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La liste noire « Syrie » prolongée d’un an. Trois ministres de Bachar al-Assad supplémentaires visés par l’UE

Bruxelles2 Blog - Mon, 29/05/2017 - 14:00
(B2) Le Conseil de l'Union européenne a décidé, lundi 29 mai, de prolonger d'un an de toutes les sanctions (économiques et personnelles) prononcées contre le régime syrien (jusqu'au 1er juin 2018). Les Européens ont également ajouté trois noms à leur liste noire, trois ministres du gouvernement de Bachar al-Assad. Les deux décisions entreront en vigueur le […]

Les pirates ont capturé deux bateaux de pêche : pas sûr !

Bruxelles2 Blog - Sat, 27/05/2017 - 15:06

(B2) La nouvelle qu’un navire de pêche sud coréen, battant pavillon de la Mongolie, a été capturé par les pirates somaliens, ce samedi (27 mai), n’est pas exacte, a confirmé à B2 une source militaire européenne. « Ce navire est sain et sauf. Nous avons reçu confirmation que les nouvelles relatant le piratage d’un bateau de pêche sud coréenne est fausse ».

Fausse alerte

La Corée du Sud avait sonné l’alerte samedi après avoir perdu le contact avec ce gros navire, de 234 tonnes, alors que celui-ci se disait poursuivi par un bateau suspect, près des côtes somaliennes. Elle a ordonné à son navire Cheonghae de faire route vers la zone suspecte. Et trois avions (un P3 Orion allemand, japonais et indien) ont été mis en alerte. Ce dispositif a permis assez rapidement de rétablir le contact avec le capitaine sud coréen. L’équipage comportait 3 Sud Coréens et 18 Indonésiens.

Sans nouvelles d’un navire iranien

Quant au bateau de pêche iranien, capturé par les pirates, la situation est moins évidente. Ce navire, qui a à son bord 20 membres d’équipage, aurait été saisi par les pirates somaliens au large de Qandala mardi dernier (23 mai), puis emmené vers ce port du Puntland (la région autonome du nord de la Somalie, selon John Steed, responsable de l’Afrique de l’Est pour Oceans Behond Piracy (OBP), ainsi que le relatent l’AFP et Reuters. Or, jusqu’à présent cette capture n’a pas été confirmée par l’opération EUNAVFOR Atalanta. « Nous sommes en train de travailler avec les autorités somaliennes et nos partenaires de la lutte anti-piraterie pour obtenir le maximum d’informations concernant ce ‘possible’ incident. Aussi longtemps que ce n’est pas confirmé, cet incident n’est pas classé en acte de piraterie. »

La question délicate des navires iraniens …

Commentaire : les autorités européennes anti-piraterie ont toujours pris avec précaution les annonces de captures de navires de pêche iraniens. D’une part, l’Iran est le seul pays à ne pas faire partie de la coordination internationale anti-piraterie (qui rassemble aussi bien les Européens et Américains, les Russes et les Chinois ou les Coréens). Ce qui ne facilite pas les relations. D’autre part, les navires iraniens ont continué à faire la navette avec la Somalie, même dans les moments les sensibles de la piraterie. Enfin, chacun s’est interrogé sur certaines « captures » plus que douteuses. Certains navires (yémenites notamment mais aussi iraniens) ont ainsi été soupçonnés non pas d’avoir été otages des pirates mais consentants et affrétés par eux pour servir de bateaux-mères (et intéressés même aux captures).

et de la pêche en eaux somaliennes

Ces incidents, mettant en cause de gros navires de pêche étrangers, sont aussi à mettre en relation avec la protection de la zone de pêche somalienne. Les eaux somaliennes semblent très prisées des navires de pêche de tout horizon, qui ne se privent pas d’aller dans ces zones très poissonneuses (1), sans vraiment s’inquiéter des droits à verser à la Somalie (2) ni du sort des populations locales qui voient ainsi avec crainte ces navires « piller » ce qu’ils considèrent comme leurs ressources.

Une piraterie assez artisanale

Quoi qu’il en soit, on assiste à une légère recrudescence actuellement des actes de piraterie au large de la Somalie. « C’est sans commune mesure avec ce que nous observions dans les années 2010. Nous sommes davantage face à un phénomène artisanal, d’opportunisme d’action » a indiqué à B2 un haut gradé européen. « Mais nous devons rester vigilants face à ces mouvements. La piraterie somalienne n’est pas totalement éradiquée. La reprise d’actions à l’échelle industrielle, menée par des réseaux criminels, très bien organisés, reste toujours possible. »

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Des eaux naturellement riches en faune de toute sorte et, encore plus, après des années de « jachère » dues à la piraterie.

(2) La Zone économique exclusive somalienne prête encore à discussion

Blueprint Subsea Announces its Oculus M1200d and M370s Multibeam Imaging Sonars

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 17:41
Blueprint Subsea has announced its Oculus M series of multibeam sonar units, which are a new generation of versatile imaging sonar solutions developed for use in a versatile range of underwater applications.

Export, défense, Europe, PESC, radicalisation, immigration… le détail des portefeuilles ministériels

Bruxelles2 Blog - Fri, 26/05/2017 - 17:00
(B2) La répartition des compétences des nouveaux responsables français a été fixée dans plusieurs décrets parus au JO. Détails pour les trois ministères régaliens. Un ministre des Affaires étrangères ministre aux exportations « Outre ses attributions en matière d’affaires européennes et d’affaires étrangères », Jean-Yves Le Drian, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères, […]

3W-180 SRE Hybrid Wankel Presented at XPONENTIAL Trade Fair

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 15:36
3W-International will present the 3W-180 SRE Hybrid Wankel for the first time at this year's XPONENTIAL Trade Fair in May to increase the company's range of drive products for unmanned aerial vehicles (UAVs).

Carnet (26.05.2017). MPCC (suite et pas fin). EUCAP Sahel niger (recrutement). Agenda (COPS). Sanctions Russie-Ukraine, Crimée-Sébastopol (prolongation) – Centrafrique (ajout). Fonds de défense (date). Balkans (sommet informel). Libye (Quartet)....

Bruxelles2 Blog - Fri, 26/05/2017 - 15:30
(B2) Parus récemment : Réunion spéciale de l’OTAN (25 mai 2017) : surtout un face à face UE-Etats-Unis Quand Macron snobe Donald Trump et réjouit Angela Merkel (blog) La coopération entre l’UE et l’OTAN (fiche Quezako) L’OTAN rejoint la coalition contre Daesh La coopération UE-OTAN : un vrai cheming gum ! (blog) La coopération OTAN-UE, une […]

Réunion spéciale de l’OTAN (25 mai 2017) : surtout un face à face UE-Etats-Unis

Bruxelles2 Blog - Fri, 26/05/2017 - 14:10
(B2) La "réunion spéciale" de l'OTAN, ce 25 mai 2017, était un moment assez particulier. Ce n'était pas vraiment un sommet, la partie conclusive de l'Alliance étant somme toute limitée. Et l'essentiel s'est déroulé hors des murs de l'OTAN : entre les premiers pas internationaux et européens du président français Emmanuel Macron, la première rencontre […]

New Customer Services Provided by 3W-International

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 13:38
3W-International's new customer services for new and existing customers is known as 3W Engineering Services.

Europe de la défense : une priorité de la Commission

Bruxelles2 Blog - Fri, 26/05/2017 - 10:50
(B2) « Une Europe plus forte sur les questions de sécurité et de défense », c'est la « priorité » affirmée par la Commission européenne à l'issue d'un débat d'orientation sur l'avenir de la défense européenne organisé en son sein, mercredi (24 mai). « L'Europe ne peut plus se permettre de dépendre de la puissance […]

Quand Macron snobe Donald Trump et réjouit Angela Merkel

Bruxelles2 Blog - Fri, 26/05/2017 - 08:10

Quand Macron et Merkel jouent un bon tour à Trump qui en reste baba (Images : OTAN / séquençage B2)

(B2) La vidéo de l’arrivée d’Emmanuel Macron au siège de l’Alliance atlantique est formidable en termes de symbolique politique. Le président français ne marche pas avec les autres, il va à la rencontre des autres, comme s’il était l’hôte de la réunion. Arrivée en retard sur les autres (pour cause de rendez-vous à la Commission européenne (lire : Réunion spéciale de l’OTAN (25 mai 2017) : surtout un face à face UE-Etats-Unis), guidé par un des responsables de la communication de l’OTAN, il semble filer pour aller saluer Donald Trump qui l’attend… (on entend même une petite marseillaise chantée a capella).

Un message subliminal au président américain : Europe first !

Mais, au dernier moment, dans un mouvement qui ne semble pas totalement improvisé, il bifurque vers Angela Merkel. Ce qui laisse baba, béat, et un rien blême, le milliardaire américain, qui s’attendait à le coincer avec sa légendaire poignée de main (lire : Poignée de main : défi relevé pour Macron). Un peu comme on peut le faire avec un invité à une fête qui se comporte mal, Emmanuel Macron l’ignore. Il vient donner ostensiblement l’accolade à Angela Merkel, tout sourires, dans un clin d’œil assez irrévérencieux et complice des deux dirigeants. Le message du couple franco-allemand au président américain parait clair : l’Amérique n’est pas seule au monde, les Européens sont là, leur Union est importante et ne doit pas être méprisée.

 

Un nouveau bras de fer avec le président

Le président français aurait dû normalement rejoindre le cortège – sans barguigner. Ce détour agace un autre responsable du protocole qui cherche à ramener le Français dans le rang (1). Mais celui-ci s’attarde encore quelque peu, dans les avants postes. Il salue le secrétaire général de l’OTAN puis le Premier ministre belge Charles Michel, tournant alors ostensiblement le dos au président américain et retardant ainsi le moment de le saluer. Et ce n’est qu’ensuite (en 4e position donc) qu’il va jouer la poignée de main, type bras de fer, avec le président américain. Celui-ci fidèle à sa tradition tente de le tirer à lui. Mais le « french guy » résiste, lui met même la main sur le bras (du style « lâche moi la grappe »). Il rentre ensuite dans le rang des chefs d’État, accompagné d’une petite frappe sur l’épaule du chef d’État américain comme pour dire : « bien joué gamin ».

À Bruxelles, unis avec nos alliés de @NATO. pic.twitter.com/7nyaoI8hki

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 mai 2017

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Emmanuel Macron aurait normalement dû se ranger discrètement derrière les autres dirigeants et non pas faire un face à face singulier.

BMT to provide consultancy support for Norway's submarine acquisition programme

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 01:00
BMT Defence Services (BMT) has secured a new deal to deliver consultancy support for Norway's new submarine acquisition programme.

NSAG to supply IPMS system for Australian Navy's AOR vessels

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 01:00
Joint venture (JV) company Navantia SAGE Automation Group (NSAG) has secured a new contract to deliver integrated platform management systems (IPMS) for the Royal Australian Navy's (RAN) auxiliary oiler replenishment (AOR) ships.

Future aircraft carrier USS Gerald R. Ford undergoes sea acceptance trials

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 01:00
The US Navy's USS Gerald R. Ford (CVN 78) Ford-class aircraft carrier has departed Naval Station Norfolk, Virginia, in order to undergo its second set of sea trials.

Deals this week: Booz Allen Hamilton, Northrop Grumman, Israel Aerospace Industries

Naval Technology - Fri, 26/05/2017 - 01:00
The US Navy awarded a $96.1m contract to Booz Allen Hamilton Inc to provide secure communication systems required for the upgrade of its tactical communication networks.

Poignée de main : défi relevé pour Macron

Bruxelles2 Blog - Thu, 25/05/2017 - 23:56

(Crédit : Elysée)

(B2) Pour Emmanuel Macron ce jeudi a été un moment important. Avec sa première participation à une réunion de l’OTAN – qu’il s’est entêté à qualifier de « mini-sommet » – il est entré dans le club des dirigeants mondiaux. Il a réussi là où, même Angela Merkel a été mise en difficulté : survivre dignement à la poignée de main avec Donald Trump lors de la traditionnelle photo assis dans des fauteuils, face à la presse.

Pas de main broyée pour Macron… 

On se rappelle tous de la réaction du Japonais Shinzo Abe, après les 19 secondes de sa vigoureuse rencontre avec Donald Trump. Depuis, Donald Trump a la réputation de « broyer des mains »… Le président américain aurait-il trouvé un adversaire pour le battre à son propre jeu ?

Enthousiasme des journalistes américains

Le journaliste du très sérieux The Guardian chargé a décrit la confrontation en détail : « Ils se sont serré la main pendant un long moment. Chaque président s’est agrippé à la main de l’autre avec une intensité considérable, leurs phalanges sont devenues blanches, leurs mâchoires se sont serrées et leurs visages se sont crispés ».

 

 

 

(Leonor Hubaut)

La coopération entre l’UE et l’OTAN (fiche)

Bruxelles2 Blog - Thu, 25/05/2017 - 15:00
(B2) Les relations OTAN-UE pourraient remplir des bibliothèques entières. Elles impliquent un jeu particulièrement complexe entre le désir d’autonomie et le besoin d’assurance des Européens, les mêmes pays tenant, parfois, des discours ambivalents, différents, dans les organisations, tandis que la vision américaine de l’Europe oscille entre lecture critique ou méconnaissance partielle de la culture continentale. L’OTAN, […]

L’OTAN rejoint la coalition contre Daesh

Bruxelles2 Blog - Thu, 25/05/2017 - 13:45
(B2) Ca y est, la décision est prise. L'OTAN va rejoindre la coalition internationale dirigée par les États-Unis contre Daesh. C'est la première conséquence du nouveau plan d'action que les chefs d'État et de gouvernement des 28 - et bientôt 29 - membres de l'Alliance atlantique doivent adopter ce jeudi 25 mai. Reste à savoir ce que l'Organisation va […]

La coopération UE-OTAN : un vrai cheming gum !

Bruxelles2 Blog - Thu, 25/05/2017 - 12:15

Vue aérienne du nouveau QG de l’OTAN (Crédit: OTAN)

(B2) C’est devenu le leitmotiv des dirigeants européens comme de l’Alliance atlantique : la coopération Union européenne – OTAN est devenu le « must ». « C’est devenu la norme et non l’exception » jure les officiels. Une sorte de chewing gum mâché à longueur de journée qui a le même effet du chewing gum. Vos mâchoires sont en mouvement, vous donnez l’impression d’agir, vous croyez dégager une certaine énergie, une certaine force, vous avez l’impression d’avoir une certaine fraîcheur dans la bouche.  Mais quand le chewing gum est terminé, il est aussi inodore qu’une goutte d’eau et quand il sèche, il est indétachable mais inutilisable. Et l’apport énergétique est plus que limité.

Des promesses encore à exécuter

Les promesses de la coopération UE-OTAN, déclenchées au sommet de Varsovie, ne sont en effet pas totalement réalisées (approche diplomatique), voire proches du zéro (approche réaliste). Chacun cherche bien à remplir le verre vide. Mais, pour l’instant, hormis quelques gouttelettes, le verre ne se remplit pas vite. Le bilan semble si pauvre que les ministres de la Défense de l’UE, lors de leur dernière ont été obligés de demander « une nouvelle fois » de poursuivre les travaux (lire : La coopération OTAN-UE, une meilleure ambiance mais peu d’avancées concrètes ?).

Des relations fluides mais la difficulté à faire du travail concret

Les relations sont plus fluides. Et les rencontres nombreuses, du plus niveau des experts au niveau politique. Mais cela s’arrête là. Sur la coopération en Méditerranée, on attend le renouvellement du mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, histoire de ne pas froisser les Russes. Sur le Moyen Orient, les deux organisations sont hors circuit, les Américains ayant la main (dans un dialogue avec les Russes sur la Syrie). En Irak, l’OTAN cherche à s’introduire de manière à avoir un strapontin dans la coalition militaire. Tandis que l’UE travaille plutôt sur le côté humanitaire, sans avoir vraiment de place dans la coalition. Les chemins sont donc sinueux pour la coopération.

La Turquie, point de blocage ?

Entre le bd Leopold (OTAN) et le rond point Schuman (UE), il reste un (sacré) problème : Ankara. La question turque empoisonne aujourd’hui non seulement les relations entre l’UE et la Turquie mais pourrait bien à terme troubler le fonctionnement de l’Alliance. Avoir un allié qui est proche de la dictature pouvait être tolérable dans les années 1960 (avec la Grèce) quand la guerre froide faisait rage. Aujourd’hui, cela fait mauvais genre. Avoir un allié qui contrecarre régulièrement les démocraties occidentales voire la stratégie militaire en Syrie menée par les principaux pays de l’Alliance, est un vrai défi.

Une dichotomie organisationnelle

Derrière la question turque se cachent des différences de nature et de composition. Si la plupart des pays membres de l’Union européenne sont membres de l’OTAN (à quelques petites exceptions près), ce n’est pas le cas de l’Alliance atlantique dont des « poids lourds » à commencer par les États-Unis, mais aussi la Turquie, le Canada, et le Royaume-Uni demain ne sont pas membres (sans oublier Islande, Norvège, Albanie et Montenegro). La difficulté d’avoir une coopération UE-OTAN parfaite suppose d’avoir donc des relations apaisées ou sans arrière pensée entre l’UE et les États-Unis, d’une part, l’UE et la Turquie ainsi que le Royaume-Uni d’autre part, et de partager (peu ou prou) les mêmes intérêts. On voit bien que c’est loin d’être le cas… A cela s’ajoute un système d’organisation politique divergent : l’Union européenne a une direction multipolaire où aucun pays membre ne peut être dominant, avec un contrôle parlementaire et judiciaire, tandis que l’OTAN a un régime gouvernemental et une domination très nette des USA. C’est non seulement la règle, mais une règle souhaitée par la plupart des autres membres. Même si les certains pays ne sont pas d’accord, quand Washington veut quelque chose, il l’obtient, les autres alliés en étant réduits à négocier leur ralliement.

Une concurrence discrète mais bien réelle

En matière capacitaire, sous prétexte de coopération, c’est plutôt à une concurrence à laquelle on assiste, chacun essayant de tirer ses préférences dans une logique de concurrence industrielle, assez logique. Sous l’argument du partage du fardeau (argument légitime) au sein de l’OTAN, les États-Unis (principal « actionnaire » de l’Alliance) ont un autre argument : soyez solidaires, achetez américain. Ce qui mine les relations. Washington n’a pas vraiment (et encore moins sous Donald Trump), l’intention de voir émerger une autonomie européenne, contrairement aux discours. Et certains pays (comme la Pologne ou la Lituanie) sont très tentés par ce parapluie rassurant. C’est plutôt une dépendance européenne qu’ils visent, avec juste un bémol : le montant du chèque que doivent acquitter les Européens doit être revu à la hausse.

Sur la Russie, une réelle entente

En fait, c’est sur le dossier russe où une certaine complicité règne : à l’UE, les sanctions économiques, à l’OTAN les muscles du renforcement à l’Est. Pour aller plus loin, il reste un hiatus, toujours le même, la Turquie et surtout le conflit chypriote. Tant qu’il n’est pas réglé, les conversations seront courtoises, l’atmosphère amicale entre les deux organisations, comme le montrent les relations Stoltenberg-Mogherini. Mais c’est tout…

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : Entre Européens et Américains, il n’y a pas de malentendu mais des divergences

 

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