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Updated: 2 months 2 weeks ago

Burkina/Boucle du Mouhoun : Le prix du maïs, mil et sorgho plafonné pour six mois, à compter du 20 juillet 2022

Wed, 20/07/2022 - 22:30

Dans un communiqué administratif daté de ce mercredi 20 juillet 2022, le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun porte à la connaissance des populations et de l'ensemble des commerçants de ladite circonscription, du plafonnement du prix du maïs, sorgho et mil.
Selon la note, cette mesure procède de concertations avec les acteurs évoluant dans ces filières.

Ainsi, le sac de 100 kilogrammes de maïs et de sorgho est fixé à 27 500 francs (soit 275 francs le kilogramme) tandis que le mil coûte 32 500 francs (soit 325 le kilogramme). Ce prix est valable uniquement dans les chefs-lieux de province.

Dans les communes rurales, le maïs et le sorgho coûtent 26 400 francs le sac de 100 kilogrammes (soit 260 francs le kilogramme) et le mil 31 400 francs (310 francs le kilogramme).

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Categories: Afrique

Faux ! L'OMS n'a pas communiqué sur le phénomène d'aphélie

Wed, 20/07/2022 - 21:41

Une alerte dénommée « information sanitaire » annonce un froid inhabituel est attribuée à l'Organisation mondiale pour la santé (OMS) est de plus en plus relayée sur les réseaux sociaux. Même si le phénomène d'aphélie est réel, c'est une fake news.

« Information SANITAIRE
D'ici la semaine prochaine, il se pourrait qu'il fasse plus FROID que d'habitude jusqu'au 22 AOÛT. ÇA s'appelle PHÉNOMÈNE D'APHELION, (le soleil sera plus éloigné de la terre). La distance normale entre la terre et le soleil est de 90 MILLIONS de KM. Mais durant ce phénomène D'APHELION elle sera de 152 MILLIONS des KM. Ce FROID pourra donc avoir un impact sur la SANTÉ de certaines personnes. Nous pourrons expérimenter la FIÈVRE, la GRIPPE, manque de SOUFFLE etc. De ce fait prenez beaucoup de VITAMINES, augmentez le temps de SPORT et de supplements ALIMENTAIRES pour renforcer votre IMMUNITÉ.
SOURCE : Organisation Mondiale de la Santé (OMS) »

Ce texte, accompagné des fois par des photos, devient de plus en plus viral sur les réseaux sociaux. Sur certaines pages facebook telles queVOIX DE BAMAKO et Agboville Media, les auteurs indiquent la période de ce froid inhabituel : du 17 juin jusqu'au 22 août 2022.

Cette annonce est également relayée dans les groupes de discussions de la messagerie WhatsApp.

Un aperçu dudit message dans un groupe WhatsApp

Suite à nos recherches, aucun site ou plateforme légale de l'OMS n'a communiqué sur ce supposé froid, ni le phénomène d'aphélie. Contacté par Lefaso.net, le service communication de l'OMS Burkina Faso a démenti cette rumeur.
Toutefois, il faut noter que ce phénomène est réel. Nos confrères de l'AFP Factuel ont publié un article sur le fait que la Terre atteigne le point de son orbite le plus éloigné du Soleil n'impacte ni la température terrestre, ni la santé humaine.

Cette fake news rappelle l'importance de vérifier toute rumeur avant de la partager.

Cryspin Laoundiki
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Categories: Afrique

Burkina : « Seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique » (Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech)

Wed, 20/07/2022 - 21:41

La Fédération burkinabè des Fintech, Fintech Burkina a, avec le soutien du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), organisé, mercredi 19 juillet 2022 à Ouagadougou, une table-ronde autour du thème : « Co-construire un cadre réglementaire innovant pour favoriser l'émergence des technologies financières et l'accélération de l'inclusion économique et financière au Burkina Faso ». Celle-ci donne le ton d'une série de tables-rondes qui vont aboutir à l'organisation, en octobre 2022 à Ouagadougou, d'un Salon international de la finance digitale et de la Fintech (SAFINTECH).

Le Burkina met en œuvre, depuis 2018, sa Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI) avec pour objectif à l'horizon 2023 de porter au moins à 75%, la proportion de la population ayant accès et utilisant effectivement des produits et services financiers abordables et adaptés à ses besoins. A une année de l'échéance, il ressort que le taux de bancarisation élargi prenant en compte l'accès de la population au paquet complet des services financiers est évalué, en 2021, à 35,75%.

Ce qui laisse croire à des acteurs que la perspective du résultat escompté est mise à rude épreuve.
Pourtant, selon les spécialistes du secteur, le Burkina reste, malgré les difficultés, maître dans l'usage de la monnaie électronique dans l'espace UEMOA, avec près de trois millions de transactions par jour, plus de 60 % de compte de la monnaie électronique active et près de 30 % des proportions d'utilisation de la monnaie électronique dans cet espace communautaire.

Vue partielle de participants au cadre de réflexion.

C'est pour aider à lever les écueils et apporter sa pierre à un plein épanouissement du secteur pour le bonheur des populations, que la Fédération burkinabè des Fintech (Fintech Burkina), faîtière regroupant une vingtaine d'entreprises de technologies financières, a décidé de dérouler des initiatives avec divers maillons de la chaîne.
Parmi les actions, une série de six tables-rondes avec autant de catégories d'acteurs, dont la présente marque le top de départ. Ce cadre inaugural s'est tenu avec les régulateurs (les institutions qui régulent autant les institutions de finances que le domaine de la technologie).

Les objectifs de cette première table-ronde des acteurs de la finance digitale sont, entre autres, de présenter la Fédération aux institutions de régulation, introduire les membres de la Fédération aux institutions de régulation, présenter les défis rencontrés par les Fintech dans leur création et leur évolution, faire connaître les obligations réglementaires qui s'imposent aux Fintech en l'absence d'agrément ou de réglementation.

Selon les spécialistes, la « finance inclusive » consiste à mettre à la disposition des populations, des services financiers qui correspondent à leurs besoins, à un coût abordable et qui tiennent également compte de leur contexte.

« Nous sommes partis d'un constat. Quand vous regardez l'adoption de la monnaie électronique au niveau du Burkina, les statistiques sont assez intéressantes. Le Burkina Faso pourrait être qualifié de premier utilisateur de la monnaie électronique. Sauf que de l'autre côté, la situation est moins reluisante. Par exemple, vous avez 80% des paiements qui se font toujours avec le cash et le fait que seulement 8% des unités économiques acceptent le paiement électronique. Et vous ne pouvez pas actuellement accéder à des services de financement totalement de manière dématérialisée, vous êtes obligés à un moment ou à un autre de vous présenter physiquement et de déposer des dossiers. Donc, les services financiers vont au-delà de l'accès seulement au dépôt, au retrait et au transfert ; il y a autres usages qu'on peut faire de la monnaie digitale et on peut également digitaliser beaucoup de services comme la finance, l'épargne, les collectes de fonds pour financer des projets. Partant du constat qu'il y a du potentiel, mais qui n'est pas utilisé, et au regard du fait qu'il y a des objectifs qui sont fixés dans le cadre de la stratégie nationale des finances inclusives, nous avons constaté que dans certains domaines, comme par exemple le taux de bancarisation élargie qui permet aux populations d'accéder au paquet complet de services financiers, le taux reste toujours faible. Nous avons donc décidé, au niveau des Fintech, en se disant qu'il y a peut-être un acteur qu'on n'a pas assez appelé sur la table : ce sont les Fintech (les acteurs de la finance digitale). C'est peut-être le moment de compter avec ces acteurs-là, qui pourront innover en termes d'offres de services pour que les objectifs en matières de finance inclusive soient atteints », a détaillé Mahamadi Rouamba, président de la Fédération burkinabè des Fintech.

« Nous avons du potentiel, mais cela demande une synergie d'action »

Parlant d'obstacles au plein essor du secteur au Burkina, M. Rouamba s'attarde, à titre illustratif, sur l'aspect relatif à la réglementation.
« Actuellement, quand il s'agit de la téléphonie, vous pouvez par exemple prendre un prêt de crédit et le rembourser dans quelques jours. Mais, vous n'avez pas ce même service-là pour ce qui concerne l'argent. La plupart des acteurs disposent de la technologie, sauf que la réglementation, quand vous la mettez en appliquant un certain nombre de taux, vous apparaissez en fait comme un usurier ; parce que les taux risquent d'être élevés si le prêt est sur un, deux ou dix jours. Egalement, il y a le fait que les Fintech, quand elles veulent aller sur les marchés, doivent souvent nouer des partenariats avec des institutions financières déjà régulées par la banque centrale. Il se trouve que c'est un chemin de croix ; c'est tellement parsemé d'embûches que certaines Fintech peuvent passer trois à sept ans et pour quasiment ne jamais se lancer. Et quand elles se lancent, leurs offres ne correspondent plus par exemple aux besoins du marché. Il y a le fait aussi qu'il y a un faible financement de ces acteurs-là. A titre illustratif, le Burkina Faso est l'un des derniers pays en termes de classement de financements levés par l'ensemble des Fintech de la sous-région ouest-africaine. (…). Nous avons du potentiel, les acteurs au niveau local ont de la capacité pour permettre à ce qu'on atteigne les objectifs en terme d'inclusion financière, mais cela demande une synergie d'action de l'ensemble des acteurs pour que nous puissions y arriver », a-t-il étayé, précisant que le but de ce genre de rencontres est d'attirer l'attention.

A ce titre, dit le président de la Fédération burkinabè des Fintech, les acteurs interpellés sont, et au plan financier, la banque centrale (régulatrice du secteur), le ministère en charge des finances et les directions dédiées. Il s'agit également, à d'autres niveaux, des acteurs de la régulation technologique (l'ARCEP) et les partenaires dont le mandat est de promouvoir l'inclusion financière.

Hyacinthe Kaboré, spécialiste en charge du renforcement de capacités des micros, petites et moyennes entreprises du Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME), a salué le mérite et mis en exergue l'enjeu de l'activité de Fintech Burkina, en lien avec la dynamique poursuivie par le gouvernement dans le secteur.

Ici, Mahamadi Rouamba et Hyacinthe Kaboré, à l'ouverture de la table-ronde

Cette initiative de la Fédération burkinabè des Fintech est soutenue par le Projet d'appui à l'inclusion financière et l'accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF-PME) https://paif.bf et a vu la participation du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI), de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), du Secrétariat permanent pour la promotion de l'inclusion financière (SP-PIF) et du contrôle des systèmes financiers décentralisés (DSC/SFD) du ministère de l'Economie, des Finances et de la prospective.

Elle va aboutir à l'organisation, du 12 au 14 octobre 2022 à Ouagadougou, du Salon international de la finance digitale et de la Fintech(SAFINTECH).

O.H.L

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Categories: Afrique

Accès à l'eau potable pour les personnes déplacées internes : L'Agence française de développement offre 9 milliards de francs CFA au Burkina Faso

Wed, 20/07/2022 - 20:34

Le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Abel Somé et le directeur de l'Agence française de développement (AFD), Gilles Chausse, ont paraphé, dans la soirée du mardi 19 juillet 2022, à Ouagadougou deux conventions de financement. D'un montant global de 9 milliards de francs, ces financements vont appuyer la mise en œuvre de deux projets dans les régions de l'Est et du Centre-nord. La signature s'est déroulée sous le regard vigilant de l'ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

Les appuis de l'AFD à l'Etat burkinabè reprennent. La matérialisation de la reprise de ces aides a eu lieu dans la salle de conférence du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective où le patron des lieux, Abel Somé et le directeur de l'AFD ont signé deux conventions de financements au profit de deux projets mis en œuvre dans les régions de l'Est et du Centre-nord.

Le Ministre de l'Economie,des finances et de la prospective, Abel Somé (à droite) paraphant les documents de convention

Le premier projet, extension des filets sociaux « Burkin-Naong-sa ya », est mis en œuvre dans la région de l'Est. L'appui financier, d'environ quatre milliards de francs CFA, va permettre d'étendre le projet à quatre communes de la province du Gourma. Il s'agira notamment de Fada N'gourma, de Diabo, de Diapangou et de Tibga. Il vise à lutter contre la pauvreté et la crise sécuritaire en accroissant la résilience des populations.

« Cette subvention permettra d'assurer des transferts monétaires trimestriels à 10 000 ménages pendant trois ans. A ces transferts monétaires s'ajoute un paquet de mesures d'accompagnement en matière de santé, d'hygiène et de nutrition, de lutte contre les discriminations et les violences basées sur le genre ainsi qu'un programme d'éducation financière. Ce financement prévoit également des actions de renforcement institutionnel du système de protection sociale », a relevé Lazare Zoungrana, ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire, représentant le gouvernement burkinabè.

Presentation de documents paraphés

Le deuxième projet porte sur la modernisation et le renforcement d'urgence des services publics ruraux d'eau potable en zone de crise. Il est mis en œuvre dans dix communes rurales de la région du Centre-nord qui, selon le ministre de l'action humanitaire, Lazare Zoungrana, compte près de 35% des personnes déplacées internes.

Le projet veut améliorer l'accès aux services élémentaires d'eau et d'hygiène des communes concernées, pérenniser la gestion et l'efficacité des services d'eau et renforcer les capacités des acteurs et des institutions à planifier, contractualiser et réguler les services d'approvisionnement en eau en zone de crise. Cela va consister, entre autres, au diagnostic de 200 forages existants, la réalisation de 40 nouveaux forages à gros débits, la transformation de 100 forages équipés de pompes à motricité humaine en postes d'eau équipés de bornes fontaines autonomes.

La signature des conventions s'est déroulée en présence des agents des deux structures

Le Projet de modernisation et de renforcement d'urgence des services publics ruraux d'eau potable en zone de crise va contribuer à améliorer la vie de 150 000 personnes dans les zones ciblées, à réduire et à prévenir les conflits liés à l'accès et aux usages de l'eau entre les populations déplacées et les hôtes. Pour Lazare Zoungrana, ces deux projets vont fortement contribuer à améliorer les conditions de vie des populations déplacées et des populations hôtes dans deux régions à fort défi sécuritaire. « Ils participeront aussi à améliorer l'inclusion financière et l'accès des populations à l'eau potable et à l'assainissement et cadrent parfaitement avec les priorités du Plan d'action de la transition », a ajouté le ministre de la solidarité nationale et de l'action humanitaire.

L'ambassadeur de France au Burkina, Luc Hallade, s'est réjoui de la reprise des aides de l'AFD au pays des hommes intègres et a salué l'engagement de l'AFD dans ces projets de développement au profit des populations déplacées. Il a émis le vœu ardent que l'aide puisse contribuer à soulager les populations qui ont abandonné leurs villages à cause de l'insécurité.

Jacques Théodore Balima
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Categories: Afrique

Gestion de l'eau agricole en Afrique de l'Ouest : Vers une institutionnalisation de la recherche avec les agriculteurs

Wed, 20/07/2022 - 20:01

Dans le cadre de la 2e édition de la Foire aux innovations paysannes d'Afrique de l'ouest (FIPAO) qui se tient du 19 au 21 juillet 2022 dans la capitale burkinabè, les représentants des structures organisatrices ont animé une conférence de presse ce mercredi 20 juillet. Objectif, présenter les recommandations faites au sortir de ces trois jours de rencontre aux différentes parties prenantes notamment les décideurs politiques, les institutions de recherche, les organisations et réseaux d'agriculteurs.

Envers les décideurs politiques, les organisateurs ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit, entre autres, de soutenir l'institutionnalisation de la recherche par et avec les agriculteurs dans la gestion de l'eau agricole (eau utilisée à des fins d'agriculture), au sein des stratégies politiques et économiques. Autre recommandation faite à ces décideurs, c'est également de reconnaître la valeur ajoutée et l'importance des innovations locales en matière de gestion de l'eau. Ce dans le but de les adapter aux changements climatiques.

Vue des représentants des structures organisatrices et des agriculteurs

Aux institutions de recherche, les organisateurs de la foire aux innovations paysannes d'Afrique de l'Ouest recommandent de prendre davantage en compte les agriculteurs innovateurs et leurs innovations dans la conception de la recherche agricole au Sahel. Aussi, fournir plus de formations et d'informations sur les approches d'innovations locales. Et également soutenir les organisations d'agriculteurs, les scientifiques, les formateurs et les conseillers agricoles dans le financement de la recherche sur la gestion de l'eau en agriculture par et avec les agriculteurs.

En ce qui concerne la dernière cible, à savoir les organisations et réseaux d'agriculteurs, il est recommandé de soutenir les initiatives de recherche-développement par et avec les agriculteurs sur la gestion de l'eau agricole au sein de leurs organisations d'agriculteurs. Mais aussi de travailler à mettre en place une Facilité de soutien à l'innovation locale (FAIL) axée sur la gestion de l'eau agricole par la mobilisation des ressources financières générées par les activités agricoles.

Issiaka Sawadogo, president du réseau Marp-Burkina

Rappelons que la FIPAO est co-organisée par Prolinnova-Afrique de l'Ouest et du Centre, Profeis-Burkina Faso et Prolinnova-Sénégal avec le soutien financier de l'ONG allemande Misereor. La FIPAO a pour objectif de créer un cadre de dialogue et de partage de connaissances sur les innovations réalisées par les agriculteurs en Afrique de l'Ouest et du Centre. Et également de sensibiliser les acteurs de la Recherche et du développement agricole (RAD) à la créativité et à l'inventivité des petits agriculteurs familiaux dans la gestion de l'eau agricole.

La conférence de presse a été animée par l'ensemble des représentants des structures organisatrices avec à leur tête, le président du réseau Marp-Burkina, Issiaka Sawadogo.

Yvette Zongo
Bonaventure Pare (Photos)
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Categories: Afrique

Mali : Le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado déclaré persona non-grata

Wed, 20/07/2022 - 18:40

Par un communiqué signé de ce mercredi 20 juillet 2022, le ministère malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale somme le porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Olivier Salgado, de quitter le territoire national dans un délai de 72 heures.

« Cette mesure fait suite à la série de publications tendancieuses et inacceptables de l'intéressé sur le réseau social tweeter déclarant, sans aucune preuve, que les autorités maliennes auraient été préalablement informées de l'arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil, à l'aéroport international président Modibo Keïta, le dimanche 10 juillet 2022 », apprend-on du communiqué (ci-dessous) sur les motifs de la décision.

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Categories: Afrique

Ouagadougou : Une moto entre en collision avec une voiture stationnée sur l'échangeur du Nord

Wed, 20/07/2022 - 18:29

Un accident de circulation s'est produit ce mercredi 20 juillet 2022 sur l'échangeur du Nord aux environs de 14h30.

A notre arrivée sur les lieux, la scène était horrible. De loin, on pouvait apercevoir une voiture stationnée sans lunette (vitre) arrière. De plus près, une moto scooter 150, complètement dépiécée, preuve du choc brutal qu'il y a eu entre le conducteur et la voiture et du sang qui colore le goudron noir.

Selon les témoignages, la voiture était en stationnement du fait de panne. Le conducteur de la moto qui était en pleine vitesse n'a pu l'éviter, l'a heurtée par derrière et s'est retrouvé par terre, avachi, dos contre sol.

Visiblement, les feux de détresse de la voiture étaient toujours en marche. Mais aucun plot routier n'était posé le long de la route, histoire de guider les usagers de la circulation.

Le conducteur de la moto lui est violemment amoché, mais n'a pas perdu connaissance.

Conduit à l'hôpital par les sapeurs pompiers, il y recevra sûrement des soins.

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L'Afrique face au choc de l'inflation : Une vague de protestations contre la cherté du coût de la vie traverse le monde

Wed, 20/07/2022 - 18:07

Les pays africains, fortement fragilisés par la crise de la Covid-19, vivent une hausse de l'inflation sans précédent. Le risque d'instabilité et de chaos n'y a jamais été aussi élevé, estime dans cette tribune l'économiste, banquier et financier, Ould Amar Yahya.

Derrière les inquiétudes relatives à cette hausse rapide et violente des prix, se situent deux préoccupations majeures, l'une sur leurs niveaux de stabilisation et l'autre sur la sécurité alimentaire et la gestion du risque social dans chaque pays africain.

La crise de la Covid-19 a montré aux africains les insuffisances de la coopération internationale et les dangers de la dépendance vis-à-vis de l'extérieur, en particulier pour les approvisionnements, les aides ou les financements.

Ils savent que la viabilité et l'efficacité de la prévention et de la gestion de crises en Afrique reposent essentiellement sur les moyens financiers disponibles et sur les équilibres économiques et budgétaires, notamment sur les recettes d'exportation des matières premières.

Ces matières premières constituent également une bonne couverture pour la protection contre l'inflation.

Certes, l'une des missions de la gouvernance publique est d'anticiper les solutions optimales aux risques extrêmes sur l'économie réelle. Mais dans le contexte actuel de tensions géopolitiques et de perspectives économiques dégradées, il est compliqué de prévoir avec un degré de certitude suffisant le niveau que pourra atteindre l'inflation et durant combien de temps elle se poursuivra, ce qui rend les décisions de politiques budgétaire et monétaire particulièrement épineuses.

Les causes de l'inflation actuelle sont les dépenses budgétaires excessives liées à la crise de la Covid-19, à la chute de la production et aux tensions sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Pour l'alimentation, l'accroissement de la population mondiale et les dérèglements climatiques ont accentué les pressions sur les prix. C'est la lame de fond.

Quant à l'écume, c'est le conflit Russo-Ukrainien avec les surréactions des marchés qui sont en train de se résorber progressivement.

Il est souvent dérangeant d'entendre des responsables politiques occidentaux parler des impacts de l'inflation en Afrique alors que ces impacts résultent en partie de leurs décisions de sanctions ou d'exclusion du deuxième exportateur mondiale de pétrole avec une production journalière de plus de 10 millions de barils.

Les USA, premier producteur mondial de pétrole (18 millions de barils par jour) ont privilégié la logique des sanctions au détriment de la négociation prônée par les européens. Pour rappel, ces derniers sont les principaux soutiens financiers de l'Afrique, avec un stock d'investissements directs étrangers sur le continent de plus de cinq fois ceux des États-Unis et de la Chine. Ils payent aujourd'hui le prix le plus lourd de cette crise.

L'économie européenne se trouve piégée dans une inflation importée sur les prix de l'énergie (leur part de variation est d'environ 4% dans l'indice des prix), avec certains pays très endettés et fragilisés comme l'Italie, l'Espagne et le Portugal. Toute mesure de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne visant une hausse des taux d'intérêts doit donc tenir compte du risque d'écroulement de ces économies, conséquence du renchérissement de leurs financements futurs. Le maintien d'un filet de sécurité de leurs financements est décisif pour protéger l'Euro.

Quant à la Federal Reserve (Banque Centrale américaine), elle n'a pas hésité à relever ses taux d'intérêts : la hausse des prix observée résulte principalement de celle de l'Energie dont les USA sont le premier producteur mondial (avec une part de variation de +2,5% dans l'indice des prix) et des services (avec une part de variation de +2,3%), l'inflation sur les biens alimentaires est restée faible.

Ces explications succinctes, ne reflète pas totalement la réalité car les décisions de politique monétaire tiennent également compte des prévisions de nombreux autres indicateurs techniques pertinents pour une évaluation des perspectives d'évolution des prix. Les résultats de ces décisions ne sont entièrement perceptibles sur le niveau général des prix qu'avec un décalage dans le temps, habituellement entre 18 et 24 mois.

Contexte africain

Le contexte africain diffère de ce qui précède. En effet, 4 des 5 produits, base de l'alimentation en Afrique, qui sont le riz, l'Huile de Palme, le Maïs et le Manioc ne sont pas importés de Russie ou d'Ukraine, pays exportateurs du blé (le cinquième aliment de base en Afrique). Les parts des importations africaines de blé en provenance de la Russie et de l'Ukraine sont respectivement de 35% et 6% du total des importations de blé.

Même si la hausse du prix du pétrole renchérit de façon indirecte - mais ne peut être que modérée - la production et le transport des 4 produits susmentionnés, non vendus à l'Afrique par la Russie-Ukraine, la part de l'inflation sur les denrées alimentaires ne devrait qu'être que modérée par rapport à celle sur l'Energie conséquence de la hausse du pétrole.

Environ 60 % des économies africaines sont considérées comme surendettées. La dette du Continent avoisine les 800 milliards de dollars américains, ce qui représente à peine 2,6% de celle des USA (30 000 milliards de dollars).

Pour les pays africains ayant émis des dettes sur le marché financier international, on retrouve dans le dernier classement Bloomberg des 25 pays les plus vulnérables (risque élevé de défaut entrainant actuellement une certaine panique sur les marchés), 13 pays africains : Ghana (rang 2), Tunisie (rang 3), Egypte (rang 5), Kenya (rang 6), Namibie (rang 10), Sénégal (rang 13), Rwanda (rang 14), Afrique du Sud (rang 15), Gabon (rang 17), Maroc (rang 18), Ethiopie (rang 22) et Nigéria (rang 24).

Ce classement se base sur un ensemble de critères techniques dont certains issus du marché. Il montre que les investisseurs pensent que le défaut de ces pays est une possibilité réelle, eu égard à l'alourdissement du fardeau du service de la dette conséquence de la hausse du dollar et des taux d'intérêts, jetant une ombre sur les prochains paiements d'obligations des pays africains qui, pourraient choisir en priorité d'utiliser leurs ressources pour alléger le coût de la vie de leurs citoyens.

En ce moment la liquidité en dollars est toujours abondante, c'est plus une question de profile de risque que de disponibilité des fonds pour de nombreux pays africains.
Il est important de garder à l'esprit que sur environ 500 millions de jeunes africains âgés de 15 à 35 ans, un tiers sont au chômage, un autre tiers a des emplois précaires. Cela est intolérable.

Que faire ?

Pour contenir les risques de troubles sociaux, le défi pour l'Afrique n'est pas seulement la hausse du coût de la vie, mais également la sécurité alimentaire.
L'Union africaine se doit d'élaborer et de mettre en place avec les pays africains une vision stratégique de long terme basée sur la mobilisation des synergies en termes de capacités productives pour garantir la sécurité alimentaire du Continent, plutôt que d'avoir des approches fragmentées où chaque pays ne peut compter que sur ses propres ressources agricoles souvent insuffisantes.

Il n'est pas acceptable qu'un conflit extérieur au continent puisse plonger pays africains dans les affres de la famine, l'instabilité et le chaos.

L'Afrique doit produire son blé et raffiner son pétrole sur le continent. Il s'agit d'activités génératrices de nombreux emplois et sources de croissance économique. Il n'est pas raisonnable qu'un grand pays pétrolier, comme le Nigéria n'ait pas le droit de vendre des carburants raffinés chez lui pour rester adhérent d'une ONG suisse de certification : l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO).

Pour éviter les pertes de pouvoir d'achat et l'érosion des bases de la croissance économique en Afrique, il est important de stabiliser les prix et de mettre en place une discipline budgétaire afin de renforcer la stabilité du taux de change et la soutenabilité de la dette, tout en priorisant la création d'emplois.

Les niveaux des taux d'intérêt dans les pays africains sont restés élevés au cours de la dernière décennie, alors qu'ils étaient bas dans la plupart des autres économies émergentes. Cela réduit aujourd'hui les marges de manœuvre de nombreuses banques centrales africaines.

Les banques centrales africaines devraient éviter les hausses violentes de taux pour lutter contre une inflation importée, puisque ces hausses de taux d'intérêts auraient peu d'effet sur les prix du pétrole et du blé, fixés sur des marchés mondiaux. A cela s'ajoute la faiblesse de certains liens techniques entre les taux d'intérêt, le taux de chômage et l'inflation. Les économies africaines, déjà très affectées par la crise de la Covid 19, seraient alors poussées en récession en cas de forte hausse des taux d'intérêts.

Si nécessaire et surtout pour ne pas montrer qu'elles ne s'inquiètent pas de l'inflation, elles peuvent opter pour une approche plus progressive des hausses de taux afin de protéger la reprise économique, sachant que les trois facteurs suivants militent pour une inflation modérée voir stable en 2023 ainsi qu'une fin du spectre de la récession dans le monde :

(i) Les contraintes de production liées à la pandémie du Covid dans l'économie mondiale seront progressivement levées, eu égard à l'amélioration de la situation sanitaire. Les entreprises dans le monde se sont adaptées à leur nouvel environnement opérationnel et ont résolu leurs contraintes logistiques, les délais de livraison redeviennent normaux. Ces ajustements devraient contribuer à atténuer les pressions inflationnistes ;

(ii) Sachant que la mesure de l'inflation est faite par un taux de variation des prix, pour que l'inflation reste élevée, les prix doivent continuer à augmenter à un rythme élevé ; si les prix restent simplement stables à un niveau élevé, le taux d'inflation tombe à zéro. Cela pourrait être difficile pour les personnes vulnérables aux prises avec le niveau élevé actuel des prix, mais cela signifierait techniquement que le taux d'inflation mesuré diminuerait ;

(iii) Les taux d'intérêts plus élevés à l'échelle mondiale contribueront à créer un équilibre plus durable entre la demande et l'offre du pétrole et du blé.

Compte tenu de ce qui précède, il n'est pas souhaitable que les banques centrales africaines optent pour des hausses violentes de taux d'intérêts, comme certaines l'ont déjà fait : Angola, Ghana, … par mimétisme ou zèle.

Le fait que l'inflation a explosé partout dans le monde indique qu'il y a de puissants facteurs internationaux sous-jacents tels que la pandémie, les ruptures des chaines d'approvisionnement, … Quand de tels événements majeurs se produisent, il n'est tout simplement pas possible d'imaginer que l'onde de choc ne traversera pas les marchés intérieurs africains.

Les pays africains doivent donc adopter des politiques budgétaire (baisse des taxes sur le pétrole et les denrées alimentaires, … mise en place de filets de sécurité pour les ménages à faibles revenus) et monétaire coordonnées, ainsi que soutenir les populations vulnérables. Les simples décisions de hausses violentes des taux d'intérêts dans certains pays africains ne serviront en définitive qu'à diminuer la demande en augmentant le coût de la monnaie et du crédit, les conduisant plus rapidement vers la récession économique.

Ould Amar Yahya
Economiste, Banquier, Financier

Categories: Afrique

Bobo-Dioulasso : Un cross populaire pour réconcilier les populations entre elles

Wed, 20/07/2022 - 18:07

Après le lancement officiel du concept « Je donne ma main » pour la réconciliation, le 13 juillet dernier à Ouagadougou, le comité de l'appel de Manéga a organisé ce mercredi 20 juillet 2022 à Bobo-Dioulasso, un cross populaire. Cette activité a connu la participation des autorités de la région des Hauts-Bassins, des leaders d'opinions et la population de la ville de Sya. De la place Tiéfo Amoro, les sportifs du jour ont fait le tour du rond-point des Nations en passant par l'avenue des Nations, puis revenir au point de départ pour la séance d'aérobic.

Depuis sa création, le comité de l'Appel de Manéga a fait de la question de la réconciliation nationale son cheval de bataille. C'est ainsi qu'il multiplie les actions pour apaiser les cœurs, et promouvoir la réconciliation et la paix au Burkina Faso. C'est dans cette dynamique que ce cross populaire est initié sur le concept « Je donne ma main » pour la réconciliation et la paix. Le top de départ de cette activité sportive qui se tiendra dans plusieurs localités du pays a été donné à Bobo-Dioulasso. La cérémonie a été présidée par l'archevêque émérite de Bobo, Mgr Anselme Titiama Sanon.

Les sportifs du jour réunis à la place Tiéfo Amoro pour la séance d'aérobic

En organisant ce cross populaire, le comité de l'appel de Manéga veut jouer sa partition dans le processus de réconciliation nationale au Burkina. Son objectif est d'amener les Burkinabè à accepter se tendre la main pour poser un acte de pardon et de réconciliation. Ce, afin de lutter efficacement contre le terrorisme. A en croire Lookman Sawadogo, le secrétaire général de l'appel de Manéga, c'est en « bon défenseur » de la paix que le comité s'est senti interpellé par la situation du pays. C'est pourquoi il invite les Burkinabè à se réunir autour de la nation à travers cette campagne « Je donne ma main ».

« Le message que nous avons fait passer est court, précis et profond. Je donne ma main pour la réconciliation et la paix. Ce message engage chacun de nous. Chacun doit prendre ainsi l'engagement de donner la main (…). Nous devons nous donner la main, aider non seulement les victimes des torts, mais aussi aider les auteurs de ces torts à pouvoir aller demander pardon à leurs victimes », a préconisé Lookman Sawadogo qui a pris l'exemple du pape Jean Paul II qui, après avoir reçu des balles en public, a donné le pardon à son agresseur.

Lookman Sawadogo, secrétaire général de l'Appel de Manéga

« Le pape Jean Paul II a été le premier, d'abord sur son lit d'hôpital, à donner le pardon à celui qui a tiré sur lui. Après il est allé lui rendre visite en prison et lui donner son pardon. C'est pour dire que celui qui a été victime peut aller vers l'auteur du tort et lui donner son pardon. Tout comme l'auteur peut aller vers la victime et lui demander pardon. Il appartient à chacun de nous d'aider les victimes et les auteurs à demander pardon. Chacun doit jouer un rôle pour la réconciliation. S'il y a la réconciliation, la cohésion sociale, on aura une unité nationale qui va aider les FDS à mieux combattre l'adversaire », s'est-il convaincu.

Car, il affirme que « tant que les Burkinabè resteront divisés, il sera difficile de gagner cette guerre contre les terroristes. D'où son appel à l'endroit de tous à se donner la main. Ce n'est pas le parrain de l'évènement, Amadou Baba Dayo, qui dira le contraire. Il a d'abord salué cette initiative du comité de l'Appel de Manéga qui, selon lui, vise la recherche de la paix au Burkina. « Au début les gens n'ont pas cru à l'Appel de Manéga. Ils pensaient que c'était une affaire de politique alors que la question de la réconciliation nationale, la paix, préoccupe tout le monde. Aujourd'hui, nous voyons la portée de la chose. C'est pourquoi, j'invite chacun à donner sa main pour la réconciliation. Chacun doit demander pardon à son prochain. Si nous nous donnons la main, nous pourrons vaincre le terrorisme », a-t-il laissé entendre.

Le parrain de l'évènement, Amadou Baba Dayo

Il a par ailleurs invité les Burkinabè à soutenir le processus de réconciliation enclenché par les autorités de la transition. « Lorsque la transition parle de réconciliation les gens pensent que c'est de la politique. Tant que la population n'est pas réconciliée, la transition ne pourra pas travailler pour venir à bout du terrorisme. Il faut qu'on se donne la main et laisser la politique de côté pour aller de l'avant », a souhaité le parrain Amadou Baba Dayo.

Le secrétaire général de la province du Houet, représentant le gouverneur, Karim Ouédraogo, a également salué l'initiative du cross. « C'est une initiative qui est venue des jeunes qui sont convaincus et qui avaient foi à ce qu'ils lançaient comme mouvement. Nous avons vu la mobilisation ce matin et le message est fort : Je donne ma main pour la réconciliation et la paix. Nous avons compris la nécessité d'aller à la réconciliation et de rechercher la paix pour le bien-être des populations », a-t-il indiqué.

Le secrétaire général de la province du Houet, Karim Ouédraogo

Ont pris part à ce cross populaire, des leaders d'opinion, des autorités coutumières, politiques, religieuses, des forces de défense et de sécurité, des étudiants ainsi que des femmes de Sya. Ils se sont tous engagés à se donner la main pour une réconciliation et la paix au Burkina Faso. Ils appellent aussi tous les Burkinabè à se donner la main pour marcher sur le sentier de la paix et de la réconciliation. Après Bobo-Dioulasso, le comité de l'Appel de Manéga compte organiser la même activité dans d'autres localités du Burkina pour sensibiliser le plus grand nombre de personne sur le processus de la réconciliation.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Koulpelogo : Détérioration de l'ouvrage de franchissement de Sablogo

Wed, 20/07/2022 - 18:06

L'ouvrage de franchissement situé entre Tenkodogo et Ouargaye, dans la région du Centre-est, est en détérioration.

Selon un habitant de la localité contacté sur place, les autorités doivent agir au plus vite pour éviter le pire. Il ajoute que le Koulpelogo sera coupé de la capitale de la région du Centre-est, Tenkodogo, si rien n'est fait.

Soulignons que la détérioration de ce pont est liée au manque d'entretien. Dans les jours à venir, la piste sera impraticable, selon un autre riverain.

Gérard Beogo

Categories: Afrique

Cybersécurité : Avec l'entreprise CVP, prenez une longueur d'avance avec les solutions Kaspersky

Wed, 20/07/2022 - 18:06

La société en ingénierie informatique, CVP, a présenté aux entreprises burkinabè les solutions Kaspersky considérées comme les meilleures du marché en matière de cybersécurité. C'était ce mardi 19 juillet 2022 à Ouagadougou, en présence d'une équipe de Kaspersky.

La cyber sécurité n'est plus un luxe pour les entreprises et les structures étatiques à l'heure où les cyberattaques ont le vent en poupe et que le besoin de digitalisation des entreprises est devenu un impératif pour une efficacité et un rendement certains. Parmi les solutions technologiques qui s'offrent aux entreprises burkinabè pour la protection de leurs données, il y a celles proposées par Kaspersky et son partenaire burkinabè CVP, spécialisée dans le conseil, l'intégration des systèmes, l'infogérance et la formation.

Le gérant de l'entreprise CVP, Régis Sawadogo, a indiqué que sa structure est un partenaire privilégié de Kaspersky

« La cybersécurité est un domaine très dynamique. Les menaces évoluent. Ce qui nous permettait de nous protéger hier, n'est plus suffisamment efficace aujourd'hui. Il faut s'adapter et il faut que les acteurs sachent ce qui est disponible et comment ils peuvent être accompagnés pour être protégés », a déclaré Régis Sawadogo, responsable de l'entreprise CVP. L'opération de charme organisée, mardi soir, avec la cinquantaine de participants a permis à l'entreprise CVP et à Kaspersky de présenter une panoplie des solutions capables d'améliorer la protection des entreprises et structures de l'administration publique.

Samy Tadjine de Kaspersky lors de la présentation des solutions

Paliers de protection

« Pour la protection, nous partons sur une structure pyramidale, cette approche associe différents niveaux de protection contre tous types de cybermenaces. On a les fondations qui doivent être une base solide et forte avec des solutions de protections sur tout type de endpoints, la partie network avec les passerelles web et les e-mails, ainsi que les systèmes de stockage et les environnements clouds et virtualisés. C'est la première strate et à cela on n'oublie pas tout ce qui est sensibilisation des collaborateurs. Au second palier, on a des technologies de type EDR qui vont vous permettre d'avoir une visibilité accrue votre parc et ainsi répondre aux menaces qui contournent la prévention automatique. Enfin le dernier palier vous procurera un niveau de protection étendu reposant sur de la Threat Intelligence, des conseils d'expert permettant de faire face aux menaces complexes et ciblées », a laissé entendre Samy Tadjine de Kaspersky, Enterprise Account Manager sur la région Afrique du Nord, de l'Ouest et du Centre.

Les représentants d'entreprises ou de structures étatiques invités n'ont pas été avares en questions

Offrir plus

Pourquoi les entreprises devraient se tourner vers les solutions Kaspersky ? A cette question, le responsable de CVP, Régis Sawadogo, dira que sa structure propose un accompagnement complet et riche. « Pour que la sécurité soit complète, il ne suffit pas juste d'acquérir la solution de sécurité. Il faut s'assurer que la solution qu'on acquiert soit correctement configurée. Il faut s'assurer qu'on puisse faire le suivi et que si on a des équipes, que celles-ci soient correctement formées. C'est ce que nous proposons aux entreprises. Nous avons des techniciens certifiés sur les solutions Kaspersky. On peut suivre les entreprises dans la durée en leur offrant un accompagnement qui va leur permettre d'exploiter au quotidien et efficacement les solutions de sécurité ».

Selon Iro Hervé Mondouho, l'homme est le maillon faible dans la chaine de sécurité

L'homme, le maillon faible

Pour sa part, Iro Hervé Mondouho de Kaspersky soutiendra que l'homme est le maillon faible dans la chaîne de sécurité. « Nous donnons de ordinateurs à des personnes, mais nous ne donnons pas le mode d'emploi de cet ordinateur. Il faut savoir que c'est la principale porte d'entrée des attaques. Quelles que soient les technologies que vous allez mettre, si vos collaborateurs ne sont pas sensibilisés aux aspects liés à la sécurité, il y aura toujours une faille dans votre système », a indiqué Iro Hervé Mondouho.

HFB
Lefaso.net

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Promotion du genre au Burkina Faso : 25 femmes à l'école du leadership féminin

Wed, 20/07/2022 - 18:05

Le National democratic institute (NDI) a initié au profit de femmes leaders du Burkina Faso, une session de formation les 20, 21 et 22 juillet 2022, à Ouagadougou. Cette session vise à renforcer les capacités et les compétences de ces dernières pour qu'elles puissent influencer les débats politiques en faveur d'une meilleure inclusion de « l'autre moitié du ciel » dans la transition et faciliter l'engagement des jeunes filles.

Malgré toutes les dispositions prises par le gouvernement du Burkina Faso, le recul de la représentativité des femmes et des filles aux postes de décision et dans les assemblées élues reste une réalité et interpelle. Par exemple, les députés de la 7e législature ne comptaient que 16 femmes sur 127, soit 12,6% et le dernier gouvernement avant la transition, ne comptait que cinq femmes sur 25 ministres, soit 20%.

Du constat qu'on peut faire avec l'avènement du Mouvement pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les données n'ont pas évolué. Sur 71 députés à l'Assemblée législative de la transition (ALT), y figurent que quinze femmes, soit 21%. C'est dans la perspective de faire progresser le leadership féminin et la par-ticipation politique des femmes au Burkina Faso, que le NDI tient cette session de formation au profit de ces dernières.

Ces femmes ont été identifiées sur la base de leurs expériences « multiformes » et « multisectorielle », selon le directeur pays de NDI

Selon le directeur pays de NDI, Kevin Adomayakpor, cette rencontre entre dans le cadre de son nouveau programme intitulé : « Renforcement de la participation politique des femmes durant la tran-sition ». Elle ambitionne de renforcer les capacités et compétences de 25 femmes leaders engagées afin qu'elles puissent influencer les débats politiques en faveur d'une meilleure inclusion des femmes dans la transition et faciliter l'engagement de jeunes filles et de femmes. M. Adomayakpor a précisé que ces femmes ont été identifiées sur la base de leurs expériences « multiformes » et « multisectorielles ».

La secrétaire générale du ministère en charge du genre a encouragé une contribution accrue de toutes les participantes

« Cette démarche s'inscrit dans une démarche de valorisation de toutes les compétences féminines engagées ces dernières années et les mettre au service des nouvelles générations afin de transformer l'environnement en faveur de l'égalité de genre et de sexe », a-t-il expliqué. Vous l'aurez compris, cet atelier se veut donc un espace de réflexion, d'échanges d'expériences et de consolidation des compétences qui pourront être utiles à l'ensemble de la communauté nationale et aux partenaires techniques et financiers du Burkina Faso.

Avant de terminer ses propos, le directeur pays de NDI a fait un clin d'œil à Faida Mwangilwa, ancienne ministre nationale de la condition féminine et familiale en 2007 de la République démocratique du Congo et récemment conseillère spéciale de la directrice exécutive de l'ONU-Femmes pour le Mali, qui a bien voulu accepter la facilitation de cet atelier.

Faida Mwangilwa, ancienne ministre nationale de la condition féminine et familiale de RDC, facilite les échanges

« L'importance de cette formation me commande de vous exhorter à participer activement et avec un grand intérêt », a lancé la secrétaire générale du ministère en charge du genre et de la famille, Assétou Sawadogo. A l'écouter, elle demeure convaincue que les connaissances acquises, les partages d'expériences et des bonnes pratiques dont elles vont bénéficier mutuellement durant ces trois jours amélioreront sans nul doute la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles aux prochaines échéances électorales.

Avant de prendre congés des participantes, la représentante du ministre a participé à la traditionnelle photo de famille

Avant de clore son propos, elle a réitéré sa gratitude au NDI pour son dynamisme et ses nombreuses initiatives en faveur de la promotion du genre dans notre pays. « A vous, braves femmes leaders, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude pour votre combativité et votre engagement permanent pour l'équité et l'égalité entre les hommes et les femmes au Burkina Faso », a-t-elle conclu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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1re édition des « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur » : L'Institut 2iE dédie 12 heures à ses étudiants pour les inciter à l'entreprenariat

Wed, 20/07/2022 - 18:05

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) a tenu ce vendredi 15 juillet 2022, la première édition des « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur ». Une occasion offerte aux étudiants de présenter leurs projets aux partenaires dans l'espoir d'obtenir leur l'accompagnement technique et financier et au besoin, intégrer l'incubateur 2iE. L'édition a été marquée par la récompense des cinq meilleurs projets d'étudiants.

L'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) poursuit sa quête de l'excellence dans l'encadrement d'ingénieurs qualifiés mais aussi d'entrepreneurs capables de relever les défis de demain et de contribuer au développement de l'Afrique. Dans cette dynamique, il a initié les « 12 heures de l'ingénieur-entrepreneur » dont la première édition s'est tenue ce vendredi 15 juillet 2022.

Les 12 heures de challenge de l'ingénieur-entrepreneur ont pour objectif de donner l'occasion aux étudiants de célébrer une journée en leur nom Dr Djim Doumbé Damba

La cérémonie d'ouverture a été marquée par trois allocutions à savoir celle du directeur de la Coopération de l'entrepreneuriat et de la formation continue (DCEFC), Dr. DJIM DOUMBE DAMBA, suivie du mot de bienvenue du directeur général, Prof. El Hadji Bamba DIAW et pour terminer le discours de Dr. Pascal Guélaih BIEUPOUDE, président de BLP Project Experts et parrain de l'évènement.
A écouter Dr. DOUMBE DAMBA, cette édition des « 12 heures de l'ingénieur entrepreneur » est spéciale car non seulement elle sera sanctionnée par la finale du concours de meilleurs projets des étudiants, mais elle a aussi été détachée de l'activité « JOURNEE DES ENTREPRISES » et enfin, elle est parrainée par un ancien de l'institut.

Ce sont 83 étudiants de tous les niveaux, issus des trois principales filières de l'Institut qui ont pris part à la compétition. Sur les « dix nationalités représentées à savoir le Benin, la Centrafrique, le Congo, le Cameroun, la Côte-d'Ivoire, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo et le Burkina Faso, les filles constituent 27% des candidats.

Une cinquantaine des candidats a suivi effectivement la formation et le coaching sur différentes thématiques à travers une douzaine de sessions de formation et une vingtaine de coaching. C'est seulement à l'issue de ce périple que dix projets, portés par les impétrants, ont été sélectionnés et cinq retenus pour la finale. Il faut noter qu'au-delà de l'équipe d'organisation, 18 experts internes et externes ont été mobilisés pour la circonstance. Le souhait est que les étudiants qui seront promus, utilisent le fonds reçu pour l'amorçage de la mise en œuvre de leur projet.

Pour le directeur général de l'Institut 2iE, Prof. El Hadji Bamba DIAW, l'évènement est important pour son institut dans la mesure où il contribue à la mission stratégique de former non seulement des ingénieurs mais surtout des ingénieurs entrepreneurs qui auront la responsabilité d'être des citoyens actifs et acteurs de changement dans ce monde en perpétuelle évolution.

Pour le DG de 2IE, le Pr El Hadji Bamba Diaw l'évènement est important pour son institut dans la mesure où il contribue à la mission stratégique

Et pour soutenir cette mission, 2iE a mis en place un dispositif entrepreneurial sur trois axes : i) intégrer dans le cursus des ingénieurs des formations en sciences managériales, en anglais et en entreprenariat ; ii) inciter les étudiants à suivre le parcours entrepreneur qui est un programme volontaire de développement d'idées de projet, d'élaboration de business plan et de tests de grandeur nature ; iii) soutenir la création d'entreprises et de Start up afin de démontrer que la jeunesse peut transformer la société et que l'innovation est possible dans les pays en voie de développement.

Dr. Pascal BIEUPOUDE, quant à lui s'est dit honoré du choix porté sur sa personne pour parrainer cette édition. Docteur en Science de l'ingénieur promotion 2008-2011, (2iE/Université Perpignan) et Ingénieur 2iE en Génie Civil (2005-2008), et lui-même lauréat du concours de Business plan de 2iE (2008), Dr. BIEUPOUDE a dans un premier temps exprimé ses vifs remerciements à l'Institut 2iE pour l'excellente formation dont il a bénéficié. Cette formation est pour beaucoup dans son parcours professionnel et son choix de carrière d'entrepreneur. Désormais Président de BLP Project Experts, le parrain a légitimement encouragé les étudiants à redoubler d'efforts dans leurs études et à adhérer au programme du parcours entrepreneur. Il a souhaité bonne chance aux différents candidats.

Dr. Pascal BIEUPOUDE s'est dit honoré du choix porté sur sa personne pour parrainer cette édition, lui-même ayant été lauréat du concours de Business plan de 2iE en 2008

Ces 12 heures de « marathon » ont été marquées par des « quick pitch » des demi-finalistes et des « pitch » des cinq finalistes qui ont présenté leur Business plan devant un jury présidé par Dr. Emma Marie Blanche KANTIONO, directrice générale de Essakane Solar et composé de spécialistes en l'occurrence :

Dr Pascal BIEUPOUDE, président de BPL Project Expert ;

Mme Ragnimwendé Elda KOAMA, directrice générale de Improv'You ;

M. Mahamadi KOUSSOUBE, conseiller technique à l'Agence burkinabè des investissements ;

Mme Séfiontien Maïmouna SAWADOGO/COULIBALY, directrice générale de L'ORAGE SAS et L'ORAGE DECO ;

M. Ismaël SAWADOGO, directeur du marketing et de l'appui conseil à la Maison de l'Entreprise du Burkina Faso, rapporteur du jury.

En conclusion, les résultats du concours Business plan 2022 de l'Institut 2iE ont donné le classement suivant :

Il convient de préciser que le parrain, Dr. BIEUPOUDE a entièrement financé les prix des 5 finalistes ainsi que le prix de l'entrepreneuriat féminin d'une valeur totale de 1 850 000F CFA.

Tous les 5 finalistes ont aussi reçu de nos partenaires :

• 3 journées d'immersion et des gadgets de Total Energies
• Des tee-shirts, des gadgets et un espace de travail du PNUD
• 20 000F CFA chacun et des gadgets de Studely
• Un accompagnement technique et suivi pédagogique de Human Project
• Des tee-shirts et des agendas de INOFASO
• Une journée d'immersion de LAAFI CONCEPTS.
• Les 3 premiers finalistes remportent aussi un coaching personnalisé par l'entreprise NOLASHA.

1er prix, LC RENOVATION reçoit un chèque de 500.000F CFA, des gadgets et un mentorat de l'entreprise ORAGE. LAABA BIANPAMBE Christelle en 2e année S3B, tchadienne est promotrice de LC RENOVATION.
2e prix, ECO-ELCO reçoit un chèque de 400.000F FCA. TCHAPTCHET NJIYA Gédéon Géraldin, GC-BTP Master 2, camerounais et NGATCHIE KUEGOUA Leticia Ornella, GEAAH Master 2, camerounaise sont les promoteurs de ELCO-ELCO.
3e prix, SAHEL RESILIENCE reçoit un chèque de 300.000F CFA. NANGADOUM Tomhaslo, GEAAH S5D, tchadien en est le promoteur. Ayant participé en ligne, il s'est fait représenter
4e prix, DRINKING WATER SAFE reçoit un chèque de 250.000FCFA. LEMBOUMBA BOUTCHEKE Farrel, GEAAH S9, gabonais et BELEM Yasser, GEAAH S9, burkinabè sont les promoteurs de DRINKING WATER SAFE
5e prix, FREE ENERGY FOR AFRICA reçoit un chèque de 200.000FCFA. DJERABE Nobel, GEE Master 2, tchadien, MBOUNGOU-MBAMA Marcel, GEE Master, congolais, OUEDRAOGO YIWAOGA Didier, Licence Professionnelle en Automatisme et Electronique Industrielle (LP-EAI), burkinabé, et MBAÏRAMADJI MBAÏBE Félix / GEE Master 2, Tchadien sont les promoteurs de FREE ENERGY FOR AFRICA.

Prix Spéciaux

Prix du Public, Mobile Online SuperMarket (MOS) reçoit un chèque de 150.000F. FAGLA Rubens, Béninois et GOGOUA Emmanuel, Ivoirien sont les promoteurs de Mobile Online SuperMarket (MOS).
Prix de l'entrepreneuriat féminin, LC RENOVATION reçoit un chèque de 200.000F. LAABA BIANPAMBE Christelle en 2e année S3B, tchadienne est promotrice de LC RENOVATION

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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CNSS : Le Service promotion des assurés sociaux lance le recrutement des élèves de la 1re année en coupe-couture

Wed, 20/07/2022 - 18:00

1- Le recrutement se fait sur test

2- Date du test : Jeudi 15 septembre 2022 et l'appel prévu pour 6h30

Dossier d'inscription :
Une demande manuscrite non timbre,
Un extrait d'acte de naissance,
Une photocopie du diplôme légalisée,
Un certificat de scolarité,
Une copie de la carte scolaire ou de la CNIB.

Épreuves : Dictée et Calcul

Il n'y aura pas de recrutement pour complément d'effectif dans les autres classes.

Le Chef de Service

Dorothée Eveline Compaoré/Sarré

CONDITION D'ACCES AU CENTRE DE FORMATION DU SPAS

I) Age et niveau scolaire :
 Etre âgée de 12 ans au moins,
 Avoir le CEP ou un autre diplôme équivalent ou plus.

II) Déposer un dossier de candidature comprenant :

 Une demande manuscrite non timbrée adressée à Madame la Secrétaire générale, assurant l'intérim ;
 Un extrait d'acte de naissance ;
 Un certificat de scolarité de la dernière classe fréquentée ;
 Une copie du diplôme légalisée ;
 Une copie de la carte scolaire ou de la CNIB.

III) Le teste d'entrée dans le centre de formation est prévu pour le mois de septembre 2022 :
Epreuves :
 Dictée
 Calcul

NB :

Chacune des deux matières est notée sur 20 et toute note inférieure ou égale à 7/20 est éliminatoire,

Se munir de sa carte scolaire ou CNIB le jour du test.

CALENDRIER DU RECRUTEMENT

Réception des dossiers : 1er juillet 2022
Date limite de réception des dossiers : 10 septembre 2022
Teste de recrutement des élèves de la 1ère année : 15 septembre 2022
Délibération des résultats : 25 septembre 2022
Rentrée administrative : 1er octobre 2022
Rentrée scolaire 2022-2023 : 1er octobre 2022

Le Chef de Service

Dorothée Eveline Compaoré/Sarré

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Affaire 49 militaires ivoiriens au Mali : La justice se met en branle, la diplomatie pour arrondir les angles !

Wed, 20/07/2022 - 14:33

Le Procureur général près la Cour d'appel de Bamako a annoncé (18 juillet 2022) l'ouverture d'une enquête sur l'arrestation de 49 militaires ivoiriens (10 juillet 2022). Ainsi, la justice se met en branle, au même moment que la diplomatie qui vise, elle, à affaisser la tension entre Abidjan et Bamako.

L'arrestation de ces militaires ivoiriens, qualifiés par le gouvernement malien de « mercenaires », fait l'objet d'un flou à travers surtout les communications des deux capitales et de l'ONU. En effet, dans un premier temps, les équipes de l'ONU, à New-York et à Bamako, avaient soutenu les propos d'Abidjan selon lesquels, le contingent ivoirien « est bel et bien en mission officielle au Mali dans le cadre des opérations de la mission de maintien de la paix des Nations-unies, la MINUSMA ».

Par la suite, l'ONU est revenue sur sa parole en indiquant que les soldats ivoiriens n'étaient pas considérés comme des éléments nationaux de soutien par les Nations-unies (estimant qu'il s'agissait d'une affaire bilatérale).

Cette affaire d'arrestation de militaires a suscité une tension entre les autorités maliennes et ivoiriennes, dans un climat déjà pas au beau fixe entre Bamako et Abidjan, du fait de l'actualité qui a entouré les sanctions de la CEDEAO contre le Mali.

Une dizaine de jours après l'arrestation, le Procureur général près la Cour d'appel de Bamako a, par un communiqué signé du 18 juillet 2022, informé l'opinion nationale et internationale de « l'ouverture d'une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur cette affaire ».

Le Parquet précise que « l'évolution de ladite enquête fera l'objet de toute communication ultérieure utile ».

Cet épisode s'ouvre en même temps avec l'offensive diplomatique engagée par le Togo (qui appuie déjà la transition malienne).

Dans une annonce, le lundi, 18 juillet 2022, les autorités togolaises ont annoncé une mission de bons offices entre le Mali et la Côte d'Ivoire, afin d'aider à refroidir cette patate chaude.

Le fait majeur, c'est la disposition du président ivoirien et du président de la Transition malienne à privilégier le dialogue.

Mais, comment la justice et la diplomatie pourraient-elles s'exercer pleinement sans se heurter ? Cette affaire des 49 militaires donnera certainement des leçons à tirer.

Lefaso.net

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Burkina/Région du Centre-est : Interdiction de circulation des motos « Aloba », « Sanili », « Fortune »

Wed, 20/07/2022 - 14:31

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le gouverneur de la région du Centre-est a pris un arrêté portant interdiction de circulation des motos de type « Sanili », « Aloba », « Fortune » ou de même nature et des tricycles transportant des personnes. Cette disposition est en vigueur pour trois mois, allant du 22 juillet au 21 octobre 2022. La mesure concerne toutes les trois provinces de la région (le Boulgou, le Koulpelogo et le Kourittenga). Voir détails dans le document ci-dessous joint.




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Transition en Guinée-Conakry : Le médiateur et le président en exercice de la CEDEAO tâtent le terrain

Wed, 20/07/2022 - 14:30

Désigné le 3 juillet 2022 à la faveur du 61è Sommet de la Conférence des chefs d'État de la CEDEAO en qualité de médiateur pour la transition politique en Guinée-Conakry, l'ancien président béninois, Boni Yayi, est arrivé le mardi, 19 juillet 2022 dans la capitale guinéenne. Il devra être suivi ce mercredi 20 juillet par le président en exercice de la CEDEAO, Umaru Sissoco Embalo.

Les deux émissaires, Boni Yayi et Umaru Sissoco Embalo foulent le sol guinéen pour ainsi nouer les premiers contacts avec la junte guinéenne.

Selon des informations relayées par la presse guinéenne, les deux émissaires de la CEDEAO pourraient aussi rencontrer des acteurs politiques dans cette quête de transition réussie. Une transition dont la durée fait toujours débat (fixée à trois ans par la junte, la durée est rejetée par la CEDEAO).

Aussi, depuis quelques jours, un rapport particulièrement tendu anime les rapports entre la junte et une partie de la classe politique et certaines organisations de la société civile.

Le pays de Sékou Touré amorce donc un autre virage de sa transition, consécutive au coup d'Etat contre le pouvoir de Pr Alpha Condé, le 5 septembre 2021. L'institution sous-régionale, CEDEAO, parviendra-t-elle à ramener la transition guinéenne à la durée qu'elle souhaite, à l'image de celle en cours au Burkina (24 mois à compter du 1er juillet 2022) et dans une moindre mesure, le cas au Mali (où les lignes bougent, la junte a décrété 24 mois à compter du 26 mars 2022, contre seize mois pour la CEDEAO) où le Médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, est également attendu ce mercredi 20 juillet 2022.

Lefaso.net

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Commission économique des Nations unies pour l'Afrique : Succès du plaidoyer du ministre Rouamba en faveur du Burkina Faso

Wed, 20/07/2022 - 14:23

S.E. madame Olivia Rouamba a échangé dans la matinée du 18 juillet 2022 avec madame Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique.

Au menu des échanges, il s'est agi, pour le ministre Rouamba, d'informer la Secrétaire exécutive de la dynamique du processus en cours entamée avec la CEDEAO pour le retour du Burkina Faso à la légalité constitutionnelle.

Ainsi, après un bref exposé sur la situation nationale, le Ministre Rouamba a informé la Secrétaire exécutive de la CEA de la démarche nationale entreprise par le gouvernement burkinabè afin de relever le défi de la cohésion sociale et venir à bout de l'hydre terroriste.

C'est dans cette dynamique, que des initiatives ont été développées invitant l'ensemble des Burkinabè à faire bloc autour des valeurs d'union et de patriotisme, facteurs indispensables à la victoire sur le terrorisme.

En réponse au Ministre Rouamba, Vera Songwe s'engage à soutenir le Burkina dans ces difficiles moments de son histoire.

A cet effet, et en vue de mieux évaluer le soutien à apporter au Burkina Faso, madame Songwe va s'entretenir les jours à venir par visioconférence avec les ministres burkinabè en charge des Finances et du Commerce.

Mais d'ores et déjà, selon la Secrétaire exécutive, ce soutien pourrait se matérialiser entre autres par :

L'implication de toutes les agences humanitaires des Nations unies présentes au Burkina auprès des populations,

La prise en compte du Burkina dans le budget d'aide humanitaire d'urgence de 5 milliards de dollars destinés à l'Afrique et au Yémen,

La révision à la hausse, en vue d'une annulation, du montant de la dette du Burkina Faso (dont plus de 32 millions de dollars américains déjà annulés),
L'appui à la création d'emplois,

Le suivi de la mise en œuvre du projet d'exonération des taxes sur les produits artisanaux initié par la CEA et la facilitation pour leur commerce en direction de la Chine.

Vera Songwe a félicité le ministre Rouamba pour son engagement et son plaidoyer pour la cause du Burkina, portée au niveau des instances régionales telles que la CEDEAO, l'U.A, la Commission de la consolidation de la paix des Nations Unis, pour relever le défi sécuritaire, humanitaire, de la cohésion sociale et pour faciliter le retour du pays à la légalité constitutionnelle.

Le ministre des Affaires étrangères a invité la Secrétaire exécutive à se rendre au Burkina. Laquelle invitation a été reçue avec honneur et plaisir.

Les deux personnalités se sont quittées sur un satisfecit partagé, et s'engagent à mettre en synergie leurs actions afin que le Burkina Faso recouvre la paix, la sécurité et la cohésion sociale.

Amadou Ardho Dicko
Attaché de Presse à l'ambassade/ Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba

Categories: Afrique

Ethiopie : La ministre Olivia Rouamba dit au revoir au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba

Wed, 20/07/2022 - 14:22

Madame Olivia Rouamba fait ses adieux au personnel de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba le lundi 18 juillet 2021. Le pot d'au revoir a été organisé dans les locaux de l'ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba.

Nommée en conseil des ministres le 15 septembre 2021 en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d'Éthiopie, représentant permanent auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Madame Rouamba a occupé ce poste jusqu'à sa dernière nomination le 5 mars 2022 au poste de ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

Etant donné les charges de ses fonctions, elle n'avait pas pu sacrifier aux usages diplomatiques, notamment faire ses adieux aux autorités éthiopiennes et aux institutions auprès desquelles elle était accréditée mais également dire au-revoir à ses anciens collaborateurs de l'ambassade. En séjour à Addis-Abeba dans le cadre du plaidoyer pour un soutien du Burkina Faso, le personnel de l'ambassade et la communauté burkinabè vivant à Addis-Abeba a saisi l'occasion pour organiser une cérémonie d'au-revoir en l'honneur de Son Excellence Rouamba.

La cérémonie a été marquée par deux interventions et une remise de souvenirs à Son Excellence Rouamba. Le porte- parole du personnel, Son Excellence, Monsieur Sylvain Y. Yaméogo, ambassadeur, représentant permanent adjoint, a salué le leadership, magnifié l'esprit d'équipe, le professionnalisme et les qualités humaines de madame Rouamba. Selon l'ambassadeur Yaméogo, ses qualités managériales ont permis au personnel de travailler de manière efficace et en toute sérénité.

En réaction aux mots de reconnaissance du personnel à son endroit, madame Rouamba a manifesté sa gratitude et salué le professionnalisme et le sens d'écoute du personnel. Elle a en guise de conclusion exhorté le personnel de l'ambassade à demeurer "uni" pour porter haut le drapeau du Burkina Faso dans la juridiction d'Addis-Abeba et dans les institutions internationales. Une attestation de reconnaissance et des souvenirs ont été remis à Son Excellence Madame Olivia Rouamba.

Amadou Ardho Dicko
Attaché de presse à l'ambassade/Mission permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba

Categories: Afrique

Nayala/Toma : Les nouveaux bacheliers s'informent pour mieux s'orienter

Wed, 20/07/2022 - 14:22

La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a organisé le samedi 16 juillet 2022 dans la salle polyvalente de Toma, la première édition de la journée de l'information, de l'orientation scolaire et professionnelle (JIOSP) au profit des nouveaux bacheliers

Quelle filière choisir ? Quelles sont les filières disponibles ? Quelles seront les chances d'insertion professionnelle à l'issue des formations ? Ce sont ces questions, parmi tant d'autres que les nouveaux bacheliers se posent. La direction provinciale des enseignements post-primaire et secondaire du Nayala a initié cette journée afin de donner des réponses à ces questions que se posent aussi les parents. « Ce n'est pas la première fois. Avant la création de la DPEPPES/Nayala cette activité se tenait grâce aux anciens élèves du lycée », a précisé Amadou Barry représentant le patron de la cérémonie Joseph Karambiri.

Le présidium la JIOSP

Plusieurs communications ont été faites. Le conseiller d'orientation scolaire et professionnelle de la DPEPPES/Nayala, Aboubacar Neya, a exposé sur les offres de formation disponibles dans les universités publiques du Burkina, le financement des études supérieures, les Orphelins étudiants vulnérables / les Etudiants vivants avec un handicap (OEV/ESH) la bourse spécifique et sur les œuvres universitaires. « Il est important de donner toutes les informations nécessaires aux nouveaux bacheliers pour qu'ils puissent réussir leur choix d'orientation », a dit M. Neya.

Cette journée a été marquée par des échanges entre les nouveaux bacheliers et des anciens élèves du Nayala et des échanges entre nouveaux bacheliers avec des grandes écoles et instituts comme l'ISCOM (Institut supérieur de la communication et du multimédia).

M Neya prodiguant des conseils aux nouveaux bacheliers

Selon Gaston Toé, représentant le parrain B. Saidou Diallo, l'organisation d'une telle activité est une nécessité. « L'orientation est capitale pour un nouveau bachelier. S'il est mal orienté, cela peut jouer sur son cursus universitaire », nous confie-t-il.

À l'issue des échanges Elisabeth Foro, nouvelle bachelière, s'est réjouie d'une telle initiative. « Je suis satisfaite de la tenue de cette journée. Les échanges m'ont permis de comprendre qu'on ne fait pas l'orientation par mimétisme ni par échec de choix. J'ai aussi compris qu'il faut tenir compte de l'environnement économique dans l'orientation », a-t-elle laissé entendre.

Yidalala Isaac Ki-Zerbo

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