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Updated: 6 days 22 hours ago

Compte-rendu des travaux de l'Assemblée Générale Ordinaire de l'Institut 2iE

Mon, 28/02/2022 - 13:05

Les membres de l'Institut 2iE représentant les États-membres et les institutions partenaires étaient en Assemblée Générale Ordinaire en mode hybride (présentiel et visio-conférence) le vendredi 18 février 2022, sous la présidence de Sa Majesté Aboubakary ABDOULAYE, Président du Conseil d'Administration.

L'Assemblée Générale s'est penchée sur les sujets inscrits à son ordre du jour :

Rapport du Conseil d'Administration du 17 février 2022 à l'Assemblée Générale

Approbation des comptes 2020

Approbation du projet de Budget 2022

Renouvellement du Mandat des Administrateurs

Questions diverses.

A l'unanimité de ses membres, l'Assemblée Générale a validé le rapport du Conseil d'Administration, approuvé à titre de régularisation les comptes 2020 ainsi que le projet de budget 2022. L'Assemblée Générale a fait des recommandations sur le processus de renouvellement du mandat des administrateurs et sur des questions diverses.

L'Assemblée générale a pris acte de la désignation du Professeur Isabelle GLITHO à la présidence du Conseil pédagogique et scientifique et a pris une motion de remerciement à l'endroit du Professeur Ramata LY-BAKAYOKO qui a achevé son mandat en tant que Présidente du Conseil scientifique de l'Institut 2iE.

@Communication/2iE

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : La Coordination nationale pour une transition réussie réaffirme son soutien au MPSR

Mon, 28/02/2022 - 13:04

Après sa première assemblée générale tenue le 12 février dernier à Ouagadougou, c'est dans la ville de Sya que la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR) a déposé ses valises. Elle était face à la population bobolaise le dimanche 27 février 2022, pour réaffirmer, une fois de plus, son soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Avoir une transition réussie qui va aboutir à des élections au Burkina Faso, c'est le souhait de la Coordination nationale pour une transition réussie (CNTR). Pour cela, la coordination invite le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration à rassembler les forces vives autour des priorités de la transition à savoir « une transition à durée raisonnable de 24 mois, inclusive et pacifique ». Elle l'a fait savoir au cours de son assemblée générale tenue à Sya.

Au cours de cette rencontre avec la population de Bobo-Dioulasso, la coordination a exigé une transition qui mettra en place un « gouvernement de transition largement acceptable dont la mission principale est la pacification du pays, le retour des personnes déplacées internes et l'organisation d'élections libres, transparentes et équitables ». La CNTR a également affiché son ambition d'apporter sa contribution de façon objective à la bonne gouvernance, en vue d'un retour à une véritable démocratie au Burkina Faso.

Le coup d'Etat du MPSR salué par la coordination

En effet, depuis le 24 janvier dernier, le Burkina Faso est dirigé par le MPSR, avec à sa tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. Pour le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda, cette prise de pouvoir est salvatrice et légitime. Car il estime que l'avènement du MPSR est la conséquence naturelle et inévitable de la mal gouvernance tous azimuts du pouvoir déchu.

Les militants et sympathisants de la CNTR de Bobo-Dioulasso sont sortis nombreux pour réaffirmer leur soutien au MPSR

« Ainsi, le tâtonnement, le laxisme, la fébrilité dans la prise des actions et la couardise se sont tristement conjugués pour ériger le terreau macabre de l'hécatombe sur les différents théâtres des opérations et faire de notre territoire une loque territoriale avec un effectif de déplacés internes jamais enregistrés au pays », s'est indigné Pascal Zaïda. Selon lui, le pouvoir déchu avait réuni tout le ferment de sa chute. C'est pourquoi, dit-il, « ni l'avènement du MPSR, ni la ferveur légitimante qui l'a accueilli ne nous ont point surpris ».

Regroupées ainsi au sein d'une coordination, ces personnes se donnent pour mission la veille citoyenne, afin que le pays puisse traverser cette étape de son histoire sans écueils. La CNTR est un regroupement d'organisation de la société civile qui a pour but d'accompagner cette transition dirigée par le MPSR dans ses missions de gouvernance, de pacification du territoire national. Un mois après l'avènement du MPSR, Pascal Zaïda et ses hommes disent avoir noté avec grande lucidité, l'accomplissement d'actions au plan de la gouvernance sécuritaire et au plan économique et juridico-politique.

« Si des succès ont été enregistrés sur certains théâtres des opérations, il faut aujourd'hui déplorer que la ville de Djibo soit presque découpée du pays du fait d'une prise en otage de toute la ville où la horde de barbares dicte sa loi. C'est pour nous, l'occasion d'appeler vivement les nouvelles autorités à ne ménager aucun effort ni moyen pour libérer Djibo, afin de permettre un retour des populations des agglomérations qui se sont entassés dans le centre-ville », a laissé entendre le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda.

Le porte-parole de la coordination, Pascal Zaïda

Au cours de son assemblée générale, le regroupement d'OSC a décliné ses objectifs et fait des recommandations au MPSR. A cet effet, Pascal Zaïda invite les nouvelles autorités à être plus ferme sur les cas de corruption, à travailler à réduire significativement le train de vie de l'Etat et à avoir une meilleure gestion des deniers publics. La CNTR suggère également un large consensus des acteurs sur le choix des réformes à opérer pour éviter, dit-elle, « des blocages préjudiciables à la transition ». C'est dans ce sens que la coordination dit apporter son soutien au MPSR pour l'atteinte de ses objectifs.

Pascal Zaïda a expliqué pourquoi le choix de Bobo-Dioulasso. « Nous sommes à Bobo pour apporter le même message à l'endroit de la population sur le processus de la transition en cours. Cela veut dire que nous sommes des acteurs du MPSR et nous apportons notre soutien aux nouvelles autorités. Nous voulons être une boussole et un régulateur de la transition. Nous ne pouvons qu'accompagner le MPSR et demander l'indulgence de la population pour la réussite de cette transition », a-t-il lancé. Pour la CNTR, l'ouverture de cette nouvelle époque est une occasion offerte au peuple burkinabè pour renouveler son histoire politique.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pétanque Open international de Saly : Le club Sountong nooma célèbre ses héros

Mon, 28/02/2022 - 13:00

Le club Sountong nooma du Burkina a participé au tournoi Open international de Saly, au Sénégal, du 18 au 20 février 2022, où il est sorti victorieux sur 156 triplettes en provenance de 11 pays africains et 5 européens. Pour honorer ses héros que sont Moustapha Bagayan dit « Tabré », Alassane Compaoré, Théodore Zangré et le coach Abdoul Razack Koanda, le club a organisé une cérémonie à leur intention le 26 février dernier à son quartier général à Ouagadougou.

Toute la grande famille bouliste a été conviée à cette cérémonie car le club Sountong nooma a représenté le Burkina à ces joutes internationales. Ils étaient les ambassadeurs du pays. Plusieurs présidents de clubs étaient là, des membres de la Fédération burkinabè de pétanque, de la Ligue régionale du Centre. Le directeur général des loisirs, Vouhoun Tamini a représenté le ministère des Sports et des loisirs (MSL). Plusieurs interventions ont été faites par les représentants des différentes structures.

Elles ont toutes loué l'investissement du président du club, El hadji Boureima Koanda, pour la promotion de la pétanque et surtout salué l'initiative de dépêcher des joueurs à Saly pour représenter le Burkina. A leur suite, le représentant du MSL a félicité les héros de Saly. « Je suis là au nom du secrétaire général du MSL, pour traduire notre disposition à toujours accompagner la pétanque car c'est vraiment une discipline en plein essor aux quatre coins du Burkina. Nous félicitons les joueurs pour leur bravoure. Vous avez élevé le drapeau du pays lors de cette grande compétition. Nous saluons les efforts du président du club, M Koanda qui ne ménage aucun effort pour le rayonnement de la pétanque », a-t-il dit.

Le club Pétanque Boulenciel de France, n'a pas fait le poids en finale face à Sountong nooma

Le président du club, Boureima Koanda, s'est réjoui de la mobilisation de la famille des boulistes à cette célébration du sacre de Saly. Il a fait comprendre que c'est l'amour de la pétanque, l'amour du pays, l'amour de la jeunesse qui l'ont guidé à faire ce sacrifice. Et de poursuivre en relevant que l'idée c'était d'abord d'envoyer les joueurs aller chercher de l'expérience en se frottant aux grands joueurs. Il ne pensait pas que les joueurs allaient faire plus que cela, en allant chercher le trophée.

Le président du club Sountong nooma, Boureima Koanda, il a agi selon lui par amour de la pétanque, du pays, et de la jeunesse

A la suite de toutes les interventions, les héros de Saly ont été présentés à l'assemblée avec leurs trophées en mains. Le capitaine Moustapha Bagayan dit « Tabré », par ailleurs joueur AJSB en pétanque de la saison 2021, s'est exprimé. « Nous remercions toute l'assemblée, pour cette mobilisation, déjà vous l'aviez faite à notre arrivée à l'aéroport en nous accueillant en grande pompe. Et aujourd'hui encore vous êtes là. C'était une grande compétition, je dirai une mini coupe du monde. Grâce à vos prières, nous avons bataillé parmi plus de 150 triplettes pour parvenir à la finale que nous avons remportée face au club Pétanque Boulenciel de France par 13-7 », a-t-il confié.

Le directeur général des Loisirs, Vouhoun Tamini a traduit les félicitations du ministère des Sports et des loisirs aux joueurs et au président du club pour avoir porté haut les couleurs du pays au Sénégal

En rappel Sountong nooma est un jeune club qui existe depuis huit ans à peine. Il a été créé en 2014, mais déjà il compte parmi les plus performants du pays. Pour la saison 2020-2021, le club a pris part à 31 compétitions. Il en a remporté 21, dont tous les trophées majeurs. Seul le trophée du championnat national manque à son palmarès. Il a été du reste finaliste malheureux en 2021. Le trophée international qu'il vient de remporter en ce début d'année augure d'une nouvelle saison, avec en ligne de mire, le titre de champion national.

Barthélemy KABORE

Categories: Afrique

Coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo : L'Institut des sciences du sport et du développement humain remporte la septième édition

Mon, 28/02/2022 - 13:00

L'Institut des sciences du sport et du développement humain a remporté, dans la soirée du jeudi 24 février 2022, la septième édition de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo en battant l'Unité de formation et de recherche en Sciences exactes et appliquées (SEA) par un but à zéro.

Pour la septième édition, la finale de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo a opposé l'ISSDH, tenant du titre, à l'UFR-SEA. En deux fois 25 minutes, les deux équipes ont servi du spectacle aux responsables sportifs de l'université Joseph Ki-Zerbo et aux nombreux invités pour la circonstance.

Défendant son titre, l'ISSDH n'a pas mis du temps pour imposer le rythme à l'adversaire s'offrant le plus souvent les occasions de buts. Dans le premier quart d'heure du match, les étudiants de l'ISSDH comptabilisaient déjà trois occasions de buts sans succès. Tirés de leur prudence, les étudiants de SEA essaient à plusieurs reprises d'apporter la réplique aux assauts répétés. Là aussi sans succès.

Le président de l'université Joseph KI-Zerbo donnant le coup d'envoi de la finale

Les deux formations vont à la pause sur le score nul de zéro but partout. A la reprise, l'empoignade repart de plus belles avec cette fois-ci une plus grande détermination de l'UF-SEA. Finalistes malheureux à la précédente édition face à l'ISSDH, les étudiants de SEA voulaient prendre leur revanche cette année. Mais dans leur grande envie de gagner, ils ont fini par se découvrir à l'arrière offrant la possibilité à l'adversaire de leur planter un but assassin à une minute de la fin du temps règlementaire.

L'histoire se répète pour les étudiants de l'ISSDH qui remportent pour la deuxième fois consécutive la compétition et la troisième fois depuis le début de leur participation. « Nous avons voulu remporter ce trophée pour la troisième fois pour confirmer que nous sommes les plus forts. Aussi, nous avions promis ce trophée au directeur dans le but de lui souhaiter une bonne et heureuse année 2022 », a expliqué Jean Gustave Thiombiano, capitaine ISSDH.

Pr Rabiou Cissé, président de l'université Joseph KI-Zerbo

Onze disciplines retenues pour la compétition

La septième édition de la coupe du président de l'université Joseph Ki-Zerbo a enregistré la participation d'athlètes issus des cinq Unités de formation et de recherche et des six instituts. Ils ont pris part aux compétitions organisées dans onze disciplines sportives que sont entre autres le football, la course, la lutte traditionnelle, le volleyball, le handball, le judo, le karaté, etc.

Les étudiants de l'ISSDH célébrant leur victoire par la danse

La coupe poursuit plusieurs objectifs, selon le patron de la plus grande université du Burkina Faso. « Par cette compétition, nous voulons d'abord détecter les différents talents dans les différentes disciplines sportives. Ça va permettre aux enfants de pouvoir développer leurs talents sur le plan physique, psychique. Ce qui peut améliorer les résultats au niveau des études », a indiqué Pr Rabiou Cissé, président de l'université Joseph KI-Zerbo.

La finale a enregistré la présence de nombreux invités

Les meilleurs dans les différentes disciplines ont été récompensés avec des médailles et des trophées. Le rendez-vous a été pris pour la huitième édition prévue pour se dérouler l'année prochaine.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

Categories: Afrique

Multimédia : Les débouchés en journalisme

Mon, 28/02/2022 - 12:00

A la télévision ou à la radio, le journalisme regroupe plusieurs branches de métiers. Il y a entre autres le métier de reporter, de documentaliste, d'animateur ou de chroniqueur, de présentateur et bien d'autres.

Video youtube : https://youtu.be/jVZGV7fqKzc
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Categories: Afrique

In memoria : Madame GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

Mon, 28/02/2022 - 11:30

« Nul ne meurt si son souvenir demeure intact dans la mémoire des siens »
1er mars 2017 – 1er mars 2022
Voilà cinq (5) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa servante :
Madame GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

A l'occasion de ce triste anniversaire,
Les grandes familles SALKREO, GUERANDI au Cameroun ;
Les familles KOWE, DOUBOU, et CISSE au Burkina Faso ;
prient ceux qui l'ont connue et aimée à s'unir à elles dans la prière et/ou en pensée pour le repos de son âme.

Que le Dieu tout puissant vous bénisse et vous récompense au Centuple de vos bienfaits.

UNION DE PRIERES !!!

Categories: Afrique

Drame de Gongombiro : La Croix rouge chinoise offre environ 29 000 000 de francs CFA pour la prise en charge des victimes

Mon, 28/02/2022 - 10:30

Suite aux évènements malheureux qui se sont déroulés le lundi 21 février 2022, sur le site d'orpaillage de Gongombiro dans la région du Sud-ouest ; la Croix rouge chinoise manifeste un geste de solidarité envers son homologue du Burkina Faso.

La Croix rouge chinoise, à travers l'ambassade de la République populaire de Chine au Burkina Faso, a fait un don de 50 000 dollars US, soit 28 900000 francs CFA, à la Croix rouge burkinabè en vue de contribuer à la prise en charge des populations victimes du sinistre de Gongombiro.

La cérémonie de remise de ce don qui s'est tenue dans la matinée du vendredi 25 février 2022, a connu la présence de l'ambassadeur, Li Jian, représentant la Croix rouge chinoise, de Assane Tamboura, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l'extérieur et de Lazare Zoungrana, secrétaire général de la Croix rouge burkinabè et ses collaborateurs.

L'ambassadeur a tout d'abord exprimé sa compassion en faveur des victimes de l'explosion. Il a également rassuré les autorités en charge de la gestion d'urgence de ce drame, quant au soutien de la Chine en ces termes : « je tiens à vous exprimer toute notre compassion, et vous dire que vous n'êtes pas seuls face à cette douleur ».

Il a notifié par la suite que la Chine et le Burkina Faso mènent tous deux le même combat, celui de mettre la population à l'abri du danger tout en la maintenant en bonne santé. Pour ce qui est du partenariat, il a signifié que les deux pays redoubleront d'efforts pour que les peuples ressentent davantage les fruits de cette relation d'amitié qui ne date pas d'aujourd'hui. Pour clore son propos, l'ambassadeur a remis un chèque de 28 900 000 francs CFA au secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères.

Pour Assane Tamboura, il est important de témoigner sa reconnaissance au partenaire chinois qui n'hésite pas à manifester son soutien à chaque fois que le besoin se fait ressentir. Il a souhaité par la suite que cette coopération perdure pour que les deux peuples puissent profiter de cette belle amitié. M. Tamboura a par la suite remis le don à la Croix rouge burkinabè.

Au nom de la famille Croix rouge, Lazare Zoungrana, a remercié le donateur car pour lui, cela fait longtemps que la Croix rouge burkinabè avait besoin d'aide dans ses différentes missions. Il a précisé que la Croix Rouge chinoise s'est toujours montrée ouverte et dynamique dans toutes les actions qu'ils ont eu à mener ensemble. Il n'a pas oublié de souligner que la Chine est le pays qui apporte un plus grand appui au Burkina faso dans la lutte contre la covid 19 et le premier partenaire à réagir face à ce drame de Gongombiro. Ce qui est à saluer. Selon le responsable de la Croix rouge burkinabè, trois actions avaient été déjà identifiées en vue d'agir efficacement sur la situation dramatique de Gongombiro.

Il s'agit de soutenir les hôpitaux qui ont pris en charge les victimes surtout en termes de médicaments pour que le traitement des soins puisse continuer progressivement, appuyer financièrement les familles qui ont été endeuillées et apporter également un appui psychologique des experts de la Croix rouge burkinabè aux personnes touchées moralement. Pour finir, le secrétaire général de la Croix rouge burkinabè, a lancé un appel à les soutenir. Car seul, dit-il, il leur est difficile de réussir la mission sans les aides des partenaires nationaux et internationaux.

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Categories: Afrique

Avis d'appel d'offres pour la sélection d'un cabinet pour l'étude portant élaboration d'un cadre de référence d'analyse financière des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA

Mon, 28/02/2022 - 10:00

La Directive N°01/2011/CM/UEMOA de la Commission de l'UEMOA a doté les Etats membres du Régime Financier harmonisé des Collectivités territoriales ainsi que de deux annexes constituées par la nomenclature budgétaire harmonisée et le plan comptable harmonisé des Collectivités territoriales.

A ce jour, six (6) pays sur huit (8) ont pu transposer la Directive dans leur législation nationale. L'analyse financière des Collectivités territoriales est un enjeu extrêmement important pour l'ensemble des acteurs, aux échelles locales, nationale et régionale. Elle permet d'apprécier les forces et les faiblesses de la situation financière des Collectivité territoriales, d'évaluer leur capacité à faire face à leurs engagements financiers et donner une idée de leurs marges de manœuvre financières. Elle peut orienter la politique nationale et régionale en matière de finances locales.

En collaboration avec la Commission de l'UEMOA et avec la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP) du Mali, le Projet de Renforcement des Compétences Régionales en matière de Décentralisation en Afrique de l‘Ouest, de la Coopération technique allemande et mise en œuvre par la GIZ, envisage le recrutement d'un cabinet d'étude pour l'élaboration d'un cadre de référence d'analyse financière des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA.

L'objectif principal de cette étude est de disposer d'un cadre de référence d'analyse financière rétrospective et prospective des collectivités territoriales.
Les pays concernés par l'étude sont les 08 pays membres de l'UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et la Mauritanie.

Le présent avis d'appel est lancé pour recruter un prestataire de services à cet effet.

La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres.
Les cabinets intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse dao-benin@giz.de avec en objet « Dossier N° 83403106 Sélection d'un cabinet pour l'Etude portant élaboration d'un cadre de référence d'analyse financière des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA ».
La demande devra contenir le nom, contacts et N° IFU de la structure.

Les offres rédigées en langue française doivent être envoyées en version PDF à l'adresse dao-benin@giz.de avec en objet « Offre N° 83403106 Sélection d'un cabinet pour l'Etude portant élaboration d'un cadre de référence d'analyse financière des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA » au plus tard le Jeudi 17 Mars 2022 à 12 heures 00 minutes GMT.

Categories: Afrique

In memoria : GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

Mon, 28/02/2022 - 07:30

« Nul ne meurt si son souvenir demeure intact dans la mémoire des siens »

1er mars 2017 – 1er mars 2022

Voilà cinq (5) ans qu'il a plu au Seigneur de rappeler à lui sa servante :
Madame GUERANDI née MAIWORE Elisabeth

A l'occasion de ce triste anniversaire,

Les grandes familles SALKREO, GUERANDI au Cameroun ;

Les familles KOWE, DOUBOU, et CISSE au Burkina Faso ;

Prient ceux qui l'ont connue et aimée à s'unir à elles dans la prière et/ou en pensée pour le repos de son âme.

Que le Dieu tout puissant vous bénisse et vous récompense au Centuple de vos bienfaits.

UNION DE PRIÈRES !!!

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ISTIC : Les Master class, des pratiques professionnelles de choix du 22 février au 11 avril 2022

Fri, 25/02/2022 - 17:00

L'Institut des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ISTIC) est une école de formation en journalisme, en communication et en technique des médias. Après deux ans de formation, l'ISTIC donne l'opportunité à ses stagiaires (journalistes, communicateurs et techniciens des médias) de se former sur les métiers du journalisme et de la communication.

Les Master Class sont une occasion pour les stagiaires de l'ISTIC en fin de formation, de se perfectionner et de mettre en pratique tout ce qu'ils ont appris durant ces deux années de formation. Cette activité a pour objectif de mettre les stagiaires en situation de profession. C'est dans cette optique que, chaque année, l'ISTIC organise des Masters Class.

Les Master Class sont une pratique professionnelle de choix à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ISTIC). Débutés depuis le 22 février 2022 et les master class de cette année prendront fin le 05 mars 2022.

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Formation Témoignage ISCOM : Se former aux métiers du numérique à ISCOM Burkina

Fri, 25/02/2022 - 16:05

Aujourd'hui il est plus que nécessaire d'avoir une certaine connaissance et maîtrise du digital. Que l'on soit professionnel ou futur étudiant, se former dans les métiers de la communication, la publicité, le journalisme et l'informatique est désormais possible à l' Institut Supérieur de la Communication et des Multimédia ( ISCOM).

Video youtube : https://youtu.be/MGZHU1E7D90
Fiche d'etablissement ISCOM sur le site : https://legrandfrere.bf/etablissement/institut-superieur-de-la-communication-et-multimedia-iscom/

Tout savoir sur l'orientation scolaire et professionnelle sur Le Grand Frère en cliquant : https://legrandfrere.bf/

Categories: Afrique

Burkina : Le REN-LAC demande l'audit des secteurs ministériels de la sécurité et de la défense

Fri, 25/02/2022 - 15:01

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) demande, dans la déclaration qui suit, un audit des secteurs ministériels de la sécurité, de la défense et des collectivités territoriales. Le REN-LAC se dit convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.

« Ce jeudi 24 février 2022 fait un mois jour pour jour que notre pays, le Burkina Faso, vit de nouveau sous le joug d'un régime militaire, après la courte période de régime civile dirigé par Roch Marc Christian KABORÉ et son parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Tout est parti de la nuit du 22 au 23 janvier où les Burkinabè se sont réveillés au petit matin avec des tirs nourris dans certaines casernes militaires du pays. Aux rumeurs de mutineries rapidement véhiculées par les autorités, se sont substituées celles d'un coup d'État militaire. Ces rumeurs seront par la suite confirmées au soir du lundi 24 janvier, lorsqu'un groupe de militaires se réclamant du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) annonçait à la Télévision nationale avoir pris le pouvoir et mis aux arrêts le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORÉ, dissout le Gouvernement ainsi que l'Assemblée nationale et suspendu la constitution.

Par ailleurs, il déclarait que ce coup d'État s'était déroulé sans effusion de sang. Mais aujourd'hui, il s'avère qu'on a enregistré deux morts et une dizaine de blessés.
Présidé par le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, le MPSR justifiait ce coup de force par « la dégradation continue de la situation sécuritaire et l'incapacité manifeste du pouvoir de M. Roch Marc Christian KABORÉ à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation ».

À l'analyse, force est de constater que les six dernières années du régime KABORÉ ont été marquées par une mauvaise gouvernance, bafouant les fortes aspirations du peuple burkinabè à un changement qualitatif après l'insurrection populaire d'octobre 2014 et la résistance populaire victorieuse au coup d'État de septembre 2015. Cette gouvernance chaotique, sur fond de corruption à ciel ouvert, a favorisé l'exacerbation de la crise sécuritaire avec des pans entiers du territoire national qui échappent actuellement au contrôle de l'État.

Depuis 2015, la crise sécuritaire a causé plus de 2000 victimes civiles et militaires et environ un million et demi de déplacés internes. Pourtant, le REN-LAC n'a cessé d'interpeller le Président déchu et ses différents gouvernements sur la nécessité d'impulser une dynamique de bonne gouvernance, empreinte d'exemplarité, au sommet de l'État. À ce titre, on peut citer sans être exhaustif :

la transmission d'un mémorandum sur l'état de la gouvernance au Chef de l'État en mars 2018 ;

l'envoi de deux lettres d'interpellation au Chef de l'État en novembre 2019 et en avril 2020 sur l'état de la lutte anti-corruption ;

l'organisation, avec l'Autorité supérieure de Contrôle d'État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), d'une tribune d'interpellation des trois pouvoirs constitutionnels sur la lutte contre la corruption en novembre 2021.

Toutes ces interpellations citoyennes sont restées sans suite, ouvrant la voie royale à un dixième putsch militaire, selon les cas dénombrés, dans l'histoire de notre pays, sous la conduite cette fois du MPSR.

En tant qu'organisation attachée aux valeurs et aux principes cardinaux de l'État de droit, le REN-LAC désapprouve le coup d'État comme moyen d'accession au pouvoir. De fait, il condamne ce coup de force du MPSR qui constitue un facteur de recul démocratique, en ce sens qu'il dénie au peuple sa capacité à s'organiser pour imposer aux dirigeants la prise en compte de ses aspirations profondes.

Nous notons que dans leurs discours, les autorités du MPSR indiquent que si les priorités sont nombreuses, la principale demeure la lutte contre le terrorisme pour la « restauration » de l'intégrité territoriale. Toutefois, le REN-LAC reste convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.

Dans cette optique, les secteurs ministériels dont ceux de la sécurité et de la défense ainsi que les collectivités territoriales doivent être urgemment audités pour faire la lumière sur leurs gestions précédentes, afin d'ouvrir les chantiers d'une nouvelle gouvernance bâtie sur la transparence et la redevabilité. L'exemplarité doit être le leitmotiv de l'action gouvernementale et de tous ceux appelés à assumer des responsabilités quelconques à quelque niveau que ce soit.

Malheureusement, ce qu'il nous a été donné de voir ces derniers temps, avec notamment les entorses juridiques qui ont entouré la prestation de serment du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA comme Président du Faso devant le Conseil constitutionnel, de même que les agitations actuelles de certaines Organisations de la Société civile (OSC) appelant à soutenir le MPSR, nous laisse perplexe quant à un changement de paradigme pour une gouvernance conforme aux aspirations populaires.

Faut-il rappeler au MPSR que, tout comme la corruption électorale décriée qui enlève toute légitimité aux dirigeants élus pour gouverner la cité, les mobilisations populaires suscitées çà et là par les différents pouvoirs ont suffisamment démontré leur limite, depuis 2013, en tant qu'indicateur véritable de l'adhésion populaire à l'action gouvernementale ?

En tout état de cause, le REN-LAC ne ménagera aucun effort pour jouer pleinement sa partition, en tant qu'organisation dont la vision est l'avènement d'une société burkinabè engagée, dans son ensemble, pour la défense et la promotion de l'intégrité et de la bonne gouvernance. Il œuvrera toujours pour l'éveil des consciences en vue de renforcer la veille et le contrôle citoyens de l'action publique, seule arme efficace pour une gouvernance vertueuse.

Fait à Ouagadougou le 24 février 2022

Le Secrétariat exécutif

Categories: Afrique

La FCPB n'a mandaté aucun Cabinet pour une prétendue formation

Fri, 25/02/2022 - 15:00

Suite à l'affichage des résultats de la présélection d'un recrutement qu'elle organise, la Faîtière des Caisses populaires du Burkina a constaté avec regret qu'un prétendu cabinet a contacté individuellement les candidats retenus pour la phase écrite pour proposer une séance spéciale de formation de préparation en vue de mieux réussir le test écrit.

La Faîtière des Caisses populaires du Burkina tient à informer l'opinion publique et lesdits candidats qu'elle décline toutes responsabilités quant aux agissements du Cabinet suscité et aux éventuels désagréments qu'il viendrait à causer.

La FCPB se démarque d'une telle initiative et n'a nullement mandaté un cabinet à cet effet. Elle invite par conséquent les candidats présélectionnés à la vigilance.

La FCPB appelle la population à se référer strictement à ces canaux officiels de diffusion de l'information comme le site web de la Faîtière, la page Facebook.

Pour toute information, veuillez nous contacter aux adresses suivantes
Info line : 70 2319 05 / 70 72 44 27.

« Solidaires pour un mieux-être ! »

LA DIRECTION GENERALE

Categories: Afrique

PRODEC : Le projet clôturé, les résultats jugés satisfaisants

Fri, 25/02/2022 - 15:00

Educo a organisé, le mardi 22 février 2022 à Ouagadougou, un atelier de clôture du Projet de renforcement du droit à la promotion sociale et à l'Etat civil (PRODEC). A l'issue des travaux présidés par le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir Séguéda, les parties prenantes ont traduit leur satisfaction des résultats engrangés par ledit projet financé par l'Union européenne.

Débuté le 1er février 2019, le projet PRODEC a pris fin le 31 janvier 2022. La clôture officielle des activités, le 22 février 2022, a été un moment de redevabilité offert par Educo, chef de file du consortium PRODEC aux parties prenantes du projet. Elle a permis de présenter le bilan des activités réalisées dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel, de partager les résultats atteints et d'échanger sur les moyens et stratégies pour garantir la durabilité des acquis.

Des résultats présentés par le coordonnateur national du consortium PRODEC, M. Sam Joseph Dabiré, le projet a contribué, dans le volet Planification familiale (PF), à plus de 20 points au taux d'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les femmes en âge de procréer comparativement à la situation de référence. En termes de prise en charge des Violences basées sur le genre (VBG), les services techniques de l'Etat et trois centres d'accueil de personnes victimes de VBG (Tema-Bokin, Kongoussi, et Kaya) ont été accompagnés financièrement et techniquement par la formation de 126 agents sur le protocole de prise en charge sanitaire, psychosocial et juridique des VBG ; d'où l'amélioration qualitative de la prise en charge des survivants de VBG.

Ollo Oscar Palé, directeur pays de l'ONG Educo

« Une expertise considérable mobilisée pour relever le défi »

En rapport avec la santé des jeunes, plus de 1 457 666 adolescents (es) et jeunes ont été touchés via la paire éducation ; ce qui a contribué à éviter plusieurs des nombreuses grossesses non-désirées. Sur les faits d'état civil, le plaidoyer mené auprès des maires a permis d'ériger 272 formations sanitaires en centres-secondaires d'état civil soit 164 de plus comparativement à la situation de référence (208). Ce plaidoyer a contribué à améliorer le taux d'enregistrement des naissances dans les délais légaux de deux mois à 95% contre 47,2 % en début de mise en œuvre du projet.

Les résultats engrangés sont issus, rappelle le directeur pays de Educo Burkina Niger, M. Ollo Oscar Palé, d'une étude comparative. « A la fin du projet, il y a eu une évaluation menée et qui a été comparée à l'évaluation de base qui a montré des résultats assez satisfaisants, je dirai même très satisfaisants. Il y a également cette satisfaction que nous avons eue à travers la collaboration entre membres du consortium », a-t-il relevé.

Rachida Diallo, bénéficiaire du projet

Pour le président du Groupe technique de suivi (GTS) de PRODEC, Dr Emmanuel Seini, les résultats issus de l'étude montrent clairement que le projet a permis de mobiliser une expertise considérable pour le renforcement du droit à la promotion sociale et à l‘état civil. Ces résultats ont amélioré positivement, a-t-il soutenu, les conditions de vie des communautés des zones d'intervention du projet. Mme Rachida Diallo, bénéficiaire venue de la région du Sahel, reconnaît que PRODEC a été bienfaisant et s'engage à œuvrer pour pérenniser les acquis. « Nous avons reçu des formations sur la santé sexuelle et la reproduction des jeunes et un centre pour jeunes à Dori. Le projet prend fin, mais nous nous sommes engagés à ce que les activités qui ont été déjà menées puissent être bénéfiques à d'autres personnes. Nous allons nous engager, nous qui avons bénéficié de ce projet, à former nos jeunes frères et sœurs dans un futur proche ».

Pérenniser les acquis

Quant au gouverneur de la région du Centre-nord, il a salué la pertinence du projet qui participe à l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso. Casimir Séguéda a remercié l'Union européenne pour le financement accordé à Educo et ses partenaires qui a contribué à promouvoir le renforcement du droit à la promotion sociale et à l'état civil. Il a lancé un appel, au vu des acquis de PRODEC qui sont considérables, dit-il, à œuvrer pour la pérennisation des résultats.

Photo de famille

Le projet PRODEC dont le budget s'élève à 3 883 333 euros soit 2 547 299 465 FCFA, avait pour objectif général de contribuer à la maîtrise des dynamiques démographiques dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel. Ce projet a été mis en œuvre par un consortium composé de Educo (chef de file), Terre des Hommes Lausanne, Children Believe, l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et l'associé, l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Il s'inscrit dans l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso par l'Union européenne qui, dans le cadre du 11ème FED, a lancé un vaste programme dénommé « Programme population ».

Il s'agit d'une convention de financement du secteur de concentration « gouvernance » du Programme indicatif national (PIN). La mise en œuvre de cette convention s'est faite sous forme de subventions allouées à la suite d'appels à propositions. C'est dans ce sens que le consortium PRODEC a bénéficié du financement pour mettre en œuvre ce projet qui a ciblé 5256 leaders religieux et coutumiers, 1 498 462 adultes dont 846 131 femmes ; 860 860 jeunes dont 447 647 filles et 39 150 enfants de 0 à 18 ans.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net

Categories: Afrique

Expo 2020 : Le Cardinal Philippe Ouédraogo salue l'effort de l'UA à redorer l'image de l'Afrique

Fri, 25/02/2022 - 15:00

Le chef de l'Eglise catholique en Afrique, son éminence le Cardinal Philippe Ouédraogo a fini sa visite officielle de trois jours, à l'Expo 2020 de Dubaï, lors du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). Il a, à l'issue de cette sortie, fait un clin d'œil à la Commission de l'union africaine (UA) pour les efforts qu'elle déploie pour soigner et protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.

Tour à tour, le chef de l'Eglise catholique en Afrique, le Cardinal Philippe Ouédraogo, a visité les pavillons de l'UA, de l'Afrique du Sud, du Sénégal, du Saint-Siège, et bien entendu celui du Burkina Faso.

« Connecter les esprits, construire l'avenir », c'est le thème retenu pour cette Expo 2020 de Dubaï. D'après le patron de l'Eglise catholique d'Afrique, ce thème s'inscrit parfaitement dans les réflexions du processus synodal initié par le Pape François pour l'Eglise universelle.

Il a indiqué que ce rendez-vous, est une rencontre de dialogue et de fraternité. « C'est donc avec enthousiasme, gratitude et espoir que nous avons entrepris ce voyage à Dubaï comme pèlerinage », a-t-il mentionné dans sa déclaration.

Cette visite remplie de rencontres enrichissantes, a été mise à profit par le Cardinal Philippe Ouédraogo, pour remercier et encourager la Commission de l'Union africaine (UA), pour ses efforts visant à soigner et à protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.

« Un imaginaire blessé et malade d'un continent meurtri où certaines multinationales viennent exploiter les ressources et les richesses, le plus souvent au détriment des populations qui croupissent sous le poids de la misère », a-t-il décrit.

Il a terminé sa déclaration en demandant à la Vierge Marie, Notre Dame de l'Afrique et Saint Joseph, protecteur de l'Eglise universelle, d'intercéder pour l'Eglise famille de Dieu en Afrique et Madagascar et pour le monde entier que Dieu aime.

Faut-il le rappeler, le Symposium des conférences épiscopales de l'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a vu le jour lors du Vatican II (1962-1965). Une volonté des Evêques africains d'établir un cadre pour parler d'une seule voix sur les questions relatives à l'Eglise en Afrique et Madagascar. Cette édition se tient d'octobre 2020 à fin mars 2022.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo est le président du symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). A cet titre, il est donc le plus haut représentant de l'Eglise catholique romaine en Afrique.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

Gouvernance politique au Burkina sous le soleil du MPSR : Lutter irrévocablement contre la corruption et positionner les FDS auprès des populations

Fri, 25/02/2022 - 14:33

Le 24 janvier 2022, l'opinion nationale et internationale apprenaient le renversement du président Roch Marc Christian KABORE par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration(MPSR) dont le président le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA a récemment prêté serment. Une commission de quinze membres a été mise en place afin de proposer des textes comme la charte et l'agenda de la transition. Les travaux de ladite commission ont fixé selon un article publié récemment par le Lefaso.net à 30 mois, la durée de la Transition. Que faut-il faire durant cette période ? Parer à l'urgence de l'insécurité est une évidence. Toutefois, la sempiternelle course mêlée au déshabillement doit prendre fin. Justement pour s'attaquer aux racines de l'insécurité. Cette tribune de monsieur BEMAHOUN Honko Roger Judicaël, évoque des éléments de gouvernance à implémenter à partir d'évidence empirique s'appuyant sur des enquêtes du réseau panafricain Afrobaromètre. Lisez plutôt.

La corruption, ce mal pernicieux érode la confiance des citoyens aux institutions étatiques. En effet dans le document de travail « Confiance institutionnelle au Burkina : Examen en analyse multiniveau sur la décennie 2008-2018 » , l'auteur faisait remarquer que les Burkinabè ont de moins en moins confiance à l'Etat. L'indice de confiance institutionnelle calculée a connu une tendance baissière. Quant à l'indice de perception de la corruption, il affectait négativement la confiance aux trois pouvoirs de l'armature institutionnelle (exécutif, parlement, justice). Au titre par exemple des années 2012 et 2018, une augmentation d'un point (en pourcentage) de l'indice de corruption réduisait respectivement de 4.9% et 2.7% l'indice de confiance institutionnelle.

Du reste, cette relation négative entre les deux indices corrobore le résultat trouvé par Anne Haugen (2016) qui avait travaillé sur le même sujet à l'échelle de l'Afrique subsaharienne. A l'évidence, lutter contre la corruption est un truisme pour tous les gouvernants s'ils ne veulent pas s'aliéner la sympathie des citoyens d'où ils tirent leur légitimité de jure et de facto. Primo, le Burkina Faso a certainement besoin de s'attirer des investissements étrangers dans ce contexte assez difficile pour les enfants de Goama et de Patarb-taalé. Nul ne viendra investir au Burkina Faso lorsque le climat des affaires sera mêlée à des pratiques de prévarications d'autant plus qu'au plan international, le Burkina Faso n'occupe pas un rang reluisant de l'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international. Le Burkina Faso n'est pas condamné à stagner dans ce classement mondial.

Secundo, celui au nom de la continuité de l'Etat. Le président Roch Marc Christian KABORE dans son dernier discours à la nation avait annoncé une opération mains propres. Nous pensions que ce n'était pas une flagornerie de plus afin d'exciter l'émotion populaire. Tertio, la jeunesse désœuvrée et abusée a besoin d'un réel regain d'espoir face à ses contradictions quotidiennes. Il faut que cesse l'esprit « bras longs » car indéfiniment les uns ne regarderont pas les autres manger impunément parce que, comme insiste Jacques Potin, la non- violence n'est pas l'acceptation douceâtre de l'injustice. Elle est une insurrection pacifique violente dans sa non-violence. Face à la montée de l'extrémisme violent caractérisé par l'insécurité dans plusieurs régions du pays, il faille gagner la bataille psychologique afin déjà de fixer les populations dans le cadre de vie naturel. Ce qui aurait l'avantage de réduire le flux de personnes de déplacées internes (PDI) avec son lot de misère chez les populations hôtes.

A ce propos, dans le document de travail « Ce qui explique que des Burkinabè n'aient pas peur des attaques armées : analyse économétrique à partir d'un modèle dichotomique », l'auteur trouve que la présence des forces de défense et de sécurité dans une localité réduisait à 13.6% la propension à avoir peur des attaques armées. De plus lorsque dans une localité une personne sur deux affirme avoir peur des armées cela réduit de 7.3% la propension à avoir peur des attaques. Comme quoi, mille poussins réunis font quand même peur à l'épervier.

Positionner les forces de défense et de sécurité auprès des populations

Selon Bosi (2012), la stratégie des groupes armées consiste à infliger des dommages matériels, psychologiques et symboliques à des individus et/ ou à leurs biens dans le but d'obtenir le soutien ou l'opposition de publics variés à des changements politiques, sociaux et/ou culturels. Les cris de détresse ces derniers jours à Djibo en sont une preuve illustrative. Au bas mot depuis 2015, le point de la situation a été fait, il est impératif de lever le poing maintenant. Cependant, nous faisons observer que la rhétorique martiale a aussi montré ses limites parce que la violence convoque toujours la violence.

Dans ce dilemme, il faudra absolument user avec dextérité du bâton et de la carotte. Ceci n'est pas une position de faiblesse à vouloir ménager la chèvre et le chou. Des jeunes radicalisés désillusionnés dans le maquis sont à la recherche de nos jours d'une main secourable. Les expériences de réinsertion de combattants extrémistes au Niger et ailleurs sont des exemples qui peuvent inspirer le Burkina Faso. En effet, l'objet de la guerre, lance Georges S. Patton, n'est pas de mourir pour son pays mais de faire en sorte que celui d'en face meurt pour le sien.

En définitive, ces lignes sont inspirées par des évidences statistiques établies par l'auteur depuis au moins 2018. Le Burkina Faso ne doit pas sombrer et ne peut pas se satisfaire d'une gouvernance pacotille. Le pays de nos ancêtres nous appelle. Et cette tribune est notre modeste contribution afin d'ajouter de la terre à la terre. Il y'a pire qu'échouer, c'est de ne jamais essayer.

BEMAHOUN Honko Roger Judicaël
Statisticien-économiste
honkoroger@gmail.com

Ouagadougou, le 24 février 2022

Categories: Afrique

Ligue des champions de l'UEFA : La finale délocalisée au Stade de France

Fri, 25/02/2022 - 13:29

La Finale de Ligue des champions (C1) ne sera plus jouée à Saint-Pétersbourg en Russie. Elle se jouera désormais en France dans le mythique Stade de France. Cette décision a été négociée entre Aleksander Ceférin, le patron de l'instance européenne de football et le président Emmanuel Macron.

Le comité exécutif de l'Union des associations européennes de football (UEFA) a décidé ce vendredi 25 février 2022, de la délocalisation de la finale de la Champions ligue, initialement prévue à la "Gazprom Arena"de Saint-Pétersbourg. Cette décision est sans doute consécutive à la crise politico-militaire entre la Russie et l'Ukraine. Elle se jouera le 28 mai 2022, mais au Stade de France.

La négociation a été menée depuis 48 heures, précise le site l'EQUIPE, dans le plus grand secret, par Emmanuel Macron et Aleksander Ceférin.

L'autre raison qui a motivé cette délocalisation, c'est que M. Aleksander ne souhaiterait pas que retourner immédiatement dans un stade qui a accueilli des matches du dernier Euro.

Il y a aussi le fait que l'enceinte française est connue des équipes de l'UEFA, puisqu'elle a reçu la finale de l'Euro 2016. Le soutien et l'appui de la France, au plus haut niveau, est également un élément qui a été déterminant.

Le comité exécutif de l'UEFA a aussi décidé que les équipes russes (clubs et sélection) n'auraient pas le droit de jouer en Russie. Ils devront le faire sur terrain neutre pour tous les matches de l'UEFA. Même chose pour les équipes ukrainiennes, mais pour des raisons de sécurité, car il ne peut pas y avoir de rencontres là-bas en ce moment.

Le comité exécutif de l'UEFA pourra être convoqué de nouveau dans les prochains jours pour prendre d'autres sanctions, notamment liées au contrat Gazprom. L'instance européenne est en train de travailler sur ce dossier, mais n'est pas encore prête à faire des annonces.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Categories: Afrique

UEMOA : Une rencontre d'échanges et de plaidoyer pour le financement de projets prioritaires dans les zones transfrontalières

Fri, 25/02/2022 - 13:29

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a organisé une rencontre d'échanges et d'informations entre les conseils des collectivités territoriales de l'espace, ce jeudi 24 février 2022 à Ouagadougou. Vu l'importance de cette concertation sur la coopération transfrontalière, les collectivités en plus du Burkina Faso, sont venues du Benin, du Sénégal, du Togo, de la Côte d'Ivoire et du Niger.

Le fonctionnement des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA connaît de nombreuses difficultés qui se sont aggravées avec l'avènement du terrorisme et de la pandémie à Coronavirus. Une situation qui réduit considérablement la marge de manœuvre des collectivités territoriales à offrir aux populations des services sociaux de base en quantité et en qualité.

En témoignent la fermeture des écoles, les centres de santé, l'abandon d'ouvrages hydrauliques… À cela viennent s'associer les déplacements massifs des populations internes (PDI) fuyant la terreur des groupes armés qui augmentent la pression sur les infrastructures des zones d'accueil.

Ainsi, l'objectif de la présente réunion vise à ouvrir le dialogue entre les différentes collectivités territoriales pour la réalisation des objectifs de développement attendus par les populations dans un contexte d'insécurité sous-régional.

« La pression sur les ouvrages des zones d'accueil des PDI qui sont surtout les espaces frontaliers, sont souvent défavorisés par les politiques nationales… », révèle Me Coffi Alexis Aquereburu, représentant des présidents des faîtières des collectivités

Ce qui nécessite selon Coffi Alexis Aquereburu, représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières, la mise en œuvre de projets prioritaires (allant des projets de route aux marchés) tenant compte des crises sécuritaire et sanitaire. « La pression sur les ouvrages des zones d'accueil des PDI, qui sont surtout les espaces frontaliers, sont souvent défavorisés par les politiques nationales d'où il est urgent de procéder à leur renforcement », souligne-t-il.

Pour Me Coffi Aquereburu, cette situation constitue une très forte préoccupation pour les autorités locales et les populations de plusieurs communes particulièrement celles frontalières. Car sa perpétuation risque d'anéantir tous les efforts de développement consentis dans ces zones au point de menacer l'ensemble des efforts de développement des régions entières.

« Je peux vous confirmer que justement le rôle des collectivités territoriales est vraiment au cœur de nos réponses pour les prochaines années », Pilar Palmero, cheffe de coopération de la délégation de l'UE au Burkina Faso

Pour relever ces défis auxquels sont confrontés les États membres de l'UEMOA, le soutien des partenaires techniques et financiers (PTF) s'avère indispensable pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de répondre efficacement aux fléaux comme le terrorisme, l'insécurité alimentaire, la migration suicidaire des jeunes…

« La présente rencontre de ce jour a pour objectif essentiel d'échanger sur le Programme de coopération transfrontalière locale (PCTL) et de porter le plaidoyer sur l'urgence de renforcer la synergie avec tous nos partenaires de référence pour le financement et la réalisation des investissements prévues dans les zones fragiles », a indiqué Pr Filiga Michel Sawadogo, chargé de l'intérim du président de la commission de l'UEMOA.

« Il est temps que les zones transfrontalières redeviennent des zones de suture, de contact et de coopération », estime Pr Filiga Michel Sawadogo, chargé de l'intérim du président de la commission de l'UEMOA

Au regard de tout ce qui précède, Pr Filiga Sawadogo, estime qu'il est temps que les zones transfrontalières redeviennent des zones de suture, de contact et de coopération tout en retrouvant leurs missions premières d'expression de la solidarité, de la paix et de la cohésion sociale. Ce d'autant plus que les populations concernées partagent les mêmes traditions, cultures et langues.

Les partenaires techniques et financiers représentés notamment par l'Agence française de développement (AFD) et l'Union européenne ont eux signifié que l'appui aux collectivités territoriales est un facteur de succès, de réussite et d'impact. « Comme on parle de financement, je voudrais ajouter que le financement n'est pas tout. Il arrive et je l'affirme sur la base de mon expérience que l'on ne puisse pas mettre en œuvre des projets encore moins de bon projets malgré les énormes financements injectés dans certaines villes », a rappelé Bruno Leclerc, directeur régional de l'Agence française de développement au Sahel.

« Comme on parle de financement, je voudrais ajouter que le financement n'est pas tout », rappelle Bruno Leclerc, directeur régional de l'Agence française de développement au Sahel

Il y a également à côté du financement, précise-t-il, les aspects de préparation, d'études, de renforcement des capacités qui sont d'une extrême importance.
La réussite de la mission que se sont fixée les autorités locales afin de soulager les populations des souffrances que leur infligent les groupes armés, passe par l'internalisation et l'adaptation des programmes respectifs des pays de l'UEMOA, laisse entendre le représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières.

Le Conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA a été créé le 30 mai 2011 par la conférence des chefs d'État et de gouvernements. Elle a élaboré une feuille de route en définissant des programmes intégrateurs qui permettent à la Commission de l'UEMOA de mieux prendre en compte les besoins des populations à la base dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques et programmes communautaires.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Creative Associates International recrute un Chargé des subventions

Fri, 25/02/2022 - 09:30

Intitulé du poste : Chargé des subventions
Nombre de postes : un (01)
Lieu du poste : Ouagadougou, Burkina Faso.

Contexte :

Creative Associates International est une entreprise dynamique en pleine croissance opérant dans le développement international et spécialisée dans l'éducation, la croissance économique, les institutions démocratiques et la stabilisation. Basée à Washington D.C., Creative a une présence sur le terrain dans plus de 25 pays avec un important portefeuille clients qui comprend, entre autres, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et le Département d'État des États-Unis. Depuis sa création en 1977, Creative a acquis une solide réputation parmi ses clients. Elle est très appréciée aussi bien de ses concurrents que de ses partenaires.

Résumé du projet :

Creative Associates International se prépare à la mise en œuvre du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) de l'USAID au Burkina Faso. Ce programme quinquennal s'efforcera de modifier le paradigme de la gouvernance en passant d'un modèle d'offre et de demande à un modèle de responsabilité partagée et de réussite partagée. Tout en travaillant avec les institutions de l'État pour faire avancer la décentralisation, nous soutiendrons les acteurs locaux pour qu'ils cocréent des feuilles de route au niveau communal pour la résilience. Le programme IGR/USAID au Burkina Faso travaillera au niveau local en partenariat avec les organisations locales, dans les régions du Sahel, du Centre Nord, de l'Est et du Nord.

Résumé du poste :

Le Chargé des subventions servira d'assistant au Responsable des subventions. Il/elle aura une grande responsabilité dans la mise en œuvre et la gestion effective et efficace des subventions dans les régions d'intervention du Projet. Il/elle veillera également à ce que la gestion des subventions respecte toujours les politiques et procédures de Creative et de l'USAID et il/elle participera au renforcement des capacités des bénéficiaires, ainsi que les autres membres du personnel impliqués dans la gestion des subventions. Le poste sera basé à Ouagadougou, tandis que les activités prévues couvriront l'ensemble des régions d'intervention du Projet, ce qui nécessitera des déplacements fréquents et variés.

Hiérarchie et supervision :

Sous la supervision générale du Responsable des subventions, le Chargé des subventions aura pour mission générale d'assurer la mise en œuvre opérationnelle des subventions au profit des partenaires du projet.

Principales Responsabilités :

Le (a) titulaire du poste devra s'acquitter des tâches suivantes :

 Participer dans tous les aspects du cycle des subventions dans son portfolio ;
 Contribuer aux études de marché, préparation de l'avis de possibilités de financement, conception des subventions, facilitation du processus d'évaluation, évaluation des risques avant l'attribution, élaboration des budgets, réunions de lancement, tout aspect d'implémentation, suivi des attributions et processus de clôture ;

 Appuyer les formations organisées par le responsable des subventions sur l'adhésion aux politiques, procédures, pratiques, rôles / responsabilités et au système de gestion des subventions de Creative, SMART ; renforcer ces principes avec les partenaires et personnel du projet au quotidien ;

 Participer au contrôle de la qualité et de l'intégrité des données pour son portfolio dans le système de gestion des subventions en ligne de Creative (SMART), et celui du client (le cas échéant) ;

 S'assurer que les données du système sont toujours à jour afin de fournir des données et rapports sur les subventions à tout moment à la haute direction ;
 Appuyer la création des budgets pour en déterminer l'admissibilité, le caractère raisonnable et la cohérence ; travailler avec le personnel du programme pour affiner les budgets ;

 Préparer les documents relatifs aux subventions en temps opportun et précis, comme les accords, les mémorandums de négociation et les modifications ;
 Identifier les problèmes qui peuvent survenir lors de la mise en œuvre de la subvention en temps opportun, proposer les ajustements appropriés au responsable des subventions

 Faire preuve de créativité dans la résolution de problèmes pour répondre aux besoins émergents des projets ;

 Contribuer à la mise à jour des dossiers de subvention afin qu'ils soient prêts à l'emploi ;
 Fournir des données rapides et exactes pour appuyer l'élaboration des rapports et analyses ;

 Contribuer à la récolte des leçons apprises afin d'améliorer les processus et les procédures en fonction des réalités du projet ;
 Aider à mettre à jour le manuel des subventions et/ou les modèles en fonction des réalités du projet ;

 Autres tâches assignées par le responsable des subventions ;
 Exécuter toutes les autres responsabilités et tâches, selon les besoins et les affectations du superviseur en lien avec son poste, en dehors de celles énumérées ci-dessus.

Compétences et qualifications requises :

• Diplôme universitaire de niveau Bac +4 ans en comptabilité ou finance, gestion des projets, gestion des subventions ou équivalent ;
• Au moins quatre (04) ans d'expérience de travail général dont au moins deux (02) ans d'expérience en gestion des subventions ;

• Maîtrise écrite et parlée du français requise ;
• Maîtrise d'une ou plusieurs des langues locales parlées dans les zones d'intervention du Projet (gulmacema, mooré et fulfuldé) ;
• Maîtrise de l'anglais parlé et écrit hautement souhaitée, connaissances avancées souhaitables ;

• Leadership, polyvalence et intégrité démontrés ;
• Capacité de réfléchir de façon critique à une situation qui n'est pas conforme à la pratique courante ;

• Capacité d'interpréter les règles et règlements des clients (ADS, CFR, etc.) ;
• Compétences en informatique (Microsoft Word et Excel) ;
• Une expérience des logiciels de gestion des subventions est souhaitable ;
• La compréhension de la gestion du budget et du contrôle des coûts est essentielle ;

• Une expérience avec projets financés par l'USAID est hautement souhaitable ;
• Capacité à travailler sous pression et à gérer efficacement plusieurs tâches ;
• Capacité à travailler de sa propre initiative ou en équipe.

Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir leur dossier de candidature (CV avec 3 personnes de références et une Lettre de Motivation adressée au chef de projet). Les candidatures féminines sont fortement encouragées. Seuls les finalistes seront contactés. Pas d'appels téléphoniques, s'il vous plaît.

Réception des dossiers :

Les dossiers sont recevables par e-mail uniquement à l'adresse suivante : procurement@crea-igr.com. Prière, indiquer dans l'objet de l'email le poste à pourvoir. La date limite de candidature est le Vendredi 4 mars 2022 à 17h00 GMT.
Creative est un employeur qui promeut l'équité, accorde la même chance à tous les candidats et bannit la discrimination dans toutes ses pratiques.

Creative n'exige aucun frais aux candidats dans son processus de recrutement : réception des dossiers de candidature, présélection, tests pratiques, sélection, etc.

Yasmina Sarhrouny
Chief of Party

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