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Updated: 2 months 2 weeks ago

Burkina : « Une hiérarchie militaire qui affame ses hommes sur le terrain ne mérite pas un minimum de considération », s'indigne Aly Sanou du MBDHP

Mon, 22/11/2021 - 10:15

En marge du panel de la Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou sur le processus de réconciliation nationale, ce samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou, et répondant à une question à cet effet, le secrétaire général du Mouvement burkinabè des Droits de l'Homme et des peuples, Aly Sanou, n'est pas allé du dos de la cuillère pour "vider son ventre".

"Il est inadmissible, qu'on envoie des hommes au front, et qu'on ne soit même pas capable de les ravitailler. Un pouvoir qui n'est même pas capable de cela... Pas seulement le pouvoir, une hiérarchie militaire, qui ne porte même pas l'amour de ses hommes, au point de les affamer sur le terrain, ne mérite pas un minimum de considération. Et je suis sûr que ça, ce sont les éléments qui ont fuité, que nous avons vus et dont nous sommes conscients et qui nous révoltent. Si nous avions une idée beaucoup plus globale ou beaucoup plus précise de ce qui se fait, nous serions encore beaucoup plus révoltés", mesure Aly Sanou.

Le secrétaire général de l'organisation de défense des droits de l'Homme pousse davantage son analyse a prenant pour responsables de la situation, le pouvoir en place et une partie de la hiérarchie militaire.

"Il est inadmissible que depuis 2015, ce soit en 2021, que le pouvoir ait finalisé une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme. Six ans après. Que de temps perdu ! C'était du tâtonnement. Il est inimaginable, inadmissible, que la hiérarchie militaire préfère le confort des bureaux climatisés de Ouagadougou que d'être sur le terrain avec les hommes. On a des généraux qui ont fait l'école de guerre. Mais, qu'on nous dise qui a déjà proposé un plan de guerre ! Pour proposer un plan de guerre, il faut être sur le terrain, ce n'est pas à partir de bureaux climatisés de Ouagadougou. Tout cela nous montre que le pouvoir actuel, et une bonne partie de la hiérarchie militaire sont responsables de la situation actuelle dans notre pays", flanque Aly Sanou, co-panéliste au panel sus-évoqué.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Décès de KI MARCEL DIKIALAN : Programme des funérailles chrétiennes

Mon, 22/11/2021 - 10:15

Les grandes familles KI, PARE, TOE à Toma, Yaba, Bounou, Koin, Ouagadougou, France, Etat unis, Tunisie, Cote d'Ivoire,

Les enfants Mme Paré/KI Germaine à la retraite, Mr KI Antoine à la CAMEG, Mme YAMEOGO/KI Jacqueline à l'ENAREF et Mlle KI Judith Marie Ella à la POSTE.BF, Les cousins, cousines, petits enfants, arrières petits enfants,

Les familles alliées KI, PARE, GARANE, KONE, MOSSE, YAMEOGO, DAKYO, ZONGO, PALM, KAFANDO, FORO et MAIGA, renouvellent leurs sincères remerciements à tous ceux qui leur ont apporté leurs soutiens moral, spirituel, matériel et financier lors du rappel à Dieu le 11 janvier 2021 à Ouagadougou, suivi de l'inhumation le 12 janvier 2021 à Toma de leur fils, frère, père, beau-père, grand-père, et arrière grand-père,

KI MARCEL DIKIALAN.

Puisse le Seigneur tout puissant vous rendre au centuple vos bienfaits.

Elles vous informent par ailleurs que les funérailles chrétiennes se dérouleront selon le programme suivant :

Vendredi 26 novembre 2021, veillée de prière à l'église Sacrée Coeur de TOMA à partir de 20 heures ;

Samedi 27 novembre 2021, grande messe de requième à l'église Sacrée Coeur de TOMA à partir de 10 heures.

Union de prière

Categories: Afrique

Situation sécuritaire au Burkina : Le Balai citoyen dénonce l'irresponsabilité des autorités

Mon, 22/11/2021 - 10:13

Le Balai citoyen, dans une déclaration datée du samedi 20 novembre 2021, déplore la dégradation sécuritaire au Burkina Faso. Cette situation, est selon l'organisation de la société civile, due à l'irresponsabilité, à l'insouciance des autorités. Par la même occasion, il présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le Burkina Faso a subi ces derniers jours, des attaques lâches et répétées dont la plus tragique fut celle perpétrée le 14 novembre 2021 contre le détachement de la Gendarmerie de Inata et qui a couté la vie à 53 gendarmes et 4 civils selon le dernier bilan officiel.

En ces circonstances difficiles et douloureuses pour la Nation, le Balai Citoyen salue la mémoire des guerriers tombés sur le champ de bataille et présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, aux collègues et ami(e)s des victimes et souhaite prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Ce drame révèle une fois de plus l'ampleur des dysfonctionnements inadmissibles dans la chaine de prise de décision et de commandement au niveau politique et militaire. Malgré les multiples et diverses alertes et actions d'interpellation venant d'acteurs divers, le pouvoir politique dirigé par le président Roch Marc Christian KABORE s'est montré incapable et incompétent face aux cris de détresse des populations et des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées dans les opérations de lutte antiterroriste.

L'irresponsabilité, l'insouciance et la trahison du peuple dans lesquelles se complaisent les autorités s'observent malheureusement sur plusieurs plans :

• Sur le plan communicationnel, le pouvoir en place et ses communicants de tous bords ont opté de minimiser la situation et de mentir au peuple au lieu de capitaliser les alertes et propositions lancées de part et d'autre pour faire face aux attaques et soulager les populations. Mieux, ils ont décidé de s'inscrire dans une dynamique de propagande honteuse et de restriction des libertés individuelles et collectives, semant ainsi à dessein une confusion de tous genres dans notre pays.

• Sur le plan économique, malgré la crispation de la situation politique et sécuritaire, aucun effort n'a été constaté de la part de l'Exécutif pour lutter contre la corruption, principale gangrène favorable à l'enracinement de l'insécurité. Pire, depuis six (06) ans, nous assistons à une corruption rampante et grimpante dans tous les secteurs d'activité, y compris dans les secteurs prioritaires de la sécurité et de la défense nationale.

• Sur le plan institutionnel, le régime s'est inscrit dans une dynamique de prédation avec des nominations et des promotions de récompense et de complaisance dans les hautes fonctions de l'Etat, notamment au sein de l'appareil sécuritaire.

• Sur le plan social, le Chef de l'Etat est resté imperméable aux cris de détresse du peuple. Les conditions de vie se sont détériorées avec la crise sécuritaire et sanitaire sans que le régime ne soit capable d'offrir des réponses concrètes et structurelles pour soulager les souffrances et le désarroi des populations.

• Sur le plan sécuritaire et militaire, le drame de Inata sonne comme un aveu d'impuissance et de passivité sordide de la hiérarchie, du commandement des opérations. Le président Roch Marc Christian KABORE, son gouvernement et l'ensemble du commandement militaire ont littéralement échoué en s'effaçant et en affichant l'indifférence face aux cris de détresse des braves gendarmes du détachement qui manquaient du minimum vital pour accomplir sereinement leur mission. Nos gendarmes ont été livrés à l'ennemi, sur l'autel de l'incompétence et de l'insouciance de leur hiérarchie.

La conjugaison de tous les facteurs cités plus haut a eu pour conséquence de freiner la dynamique nationale de mobilisation populaire, de redressement de la Nation et de l'espoir suscité par l'insurrection populaire et la Transition.

Le ras-le-bol généralisé des masses populaires est légitime au regard de la conduite catastrophique des affaires par le Président Roch Marc Christian KABORE. Il est incompréhensible et inadmissible que depuis tant d'années et malgré les multiples interpellations et mises en garde, la situation sécuritaire et sociale va de mal en pis, au point où on en arrive à des dysfonctionnements ahurissants sur la chaine d'approvisionnement alimentaire et la relève des soldats qui se battent sur le champ d'honneur pour la Patrie.

Le drame d'Inata révèle une nouvelle facette de la gestion en mode « laisse-guidon » du pays par le Président Roch Marc Christian KABORE. Il est par ailleurs incompréhensible qu'il n'ait pas, une seule fois, assisté à une cérémonie d'inhumation de nos soldats tombés au front.

Le Président du Faso, en tant que Chef suprême des armées, est le premier responsable des faiblesses et des échecs de notre armée. A cet effet, il est inconcevable que dans cette situation, le Chef suprême des armées ne puisse mettre en place des mécanismes pertinents d'information et de contrôle des dispositions opérationnelles mises en œuvre et des difficultés rencontrées par les troupes. A défaut d'être sur le terrain des opérations, les moyens de communication actuels permettent aisément d'avoir régulièrement une liaison directe avec les chefs d'unité et de détachement sur tous les théâtres d'opération pour remobiliser les troupes et recueillir les difficultés.

Le discours tendant à jeter la responsabilité du dysfonctionnement d'Inata, ayant conduit au blocage de la rotation des équipes et à leur alimentation sur quelques hauts gradés au niveau de la gendarmerie nationale est une piètre et intolérable tentative de dérobade. Cela démontre au contraire que le Chef suprême des armées ne s'intéresse pas aux conditions de vie des troupes sur le terrain. En refusant d'admettre sa propre responsabilité, le Président KABORE prend le risque de semer et d'approfondir la désunion au sein de l'armée et entre la troupe et la chaine de commandement.

Si le président du Faso en est le premier responsable, il en est un autre mandaté par le peuple qui ne remplit pas sa part de contrat : contrôler l'action de l'exécutif, rompre le cercle de la mal-gouvernance et proposer des solutions concrètes et idoines à la crise sécuritaire quasi-généralisée dans tout le pays. Il s'agit de l'Assemblée Nationale. Celle-ci est en effet composée de députés de la mouvance comme de l'opposition aux allures de bonnets blancs et blancs bonnets semblants s'entendre sur une chose, l'incapacité à nous trouver la solution.

En tout état de cause, le Balai citoyen réaffirme son attachement à l'Etat de droit et à la Patrie. C'est pourquoi, il interpelle, encore une fois, le Procureur du Faso près le tribunal de Grande Instance de Ouagadougou à examiner en toute responsabilité la plainte déposée en juillet 2021 contre le Gouvernement du Burkina Faso pour non-assistance à personne en danger.

L'action de la Justice dans la crise sécuritaire actuelle est tout aussi importante que les opérations militaires. L'enquête administrative annoncée ne saurait être la solution aux maux qui minent notre système de défense et de sécurité. Le problème est général et les responsabilités incombent, au premier chef, à ceux qui ont le pouvoir de décision. La justice en général et les magistrats en particulier doivent jouer pleinement leur rôle dans la situation actuelle. Les responsabilités pénales doivent être situées et les coupables condamnés et châtiés à la hauteur de leur crime.

Ouagadougou, le 20 novembre 2021.

Notre nombre est notre force !
Ensemble, on n'est jamais seul !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

Pour le Balai Citoyen, la Coordination Nationale.

Categories: Afrique

Situation sécuritaire : Les Evêques du Burkina invitent le gouvernement à communiquer avec courage

Mon, 22/11/2021 - 10:10

Dans ce message de compassion , les évêques du Burkina en appellent à l'unité nationale et demandent au gouvernement de communiquer avec courage et transparence sur la situation sécuritaire de notre pays pour créer l'union sacrée voulue par tous.

MESSAGE DE COMPASSION ET D'ESPERANCE DES ÉVÊQUES DU BURKINA FASO SUITE AU DRAME D'INATA DU 14 NOVEMBRE 2021

Aux Prêtres, Aux Consacrés,

Aux Laïcs,

Aux Fils et Filles de l'Eglise-Famille de Dieu au Burkina Faso,

A tout Homme et toute Femme de bonne volonté,

Nous avons suivi avec beaucoup d'appréhension la forte et brusque dégradation de la situation sécuritaire dans notre pays depuis quelques temps. Notre peuple, alors qu'il se bat vaillamment contre l'hydre terroriste, vient d'être endeuillé une fois de plus par l'attaque meurtrière du Camp de Gendarmerie d'Inata dans le Soum, après celles de Toeni et de l'axe Dori-Essakane.

Cette attaque que nous condamnons fermement a malheureusement fait de nombreuses victimes militaires et quelques-unes parmi les civils.

Profondément touchés par ce drame, nous, les Evêques du Burkina Faso, manifestons notre compassion à tout le peuple burkinabè meurtri par ce deuil. Nous présentons nos condoléances en particulier aux familles éplorées, aux frères d'armes des militaires tombés ainsi qu'à toutes les forces de défense et de sécurité et à tous les Volontaires pour la Défense de la Patrie.

En cette douloureuse circonstance, nous élevons nos prières vers Dieu pour le repos éternel de nos soldats morts sur le champ de bataille. Puisse-t-il les accueillir dans sa paix et, à travers la proximité de toute la Nation, consoler les veuves et les orphelins, accorder un prompt rétablissement aux blessés et ramener à la maison ceux qui sont encore dispersés.

Ce drame qui nous frappe a servi de détonateur à plusieurs manifestations à travers notre pays. Celles-ci expriment le ras-le-bol et l'incompréhension des populations devant ce qui apparait manifestement comme l'impuissance de l'Etat à garantir le droit élémentaire de la protection de la vie humaine et l'intégrité de notre territoire. Ces réactions et ces manifestations sont compréhensibles car elles traduisent le refus d'assister passivement au délitement de notre pays et à la banalisation des meurtres à grande échelle.

Toutefois, en des circonstances pareilles, la sagesse enseigne qu'il faut toujours agir avec prudence, discernement et mesure. C'est pourquoi, nous voulons vous inviter à sauvegarder l'essentiel et à privilégier l'intérêt supérieur de la Nation malgré l'indignation légitime qu'on peut ressentir. Car notre union fait notre force. Nous diviser en ces moments, c'est ajouter des inconnus à l'équation d'une situation déjà instable, ne faisant alors que le jeu de ceux qui nous attaquent.

Ce constat commande que nous puissions favoriser un dialogue vrai et constructif ; car sans dialogue, nous ne pouvons résoudre aucun problème encore moins celui bien délicat de la crise sécuritaire et ses corollaires. Ce dialogue que nous préconisons doit pouvoir s'établir au sein des populations, des Organisations de Société Civile, des partis politiques et au niveau des autorités politiques, militaires, coutumières et religieuses mais aussi avec nos partenaires financiers et militaires.

A travers ces différentes instances et échelles, une recherche sincère et commune du bien de notre pays ne peut que nous aider à faire les diagnostics pertinents à même de nous permettre de poser les bases d'une approche efficiente capable de conjurer le malheur qui frappe notre pays.

Mais ce dialogue doit s'établir aussi entre les gouvernants et le peuple. En effet, il ne faut pas nous leurrer : personne, pris isolément, n'a la solution à ce problème. Nous ne pourrons nous en sortir qu'en conjuguant nos efforts, en fédérant nos énergies. A cet effet, nous souhaitons que le gouvernement communique avec courage et transparence sur la situation sécuritaire de notre pays pour créer l'union sacrée voulue par tous. Il est encourageant de constater qu'il la déjà fait au sujet des tristes événements récents d'Inata avec la promesse d'actions urgentes et concrètes. Mais à ce sujet, les attentes des populations demeurent nombreuses, profondes et angoissées. La qualité de la communication du gouvernement contribuera à apaiser les cœurs et les esprits, et aidera à mieux faire comprendre la complexité de la situation qui commande effectivement cette union sacrée.

Chers Fils et Filles de l'Eglise-Famille de Dieu au Burkina Faso et vous tous Hommes et Femmes de bonne volonté,

Permettez-nous de vous lancer cet appel : Ne perdez pas l'espérance ! Il y a encore un bien commun qui nous rassemble (qui est notre raison de vivre) et pour lequel nous ne devons avoir de cesse de nous battre. C'est le BURKINA FASO. Il nous faut donc garder l'espérance car notre histoire commune nous enseigne que dans les situations critiques où notre pays a tangué, nos devanciers ont su toujours puiser des forces dans notre patrimoine commun pour s'unir en vue de le bâtir et de relever les défis de leur temps. Comme croyants, nous savons que si Dieu ne bâtit la maison, les travailleurs travaillent en vain (cf. Psaume 126, 1).

C'est pourquoi, à nos efforts humains, il nous faut joindre la supplication et l'intercession pour que Dieu nous vienne en aide. Chaque Burkinabè, suivant ses convictions religieuses, est invité à soutenir notre pays en ces moments difficiles. Quant aux chrétiens catholiques, nous les exhortons à intensifier leurs prières pour implorer l'aide de Dieu en faveur de notre Nation. Que chacun prie selon sa sensibilité spirituelle pour obtenir de Dieu la fin du fléau du terrorisme. Cela se fera, pour nous catholiques, essentiellement par l'Eucharistie, source et sommet de toute vie chrétienne. Certes, toutes sortes de dévotions restent possibles parce que toujours utiles, mais nous, vos Evêques, vous invitons à un vécu sincère de l'Eucharistie, Sacrifice du Christ qui sauve le monde.

Dans cette perspective eucharistique, nous vous invitons à une triple solidarité :La première que nous expérimentons dans la prière car tous nos efforts humains ne peuvent porter du fruit qu'en se fondant sur Dieu. C'est une conviction de notre foi puisque sans Dieu, notre vie tombe en ruine (cf. Oraison après la communion, 5è dimanche de Pâques). La deuxième, conséquence de la première, consiste à soigner la qualité de notre relation avec nos frères et sœurs, forts de notre relation avec Dieu. Nous sommes alors invités à une solidarité concrète en termes de soutien et de partage avec les plus pauvres. La troisième se manifeste par la proximité et la compassion avec ceux qui vivent directement des malheurs : les veuves, les orphelins, les parents éplorés par la perte d'un des leurs dans cette crise, les populations vulnérables, les populations des zones écumées ou assiégées par les terroristes.

Il y a lieu de nous départir de toute insouciance et de toute indifférence qui sont une offense à nos concitoyens vivant ces drames.Chers Fils et Filles de l'Eglise-Famille de Dieu au Burkina Faso et vous tous Hommes et Femmes de bonne volonté,Pour favoriser la communion dans les diverses initiatives de tous les diocèses du Burkina Faso, nous proposons ce qui suit :Les fidèles sont invités à participer plus fréquemment à l'Eucharistie, surtout celle du dimanche et des jours de fête.

A la fin de chaque célébration eucharistique, on dira un Pater – un Ave Maria – la prière à Saint Joseph ou la prière pour le Burkina Faso et un « Gloria Patri ».L'adoration eucharistique et le Rosaire ainsi que les neuvaines de prières sont fortement recommandés.Sont également recommandés, le jeûne et le partage dont les fruits seront récoltés pour soutenir les familles des victimes.Puisse la Bienheureuse Vierge Marie, Reine de la paix et saint Joseph, Protecteur de l'Eglise universelle, accompagner de leur puissante intercession notre pays en quête de réconciliation, de justice, de paix véritable et durable.

Fait à Ouagadougou, le 20 novembre 2021

Pour les évêques du Burkina Faso

Le président de la Conférence Episcopale Burkina-Niger

Mgr Laurent B. DABIRE
Evêque de Dori

Categories: Afrique

Endeavour mining dénonce les fausses promesses de recrutement

Mon, 22/11/2021 - 10:09

Le Groupe Endeavour Mining qui détient les mines d'Ity en Côte d'Ivoire, la mine de Sabodala-Massawa au Sénégal et les mines de Boungou, Houndé, Karma, Mana et Wahgnion au Burkina Faso a appris ces derniers jours que des personnes mal intentionnées promettent des postes à des demandeurs d'emplois contre une récompense en espèces ou en nature. En d'autres termes, ces personnes mal intentionnées, demandent de payer pour faire le dépôt de dossiers de candidature..

Endeavour Mining dénonce et condamne vigoureusement ces pratiques qui sont contraires non seulement à son code d'éthique et de conduite, mais aussi aux principes et aux Lois en vigueur dans les pays où nous opérons.

Endeavour Mining rappelle que ces actes sont pénalement répréhensibles et que leurs auteurs s'exposent à de graves sanctions pénales.

Endeavour Mining réaffirme son engagement pour la transparence de ses recrutements basés sur le mérite. Nous engageons fermement les postulants à des emplois au sein de nos mines à se méfier de toutes fausses promesses et demandes de compensation de quelque sorte que ce soit, qui ne peuvent en aucun cas émaner d'employés d'Endeavour Mining.

Pour éviter cette arnaque liée au recrutement, veuillez noter que Endeavour Mining :

Suit toujours un processus de recrutement formel et impose une candidature avant tout entretien.

Ne demande jamais d'argent, quelles que soient les circonstances (par exemple, frais de traitement, frais de voyage, frais de visa) pour participer à un processus de recrutement, que ce soit pour un entretien ou pour recevoir une offre d'emploi.

Ne vous demande jamais vos coordonnées bancaires avant de vous proposer un poste.

Nos offres d'emplois se font par voie de presse et d'affichage au niveau de nos sites d'opérations et nos bureaux à Ouaga et Abidjan, siège régional d'Endeavour Mining.

Les candidatures aux offres de recrutement et les candidatures spontanées doivent être adressées à l'adresse : careers@endeavourmining.com

Categories: Afrique

Burkina : « On parle de réconciliation nationale et on continue à piller les ressources du pays », (Élie Tarpaga, CDAIP)

Mon, 22/11/2021 - 10:05

C'est autour du processus de réconciliation nationale en cours au Burkina, que la Coordination des comités de défense et d'approfondissement des acquis de l'insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou a, ce samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou, organisé un panel pour non seulement poser le débat, mais surtout apporter des pistes de solutionnement pour ‘'l'idéal commun tant prôné''.

Cette activité grand public qui s'est tenue à la Bourse du travail avait pour thème : « Justice et réconciliation nationale : expériences, enjeux et perspectives pour le peuple burkinabè ». Pour animer le sujet, les co-panélistes Ousséni Ouédraogo, juriste et conseiller technique du ministre d'État, ministre auprès de la présidence du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale et Aly Sanou, secrétaire général du MBDHP (Mouvement burkinabè des Droits de l'Homme et des peuples) avec pour Modérateur, Dr Moussa Diallo de la CGT-B (Confédération générale du travai du Burkina).

Vue partielle du public.

Dans sa communication, Ousséni Ouédraogo a d'abord relevé que le processus de réconciliation nationale en cours tranche d'avec les initiatives antérieures, notamment du point de vue de la démarche et de la vision. « Nous avons voulu que cette fois-ci, le processus soit véritablement inclusif. Ce qui a justifié les concertations communales, les conférences régionales, la constitution de différents réseaux… », a-t-il expliqué, se félicitant de ce que le président Roch Kaboré concrétise ainsi une promesse de campagne par la création d'un ministère pour la mise en route du processus.

Le panéliste Ousséni Ouédraogo est revenu sur la feuille de route du ministère en charge de la réconciliation nationale.

« Cette nécessité d'aller à la réconciliation a été confirmée à travers les concertations communales que nous avons eues sur l'ensemble du territoire national et les données qui ressortent de ces concertations sont qu'il faut aller nécessairement vers une réconciliation. L'ensemble des populations ont fait des propositions, d'abord sur le besoin de réconciliation, ensuite sur les mécanismes qui doivent être ceux endogènes que nous devons donc utiliser pour aller vers la réconciliation. Donc, le choix du président du Faso, c'est un choix judicieux et on retient qu'il ne s'est pas trompé en voulant faire de la réconciliation, un des axes majeurs de son mandat », a déroulé le panéliste. M. Ouédraogo a rappelé que tous les aspects de la vie nationale, y compris la préoccupation sécuritaire, sont pris en compte à travers les six axes dressés par le ministère en charge de la question. C'est au cours du forum national, que les Burkinabè vont décider de ce qu'il faut pour aboutir à une réconciliation, à une cohésion sociale et pour que les cœurs puissent s'apaiser, présente le juriste le conseiller technique.

De g.à.d : Élie Tarpaga, Aly Sanou, Dr Moussa Diallo et Ousséni Ouédraogo.

Aly Sanou, lui, a d'abord fait observer que depuis un moment, la réconciliation nationale est devenue une question d'actualité, même si elle ne constitue pas, à son avis, une préoccupation majeure aujourd'hui pour les Burkinabè. Il estime que c'est un processus "budgétivore" qui n'apportera ni plus de sécurité dans la vie des Burkinabè ni d'amélioration des droits sociaux, tels que la santé, l'éducation, l'alimentation, le travail, le jeûne. « C'est comme une réconciliation entre politiciens, qui ont un intérêt économique en commun, qui ont passé ensemble un temps pas très lointain et qui, aujourd'hui, cherchent des processus pour se couvrir des crimes économiques et des crimes de sang qu'ils ont eu à commettre. Voyez avec moi, le procès Thomas Sankara en cours, où des accusés qu'on soupçonne fortement d'avoir joué un rôle prépondérant, nient toute responsabilité. C'est-à-dire ne sont même pas prêts à dire la vérité au peuple burkinabè. Dans ces conditions, comment est-ce qu'on peut parler de réconciliation ? J'aurais bien aimé que les principaux accusés, tel que l'ancien Chef d'Etat, Blaise Compaoré, vienne dire sa part de vérité. On aurait dans ce cas de figure compris qu'il s'agit d'un véritable processus de réconciliation sincère. Mais au lieu de cela, on jette un discrédit sur le processus, on refuse de venir assumer ses actes, on reste à l'extérieur et on dit qu'on veut qu'on se réconcilie. Pour nous, c'est un processus qui n'est pas sincère », épluche-t-il.

Aly Sanou, secrétaire général du MBDHP.

« Qu'est-ce qu'on peut reprocher à Blaise Compaoré qu'on ne peut pas reprocher à l'actuel président Roch Kaboré ? »

Pour Aly Sanou, il faut laisser la justice faire son travail et ceux qui ont des comptes à lui rendre soient punis à la hauteur des forfaits qu'ils ont commis, notamment sur le plan des crimes de sang, mais également des crimes économiques. Il constate qu'on parle peu de crimes économiques, même s'il fait partie des axes de la réconciliation.

« Ceux qui en parlent, sont ceux-là mêmes qui, chaque jour que Dieu fait, sont accusés de détournements de Fonds, de pillages de deniers publics, etc. Comment est-ce qu'on peut être soi-même accusé de corruption et vouloir faire des réconciliations sur le plan économique ? », décèle M. Sanou. D'où sa conviction qu'il n'y a qu'une seule voie pour sortir de la situation : c'est celle de la mobilisation populaire, l'organisation populaire.

Dr Moussa Diallo, modérateur du panel

« A chaque fois que notre peuple a conquis des victoires, c'est parce qu'il était déterminé, uni, mobilisé et organisé », a rappelé le défenseur des droits de l'Homme. D'où le besoin donc de mettre en place un mouvement d'unité populaire qui va réunir toutes les composantes et se battre pour le changement véritable au Burkina, insiste le secrétaire général du MBDHP.

Aly Sanou soutient que le mouvement d'unité populaire, appelé de tous les vœux, sera un mouvement qui tirera des leçons de toutes les expériences des luttes menées par le peuple (évènements de 98, insurrection populaire, résistance au putsch), pour être beaucoup plus fort et pour mettre la question du changement véritable et radical au cœur des préoccupations.

En commentaire, le modérateur a dit avoir l'impression que ceux qui sont aujourd'hui au pouvoir veulent se soustraire du passif. « Qu'est-ce qu'on peut reprocher à Blaise Compaoré qu'on ne peut pas reprocher à l'actuel président Roch Kaboré ? », avise Dr Moussa Diallo, qui note que les actes de mal gouvernance et de brimade (suspension de salaires) se poursuivent.

Elie Tarpaga, président de la CDAIP.

« Nous avons voulu ce panel parce que d'abord, c'est une donne qui est à la page ; le gouvernement a mis en place un certain mécanisme pour la réconciliation nationale. Ensuite, nous savons qu'il y a beaucoup de divergences quant aux points de vue qu'il y a autour de la question. Nous avons donc voulu que les uns et les autres puissent se retrouver et voir qu'est-ce qui est aujourd'hui vraiment porteur. (...). On parle de réconciliation nationale et on continue à piller les ressources du pays. On n'est pas pressé de rendre justice. Quand vous prenez la question du charbon fin, c'est resté lettre morte. Pourtant, ce sont des ressources qui appartiennent aux Burkinabè et qui devraient en principe jouir de ces ressources. A côté de cela, vous voyez l'insécurité, dont une des raisons, c'est l'injustice sociale », a, pour sa part justifié le président de la CDAIP, Elie Tarpaga. Il déplore que certaines localités aient été longtemps abandonnées par les autorités dans le processus de développement, favorisant ainsi des frustrations.

« Comment allons-nous réconcilier un peuple qui n'a pas d'abri, des terres cultivables ? (...). Tant qu'il n'y aura pas de justice sociale au Burkina, nous aurons beau faire des colloques, nous allons toujours recommencer la réconciliation ; parce que ça ne va pas aboutir. Celui qui a faim ne peut aller engager une conversation avec celui-là qui a pris son plat, ce n'est pas possible », soutient le président de la CDAIP.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Littérature : « La réconciliation nationale en trompe-l'œil au Burkina », le nouvel ouvrage du colonel Lona Charles Ouattara

Mon, 22/11/2021 - 10:02

Le colonel à la retraite, Lona Charles Ouattara, a publié son nouveau livre intitulé « La réconciliation nationale en trompe-l'œil au Burkina ». La dédicace de l'œuvre est intervenue ce samedi 20 novembre 2021 à Ouagadougou.

Un livre qui a inspiré l'écriture d'un autre. Après avoir lu « Se réconcilier ou périr, chronique d'une nation en sursis… » de Lookman Sawadogo, l'homme politique et militaire à la retraite, Lona Charles Ouattara, a écrit son ouvrage. Il ne partage pas certains arguments qui montrent l'urgence de la réconciliation nationale au Burkina Faso. Il présente alors « La réconciliation nationale en trompe-l'œil au Burkina ».

C'est un essai documentaire politico-militaire de 186 pages. L'auteur jette un regard critique sur la réconciliation nationale tant prônée au Burkina Faso. Il fait constater que l'exécutif n'a pas expliqué tout le contour de cette réconciliation nationale au ministre d'Etat chargé de cette question, Zéphirin Diabré. Il décèle des contradictions par moments.

Le présidium (de gauche à droite) : Me Halidou Ouédraogo, Dr Dramane Konaté, Lona Charles Ouattara et Parfait Ilboudo.

Lona Charles Ouattara prône la justice classique pour le Burkina Faso. Dans son ouvrage, il fait ressortir les limites de la réconciliation nationale dans des pays tels que l'Afrique du Sud, le Rwanda ou la Sierra Leone. Il faut contextualiser la réconciliation nationale, selon lui.

Pour une réconciliation nationale adaptée aux réalités du Pays des hommes intègres, l'auteur propose de concentrer les forces sur les causes et combattre le terrorisme. Il s'oppose à toute option d'amnistie des bourreaux. « Où sont passés les sages de l'Appel de Manéga sous le régime de Blaise Compaoré ? », s'interroge le militaire à la retraite. « Les sages n'attendent pas qu'on assassine à tour de bras pendant une trentaine d'années pour se lever du jour au lendemain pour commencer à dire qu'il faut amnistier le bourreau », a déploré l'auteur.

« La réconciliation nationale est une nécessité mais elle n'est pas la panacée à tous nos problèmes », dixit Lona Charles Ouattara.

Un livre quatre étoiles

Selon le présentateur de l'ouvrage, Parfait Ilboudo, l'auteur est triplement concerné par la question de la réconciliation nationale au Burkina Faso. C'est un Burkinabè, un homme politique et un militaire à la retraite ; donc expérimenté. Quant à l'initiative « Appel de Manéga », le livre indique qu'il est « inopérant et foule aux pieds les principes de la démocratie ».

La préface du livre porte la signature du défenseur des droits humains, Me Halidou Ouédraogo. Le regard critique et la démarche proposée par l'auteur l'ont séduit. « Quand j'ai lu le manuscrit, je me suis reconnu en lui », a-t-il indiqué.

Le critique littéraire Dr Dramane Konaté a pris part à cette cérémonie de dédicace. Représentant la ministre en charge de la Culture, il a donné quatre étoiles à l'ouvrage. Il s'agit de la vision, la pédagogie, la stratégie et le mode opérationnel de la réconciliation nationale.

« La réconciliation nationale en trompe-l'œil au Burkina » est vendu à 10 000 F CFA dans les librairies de la place.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Lutte contre le terrorisme : « Je m'accuse, je suis coupable »

Mon, 22/11/2021 - 10:00

A travers les lignes qui suivent, Jean Cyrille Bado, "Citoyen burkinabè", s'interroge sur la responsabilité de chacun dans les épreuves que traverse le Burkina, avec une situation sécuritaire fortement dégradée. Il estime qu'après la vague d'émotions qui accompagne chaque drame, chaque attaque meurtrière, il est important, pour nous, de nous interroger sur la conduite à tenir.

"JE M'ACCUSE : JE SUIS COUPABLE … ]

Indignations et déceptions se succèdent. Le manteau du deuil a envahi la cité. Toute chose légitime au regard de la situation douloureuse que nous vivons et de cette épreuve si cruelle que nous, Burkinabè, traversons.

Mais après la vague d'émotions, il est important, pour nous, de nous interroger sur la conduite à tenir.

Qu'allons-nous faire ?
Que devons-nous faire ?
De vous à moi, filles et fils du Faso
Des dirigeants aux citoyens lambdas
Quelle réponse concrète avons-nous à apporter ?
Quelles actions rationnelles avons-nous à poser ?

Il est indispensable de nous poser ces questions
Aux fins d'éviter qu'après tout ce tollé général, nous ne retombions dans nos vieilles habitudes, celles qui consistent à ne pas nous rendre compte de l'ampleur de la situation, celles qui nous poussent à ne pas nous engager véritablement sur la voie de la recherche de solutions permanentes.

Chères sœurs,
Chers frères,
Peuple du Burkina Faso
Il y a un temps pour tout

Que chacun et chacune de nous s'interroge
Que chacune et chacun accepte de se questionner
Sur le rôle qu'elle ou il joue à la place qu'elle ou qu'il occupe.

Il est grand temps que chacun porte le poids de ses responsabilités et assume ses faits et gestes. Approprions-nous ce sentiment de patriotisme vrai si cher à notre regretté Capitaine Thomas Isidore Sankara. Comprenons dès à présent que le Burkina Faso est notre bien le plus précieux, sinon le seul bien qui vaut la peine qu'on paye de notre vie pour le protéger.

Combien de républiques avons-nous connu ?
Combien de Présidents avons-nous chassé du pouvoir en croyant que c'était la solution magique ?
Combien de coups d'État, d'insurrections armées, de transitions avons-nous conduit ?
Aucun mal ne se guérit véritablement en soignant juste les symptômes et en ignorant les causes.
Sortons donc des émotions !
L'émotion est mauvaise conseillère.

La question qui me taraude l'esprit est la suivante :
À QUI LA FAUTE SI NOUS SOMMES PRIS DANS L'ÉTAU DE CES SOUFFRANCES SANS FIN AVEC LES ATTENTATS, LES CRIMES ET LEURS VICTIMES QUI SE COMPTENT PAR MILLIERS ?
Aux gouvernants successifs d'hier à d'aujourd'hui, ou au peuple que nous sommes ?
Sachant que c'est ce même peuple qui produit ses gouvernants

À QUI DONC LA FAUTE ?
QUI EST DONC LE COUPABLE ?

J'ai compris que l'heure n'est plus aux accusations, car nous sommes tous et toutes coupables en vérité. A Chacun et chacune de nous, de prendre l'équivalent d'un dixième du temps qu'il ou elle passe à se plaindre, à accuser son prochain, à ne se morfondre que quand il y a un drame, à n'étaler bien souvent même sa foi « de façade » en Dieu que lorsque peine et désarroi nous étreignent….

Je terminerai en rappelant ceci qui n'est point un secret de polichinelle :

LE BURKINA FASO VA MAL.
Mais encore !

NOS POLITIQUES (DIRIGEANTS et OPPOSANTS) D'HIER À D'AUJOURD'HUI, SONT RESPONSABLES DE CE QUI NOUS ARRIVE.

NOUS, PEUPLE BURKINABÈ, SOMMES COMPTABLES ET RESPONSABLES DE TOUT CE MAL-ÊTRE.

CE QUI FAIT DE CHAQUE ME QUI VIT SUR CETTE TERRE DU FASO ET QUI S'EN RÉCLAME, FILS ET FILLE DE NAISSANCE OU D'ADOPTION, UN COUPABLE ET UNE VICTIME DE SA DÉGÉNÉRESCENCE …

Alors,
Qu'allons-nous faire ?
Que devons-nous faire ?
…."

Jean Cyrille Bado
Citoyen Burkinabè
#ArchitecteduPossible
#Jesuiscoupable

Categories: Afrique

Simon Sandaogo, instituteur certifié à l'école Batié C : « Si chacun accomplissait correctement ses tâches, il n'y aurait pas de baisse du niveau des élèves »

Mon, 22/11/2021 - 09:55

La rentrée 2021-2022 est effectuée. Le corps enseignant de même que les élèves se fixent des objectifs pour une année scolaire réussie. Cependant, au cours de l'année scolaire écoulée (2020-2021), certains enseignants se sont distingués à travers d'excellents taux de réussite dans leur catégorie. Tel est le cas de Simon Sandaogo, instituteur certifié à l'école Batié C, dans le Noubiel, qui a fait avec sa classe de CM2 un taux de réussite de 100% au CEPE 2021 et 98,18% de réussite à l'entrée en 6e avec un effectif de 55 élèves soit 54 sur 55.

Lefaso.net : Depuis combien de temps enseignez-vous ?

Simon Sandaogo : J'enseigne depuis l'année scolaire 2011-2012, soit onze ans de service.

Vous avez fait 100% au CEPE 2021 et 98,18% de réussite en entrée en 6e avec un effectif de 55 élèves soit 54 sur 55 en cette année 2021, quel est votre secret pour atteindre un tel résultat ?

Il n'y a pas de secret. Le secret c'est le travail, le don de soi, l'acceptation du sacrifice. Il y a aussi la motivation de la hiérarchie avec une remise d'attestations de mérite aux meilleurs enseignants initiée par l'inspecteur Bèbè Hien. Il y a aussi les JOURDEN (Journée de reconnaissance du député à l'enseignant).

Est-ce la première fois que vous atteignez un tel résultat ?

Oui c'est la première fois que j'atteins ces objectifs, c'est-à-dire 100% au CEPE.

Comment ce succès a été accueilli autour de vous : hiérarchie, parents d'élèves, amis ?

La nouvelle a été très bien accueillie par la hiérarchie, surtout avec mon inspecteur Bèbè Hien. Les encadreurs m'ont également beaucoup félicité sans oublier mon directeur Mamadou. Cela m'a beaucoup encouragé.

Au niveau des parents d'élèves, après les résultats, chacun voulait m'avoir au téléphone où me rencontrer pour me féliciter et m'encourager. Et jusqu'aux environs de 17h, j'avais de la peine à décrocher mon portable parce que mes oreilles me faisaient très mal. Les amis, c'était aussi des appels et SMS sur le WhatsApp pour me féliciter. Vraiment la nouvelle a été très bien accueillie par l'ensemble des acteurs et même jusqu'aujourd'hui il y a des gens qui cherchent à savoir qui est Monsieur Sandaogo.

Souvent quand je passe quelque part on m'interpelle : Ah, c'est Monsieur Sandaogo ! Félicitations, on a appris les résultats sur les réseaux sociaux, les gens m'ont appris la nouvelle…Vraiment c'était très bien accueilli jusqu'à la classe politique car certains politiciens m'ont appelé aussi pour me féliciter.

Qu'est-ce qui vous motive particulièrement dans l'enseignement quand on sait qu'aujourd'hui, ce domaine n'est pas très attractif pour la plupart des jeunes en quête de boulot ?

Ce qui me motive dans l'enseignement, c'est cette satisfaction morale quand je vois les enfants réussir. C'est, je crois, cette satisfaction morale qui motive tout un chacun quel que soit le domaine dans lequel il évolue. Donc pour ma part c'est la réussite des enfants qui me motive. Quand tu atteins cet objectif, tu te dis que tu as accompli une tâche noble parce que l'enseignement, c'est un sacerdoce. On sait que c'est un métier ingrat car souvent quand tu rencontres tes anciens élèves et il n'y a pas d'échanges, c'est comme si vous ne vous êtes jamais côtoyés.

Mais toi l'enseignant, ce qui te rends joyeux, c'est d'avoir pu accomplir une tâche, d'avoir façonné quelqu'un qui, aujourd'hui, a réussi ou qui, demain, va te remplacer valablement. Quand tu encadres par exemple un élève de CP1 qui ne sait pas encore lire, qui ne connaît aucune lettre de l'alphabet, que tu vas façonner à ta manière et que, du coup, tu le vois réussir, tu te dis à toi-même que c'est une satisfaction morale, c'est ce qu'il fallait accomplir.

Ces dernières années, on assiste à une baisse du niveau des élèves, qu'est-ce qui peut expliquer cela ?

Concernant la baisse du niveau des élèves, je dirais que ce n'est pas du tout surprenant. Je pense que tous les acteurs sont accusés. Que ce soient les décideurs, les enseignants, les élèves et les parents d'élèves, les responsabilités sont engagées. Si chacun accomplissait correctement ses tâches, je pense qu'il n'y aurait pas cette baisse-là. Aujourd'hui, on parle beaucoup plus des droits des enfants mais on parle moins de devoirs. On parle de lois qui protègent les enfants, c'est bien, mais les conditions et les commodités que les enseignants ont aujourd'hui pour prendre en charge les enfants de nos jours ne sont pas conformes à la réalité.

Par exemple, chez nous au Burkina Faso, nous avons les curriculas de 1989-1990. Il faut les changer et adapter ce qui peut être bien pour l'encadrement de ces enfants. Il y a des enseignants qui travaillent sous paillote, donc ils ne sont pas dans les conditions requises pour enseigner ces enfants. Du coup, cela se répercute sur le rendement. Il faut que tous les acteurs, à savoir les parents d'élèves, les élèves, les enseignants, les décideurs, que chacun fasse son travail.

Quels conseils avez-vous pour vos collègues enseignants pour atteindre un bon résultat ?

Le conseil que j'ai à donner pour faire un bon résultat : il faut aimer ce qu'on fait, accepter le sacrifice, le don de soi, diminuer les loisirs autant que faire se peut. Il faut rester concentré jusqu'à la fin.

Propos recueillis par Haoua Touré

Categories: Afrique

Sauvegarde environnementale et sociale : Le Burkina à la recherche de solutions résilientes

Mon, 22/11/2021 - 09:50

La Famille sauvegardes environnementales et sociales (FASES) a organisé, le vendredi 19 novembre 2021 à Ouagadougou, la première édition du symposium panafricain sur la sauvegarde environnementale et sociale. Cet événement, organisé en tandem avec l'Association des femmes environnementalistes (AFE), vise à développer une grande capacité de résilience des pays africains face au changement climatique.

La sauvegarde de l'environnement est l'une des préoccupations inscrites dans l'agenda de développement des pays africains en particulier et du monde en général, au regard du rythme d'évolution du climat. La tenue de la COP 26, du 1er au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse, traduit cette préoccupation mondiale. C'est dans cette logique de sauvegarde environnementale face aux effets du changement climatique que la FASES a organisé cet événement dont la cérémonie d'ouverture a eu lieu dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.

Le président de la FASES, Teeg Aymar Kaboré, a salué l'engagement des participants.

Placé sous le thème « Sauvegarde environnementale et sociale dans un contexte de changements climatiques et de crise sécuritaire : quelles contributions ? », le symposium se veut un cadre de réflexion afin de dégager des solutions pour faire face aux effets du changement climatique. « Il s'agit de réunir les acteurs sur la question, en faisant des propositions concrètes afin de rendre plus opérationnels les différents projets de développement en Afrique », a laissé entendre le président de la FASES, Teeg Aymar Kaboré.

Il est attendu, à l'issue de ce symposium, la formulation d'orientations et de recommandations dans le sens de la sauvegarde de l'environnement afin de pouvoir booster certains projets de développement, a-t-il ajouté. Il s'agira aussi, confie-t-il, d'interpeller l'appareil gouvernemental à s'impliquer davantage pour mieux réussir cette lutte.

Le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Simeon Sawadogo, a félicité les organisateurs pour l'initiative.

En sa qualité de parrain de l'événement, le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogo, a rassuré les organisateurs de l'accompagnement du gouvernement. « Mon département, qui gère ce volet, vient d'améliorer son cadre institutionnel en transformant le Bureau national des évaluations environnementales en Agence nationale des évaluations environnementales et sociales », a indiqué le ministre, ajoutant que ce nouveau cadre institutionnel permettra de garantir une autonomie dans la gestion des dossiers sensibles et relatifs à l'environnement. Tout en félicitant les organisateurs, il a réitéré l'engagement du gouvernement burkinabè à soutenir et à accompagner les recommandations formulées à l'issue de ce symposium qu'il qualifie de première en Afrique.

Les acteurs s'engagent à préserver l'environnement face aux effets du changement climatique.

Selon les organisateurs, environ 200 participants venus d'une vingtaine de pays africains et européens prennent part à ce symposium dans la capitale burkinabè. En présentiel et en ligne, ces participants vont faire des propositions afin de trouver des solutions face au changement climatique, durant ces 24 heures d'échanges.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Déclaration de la ministre de la femme et de la solidarité nationale à l'occasion du 32e anniversaire de la convention relative aux droits de l'enfant

Mon, 22/11/2021 - 09:45

Notre pays à l'instar de la Communauté internationale, commémore ce GHHKK , ; 20 novembre , le 32e anniversaire de la Convention relative aux droits de l'enfant (CDE).

Le Burkina Faso en ratifiant la CDE et ses deux protocoles portant d'une part sur l'implication des enfants dans les conflits armés et d'autre part sur la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants, s'est engagé à développer des stratégies pour assurer la protection de l'enfant.

Dans cette perspective, notre pays s'est doté d'un cadre juridique et institutionnel pertinent en vue d'améliorer les interventions en faveur de l'Enfant . En outre de nombreux programmes et stratégies sectoriels ont été élaborés et dont la mise en œuvre contribue directement à la réalisation des droits de l'enfant ces dernières années. Par ailleurs l'élaboration du protocole d'accord pour la prise en charge des enfants victimes d'actes terroristes et la tenue de la revue annuelle 2020 sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale 2020-2024 de protection de l'enfant (SNPE) sont tout aussi des acquis majeurs engrangés.

Malgré ces acquis, il convient de noter malheureusement la persistance du phénomène des violences faites aux enfants dans notre pays. Des efforts restent donc à faire pour s'assurer d'une réponse appropriée à la promotion et à la protection des droits de l'enfant.

La commémoration de cet anniversaire est de ce point de vue l' occasion pour nous acteurs de la lutte pour la protection de l'enfant d'intensifier les actions afin d'optimiser les résultats en faveur des enfants surtout dans un contexte de crise sécuritaire grandissantes.

C'est pourquoi, j'ai décidé de placer la commémoration ce 32ème anniversaire de la CDE sur le thème « La lutte contre les violences à l'égard des enfants dans un contexte de crise humanitaire : enjeux et perspectives pour le Burkina Faso ».

En effet, ces dernières années, notre pays est confronté à une crise multiforme due principalement aux attaques terroristes et à la covid-19, exposant de ce fait les enfants, par leur vulnérabilité. Selon les données du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation, 1 407 685 personnes déplacées internes ont été enregistrées au 30 septembre 2021 dont 61,13% sont des enfants. A défaut d'une prise en charge adéquate des victimes, cette situation pourrait entraîner un abandon scolaire massif et une détérioration de leur santé.

A travers ce thème, j'invite donc les différents acteurs à la concertation et à la réflexion sur les enjeux des violences faites aux enfants dans ce contexte de crise sécuritaire. Dans cet élan, notre pays a souscrit à la campagne mondiale « Together to #ENDviolence » lancée en fin 2020 par le Partenariat Mondial qui invite les pays pionniers dont le Burkina Faso à entreprendre des actions d'envergure pour prévenir et répondre à la violence contre les enfants d'ici à 2030.

Au regard des engagements pris et des actions clés identifiées dans un cadre multisectoriel en octobre 2021 dont la mise en œuvre permettra d'intensifier la lutte contre les violences faites aux enfants , il nous faut unir nos forces pour les honorer ces afin que nos enfants, surtout ceux exposés à la crise puissent jouir pleinement de leurs droits.

Au nom du Gouvernement et en ma qualité de Présidente du Conseil national pour l'enfance, j'adresse mes sincères remerciements à l'Unicef et à l'ensemble des partenaires au développement pour leur soutien aux actions de protection des enfants et la promotion de leurs droits au Burkina Faso.

A tous les acteurs de protection de l'enfant, je salue l'engagement dont ils font montre au quotidien pour assurer l'effectivité des droits de l'enfant.

Pour finir , je voudrais en appeler au sens des responsabilités de toutes et tous afin qu'ensemble nous fassions du Burkina Faso un pays de paix , de cohésion et de justice favorable à l'épanouissement de nos enfants.

A toute fin utile, des numéros verts d'alerte et de dénonciation ouverts 24h/24h ont été institués afin de permettre le signalement des cas d'agression, de sévices corporels, d'abus sexuels, de traite des enfants et toute forme de violences commises sur les enfants. Ces numéros verts sont anonymes et gratuits : 116 et 80 00 12 87.

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Journées mondiales des toilettes et du lavage des mains : Le ministre Ousmane Nacro lance les travaux de construction de 50 000 latrines

Mon, 22/11/2021 - 09:45

Le Burkina Faso, à l'instar de la communauté internationale, a commémoré conjointement les journées mondiales des toilettes et du lavage des mains, le vendredi 19 novembre 2021 à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun. Cette célébration a été l'occasion de lancer officiellement la réalisation de 50 000 latrines et de 10 200 cabines d'assainissement communautaires, dans le cadre du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA).

La ville de Dédougou a abrité la cérémonie commémorative des journées mondiales des toilettes et du lavage des mains, le vendredi 19 novembre 2021. Placée sous le thème « Notre avenir est à portée de mains -avançons ensemble », la Journée mondiale de lavage des mains, célébrée chaque 15 octobre, a été commémorée en différé cette année. Celle des toilettes, célébrée chaque 19 novembre, a été placée sous le thème « La valeur des toilettes ».

Au niveau national, le ministère de l'Eau et de l'Assainissement a marqué ces journées par une série d'activités dont le lancement des travaux de construction de 50 000 latrines familiales au profit des populations de quatre régions du pays (Hauts-Bassins, Boucle du Mouhoun, Cascades et Sud-Ouest). Il y a eu aussi le lancement de la réalisation de 10 200 cabines d'assainissement communautaires dans le cadre du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) et la remise de matériel de lavage de mains aux personnes déplacées internes. Ce programme est cofinancé par la Banque mondiale et l'Etat burkinabè.

La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région.

L'édition 2021 est l'occasion d'interpeler l'opinion nationale et internationale sur le sous-financement des volets toilettes et systèmes d'assainissement, avec son lot d'impacts négatifs sur la santé, l'économie, l'environnement et les répercussions graves sur la vie des populations en général et des plus vulnérables en particulier.

Selon le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro, la commémoration couplée de ces journées représente une occasion pour informer le public sur le rôle crucial que jouent les ouvrages d'assainissement, et inciter les populations à l'adoption des bonnes pratiques d'hygiène. « En dépit des efforts de l'Etat et de ses partenaires, notamment la Banque mondiale, les indicateurs en matière d'accès à l'assainissement demeurent très faibles au Burkina Faso, avec un taux d'accès national en 2020 de 25,3%, dont 19,9% en milieu rural et de 38,6% en milieu urbain », a-t-il déclaré.

A en croire le ministre, la mise en œuvre du PAEA, soutenu par la Banque mondiale, a permis de réaliser plusieurs ouvrages d'assainissement au profit des populations. Il s'agit, en milieu urbain, de la construction et/ou la réhabilitation de plus de 18 000 latrines familiales et de 7 000 puisards domestiques dont certains ont été réalisés gracieusement au profit des familles qui accueillent des personnes déplacées internes dans les villes concernées. Il y a aussi la construction de 2 000 toilettes familiales en milieu rural au profit des déplacés internes et/ou de leurs familles d'accueil.

Le ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Ousmane Nacro

3,6 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des toilettes

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, MaÏmouna Mbow Fam, la Journée mondiale des toilettes a pour but de sensibiliser tous les acteurs et partenaires sur « la valeur des toilettes ». « Le thème de la présente Journée mondiale des toilettes nous interpelle tous à ne pas faiblir dans les efforts, afin que toutes et tous les Burkinabè aient un accès adéquat et durable à l'assainissement », a-t-elle lancé.

A l'écouter, cette journée est célébrée dans un contexte où environ 3,6 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à des toilettes gérées en toute sécurité. « Environ un demi-milliard de personnes continuent à déféquer en plein air, alors que l'accès à l'assainissement est mondialement reconnu comme un droit humain », a-t-elle déclaré, avant d'ajouter : « Chaque jour, près de 700 enfants de moins de cinq ans meurent de diarrhée dues à l'eau insalubre ou au manque d'hygiène et d'assainissement ».

La représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam.

Selon Maïmouna Mbow Fam, pour empêcher les maladies et les décès évitables, et transformer positivement la vie des populations, les gouvernements doivent se mobiliser, faire preuve de leadership, s'appuyer sur des innovations technologiques et se tourner vers des modèles innovants de prestations de service et de financement. Cela permettra sans doute d'atteindre l'objectif de développement durable 6.2 relatif à l'assainissement qui vise « d'ici à 2030, à assurer l'accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d'assainissement et d'hygiène adéquats ».

La visite des réalisations du Programme d'approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) dans la commune de Dédougou a mis fin à la commémoration des dites journées.

Yipénè NEBIE
Lefaso.net

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Attaque d'Inata : Bala Sakandé rend visite aux soldats blessés et annonce une enquête parlementaire

Mon, 22/11/2021 - 09:45

Le président de l'Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, s'est rendu, le vendredi 19 novembre 2021, au chevet des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) blessés lors de l'attaque d'Inata, pour s'enquérir de l'évolution de leur état de santé.

Accompagné de membres du bureau parlementaire et de présidents de groupes parlementaires, le président de l'Assemblée nationale est allé témoigner sa solidarité et celle de la nation entière aux blessés de l'attaque d'Inata. Il a aussi exprimé sa compassion et celle de la représentation nationale aux parents des éléments qui ont succombé.

Alassane Bala Sakandé s'est rendu respectivement au camp Général-Sangoulé-Lamizana et au camp de gendarmerie de Paspanga afin de remonter le moral des blessés qui y reçoivent des soins.

Pour le président du parlement, les soldats méritent une reconnaissance nationale. Il a donc demandé sur place que toutes les commodités soient accordées aux blessés afin qu'aucun d'entre eux n'ait à dépenser une quelconque somme de sa poche pour des soins. Loin des caméras et des micros, Bala Sakandé a écouté les confidences de certains blessés.

A l'issue de la visite, il a rassuré qu'une commission d'enquête parlementaire sera mise en place afin d'examiner la situation actuelle des attaques, et faire des propositions au gouvernement en vue d'une sortie de crise. Le président de l'Assemblée nationale a également promis de revenir avec l'équipe parlementaire pour des échanges francs. Il s'agira de discuter avec la hiérarchie militaire et avec les soldats eux-mêmes, afin de situer les rôles et responsabilités, recenser les problèmes et trouver ensemble des solutions.

Mais en attendant, l'Assemblée nationale a convié le gouvernement à s'expliquer sur la situation sécuritaire devant les députés, le mardi 23 novembre 2021.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
Lefaso.net

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Région des Cascades : Un projet en vue de développer la filière anacarde

Mon, 22/11/2021 - 09:40

L'Institut africain pour le développement économique et social - Centre africain de formation (INADES-formation Burkina) a organisé un atelier de lancement du Projet d'agriculture contractuelle pour un développement durable et équitable de la filière anacarde (PACFA). C'était à Banfora, le vendredi 19 novembre 2021, en présence des acteurs de la filière anacarde.

Le Projet d'agriculture contractuelle pour un développement durable et équitable de la filière anacarde (PACFA) a été mis en place dans le cadre du Projet d'agriculture contractuelle et de transition écologique (PACTE). Financé par l'Agence française de développement (AFD), l'Etat burkinabè, l'Union européenne et la Banque de développement allemande (KFW), le PACFA sera mis en œuvre par INADES-formation Burkina. Le projet couvre six communes de la région des Cascades pour la période 2021-2023. Ce sont les communes de Banfora, Tiéfora, Bérégadougou et Mangodara dans la province de la Comoé, et les communes de Niankorodougou et Loumana dans la province de la Léraba.

Les participants ont salué la mise en place du PACFA.

S'inscrivant dans la dynamique de faire de la filière anacarde un pôle de croissance dans la région des Cascades qui en est la première productrice, le PACFA, selon les initiateurs, vise à contribuer à la modernisation de la filière anacarde au niveau local.

La professionnalisation des acteurs à travers l'agriculture contractuelle ainsi que l'intensification agroécologie à destination du marché privé seront, entre autres, les enjeux du projet.

Isidore Della, directeur pays d'INADES-formation.

Le directeur pays d'INADES-formation Burkina, Isidore Della, a justifié le partenariat avec le PACTE pour la réalisation du PACFA, par les enjeux que présente la filière anacarde. « Ce projet répond aux préoccupations des coopératives qui sont dans la production de l'anacarde et qui font face aux problèmes de production en quantité. Ainsi, le PACFA entend soutenir les unités de transformation qui connaissent souvent des difficultés d'obtention de noix de qualité », a-t-il expliqué. Aussi, ce projet, a poursuivi M. Della, permettra de fédérer les actions pour que les coopératives de production et les usines de transformation puissent produire en quantité et en qualité.

Sié Roland Kam, le représentant du PACTE.

« Le projet devra renforcer les liens entre les producteurs et les acheteurs de la noix de cajou », a fait savoir Roland Sié Kam, le représentant du PACTE. La première mission du PACTE est de régler la problématique de la commercialisation. « Nous intervenons beaucoup dans la gestion des différents problèmes liés à la filière anacarde. Nous essayons aussi de gérer les différents aspects du marché », a renchéri M. Kam.

Pour la directrice de la SOTRIA-B, Minata Koné, ce projet va résoudre le problème d'approvisionnement en noix de cajou.

Minata Koné, directrice générale de la Société industrielle de transformation de l'anacarde (SOTRIA-B), a salué les initiateurs du projet qui, selon elle, va avoir un impact considérable pour la filière anacarde dans la région des Cascades. Son usine, selon ses dires, rencontre des difficultés d'approvisionnement. Mme Koné espère donc que le lien qui va s'établir entre les producteurs et les transformateurs permettra de pallier ce problème. « La forme actuelle de l'approvisionnement contractuelle qui sera mise en place va aider la SOTRIA-B à augmenter sa production, à employer plus de personnels et, pourquoi pas, atteindre sa capacité de production de 2 500 tonnes », s'est enthousiasmée la présidente-directrice générale de la première usine de transformation de noix de cajou dans cité du Paysan noir.

Inoussa BANDAOGO
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Bloqué à Kaya, le convoi militaire français est sur le point de rebrousser chemin sur Ouagadougou

Mon, 22/11/2021 - 09:33

Après deux jours de blocus sur le convoi français à l'entrée de Kaya à une centaine de kilomètres de la capitale Ouagadougou, des soldats français ont finalement procédé à tirs de sommation pour disperser la foule, selon l'agence d'information du Burkina.

Ces tirs ont malheureusement occasionné trois blessés. Un a été victime d'une fracture à la cheville, évacué à l'hôpital. Le deuxième a été touché à l'oreille et le dernier a reçu une balle dans la joue.

Le convoi essentiellement composé de militaires français était bloqué depuis jeudi 18 novembre 2021, par des manifestants à l'entrée de la ville. Après deux coups de feu, les manifestants se seraient dispersés mais ont vite repris position. Le bras de fer continue entre les deux protagonistes.

Le gouverneur de la région, Casimir Segueda, a annoncé, ce jour, au nom du gouvernement, que le convoi ne passera pas la nuit à Kaya. Il a demandé aux manifestants, de libérer le passage pour que le convoi rebrousse chemin sur la capitale (Ouagadougou) pour finalement quitter le territoire du Burkina Faso.

Lefaso.net
Source : AIB

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Inclusion financière dans un contexte d'insécurité : Dix mesures pour accroître l'accès des populations aux services financiers

Mon, 22/11/2021 - 09:30

La clôture de la session 2021 du cadre national de concertation des acteurs de l'inclusion financière a eu lieu ce 9 novembre 2021, à Ouagadougou. Au sortir de ce cadre national, six recommandations et quatre résolutions ont été retenues.

Durant deux jours, les participants au cadre national de concertation se sont penchés sur la situation de l'inclusion financière dans le contexte d'insécurité, afin d'accroître la résilience de l'offre des services financiers auprès des populations déplacées.
Six recommandations, ainsi que quatre résolutions, ont été retenues à la fin de ces échanges.

Les participants

Pour les recommandations, on peut noter l'institutionnalisation de cadres régionaux de concertations périodiques des prestataires des services financiers, le renforcement du réseau de distribution, l'éducation à l'utilisation de la monnaie électronique et la réduction des coûts de transactions par une facturation spéciale. Il y a aussi le renforcement du fonds de relance économique pour réduire la vulnérabilité des clients, l'intégration des indicateurs liés au secteur des assurance dans la création du taux de l'inclusion financière, la mise en place d'une coordination formelle des actions d'éducation financière sous l'égide du Secrétariat permanent pour la Promotion de l'inclusion financière (SP-PIF) et la mise en place d'un mécanisme pour inciter les sociétés d'assurance à la couverture des risques liés à la crise sécuritaire.

Dr Seglaro Abel Somé, secrétaire général du MINEFID, représentant le ministre en charge de l'économie, Lassané Kaboré

Constituer une base de données fiables et justifiées des crédits en souffrance afin de faciliter les requêtes auprès de l'Etat, œuvrer à l'assouplissement des conditions de financement du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour tenir compte du contexte sécuritaire, lutter contre la cavalerie financière par la mise en place de centrales régionales d'échanges d'informations sur le crédit et une adhésion progressive, développer et mettre en place des mécanismes de collaboration entre prestataires pour assurer la continuité des activités d'épargne et de crédit au profit des membres issus des localités ayant connu la fermeture des agences, sont entre autres les résolutions prises.

Le ministre en charge de l'Economie, Lassané Kaboré, représenté par le secrétaire général du ministère, Dr Seglaro Abel Somé, a invité les acteurs de ce cadre à traduire ces recommandations et résolutions en actes concrets sur le terrain, afin d'avoir un bilan plus expressif à la prochaine session.

Il a aussi rassuré de l'engagement du gouvernement à jouer sa partition pour l'atteinte des objectifs.

Lin Hien, secrétaire permanent pour la promotion de l'inclusion financière

Selon le secrétaire permanent pour la promotion de l'inclusion financière, Lin Hien, ces recommandations et résolutions seront déployées sous forme de plans d'actions.
Cette deuxième édition était placée sous le thème « Inclusion financière et situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles innovations pour un meilleur accès des populations aux produits et services financiers ? ».

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

MAG, une ONG britannique, recrute un(e) Assistant(e) Logistique

Mon, 22/11/2021 - 09:30

Poste : Assistant(e) Logistique
Lieu d'affectation : Ouagadougou – Burkina Faso
Date d'entrée en service : Dès que possible
Clôture de Candidature : 03/12/2021 – 17h00

Comment postuler : Formulaire à télécharger depuis la plateforme www.lefaso.net

Seuls les candidats sélectionnés seront invités pour l'entretien.

1. Présentation de MAG :

MAG est une ONG britannique spécialisée dans le déminage humanitaire et dans la gestion et la destruction des armes et des munitions, et opère actuellement dans 17 pays à travers le monde. MAG recherche un(e) Assistant(e) Logistique pour soutenir les activités de son bureau au Burkina Faso.

2. Rôle principale et Responsabilités :

• Appui logistique pour les petits achats liés au programme : Participer au processus d'approvisionnement du programme, demande et recueil de devis, passation des commandes, suivi des livraisons.

• Inventaire et gestion des biens : contrôle qualité – réceptionne les biens commandés et assure l'inventaire (consommable, fournitures bureaux, etc.).

• Gestion du transport : en charge de la gestion et du suivi des mouvements des personnes et des biens en conformité avec les procédures établies (tableaux des mouvements…).

• Gestion des véhicules (voitures, motos, générateurs, …) : assure l'approvisionnement et fait le suivi de la consommation de carburant et la maintenance, conduire la moto pour les courses logistiques ou selon certains besoins du programme MAG BF.

• Participer au test de conduite lors des recrutements de chauffeurs (si besoin).

• Entretien et maintenance générale : assure le suivi de l'entretien et la maintenance des bureaux, résidences.

• En collaboration avec l'équipe recherche des lieux pour les formations, ateliers ou pour l'hébergements du personnel.

• Point focal pour toutes les activités logistiques dont il/elle est responsable et assure le lien avec les fournisseurs et stations carburant.

• Rédige et soumets à son superviseur – selon des échéances définies – les différents rapports en lien avec les activités dont il est responsable : suivi d'approvisionnement, rapport de stock, consommation de carburant, et inventaires des immobiliers, compilation des rapports terrain etc.

• Archivage : responsable de l'archivage physique et électroniques des documents de la logistique en conformité avec les standards.

• Aider au chargement et déchargement des véhicules.

• Assurer l'intérim de ses collègues de la logistique durant leurs absences (congés, maladie, formation…) sur délégation du Responsable Régional des Programmes.

• Apporter des conseils à l'équipe pour toutes les questions liées à la logistique du Programme.

Tout le personnel d'encadrement doit assumer les fonctions générales suivantes :

• Travailler dans le cadre des valeurs fondamentales de MAG, la promotion de sa philosophie et de sa mission

• Œuvrer à la réalisation des projets et des objectifs du plan d'action annuel

• Veiller à la connaissance et au respect de toutes les politiques et procédures MAG et se tenir informer des activités de MAG

• Entreprendre et appliquer les connaissances acquises à partir des programmes de formation et de développement appropriés.

• Assumer le rôle d'une manière adaptée au contexte culturel et dans le cadre juridique local.

• S'assurer que toutes les procédures logistiques utilisées par le programme sont conformes aux lois et réglementations nationales/locales et internationales, ainsi qu'aux exigences des bailleurs de fonds.

Il s'agit d'un document non contractuel pouvant être modifié de temps à autre selon les circonstances. Cette description de poste est destinée à résumer les principales fonctions et responsabilités du poste ; ce n'est pas destiné à être une liste complète et exhaustive des tâches. Tout le personnel de MAG doit faire preuve de souplesse et de volonté pour effectuer des tâches appropriées en cas de besoin.

3. Profil du candidat

Exigences : Minimum BEPC ou plus

Expérience : Minimum deux (02) années d'expériences professionnelles en ONG (poste similaire ou autre)

Connaissance Informatique : Bonne connaissance et utilisation courante des logiciels bureautiques (Word, Excel, Outlook)

Connaissance linguistique : Excellente maitrise de la langue française et la connaissance de la langue anglaise serait un atout.

Qualité : Esprit de proposition et d'initiative, aptitude à travailler sous pression programmatique.

Le formulaire à remplir doit être retourné par courrier électronique à l'adresse suivante : rh.burkina@maginternational.org

La date de clôture de l'offre d'emploi est fixée au 3 décembre 2021 – 17h00

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un chargé d'information au compte du Système des Nations Unies au Burkina Faso

Mon, 22/11/2021 - 09:30

Poste : Chargé d'Information,

Grade : NOC

Structure : Nations Unies Burkina Faso

Lieu d'affectation : Ouagadougou

Date limite de candidature : 30 Novembre 2021

Pour les informations relatives

• Aux responsabilités liées au poste
• Aux compétences requises
• Au niveau d'étude requis
• A l'expérience professionnelle requise
• Aux connaissances requises
• A la méthode d'évaluation

Veuillez consulter ce lien : https://bit.ly/UNBFNIO

Categories: Afrique

Burkina : 13 commissions spécialisées pour l'organisation du forum national de la réconciliation

Mon, 22/11/2021 - 09:01

Le Mercredi 16 Novembre 2021, le Conseil des Ministres a adopté un décret, portant création, composition, attributions et fonctionnement du Comité National d'Organisation du Forum National de Réconciliation.

La mise en place de ce Comité s'inscrit dans la perspective de la tenue du Forum national de Réconciliation, prévu du 17 au 23 Janvier 2022.

Le Comité National d'Organisation (CNO) a pour mission l'organisation pratique et la coordination de toutes les activités entrant dans le cadre de la tenue effective du Forum National de Réconciliation.

Le Comité national est dirigé par une Cellule de Coordination, présidée par le Ministre en charge de la Réconciliation.

Il comprend les 13 commissions spécialisées suivantes :

Commission Secrétariat et Documentation ;
Commission Accréditation ;
Commission Thème ;
Commission Finances ;
Commission Sécurité ;
Commission Presse et Communication ;
Commission Protocole ;
Commission Infrastructures et Matériels ;
Commission Transport et Logistique ;
Commission Animation ;
Commission Accueil et Hébergement ;
Commission Restauration ;
Commission Santé.

Dans chacune de ces commissions siégeront des représentants des ministères, de la classe politique, des autorités coutumières et religieuses, des femmes, des jeunes, des OSC, des personnes âgées, des personnes vivant avec un handicap, etc...

Les différentes structures choisies pour siéger au sein du Comité National d'Organisation, seront invitées à désigner leurs représentants, qui seront nommés par arrêté du Ministre en charge de la Réconciliation.

Le Ministre d'Etat, Ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, se félicite de la prise de ce décret, qui marque une étape importante dans l'organisation du Forum National de Réconciliation.
Il se réjouit à l'avance, de pouvoir travailler avec toutes celles et tous ceux qui seront désignés par leurs structures, pour siéger au sein de ce Comité.

Ouagadougou le 18 Novembre 2021

Le service de Presse et de Communication du Ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale

Pour le Ministre d'Etat P/O
Le Chef de Service Communication

Issouf ZABSONRE
Chevalier de l'Ordre national de l'Etalon

Categories: Afrique

Recrutement de la 6e promotion d'étudiants en Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG)

Mon, 22/11/2021 - 09:00

Le Président de l'Université Thomas SANKARA informe le public (Etudiants et Professionnels) du recrutement de la 6ème promotion d'étudiants en Master professionnel en Développement local et gestion des collectivités territoriales (DEVLOG), à former à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) pour la rentrée 2021-2022.

Cette formation est ouverte aux titulaires d'un diplôme de niveau licence (BAC + 3) en économie, droit, sociologie, géographie, ou de tout autre diplôme équivalent.
Le Master pro Développement local et gestion des collectivités territoriales s'adresse à un public large de responsables exerçant des fonctions diverses au sein des instances internationales, nationales ou locales, aux acteurs des politiques publiques locales et responsables de collectivités territoriales, aux économistes, juristes, géographes et sociologues parties prenantes au développement local et à la gestion des collectivités territoriales, tout public intéressé par un perfectionnement dans ce domaine.

Les candidats doivent déposer un dossier de candidature adressé à Monsieur le Président de l'Université Thomas SANKARA comprenant :
une demande manuscrite timbrée à 200 FCFA adressée à M. le Président de l'Université Thomas SANKARA ;
la copie légalisée des diplômes depuis le baccalauréat ;
une lettre de motivation exprimant clairement les objectifs poursuivis et le projet professionnel ;
toute attestation d'expérience professionnelle pertinente (le cas échéant) délivrée par le supérieur hiérarchique du candidat ;
un curriculum vitae (avec un numéro de téléphone et une adresse électronique) ;
un reçu de paiement des frais de dossier (non remboursables) d'un montant de 15.000 FCFA délivré par l'Agence comptable de l'Université THOMAS SANKARA.

Durée de la formation : 18 mois

Dépôt des dossiers de candidature :
Les candidats devront déposer leurs dossiers physiques à l'Institut de Formation Ouverte à Distance (IFOAD) sis à l'Université Thomas SANKARA ou envoyer par e-mail à : ifoad@ifoad-uo2.net

Période de dépôt de candidature : du 16 au 30 novembre 2021.

Date de publication des résultats de sélection : 03 décembre 2021 par affichage à l'Université Thomas SANKARA, sur les sites de l'IFOAD et de l'UTS : www.ifoad-uo2.net ; www.uts.bf et sur la page facebook de l'UTS.

Début des cours : 06 décembre 2021.
Frais de formation : les frais de formation d'un montant d'un million six cent trente-neuf mille huit cent quatre-vingt-douze (1 639 892) francs CFA seront versés en deux ans :

• 1ère année (M1) : huit cent dix-neuf mille neuf cent quarante-six (819 946) francs CFA à raison de quatre cent quatre-vingt-onze mille neuf cent soixante-huit (491 968) francs CFA à verser au plus tard le 14 mars 2022 et de trois cent vingt-sept mille neuf cent soixante-dix-huit (327 978) francs CFA à verser au plus tard le 29 avril 2022 ;

• 2ème année (M2) : huit cent dix-neuf mille neuf cent quarante-six (819 946) francs CFA à raison de quatre cent quatre-vingt-onze mille neuf cent soixante-huit (491 968) francs CFA à verser au plus tard le le 25 novembre 2022 et trois cent vingt-sept mille neuf cent soixante-dix-huit (327 978) francs CFA à verser au plus tard le 28 avril 2023.

Frais d'inscription : En plus des frais de formation, les candidats retenus pour le Master doivent s'acquitter des frais d'inscription suivants selon leur statut respectif :

• 15 000 francs CFA pour les étudiants de la zone UEMOA ;
• 50 000 francs CFA pour les travailleurs ressortissants de l'UEMOA ;
• 250 000 francs CFA pour les candidats hors zone UEMOA.

Attention ! : Une fois la formation commencée, il ne sera plus possible au candidat sélectionné d'annuler sa participation et de se faire rembourser, quelle que soit la raison de ce désistement.

Pour de plus amples informations, prendre contact avec le :
Secrétariat de l'IFOAD
Tél : 63 28 28 74
e-mail : ifoad@ifoad-uo2.net.

Le Président

Pr Adjima THIOMBIANO

Chevalier de l'Ordre des Palmes académiques

Chevalier de l'OIPA/CAMES

Categories: Afrique

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