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Updated: 2 months 1 week ago

Mali : HOPITAL DE SIKASSO: UNE DAME ACCOUCHE DE QUINTUPLÉS

Mon, 10/08/2020 - 12:29
une dame a accouché de quintuplés durant ce week-end dans la région de Sikasso. Selon des sources sanitaires, la mère et les cinq (5) bébés se portent bien et sont pris  en charge actuellement à l’hôpital de Sikasso.

L’information a été relayée sur les réseaux sociaux par les internautes comme toute bonne nouvelle mais aussi par curiosité. Cinq (5) enfants portés par une mère, cela n’a jamais été facile d’autant plus que difficilement d’autres n’arrivent même pas à tenir pour un seul bébé.

Cette bonne nouvelle n’a laissé indifférent personne.

L’ancien ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a réagi sur son tweeter en ces termes :

« Bravo à l’équipe Gynéco/obstétrique de l’hôpital de Sikasso pour le suivi de la grossesse d’une dame de 35 ans ayant accouché hier de quintuplés. Je salue les gestes de solidarité apportés aux nouveaux-nés et leurs parents par le personnel de l’hôpital et les autorités régionales ».

ce message prouve que les relais ont porté  l’effet jusqu’aux autorités compétentes. Mais il faut que l’on dépasse les messages pour mettre assez de moyens pour la prise en charge de cette famille avec ce quintuplés que tout curieux aimerait voir.

Le Gouvernement devrait avec ses services déconcentrés au niveau du ministère de la Santé et des Affaires Sociales faire mieux pour que la mère et les enfants puissent obtenir une meilleure prise en charge possible.

Au-delà, les bonnes volontés doivent aussi agir pour que cette famille ait le nécessaire. Ainsi tout le monde est invité à faire sa contribution, un acte social pour sauver une vie.

Pour rappel, il y a quelques mois, dans la même région, plus précisément à Koutiala, une femme donnait  naissance à des triplé s. Malheureusement cette dernière avait perdu la vie peu de jours après pour manque de prise en charge appropriée dans la localité.

KADOASSO I.- NOUVEL HORIZON

Categories: Afrique

Mali : LE M5-RFP ET SON PROJET DE CHASSER IBK DU POUVOIR: MME SY KADIATOU SOW GALVANISE LA TROUPE POUR ” LA DERNIÈRE SORTIE“

Mon, 10/08/2020 - 11:58
Le Mouvement du 5 JUIN, Rassemblement des  Forces Patriotiques (M5-RFP) prévoit une grande manifestation demain mardi 11 aout 2020 à  la Place de  l’Indépendance.   En plus de l’annonce officielle de  cette sortie  au cours d’une  Conférence de presse  qui avait pour cadre le siège de la CMAS, le vendredi dernier, les leaders du Mouvement    lancent   également  à titre individuel  des messages de sensibilisation. Dans ce volet, Mme SY  Kadiatou  Sow a surtout misé sur la  participation de la jeunesse   à, ce  rassemblement qui devrait  être  selon  elle, ‘’la dernière sortie’’.

Dans son appel à la mobilisation  pour la manifestation du M5-RFP, Mme SY Kadiatou SOW  a joué  la carte de ‘’l’’ émotion’’ pour inciter le public à une    sortie  grandiose.

‘’ Notre pays est dirigé   par des gens qui ont   tué nos camarades  jusque dans les mosquées.   Est-ce que nous (…)

Par Mahamane TOURE – NOUVEL HORIZON 

Categories: Afrique

Mali : MAIN TENDUE DE L’IMAM DICKO AU PRÉSIDENT DU HAUT CONSEIL ISLAMIQUE: ‘’ J’INVITE MON FRÈRE ET AMI HAIDARA A NOUS REJOINDRE LE MARDI 11’’

Mon, 10/08/2020 - 11:54
Mahmoud Dicko et Ousmane Madani Haidara (Crédits photographies CcomPRM) C’est la déclaration faite par l’imam Mahmoud DICKO   hier  au siège de la CMAS lors de son adresse dans le cadre  du Rassemblement du M5-RFP prévu pour demain mardi 11 Juillet 2020. Ce mardi sera donc un énième qui sera inscrit dans l’histoire quand on sait que les anciens  Présidents Modibo KEITA, Moussa TRAORE, Amadou Toumani TOURE, l’ex homme  fort du ministère de la défense  feu Tiekoro Bagayogo ont tous été  déchus   « un mardi ». Ce mardi sera « le mardi des mardis ». «  La mobilisation seule doit être  une parole en soi’’,  a indiqué l’Imam Mahmoud DICKO. Toutefois, DICKO a insisté sur le caractère pacifique de la manifestation  et   il n’a  mentionné  nulle part un appel à la démission du chef de l’État.

Le problème  semble  résider  dans la reconduction du Premier ministre  qui ‘’ n’a aucune légitimité ‘’ selon le  parrain de la CMAS.

L’appel tant attendu de l’imam Mahmoud DICKO     a enfin eu lieu  hier   dimanche en présence de plusieurs membres du comité stratégique du M5-RFP.   Avant de rentrer dans le vif du sujet qu’est le rassemblement de demain mardi, l’Imam Mahmoud DICKO   avait  tenu à   rendre hommage à tous les ‘’ fils et filles qui  sont morts pour le Mali et particulièrement à nos frères qui sont tombés dans le cadre de  cette lutte’’.

Aussi dans ses explications,  l’Imam  DICKO  a tenu  à  souligner que  “toutes les rumeurs relatives à  un  retournement de veste  de sa part  sont fausses .’’ J’étais parti me reposer  au village et  j’ai  décidé de  parler à vous  avant mardi   pour qu’on puisse comprendre  que je suis dans la lutte ‘’.

 LE FOND DU PROBLÈME VU PAR DICKO

  ‘’ On ne fait pas semblant,  il est temps, et  grand temps que la mauvaise gouvernance, le  laisser-aller cessent  dans  ce  pays. C’est notre message, c’est notre souhait et il sera réalisé’’.

Il a expliqué  qu’il a voulu que  la situation s’arrange    sans   la violence.’’  Nous avons la bonne volonté  envers tout le  monde. C’est moi qui ai demandé aux membres du M5  de laisser tomber la  demande de démission du Chef de l’Etat. Ce jour,  ma demande  a suscité beaucoup de rumeurs. J’ai voulu être quelqu’un qui relie  les deux parties. J’ai été voir le Chef de l’Etat pour lui demander  de recevoir le M5 et de demander au M5 de répondre à son appel. La façon  dont il les  a accueillis  fait honte’’, a  déclaré l’Imam Mahmoud DICKO.  L’Imam ajoutera que le fait  pour IBK  de    renvoyer le M5  discuter avec la majorité prouve qu’il ne veut  pas résoudre le problème.

 LES HOMMAGES DE DICKO AU CARDINAL JEAN ZERBO

     En rappelant le déroulé des activités  (…)

 Par Mahamane TOURE- NOUVEL HORIZON

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Mali : Accrochages entre Barkhane et les groupes terroristes début Aout dans le Gourma: Des dizaines de terroristes tués et de nombreuses ressources logistiques saisies

Mon, 10/08/2020 - 11:49
Des dizaines d’assaillants ont été mis hors de combat et de nombreuses ressources logistiques saisies, lors d’une vaste opération héliportée conduite par Barkhane, début août dans la zone du Gourma. Il nous revient qu’au cours de cette opération, qui a duré plusieurs jours, des hélicoptères lourds de transport CH-47 Chinook et EH101 Merlin, mis à la disposition de Barkhane par le Danemark et le Royaume Uni, ont été déployés avec une centaine de parachutistes à bord. Il s’agissait, à travers cette opération, de harceler les groupes terroristes dans leur dernier repaire. Ainsi, avec l’appui de la patrouille, de nombreux assaillants, dont le nombre exact n’est pas dévoilé par l’Etat-major de Barkhane, ont été neutralisés.

Lire la suite dans l’Indépendant

Source : l’Indépendant

(Source)

Categories: Afrique

Mali : COMMUNIQUE SUR LA MANIFESTATION DU VENDREDI 05 JUIN 2020

Sat, 06/06/2020 - 22:42

COMMUNIQUE SUR LA MANIFESTATION DU VENDREDI 05 JUIN 2020 :

Le Gouvernement informe l’opinion nationale que ce vendredi 05 juin 2020, à partir de 12 heures, la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud DICKO (CMAS), le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) et le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK) ont organisé un rassemblement sur la place de l’Indépendance.

Le Gouvernement, toujours soucieux du respect des libertés publiques des maliens, a autorisé la marche à travers le Gouverneur du District de Bamako et a déployé les forces de l’ordre et de sécurité pour encadrer la manifestation.

Globalement, tout s’est déroulé sans incident, même si une quarantaine de manifestants souffrant de malaise ont été secourus par les unités d’intervention de la Protection civile.

Toutefois, le Gouvernement déplore, à la fin du rassemblement sur la place de l’indépendance, que des manifestants particulièrement surexcités, se soient dirigés vers la résidence du Président de la République à Sébénicoro. Dans leur acharnement pour forcer le dispositif sécuritaire mis en place par les forces de l’ordre, ils ont été dispersés à coup de gaz lacrymogènes. S’en sont suivies de vives altercations qui ont occasionné :

– Dix-neuf (19) blessés dont quinze (15) parmi les forces de l’ordre ;
– Onze (11) véhicules des forces de sécurité endommagés par les manifestants, dont un totalement (01) incendié.

Des interpellations ont été effectuées sur les lieux et une enquête est en cours pour situer toutes les responsabilités de ce débordement.

Tout en félicitant les forces de l’ordre pour le professionnalisme et la retenue dont elles ont fait preuve face à un tel déchaînement de violences, le Gouvernement invite les populations au calme.

Le Gouvernement rappelle que
l’exercice du droit constitutionnel de manifestation pacifique ne doit pas donner lieu à des actes de vandalisme ni de violences.

Il invite les acteurs politiques et de la société civile au respect du cadre institutionnel républicain et démocratique.

Il rassure les populations qu’il restera attentif à la satisfaction de leurs préoccupations légitimes.

Le Gouvernement renouvelle son offre de dialogue au collectif d’associations et de partis politiques qui s’est exprimé à travers le rassemblement du 5 juin 2020.

Bamako, le 06 juin 2020

Le Gouvernement,
Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec les Institutions,
Porte-parole du Gouvernement

Yaya Sangaré
Officier de l’Ordre National

Categories: Afrique

Mali. 26 morts dans une attaque contre un village du centre du pays

Sat, 06/06/2020 - 21:27
Image à titre illustratif Vingt-six personnes ont été tuées, vendredi 5 juin, dans une attaque contre leur village dans le centre du Mali, région en proie à des violences djihadistes et inter-communautaires.

Vingt-six personnes ont été tuées vendredi 5 juin dans une attaque contre leur village dans le centre du Mali, en proie à des violences djihadistes et inter-communautaires, a-t-on appris ce samedi 6 juin auprès d’une association et de deux responsables locaux.

Les habitants du village pris pour cible, Binedema, dans la région de Mopti, appartiennent principalement à la communauté peule, a précisé Aly Barry, de l’association peule, qui a fait état de 26 morts.

Ce bilan a été confirmé par deux responsables locaux.

Violences djihadistes et inter-communautaires

Le centre du Mali est le théâtre de nombreuses violences depuis 2015 et l’apparition d’un groupe djihadiste emmené par le prédicateur peul Amadou Koufa, qui a largement recruté parmi sa communauté, et a rejoint le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste du Sahel affiliée à Al-Qaïda, dès sa création en 2017.

 Les attaques, souvent suivies de représailles, se sont multipliées. Elles ont pris un tournant inter-communautaire entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, qui pratiquent essentiellement l’agriculture.

Ces dernières ont créé des groupes d’autodéfense en s’appuyant sur les chasseurs traditionnels, accusés d’exactions.

Source : Ouest France
Categories: Afrique

Mali : Voici comment l’Imam Dicko a évité le pire le vendredi

Sat, 06/06/2020 - 20:46
Le vendredi 05 Juin 2020, des milliers de personnes ont répondu présent à l’appel de la CMAS, de SFD et de l’EMD. Lors du meeting qui s’est tenu à la place de l’indépendance de Bamako, l’invité d’honneur, le parrain de la CMAS, l’Imam Mahmoud Dicko a évité le pire.

Selon les organisateurs du meeting, l’objectif était d’exiger la démission du président de la république. Lors de son intervention, l’invité d’honneur, l’Imam Dicko a été virulent et a dénoncé plusieurs maux qui minent notre société. « Je le jure que si le président n’écoute pas les préoccupations du peuple, sa façon de partir sera inscrite dans les annales du Pays. » clame-t-il sans jamais parler de la démission du président de la république contrairement au communiqué des organisateurs dans lequel ils ont donné un ultimatum au président pour rendre sa démission. Pour n’avoir jamais demandé la démission du président IBK, l’Imam Dicko sauve ainsi le Mali du pire.

Parmi les manifestants, nombreux étaient les adeptes de Dicko et du chérif de Nioro qui croient fermement que la volonté de leur leader doit être réalisée de gré ou de force. « Aujourd’hui si l’Imam donne un ultimatum au président et qu’il ne démissionne pas avant l’expiration de l’ultimatum, je vous jure au nom de Dieu et du prophète Mohamed PSL nous allons lui faire déloger ». Précise un Imam entouré de ses fidèles.

Quant aux membres de « l’association pour la défense des idéaux du chérif de Nioro » ils ont affirmé être présent pour soutenir l’Imam Dicko et réaliser sa volonté. « Nous sommes résolus à mourir pour la volonté de l’Imam, il suffit juste qu’il nous prononce le mot « démission » et on va l’exécuter. » précise Cheick Oumar Sissoko.

L’Imam dans sa sagesse, même s’il n’était pas contre la démission du président d’IBK à préférer jouer à l’apaisement tout en appelant les manifestants à ne rien casser et à rester dans la légalité. Comme si c’était pour donner un signal fort au président de la république de trouver rapidement des solutions aux préoccupations des maliens qui sont entre autres l’injustice, la corruption, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, l’insécurité, l’éducation etc..

Malgré tous des échauffements ont eu lieu non loin de la résidence privée du président de la république. Quand des manifestants de Djicoroni Para et de Sébénikoro tentaient de rentrée chez eux, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux faisant croire que des manifestants se dirigent vers le domicile du président IBK ainsi les forces de l’ordre ont dispersé ces manifestants à coup de gaz lacrymogène.

La redaction

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Mali : covid19 : 38 nouveaux cas, 29 guéris et 3 décès ont été enregistrés par les services de santé ce samedi 6 juin 2020

Sat, 06/06/2020 - 18:17

Mali : covid19 : 38 nouveaux cas, 29 guéris et 3 décès ont été enregistrés par les services de santé ce samedi 6 juin 2020.

Categories: Afrique

Mali : REPRISE DES COURS A KALABANCORO : dans le respect des mesures barrières

Sat, 06/06/2020 - 17:36
Les élèves de Bamako notamment ceux de Kalabancoro à l’instar de leurs camarades des autres communes du Mali, ont repris le chemin de l’école, le mardi 2 juin 2020. Une équipe du  bihebdomadaire d’analyses et d’informations générales InfoSept a visité certaines écoles afin de s’assurer de l’effectivité de la reprise des cours et du « respect » des mesures-barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus.

 

Fermées depuis plus de deux mois, en raison de la maladie à coronavirus, les écoles fondamentales et secondaires (classes d’examen) du Mali, dans la partie sous contrôle malienne ont ré-ouvert leurs portes le mardi 2 juin 2020. En vue de s’assurer de l’effectivité de la reprise des cours et du « respect » des mesures-barrières édictées dans le cadre de la lutte contre la maladie à coronavirus, une équipe du journal, a visité certaines écoles de la commune de Kalabancoro. Elle s’est rendue d’abord au groupe scolaire Mamadou Sidibé. Des dispositifs de lave-mains étaient visibles dans la cours. Les élèves des classes de Terminale et de 9ème ainsi que les enseignants à notre passage portaient des cache-nez « estampillés Mamadou Sidibé». A en croire le directeur, Mamadou Sidibé, les dispositions sont prises pour respecter les mesures- barrières. « Les classes sont divisées en deux. Les emplois du temps avec l’avis des enseignants ont subi des changements », a-t-il avancé. Le lavage des mains, le port obligatoire du masque et le respect de la distanciation physique sont de rigueur, a-t-il poursuivi. Le Directeur nous précise que le contrôle de la température est systématique. Apres le groupe scolaire Mamadou Sidibé, nous sommes rendus au groupe scolaire Alou Koné où pour avoir accès à la classe, les élèves, subissent un test de prise de température à l’aide du thermo flash. Ensuite, elles se prêtent au lavage des mains. Autre cadre, même constat. A l’école Youhouao, le lavage des mains et le port des cache-nez sont obligatoires avant d’accéder aux classes, foi du directeur. Le groupe scolaire fourmi solidarité a marqué le dernier passage de l’équipe du journal. «Les mesures-barrières sont respectées dans l’ensemble », par ailleurs, nous invitons et encourageons ces écoles à garder le cap.

Les cache-nez promis par le ministère en charge de l’éducation nationale ne sont pas suffisants dans certaines écoles.

« Tout est mis en œuvre afin que les cours reprennent dans les conditions édictées par le gouvernement », assurance de Mamadou Sidibé.

Mahamadou YATTARA

Source : Inf@Sept

Categories: Afrique

Mali : Mali : fin de course pour le chef djihadiste algérien Abdelmaleck Droukdel?

Sat, 06/06/2020 - 14:29
Le décès d’Abdelmalek Droukdel, connu sous le nom de Abu Musab Abdul Wadud, a été confirmé, assure le colonel Frédéric Barbry, porte-parole des armées. © THOMAS COEX / AFP Le chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdal, a été tué au Mali, selon la ministre des Armées Florence Parly qui a confirmé l’info sur son compte Twitter. Ce chef historique du djihad au Maghreb, commandant de plusieurs groupes djihadistes sahéliens, a été tué jeudi au nord-ouest de la ville malienne de Tessalit.

 

Sa neutralisation par les forces armées françaises, avec le soutien de leurs partenaires, serait intervenue le mercredi 3 juin dernier. Il serait mort en compagnie de plusieurs de ses proches collaborateurs, lors d’une opération dans la région de Kidal.

Pour l’heure, la confirmation n’a pas été faite du côté des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Toutefois, des frappes de l’aviation militaire françaises ont été rapportées à Talhandak, localité relevant du cercle de Tessalit, région de Kidal, sans que le bilan ne soit déterminé. C’est sans doute à l’issue de ces frappes qui ont causé d’énormes dégâts surtout matériel que la mort de Droukdel alias Abou Mosaâb Abdel Woudoud ou Abou Moussab Abdelwadoud et plusieurs de ses proches est intervenue.

Aussi, même si sa mort est un gros coup porté contre le djihadisme au sahel, ce n’est pas pour autant que le fléau va disparaitre de si tôt dans cette zone.

Surtout que l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) commence à s’affirmer dans cette partie du territoire malien profitant des déchirures entre les communautés. Rappelons que les forces françaises qui ont fait de ce groupe leur ennemi prioritaire au Sahel, ont capturé le 19 Mohamed el-Mrabat, vétéran du djihad au Sahel et cadre important de l’EIGS.

Signalons que c’est en 2004 que Abdelmalek Droukdel, né en 1970 à Meftah en Algérie, avait pris la tête du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu en 2007 Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi).

Aqmi avait rallié, en 2006, le groupe terroriste international Al-Qaida, changement de nom à la clé. La nébuleuse se fixe alors comme mission de fédérer l’ensemble des groupes salafistes en Afrique du Nord.

Toutefois, la prudence doit être de mise puisque ce n’est la première fois que le chef d’AQMI est donné pour mort. Auteur et commanditaire de plusieurs attaques dans les pays du Sahel, il a été condamné à mort par contumace à de nombreuses reprises.

Depuis août 2007, Abdelmaleck Droukdel a été inscrit par les Nations Unies sur la liste noire des terroristes les plus recherchées dans le monde. Il y figure avec d’autres cadres du djihadisme au Sahel tels que Mokhtar Belmokhtar, inscrit en novembre 2003, Yéhia Abou El-Hammam, inscrit en février 2013, Iyad ag Ghali, inscrit le 25 février 2013.

Source : KIBARU

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Mali : Manifestation à Bamako : des Maliens demandent “la démission du président IBK”

Sat, 06/06/2020 - 14:24
Des milliers de maliens ont manifesté ce vendredi au monument de l’indépendance à Bamako. Ils dénoncent la mauvaise gouvernance et demandent la démission du président de la république Ibrahim Boubacar Keïta.

« Le mal est diagnostiqué, la solution : IBK et son régime, dégagez », ont déclaré les organisateurs de la marche. Cette manifestation est une initiative de la coalition du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), Espoir pour Malikoura (EMK) et la CMAS.

 

« Trop c’est trop, Boua ka bla », « On est désolé pour la mauvaise gouvernance », « Non aux députés imposés et nommés », « IBK et Karim, dégagez », « Maliennes et Maliens, levons-nous pour le Mali ». Ce sont quelques slogans qu’on peut lire sur des pancartes au monument de l’indépendance ce vendredi 5 juin 2020.
Prévue pour 14H, le boulevard de l’indépendance du Mali a été pris d’assaut par des milliers de manifestants depuis 11 heures du matin et se poursuivait jusqu’à 18H. Après des prêches et des prières dirigées par l’Imam Oumar Diarra au pied du monument de l’indépendance, les organisateurs de la manifestation ont pris la parole aux environs de 15h30.
« Le mal est diagnostiqué, la solution : IBK et son régime, dégagez », a déclaré Issa Kaou Djim dans son intervention. « Notre patrie, notre nation sont en danger de disparition, si un chauffeur passe son temps à faire des accidents, on lui retire son permis » a ajouté Choguel Kokalla Maïga. De son côté Mountaga Tall a dénoncé la faim, la soif, les maladies, la pauvreté, l’insécurité, le manque d’éducation et le mensonge qui sont devenus, selon lui, le quotidien des Maliens. « Le chef de village ne peut plus supporter sa charge qui est le Mali », a-t-il ajouté.
Rappelons que cette manifestation se tient dans un contexte marqué par le Coronavirus. Toutefois, sur place, on peut constater le non-respect des mesures barrières contre l’épidémie notamment la distance d’un mètre entre les manifestants et le masque qui n’est pas porté par plusieurs manifestants.

Source : STUDIO TAMANI

Categories: Afrique

A Bamako, «IBK» à la croisée des colères

Sat, 06/06/2020 - 14:21
La foule rassemblée à Bamako, vendredi 5 juin, pour manifester contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta. Photo : Michele Cattani. AFP A l’appel du puissant imam Dicko, des dizaines de milliers de Maliens se sont rassemblés vendredi pour réclamer la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Au milieu de la foule qui se presse sous une chaleur de plomb, Adama se tient droit comme un «i». Il exhibe une pancarte de carton blanc à hauteur de poitrine où l’on peut lire «Boua dégage, le Mali est au peuple !» Boua, «le Vieux» en langue bambara, est le surnom du président Ibrahim Boubacar Keïta. Les Maliens le désignent aussi par ses initiales : IBK. Ces trois lettres ont été scandées vendredi à Bamako par des dizaines de milliers de personnes qui, à l’appel de l’influent imam Mahmoud Dicko, sont venues crier leur colère à son encontre.

«Le pays ne bouge plus, il n’y a pas de travail, il y a une guerre au Centre à présent, des enlèvements, cela fait sept ans qu’il est là et il n’a rien fait, rien ! Ni le goudron pour les routes, ni de projets, rien ! De 2013 [année de sa première élection] jusqu’à aujourd’hui, notre pays a seulement connu la guerre, hurle Adama pour couvrir le son assourdissant des vuvuzelas. La seule solution, c’est qu’il parte.»

Foule hétéroclite

Pour l’occasion, des sièges et un podium ont été montés sur le monument de l’Indépendance, surmonté d’un minaret, pour accueillir les orateurs : des leaders politiques de l’opposition ou de la société civile, venus lancer leurs diatribes face à une foule hétéroclite, d’abord clairsemée après la prière de mi-journée puis de plus en plus compacte. Parmi les auditeurs, Souleymane, 50 ans, dit être heureux de la mobilisation. Il a fait la route depuis Gao, une ville du Nord, pour prendre part à cet événement qu’il dit «historique» : «La plupart des gens qui ont fait le déplacement ici sont remplis d’amertume. Nos compatriotes, nos militaires, meurent comme des mouches. La corruption est partout, l’éducation, la santé, tout est à recommencer à zéro. Je me demande comment IBK est arrivé à avoir un deuxième mandat, il y a certainement eu des magouilles, ce n’est pas possible.» Un manifestant à ses côtés renchérit : «Si dans ton pays, tu n’as pas accès à l’éducation, à la sécurité et à la santé, tu es en droit de descendre dans la rue et te rebeller.»

Dans cette cohue qui grossit, chacun est venu avec ses propres revendications, les slogans s’additionnent au cours de cet après-midi de contestation populaire autorisé par le pouvoir. On aperçoit des producteurs de Sikasso, dans le sud du pays, venus protester contre l’augmentation des prix du coton. Des Bamakois dénonçant les arrestations arbitraires de la Sécurité d’État, le service de renseignement intérieur malien, et les exactions de l’armée. Ou encore des militants réclamant la libération de Soumaila Cissé, le chef de l’opposition enlevé dans le centre du pays il y a plus de deux mois.

Ultimatum

La popularité des orateurs se mesure à l’ampleur des ovations lorsqu’ils se placent devant le pupitre pour commencer leur discours. A ce jeu-là, la star incontestable du rassemblement est l’imam Mahmoud Dicko, qui devant une foule chauffée à blanc a déclamé d’un ton monocorde ses avertissements au chef de l’Etat, explicitement sommé de démissionner. L’alliance organisatrice de la manifestation, composée de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko, du Front pour la sauvegarde de la démocratie, qui regroupe des partis de l’opposition, et du mouvement de la société civile Espoir Mali Koura, ont lancé un ultimatum à Ibrahim Boubacar Keïta en demandant son départ «à 18 heures ce vendredi 5 juin». Une injonction non suivie d’effet. Pour l’heure, ni IBK ni son gouvernement n’ont réagi. «Nous allons rester mobilisés au monument de l’Indépendance jusqu’à la démission du pouvoir, a prévenu Issa Kaou Djim, coordinateur général de la CMAS. Nous demandons à tous les Maliens de ne pas se démobiliser.»

En fin de journée, Banta, petit vendeur de sachets d’eau et de boissons, maugrée alors que les contestataires se dispersent peu à peu. Il a bien travaillé tout l’après-midi, mais ne partage pas les idées de la foule. «Ce n’est pas le moment de faire ce type de manifestation contre le président en place. Il y a la crise au Mali, la maladie du Covid-19 aussi ! Dans la situation actuelle, critique, où nous sommes, demander au Président de démissionner ? Mais pour placer qui ? Pour obtenir quoi ? Vraiment, c’est insensé !»

Olivier Dubois Correspondance à Bamako

Source: Liberation.fr
Categories: Afrique

Mali : Réouverture des classes d’examens : Une bataille à pérenniser face au COVID-19

Sat, 06/06/2020 - 14:13
Les élèves des classes d’examens ont repris le chemin des classes ce mardi 2 juin. Une équipe du journal InfoSept s’est rendue sur le terrain, notamment à l’école Solidarité de Banankabougou, pour toucher du doigt l’état de la reprise et le respect des mesures barrières.

 

Si le port de masque, par l’ensemble des acteurs, est l’une des conditions sine qua non pour la reprise des cours, son effectivité semble impossible dans certaines écoles à cause de l’incivisme voire l’insouciance de certains. Un redémarrage qui s’effectue avec d’énormes défis. Notre équipe a fait un passage à l’école solidarité de Banankabougou pour constater le respect des mesures barrières.

Le Censeur de l’établissement a accueilli notre équipe. M. Aboubacar Soumounou nous informe que le gouvernement a bel et bien honoré son engagement en ce qui concerne les kits de mesures barrières : « Le gouvernement nous a mis dans les conditions pour recevoir les élèves à partir desquels ils peuvent se protéger ». Selon Soumounou, le lundi 1er  juin un message téléphone l’informe qu’il peut aller récupérer les masques pour les candidats : « ils ont donné une quantité suffisante en fonction du nombre des candidats, chaque enfant a pu avoir un masque ». Vers 10h une inspection de l’académie rive droite est passée pour vérifier si tous les enfants ont pu avoir des masques et si les masques sont portés correctement « il y a 25 élèves par salle, chaque élève est assis sur une table et avec un masque », précise le censeur.

La délégation de l’académie est satisfaite, car, elle a pu constater aussi un kit de lavage devant la grande porte, supervisé par le gardien pour conditionner l’accès de la cour au lavage des mains et à la prise de température. Un autre kit de lavage est placé devant la direction.

Ces gros efforts face à la propagation de la pandémie risqueront de voler en éclat car les professeurs dans cette école n’ont pas bénéficié de masque.

A la question de savoir pourquoi les enseignants n’ont pas de masque, le censeur dit qu’ils « n’ont rien donné pour les enseignants des écoles privées ».

Force est de reconnaitre que la reprise des cours s’effectue dans un contexte de crise sanitaire, ajouté à l’hivernage qui démarre. Toute chose qui inquiète les parents d’élèves.

 Mohamed Sogodogo, Stagiaire

Source :Inf@Sept

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Mali : POUR MAUVAISE GOUVERNANCE : La démission d’IBK exigée par une frange de l’opposition

Sat, 06/06/2020 - 14:08
Trois organisations politiques maliennes, se revendiquant de l’opposition, envisagent le 5 juin un grand meeting de protestation pour exiger la «démission» du président Ibrahim Boubacar Kéita, ont-elles annoncé samedi dernier (30 mai 2020) lors d’une conférence de presse. Il s’agit du Mouvement  Espoir Mali Kura, du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FDR) et de la Coordination des associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) qui reprochent à l’actuel chef de l’Etat du Mali une «gouvernance chaotique et prédatrice» du pays.

 

Le Mouvement  Espoir Mali Kura, le FDR et de la CMAS) disent se battre pour «la transparence dans la gestion des affaires publiques, la condamnation et la répression des actes de corruption ainsi que la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes».

Pendant la conférence de presse de samedi dernier, leurs leaders n’ont pas cessé de dénoncer unanimement «une gestion catastrophique  de la crise multidimensionnelle du pays,  des atteintes à la souveraineté  et à l’intégrité territoriale du pays, l’abandon de l’armée, la mise en cause des valeurs et les principes de la République, le péril sur les droits et les libertés individuelles et collectives,  l’abandon des secteurs  clés de l’activité socio-économique et l’impasse sur la voie électorale».

D’où la nécessité, ont-ils estimé, de favoriser l’émergence d’un «jeu politique sain et crédible» soumis à une «veille citoyenne forte» exercée par une «société civile plus légitime».  L’objectif, pour eux, est de veiller désormais à  l’accès et à l’exercice du pouvoir politique ; de rendre la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) effective…

Ces opposants au régime en place disent prôner «la transparence dans la gestion des affaires publiques, la condamnation et la répression des actes de corruption ; l’indépendance, la crédibilité, la célérité de la justice et la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes».

Au finish, il s’agit de créer les conditions d’une «union sacrée autour de l’idéal d’un Mali uni, prospère et respecté, à travers la rupture avec le système actuel». Ce qui, à leurs yeux, passe par la «démission du président Ibrahim Boubacar Kéita dont la gouvernance a mis en danger de dislocation notre pays et notre nation», ont-ils fait savoir à la presse. Le meeting géant du vendredi prochain est prévu sur l’emblématique place de l’Indépendance de Bamako, en plein centre de la capitale malienne.

Les trois organisations  étaient représentées au présidium de la conférence de presse par Issa Kaou Djim (CMAS-tendance politico-religieux), Dr Choguel Kokala Maïga et Cheick Oumar Sissoko qui ont tiré à boulets rouges sur… le corbillard, pardon sur le régime d’Ibrahim Boubacar Kéita.

Cette démission exigée est-elle réellement la solution aux maux du Mali ? Rien n’est moins sûr car elle va entraîner le pays vers d’autres zones de turbulences encore plus périlleuses que la «gestion catastrophique» d’IBK !

Moussa Bolly

Source : LE MATIN

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Mali : FACE AUX CONSEQUENCES DRAMATIQUES DE LA COVID-19 : Les Agences de voyages de l’AMAVT réclament des mesures concrètes d’accompagnement

Sat, 06/06/2020 - 14:06
L’avènement du COVID 19 au Mali a coïncidé avec la persistance des contraintes destructives pour les activités des agences de voyage. Ce secteur a trois activités principales : le tourisme, la billetterie et le pèlerinage.

 

La 1ère, c’est-à-dire le tourisme, a dégringolé depuis 2009 avec la prise des otages pour s’arrêter définitivement avec la crise politico-sécuritaire de 2012.

La seconde, la billetterie, a connu de beaux jours, depuis la multiplicité des vols aériens pour se retrouver elle aussi dans « easypay » c’est-à-dire le prépayé dans la billetterie. La 3e, le pèlerinage, a commencé sa descente aux enfers à la suite de l’apparition de la COVID-19. A cause de cette situation, la OMRA 2020 a été annulée et le pèlerinage 2020 dans le statuquo. Donc la billetterie est celle qui a été frappée de plein fouet par le coronavirus parce que la fermeture de toutes les frontières a occasionné l’arrêt de tous les vols.

Face à cette situation, les Agences de voyage ont été la première corporation à saisir le Ministre de l’Economie et des Finances, donc le Premier ministre, pour lui soumettre des requêtes. C’est pourquoi le Chef du gouvernement a reçu cette catégorie de professionnels en priorité.

A l’issue de cette rencontre, la réponse du Premier ministre était en substance que l’Etat n’a pas les moyens pour faire face à cette requête. Mais, il a annoncé le paiement imminent de la dette intérieure pour soulager les acteurs économiques dont des Agences de voyage à qui l’Etat devait.

La facilitation de prêts bancaires pour les entreprises privées, soutenu par le fonds de garantie, l’examen des doléances des agences de voyage et le retour à la table de négociation après cet examen ont été autres annonces faites ce jour par le Chef du gouvernement.

Dans cette perspective, les Agences de voyage ont été informées des dons de céréales (riz et produits de la transformation) aux hôteliers, artisans et aux transformatrices de produits agricoles. C’est le lendemain que les agences de voyage ont été informées de ce don et de l’oubli de leur corporation.

Le Directeur National du Tourisme et de l’Hôtellerie a fait savoir que les bénéficiaires du don ont été priés de partager par Solidarité avec leurs collègues des Agences de voyages. Il s’agissait de 50 tonnes de riz et 50 tonnes de céréales de transformation. En faisant une estimation, si les agences de voyages devaient être prises en compte dans le partage, chacune devrait avoir 3kg ! Oui, trois kilogrammes !

Insultant pour elles malgré leur dénuement

C’est pourquoi elles ont remercié son Excellence Monsieur le Premier ministre, mais elles ont décliné l’offre en raison du non-sens de l’opération.

Les Agences de voyage membres de l’AMAVT ont profité pour réitérer leurs requêtes auprès du Premier ministre.

Il s’agit de la reconnaissance de leur secteur d’activité comme étant « un secteur sinistré » à classer parmi les secteurs prioritaires du fait de l’impact des différentes crises qu’il a subi depuis 2012.

Les promoteurs d’Agence de voyage ont aussi demandé le « dégrèvement des charges » comme la cotisation à l’INPS, à l’AMO, la contribution forfaitaire pour l’employeur (CFE), la taxe de logement (TL) et la retenue de l’ITS pour le personnel resté pendant la durée de la crise. Ils réclament aussi le report à la fin de la crise du règlement des impôts dus au 31 mars 2020, acompte prévisionnel (patente, BIC, IS…)

En vue de préserver une partie de la trésorerie des agences de voyages, l’autorisation de remplacer l’obligation de rembourser lorsque le voyage ne peut être effectué, par l’émission d’un avoir valable un an pour les agences de voyage travaillant avec l’Etat.

L’AMAVT a aussi souhaité l’intervention du gouvernement auprès des banques afin de faciliter et garantir les prêts de trésorerie et la restructuration des Agences de voyage ou la consolidation de leur encours. Elle compte aussi sur le paiement en priorité de tous les mandats des Agences de voyages au niveau du Trésor, tout en sursoyant à la retenue par les impôts. Et naturellement que ces acteurs économiques demandent l’octroi d’une subvention pour financer les charges d’exploitation comme le loyer, le personnel et autres en l’absence de tout chiffres d’affaire pendant la durée de cette crise.

Et comme on peut le constater, les Agences de voyages ne demandent pas l’aumône aux autorités maliennes, mais des mesures d’accompagnement concret pour aider le secteur à survivre à cette crise sanitaire et mieux se projeter dans l’avenir !

HamadyTamba

Source : LE MATIN

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Mali : RENTRÉE DES CLASSES D’EXAMEN : Quand le gouvernement veut se donner bonne conscience au mépris de l’avenir des enfants

Sat, 06/06/2020 - 14:03
Les classes de 9e, 12e, CAP et BT ont officiellement repris hier mardi 2 juin. Une reprise sans les syndicats grévistes qui ont maintenu leur mort d’ordre faute d’accord avec le gouvernement.

Cette reprise découle de la seule volonté du gouvernement de se donner bonne conscience au mépris de l’avenir de nos enfants. Et cela d’autant plus qu’elle a eu lieu dans un contexte marqué par une montée en flèche des cas positifs au nouveau coronavirus. La veille de la rentrée (lundi 1er juin 2020), le Mali a enregistré 50 nouveaux cas pour un total de 1.315 cas confirmés (dont 78 décès et 744 guéris) depuis le 25 mars 2020.

Comme mesures préventives, le ministère de l’Education a annoncé un effectif rotatif de 25 élèves « masqués » par classe dotée de kit de lavage. Cela suffit-il à mieux protéger les élèves et leurs enseignants ? Le doute est permis car nous savons tous ce qu’il en est réellement du respect des mesures préventives. Et rien ne prouve que le gouvernement puisse régulièrement fournir des masques, du savon aux établissements scolaires. Sans compter que l’accès à l’eau est énigmatique à Bamako à plus forte raison dans les autres localités du pays.

Cette répartition pose déjà problème pour qui sait la pléthore à laquelle sont confrontés presque tous les ordres d’enseignement dans notre pays. Sa mise en œuvre nécessite plus de classes et plus d’enseignants si on tient réellement à ce que cela ne soit pas un handicap pédagogique pour les enfants.

Cette reprise se heurte aussi à un autre problème de taille : la grève des enseignants dans les écoles publiques ! Avant la fermeture à cause de la COVID-19, celles-ci étaient presque à trois mois sans cours. Dans une lettre circulaire (N°075) relative au « boycott des activités pédagogiques de la semaine », le Collectif des Syndicats de l’Education signataire du 15 octobre 2016 a demandé à l’ensemble des militants et sympathisants de « boycotter toutes les activités pédagogiques à compter du mardi 2 juin jusqu’ au vendredi 5 juin 2020. Ils se disent « déterminés et résolus pour la cause de l’école malienne… ».  Il en sera ainsi jusqu’à un accord avec le gouvernement car c’est la nouvelle stratégie adoptée par les ces organisations syndicales.

Autant dire que, pour le moment, cette « corona-reprise » ne concerne réellement que les écoles privées. Comme alternative à cette situation, les autorités misent certainement sur les nouvelles recrues dans la Fonction publique des collectivités ainsi que les volontaires engagés. Une option au mépris également de la qualité de l’enseignement dispensé car ces volontaires sont non seulement insuffisants, en nombre pour couvrir le besoin d’enseignants sur tout le territoire malien, mais aussi leur niveau n’a pas été suffisamment testé. Sans compter que, avant la « corona-vacances », la plupart des volontaires avaient été chassés des classes par les élèves.

Malgré toutes ces difficultés, les autorités entendent faire entrer toutes les classes. En effet, selon le Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, M. Kinane Ag Gadega, si la situation épidémiologique s’améliore, les autres classes reprendront à partir du 1er septembre pour deux mois de cours.

La prochaine rentrée scolaire (2020-2021) étant visiblement fixée à décembre. Le gouvernement malien se soucie-t-il réellement de l’éducation de nos enfants, donc de l’avenir du pays ?

Moussa Bolly

Source : LE MATIN

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Mali : Mali / Décryptage : De la confusion des pouvoirs au désordre

Sat, 06/06/2020 - 14:00
Je jure devant Dieu et le Peuple Malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitution et la loi, de remplir mes fonctions dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national. Je m’engage solennellement et sur l’honneur à mettre tout en en œuvre pour la réalisation de l’unité nationale. C’est le serment que prononce le président devant la Cour Suprême avant d’entrer en fonction (Article 37 de la Constitution malienne).

 

 La Constitution est par conséquent notre bien et notre garantie démocratiques qui organise les pouvoirs publics (gouvernement, administration…) et dont l’impartialité et le respect sont garantis par le président de la République. Or, de plus en plus, ce bien et cette garantie démocratiques sont confisqués par un fantôme : la confusion des pouvoirs.  Dans le livre, Le Mali rêvé (Amara : 2015), une de mes analyses portait sur la confusion des pouvoirs politique, religieux, militaire et traditionnel. Il ne s’agit pas de me dresser contre le religieux, le militaire, le politique ou le chef traditionnel, car chacun dans sa sphère est utile pour la cohésion sociale, la stabilité et la transformation d’une nation, s’il respecte sa place et joue son rôle. Mais plutôt de souligner le mélange de registre entre ces différents pouvoirs dont un des effets immédiats est le désordre : liberté d’expression empêchée, rejet de l’État de droit, et servitude du citoyen. Cette confusion des pouvoirs phosphore sur un déficit de démocratie et une recrudescence des conflits dans le Sahel (narcoterrorisme, rébellion…). Elle rappelle aussi le film, Il va pleuvoir sur Conakry, du Guinéen Cheick Fantamady Camara, 2007.

Au lieu de s’acheminer vers une forme républicaine et laïque de l’État acceptée par tous, la Constitution malienne risque de faire place à un marais trouble et sans fond. Sachant que la République, c’est avant tout l’exercice de la souveraineté par des personnes élues par le peuple, mais non pas des héréditaires. Elle tire sa force dans la laïcité, qui est loin d’être la négation du fait religieux, mais plutôt cette neutralité institutionnelle et indépendante vis-à-vis des Eglises, des Mosquées ou des Synagogues. L’histoire récente du Mali montre que l’esprit laïc et républicain de l’Etat a été malmené par les pouvoirs religieux et militaire, obligeant les chefs de l’exécutif à faire machine arrière. En 2009, Amadou Toumani Touré, alias ATT, a reculé devant la pression du Haut Conseil Islamique dans le cadre de la réforme du code de la famille et des personnes. C’était une première saignée démocratique. Les Maliens subissent en effet une forte influence du pouvoir religieux (musulmans et catholiques), qui a même tendance à se substituer au pouvoir traditionnel (chef de village, coutumier, patriarche). En 2018, Ibrahim Boubacar Keita, autrement IBK, a également reculé devant la pression du pouvoir religieux à propos du projet d’éducation à la sexualité. Une deuxième saignée démocratique. En 2012, Amadou Haya Sanogo renverse le président ATT par coup d’État. Ce putsch illustre la concurrence entre les pouvoirs militaires et politiques pour avoir la mainmise sur les richesses du pays. Le pouvoir traditionnel, une sphère d’influence importante, particulièrement en zone rurale, est courtisé et bichonné par les politiques. Ainsi lors des dernières élections législatives, la plupart des candidats aux législatives doivent leur élection au soutien des chefs de village.

Les dinosaures de la politique malienne l’ont compris. A un an du premier tour, certains candidats scellent des accords avec les chefs de village pour s’assurer de leur vote. Malheureusement passent à la trappe des sujets importants comme le vol de bétail, la mainmise sur les ressources locales (terre) ou la criminalité (trafic de drogue, banditisme…) rendant le quotidien des Maliens précaire et incertain. Le pouvoir traditionnel est de plus en plus instrumentalisé.  De façon générale, le pouvoir politique pêche par ses rapports ambigus avec le religieux, le militaire et le traditionnel. Ces ambigüités se nichent dans les soutiens ou les nominations. Par exemple, un ministère des Affaires religieuses et du Culte, en plus du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, n’apporte pas une plus-value, si ce n’est des chevauchements institutionnels, voire de la confusion.

Le pouvoir politique utilise la religion comme levier d’apaisement. Alors qu’il est censé incarner l’esprit démocratique. Un dernier exemple frappant est l’appel au rassemblement ce vendredi, 5 juin 2020 à Bamako, de plusieurs mouvements associatifs et politiques dont le Front de Sauvegarde de la Démocratie (FSD) et le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK) sous la bannière de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS). Dans leur communiqué du 1er juin 2020, un des objectifs de ce rassemblement est de susciter un “sursaut national” : démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, à trois ans de la fin de son deuxième et dernier mandat. Certes, la liberté de manifester est inscrite dans l’article 5 de la Constitution, mais le pouvoir politique continue de fricoter et de maintenir les ambiguïtés avec le pouvoir religieux comme il le fait avec les pouvoirs militaire et traditionnel. C’est le talon d’Achille de notre démocratie. Aux calendes grecques, l’esprit de la Constitution de 1992 !  Or, il faut une volonté politique forte pour résister aux tentatives de récupération religieuse faute de quoi l’État malien continuera à sombrer : absence de développement des services sociaux de base, tentative migratoire de la jeune génération, conflits de valeurs entre le politique, le militaire, le traditionnel et le religieux.  Mais la vraie supercherie, c’est que l’existence même de ces conflits de valeurs est niée par ces pouvoirs, profitant de l’abandon de l’espace démocratique. Au point que la capacité d’influence du religieux est sans équivoque. Entre le FSD, porté par Choguel Kokala Maïga (ancien ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication d’IBK), l’EMK, dirigé par Cheick Oumar Sissoko (cinéaste et ancien ministre de la Culture sous ATT) et la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko (ancien président du Haut Conseil islamique du Mali), il y a bien un glissement. D’autant plus que face à eux, le populisme menace. Les angoisses de la Covid-19 (spectre de la crise économique) et la crise sécuritaire sont un terreau fertile pour un scénario à l’Egyptienne. Il est temps de réfléchir et d’agir sur les risques de désordre pour éviter que de telles confusions deviennent permanentes, car : “On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s’a seoir dessus”, écrit Yuval Noah Harari dans son livre, Sapiens : Une brève histoire de l’humanité.

 

Mohamed Aamara

Sociologue-Essayiste

Source : Mali Tribune

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Mali : Ibrahim Ag Hamadalamine, secrétaire a l’information du syndicat des enseignants : “Pas d’école sans l’application de l’article 39”

Sat, 06/06/2020 - 13:58
Dans l’entretien ci-dessous, le SG à l’information du syndicat des enseignants grévistes, décortique le contour de la crise scolaire, les points des négociations et met en garde, pas d’école sans l’application de l’article 39. Les 20 % sur les indices salariaux des enseignants.

 

Mali Tribune : Pouvez-vous faire un rappel de la raison de toutes les grèves qui occasionnent la crise scolaire au Mali ?

Ibrahim Ag : Le 16 janvier 2018, les enseignants du Mali après un combat ont bénéficié d’un statut propre à eux. Dans ce statut, il y a une disposition, dont l’article 39 qui prévoit que toute majoration de rémunération faite au statut général des fonctionnaires s’applique de plein droit aux enseignants. En 2019, le statut général des fonctionnaires a connu une augmentation de 20 % à compter de janvier 2019. Donc les enseignants revendiquent simplement cette majoration de 20 % qu’a connue le statut général et telle qu’annoncée par l’article 39 du statut des enseignants. Rien d’autres.

Mali Tribune: Où en êtes-vous aujourd’hui avec les négociations ?A. : Pour l’instant, les négociations ont échoué avec le gouvernement depuis le 28 mai 2020. Le gouvernement ne propose que 1150 d’indice plafond à compter de 2020 et 1200 à compter de 2021 ce qui est contraire à l’esprit de l’article 39. L’article veut une majoration de 20 % telle que faite chez les fonctionnaires.

Mali Tribune : Pourquoi avez-vous refusé cette proposition ?

A. : Nous avons refusé cette proposition parce qu’elle n’est pas dans l’esprit de la loi et nous ne voulons pas aider le gouvernement à torpiller une loi de la République. Le fameux article 39 qu’ils essayent d’ignorer.

Mali Tribune : Donc sans l’application de l’article 39, on peut s’attendre à une année blanche ?

A. : La couleur de l’année dépend en grande partie du gouvernement. À notre entendement, après un accord nous pouvons avec tous les autres partenaires de l’école faire l’état des lieux et dégager un diagnostic sans complaisance pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Nous devons sortir du carcan de sauvetage des années scolaires.

Propos recueillis par Koureichy Cissé

Source : Mali Tribune

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Mali : Accident sur le Pont Fadh: Voici le dernier bilan du ministère (Communiqué)

Sat, 07/03/2020 - 16:56

COMMUNIQUE

Le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine informe l’opinion publique nationale que ce samedi 07 mars 2020 aux environs de 08 heures, s’est produit un accident de la circulation routière entre deux véhicules de transports urbains (Sotrama).
Cet accident s’est déroulé à l’entrée du Pont Fahd, sur la rive droite du fleuve Niger. Les deux conducteurs, selon les premières analyses, ont eu recours à un dépassement dangereux, ce qui a donné lieu à une collusion avant de percuter sur leur passage 06 motocyclistes.
Le bilan provisoire fait état de trois (03) morts et sept (07) blessés graves qui ont été transportés à l’hôpital Gabriel Touré.
Les agents de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER) et ceux de la Protection Civile, se sont aussitôt mobilisés pour apporter secours aux blessés et réguler la voie.

Le ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine présente ses condoléances attristées aux familles des disparus, souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Il invite les usagers au respect des dispositions du code de la route.
Enfin le ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine sait pouvoir compter sur la bonne compréhension et le civisme de l’ensemble des usagers de la route.

Source : Cellule Communication du Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine.

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