Cet article (B2 Pro) Le Hamas remporte une victoire procédurale au Tribunal de l’UE est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les réponses de Sylvie Goulard en matière de défense : plutôt banales et parfois floues est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) La Commission européenne a de grands projets pour l’Espace (Pierre Delsaux) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Sept responsables du renseignement et de la sécurité du Venezuela sur liste noire européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Prendre le commandement d’Euromarfor : c’est stimulant (VAE Jean-Philippe Rolland) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (27.09.2019). Confidentiels (COPS, Michel-Rutte, Australie-UE). PESC Sanctions (Libye, Al Qaeda, armes chimiques). Défense (Von der Leyen-Loiseau. Royaume-Uni espace. Estonie projet EDIDP. France vol suspect. BFA anniversaire). Diplomatie (Iran JCPOA. Syrie cessez-le-feu. Libye évacuations. UE Alliance pacifique partenariat. Venezuela déclaration. Russie coopération. Multilatéralisme, médiation). Voisinage (Georgie-Russie. Exemple ukrainien. Soutien européen). Aides (Centrafrique paix). Sécurité (Frontières code Schengen. Contenu terroriste en ligne négociations. Sauvetage et recherche auditions). Pouvoirs (SEDE renfort militaire. Parquet 2020). Commission 2019-2024 (Roumanie remplaçant) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) La nouvelle procédure mise au point par le Parlement européen pour vérifier les possibles conflits d’intérêts des commissaires européens est très intéressante. Même si elle pêche encore par certains défauts
Une procédure qui balbutie
Cette procédure nouvelle n’avait jamais été usitée jusqu’à présent. Il n’est pas donc anormal de voir quelques balbutiements dans son maniement. On ne peut cependant pas s’empêcher de constater un certain amateurisme dans le chef des députés présents, à moins que ce ne soit une volonté politique de bloquer toute procédure. Car les députés ont été incapables hier de s’entendre sur des recommandations, précises, concrètes, utiles à adresser à la présidente de la Commission européenne (lire : Rovana Plumb et Laszlo Trocsanyi sont dans le même bateau. Qui tombera à l’eau ?). Cela peut s’expliquer sans doute par la présence en nombre de nouveaux députés, dans une commission assez petite en nombre (25 eurodéputés) et qui n’est pas dans la hiérarchie parlementaire européenne une des plus importantes. Mais son rôle est primordial lors de la vérification des déclarations d’intérêts des candidats commissaires ou des eurodéputés.
La question des moyens d’investigation est posée
Un point paraît urgent à résoudre : la question des moyens d’investigation. Une faille dont se font l’écho des députés de différents bords politiques. « Nos moyens sont extrêmement limités, en termes de vérification d’informations » a dénoncé la leader du groupe de la gauche unie, la Française Manon Aubry (GUE). Même son de cloche chez son compatriote, Sébastien Séjourné, chef de la délégation française de la République en Marche (groupe centriste Renew). « Nous n’avons pas d’expert à disposition. Nous ne pouvons pas contacter directement les autorités de police ou financières. Il faudrait une Haute autorité qui puisse avoir à la fois l’expertise et la compétence pour pouvoir faire toutes les vérifications des déclarations d’intérêts » au préalable ou a posteriori.
Un risque d’inégalité et de vote purement politique
Il faut aussi s’interroger pourquoi certains candidats commissaires passent l’examen sans trop de difficultés et pourquoi d’autres échouent. S’il y a la moindre inégalité dans le traitement des uns et des autres ce serait dommageable. Et ce serait la prime au ‘vrai fraudeur’ bien organisé et non au ‘petit fraudeur’ maladroit qui s’est fait prendre sur le fait ou est incapable de se justifier. Si un candidat ne passe pas la rampe pour des raisons davantage politiques que juridiques, la procédure est faussée. Ce n’est pas à la commission juridique d’avoir un avis sur la compétence ou l’adéquation du commissaire à son portfolio sur le fond, c’est aux commissions. Or, la discussion intervenue hier en commission JURI laisse planer une vraie interrogation sur ce point. Le cas du commissaire hongrois L. Trócsányi semble davantage, en effet, avoir été tranché sur son passé de ministre de la Justice de Viktor Orban que sur des absences de clarification sur de possibles conflits d’intérêts. B2 en a eu confirmation auprès d’eurodéputés, peu suspects de toute complaisance avec le régime du Premier ministre hongrois (lire notre article).
Une tendance de fond, sociétale
En faisant œuvre de pionnier, les eurodéputés s’inscrivent dans les pas de leurs prédécesseurs qui, depuis une vingtaine d’années, renforcent tous les cinq leur contrôle sur la nomination de la Commission européenne. Les auditions des commissaires ne sont pas une simple formalité, mais une épreuve de passage, avec de multiples étapes difficiles à franchir. Un vrai crash test éthique et démocratique. La tendance sociétale à exiger un comportement passé et actuel sans tâches et sans reproches a favorisé un examen beaucoup plus strict de tout conflit d’intérêt.
Un certain amateurisme de la Commission von der Leyen ?
Sur ce point, on ne peut que s’interroger sur l’attitude de la nouvelle Commission européenne. Le mot ‘amateurisme’ est sur toutes les lèvres. Pourquoi la présidente désignée de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, n’a pas fait procédé à un examen très approfondi des déclarations d’intérêts de ‘ses’ commissaires et rejeté ceux auprès desquels elle n’avait pu recueillir de certitude qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêt ? Le secrétariat général de la Commission, le service juridique ainsi que le service de sécurité de la Commission européenne se livrent normalement à un screening étroit des candidats commissaires. Et le cas de la Roumaine Rovana Plumb comme celui du Hongrois Laszlo Trócsányi sont de notoriété publique. Il était assez facile d’éclaircir rapidement la situation (et non au dernier moment) ou de rejeter directement la candidature (1). Ne pas le faire n’est pas très responsable et est une faute politique comme institutionnelle.
(Nicolas Gros-Verheyde)
Cet article Deux candidats commissaires de la Commission Von der Leyen sur la sellette. De l’amateurisme ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Rovana Plumb et Laszlo Trocsanyi sont dans le même bateau. Qui tombera à l’eau ? est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’opération Sophia prolongée pour six mois est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Les ministres de l’Intérieur de l’UE vont débattre du terrorisme d’extrême droite. Fait plutôt rare est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’homme d’affaires syrien Hashim Anwar al-Aqqad débouté par la Cour est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) MFF 2021-2027 : la présidence finlandaise sous pression d’un arbitrage fin 2019 est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Un nouveau commandant pour Atalanta venu du corps de l’infanterie de marine est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
(B2) Sept mois après un accord de paix signé entre les groupes armés et les autorités gouvernementales, la sécurité s’améliore (un peu) en Centrafrique, mais pas la situation humanitaire
Militaires et policiers, servant comme casques bleus dans MINUSCA, patrouillant dans Bangui, République Centrafricaine, en octobre 2017 (crédit: ONU)De passage à Bruxelles, Denise Brown, la représentante spéciale adjointe pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et coordinatrice humanitaire en Centrafrique, nommée en mars 2019, explique la situation.
Les trois plus grands problèmes : enfants soldats, violences sexuelles et risques sanitaires
Malgré que « les groupes armés aient signé des accords où ils s’engageaient à ne pas utiliser des enfants soldats », cette pratique n’a pas disparu. Cela est en partie lié au fait que les jeunes de 14-18 ans « n’ont pas d’éducation correcte, de travail ou d’espoir pour de futur ». « Il n’y a rien de facile en Centrafrique, surtout si tu es un enfant ». Le viol reste omniprésent, les mouvements de personnes à travers le pays n’aidant pas à contrôler la situation, tandis que « le système judiciaire est faible ». S’ajoute à cela un vrai risque lié à Ebola car le système de santé s’est effondré. « Les réfugiés dont la majorité sont au Cameroun, si ils décident de rentrer […] mettront de la pression sur le peu qui existe en Centrafrique. »
Moins de conflits armés, plus de criminalité
S’il y a un progrès à noter, c’est que « des gens [sont] à nouveau dans la rue », signe d’un regain de sentiment de sécurité. Cependant, « le pays a besoin d’être reconstruit, [car] il y a subi une destruction massive. Et cela requiert un effort sur le long-terme ». Autre problème, les groupes armés « doivent trouver une autre manière de générer des revenus » depuis qu’ils ont signé les accords de paix. Cela entraîne « une augmentation de la violence liée aux activités criminelles ». La fin des affrontements n’empêche donc pas la situation de rester « imprévisible ». D’ailleurs, dans le nord du pays, un « début de conflit […] entre deux groupes armés » émerge, « la première fois depuis l’accord de paix ».
Le retour de l’État attendu
Au final, tout est lié à l’absence de l’État dans le pays. Dans certaines zones, il n’y a que « la MINUSCA et les humanitaires de présents ». Quant à l’impact des réformes du secteur de la sécurité du pays, « on peut voir une plus grande présence des forces armées centrafricaines (FACA) et de la police du gouvernement. Ceux-ci ont lancé un appel à recrutement et ont reçu un nombre écrasant de candidatures ». Au final, « le peuple veut [surtout] une restauration de l’autorité de l’État ».
(Clara Gantelet)
Propos recueillis lors d’un point presse, le 20 septembre, à Bruxelles.
Lire aussi :
Cet article Centrafrique : le peuple attend le retour de l’État (Denise Brown) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) L’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch gagne un nouveau procès contre l’Union européenne est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Carnet (25.09.2019). Sanctions PESC (Venezuela, recours). Défense (Allemagne admonestée. Moteurs de drones franco-allemand. Marché surveillance aérienne suisse. Sortie porte-avions britannique et homme-machine. Coût humain action extérieure française. Allemagne transport d’autorités). Diplomatie (Syrie comité constitutionnel. Libye décryptage. Venezuela solidarité réfugiés. UE-ACP engagement durable). Aides (Syrie). Pouvoirs (Jugement Parlement britannique. RH sous pression. Accusations T.Basescu. Eurobaromètre élections). Commission 2019-2024 (Contrôle Parlement). People (VDL Eric Mamer et Dana Spinant. général Cazzaniga. Andrea Thompson) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Le gel des avoirs de Technopromexport, l’exportateur des turbines Siemens vers la Crimée, est confirmé (Tribunal) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Responsabilité. La compagnie maritime iranienne HTTS obtient une première victoire. La Cour de justice tape du poing sur la table est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Sauvetages et débarquements : une étape de plus vers un accord est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.
Cet article (B2 Pro) Nous ne sommes plus en paix. Il faut rapidement s’engager vers un Livre blanc (Nathalie Loiseau) est apparu en premier sur B2 Bruxelles2.