Les Hurlements d'Léo seront en concert à La Cigale pour feter leur 20 ans et présenter leur nouvel album Luna de Papel. Avec aussi les bosniens du Dubioza Kolektiv, les Ogres de Barback, Arn0 Futur et + l'explosif Živeli Orkestar et son envoûtante chanteuse Suzana Djordjevic.
Horaire : 19h -> 19h30 : Ziveli Orchestra / warm up hall 19h30 -> 20h45 : Dubioza Kolektiv 20h45 -> 21h10 : Ziveli Orchestra / hall changement plateau 21h10 -> 22h25 : Les Hurlements d'Léo + Guests : Les Ogres de (...)
C'est à travers un poste sur les réseaux sociaux que Constantin Amoussou, porte-parole du Pôle Unifié des Jeunes de l'Opposition (PUJO) condamne Boni Yayi d'être responsable de l'éclatement du bloc unifié de l'opposition pour les élections du 28 avril 2019.
Selon Constantin Amoussou, les jeunes ont eu le privilège d'échanger avec les autres leaders dont Soglo père et fils, Ajavon, Azannaï, Mitokpè, Houndété et Yayi. Il indique par ailleurs qu'aucun jeune, membre de l'Usl, par sa volonté d'être candidat, n'aura motivé la situation actuelle.
Le porte parole du Pujo souligne que « C'est Boni Yayi qui, aussitôt qu'il a obtenu un récépissé provisoire pour le parti Fcbe, a changé de langage en rejetant l'option, en cours, de la création du parti unifié, en exigeant que les Fcbe soient considérés comme le parti qui portera la liste ». Dans une désolation totale, il indique que « les Fcbe sont allés prendre les devant, lors d'un Conseil national pour entériner cette idée : Ou c'est Fcbe, ou il n'y aura pas de liste unique ». Constantin Amoussou informe la jeunesse que suite à cette situation, « l'Usl, comme Restaurer l'Espoir, a procédé à la mise en conformité du parti, pour parer à toutes éventualités ».
Le porte-parole précise qu'après l'accord des parents Soglo pour le compte de la Rb, du président Golou pour le Psd, du président Fagbohoun, pour le Madep et autres, une liste pourrait, sous le vocable « grand Usl›› constituer un second bloc de l'opposition. Les discussions ont conduit à ce que « Le président Ajavon et le président Yayi ont ainsi fini par arrêter, de commun accord, le principe de « deux listes intelligentes », chacune prioritaire par zone, portant dans sa zone d'influence même les candidats des partis alliés », explique Constantin Amoussou. Il ajoute qu'ils en étaient à cette étape quand « brusquement le président Yayi a eu une séance à Paris avec Léhady qui craignait apparemment que la montée en puissance de l'USL dans le sud, éclipse définitivement la RB ». Il tient responsable le président Yayi puisqu'il soutient que « C'est lui qui a manœuvré la deuxième sortie de Vidolé qui s'est tenue il y a une semaine, sans l'Usl, en essayant de débaucher tous les alliés de l'Usl, papa et maman y compris, afin d'isoler Ajavon et l'obliger à faire allégeance aux Fcbe, de force ». L'intérêt selon lequel chacun aura son mot à dire et devenir maître de son territoire a fait que « Léhady et les autres partis habituellement influents dans le sud, concurremment avec l'Usl, se sont mis à l'esprit que les Fcbe occuperaient le nord, et les feraient maîtres dans le sud, contre Ajavon isolé », écrit le porte-parole du Pujo.
Faisant le constat des coups bas des uns et des autres, l'Usl décide de faire face à son avenir. Constantin Amoussou affirme que « Nous militants Usl, avons été et sommes toujours prêts à nous sacrifier dans l'intérêt de notre pays et de l'opposition, si en face, nos alliés font un jeu franc ». Il condamne les propos visant à jeter le tort de cette dissidence sur l'Usl alors qu'ils ont tout sacrifié pour l'unification des partis de l'opposition.
G.A.