Dans le cadre d'un projet d'expansion de l'accès à l'énergie, le Bénin sollicite l'appui de la Banque Mondiale.
Selon un communiqué publié ce jeudi 03 juin, le projet d'expansion de l'accès à l'énergie a pour but d'électrifier les ménages, les micro, PME et des installations publiques situés dans un rayon d'environ 7 km des réseaux existants.
Il s'agit d'un « projet d'investissement, d'environ 200 millions de dollars. Il soutiendra la Stratégie nationale d'électrification en finançant la première phase des activités de densification et d'extension du réseau, en renforçant les capacités de mise en œuvre et en intensifiant l'électrification, afin d'atteindre l'objectif d'accès universel à une énergie propre et abordable d'ici 2030 au Bénin ».
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
En mai 2021, entre la Pentecôte et la fête des mères, le web a montré à profusion un joli bébé, un garçon, abandonné en rase campagne, en pleine ville de Ouidah, en pleine saison des pluies. L'abandonné agitait ses petites mains et ne se doutait de rien. Il est certain que l'abandonneur a souhaité la découverte de l'abandonné, sinon, il aurait jeté ‘‘ça'' dans une fosse septique ou dans un puits asséché, et l'opinion l'aurait su beaucoup plus tard à la rubrique des ‘‘faits divers''. Est donc absconse la réflexion d'un des voyeurs attroupés dans la brousse autour du bébé : « On n'a même pas vu la mère ! » Parce que la culpabilité aveuglante serait celle de la mère seule, et pas du père, et pas du je-m'en-foutisme larvé sur le sort des enfants, et pas de quelque coutume ancestrale acceptée et ancrée !?
Dans telle ethnie du Bénin, un enfant décrété sorcier à sa naissance est abandonné aussitôt par sa mère. Informé, le préposé à l'infanticide saisit le bébé et l'exécute. En effet, né par le siège, ou face contre terre, ou avec une membrane appelée dent, ou, plus tard, avec une première dent apparue sur la gencive supérieure, etc., l'enfant doit être mis à mort sans ménagement parce que sa venue au monde signifie la disparition programmée de l'ethnie. Et Caïphe paraphrasé triomphe : il vaut mieux qu' « un seul bébé meure pour que l'ethnie ne périsse pas tout entière ». Le prêtre catholique autochtone qui s'est battu corps et âme contre ce massacre étale des innocents n'a eu la vie sauve que parce que les siens avaient de lui une peur bleue : en effet, seul un sacré démon peut oser ne pas aimer qu'on mette à mort les bébés présumés exterminateurs de l'ethnie. Si c'est un couple, membre de cette ethnie, qui a abandonné le bébé dans la brousse à Ouidah, après découverte que son nouveau-né appartient á une catégorie dite sorcière, on doit le féliciter d'avoir ignoré la coutume assassine et placé l'enfant en situation d'être récupéré et sauvé. Le couple ne se serait pas permis une aussi grave déviance, chez lui, au sein de l'ethnie. On l'en aurait banni.
Mais le bébé abandonné dans la brousse à Ouidah est peut-être tout simplement le fruit d'un viol ou d'un inceste aggravé. Dans les deux cas, la femme est victime de l'homme avant que d'être accusée de négligence, voire d'abandon de son bébé. Quand papa se mit à solliciter sa fille de onze ans, l'enfant se soumit, croyant que c'était la norme. Terrifiée, maman se mura, impuissante, dans un silence orageux. Garder l'homme, sauver la face, voilà désormais le combat. Grossesse inattendue. Refus de toute entreprise abortive dangereuse pour sa fille. Alors la digne épouse pourrait désirer la disparition du bébé. Car cet enfant, dont son mari est papa et grand-papa trivial, et elle grand-maman honteuse, cet enfant est un monstre à effacer. Effacer l'enfant, mais pas le père violeur de sa fille, et pas non plus les parents engendreurs des enfants qu'ils décrètent sorciers et qu'ils mettent à mort.
Au demeurant, les Béninois professent que « la progéniture est tout bénéfice », que les enfants sont escabeau pour leurs parents. Aussi chacun produit-il au Bénin progéniture nombreuse, sans souci de ce qu'il faut avoir pour qu'elle vive et prospère. Il ne s'agit pas en effet d'élever les enfants, mais que les rescapés d'entre eux portent leurs parents. Et sans attendre les rescapés, les parents peuvent déjà se servir à souhait des bien-portants. Car, ici comme ailleurs, « la vérité, l'âpre vérité » est que l'exploitation du plus faible par le plus fort est la règle absolue. Or, le bébé abandonné dans la brousse á Ouidah, en plus d'être parfaite inutilité, est toute faiblesse, et en proie donc à l'évangile selon les adultes, lequel évangile fait rimer en secret enfance et maltraitance pour le bon malin plaisir des adultes.
Ecrit et consigné ici pour que s'élèvent les cœurs qui peuvent encore s'élever plus haut que l'animal en l'homme, afin de semer beauté et bonté pour l'humain en l'homme.
Deux (02) directeurs sportifs européens du Onze national ont été dépossédés d'une chaîne en or estimée à plus d'un million de FCFA par des hommes armés. Un des agresseurs a été présenté, jeudi 03 juin 2021, au procureur près le tribunal de Cotonou.
Un présumé agresseur des deux directeurs sportifs des Écureuils du Bénin a été présenté au procureur, jeudi 03 mai 2021. Le weekend du 29 au 30 mai 2021, les directeurs sportifs du Onze national ont été attaqués au couteau par deux hommes à la plage de Fidjrossè à Cotonou alors qu'ils faisaient des exercices physiques, a rapporté Frissons radio. Ils ont été dépossédés d'une chaîne en or d'une valeur de 2000 euros soit plus d'un million de FCFA.
La police a ouvert une enquête qui a permis d'arrêter un des agresseurs ainsi qu'un présumé receleur.
M. M.
Le président égyptien Al-Sissi et le président béninois Patrice Talon ont eu des échanges téléphoniques, jeudi 03 juin 2021. Infrastructures, énergie, lutte contre le terrorisme et formation des ressources humaines étaient au menu des échanges entre les deux chefs d'État.
La coopération entre l'Égypte et le Bénin notamment dans le domaine des infrastructures, de l'énergie, la lutte contre le terrorisme et la formation des cadres est passé au peigne fin au cours d'un entretien téléphonique, jeudi 03 mai 2021, entre les chefs d'État des deux pays.
Occasion pour le Président Al-Sissi de réitérer ses félicitations au Président Talon pour sa réélection.
Le chef de l'État béninois Patrice Talon a salué l'excellente qualité des relations entre l'Égypte et le Bénin. Le chef de l'État a plaidé pour un accroissement des échanges dans plusieurs domaines spécifiques tels commerce, numérique, sciences et technologie, agriculture, santé entre l'Afrique du nord et l'Afrique au sud du Sahara.
Une rencontre entre les deux chefs d'État est prévue dans les prochains jours.
M. M.
Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a discuté, jeudi, avec son homologue béninois Patrice Talon, du renforcement de la coopération dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et de la piraterie maritime, en Afrique de l'Ouest.
C'est ce qui ressort d'un appel téléphonique passé par al-Sissi pour féliciter le président de la République du Bénin pour sa réélection pour un nouveau mandat, selon un communiqué de la Présidence égyptienne.
Le communiqué indique que l'Egypte souhaite renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la piraterie maritime en Afrique de l'Ouest.
Les discussions des deux responsables ont également porté sur l'évolution de nombreuses questions régionales d'intérêt commun. Ils ont convenu de poursuivre la coordination en ce qui concerne les questions de sécurité, de stabilité et de développement au niveau du continent africain, selon le communiqué.
Talon, 62 ans, a brigué, à la mi-avril un deuxième mandat présidentiel de cinq ans, après avoir obtenu environ 86 % des voix au Bénin.
*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni
Les jeunes de la Cosi-Bénin sont en atelier de renforcement des capacités les 04 et 05 mai 2021 à la Bourse du Travail dans le cadre du Plan opérationnel TUCP 2021 Employabilité des jeunes initié par le syndicat en partenariat avec la CNV Internationaal.
‘'Renforcement des capacités des jeunes gens et jeunes filles sur les secteurs porteurs, les opportunités de création d'emploi et la gestion entrepreneuriale en contexte africain'', tel est le thème d'un atelier lancé, vendredi 04 juin 2021 à la Bourse du travail, à l'endroit des jeunes de la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin). L'importance du thème retenu n'est plus à démontrer, selon Alexandre Adjinan, président de la Commission nationale des jeunes de la Cosi-Bénin qui s'est adressé aux participants en ces termes : « à travers la communication que vous allez suivre tout à l'heure, vous comprendrez que quel que soit le profil que vous avez, quel que soit le diplôme que vous avez, il y a des opportunités d'emplois que vous pouvez saisir ».
« Lorsqu'on parle d'organisation syndicale, on a tendance à penser seulement, compte tenu du vécu dans notre pays, à une seule fonction : la fonction revendicative. Mais il faut dire que le syndicat n'a pas une seule fonction. Le syndicat a cinq (05) fonctions parmi lesquelles il y a la fonction revendicative. Et la Confédération des Organisations Syndicales Indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) s'intéresse à ces différentes fonctions-là », a ajouté le président de la commission des jeunes de la Cosi-Bénin.
Pour Armel Agossou, un participant, la formation vient à point nommé car elle renseigne les jeunes sur les domaines à prendre en compte dans leur quête d'emplois et d'opportunités.
M. M.
Un important lot de matériels informatiques a été remis, vendredi 04 juin 2021, au Ministère de la justice et de la législation au profit de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). C'est à travers une cérémonie solennelle que le représentant du Programme Support Officer ONUDC-GMPC, Sosso Assoti, a procédé à la remise du matériels en présence du Directeur adjoint de cabinet du Ministère de la Justice et de la Législation, Ulrich Gilbert Togbonon, du Président de la CRIET, Cyriaque Dossa et du Directeur de l'administration et des finances du Ministère de la Justice, Zoul-Kifouly Lawani.
L'ONUDC-GMCP a offert 02 écrans de télévision à haute définition pour la visualisation des preuves pendant les procès, 05 ordinateurs portables, 05 ordinateurs de bureau et 06 radios de communication VHF à la CRIET, vendredi 04 juin 2021.
Il s'agit pour l'agence des Nations Unies de contribuer à l'amélioration des conditions de travail des agents de la CRIET. Le don s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (GMCP) de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), financé par l'Union Européenne à travers son projet « Appui à la sécurité maritime intégrée en Afrique de l'Ouest (SWAIMS) », qui vise notamment à renforcer la réponse de la justice pénale maritime à la piraterie et aux autres crimes en mer.
« La donation bénéficiera spécifiquement à la CRIET qui est l'instance compétente pour connaître des actes de criminalité maritime au Benin (…) La CRIET, par ce don, pourrait être équipée avec les instruments nécessaires pour une administration de la justice performante et efficace, ciblant notamment la réussite des procès contre la criminalité maritime », a indiqué le représentant du Programme Support Officer ONUDC-GMPC.
A en croire Sosso Assoti, la remise du don marque une étape importante dans le renforcement de la collaboration entre le Bénin et l'ensemble de ses Partenaires internationaux en matière de répression de la criminalité maritime et confirme l'engagement de l'Union européenne et de l'ONUDC à accompagner concrètement le Bénin dans cette lutte.
Un deuxième lot de matériaux comprenant un ensemble d'équipements de vidéo conférence (VTC) et d'enregistrement audio sera également remis au Ministère de la justice au cours du troisième trimestre de 2021, selon le représentant du Programme Support Officer ONUDC-GMPC.
Procédant à la réception des dons, Gilbert Ulrich Togbonon, Directeur adjoint de cabinet du Ministère de la Justice et de la Législation, a fait savoir que la remise des équipements vient à point nommé car ils contribueront à renforcer les actifs techniques des instances judiciaires pénales au Bénin. Il a remercié l'Union européenne et le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l'ONUDC pour le lot de matériels informatiques. Le représentant du ministre de la justice a promis que les matériels seront utilisés à bon escient.
M. M.
Alors qu'aucune décision officielle n'est encore prise par rapport à la participation ou non au Hadj 2021, certaines personnes collectent déjà de l'argent auprès des candidats au pèlerinage. Par un communiqué en date du 04 juin, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération met en garde les auteurs de ces actes.
Selon le communiqué du ministre, des personnes se présentant comme des responsables de sociétés agréées pour les prestations d'assistance aux pèlerins pour la Mecque collectent déjà ou demandent aux candidats au pèlerinage de déposer à leur niveau le montant devant permettre leur participation au Hadj. Le ministre rappelle à tous les fidèles musulmans que jusqu'à ce jour les autorités saoudiennes compétentes n'ont encore communiqué aucune information quant à la participation ou non au Hadj cette année 2021 des pèlerins résidant hors du territoire du Royaume d'Arabie Saoudite.
De même, précise-t-il, le gouvernement béninois à travers le Comité d'orientation et de Supervision (COS) du Hadj ne s'est pas encore prononcé sur la tenue du Hadj encore moins sur le montant arrêté par pèlerin pour la participation audit Hadj. En tant que Président du COS, le ministre demande aux responsables desdites sociétés de cesser immédiatement la campagne de collecte d'argent en cours et de restituer sans délai, les sommes déjà perçues auprès des candidats au Hadj.
« Au moment opportun, les candidats au Hadj seront informés à travers un communiqué officiel des dispositions utiles à prendre », rassure-t-il.
AAA.
Une image interpelle à la direction générale des impôts à Cotonou : la photo d'un ancien président de la République traîne dans un bac à ordures.
Accrochée autrefois dans le hall de la direction générale des impôts, la photo officielle du président Boni Yayi n'y est plus. Cette photo a orné les murs de plusieurs institutions de la République pendant deux quinquennats mais la personnalité qui y est représentée n'est plus au pouvoir. Depuis 2016, le Chef de l'Etat Patrice Talon est aux commandes. C'est normal que l'image soit retirée. Mais au-delà de sa personnalité, le président de la République incarne une institution. Un devoir de mémoire s'impose. Ce qui explique d'ailleurs la présence d'albums photos d'anciens chefs d'institutions qui se sont succédé dans certaines administrations.
Qu'est-ce peut justifier la présence de la photo officielle de l'ancien président béninois Boni Yayi dans un bac ordures ? La photo traîne dans le bac à ordures depuis plusieurs jours alors qu'elle aurait pu être rangée aux archives.
Certains agents et des usagers de la direction des impôts sont choqués de retrouver la photo d'un ancien chef d'Etat dans les ordures.
M. M.
Un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'zémidjan'' est mort noyé, mercredi 02 juin 2021, dans le grand barrage de la commune de Nikki.
Le jeune ‘'zémidjan'' a fini de laver sa motocyclette au bord de la retenue d'eau et décide de prendre un bain en attendant que son outil de travail ne s'assèche. Malheur à lui ! Le conducteur de taxi-moto de 25 ans meurt noyé dans les eaux du barrage. Son corps sans vie a été repêché et remis à ses parents pour inhumation.
Le drame est survenu, mercredi 02 juin 2021, dans la commune de Nikki, selon les informations de Su tii Dera Fm.
Une équipe composée des agents de santé et de la police républicaine s'est rendue sur les lieux pour les constats d'usage.
Le corps de la victime a été inhumé à quelques encablures de la retenue d'eau comme le recommande les rites funéraires traditionnels en cas de noyade.
Quelques jours avant la survenue du drame, les autorités avaient alertés sur les risques de noyade au niveau du barrage, a indiqué la même source.
M. M.
La passation de charges entre le préfet sortant et le nouveau s'est tenue, jeudi 03 juin 2021, à la salle de conférence de la préfecture de Lokossa en présence du secrétaire général adjoint du ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.
Komlan Zinsou a passé le témoin au nouveau préfet Dêdêgnon Bienvenu Milohin. Signature de procès-verbaux, échange de parapheurs entre les préfets sortant et entrant et allocutions ont été les moments forts de la cérémonie.
Le préfet sortant a prodigué quelques conseils à son successeur. Il n'a pas manqué de remercier le chef de l'État pour la confiance placée en lui durant les cinq années passées à la tête de la préfecture de Lokossa. Dêdêgnon Bienvenu Milohin, le préfet entrant, a fait savoir que sa nomination est l'expression de la confiance que le chef de l'État place en la jeunesse dans la marche pour révéler le Bénin au monde. Il s'est engagé à travailler avec tous les acteurs. « Seul, on va vite. Mais ensemble on va loin », a indiqué Dêdêgnon Bienvenu Milohin.
Le nouveau préfet a été nommé le 02 juin 2021 en conseil des ministres.
M. M.
Le nouveau préfet du département de l'Alibori Ahmed Bello Ky-Samah a pris fonction ce vendredi 04 juin 2021. La cérémonie de passation de charges entre les préfets sortant et entrant a eu lieu à la préfecture de Kandi.
« Je pars la conscience tranquille avec le sentiment de la mission accomplie ; toujours prêt pour le combat ! », a déclaré le préfet sortant Mohamadou Moussa. Dans son allocution, il a rendu hommage aux maires des six communes du département, aux membres de la conférence administrative départementale et collaborateurs. « Je reconnais et le clame très haut que pour tous les bons résultats réalisés vous avez donné le meilleur de vous-mêmes. Mieux, vous vous êtes donnés vous-mêmes », a-t-il ajouté.
Nommé en Conseil des ministres mercredi 02 juin 2021, le nouveau préfet Ahmed Bello Ky-Samah est appelé à jouer efficacement son rôle pour le bonheur des populations de l'Alibori.
A.A.A
Quatre (04) sacs contenant de faux médicaments évalués à deux cent trente (230,2) kilogrammes ont été découverts dans un véhicule dont le conducteur a pris la fuite à l'approche des policiers sur l'axe Tchetti-Doumè au niveau du village Gbèdjromèdé dans la commune de Savalou.
C'est lors d'une patrouille menée par les agents de police du commissariat de Tchetti dans la commune de Savalou dans la nuit du 21 mai 2021 aux environs de 22 h qu'un véhicule de marque Toyota a été arraisonné. Le conducteur a pris la clé des champs à la vue des agents de police. La fouille du véhicule a permis de découvrir quatre (04) sacs contenant des faux médicaments pesant 230, 02 kg. Trois (03) téléphones portables et un (01) permis de conduire ont été également retrouvés à l'intérieur du véhicule.
Sur instruction du Procureur près le parquet de Savalou, le véhicule a été tracté au poste du commissariat de Savalou.
Le parquet de Savalou a ouvert une enquête pour retrouver les mis en cause.
M. M.
A l'instar des autres communes du Bénin, la ville de Bohicon a célébré la Journée Nationale de l'arbre le 1er juin 2021. Cette 37ème édition n'a pas été marquée que par la mise en terre de plants. Le maire a dévoilé des projets verts visant à maintenir Bohicon dans sa position de meilleure commune (2è) parmi les ‘' villes durables''.
La 37 ème édition de la Journée nationale de l'arbre a été l'occasion pour la commune de Bohicon de réitérer son engagement pour le renouvellement vert. 400 plants ont été mis en terre dans ce cadre.
Pour le capitaine Perrier Biadja, le thème de la célébration, ‘'Arbre et restauration des forêts pour le bien-être'', met non seulement l'accent sur l'importance de l'arbre dans la restauration des forêts au Bénin mais aussi sur les bénéfices de la forêt pour le bien-être naturel. C'est dans cette perspective que « la journée de l'arbre à Bohicon ne saurait être un seul jour dans l'année mais ça devait être 365/365 jours », selon le maire de la commune. « Le conseil communal de Bohicon dans sa version d'aujourd'hui sera un allié, un grand allié des arbres, un grand allié dans la lutte contre les effets des changements climatiques. C'est pour cela que dans tous nos projets, nous exigeons la plantation d'arbres. Constatez bien à Bohicon, à côté des projets réalisés dans le cadre de l'Asphaltage, vous avez vu que, de part et d'autre, des arbres ont été plantés. Mais à côté de ce projet, vous verrez qu'à la gare de Saclo qui sera bientôt notre gare centrale, des arbres ont été plantés, sur le parc à bus en cours de construction, des arbres ont été plantés. Dans le nouveau centre qu'on a construit, nous avons encore planté des arbres. Autrement dit, nous ne faisons plus rien dans la commune de Bohicon sans penser à la plantation d'arbres », a expliqué Rufino d'Almeida, mardi 1er juin 2021, lors de la 37 ème journée nationale de l'arbre.
Selon le maire, plus de 2500 arbres ont été plantés à Bohicon au cours de l'année 2021 mais les autorités communales ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin. « Nous allons créer de nouvelles forêts notamment de grandes forêts à Slohomey, une forêt de 5 hectares environ. Donc progressivement, nous allons améliorer notre force dans la plantation mais surtout dans l'entretien des arbres plantés », a indiqué le maire Rufino d'Almeida.
M. M.
Des pays de l'UEMOA se sont déjà conformés à la décision relative à l'harmonisation du prix des tests Covid-19. Seuls le Bénin et le Togo n'ont pas encore réduit le prix du test Covid-19.
A l'instar de plusieurs autres pays de l'UEMOA, le Niger a fixé récemment le prix du test Covid-19 à 25.000 FCFA. Les voyageurs payaient 30.000 FCFA.
La décision d'harmonisation du prix des tests Covid-19 a été adoptée lors de la 22e session ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA tenue par visioconférence jeudi 25 mars 2021. Cette décision devrait entrer en vigueur depuis le 1er mai 2021. Selon Frissons Radio, tous les pays de l'UEMOA sauf le Bénin et le Togo appliquent déjà la décision.
Les voyageurs en partance de l'Aéroport de Cotonou ou à l'arrivée payent toujours 51.125 FCFA pour les tests de dépistage du Covid-19.
La durée de validité des tests de dépistage à l'entrée et au départ des aéroports des Etats membres de l'UEMOA est fixée à cinq jours à compter de la date de prélèvement de l'échantillon.
A.A.A
RÉSULTATS CONCOURS DE RECRUTEMENT DE 1600 AGENTS AU PROFIT DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Pour avoir tué son beau-frère, un militaire a été déposé en prison jeudi 03 juin 2021 après présentation au procureur de la République près le tribunal de Cotonou.
Un militaire âgé d'une trentaine d'années s'est retrouvé en prison suite au meurtre de son beau-frère (le mari de sa sœur). Selon Frissons Radio, les deux hommes avaient eu une altercation la semaine dernière. Ils ont été séparés en pleine bagarre.
« Quelques jours après, le beau-frère se rend chez sa femme, la maison où vit également le jeune militaire. Celui-ci voyant le mari de sa sœur aurait pensé qu'il serait revenu à la charge. Il se saisit d'un couteau et lui donne plusieurs coups de poignard », informe Frissons Radio. Le beau-frère est décédé sur-le-champ. Interpellé par la police, le militaire a été déposé en prison après présentation au procureur de la République près le tribunal de Cotonou. Son dossier est en instruction.
A.A.A
La Commission football féminin de la Fédération Béninoise de Football (FBF) a une nouvelle présidente depuis le jeudi 03 juin 2021. Il s'agit du député Chantal Ahyi.
L'honorable Chantal Ahyi, député de la 8ème législature est nommée présidente de la commission du football féminin par le président de la FBF, Mathurin de Chacus en collaboration avec le comité exécutif. Elle a été installée jeudi 03 juin 2021 au siège de la FBF à Porto-Novo.
Chantal Ahyi remplace ainsi feue Floriane Afoutou au sein de la Fédération Béninoise de Football (FBF). La nouvelle présidente de la commission de football féminin a été footballeuse durant son cursus scolaire. Actrice de premier rang dans la promotion du football féminin, Chantal Ahyi mettra son expérience, son charisme et son expertise au service du rayonnement du football.
M. M.
Dans le cadre du projet de construction du musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè et de valorisation du site palatial d'Abomey, le Bénin bénéficie d'un prêt de plus de 22 milliards de FCFA de l'AFD. Le ministre d'État de l'Économie et des Finances Romuald Wadagni et celui en charge de la culture Jean-Michel Abimbola ont procédé à la signature de cet accord de financement.
La construction du musée de l'épopée des Amazones et des rois du Danhomè et de valorisation du site palatial d'Abomey est financée en don et en prêt par l'Agence française de développement (AFD), à hauteur de 22,95 milliards de FCFA, soit 35 millions d'Euros. Ledit projet sera mis en œuvre par l'Agence Nationale de promotion des Patrimoines et du Tourisme (ANPT) avec l'appui technique d'Expertise France et du ministère français de la culture. Selon le directeur général de l'ANPT, Edmond Tolli, à travers ce projet, quatre Palais royaux seront réhabilités à Abomey. Le nouveau musée sera construit aux standards internationaux. Il va accueillir les œuvres héritées du royaume du Dahomey.
« Nos regards sont désormais et plus que jamais tournés vers la poursuite et l'accélération des travaux de construction du musée de l'Épopée des Amazones et des Rois de Danxomè et de valorisation du site palatial d'Abomey, qui constitue la destination finale des biens culturels restitués par la France, après leur séjour temporaire à Ouidah au Fort portugais », a indiqué le ministre de la culture Jean-Michel Abimbola. L'Ambassadeur de la France près le Bénin, Marc Vizy a rassuré les autorités béninoises de la disponibilité des équipes françaises pour la mise en œuvre du projet.
A.A.A
En Afrique sub-saharienne, la prévalence du tabagisme augmentera de près de 39% d'ici à 2030, passant ainsi de 15,8% en 2010 à 21,9% en 2030. Or, le tabac constitue une menace pour le développement et tue 8 millions de personnes dans le monde par an, soit un décès toutes les 4 secondes. Pour sauver la jeunesse des méfaits du tabagisme, l'implication des gouvernants dans le sevrage tabagique semble un impératif.
« 17% des enfants de 13 à 15 ans consomment déjà des produits du tabac contre environ 18% des hommes et 2% des femmes avec une disparité entre les pays de l'Afrique sub-saharienne », expose Dr Judith Segnon, Point focal lutte antitabac au Ministère de la santé au Bénin lors d'un webinaire organisé le 31 mai 2021, par la section-Bénin du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l'environnement (Remapsen).
Selon M. Lacina Tall, Président des Ong actives pour le contrôle du tabac en Côte d'Ivoire (Rocta-CI), les jeunes constituent le public cible de l'industrie du tabac en remplacement aux vieux fumeurs susceptibles de mourir du fait de la consommation du tabac. En témoigne l'orientation des publicités relatives à ces nouveaux produits vers la couche juvénile.
Dans un communiqué de presse régional conjoint rendu public à l'occasion de la célébration de l'édition 2021 de la Journée mondiale sans tabac, les acteurs de la lutte antitabac de la région ont déploré et fustigé les manœuvres de l'industrie du tabac qui investit dans des stratégies visant à initier les jeunes à ses produits. « L'industrie du tabac voit un énorme marché en Afrique et continuera sans doute à tenter d'attirer le plus grand nombre de personnes vers ses nouveaux produits tels que les e-cigarettes », alertent les champions de la lutte anti-tabac.
Des efforts vains….
Dans sa présentation intitulée ‘'Etats des lieux, défis et perspectives de la lutte antitabac dans la région africaine et au Bénin'', Dr Judith Segnon fait remarquer que : chaque pays africain dispose d'un point focal pour la lutte antitabac au sein du ministère de la santé. A l'en croire, 46 pays africains ont signé et ratifié la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (CCLAT). Plusieurs de ces pays ont aussi formulé et mis en œuvre des politiques de lutte antitabac.
Selon la même source, l'interdiction de la publicité, du parrainage, du sponsoring et de mécénat par les firmes du tabac de même que l'interdiction de la vente du tabac aux mineurs et par les mineurs prescrite dans les lois antitabac des pays dans la région sont une réalité dans la plupart des pays.
Toutefois, des défis énormes restent à relever pour la réussite de la lutte antitabac en Afrique.
Bien que la CCLAT encourage la sensibilisation au sevrage tabagique et l'accompagnement des personnes dépendantes du tabac, l'effectivité de l'aide à l'arrêt au tabac peine à être une réalité dans les pays à l'exception du Sénégal et du Burkina-Faso où des efforts sont faits.
Le faible engagement politique des gouvernants, l'inexistence d'une plateforme appropriée pour la communication, la diffusion et le partage des meilleures pratiques en matière de la lutte antitabac en Afrique, l'ingérence de l'industrie du Tabac dans la promulgation et la mise en application des législations sur la lutte en Afrique sont entre autres les facteurs qui expliquent le retard accusé dans la région.
A cette allure, on pourrait dire sans se tromper que la situation va empirer si rien n'est fait.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) note que les recherches disponibles en la matière suggèrent que les fumeurs courent un risque plus élevé de développer une maladie grave et de mourir du Covid-19-19. D'où la pertinence du thème de cette année : ‘'S'engager à arrêter '' pour inverser la situation et sauver la jeunesse.
Cet appel permet non seulement de garantir la bonne santé et le bien-être des jeunes et de la population en général, mais aussi de réduire considérablement les énormes charges économiques et sociales que les gouvernements subissent actuellement en raison de la pandémie du Covid-19.
Urgence d'agir
La sensibilisation et l'aide au sevrage tabagique étant des exigences de la CCLAT pour l'atteinte d'une couverture sanitaire universelle, tous les acteurs impliqués dans la lutte antitabac (gouvernement, Ptfs, Osc, communautés) doivent jouer chacun sa partition pour l'implémentation effectivement de la CCLAT en Afrique.
Il est donc primordial pour les Etats garant de la protection des populations de : doter la lutte antitabac d'un financement conséquent et durable ; de protéger les politiques de santé publique de l'ingérence de l'industrie du tabac ; d'appliquer les directives de la CEDEAO, CEMAC et de CEEAE relatives à la taxation des produits du tabac ; de créer des centres pour le sevrage tabagique afin d'ôter les barrières financières et permettre au plus grand nombre de jeunes qui désirent renoncer au tabac d'y accéder pour un arrêt effectif ; de former les professionnels de la santé pour assister les fumeurs désireux d'arrêter ; d'intégrer l'aide au sevrage tabagique dans les structures de santé ; d'intégrer les produits d'aide au sevrage dans la liste des médicaments essentiels ; de bannir la publicité indirecte sur les produits du tabac…
Pour M. Augustin Faton, Directeur exécutif de l'Ong IECT, et champion de la lutte antitabac au Bénin, il urge que la société civile y compris les médias s'investisse encore plus dans la sensibilisation, l'éducation et l'information des populations sur les effets nocifs de la cigarette et du tabac en général.
« La sensibilisation demeure l'un des outils efficaces pour conscientiser et sauver la jeunesse des manœuvres de l'industrie du tabac, a-t-il soutenu. Aussi, doit-elle veiller à l'application effective des sanctions prévues dans la législation antitabac pour dissuader les indélicats afin de contribuer à rendre tous les lieux de travail, les écoles, les hôtels, bars, restaurants et transports en communs espace 100% sans tabac.
Ainsi, l'Afrique pourra inverser la tendance de l'épidémie du tabagisme et amorcer les conditions de réalisation de son développement durable.
Juliette MITONHOUN