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Burkina Faso : La Coordination des organisations pour la libération de Roch Kaboré suspend toutes ses activités

Tue, 14/06/2022 - 12:28

Dans ce communiqué en date du 14 juin 2022 parvenu à la rédaction du Faso.net, la Coordination des associations pour la libération de Roch Kaboré suspend l'ensemble de ses activités prévues cette semaine. Cette décision est un élan de solidarité et de compassion au regard de la "tragédie" de Seytenga et en considération des attaques multiples qui endeuillent le Burkina Faso, peut-on lire dans le communiqué.

Categories: Afrique

Avis de recherche des personnes dynamiques et forces de proposition pour participer à des séances de focus group

Tue, 14/06/2022 - 12:00

1. DESCRIPTION

Dans le cadre de ses activités, une institution financière est à la recherche des personnes dynamiques, forces de proposition et motivées pour participer à des séances de focus group.

Spécificité : Utilisateurs des engins à deux ou trois roues

Structure recruteur : Institution financière

Poste à pourvoir : 10

Disponibilité : Sur planification

2. PROFIL

Les profils recherchés :
• Parents d'élèves ;
• Commerçant de moto ;
• Fonctionnaires ;
• Étudiants et élèves ;
• Comptable, gestionnaire de moyen généraux, gestionnaire des ressources humaines dans les ONG.

NB : Les profils devront s'exprimer convenablement en français et devront avoir l'art de la critique.

Pour chaque profil (02) deux personnes seront retenues.

3. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE

Le dossier de candidature doit être composé comme suit :
une demande adressée au Directeur Général ;
un curriculum vitae.

4. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature devront être envoyés dans un dossier unique contenant toutes les pièces à l'adresse e-mail suivante : depots.de.candidatures@gmail.com au plus tard le lundi 20 juin 2022 à 12h00.

5. PROCÉDURE DE RECRUTEMENT

Le recrutement se fera sur examen de dossier et d'un entretien avec les candidats. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés pour l'entretien.

Categories: Afrique

Décès de Boukary Zibaré : Faire-part

Tue, 14/06/2022 - 11:30

Les familles Zibare et Somda à Boala et Tansebla

Les familles Idogo, Oulon, Yogo, Nebié, Neyaga, Yago, Nessa à Ouagadougou, aux États Unis d'Amerique, en France, à Guiaro, Bouya, Saro, Boli, Betaré, Kolo, koro, et Pô,

Les familles alliées Bêkouanè à Tanssabla, Dissin et Ouagadougou, la famille Mêtoualê à Nakar, Awia, Sanogo , Son, Ayissé, Traoré, Cissé, Lagafo

Les familles Lamiens, Yanogo et Bounkoungou

La veuve Zibaré N Claudette, ses enfants Ben Ibrahim, Amed Moctar, Ana Gisèle et Nandy Roxane

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur époux, père, frère et oncle Boukary Zibaré, premier maire de la commune de Guiaro, banquier à la retraite, décès survenu le 12 juin 2022 à Ouagadougou des suites de maladie.

La levée du corps aura lieu le mercredi 15 juin 2022 à 16 heures à la morgue de l'hôpital Yalgado ouedraogo.

Une veillée de prière aura lieu le mercredi à partir de 20 heures à son domicile à Somgande.

La dépouille mortelle quittera Ouagadougou le jeudi 16 juin à 5h du matin suivi de l'enterrement à 14heures à Boala dans le Nahouri, département de Guiaro,

Union de prière !

Categories: Afrique

SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique

Tue, 14/06/2022 - 11:00

La société de sécurité privée SECURICOM PROTECT recrute divers profils pour la mise en place de dispositifs sécuritaires au profit d'une mission diplomatique établie à Ouagadougou au Burkina Faso :

PROFILS ET CONDITIONS

1 – Responsable local des opérations de gardiennage :

Salaire net compris entre 150 000 et 250 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

 Connaissance approfondie des conditions de sécurité au Burkina Faso et expérience récente au Burkina Faso ;

 Expérience dans la supervision d'une équipe d'agents de sécurité d'au moins 20 personnes attestée par une expérience minimale de 5 ans à un poste international similaire dans un pays aux conditions de sécurité instables, de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

 Une expérience de chef de section dans l'armée ou de commandant de brigade de gendarmerie/Police serait un atout.

 Très bonne connaissance des équipements de radiocommunication et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

 Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

 Maîtrise satisfaisante de l'outil informatique Word ;

 Très bonne connaissance des soins de premiers secours et des soins aux victimes de traumatismes ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants, aptitude à dispenser une formation concernant les exercices de base de lutte contre les incendies, et qualification à cet effet ;

 Expérience professionnelle dans la réalisation d'évaluations des besoins en formation, et dans la conception et la fourniture de programmes de formation sur mesure.

 Excellente connaissance de la législation nationale du Burkina Faso et des principes directeurs reconnus à l'échelle internationale (c'est-à-dire légalité, nécessité, proportionnalité et responsabilité) concernant le recours à la force physique ;

 Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

 Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

2 – Analyste des informations de sécurité :

Salaire net compris entre 300 000 et 400 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Diplôme de l'armée ou de la police du Burkina Faso, et au minimum 5 années de service dans l'armée ou la police, idéalement avec une expérience récente de travail dans le domaine du renseignement ou de l'analyse opérationnelle ;

• Ou bien diplôme universitaire en relations internationales ou sciences humaines ou en journalisme, idéalement avec une expérience professionnelle récente d'une durée minimale de 2 années consécutives au cours des 5 dernières années, à un poste national ou bien international en relation avec l'analyse de l'information de sécurité ou dans le domaine de l'analyse politico-
Sécuritaire ;

• Une expérience professionnelle passée qui est attestée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels au Burkina Faso en particulier, sinon dans des pays du Sahel proches du Burkina témoignant :

d'une connaissance approfondie des conditions locales de sécurité ;
d'une capacité d'acquérir de manière autonome des informations à partir de multiples sources reconnues, francophones et anglophones, et le cas échéant arabophones ;

d'une maitrise des techniques d'analyse-exploitation critique de multiples sources documentaires, soit dans le cadre du suivi des relations internationales ou bien de recherches en sciences humains ou sociales ;

d'une aptitude avérée à produire des analyses et des synthèses en langue française sur la menace et les risques ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Une connaissance avérée de l'anglais écrit est recommandée ; la maitrise d'un ou plusieurs dialectes locaux est indispensable ; la connaissance langue arabe sera un avantage notable ;

• Maîtrise des applications de bureautique Word et Excel ;

• Permis de conduire européen en cours de validité catégorie B ;

• Connaissance des soins de premiers secours, attestée par les certificats correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

3 – Un Chef de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 142 000 et 150 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.
• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Permis de conduire en cours de validité maximum catégories C et C1.

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

4 – Un Conducteur de patrouille de sécurité mobile :

Salaire net compris entre 130 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 3 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Permis de conduire en cours de validité catégorie B et 5 années d'expérience comme chauffeur ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 4e au moins ;

• Bonne aptitude au combat non armé, y compris l'utilisation d'aérosols poivrés (si cette utilisation est autorisée par la législation locale) ;

• Bonne connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Bonne connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités policières compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

5- Opérateur Radio

Salaire net compris entre 136 000 et 140 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience attestée de 2 ans au minimum dans l'utilisation de systèmes et équipements de radiocommunication, de préférence dans un environnement international ou étranger, auprès de missions diplomatiques ou de représentations d'organisations internationales ;

• Connaissance des opérations générales effectuées sur un central téléphonique, par exemple passer et recevoir des appels, transférer des appels sur le réseau interne, prendre des messages et répondre aux demandes générales des appelants ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• La maitrise d'au moins l'un des dialectes locaux dominant est indispensable ;

• La connaissance de l'anglais serait un atout notable.

• Maîtrise des outils bureautiques ;

Une capacité à utiliser des outils informatiques de base sera un avantage pour appuyer les activités administratives et logistiques.

6- Des agents de sécurité

Salaire net compris entre 125 000 et 130 000 Francs CFA outre les avantages sociaux.

• Expérience dans la sécurité : 2 ans au minimum à un poste lié à la sécurité (forces armées, services de sécurité, société de sécurité privée), de préférence auprès de missions diplomatiques ou d'organisations internationales, certifiée par des lettres de référence des anciens employeurs et/ou des employeurs actuels ;

• Avoir un niveau d'étude de la classe de 3e au moins ;

• Formation et compétence en matière d'utilisation des équipements d'agent de sécurité, certifiées par un dossier de formation et les résultats de tests ;

• Connaissance des équipements et des procédures opérationnelles de radiocommunication ;

• Connaissance des soins de premiers secours ainsi que de la lutte contre les incendies, attestée par les brevets correspondants ;

• Compétences de base en matière de techniques de maîtrise et d'immobilisation sans armes ;

• Casier judiciaire vierge, attesté par un certificat de bonne vie et mœurs délivré par les autorités compétentes ;

• Excellent état de santé et excellente condition mentale et physique, attestés par un certificat médical.

DOCUMENTS A FOURNIR

• Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Gérant de SECURICOM PROTECT, précisant le poste pour lequel le candidat postule et indiquant ses différents numéros de téléphone ainsi que sa résidence.

• Un Curriculum vitae (CV) mis à jour et retraçant le parcours professionnel du candidat ;

• La photocopie légalisée ses diplômes et attestations de formation ;

• la copie des attestations de travail ;

• Quatre (04) extraits de naissance ou photocopies légalisées d'extrait d'acte de naissance

• Deux (02) photocopies légalisées de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè

• Une copie reste dans le dossier de l'agent

• Une copie va servir à l'immatriculation de l'agent à la caisse nationale de sécurité sociale dans un délai de 08 jours à compter de sa date de recrutement

• La copie légalisée de la Carte Nationale d'Identité Burkinabè et les numéros de téléphone de deux (2) personnes de références à joindre en cas de besoin ;

• Une (01) copie du numéro de compte bancaire

• Deux (02) photos d'identité récentes

NB : Les Candidats retenus devront fournir la copie légalisée de leurs diplômes et attestations de formation et certificat de travail avant la signature du contrat de travail :

DEPOT DES CANDIDATURES

Les personnes intéressées et répondant aux profils ci-dessus décrits doivent envoyer leurs dossiers complets au siège de SECURICOM PROTECT situé à Zogona, non loin de l'Université Joseph KY-ZERBO, presqu'en face de l'Ex- Lycée Technique de Ouagadougou (LTO). Pour toutes informations complémentaires, appelez au 55 25 50 50 / 73 22 49 25.

NB : Tout dossier incomplet sera rejeté.

Date limite de dépôt des candidatures : le 22 juin 2022 à 16 heures.

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un(e) Chargé de Suivi-Évaluation pour les besoins d'un Projet

Tue, 14/06/2022 - 11:00

« Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix »

DESCRIPTION DU PROJET

Le Centre International d'Etudes Sociologiques et de Droit Appliqué (CINESDA) en collaboration avec l'ONG internationale RCN Justice & Démocratie, recrute, pour les besoins de son Projet ci-dessus cité, un(e) Chargé de Suivi-Evaluation.

Le Projet de Renforcement des moyens d'accès à la Justice, de promotion de la cohésion sociale et de la paix est mis en œuvre par le consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie” couvre la commune de Dédougou et de ses villages rattachés ainsi que les juridictions rattachées à la région du Mouhoun.

Les objectifs visés par le projet sont de :
(1) promouvoir une justice de proximité en renforçant la capacité des acteurs des mécanismes alternatifs de règlement des conflits (MARC) afin d'améliorer l'accessibilité de la justice dans le temps et l'espace notamment pour les plus vulnérables (notamment dans le domaine foncier) ;

(2) appuyer les juridictions pénales afin de renforcer leurs capacités dans l'amélioration du respect des droits humains notamment en ce qui concerne les délais de garde à vue, de détention provisoire et de jugement.

(3) mettre en place un dispositif de gestion, de suivi-évaluation et de capitalisation en vue d'une extension du projet à d'autres régions sécurisées du Burkina Faso suite à la première phase. La première phase du projet a démarré en mai 2021.

TITRE DU POSTE : Spécialiste en Suivi-Evaluation

LIEN HIERARCHIQUE : Le Chargé de Suivi & Evaluation travaille sous l'autorité directe du Chef de Projet (CDP). Il travaille en étroite collaboration avec l'Animateur en foncier rural et de l'animateur du centre d'accès au droit sur les aspects de suivi & évaluation du projet, ainsi que le déroulement des différentes phases des activités de suivi & évaluation et de production d'analyses liées à l'action.

LIEU D'AFFECTATION : Dédougou/Burkina Faso à la Coordination du projet

DUREE INITIALE DU CONTRAT : Six (06) mois renouvelable en cas de performance

I. Résumé du poste

Le/la chargé de Suivi-Evaluation assure le leadership de la mise en œuvre du Plan de Suivi de la Performance (PMP) du projet ainsi que des activités y relatives en collaboration avec les le personnel et les partenaires du projet. A ce titre, il/elle :
• Supervise l'étude base (baseline) du projet ;

• Organise en collaboration avec le chef de projet les ateliers de planification et les rencontres du Comité de Pilotage ;
• Finalise le plan de suivi-évaluation ;

• Conduit les évaluations internes et les enquêtes périodiques ;
• Prépare l'organisation des évaluations et audits externes du projet en collaboration avec le chef de projet ;
• Elabore régulièrement les rapports d'activités (mensuel, trimestriel, semestriel) ; annuel (rapport de résultats et global (en fin de projet) ;
• Révise en cas de nécessité le cadre logique du projet en accord avec le partenaire financier ;

• Veille à l'atteinte des objectifs définis dans les documents du projet ;
• Exécute toute autre tâche telle qu'assignée par le responsable hiérarchique.
La description du profil de poste ci-dessous mentionnée, fixe des responsabilités concrètes vis-à-vis du travail à effectuer. En aucune manière, cette description ne peut être exhaustive ; les actions du projet évoluent, les tâches effectuées par du spécialiste suivie & évaluation aussi, dans la limite de ses compétences, en lien probant avec le poste.

II. Supervision

Le/la Chargé de suivi-évaluation est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique du Chef de projet. Il collabore avec toute l'équipe de projet et les missions d'appui (Backstopping) du consortium “CINESDA- RCN Justice & Démocratie”.

III. Description des tâches

Le/la Chargé de Suivi-évaluation est prioritairement chargé(e) de :
1. Conduire le processus d'élaboration et d'actualisation des supports de suivi opérationnel et d'évaluation d'impact des activités du projet. A ce titre, il/elle devra :
• Comprendre et gérer le PMP et gérer la collecte et la gestion de la base de données du projet ;
• Définir le programme de suivi des activités (planning trimestriel, semestriel et annuel) ;

• Développer ou actualiser les supports d'enquêtes d'impact du programme (méthodologie, questionnaires,), y compris le suivi des mesures d'atténuation des risques liés à l'exécution du projet ;
• Conduire et/ou superviser les enquêtes ;
• Appuyer le dispositif de suivi opérationnel des partenaires.

2. Suivre et évaluer les activités mises en œuvre par les partenaires :
• Assurer la qualité des résultats du projet ;
• Appuyer les partenaires dans la préparation et la tenue des rencontres du Comité de Pilotage.

3. Compiler, documenter et rapporter périodiquement les résultats du projet :
• Contribuer à la rédaction des différents rapports et documents contractuels sur les progrès en cours s'appuyant sur les formats-types de rapportage du projet.
• Apprêter les données nécessaires à la production des éléments de réponses aux demandes d'informations du consortium ;
• Etablir les procès-verbaux de réunions de projet ;
• Assurer la consolidation des résultats pour les différentes missions de backstopping du consortium ;

4. Appui/conseil :

• Fournir à l'équipe du projet, les informations nécessaires au suivi continu, à la prise de décision pertinente concernant la bonne exécution des différents plannings ;

• Apporter de conseils techniques aux équipes d'exécution opérationnelle en vue de la réorientation et du recadrage des activités.

5. Gestion de la connaissance/capitalisation des bonnes pratiques
• Promouvoir la diffusion et l'utilisation des résultats, des leçons apprises, la capitalisation (expériences réussies/bonnes pratiques) ;

• Formuler des recommandations pour améliorer le système de suivi évaluation du projet.

IV. Qualifications requises

• Être titulaire d'un diplôme (minimum Bac+4) en suivi-évaluation, droit, développement, sciences politiques, ou en sociologie ou tout diplôme équivalent ;
• Etre familier (e) avec le système de suivi-évaluation ;

• Justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 3 ans dans le domaine du suivi & évaluation ;

• Avoir une solide expérience dans les méthodes de gestion orientée vers l'impact, des mécanismes de règlement alternatif des conflits (MARC) ;

• Avoir une connaissance pratique des juridictions et du système judiciaire au Burkina (cartographie, rôles, etc.) ;

• Avoir une excellente maîtrise de l'utilisation d'ordinateur et des logiciels d'enquête, de traitement et d'analyse des données ;

• Etre capable d'entreprendre des analyses statistiques et d'interpréter correctement les résultats ;

• Avoir des aptitudes avérées dans la production des rapports de qualité (clairs, précis, concis, informatifs).

V. Atouts :

• Excellentes connaissance verbales et écrites en français, y compris la capacité de faire des présentations dans les forums publics ;

• Maîtrise des logiciels de traitement de texte de tableurs ;
• Capacité d'anticipation des tendances et de formulation des suggestions appropriées ;

• Aptitude à se déplacer dans des zones rurales ;
• Avoir une excellente aptitude à travailler dans un environnement multiculturel, multidisciplinaire, en équipe et sous pression ;
• Etre disponible immédiatement ;

• Intègre / ponctuel(le)/fiable/flexible
• Sensibilité sincère à l'objectif général du projet
• Bon sens rédactionnel

• Courtoisie et rapidité
• Bonne présentation
• Elocution parfaite

VI. Dossier de candidature

Les dossiers de candidature doivent comporter les pièces suivantes :

• Une lettre de motivation adressée au Coordonnateur du CINESDA ;

• Une copie non légalisée des diplômes et des certificats de formation du postulant ;

• Un Curriculum Vitae décrivant les principales expériences/compétences et mentionnant les principaux diplômes obtenus.

• Un numéro de contact par téléphone et une adresse e-mail ;

• Trois (03) personnes de référence, dont deux des derniers employeurs, avec leurs numéros de contact par téléphone et e-mail.

NB : Les originaux ou les copies légalisées des diplômes seront requis et vérifiés pour les candidatures présélectionnées ;

VII. Dépôt des Dossiers de candidature

Les dossiers de candidature doivent parvenir au plus tard le 21 Juin 2022 à 00H00MN (TU) par email suivantes : cinesdarcn2021@gmail.com, konkobonarcisse8@gmail.com Téléphone : +226 25 39 42 60
NB : Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront contacté(e)s. Par ailleurs, les candidats ayant le statut de fonctionnaire devront avant leur recrutement se conformer aux dispositions en vigueur au Burkina Faso.

Categories: Afrique

Attaque terroriste de Seytenga : Un deuil national de 72 heures décrété

Tue, 14/06/2022 - 01:11

A compter de ce mardi 14 jusqu'au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures, le président du Faso décrète trois jours de deuil national. Cela en raison de l'attaques de Seytenga dans le Seno (région du Sahel), dans la nuit du 11 au 12 juin 2022. Le bilan provisoire de cette attaque donné par le gouvernement ce lundi 13 juin 2022 fait état de 50 corps retrouvés.

En mémoire aux victimes de l'attaque de la commune de Seytenga située dans la province du Séno, région du Sahel, le gouvernement décrète un deuil de 72 heures.

Ce deuil prend effet à compter de ce mardi 14 juin à zéro heure au jeudi 16 juin 2022 à 24 heures. Il sera observé sur toute l'étendue du territoire national.

Durant cette période, le drapeau sera mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l'étranger.

Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatifs sont interdits.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Attaque de Seytenga : « L'armée a retrouvé 50 corps » (bilan provisoire du gouvernement)

Tue, 14/06/2022 - 00:15

Le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo, a animé une conférence de presse sur l'attaque terroriste survenue à Seytenga, dans le Seno (région du Sahel), le samedi 11 juin 2022. Le bilan provisoire fait état de 50 corps retrouvés et pourrait s'alourdir, prévient le gouvernement.

Quarante-huit heures après l'attaque des groupes armés contre la population civile de Seytenga (région du Sahel), un premier bilan officiel tombe. « Ils sont arrivés et ils ont fauché des innocentes vies de nos populations comme à l'accoutumée. (…) jusqu'à hier sur les réseaux sociaux, circulaient des chiffres qui allait de 100 à 170 corps. L'armée ayant été sur les lieux, dès hier, a commencé une recherche des victimes ou de corps. Jusqu'à ce matin, l'armée avait retrouvé à l'entrée de Seytenga, cinq corps passant en revue l'ensemble des maisons et au début de cet après-midi, 50 corps ont été retrouvés et les recherches se poursuivent », a relaté le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.

Par voie aérienne et terrestre, l'armée continue les recherches, a indiqué Lionel Bilgo, qui était entouré de deux militaires au cours de ce face-à-face avec la presse.
Deux jours plus tard pour obtenir un bilan provisoire, le gouvernement se justifie. « Pourquoi autant de temps ? Parce que par expérience, l'armée sait que lorsque des terroristes passent dans des localités de cette façon, ils piègent les localités, créant d'autres victimes lorsqu'on arrive sur le terrain », a expliqué Lionel Bilgo.

« Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps… »

Dans ses casquettes de porte-parole du gouvernement et celui de l'armée, Lionel Bilgo est revenu sur le rôle de l'armée, qui selon lui, consiste à passer en revue l'ensemble de la zone et de sécuriser tout le territoire afin de permettre si possible un retour des populations dans leurs localités.

Il a préparé les esprits à une éventuelle hausse de ce bilan. « Peut-être que le bilan est plus lourd que les 50 corps qui ont été retrouvés parce que dès ce matin, des populations sont revenues à Seytenga. Peut-être auraient-elles les corps de leurs parents », a-t-il signifié.

« L'armée demande à toutes les populations de collaborer et leur permettre de faire un comptage afin de livrer un bilan définitif de cette attaque ignoble », a exhorté le porte-parole du gouvernement.

Pour l'heure, les populations sont accueillies grâce à l'armée et l'action humanitaire du côté de Dori. Les conditions sont réunies pour une prise en charge adéquate de ces déplacés, a notifié le gouvernement.

« L'armée tient débout, déterminée et engagée »

Cette attaque contre les civils, il faut le rappeler, est intervenue deux jours après celle contre la gendarmerie de cette même localité où onze gendarmes ont été tués. Lionel Bilgo a insisté sur le moral des hommes de tenue. « L'armée tient débout, déterminée et engagée pour cette lutte terroriste là. Jamais nous ne laisserons le Burkina Faso péricliter. C'est notre devoir en tant que citoyen mais aussi c'est le patrimoine que nous avons hérité de nos aïeux », a-t-il déclaré.

Après avoir appelé les populations à se démarquer des bilans hâtifs suite à cette attaque contre des civils à Seytenga, le porte-parole a profité de la présence des journalistes pour réitérer son appel. « Le gouvernement prie par ailleurs tous ceux qui diffusent de façon hâtive des chiffres d'attendre que les forces de défense et de sécurité fassent leur travail afin de nous permettre d'avoir un bilan définitif, un bilan réel quand il arrive les catastrophes de ce genre. »

Dans son mot de fin, le porte-parole du gouvernement a appelé à un sursaut patriotique et à taire « les guerres futiles et inutiles », car il n'y a plus de temps pour cela. Se mettre ensemble pour défendre le pays, c'est le cri du cœur du gouvernement.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Bourzanga/Insécurité : « Il y a urgence à intervenir, la ville est prise en étau » (habitants)

Tue, 14/06/2022 - 00:10

Plusieurs sources font état, ces dernières heures, de persistance d'attaques aux portes de Bourzanga-centre, qui serait encerclé par des individus armés. Des populations appellent à une rapide intervention des autorités pour éviter le scénario Seytenga.

« Le samedi, ils ont attaqué le village de Alga avec cinq morts. Hier dimanche, ils sont venus attaquer le village de Boulougan, il y a eu également des morts. Mais jusque-là on ne peut même pas aller chercher les corps pour enterrer. Quand ils attaquent, ils pillent tout (les commerces, les vivres, le bétail) et brûlent le reste. (...). On sent une certaine léthargie, on ne sent pas une volonté de combattre, ce n'est pas parce qu'on n'a pas les moyens de le faire, ce n'est pas parce qu'ils sont supérieurs à nous, mais on ne comprend pas cet attentisme. S'ils (les autorités, ndlr) savent qu'il n'y a pas de possibilité, il faut organiser vite le départ des populations", décrit une source.

Lire aussi : Burkina/Insécurité : « Bourzanga, la plus grande commune du Bam, commence à manquer de tout »

Une autre personne-ressource contactée sur place également confie que "même” les voies de contournement que les populations s'étaient frayées pour se rendre à Kongoussi (située à environ 45 kilomètres et chef-lieu de la province du Bam, d'où relève Bourzanga, ndlr) ont été coupées cet après-midi (lundi, 13 juin) par les hommes armés. "Bourzanga est prise en étau, les quartiers périphériques se vident pour rejoindre le centre. La situation est difficile sur tous les plans, sécuritaire et humanitaire. Il y a urgence d'intervenir, et vite", appelle à une réaction rapide, cette autre source.

"C'est sûr qu'ils (hommes armés, ndlr) sont en train de préparer des représailles par rapport à ce que les Forces de défense et de sécurité leur ont réservé à la dernière attaque qu'ils ont tentée contre le détachement", appréhende un habitant.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Région du Sahel : Dori accueille des milliers de déplacés internes de Seytenga et environnants

Tue, 14/06/2022 - 00:05

La ville de Dori accueille de nombreux déplacés internes provenant de la commune de Seytenga et environnants. Environ 320 ménages de 3173 âmes sont enregistrés ce 12 juin par les agents de l'action sociale de Dori. Ces personnes sont rentrées à Dori pour trouver refuge à cause d'une attaque de la localité ce 9 juin.

Le 12 juin 2022 la ville de Dori s'est retrouvée envahie par des milliers de personnes provenant de la commune de Seytenga et les villages environnants, fuyant les menaces terroristes. Plusieurs moyens sont utilisés par ceux-ci pour rallier Dori, à charrette, tricycle, en voiture, à pieds, tous les moyens étaient bons pour ceux-ci, pour sauver leur vie. Selon la direction régionale de l'action humanitaire de Dori plus de 3173 personnes sont enregistrées ce 12 juin par ses équipes. Parmi ces 3173 on dénombre 500 femmes et 2173 enfants. Ces personnes sont venues de Seytenga et Titabé la commune voisine.

Le directeur régional Lassané Ouédraogo affirme que dès les premières heures ils ont déployé 15 équipes à travers la ville de Dori pour le recensement de ces déplacés. Des agents aussi sont déployés à l'entrée de la ville et au niveau du service de l'action sociale pour guider des éventuels déplacés vers les différents sites d'accueil. L'ancien maire de Seytenga, Hamadou Tamboura, soutient que depuis la nuit du 10 juin Seytenga a commencé à se vider de sa population.

De son avis avec les évènements de ces derniers jours, il y a eu beaucoup de morts du côté civil. Quant à Aissatou Cissé, elle affirme que : cela fait trois jours que les terroristes tuent les gens à Seytenga. A l'en croire ces terroristes entrent dans les domiciles des gens et les enlèvent et les tuent. Elle affirme par ailleurs que certains civils sont portés disparus. « Nous demandons à l'Etat de nous aider. Nous demandons surtout qu'on nous aide à aller enterrer nos morts. » A-t-elle ajouté.

Un incident est arrivé à Seytenga. Les hommes armés sont rentrés dans la ville et ont tué plusieurs personnes. Les plus visées étaient les personnes de sexe masculin. Nous voilà ce soir à Dori sans rien. Nous demandons le soutien de l'Etat. Qu'il nous aide à trouver nos cadavres pour que nous puissions les enterrer. Cela va beaucoup nous soulager, implore Hamado Sawadogo. Au moment où nous bouclions cette édition, les services de l'action sociale continuent toujours le recensement, c'est dire que les heures à venir les chiffres des déplacés pourraient évoluer.

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Albinisme : A la découverte d'une maladie rare

Tue, 14/06/2022 - 00:00

L'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux. Les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne. Depuis le 13 juin 2015, le monde consacre une journée de sensibilisation à cette maladie. Dans cette vidéo, nous vous proposons d'en savoir davantage.

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Le métier de maquilleuse professionnelle avec Samira Ouedraogo

Mon, 13/06/2022 - 23:00

Dans un pays où le taux de chômage ne cesse de s'accroître chaque année, Samira Ouedraogo, juriste de formation, a eu à faire des stages pour acquérir une certaine expérience dans son domaine d'étude. Après quatre années de formation en Droit, elle a rencontré des difficultés pour être embauchée comme la majorité des jeunes diplômés. En attendant de trouver un emploi, elle décide de mettre à profit son temps pour développer sa passion pour le maquillage et rentabiliser cela.

Bien qu'au fil du temps la passion se soit transformée en un vrai métier, elle n'abandonne pas pour autant le Droit et est toujours en quête d'emploi dans ce domaine.
Découvrez son partage d'expérience.

Lien article : https://legrandfrere.bf/le-metier-de-maquilleuse-professionnelle-avec-samira-ouedraogo/

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Burkina Faso : La réconciliation nationale au cœur d'un café-débat à la cité universitaire de Kossodo

Mon, 13/06/2022 - 22:48

Après la cité universitaire de la Patte-d'oie, c'était le tour de celle de Kossodo, de recevoir le dimanche 12 juin 2022, des panelistes autour d'un café-débat sous le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale ». L'initiative est de l'Appel de Manéga en collaboration avec les résidents de la cité.

Aux étudiants de la cité Kossodo, c'est le thème : « La réconciliation comme solution aux échecs de la gouvernance politique : cas de la crise de société, des ruptures et la cassure sociale, du malaise de la jeunesse, des périls et menace à la survie nationale » qui leur a été servi lors de ce café-débat tenu le dimanche 12 juin 2022. En face des étudiants pour débattre du thème, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré qui n'est plus à présenter ; le président du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), Tahirou Barry ; l'ex président de « Les Républicains », Amadou Traoré ; Hervé Ouattara leader d'OSC et Pema Neya, journaliste.

Lors de son exposé, Pr Traoré a informé que le temps passé en tant que ministre en charge de l'enseignement supérieur fut ses plus beaux moments

C'est tout naturellement que l'honneur a été donné au doyen sur tous les plans, Mélégué Maurice Traoré d'ouvrir le bal des discussions. A l'entame de ses propos, il fait savoir que la réconciliation nationale devrait être un point clé de la gouvernance. Parce que, dit-il, la réconciliation nationale est une des solutions au terrorisme. Elle est un enjeu national vu que les terroristes sont maintenant partout au Burkina Faso, si on fait une coupe transversale.

Les étudiants ont été réceptifs aux conseils

Par conséquent, la réconciliation est un impératif, suggère l'ancien ministre en charge de l'enseignement supérieur. « Il faut rester réaliste et aborder la réconciliation avec courage. Le processus sera long car il faudra faire l'état des lieux de tout et le besoin se trouve à tous les niveaux », prévient Mélégué Traoré. Il insiste sur un fait négligé mais aux conséquences « énormes » pour l'Etat. C'est l'absence de perspectives par les jeunes. Comment constituer une nation unie si le pays est dans ces conditions, s'interroge-t-il et de répondre qu'une bonne réconciliation devrait permettre de résoudre toutes ces fractures sociales et que la bonne gouvernance à elle seule ne suffit pas.

Amadou craint que l'avenir soit sombre pour la jeune génération si une issue n'est pas trouvée aux crises que vit le Burkina Faso

De l'intérêt de la réconciliation pour la jeunesse

L'ancien président du parti politique « les Républicains », Amadou Traoré a axé son intervention sur l'intérêt de la réconciliation nationale pour la jeunesse. Pour lui, il y a nécessité de se réconcilier pour préserver les acquis, mais il y a surtout nécessité que les jeunes s'impliquent. Il déduit que si cette crise multidimensionnelle que vit le Burkina Faso ne trouve pas solution, il craint que l'avenir soit sombre pour les jeunes.

« Le pays est en pleine transition, c'est le moment des grandes réformes. C'est aussi l'occasion pour la jeunesse de prendre son destin en main. La mauvaise répartition des ressources est l'une des raisons essentielles de la rébellion que nous vivons », regrette-t-il et de prévenir qu'on ne part pas à une réconciliation avec une position tranchée.

Pour Tahirou Barry, la réconciliation doit être basée sur la vérité et la justice

Quant au président du MCR, Tahirou Barry, s'il est d'accord que la solution aux échecs des gouvernants est la réconciliation, il souhaite qu'elle se fonde sur la vérité, la justice. Au regard des crises que le « pays des hommes intègres » traverse, il y a pas d'autres alternatives que de rester unis. Si le Burkina Faso a connu une succession de programmes mal achevés ou brutalement stoppés, il a une chance de se rattraper à travers la réconciliation. Sans elle, le pays va toujours se trouver dans une série de programmes inachevés.

Pour le leader de la société civile, Hervé Ouattara, la question de la réconciliation n'a jamais été aussi évoquée que ces dernières années. C'est la preuve que le mal-être est profond et que le besoin est là et on devrait s'y mettre. Quels sont les déterminants de ce mal-être ?

Le mal être des jeunes est profond selon Hervé Ouattara

Selon M. Ouattara, il se ressent dans presque tous les domaines mais ce mal-être est surtout économique. « Il est plus perceptible dans les zones non loties. Le chômage et la violence dans la politique sont également des raisons qu'on pourrait évoquer », ajoute-t-il. En conclusion, pour la réussite de la réconciliation au Burkina Faso, il préconise qu'elle soit endogène, qu'elle vienne de l'intérieur. « Elle doit impliquer à chaque étape, les chefs traditionnels », lance-t-il.

Mien Obissa Juste
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Opération Barkhane : Le transfert de la base opérationnelle avancée de Menaka réussi

Mon, 13/06/2022 - 22:25

Ce lundi 13 juin 2022, l'opération Barkhane a pu transférer la base opérationnelle avancée de Menaka comme prévu dans son calendrier, aprrend-t-on du présent communiqué.

Ce transfert s'inscrit dans un cadre fixé par le président français le 17 février 2021. Il a fait l'objet d'une préparation minutieuse et d'une coordination avec les Forces armées maliennes, précise le communiqué.

Il ressort que cette base opérationnelle a permis à la Force Barkhane d'entraver la liberté d'action des Groupes armés terroristes (GAT) dans la région et a empêché la "territorialisation" de l'État islamique du grand Sahel (EIGS) à proximité de Menaka.

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Communiqué sur la nomination du modérateur de la CEDEAO : Le CDP d'Eddie Komboïgo s'en démarque

Mon, 13/06/2022 - 21:50

L'aile du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) conduite par Eddie Komboïgo se démarque du communiqué signé par Achille Tapsoba sur la nomination de l'ancien président du Niger comme modérateur de la transition burkinabè.

Par ce communiqué en date du 13 juin 2022, la direction politique du CDP apporte un démenti " formel" a cette position. Le communiqué précise que cela n'engage que la personne d'Achille Tapsoba et n'impliquerait "nullement de près ou de loin" la direction du CDP, encore moins ses militants.

En rappel, le choix de l'ancien président nigérien comme médiateur de la CEDEAO dans la crise politique au Burkina Faso avait été décrié à travers une déclaration signée par Achille Tapsoba.

Cette déclaration appelait les autorités de la transition à refuser cette désignation.
Et ce, à cause de son implication dans la crise politique lors de l'insurrection burkinabè des 30 et 31 octobre 2014.

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Journée mondiale du donneur de sang : Message du ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique

Mon, 13/06/2022 - 19:30

« Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! » tel est le slogan de la Journée mondiale du donneur de sang (JMDS) qui sera de nouveau célébrée le 14 juin au Burkina Faso et partout dans le monde. La manifestation permet de rendre hommage aux donneurs de sang volontaires, bénévoles pour le geste salvateur qu'ils posent chaque jour en donnant leur sang pour sauver des vies. Elle a été créée pour :

 faire connaître, à l'échelle mondiale, le besoin en sang et en produits sanguins sûrs aux fins de transfusion ;

 sensibiliser à la contribution essentielle des donneurs de sang volontaires et bénévoles aux systèmes de santé nationaux ; et
 aider les services nationaux de transfusion sanguine, les organisations de donneurs de sang et d'autres organisations non gouvernementales à améliorer et à étendre leurs programmes de donneurs de sang volontaires en renforçant leurs campagnes aux niveaux national et local.

Mesdames et messieurs,
La transfusion du sang ou de l'un de ses constituants, sauve des millions de vies chaque année. Ce sont des éléments vitaux pour la prise en charge des femmes souffrant d'hémorragies associées à la grossesse et à l'accouchement ; des enfants souffrant d'anémie sévère due au paludisme ou à la malnutrition.

Il en est de même pour les patients souffrant de troubles du sang ou de la moelle osseuse, de troubles héréditaires de l'hémoglobine et d'affections entraînant une déficience immunitaire. C'est aussi le cas des victimes d'accidents divers, de situations d'urgence, de catastrophes comme c'est le cas pour notre pays qui traverse depuis ces dernières années, les plus rudes moments de son histoire dû à l'insécurité entretenue par l'hydre terroriste ainsi que des patients subissant des interventions médicales et chirurgicales lourdes.

Bien que les besoins en sang ou en produits sanguins soient permanents, on observe des différences dans le besoin selon les périodes de l'année. La période allant de juin à octobre est dite « difficile » du fait de la recrudescence du paludisme chez les enfants notamment mais aussi de la faiblesse des collectes due à l'indisponibilité des potentiels donneurs de sang que constituent les élèves et les étudiants en vacances. Pendant cette période difficile les services de transfusion sont confrontés à la difficulté supplémentaire d'arriver à mettre à disposition suffisamment de sang et de produits sanguins, tout en garantissant leur qualité et leur innocuité.

En mai 2005, lors de la Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé, les ministres de la santé du monde entier dont le Burkina ont unanimement souscrit à une déclaration par laquelle ils s'engageaient pour les dons de sang volontaires et les appuyaient. Dans la résolution WHA58.13, ils ont établi la Journée mondiale du donneur de sang comme une manifestation annuelle organisée chaque année le 14 juin.

De plus, cette résolution invite instamment les États Membres à mettre pleinement en œuvre des programmes du sang bien organisés, coordonnés au niveau national, durables et dotés de systèmes de réglementation appropriés. Cela suppose des gouvernements qu'ils assurent un financement suffisant des services de qualité pour le don de sang, ainsi que le développement de ces services pour pouvoir collecter suffisamment de sang et répondre aux besoins des patients.
Cette année, la campagne a pour slogan ; « Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies ! »

Il met en lumière le rôle que joue le don de sang bénévole en permettant de sauver des vies et de renforcer la solidarité à l'échelle de la communauté.
Les objectifs spécifiques de cette campagne sont les suivants :

remercier les donneurs de sang partout dans le monde et sensibiliser plus largement à la nécessité de donner régulièrement et bénévolement son sang ;
souligner qu'il faut s'engager à donner son sang tout au long de l'année afin que l'on puisse constituer des réserves suffisantes et parvenir à un accès universel rapide à des transfusions sanguines sûres ;

reconnaître et promouvoir l'utilité du don de sang volontaire et bénévole, qui renforce la solidarité et la cohésion sociale au sein de la communauté ; et
sensibiliser à la nécessité d'accroître les investissements publics en faveur de systèmes nationaux de transfusion sanguine durables et résilients et d'une collecte de sang plus large auprès de donneurs volontaires et bénévoles.

La journée et le thème sont également un appel à l'action destinée à tous les gouvernements, à toutes les autorités sanitaires nationales et à tous les services nationaux de transfusion pour consacrer les ressources suffisantes et mettre en place des systèmes et des infrastructures permettant d'augmenter la collecte de sang auprès de donneurs volontaires, bénévoles et réguliers ; dispenser des soins de qualité aux donneurs ; promouvoir et appliquer l'usage clinique approprié du sang ; et mettre en place des systèmes de contrôle et de surveillance pour l'ensemble de la chaîne des transfusions sanguines.

Au plan mondial, le Mexique sera l'hôte de la JMDS 2022, tandis qu'au Burkina Faso, la ville de Koudougou dans la Région du Centre-Ouest, abrite l'évènement, commémoré en léger différé le 18 juin. C'est le lieu pour moi de réitérer ma profonde gratitude à l'ensembles des acteurs du don de sang qui œuvrent inlassablement pour donner encore de l'espoir à des milliers de Burkinabè dont la survie dépend d'une transfusion sanguine. Je lance une fois de plus un appel, pour la mobilisation de tous autour du don faire qui est l'affaire de chaque habitant de notre pays.

Le gouvernement quant à lui, à travers mon département est prêt à soutenir toutes les initiatives dans le cadre d'une mobilisation de ressources en faveur du don de sang au Burkina Faso.

Je félicite particulièrement le CNTS dont la direction générale pour toutes les peines qu'elle se donne pour satisfaire le Burkina Faso en sang.
Enfin, pour faire du slogan « donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies » une réalité, engageons-nous pour des dons volontaires et réguliers afin d'atteindre les 125 000 poches de sang escomptées en 2022 par le centre national de transfusion sanguine.

Fait à Ouagadougou, le 14 juin 2022

Le Ministre de la santé et de l'Hygiène publique Dr Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU

Chevalier de l'Ordre National

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Transition au Burkina Faso : Réflexion sur la désignation d'un médiateur de la CEDEAO

Mon, 13/06/2022 - 16:35

Pour le juriste Amadou Traoré, l'ancien Président du Niger, Mahamadou Issoufou, désigné par la CEDEAO pour accompagner la sortie de crise du Burkina Faso, ne parait donc pas être le médiateur indiqué pour notre pays. Il s'explique à travers les lignes qui suivent.

Le samedi 4 juin 2022, la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s'est réunie en Sommet extraordinaire à Accra au Ghana, pour examiner les récentes évolutions politiques intervenues au Mali, en Guinée et au Burkina Faso depuis le dernier Sommet extraordinaire du 25 mars 2022 à Accra.

Si aucune décision n'a été prise les concernant, la Conférence des Chefs d'Etat a cependant fait des recommandations aux autorités à la tête de ces pays. Entre autres décisions concernant le Burkina Faso, la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement a nommé l'ancien Président du Niger Mahamadou Issoufou en qualité de Médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso. Cette décision appelle de notre part l'analyse ci-après.

I- La polémique créée par la désignation de l'ancien Président Nigérien Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur de la CEDEAO pour le Burkina Faso

Depuis la désignation par la CEDEAO de l'ancien Président Mahamadou Issoufou en qualité de médiateur pour le Burkina Faso, des réserves ont été formulées par beaucoup d'acteurs quant à la pertinence de son choix au regard de ses relations ambigües avec les gouvernants du Burkina Faso au cours de ces 10 dernières années. De vives critiques ont même été portées par certains acteurs sur son impartialité à conduire une telle mission déterminante à termes pour le devenir de notre pays.

Certes, quelques appréciations positives ont été exprimées par certaines personnes qui ont tout de suite été taxées de nostalgiques du pouvoir MPP déchu, et qui fonderaient des espoirs sur le soutien éventuel du médiateur désigné à son ami fraichement évincé du pouvoir. Les avis critiques soutiennent en substance avec force détails que l'ancien Président Mahamadou Issoufou est un ami personnel de l'ancien Président Roch Kaboré. Que depuis 2014, l'information a circulé, sans jamais être démentie, que l'ancien Président Mahamadou Issoufou a parrainé et financé le changement anticonstitutionnel de la chute du régime Compaoré en octobre 2014. Qu'il a de façon ostentatoire applaudi le départ du Président Blaise Compaoré. Qu'il a cautionné la non dévolution constitutionnelle du pouvoir qui consistait en l'institution d'une transition constitutionnelle sous la direction du Président de l'Assemblée nationale. Qu'il a financé avec Feu le Président Deby les jeunes officiers pour faire échec au coup d'Etat de septembre 2015. Qu'il a financé la première campagne du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) à hauteur de 3 milliards de francs CFA, montant dont le remboursement a d'ailleurs causé quelques brouilles entre lui et son ami Monsieur Roch Kaboré.

Continuant sur cette lancée, ils ajoutent que les Présidents Macky Sall du Sénégal, Faure Eyadema du Togo, Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire qui étaient en fonction lors des événements de 2014 et 2015 sont largement imprégnés du rôle majeur et négatif que l'ancien Président nigérien Mahamadou Issoufou a joué dans le changement anticonstitutionnel survenu au Burkina Faso en 2014. Ils déduisent que l'on ne saurait être acteur majeur de ce changement anticonstitutionnel qui a poussé le Burkina Faso dans des incertitudes politiques depuis 8 ans et vouloir effectuer une nouvelle immixtion dans les affaires internes du pays pour enterrer les espoirs naissants. Ils concluent que ces actes montrent à suffisance le parti pris du médiateur désigné dans l'orientation de la politique du Burkina Faso de la mauvaise manière depuis plusieurs années : en dressant une partie des filles et des fils du pays contre d'autres. Aussi, ils estiment que si c'est le retour de la paix et de la cohésion sociale que la CEDEAO recherche au Burkina Faso, l'ancien Président Mahamadou Issoufou ne serait pas la personnalité indiquée pour y être le Médiateur.

Certains pourraient juger ces critiques inutiles. Mais quoique l'on dise, la médiation à l'échelle des Etats est une mission d'envergure qui, en raison de ses implications et des attentes de la communauté internationale, doit être minutieusement encadrée.

II. Les principes directeurs de la médiation et de la désignation des Médiateurs

La logique de la médiation consiste, pour une tierce partie, à aider deux ou plusieurs parties avec leur consentement, à trouver une issue à un différend qui les oppose et à élaborer un accord mutuellement acceptable. Consacrée par le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies comme l'un des modes privilégiés de règlement pacifique des différends, la médiation fait partie intégrante des outils des organisations internationales ou régionales dont l'Union africaine (UA) et la CEDEAO.

Pour que la médiation soit efficace, il ne suffit pas de nommer une éminente personnalité chargée de s'interposer entre les parties. Elle doit être organisée dans un climat favorable. Ensuite, la plupart des conflits à l'échelle des Etats ont une forte dimension régionale et internationale. La médiation doit donc tenir compte de cet environnement et de bien d'autres considérations connexes. Dans le souci de procurer un outil d'aide à la décision aux acteurs, l'Assemblée générale des Nations unies a fait élaborer un guide de la médiation, les « Directives pour une médiation efficace », qui se veut un outil de professionnels et de crédibilisation des efforts de médiation déployés partout dans le monde.

Les Directives onusiennes définissent un certain nombre d'éléments fondamentaux dont toute initiative de médiation doit tenir compte, entre autres le consentement des parties et leur adhésion au processus de médiation, l'impartialité du médiateur, l'appropriation nationale du processus et la prise en compte de la particularité du conflit.

Le consentement des parties et leur adhésion au processus de médiation
La médiation est une démarche qui ne peut être efficace que si les parties en conflit sont consentantes et disposées à négocier un règlement. Ce préalable acquis, la désignation du médiateur doit rencontrer l'adhésion des parties, surtout celle qui est présumée en position de faiblesse. Son acceptation dépend de la nature des relations qu'il entretient avec les parties. Il doit être crédible et leur inspirer confiance. Le processus doit également faire l'objet d'un consensus général aux niveaux régional et international. Faute de tenir compte de ces paramètres, il y a peu de chances que les parties négocient de bonne foi et la médiation aura peu de chances d'aboutir.

L'impartialité du médiateur

L'impartialité est la pierre angulaire de la médiation. Le médiateur doit être capable de mener un processus équilibré et de traiter tous les acteurs de façon équitable. Son choix est avant tout de la responsabilité des États ou des institutions qui ont l'initiative de la médiation. Il leur revient de choisir un médiateur de qualité ayant l'expérience, les compétences et les connaissances requises pour la résolution du conflit. Le médiateur doit être perçu comme une personnalité intègre, impartiale et investie d'une certaine autorité.

L'on doit convenir cependant que l'impartialité n'est pas synonyme de neutralité puisque dans les rapports entre institutions et Etats, le médiateur est généralement tenu de défendre des valeurs et certains principes de l'institution, qu'il peut être amené à porter explicitement à la connaissance des parties. Malgré ce préalable, il doit susciter et préserver la confiance des parties en conflit au sujet de son rôle et des règles de base de la médiation.

L'appropriation nationale du processus

L'appropriation nationale suppose que les parties en conflit et les communautés qu'elles représentent adhèrent au processus de médiation et s'emploient à mettre en œuvre les accords qui en découleront. Cette appropriation revêt une importance critique puisque ce sont ces populations qui subissent au premier chef l'impact des conflits, et plus tard, la rigueur de la mise en œuvre des engagements souscrits. Elles doivent donc être largement imprégnées des contours du conflit et des solutions envisageables, au risque pour les gouvernants de signer des accords dont l'application ne sera pas soutenue, ou pire, pourrait même être combattue.

La prise en compte de la particularité des conflits

Si certaines pratiques de référence doivent guider les interventions de tous les médiateurs, il reste que chaque conflit a sa spécificité et que toute médiation efficace doit s'adapter aux particularités du conflit concerné, de ses causes et de sa dynamique, des intérêts en jeu, de la conjoncture régionale et internationale environnante. Le contexte de la crise du Burkina Faso n'est dont identique à nul autre. Le médiateur qui est au cœur du processus doit développer des stratégies pour la réussite de la médiation, en tenant compte de tous ces paramètres.

La CEDEAO est sans doute familière de ce guide onusien de la médiation dont les règles sont suffisamment objectives. On le constate, beaucoup de Burkinabè doutent fortement de l'impartialité et de la sincérité de l'ancien Président Mahamadou Issoufou à accompagner la sortie de crise du Burkina Faso, au regard de son immixtion antérieure. Il ne parait donc pas être le médiateur indiqué pour notre pays.

Dans le cas où nos gouvernants ont déjà marqué leur accord pour sa désignation en qualité de médiateur de la CEDEAO, l'intérêt de la Nation requiert qu'ils le dénoncent pour les motifs évoqués ci-dessus.

Amadou Traoré
Juriste

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Mine artisanale et à petite échelle au Burkina : un cadre de concertation multiacteurs voit le jour

Mon, 13/06/2022 - 16:35

Mine artisanale et à petite échelle au Burkina : un cadre de concertation multiacteurs voit le jour sous l'égide de l'alliance pour une mine responsable et l'agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées avec l'appui financier de l'ambassade de France.

L'Alliance pour une mine responsable (ARM) et l'Agence nationale d'encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) avec l'appui financier de l'Ambassade de France ont initié ce jeudi 02 juin 2022 à Ouagadougou, un cadre de concertation multiacteurs de la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) au Burkina. Cette initiative tant sollicitée dans le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle-MAPE- au Burkina a compté la participation d'une trentaine d'organisations (partenaires techniques et financiers, services étatiques, ONG nationales et internationales, Organisations de la société civile…) autour d'un objectif commun, la création de synergies d'actions entre les intervenants du sous-secteur de la MAPE au Burkina.

LA MINE ARTISANALE AU CŒUR DES INITIATIVES NATIONALES

L'artisanat minier et à petite échelle est devenu une importante activité pourvoyeuse de revenus et d'emplois au Burkina Faso, principalement pour les populations des zones rurales. Au-delà des impacts sociaux et environnementaux qui lui sont propres, la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) s'est imposée comme une alternative aux mauvaises saisons agricoles dues en grande partie à l'irrégularité des pluies attribuée aux aléas du changement climatique.

Le Burkina Faso compte aujourd'hui environ huit cent (800) sites miniers artisanaux repartis dans douze (12) des régions du pays.

Les emplois générés directement et indirectement par le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle concernent plus d'un million de personnes.
En outre, le sous-secteur de la mine artisanale et à petite échelle est cœur de la question sécuritaire dans un contexte sous régional en proie à l'hydre terroriste qui sévit dans la bande sahélo-sahélienne. Le Burkina Faso depuis 2016 fait face à une situation sécuritaire difficile, imposée par des groupes armés terroristes. Malheureusement, dans l'expansion des activités terroristes, les sites miniers artisanaux représenteraient des niches intéressantes pour la collecte d'informations, de recrutement voire une source de financement. Ce nouveau défi sécuritaire s'ajoute aux arguments susmentionnés, faisant de la formalisation de la mine artisanale et à petite échelle une nécessité.

Ainsi, l'État burkinabé dans une dynamique de faire de la mine artisanale une activité participant au développement du pays tout en travaillant à l'atténuation de ses impacts sociaux et environnementaux et sécuritaire, a créé un cadre institutionnel et juridique pour son encadrement à travers la création de l'Agence Nationale d'Encadrement des Exploitations Minières Artisanales et Semi-mécanisées (ANEEMAS) et l'ensemble des textes qui régissent le secteur.

La vision de l'État est partagée par des partenaires techniques et financiers (PTF) ainsi que des organisations non gouvernementales (ONG), qui, engagées à leur échelle respective, travaillent pour faire de la mine artisanale et à petite échelle (MAPE) un levier de développement durable aussi bien au niveau local que national.

Convaincus qu'une synergie entre les différents acteurs intervenants – bailleurs, institutions publiques, organisations non gouvernementales, société civile et corporation d'artisans miniers - dans la mine artisanale et à petite échelle entrainera plus d'efficacité et une optimisation dans la MAPE, l'Aneemas et l'Alliance pour une Mine Responsable ont décidé de travailler à la mise en place d'un cadre de concertation multi-acteurs de la mine artisanale et à petite échelle au Burkina Faso.

Travaux de groupe

UNE NOUVELLE PLATEFORME D'ÉCHANGES POUR LES ACTEURS DE LA MAPE

S'il est évident que plusieurs acteurs interviennent dans le secteur de la mine artisanale et à petite échelle au Burkina, il n'est pourtant pas évident que les actions et les ambitions soient toujours mutualisées. Tel est donc tout le sens de la mise en place de ce cadre de concertation multiacteurs.

De manière spécifique, il vise à :

• Créer un espace de dialogue entre les différents acteurs de la MAPE ; des bailleurs de fonds aux bénéficiaires en passant par les acteurs de mise en œuvre.
• Renforcer la visibilité des initiatives des acteurs intervenant dans le secteur MAPE.
• Connecter les acteurs du sous-secteur de la MAPE afin de faciliter le développement de partenariats pour le financement et/ou la mise en œuvre de projets.

Les principales articulations de cette première rencontre ont porté sur des communications sur les enjeux transversaux de l'application des conventions internationales (Convention de Minamata, Guide de l'OCDE sur le devoir de diligence et Positionnement au Burkina Faso), une cartographie des enjeux et opportunités de collaboration ainsi que des travaux de groupes sur l'identification des problématiques du secteur.

A cette occasion, le Coordinateur national d'ARM, M. Désiré NIKEMA a affirmé que « Il est important d'avoir un cadre d'échanges pour aborder la question de la MAPE afin de développer des synergies d'actions pour plus d'efficacité au vu de la transversalité de ce sous-secteur ; je souhaite que ce cadre soit pérenne et qu'il y ait un suivi de la part de tous les acteurs pour qu'à terme ce secteur puisse véritablement jouer sa partition pour le développement » .

Au nom de l'ambassade de France, M Franck LALANNE a quant à lui laissé entendre que « la mine artisanale est une chance et une richesse pour le Burkina et nous devons la transformer en un levier de développement. L'objectif de ce cadre d'échanges est surtout de créer un cadre d'interaction entre les acteurs. On espère que cette initiative va se répéter et sera continue. »

Pour le représentant de Directeur de l'ANEEMAS M. Gaspard TIENDREBEOGO, « La MAPE a besoin d'encadrement et ce serait intéressant d'y aller en synergies d'actions. Ce cadre de concertation multi acteurs de la MAPE est la bienvenue pour mutualiser davantage nos actions. »

La création de cette initiative marque sans doute un nouveau tournant dans la mise en œuvre des initiatives en faveur de la MAPE, mais il reste désormais à la pérenniser. ARM appelle donc à l'engagement et à la motivation constante de toutes les parties prenantes, afin qu'ensemble, elle puisse davantage contribuer au développement du Burkina.

Cartographie des acteurs et leurs zones d'intervention

ARM en bref

L'Alliance pour une Mine Responsable (ARM selon son acronyme anglais), est une initiative mondiale qui est née en 2004 en Colombie, avec pour objectif de transformer l'activité minière artisanale et à petite échelle en une activité responsable sur le plan social et environnemental qui améliore la qualité de vie des artisans miniers (hommes et femmes) et de leurs communautés.
Aujourd'hui, ARM dispose d'une représentation Afrique à Ouagadougou au Burkina Faso (depuis 2019) et d'un bureau Europe en France.

Contacts presse

Brice Kevin DA
Chargé de communications
bricekevinda@minesresponsables.org

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Billet d'humeur : Une fille samo Miss Université !

Mon, 13/06/2022 - 16:34

Ce billet du journaliste et consultant André Marie Pouya, célèbre avec humour la parenté à plaisanterie entre Samos et Mossi.

Dès la proclamation des résultats de l'élection de Miss Université, les Samo ont commencé à manifester, de façon bruyante, dans mon quartier : « Les Mossi doivent payer ! » Certains d'entre eux, ressuscitant l'air du chanteur Grand Seydou, sifflotaient : « Il va payer, le gros Mossi va payer ! » Les Samo vont donc saler la note des Mossi qui convoitent leurs filles. « Nous avons les plus belles filles du pays. La preuve en est faite par la nouvelle Miss estudiantine. » Au prétexte que deux de mes neveux ont jeté leur dévolu sur des filles samo, mon voisin éponyme se permet tout, chez moi. C'est ainsi que, lisant mon article, ma dénonciation en somme de la forfanterie, par-dessus mon épaule, il a éclaté de rire : « Pingres, les Mossi ! »

La menace est déjà en exécution. Des jeunes, qui se sont mariés à leurs filles, entre janvier et mai de cette année, ont reçu, à domicile, des Ordres de recettes dotales (ORD). En un mot, ils doivent, au plus tôt, se mettre à jour de leur dot, majorée de 40%. « Pour vice de forme », ils ont l'obligation de compléter une vieille dot, jugée sous-évaluée, au regard de la nouvelle conjoncture esthétique du Faso ! Un percepteur matrimonial a été nommé à cet effet. Ce nouvel agent administratif, au service exclusif des provinces du Nayala et du Sourou, écume mon quartier, carnet en main, escorté par deux policiers, afin de verbaliser des Mossi, gendres de Samo devant régulariser leur situation dotale. Mes deux neveux sont déjà passés à la caisse. Triomphant, pas modeste pour un sou, mon voisin a chanté à tue-tête : « Deux cent cinquante mille FCFA dans les caisses provinciales ! »

La prochaine étape, dans l'agenda de redressement fiscal dotal, va concerner les Mossi ayant épousé des femmes samo, courant 2021. Naturellement, ceux qui programment de se marier à des filles samo revoient leur budget à la hausse. La saignée financière va se poursuivre, car les Samo prétendent que cette inflation hors normes ne décourage pas les soupirants : « Toujours aussi nombreux, les Mossi qui lorgnent nos filles ». Ils pensent même que « C'est la mode, chez les Mossi, d'épouser une fille samo ». Explication complémentaire, en guise de verdict du Grand tribunal samo : « Dans la mesure où épouser une fille samo devient un mariage de première nécessité, il était normal que cet acte épousât la courbe d'inflation des produits de la même catégorie ».

André Marie POUYA
Journaliste & Consultant

Categories: Afrique

Genre et développement au Burkina : Les acteurs et actrices de la société civile et de l'administration publique outillés

Mon, 13/06/2022 - 16:33

L'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a procédé à l'ouverture de la formation régionale en genre, ce lundi 13 juin 2022, à Ouagadougou. Cette formation vise à développer les capacités des acteurs et actrices pour une meilleure intégration du genre dans les politiques, programmes et projets de développement.

Au nombre de 30, les participants (es) sont des acteurs et actrices de la société civile et des cadres de l'administration publique. La formation qu'ils suivent va s'articuler autour du cadre conceptuel et des fondements théoriques du genre.

Ensuite, il sera question d'aborder l'approche genre et développement, puis celle du genre et de la santé de la reproduction. Il sera également question de la typologie, des causes et des conséquences des violences faites aux femmes. Cette formation est née d'un constat. Les inégalités entre les hommes et les femmes creusent davantage les inégalités au sein de la société. C'est pourquoi l'ISSP a opté pour la promotion de la participation égale des femmes et des hommes aux programmes de développement, cela en optant pour l'amélioration de l'égalité de genre. Il considère que cette approche est indispensable au développement humain.

Bilampoa Thiombiano / Gnoumou est enseignante chercheure à l'ISSP

Le genre, un concept incompris

Au sortir de la formation, il est attendu des participants (es) qu'ils intègrent la question de l'égalité de genre dans leurs activités socio-professionnelles. « Les citoyens confondent le genre et le sexe. Le genre, c'est ce qui a été attribué socialement aux hommes et aux femmes. Il varie d'une société à une autre. Ce que la société burkinabè attribue à l'homme ou à la femme, n'est pas pareil en Chine. C'est une construction sociale, contrairement au sexe, qui lui est inné », a expliqué Dr Bilampoa Thiombiano/Gnoumou, coordonnatrice de la formation. Elle a confié que le concept genre n'est pas toujours compris et maîtrisé par les acteurs et actrices du développement, d'où l'intérêt de mieux les outiller. Elle s'est dite ravie de constater un engouement des hommes ces dernières années autour de ce renforcement des capacités en rapport avec le genre.

Cette vague de formation a été nationale

La formation va s'achever le 24 juin 2022. Les participants (es) ont été sélectionnés après avoir postulé à une offre de formation. Le directeur de l'ISSP, Abdramane Soura les a exhortés à s'approprier le contenu de la formation. Il a salué leur intérêt pour les thématiques liées au genre et au développement. Cette session s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme « Renforcement des capacités, production et diffusion de connaissances sur la population burkinabè ». La formation est financée par l'Union européenne.

Abdramane Soura a rappelé que la promotion de l'égalité des chances entre les femmes et les hommes constitue un facteur favorable pour le développement durable d'un pays

Depuis la première session débutée en 2014, l'ISSP a enregistré 207 personnes formées. L'on dénombre 119 femmes et 88 hommes venus du Burkina Faso, du Bénin, du Cameroun, du Niger, du Gabon, de la Guinée, de la République Démocratique du Congo, du Congo, du Sénégal et du Tchad.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Environnement : Le Forum forestier africain organise un atelier de formation pour la gestion durable des forêts

Mon, 13/06/2022 - 16:32

Dans un contexte où le changement climatique fait rage avec d'énormes répercussions qui, déjà, se font sentir, la gestion des forêts apparaît désormais comme un impératif. C'est d'ailleurs dans l'optique de lutter contre ces effets pervers, que le Forum forestier africain (AFF) a tenu du 6 au 10 juin 2022, un atelier de formation en collaboration avec l'université Thomas Sankara de Ouagadougou, dont le thème est : « Gestion des forêts dans le contexte du changement climatique : défis et opportunités pour le développement durable en Afrique ».

« Hausse des températures maximales et minimales, hausse du niveau de la mer, augmentation des périodes d'aridité et de sécheresse, perte de la biodiversité, augmentation des crises alimentaires et de l'eau dans les pays en voie de développement, etc. », tels sont les effets du changement climatique, dans un monde où l'action de l'homme contribue à nourrir les racines du phénomène. En Afrique, le phénomène est de plus en plus persistant, nonobstant la flopée d'actions dans l'objectif de faire barrage à son évolution. Parmi ces innombrables initiatives, l'une qui contribue de façon significative à la lutte contre le changement climatique en Afrique, est « la protection des forêts. » C'est à cet effet que l'AFF a, dans le cadre de ces activités, organisé un « atelier régional de partage d'informations et d'expériences sur les défis et opportunités de la gestion des forêts pour le développement durable en Afrique dans le contexte du changement climatique. »

Quatorze pays africains ont fait l'objet d'étude. De façon générale, « l'atelier visait à apporter des éclaircissements pour une utilisation appropriée des terres, afin de permettre aux utilisateurs d'en tirer profit au maximum sur les plans économique, sociaux et écologiques » ; tout cela en protégeant autant que faire se peut la forêt. Par ailleurs, il a été évalué « la durabilité des pratiques à adopter, les rôles des hommes et femmes dans la protection des terres, le potentiel des approches sur la question, les mécanismes institutionnels, politiques, et juridiques, etc. », pouvant contribuer à protéger au maximum les terres forestières.

Durant l'atelier, les acteurs ont dépeint l'état des forêts en Afrique qui se meurent, à travers des partages d'expériences des professionnels du domaine, ainsi que des exposés.

En termes de défis, il est ressorti que la lutte pour la protection des forêts nécessite indubitablement l'implication de tous. Aussi, « les Etats devraient mettre en place des systèmes de sécurisation forestières », en vue de protéger le peu qui, sans interventions rapides, est voué à disparaitre. Tout cela nécessite d'importants moyens financiers.

Pour relever ces défis majeurs, les acteurs estiment que « l'information, la sensibilisation et la formation » devraient être de mise car elles constituent les moyens premiers de lutte pour la protection des forêts. En sus, il serait judicieux de « développer des outils de gestion foncière et respecter les schémas d'aménagement du territoire ». Pour ce qui est du financement, les acteurs ont conclu que des subventions pourraient contribuer à réduire les charges liées à la protection des forêts.

Au cours de l'atelier, il a été passé en revue la production des matières telles les biocarburants liquides, la résine et la gomme. Ces matières qui sont produites par les arbres des forêts génèrent d'importants revenus pour les pays africains. Les laisser mourir de leur plus belle mort, sans développer des stratégies pour leur préservation aurait un impact négatif sur l'économie des pays africains. C'est ainsi que pour les biocarburants liquides, « des technologies adaptées pour leur utilisation pourraient être développées et vulgarisées », en vue de protéger au mieux les forêts et générer des profits. Toutes ces techniques qui interviendront devraient tenir compte de la sensibilité des forêts, de sorte à ce que les actions posées ne provoquent plus de désagrément, qu'elles n'apportent que soulagement.

Quant à la préservation de la gomme et de la résine, elles doivent être incluses pour l'atteinte des objectifs, de « la lutte contre les feux de brousse, l'extension des peuplements de gommes et de résine, la création de vergers, le renforcement des capacités des individus intervenant dans la production de ces matières, etc. » Cela permettra une exploitation durable de ces matières, toute chose qui contribuera à améliorer les revenus des producteurs et favoriser la création d'emplois.

En rappel, l'AFF a été créé en 2007 avec pour objectif d'analyser de façon critique la compatibilité des programmes nationaux avec les décisions internationales relatives aux forêts et au changement climatique. Elle fournit par ailleurs des contributions liées aux forêts et des initiatives politiques pertinentes au niveau national. Son siège est à Nairobi, au Kenya.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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