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Le G5 Sahel a un nouveau poste de commandement

Bruxelles2 Blog - Mon, 15/06/2020 - 12:11

(B2) Le nouveau poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) a été inauguré début juin à la base aérienne de Bamako-Sénou. La cérémonie officielle s’est déroulée le 3 juin en présence du ministre des Affaires étrangères malien, Tiébilé Dramé, et de son homologue de la Défense, Dahirou Dembélé, de l’ambassadeur de l’UE au Mali, Bart Ouvry, du représentant spécial des Nations Unies,  Mahamat Saleh Annadif, du commandant de la force conjointe du G5 Sahel, le général de brigade Oumarou Namata Gazama.

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Au ministère des armées, « la priorité est de consolider la loi de programmation militaire »

Blog Secret Défense - Mon, 15/06/2020 - 09:22
L’Allemagne va consacrer dix milliards à son industrie de défense.

SNA La Perle : l’importance des dégâts reste à évaluer

Blog Secret Défense - Sun, 14/06/2020 - 10:06
Touché par un grave incendie vendredi, le sous-marin pourrait ne jamais plus naviguer.

Les journalistes de défense reçus par la ministre des Armées

Blog Secret Défense - Sun, 14/06/2020 - 09:07
Ils demandent « moins d’éléments de langage, plus d’éléments d’explication ».

Takuba: ça va démarrer modestement

Blog Secret Défense - Sun, 14/06/2020 - 08:09
Au Sahel, cette force européenne doit accompagner l’armée malienne au combat. Trois pays (Estonie, Suède, Republique Tchèque) vont envoyer des troupes.

Un sous marin d’attaque en feu dans la rade de Toulon

Bruxelles2 Blog - Fri, 12/06/2020 - 19:10

(B2) Fait peu commun, mais craint de tous les marins, un incendie s’est déclaré à bord ce jeudi matin (12 juin) à bord d’un sous marin nucléaire d’attaque français, le SNA Perle (S-606), en rade de Toulon

L’intervention en cours est faite sous la coordination du vice-amiral d’escadre Laurent Isnard, préfet maritime de la zone (crédit : préfecture maritime Méditerranée)

Un incendie en pleine martinée

Il était 10h35, selon la préfecture maritime de la zone Sud, quand « un incendie s’est déclaré en zone avant du sous-marin nucléaire d’attaque, au bassin en zone Missiessy. « Le sous-marin a été évacué. Il n’y a pas de blessés. » Un incendie majeur. Il était toujours en cours en fin d’après-midi. Les équipes spécialisées « continuent à lutter contre le sinistre afin de le circonscrire » indique un second communiqué de la préfecture parvenu à B2 à 17 heures.

Tous les moyens mobilisés

Tous les moyens disponibles ont été mobilisés. Les marins-pompiers de la base navale de Toulon ont déployé un bateau-pompe qui alimente toutes les manches à incendie. Les pompiers du SDIS 83 (service départemental d’incendie et de secours du Var) et le  bataillon de marins-pompiers (BMP) de Marseille ( une trentaine de pompiers et 11 véhicules spécialisés) ont été appelés en renfort. Tandis qu’une dizaine de marins de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) apporte un soutien technique aux marins-pompiers intervenant à bord, notamment avec la mise en place « de moyens d’alimentation en eau et accompagnement dans le sous-marin des marins-pompiers intervenant à bord ». Quant aux équipages des autres sous-marins et de l’école de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire (ENSM-BPN), ils assurent « les moyens de protection depuis le quai et constituent un réservoir de forces d’intervention ».

Pas de risque nucléaire

Précision importante venue de la préfecture maritime : « Il n’y a aucun combustible nucléaire à bord, celui-ci ayant été retiré dans le cadre de l’arrêt technique. Il n’y a pas d’armes (missile, torpille, munitions), ni de batteries à bord. » Les fumées qui s’échappent « ne sont pas radioactives ». Et de préciser que la France dispose « de balises, sur tout le territoire, capables de détecter toute anomalie de radioactivité ». Au cas où….

Doutes sur l’avenir du sous-marin

En revanche pour l’avenir du sous-marin, on peut avoir quelques doutes. L’ampleur et la durée de l’incendie laissent mal augurer pour un navire qui a déjà

NB : Le sous marin de la classe Rubis était en arrêt technique, depuis le 13 janvier dernier. Interruption prévue pour entretien et réparations (IPER dans le jargon marin).

(NGV)

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Un cargo sous escorte turque soupçonné de violer l’embargo sur les armes

Bruxelles2 Blog - Thu, 11/06/2020 - 16:20

(B2) Un cargo soupçonné de transporter des armes vers la Libye est surveillé de près par l’opération européenne EUNAVFOR Med Irini

Le Cirkin, un navire marchand turc battant pavillon tanzanien a été détecté mercredi (10 juin), au sud-ouest de la Crète, se dirigeant vers la Libye. De forts soupçons sont nés que le Cirkin n’effectue pas un transport tout à fait ordinaire mais qu’il pouvait transporter des armes illégales. Il n’est pas seul, accompagné par trois navires de la marine turque. Ce qui renforce le soupçon.

L’hélicoptère de la frégate grecque Spetsai (1) a alors reçu l’ordre du commandant de l’opération EUNAVFOR Med Irini de décoller pour aller contrôler le navire. Procédure normale en cas de soupçon sur un navire. Le capitaine et l’équipage du navire marchand n’ont pas répondu aux appels d’inspection de l’hélicoptère. Ce sont les Turcs qui ont répondu, indiquant que le navire était sous protection de la République turque, selon la télévision grecque AN1 Tv, qui commente l’information. L’hélicoptère est revenu alors à bord de la frégate. Le Spetsai a cependant reçu l’ordre de suivre les navires à distance.

Commentaire : un cas d’école prévu d’avance, véritable test pour l’Union européenne 

Les Turcs sont parfaitement dans leur droit, même s’ils agissent ainsi au vu et au su de tout le monde, avec une mauvaise foi patente. C’est la stricte application du droit de la mer. Tout navire opérant une mission de service public ne peut être inspecté par un navire de guerre.

Cet argument avait d’ailleurs déjà été utilisé en son temps par le gouvernement de Tripoli pour protéger ses navires d’une incursion trop précise des navires de l’opération Sophia (2). Cette hypothèse était très probable et envisagée dès le début de l’opération Irini. C’est un vrai test pour l’Union européenne de sa capacité à imposer les règles internationales d’embargo.

Selon nos informations, la question turque pourrait être évoquée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de lundi (15 juin) dans les points d’actualité. Au départ, c’était davantage lié à l’action du gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan dans les forages au large de l’île de Chypre. Cet épisode rajoute un dossier de plus dans des relations compliquées entre Bruxelles et Ankara.

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Le Spetsai est pour l’instant le seul navire actif dans l’opération. Le San Giorgio, qui sera le navire amiral, devrait le rejoindre bientôt. Mais il était encore à quai hier.
  2. Lire : L’affaire du Lufy : un trafic d’armes intralibyen ? un problème européen ?

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François Cornut-Gentille : « La crise remettra en cause la Loi de programmation militaire »

Blog Secret Défense - Wed, 10/06/2020 - 13:13
Rapporteur du budget, le député LR de la Haute-Marne proteste contre le traitement du Parlement par l’Exécutif.

#PlanAéro : l’écologie passe avant la défense

Blog Secret Défense - Wed, 10/06/2020 - 10:21
Le gouvernement a présenté hier un plan de soutien à l’industrie aéronautique française.

La communication des armées françaises sur la sellette

Bruxelles2 Blog - Wed, 10/06/2020 - 09:43

(B2) Entre les armées françaises, dirigées par Florence Parly, et les journalistes, le fossé se creuse. La communication du ministère mise en cause

La communication lors de la pandémie de coronavirus a été souvent erratique, quand elle n’était pas incomplète et tardive – retour du groupe aérien embarqué du Charles de Gaulle (crédit : DICOD)

L’information du public dévoyée

L’association des journalistes de la Défense (AJD), (dont fait partie B2) a décidé de publier une lettre ouverte, la seconde en quelques semaines. Ce que demandent les journalistes au ministère est simple : donner de l’information au public, de façon claire, honnête et rapide.

Des dysfonctionnements révélateurs

Les dysfonctionnements sont nombreux : absence de réponse à temps, sélection arbitraire des journalistes, pression exercée quand l’article (ou la question) déplait, mensonges (délibérés) ou non des communicants…

Une volonté politique

Ce n’est pas un problème, ici, de savoir-faire. L’armée et le ministre en sont bien dotés. Et la plupart sont (très) compétents. Il s’agit ici bel et bien d’une volonté politique de tromper le public par l’intermédiaire des journalistes. Soyons clairs on est plus proches de la désinformation.  L’affaire de la contamination au Covid-19 du personnel du porte-avions Charles-de-Gaulle n’est qu’un exemple parmi d’autres.

Et un manque de courage

Une réunion de ‘conciliation’ devait avoir lieu mardi (9 juin). Elle a échoué. Le conseiller communication de la ministre (Grégoire Devaux), a choisi de bouder la rencontre. Ce qui n’est pas pour nous étonner. Le communicant est plus prompt à donner des bons points et mauvais points et pratiquer la censure qu’à faire son travail. Courage fuyons…

L’Europe en bandoulière

Pour notre part, nous avons toujours été très étonnés du manque de disponibilité de la ministre française des Armées lors des réunions des ministres de la Défense, que ce soit au niveau de l’Union européenne ou de l’OTAN. La ministre est toujours ‘pressée’. Pourtant, l’Europe de la défense est une priorité officielle. Pour avoir une explication aux décisions prises ou aux rares communiqués de presse (vantant la politique ministérielle), il faut s’accrocher. Concrètement, il est plus facile aujourd’hui d’aborder un ministre de n’importe quel pays (USA y compris) qu’un ministre français inatteignable.

Un fait qui a son importance

Précisons que l’AJD n’a pour habitude de porter ce genre de débat sur la place publique. Ses membres sont plutôt ‘discrets’ et ‘disciplinés’, comme le veut le secteur qu’ils couvrent. Et s’il y a explication, elle se passe, en général, portes fermées. Cette prise à témoin publique — la première depuis la création de l’association de 1979 —, ne devrait donc pas être négligée, comme elle l’est actuellement. Elle doit être traitée avec sérieux, et au plus haut niveau, jusqu’au cabinet du Président de la République (Emmanuel Macron), puisque le cabinet de la ministre de la Défense (Florence Parly) semble considérer que c’est une peccadille.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Télécharger la première lettre du 7 mai et la seconde lettre du 9 juin

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Pas d’université d’été de la Défense à la rentrée

Blog Secret Défense - Tue, 09/06/2020 - 13:47
Sylvain Fort, l’ancienne plume de Macron, s’occupe de la relance des UED.

Journalistes de défense : le malaise s’accroît

Blog Secret Défense - Tue, 09/06/2020 - 12:52
Une nouvelle lettre ouverte de l’Association des journalistes de défense (AJD)

Les ambulances privées d’EUMM Georgia sèment la confusion

Bruxelles2 Blog - Mon, 08/06/2020 - 11:00

(B2) La mission d’observation sur la ligne de contact entre l’Ossétie du Sud et d’Abkhazie (EUMM Georgia) a opposé un vigoureux démenti aux « fausses affirmations » circulant en Ossétie du Sud sur la présence de véhicules privés accompagnant ses observateurs.

Le véhicule de soutien médical privé (private.ge) qui accompagne les observateurs sur la ligne de démarcation ossète le 24 avril (crédit : Sputnik)

Une désinformation des médias ossètes

Tout est parti de médias russes (Sputnik Ossetia notamment) et ossètes (la chaine gouvernementale PEC) qui relaient une déclaration du comité de sécurité du gouvernement d’Ossétie du Sud, publiée mercredi (20 mai). « Il y a quelques jours [les 24 et 26 avril], sur une section de la frontière sud-géorgienne-géorgienne à proximité du village d’Uista (district de Znaursky en Ossétie du Sud) », les garde-frontières du KGB RSO ont « enregistré l’apparition non autorisée de la voiture de la clinique médicale géorgienne ‘Private’. Le véhicule était accompagné de deux voitures de patrouille de la mission de surveillance de l’UE en Géorgie (EUMM). Ce qui a permis aux médecins géorgiens de se déplacer secrètement vers la frontière de l’État ». Une manière « de collecter sur place des éléments biologiques, destinés à être utilisés dans le laboratoire de recherche de la santé ‘Richard Lugar’ » affirment les services secrets ossètes. NB : Un centre de recherche mis en place et financé par les États-Unis, au départ, mais qui dépend aujourd’hui de l’administration nationale géorgienne de contrôle des maladies et de santé publique (NCDC).

Des ambulances bien présentes

En fait, ce n’étaient pas les observateurs d’EUMM qui accompagnaient le véhicule médical, mais le contraire. Depuis (presque) le début de la mission, les observateurs européens sont accompagnés par un véhicule médicalisé. Service assuré par un opérateur privé géorgien. Un de ces ambulanciers est d’ailleurs décédé en 2009 lors d’une explosion (lire : Géorgie: une mine explose au passage d’un véhicule des observateurs de l’UE. Bilan: 1 mort).

Sans prélèvement d’échantillon

L’ambulance était « bien visible » et siglée, précise-t-on au QG de la mission à Tbilissi. Il n’y a « pas eu de mouvement secret. La patrouille s’est déroulée comme prévu. Il n’y a eu aucun contact avec des personnes. Il n’y a eu aucun prélèvement d’échantillons et il n’y a eu aucune intention de le faire ».

Un service assuré au vu et au su de tous

« Toutes les parties, notamment ceux d’Ossétie du Sud, sont bien au courant de ces faits, comme cela a été expliqué via la ligne téléphonique d’urgence (hotline) les 26 et 27 avril », précise-t-on au siège de la mission à Tbilissi. Et cela a été régulièrement le cas. « Depuis de nombreuses années déjà, par exemple lors des réunions du mécanisme de prévention et de réponse aux incidents (IPRM) dès 2014 », cette présence a été expliquée.

Un soutien médical nécessaire

Ce soutien médical permet « d’apporter rapidement l’aide nécessaire en cas de besoin, comme un accident de voiture. C’est particulièrement important dans les régions éloignées où il est difficile d’obtenir une aide médicale rapide ,» rappelle-t-on à EUMM Georgia. « EUMM est une mission d’observation, avec des patrouilles quotidiennes, y compris pendant la pandémie de de Covid-19. Notre approche est tout à fait impartiale. »

Commentaire : le recours au privé problématique en cas de crise

Faute de proposition d’un État membre, les responsables européens recourent à des services privés, dans les missions civiles (souvent), comme dans les opérations et missions militaires (parfois), pour assurer certaines fonctions essentielles opérationnelles (1). Pratique et souple, ce n’est pas sans susciter des difficultés cependant, en particulier en cas de crise.

L’affaire géorgienne le prouve : les adversaires de la mission ont trouvé là une brèche facile à exploiter. L’emploi d’un contractant géorgien qui a pu travaillé pour d’autres employeurs est source de confusion importante, surtout dans une mission aussi sensible que celle d’EUMM Georgia, sur une ligne de front figée au plan militaire, mais toujours active au plan politique.

Plus récemment, le contrat d’assistance signé pour certaines missions civiles en Afrique a posé question. La direction du service diplomatique européen (SEAE) s’est rendue compte que le service était inopérant. Avec l’interdiction de déplacement et les aéroports bloqués (sauf aux transports militaires), les ‘privés’ se révélaient incapables d’agir pour évacuer des patients atteints (2).

En 2009, lors de l’opération militaire au Tchad, les Irlandais avaient aussi testé la location d’hélicoptères privés. Un service qui s’est révélé très vite inopérant (3). Il s’en étaient mordus les doigts. « Heureusement que les Russes étaient là pour prendre le relais » confiait à l’époque un officier de l’opération.

Pour être juste, précisons que l’emploi de ‘privés’ dans l’opération est aussi parfois une réussite comme les pilotes et avions de surveillance affrétés par le Luxembourg tout d’abord pour l’opération de lutte anti-piraterie (EUNAVFOR Atalanta), ensuite pour l’opération maritime en Méditerranée (EUNAVFOR Med Sophia et Irini) (4).

(Nicolas Gros-Verheyde)

  1. Je ne parle pas ici des fonctions logistiques arrières (nourriture, nettoyage…) assurée quasi systématiquement par des opérateurs privés
  2. Lire : Des missions civiles de la PSDC qui peinent à fonctionner
  3. Lire : Hélicoptères Irl. pas homologués, « défaut de contrôle » dit un rapport et Deux hélicoptères irlandais interdits de mission ?
  4. Lire : Les avions luxembourgeois aux Seychelles: des privés « bien utiles ! »

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Dernières nouvelles des missions et opérations de maintien de la paix de l’UE – PSDC (mai 2020)

Bruxelles2 Blog - Sun, 07/06/2020 - 09:30

(B2) Des réunions de planification, d’échanges d’informations, des rotations de force, des expertises. Les opérations et missions de la PSDC sont en mode ‘lent’, mais tentent de maintenir le contact

Djibouti. Passation de commandement sans cérémonie en Somalie

Le contre-amiral Ignacio Villanueva, a pris le commandement de la force militaire de lutte contre la piraterie dans l’Océan indien (EUNAVFOR Atalanta). Une rotation peu ordinaire. La « première effectuée avec succès pendant la pandémie Covid-19 », mais sans cérémonie, et pour laquelle il est devenu « sans le vouloir le premier commandant de force immunisé sur le théâtre ». Détails ici

(crédit : EUNAVFOR Somalia)

Pristina (Kosovo). Recherche des disparus, un travail de longue haleine

311 personnes disparues ont été identifiées depuis plus de dix ans qu’a commencé la mission ‘état de droit’ de l’UE au Kosovo (EULEX Kosovo). Un travail minutieux, lent mais nécessaire. Des centaines de personnes sont toujours portées disparues suite au conflit armé. C’est « un processus douloureux, compliqué et long », explique le chef d’EULEX, Lars-Gunnar Wigemark, dans une interview à l’agence Associated Press. Détails ici

(crédit : Eulex Kosovo)

Ramallah (Palestine). L’impact inespéré du coronavirus sur le système judiciaire palestinien

Actuellement, en Cisjordanie, il n’est pas possible de soumettre des documents ou de tenir des audiences en ligne. La crise du Covid-19 pourrait être l’opportunité d’accélérer ce processus de numérisation. C’est ce que défend l’avocat Andres Moreno. Il a coordonné un rapport remis aux institutions judiciaires palestiniennes sur les mesures prises par les systèmes judiciaires en Europe et en Amérique du Nord pour répondre à la crise ; un rapport réalisé avec de nombreux conseillers de la mission civile de conseil et d’assistance à la police palestinienne (EUPOL COPPS). Détails ici

(crédit : EUPOL Copps)

Bamako (Mali). Échange d’informations entre forces 

Comme toutes les quatre semaines, la réunion de coordination opérationnelle (RCO) s’est tenue, mi mai. Organisée par les membres de la représentation permanente de l’opération Barkhane au Mali, elle mêle les représentants des Forces armées maliennes (FAMa), de la mission européenne de formation des forces armées au Mali (EUTM Mali), de Barkhane et de la mission de l’ONU (MINUSMA). Le but : échanger les informations sur la situation sécuritaire, les opérations en cours menées par les différents acteurs, les actions de formation de EUTM Mali et d’autres sujets d’intérêt commun. Détails ici

(crédit : EUTM Mali)

Niamey (Niger). Distribution de codes aux futurs professionnels

Les futurs commissaires et officiers de police judiciaire formés par la mission civile d’assistance aux forces de sécurité intérieure (EUCAP Sahel Niger) ont reçu un code pénal, un code de procédure pénale, et un manuel explicatif du code pénal et du code de procédure Pénale. Détails ici

(crédit : EUCAP Sahel Niger)

Bosnie-Herzégovine. L’exercice Quick Response 20 avant l’automne

Malgré le covid-19, l’exercice exercice annuel Quick Response 20 aura bien lieu cette année. Il se déroulera entre la fin août et début septembre 2020, dans différents lieux de Bosnie-Herzégovine. Des officiers ont participé à la conférence de planification, vendredi 29 mai, par vidéoconférence, depuis Naples et Rome en Italie, Mons en Belgique, Londres au Royaume-Uni et la KFOR à Pristina au Kosovo. Détails ici

Un Antonov pour transporter les véhicules de la mission (crédit : EUFOR Atlhea)

(information recueillies par Emmanuelle Stroesser)

NB : Pour tout connaitre ou réviser, n’hésitez pas à vous procurer notre ouvrage sur la PSDC

Lire sur l’opération EUNAVFOR Med Irini :

Et sur B2 Pro :

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