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Updated: 2 months 1 week ago

Mali: Lettre à grand-père du 01 Septembre

Tue, 01/09/2020 - 16:56

Cher grand-père…

“An ga bla”, partons d’ici. Oui grand-père quittons tout et allons nous en ! Le Mali est devenu la Cité des problèmes et l’auberge des conflits. Le Dieu “Mars” est fâché contre nous. Aucune issue, tout est devenu problème. Problème sur problème ! Oui cher grand-père, après le problème, tout le problème, nous voilà de nouveau face à des problème

Oui ! Cher grand-père, j’ai envie de tout quitter. Surtout de quitter 2020. J’ai hâte de voir 2021 où le Mali un et indivisible, un peuple un but une foi. Je n’ai plus envie de rester à ce 2020 où tous les efforts sont vains. On dirait que tout est ivre de vain, Covid-20, poche vide et esprit vide. Crise sur crise !

Cher grand-père, cette 65ème lettre est un grand questionnement qui n’aura jamais de réponse. Depuis quelques jours, je me pose cette question. Est-ce que notre Démocratie a un Père ? Oui grand-père, une belle jeune dame à l’avenir radieux que l’on ne cesse de violer et d’abuser depuis 1992 jusqu’à nos jours. Que de viol et de violence ! Sous le silence coupable de tous ses pères. Oui les acteurs de la démocratie. Ceux-là même qui ont crié la belle dame-Démocratie pour que Moussa parte. Pourquoi, viole-t-on la démocratie devant eux alors qu’ils vivent. Que vaut leur vie ? Si la Chose que tu as obtenue au prix du sang et de vie est piétinée devant toi sans mot. Ou que toi-même tu la piétines. Ne dit-on pas que qui ne dit mot, consent ? Consentent-ils à ces viols interminables de notre démocratie ? Notre Constitution !

Oui cher grand-père, cette constitution écrite avec le sang de nos martyrs de 1991. Pourquoi les Pères de la démocratie acceptent que l’on la viole de leur vivant devant eux ? De quoi vivent-ils pour que cela puisse être possible ? Que vaut une vie sans idéal ? Celui qui n’a aucune cause pour laquelle il acceptera de mourir, est déjà mort.  Quoi de plus beau que de mourir pour que vivent tes fils et filles dignes et libres ! Quoi ? Quoi de plus beau que de mourir pour les égalités et les droits de tes enfants, de tous tes enfants ?

J’ai envie de demander une chose aux démocrates maliens. Vous vivez encore ? Au moment où, simple un simple “Acte” est mis au dessus de votre Constitution. Cette même Constitution pour laquelle une partie du cimetière de Niaréla est pleine. Vous y avez conduit des jeunes et des femmes. Pour la démocratie ! Aviez-vous dit !

Ou bien grand-père, dis-moi, c’était un mensonge tout ça ? Réellement on n’était pas prêt. On voulait juste que le sang coule et que Moussa parte. Venir au pouvoir, remplir les formalités, donner des formes et de continuer à voler, violer, trahir, détruire et assassiner notre Mali et son avenir. Dis-moi grand-père, donc tout ça était faux ? Les martyrs étaient des innocents, des prête-noms pour juste avoir le pouvoir afin d’assouvir des instincts humains ?

La démocratie a 30 ans mais rien. Elle n’a guère connu les libertés et droits, la séparation des pouvoirs, les grandes institutions et les bonnes élections. Depuis 30 ans, elle ne subit que des viols et des violences (coups d’Etat et des injustices). Jamais et pour personne la Constitution n’a été un garde-fou ou la ligne rouge. Chacun vient et passe comme bon lui semble. Pourrons nous, nous en sortir en continuant de remplacer la volonté des martyrs sans égard par celle des avides de gain et de pouvoir ? Non grand-père. Ce serait toujours, un retour à la case de départ… A mardi prochain ! Inch’Allah !

Lettre de Koureichy

Mali Tribune

s. Alors c’est qui le problème ? Ou c’est quoi le problème ? Tout compte fait, le problème n’est plus le problème.

Categories: Afrique

Mali : Sans Tabou: transition, la commedia dell’arte

Tue, 01/09/2020 - 16:48
© AFP/Annie Risemberg Une délégation du M5-RFP au siège du CNSP sur la base militaire de Kati, au Mali, le 26 août 2020. (Photo d’illustration) Deux semaines après le coup d’État contre le président Ibrahim Boubacar Keita, le Mali se cherche toujours un chemin. Si le Comité militaire pour le salut du peuple (CNSP) a entamé des concertations avec les acteurs politiques comme ceux de la société civile, rien de concret ne se dégage pour le moment : pas de gouvernement, pas de président de la transition, même si chacun des acteurs qu’il soit de la classe politique, de la société civile ou même du CNSP semble avoir son idée. Le plus difficile reste à concilier ces intérêts divergents, pardon ces idées avec les intérêts d’une patrie malade et même menacée dans existence.

Alors que la Conférence des chefs d’État de la CEDEAO, dont le Mali est membre, a fixé ses lignes rouges, la semaine dernière, en accord avec plusieurs partenaires techniques et financiers (une transition dirigée par un civil, dont la durée ne peut excéder un an), les responsables de la junte militaire de Kati multiplient les rencontres avec les acteurs maliens, la classe politique et la société civile autour du contour de la transition de l’après IBK. Si la page de l’ex-président est tournée avec la dernière rencontre vendredi dernier des chefs d’État de la CEDEAO, l’avenir de notre pays reste toujours sombre. Et pour cause, la démission d’un président en cours de mandat a aiguisé des appétits de plusieurs acteurs : les militaires qui ont parachevé l’œuvre des opposants du président IBK, d’un côté, les contestataires regroupés au sein du M5-RFP et de l’autre côté, les désormais ex-collaborateur du régime tombé. C’est en tout cas, un conflit entre l’ensemble des intérêts de ces acteurs qui est à la base du flottement persistant après le putsch du 18 août 2020.
Si pour le M5-RFP et les militaires, la démission de l’ancien président, qui a aussi prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale et celle du gouvernement entraine l’avènement d’un nouveau régime avec des acteurs nouveaux, il n’en est pas ainsi pour des ex-dignitaires. En tout cas, si le Mali opte pour une transition «l’Assemblée doit demeurer pendant la transition », confie Brahima Dianessy, député du Mouvement pour le Mali (MPM), à nos confrères de RFI, qui souhaite une transition d’un an à dix-huit mois.
Aux yeux des responsables du M5-RFP, tous ceux qui ont accompagné l’ex-président jusqu’à sa chute doivent être mis dans la poubelle, à défaut de les mettre à l’écart. Mais ces derniers et même la plupart des acteurs politiques ayant participé à la contestation contre IBK pensent que le pouvoir revient toujours aux partis politiques et non à une organisation hétéroclite. C’est un débat très houleux qui se mène depuis quelques jours. Ce qui a semblé guider le CNSP à convoquer unilatéralement une concertation nationale sur la transition qui sera d’ailleurs annulée, sous la pression du M5-RFP qui l’avait boudé.
Pour le moment, la machine de la transition est grippée, même si le CNSP arrive à se satisfaire de quelques succès précaires sur le front social, notamment la levée du mot d’ordre de grève des administrateurs civils et les rencontres qui se mènent depuis hier avec différents acteurs. En effet, c’est seulement hier lundi que les responsables du CNSP ont organisé des rencontres avec une partie des forces vives de la nation en vue de la préparation prochaine des assises qui vont déterminer le format de la transition. Les urgences du moment, notamment la situation sécuritaire du pays nécessite que chaque acteur fasse violence sur lui afin de sortir le pays la crise qui la ronge, depuis des années.
Par Sidi DAO

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : Transition: le CNSP revient enfin à l’inclusivité

Tue, 01/09/2020 - 16:45
En vue de la tenue prochaine des assises devant déterminer le format de la transition, comme promis par le putschiste, différentes rencontres ont été tenues hier lundi au ministère de la Défense et à Kati entre les forces vives de la nation et les responsables du CNSP.

 

Les rencontres ont débuté dans la matinée d’hier, à 10 heures, au ministère de la Défense et des anciens combattants, par le groupe des partis politiques et les groupements de partis politiques (EPM, FSD, ADP-MALIBA, YELEMA et MIRIA) qui ont échangé avec le 1er vice-président du CNSP, le Colonel Diaw et le colonel Bagayoko. Au même moment, le colonel Soumaré et deux officiers d’état-major rencontraient, au QG du CNSP, les centrales syndicales et syndicats autonomes (l’UNTM, les Magistrats et les enseignants). Toujours, à 10 heures, au QG du CNSP, mais dans la salle d’en haut, se tenait la rencontre avec les représentants des faitières de la diaspora malienne à savoir HCME et CSDM.
Pour le casting de l’après-midi, entre 14 heures et 16 heures, trois autres rencontres étaient au programme. Au QG du CNSP, à Kati, la rencontre du patronat sous la houlette du colonel Soumaré et celle des présidents de chambres consulaires et des ordres avec le colonel Alou et deux autres officiers. Enfin de15 heures à 16heures, à l’École d’Application, se tenaient les échanges avec les organisations représentatives des cultes musulmans et chrétiens : Haut conseil islamique, les Églises protestante et catholique.
Ces différentes rencontres avec les forces vives de la nation entrent dans le cadre de préparatoire de la Concertation nationale inclusive que se propose de tenir le CNSP sur l’organisation et la durée de Transition. Rappelons que ce week-end la junte avait rencontré les groupes signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Entre autres sujet évoqués avec les délégués des forces vives rencontrés séparément :
-le projet de Charte de la transition ;
-le projet de Feuille de route de la transition ;
-le projet d’architecture institutionnelle de la transition et
-la durée de la transition.
La délégation du CNSP a informé les participants à la rencontre qu’il sera soumis, dans les plus brefs délais, aux forces vives du pays les documents des avant-projets ainsi que les Termes de références (TDR) de la concertation nationale inclusive sur la transition.
Chaque délégation s’est engagée, à mettre à la disposition du CNSP, ses propositions écrites sur les différents avant-projets qui les seront soumis en vue de la tenue de la rencontre.

SIDI DAO

Source : INFO-MATIN

Categories: Afrique

Mali : MOUSSE M’BAYE, COMMISSAIRE ADJOINT DU 17E ARRONDISSEMENT : « Nous avons mis hors d’état de nuire beaucoup de voleurs »

Tue, 01/09/2020 - 16:44
Le quartier Hippodrome II est libéré des malfrats après l’ouverture du commissariat du 17e arrondissement. Moussé M’baye, commissaire adjoint du 17e du commissariat, explique comment ils sont arrivés en si peu de temps à endiguer le mal.

 

Mali Tribune : Quelle est la situation sécuritaire dans les secteurs que couvre votre commissariat depuis son ouverture ?

Moussé M’baye : Le commissariat qui couvrait la zone Hippodrome II était celui du 3e arrondissement avant l’ouverture du 17e. Vu la distance qui séparait la zone du commissariat, chargé de sa sécurité, les vols et les pillages à mains armées étaient inévitables parce que l’accès à la zone était très difficile. Cela a poussé les hautes autorités à songer à ouvrir un commissariat proprement dit au nom du quartier, qui désormais serait chargé de faire des patrouilles dans les trois quartiers : Hippodrome I et II et une grande partie de Sikoroni qui ne relève pas obligatoirement de leur zone de couverture.

Mali Tribune : Comment êtes-vous parvenus à déloger les nids des grands bandits qui opéraient habituellement dans la zone dès votre arrivée à l’Hippodrome II ?

M. M’B. : Dès l’ouverture du commissariat, nous avons commencé à cibler les refuges des délinquants. Cela nous a permis de traquer et déloger beaucoup de grands bandits. Cette opération a été un nettoyage total pour les quartiers de l’Hippodrome I, II et de Sikoroni.

Après une longue opération et de poursuites sans cesse, les bandits non retrouvés se sont dissimulés parmi les autres habitants desdits quartiers. Vu que l’entente était prônée entre les habitants fatigués de braquages et d’attaques, nous, policiers du commissariat du 17e arrondissement, sommes parvenus à identifier ces bandits mêlés aux habitants sensibilisés.

La tâche était au début très difficile, mais après tant de sensibilisations auprès des populations, nous avons mis hors d’état de nuire beaucoup de voleurs qui vivaient dans ces zones.

Mali Tribune Avez-vous de nos jours des dossiers concernant des cas de crimes dans le secteur ?

M.M’B. : Entre autres, nous avons un dossier d’assassinat concernant un certain S. Niaré qui aurait été assassiné par un de ses amis pour 2000 F CFA. Nous avons été sollicités par la population de Sikoroni afin de l’aider à faire la lumière sur ce crime odieux. Il y a eu aussi un cas de braquage.

Mali Tribune Quel est votre mode opératoire pour traquer les personnes suspectées dans ces zones ?

M.M’B. : Le commissariat dispose d’un système de recherche qui nous permet de détruire les clans des bandits dans le district de Bamako et environs : l’attaque de l’agence BSIC à Faladié, l’assassinat du Dr. Kodio qui a eu lieu tout récemment.

Les malfrats de ces deux forfaitures ont été recherchés et mis à la disposition de la justice grâce au courage et à la compétence de la brigade de recherche qui est sur pied jour et nuit inlassablement à la recherche des personnes mal intentionnées.

Indépendamment de ces enquêtes, il est difficile pour notre brigade de recherche de faire une semaine sans intervenir dans les quartiers des zones qui relèvent de notre secteur de sécurisation soit, pour exercer une mission de la police administrative à travers des sensibilisations, des échanges et des conseils ou des missions de la police judicaire.

Mali Tribune : Espérez-vous pouvoir empêcher les braques à mains armées et toutes formes de violences dans votre secteur de sécurisation ?

M.M’B. : Il ne peut y avoir de sécurité absolue malgré que nous nous mettions à l’œuvre quotidienne la mission qui nous a été confiée, celle de sécuriser les populations et leurs biens, mais nous continuons à recevoir jour et nuit des plaintes ordinaires dont nous prenons compte. Il faut aussi comprendre qu’après une longue opération dans la zone et le ratissage que nos éléments de recherche ont menés, il y a aujourd’hui moins de plaintes concernant des cas d’attaques et de braquages à domicile qu’avant l’implantation de notre commissariat.

Les suspects que nous envoyons dans les institutions judiciaires reviennent de la prison après avoir purgé leur peine et ces bagnards libérés ne tardent pas à commencer à commettre davantage de vols et de braquages car ils sont habitués à l’emprisonnement et aux crimes qui ne leur font plus peur. Parmi ces bandits, les 80 % que nous mettons à la disposition de la justice se retrouvent en état de liberté provisoire après quelques mois ou années d’emprisonnement. Ce qui nous rend le travail très difficile encore.

Propos recueillis par

Sita Sidibé

(stagiaire)

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali : Ça se passe au grin : L’exil inexpliqué de Karim Kéita

Tue, 01/09/2020 - 16:43
Dans le grin, ils sont tous unanimes que s’il y a quelqu’un qui est à la base de l’effondrement du président IBK, c’est bien son fils Karim Kéita, cité dans plusieurs dossiers, notamment les nominations, recrutements, les marchés, entre autres. Il avait la main mise sur tout.

 

Dans la foulée de la mutinerie du 18 août dernier, Karim Keita, à en croire certaines sources, s’est dans un premier temps refugié dans une ambassade à Bamako, puis sorti discrètement pour traverser la frontière ivoirienne. Il a ainsi pris la tangente en laissant son père derrière lui aux mains des mutins.

Cette fuite de Katio, fait des tollés dans le grin. Certains n’arrivent pas à comprendre comment il a pu s’échapper à l’insu des militaires. D’autres penchent pour une accointance avec certains militaires qui l’auraient aidé à s’échapper.

Contrairement à son père, Katio n’a pas d’ami dans le grin. Tous les membres sans exception ont une opinion négative sur lui et lui imputent la chute de son père. “Pendant que le pays s’enfonçait dans une crise sécuritaire et économique sans précédent, ce Monsieur fait la belle vie avec des filles de l’autre côté et distribuait des billets comme bon lui semblait”, a déploré un membre du grin.

Un autre membre du grin a révélé le cas de Birama Touré, le journaliste disparu depuis des années, dans lequel le nom de Katio est cité. Les membres du grin expriment le souhait de voir comparaitre le fils du président devant un juge.

Ibrahima Ndiaye

Source : Mali Tribune

Categories: Afrique

Mali: Après avoir passé 5 ans en prison : le guérisseur Oumar Koné recouvre la liberté

Tue, 01/09/2020 - 16:37
Après avoir effectué 5 ans de prison pour  » meurtre et détention d’arme à feu illégale », le guérisseur,  du nom d’Oumar Koné, a été reconnu non coupable des faits de meurtre sur un certain Chiaka Traoré, courant 2015, à Samé, en Commune III du district de Bamako.

Selon l’arrêt de renvoi de la Cour sur l’affaire, dans la nuit du 5 décembre 2015, un motocycliste du nom de Chiaka Traoré a été retrouvé mort sur la voie principale, à Samé, avec un sac de charbon attaché dernier sa moto. Dans un premier temps, les personnes qui ont vu le corps, avaient cru que cet incident était dû à un accident de circulation. Mais, lorsque le corps de la victime est arrivé à la morgue, les choses se sont révélées autrement.

De fait, les agents de la santé ont réalisé que la victime avait reçu une balle dans le dos. Après une enquête de la police, Oumar Koné qui, le soir de l’acte, est venu réveiller son voisin en pleine nuit pour l’amener sur le lieu du crime, avant d’affirmer à ce dernier qu’il vient de neutraliser son voleur, fut interpellé le 21 décembre 2015, à la suite d’une enquête rondement menée, qui a suivi la fouille de son domicile, et a permis aux policiers de retrouver un fusil de chasse et des cartouches.

Ce qui a amené les enquêteurs à soupçonner le guérisseur Oumar Koné, qui aurait peut-être donné la mort à la victime Chaka.

Devant la cour, l’accusé a nié les faits de « meurtre » qui lui étaient reprochés. Il dira « je n’ai jamais tué personne. C’est vrai que j’ai un fusil de chasse, mais il ne fonctionne pas, depuis y a 7 ans. Ce  fusil est un héritage  de mon défunt père?, a-t-il soutenu devant la Cour.

Pour le Procureur, l’accusé doit être condamné conformément à la loi et que la Cour ne devrait pas lui accorder une clémence. En arguant que toute personne normale qui donne la mort à quelqu’un doit éprouver des remords. L’accusé ayant commis son crime, c’est par remords ou même par peur qu’il est allé réveiller ses voisins (témoins).

La défense dira :  » personne n’a entendu le coup de feu dans les parages. Sur quelle base est fondée votre pensée Mr le procureur ? La vie est sacrée, il n’a jamais dit à quelqu’un qu’il va punir le voleur du charbon de sa femme. Dans cette affaire il y a eu mort d’homme, mais qui en est l’auteur ? Les témoignages sont contradictoires « . a laissé entendre Me Mah Mamadou Koné.

Et son confrère, Me Tiéssolo Konaré, a indiqué  » Vous menez une mission divine, Mr le président, mieux vaut relâcher mille coupables que de condamner un innocent. Votre mission est de prouver la vérité, c’est ça et exactement ça votre devoir principal, quand j’entends Mr le procureur, qui ne cesse de répéter à chaque fois « je pense » alors, j’aimerais lui dire que « moi, je ne pense pas » mais je dis tout simplement les fais tels qu’ils se sont déroulés, vous et moi, toute la salle a entendu les propos contradictoires des témoins « , a-t-il plaidé. Et de demander la clémence de la Cour afin de libérer l’accusé, qui a passé 5 ans en prison pour une affaire « complètement floue « .

La Cour n’a pas reconnu le guérisseur Oumar Koné coupable des faits de  » meurtre « , mais  l’a condamné à payer 50.000 FCFA pour « détention illégale d’arme à feu ».

Hamadoun dit Baba Sanogo, stagiaire

Source: l’Indépendant

 

Categories: Afrique

Mali: CAISSE MALIENNE DE SÉCURITÉ SOCIALE (CMSS) : HUIT CONSEILLERS DOTÉS D’UNE NOUVELLE RESPONSABILITÉ

Tue, 01/09/2020 - 16:32

La Caisse Malienne de la Sécurité Sociale (CMSS), sous la houlette de Mme Dicko Diéminatou Sangaré, est désormais engagée dans une nouvelle dynamique. Sous cette emprise, elle vient de responsabiliser huit cadres conseillers en vue de mener à bien les missions qui lui sont assignées. La Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) est un Etablissement à caractère administratif, doté de la personnalité juridique et jouissant d’une autonomie financière. Elle est placée sous la tutelle du ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Âgées.

Avec pour mission, la gestion des régimes de pensions des fonctionnaires, des militaires, des députés et de tout autre régime ou branche que l’État lui confie. C’est dans cette dynamique d’innovation que la Directrice Générale, Mme Diéminatou Sangaré, entend

« concevoir un modèle bien défini des nouvelles tâches à ses conseillers à travers les différentes régions administratives du pays, afin de mener à bien les missions de la CMSS ».

L’objectif recherché pour la dotation d’une nouvelle responsabilité à ces huit (08) conseillers techniques, à savoir : Mamadou Yilwa Kaya, Abdoulaye SYLLA, Mady Famory KAMISSOKO, Mme Samoura Fatoumata Sinko COULIBALY, Ténéman SAMAKÉ, Abdoul Karim BERTHÉ, Moussa THIENTAO et Abdoulaye Atoi DOLO, est de leur permettre de superviser les activités des Directions régionales de la CMSS, dans le but de rendre compte des difficultés dans l’accomplissement de leurs missions. Lesdites (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU LUNDI 01 SEPTEMBRE 2020

Aïcha CISSÉ

NOUVEL HORIZON

Categories: Afrique

Mali: AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE DES PERSONNES DÉMUNIES : L’INTERNATIONAL BASKETTEUR MALIEN CHEICK DIALLO VEUT APPORTER SA TOUCHE

Tue, 01/09/2020 - 16:20

L’international malien en basket, M. Cheick Diallo a décidé de créer la Fondation CD 13 destinée à l’amélioration des conditions de vie des personnes démunies tout en contribuant au développement du Mali à travers divers domaines. Si cette initiative dédiée à l’humanitaire et au développement sera officiellement lancée demain mercredi 02 Septembre 2020 au Palais des Sports de Bamako, elle était au centre d’une Conférence de Presse le dimanche 30 Août 2020 à l’ex Sheraton.

Si M. Diallo est natif de Kayes, déjà 117 orphelins et 32 familles de militaires tombés au front ont été recensés dans cette région. Ceux-ci bénéficieront du soutien de cette organisation. Faut-il le rappeler, la Fondation CD 13 de l’international basketteur malien Cheick Diallo évoluant à la ligue américaine NBA a été créée le 20 Juillet 2020 en Arizona (USA). Pour cette organisation, il s’agit de : promouvoir les valeurs de cohésion sociale et d’entraide ; apporter de l’aide aux couches vulnérables ; construire des forages, des fosses septiques, des toilettes ; construire des écoles et des centres de formation ; réinsérer des enfants de la rue ; autonomiser des femmes rurales ; promouvoir l’artisanat malien ; rehausser le basket malien ; valoriser la natation malienne ; promouvoir le genre et la citoyenneté ; contribuer à la lutte contre l’immigration clandestine ; promouvoir le made in Mali ; contribuer à la promotion de la sécurité et de la stabilité tout en prônant la paix au Mali et à travers le monde.

L’international basketteur malien Cheick Diallo entend apporter sa pierre à l’édifice du développement et d’entraide de chaque fils et fille du Mali afin que les citoyens puissent avoir le droit de rêver et de concrétiser leur rêve. Selon le conseiller sportif, M. Tidiane Dramé, le projet de Fondation leur tenait à cœur depuis longtemps. Pour lui,

« il s’agit de mettre le talent de l’international malien Cheick Diallo au service de son pays ».

A ses dires, il apportera sa part de contribution au développement du basket et de l’éducation. M. Dramé a rassuré que cette Fondation aidera des hôpitaux, des écoles et des enfants démunis. Selon lui, cette organisation sera représentée partout au Mali. L’international malien, M. Cheick Diallo a remercié tous ceux qui l’ont aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Il estime que toute personne suit son destin, sinon il y a des jeunes plus talentueux que lui au Mali.  Selon lui,

« cette Fondation fera de son mieux pour le développement du Mali. Il ressort des explications de Moussa Sidibé qu’ils sont là pour concrétiser les objectifs de la Fondation ».

Pour lui, cette fondation est la bienvenue, car les besoins sont énormes. Cette occasion a été opportune pour lui de demander l’accompagnement des autorités afin d’atteindre l’objectif visé. M. Seydou Sissoko a mentionné qu’ils ont besoin du soutien de tous les Maliens.

Tougouna A. TRAORE

NOUVEL HORIZON

 

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Mali: CIRCULATION SUR LA VOIE PUBLIQUE DANS LA CAPITALE MALIENNE LES ANIMAUX DOMESTIQUES PROVOQUENT DES ACCIDENTS ROUTIERS

Tue, 01/09/2020 - 16:16

Au Mali, l’élevage est l’une des activités principales, menée normalement dans les campagnes. Faire l’élevage à Bamako est une chose difficile car cette activité menée dans la capitale nécessite beaucoup de moyens pour qu’elle ne devienne pas dangereuse pour les bamakois, notamment, sur les voies publiques. Dans la capitale malienne, les éleveurs deviennent de plus en plus nombreux, entrainant non seulement une divagation des animaux à travers la ville, principalement sur les voies publiques mais surtout, provoquant d’éventuels accidents routiers.

À Bamako, c’est très difficile de franchir une route sans croiser des ânes, des moutons, des bœufs et chèvres. Or, il faut signaler que les espaces de Bamako sont insuffisants pour les êtres humains à plus forte raison les animaux domestiques. Toutes les conditions d’élevage des animaux ne sont pas réunies dans la capitale malienne. Pour faire de l’élevage, il faut un espace large. Cependant, les exigences de l’urbanisation laissant peu de place à une telle pratique compromettent évidemment la cohabitation entre « humains et animaux ».

En plus d’un manque d’espace vert pour faire paître les animaux, la plupart des propriétaires d’animaux n’ont pas assez de fonds pour se procurer des aliments bétails. Dans de telles conditions, les bergers se voient obligés de se déplacer avec leurs animaux à la recherche de quelques espaces verts pour brouter de l’herbe. Aussi, partout, dans les rues de Bamako, sur les grands boulevards, les animaux déambulent   se promenant çà et là sans berger. Autant d’illustrations du phénomène de la divagation des animaux à Bamako. Pire, la divagation des animaux dans la capitale malienne n’est pas sans conséquence sur la vie des citoyens avec son corollaire d’embouteillage, d’accidents de la circulation, un danger encore plus grand pour les enfants.

Pour faire face à cette situation désastreuse, il est urgent que nos autorités réagissent contre cette pratique à Bamako, en prenant des sanctions rigoureuses pour les pratiquants afin non seulement, de minimiser des pertes d’animaux mais aussi, éviter des accidents routiers à cause des animaux. Nous invitons les Maliens, surtout les propriétaires d’animaux à un changement de comportement. Seul un changement dans nos habitudes mettra fin à de telles pratiques.

Abdoul Karim SANOGO

NOUVEL HORIZON

 

Categories: Afrique

Mali : Tuerie des manifestants à Badalabougou : Boubou Cissé lâché par son conseiller spécial Mamadou Bamou Touré

Mon, 10/08/2020 - 15:37
À la suite de manifestations du 10 juillet ayant conduit à la mort de plusieurs manifestants après usage des balles réelles par l’armée, le conseiller spécial de Boubou Cissé a dû remettre sa démission en toute responsabilité.
Selon le conseiller spécial de Boubou Cissé, Mamadou Bamou Touré, il est inconcevable d’utiliser des balles réelles avec des forces inadaptées pour le maintien de l’ordre.

En toute responsabilité, le 17 juillet dernier, et après la tuerie de manifestants par les balles des soldats maliens, Mamadou Bamou Touré, Conseiller Spécial du Premier ministre Boubou Cissé a rendu sa démission. La lettre de démission ouvre une autre page sur le Premier ministre Boubou Cissé qui a essayé de faire croire à l’opinion qu’il n’en était rien en demandant les explications par une note au secrétaire du ministère de la Défense.
« À l’évidence, le sang a coulé : 23 morts et plus de 150 blessés, jusque dans la Mosquée. En la matière, l’Histoire retient que le Président Modibo KEITA, Père Fondateur du Mali moderne, a légué à la postérité la page la plus sublime de son Testament Politique : « Qu’on désarme ma garde et qu’aucun camp ne riposte. Il ne faut pas qu’une seule goutte de sang malien soit versée pour que je reste au pouvoir… Je suis fier de me réclamer de son école, de la cohorte de ses disciples. À ce titre, je suis au regret de vous présenter ma démission par solidarité avec les victimes de la répression sanglante de juillet 2020 et au-delà, par fidélité à l’enseignement de mon Père Spirituel » a écrit Mamadou Bamou TOURE, Conseiller Spécial du Premier ministre Boubou Cissé en adressant sa démission à Boubou Cissé.
Dans une tentative de récupération, un décret d’abrogation partielle a été pris par le Premier ministre pour la nomination au cabinet. Selon ce décret, la nomination de Mamadou Bamou Toure a été abrogée.
En tout cas, il est clair que le Premier ministre est de plus en plus esseulé par son entourage. Et selon des indiscrétions après le conseiller spécial, Mamadou Bamou Touré, il est fort probable que d’autres cadres du cabinet de Boubou Cissé suivent l’exemple. Au-delà, la démission en elle est porteuse d’information sur les vrais commanditaires.
Bourama Kéïta

Source : Le Combat

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Mali : manifestations du M5-RFP, le Ministre Boubacar Alpha BAH recommande de dispositifs de sécurité adaptés à la situation

Mon, 10/08/2020 - 15:35
Face à la nouvelle stratégie adoptée par le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) dans sa campagne de désobéissance civile enclenchée depuis le 10 juillet dernier ; nouvelle stratégie qui consiste à occuper les services publics et à empêcher les agents de travailler, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation n’entend pas resté bras croisés.

Boubacar Alpha BAH, puisque c’est de lui qu’il s’agit, reconduit à ce poste dans le mini gouvernement constitué le 27 juillet dernier suite aux directives des Chefs d’Etats de la CEDEAO, tient au fonctionnement régulier des services publics. Et il l’a signifié à qui de droit.

En effet, dans une lettre griffée du sceau ‘’Confidentiel’’ adressée le 7 août 2020 aux gouverneurs de régions et du district de Bamako, aux préfets et sous-préfets et aux maires de tout le pays, le ministre a demandé de prendre toutes les dispositions, conformément aux lois et règlements en vigueur, pour assurer la continuité des services publics relevant de leurs ressorts respectifs.
Objet : fonctionnement régulier des services publics.    Comme vous le savez, depuis le 19 juin 2020, le MS RFP a décidé de passer à une autre phase de sa manifestation contre les institutions de la République à travers une campagne de désobéissance civile. Si dans un premier temps, les acteurs du mouvement ont opté pour des opérations sur les voies publiques, depuis la fin de la trêve qu’ils observaient à l’occasion de la fête de l’Aid el Kébir, la stratégie développée consiste à occuper les services publics et à empêcher les agents de travailler.

Protégé par ta Constitution et la loi, le droit de manifester est une forme particulière de la liberté d’expression des idées et des opinions. Il doit cependant être concilié avec d’autres libertés essentielles, telle que la liberté de circulation, de travailler et avec le respect de l’ordre public.

Face à cette situation Je vous demande de prendre toutes tes dispositions, conformément aux lois et règlements en vigueur, pour assurer la continuité des services publics relevant de vos ressorts respectifs.

L ‘Etal doit continuer à assurer le fonctionnement régulier des services publics et à rendre aux citoyens les prestations qu’ils sont en droit d’attendre de lui.
Des dispositifs de sécurité adaptés â la situation doivent être mis en place de concert avec les forces de sécurité.

Les chefs des services assurent la continuité du service public. En cas de présence massive des manifestants, toute confrontation doit être évitée par la fermeture des bureaux pour protéger les biens de l’Etat.

Aussi, les risques d’affrontements entre les agents et les manifestants doivent impérativement être évités. Devant la persistance des manifestants, les agents se retirent momentanément et reprennent service après leur départ.

A cet effet, les services s’organisent pour tenir les agents informés de la présence des manifestants. Il faut, enfin, rappeler que les personnes qui ne s’abstiennent pas de porter atteinte au bien public ou à l’intégrité physique des agents publics engageant par ailleurs leur responsabilité pénale et civile au regard des incidents et accidents qui surviendraient au cours des manifestations. Des dispositions doivent immédiatement être prises pour qu’elles répondent de ces actes.

J’attache du prix à l’exécution correcte de la présente instruction.

Le Ministre Boubacar Alpha BAH
Officier de l’Ordre National

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Mali : CHAMPIONNAT NATIONAL : LA POMME DE DISCORDE

Mon, 10/08/2020 - 15:29
La Fédération malienne de football souhaite reprendre les compétitions nationales, interrompues le 17 mars dernier pour cause de la pandémie de Covid-19. Mais l’instance dirigeante du football malien vient d’annoncer la reprise du championnat national avec la programmation de la 22è journée, prévue pour les 20, 21, 22 août prochains. «Jouer cette 22è journée nous permettra de clôturer la phase de poule et de connaître le nom de 15 des 17 clubs qui joueront en première division la saison prochaine. Après la 22è journée, on programmera le reste du championnat», explique le président de la Femafoot, Mamoutou Touré « Bavieux ». Mais certains clubs, notamment le COB, le Djoliba, l’ASB et le CSD, ne souhaitent pas prendre part à cette reprise.

Composant le Collectif des ligues et clubs majoritaires de la Femafoot, ils ont organisé une conférence de presse pour donner les raisons de leur refus de participer à la suite du championnat national. «Les mesures sanitaires ne se résument pas au lavage des mains au savon, au port du masque, au gel hydroalcoolique. Nous pensons objectivement, que la Femafoot n’a pas les moyens pour faire respecter les mesures sanitaires édictées par le Comité scientifique», a expliqué le président du COB, Moussa Konaté. «Si nous poursuivons cette saison, nous ne finirons pas à temps pour communiquer les noms de nos représentants en compétitions africaines des clubs. Je pense que la Femafoot doit clore cette saison en l’état et commencer à préparer la saison 2020-2021. «D’ailleurs ce championnat est entaché l’irrégularités par manque des commissions indépendantes. Jouer le championnat sans ces commissions, c’est comme disputer un match sans l’arbitre», insiste le Moussa Konaté.

Une chose est sûr, le football malien, divisé entre deux camps depuis 2015, est toujours dans la crise. Et elle semble entretenue par les mêmes qui continuent de sentir l’amère arrière-goût du dernier dénouement.

Comité national olympique et sportif : Habib Sissoko rempile

L’Assemblée générale quadriennale du Comité national olympique et sportif (CNOS) s’est déroulée samedi 8 août, à l’hôtel de l’Amitié dans un climat de paix et de tranquillité. Seul candidat à la présidence de l’instance, Habib Sissoko rempile pour un nouveau mandat de quatre ans. Il est sans surprise été réélu pour son 6è mandat. Après son élection le président du CNOSM, Habib Sissoko, a remercié les délégués pour avoir placer leur confiance en sa modeste personne. Il dit placer son nouveau mandat sous le signe du partage des idées. Selon lui, il s’agit de travailler pour mettre ensemble les idées afin d’assurer le développement de l’activité sportive. « Au plan global nous le ferons en restant constamment dans l’action pour  renforcer la gouvernance globale en abordant avec conviction les grandes questions du sport et de l’olympisme », a-t-il indiqué.

Depuis 2000, Habib Sissoko dirige le CNOS et fait l’unanimité à chaque élection et certains estiment que le CNOS est devenu son patrimoine privé.

Ousmane CAMARA

 

Source: Le Témoin

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Mali : Imam Mahmoud DICKO “Nous voulons que la manifestation du mardi 11 août 2020 soit inscrite dans l’histoire du Mali’’

Mon, 10/08/2020 - 15:18
Il était bien présent pour passer le message. Il s’agit bien de l’imam Mahmoud Dicko, l’autorité morale et patron de la CMAS. Il a tenu, hier dimanche 9 août, au siège de la CMAS un point de presse au cours duquel il a appelé les Maliens à sortir massivement le mardi 11 août prochain pour réclamer la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.

La démission revient sur la table cette fois-ci plus insistante que jamais. Il prend de cours tous ceux qui pensaient que la rupture entre l’Imam et le M5-RFP est consommée.
« J’ai décidé d’être là pour appuyer la conférence de la semaine passée. C’est pour dire que la décision prise pour la sortie du mardi prochain est une décision collégiale. Nous voulons que la manifestation du mardi prochain soit inscrite dans l’histoire du Mali». C’est en ces termes que l’Imam Mahmoud Dicko, autorité morale du Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a entamé sa conférence.
Dicko vient de mettre un terme aux spéculations sur sa relation et sa vision avec le M5-RFP dont il est un acteur de premier plan. À travers ce point de presse, l’ancien président du Haut Conseil Islamique veut inciter les Maliens à sortir massivement le mardi 11 août pour réclamer la démission du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et celle de son régime. La sortie de l’Imam Dicko sonne comme une réponse à ceux qui affirmaient qu’il avait pris ses distances avec le M5-RFP. Ceux-ci doivent revoir leur copie.
L’imam Mahmoud Dicko a été on ne peut plus clair et dur envers IBK et son régime. Il a une fois encore critiqué la gouvernance du Mali par le régime actuel. « Ce pays est tellement mal gouverné que nous ne devons et ne pouvons plus nous taire », a-t-il martelé. Il n’a pas non plus manqué la France à l’occasion de sa sortie. Il a envoyé des flèches bien aiguisées à l’ancienne puissance colonisatrice. Il accuse Paris d’ingérence dans les affaires intérieur du pays en soutenant le maintien au pouvoir de l’actuel, Premier ministre, Dr Boubou Cissé.

« Le sort du Mali ne peut pas se décider dans les ambassades et les chancelleries, ce n’est pas à la France de nommer un Premier ministre malien » fustige l’Imam ajoutant même que « certains ministres ont demandé son avis avant de rentrer dans l’ancien gouvernement de Boubou ». Et de conclure que cette fois, ils sont rentrés sans en parler. « Mais, récemment, ils ont plongé dans le gouvernement restreint sans mon avis. »
« Désormais, je vais commencer à parler nommément », a-t-il prévenu

 

Pour terminer, l’Imam Mahmoud Dicko a demandé aux jeunes du M5-RFP d’éviter tout dérapage le jour de la manifestation.
Mais bien avant, Mme Sow Kadiatou Sy avait averti elle aussi en ces termes : « tout membre du M5-RFP qui acceptera de rejoindre le gouvernement d’IBK aura trahi le Mali »
Bourama Kéïta

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Mali : Entretien avec le commandant de la brigade territoriale de Massigui, major Yacouba Doumbia: « C’est la première attaque terroriste contre Massigui. Nous renforçons nos dispositifs pour qu’un tel scénario ne se reproduise plus «

Mon, 10/08/2020 - 15:14
Natif de Massigui, le commandant de la brigade territoriale de la ville, le Major Yacouba Doumbia nous a accordé un entretien exclusif dans lequel il revient sur la dernière attaque qui a visé sa localité, le samedi 25 juillet dernier. Qualifiant cette attaque de «terroriste», il a indiqué que tout est en train d’être mis en œuvre pour «renforcer les effectifs afin que de tels événements ne surviennent plus dans cette ville».

L’indépendant Comment s’est déroulé l’attaque contre la brigade territoriale de Massigui dans la nuit du samedi 25 juillet dernier?

Le Commandant de Brigade :

C’est la toute première fois que la brigade de la gendarmerie territoriale de Massigui a été la cible d’attaque de la part d’individus armés. L’action s’est déroulée le samedi 25 juillet, aux environs de 21h, pendant que j’étais avec mes éléments dans la cour de la brigade. Les assaillants, au nombre d’une dizaine d’éléments, armés jusqu’aux dents, étaient sur six motos. Aussitôt arrivés à quelques mètres de la brigade, ils ont commencé à ouvrir le feu. D’après les coups que j’ai entendus, il s’agissait d’armes lourdes. Et quand les assaillants ont su que j’avais des éléments en patrouille cette nuit-là, ils n’ont pas eu le temps de piller et ont pris la poudre d’escampette pour disparaitre dans la brousse de Massigui.

L’Indép : Quelles sont les pertes à déplorer ?

C.B : Malheureusement, j’ai perdu un élément permanent, en l’occurrence l’adjudant Simoté Doumbia, qui était en permanence de garde cette nuit-là. Il est tombé l’arme à la main. Il s’est sacrifié au nom de toute la brigade, est un martyr et une fierté. La seconde victime est un bénévole civil de la brigade, du nom de Chaka Togola, également gardien d’un lycée de la place et natif du quartier Dialla de Massigui. Il a été touché par balle en tentant de trouver refuge à l’intérieur de la brigade. Grièvement blessé, il a été évacué à l’Hôpital du Mali à Bamako par des personnes ressources de la ville de Massigui.

S’agissant des dégâts matériels, je déplore la destruction du matériel informatique et bureautique destiné à faire la transmission des données ainsi que nos appareils électriques. Il y a aussi des impacts de balles sur les murs des locaux de la brigade territoriale.

L’Indép : Est-ce une attaque djihadiste ou un règlement de comptes ?

C.B: je ne dirai pas que c’est un règlement de comptes. Cela sous-entend que quelque chose s’est passée entre la gendarmerie et un tiers. En tant que commandant de brigade, je qualifie ce drame d’attaque terroriste. Ces gens, lâches et barbares, ont simplement voulu semer la terreur et, c’est connu, cela est l’objectif des terroristes.

L’Indép : Quelle a été la réaction des autorités coutumières et religieuses après cette attaque ?

CB: Je remercie la cheffe rie de Massigui et les personnes de bonne volonté qui ont eu à nous témoigner un soutien moral ou matériel à la suite de cette attaque. Je salue aussi la participation active de la population qui a collaboré en nous donnant des renseignements pour éviter que le bilan ne soit plus élevé.

L’Indép : Quelles sont les mesures prises pour renforcer la sécurité autour de la ville ?

Actuellement, nous procédons au renforcement de nos capacités surtout en matière d’effectif. Nous essayons aussi d’améliorer les tactiques d’intervention et d’anticipation. Dans les jours à venir, nous ferons le nécessaire pour réhabiliter les locaux de la brigade territoriale, pour faire disparaitre les impacts de balles sur les murs du bureau. Nous envisageons aussi d’améliorer le système informatique et les installations électriques.

Massiré Diop et Hari Moussa MAIGA (stagiaire)

Source: l’Indépendant

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Mali : MOBILISATION DU M5RFP, ACTE II : IBK et son régime frémissent à nouveau

Mon, 10/08/2020 - 14:37
En conférence de presse le vendredi 7 Aout, le M5RFP a encore sonné la mobilisation pour demain mardi 11 aout à Bamako, dans les capitales régionales et au sein de la diaspora. Cette énième mobilisation est la première après la trêve observée par le Mouvement pour la fête de l’Aid al Adha, mais aussi celle après la tentative infructueuse d’aller à la désobéissance. Les leaders du M5 RFP en rangs serrés et dissipant tous les malentendus semblent être déterminés à aller au bout de leur objectif à savoir la démission du Président de la République. Pourront-ils rééditer les exploits des 5, 19 juin et du 10 juillet 2020 ? Les militants et sympathisants du M5 RFP courent-ils le risque être gagnés par la lassitude surtout après l’arrestation de certains jeunes ?

Tous les regards seront tournés vers le boulevard de l’indépendance demain mardi 11 août pour savoir si le M5 RFP va encore mobiliser du monde pour exiger la démission du Président de la République et de tout son régime. C’est en tout cas en substance ce que le Mouvement du 5 juin Rassemblement des Forces Patriotiques a décidé lors de sa conférence de presse tenu le 7 aout 2020 au siège de la CMAS en présence de tous les responsables du mouvement.
Pour rappel, cet appel à la mobilisation du M5 RFP est le quatrième du genre en l’espace de deux mois. Les trois premiers ont été un franc succès Et en termes de résultats, le bilan n’est pas si mal car le M5 a demandé et obtenu le départ de la Cour Constitutionnelle. Les deux revendications majeures restent la dissolution de l’Assemblée nationale et le départ du Premier ministre.

En effet, si les leaders du M5 RFP sont divisés sur la question du départ du Président de la République, l’unanimité est faite autour des deux autres revendications, à savoir la dissolution de l’Assemblée nationale et le départ du Pm. IBK a-t-il fini par accepter les deux revendications du M5 RFP? Il n’aura jamais la paix et la quiétude s’il ne satisfait pas les revendications légitimes du peuple.

En d’autres termes, le Mouvement du 5 juin peut bien revendiquer la représentativité du peuple par la quantité des manifestants qu’il mobilise et cela sur toute l’étendue du territoire et au sein de la diaspora. Donc, faire fi des revendications du M5 RFP, c’est faire preuve d’autisme et de cécité politique car les revendications du M5 RFP sont celles d’une frange importante du peuple malien.

En définitive, le président de la République est interpellé, lui qui est le garant de l’unité et de la cohésion sociale pour qu’il sorte de la tergiversation du tâtonnement pour donner une suite favorable aux revendications du M5 RFP.
Youssouf Sissoko

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Mali : CRISE SOCIO-POLITIQUE : LE RPM OU LE NAUFRAGÉ QUI FAIT LE LARRON

Mon, 10/08/2020 - 14:31
Longtemps réduit au silence par l’indifférence de son fondateur, le président de la République, le parti majoritaire tente de sortir le bec de l’eau en donnant signe d’existence par les déclarations plus prétentieuses que consistantes. Et qui traduisent non plus ni moins sa crainte d’une noyade dans la mare des schémas aux conséquences imprévisibles dans la recherche de solution à la crise socio-politique Faute de pouvoir s’imposer comme maillon indispensable dans la gestion de la crise socio-politique, le RPM arrive quand même à s’illustrer par un impressionnant instinct de combativité que la situation lui inspire. Le parti de Bocari Tréta a en effet étonné plus d’un observateur par une surprenante déclaration aux allures qui recèle ses approches et attentes en rapport avec la confusion ambiante. Ainsi, à défaut de réussir à alléger la tâche au chef de l’Etat en faisant démissionner les parlementaires de son obédience, la famille politique d’IBK se résigne à tirer son marron du feu par des exigences ayant peu de choses à envier au mémorandum des Forces Patriotiques. Certes le RPM ne pousse pas le bouchon au point de réclamer la démission de son mentor, mais c’est tout comme puisque la démarche du parti présidentiel s’apparente à une rébellion sur fond de protestation contre des couleuvres qu’il a longtemps avalées dans brocher. IBK affaibli par les assauts du M5, finies la résignation et les postures de godillot. Et le Rassemblement Pour le Mali peut désormais se montrer assez audacieux pour nuancer le pouvoir du chef de l’Etat de nommer un Premier ministre en dehors des rangs de sa formation.

C’est du moins cet esprit qui apparaît dans la déclaration où le RPM se prévaut de son statut de parti majoritaire et d’une suprématie représentative confirmée par un capital parlementaire de 51 députés, à l’issue des dernières législatives. Le parti présidentiel ne prend guère soin, ce faisant, de soustraire de ce nombre sa dizaine de sièges contestés, quoiqu’il se dise par la même occasion favorable à l’organisation d’élections partielles pour remettre en jeu la totalité des 30 sièges concernés par les recommandations de la Cedeao y afférentes. Quoi qu’il en soit, les interrogations et supputations vont bon train dans la classe politique au sujet d’une démarche que d’aucuns attribuent à une manœuvre de larron pour déjouer toute tentation d’attribuer le poste de chef de gouvernement aux contestataires de rue, au détriment notamment d’une majorité acquise par les urnes. Il va sans dire que à formation majoritaire «s’oppose» à toute idée de dissolution de l’Assemblée nationale comme éventuelle alternative à la démission volontaire des députés contestés et à l’activation des pouvoirs exceptionnels du président de la République.

Visiblement motivée par la perte plausible de sa majorité parlementaire menacée en cas de nouvelles élections, cette revendication du RPM est exprimée sous forme de mise en garde et feint d’ignorer royalement que la dissolution de l’Assemblée nationale fait partie des prérogatives inaliénables du président de la République. En tout état de cause, la démarche du parti présidentiel, comme on le voit, est à mettre au compte d’un opportunisme de larron et d’un combat de survivance pour une formation majoritaire totalement déconnectée des rouages de l’Etat et surplombée par des mécanismes informels dans les décisions et stratégies pour ce faire. Sauf que la crainte du naufrage semble inévitable, et pour cause. Même si la majorité parlementaire est sauvée, le parti majoritaire sortira difficilement indemne des soubresauts et désidératas inhérents à une démarche qui ne compte pas que des adeptes en son sein. Car, afficher son adhésion pour les recommandations de la Cedeao revient à sacrifier sans ménagement l’actuel président de l’Assemblée nationale dont le siège est concerné par les mesures communautaires.

A KÉÏTA

Source: Le Témoin
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Mali : DÉSOBÉISSANCE CIVILE: CHEICK MOFFA HAIDARA ACCABLE LE M5-RFP

Mon, 10/08/2020 - 13:34
« La Problématique de la désobéissance civile comme moyen de refondation de la République » était ce samedi 8 août 2020, le thème d’une conférence débat organisée par la « Plateforme des mouvements citoyens pour la défense des valeurs religieuses, sociétales, et la république » au mémorial Modibo KEÏTA. Des débats du jour, il ressort que la désobéissance civile telle que pratiquée par les militants du M5-RFP est anti-constitutionnelle. De même, elle viole les principes de l’islam qui interdit aux fidèles de porter préjudice à leurs prochains.

 

Cette conférence débat animée par le président de la Plateforme, Mohamed Moffa HAIDARA ; en présence de plusieurs députés du nord, dont l’honorable Bajan Ag HAMATOUN, débuté de Ménaka ; de l’honorable Mohamed Ould MATALY, député de Bourem.
On y notait également la présence de Mme Dembéle Oulématou SOW, représentante de la CAFO ; le Dr Mamadi SISSOKO, spécialiste en droit, etc.
Dans son exposé liminaire, le conférencier, le Dr Mamady SISSOKO, spécialiste en droit constitutionnel, a axé son intervention sur la désobéissance civile, ces conditions et ses champs d’application.
Selon le conférencier, la désobéissance est prévue dans l’article 21 de la Constitution du Mali.
Il a rappelé que le terme fut créé par l’américain Henry David Thoreau dans son essai ‘’Désobéissance civile’’, publié en 1849, à la suite de son refus de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique.
Par la suite, en 1906, Mohandas Gandhi développa l’idée de désobéissance civile, à travers le concept de Satyagraha (littéralement la voie de la vérité), qui lui a permis de mener sa lutte non violente contre l’apartheid en Afrique du Sud et de s’opposer à la politique coloniale du Royaume-Uni en Inde, puis pour l’indépendance de l’Inde.
Si en France, elle peut être exercée par le peuple ou une partie du peuple, au Mali, ce droit n’est réservé qu’au peuple dans son ensemble.
Si la désobéissance civile est une forme de révolte ou de résistance, elle se distingue pourtant de la révolte au sens classique. Car elle est essentiellement non violente.
C’est pourquoi le Dr Mamady SISSOKO estime que c’est paradoxal de voir que dans le cadre de l’exercice de ce droit constitutionnel, des manifestants s’adonnent à la violence au Mali. Pour lui, la démission est un acte volontaire. Mais, dès qu’on force la personne, dit-il, ça devient un coup d’État.
Toute personne qui veut profiter de la désobéissance civile enfreint à la loi.
Aussi, l’Assemblée peut faire partir le président par un vote au 2/3 de ses membres et ce PV est transmis à la Haut Cour de justice.
Pour une sortie de crise et l’apaisement du climat sociopolitique, il a invité l’opposition a laissé le président terminer son mandat.

À la suite du Dr SISSOKO, la vision de l’islam sur la désobéissance civile a été exposée par l’imam Hamed DIAKITE. De son intervention, il ressort qu’au point de vue de l’islam, nul n’a le droit d’exiger le départ d’un président à qui le Tout Puissant a donné la chance de présider les destinées. Et cela, au risque de porter préjudice à son prochain ou à soi-même. Pour lui, en cas de mauvais dirigeant, le peuple doit se patienter pour attendre la fin du mandat.
« On est contre la désobéissance civile qui ne respecte pas la loi. Un mot d’ordre qui empêche les populations de vaquer à leurs activités. », s’est-il insurgé.
Selon l’imam Seydou KANTE, IBK a beaucoup fait pour l’islam. Il a chômé des dates importantes dans le calendrier musulman en République du Mali. Il a aussi salué sa décision de laisser les mosquées ouvertes pendant la pandémie du COVID-19.

Le président de la Plateforme, Mohamed Moffa HAÏDARA, a remercié toutes les personnalités qui ont fait le déplacement. De son avis, les actions de la plateforme ont permis aux citoyens d’être mieux édifiés. Pour lui, aucune mobilisation ne peut mettre fin à un régime sans la volonté de Dieu. D’ailleurs, a-t-il fait constater, le contexte de notre pays, caractérisé par l’insécurité au nord et au centre doit interpeler chaque Malien. Il a accusé le M5-RFP de préparer un coup d’État.
Pour une sortie crise, il a invité les responsables du M5-RFP a adhéré l’idée d’un gouvernement d’union nationale.
« Il est temps que le président écoute la majorité silence du peuple », a-t-il dit. Avant d’inviter IBK à mettre rapidement en place le Gouvernement avec ou sans le M5-RFP.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source: info-matin

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Mali : DÉMISSION D’IBK: LA PLATEFORME DEVOIR DE GÉNÉRATION S’OPPOSE

Mon, 10/08/2020 - 13:27
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta lors du sommet du G5 Sahel à Nouakchott, en Mauritanie, le 30 juin 2020. POOL New / REUTERS La Maison des jeunes a abrité, le samedi 8 août, la cérémonie de signature du protocole de création d’une plateforme dénommée Devoir de génération. C’était en présence du coordinateur Djiguiba SANOGO ; du porte-parole Mahamane Ibrahim TOURE, et plusieurs leaders d’associations. Cette plateforme s’oppose catégoriquement à la démission du Président IBK réclamée par le M5-RFP.

La Plateforme devoir de génération regroupe plusieurs organisations, mouvements, associations et fédérations des jeunes. Elle a pour objectif la transformation du potentiel de crise en dynamisme réel de développement.
Le coordinateur de la Plateforme devoir de génération, Djiguiba SANOGO, a expliqué que face à la crise que traverse notre pays, des jeunes ont décidé de se donner la main pour relever le défi. Il a déploré que les jeunes soient exploités de toute part et font les frais de la crise.
« Nous avons mené la réflexion sur ce dont la jeunesse a besoin et ce qu’elle doit faire pour ne pas être instrumentalisée. Il est temps que les jeunes prennent conscience et prennent leur destin en main », a expliqué M. SANOGO.
Le porte-parole, Mahamane Ibrahim TOURE, a affirmé que leur plateforme s’oppose à la démission du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA réclamée par le M5-RFP. Selon lui, la Plateforme se réfère à la Constitution qui dit que l’on ne peut pas exiger une démission forcée au Président de la République. Selon l’analyse des responsables de la Plateforme, le climat qui prévaut actuellement prouve qu’il n’y aura pas de consensus politique entre les acteurs en cas de démission du Président de la République. Après le mandat du Président IBK, les jeunes de la plateforme devoir de génération se disent prêts à assurer la relève et à faire la rupture avec les acteurs du mouvement démocratique.

Le porte-parole Mahamane Ibrahim TOURE a déclaré que si IBK démissionnait dans cette situation d’incertitude, leur plateforme portera plainte contre lui pour haute trahison. Ce, d’autant plus que sa démission entrainerait le Mali dans une guerre civile.
« Nous sommes des leaders éclairés et nous anticipons sur les risques que court notre pays si le Président IBK démissionnait », a affirmé Mahamane Ibrahim TOURE.

oncernant la situation des députés dits ‘’mal élus’’, la Plateforme devoir de génération a appelé à la démission des 31 députés concernés et l’organisation des élections partielles. Au cas où ces députés refuseraient de démissionner, la Plateforme demande au Président de la République d’user de son pouvoir constitutionnel pour dissoudre l’Assemblée nationale. Avant d’arriver à cette solution extrême, la Plateforme a invité le chef de l’Etat à trouver une solution politique avec les députés concernés.
Sur le remembrement de la Cour constitutionnelle, la plateforme Devoir de génération a félicité les acteurs pour la solution trouvée. Aussi, exprime-t-elle son soutien à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale dans lequel toutes les composantes de la Nation pourraient se reconnaitre. Pour un gouvernement d’union nationale efficace, la Plateforme demande l’élaboration d’une feuille de route et un comité de suivi composé de toutes les parties prenantes.
Pour atteindre ses objectifs, le mouvement devoir de génération est dans la logique de dégager très prochainement sa stratégie basée sur des actions concrètes.
Les jeunes ont saisi l’occasion pour demander la libération immédiate du chef de file de l’Opposition, l’honorable Soumaila CISSE.

PAR MODIBO KONE

Source: info-matin

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Mali : Gouvernement d’union nationale: Boubou contesté au sein de la Majorité

Mon, 10/08/2020 - 13:21
Un accord politique est en gestation pour tourner la page de la crise politique. Sa signature attendue dans les jours à venir risque encore d’être prolongée avec les contestations au sein de la Majorité et ses alliés sur le choix du Premier ministre. Si le RPM et la CODEM ont affiché clairement leur position contre Boubou CISSE, le Parena, en revanche, ne voit pas d’inconvénient pour son maintien.

Le document d’un Projet d’Accord politique de Rassemblement national (APRN), pour résoudre la crise politique, est soumis à l’appréciation des partis politiques. L’objectif de cet accord, s’il est validé par la classe politique, doit permettre de créer les conditions d’une sortie définitive de la crise politique qui secoue le pays, depuis quelques années, exacerbée avec les revendications du Mouvement du 5 juin Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP).
Plus d’une dizaine de pages, le projet d’accord politique est réparti en 6 chapitres. Ils traitement notamment la gestion des contestations liées au 2e tour des législatives, l’apaisement du climat social, le respect des principes démocratiques et républicains, la formation du Gouvernement d’union nationale. Seul, le chapitre concernant le choix du Premier ministre fait l’objet de divergence. En effet, les partis de la Majorité présidentielle, le RPM et de ses alliés, sont partagés sur le choix de Boubou CISSE pour conduire ledit gouvernement.
Le parti présidentiel RPM, à l’image de la CODEM, ne souhaite pas le maintien de l’actuel Premier ministre.
« Depuis toujours, nous réclamons la Primature en tant parti présidentiel et 1ere force politique du pays. Cela ne date pas de Boubou CISSE. Cette fois-ci, nous avons clairement donné notre position dans un mémorandum », nous a indiqué un responsable du Rassemblement pour le Mali (RPM). Et dans ce mémorandum dont nous avons copie, le RPM revendique sans équivoque le poste de Boubou CISSE.

Le RPM « réclame son statut de parti majoritaire et revendique le poste du Premier ministre pour la formation du futur gouvernement d’union nationale en considération des recommandations et résolutions du DNI », peut-on lire dans le mémorandum signé le 25 juillet par le président Bokary TRETA.
De même, le parti CODEM rejette le choix de Boubou CISSE en avançant son incapacité à maintenir la bonne gouvernance au sommet de l’État. « La crise que nous connaissons est une crise de gouvernance. Toutes les revendications du M5 et autres sont liées à la mauvaise gouvernance contre laquelle Boubou CISSE n’a pu rien faire. Pour ce motif, nous estimons qu’il ne mérite pas de conduire le gouvernement d’union nationale », commente un responsable du parti de la Quenouille.
Deuxième motif de rejet, notre interlocuteur soutient que le choix du Premier ministre pour le GUN doit faire le consensus au sein de la société civile et de la classe politique (Opposition et Majorité). Or, Boubou est contesté de tous les côtés.

« Même au sein de la Majorité présidentielle, il est décrié par plusieurs partis politiques à plus forte raison qu’au M5 », a-t-il soutenu.
Enfin, pour le responsable politique de la CODEM pour des enquêtes indépendantes et sérieuses sur les événements des 10, 11 et 12 juillet ayant occasionné des morts par des balles réelles, le Premier ministre doit être écarté de la gestion du pouvoir.
« À l’époque des faits, il était le seul membre du gouvernement. C’est lui qui était aux commandes. En ce moment, nous estimons qu’il ne peut plus diriger ce gouvernement qui a déjà ouvert une enquête », a-t-il ajouté.
En revanche, pour le Parena, le document est un bon projet d’accord politique et affirme n’avoir pas de problème avec Boubou CISSE.

Par Sikou BAH

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Mali : DIRECTION CENTRALE DU SERVICE DE SANTÉ DES ARMÉES (CSSA): DE NOUVEAUX SOUS-OFFICIERS INFIRMIERS SERVIRONS BIENTÔT DANS LES OPERATIONS

Mon, 10/08/2020 - 12:32
La Direction Centrale du Service de Santé des Armées a abrité la cérémonie de remise des Certificats d’Aptitude Technique N°2 (CAT2)  des sous-officiers spécialistes à la disposition des théâtres d’opération. 

Cette cérémonie de fin de formation spéciale  était pour le jeudi 6 août 2020. Environ une centaine d’élèves Sous-Officiers infirmiers du 1er cycle issus du recrutement 2019 composent ce contingent. Ladite cérémonie a été coprésidée par le Directeur de la DCSSA, le Général de Brigade Boubacar Dembélé et le Directeur de la DMHTA, le Général de brigade Moustapha Drabo. Ils étaient assistés par le Commandant de la 3ème région militaire, le colonel Moussa Soumaré et par  plusieurs autres responsables militaires.

Les formations, il faut le signaler , se sont déroulées en trois phases successives : la Formation Commune de Base (FCB), celle  des Certificats d’Aptitude Technique N°1 et 2, le tout en un cycle normal d’enseignement de sous-officiers à la norme de toutes les armées.  Le major de la promotion est l’élève sergent Makouba Gaston Diarra.

Selon le (…)

Gaoussou TANGARA avec forces armées maliennes – NOUVEL HORIZON

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