(B2) Le crash du vol PS752 d’Ukrainian Airlines à Téhéran est dû à un missile iranien, a affirmé ce jeudi (9 janvier) le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Ce qui jette une nouvelle lumière sur cet incident
« Des renseignements de différentes sources, notamment de nos alliés et de nos propres services […] indiquent que l’avion [un Boeing 737] a été abattu par un missile sol-air iranien » a assuré Justin Trudeau lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi. Un fait avéré semble-t-il.
Un tir non intentionnel sans doute
Ce missile a été tiré « sans doute de façon non intentionnelle » a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi à Ottawa. Il n’a cependant pas voulu exclure la possibilité que le tir soit intentionnel.
Le Premier ministre n’a pas voulu davantage de détails, assurant qu’il fallait avant tout « une enquête approfondie, crédible » pour déterminer les causes exactes de l’incident. « Les Canadiens ont des questions et ils méritent des réponses ».
63 Canadiens et 16 Européens victimes
L’appareil, un Boeing 737, s’est écrasé, peu après le décollage de l’aéroport de Téhéran Imam Khomeiny, (à 6h10 locales, 8h40 heure Paris), mercredi (8 janvier). Il s’est écrasé six minutes après son décollage, près de la localité de Sabashahr, au sud-ouest de Téhéran, après avoir tenté de faire demi-tour, selon l’Organisation de l’aviation civile iranienne (CAO), citée par l’AFP.
Les 176 personnes à bord sont toutes décédés. Parmi eux, selon Vadym Prystaiko, le ministre des Affaires étrangères, figurent 16 Européens (10 Suédois, 3 Britanniques et 3 Allemands), 63 Canadiens, 82 Iraniens, 11 Ukrainiens (dont les 9 membres d’équipage), 4 Afghans (1).
Une assistance néerlandaise et française
Le leader canadien s’est entretenu avec plusieurs dirigeants, notamment avec Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, qui a vécu un incident similaire lors du crash du MH17 en Ukraine, victime d’un tir des prorusses. Un échange d’expérience utile notamment sur le dialogue avec la Russie. « Les Néerlandais sont prêts à nous aider dans cette enquête ». La France, aussi, par le biais du président Emmanuel Macron « nous offre son assistance » a-t-il ajouté. Il pourrait s’agit notamment d’experts du bureau d’enquête accidents ainsi que du constructeur français Safran « puisque les moteurs [de l’avion] étaient faits en France » (2).
Commentaire : cette annonce met fin à toute une série de rumeurs qui commençaient à gonfler. Elle met la pression désormais sur le pouvoir iranien qui va devoir clarifier rapidement les circonstances de l’incident. Par ricochet, elle pourrait mettre en lumière une certaine responsabilité indirecte américaine (même si elle ne peut pas être placé au même niveau). Le geste du président américain Donald Trump donnant le ‘feu vert’ à l’exécution extra-judiciaire du général Soleimani ayant contribué à l’augmentation des tensions dans la région.
Ce rebondissement contribuera-t-il à l’escalade des tensions dans le Moyen-Orient ou au contraire à une certaine volonté de déconfliction ? Il est trop tôt pour en juger. Mais on pourrait assister à une certaine diplomatie funéraire. De façon assez ironique, selon les règles internationales, confirmées par l’Iran (cf. dépêche Irna), une enquête sur un crash d’avion réunit les services d’enquête du pays lieu de l’accident (Iran), du pays propriétaire de l’avion (Ukraine), du pays constructeur de l’avion (les Américains de Boeing et les Français de Safran). Les pays des victimes (Canada, Suède) pourraient aussi être associés.
(NGV)
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(B2) Il semble bien qu’il y a ait eu un ordre généralisé d’évacuation du personnel militaire présent dans le cadre de l’opération de la coalition contre Daech, Inherent Resolve, et de la mission de formation de l’OTAN en Irak. Et ce mouvement pourrait s’accélérer dans les jours qui viennent
Soldats allemands déployés en opération (© Bundeswehr / Jana Leuman – Archives B2)Un ordre bien réel…
La lettre fuitée du commandant américain en Irak, le général des Marines, William H. Seely, était peut-être « un brouillon » authentique, ainsi qu’arguent les autorités américaines, elle semble bien avoir été suivie dans l’esprit. Une lettre recommandant (ou ordonnant) le redéploiement des troupes présentes en Irak ‘centrale’ (Badgad, centre de l’Irak, etc.) hors du pays, au Koweit voisin pour les personnels du QG, ou en Jordanie par exemple.
… transmis aux partenaires de la coalition
Les ministres allemands de la Défense et des Affaires étrangères y font référence dans leur lettre envoyée au Bundestag (lire : L’Allemagne retire ses troupes de Bagdad et du centre de l’Irak). Et dans plusieurs capitales européennes, une décision a été prise et annoncée de retirer, temporairement d’Irak leurs troupes, et de les redéployer dans d’autres pays proches. Une décision « prise pour raison de sécurité ». Le Canada qui dispose d’un important contingent (environ 500 personnels, pour moitié dans la mission de formation de l’OTAN en Irak (NMI), le restant dans la coalition contre Daech, alias opération ‘Impact’ pour les Canadiens) a annoncé transférer certains personnels vers le Koweit. Un transfert qui résulte d’une « planification de la coalition et de l’OTAN » écrit le chef d’état-major de la Défense, le général J.H. Vance dans une lettre adressée aux familles le 7 janvier.
La crainte d’une attaque ‘green on blue‘
Ce que craignent, avant tout, les militaires (pour l’instant), ce sont davantage des attaques dites ‘Green on blue’, venant de militaires (irakiens) formés par les troupes de la Coalition ou de l’OTAN ou d’employés locaux, que des frappes aériennes (1).
Une dizaine de pays ont déjà ou sont en train de retirer leurs troupes
Selon les informations fournies de façon officielle, et compilées par B2, les Allemands, Britanniques, Bulgares (deux officiers rapatriés au Koweit), Croates (21 soldats), Lettons, Roumains (14 soldats), Slovaques, Slovènes (six soldats), ont déjà procédé au retrait ou à la relocalisation de leurs troupes. D’autres l’ont fait de manière partielle pour quelques officiers présents à Bagdad, comme les Espagnols (10 soldats sur les 13 à Bagdad), les Néerlandais ou les Lituaniens (3 soldats sur les 15 en Irak). Certains pays (Danemark, Finlande, Hongrie, République Tchèque, Suède) n’ont pas procédé à un tel rapatriement, parfois tout simplement car leurs troupes n’étaient pas dans le centre de l’Irak, mais au Kurdistan irakien.
Un mouvement appelé à s’accélérer
Les dernières frappes de missiles iraniens, notamment à Erbil, au Kurdistan ce mercredi matin, pourraient changer la donne et aboutir à un retrait ou une mise en sécurité de certains personnels supplémentaire. Tout dépendra de l’évaluation par le commandement de la coalition de la menace intérieure. À suivre…
(Nicolas Gros-Verheyde)
Mis à jour à 18h, 20h et 23h avec les précisions sur plusieurs pays (Lituanie, Canada, Pays-Bas)
Cet article Coalition contre Daech. Le personnel non nécessaire évacué. Les Européens quittent Bagdad et certaines bases d’Irak (v3) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
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(B2) Berlin a décidé de retirer temporairement une partie de ses soldats déployés en Irak dans la coalition contre Daech (Inherent Resolve). Aussitôt décidé, aussitôt fait. Les premiers soldats évacués sont arrivés au Koweit et en Jordanie. Un mouvement qui pourrait se généraliser puisqu’il émane d’une recommandation du commandement de l’opération
Soldats évacués d’Irak descendant de l’A400M (crédit : Bundeswehr/Jan Butzkies)La décision du Parlement irakien a semé l’alarme
C’est la résolution adoptée par le Parlement irakien, demandant au gouvernement intérimaire irakien, le retrait des troupes étrangères qui a sonné l’alarme à Berlin. « Nous avons immédiatement entamé de nouveaux pourparlers avec la partie irakienne afin de clarifier la manière dont elle entend façonner ses futures relations avec la coalition internationale anti-État islamique. » indiquent ainsi dans une lettre adressée au Bundestag lundi soir, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Heiko Maas et Annegret Kramp-Karrenbauer, relaté par notre confrère à Berlin, Thomas Wiegold de Augengeradeaus.
Un retrait temporaire en attendant une clarification
L’Allemagne entend, dans tous les cas, « respecter la souveraineté irakienne ». Des représentants de haut niveau vont être envoyés à Bagdad pour « consultations ». « En attendant cette clarification, le contingent allemand en Irak sera temporairement réduit ». Des raisons de « sécurité » prises « sur ordre » de la coalition internationale (Combined Joint Task Force Inherent Resolve. « Si l’entraînement devait reprendre, ces forces pourront être redéployées. ».
Évacuation vers la Jordanie et le Koweit
Deux sites en particulier sont concernés : Bagdad et Taji (dans le centre de l’Irak). Les 32 soldats allemands de Taji sont déjà arrivés en Jordanie mardi matin (7 janvier), évacués par un A400M de l’armée de l’air allemande jusqu’à la base d’al-Azraq, a confirmé un porte-parole de la Bundeswehr. Trois militaires présents au quartier général de l’opération à Bagdad ont été transférés au Koweït. NB : La grande partie du contingent allemand (environ 90 soldats), stationné à Erbil, en région kurde autonome, n’est pas concernée par ce retrait partiel.
(NGV, avec Thomas Wiegold à Berlin)
Mis à jour 18h avec nouvelle photo et source Bundeswehr
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Les Britanniques partants
Tout le monde reste au poste… du moins officiellement. Dans les faits, les Britanniques ont déjà reçu consigne de quitter la mission sur la pointe des pieds (ou de ne pas rentrer après les congés de Noël-Nouvel An). Trop risqué après le raid américain visant le général iranien Q. Soleimani et le chef de la milice.
Consigne donnée : ne revenez pas en Iraq tout de suite
Le commandement de EUAM Iraq a d’ailleurs donné instruction à ses personnels partis pour les congés de Noël-Nouvel an, et non encore rentrés, de différer leur retour, selon nos informations. Consigne suivie apparemment. Selon nos informations, le seul Néerlandais présent dans la mission a ainsi reporté son retour prévu à Bagdad.
Une réunion du COPS sur l’Iraq
Les ambassadeurs de l’UE se réunissent au sein du Comité politique et de sécurité (COPS) pour discuter de la situation en Iraq (1) ce mardi (7 janvier) en format restreint (ambassadeur + 1 conseiller). La question de la continuation de la mission, mais surtout de son format exact est au nombre des sujets évoqués.
Une réflexion intense engagée
Interrogé lundi (6 janvier) lors du briefing quotidien avec la presse, le porte-parole du Haut représentant, Peter Stano, n’a pas voulu confirmer cette mise en sommeil : « Nous n’avons pris aucune décision concernant les activités en cours de l’UE, quel que soit le domaine dans lequel nous sommes engagés en Irak, pour les suspendre, les réduire ou les modifier ». Mais il a reconnu que des mesures étaient à l’étude et que la priorité irait à la sécurité du personnel. « Nous suivons et surveillons de près la situation et l’évaluons car, en fin de compte, il s’agit de la sécurité de nos personnels ».
Rude démarrage pour Christopher Buik
Pour le nouveau chef de mission, le policier allemand Christopher Buik, qui a pris ses fonctions officiellement début janvier (lire : Relais allemand à la tête de la mission EUAM Iraq. Berlin entend garder des postes d’influence), le démarrage est rude. Il pourrait devoir rapidement gérer une mission, condamnée à rester confinée dans des endroits sécurisés et à subir des retraits effilochés.
Commentaire : Pour l’Union européenne, suspendre ou retirer cette mission aujourd’hui serait une erreur. Il faudra tout le savoir-faire diplomatique des représentants présents sur place pour expliquer que la position politique de l’Union européenne n’est pas tout à fait celle des Américains. Tâche très délicate, surtout quand des déclarations de hauts responsables européens, telle la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, laissent penser le contraire (lire : La Commission européenne réunie mercredi sur l’Irak. L’Europe doit parler à tout le monde (Von der Leyen)).
(Nicolas Gros-Verheyde)
Mis à jour le 7.1 – § consigne sur l’instruction donnée au personnel
Cet article La mission EUAM Iraq se fait discrète et passe en mode ‘stand by’ (v2) est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
Cet article Réunion spéciale de la Commission européenne mercredi sur l’Irak est apparu en premier sur B2 Le blog de l'Europe politique.
(B2) Le regain de tensions en Irak est tel, après l’exécution par un drone américain du général iranien Q. Soleimani et de plusieurs responsables de milices chiites, que l’OTAN a décidé de suspendre ses activités d’entrainement des forces irakiennes. Idem pour la coalition contre Daech qui suspend également toute opération contre l’organisation terroriste
Une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord (le NAC, qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) avait été convoquée en urgence ce lundi après-midi à Bruxelles pour débattre de la situation en Irak. Au sortir de la réunion, le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg a fait quelques commentaires devant la presse que B2 a soigneusement écoutés.
Premier objet de la réunion : avoir des explications
Durant la réunion, les ambassadeurs de l’Alliance ont été ‘briefés’ tant par un représentant du Département d’État US qu’un représentant du Pentagone. Objectif des Américains : démontrer que cette frappe était une réponse à une menace imminente sur des personnels américains. Ce qui a justifié que tous les Alliés n’avaient pas été mis dans la confidence avant l’attaque. Briefing apparemment convaincant, puisque de l’avis du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’ensemble des Alliés ont exprimé leur « inquiétude » et appelé l’Iran à « s’abstenir de toute nouvelle violence et provocation ».
Les Alliés soutiennent la décision
Pour autant, Jens Stoltenberg a voulu souligner la non-responsabilité de l’alliance Atlantique dans cette action. Interrogé à plusieurs reprises par plusieurs confrères, il a indiqué que cette décision a été prise par les Américains, « non par la coalition ni l’OTAN ». Pour autant, les Alliés partagent avec les Américains la « préoccupation » quant aux activités de déstabilisation de l’Iran dans la région ou son soutien à différents groupes terroristes.
La mission de formation de l’OTAN suspendue
Du côté de la mission de formation de l’OTAN en Iraq, les ambassadeurs des 29 États membres ont entériné la décision prise en urgence ce week-end et annoncée par un des porte-paroles de l’organisation. « La mission de l’OTAN continue » notamment pour le conseil, « mais les activités d’entraînement sont actuellement suspendues », a souligné Jens Stoltenberg.
La sécurité des militaires engagés
Cette décision est prise pour un impératif : la sécurité des quelque 500 soldats participant à la mission (1), qualifiée de « primordiale ». « Nous continuons à prendre toutes les précautions nécessaires », ajoute-t-on au siège de l’OTAN, sans préciser si les troupes resteront dans le pays ou seront retirées.
Une suspension temporaire
Le Secrétaire général de l’Alliance se veut optimiste. La suspension n’est que « temporaire » affirme-t-il. « Nous sommes prêts à redémarrer dès que la situation sécuritaire sur le terrain le permettra. » Outre le problème sécuritaire, se pose également une question légale. « Nous sommes là à l’invitation des autorités irakiennes » rappelle J. Stoltenberg.
Les troupes étrangères plus bienvenues en Iraq ?
Dimanche, lors d’une séance extraordinaire, le Parlement irakien a requis du gouvernement qu’il demande aux troupes étrangères de quitter le pays. Cette motion, certes, n’est que facultative. Mais elle traduit bien l’ambiance d’au moins une partie des responsables politiques irakiens. Elle pourrait peser sur les esprits tant au sein du gouvernement irakien que des pays participants à l’opération (2).
La coalition internationale prend le même chemin
La coalition internationale contre Daesh, menée par les États-Unis, tourne elle aussi au ralenti. Les effectifs américains ont été relocalisés pour assurer la protection des infrastructures nationales sur place. « Les entrainements et action contre Daech ont été suspendus, la première priorité allant à la protection du personnel de la coalition », indique un communiqué de la coalition.
Commentaire : de fait, même si leurs dirigeants veulent se montrer optimistes, les missions de l’OTAN comme de la coalition contre Daech sont clouées au sol en Irak, rendues ineffectives. La nécessité pour les Américains de déployer un maximum d’effectifs pour protéger leurs emprises, comme la crainte (réelle) d’une attaque suicide de personnels irakiens qui retourneraient leurs armes contre leurs mentors américains ou occidentaux ont eu raison de toute motivation. Si cette situation devait se prolonger, il est à craindre que plusieurs pays préfèrent rapatrier leurs effectifs plutôt que de voir leurs militaires condamnés à l’inaction (au mieux), ou à servir de cible à un attentat suicide.
(Leonor Hubaut, avec NGV)
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(B2) 110.669 migrants et réfugiés sont entrés en Europe par voie maritime en 2019. Un chiffre en baisse de 5% par rapport à 2018, où 116.273 avaient été enregistrées. On se retrouve ainsi à 10% du pic de 2015, où le chiffre dépassait le million d’arrivées, selon le dernier bilan dressé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 3 janvier. Cette route reste la plus meurtrière au monde pour les migrants
Diminution de moitié en Italie et en Espagne, doublement en Grèce
La chute est vertigineuse en Italie — où seulement 11.471 personnes sont arrivées contre 23.370 en 2018 — et en Espagne — où on décompte 25.731 arrivées contre 58.525 l’année précédente. En revanche, sur la voie orientale, face à la Turquie, les chiffres doublent : 62.445 arrivées en Grèce contre 32.742 en 2018. 7647 arrivées à Chypre contre 4307 en 2018.
Un nombre de décès en baisse, en apparence
Au moins 1283 personnes sont mortes durant leur traversée de la Méditerranée, soit 44% de moins qu’en 2018 (2299). Mais ce chiffre n’est qu’un minimum. Il ne prend pas en compte les nombreux ‘bateaux fantômes’ disparus en Méditerranée en 2019. Les estimations portent à une personne sur 33 le nombre de celles qui décèdent en tentant de traverser la Méditerranée centrale. Ce ratio était de un pour 35 en 2018, de un pour 51 en 2017. La Méditerranée centrale reste le corridor le plus meurtrier au monde pour les personnes cherchant asile.
Alerte aux bateaux fantômes
« Des centaines de vies ont été perdues sans laisser de trace » précise l’organisation internationale. Aucun migrant n’ayant été secouru en mer au moment des appels de détresse. Et « leur mort pourrait ne jamais être entièrement vérifiée ». Au moins 413 personnes ont disparu ainsi en mer. Ces navires ‘fantômes’ sont « devenus de plus en plus fréquents depuis que la présence des acteurs européens et non gouvernementaux en matière de recherche et de sauvetage a diminué à la mi-2017 ».
(ES et NGV)
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