(B2 – exclusif) Pour renforcer la surveillance aérienne, après le départ des navires, l’opération Sophia déployée en Méditerranée (alias EUNAVFOR Med) va bénéficier d’un renfort d’au moins un drone Predator de l’aeronautica militare
MQ-9A Predator B en vol (crédit : MOD Italie)L’Italie a indiqué sa disponibilité à fournir un drone à l’opération Sophia, selon nos informations confirmées à bonne source. Ce pourrait être un MQ-9A Predator B, la version la plus avancée et la plus récente du drone, d’une longueur de 10,80 m avec une envergure de plus de 20 mètres, qui peut voler à 445 km / heure. De façon alternative, selon les moyens disponibles, un MQ-1C Predator A, plus modeste (longueur de 8,20 m et envergure de 14,80 m), pouvant voler à 160 km/heure, pourrait aussi être déployé.
Un équipement bien utile
Pouvant voler à moyenne ou haute altitude, ces engins permettent à l’opération de mener des missions ISTAR (Renseignement, surveillance, acquisition de cible et reconnaissance), en toute discrétion. Un atout certain avec des passeurs. Leur grand intérêt est aussi l’autonomie de vol bien supérieure (environ 36 heures) à celle d’un avion ou d’un hélicoptères.
Un outil déjà employé
Ce déploiement de drones en Méditerranée n’est pas totalement une nouveauté pour les Italiens. Des drones Predator du 28ème groupe de la 32ème escadre d’Amendola avaient déjà utilisés dans l’opération Mare Nostrum. Un apport très utile permettant d’identifier des navires en perdition comme certaines manœuvres de groupes de trafiquants.
(NGV)
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(B2 à Luxembourg) A la fin de la réunion des ministres des Affaires étrangères lundi (8 avril) à Luxembourg, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, est revenue face à la presse sur les opérations de sauvetage des migrants
Federica Mogherini face à la presse au Conseil des Affaires étrangères (Crédit : Conseil de l’UE)Celle qui est aussi la vice-présidente de la Commission européenne a indiqué de façon très claire un point fondamental :
« La Libye n’est pas un pays sûr. L’Union européenne ne l’a jamais considérée comme cela. Il n’y a pas de changement là dessus. Et les évènements récents nous rappellent que c’est le cas. »
NB : Cette assertion très claire tranche avec les atermoiements des Européens — Commission européenne comprise — qui louvoyaient entre respect des valeurs, en théorie, et sens des réalités, pour ne pas brusquer le travail des garde-côtes libyens en cours de montée en puissance, comme la position italienne qui est de considérer que toute personne sauvée dans la nouvelle zone de secours et de sauvetage (MRCC) libyenne devrait être ramenée en Libye.
L’opération Sophia sans navires est peu efficace
Quant à l’opération Sophia en Méditerranée (EUNAVFOR Med), au cas où certains n’avaient pas vraiment compris, la Haute représentante a enfoncé le clou. Sans navires, elle n’est pas efficace…
« Je crois — et pas seulement moi —, qu’une opération navale dépourvue de moyens navals ne peut pas s’acquitter de son mandat comme elle doit le faire. C’est la décision prise par les États membres. Nous la mettrons en œuvre comme nous le pouvons. [Mais] nous ne pouvons qu’espérer que les États membres trouveront [prochainement] un type d’accord différent vu la nécessité de maintenir une vigilance extrême en Méditerranée sur les flux migratoires et la sécurité. Sans les moyens de la marine, il est évident que cela ne peut être fait que de manière très limitée. Ce qui est regrettable. J’espère seulement que les États membres reviendront sur leur décision le plus rapidement possible. »
Commentaire : Une franchise qui ne plaira pas partout
Ce propos d’une rare franchise confirme trois points. Premièrement, l’option choisie par les États membres (continuer l’opération Sophia sans navires) n’était ni le choix premier ni même le choix secondaire de Federica Mogherini. C’est pour cela d’ailleurs qu’elle ne l’a pas proposée aux États membres (Lire : Une nouvelle mission pour succéder à l’opération Sophia ?). Deuxièmement, avoir une opération sans navires n’est pas aussi facile que cela à mettre en place, car les moyens aériens ne sont pas présents en renfort. Troisièmement, elle est loin d’être efficace au regard des enjeux en Méditerranée.
Certains États membres avaient été plutôt furieux non seulement des options limitées proposées par la Haute représentante, mais également de sa communication sur le sujet. Il est rare en effet qu’un responsable européen mette en cause directement les États membres. Un acte ressenti comme une déloyauté, ou au moins une entaille dans « l’obligation de coopération loyale entre institutions », nous a fait remarquer un diplomate, résumant un avis partagé. Le propos de Federica Mogherini à Luxembourg ne va certainement pas aider à panser les plaies…
Cette position de la Haute représentante, aussi directe, est, en effet, plutôt rare, au moins d’un point de vue public. Mais elle a le mérite de la clarté. Il est parfois sain pour le débat public que les Européens ne taisent pas leurs désaccords et expriment clairement leurs divergences de vues quand elles existent.
(Nicolas Gros-Verheyde)
LIre aussi : Points de suture pour l’opération Sophia qui repart pour six mois … sans bateaux (V4)
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Cet article Carnet (08.04.2019). Confidentiels (COPS, fatigue ministérielle, Venezuela sanctions). Opérations (Sahel et Interpol). PESC (MOE Malawi). Défense (EDA cyber, robots tueurs Parly, Finlande équipement, F-35 Europe). Diplomatie (Libye Tripoli, Rwanda génocide, Soudan changement, Iran nucléaire, CPI Etats-Unis, Burkina Faso massacre, Conclusions G7). Aides (Sahel sécurité). Sécurité (Libye Gutteres, G7 Intérieur, ONG et passeurs Castaner). Pouvoirs (Espagne Sanchez). Elections 2019 (site). Agenda. A lire. est apparu en premier sur Bruxelles2.
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(B2) Le PPE et le S&D regagnent une certaine assise sans reconquérir leur majorité absolue. Les ‘petits’ groupes (Verts, Gauche, Droite nationale) grignotent du terrain.
Ce sont les deux principaux enseignements de la troisième projection en sièges rendue publique le 29 mars dernier par le Parlement européen pour les élections européennes de mai 2019 (1).
Sur les 705 députés du nouveau Parlement, un gros tiers (36,7%) seraient occupés par les PPE, un petit quart (20,1%) par les S&D, un sur dix (10,2%) par les ALDE, suivis de 8,7% pour l’ENF, 7,5% l’ECR, 7,2% pour les Verts, 7% de GUE, et 4,3% d’EFDD.
Les grands groupes regagnent du poids
Les chrétiens-démocrates (PPE) et les socialistes et démocrates (S&D) reprennent du terrain, avec respectivement 188 sièges (contre 181 dans la 2e projection) et 142 sièges (contre 135). Mais ils restent en deçà des scores obtenus en 2014, et perdent donc toujours potentiellement des députés comme la majorité absolue (2).
Les libéraux n’arrivent pas à franchir le cap
Le troisième groupe, les Libéraux et Démocrates de l’ALDE, ne bouleverse toujours pas la donne dans les intentions de vote. Il marque même un léger recul (de 75 à 72 sièges). Mais il garde globalement un poids égal de députés par rapport à 2014.
Les intentions se confortent sur les Verts, les communistes et l’extrême droite
Les Verts continuent de grimper (de 49 à 51), comme la gauche radicale de la GUE (de 47 à 49). L’extrême droite (ENF) gagne également toujours plus de voix, en passant de 59 à 61 sièges. Leur poids dans l’hémicycle se maintient aux alentours de 7/8 %.
Changements de tendances pour l’ECR et l’EFDD
Les conservateurs (ECR) regagnent le terrain concédé, en passant de 46 à 53 sièges. Renversement inversement proportionnel pour les eurosceptiques de l’EFDD qui perdent 9 sièges (alors qu’ils en avaient gagné 4 précédemment). Les deux groupes perdent toujours du poids dans le futur hémicycle.
(Emmanuelle Stroesser)
En savoir plus
Le site du Parlement européen sur les élections
Télécharger le rapport (pdf) et les projections (fichier excel)
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(B2) Chargé de cours à l’Université de Liège et Senior fellow à l’Institut royal supérieur de défense, André Dumoulin a toujours une pensée intéressante sur le sort des institutions de défense. Son analyse sur les 70 ans de l’Organisation de l’Alliance atlantique fêté en grande pompe cette semaine est à lire…
(crédit : OTAN)Sa raison d’être : une alliance de défense et de solidarité collective
Peut-on dire, comme il y a dix ans, que l’OTAN se cherche encore, elle qui a déjà vécu des ajustements stratégiques importants suite à la fin de la guerre froide puis à l’événement rupture que fut le terrorisme du 11 septembre 2001 et le retour de la France dans le commandement intégré ? Dans tous les cas, elle est restée ce que les États membres ont toujours souhaité qu’elle soit en premier : une alliance de défense et de solidarité collective en cas d’agression.
Un outil de normalisation
Mais l’assurance vie n’empêche pas cette organisation bureaucratique et comitologique d’édifier (avec l’aide et autres suggestions de certaines capitales) de nouveaux concepts. Elle peut ainsi introduit ainsi une doctrine d’engagement, une lecture révisée des risques et des menaces face aux conflits asymétriques, aux guerres hybrides et aux enjeux du cyber, comme des argumentaires dans le champ capacitaire ou des missions hors zone. L’OTAN reste ainsi un outil de normalisation (Stanags, certification), mais aussi doctrinale et procédurale1, un réservoir de forces, un facilitateur de coalitions, une alliance de réassurance, un cadre d’élargissement.
Un flirt avec les compétences civiles et civilo-militaires
Tout s’est aussi complexifié cependant. L’OTAN flirte aujourd’hui avec les compétences civiles et civilo-militaires de l’Union européenne et sa Politique de sécurité et défense, sa stratégie globale. Elle n’a pas assimilé l’Ukraine et la Géorgie au risque d’un « pont trop loin » face à une Russie quelque « peu remontée » devant l’avancée vers l’Est des « Occidentaux », mais elle a déjà engagé de la coopération politico-militaire en réponse à la guerre du Donbass et de l’annexion de la Crimée. Elle n’a pas encore pu dépasser en automatique les divergences politiques et culturelles entre États membres autour de l’usage de la force et s’interroge grandement aujourd’hui sur la politique de l’administration Trump qui déstabilise les Européens à propos de l’avenir de l’organisation transatlantique qui fête en avril prochain ces 70 ans.
Le maître mot du partage des coûts et des risques
Si les Européens ont toujours « voulu de l’OTAN » pour maintenir les liens avec les Américains (couplage dissuasif), les maîtres-mots finaux restent les questions du « partage des coûts et du fardeau » et du « partage des risques » : en d’autres termes « la doctrine de responsabilité » des Européens déjà souhaitée par Obama. Malgré les déclarations renouvelées et les 74 domaines de coopération impliquant la complémentarité3 entre l’OTAN et l’UE, les tensions sont palpables et les « jeux comparatifs » entre États producteurs et États consommateurs de sécurité restent bel et bien présents. Raphaël Cottain a même imaginé ce que pourrait être d’éventuelles sanctions à l’égard des « resquilleurs » : restrictions dans les postes au sein de l’OTAN, expulsion de l’Alliance, exclusion du processus de décision, …
Des questions posées sur l’avenir de l’OTAN
L’OTAN navigue-t-elle vue en dépendance des événements et par réactivité ? Joue-t-elle dans le préventif et la proactivité ? On perçoit combien les réponses ne peuvent être qu’attachées à des scénarios et situations à chaque fois spécifiques. Peut-on estimer que les tensions avec la Russie dans cette « paix froide » – à ne pas confondre avec la guerre froide d’avant 1989 – ont créé une dynamique de nouvelle définition d’un « ennemi » (au pire) ou d’un défi (au mieux) ? Comment analyser la politique américaine sur l’avenir du nucléaire en Europe et la dimension anti-missile ?
Le retrait américain n’est-il qu’apparence
Comment apprécier le discours politique critique vis-à-vis des Européens et l’idée d’un possible « retrait américain » d’un côté, et la politique de réassurance concrète engagée par les Américains de l’autre. Avec force manœuvres militaires à l’Est, protections des lignes de communications transatlantiques, gesticulation nucléaire, soutien à la logistique et à la mobilité militaire sans oublier le réveil des grands dépôts avancés de l’US Army dans certains pays membres européens (dont la Belgique) et la nouvelle culture de la réactivité opérationnelle ? (lire aussi : L’OTAN investit en Pologne… en soutien aux Américains). Peut-on y voir une contradiction ? Ou n’est-elle qu’apparence, sachant que la politique américaine (géoéconomie) voit l’Europe aussi comme un marché d’équipements de défense à conquérir et à surveiller ? 4
Le faible budget US consacré à la défense de l’Europe
Qui peut affirmer que la solidarité transatlantique a totalement disparu ? Certes on peut constater la part « réduite » du budget de la défense US destinée à la défense de l’Europe (seuls 30,7 milliards $ lui sont alloués sur les 602 milliards $ du budget US)5 tandis que les Européens réunis dépensent aujourd’hui davantage que les Russes et autant que la Chine, mais avec bien des duplications et gaspillages. Mais nous n’en sommes pas encore à un pilier européen fort dans une OTAN en grande partie « désaméricanisée » ! Ou à un commandement intégré allié en Europe aux mains des Européens !
L’effacement américain au sein de l’Alliance : peu probable
De toute évidence, malgré l’America first à destination intérieure, la fatigue des Alliances et les réclamations plus affirmées sur le partage des coûts, les intérêts commerciaux et économiques US en Europe sont tels que l’on voit mal l’effacement américain au sein de l’Alliance, formidable outil d’influence. D’ailleurs, malgré les « imprévisibilités trumpistes », la Chambre des Représentants (Démocrates) a approuvé (357 oui et 2 non) une loi réaffirmant que la politique des États-Unis doit être de rester membre de l’OTAN, tout en interdisant l’utilisation de fonds pour quitter l’Alliance. Un fameux verrou !
(André Dumoulin)
1 La production doctrinale US (Tradoc, Net Assesment, Rand Corp) influence directement la capacité de réflexion de l’OTAN et la langue dominante (Hélène Clément-Pitio).
2 Actuellement, la grande majorité des 29 membres de l’OTAN sont aussi membres de l’Union européenne (NB : Albanie et Croatie en 2009 et Monténégro (2017) sont devenus membres de l’Alliance atlantique) mais six sont sans « double casquette » : États-Unis, Canada, Islande, Turquie, Norvège, Albanie. La Macédoine deviendra le 30ème membre de l’OTAN d’ici décembre 2019.
NB : actuellement 22 des 28 États membres de l’Union sont membres de l’OTAN (sauf l’Autriche, Chypre, la Finlande, l’Irlande, Malte et la Suède).
3 « L’Union européenne empêche nos agriculteurs et nos entreprises de faire des affaires en Europe (déficit commercial de 151 milliards de dollars américains). Et ils veulent ensuite que nous les défendions avec joie par l’intermédiaire de l’OTAN et que nous en payions gentiment. Ça ne marche pas ! » (Donald Trump, Bruxelles, 10 juillet 2018).
4 Données IISS 7/2018.
Version longue d’un article publié en version courte dans le quotidien ‘Le Soir’. Titre et intertitres de la rédaction
Cet article Après 70 ans, quel avenir pour l’OTAN ? est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2) During the last 48 hours, in Washington, the Foreign Ministers of the Atlantic Alliance member States gathered around the same message: NATO is a wonderful instrument, the Atlantic Alliance is necessary, and thanks to the impetus of Donald Trump, we made a big leap forward…
Jens Stoltenberg and Donald Trump shaking hands strongly (Picture credit: US – White House)
Thanks to Donald, what a journey!
This last point is not pure fawning. This is to demonstrate to the current host of the White House that the efforts of the Allies to increase their defense spending and to reach the goal of 2% of GDP is mainly due to his action, and not to that of its predecessor, Barack Obama. It must be forgotten that the Democrat, an enemy of D. Trump, is the one who initiated or supported the new policy adopted at the summit of Wales, with, as a result, a ‘stop’ to lower defense budgets and a calendar for their increase.
The trace of Obama, carefully erased
True to this tactic, Alliance Secretary-General Jens Stoltenberg carefully erased from his speech (in front of the US Congress) any reference to Barack Obama, and even to the summit of Wales, in order to pay tribute only to the current president: « NATO Allies must spend more on defence. This has been the clear message from President Trump. And this message is having a real impact. » (1).
The fear of a slammed door
This attention has a concrete purpose: to avoid having Donald’s agitated finger skidding towards his tweeter account to release a flurry of insults or negative remarks on the one or the other. Everyone remembers some painful moments from the last Alliance summit, in July in Brussels, where the former businessman, who became president, had caused turmoil and astonishment in this assembly which is used to be more civilized (2). At the time, the fear of seeing him slamming the door, or even denouncing the Treaty of the Atlantic Alliance, was so real that the organization’s lawyers had been urgently summoned to rummage through the original text of the Treaty – and other international provisions – to see what the exact conditions of a USexit were…
Effective fawning
This threat seems to be remote today, thanks to this general effort to fawn the US president. The Secretary General « has a good political sense. He pays tribute to Donald Trump’s work, » says a diplomat in the alliance. » It has been effective. This empire os signs extinguished the threat of a NATO exit. «
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) It looks like being at the time of the Soviet Union great days, when any reference to the former leader used to be erased…
(2) Read about the Brussels Summit:
Cet article Generalized fawning in Washington. Donald, the Alliance’s Little father est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article 70 ans après, les Alliés réaffirment leur pacte de solidarité face aux menaces d’instabilité est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article La montée en puissance du corps européen de garde-frontières, on l’assume (Fabrice Leggeri) est apparu en premier sur Bruxelles2.
(B2 à Souge) Véritable lieu de rencontre entre opérateurs des forces spéciales et industriels, le Sofins, salon des forces spéciales (1), a les spécificités de sa clientèle : très exigeante, celle-ci ne commande que de petits volumes… Mais la compter dans son carnet de commande est la garantie d’un prestige valorisable pour les fabricants d’équipements militaires. B2 s’est rendu sur place au camp de Souge, près de Bordeaux, en ce début d’avril pour identifier quelques tendances.
Avec un peu plus de 4000 visiteurs attendus, Sofins double presque l’effectif par rapport à l’édition précédente. Surtout, des délégations de plusieurs pays, notamment européens et africains, ont visité les lieux avec parfois des capacités de décision intéressantes.
En quelques clics, les opérateurs du Corvus peuvent produire les pièces manquantes (B2/Romain Mielcarek)
Corvus, drone low cost bricolé maison
Le Corvus (Capteur d’observation et de reconnaissance à voilure ultra légère en soutien des opérations spéciales), un petit drone au style original, passe pour l’une des stars du stand du ministère des Armées. Grâce à l’ingéniosité d’un sous-officier du Commando parachutiste de l’air numéro 10 (CPA 10), son maintien en conditions opérationnelles est réalisable en autonomie pour 90% des pièces. La voilure, toute en polystyrène, peut être reproduite en environ une heure à partir d’une matière première très peu coûteuse. Les pièces mécaniques sont fabriquées avec une imprimante 3D. Le prototype est actuellement testé avec une caméra mais pourrait aussi bien embarquer un relai radio ou un kit de santé. Il est surtout le résultat de l’astuce de la cellule drone de cette unité des forces spéciales qui a mis en place une solution peu onéreuse, pratique, répondant directement au besoin des opérateurs.
Le poste Armin ressemble à un simple portable. (B2 / Romain Mielcarek)
Armin, quand un gros industriel accélère le tempo
Ce projet de Thales est très inspiré d’Auxylium, une solution comparable développée par des militaires pour l’opération Sentinelle (nous vous en avions notamment parlé ici). L’idée de départ est toujours la même : la génération actuelle est tellement habituée à utiliser un téléphone portable qu’elle peine à s’approprier des radios militaires à l’interface parfois rugueuse. Ce poste, qui ressemble à un simple mobile, intègre à la fois les réseaux militaires et civils et peu passer facilement de l’un à l’autre. Il permet à une petite équipe (50 personnes maximum) de communiquer avec une relative sécurité et très rapidement, lors d’un déploiement en urgence par exemple. L’industriel étudie les besoins de différentes unités des forces spéciales, dans les armées et la police, pour des usages assez divers en opérations. Le cycle de vie de ce produit est également intéressant : réalisé à grande vitesse, ce prototype avancé est présenté au bout d’à peine deux ans, contre sept ans en moyenne pour un projet chez cet industriel.
Exemple d’application des produits de Mims & Tech. (B2 / Romain Mielcarek)
Camouflage : des forces spéciales à la création d’entreprise
Autre projet très remarqué sur ce salon, la gamme d’équipements de camouflage développée par la toute petite entreprise Mim&Tech. Fondée par un ancien du 13ème régiment de dragons parachutiste (13ème RDP) qui vient tout juste de quitter le service, elle propose des sortes de bâches semi-rigides, inspirées de matériaux utilisés pour les décors de théâtres, qui permettent de simuler à la fois reliefs et couleurs de l’environnement. Le jeune ancien, et désormais nouvel entrepreneur, dispose d’une véritable expertise : il a passé une partie de sa carrière à la tête de la cellule camouflage de son régiment.
Un mannequin de Medicalem. (B2/Romain Mielcarek)
Medicalem, le cas des nouveaux venus
Petite entreprise de la banlieue parisienne, Medicalem n’a aucune expérience du monde militaire. Elle a été invitée à Sofins pour l’originalité de ses produits. Ces spécialistes de la simulation médicale sont plus habitués aux écoles de chirurgiens et d’infirmiers, auxquelles ils fournissent des mannequins sur lesquels s’entraîner à toutes sortes d’opérations. Celui présenté ici peut, sur commande informatique, imiter différents caractères spécifiques à un blessé : cris, mouvements des yeux, palpitations cardiaques… Le médecin qui s’exerce dessus devra faire son garrot pour stopper une hémorragie ou encore réaliser un massage cardiaque, afin de « sauver » son patient. Un outil réaliste dont Medicalem espère encore augmenter le potentiel grâce à la réalité augmentée qui peut permettre de réaliser un briefing virtuel, dans un hélicoptère ou un bateau par exemple, en amont de l’intervention.
Un Masstech vue de dos, avec son mortier de 81mm. (B2 / Romain Mielcarek)
Masstech, le retour de la chenille
Avec ses petits airs de pick-up, le Masstech T4 est ici décliné dans une version à chenilles. Ce blindé léger, également doté d’un mortier, est actuellement testée par l’armée de terre française. Il remet au goût du jour, sous une forme très originale, l’éternel débat de la chenille face à la roue. La chenille est réputée plus chère à entretenir que la roue, mais elle a un avantage conséquent : une plus grande mobilité et la capacité d’aller sur des terrains particulièrement difficiles. Avec un véhicule comme celui-ci, des forces spéciales pourraient apporter un appui feu important jusque dans des reliefs très hostiles à des véhicules de ce gabarit. Cet engin, directement inspiré d’un modèle de Toyota, est conçu par le Français Technamm.
Le Hawkei de Thales. (B2/Romain Mielcarek)
Hawkei, le français made in Australia
Ce blindé de sept tonnes est visible sur les salons d’armement depuis plusieurs années maintenant. Thales essaie d’ailleurs de le vendre à la Pologne depuis 2014. Il commence aujourd’hui à arriver en Australie, seul pays à l’avoir commandé en 1100 exemplaires… Dans une version non armée. En France, son fabricant Thales aimerait convaincre les forces spéciales de l’intérêt de ce véhicule qui allie de bonnes capacités de franchissement, un blindage correct et un emport conséquent d’armement. Ici, il est présenté dans une version avec un canon du belge FN Herstal téléopéré et un panier de roquettes produit par Thales, identique à celles utilisées par l’hélicoptère de combat Tigre. La spécificité de cet engin ? S’il est produit par un industriel français, il est cependant fabriqué… En Australie. Dans le cas d’un achat par Paris, il s’agirait donc d’une importation d’armement.
L’outil est très intuitif. (B2 / Romain Mielcarek).
Find MP, la caisse à sable 2.0
De nombreux industriels tentent de proposer leurs propres solutions pour la numérisation de l’espace de bataille. Nexter, fabricant de véhicules blindés et, de plus en plus, de robots, présente ici une caisse à sable numérisée. Transportable, elle peut être facilement embarquée dans un véhicule. Outre la capacité de la plateforme à intégrer toutes les unités présentes sur le terrain, à projeter la cartographie en 3D et à planifier l’action, un argument nouveau apparaît de plus en plus souvent : l’industriel annonce une totale interopérabilité avec les produits concurrents.
(Romain Mielcarek)
(1) Special Operations Forces Innovation Network Seminar
Cet article Au Sofins, le salon de l’armement des forces spéciales françaises est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Nous sommes prêts pour la seconde négociation, sur le futur des relations. Soyez prêts ! (Michel Barnier) est apparu en premier sur Bruxelles2.
Cet article Carnet (05.04.2019). Confidentiels (UE-ONU terrorisme, Afrique rurale). PESC (Diplomatie européenne, Bank Mellat). Opérations (KFOR Albanie). Défense (USA-Hongrie accord, Bulgarie armée de l’air, USA-Turquie F-35). Diplomatie (Venezuela défiance, Algérie transition, Haut-Karabakh évolutions, Mines objectif 2025, Sécurité durable, Brunei torture). Aides (Libye urgences, Iran inondations). Sécurité (Contenu terroriste, Brexit visas, Carte identité, G7 intérieur, UE-USA preuves). Pouvoirs (Procureur européen choix et Kövesi, Budget rabais britannique, Pologne infraction, Etat de droit débat, Justice MFF). A lire. est apparu en premier sur Bruxelles2.