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Rolls-Royce's MT30 gas turbines to power ROK Navy's Daegu-class frigates

Naval Technology - Fri, 19/05/2017 - 01:00
Rolls-Royce has secured a new contract to deliver MT30 marine gas turbines for the next three vessels in the Republic of Korea (ROK) Navy's Daegu-class frigate programme.

SENER Signs Agreement to Authorise Use of FORAN by RFVHB

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 17:14
The SENER (Shanghai) Systems Co office has signed an agreement to authorise the use of its FORAN system by the Register of Fishing Vessels of Hebei Province (RFVHB), in China.

Cédric Lewandowski retourne à EDF et écrit une biographie de Lucien Bonaparte

Blog Secret Défense - Thu, 18/05/2017 - 15:43
Il a été cinq ans le directeur de cabinet de Jean-Yves Le Drian.

SAES to Present ASW Solutions and Naval Mines at SITDEF, Peru.

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 15:29
SAES will be participating at the SITDEF International Exhibition in Lima, Peru, from 18-21 May.

Les 28 s’impatientent pour la CBSD

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 15:20
(B2) Une certaine impatience se fait sentir chez les ministres de la Défense des 28. Dans leur conclusions (1), ce jeudi 18 mai, ils demandent « une nouvelle fois » des progrès « rapides » pour finir les travaux législatif permettant à l'Union européenne de mettre en place des projets de renforcement des capacités pour […]

Feu vert des ministres de la défense de l’UE au dispositif CARD

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 13:30
(B2) Les ministres de la Défense doivent approuver ce jeudi (18 mai), la mise en place de la revue annuelle coordonnée sur la défense (CARD) en deux étapes : un test pilote dès l'automne prochain (1), et une mise en place complète à l'horizon 2018. C'est un des points principaux de résultat du Conseil, même […]

Using FEA Methodology to Develop Optimal Repair Strategies

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 13:11
The need for optimised operational efficiency within the petrochemicals industry leads to a stronger focus on achieving the greatest value when repairing and replacing assets and equipment.

L’affaire du Lufy : un trafic d’armes intralibyen ? un problème européen ?

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 11:30

(B2) A l’Union européenne, on ne tient pas trop à commenter la « bavure » de l’opération Sophia. Le fait d’avoir laisser un navire repartir avec des armes, sans les arrêter parait, en effet, difficilement explicable.

Interrogé récemment par un confrère, un haut diplomate européen a répondu de façon elliptique : « [L’opération] Sophia a un mandat. Nous travaillons dans le cadre de ce mandat […] Nous avons demandé des informations à plusieurs navires et cela a donné lieu à deux inspections ».

Cela mérite quelques explications. Et à l’aide de mes modestes connaissances, j’ai essayé de faire aussi pédagogique que possible pour éclairer nos lecteurs.

Qu’est-ce qu’une inspection ?

Une « inspection » n’est pas une simple visite « amicale ». Il s’agit d’une réelle inspection (au niveau terrestre, on pourrait parler plutôt d’une « perquisition »).

Concernant l’opération Sophia, elle s’exerce dans un cadre précis : l’embargo sur les armes dicté par la résolution 2292 des Nations-Unies. Elle répond ainsi à des conditions précises, visant : 1° les navires « à destination ou en provenance de Libye » ; 2° lorsqu’il existe des motifs « raisonnables de penser que de tels navires transportent des armes ou du matériel connexe » ; 3° cette cargaison étant « à destination ou en provenance de Libye, directement ou indirectement » ; 4° « en violation de l’embargo sur les armes ».

Combien d’inspections ont été faites ?

Deux inspections ont effectivement été faites (chiffre officiel). L’une d’elle, sur le Lufy (ou al Luffy) n’a donné lieu à aucun communiqué de presse ni aucune saisie. (NB : Selon les informations de B2, le navire qui allait de Misrata à Benghazi, a simplement été renvoyé à son point de départ : Misrata). Aucune explication publique n’a été donnée ni sur l’existence d’armes ni sur la nature des armes ni sur le motif de la relaxe, même si ces informations ont fuité dans la presse (Lire : Le gouvernement libyen contourne l’embargo sur les armes. Avec l’assentiment de Sophia ?).

La seconde inspection, quelques jours plus tard, sur le El Mukthar, a donné lieu à saisie et communication. Difficile de faire autrement. Entretemps, une (petite) explication de gravure avait eu lieu, dans une réunion discrète du COPS (lire :  Des armes à bord d’un navire libyen. Une première saisie pour Sophia (V2)).

D’autres « découvertes » ont-elles été faites sans inspection ?

Ce sujet est très « touchy » (pour parler franglais). Et aucun de nos interlocuteurs habituels n’est vraiment loquace sur le sujet, la plupart lèvent les yeux au ciel ou changent de conversation. Mais il semble bien que d’autres découvertes d’armes aient eu lieu, depuis février, sur des navires « libyens » sans donner lieu ni à poursuite ni à inspection formelle. Ce qui ne peut que susciter des questions et une certaine impatience de plusieurs pays (notamment France et Royaume-Uni) de voir ainsi l’embargo sur les armes contourné.

Si on trouve des armes sur un navire, est-ce toujours contraire à l’embargo ?

Certaines armes peuvent ne pas être en violation de l’embargo sur les armes. Il s’agissait d’armes clairement destinées à l’autodéfense d’un navire (pistolet, voire kalachnikov…). Mais, dans ce cas, il faut le justifier clairement. Et le nombre ne doit pas être extraordinaire. Des mitrailleuses ou lance-roquettes pourraient-elles tomber dans cette catégorie ? On peut en douter. Mais c’est une question d’interprétation…

Les Européens ont-ils un pouvoir général d’inspecter ou de visiter tous les navires et de saisir toutes les armes ?

Non. Certains navires jouissent « de l’immunité souveraine en vertu du droit international » comme le prévoit la résolution 2292 des Nations Unies (§7) interdisant les « perquisitions » sur certains navires : navires de guerre, navires appartenant à l’Etat, ou affrétés par l’Etat. Cette règle suppose de reconnaître aux éléments du Gouvernement d’unité nationale libyens et aux navires portant une « lettre de patente », le droit d’acquérir des armes. Cela suppose surtout que les navires concernés puissent exciper un document officiel, tamponné, attestant de cet exercice. Cela suppose également que ce document émane du gouvernement et non pas seulement d’une des entités du gouvernement (sans aval des autres, question plus que difficile en Libye). Cela peut supposer, enfin, que cette liste soit communiquée au préalable aux autorités chargées de veiller à l’embargo (donc à l’opération européenne ou au secrétariat de l’ONU), pour éviter toute méprise. Là encore, c’est une question d’interprétation.

Que se passe-t-il quand il y a l’immunité ?

Une visite ou une inspection ne peut avoir lieu à bord. Le navire bénéficie d’un privilège diplomatique. Toute « découverte » devient alors (normalement) nulle et non avenue.

Y-a-t-il place à l’interprétation de l’opportunité ?

C’est toute la question qui semble posée dans cette affaire. D’une part, il semble bien y avoir eu des armes sur des navires, « en marge » de l’embargo sur les armes, dont l’évidence d’appartenance aux autorités libyennes n’étaient pas évidentes. D’autre part, l’immunité ne parait pas vraiment solide au plan juridique. Elle a plutôt une nature « politique ». Ainsi la prise peut être considérée comme « trop faible » pour être significative ou jouer un rôle fondamental dans la guerre civile en Libye. Elle pourrait, en revanche, compliquer des relations déjà complexes avec le gouvernement d’unité nationale libyen.

En clair, si ce gouvernement affirme aux autorités européennes que ce navire appartient bien aux autorités libyennes, et qu’il bénéficie de ce fait de l’immunité, se pose la question pour l’autorité militaire de jouer la rigueur et de saisir les armes ou de jouer une partie plus politique en « fermant les yeux » en échange d’une action plus déterminée sur certains points (la formation des garde-côtes, etc.). On est là dans une question d’opportunité. « Il y a des divergences d’appréciation sur ce point entre les États membres » analyse un fin connaisseur de ces questions militaires.

Qui décide des suites ?

En aucun cas, ce ne sont les marins qui effectuent l’inspection ou la reconnaissance (Français, Allemands, Lituaniens) qui peuvent prendre, eux-mêmes, la décision de laisser passer ou d’arrêter un navire. Toute fouille et découverte d’armes sont immédiatement signalées au FHQ, le quartier général de force, un navire italien (l’ITS Garibaldi jusqu’à début avril, le LPD San Giusto ensuite. Lire Relais italien à la tête de la force maritime EUNAVFOR Med). L’information remonte très vite à l’OHQ à Rome, placé sous l’autorité du contre-amiral Credendino qui commande l’opération. Au surplus, la fouille est parfois filmée pour éviter toute méprise.

Le commandant d’opération peut-il prendre une décision seule ?

Le commandant d’opération a une certaine marge d’appréciation fixée à la fois par son mandat – la décision du Conseil – mais aussi par le plan d’opération et les règles d’engagement. Au-delà de ces règles d’engagement (où il a une certaine autonomie), il doit en référer à ses autorités politiques et militaires. D’un coté, la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini (avec le comité militaire de l’UE et le comité politique et de sécurité), de l’autre, son autorité hiérarchique nationale (le chef de la marine nationale, et le ministre italien de la Défense). Le problème pour les militaires est d’avoir un avis politique le plus vite possible. Que faire en pleine nuit quand un incident arrive ? Est-il possible d’obtenir une réponse rapide… à supposer qu’il y en ait une ?

NB : Dans tous les cas, le commandant d’opération doit faire remonter un rapport d’incident à ses autorités hiérarchiques qui sont ainsi tenues au courant (de la nature de l’incident et des mesures prises). Et un rapport doit être dressé et adressé au Conseil de sécurité des Nations-Unies.

S’agit-il de cas isolés ou d’un réseau bien organisé ?

Ces hommes ou ce réseau ont-ils un lien avec les garde-côtes libyens ? Selon nos informations, au moins un marin du Lufy était à bord d’un autre navire abordé. Ce qui suppose au minimum l’existence d’une organisation. Et les relations entre ces navires et les autorités libyennes de Tripoli laissent à supposer que ces navires qui transportent des armes le font avec l’assentiment, voire l’ordre, de certains membres du Gouvernement d’unité nationale (sans doute pas de tous).

Une explication est-elle nécessaire, publique ?

Oui. Dans tous les cas, les faits sont suffisamment graves, et les informations précises, pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. L’Union européenne qui entend voir considérer sa politique de défense comme fondamentale, et défendre ses valeurs, doit s’expliquer clairement. Et tous les faits doivent être établis précisément. Soit il n’y a pas eu d’armes, et il faut le dire clairement. En l’état des informations obtenues par B2 comme le Spiegel, cela semble être très délicat à défendre. Soit ces armes avaient une justification quelconque. On ne peut se réfugier, en matière de violation (ou non) d’un embargo sur les armes, derrière une règle de secret défense. C’est une question de crédibilité…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Cette immunité concerne les « navires de guerre et navires auxiliaires [et] autres navires dont un État est le propriétaire ou l’exploitant et qui sont […] utilisés exclusivement, pour un service public non commercial » et leur cargaison si celle-ci est « utilisée exclusivement à des fins de service public non commerciales ».

Gel des avoirs confirmé pour Rami Makhlouf

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 10:10
(B2) Le Tribunal de l’UE a confirmé ce jeudi (18 mai) le gel des avoirs frappant le cousin du dirigeant syrien Bachar al-Assad, Rami Makhlouf,pour la période 2016-2017

Les huit options pour l’opération anti-piraterie de l’UE (EUNAVFOR Atalanta) dans le futur

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 09:30
(B2) L'avenir de l'opération maritime européenne EUNAVFOR Atalanta doit se décider dans les prochains mois. Et contrairement à ce que d'aucuns espèrent (lire : Rome nouveau QG de l’opération Atalanta ?), le choix d'un nouvel OHQ n'est pas encore fait. Le général Rob Magowan a ainsi présenté, mardi (16 mai), devant les chefs d'État-major, réunis […]

Le gouvernement Macron I. Les ministres à découvrir ou redécouvrir…

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 08:05
(B2) Le premier gouvernement Macron sous la houlette de Edouard Philippe, Premier ministre, a été annoncé. Et le ton est donné. Dans les principaux ministères régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Justice) se trouvent placés des Européens plus que convaincus mais aussi déterminés à la réformer, bons connaisseurs à la fois des atouts (et des défauts) […]

La femme devient l’avenir de la défense

Bruxelles2 Blog - Thu, 18/05/2017 - 07:12

Mimi Kodheli (Albania), Jeanine Hennis-Plasschaert (Pays-Bas), Ursula von der Leyon (Allemagne), Ine Marie Eriksen Soreide (Norvège), Roberta Pinotti (Italie) à la réunion de février 2014 de l’Alliance atlantique (crédit : OTAN)

(B2) Avec Sylvie Goulard en France, cela devient désormais la norme en Europe. Les quatre principaux pays européens (excepté le brexiteur britannique) ont désormais une femme à la tête de leur défense nationale (pardon les armées en France) : Ursula (von der Leyen), la plus connue et la plus expérimentée, en Allemagne, Roberta (Pinotti) en Italie et María Dolores (de Cospedal) en Espagne la dernière venue.

A celles-là, il faut ajouter Jeanine (Hennis-Plasschaert) aux Pays-Bas et Ine Marie (Eriksen Søreide) en Norvège ou Mimi (Kodheli) en Albanie… sans oublier la Haute représentante de l’Union, Federica Mogherini.

Et à regarder le parcours de l’Allemande ou de la Néerlandaise qui ont la plus grande antériorité, la défense leur va comme un gant.

(NGV)

Lire aussi : Sylvie Goulard nommée aux Armées

 

Indian Navy's INS Kochi test fires medium-range surface-to-air missile

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 01:00
The Indian Navy has successfully conducted the test firing of the medium-range surface-to-air missile (MRSAM) from the Kolkata-class guided-missile destroyer INS Kochi.

ECA Group's UMIS installed on-board Kazakh Navy's MCMV completes SAT

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 01:00
ECA Group's unmanned mine countermeasure integrated system (UMIS) installed on-board the Kazakhstan Navy's new 10750E-class mine hunter has successfully completed its sea acceptance trials (SAT).

German Navy's Sea King MK41 helicopter simulator re-enters service

Naval Technology - Thu, 18/05/2017 - 01:00
The German Navy's Sea King MK41 helicopter simulator has re-entered service at the country’s Nordholz Naval Airbase following a major refit.

Sylvie Goulard, ministre des armées ou ministre désarmée ?

Blog Secret Défense - Wed, 17/05/2017 - 21:36
Sylvie Goulard remplace Jean-Yves Le Drian, avec un nouvel intitulé qui posent de nombreuses questions.

Sylvie Goulard nommée aux Armées

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/05/2017 - 15:40
(B2) Le nouveau gouvernement français, du président de la République, Emmanuel Macron comporte des choix audacieux. Au lieu de la Défense, poste qu'il a exercé durant 5 années ininterrompues Jean-Yves Le Drian cède son poste à Sylvie Goulard. Un choix judicieux qui est, aussi, risqué. Les femmes sont vues avec prudence encore dans l'armée, qui […]

Les Néerlandais et Allemands en mission « touristique » au Mali ?

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/05/2017 - 12:00

Deux hélicoptères allemands engagés dans la Minusma (crédit : Bundeswehr/Marc Tessensohn)

(B2) Les Allemands et Néerlandais sont assez engagés au Mali au sein de la force des Nations unies (MINUSMA) (1). La présence des Européens dans la MINUSMA a un côté rassurant mais en matière de stabilisation réelle et de lutte anti-terroriste, l’engagement parait plutôt limité si on en croit certains témoignages.

Une force de présence plutôt qu’une force stabilisatrice

Cet engagement ressemble davantage à de la force de présence qu’à une réelle action stabilisatrice. Les militaires européens ne sortent que très peu du camp pour patrouiller…. Trop dangereux. L’essentiel de l’action semble être de briquer les locaux impeccables pour recevoir leurs visiteurs, et de faire des selfies dans une posture guerrière, qui n’effraient personne, à part les destinataires de ces selfies et sont, sans risque aucun, puisqu’ils sont pris… à l’intérieur de la base, ironise un spécialiste des questions militaires.

Surprotégés

Le haut fait d’arme de ces casques bleus est d’avoir, avec les bulldozers du génie, travailler à renforcer la protection du campement pour éviter toute incursion des rebelles ou toute action par explosif improvisé (IED). Une super-protection très efficace … mais qui coûte cher à leurs voisins. Les troupes bangalis (par exemple) ou maliennes, bien moins protégées, sont régulièrement attaquées par les rebelles, qui trouvent ainsi des proies plus faciles.

Du renseignement sans vecteurs de renseignement

Du côté néerlandais, la présence ne semble pas avoir été beaucoup plus efficace. Officiellement, les Bataves venaient pour faire du renseignement pour le compte des Nations unies. Seul hic, ils comptent très peu de francophones dans leurs rangs. Donc pour faire du renseignement humain, autant dire que c’est plutôt difficile… Du côté électronique, on ne peut pas dire que la ville de Gao soit un haut lieu de la connexion globale. Alors pour s’occuper, ils dressent la cartographie des lieux …

Dresser des cartes déjà connues

Il s’agit – comme le précise le ministère néerlandais de la Défense de « rassembler des informations » pour les unités de soutien néerlandaises au sol. Objectif : notamment dresser la carte des lieux, des lieux stratégiques (puits, etc.). C’est-à-dire en fait refaire le travail, déjà accompli par les « gars » de la Coloniale qui ont arpenté ces différents lieux à de multiples reprises depuis quelques dizaines d’années. Mais, apparemment, les Néerlandais ne semblaient pas au courant de l’existence de ces cartes.

Des hélicoptères de combat… pour la gloire

Quant aux quatre hélicoptères Apache, aujourd’hui rentrés au pays, ils étaient sensés faire du renseignement et de la dissuasion, notamment en assurant une posture combative. Selon nos informations, ils sont sortis une fois en un an sur une réelle action ! Un peu cher pour un piètre résultat.

(Nicolas Gros-Verheyde)

L’engagement germano-néerlandais

Berlin l’avait promis à Paris après les attentats de novembre 2015. Ils ont tenu parole, renforçant au fur et à mesure, leur engagement. L’autorisation, renouvelée en janvier 2017, du Bundestag permet d’engager 1000 soldats, ainsi que des hélicoptères de transport de type NH-90 – pour notamment faire les évacuations médicales – et des hélicoptères d’attaque Tigre pour remplacer les Néerlandais. Le contingent allemand comprend également une compagnie de reconnaissance mixte renforcée, équipée de drones et des véhicules de reconnaissance Fennek.

Pour les Pays-Bas, il s’agit plutôt d’un engagement international, entrant dans le cadre de la campagne pour s’assurer d’une place au Conseil de sécurité, et d’un engagement personnel du ministre des Affaires étrangères, Bert Koenders, qui a été le chef de la MINUSMA. L’engagement néerlandais a d’ailleurs baissé de façon importante en 2017. L’effectif a été ramené à 300 militaires et 25 policiers. Les 4 hélicoptères d’attaque Apache (chargés de la reconnaissance) sont, eux, rentrés au pays en 2016, ainsi que les trois hélicoptères de transport Chinook, remplacés par des hélicoptères allemands.

Le champ des missions et opérations PSDC se rabougrit

Bruxelles2 Blog - Wed, 17/05/2017 - 09:44
(B2) Quand on regarde le tableau des missions et opérations de la PSDC, il ne prête pas vraiment à un enthousiasme débridé. Malgré l'intensité des menaces et des situations instables aux frontières, l'heure est plutôt au repli et pas vraiment au déploiement de nouvelles missions/opérations de la PSDC. Comme si il y avait une lassitude, […]

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