You are here

Feed aggregator

La frégate grecque sur zone annonce l’opération EUNAVFOR Med Irini

Bruxelles2 Blog - Thu, 04/06/2020 - 15:34

(B2) La frégate de la marine grecque, HS Spetsai a rejoint l’opération européenne de contrôle de l’embargo des armes au large de la Libye (EUNAVFOR MED Irini)

La frégate Spetsai lors de son passage au port de Augusta (Sicile), base logistique de l’opération (crédit : EUNAVFOR Med Irini)

Équipe d’arraisonnement et hélicoptère

Avec à son bord une équipe d’arraisonnement spécialement formée pour mener des opérations d’interdiction maritime, ainsi qu’un hélicoptère Sikorsky S-70B Aegean Hawk, le navire patrouille depuis aujourd’hui (jeudi 4) dans la zone d’opération désignée en Méditerranée centrale. Il sera épaulé en l’air par une équipe de trois avions, déployés par l’Allemagne, le Luxembourg et la Pologne, qui se relaieront pour surveiller la zone et guider le navire.

Une halte à Augusta

Le Spetsai était arrivé la veille (mercredi 3) dans le port d’Augusta (Sicile), base logistique pour les navires d’EUNAVFOR Med, pour les derniers préparatifs, notamment afin de recevoir les équipements sécurisés de communication avec le quartier général d’opération situé à Rome.

La frégate grecque vient relayer le Jean Bart, sans avoir pu physiquement passer le relais. La frégate française est en effet partie un peu précipitamment de la zone (lire : Le Jean Bart bloque un navire émirati faisant du trafic de pétrole. Et rentre à Toulon).

Des résultats

L’opération a déjà des résultats, selon son commandant. « Même si la mission a débuté récemment, elle a déjà produit des résultats en matière de collecte d’informations sur le trafic d’armes et en matière d’effet dissuasif sur la contrebande de pétrole également », indique le contre-amiral (italien) Fabio Agostini. Des résultats partagés avec le groupe d’experts des Nations unies chargés de collecter des informations sur l’application de l’embargo sur les armes et le pétrole imposé par une résolution des Nations unies.

(NGV)

Cet article La frégate grecque sur zone annonce l’opération EUNAVFOR Med Irini est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Les ventes d’armes françaises sont stables, mais se réorientent vers l’Europe

Blog Secret Défense - Tue, 02/06/2020 - 12:31
Le rapport 2020 au Parlement sur les exportations d’armement de la France a été rendu public.

Le Jean Bart bloque un navire émirati faisant du trafic de pétrole

Bruxelles2 Blog - Mon, 01/06/2020 - 23:12

(B2) La frégate Jean Bart a bloqué vendredi dernier (22 mai) un pétrolier qui cherchait à violer un embargo sur les armes à destination de la Libye.

Le Jal Laxmi, un pétrolier des Émirats arabes unis, était en route vers le port de Tobrouk  contrôlé par les forces du général Khalifa Haftar. Ce dans le cadre d’une vente de produits raffinés, selon l’agence Bloomberg. La frégate française a bloqué le pétrolier durant plusieurs jours.

Retour à Toulon

Depuis la frégate anti aérienne a regagné Toulon. « Après un déploiement de plusieurs semaines en Méditerranée centrale dans le cadre de l’opération de l’Union européenne Irini,  la frégate a retrouvé sa base » a annoncé la marine nationale samedi (30 mai). Ce qui laisse actuellement l’opération Irini sans navires, à nouveau. Côté italien, le San Giorgio devrait rejoindre la zone.

(NGV)

Cet article Le Jean Bart bloque un navire émirati faisant du trafic de pétrole est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La frégate Hydra endommagée est remplacée par la frégate Spetsai

Bruxelles2 Blog - Thu, 28/05/2020 - 19:00

(B2) La frégate grecque Hydra qui devait rejoindre l’opération européenne de contrôle de l’embargo sur les armes au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini) fin mai* ne le fera pas. Elle a subi des dommages techniques selon les informations données à la presse grecque**

la frégate Spetsai F453 (crédit : marine grecque)

C’est la frégate Spetsai (F-453) qui remplacera Hydra. Un navire similaire, de la classe Meko 200, issu des chantiers navals allemands.

Le Spetsai a l’avantage de bien connaitre les équipages français pour avoir accompagné le porte-avions Charles-de-Gaulle lors de son passage en Méditerranée orientale fin janvier (lire : Un groupe aéronaval autour du Charles-de-Gaulle se déploie, avec des Européens, épisodiques). Mais son arrivée exacte dans l’opération n’est pas encore connue.

À ce jour, selon les informations puisées à bonne source par B2, l’opération européenne dispose d’un seul navire opérationnel, la frégate française Jean Bart, et de trois avions (un Luxembourgeois, un Polonais et un Allemand).

(NGV)

*Lire : La frégate grecque rejoindra l’opération Irini fin mai

**L’information donnée par certains journaux turcs qu’elle aurait été atteinte par des tirs du camp de Haftar est une fausse information, assez typique de ce conflit

Cet article La frégate Hydra endommagée est remplacée par la frégate Spetsai est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Des centaines de migrants retenus au large de Malte dans des prisons flottantes. L’affaire Captain Morgan devient européenne

Bruxelles2 Blog - Thu, 28/05/2020 - 16:38

(B2) Malte a trouvé la solution pour faire face à l’afflux de migrants, sans les faire débarquer à terre : les retenir à bord de navires de tourisme. Une idée qui a atteint ses limites

L’unité maritime des forces maltaises largement mobilisée pour secourir puis cantonner les migrants au large de Malte (crédit : AFM)

En pleine crise du coronavirus, l’évènement est passé inaperçu. Les Européens ayant d’autres chats à fouetter, ils se sont peu souciés de répondre à l’appel à la solidarité de la petite île méditerranéenne, la laissant seule se dépêtrer avec le problème

Un dilemme pour l’Europe

La présence de migrants retenus à bord de bateaux de tourisme au large de l’île de Malte empoisonne actuellement les relations européennes tout comme le déroulement de la nouvelle opération maritime de l’UE au large de la Libye (EUNAVFOR Med Irini). Elle constitue une épine dans le pied des Européens qui se trouvent pris au piège entre leurs principes (le respect des règles internationales) et la réalité (la crainte d’un nouvel afflux migratoire). Les informations sont données au compte-goutte par les autorités maltaises. C’est grâce au travail des ONG et de la presse que les informations arrivent.

Maintenir les migrants hors des eaux territoriales

Un premier groupe de migrants a d’abord été recueilli fin avril, à bord d’un navire ancré à Hurds Bank, à environ 13 miles nautiques des côtes à l’Est de La Valette. Soit à quelques mètres de la limite territoriale maritime (12 miles nautiques). 57 personnes ont ainsi été transférées le 30 avril, vers l’Europa II, un ferry touristique de la compagnie Captain Morgan. Ils avaient été secourus la veille par un bateau de pêche privé. Mais Malte, qui a fermé ses frontières (officiellement pour cause de coronavirus), refusait de les accueillir.

Des prisons flottantes qui font école

105 personnes ont ensuite été transférées sur le Bahari le 7 mai, puis une semaine plus tard sur l’Atlantis, un ferry d’une taille supérieure. Elles venaient d’être récupérées lors d’un sauvetage combiné entre les forces armées maltaises (AFM) un bateau de pêche. L’un récupérant 45 personnes, l’autre 78 personnes (1).

90 migrants sont récupérés dans la nuit de lundi (25 mai) par les forces armées maltaises et transférées mardi sur un bateau de la compagnie. 8 enfants et 18 femmes sont débarquées à terre, selon Malta Today.

Enfin, 75 autres migrants viennent d’être secourus par les forces armées maltaises mercredi (27 mai), au soir. Le gouvernement décide d’affréter un quatrième ferry pour les accueillir. Le Jade, appartenant à une autre compagnie (Supreme Cruises) et amarré à Sliema, est réquisitionné par les autorités, pour apporter du ravitaillement et accueillir des réfugiés. Plus grand, il peut accueillir jusqu’à 250 personnes, mais normalement pour une durée courte, selon le Times of Malta.

Un appel à l’aide insistant

Malte insiste sur un point qu’elle n’autorisera plus de migrants dans ses ports jusqu’à ce qu’un accord soit trouvé avec l’Union européenne pour leur relocalisation dans d’autres États membres. Le gouvernement de La Valette a menacé à deux reprises de mettre son veto à l’opération Irini (lire : Nuage noir sur l’opération Irini. Malte brandit la menace d’un veto et Nouveau coup de semonce de Malte contre l’opération Irini). Ce qu’il n’a pas fait finalement. Mais il a retiré sa contribution (une équipe d’abordage VPD) promise lors de la génération de forces.

Des pays européens aux abonnés absents

À cet appel pressant de l’île, seule la France qui a promis de prendre 30 personnes en charge, suivie par le Portugal, promettant de prendre six personnes, assument leur part du fardeau. La question pourrait devenir bien plus problématique dans les jours à venir. L’arrivée de l’été en Méditerranée est synonyme d’une mise à la mer de davantage de bateaux chargés de migrants quittant la Libye à la recherche de l’eldorado européen.

Commentaire : une nouvelle crise à venir

Obsédés par la pandémie du coronavirus, les Européens risquent de ne pas voir et pas pouvoir se préparer à temps. Officiellement la question libyenne et maltaise ne devrait pas ainsi être abordée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères qui se réunissent par vidéoconférence ce vendredi (29 mai). Un leurre certain et une erreur probable, tant la nécessité d’apporter une réponse commune apparait nécessaire…

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Soit 123 personnes au total récupérées. Sur ce nombre, 18 femmes et enfants ont été directement ramenés à terre.

Cet article Des centaines de migrants retenus au large de Malte dans des prisons flottantes. L’affaire Captain Morgan devient européenne est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Nouveau coup de semonce de Malte contre l’opération Irini

Bruxelles2 Blog - Thu, 21/05/2020 - 15:31

(B2) Le gouvernement maltais lance un nouvel ultimatum à ses homologues européens

(crédit : Captain Morgan)

La nomination du commandement de force d’Irini menacée

Si d’ici vendredi, aucune solution n’est trouvée pour accueillir les migrants actuellement recueillis sur deux bateaux de la compagnie ‘captain Morgan‘, le représentant maltais au comité politique et de sécurité (COPS) opposera son veto à la nomination du nouveau commandant de la force maritime européenne en Méditerranée (EUNAVFOR Med Irini), indique le quotidien Malta Today, généralement bien informé sur ces questions (1).

Un manque de solidarité (sauf la France et le Portugal)

Pour Malte, trop peu d’États ont affirmé leur solidarité. Seuls la France et le Portugal, en fait, se sont engagés à accueillir 36 des quelque 162 migrants. La recherche d’une solution permanente pour les relocalisations est toujours bloquée. Et à chaque navire, le même ‘cirque’ recommence : les États de première ligne (Italie, Malte, Grèce…) sont obligés de quémander, voire de tempêter, pour obtenir l’attention et la prise en charge par leurs voisins européens. Une bonne douzaine de pays ayant décidé de ne pas participer à ce mécanisme volontaire de solidarité.

Une opération qui peine à prendre ses marques

L’opération Irini parait maudite. Elle a souffert tout d’abord d’un manque d’appétence de la plupart des pays européens qui peinent à lui fournir les moyens, en navires, pour exercer sa mission de contrôle de l’embargo sur les armes. L’Allemagne s’est un peu faite tirée par l’oreille pour participer. Plusieurs pays (comme la Suède, les Pays-Bas ou la Belgique, la Roumanie ou la Bulgarie…) sont absents de cette participation concrète.

L’opération a également été sévèrement critiquée par le gouvernement libyen de Tripoli, qui est le seul officiellement reconnu par la communauté internationale et par l’Union européenne. Critique gênante car l’Europe se targue de toujours intervenir avec l’accord, express ou implicite, des pays concernés.

Irini a, enfin, pâti d’une petite gué-guerre intestine entre Athènes et Rome qui revendiquaient chacun le commandement de la force. Le premier commandant sera d’ailleurs italien, le contre-amiral Ettore Socci. Celui-ci n’a pas bougé de poste en fait depuis l’opération Sophia (où il assumait le même rôle), avant de passer le relais à un Grec.

C’est la seconde fois que Malte brandit officiellement ce veto. Cette fois il ne s’agit plus seulement du financement en commun (lire : Nuage noir sur l’opération Irini. Malte brandit la menace d’un veto), mais plus concrètement du commandant de force qui n’est toujours pas officiellement nommé.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire aussi : L’opération EUNAVFOR Med Irini en quelques mots

  1. Nous avons confirmation que ces informations sont puisées à très bonne source.

Cet article Nouveau coup de semonce de Malte contre l’opération Irini est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

La frégate Leopold Ier reprend (déjà!) la mer. Destination mer baltique pour un exercice

Bruxelles2 Blog - Wed, 20/05/2020 - 11:05

(B2) La frégate belge Léopold I a quitté sa base navale de Zeebruges ce lundi (18 mai) pour un exercice d’un mois en mer Baltique. Départ pas tout à fait anodin

Départ du Leopold Ier vers la Baltique (crédit : MOD Belgique)

Un exercice avec les Néerlandais

Cet exercice, dénommé Baltic Breeze 20, est organisé par une escadre de navires néerlandais. Il comprend deux navires de commandement et de débarquement, deux frégates, un patrouilleur ainsi qu’un sous-marin.

Trois objectifs sont annoncés : 1° développer l’interaction entre la frégate et l’hélicoptère NFH 90 (dans le cadre de la qualification d’un pilote) et de son équipe de soutien ; 2° réaliser des tirs de précision au moyen de son canon OTO Melara de 76mm ainsi que de son Goalkeeper ; 3° s’entraîner « de manière réaliste » à la chasse au sous-marin, ainsi que test de procédures de lancement d’une torpille d’exercice. Comme d’ordinaire, l’équipage va aussi s’entraîner à tous les exercices rituels (abandon du navire, homme à la mer, lutte contre les avaries et les incendies, …).

Confinement avant départ et test anti-Covid-19

Avant de pouvoir partir en exercice, l’équipage de la frégate a subi un programme de détection et de quarantaine, désormais quasi systématique pour les départs en mission ou opération. Premièrement, le personnel de la frégate a dû répondre à un questionnaire téléphonique 14 jours avant le début de la campagne. Dès ce moment, tout marin devait rester confiné à domicile en attendant son départ pour Zeebruges. Deuxièmement, cinq jours avant le départ, chacun a subi un test de dépistage au Covid-19, ainsi qu’une prise de sang. Troisièmement, le jour du départ, nouveau contrôle médical, cette fois à à l’infirmerie de la base navale par le personnel du 14 Bataillon Médical. Enfin, à bord du navire, les règles générales et mesures de distanciation sociale restent de rigueur : port du masque, entraînement par petits groupes, repas décalés, etc.

Commentaire : une tactique efficace ?

On se souvient que la frégate belge avait interrompu son escorte du porte-avions français Charles-de-Gaulle, car un cas de coronavirus avait été détecté à bord. La première réaction aurait pu être de ricaner à ce qui apparaissait comme une « défection ». Force est aujourd’hui de constater que la tactique belge, pour être modeste, a donc été la bonne, comme nous le pressentions (lire : Covid-19. La Belgique a-t-elle fait le bon choix en interrompant la mission Foch à temps).

En moins de deux mois, quasiment jour pour jour, la marine belge a récupéré sa pleine capacité opérationnelle. Ce n’est pas le cas des Français qui se sont obstinés, malgré tout, à rester en exercice avec le Charles de Gaulle (lire : Retour au port pour le porte-avions Charles-de-Gaulle, contaminé par la pandémie). Et ils semblent peu prêts de récupérer. Pas avant l’automne, nous dit-on.

De façon très étrange, le résumé de l’enquête de commandement rédigé par l’état-major des Armées — tel que publié par la communication officielle de la ministre des Armées (1) —, ne mentionne à aucun moment l’annonce par les Belges d’un cas de coronavirus. Bizarre. Très bizarre même. Serait-ce qu’elle mettrait en cause non pas le seul service médical ou le pacha du navire — dont l’enquête révèle des ‘dysfonctionnements’, mais l’échelon supérieur, plus politique ?

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Télécharger le résumé du rapport et l’enquête épidémiologique. Ce dernier rapport est beaucoup plus intéressant, tant sur le déroulement de l’épidémie qu’en général. Les infographies, la remise dans le contexte général notamment sont à regarder avec attention.

Cet article La frégate Leopold Ier reprend (déjà!) la mer. Destination mer baltique pour un exercice est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

A400M. Les parachutistes peuvent filer en douce via la porte latérale. Un atout en opération

Bruxelles2 Blog - Tue, 19/05/2020 - 11:30
(B2) Le ministère français des Armées n’est pas peu fier de l’annoncer. L’avion européen de transport A400M est désormais apte à larguer des parachutistes des trois armées par une porte latérale (crédit : DICOD / Armée de l’Air)

Un largage par la porte latérale

Dans ce type d’action, une sangle reliée à la soute de l’avion permet de déployer automatiquement le parachute sous l’effet de la gravité, une fois que le parachutiste a quitté l’avion. Tous les tests et exercices ont permis de valider cette nouvelle possibilité d’emploi. Le premier entrainement opérationnel de largage automatique de parachutistes a eu lieu mardi dernier (12 mai) à l’école des troupes aéroportées de Pau, avec un A400M de l’armée de l’Air et des parachutistes de l’armée de Terre.

La panoplie opérationnelle de l’A400M complétée

C’est « une étape importante » dans la montée en puissance des capacités tactiques de l’avion dénommé « Atlas » dans la terminologie française. Cela vient compléter la panoplie opérationnelle de l’A400M. L’appareil pouvait déjà larguer des parachutistes par la rampe arrière, comme du matériel. Une capacité validée en février. 25 tonnes, réparties sur 10 palettes, avaient alors quitté l’avion, pour rejoindre la terre. En un seul passage et sans atterrir !

Un atout en opération

Ce type de largage de personnel est « un véritable atout en opération », surtout en « zone hostile » ou sur un terrain complexe explique-t-on à l’armée de l’Air. C’est un gage de rapidité également, un « volet essentiel à la projection de puissance ». L’aérolargage permet en effet « de concentrer des forces et du matériel au plus près d’un objectif ».

Prochaines étapes

Cette capacité est limitée aujourd’hui à 30 parachutistes par une seule porte. Prochaines étapes : augmenter l’altitude de largage et le nombre de parachutistes. L’objectif est fixé : autoriser, dès l’année prochaine, le largage simultané par les deux portes latérales. Soit un peu plus tard que prévu par le constructeur Airbus (cf. encadré).

(NGV)

Des essais réussis pour 80 parachutistes

Le constructeur européen Airbus avait annoncé en octobre dernier avoir réalisé plusieurs essais en vol de certification. L’un pour le déploiement simultané par les deux portes latérales de 80 parachutistes (40+40) avec leur équipement complet, en un seul passage. L’autre pour le largage de 58 parachutistes par une seule porte latérale, soit la capacité maximale de l’A400M. Des essais menés en étroite coordination avec la direction générale (française) de l’armement (DGA) et les forces armées françaises et belges, sur la zone de saut de Ger (bois d’Azet), dans les Pyrénées. Un camp géré par le 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP). La fin de la phase d’essais de certification ouvrait la voie au déploiement simultané de 116 parachutistes et à la certification des opérations mixtes. La fin des activités de certification est prévue au premier semestre 2020, annonçait alors le constructeur. Le tout a pris un peu de retard aujourd’hui.

Cet article A400M. Les parachutistes peuvent filer en douce via la porte latérale. Un atout en opération est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Victoire ou défaite ? Quand le sacrifice du soldat compte plus que le résultat final...

Blog Secret Défense - Sun, 17/05/2020 - 19:06
Le chef de l’Etat a commémoré ce 17 mai les combats de Montcornet en 1940. Un historien parle de « défaite glorieuse »...

De Gaulle à Montcornet : une victoire ?

Blog Secret Défense - Sun, 17/05/2020 - 14:21
Le président Macron a commémoré, ce dimanche 17 mai, les combats du colonel De Gaulle en mai 40 à la tête de la 4e Division cuirassée.

La frégate grecque rejoindra l’opération Irini fin mai

Bruxelles2 Blog - Fri, 15/05/2020 - 09:05

(B2) La frégate grecque Hydra (F-452) a quitté la base navale de Salamis mardi (12 mai) pour rejoindre l’opération EUNAVFOR MED Irini de l’UE en mer Méditerranée, indique la marine grecque

La frégate Hydra F-452 (crédit : Marine grecque)

Mais elle ne sera concrètement opérationnelle que fin mai. Elle doit passer quelques jours sur la base navale de Crète, au centre d’entraînement (KENAP), notamment pour parfaire l’entraînement des équipes de marins à l’arraisonnement des navires.

À bord du Hydra, se trouvera une équipe d’abordage (type VPD), similaire à celle qu’aurait dû fournir Malte (lire : Nuage noir sur l’opération Irini. Malte brandit la menace d’un veto). Elle est destinée à aller contrôler les navires suspects de faire du trafic d’armes vers la Libye.

(NGV)

Lire aussi : L’opération EUNAVFOR Med Irini en quelques mots

Cet article La frégate grecque rejoindra l’opération Irini fin mai est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Covid : qui commande vraiment le porte-avions ?

Blog Secret Défense - Wed, 13/05/2020 - 12:19
Le rapport d’enquête suggère des « dysfonctionnements » entre la Marine et le CPCO à l’état-major des armées.

Porte-avions : « L’écart de perception entre le commandement et l’équipage »

Blog Secret Défense - Wed, 13/05/2020 - 12:18
Le rôle des réseaux sociaux est pointé par le rapport d’enquête.

Premiers vols du pont humanitaire de l’UE. Destination Bangui

Bruxelles2 Blog - Tue, 12/05/2020 - 20:00

(B2) Ça y est, matériel et personnel humanitaire recommencent à arriver sur le terrain. Vendredi (8 mai), le premier avion du pont humanitaire de l’Union européenne s’est posé à Bangui, en Centrafrique. Deux autres vols sont prévus mardi 12 et mercredi 13 mai

Commissaire Janez Lenarcic à la Gestion des crises, à Lyon, avant le premier vol du pont humanitaire de l’UE vers Bangui, Centrafrique (crédit : Commission européenne)

Entre le trafic aérien international arrêté, et les frontières fermées, la pandémie a coupé les chaînes d’approvisionnement classiques utilisées par les ONG et les organisations internationales. Au détriment des populations déjà les plus vulnérables. Le pont aérien organisé et financé par l’Union européenne se veut la solution, pour fournir du matériel humanitaire là où il est nécessaire.

40 tonnes de frêt humanitaire

En tout, 40 tonnes de matériel humanitaire atteindront Bangui, la capitale de la République centrafricaine d’ici jeudi matin (14 mai). Parti de Lyon, en France, le premier vol avait à son bord 13 tonnes de matériel. Le reste sera partagé entre les deux prochains avions, mardi (12 mai) et mercredi (13 mai). 60 travailleurs humanitaires ont également pu atterrir en Centrafrique vendredi (8 mai).

Couplé à un effort de rapatriement

Dans un souci d’efficacité, l’Union européenne a profité du vol retour vendredi dernier pour rapatrier des Européens. 144 personnes sont ainsi revenues de Bangui.

Quarantaine pour le personnel et le matériel

Une fois arrivés à Bangui, les travailleurs humanitaires ont, eux, été mis en quarantaine. Le matériel est, lui, gardé dans un entrepôt réservé à cet effet. L’objectif : éviter les contaminations possibles au coronavirus au travers des livraisons.

Priorité à l’Afrique

Une trentaine de vols devraient avoir lieu au cours des six prochains mois, pour le monde entier. Ce chiffre est susceptible d’évoluer en fonction de l’évolution de la crise. La priorité sera « accordée aux pays africains dans lesquels la pandémie est susceptible d’aggraver les nombreuses crises humanitaires existantes », précise la Commission européenne.

(Aurélie Pugnet)

Télécharger le communiqué de presse

Lire aussi :

Cet article Premiers vols du pont humanitaire de l’UE. Destination Bangui est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Y-a-t-il des cas de harcèlement à la Dicod et dans les Sirpa ?

Blog Secret Défense - Tue, 12/05/2020 - 16:44
Une question du député LR François Cornut-Gentille à la ministre des armées

Le demi-échec de la coopération structurée permanente se profile

Bruxelles2 Blog - Tue, 12/05/2020 - 10:33

(B2) Deux ans et demi après, la coopération structurée permanente (PESCO) peine à afficher des résultats. Et ceci n’est pas la faute de la crise du coronavirus

(crédit: DICOD / EMA)

Un rapport cinglant

Le rapport concocté au sein des services militaires de l’UE, qu’a pu lire et décortiquer B2, en amont de la réunion ministérielle de ce mardi (12 mai), est très technique et bourré de sigles et jargons divers. Ce bilan de mi-parcours n’en révèle pas moins un fait fondamental, parfois de façon cru. L’échec plane sur l’instrument de coopération le plus innovateur du Traité de Lisbonne déclenché, de façon cérémonieuse fin 2017.

Des engagements peu tenus, des projets qui peinent à avancer

D’une part, les États peinent à respecter les engagements qu’ils avaient pourtant pris solennellement. D’autre part, au niveau des 47 projets de la PESCO, c’est la débâcle : seul un tiers des projets de la PESCO pourrait aboutir. Les autres encore au stade biberon, voire morts-nés. Pour être plus poli, on parle d’« idéation » : la génération d’idée.

Prendre à bras les problèmes

Les ministres de la Défense des 27 devront prendre ces questions à bras le corps. Ils devront mettre de côté cette idée, très répandue, de n’opérer que quelques changements mineurs à un dispositif, si pénible à mettre au point. Le nombre de projets qui ne sont plus qu’au nombre de 46 (l’un d’entre eux a déjà déposé le bilan) devra être réduit de façon drastique. Une réelle volonté politique devra les impulser (cf. encadré). Pour permettre la tenue des engagements, il faudra établir des critères mesurables, réalistes, échelonnés dans le temps, et précis. Il sera nécessaire de prendre l’opinion et les parlements à témoin, en rendant les rapports de mise en œuvre publics, individualisé État par État. Comme en matière économique. C’est le seul moyen de vérifier que des progrès sont réalisés.

Le risque d’un endormissement de la Belle aux bois dormant

À défaut, le bel édifice risque de s’enterrer dans le cimetière des belles idées européennes jamais vraiment réalisées et qui lambinent d’une année sur l’autre, imprimant dans l’opinion publique une idée désastreuse : une grosse mécanique bureaucratique sans vraiment d’efficacité.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Un certain ménage s’impose

Les projets de la coopération structurée permanente ne sont peut-être pas l’aspect le plus important de ce processus, avant tout politique. Mais c’est la face immergée de l’iceberg. Ce qui est le plus concret aux yeux de tous (opinion publique, parlements, industriels et même institutions européennes). Or, on peut (on doit) vraiment se poser la question : est-ce que mener 47 projets PESCO (46 aujourd’hui) de front est réaliste, au gré des ambitions et des moyens européens ? Ne faut-il pas se concentrer sur une dizaine de projets ‘utiles’, ‘prioritaires’ et laisser tomber les autres, certainement très intéressants, mais qui peuvent très bien être menés en ‘bilatéral’ ou ‘multilatéral’ sans nécessairement recourir à l’échelon européen (1).

Pourquoi le commandement médical européen, le hub logistique (deux projets conduits par l’Allemagne), le dispositif militaire de développement en cas de catastrophe (projet conduit par l’Italie) ne sont-ils pas encore vraiment opérationnels ? De tels dispositifs auraient été extrêmement utiles durant la crise du coronavirus. De même que l’équipe de réaction cyber (projet lituanien).

Pourquoi y a-t-il deux ou trois projets similaires en matière de cyber ou de formation ? Est-ce que développer une école intercalée de renseignement (projet gréco-chypriote), de nouvelles frégates (projet italien), un appui-feu artillerie (projet slovaque) ou un nouveau véhicule blindé (projet italien) répondent vraiment à des lacunes européennes prioritaires et ne peuvent pas être menés sous d’autres cieux ?

  1. Le bonus de 10% promis au titre du fonds européen de défense pèse sûrement dans cet afflux de projets (peu utiles au plan européen) dans la coopération permanente structurelle.

Lire aussi notre dossier N°58. La lente mise en place de la Coopération structurée permanente (PESCO) (V3)

Cet article Le demi-échec de la coopération structurée permanente se profile est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.

Porte-avions : Florence Parly dénonce les « erreurs » du commandement

Blog Secret Défense - Mon, 11/05/2020 - 18:25
La ministre des armées a présenté ce lundi les conclusions des enquêtes internes sur l’épidémie de covid à bord du porte-avions Charles de Gaulle.

Covid : L’hôpital militaire de campagne sera déployé à Mayotte

Blog Secret Défense - Mon, 11/05/2020 - 18:12
L’EMR de Mulhouse n’accueille plus de patients.

Pages