaine dont l'existence d'un organe interne de censure doit permettre de trier l'utile et le nécessaire du dispensable. Le nouveau pouvoir doit rester focus sur la raison essentielle de son existence : la sauvegarde du territoire national et la restauration des valeurs d'intégrité. Il serait préjudiciable à travers des actes et des prises de position pendant cette transition naissante par la ventilation de signaux créateurs de polémiques à même de fragiliser la sympathie et l'attente populaire aux nouvelles autorités du MPSR. »

Convergence Citoyenne et Panafricaine (CCP/BF)
Ousmane SO
Président

Categories: Afrique

Langues africaines : Une semaine pour les promouvoir

Tue, 22/02/2022 - 16:30

L'Académie africaine des langues de l'Union africaine (ACALAN-UA), en partenariat avec les acteurs de la promotion des langues du Burkina Faso, organise, du 24 au 28 février 2022, une semaine des langues africaines sous le thème « Langues africaines : leviers pour construire l'Afrique que nous voulons ». L'information a été portée à la connaissance des journalistes ce mardi 22 février 2022 au cours d'une conférence de presse tenue à l'Institut des sciences des sociétés (INSS) à Ouagadougou.

La semaine des langues africaines, initiative de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine est à sa première édition. Elle sera célébrée dans tous les pays membres de l'Union africaine. Le Burkina Faso ne sera pas en marge de cette célébration qui se tiendra du 24 au 28 février 2022.

A en croire Dr Alain Tiga Ouédraogo, l'un des conférenciers du jour, l'objectif de la semaine, est « d'accroître la sensibilisation et l'appropriation des langues africaines en examinant des moyens pratiques pour les autonomiser et les rendre pertinentes pour la vie des Africains ; promouvoir la dynamique des visions du monde et des philosophies africaines à travers l'autonomisation et l'utilisation des langues africaines ; démontrer le rôle indispensable des langues africaines dans l'intégration, la paix et le développement durable de l'Afrique ». Ce sera aussi l'occasion de faire le point sur la situation des langues africaines dans la sphère des langues du monde, mais également de mener la réflexion sur les moyens de rendre les langues africaines plus fonctionnelles.

Deux grandes activités marqueront cette semaine des langues africaines. Il s'agit du festival qui se tiendra du 24 au 28 février et des journées scientifiques qui auront lieu du 24 au 26 février et ouvertes aux chercheurs, doctorants, opérateurs d'aide au développement du Burkina Faso et d'autres pays, pourvu que les thèmes des communications aient trait aux langues africaines. Le festival donnera lieu à des expositions (productions des enseignants-chercheurs, des étudiants sur les langues et cultures africaines, les archives, le patrimoine des différentes ethnies, l'art vestimentaire, l'art culinaire, etc.), des prestations artistiques et culturelles. L'ensemble de ces activités se dérouleront au sein de l'Institut des sciences des sociétés (INSS).

Les conférenciers ont annoncé qu'en plus du français et de l'anglais, les communications au cours des journées scientifiques se feront aussi dans les langues africaines. Déjà 75 communications venant du Cameroun, du Niger, du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Bénin et du Burkina Faso ont été reçues. « Pour les communications en langues nationales, ceux qui se sont déjà inscrits, on peut citer entre autres, des communications en haoussa, en fulfuldé, en mooré avec l'imminent chercheur de philosophie, le Pr Mahamadé Savadogo, qui vous le savez depuis un certain temps donne des cours de philosophie en mooré », a indiqué Dr Ouédraogo.

A la fin de la semaine, les meilleurs exposants pour ce qui est du festival et les meilleurs communications et posters pour ce qui est des journées scientifiques, seront classés. A travers la célébration de la semaine des langues africaines au Burkina Faso, les organisateurs veulent promouvoir les langues et la culture burkinabè, le dialogue interculturel, l'intégration, la cohésion sociale et la paix.

Justine Bonkoungou
Photos et vidéo : Bonaventure Paré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Situation nationale : Les conditions de la résidence surveillée se durcissent pour Roch Kaboré

Tue, 22/02/2022 - 16:21

La junte militaire au pouvoir depuis le 24 janvier 2022, a durci les conditions de la résidence surveillée de l'ex président Roch Kaboré. L'information est rapportée par nos confrères de Jeune Afrique.

Selon le média, Roch Kaboré, qui était logé dans une ville ministérielle et qui était autorisé à recevoir la visite de son épouse Sika Kabore et ses enfants, a été déplacé dans une villa non loin de celle du président du Faso, le Lt-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Les confrères rapportent également que le président déchu n'est maintenant autorisé à recevoir qu'une heure de visite par jour et que ses téléphones lui ont également été retirés.

Dans sa nouvelle résidence, Roch Kaboré est toujours gardé par les forces spéciales qui l'ont renversé du pouvoir. Pour l'instant, aucune explication n'a été donnée sur ces nouvelles mesures.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Tribune : Retour vers le futur

Tue, 22/02/2022 - 15:00

Pour certains Africains, des concepts comme la lutte contre le changement climatique, le genre, la protection sociale, la santé environnementale et l'approche Onehealth, sont des modèles de développement importés, or il n'en n'est rien. C'est plutôt l'inverse qui est vrai. Que proposaient nos sociétés traditionnelles africaines et nos leaders éclairés en matière de genre, protection de l'environnement, protection sociale et santé ? C'est la question à laquelle répond Aïcha Yatabary, titulaire d'un Master en santé publique et d'un DU en affaires humanitaires et coopération international et Consultante en santé publique axée sur les questions de durabilité et de genre.

Genre

La femme a toujours occupé un rôle de pilier de la famille dans les sociétés traditionnelles africaines, elle qui joue un rôle de procréatrice et d'éducatrice lorsqu'elle est jeune, et de conseillère discrète et ciment de l'unité de la famille quant elle prend de l'âge. Elle jouait aussi un rôle économique majeur dans la famille traditionnelle africaine, par ses activités liées à l'agriculture, au commerce ou à l'artisanat. Cela est vérifié dans les sociétés matriarcales aussi bien que les sociétés patriarcales.

D'abord les sociétés matriarcales.

Chez les Lobis et les Gans (que certains rattachent aux Lobis) du Burkina Faso, le matriarcat est la règle ou prédomine. Chez les Lobis, la transmission du pouvoir économique (richesses) se fait selon le mode matriarcal. La femme transmet aussi son nom aux enfants.

Chez les Moagas, la première femme du chef joue le rôle de conseillère politique et juridique et la première fille du chef assure l'intérim du pouvoir à la mort de celui-ci.
On trouve aussi des sociétés matriarcales au Ghana. En pays Ashanti, la Reine-mère, qui connaît bien la généalogie de la famille royale et n'est pas forcément la mère du roi (elle peut être une grande tante ou une grande cousine), joue un rôle majeur dans le choix du souverain. C'est donc la faiseuse de rois, disposant de sa propre cour composée de dignitaires. Son siège est souvent en or au même titre que le siège royal. C'est la conseillère du souverain sur les questions politiques, sanitaires, celles liées aux femmes et à l'éducation.

Concernant les sociétés patriarcales, la Charte de Kuruga Fuga promulguée par Soundiata Kéita, à la tête de l'empire Mandingue dont sont issues beaucoup de Nations d'Afrique de l'Ouest, illustre bien la place qui était dévolue à la femme au sein de celles-ci. Cette Charte, qui constitue l'une des premières déclarations universelles des droits de l'Homme ne stipule t-elle pas ceci :

"N'offensez jamais les femmes, nos mères. " (article 14)
" Les femmes doivent être associées à tous nos gouvernements." (article 16)

Environnement

Dans l'Afrique traditionnelle, les sages étaient imprégnés des notions d'écologie et de protection de l'environnement, c'est pour cette raison qu'il existait des forêts sacrées et qu'il était interdit de se rendre à la rivière, au fleuve, ou de chasser certains jours de la semaine. Tout le monde devait balayer devant sa case le matin et le faisait. Les villages étaient toujours propres.

Thomas Sankara est un héros moderne africain et nous ne manquerons jamais de le citer chaque fois qu'un exemple de leadership et de vision nous est nécessaire pour illustrer la nécessité de penser un développement dévolu au bien-être des populations. Un développement qui ne compromet pas la préservation de l'environnement, par ailleurs, pour notre génération et les générations futures.
En plus de ses efforts pour promouvoir l'agroécologie au Burkina Faso, Thomas Sankara s'est illustré par ses efforts pour la protection de l'environnement, comme nous l'avons décrit dans notre article précédent le concernant.

La protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique ne sauraient être un modèle importé de développement puisque de notre environnement dépend survie. Cela est encore plus vrai dans les pays africains qui ne participent que de l'ordre de 4 % à l'émission de GES et en subissent les conséquences les plus graves, comme la menace sur la sécurité alimentaire du fait de la réduction des terres cultivables, de la sécheresse et des inondations.

Protection sociale

Des systèmes de solidarité existaient déjà dans l'Afrique traditionnelle, que l'on pourrait assimiler à un système de protection sociale reposant sur la famille, les plus vigoureux et les plus riches et visant le bien-être de la société, ainsi que l'assistance aux plus vulnérables.

Dans sa lutte contre les inégalités sociales, Thomas Sankara a voulu reproduire le modèle traditionnel de protection sociale burkinabé de l'échelle de la famille à l'échelle de la société.

Sa vision n'était-elle pas assise sur une économie centrée sur les besoins des populations (agroécologie avec une prédominance de l'agriculture vivrière, de la petite manufacture), et sur le dynamisme du monde associatif ? Ainsi, on a vu sous sa présidence, la stratification de la société burkinabé en plusieurs couches : la Paysannerie, le Prolétariat ou les Ouvriers, la Petite Bourgeoisie et les Eléments Déclassés sans Formation et sans Emplois.

La paysannerie, qui était autrefois exclue du jeu politique et économique, jouait à présent un rôle de premier plan, devenant un « agent puissant » du développement économique et social dont elle profiterait pleinement, selon les termes du capitaine visionnaire. L'objectif était que ces paysans puissent se prendre en charge, sortir de la pauvreté et regagner leur dignité.

Les modèles traditionnels de protection sociale doivent nous inspirer, à l'heure où on parle de plus en plus d'instauration de la Couverture Santé Universelle en Afrique, et que l'on cherche les moyens de financer cette politique de protection sociale dédiée à la santé.

Santé

Pour le volet santé, alors que la santé environnementale et l'approche Onehealth (basée sur la prise en compte des interactions entre animaux, hommes et environnement en matière de santé) font l'actualité au sujet des politiques de santé publique, l'on devrait savoir que les sociétés traditionnelles africaines reposaient déjà sur cette approche basée sur l'interconnexion entre la santé et l'environnement.

En effet, la conception de la maladie dans l'Afrique traditionnelle est le résultat d'un déséquilibre entre l'homme et son milieu. La médecine traditionnelle prend donc en charge l'homme dans sa dimension psychologique, biologique, sociale, et même spirituelle. Elle prend aussi en compte les interactions de l'homme avec son environnement physique. On peut dire que cette approche de la santé, basée sur la conception holistique de l'homme africain, est parfaitement en adéquation avec la définition moderne que les Nations Unies lui donnent, à travers l'ODD3 : « un état de bien-être physique, mental et social » qui prend en compte des déterminants comme l'environnement, les politiques en matière de santé, la démographie, l'économie, etc.

Alors que les modèles classiques des siècles passés en matière de développement sont en train d'être remplacés par de nouveaux paradigmes, il est important de souligner à quel point les ODD liés à la santé, à l'environnement et au genre, sont alignés avec nos modèles traditionnels de sociétés, tout en offrant des perspectives intéressantes pour le futur.

Categories: Afrique

Football : Bientôt un appel à candidature pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons

Tue, 22/02/2022 - 14:04

Un appel à candidature sera bientôt lancé pour recruter le nouvel entraîneur des Etalons. Telle est l'une des principales décisions du Comité exécutif de la fédération burkinabè de football qui a tenu, ce lundi 21 février 2022, à Ouagadougou, une réunion bilan de la CAN 2021.

Le contrat du sélectionneur national Kamou Malo et de son staff arrive à terme le 28 février 2022. Lazare Banssé, président de la Fédération burkinabè de football, qui avait notifié à l'encadrement technique que les contrats n'allaient pas être renouvelés, veut aller vite dans le recrutement du nouvel entraîneur des Etalons.

Au cours d'une réunion du Comité exécutif, décision a été prise de lancer dans les prochains jours un appel à candidature pour le recrutement du technicien qui sera sur le banc de touche des Etalons. « Nous allons définir un cahier de charges. Kamou Malo ou toute autre personne qui se sent qualifiée pour le poste pourra postuler », a expliqué Issa Sidibé, deuxième vice-président chargé des ligues régionales du comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF).

Avant le recrutement du nouveau sélectionneur national, les Etalons vont affronter en amical les équipes du Kosovo ( 26 mars) et de Belgique (29 mars). « Pour ces matchs amicaux, nous allons nommer un intérimaire. La fédération a des entraîneurs pour les autres équipes nationales. Elle fera appel à l'un pour assurer l'intérim », a ajouté Issa Sidibé.

La réunion du Comité exécutif a été boycottée par dix membres qui ont claqué la porte pour protester contre certains préalables et le contenu de l'ordre du jour. Selon les frondeurs, ces mesures ne pourront pas être appliquées pour raison d'invalidité. « Les textes disent qu'il faut 12 membres pour que les décisions soient validées. Mais ils ne valent pas ce nombre », a relevé Jean-Claude Ramdé, magistrat et porte-parole des dissidents.

Une bataille judiciaire risque de voir le jour après cette réunion du Comité exécutif. Et une chose est sûre, si rien n'est fait, on va vers un blocage institutionnel de la FBF qui risque d'être placée sous normalisation par la FIFA.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Manifestations du 22 janvier 2022 à Ouagadougou : Sur les traces des commerçants Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga, victimes d'incendie

Tue, 22/02/2022 - 14:03

Les séquelles de cette journée de marche de protestation contre le pouvoir Kaboré (samedi, 22 janvier 2022) sont encore vivaces chez Sayouba Ouédraogo et El hadj Abdoul Rachid Karanga dont les commerces ont entièrement été consumés pour le premier et partiellement touchés pour le second. Le sinistre serait parti des tirs de grenades lacrymogènes des forces de l'ordre dans leur poursuite des manifestants. Un mois après cette triste journée, Lefaso.net est reparti ce lundi 21 février 2022 sur les lieux sis à quelques encablures au sud du grand marché de Ouagadougou. Si El hadj Abdoul Rachid Karanga reprend progressivement ses activités, tel n'est pas le cas pour Sayouba Ouédraogo dont les décombres subsistent toujours, comme si le sinistre s'était produit hier, tant les dégâts sont importants.

Grossiste de sucre et de thé, El hadj Abdoul Rachid Karanga est une victime moins touchée que son voisin du nord, l'épicentre de l'incendie. Ayant son bureau et son magasin contigus au magasin de Sayouba Ouédraogo, son commerce a été inondé, ses murs et plafonds endommagés par les flammes et l'eau. Il était absent des lieux au moment des faits, les commerçants de la zone ayant décidé de ne pas ouvrir leurs commerces en cette journée de manifestations.

Ce sont les voisins, les collaborateurs et même des manifestants qui ont dû forcer les portes pour extraire les marchandises dont certaines avaient déjà pris de l'eau. « Comme cela est toujours le cas dans ce genre de situations, il y en a qui ont profité pour partir avec des marchandises. Les pertes à ce niveau sont estimées à deux millions de francs CFA », rappelle El hadj Abdoul Rachid Karanga, rendant grâce à Dieu pour avoir limité les dégâts.

Un mois après, il tente de refaire ses bureaux et magasin. Nous constatons à notre passage que l'essentiel des travaux étaient finis. Peinture, plafonds, comptoir, box d'accueil, carreaux ont été refaits et de nouvelles caméras de surveillance replacées. « Je n'ai pas le choix, il fallait tout reprendre pour pouvoir honorer les engagements. (…). Je peux rendre grâce à Dieu par rapport à mon frère et voisin qui a vraiment tout perdu. C'est vraiment déplorable dans un contexte où les commerçants ne s'en sortaient pas. Des pratiques qui étaient en cours dans l'administration avec certaines autorités n'étaient pas de nature à rendre service aux acteurs du commerce et aux populations. Quand à cette souffrance s'ajoute cette situation, ça devient encore compliqué », soupire El hadj Abdoul Rachid Karanga. Il assure cependant ses partenaires nationaux et internationaux ainsi que ses clients de sa ferme volonté à honorer ses engagements.

El hadj Abdoul Rachid Karanga réaménage dans ses locaux.

A la question de savoir s'il a reçu une visite de l'administration, l'opérateur économique répond par la négative. S'il ne semble pas s'en plaindre, El hadj Abdoul Rachid Karanga saisit le moment pour lancer un appel aux nouvelles autorités sur la nécessité de déconnecter, dans les réformes, l'économique du politique. « Vous aviez des ministres du commerce qui possédaient des sociétés. Ils travaillaient donc à nuire aux autres, dans le but de s'approprier le marché. (…). Ils étaient dans une traque contre les vrais commerçants. C'est un comportement qui tue l'économie d'un pays et rend la vie difficile aux populations. Nous avons beaucoup souffert de cette accointance, nous souhaitons donc que les nouvelles autorités veillent sur cette préoccupation. Ça va soulager tout le monde, à commencer par les populations », a-t-il détaillé.

Sayouba Ouédraogo, lui, a toujours les yeux rivés sur les ruines de son magasin. Un mois après le sinistre, le matériel calciné et les traces des flammes témoignent de l'importance du sinistre. Spécialisé dans la vente du matériel médical, de chirurgie, de consommables et matériels de laboratoire et bien d'autres mobiliers médicaux, Sayouba Ouédraogo pleure 27 années de travail parties en fumée. Parlant des pertes, Sayouba Ouédraogo ne veut, pour le moment, pas avancer de chiffres. « La police et la gendarmerie sont venues faire le constat, on attend le résultat », s'impatiente-t-il. Mais elles sont estimées à plusieurs centaines de millions, voire un peu plus du milliard par des proches interrogés le jour du sinistre.

Ici, dans le magasin de Sayouba Ouédraogo, l'ampleur des dégâts se constatent toujours avec ces femmes qui tentent de rassembler les débris

Aujourd'hui, Sayouba Ouédraogo est orienté vers des recherches de solutions pour pouvoir se relancer et redonner espoir, pense-t-il, à ses nombreux employés et collaborateurs. A notre passage, deux femmes, vêtues de leur blouse de travail, mettaient un peu d'ordre sur les lieux. Regards tristes, le travail de ces femmes consiste désormais à rassembler le matériel et autres consommables calcinés. La tristesse se lit toujours sur les visages. « Je suis à la maison, je vais faire comment, je n'ai plus rien à faire là-bas », a réagi Sayouba Ouédraogo, lorsque nous l'avons joint au téléphone à notre passage.

Rappelons qu'au cours de la même journée, et dans des manifestations similaires, des incendies de boutiques ont été également enregistrées à Bobo-Dioulasso (capitale économique). Là également, les projectiles de gaz lacrymogène des forces de l'ordre ont été mis en cause par des manifestants.

Aussi, un journaliste de la télévision LCA, Ibrahim Compaoré, a été blessé au bras à Ouagadougou par une bombe lacrymogène. Un mois après, l'intéressé est toujours en convalescence.

O.H.L
Lefaso.net

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Situation nationale : Une délégation des sages de l'Appel de Manega chez le Président du Faso

Tue, 22/02/2022 - 13:59

Les membres du panel des anciens pour la paix et la réconciliation (PANAPAX) de l'Appel de Manega communément appelés les « Sages de Manega », ont été reçus en audience, le 20 février 2022, à Ouagadougou, par le Lt-Colonel Sandaogo Paul Henri Damiba, président du Faso.

Conduits par Me Pacere Titinga, les sages de Manega ont échangé sur les préoccupations nationales avec le président du Faso.

« Au nombre des questions d'intérêt général soulevées, les Anciens ont tenu à insister sur le besoin indispensable de réconciliation nationale entre les Burkinabè. Ils se sont dits disponibles pour aider à l'atteinte des objectifs de réconciliation, de cohésion nationale et de paix que le MPSR s'est donné », rapporte le communiqué de l'Appel de Manega.

Selon les responsables de l'Appel de Manega, le président du Faso, après avoir exposé aux sages les raisons du coup d'Etat du 24 janvier 2022, la vision et les tâches que se sont assignées les militaires, a indiqué attendre le soutien des sages.

« Le président du Faso, en retour, a fait savoir que les démarches de l'Appel de Manega et la dynamique poursuivies ces dernières années sont en phase avec la vision du MPSR dans l'entreprise et l'œuvre de refondation et de sauvegarde du pays qu'il a à cœur de réussir. Il a exprimé sa volonté d'attendre une grande contribution des sages et partant de l'Appel de Manega pour le volet réconciliation nationale, cohésion, unité et paix », a ajouté le communiqué.

Lefaso.net

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Pour ou contre le fait que certains invités partent avec de la nourriture lors des cérémonies ?

Tue, 22/02/2022 - 13:58

Parfois, lors de certaines cérémonies, il arrive que des invités ne se gênent pas d'emporter une partie de la nourriture destinée aux convives en la mettant dans des sachets plastiques. Cette pratique est-elle bonne ou mauvaise selon vous ? C'est le thème du présent micro-trottoir.

Mme Ilboudo

Mme Ilboudo : « Je suis contre cette pratique, car il y'aura certainement des invités qui viendront à la cérémonie et n'auront pas à manger. »

Issata Compaoré, commerçante : « Je trouve qu'emporter de la nourriture lors des cérémonies est une très mauvaise chose. Cela crée des dépenses supplémentaires pour les organisateurs des cérémonies en question, alors que ces gens ont certainement voté un budget à ne pas dépasser. C'est vraiment irresponsable et irrespectueux, j'invite mes sœurs et mes mamans à abandonner cette mauvaise habitude. »

Issata Compaoré, commerçante

Rebecca Nikiéma : « Pour moi, c'est n'est pas du tout une mauvaise chose que d'emporter de la nourriture. Lors des cérémonies, la plupart du temps, il y a des surplus de nourriture et on peut bien en rapporter à la maison. Pour ceux-là qui disent que les invités qui viendront en retard n'auront pas à manger, je pense que si ces derniers respectaient l'heure des cérémonies comme tout le monde, ils auraient à manger. »

Mme Tiendrébeogo : « Pour moi, on peut bien emporter de la nourriture, si toutefois ceux qui vous invitent vous autorisent à le faire. Mais dans le cas contraire, ce serait du vol ».

Mme Tiendrébeogo

Asseta Kouanda, commerçante : « Franchement, les repas emportés lors des cérémonies ne sont pas choses faciles. Moi je pense que si c'est un proche (sœur, frère) qui vous invite, on peut bien partir avec de la nourriture parce qu'il s'agit de la famille. Mais quand il s'agit de cérémonies organisée par des voisins ou des amis, c'est vraiment déplacé ».

Fatimata Bara : « En ce qui me concerne, je suis contre cette pratique, car c'est de la gourmandise. Et le comble c'est que de nos jours, même les hommes s'y mettent et c'est vraiment pathétique. »

Mme Karambiri, secrétaire : « Je déteste franchement les gens qui emportent des repas. C'est vraiment très compliqué lorsque tu fais partie de la commission restauration dans les cérémonies. Pendant que toi tu te tues à trouver de la nourriture aux invités, d'autres sont la bonnement à puiser dedans pour ramener chez eux et c'est pas du tout joli ».

Patricia Coulibaly et Hanifa Koussoubé (Stagiaires)
Lefaso.net

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Burkina : De la politisation de l'administration, parlons-en !

Tue, 22/02/2022 - 12:59

Cette tribune, Ousmane Djiguemde revient sur la politisation de l'administration burkinabè

Dans l'agenda politique évoquée par le président Damiba, figure en bonne place la question de la dépolitisation de l'administration. Il s'en est suivi une polémique sur sa nécessité et/ou sa faisabilité ! Pourtant, il nous souviendra que c'est un débat évacué depuis plus de deux décennies. Et pour cause !

I. De la nécessité de dépolitiser l'administration publique

La nécessité de dépolitiser l'administration publique a été reconnue au Faso, dès 1999 à la suite de l'assassinat du journaliste Norbert Zongo, par le Collège des Sages, dans son rapport qui fait autorité jusqu'à ce jour. En effet, ledit rapport en ses points 2-1-6, 7, 9 et 10, dénonçait :

La politisation des institutions républicaines traditionnellement neutres (Administration, Armée, Justice) ;

Le contrôle effectif de l'appareil d'État par un seul parti ;

La politisation des organisations de la société civile ;

La politisation à outrance des opérateurs économiques.

Comme solutions, le Collège avait proposé, entre autres, au point 2-2-3 de son rapport de remettre principalement en œuvre la neutralité politique de l'administration, de l'armée et de la justice, des organisations de la société civile (syndicats, mouvements des droits de l'Homme et Organisations non gouvernementales (ONG).

Mieux, cette position a été renforcée par les rapports du MAEP (2008) et du CGD (2010) qui consacrent, d'une manière ou d'une autre, cette nécessité.

II. Une politisation méthodique de l'administration et de l'État

Lorsque le Collège des Sages recommandait la neutralité politique, c'était en connaissance de cause de la construction méthodique, mais aussi de l'impact sur la dégradation du vivre-ensemble. Celle-ci a connu trois étapes :

a. L'organisation d'un électorat autour des « secteurs structurés »

S'il y a un mécanisme bien huilé qui a été entretenu dans la vie publique c'est bien celui-ci : les secteurs structurés ! Voici ce qu'en disait le président du CDP à l'époque, lorsqu'on accusait son parti de procéder à la politisation de l'administration :

« Sur ce point, je voudrais être clair. Le CDP n'est pas un parti-État et, faut-il le rappeler, nous sommes dans un État de droit. Cependant, on ne peut pas nous reprocher d'organiser nos militants qui sont dans l'administration et le secteur privé afin qu'ils participent activement et efficacement à l'animation de la vie du parti et au développement du Burkina Faso. Il ne s'agit donc pas d'une politisation de l'Administration mais d'un élargissement et d'une consolidation de la base sociale de notre parti » .

Question de sémantique donc et de subtilité de langage ! C'est une méthode qui a consisté à fabriquer des militants de fait dans tous les secteurs de la vie nationale, de gré ou de force, avec un système de référencement des militants et de cotisations régulières. Elle a fait beaucoup de mal à la neutralité de l'Administration à l'époque.

b. L'arme de l'emploi public

Une autre arme manipulée aux fins de la politisation de l'administration, et régulièrement dénoncée par le SYNAGRH a fini par affiner ses costumes de légalité. Il s'agit du « recrutement sur mesures nouvelles. Ce type de recrutement, qui était exclusivement « sur simple sélection des dossiers », a fini par associer l'accès par voie de concours. Voici la récrimination du SYNAGRH :

« Cette disposition [le recrutement sur mesures nouvelles] est soupçonnée de partialité car étant une circonstance d'insertion dans l'Administration publique d'agents à très forte connotation politique. Cette mesure est interprétée comme un élément de la stratégie de redistribution clientéliste du parti au pouvoir [le CDP à l'époque] pour récompenser des individus pour leur militantisme politique et raviver leur loyauté à l'égard du régime » (Natielsé, 2013 : 251).

c. L'arme de la promotion dans l'administration publique

Sur cette question, Tahirou Barry, ancien ministre de la culture, enfonce le clou dans une interview accordée au journal l'Observateur Paalga :

« (…) je peux vous dire que j'ai été à plusieurs reprises interpellé par les premiers responsables du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP - parti au pouvoir) sur la nomination de certains cadres de mon ministère simplement pour des raisons partisanes. Où se trouve la neutralité de l'Administration ? Avons-nous rejeté oui ou non la politisation de l'Administration ? Le parti au pouvoir signifie-t-il le pouvoir du parti dans l'appareil d'État ? »

Enfin, il y a eu le mauvais usage de dispositions règlementaires comme celles de l'article Article 11 du Décret N°2016-027/PRES/PM/SGGCM du 23 février 2016 portant organisation-type Des départements ministériels :

« Les chargés de mission sont des hauts cadres de l'Administration publique, ayant occupé de hautes fonctions politiques et/ou administratives et qui sont en fin de mission. Ils dépendent directement du Ministre et exécutent toutes missions qu'il leur confie.

Les chargés de mission sont nommés par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre et sont placés hors hiérarchie.
Ils bénéficient des mêmes indemnités que les chargés de mission du Premier Ministère »

III. Conséquence : naissance d'un faux modèle de redevabilité et dynamitage de la solidité du vivre-ensemble

Comme on peut aisément le constater, une fois au contact de l'Administration publique, cette démarche a introduit un faux modèle de redevabilité qui induit plusieurs autres phénomènes au sein des structures publiques : sectarisme, démarcation, régionalisation, népotisme, puisqu'elle est basée sur la préférence partisane et, si affinités, ethnique, religieuse, amicale, etc.

La mise en œuvre des politiques publiques en a pris un coup avec pour impact évident la mauvaise distribution des investissements et services publics par zones et par citoyens, malgré une égalité constitutionnelle des citoyens en droits et en devoirs.

La politisation, comme les rapports l'ont indiquée, a touché tous les secteurs y compris l'armée. C'est donc à tous les niveaux qu'il faut appliquer la dépolitisation pour asseoir une saine gouvernance. Que faut-il faire ?

IV. La solution

Tout dépend du degré d'intégrité et de l'exemplarité des pilotes politiques du moment pour pouvoir impulser une cure de désintoxication à l'État, comme le disait Ibn Khaldoun :

« Si le gouvernement voulait agir avec franchise, éviter la partialité, renoncer à la corruption et à la fraude ; s'il marchait droit sans s'écarter du sentier de la rectitude, l'or pur et l'argent de bon aloi (en fait de science) auraient une valeur réelle sur son marché ; mais s'il se laisse conduire par ses intérêts personnels et par ses préjugés, s'il se remue au gré d'intrigants qui se font les courtiers de l'injustice et de la déloyauté, alors les marchandises falsifiées et la fausse monnaie (de l'érudition) y auront seules du cours. Pour en apprécier la valeur, le juge clairvoyant doit porter en lui-même la balance de l'examen, la mesure de l'investigation et de la recherche »

Ousmane DJIGUEMDE
oustehit@hotmail.fr

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Réunion du Comité exécutif de la Fédération burkinabè de football : Dix membres claquent la porte

Tue, 22/02/2022 - 11:07

Des membres du Comité exécutif de la Fédération burkinabè de football ont claqué la porte de la réunion de l'instance ce lundi 21 février 2022 pour protester contre les agissements du président de la FBF, Lazare Banssé.

Ils sont au total dix des 18 membres présents à avoir quitté la réunion. Selon le porte-parole des protestataires, Jean-Claude Ramdé, magistrat, il existe plusieurs points de divergence avec le président de la FBF. « Nous avons esté en justice pour rentrer dans nos droits. Mais M. Lazare Banssé n'a pas jugé nécessaire de nous convier à cette réunion jusqu'à 14h aujourd'hui.

Selon les textes, les convocations devaient nous parvenir au moins sept jours avant la réunion. Nous avons donc dit que nous n'étions pas dans les conditions pour prendre part à la rencontre. En plus de cela, des personnes non membres du Comité exécutif sont présentes dans la salle. Nous avons demandé qu'elles quittent. Le président Lazare Banssé nous a dit qu'il prenait acte mais ces personnes sont quand-même restées. Nous avons protesté contre cela », a indiqué le juge Ramdé.

En plus de cela, le contenu de l'ordre du jour divise aussi les membres du Comité exécutif. « La réunion avait pour ordre du jour le bilan de la CAN, les informations sur les sélectionneurs nationaux et divers. Nous avons estimé que le bilan de la CAN ne pouvait pas se faire en deux heures parce que ça implique les aspects techniques, administratifs, moraux et financiers. Nous avons donc proposé qu'une commission soit mise en place pour travailler sur le bilan. Concernant les informations, nous estimons que le Comité exécutif est un organe décisionnel et ne peut pas venir juste pour écouter des informations. Nous ne nous sommes pas entendus et nous avons préféré quitter la salle », a ajouté Jean-Claude Ramdé.

Après le départ des protestataires, les huit membres ont poursuivi les travaux. « Les textes disent qu'il faut 12 membres du Comité exécutif pour délibérer. Ils sont huit et tout ce qu'ils font est nul », a ajouté le juge Ramdé.

Lefaso.net

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Avis de recrutement d'un (01) réceptionniste, un (01) gestionnaire financier et comptable et un (01) gestionnaire des ressources humaines

Tue, 22/02/2022 - 11:03

Le Cabinet IGM recrute pour le compte d'une importante société dont le siège est à Ouagadougou, pour un emploi à durée indéterminée, aux postes suivants :

 un (01) réceptionniste
 un (01) gestionnaire financier et comptable ;
 un (01) gestionnaire des ressources humaines.

Les candidats retenus observeront une période d'essai conformément à la législation en vigueur au Burkina Faso et pourraient être affectés dans toute localité où la société est représentée.

A. PROFILS

I. Poste : RECEPTIONNISTE

a) Principales tâches et responsabilités

Placé (e) sous la responsabilité du Chef de service secrétariat, le titulaire du poste est chargé de :

assurer avec assiduité la marche de la centrale téléphonique pendant les heures de service ;
établir la liaison de communication entre les services et leurs correspondants ;
recevoir les messages téléphoniques pour les travailleurs ;
tenir à jour le registre d'appels téléphoniques ;
assurer la liaison entre les visiteurs et le personnel ;
recueillir les réclamations et/ou appels et les transmettre à qui de droit ;
enregistrer le courrier ;
assurer toutes autres tâches à lui confiées par la hiérarchie en lien avec son poste et dans le respect de la réglementation.

b) Qualifications et expériences requises :

être titulaire d'un diplôme de BEPC ou d'un diplôme jugé équivalent ;
justifier d'une expérience de deux (02) ans dans le domaine.

c) Exigences du poste :

avoir une bonne connaissance de la langue française ;
maitriser les règles de bienséance ;
avoir une bonne maitrise du traitement des courriers ;
avoir une bonne capacité relationnelle ;
être âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ;
être de nationalité burkinabé et jouir de ses droits civiques.

II. Poste : GESTIONNAIRE FINANCIER ET COMPTABLE

a) Principales tâches et responsabilités :

Placé (e) sous la responsabilité du Directeur Général, le titulaire du poste est chargé de :
préparer et présenter les rapports de gestion de la direction générale au conseil d'administration et à l'assemblée générale des sociétés d'état ;
élaborer et suivre l'exécution budgétaire ;
gérer la trésorerie de fonctionnement de la société ;
déterminer les conditions et modalités de règlement des fournisseurs ;
co-signer les chèques et ordres de virement émis sur les comptes bancaires ;
établir un rapport d'exécution budgétaire semestriel et annuel ;
mettre en œuvre les outils et procédures de la comptabilité générale ;
administrer et contrôler les comptes ;
préparer et faire remonter le flash ;

élaborer les reporting et bilan mensuel ;
assurer l'appui et le contrôle des écritures comptables ;
mettre en place et suivre le recouvrement des créances ;
gérer les logiciels de gestion ;
contrôler la caisse ;
superviser l'établissement des états de rapprochements ;
gérer la fiscalité de la société ;
superviser la comptabilité analytique ;
assurer toutes autres tâches à lui confiées par la hiérarchie en lien avec son poste et dans le respect de la réglementation.

b) Qualifications et expériences requises :

être titulaire d'un diplôme de BAC + 5 ans en finances comptabilité ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
avoir cinq (05) ans d'expérience professionnelle dans le domaine.

c) Exigences du poste :

avoir une bonne maîtrise des techniques et des grands principes comptables, financiers, fiscaux et budgétaires ;
avoir une bonne connaissance de la conjoncture économique ;
avoir une bonne connaissance des obligations légales (comptabilité, fiscalité) ;
avoir une connaissance des logiciels comptables (sage…..) ;
être apte à travailler à un rythme soutenu ;
être âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ;
être de nationalité burkinabé et jouir de ses droits civiques.

III. Poste : Gestionnaire des ressources humaines

a) Principales tâches et responsabilités :

Placé (e) sous la responsabilité du Directeur Général, le titulaire du poste est chargé de :

élaborer et mettre en place la politique des ressources humaines de la société ;

assurer l'administration du personnel, la gestion et la paie du personnel de la société ;

conseiller la Direction Générale dans la prise de décisions en matière de gestion des ressources humaines et d'organisation ;

prévenir et gérer efficacement les contentieux et conflits sociaux ;
fournir à l'ensemble de la société des services relatifs à la gestion des ressources humaines ;

fournir l'expertise et le support pour l'élaboration de solutions aux problèmes de santé et de condition de travail ;

gérer et planifier les avantages sociaux des travailleurs de la société ;
élaborer les outils (plan de formation, bilan social, référentiel des emplois et des compétences.

b) Qualifications et expériences requises :

être titulaire d'un diplôme de BAC + 5 ans en Gestion des Ressources Humaines ou tout autre diplôme jugé équivalent ;
avoir cinq (05) ans d'expérience professionnelle dans le domaine.

c) Exigences du poste :

avoir de solides connaissances dans la gestion des ressources humaines ;

avoir une bonne connaissance de la législation sociale ;

avoir le sens de la discrétion et de la confidentialité ;

avoir la notion de travail en équipe ;

être rigoureux dans les processus de gestion du personnel ;

être âgé de 18 ans au moins et 40 ans au plus au 31 décembre de l'année en cours ;

être de nationalité burkinabé et jouir de ses droits civiques.

B. COMPOSITION DES DOSSIERS DE CANDIDATURES

une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à monsieur le directeur général du Cabinet International Global Management ;

une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité burkinabè ou du passeport ;

une lettre de motivation ;

un curriculum vitae détaillé et actualisé ;

toutes les pièces justificatives des informations contenues dans le CV doivent être produites en copies (photocopies légalisées des diplômes, certificats ou attestations de travail et/ou de stage…) ;

Les candidats retenus devront produire tout document jugé indispensable pour leur engagement.

C. PROCEDURE DU RECRUTEMENT

Le recrutement se fera selon la procédure suivante :
une présélection sur dossier ;
un test écrit ;
un entretien avec un jury.

NB : seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

D. DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature sont recevables tous les jours ouvrables au siège du cabinet International Global Management sis à Tanghin (Secteur 17) Immeuble BIGA, Rue 23-130, Porte 855, 09 BP 1828 Ouaga 09, Tél : (226) 25 48 31 09 ; du mercredi 23 février 2022 au vendredi 04 mars, de 8h00 à 14h30.

NB : Tout dossier déposé ne pourra plus être retiré, même en cas de non admission

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Avis à manifestation d'intérêt pour la constitution de base de données de fournisseurs et de prestataires de services

Tue, 22/02/2022 - 09:30

(février 2022)

I/ CONTEXTE & JUSTIFICATION

L'OCADES Caritas Burkina est née d'une volonté des Évêques du Burkina d'adapter leur instrument de pastorale sociale aux interpellations, à l'environnement local et international, aux valeurs et aux principes de l'engagement de l'Église Famille de Dieu au Burkina Faso pour le Développement et la Solidarité. Elle s'implique dans le capital humain, le spirituel, le politique, l'économique, le social et le culturel afin de travailler à plus de mieux être et de dignité de la personne humaine. L'OCADES Caritas Burkina est apolitique et poursuit un but non lucratif.

L'OCADES Caritas Burkina est un instrument technique de mise en œuvre de la pastorale sociale de l'Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso. Elle est chargée d'animer et d'accompagner les communautés humaines au Développement Humain Intégral (DHI).

Pour répondre au mieux aux exigences des procédures et aussi diligenter les processus, Ocades Caritas Burkina veut constituer une base de données de fournisseurs et de prestataires accrédités dans ses différents domaines de besoins.
A ce titre, le présent avis est ouvert à égalité de conditions à toutes les personnes physiques ou entreprises régulièrement installées au Burkina Faso, ayant les compétences nécessaires (capacités juridiques, techniques, financières, …) et en règle vis-à-vis de l'administration fiscale et parafiscale.

DOMAINES D'ACTIVITES :
Le présent avis couvre les domaines suivants

DOMAINE D'ACTIVITE

DOMAINE D'ACTIVITE

1

Fournitures de
bureau et de mobilier de bureau

17

Location de
véhicules

2

Fourniture de
produits d'entretien et de nettoyage

18

Nettoyage et
entretien des locaux

3

Fourniture de
produits alimentaires

19

Gardiennage

4

Fourniture de
matériels et consommables informatique

20

Plomberie

5

Transport et
Logistique

21

Bâtiment et
Travaux Publiques

6

Maintenance
informatique/bureautique (matériel, réseau et logiciels)

22

Imprimerie

7

Maintenance du
réseau électrique et des sources d'énergie (système solaire, groupe
électrogène)

23

Communication-publicité

8

Fourniture
d'appareils électroménagers

24

Maintenance de
la chaine de froid (climatiseurs, réfrigérateurs, clim-auto, …)

9

Fourniture
d'appareils de la chaine de froid (Climatiseurs, réfrigérateurs, …)

25

Fourniture de
pièces détachées auto et moto, produits d'entretien et consommables
automobile

10

Agence de
voyage/tourisme

26

Audit de
gestion

11

Mécanique auto
(Garage)

27

Génie civile

12

Cabinets
d'études/conseil/formation/d'évaluation de projets et programmes…

28

Fourniture de
matériaux de construction

13

Constructions
métalliques

29

Fourniture de
téléphones mobiles/tablettes/GPS Et divers

14

Fourniture de
matériels électriques

30

Assurances

15

Menuiserie bois

31

Consultant indépendant/individuel

16

Production
Audio-visuelle

32

Fiscalité et comptabilité

COMPOSITION DU DOSSIER

Toute personne intéressée doit envoyer au Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina, un dossier de demande d'insertion dans le répertoire des fournisseurs comprenant :

1) Une offre de service précisant le domaine concerné, l'adresse et la localisation géographique de son siège ; contacts (adresse postale, adresse téléphonique, e-mail, …)

2) La copie du IFU et RCCM ;
3) La copie légalisée des statuts pour les Sarl, les groupements d'intérêt économique (GIE/Coopératives) et les SA ;
4) Pour le BTP, l'agrément technique de type B ;

5) L'agrément technique en matière informatique (ATI), de domaine 1 à 3 ;
6) Au moins trois (3) références techniques avérées (joindre les preuves)
Les dossiers devront être déposés sous plis fermés au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina avec le libellé « Avis à manifestation d'Intérêt pour la constitution du répertoire des fournisseurs : n° et désignation du domaine d'activités ».

Les dossiers devront être reliés pour faciliter l'archivage.
Date limite de dépôt des offres : 09 mars 2022 à 17h00.
L'OCADES Caritas Burkina se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie de cet avis.

SELECTION DES PRESTATAIRES

La Commission mandatée par le Secrétariat Général de l'Ocades Caritas Burkina Faso examinera le dossier des soumissionnaires afin de déterminer si elles sont complètes, et si tous les documents exigés ont été fournis et qu'ils sont en règle.

Une Evaluation et comparaison des soumissions sera faite et les soumissions jugées substantiellement conformes en vertu des dispositions de la section IV seront retenus.

L'OCADES Caritas Burkina se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie de cet avis.

Ouagadougou le 15 Février 2022

Le Secrétaire Général :

Abbé Constantin Safanitié SERE

Categories: Afrique

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