Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de la tenue d'un séminaire international de formation sur le système comptable des entités à but non lucratif les 3, 4 et 5 juillet 2023 à Ouagadougou.
Après sa publication au Journal Officiel de l'OHADA le 22 février 2023, l'Acte uniforme relatif au Système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) entre en vigueur dans l'espace OHADA pour compter du 1er janvier 2024.
Ce texte, qui vient donc compléter les dispositifs existants de l'Acte uniforme relatif au droit comptable et à l'information financière (AUDCIF), permettra d'harmonisation des pratiques comptables des entités à but non lucratif avec un dispositif comptable qui permet de traduire leurs activités selon des règles comptables appropriées, améliorant ainsi significativement la qualité de l'information financière produite au sein de l'espace.
Le système comptable des entités à but non lucratif est un système d'organisation de l'information financière ayant pour but de présenter les états financiers reflétant l'image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation de trésorerie des entités à but non lucratif afin de répondre aux besoins des parties prenantes.
Ce référentiel comptable s'applique aux entités suivantes :
Les associations, les ordres professionnels et entités assimilées,
Les projets de développement et assimilés
C'est pour préparer les acteurs à une mise en œuvre efficace de ce nouveau système que le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) organise un important séminaire international sur le SYCEBNL les 3, 4 et 5 juillet 2023 à la Résidence Alice à Ouagadougou au Burkina Faso.
Objectif général
Ce séminaire a pour objectif de permettre aux professionnels du domaine de maîtriser le nouveau système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL).
Objectifs spécifiques/ compétences visées
Les objectifs spécifiques visés par cette formation sont de :
Maîtriser le cadre conceptuel pour pouvoir mieux se l'approprier
Maîtriser la structure, le contenu et le fonctionnement des comptes du dispositif comptable des entités à but non lucratif applicable
Maîtriser et traiter efficacement opérations et problèmes spécifiques
Assurer le basculement au SYCEBNL à la date du 01 janvier 2024
Produire les états financiers conformes à la nouvelle réglementation du SYCENBL
Public cible
Ce séminaire est destiné à tous les professionnels du chiffre en particulier :
Les directeurs administratifs et financiers
Les chefs comptables et comptables
Les auditeurs internes et contrôleurs de gestion
Les experts - comptables et commissaires aux comptes
Les vérificateurs fiscaux appelés à contrôler les entreprises
Les responsables des ONG et Projets de développement
Les dirigeants des Associations et des ordres professionnels
Les responsables des sociétés coopératives
Les formateurs, étudiants
Toutes personnes intéressées
Contenu de la formation
Le Système comptable des entités à but non lucratif, en abrégé (SYCEBNL) est subdivisé en quatre parties :
Définitions et cadre conceptuel ;
Structure, contenu et fonctionnement des comptes ;
Opérations et problèmes spécifiques ;
Présentation des états financiers
Pour permettre une meilleure appropriation du système, le séminaire est organisé autour de 4 modules à savoir :
Module 1 : Présentation, cadre conceptuel et plan de comptes
Module 2 : Opérations & problèmes spécifiques
Module 3 : Présentation des états financiers
Module 4 : Contrôle des comptes & Analyse financière
Profil du formateur
La formation est assurée par Joël MABUDU,
Expert-comptable diplômé,
Certifié aux normes internationales,
Co-rédacteur du SYSCOHADA révisé et du plan comptable de l'UEMOA,
Co-rédacteur du système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL)
Il est titulaire de plusieurs certificats de spécialisation portant notamment sur :
Les normes comptables internationales,
La gestion comptable et budgétaire de l'État (comptabilité publique),
La finance de marché,
La cession, acquisition et transmission d'entreprise.
Frais de participation
Frais de formation de chaque certificat est de 450 000 F CFA pour les candidatures individuelles et de 500 000 pour les candidatures institutionnelles.
NB : Les auditeurs devront s'acquitter des frais de formation par virement (voir RIB attaché), espèce ou par chèque au nom du centre avant le 20 juin 2023 pour confirmer leur participation.
Les frais de formation donnent droit aux pauses-café et déjeuners durant la session
Calendrier de formation
• Dépôt des dossiers : jusqu'au 30 juin
• Durée de la formation : 3, 4 et 5 juillet 2023
• Période de formation : cours du jour 8h00 à 17h00
• Lieu : Ouagadougou (Résidence Alice à la ZAD face à la Sonabel)
Livrables
Après la formation, les participants auront droit à :
• Une attestation de formation
• Supports et outils pratiques du séminaire
Inscription
La fiche d'inscription disponible ici
https://forms.gle/rznkJtD1FuaRFy987
Pour plus d'information sur nos offres de formation
www.lecagei.com
Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
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La direction générale de l'économie et de la planification à travers le ministère de l'Economie, des finances et du développement, a procédé au lancement de l'atelier des examens régionaux du rapport national volontaire de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) à Koudougou le 25 mai 2023 au sein du conseil régional du Centre-ouest. Cet atelier concerne les régions du Centre-ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Nord.
Après Kaya et Bobo Dioulasso, c'est au tour de la cité du cavalier rouge d'abriter l'examen régional du rapport national volontaire de mise en œuvre des ODD. Le top départ a été donné par le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Babou Pierre Bassinga.
Les travaux de ces examens régionaux ont réuni les représentants des associations de personnes vulnérables, les faîtières des producteurs, les Organisation de la société civile (OSC), les représentants du Conseil régional de la région ainsi que ceux des ministères en charge de l'eau et de l'assainissement et celui des infrastructures.
En effet, ces ateliers régionaux ont pour objectifs d'assurer l'appropriation du rapport par les acteurs régionaux ; de tenir compte des spécificités régionales dans les analyses ; d'identifier les difficultés et les contraintes liées à la mise en œuvre de chaque ODD au niveau régional et enfin de faire des commentaires et recommandations pour l'amélioration du rapport.
Pour le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, le travail consistera à examiner le rapport afin d'énumérer les acquis que le Burkina Faso a pu atteindre, identifier les difficultés et analyser les défis à relever. « Il y'a un lien entre le développement et la sécurité. Sans développement, pas de sécurité et sans sécurité pas de développement aussi », a laissé entendre Babou Pierre Bassinga. A l'entendre, l'atteinte des objectifs n'est pas chose aisée au regard de la situation sécuritaire que traverse le pays. « Nous allons faire un état des lieux pour voir comment prendre un meilleur envol pour une atteinte des objectifs du développement durable », a-t-il ajouté. Notons par ailleurs que le Burkina Faso s'est engagé dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 (PDDH-2030) et de l'Agenda 2063 de l'Union africaine aussi appelé Agenda 2030.
Cadre d'orientation pour chaque pays, le Programme de développement durable a été adopté le 25 septembre 2015 par la communauté internationale sous l'égide des nations unies et est bâti sur 17 Objectifs de développement durable auxquels sont adossées 169 cibles assorties de 232 indicateurs.
Pour Ismaël S. Ouédraogo, directeur régional de l'économie et de la planification de la région du Centre-ouest, ce rapport permettra de faire le bilan de la mise en œuvre des ODD dans notre pays. « Ce rapport va nous permettre de voir comment l'atteinte des indicateurs est réalisée et de voir si nous sommes dans un bon chemin de réalisation des ODD », fait-il savoir.
En rappel, le Burkina Faso s'est porté volontaire pour présenter un deuxième Rapport national volontaire (RNV) de mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) au Forum politique de haut niveau, instance des nations unies chargée d'apprécier les progrès accomplis par les pays membres dans le cadre de la mise en œuvre des ODD.
Prince Omar
Lefaso.net
Débutée depuis le 22 mai 2023 dans la capitale burkinabè, la semaine régionale du vivre-ensemble du Centre s'est clôturée, dans la soirée de ce 28 mai, jour de la solennité de la Pentecôte.
Au cours de cette cérémonie de clôture, des partenaires ont vu leurs efforts récompensés sur la base des actions, en lien avec le vivre-ensemble dans la région du Centre. La 1ère édition de la semaine régionale du vivre-ensemble du Centre s'est déroulée à travers la réalisation d'une série d'activités, dans divers domaines dans la commune de Ouagadougou. Une cérémonie au terme de laquelle ceux qui se sont démarqués par leurs actions sur le terrain ont été félicités avec des certificats de reconnaissance.
Ces certificats de reconnaissance témoignent, par ailleurs de la volonté des autorités régionales du Centre de promouvoir le vivre-ensemble dans leur région, ont laissé entendre les organisateurs. De ce fait, plusieurs partenaires, comme le groupe Ecobank, le PNUD, le groupe Venegda Sarl, la Chambre des métiers, et autres, ont reçu des certificats de reconnaissance des mains des autorités de la région du Centre.
Pour le représentant du groupe Ecobank, Joseph P. Badini, cette distinction est un appel à toujours mieux faire dans le cadre du vivre-ensemble. Le représentant d'Ecobank-Burkina a fait savoir que son groupe va encore faire plus pour promouvoir le vivre-ensemble qui est le socle de la vie en société.
En plus de ces partenaires distingués au cours de cette cérémonie, le parrain de cette édition de la semaine régionale du vivre-ensemble a été lui-aussi élevé comme homme modèle du vivre ensemble dans la région du Centre, année 2023. Il s'agit du président de la chambre consulaire régionale du Centre, Hamidou Ouédraogo dit "Hamid Carreau". Pour l'homme, chacun doit prendre conscience de cette valeur, dont a besoin notre société en ces périodes difficiles qu'elle traverse. Et c'est pourquoi, selon lui, chacun doit s'y mettre pour que notre vivre-ensemble soit consolidée et durable.
La cérémonie de clôture a été présidée par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, aux côtés du président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté qui, ont témoigné leur fierté de la tenue de cette semaine régionale du vivre-ensemble qui a permis d'avoir des échanges directs avec les acteurs sur le terrain pour parler de l'importance de ce vivre ensemble qu'il faut travailler à consolider. Pour le gouverneur de la région du Centre, cette première expérience a été une réussite, du fait qu'elle a permis un brassage culturel entre les peuples, et en promouvant la culture de la tolérance zéro dans ladite région. Tout en soulignant qu'elle sera désormais annuelle et se tiendra de façon tournante dans la commune de Ouagadougou et ses communes alliées.
Rendez-vous est donc pris l'édition 2024 dans la commune rurale de Loumbila.
Yvette Zongo
Lefaso.net
Contribuer à l'éveil et à la réussite des enfants en les initiant à la pratique de l'art et de la culture du terroir, c'est le la vision du projet Graine d'espoir qui est à sa 7e édition. Dans ce cadre, le Théâtre Soleil a procédé, ce samedi 27 mai 2023, à la restitution d'ateliers artistiques (théâtre, danse, dessin, instruments de musique) auxquels ont pris part 425 enfants de 27 écoles (publiques et privées). L'événement a été parrainé par le comédien et metteur en scène burkinabè, Ildevert Meda.
Dans la pièce théâtrale intitulée « La chaussure du roi Mokoko », Yasmine joue le rôle du personnage qui a trouvé la solution à la préoccupation de sa majesté. Le roi Mokoko aimait la marche et se salissait les pieds chaque fois qu'il revenait de ses promenades. Comment donc permettre au roi Mokoko de poursuivre ses balades sans avoir les pieds sales, était l'équation à résoudre par les habitants du village.
Plusieurs propositions et recommandations sont faites sans être pour autant efficaces. C'est alors qu'un jour, le personnage qu'incarne Yasmine se propose d'envelopper les pieds du roi à l'aide d'un tissu. « Majesté, ce n'est pas parce que c'est dur que l'on n'ose pas mais c'est parce qu'on n'ose pas que c'est dur », lance-t-elle, avant de demander la permission au roi Mokoko d'emballer ses pieds.
Pour la première fois, le roi effectua sa promenade tout en ayant les pieds bandés. Cela fut une très belle expérience pour lui, car le roi Mokoko venait de trouver la réponse à sa question qui durait depuis des années.
Il aura fallu huit mois (d'octobre à fin mai) d'apprentissage auprès des encadreurs de Théâtre Soleil à travers le projet Graines d'espoir, pour présenter cette pièce théâtrale de belle facture. Toute chose qui contribue à l'épanouissement des enfants à l'instar de Yasmine, inscrite à l'atelier de théâtre. Comme elle, bien d'autres enfants sont inscrits en atelier de danse, de dessin et d'initiation aux instruments de musique traditionnelle (djembé, balafon, doum-doum).
Des parents satisfaits
La restitution des différentes œuvres artistiques a ému les parents qui sont venus découvrir le talent de leurs enfants. « Le travail qu'abat Théâtre Soleil au profit de nos enfants est à saluer car cela a un impact très positif dans les comportements quotidiens », a affirmé Arouna Zongo.
Pour lui, tous les parents devraient sans hésitation autoriser leur progéniture à participer aux ateliers artistiques organisés chaque année par Théâtre Soleil.
Assita Sanogo, également parent d'un des apprenants inscrits en cours de danse, confie que la participation de sa fille à cette formation artistique a littéralement changé son caractère. « J'ai été très réjouie de voir ma fille en pleine scène. Parce qu'au départ, elle était très timide. Mais elle est aujourd'hui transformée après avoir bénéficié, depuis quelques années, des cours offerts par Théâtre Soleil », se réjouie la mère
.
Madame Sanogo souligne en outre que le savoir-faire inculqué aux enfants a rendu sa fille plus éveillée et sociable. Ce qu'ont confirmé les enseignants de son école.
La vision de Théâtre Soleil
Agés de 5 à 17 ans, les enfants (en majorité des élèves) reçoivent une éducation artistique deux fois par semaine (mercredi et samedi de 15h à 17h). Reconnu officiellement et muni d'une licence d'entrepreneur de spectacles vivants catégorie A, le Théâtre Soleil a pour objectif de développer une structure à la fois de formation, de création et de diffusion d'œuvres artistiques. Son ambition est de contribuer à insuffler de nouvelles énergies en matière de travail créatif et de favoriser l'accès des populations, le jeune public en particulier, aux spectacles vivants.
Il s'agit ici de montrer, à travers différents projets, que le théâtre de nature constitue un important instrument de promotion de la diversité culturelle et une source de création d'emplois artistiques et culturels durables. Pour ce faire, le Théâtre Soleil a initié en 2015 Graines d'espoir, un projet d'éducation artistique et culturelle destiné aux jeunes publics qui a permis à des milliers d'enfants d'avoir accès à l'art.
Chaque année, dans le cadre de Graines d'espoir, plus de 400 enfants de différentes écoles de Ouagadougou participent aux ateliers artistiques et plus de 5 000 enfants spectateurs assistent aux représentations diffusées au sein de Théâtre Soleil et des écoles.
Structure culturelle burkinabè œuvrant dans le domaine de l'art et du spectacle depuis 2013, Théâtre Soleil a accueilli, pour cette année académique 2022-2023, 425 enfants de 27 écoles dont quatre écoles maternelles, huit établissements secondaires et quinze écoles primaires.
Participation aux grands festivals
Dans sa mission de service public en soutien à l'État burkinabè, Théâtre Soleil a diffusé, d'octobre à mai 2023, 105 représentations scolaires dans quatre villes et six communes rurales.
Ce qui a permis a plus de 30 000 spectateurs enfants d'assister aux différentes représentations. 200 enfants du projet Graines d'Espoir de Théâtre Soleil ont participé au spectacle de la cérémonie d'ouverture et de clôture de la 28e édition du Fespaco 2023.
Afin d'offrir la chance au maximum d'enfants, Théâtre Soleil a décidé, depuis l'année académique 2017-2018, d'ouvrir les différents ateliers aux élèves de la maternelle, mais aussi de prendre en compte ceux du quartier Cissin et de bien d'autres secteurs de Ouagadougou qui le désirent. Ce cycle de formation artistique et culturelle est animé par des artistes professionnels bénévoles, sous la direction de M. Oueda, directeur artistique de Théâtre Soleil.
Dès la rentrée des classes, les responsables de Théâtre Soleil rencontrent les directeurs d'écoles primaires situées dans sa zone. Chaque école fournit une liste de cinquante élèves compris entre la classe de CP2 et la classe de CM2. La sélection des enfants revient aux instituteurs. Toute école a droit à quinze places pour l'atelier de danse, quinze places pour l'atelier de théâtre, dix pour l'atelier de dessin et dix autres pour l'atelier d'initiation aux instruments de musique. Ce qui fait au total 50 places par école.
Hamed NANEMA
Lefaso.net
La Communauté Bobo Mandaré
Sa Majesté SIDIKI SANOU Chef de Canton
Sa Majesté Drissa Sanou Chef de DAGASSO
Sa Majesté Lamine Sanou Chef coutumier
La Famille de sa Majesté Feu Yacouba Citec Sanou Chef de Tinissilaloma
Sa Majesté Oumar Sanou Chef de Sangoulelouma
Leurs Majestés le Chef des Dioulas, le chef des Peuhls, Le chef des Dafing
Les chefs de villages Yéguéresso, Léguéma, Borodougou, Tondogosso, Niamadougou Les Chefs des dix villages de Bobo,
Les Grandes familles GnagaBalakonsso, Zarakonsso,Momorokonsso, Kounssagakonsso, les familles Diaby Kassamba, Dossama à Sakaby,Dao à Kuinima, Konaté à kuinima, Bindougousso, Kimidougou et Dogona
Les villages de Yéguérésso, Léguéma, Kouentou, Doufiguisso, Panoumasso, Bama, Banakélédaga, Kimidougou, Desso,Toukoro,Pala, Kofila, Satiri, Baré, Santidougou, Dafinso,
La Grande Famille Feu Bakary SANOU (Bakary Plombier),
La Grande Famille ZONGO et BAMOUNI a Bobo,
Les Enfants : Hélène Ouatinoma Ramatou SANOU/ZONGO, Francois Modeste ZONGO, Roland ZONGO/SANOU, Franck ZONGO, Feue Ardjouma SANOU, Oumar Souro SANOU, Kalo Souleymane SANOU, Dia Issouf SANOU, Orokia Ouingné SANOU,
Les Oncles Maternels : SANOU Dia Christophe et Frères,
Sanou Samuel et Lagassani Bema à Léguéma,
Les familles alliées SAKO à Ségou, Feue OUATTARA Sita à Karangasso Vigué, DRABO à Koudougou, ZONGO et BAMOUNI à Bobo, Koudougou et Ouagadougou, Feu OUATTARA Bamba à Bobo, TALL à Bobo, SANOU à Sowouleni, DABIRE à Bobo, TRAORE à Orodara, DAH à Bobo, SIMBORO à Ouagadougou, OUATTARA à Kombougou et Sainte Etienne, HEMA à Bobo, KANOUTE a Bobo, SANOU à Bobo, LAMIEN à Ouagadougou, OUEDRAOGO à Ouagadougou, DIANE et SESSOUMA à Bobo et Ouagadougou, AOUBA à Bobo, KIADA à Ouagadougou, KPOTCHAN au Benin,
Les amis et voisins, la famille de Feu Kafando Seydou, la famille de Feu Traoré Moussa, la famille de Feu Traoré Togo Adama, la famille de Feu Diallo Aboubacar, la Famille Guiré Issa, la Famille de Feu Sanon Souroukou, les familles Sangaré, Kam, Poda, Sanou, Nion et Diallo au secteur 5 Bobo, les familles Samoura et Camara à Koko,
La famille de Feu Sanou Kotalama, La famille de feu Sanou Bamoussa,
Le Colonel Sanon Dô Soungalo à la retraite à Ouagadougou et famille,
Tous les Petits-Fils et Arrières Petits-Fils, à Bobo, Ouaga, aux Etats-Unis, en France, en Espagne
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de SANOU Dalhourou Christine Bintou, précédemment Retraité de la SONAR à Bobo dans la nuit du Samedi 27 Mai 2023 à Bobo.
Vous êtes informé qu'il est prévu une Lecture du CORAN le Lundi 29 Mai 2023 à partir de 20h00 au secteur 4 à KOKO (Grande Famille de BAKARY « Plombier »).
La levée du Corps aura lieu le Mardi 30 Mai 2023 à 10 heures à l'hôpital SANOU SOURO suivi du passage du Corps à 10h30 au secteur 5 et du transfert du Corps a KOKO, secteur 4 .
Le Départ du Corps est prévu à 14h après la prière pour l'enterrement à Yéguérésso qui aura lieu à 16h.
La Cérémonie du Doua est prévue pour le Dimanche 04 Juin 2023 à partir de 8h00 au secteur N°04 Koko précédé d'uneLecture du CORAN « Fidaw » le SAMEDI 03 Juin à partir de 20h.
« Inna lillah wa inna ilayhi raaji uun »
« Tu es à Allah, tu retourneras à lui »
Les grandes familles Ouédraogo, Compaoré, Dondasse, Zangreyanogo, Tiendrebeogo, Nikiema à Ouagadougou, Bobo Dioulasso et en Côte d'ivoire,
Les familles alliées Kabore, Zoungrana et sawadogo à Ouagadougou, zorgho, Koudougou et à Kongoussi.
La veuve Kabore T. Angèle et ses enfants, Lucienne, Louise, Edwige, Simon, sœur Simone et Siméon Armand à Dassasgho.
Les petits enfants, ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, époux, père, frère, oncle, grand-père Ouédraogo François, le vendredi 26 mai 2023 à son domicile.
Le programme des obsèques est le suivant :
Lundi 29 mai 2023 :
*Lever du corps à 15H au CHU de Bogodogo
*Veillée de prière à 20H au domicile du défunt à Dassasgho
Mardi 30 mai 2023
*Absoute à 9H à l'église paroissiale Notre Dame de Fatima à Dassasgho, suivie de l'enterrement dans son village natal à Bendgo
Que par la miséricorde de Dieu l'âme de papa François repose en paix.
Union de Prières
Au sortir du conseil des ministres du 24 mai 2023, le ministre d'Etat, ministre de la fonction publique du travail et de la protection sociale, a entamé un exercice nouveau dans la communication gouvernementale qui s'apparente à des commentaires sur ce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias. Notamment sur la production au Burkina Faso des timbres fiscaux et le décompte du nombre de personnes déplacées internes.
Quand bien même il a dit qu'il parlait au nom de ses chefs hiérarchiques, le Premier ministre et le chef de l'Etat, et que ses collègues ministres viendront compléter ses propos, nous avons été surpris de constater que les sujets abordés par l'ancien "général des travailleurs", le ministre d'Etat Bassolma Bazié ne figurent pas au compte rendu du conseil des ministres du 24 mai 2023. Jusqu'à plus amples informations, ce constat nous réjouit. Car pour être franc avec notre ministre d'Etat qui a demandé au peuple burkinabè la franchise envers les gouvernants, son intervention pose quelques problèmes.
Le Burkina Faso produira lui-même ses timbres fiscaux et un opérateur semble même avoir été trouvé et il aurait rencontré le président de la transition, selon la communication faite par le ministre d'Etat chargé de la fonction publique.
Timbres fiscaux made in Burkina
Le ministre d'Etat dit que sa communication sur les sujets qu'il a abordés est un ramassé, un rassemblé, en somme un raccourci. Et c'est là que le bât blesse, car la Direction générale des impôts (DGI) a annoncé qu'elle va mettre en circulation le timbre fiscal de 200 FCFA qui est en rupture. Ce timbre commandé en France n'a-t-il pas été livré ?
Et s'il est livré, il faudra le payer et même s'il n'est pas livré, le seul bon de commande signé quand on le résilie, il y a des coûts selon les contrats. La question est de savoir quels étaient les critères du choix du fournisseur du timbre ? La commission devrait-elle choisir un soumissionnaire local en priorité, ou les rapports qualité, prix sécurité entraient en ligne de compte ? La DGI a-t-elle fait une faute, elle qui dans ses perspectives envisageait aussi la production du timbre au Burkina ? Autant de questions non abordées. Le ministre se focalisant sur la production au Faso du timbre et non en France.
Verra-t-on désormais tous nos problèmes sous le seul prisme France ou pas France ? Le ministre en a dit trop et pas assez : la rencontre entre un potentiel fournisseur avec le président du Faso vaut-il bon de commande, quand bien même cet expert a convaincu de la qualité de sa proposition ?
Le ministre prétend que le coût ne serait pas un problème parce que le fournisseur serait Burkinabè. De sa part, cela nous assomme. Il y a quelques temps il aurait piqué une colère noire qu'on puisse le penser. Autres temps, autres fonctions, autres mœurs. Mais c'est un uppercut dans la tête pour qui se soucie de la bonne administration du bien public en ces temps de crise sécuritaire et humanitaire où l'argent manque le plus.
Le conseil des ministres, les ministres et le président approuvent les marchés selon des procédures établies et connues. Et son discours sur la production des timbres au Burkina n'en dit rien. Les procédures de passation des marchés publics sont soumises à des principes comme l'économie et l'efficacité du processus, la liberté d'accès à la commande publique, l'égalité de traitement des candidats et la transparence du processus de passation.
Le discours du ministre d'Etat ne permet pas de savoir quelle sera le processus, surtout qu'il parle de l'imminence de la production. Si le timbre est produit au Burkina, tous les candidats ont-ils la possibilité de concourir en proposant leurs offres ? Peut-être que d'autres Burkinabè ont des solutions à proposer, l'Etat ne devrait pas faire de discrimination. L'avenir nous dira davantage sur cette affaire de production locale de timbres fiscaux car l'intervention du ministre d'Etat amène à se poser plus de questions qu'elle n'en éclaire.
Les deux millions de personnes déplacées internes
Voici une question aussi abordée par le ministre où on n'a pas eu des informations précises. Sauf que le chiffre du Conseil national de secours d'urgence et de réhabilitation (CONASUR) ne tient pas compte des personnes déplacées qui sont retournées dans leurs localités d'origine. Combien sont-elles ces personnes ? Le ministre d'Etat ne le dit pas, mais nous assure que la plateforme sera remise à jour. Mais on est vraiment surpris de cette contestation des chiffres du gouvernement par un membre du gouvernement.
Les personnes déplacées internes sont connues du CONASUR et on imagine difficilement que des déplacés ne prennent pas les vivres et que les services sociaux qui les distribuent ne sont pas au courant. Quel est cet organe qui connaît les retours des personnes déplacées internes mieux que les services de l'action sociale ? Il y a un malaise à voir le gouvernement saper lui-même sa crédibilité. Avoir des difficultés ne signifie pas qu'on ne peut pas les surmonter, mais refuser d'accepter la réalité ou essayer de l'enjoliver n'est pas le meilleur moyen de trouver la solution.
Au total cet exercice du ministre d'Etat n'a fait que créer des supputations sur la cohérence du gouvernement, l'envie de celui-ci de plaire à une portion de la population.
Sana Guy
Lefaso.net
Le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, avec l'appui du Centre de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) et d'autres partenaires, a organisé, ce samedi 27 mai 2023, un exercice de simulation grandeur nature pour tester le plan blanc de l'hôpital. Il s'agit d'un exercice au cours duquel un important nombre de patients arrivent au CHU à la suite d'une situation d'urgence (catastrophe, intoxication, etc.). Comment l'hôpital s'organise-t-il pour leur prise en charge ?
Une situation d'urgence sanitaire peut survenir à tout moment, nécessitant la prise en charge d'un grand nombre de patients. Ce fut par exemple le cas de l'afflux de blessés lors de l'attaque de Cappuccino en 2016. L'hôpital Yalgado Ouédraogo, qui est le plus ancien et l'un des plus grands centres hospitaliers du Burkina, doit donc se préparer en conséquence pour y faire face.
C'est pourquoi, avec l'appui de ses partenaires, notamment le CORUS, l'hôpital a rédigé un plan blanc. Ce plan permet de savoir comment réagir en cas d'urgence. « C'est un référentiel conçu par l'ensemble des acteurs pour faire face à un éventuel afflux massif de patients que nous recevrons au CHU Yalgado Ouédraogo, quelle que soit la circonstance, quelle que soit l'origine », a expliqué Ousmane Néré, directeur général du CHU Yalgado Ouédraogo.
Et c'est pour éprouver la cohérence de ce plan blanc, identifier ses forces et faiblesses qu'a été initié cet exercice de simulation grandeur nature d'une situation d'urgence. Il a été organisé en collaboration avec l'OMS, Jhpieogo, AFNET, la Croix-Rouge, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, les forces de sécurité et le CORUS.
Défilé d'ambulances, afflux d'un grand nombre de victimes en l'espace d'une heure et l'occasion de tester les services de l'hôpital, notamment les services de soins et d'aide au diagnostic, dans la gestion de ces patients. Un exercice nécessaire, à en croire Pr Nazinigouba Ouédraogo, professeur d'anesthésie-réanimation, chef du département d'anesthésie- réanimation du CHU Yalgado Ouédraogo et coordonnateur médical du plan blanc.
« Pour être efficace, il faut avoir pensé à l'avance comment faire et écrire cela sous la forme d'un plan cohérent pour permettre d'organiser les moyens aussi bien humains que matériels pour répondre à la situation (...) On peut avoir écrit un très beau plan et puis quand on commence à le mettre en œuvre, ça ne va pas du tout, tout va de travers. Donc il est nécessaire de faire des exercices (...) Déjà en temps normal, que ce soit en traumatologie, aux urgences médicales ou à la maternité, nos patients sont à terre. Ça c'est ce qui nous arrive au quotidien. Mais si 20, 30, 50, 100 victimes arrivent, comment cela va se passer ? C'est ce à quoi répond ce test", confie Pr Ouédraogo.
Dr Joseph Soubeiga, directeur du CORUS, a expliqué que l'exercice va permettre de tester plusieurs fonctions du plan blanc, notamment la capacité de l'équipe de crise du CHU à coordonner une urgence sanitaire. L'exercice va aussi tester les capacités des structures médicales à prendre en charge les victimes et aussi la capacité de la cellule de crise à communiquer avec le public et à gérer l'afflux des patients et des accompagnants de malades.
À l'issue de l'exercice, une fois les insuffisances constatées, des recommandations seront formulées afin de réadapter le plan blanc, de sorte à ce que l'hôpital puisse faire face de façon efficace à une urgence sanitaire.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
En réaction aux critiques de Mohamed Bazoum sur sa stratégie anti-terroriste, le Burkina Faso a estimé ce samedi 27 mai 2023 que le président nigérien manque de vision, en pensant que des soldats venus de l'Occident vont se sacrifier gratuitement pour sauver son pays. Des informations rapportées par l'Agence d'Information du Burkina (AI B).
« Confier cette guerre à des armées venues des contrées lointaines, c'est avoir une courte vue en pensant que des soldats vont quitter l'Occident et venir se sacrifier de façon désintéressée pour le destin de nos pays. Mais visiblement, le président nigérien a fait l'option de confier son pays et le destin de son combat engagé à des pays étrangers », a déclaré donc le porte-parole du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Le ministre de la communication réagissait aux propos du président du Niger Mohamed Bazoum qui a dit dans une interview accordée à "Jeune Afrique", que les terroristes sont plus aguerris que les armées de la sous-région et que c'était une erreur tragique pour le Burkina Faso, d'associer les VDP (civils) à la lutte.
« Contrairement au président nigérien, toute la dynamique de la Transition est fondée sur notre conviction intime et profonde que nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, que nos vaillants Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), soutenus par le peuple burkinabè dans son ensemble et sous le leadership de son Excellence, le capitaine Ibrahim Traoré, vont relever le défi. Nous allons reconquérir notre territoire. Nous allons ramener la paix par nous-mêmes », a ajouté le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Aussi, l'autorité burkinabè trouve malheureuse, qu'un chef d'Etat estime que des hordes terroristes sont plus aguerries que « nos armées ».
« Nous avons le plus profond respect pour l'armée nigérienne qui est une armée vaillante, pour le peuple nigérien qui est un peuple vaillant. Nous avons ici la conviction que ce peuple, que cette armée, contrairement à ce que le président nigérien a dit, est capable par lui-même de relever ce défi historique. Mais comme je l'avais dit, tout le problème : c'est le leadership », a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il pense également que cette interview eu égard au canal utilisé, n'avait d'autres objectifs que de faire plaisir aux pays d'origine des contingents déployés au Niger.
Le 26 avril 2023, le Burkina Faso avait déjà recadré le général nigérien, Mahamadou Tarka dit Abou qui a dénigré la stratégie burkinabè de lutte contre le terrorisme.
Lefaso.net
Source : Agence d'Information du Burkina
La finale de la coupe du Faso 2023 s'est jouée dans l'après-midi de ce dimanche 28 mai 2023 au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou. Elle a mis aux prises SALITAS FC et l'Étoile Filante de Ouagadougou (EFO) sous les yeux du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et de la légende camerounaise et invité d'honneur Samuel Eto'o, président de la fédération camerounaise de football.
Devant un public fortement mobilisé et des invités de prestige, les deux équipes vont pourtant rentrer dans les vestiaires avec un score de parité 0-0.De retour des vestiaires, plus déterminés, les Stélistes vont prendre rapidement le dessus sur les Colombes de Ouaga 2000. Grâce à un doublé de Camille Yé et un but d'Ange Cyriaque Ouédraogo, l'EFO s'impose nettement 3-0 et remporte la 36e coupe du Faso. C'est le 14e sacre pour la reine des stades dans cette compétition.
L'EFO vainqueur de cette finale repart avec le trophée, les médailles d'or et une enveloppe de 10 millions de FCFA. Finaliste malheureux, SALITAS FC se console avec les médailles d'argent et une enveloppe de 7,5 millions de FCFA. Vainqueur du match de classement, l'AS DOUANES 3e empoche 5 millions de FCFA et l'AS POLICE 4e se contente de 2,5 millions de FCFA. Les quatre équipes perdantes des quarts de finale reçoivent chacune la somme de 500 000 FCFA.
En rappel, l'AS DOUANES vainqueur du championnat représentera le Burkina Faso en ligue des champions de la CAF la saison prochaine et l'EFO vainqueur de la coupe du Faso représentera le pays des hommes intègres en coupe de la confédération.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
(Ouagadougou, 28 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis, cet après-midi, le trophée de la 36e édition de la Coupe du Faso, au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou à l'issue des 90 minutes de jeux sur la pelouse du Stade municipal Issoufou-Joseph-CONOMBO.
La phase finale de l'édition 2023 de la Coupe du Faso a mise en compétition Salitas Football Club (Salitas FC) et l'Etoile filante de Ouagadougou (EFO). Le Chef de l'Etat a remis le trophée de la coupe du Faso 2023 au capitaine de l'Etoile filante de Ouagadougou, équipe vainqueur de la compétition.
Après le coup d'envoi de cette finale donné par le Chef de l'Etat, les deux équipes se sont tenues en haleine, mais le score à la mi-temps est resté vierge.
A la reprise, l'EFO s'est montrée plus entreprenante en ouvrant le score à la 49e minute. Malgré la ferme volonté de Salitas, l'EFO doublera la mise à la 67e minute. Un troisième but, synonyme de clou du match, sera inscrit à la 80e minute.
Cette finale de la coupe du Faso s'est donc refermée sur ce score de 3 buts à 0 en faveur de l'Etoile filante de Ouagadougou qui trouve ainsi un 14e sacre depuis 1987.
L'édition 2023 de la coupe a connu la présence de Samuel ETO'O, ancien international camerounais et actuel président de la Fédération camerounaise de football, ainsi que de Jonathan PITROIPA et Bakary KONE, anciens internationaux burkinabè.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Gagner du temps en confiant certaines tâches à l'intelligence artificielle est aujourd'hui la nouvelle tendance qui s'impose dans un monde où la compétitivité est de plus en plus rude. C'est conscient de cette réalité que le passionné de nouvelles technologies, Dian Diallo, a depuis plusieurs années pris le train en marche. M. Diallo partage son expérience dans le domaine du digital et de l'intelligence artificielle.
Formateur digital et promoteur d'une entreprise de communication, Dian Diallo accompagne plusieurs entreprises et organisations dans leurs communications sur internet. Ses connaissances, son savoir-faire et ses compétences dans le domaine du digital et des outils de l'intelligence artificielle, lui ont valu la confiance de ceux qui sollicitent ses services.
Ce samedi 15 avril 2023, c'est au 1200 logements, un quartier de la capitale, que Dian Diallo a rendez-vous avec le personnel d'une organisation de la place. Objectif, leur apprendre à exploiter des outils technologiques qui sont à même de faciliter au quotidien leur travail, tout étant très efficaces.
Tous bien installés, les participants attendent avec impatience les nouvelles compétences qu'ils vont recevoir dans un instant. Smartphones, ordinateurs, vidéo projecteur et internet sont les équipements dont ils doivent disposer pour expérimenter instantanément une autre façon de travailler.
« Je passe beaucoup de temps sur les médias sociaux à partager les témoignages des participants à mes formations. Et parmi ceux qui me suivent depuis des années et qui ont montré un intérêt à ce que je fais, figure Aminata Diallo, coordonnatrice d'une ONG qui a fait appel à mon humble expérience », a situé Dian Diallo, les circonstances qui ont prévalu à cette formation.
Cette dernière a toujours souhaité qu'il vienne partager son expérience avec le personnel de son administration, souligne-t-il. Ce qui justifie sa présence en ce jour, pour leur faire découvrir des outils d'intelligence artificielle, dit-il.
Selon M. Diallo, cette formation va permettre aux apprenants d'être ultra efficaces et de gagner du temps dans l'exécution de leurs différentes tâches. « Les outils sur lesquels nous avons en effet travaillé, vont de l'élaboration de rapports avec l'IA, aux compte-rendu de réunion, en passant par les lettres administratives, la conversion de notes vocales ou de fichiers audio en textes, etc. ».
Après que Dian Diallo ait partagé une dizaine d'outils avec les apprenants, ceux-ci ont été émerveillés par le potentiel de ChatGPT, un outil lancé depuis le 30 novembre 2022 (utilisé par une centaine de millions de personnes). « Avec cet outil, les participants ont vu comment est-ce qu'ils pouvaient concevoir une lettre adressée au ministre de l'éducation par exemple en utilisant les bons prompts. Ils ont aussi appris comment élaborer des TDR de formation en quelques secondes et générer plusieurs messages de plaidoyers ».
Une problématique de comptabilité pour l'organisation d'une session de formation a même été résolue par ChatGPT, après que l'IA ait reçu cette requête des participants, confie Dian Diallo.
Pour lui, le monde entier devrait prendre le train en marche en s'appropriant les merveilles que produit aujourd'hui l'intelligence artificielle. Sinon, ce serait agir en 2023, à l'instar d'un monde traditionnel révolu, dit-il.
De l'avis de M. Diallo, l'intelligence artificielle aide à booster la créativité, à aller au-delà des limites, en mettant l'accent sur l'imagination. C'est pourquoi il pense que les écoles devraient de nos jours ouvrir une branche de « Prompt Engineering ». Cette discipline consiste à fournir les compétences pour savoir parler comme il se doit à l'intelligence artificielle, et la faire agir de manière adéquate. Toute chose qui sera bénéfique non seulement pour la communauté technologique et scientifique mais aussi pour le grand public, a-t-il mentionné.
Aussi, c'est convaincu qu'une véritable souveraineté ne saurait être acquise sans une connexion haut débit que Dian Diallo recommande fortement aux dirigeants de prendre les mesures appropriées pour l'expérimenter au Burkina Faso.
Selon M. Diallo, Internet n'a pas que des aspects négatifs, il dispose d'énormes avantages, étant le réseau des réseaux, qui permet aux cinq milliards d'êtres humains d'être connectés et interconnectés. C'est également l'instrument qui permet au monde de faire des affaires au-delà des frontières, argumente-t-il. « Grâce à Internet, des centaines de millions de personnes sont sorties du chômage, il faut juste savoir comment bien l'exploiter pour qu'il soit rentable, estime l'expert du digital ».
Fondateur et directeur de RD Digital, M. Diallo a travaillé avec une variété d'acteurs de divers secteurs, allant du monde de la politique en passant par l'entreprise, jusqu'au monde du développement, notamment des ONG. Sa maîtrise des solutions novatrices en matière de recherche internet, en prompt et en technologie est si impressionnante, au point d'être capable de les expliquer de manière claire et concise. Des qualités qui lui ont valu l'invitation à plusieurs reprises de structures et institutions à l'instar de l'université Nazi Boni, l'université de l'Unité africaine ex-IAM, l'université du Faso, l'espace culturel Gambidi et l'institut Imagine pour donner des formations de courte durée.
En plus d'être un formateur expérimenté, Dian Diallo a travaillé avec des journalistes pour le compte du Centre de presse Norbert Zongo (CNP/NZ). Il est membre du Pool des formateurs de l'incubateur KeoLID, où il partage son expertise en matière de stratégie de communication digitale et de marketing en ligne avec les startup incubés. Il a également contribué à l'appropriation de la technologie et des outils des médias sociaux en milieu rural et urbain sur plusieurs fronts importants à travers l'Afrique de l'Ouest et centrale, de son Sénégal natal au Cameroun en passant par le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Bénin…
Enfin, Dian Diallo est un auteur prolifique qui a publié de nombreux articles.
Hamed NANEMA
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La somme totale de 758 218 699 francs CFA sera mise en paiement au cours de cette répartition de mai 2023 au titre des droits d'auteurs. C'est ce qu'a annoncé ce vendredi 26 mai 2023 à Ouagadougou, le Bureau burkinabè des droits d'auteurs (BBDA) lors de sa conférence de presse. La répartition de mai 2023 porte essentiellement sur les droits de représentation et la copie privée des œuvres d'arts graphique et plastique (AGP).
De façon spécifique, le montant global net des droits mis en répartition au titre des droits de représentation et de la rémunération pour copie privée des œuvres AGP s'élève à 403 763 224 francs CFA contre 400 349 984 francs CFA en 2022. Soit un taux d'accroissement de 0,85% estimé à 3 413 240 francs CFA en valeur absolue. Au nombre de 6 981 sur un total de 11 565, le montant des bénéficiaires membres du BBDA, lui, est de 379 226 918 francs CFA soit 93.92% du montant total mis en répartition.
En plus du paiement des droits de mai 2023, les droits en instance des années 2019, 2020, 2021, 2022, février 2023 et ceux de la Semaine nationale de la culture (SNC 2023) d'un montant de 378 991 781 francs CFA seront également mis en paiement. Le montant total des redevances collectées en 2022 au titre des catégories mises en répartition en mai 2023, est de 817 587 880 francs CFA.
À la suite de la collecte, des prélèvements statutaires ont été opérés. Il s'agit des frais de gestion (qui varient de 10 à 35% selon la catégorie) : 208 025 436 francs CFA et du fonds de promotion culturelle et œuvres sociales (taux fixe de 10%) : 63 774 304 francs CFA.
Les bénéficiaires de cette répartition pourront se faire payer de diverses manières. D'abord, par virement bancaire. Pour ce cas, le membre doit adresser une demande au directeur général du BBDA, comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité et la copie de son relevé d'identité bancaire.
Ensuite, par mobile money (ORANGE MONEY ou MOBICASH). À ce niveau, le membre adresse également une demande (fiche à retirer au service financier ou à la direction de la répartition) au directeur général comportant la copie de sa carte de membre, la copie de sa pièce d'identité (passeport, carte nationale d'identité burkinabè ou carte consulaire).
Enfin, en espèce. Ce mode de paiement s'effectue au niveau des guichets du BBDA des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Le paiement des droits démarre le mercredi 31 mai 2023.
Le BBDA a confié que le montant le plus élevé à payer aux bénéficiaires est de 6 863 034 francs CFA et celui le moins élevé est de 2 300 francs CFA. Les bénéficiaires des droits d'auteurs ont un délai de quatre ? pour récupérer leur dû. Et ce, à compter du 31 décembre de l'année de répartition. Passé ce délai, les bénéficiaires perdent leurs droits qui sont reversés au Fonds de promotion culturelle et au Fonds d'œuvres sociales. Plusieurs initiatives sont menées par le BBDA pour optimiser la collecte des redevances. Ce sont notamment, la géolocalisation, le paiement par mobile money. Et des réflexions sont en cours pour l'implantation d'agence de la structure dans les autres régions du Burkina Faso.
Hamed NANEMA
Crédit photos : Bonaventure PARÉ
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La finale de la 21e édition de Miss universités a sacré la candidate M21, Caren Kafando, Miss universités Burkina 2023. Elle est également la Miss Moov ou Miss du public pour avoir obtenu le plus grand nombre de votes. Les candidates M14, Vanessa Tiendrébéogo et M5, Binta Diallo, sont respectivement 1re et 2e dauphines. La cérémonie s'est déroulée le samedi 27 mai 2023.
Elles étaient 25 au départ. A l'arrivée, c'est la représentante de l'université Aube-nouvelle, la candidate M21, Caren Kafando, qui a remporté la couronne de la 21e édition de Miss universités Burkina 2023. La candidate M14, Vanessa Tiendrébéogo, est la 1re dauphine et la candidate M5, Binta Diallo, la 2e dauphine. Après le premier passage des 25 candidates en tenue individuelle, puis en tenue traditionnelle individuelle et enfin, en tenue traditionnelle collective, quinze candidates ont été éliminées.
Dix ont été retenues pour poursuivre l'aventure. Ce sont les candidates portant les dossards M1, M3, M5, M7, M13, M14, M15, M16, M19 et M21. La compétition était plus ou moins serrée jusqu'à l'heure du speech ou il fallait démontrer qu'en plus d'être belle, on avait quelque chose dans la tête. Tour à tour, les dix candidates ont pris la parole pour passer leurs messages avec pour thème central « un hommage aux FDS et au VDP ».
C'est à l'issu de cela que le jury a désigné la candidate M21, étudiante de l'université Aube-nouvelle, Miss université Burkina 2023. Elle a obtenu la note de 76/100.
« Je suis très heureuse d'avoir été élue Miss universités 2023. Je sais que toutes, nous méritions cette couronne. Je remercie tous ceux qui m'ont soutenu, mes parents, mes amis, mes proches. Déjà je dis merci à Moov Burkina de nous avoir donné l'occasion de participer à cet évènement. Moov, c'est un réseau leader, un réseau que j'utilise depuis que j'ai un téléphone. Franchement, j'ai mis toute la rigueur qui s'imposait, j'ai travaillé. Mais les autres n'ont pas démérité », a déclaré la Miss après son sacre. Pour être couronnée, Miss Kafando a fait savoir qu'on leur a demandés d'avoir une bonne marche, une belle tenue traditionnelle, une belle marche avec la tenue traditionnelle, un bon discours ... « Ce que je peux dire, c'est que j'ai eu beaucoup de personnes qui m'ont soutenu dans cette aventure », s'est-elle réjouie.
Pour le promoteur de Miss universités, Honoré Bambara, c'est un pari qui a été une fois de plus tenu grâce à ses partenaires. De ce fait, il témoigné sa gratitude à CANAL+, à Moov Africa, à travers Moov Burkina, à SODIBO. Il a terminé en faisant un plaidoyer au nom de toute la communauté culturelle. « Nous souhaitons et nous voulons que le fonds de téléphonie mobile revienne vraiment aux acteurs culturels. Que ce fonds ne soit pas destiné aux activités du ministère ou des directions générales. C'est un appel, c'est un plaidoyer. Si le ministre nous regarde, les acteurs culturels réclament le fonds de téléphonie mobile », a-t-il plaidé.
Obissa Juste Mien
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Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Ouagadougou a effectué une visite dans la matinée de ce vendredi 26 mai 2023 sur le site du marché à bétail de Lanoag-Yiri, situé à la sortie sud de Ouagadougou. Le PDS et sa délégation, accompagnés de la presse, ont pu visiter des sites de vente de bovins, d'ovins et de caprins, etc.
Le 15 avril 2023, les commerçants de bétail du site de Ouaga Inter ont été déguerpis de force et réinstallés sur le site de Lanoag-Yiri. Un mois après ces évènements, les autorités communales ont décidé d'aller s'enquérir de la situation sur le nouveau site.
L'objectif est de toucher du doigt les conditions d'installation et de travail de ces commerçants de bétail, nouvellement installés un peu plus d'un mois après le déguerpissement forcé du site de Ouaga Inter.
« Il était de bon temps que nous venions voir comment ils sont installés, comment ils mènent leurs activités ? Quoiqu'on dise, ce sont des citoyens qui se battent jour et nuit pour subvenir à leurs besoins et participer au développement économique de la ville de Ouagadougou et du pays. … Ce sont des gens qui comptent pour nous, qui méritent notre attention. Aujourd'hui, nous sommes venus vers eux pour voir s'ils sont bien installés, quelles sont les difficultés qu'ils rencontrent ? Avant que ceux de Ouaga Inter ne viennent, y avait d'autres commerçants qui s'étaient déjà installés ici, donc y a des problèmes de leadership et autres. Nous sommes venus pour pouvoir aplanir tous ces problèmes pour que les gens puissent s'installer convenablement et mener leurs activités. C'est dans ce sens que nous allons pouvoir aussi prélever les impôts qu'il faut pour construire encore cette ville », explique Maurice Konaté président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou à l'issue de la visite.
Le constat amer de cette visite a été la découverte d'un abattoir clandestin à ciel ouvert. Certains riverains se plaignaient déjà de l'existence de cet abattoir et le premier responsable de la commune de Ouagadougou a pu voir de lui-même cette situation peu reluisante.
De la viande accrochée sur place, des boyaux et des peaux d'animaux en putréfaction, des excréments d'animaux, des vendeurs et clients se côtoient dans une odeur nauséabonde et dans un bourdonnement infini d'essaim de mouches. C'est le constat qui se dégage à première vue de cet abattoir de fortune installé non loin des maisons d'habitation.
Tout en regrettant la création de cet abattoir clandestin, Maurice Konaté, haut-commissaire de la province du Kadiogo et président de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, a rassuré que des dispositions seront prises, de concert avec les premiers responsables du marché pour mettre fin à cette pratique.
Tout en remerciant les premiers responsables de la commune pour la visite, Ablassé Ouédraogo et Boubacar Déra, respectivement président et vice-président du marché à bétail de Lanoag-Yiri, assurent qu'il n'y a pas de « problèmes sur le site ».
Ils disent n'avoir plus la capacité de trouver de nouveaux locaux pour des particuliers qui souhaiteraient s'y installer en raison du nombre élevé des commerçants. Ils invitent donc ceux qui n'ont pas de local à venir simplement vendre ou acheter « sans chercher à créer de problème ».
« Notre seule préoccupation actuelle, c'est le retour de la paix afin que nous puissions mener tranquillement nos activités », a lancé Boubacar Déra. Sur l'abattoir clandestin, il appelle les autorités à trouver un consensus afin de ne pas créer « un autre problème dans ce problème ».
Dans la foule, un commerçant dissident a voulu prendre la parole pour égrener les difficultés rencontrées sur le site mais il a été empêché par ses pairs visiblement d'accord avec les dirigeants du lieu, qui crient « qu'il n'y a pas de problème sur le site ». Le PDS Maurice Konaté a rassuré que ce dernier sera invité dans les locaux de la mairie afin de pouvoir tirer cette histoire au clair. Le PDS a profité de l'occasion pour mettre en garde les éventuelles ventes de terrain sur le site, rassurant que le site appartient à la commune de Ouagadougou.
Mamadou ZONGO
Lefaso.net
(Fada N'Gourma 26 mai 2023). En marge de la cérémonie de lancement du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi, le Président de la Transition, Chef de l'État le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé avec le personnel et les étudiants de l'université de Fada N'Gourma.
Au cours de cette rencontre, le Chef de l'État a décliné au monde universitaire de Fada N'Gourma sa vision de l'enseignement, du développement et profité recueillir les préoccupations des acteurs. « A vous jeunesse estudiantine, nous savons que nous ne pouvons aller nulle part sans vous. Vous représentez la jeunesse, vous représentez l'avenir. L'une de nos préoccupations lors de nos débats, c'est le monde scolaire et universitaire », a indiqué le Chef de l'État aux Étudiants.
Pour le Capitaine Ibrahim TRAORE, la mise en place du dispositif d'information et d'orientation des étudiants en matière d'opportunités d'insertion professionnelle ou d'emploi résulte du constat que le nombre d'étudiants augmente chaque année et les postes à pourvoir dans la fonction publique diminuent.
« Et pourtant notre pays regorge d'énormes potentialités, nous avons des terres riches pour l'agriculture, un sous-sol riche. Pourquoi ne pas orienter la jeunesse vers l'emploi, vers l'auto-emploi avec la promotion des écoles et centres de formation professionnelle », a soutenu le chef de l'État face à une assemblée acquise à sa cause.
Il s'agit désormais d'orienter de plus en plus la jeunesse vers la production dans des secteurs comme l'agriculture, l'élevage, la menuiserie, la soudure, la mécanique auto, la mécanique industrielle, les métiers des mines.
Pour le Chef de l'État, la création de l'Agence pour la promotion de l'entreprenariat communautaire (APEC) s'inscrit dans cette dynamique avec la vision de développer des unités de transformations des produits locaux et la résolution des questions de recherche de financements à travers l'actionnariat populaire.
Mais pour atteindre ces objectifs, le Président de la Transition est convaincu qu'il faut relire les textes et travailler à changer notre système pour favoriser le développement endogène et la création d'emplois pour les jeunes. « Il faut avoir le courage de changer tout cela. Si nous devons suivre ce que nous avons copié ailleurs, tout est réuni dedans pour que nous ne puissions pas nous développer », a affirmé le Capitaine TRAORE.
Il a rassuré les étudiants que le système éducatif est en cours de relecture de sorte qu'à un certain niveau, les apprenants puissent être orientés vers la formation professionnelle et l'emploi.
Le Chef de l'État a évoqué aussi la situation sécuritaire avec le monde universitaire. Pour le Président de la Transition, cette guerre imposée au Burkina Faso depuis près de huit ans n'est qu'une guerre pour le contrôle des richesses du pays, comme l'or. Il a appelé la jeunesse estudiantine à s'engager dans la lutte pour la souveraineté de notre pays.
Les préoccupations des acteurs universitaires ont tourné autour de l'insuffisance des infrastructures universitaires, l'insécurité et la question du manque d'emploi. Le Chef de l'État a rassuré l'auditoire que son gouvernement travaille à prendre en compte les préoccupations de la région de l'Est en général et de l'université de Fada N'Gourma en particulier.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Dans le cadre de la célébration de son cinquantenaire, le quotidien l'Observateur Paalga a fait un don de plus de 5 tonnes de riz aux personnes déplacées internes vivant à Ouagadougou. Ce sont plus de 200 ménages vulnérables recensés par l'Association des ressortissants de la province du Bam qui vont bénéficier de ce don.
Le don est composé de 212 sacs de 25 kg de riz, 716 boules de savon et des vêtements. Ce don a pour objectif de répondre à l'appel de solidarité lancé par le gouvernement. Selon le représentant de l'Observateur Paalga, Robert Ouédraogo, ce don vise à alléger la souffrance des ménages vulnérables.
« L'Observateur Paalga célèbre aujourd'hui ses 50 d'existence. Pendant un demi-siècle, ce journal a été un espace de liberté offert à toutes les sphères de la société burkinabè pour plus d'équité, de justice et de respect des droits de la personne humaine. Très attaché à sa responsabilité sociale, l'Observateur Paalga a toujours été le porte-voix des couches vulnérables de notre société. Pour marquer cet anniversaire qui intervient dans un contexte de crise humanitaire sans précédent, le journal a décidé d'organiser une opération de don de vivres et de kits d'hygiène au profit des déplacés », a précisé Robert Ouédraogo.
Pour le chargé de mission du ministère en charge de la Solidarité, Boureima De Salam Ouédraogo, la solidarité est aujourd'hui un défi national et multisectoriel. « Le don de l'Observateur Paalga va contribuer à améliorer un tant soit peu les conditions de vie des bénéficiaires », a dit le représentant de la ministre de la Solidarité.
« En cette circonstance, je m'en voudrais de ne pas féliciter et rendre un vibrant hommage au P-DG de l'Observateur Paalga, monsieur Edouard Ouédraogo, affectueusement appelé ‘‘le Doyen'' à juste titre », a poursuivi Boureima De Salam Ouédraogo.
Il a profité de l'occasion pour lancer un appel à toutes les sensibilités socio-professionnelles et les couches sociales du pays à se mobiliser et à s'impliquer davantage dans les actions humanitaires pour faire face au défi humanitaire.
Thiam Sawadogo, l'un des bénéficiaires du don, a remercié l'Observateur Paalga pour son action. « Je suis sans voix. C'est le bon Dieu seulement qui peut remercier le donateur. Nous ne pouvons que dire merci à ces personnes qui ont pensé à nous », a dit le déplacé.
Rama Diallo
Lefaso.net
L'Organisation Catholique pour le Développement et de la Solidarité (OCADES), dans le cadre de l'organisation de son 25e anniversaire, recrute un prestataire pour la réalisation d'un film de capitalisation sur ses acquis engrangés au cours de son quart de siècle d'existence.
I. Profil du consultant
Le prestataire doit être un technicien du domaine de la communication (BAC + 3) avec des connaissances éprouvées en matière d'art cinématographique. A cet effet, il devra remplir les critères suivants :
être une agence de production audiovisuelle ou de communication ou un prestataire individuel, exerçant dans le domaine de l'audiovisuel ;
justifier d'une expérience d'au moins 05 ans dans la réalisation de films documentaires ou institutionnels ;
avoir réalisé au cours des trois (03) dernières années au moins trois (3) films documentaires ou institutionnels.
II. Le dossier de candidature
a. Soumission du dossier de candidature
Les prestataires intéressés par le présent avis sont priés de passer au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina pour entrer en possession des termes de référence. Les offres sous plis fermés seront reçues au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina, situé au sein du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA, 01 BP.1995 Ouagadougou ; Tél : (226) 25-37-00-34 au plus tard le 15 juin 2023 à 16h00mn.
b. Composition du dossier de candidature
Les structures ou prestataires indépendants intéressés devront soumettre une offre technique et financière dans deux enveloppes séparées comprenant.
une lettre d'engagement ;
la compréhension des termes de référence ;
la méthodologie et le chronogramme de réalisation ;
le Curriculum Vitae détaillé présentant les principales qualifications des différents intervenants dans la production du film ;
au moins trois (03) références professionnelles avec leurs contacts (marchés similaires).
Le Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel s'il juge les offres insuffisantes.
Ouagadougou, le 25 mai 2023
Le Secrétaire Général
Abbé Constantin Safanitié SERE
Termes de référence pour Le recrutement d'un-e consultant-e pour l'élaboration d'une stratégie de prévention de la désinformation dans les zones d'intervention (Nord, Centre Nord, Est, Sahel, Hauts Bassins, Cascades, Centre Sud et Centre Ouest) du projet de Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR)
I. Contexte
Creative Associates International et son partenaire de mise en œuvre, Lutheran World Relief (LWR), mettent en œuvre le projet Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) au Burkina Faso, financé par l'USAID depuis juillet 2021. Ce programme de cinq ans vise à renforcer la gouvernance locale au Burkina Faso et la relation entre les citoyens et le gouvernement. Ainsi, le programme est conçu pour atteindre les objectifs suivants :
• Objectif 1 : Le gouvernement du Burkina Faso, en particulier au niveau local, peut fournir de manière efficace et effective des services pour répondre aux besoins de ses communautés.
• Objectif 2 : Les citoyens, les organisations locales et communautaires et les groupes ont la capacité de défendre leurs besoins et de communiquer de manière constructive avec les représentants du gouvernement.
• Objectif 3 : Les citoyens et l'État s'engagent régulièrement dans un dialogue productif et constructif.
L'approche globale de Creative pour IGR s'est dans un premier temps concentré sur des solutions adaptées et locales aux défis de gouvernance auxquels sont confrontés les communes partenaires dans les quatre régions du Burkina Faso concernées par le programme - Nord, Centre Nord, Est Sahel.
Dans le cadre de l'expansion géographique du projet aux régions des Cascades, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest et du Centre-sud, Creative propose des interventions supplémentaires ciblées dans toutes les régions actuelles et nouvelles, afin de remédier aux fragilités critiques identifiées par IGR, l'USAID et les parties prenantes locales. Parmi ces interventions ciblées, on note le renforcement des capacités des médias locaux et des hommes/femmes de médias pour prévenir la désinformation et la diffusion de fausses informations consciemment ou inconsciemment et qui peuvent être source de violence.
En effet, le Burkina Faso est dans un contexte de transition qui peut être affecté par le flux d'informations véhiculées par les médias, les réseaux sociaux et certains individus et susceptibles de fragiliser la cohesion sociale au niveau local. De plus, les résultats des études FRAMe® menées par IGR à la fin de l'année 2021 avaient montré une crise de confiance entre le gouvernement et la population. Crise de confiance due à plusieurs raisons, notamment un déficit en communication et de diffusion d'informations précises et opportunes au niveau communal. Pour faire face à cette situation, IGR compte entreprendre des actions visant à renforcer la réponse citoyenne et la résilience des communautés à prévenir la diffusion de fausses informations qui visent à compromettre la cohésion sociale dans les communes d'intervention du projet. Ces actions permettront non seulement de de promouvoir la cohésion sociale et la bonne gouvernance en assurant la participation des jeunes et des femmes à la vie publique, mais aussi de prévenir la désinformation.
De plus, étant donné que les fausses informations et les désinformations sont de plus en plus répandues, IGR lancera une série d'activités visant à enseigner et à renforcer les connaissances des jeunes journalistes, blougeurs, influenceurs, activistes, leaders d'opinions, points focaux désinformation des communes partenaires afin qu'ils puissent identifier les fausses rumeurs et les informations nuisibles à la cohésion sociale et à la participation citoyenne dans la vie des communes .
Dans cette perspective, la première étape consistera à identifier les cibles pertinentes (jeunes blogueurs, membres des médias, blogueurs, influenceurs, activistes, leaders d'opinions, points focaux désinformation des communes partenaires) pour tenir un atelier d'échanges afin d'identifier ce qu'ils savent et comprennent sur la façon de détecter les fausses informations et les engager dans un dialogue sur ce qu'ils pensent être leur rôle dans l'atténuation de la propagation des fausses informations. Sur la base de cette réponse, une stratégie contextualisée sera élaborée pour enseigner et soutenir ces cibles à identifier et traiter les fausses informations.
Au cours de ce processus, une revue de littérature sera réalisée sur la désinformation pour exploiter les écrits sur le phénomène, faire un état des lieux et identifier les initiatives et actions pertinentes ayant déjà été menées dans ce cadre. Cette revue de littérature permettra d'une part de finaliser la stratégie contextualisée et d'autre part d'élaborer un module de formation. Au besoin, des données complémentaires pourraient être collectées dans certaines communes de mise en œuvre du projet sans que cela n'impacte les délais de transmission des livrables (stratégie contextualisée et module de formation).
A terme, la stratégie ainsi que les modules de formation devraient permettre d'outiller les acteurs clé et de sensibiliser les populations au niveau local afin que ceux-ci puissent traiter les informations destinées à tromper et à saper la cohésion sociale au niveau local.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette série d'activités, IGR envisage recruter un-e consultant-e. Les présents TDR sont élaborés à cet effet
II. Description de la prestation
Le/la consultant-e sera chargé-e de faire l'état des lieux sur la désinformation, d'évaluer le niveau de connaissances des cibles sur la désinformation et le mode d'identification des fausses rumeurs et informations nuisibles à la cohésion sociale et à la participation citoyenne à la vie des communes, de proposer une stratégie contextualisée et un module de formation. Plus spécifiquement, il s'agira pour le/la consultant- d'identifier les cibles clés avec qui mener un atelier d'échanges afin d'identifier ce qu'ils savent de la désinformation au Burkina Faso et/ou dans leur commune, ce qu'ils savent et comprennent de la façon de détecter les fausses informations et les engager dans un dialogue sur ce qu'ils pensent être des solutions ainsi que leur rôle dans l'atténuation de la propagation des fausses informations. Par ailleurs, il/elle réalisera une revue de littérature sur la désinformation au niveau national et local. Sur la base des données recueillies lors de l'atelier d'échanges ainsi que sur la base de la revue de littérature, le/la consultant-e élaborera une stratégie contextualisée de prévention et de lutte contre la désinformation au niveau local. Enfin, cette stratégie doit être assortie d'un module de formation pour renforcer les capacités de tous les acteurs clés au niveau des régions et communes de mise en œuvre du projet.
Le travail sera mené en étroite collaboration avec le personnel du projet de IGR.
III. Objectif général
L'Objectif général est la production d'une stratégie de prévention de la désinformation au niveau local.
IV. Les objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de la consultance sont :
Organiser et faciliter un atelier diagnostic et de sensibilisation au profit des cibles pertinentes (les blogueurs influents, les membres des médias pertinents au niveau local, les influenceurs, les activistes, les leaders d'opinions, les points focaux de désinformation des communes partenaires ) ;
Réaliser une revue de littérature sur la désinformation pour faire un état des lieux, etidentifier les initiatives et actions pertinentes ayant déjà été menées dans ce cadre. et proposerElaborer une stratégie contextualisée assortie d'un module de formation pour lutter contre la désinformation.
Renforcer les capacités des cibles pertinentes à la vérification des faits et à l'identification des fausses informations
V. Méthodologie
La prestation sera réalisée par un consultant national avec l'appui de l'équipe du projet IGR au niveau national et dans les régions et communes de mise en œuvre du projet :
VI. Résultats / Livrables
Les principaux livrables attendus sont :
Une cartographie des acteurs clés à prendre en compte au niveau national et dans les régions/communes de mise en œuvre du projet
Un rapport détaillé de l'atelier d'échanges et de sensibilisation faisant ressortir les acquis de l'atelier et le gap à combler en matière de connaissances.
La revue de littérature sur la désinformation au niveau local ;
Le document de stratégie contextualisée ;
Le module de formation pour le renforcement des capacités des acteurs clés
Le/les rapports de formation
VII. L'organisation pratique du travail
Supervision et orientation
Le travail sera exécuté sous la supervision d‘un membre du staff de IGR qui sera désigné à cet effet. Cependant, on attend du/de la consultant-e qu'il/elle fasse preuve du plus haut degré d'initiative individuelle dans la limite de ce qui lui est demandé.
Tâches et obligations du /de la consultant-e
• Identifier les cibles pertinentes sur le plan national ainsi que dans les zones d'intervention du projet ;
• Proposer des Termes de Référence puis organiser et faciliter un atelier d'échanges et de sensibilisation sur la désinformation au niveau national et local ;
• Réaliser une revue de littérature sur la désinformation au niveau national et dans les zones d'intervention du projet IGR ;
• Sur la base des données de l'atelier et de la revue de littérature, identifier et retenir les actions pertinentes et élaborer une stratégie contextualisée pour la prévention et la lutte contre la désinformation dans les zones d'intervention du projet
• Elaborer un module de formation et former les acteurs clés à détecter les fausses informations et à traiter les informations destinées à tromper et à saper la stabilité du pays ;
• Produire un rapport de fin de mission.
VIII. Informations sur le consultant
Le/la consultant(e) doit :
• Être titulaire d'un diplôme d'études supérieures de niveau BAC+5 en sciences sociales, sciences de l'information et de la communication, journalisme ou autres disciplines similaires ;
• Être un professionnel actif dans la lutte contre la propagation d'informations erronées et la désinformation ;
• Avoir une expérience dans la facilitation et l'animation d'ateliers de sensibilisation et de formation ;
• Avoir une expérience de travail avec les médias locaux, nationaux et les bloggeurs ;
• Avoir une expérience dans la conception et le déploiement de Campagnes d'information numérique ;
IX. Lieu d'exécution de la mission
Les ateliers d'échanges et sensibilisation se feront essentiellement à Ouagadougou et éventuellement à Bobo Dioulasso. Par ailleurs, en cas de nécessité de collecte de données complémentaires, cela pourrait requérir le déplacement du consultant dans certains chefs-lieux de région.
X. Durée du projet
Le présent travail sera exécuté sur la période du 08 juin au 31 août
XI. Date limite de dépôt
Les dossiers de candidature sont recevables jusqu‘au 05 juin 2023
XII. Mode de candidature
Les candidats intéressés par le présent appel à candidature sont priés d'envoyer leur CV à
L'adresse RecrutementBFIGR@crea-igr.com . Dans l'objet du mail, le/la candidat-e est prié-e (e) de mentionner le terme « Consultant facilitateur désinformation ».
• CV détaillé précisant les prestations similaires déjà réalisées ;
• Attestations de bonne fin d'exécution pour des prestations similaires ;
• Offre technique ;
• Offre financière précisant le montant total par livrable : (i) Cartographie des acteurs clés (avec les adresses) au niveau national et dans les régions/communes de mise en œuvre à considérer dans la lutte contre la désinformation (ii) Rapport d'atelier avec les acteurs clés, (iii) Revue de littérature, (iv) collecte de données complémentaires (si nécessaire) (v) Stratégie contextualisées, (vii) Module de formation, (viii) Rapport de formation
Dans le cadre de la commémoration en différé de la Journée mondiale de la métrologie, célébrée chaque 20 mai, l'Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a, vendredi 26 mai 2023 à Koudougou (chef-lieu de la région du Centre-Ouest), tenu un atelier de sensibilisation sur la métrologie et ses enjeux, en faveur des acteurs économiques et du public de la région. Pour l'occasion, le directeur général de l'ABNORM a plaidé pour un maillage de tout le territoire, car « cela y va du bien-être du consommateur ».
L'ABNORM a tenu cette journée en collaboration avec le ministère en charge du Commerce et le soutien de l'institut allemand de métrologie, PTB. Par cette commémoration, l'organisme national en charge des questions de métrologie rappelle aux consommateurs et aux usagers-clients l'importance de la métrologie, cette science de la mesure et de ses applications. Cette année, la sensibilisation s'intéresse particulièrement aux instruments et aux techniques utilisés pour réaliser ces mesures dans le secteur agro-alimentaire en lien avec le thème de la Journée mondiale de la métrologie (Mesurer pour soutenir le système alimentaire mondial)
« La thématique est d'actualité, car l'alimentation est en effet une préoccupation majeure pour chacun d'entre nous. Garantir un accès à des aliments sûrs et abordables reste l'un des principaux défis pour les gouvernements du monde entier. C'est également l'objectif des agriculteurs et des producteurs de denrées alimentaires qui vendent leurs produits aux consommateurs par l'intermédiaire de distributeurs et détaillants, à l'échelle internationale, nationale ou locale. (…). La Journée mondiale de la métrologie de 2023 concentre la réflexion sur les nombreux défis à relever notamment en matière de mesures, pour un meilleur fonctionnement du système alimentaire mondial. Elle est également une occasion pour reconnaître et célébrer le rôle et le mérite de tous ceux qui travaillent tout au long de l'année dans les organisations et laboratoires de métrologie inter-gouvernementaux et nationaux », a, dans son discours d'ouverture de l'atelier, situé le conseiller technique du gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubié Ido, représentant le gouverneur, président de l'activité.
L'autorité fait le constat qu'au Burkina, malgré son importance, la métrologie demeure peu connue par la plupart des acteurs socio-économiques. D'où la pertinence de ce cadre de sensibilisation pour mieux impliquer les différents acteurs.
Pour ce faire, les participants ont, en plus de la découverte de l'ABNORM et de ses missions, eu droit à des communications sur « le contrôle métrologique du poids du pain », « l'agrément des réparateurs et installateurs soumis au régime de contrôle », « l'importance de la métrologie dans le domaine agro-alimentaire » et « le prix burkinabè de la qualité ». Toutes ces communications, faites par les experts, ont été suivies d'échanges avec la centaine de participants.
Certifier les produits
Pour l'occasion, le directeur général de l'ABNORM, Habraham Somda, a prodigué des conseils aux acteurs de l'agro-alimentaire et au public en matière de consommation. « Il est bien de s'assurer de la qualité des produits que nous consommons, en se conformant aux normes. Tout ce que nous mangeons, on doit s'assurer que c'est de qualité, de sorte qu'on n'ait pas de problème de santé. (…). Si on dit que la viande, c'est un kilo, qu'on s'assure que c'est effectivement cela. Si on va payer un sac de riz de 25 kilos, on s'assure que c'est effectivement cela, ça y va du bien-être du consommateur », recommande M. Somda, souhaitant que les acteurs, et même les consommateurs, soient informés, pour le respect également du volume et de la quantité de ce qu'on achète.
Il invite de ce fait les entreprises dans l'agro-alimentaire à recourir à l'ABNORM pour demander la certification de leurs produits. « De par le monde, tout consommateur qui voit que votre produit est certifié, est plus serein dans sa consommation, sachant qu'il n'aura pas de problème de santé en ce qui concerne les produits alimentaires », convainc le premier responsable de l'ABNORM.
C'est pourquoi, il souhaite également que certaines contraintes, liées notamment au personnel, soient levées pour permettre à la structure de répondre conséquemment aux besoins sur le terrain et à travers tout le territoire national. « Quand on prend tout le Burkina Faso, peut-être ceux qui sont à Ouagadougou sont des privilégiés. Un village qui est à 300 km, ses habitants ont besoin aussi de produits de qualité, de carburant de qualité. Il est donc nécessaire que l'ABNORM puisse être positionnée partout dans le pays, pour pouvoir apprécier la qualité des produits, surtout au niveau des frontières où, facilement, des produits de qualité douteuse peuvent entrer. Donc, c'est le personnel, et nous y travaillons, avec l'accompagnement de la hiérarchie, pour pouvoir couvrir tout le pays pour le bonheur des consommateurs », confie Habraham Somda.
Etablissement public de l'Etat, l'ABNORM a pour mission de mettre en œuvre la politique nationale en matière de normalisation, de contrôle, de promotion de la qualité, de métrologie et d'accréditation. Elle a pour public cible les organisations et associations professionnelles, les petites et moyennes entreprises ainsi que les acteurs individuels.
O.L
Lefaso.net