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Updated: 2 months 1 week ago

Mali : Caisse Nationale d’Assurance Maladie : Mahamane Baby passe le témoin au nouveau DG

Fri, 22/01/2021 - 09:19

La cérémonie de passation de service entre le DG sortant de la CANAM Mahamane Baby et le nouveau DG Boubacar Dembélé s’est déroulée ce mercredi 20 janvier 2021. Dans son discours, M. Mahamane Baby s’est dit très honoré pour avoir servi la CANAM et a remercié ses collaborateurs notamment le PCA Moussa Alassane Diallo tout en invitant le personnel à accompagner le nouveau DG.

Pour sa part, le nouveau DG en la personne de Boubacar Dembélé a vivement remercié le DG sortant pour tout le service rendu à la CANAM d’où il s’est engagé à continuer dans le même sens dans un esprit collégial.
Source : Le Pays

Categories: Afrique

Mali : L’armée malienne a eu 60 ans le 20 janvier 2021 dont 34 ans au pouvoir : Et si on la dépolitisait afin qu’elle s’attèle uniquement à sa mission régalienne ?

Fri, 22/01/2021 - 06:21
Créée le 20 janvier 1961, soit moins d’un an après l’accession du Mali à la souveraineté, l’armée malienne a aujourd’hui 60 ans d’existence, suffisants, certes pour atteindre une certaine maturité, mais ce temps s’il est fait des hauts, il n’en demeure pas moins qu’il est également fait de beaucoup de bas, ternissant souvent son image. Ce bel outil conçu par les pères de l’indépendance afin qu’il soit notre dernier rempart dans un monde en proie à toutes les convoitises et incertitudes, s’est malheureusement mû en armée du pouvoir et cela pendant 34 ans. Elle bat le record de coups d’Etat avec à son actif quatre, quand certains pays voisins comme le Sénégal n’en a fait aucun. Va-t-elle faire son introspection afin de reconnaitre ses errements et se projeter ensuite vers l’avenir? Et si elle acceptait de s’éloigner de l’arène politique et de se consacrer à sa mission régalienne de défense de la patrie, de la préservation de l’intégrité territoriale et de la sécurisation des personnes et de leurs biens.

En soixante ans d’existence, l’armée malienne a un bilan mitigé, car à quatre reprises elle est descendue sur un terrain qui n’est pas le sien. Et pourtant l’armée du Général Abdoulaye Soumaré était un modèle dans la sous-région, elle concurrençait les grandes armées comme celle de l’Algérie par ses prouesses. Elle incarnait également des valeurs véritablement républicaines et patriotiques jusqu’au 19 Novembre 1968, quand une junte militaire composée des jeunes lieutenants et quelques capitaines, conduite par le Lieutenant Moussa Traoré, avait fait irruption sur la scène politique en s’emparant du pouvoir. Le premier Président du Mali indépendant, le panafricaniste, le visionnaire, l’anti impérialiste, Modibo Keita sera arrêté et emprisonné. La suite est connue, Modibo Keita meurt dans des conditions jusque-là non élucidées. Cette irruption de l’armée sur l’arène politique a eu deux conséquences majeures, la politisation à outrance de l’armée et le bâillonnement de toutes les voix discordantes. Toute opposition est systématiquement réprimée, ce qui entraina une véritablement fuite des cerveaux vers des horizons plus épanouis, plus tranquilles et où la liberté d’expression n’était pas mise entre parenthèses, comme ce fut le cas du Mali.

Cette situation a duré pendant 23 longues années, avant que le vaillant peuple malien n’ait pris son destin à deux mains en s’érigeant comme un seul homme contre la soldatesque. Le 26 Mars 1991 a été le couronnement de ses longues années de lutte contre la dictature du Lieutenant devenu Général. Moussa Traoré sera arrêté par d’autres officiers. Après cet épisode peu reluisant, l’armée avait juré de ne plus se mêler de la chose politique et de se consacrer à sa mission régalienne. Mais vingt et un, 21 ans plus tard, profitant d’un affaiblissement du régime d’ATT, elle s’est encore mutinée un 22 mars 2012, ne trouvant aucune résistance en face, elle s’est emparée encore du pouvoir. Le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses compagnons d’infortunes, sans aucune expérience ont imposé leur volonté pendant un certain temps avant de céder sous la pression de la CEDEAO. Alors qu’on pensait avoir vaincu le signe indien après le troisième coup d’Etat, en 2020 une autre junte, celle des Colonels, avec à sa tête Assimi Goita, avait profité de la vaillante lutte d’une partie du peuple, qui en avait ras le bol du régime IBK, pour s’emparer encore du pouvoir politique. Le soixantième anniversaire a été célébré quand le pays est en coupe réglée des colonels, qui dirigent le pays d’une main de fer.

Quatre coups d’Etats en 60 ans, soit une moyenne d’un coup d’Etat tous les 15 ans. Ce tableau peu reluisant, voire sombre, ne peut guère être une bonne réputation pour une armée, qui voit son image ternie par ses multiples irruptions sur le terrain politique. Surtout qu’aucun des quatre coups d’Etat n’a apporté des solutions aux problèmes qui assaillent le Mali depuis l’indépendance.
L’armée malienne doit faire son autocritique avant de tirer la conclusion qu’elle ne serait jamais une armée d’élites tant qu’elle va continuer à s’inviter sur la scène politique. Donc le soixantième anniversaire de sa création, loin d’être festif, devrait plutôt lui permettre de reconnaitre tous les torts et abus qu’elle a commis, de s’éloigner de l’arène politique et enfin de se projeter vers l’avenir.
Youssouf Sissoko

Source: Infosept

Categories: Afrique

Mali : Mot de la semaine : Liberté

Fri, 22/01/2021 - 06:19
Jamais la liberté d’expression et de manifester n’a été autant galvaudée, mal interprétée et mise en mal que sous le régime des colonels au pouvoir depuis le 18 Août 2020. Arrestation extrajudiciaire du chroniqueur Ras Bath, interdiction de manifester pour ses partisans, critiques acerbes à l’endroit des militants du Mouvement Yerewolo, Débout sur les remparts, pour avoir initié une manifestation contre la France et « ses forces d’occupations », communiqué du Président du CNT pour se désolidariser de certains de ses membres à cause de leur prise de position et de leur liberté d’expression, la liste est loin d’être exhaustive ; autres les actes posés par les tenants actuels du pouvoir. Et pourtant, cette liberté avec grand « L » a été acquise de hautes et longues luttes des patriotes, qui, des années durant se sont battus pour l’arracher au prix d’énormes sacrifices. A-t-on besoin de rappeler que le Mali vient de loin, même de très loin et que la Démocratie dont l’une des résultantes est la liberté d’expression, de réunion, d’association et d’aller et de venir, ne saurait être confisquée par qui que ce soit. En effet, nul besoin de rappeler que le 26 Mars 1991 est la date symbolique, voire emblématique de l’aboutissement du combat patriotique d’un peuple qui a su dire non à la dictature. Le prix à payer a été certes énorme, mais en vaut la chandelle, car le Mali est cité en exemple comme faisant partie du lot très restreint des pays qui ont amorcé avec brio leur entrée dans l’ère démocratique. Donc les Maliens dans leur grande diversité et en dépit de leurs divergences politico-confessionnelles voire idéologiques, n’accepteront jamais que leur précieux bijou, qu’est la Démocratie, leur soit arraché par un groupuscule, fut-il armé.

L’arrestation de Ras Bath, probablement pour son opinion et sa séquestration dans les geôles de la sécurité d’Etat, l’interdiction de manifester de ses partisans, au motif que tout attroupement est interdit à cause de la COVID-19, alors qu’au même moment l’Imam Mahmoud Dicko est accueilli par des milliers de ses sympathisants, est une tentative de caporalisation de notre démocratie et un musèlement de la Presse et surtout une confiscation de la liberté d’expression. Comme si ce cas ne suffisait pas les nouveaux maîtres du Mali ont également brillé par leur hostilité à toutes contradictions, toutes oppositions à leur idée, à leur compréhension, c’est pourquoi le Président du CNT a fait un communiqué pour fustiger le comportement de certains membres du CNT qui ont initié une manifestation contre les forces françaises Barkhanes. Ben le Cerveau, Aminata Fofana, Aboubacar Sidick Fomba et même Salif Keita sont désormais indexés comme étant les perturbateurs du CNT. Le Colonel Diaw a-t-il oublié que l’hémicycle a toujours été un haut lieu des débats démocratiques et de contradictions idéologiques, pouvant même aboutir à des coups de poing et de tête ? Vouloir ôter le droit de manifester ou de dire non quand tout le monde est d’accord à un membre du CNT, est une violation de la Constitution qui consacre la liberté dans toute sa plénitude à tous les citoyens sans considération de rang social, d’appartenance communautaire, d’idéologie politique, de confession religieuse et de sexe.

Youssouf Sissoko

Source : Infosept

Categories: Afrique

Mali : Situation de la carte NINA : une nouvelle commission mise en place !

Fri, 22/01/2021 - 06:18
Une deuxième rencontre d’urgence s’est tenue le mercredi 20 janvier 2021, à la primature, entre le Premier ministre, Moctar Ouane et les ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Sécurité et de la Protection civile, des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine sur la problématique de la carte Nina (Numéro d’Identification nationale).

À cet effet, une commission a été mise en place pour permettre au gouvernement de prendre très rapidement toutes les mesures nécessaires afin d’assurer une vaste campagne d’enrôlement des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur.

Source: Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Kati : Les femmes de Kambila ouillées en langue Bambara !

Fri, 22/01/2021 - 06:17
Gare de Kati au Mali.
© Wikimédia/Olivier EPROn Le centre de formation professionnelle des femmes de Kambila a débuté, ce lundi 18 janvier 2021, une session de formation sur la langue bambara. Durant 1 mois, plus de 2000 femmes participantes renforceront leur capacité en langue Bambara.

Selon les organisateurs, l’objectif de ladite formation est de permettre aux femmes d’apprendre à lire et à écrire le bamanankan.
Source: le Pays

Categories: Afrique

Mali : Conseil National de Transition : l’ONU assure de son soutien !

Fri, 22/01/2021 - 06:15
« Je l’ai assuré du soutien des Nations unies, de la Minusma dans les efforts qui seront entrepris, en particulier en ce qui concerne les lois et les réformes importantes que le CNT aura à examiner. », dixit Jean-Pierre Lacroix qui a été reçu le mardi 19 janvier 2021 par le président du Conseil national de transition, Malick Diaw.

Le but de la rencontre était de témoigner de la disponibilité des Nations Unies à accompagner l’organe législatif, durant les 15 mois restants, afin de « surmonter ces défis dans cette période difficile, mais aussi porteuse d’espoir. ». A noter que M. Lacroix et sa délégation avaient rencontré les représentants de la classe politique, les organisations de la société civile…

Source: le Pays

Categories: Afrique

Mali: Armée de l’air : le pavillon général Mamadou Doucouré inauguré

Fri, 22/01/2021 - 06:14

Le général de brigade Souleymane Doucouré, représentant du ministre de Défense et des Anciens combattants, accompagné du ministre de la Réconciliation Nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a inauguré mardi 19 janvier 2021 le pavillon général Mamadou Doucouré de l’infirmerie centrale de l’Armée de l’ai.

C’était en présence du parrain, de la nouvelle infrastructure, le général à la retraite Mamadou Doucouré. Le cout de réalisation de cette infirmerie située au cœur de la Base aérienne est estimé à 55 millions de FCFA pour un délai d’exécution de six mois.

Source:  Le Pays

Categories: Afrique

Mali : CHAN 2021 : les Aigles locaux tenus en échec par le Cameroun

Fri, 22/01/2021 - 06:12
Au compte de la deuxième journée de phase de poules du Championnat d’Afrique des Nations, le Mali et le Cameroun ont fait un match nul pour un score de 1 but partout. Les buts ont été marqués par le capitaine Salomon Banga Bindjeme du côté adverse et l’arrière droit des Aigles Issiaka Samaké.

Les deux équipes comptent désormais quatre points chacun et vont devoir chercher la qualification pour les quarts de finale lors de la dernière journée de la phase de poules. Ainsi, le Mali affrontera le Zimbabwe le dimanche 24 janvier à Douala aux environs de 19h. A la même heure, le Cameroun fera face au Burkina Faso.

Source: Le Pays

Categories: Afrique

Mali : Brèves du Vendredi 22 Janvier 2021

Fri, 22/01/2021 - 06:11
Niafunké : un important lot d’équipements médicaux remis au district sanitaire

Mercredi 20 janvier 2021, l’association Paix et développement du Nord Mali (APDNM) a remis un lot d’équipements médicaux au district sanitaire de Niafunké. Ce lot comportait des lits, des fauteuils roulants, d’aspirateurs d’oxygéné, des cannes pour handicapés, des compresses et gangs ainsi que d’autres équipements orthopédiques et urologiques. Cette initiative a été fortement saluée par les bénéficiaires.

60e anniversaire de l’armée : le vice-président de la transition pose la première pierre de l’hôpital militaire à Banankoro

A l’occasion du 60e anniversaire des Forces armées Maliennes, le vice-président de la transition, Assimi Goita, a procédé à la pose de la première pierre de l’hôpital militaire à Banankoro, mercredi 20 janvier 2021. Cette cérémonie a été marquée la présence du Premier ministre, Moctar Ouane ; du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara ; et celui de la Réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué et beaucoup d’autres personnalités dont l’Ambassadeur de la Russie au Mali SEM Alexeï Doulian. Cette infrastructure sera battue sur un espace de 15 hectares dont une capacité initiale de 279 lits qui permettront d’accueillir et mieux traiter les blessés de guerre.

Armée de l’air : le pavillon général Mamadou Doucouré inauguré

Le général de brigade Souleymane Doucouré, représentant du ministre de Défense et des Anciens combattants, accompagné du ministre de la Réconciliation Nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a inauguré mardi 19 janvier 2021 le pavillon général Mamadou Doucouré de l’infirmerie centrale de l’Armée de l’ai. C’était en présence du parrain, de la nouvelle infrastructure, le général à la retraite Mamadou Doucouré. Le cout de réalisation de cette infirmerie située au cœur de la Base aérienne est estimé à 55 millions de FCFA pour un délai d’exécution de six mois.

Situation de la carte NINA : une nouvelle commission mise en place !

Une deuxième rencontre d’urgence s’est tenue le mercredi 20 janvier 2021, à la primature, entre le Premier ministre, Moctar Ouane et les ministères de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Sécurité et de la Protection civile, des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine sur la problématique de la carte Nina (Numéro d’Identification nationale). À cet effet, une commission a été mise en place pour permettre au gouvernement de prendre très rapidement toutes les mesures nécessaires afin d’assurer une vaste campagne d’enrôlement des Maliens de l’intérieur et de l’extérieur.

Conseil National de Transition : l’ONU assure de son soutien !

« Je l’ai assuré du soutien des Nations unies, de la Minusma dans les efforts qui seront entrepris, en particulier en ce qui concerne les lois et les réformes importantes que le CNT aura à examiner. », dixit Jean-Pierre Lacroix qui a été reçu le mardi 19 janvier 2021 par le président du Conseil national de transition, Malick Diaw. Le but de la rencontre était de témoigner de la disponibilité des Nations Unies à accompagner l’organe législatif, durant les 15 mois restants, afin de « surmonter ces défis dans cette période difficile, mais aussi porteuse d’espoir. ». A noter que M. Lacroix et sa délégation avaient rencontré les représentants de la classe politique, les organisations de la société civile…

CHAN 2021 : les Aigles locaux tenus en échec par le Cameroun

Au compte de la deuxième journée de phase de poules du Championnat d’Afrique des Nations, le Mali et le Cameroun ont fait un match nul pour un score de 1 but partout. Les buts ont été marqués par le capitaine Salomon Banga Bindjeme du côté adverse et l’arrière droit des Aigles Issiaka Samaké. Les deux équipes comptent désormais quatre points chacun et vont devoir chercher la qualification pour les quarts de finale lors de la dernière journée de la phase de poules. Ainsi, le Mali affrontera le Zimbabwe le dimanche 24 janvier à Douala aux environs de 19h. A la même heure, le Cameroun fera face au Burkina Faso.

Caisse Nationale d’Assurance Maladie : Mahamane Baby passe le témoin au nouveau DG

La cérémonie de passation de service entre le DG sortant de la CANAM Mahamane Baby et le nouveau DG Boubacar Dembélé s’est déroulée ce mercredi 20 janvier 2021. Dans son discours, M. Mahamane Baby s’est dit très honoré pour avoir servi la CANAM et a remercié ses collaborateurs notamment le PCA Moussa Alassane Diallo tout en invitant le personnel à accompagner le nouveau DG. Pour sa part, le nouveau DG en la personne de Boubacar Dembélé a vivement remercié le DG sortant pour tout le service rendu à la CANAM d’où il s’est engagé à continuer dans le même sens dans un esprit collégial.

Visite de la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme à l’ONG Savama DCI

Mardi 19 janvier 2021, Mme Kadiatou Konaré ministre de la Culture de l’Artisanat et du Tourisme a effectué une visite dans les locaux de l’ONG Savama sise à Baco-Djicoroni. Lors de cette visite, la ministre s’est imprégnée sur les manuscrits restaurés, les ateliers de numérisations, de restauration et de classement des manuscrits anciens. Après cette visite, madame Kadiatou Konaré a exprimé sa satisfaction des efforts consentis par ladite ONG pour la sauvegarde ainsi que la restauration des manuscrits anciens du Mali, tout en notifiant sa disponibilité et celle de son département pour accompagner la mise en œuvre des futures activités de l’ONG Savama.

Kati : Les femmes de Kambila ouillées en langue Bambara !

Le centre de formation professionnelle des femmes de Kambila a débuté, ce lundi 18 janvier 2021, une session de formation sur la langue bambara. Durant 1 mois, plus de 2000 femmes participantes renforceront leur capacité en langue Bambara. Selon les organisateurs, l’objectif de ladite formation est de permettre aux femmes d’apprendre à lire et à écrire le bamanankan.
Source: le Pays

Categories: Afrique

Mali: information judiciaire ouverte contre l’ex-Premier ministre Boubou Cissé

Fri, 01/01/2021 - 12:43

Une information judiciaire a été ouverte à l’encontre de l’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé et plusieurs autres personnes par le procureur de Bamako dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’État. Plusieurs figures de la société malienne avaient été arrêtées le 21 décembre dernier, pour des soupçons de complot en vue de fomenter un coup d’État.

@salifdiarrah

Son nom circulait depuis le début. Il apparait aujourd’hui sur le communiqué officiel du procureur de la République de Bamako. L’ancien Premier ministre Boubou Cissé, en poste lors du coup d’État du 18 août dernier, fait donc partie de la liste des inculpés pour complot contre le gouvernement et association de malfaiteurs.

Boubou Cissé, toujours introuvable selon le procureur, n’est pas incarcéré ce soir, contrairement aux autres inculpés, l’artiste et chroniqueur radio Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, de Vital Robert Diop, directeur général de la société PMU-Mali, Aguibou Macky Tall, président de l’Agefau, l’agence de gestion du fond d’accès universel, et Souleymane Kansaye….

Le parquet accuse les inculpés d’actes de sabotages

Toutes ces personnes avaient été arrêtées dès le 21 décembre dernier en compagnie du Secrétaire général de la présidence, Sékou Touré. Mais le cas de ce dernier sera traité par la Cour suprême en raison de son statut de magistrat et de son rang de Ministre, précise le communiqué.

Le procureur affirme également que toutes ces personnalités ont eu des contacts et des déplacements suspects à l’intérieur du pays. Le parquet accuse les inculpés d’actes de sabotages contre certaines initiatives des autorités de la transition, mais sans pour autant fournir plus d’éléments.

RFI

Categories: Afrique

Mali : SEGOU : la campagne agricole 2019-2020 a apporté plus de huit cent mille tonnes de céréales

Fri, 01/01/2021 - 06:04
Plus de huit cent mille tonnes de céréales ont été reçus au volet production pendant la campagne 2019-2020 par la chambre d’agriculture de Ségou.

Cette information a été donnée hier (30/12/2020) lors de sa 8è session du conseil d’administration. Au cours de cette rencontre, les administrateurs ont examiné le rapport d’activité de la 7è session et le projet de programme 2019. En terme d’appui aux producteurs, plus de 600 millions ont été mobilisés.

Source : STUDIO TAMANI

Categories: Afrique

Mali : YOROSSO : arrestation d’un voleur par la population

Fri, 01/01/2021 - 06:02
Un voleur a été arrêté ce jeudi 31/121/2020 par la population à la gare routière de Yorosso et mis à la disposition des forces de sécurité. Cette arrestation fait suite à une récrudescence de vols d’animaux et de motos dans la ville. Selon des sources locales, le bandit possédait une arme, un couteau et une somme de 140 mille francs. 

Les même sources rapportent que le voleur est un ancien prisonnier libéré il y a quelques mois et qu’il aurait affirmé avoir des complices dans la ville.

Source : STUDIO TAMANI

Categories: Afrique

Mali: le président de transition s’engage à organiser des élections « incontestablement propres »

Fri, 01/01/2021 - 05:57
Le président de transition du Mali Bah N’Daw s’est déclaré, ce jeudi dans son message du Nouvel An, engagé à organiser des élections « incontestablement propres » pour boucler la transition politique en cours depuis le 15 septembre dans ce pays en proie à une crise multidimensionnelle depuis 2012.

« L’essence de la transition réside dans la préparation et la tenue d’élections incontestablement propres avec un vainqueur accepté et congratulé…renouant avec le projet démocratique pour notre honneur à tous, pour notre bonheur à tous », a indiqué le président de transition malien.

Pour le chef de l’Etat malien, le défi ce sont « des élections tenues à date, préparées de manière transparente et inclusive, méthodiquement organisées ».

« Notre salut passe par ce projet démocratique qui vise à instaurer un Etat de droit où tous les Maliens sont égaux », a poursuivi le colonel-major à la retraite qui s’est engagé à être « l’ultime garant » du processus électoral.

« Personne ne prendra le processus en otage, mais en retour, personne ne doit en être exclu », a-t-il affirmé.

Dans son premier message du Nouvel An, le président de transition du Mali a renouvelé son engagement à poser les jalons de la bonne gouvernance par la lutte contre l’impunité et la corruption.

« Nos ressources doivent être mieux gérées », a-t-il martelé. Il a assuré qu’il travaille, depuis sa prise de fonction, à « rétablir une gouvernance responsable et vertueuse » des ressources du pays à travers le renforcement de la justice, la lutte contre la corruption, la valorisation du mérite et de l’intégrité, le refus de l’impunité, entre autres.

Pour lui, cela est « un long processus » qui va au-delà de la durée de la transition, mais il revient aux autorités de la transition de « donner le ton fermement, irréversiblement mais sereinement ».

Il y a exactement 101 jours que le président Bah N’Daw et son vice-président Assimi Goïta ont prêté serment pour diriger la transition au Mali.

Source: Agence de presse Xinhua
Categories: Afrique

Mali : le président de transition sonne « la mobilisation générale » contre le COVID-19

Fri, 01/01/2021 - 05:56
Le président de transition du Mali, Bah N’Daw, a déclaré jeudi soir dans son message du Nouvel An que l’heure était à « la mobilisation générale » pour vaincre la pandémie de nouveau coronavirus dans son pays.

Dans un appel « aux autorités religieuses, aux autorités morales et administratives ainsi qu’aux leaders d’opinion », il s’est dit convaincu de « la persuasion de chacune de ces parties prenantes » pour faire de sorte que chaque fidèle porte le masque facial et respecte les mesures barrières dans les lieux de culte.

M. N’Daw a proposé « un pacte » entre le gouvernement, les mosquées, les églises, les temples, les municipalités et la société civile pour contrer « ce fléau qui paralyse le monde ».

Au delà des mesures préventives destinées à rompre la chaîne de contamination, le gouvernement « ne ménagera aucun effort pour prodiguer des soins de qualité standard », a-t-il promis.

« Je puis vous assurer que les diligences appropriées ont été entreprises en vue de l’acquisition des vaccins, car la santé et la vie des Maliens n’ont pas de prix », a assuré M. N’Daw.

Les autorités maliennes ont décidé le 23 décembre de proroger jusqu’au 26 juin 2021 l’état d’urgence décrété dans le cadre du plan de riposte au COVID-19 du pays. A ce jour, le Mali a recensé 7.090 cas d’infection confirmés, dont 269 décès et 4.650 guérisons, suite à une modification du nombre de nouveaux cas effectuée mercredi par le ministère de la Santé.

Source: Agence de presse Xinhua
Categories: Afrique

Mali : DISCOURS A LA NATION DE SEM BAH A L’OCCASION DU NOUVEL AN 2021

Thu, 31/12/2020 - 21:22

« Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora,

Etrangers qui vivez parmi nous,

Le président de la Transition, Bah NDaw

Il y a exactement cent un jours, je prêtais serment devant vous en tant que Président de la Transition.

En ce 31 décembre 2020, je m’adresse à vous ce soir pour d’une part, vous offrir mes vœux à l’entame de la nouvelle année et d’autre part évoquer la vie de la nation.

En ce soir de recueillement, j’aimerais avant toute chose, m’incliner devant la mémoire de celles et ceux qui ont été arrachés à notre affection cette année et avant.
Ils étaient qui nos filles, qui nos fils, qui nos mères, qui nos pères, qui nos sœurs, qui nos frères, qui nos épouses, qui nos maris !
Ils étaient civils ou militaires, vaillants soldats des Forces armées maliennes qui ont donné leur vie pour la nation.
Mais ils étaient aussi de fiers soldats des Forces africaines et internationales qui sont morts en service pour le Mali.

Notre dette est grande !

Au nom du peuple malien, j’exprime de nouveau notre gratitude à tous les martyrs de la guerre du Mali.

J’ai également une pensée pieuse et sincère pour les blessés, les veuves et les orphelins.
Qu’ils sachent que la République sera toujours à leurs côtés !
Que Chaque partenaire, chaque diplomate en poste chez nous, chaque humanitaire, accepte ce soir l’expression de notre profonde reconnaissance !
Le Mali sait voir et apprécier. Le Mali sait se souvenir. Le Mali tient à sa souveraineté mais il sait dire merci.

Mes chers compatriotes,

Il n’est point besoin de revenir en détail sur les crises qui secouent le Mali depuis plus d’une décennie et auxquelles notre pays a payé le prix fort.
Mais chacun en convient, nous devons questionner notre manière de gouverner, notre rapport au pays et la valeur que nous donnons au serment sacré de n’œuvrer qu’au bonheur des citoyens, et des seuls citoyens.
Il va sans dire que nous devons être en phase avec les exigences des temps.
Nous devons travailler à renforcer l’ancrage de notre démocratie par la consolidation de l’armée républicaine et l’instauration d’une gouvernance vertueuse, une gouvernance qui ne saurait avoir qu’un seul objectif : le Mali, rien que le Mali, tout le Mali, le Mali partout, le Mali à tout moment !

Chers concitoyens,

Concernant la marche du pays, j’aimerais vous dire que j’entends votre impatience. J’entends vos interrogations. J’entends vos doutes.
Ce soir, de la manière la plus solennelle, je vous redis que je reste habité par l’esprit et la lettre des engagements de mon investiture, le 25 septembre dernier.
Je ne m’en suis jamais éloigné.
Je n’ai aucun autre plan, aucune autre ambition. Je suis ici pour vous, pour chacune de vous, pour chacun de vous.

Mes chers compatriotes,

Le 25 septembre, je vous avais parlé de la nécessité de nous mobiliser contre la COVID 19.
Le temps est venu de le faire, les rangs plus serrés que jamais, car il s’agit de notre survie, survie individuelle, mais aussi survie collective.
Le fléau, vous le voyez et vous le vivez, est en train de se répandre dans notre pays à une allure inquiétante, avec son lot de malades et de morts.
La côte d’alerte est atteinte, ne nous le cachons pas.
C’est pourquoi j’ai invité le gouvernement à prendre l’exacte dimension de l’épidémie et de proposer, en conséquence, les mesures les plus adéquates pour rompre la chaîne de contamination et mieux prendre en charge nos malades.
Toutes nos pratiques sont bousculées par la pandémie, ici ou ailleurs, y compris le rituel des présentations de vœux entre les forces vives et le chef de l’Etat.
Cette tradition républicaine toujours pleine de significations et d’enseignements que nous ne saurions honorer hélas cette année en raison des mesures anti-COVID édictées par le gouvernement de la République.
Vous connaissez ces mesures et je ne reviendrai pas là-dessus sauf à répéter que seule la prévention et une prévention de qualité nécessitant la mobilisation de tous, est à même de nous sauver.

Ce soir, je lance solennellement un appel à la mobilisation générale pour vaincre la pandémie du coronavirus chez nous.
Cet appel, je le lance solennellement aux autorités religieuses, imams, prêcheurs, pasteurs, prêtres.
Je le lance aux autorités morales, administratives et leaders d’opinion.
Je sais le pouvoir de persuasion de chacune de ces parties prenantes : imams, prêtres et pasteurs, faites que sur les lieux de culte, chaque fidèle porte le masque facial et respecte les mesures-barrières !
Faites-en sorte qu’au sein de leurs familles et dans la communauté, ils soient des agents de changement qui prêchent par l’exemple.
Le pacte gouvernement-mosquées, églises, temples, municipalités et société civile est possible et souhaitable pour contrer un fléau qui paralyse le monde.
Et, au-delà des mesures préventives destinées à rompre la chaine de contamination, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour prodiguer des soins de qualité standards. Je puis vous assurer que les diligences appropriées ont été entreprises en vue de l’acquisition des vaccins. La santé et la vie des Maliens n’ont pas de prix.

Mes chers compatriotes,

Le 25 septembre, je vous avais également entretenu de la question sécuritaire.
Car cette question conditionne le succès de tout ce que nous devons entreprendre comme actions durant cette transition de 18 mois dont tous les organes, vous le savez, sont désormais en place.
Il m’incombe de vous annoncer que beaucoup de mesures sécuritaires et militaires sont à l’œuvre.
Nous n’avons pas perdu une seule seconde depuis notre installation : l’armée est au front. Elle se bat. Elle est consciente des responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle remporte des victoires. Elle participe à toutes les opérations conjointes avec ses alliés. L’ennemi perd du terrain. Mais la lutte contre le terrorisme, c’est connu, est une lutte de longue haleine. Elle ne se gagne ni en un jour ni en une année.
Les Famas et leurs alliés tiendront le temps qu’il faut. Mais cette guerre, ils la gagneront.
Pour ce faire, nous attachons un grand prix à l’édification d’une armée disciplinée, républicaine, respectueuse de la vie humaine et des droits humains.

Aucune violation des droits de l’homme par les soldats ne sera tolérée ; les récentes actions judiciaires enclenchées devant la justice militaire l’attestent à suffisance.

Du reste, notre armée, dont la montée en puissance se poursuit, est prête pour accompagner le retour de l’administration sur toute l’étendue du territoire.
Elle sera là pour assurer la sécurité des élections générales dont le calendrier est en discussion.

Maliennes et Maliens, je touche là à la finalité de ma mission.

Oui, l’essence de la Transition réside dans la préparation et la tenue d’élections incontestablement propres, où un vainqueur accepté et congratulé conduira les destinées du pays, renouant avec le projet démocratique pour notre honneur à tous, pour notre bonheur à tous. Des élections tenues à date, des élections méthodiquement organisées, des élections préparées de manière transparente et inclusive !

Que personne ne s’y trompe ! Notre salut passe par ce projet démocratique qui vise à instaurer un Etat de droit, où tous les Maliens sont égaux.

Je salue, à cet effet, l’enthousiasme avec lequel nos partenaires expriment leur disponibilité à accompagner la Transition pour que Mali renoue avec sa démocratie.
Je suis l’ultime garant du processus électoral. Il m’appartient de veiller à ce que tous les acteurs soient invités à y participer et à y contribuer.

Je le dis clairement : personne ne prendra le processus en otage, mais en retour, personne ne doit en être exclu.

Mes chers compatriotes,

La bonne gouvernance, la lutte contre l’impunité et la corruption font partie des missions de la Transition, parce que le peuple le veut, parce que le peuple sait où nous conduisent la gabegie, le pillage des deniers publics et l’impunité totale pour ceux qui se livrent à ces pratiques.
Nos ressources doivent être mieux gérées. Depuis ma prise de fonction, c’est à ce seul objectif que je travaille. Je puis en dire autant du Premier ministre et de son gouvernement.
Rétablir une gouvernance responsable et vertueuse de nos ressources à travers le renforcement de la justice, la lutte contre la corruption, la valorisation du mérite et de l’intégrité, le refus de l’impunité, est sans doute un long processus.
Il va au-delà de la durée de la Transition. Mais c’est à celle-ci de donner le ton, fermement, irréversiblement mais sereinement.
Il est hors de question de faiblir.
Les richesses nationales doivent aller au peuple malien d’abord, elles doivent nous permettre de mieux doter nos hôpitaux et nos centres de santé, elles doivent être investies pour avoir plus de salles de classe, plus de points d’eau, plus d’emplois pour les jeunes.
Les ressources mises à notre disposition par les partenaires techniques et financiers ne sont qu’un appoint. Le bien-être des citoyens doit d’abord être assuré par la richesse nationale et cela engage au premier chef la responsabilité des gouvernants.

Ma promesse du 25 septembre est plus que jamais valable: l’argent de la corruption sera rendu au peuple, les délinquants financiers seront traqués et seront jugés, quels qu’ils soient, je dis bien quels qu’ils soient.

Quant à l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, il est impérieux qu’il connaisse sans tarder des progrès décisifs et mesurables.

A cet effet, tous les obstacles à sa mise en œuvre doivent être identifiés, d’où qu’ils viennent, et les arbitrages nécessaires doivent être faits ! J’en appelle, pour ce faire, au Gouvernement, aux mouvements signataires ainsi qu’à la Communauté internationale.
La mise en œuvre des recommandations du Dialogue National Inclusif également, je l’avais dit, constitue un impératif. Des dispositions sont prises pour opérationnaliser sans tarder ces recommandations.

Mes chers compatriotes,

Je ne saurais poursuivre sans évoquer le front social. Les revendications syndicales sont un droit en démocratie que nul ne saurait contester.
Cependant, compte tenu de la conjoncture actuelle, des circonstances objectives dans lesquelles notre pays se trouve, j’en appelle à l’esprit patriotique des syndicats et à leur sens de la responsabilité que je sais élevé.
Mais le coût des revendications formulées représente plus de la moitié du budget national, et se chiffrerait selon nos services techniques à 1488 milliards de nos francs.

Tout le problème est là !

Je souhaite rappeler que tout en assumant la continuité de l’Etat, la Transition ne saurait répéter les erreurs du passé, ni poser des actes qui hypothèquent l’avenir.

Alors, retrouvons-nous et entendons-nous. C’est le vœu ardent que je formule.

L’idée d’une conférence sociale avait été émise en fin 2019 pour mieux harmoniser et rationnaliser les statuts des travailleurs.
Je demeure convaincu de la pertinence d’un tel forum. Parce que chacun d’entre nous peut et doit mettre le Mali en avant.
Parce qu’il s’agit de relever ce pays qui n’est pas au mieux de sa forme.
Il s’agit ensemble de nous donner la main pour reconstruire ce pays qui a fait la fierté du monde jadis.
C’est le Mali qui peut nous sauver en tant qu’individu et en tant que collectivité.
Il est notre seul vaisseau, notre seul moyen d’avancer. Ne le brûlons pas.

Oui ! Nous sommes les enfants du même pays, les enfants d’une même nation.
Cette nation, aujourd’hui, nous interpelle. Elle est montrée du doigt.
Mais c’est une nation de respect et de grandeur, à laquelle nous sommes tenus de restituer sa respectabilité et sa grandeur.
Nous le pouvons. Nous le devons. Nous devons nous y mettre, chacune, chacun, tous ensemble.

Je voudrais pour conclure, souhaiter prompt rétablissement à celles et ceux d’entre nous qui connaissent des soucis de santé.
Je veux également avoir une pensée pour nos proches vivant dans la précarité et le manque.

Enfin, je m’incline devant la mémoire de nos hommes d’Etat récemment disparus: les Présidents Moussa Traoré et Amadou Toumani Touré ainsi que l’ex chef de l’opposition et ancien ministre Soumaïla Cissé. Je ne peux pas oublier le Président Pierre Buyoya, cet Africain du Burundi qui, c’est notre fierté et notre honneur, repose désormais en terre malienne.

Vive le Mali dans un monde de paix !

Portons le masque, respectons la distanciation sociale, lavons-nous les mains aussi souvent que possible !

Bonne et heureuse année !

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Mali : un total de 655 personnes ont été tuées dans des accidents de la circulation en 2020

Thu, 31/12/2020 - 18:01
Image d’illustration Un total de 655 personnes ont été tuées et 29.940 autres blessées, dans les 14.731 accidents de la circulation enregistrés en 2020 au Mali, a indiqué ce jeudi la Direction générale de la Protection civile du Mali (DGPC).

Selon un rapport de la DGPC, le nombre d’accidents est en baisse par rapport à 2019 qui avait enregistré 15.925 accidents.

« C’est la preuve que les campagnes de sensibilisation ont porté fruit », a fait remarquer la DGPC, souligant que « les usagers de la route prennent de plus en plus de précautions »

Pour le Directeur général de la Protection civile, le colonel-major Seydou Doumbia, cette baisse est grâce à « l’actif » des médias qui ont « relayé convenablement les messages de sensibilisation ».

Cependant, le nombre de personnes tuées est plus élevé cette année que l’année dernière. Cette situation, selon la DGPC, est liée au fait qu’il y a eu beaucoup d’accidents interurbains avec des transports mixtes.

Source : Agence de presse Xinhua
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