You are here

Maliactu

Subscribe to Maliactu feed Maliactu
maliactu.net - Mali Actualités, Les Actus et Informations sur le Mali
Updated: 2 months 1 week ago

Mali : Conférence épiscopale du Mali : Le ministre Koné rend visite au secrétariat de la CEM

Sun, 18/10/2020 - 06:53
Le nouveau ministre des Affaires religieuses et du Culte, le Dr Koné, a rendu visite, la semaine dernière, au secrétariat de la Conférence épiscopale du Mali. Il a été reçu par le secrétaire, l’abbé Alexandre Dénou.

 

A cette occasion, le ministre Koné a dit que « les religions sont les mêmes ; mais ce sont les pratiques qui sont différentes ; et Dieu est le seul Maître absolu pour le jugement dernier ».

Aussi, a-t-il exhorté à cultiver « l’esprit de tolérance, le droit à la différence et le respect de l’autre dans son choix confessionnel, gages de paix et de cohésion sociale ».

Dr. Koné a rassuré qu’il ne ménagera aucun effort pour « un traitement républicain », à équidistance de toutes les confessions et de toutes les tendances sociales ou doctrinales, en faisant prévaloir « l’équité, la justice et la bonne gouvernance ».

« Il n’est pas question pour nous de se substituer aux structures et associations faîtières à caractère confessionnel, ni aux leaders communautaires et religieux », a-t-il clarifié, pour se contenter du rôle qui est le sien, celui « d’appuyer et d’accompagner tout un chacun dans la tâche qu’il s’est lui-même assignée ».

Le ministre Koné a sollicité le soutien et l’accompagnement des uns et des autres, pour « un travail d’équipe au seul service et au bénéfice exclusif de notre pays, le Mali».

SOD

CCOM/MA

 Source : Mission

Categories: Afrique

Mali : Diplôme d’études fondamentales 2019-2020 : Des sujets comme des cacahuètes dans la rue

Sun, 18/10/2020 - 06:51
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Amadou Keita, a lancé les épreuves DEF Les examens de fin d’année du diplôme d’études fondamentales se sont déroulés le lundi 12 octobre au mercredi 14 octobre sur toute l’étendue du territoire national. 239456 candidats ont pris part à cette évaluation. Le hic est que les sujets ont circulés comme des cacahuètes dans la rue.

 

Après plusieurs mois sans école, dû à de nombreuses grèves des enseignants à cause de la non-application de l’article 39 et la crise du covid-19, les élèves ont repris le chemin des classes. Quelques mois après la reprise, le ministère de l’Éducation nationale a fixé les dates des examens de fin d’année pour les élèves de la 9e année du lundi 12 au mercredi 14 octobre 2020.

Ces évaluations qui se tenaient dans le respect absolu de la réglementation en vigueur en la matière frisent aujourd’hui le partage de gâteau. De fait, tous les sujets d’évaluation  du DEF ont fuité  pour se retrouver sur les réseaux sociaux, dans les ‘’grins’’, dans les espaces publics. Même dans les boutiques, les sujets circulaient comme du pain. Beaucoup de candidats ont  confirmé.

Selon une candidate, « l’examen a été de l’eau à boire, facile, plus que facile, car tous les sujets ont fuité ».

Et un autre candidat de renchérir que tous ceux qui vont échouer cette année n’auront plus la chance d’aller en classe supérieure, car « le sujet ont fait la fuite et on avait déjà les réponses à la main avant l’évaluation même. Donc cette année, ça sera 100 % ».

En grosso modo, plusieurs  candidats parlent d’DEF promo, « même orange Mali ne peut pas faire une telle promotion ».

Face à cette situation de désespoir délicate, il serait impossible que  les élèves puissent avoir un  meilleur niveau pour être un bon  cadre dans les jours à venir. De toute façon, les premiers responsables sont  les autorités en complicité avec d’autres enseignants, certains parents d’élèves et plusieurs promoteurs d’écoles privées qui donnent le sujet à leurs élèves pour faire un bon résultats, par conséquent un moyen de faire la promotion de leurs établissements.

Certains parents d’élèves ont affiché leur mécontentement par rapport à cette fuite de sujets. Pour  Salia Guindo, parent d’élèves, la fuite des sujets du DEF au Mali est devenue une tradition, et même une tragédie pour l’avenir des enfants.  « Je suis vraiment triste pour le futur de mon pays, chaque année les sujets sont sur la toile mondiale (internet). Mais qui est coupable et qui est victime ? Par exemple, je connais une commune où le maire chargé de l’éducation ne sait ni lire ni écrire. Je confirme que chaque année au centre d’examens où je surveille, les sujets nous parviennent sous scellés. Alors d’où viennent les sujets en fuite?  J’invite les nouvelles autorités à reprendre ces examens car les enseignants sont démoralisés », peste M. Guindo.

La justice doit être au rendez-vous pour le Mali nouveau en situant  les responsabilités.

Sékou Traoré (Stagiaire)

Source : la priorité

Categories: Afrique

Mali : Autonomisation des femmes : la FAC-MR soutient l’entrepreneuriat féminin

Sun, 18/10/2020 - 06:50
Mali : Célébration de la Journée internationale de la femme 2020 : Le comité d’institutionnalisation genre du MENESRS n’est pas resté en marge La Fondation Femmes d’Afrique-Mémorial de Rufisque (FAC-MR), créée par les premières institutrices du Mali, a procédé, le jeudi 15 octobre 2020, à la remise de kits de production et de transformation de produits locaux à des groupements de femmes au Mali. Une initiative, menée avec l’appui de l’ANPE, qui est sans doute la première d’une longue chaîne. La Fondation est constituée de femmes battantes qui ne demandent que la réussite, le développement, et l’autonomisation des femmes.

 

Ce don a pour but d’aider les femmes de ces groupements à créer non seulement de l’emploi, mais aussi à être autonome et contribuer au développement du pays. Il s’agit du groupement Bogolan pour la fabrication de tenus et d’autres accessoires avec le tissu malien, de l’Association Siguidia de Bandioubougou pour la fabrication de savon, de l’Association Hérèmakono pour la transformation des produits agricoles locaux, et de la Coopérative des femmes de kalaban pour la production de légumes.

Selon la présidente de la Fondation, Oulé Diallo Bah, ces groupements seront non seulement dotés de matériels essentiels pour leur travail, mais bénéficieront aussi de formation. Aussi, soutient-elle, les productions issues de la formation seront vendues et l’argent leur sera remis pour servir de fonds de roulement.

« Nous avons tenu à apporter notre assistance à ces groupements. Et chaque kit a coûté environ 2 millions ou un peu plus. Ainsi nous ne pouvons que dire persévérance à ces bénéficiaires », a déclaré Oulé Diallo Bah, présidente de la Fondation.

Pour sa part, Mme Traoré Seynabou Diop, ancienne ministre, membre de la Fondation a rappelé que dans le cadre de ses activités, le Comité national du Mali-Fondation femmes d’Afrique-Mémorial de Rufisque s’est rendu compte que beaucoup de groupements de femmes ont juste besoin d’un petit soutien pour s’auto-suffire et s’épanouir.

« Ainsi, nous avons voulu aider les femmes de ces groupements afin qu’elles soient financièrement libres et ne plus tendre la main », dira-t-elle.

Selon Ibrahim Ag Nock, Directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ce don est une grande satisfaction pour sa structure : « Nous sommes très satisfaits de participer à une telle activité. Surtout, que l’une des missions principales de l’ANPE est la promotion de l’emploi féminin. Et ceci est une concrétisation des actions relatives à l’entrepreneuriat féminin qui revitalise l’économie locale et crée de l’emploi. Là, vous avez une motion de 70 emplois créés, ce qui est un gage de pérennisation, car elles seront formées et accompagnées dans leurs activités respectives ».

ADAM DIALLO

Source: Bamakonews
Categories: Afrique

Mali : Libération des 4 otages : marche des administrateurs civils pour dénoncer le mépris des autorités

Sun, 18/10/2020 - 06:49
Suite à la libération, le jeudi 8 octobre 2020, des 4 otages : Soumaila Cissé, Sophie Pétronin, et deux italiens, le Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale (SYLTMAT), le Syndicat autonome des Administrateurs civils (SYNAC), le Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales (SYNTRACT) et le Comité syndical des Agences de développement régional (CS-ADR) organisent ce jeudi 15 octobre 2020 à partir de 8 h, une marche de protestation.

 

Le parcours de cette marche a été communiqué par les organisateurs qui veulent rallier la Primature en partant du Monument de l’indépendance. Ils entendent remettre au Premier ministre une déclaration pour « dénoncer le mépris des plus hautes autorités vis-à-vis des représentants de l’État enlevés dans l’exercice de leur fonction ».

En effet, des représentants de l’Etat ont été faits otages par les groupes armés, depuis belle lurette, sans qu’il ne filtre une information crédible sur leur situation. Ce qui donne le sentiment que rien n’est fait pour obtenir leur libération. Aussi, les administrateurs civils voient dans la libération de plus de 200 prisonniers présumés terroristes, dans le cadre de l’échange contre 4 otages dont Soumaïla Cissé, un acte favorable à la recrudescence des violences dans les zones du nord et du centre du Mali.

Il est attendu à cette marche de protestation tous les Représentants de l’État, (tous les directeurs de cabinet jusqu’au sous-préfet) de Kayes à Kidal, présents à Bamako, ainsi que tous les travailleurs du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, et ceux des services centraux.

Par ailleurs, il convient de rappeler que les mêmes syndicats ont déposé sur la table du ministre du Travail et de la Fonction publique, un préavis de grève de 15 jours, (360 h reconductibles), allant du 19 au 23 octobre 2020, du 26 au 30 octobre et du 2 au 6 novembre 2020.

Sékou CAMARA

Source: Bamakonews
Categories: Afrique

Mali : Gestion de la primature pour les périodes du 10 avril 31 décembre 2017 et du 2 janvier 2018 au 22 avril 2019: Des irrégularités financières de près de un milliard et demi de FCFA

Thu, 08/10/2020 - 00:34
Le Bureau du Vérificateur Général, au cours de sa mission sur la gestion de la Primature, relève que le montant total des crédits alloués à ce service et exécutés par sa Direction Administrative et Financière pendant la période sous revue s’élève à 25.561.999.572 FCFA. Sur lesquels des irrégularités financières ont atteint plus de 1,4 milliard de FCFA. Ces irrégularités, accompagnées d’une multitude d’irrégularités administratives, vont de fractionnements de dépenses au paiement irrégulier de frais de souveraineté sur mission en passant par des décaissements irréguliers en faveur du Premier ministre.

 

La présente vérification financière des opérations de dépenses effectuées visait à s’assurer de la régularité et de la sincérité de l’exécution des opérations de dépenses de la Primature.

Les travaux de vérification ont porté sur l’évaluation du contrôle interne ; l’examen de la programmation, la passation, l’exécution des marchés par appel d’offres, des demandes de renseignements de prix ; les demandes de cotation ; l’exécution des dépenses effectuées sur la régie d’avances ordinaire et les régies spéciales. La mission a relevé le caractère imprécis des dépenses de souveraineté couvertes par le chapitre  » autres dépenses « , accentué avec le nouvel Arrêté n°2017-3867/MEF-SG du 17 novembre 2017 qui les exclut de toute justification auprès du comptable de rattachement.

Or, selon le BGV, la Primature, comme structure chargée de l’impulsion, de la coordination et du contrôle des activités des autres structures dans le cadre du travail gouvernemental, doit être plus rigoureuse en matière de gestion administrative et financière. Ce qui n’est pas le cas. Tant sur le plan administratif que financier. Sur ce second point, le montant total des irrégularités financières s’élève à 1. 417.339.068 FCFA. Pour arriver à ce montant, le BVG a constaté que la DAF de la Primature a procédé à des fractionnements de dépenses. Ce qui soustrait les dépenses aux règles d’éthique et de déontologie et modes de passation normalement applicables et qui ont pour objectif de rationaliser les procédures de passation et d’exécution des marchés publics et des délégations de service public et d’améliorer l’efficience et la préservation des Finances publiques.

Le Directeur Administratif et Financier n’a pas reversé des produits issus de la vente de dossiers d’appel à concurrence. Ainsi, durant les périodes sous revue, sur un montant total de 8.730.000 FCFA de produits issus de la vente des dossiers d’appel à concurrence, le DAF n’a reversé que 6.130.000 FCFA à la date du 05 mars 2020. Le reliquat de 2 600 000 FCFA a été régularisé à la suite du rapport provisoire de vérification le 5 mai 2020.

Il est toujours reproché au DAF d’avoir autorisé le règlement de 63 marchés passés par Demande de Renseignement et de Prix sans exiger le paiement de la redevance de régulation. Le montant des redevances non payées par les titulaires des marchés concernés s’élève à 4.821.593 FCFA.

Le régisseur spécial a, quant à lui, effectué des décaissements non justifiés pour un montant de 148.405.750 FCFA. Il a aussi procédé à des décaissements irréguliers en faveur du Premier Ministre pour un total de 171 millions de FCFA. Le même responsable a procédé au paiement de dépenses non-conformes aux décisions d’un montant de 1.049.549 FCFA. Il lui est également reproché d’avoir irrégulièrement justifié des avances reçues dans le cadre des dépenses avant ordonnancement. Le montant total des dépenses non justifiées s’élève à 327.482.200 FCFA.

Le rapport indique aussi que le Directeur Administratif et Financier a autorisé des paiements irréguliers de frais de souveraineté au cout de 26 millions. Le montant total de ces paiements au titre de la période sous revue s’élève à 708. 974.875 FCFA. Le BVG a procédé à une transmission et à la dénonciation de faits ci-dessus constatés au Président de la Section des Comptes de la Cour Suprême et au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du District de Bamako, en Charge du Pôle Economique et Financier. I faut préciser que la période de contrôle couvre les passages d’Abdoulaye Idrissa Maiga à la Primature (avril – décembre 2017) et de Soumeylou Boubèye Maïga (décembre 2017 à avril 2019).

Synthèse de Y. CAMARA

Source : l’Indépendant

Categories: Afrique

Mali : Après la mise en place du gouvenement de transition: PR Clement Dembélé demande aux nouveaux dirigeants de déclarer leurs biens

Thu, 08/10/2020 - 00:32
Le président de la Plateforme de la lutte contre la corruption et le chômage (PCC), Pr Clément DEMBELE, s’est prononcé sur le gouvernement transitoire mis en place ce lundi 05 octobre 2020. Selon lui, la première mission de ce gouvernement pour sauver le pays doit être la sécurité et la reforme de la justice.

 

C’est la toute première fois, depuis la signature de l’accord de paix d’Alger que les membres de la coordination du mouvement de l’Azawad (CMA) entrent dans le gouvernement malien. Par rapport à la nomination des  membres de la CMA, Pr Clément DEMBELE estime que les groupes armés ont compris que le Mali est indivisible ; donc ils sont les bienvenus mais cela ne doit pas occulter la justice car beaucoup de civils sont morts pendant la guerre. « Je salue l’entrée de Mossa Ag HATAER dans le gouvernement parce qu’ils ont enfin compris qu’on ne peut pas diviser le Mali. Ils ont en fin compris qu’ils ont intérêt avec les autres Maliens. L’Azawad est imaginaire » a affirmé le président de la PCC. Par rapport au choix des membres du gouvernement de Transition, Pr Clémént DEMBELE pense que tout le monde ne peut pas être ministre.

On peut construire le Mali sans pour autant être ministre. « Il est difficile de féliciter les membres du gouvernement de Transition tant qu’ils n’ont pas commencé à travailler car l’être humain change du jour au lendemain. On ne peut pas juger un célibataire tant qu’il ne se marie pas » a-t-il souligné

Il a déclaré aussi : « Les membres de ce gouvernement n’ont pas encore déclaré leurs biens. Qu’ils déclarent leurs biens d’une manière transparente, pas dans les enveloppes. Je vais envoyer un courrier à Bah N’DAW qu’il déclare ses biens. Je prends les Maliens en témoin. Bah N’DAW ne devrait pas attendre trois jours après son investiture sans déclarer ses biens. Je ne comprends pas pourquoi jusqu’à présent Bah N’DAW ne les a pas déclarés. C’est inconcevable. Qu’est ce qu’il attend pour le faire ? A-t-il quelque chose à cacher au peuple malien ? S’il ne le fait d’ici la semaine prochaine, je vais lui envoyer une lettre. Tout le Mali sera mon témoin ». Aussi, demande-t-il au Président de la Transition de dire au procureur anticorruption d’ouvrir une enquête sur la loi d’orientation des militaires. « Après cela, nous dirons que la Transition a été une réussite » a conclu le président de la Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage.

YOUSSOUF KONATE

Source : Le Soir de Bamako 

Categories: Afrique

Mali : TRANSITION : Les ambitions inassouvies du colonel Assimi Goïta

Thu, 08/10/2020 - 00:30
Le chef de la junte malienne, Assimi Goïta, se prépare à une rencontre entre des chefs militaires maliens et une délégation de la Cédéao, le 22 août 2020 à Bamako. © Annie Risemberg, AFP Soit notre très cher président de la transition accueilli en grande pompe avait accepté de jouer le rôle de figurant pour cacher les intentions du chef de la junte militaire qui avait tenté milles et une fois de se maintenir à la tête de l’État malien, soit il se hasarde dans un jeu dangereux qui risque de faire tomber le peu d’espoir que beaucoup de Maliens ont placé en lui.

 

La suppression dans la Charte du vice-président comme remplaçant en cas de vacance du président est bien noté, mais elle camoufle mal le vide que cela engendre, puisqu’elle n’indique pas non plus l’autorité qui remplacera le président en cas de vacance. D’un autre côté, il est à rappeler que depuis l’arrivée de la junte, les erreurs et les falsifications se sont plus multipliées avec des tentatives médiocres pour maintenir le pouvoir concentré entre les mains du chef de la junte. Des tentatives douteuses qui font planer beaucoup d’inquiétudes en ce qui concerne la situation du Mali.

Hier avec les concertations, c’était les clubs de soutien pour une transition militaire, avec la création de toutes sortes de mouvement pour dissuader la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), sans succès. Aujourd’hui, les actions politiques pour consolider le soutien au chef continuent dans son implication à l’assainissement d’un quartier dans un pays où chaque problème résolu appellera des milliers d’autres non résolus. Cela ne peut-être l’engagement d’un seul homme et au nom d’un seul, fût-il président ou apôtre.

Le pays est aux arrêts, mais les jeux politiques, les tractations et les raccourcis continuent. Personne d’autre ne remplacera ce président de la transition qui semble ne pas être là pour longtemps en dehors du vice-président aux fonctions obscures et inconciliables ; qui avait pourtant prêté serment au même titre. De la même manière qu’il a fallu aller chercher un militaire à la retraite pour contourner les exigences de la Cedeao, parce qu’il serait difficile avec un civil tout court qui n’accepterait pas d’être bercé même dans ses audiences, comme il est remarqué présentement avec le militaire à la retraite et le militaire en activité.

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : GOUVERNEMENT MOCTAR OUANE : -La junte s’empare de la part du lion -L’imam Dicko pousse ses pions

Thu, 08/10/2020 - 00:29
La liste des membres du gouvernement de transition a été rendue publique avant-hier, lundi 05 octobre 2020. C’est une équipe de 25 membres composée par presque toutes les sensibilités du pays. Héritant de tous les postes régaliens (Défense, Sécurité, Administration territoriale et Réconciliation nationale), la junte regroupée au sein du Comité national pour le salut du peuple (Cnsp) se procure la part du lion. Le Mouvement du 05 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), principal mouvement protestataire du régime déchu, en sort bredouille. On note la présence des groupes armés. 

 

En engageant une lutte implacable pendant presque trois (3) mois contre le régime IBK, le M5-RFP était venu avec un projet trop réformateur pour ne pas tolérer l’impunité qui continue de miner le système. Le coup de poing avait tellement réussi que personne ne pouvait imaginer la suite des événements. Les groupes armés qui détiennent des armes pointées sur le Mali, et la junte militaire avec le club des anciens loups dans l’ombre, ont gagné le combat.

Le président du Comité stratégique du M5-RFP, Choguel Maïga, n’aurait peut-être pas dit que le Mali a besoin d’une réforme à la base et une exigence d’un bilan de tout ce qui s’était passé enfin de traduire les responsables. Le M5-RFP en tant mouvement n’a pas de présentant désigné dans le gouvernement de transition. Mais on note la présence d’au moins de deux (2) membres de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Iman Mahmoud Dicko (CMAS), l’autorité morale du M5-RFP.

L’imam Mahamoud Dicko a donc parfaitement poussé ses pions comme par magie, en maintenant la tête dans l’ombre, si ce n’est pour la faire sortir et parler de prière pour le Mali. Pourtant, c’était un homme qui avait la confiance totale et massif du mouvement. D’où sa désignation comme autorité morale. Cette fidélité qui lui est vouée est la marque des faiseurs d’hommes. Pas besoin de faire de la politique officielle, quand on peut placer ses propres protégés. Nous demeurons toujours dans le déjà vu, même si nous semblons faire face à une configuration hypothétique.

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : PORTE DISPARU DEPUIS SIX MOIS : Soumaïla Cissé libéré hier !

Thu, 08/10/2020 - 00:28
Soumaïla Cissé a disparu des radars il y a bientôt 180 jours, sans véritables indices. Même ceux qui n’ont jamais soutenu sa politique demeurent confus et perplexes face à une situation qui dépasse l’entendement humain. Depuis le début de la semaine, la nouvelle de sa libération a circulé partout dans le monde. Au moment où nous mettions cet article sous presse, il était à Gao. Lui et une Française ont été échangés contre au moins 180 terroristes détenus.  

 

Un long silence autour du mystère a été nourri et entretenu. Bien vrai que beaucoup de ses sympathisants qui ont du mal à comprendre la situation se battent tant bien que mal pour rappeler l’opinion publique, chaque fois que l’occasion leur est donnée. L’hypothèse des terroristes armés le détenant est exclue. Bien vrai qu’elle sert d’argument dans l’opinion publique, à défaut d’autres pistes concrètes.

Ses quelques compagnons qui ont été libérés pour donner signe d’espoir ont été préparés pour savoir ce qui devait être dit. Certaines situations semblent inimaginables jusque le jour où vous les vivez. Surtout lorsque vous voyez la mort en face et qu’elle vous laisse vivre. Parce qu’une fois que vous traversez de telles situations et vous vous réveillez le lendemain en vous rendant compte que vous êtes toujours en vie, il est évident que votre perception de la vie et des humains changera tant que vous respirez la vie. Tentez d’atteindre le fond de quelqu’un qui a traversé une telle tragédie pour comprendre à quel point vous n’êtes plus dans le même monde en réalité.

Après le départ D’IBK, qui a été même soupçonné de savoir quelque chose sur son enlèvement. C’est la Croix-Rouge qui s’était pointée avec une lettre venant des fins fonds des ténèbres en son nom et pour rassurer sa famille et ses sympathisants. Les ONG sur les champs de guerre ont plus que des missions de sauvetage et d’aide humanitaire. L’histoire de la Croix-Rouge depuis sa création est remplie des cas suspects pour la protection et le convoyage des chefs de guerre, des criminels et tout genre d’individus, entretenus par ceux qui ont toutes les raisons de semer la terreur dans un pays. Ceci n’est pas le sujet du jour.

Si vous discutez avec ses proches politiques, ceux qui ont passé des dizaines d’années avec lui dans les combats politiques, ils vous diront après toute tentative de valider leur argumentation qu’il serait mieux de se limiter aux données officielles, pour sa sécurité. Parce que les oreilles invisibles sont partout et cela risque de transmettre l’information dans les oreilles de ses bourreaux. Ce qui le mettra en danger. Comme s’il n’est pas suffisamment en danger. Cependant, ce sont des données, nourries et entretenues pour couper court à des possibles réflexions du film des événements. Et pourtant, il faut voir comment ceux qui sont tenus de garder le secret dans le milieu de la classe politique malienne, pour se faire quelques aperçus. Il est très courant d’apprendre une guerre de haine, qui a risqué souvent même de mettre en danger la vie d’un homme politique malien, contre un autre, et les voir après comme des frères pleins d’amour, l’un pour l’autre.

L’idée générale inventée par les politologues à deux sous qui nous cassent les tympans dans les médias, est que la politique est faite de jeu d’intérêt. C’est un argument fallacieux, parce que l’égo de l’homme qui qu’il soit, si certaines conditions pour l’humilier ou atteindre à sa vie sont réunies, il se transforme et fera tout pour rendre coup. Surtout un homme politique qui passe le clair de sa vie à tenter de travailler son image : une image qu’il vend en longueur de journée au public. Nos hommes de la classe politique malienne, se maintiennent à travers le chantage.  Tu rentres pour manger rapidement. Surtout pour des hommes et des femmes affamés, qui n’ont jamais connu que de situations de misère dans leur vie d’avant. Entre-temps, des dossiers sont montés, préparés et déposés pour t’inclure dans la chaîne d’emprisonnement.

Aujourd’hui, avec la paupérisation de la technologie, ou même la caméra interne de votre téléphone, peut être activée à distance pour vous suivre, personne n’a plus une vie privée. Surtout des politiques qui sont constamment traqués, dans un pays où il est clair que beaucoup pensent dans leurs pantalons qu’avec leurs têtes.  Il est très facile de bousiller la vie de couple d’un individu et le détruire totalement par la même occasion.

Chacun utilise les mêmes cris, contre l’autre, pour le voir après sur la même table avec cet autre. Nos politologues ont appelé cela, faire des compromis en politique. Nous l’appelons détenir des preuves qui peuvent bousiller sa vie pour l’obliger à rester dans le même jeu. Soumaïla Cissé est victime de l’intérieur du cercle qui le contrôle. Pas de ses centaines d’experts en politique qui l’ont connu sur ce terrain. Ceux-ci sont des petits apprentis sorciers à la recherche d’aubaine. D’autres le connaissent mieux et connaissent sa vie et son parcours mieux que ses charlatans politiques qui détiennent les trompettes de propagande.

Aucun inconnu sorti de nulle part ne peut faire disparaître un homme de la carrure de Soumaïla Cissé. Nous nous sommes entretenus avec un de ses sympathisants qui l’aime énormément et qui porte beaucoup d’affection pour lui, en dehors des considérations politiques, et ses impressions en conclusion étaient qu’il a toujours eu l’impression que Soumaïla Cissé n’est pas loin et qu’il doit observer tout ce qui se passe actuellement. Ce qu’il ne savait pas peut-être chez l’être humain, est que la raison et la logique ne sont pas les deux sens pour expliquer la phénoménologie de la vie. D’autres sens plus sensibles raisonnent en l’homme et qui sont obstrués par la même raison et la logique. À sa famille, ses proches, ses sympathisants, nous affirmons toute notre compassion et nos prières pour qu’il leur revienne saint et sauf. La réflexion continue…

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : KARIM KEÏTA EN COTE D’IVOIRE : Qui est responsable de cette mascarade ?

Thu, 08/10/2020 - 00:26
La junte est-elle responsable de cette mascarade qui avait consisté à libérer le père pour des raisons de santé et laisser le fils allé continuer la fête en Côte d’Ivoire ?

 

Karim Keïta n’était pas seulement le fils de l’ancien président. Il était responsable de la commission défense à l’Assemblée nationale, chose qui lui avait permis de se croire le second roi de ce pays.

Ceux qui ont eu le malheur de participer et d’être le centre de toutes les causes de ces pratiques clientélistes au sommet de l’État, sont détenus sans explication, sans être mis à la disposition de la justice. Et pourtant, nous parlons toujours des sauveurs de la République, comme si l’objectif du sauveur est de créer une mission de sauvetage pour les bourreaux et responsables de tous les dégâts que le Mali a connu durant ces années.

Boubou Cissé est coupable, cela est évident. Mais s’il tombe, c’est tout un réseau mafieux qui chutera avec lui. Or, ils sont tous au-dehors. Pour cela, on refuse de le remettre à la justice. Moussa Timbiné est coupable de complicité, parce qu’il a toujours joué le rôle de lèche bottes. Ce qui lui avait permis d’être au parfum de tous les sales coups du second roi. S’il tombe, il ne tombera pas seul.

Le plus triste dans l’histoire, est que tous ceux qui ont crié contre le régime sont devenus silencieux et ont oublié comme par magie les responsables qui ont orchestré, les maux qui ont poussé les maliens à descendre dans les rues.

Chacun a un prix pour son silence ou non. Et les slogans pour agiter les masses, sont scandés pour avoir le prix. Les hauts parleurs d’hier, sont devenus les sourds-muets d’aujourd’hui. Sommes-nous dans un pays de droit, ou bien le droit s’applique uniquement pour quelques-uns ?

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : LUTTE CONTRE LA CORRUPTION : La chasse aux menus fretins ?

Thu, 08/10/2020 - 00:24
Dans un système coriace, lorsque les grognements populaires se font de plus en plus, ils appliquent ce qui est communément appelé dans les jeux des échecs le sacrifice du pion pour le roi.

 

Des détournements des centaines voire des milliers de milliards pour une période de moins d’une décennie, se soldent par la capture et la mise aux arrêts de ceux qui en ont pris moins de 10 milliards, pour présenter une opération de nettoyage par le bas. Si le Mali a traversé des scandales qui ont plus ruiné son système, ce sont les scandales des détournements au sein de son armée à une époque de guerre qui a vu des militaires s’enrichir comme par magie, pendant que nous en avons perdu des centaines sur le champ pour des raisons étonnement obscures.

Qu’est-ce qui rend triste aujourd’hui que de voir dans quelles conditions nos militaires tombent ? Qu’est-ce qui est aussi révoltant que de voir les enfants du pays tombés sans remise en question de notre système de défense ?

Ceux qui applaudissent aujourd’hui, et sont convaincus que ces opérations consistent à faire un nettoyage du système, oublieront très bientôt avec la mise aux arrêts de quelques petits poissons du système. Il est impossible de donner du souffle à ce pays avec tous les dégâts qu’il a traversé dans l’impunité qui est presqu’une normalité pour ne pas dire culturelle, avec les mêmes techniques de tractations et de fuite en avant. Ce n’est pas un seul homme et son équipe qui mettront ce système aux arrêts, et cela quelle que soient leur droiture et leur détermination. Ce que serait la fin de la semaine, se sent depuis en milieu de la semaine.

Nous assistons tous aux tractations qui produisent toujours les mêmes conséquences. Cela ne date pas d’aujourd’hui, parce que nous avons toujours des hommes et des femmes que nous avons rendus intouchables. Et cela nous empêche d’accepter de faire face et toucher les maux dont notre pays souffre.

Les techniques qui consistent à menacer et traquer ceux qui ne sont pas d’accord, ressortent du même cadre d’étouffement pour protéger les mêmes intouchables.

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : EDITO : Jugeons-les aux actes !

Thu, 08/10/2020 - 00:23
Les membres du Gouvernement Moctar Ouane sont connus. Une équipe de 25 membres dont l’accouchement a été long. Car notre pays était sans gouvernement depuis le mois de juin. Depuis la publication de cet attelage gouvernemental transitoire, les commentaires vont bon train. Si certains parlent d’un gouvernement d’union nationale, gouvernement de partage de gâteau, d’autres le surnomment de gouvernement de ‘’ stabilisation’’.

 

Cela va de soi, puisqu’aucune liste ne fera entièrement consensus auprès de l’opinion publique. Les Maliens aspirent au changement et à un ‘’Mali nouveau’’. Du coup, quant à la formation du gouvernement censé jeter les bases de la refondation du Mali, les attentes étaient très élevées en termes de changement. Mais pour quel résultat ?

A mon humble avis, je pense qu’en lieu et place d’un gouvernement de mission avec des compétences valables, on nous a servi un gouvernement de contentement collectif (car il y regorgé presque toutes les sensibilités) au nom de la paix sociale !

En témoigne la présence des personnalités influentes des groupes armés (CMA et Plateforme) dans le gouvernement. Sur le plan de la transition générationnelle, on remarque également l’entrée dans le gouvernement de jeunes talentueux avec des profils et des parcours reconnus. Le rajeunissement de la classe politique est une préoccupation essentielle des Maliens. Ensuite, la cohabitation intelligente entre civils et militaires. Enfin, l’arrivée de techniciens confirmés. Cela dit, une équipe gouvernementale est toujours critiquable, donc perfectible. Au travail maintenant et bonne chance à cette équipe. Ce serait mieux de juger sur des faits et non à l’apriori. Attendons et on jugera au bout de la première année.

Cependant, au nom de la Transparence promise (dans la gestion des ressources publiques) par le président de la Transition Bah N’Daw, tous (à commencer par lui-même), le Premier ministre Moctar Ouane et toute son équipe, doivent publiquement déclarer leurs biens. La confiance, dit-on, n’exclut pas le contrôle.

Tous les maliens espèrent pour un Mali nouveau. De ce fait, chacun d’entre nous doit apporter sa contribution pour la réussite de cette transition politique qui est très déterminante pour l’avenir de notre pays. Pour ce faire, nous devons suivre l’exécution de la Charte de la transition, la feuille de route et les axes.

Aliou Touré
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : TRAVAIL DOMESTIQUE : Ces filles exploitées et violentées !

Thu, 08/10/2020 - 00:22
Image à titre illustratif Avec des gros slogans qui, d’un côté disent que nous sommes un peuple solidaire et uni, d’un autre que l’humanisme et le vivre ensemble priment, ailleurs encore, que la défense des opprimés est la carte maîtresse de ces quelques-uns qui ont réussi à se défendre et sortir à peu près du lot de ceux qui sont éternellement écrasés.

 

Ces gros slogans sont des discours à dormir debout pour attirer l’attention sur ceux qui l’emploient pour donner un cadre à leur propre lutte du chacun pour soi. Quand nous nous posons la question éternelle de savoir pourquoi autant de malheur social et d’inégalités, nous oublions très souvent et étouffons-en nous-mêmes notre entière responsabilité dans nos actes de tortures quotidiennes des uns et des autres. Nous sommes les fruits de ces tortures et ces violences que nous exprimons dans nos actes de tous les jours, sans reconnaître les impacts et refuser des mises en question. Un aspect de ces violences, est illustratif dans nos rapports sociaux avec la junte de la horde de celles appelées ‘’filles de ménage’’.

D’abord, il est à noter que la majorité écrasante sont des filles mineures venues du village et insérées dans les familles qui les exploitent et les torturent avec des tonnes de services difficiles d’être accomplis même par les adultes. Ensuite, la société a légalisé cette exploitation pour des salaires maudits de 7500 FCFA (moins de 12 euros) par mois, pour des jeunes filles mineures qui sont les premières à se réveiller entre 5 et 6 heures le matin pour être les dernières à se coucher pour un temps de travail de plus de 15 h/ 24h.

Ces petites filles mineures s’occupent de tous les travaux difficiles dans un interminable aller-retour. Elles sont utilisées par toute la famille pour tout et n’importe quoi. Ainsi, ces petites filles mineures traversent tout leur cycle d’adolescence dans cette forme de tortures physiques et psychologiques jusqu’à l’âge adulte qui sera l’occasion pour elles d’être acceptées pour 10000f (15 euros) de salaire par mois, parce qu’elles ont appris à faire la cuisine. Une occasion pour la maîtresse de la maison de passer tout le reste de sa vie avec les maquillages et les événements sociaux interminables, en abandonnant ses propres devoirs.

La petite fille mineure d’hier, devient une adulte renfermée et traumatisée, qui crée une carapace de défense pour étouffer toutes ses émotions de douleur subies dans une société qui se décrit comme humaniste et solidaire. Elles perdent leur sourire, elles sont l’objet de tonnes d’insultes et de cris. Elles dorment dans des conditions de misère, parce que considérées comme des sous-humains. Elles sont également l’objet de chantage sexuel, souvent fait par l’homme de la famille, un pervers sexuel, soit par un frère de la famille, sans avoir ni le droit de se défendre, ni pour contester.

Elles sont victimes d’autres fois de grossesse causées par viols sexuels, qu’elles gardent et acceptent, en continuant leur chemin. D’autres fois, elles ont des compagnons de la rue, qui acceptent de telles grossesses sans être sûrs qu’ils en sont l’auteur. Certaines, avec l’incapacité de supporter ces tragédies, jettent leurs enfants, parce que ne savent pas quoi faire avec et sans moyens, parce que la famille au village, les rejetteront. Beaucoup restent piégées dans les grandes villes à cause de tels dilemmes.

Ce sont des pratiques qui sont remarquées dans toutes les familles, dans l’indifférence et un silence total. Ce sont pourtant des familles qui sont convaincues de leur bonté et leur place au paradis. Dans une discussion avec une femme dans son foyer sur la situation de ces filles ménagères, elle nous a expliqué sans-gêne ni honte que ces filles sont nourries par la famille, c’est pour cela que 10.000 FCFA (15 euros) de salaire par mois, sont largement suffisants. Regardez les démons et les vagabonds que vos enfants deviennent, malgré toutes les conditions dans lesquelles vous tentez de les mettre. Les garçons au mieux deviennent des drogués, au pire, ils deviennent des ratés vagabonds qui se manifestent depuis la maison. Les filles, deviennent des objets de marchandage sexuel aux plus offrants. Rien ne naît de rien.

Touré Abdoul Karim
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : VIE DE LA NATION : Soyons réalistes !

Thu, 08/10/2020 - 00:20
Ne tombons pas dans la manipulation politicienne qui consiste à nous faire croire que c’est un homme providentiel qui tirera le Mali du gouffre dans lequel il a été plongé ces 25 dernières par les forces maléfiques et rétrogrades déguisées sous le pseudonyme de « démocrates ». Le Colonel-Major Ba N’Daou, Président de la transition, est certes un patriote loyal, intègre et dévoué pour le Mali comme en témoigne son parcours. Mais il ne pourra rien changer dans ce pays, tant qu’il n’aura pas le soutien effectif aussi bien de l’Armée que de l’écrasante majorité des Maliennes et des Maliens qui désirent voir émerger un « nouveau Mali » sur les ruines de l’ancien.

 

Nous avons applaudi la désignation de ce sexagénaire pour diriger cette transition de 18 mois, uniquement sur la base de ses compétences et du capital confiance dont il jouit. Pour autant, nous devons avoir constamment à l’esprit que dans les conditions effectives du combat politique qui mène au changement véritable, ce qui détermine l’issue finale, n’est pas la pureté des intentions mais le rapport de forces. En effet, face à la pression de la bourgeoisie compradore locale et de leurs alliés français ou terroristes narcotrafiquants, les Forces acquises au changement (FAC) n’ont d’autres alternatives que de s’unir malgré leur diversité d’opinion dans un vaste mouvement de veille citoyenne autour du noyau dur du M5-RFP, puis de se réarmer physiquement, moralement et même spirituellement.

Le président Thomas Sankara était un vrai patriote dévoué pour la construction du Burkina Faso. Il avait l’armée avec lui pour mener sa révolution mais le Peuple Burkinabè, majoritairement, n’approuvait pas sa façon de faire et avait fini par le lâcher. Voilà pourquoi il a été renversé par la bourgeoisie locale inféodée aux puissances étrangères.

Mouhamar Khadafi a connu le même sort après plus de 40 d’exercice du Pouvoir. Salvador Allende croyait à la démocratie parlementaire au Chili, et on a eu Pinochet. Evo Morales croyait à la démocratie parlementaire en Bolivie, et un coup d’État l’a chassé du pouvoir. Illustrations parmi tant d’autres d’une loi de l’histoire : face à des loups, ne jamais faire l’agneau. La Bolivie est le pays d’Amérique latine qui a la plus faible proportion d’illettrés après le Cuba et le Venezuela. Or, ces avancées sociales, fondées sur la nationalisation des compagnies gazières, sont précisément ce qui a scellé le sort d’Evo Morales. Un président indigène qui travaille pour les humbles. Voilà le scandale auquel il fallait mettre un terme. Assoiffée de vengeance, la bourgeoisie bolivienne a réussi à interrompre une expérience progressiste soutenue par les couches populaires.

Ces quelques exemples de renversement de régime progressiste précédemment évoqués doivent nous conduire vers une réflexion sur les conditions de l’exercice du pouvoir lorsqu’on entend changer la société en donnant plus d’instruction, de pains et de justice à la grande majorité des populations. Le contraste du cas de la Bolivie, avec le Venezuela, est frappant. Tenté à Caracas, le même scénario a échoué lamentablement. Malgré la crise économique qui frappe le pays, l’armée vénézuélienne a résisté aux menaces et aux tentatives de corruption inouïes en provenance de Washington. Cette fidélité de l’appareil militaire à la République bolivarienne est le mur qu’elle dresse contre les menées impérialistes. Mais elle n’est pas le fruit du hasard : militaire chevronné, Chavez a tout fait pour rallier l’armée, et Maduro a retenu la leçon. Le patriotisme anti-impérialiste est le ciment idéologique de la révolution bolivarienne. Appuyée par une milice populaire d’un million de membres, cette force armée éduquée aux valeurs progressistes protège la République. C’est pourquoi la bourgeoisie inféodée aux puissances d’argent a tenté d’assassiner Maduro, après avoir voulu le renverser au terme d’une tentative de putsch.

À l’image de Castro, de Chavez et de Maduro, héritiers idéologiques de Simon Bolivar, le Colonel Ba N’Daw saura-t-il réunir autour de lui la partie saine de notre armée, des organisations de la société civile et de la classe politique en vue de pouvoir conduire le bateau Mali vers un nouveau cap malgré la tempête violente exercée par les groupes armés terroristes et leurs suppôts occidentaux ? Certainement ! De toutes les façons, nous n’avons plus droit à l’erreur si nous voulons continuer à siéger dans le concert des nations. Pour y parvenir, Ba N’Daw et son Gouvernement de transition doivent savoir qu’en politique, disait Machiavel, il faut être à la fois « lion et renard », faire usage de la force et de la ruse en fonction des circonstances. Mais pour faire usage de la force, encore faut-il en avoir. Aussi positive soit-elle pour la majorité de la population, une politique progressiste suscite toujours la haine recuite des possédants. Cette haine de classe, véritable passion triste des privilégiés cramponnés à leurs prébendes, ne tarira jamais. Il faut le savoir, et se donner les moyens de l’empêcher de nuire.

Sans réarmement physique, moral et spirituel le peuple sera toujours vaincu, et ce n’est pas un hasard si les seules expériences révolutionnaires ayant abouti à une transformation effective de la société ont doublé l’outil politique d’un outil militaire. Ce n’est pas le doyen Diatrou Diakité, un stratège hors pair, qui dira le contraire. On peut toujours discuter de la nature et des limites de cette transformation. Mais si la Révolution française a mobilisé les soldats de l’An II, Si Toussaint Louverture, qui a conduit la première insurrection victorieuse d’esclaves noirs aux colonies, était d’abord un général de la Révolution, si la Révolution russe a créé l’Armée rouge, qui a vaincu les Blancs soutenus par quatorze nations impérialistes, puis les hordes hitlériennes à l’issue d’un combat titanesque, si la Révolution chinoise doit son succès en 1949 aux victoires militaires de Zhu De autant qu’aux idées de Mao, si la République socialiste du Vietnam a fini par vaincre l’appareil militaire des Etats-Unis, si le socialisme cubain doit sa survie à la victoire inaugurale contre l’impérialisme remportée en 1961 à la Baie des Cochons, c’est qu’il y a une constante vérifiée par l’expérience historique : des armes, oui, ou la défaite.

Si seulement l’on pouvait s’en passer, bien sûr, on le ferait. Mais le camp adverse laisse-t-il le choix ? Ceux qui à Paris ou à Washington sabotent l’économie de pays en développement qui cherchent à s’émanciper de la tutelle occidentale, leur infligent des embargos meurtriers, financent des bandes factieuses, manipulent des opposants fantoches, importent le chaos et la terreur, ces bêtes féroces laissent-elles le choix à leurs victimes ? Si Cuba socialiste ne s’était pas muré dans la défense intransigeante des acquis de la révolution, si Castro n’avait pas tué dans l’œuf toute velléité d’opposition manipulée par la CIA, le peuple cubain aurait-il aujourd’hui le meilleur système de santé et le meilleur système éducatif d’Amérique latine ?

Sambou Sissoko
Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : TROIS TRANSITIONS EN 30 ANS : A qui la faute ?

Thu, 08/10/2020 - 00:18
Du 26 mars 1991 au 8 juin 1992, le Mali démocratique a connu une première période de transition d’un an, deux mois et treize jours. Du 12 avril 2012 au 4 septembre 2013, nous avons connu une deuxième période de transition d’un an, quatre mois et vingt-trois jours. À partir du 25 septembre 2020, notre pays a amorcé une nouvelle période de transition de 18 mois, probablement.

 

Les « démocrates » maliens doivent présenter leurs excuses au Peuple malien, tout comme l’armée l’avait fait après la chute du régime du Général Moussa Traoré. Après trente années de pratique démocratique, la politique de « consensus », du « dialogue/concertation », de « gouvernement d’union nationale ou de large ouverture », de « partage du gâteau national », n’a pas su donner aux Maliens de l’eau potable, des infrastructures routières et sanitaires, de la sécurité, de l’éducation, de la justice… Cette politique a contribué à l’émergence de leaders politiques qui n’ont d’autres soucis que leur confort personnel même si cela est acquis au détriment de la paupérisation et de la bidonvilisation des masses populaires considérées comme des bétails électoraux. Le constat est amer : trois Présidents démocratiquement élus, deux interventions de l’armée occasionnant un exil forcé du Président avant la fin de son mandat constitutionnel. Ce constat d’échec est à mettre à l’actif de la classe politique quand on sait que dans notre démocratie de façade, il a toujours existé un « dialogue exclusif » entre le Peuple et le Prince du jour qui parvient chaque fois à coopter certains barons issus de la « branche pourrie » de la matrice US-RDA/Udpm/Adema en vue d’assurer le fonctionnement des institutions de la République qui sont en elles-mêmes budgétivores.

Du coup, les débats à l’Assemblée nationale deviennent des causeries publiques (« foroba baro ») transformant ainsi les GP (groupes parlementaires) en GIE (groupement d’intérêt économique). Tant que les partis politiques ne jouent pas pleinement leur rôle dans l’animation du débat politique à travers leurs structures de base (comités, sous-sections et sections) notre démocratie continuera toujours à enregistrer des coups d’État et des périodes de transition plus ou moins longues. Tant que l’appareil exécutif de nos partis politiques ne tient pas compte de l’avis de leurs militants à la base dans le choix de leurs candidats lors des différentes élections (communales, conseil de cercle, conseil régional, assemblée nationale), il n’y aura jamais d’élus dans ce pays, capables de défendre les intérêts de nos populations. Comme on a coutume de le dire, la nature a horreur du vide.

Sambou Sissoko

Source: Le Democratre

Categories: Afrique

Mali : La Secrétaire générale de la Francophonie dépêche une mission de haut niveau

Wed, 07/10/2020 - 23:49

La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, salue les avancées enregistrées dans la mise en place des institutions de transition au Mali, avec la désignation d’un Président, M. Bah N’Daw et d’un Premier ministre, M. Moctar Ouane, ainsi que la formation d’un Gouvernement, conformément aux recommandations formulées par la communauté internationale.

Louise Mushikiwabo

Dans l’esprit de la déclaration des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui appellent les partenaires internationaux à soutenir le Mali, la Secrétaire générale dépêchera à Bamako, la semaine prochaine, une délégation de haut niveau conduite par son Envoyé spécial, S.E.M. Cheikh Tidiane Gadio.

Cette mission envisage de rencontrer les autorités désignées, les acteurs politiques et sociaux et les partenaires internationaux sur place. Elle sera chargée d’échanger avec ses interlocuteurs sur le concours que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pourra apporter au processus et à la sortie de la transition.

Au-delà de ces actions qui contribueront au rétablissement de l’ordre constitutionnel et de la démocratie, l’OIF compte renforcer ses programmes et actions au bénéfice direct de la population malienne.

Categories: Afrique

Mali : l’actualité du jour en Bambara Mercredi 07 septembre 2020

Wed, 07/10/2020 - 17:22

Les titres
Mali : Diré : un véhicule de transport attaqué
Mali : Diabaly : 20 forains enlevés
Mali : Covid19 : 6 nouveaux cas, 12 patients guéris et 0 décès à la date du 06 octobre 2020
Mali : la CEDEAO lève ses sanction

NB : les images sont à titre illustratif

Categories: Afrique

Mali : Discours du premier ministre

Wed, 07/10/2020 - 16:45
Mesdames, messieurs les ministres,

Madame le Secrétaire général du gouvernement,

Mes premiers mots seront pour vous souhaiter la bienvenue au Gouvernement et, subséquemment, vous adresser mes chaleureuses félicitations ainsi que mes vœux de succès dans l’exercice de vos fonctions.
C’est un grand honneur et un privilège singulier que de servir l’Etat au niveau qui est le nôtre aujourd’hui en vue d’apporter des réponses adéquates aux attentes légitimes de nos concitoyens et d’œuvrer au redressement de notre pays si durement ébranlé.
Me faisant l’écho de l’ensemble du Gouvernement, je crois pouvoir dire, d’emblée, que nous prenons toutes et tous, la juste mesure de la situation actuelle de notre pays, le Mali.
Mesdames, messieurs,
Nous voici réunis en ce premier Conseil de Cabinet du Gouvernement de transition.
A cet égard, je crois utile de rappeler ici, très succinctement, les grands axes de l’action gouvernementale durant les dix-huit (18) mois de la Transition et les principes directeurs sur lesquels elle sera fondée.
Les missions assignées à la Transition sont fixées par la Charte adoptée à l’issue des concertations nationales des 11 et 12 septembre 2020 et visent :
le rétablissement et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; le redressement de l’Etat et la création des conditions de base pour sa refondation ; la promotion de la bonne gouvernance ;
la refonte du système éducatif ; l’adoption d’un pacte de stabilité sociale ;
le lancement du chantier des réformes politiques, institutionnelles, électorales et administratives ; l’organisation des élections générales ;
la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.
Afin de nous permettre d’atteindre pleinement ces objectifs nous devons agir, agir vite, agir efficacement. A cet effet, trois (3) principes doivent nous guider : l’engagement, la détermination et la solidarité.
Notre premier devoir face aux défis d’ordre sécuritaire, politique, économique et social auxquels notre pays est confronté aujourd’hui réside dans l’engagement sans faille de chacune et de chacun d’entre nous, et ce à tout moment. Dans la pratique, cela doit se traduire par un volontarisme devant conduire à un sens de l’initiative plus accru et plus pertinent dans la formulation de nos politiques publiques. Je vous y engage fortement.
La deuxième exigence dans notre pratique doit résider dans notre détermination à conduire les réformes voulues par notre peuple, et ce avec rigueur et humilité. Nous devons, à cet égard, prendre, à chaque fois que de besoin, des mesures fortes et courageuses en vue d’apporter des réponses durables aux attentes légitimes de nos concitoyens en vue d’un mieux-être partagé et continu. Nous devons, pour cela, privilégier le dialogue et la concertation tout en veillant à la transparence dans la gestion des affaires publiques.
En troisième lieu, je voudrais mettre en exergue l’impératif de solidarité gouvernementale, et cela doit se traduire par l’esprit d’équipe que nous devons cultiver en permanence. Notre action, c’est-à-dire celle du Gouvernement, doit, pour ce faire, reposer sur le principe d’unité et s’inscrire dans la cohérence pour demeurer efficace et crédible.
Mesdames, messieurs les ministres,
Terminant comme j’ai commencé, je voudrais réaffirmer avec force l’honneur que les femmes et les hommes autour de cette table, qui forment le Gouvernement de la Transition, éprouvent de servir notre pays en ce moment crucial de son histoire, sous l’autorité de Son Excellence Monsieur Bah N’DAW, le Chef de l’Etat.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : Bétisier : Communication présidentielle : la transparence sélective

Wed, 07/10/2020 - 16:43
Entre les engagements pris par le chef de l’Etat, Bah N’daw, devant les Maliens le jour de son investiture, pour la refondation du Mali, et jeu de duperie orchestré par son entourage, l’écart se creuse. A moins que le colonel major, connu pour son sérieux et sa rigueur, n’ait floué les fils du pays dont il dit être fier d’être ‘’l’esclave’’, la présentation de son bilan de santé ne saurait passer devant le respect de la loi, comme règle de transparence.

Communication présidentielle : la transparence sélective

Dans un Tweet en date du 5 octobre 2020, Koulouba indique que le Chef de l’Etat, SEM Bah N’DAW, qui a prêté serment le 25 septembre au CICB, en tant que président de la transition qui doit durer 18 mois, ‘’se porte bien, en témoigne le bilan de santé auquel il s’est soumis ce week-end. Le résultat s’est avéré concluant, hormis un début de cataracte’’. La même information est inscrite sur la page Facebook de la présidence de la République. Les auteurs de l’information précise que ce bilan de santé du président de la transition s’inscrit dans ‘’un souci de transparence’’. Toutefois, l’on ne précise pas la nature du bilan médical réalisé, ni le nom du médecin qui en garantit l’authenticité. Bon, mais rien de grave à ce niveau. Aussi, ne faut-il pas saluer cet effort de communication de l’entourage du président de la Transition même si les Maliens savent de lui qu’il est un militaire aguerri et qui a donné toutes les preuves de sa santé lors de son investiture ce 25 septembre dernier ?
Toutefois, l’on note par ce communiqué qu’il y a une forte volonté d’occulter l’essentiel au détriment des détails. En effet, en République du Mali, aucune loi n’exige de donner le bilan de santé du Président. Des voies légales existent pour constater son empêchement. Ce qui est par contre obligatoire, c’est la déclaration de ses biens devant la Cour suprême 48 heures après la cérémonie d’investiture.
« Après la cérémonie d’investiture et dans un délai de 48 heures, le Président de la Cour suprême reçoit publiquement la déclaration écrite des biens du Président de la République.
Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle », Article 37 de la Constitution du 25 février 1992.
A ce que nous sachons, à présent cette déclaration publique des biens du Président n’est pas encore faite. Alors, au lieu de s’attarder sur les détails, il vaut mieux d’aller à l’essentiel. Puisque le président lui-même a dit qu’à défaut de promettre la corruption zéro, il s’engage pour l’impunité zéro. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, nous pensons que l’entourage du colonel major, pour son honorabilité, doit arrêter de divertir les Maliens et aller à l’essentiel. Alors, cette volonté de transparence comme le prétend la présidence de la république est une transparence sélective.

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Pages